PORTRAIT DE L’AGRICULTURE CONVENTION DE PARTENARIAT - DÉCEMBRE 2019 PORTRAIT DE L’AGRICULTURE CONVENTION DE PARTENARIAT - DÉCEMBRE 2019

OBJECTIFS

A destination des élus et des services de la Communauté de Communes du Pays de Lunel, le portrait vise à présenter les éléments clés de l’activité agricole sur son territoire pour une connaissance de ses enjeux agricoles.

Ce travail constitue pour la collectivité, un socle permettant d’engager des réflexions, de définir des orientations et des actions d’accompagnement dans le maintien et le développement de son agriculture.

Commanditaire Communauté de Communes du Pays de Lunel 152 Chemin des Merles 34400 Lunel

Réalisateur Chambre d’agriculture de l’Hérault Mas de Saporta - Bat A- CS 10010 34875 Lattes Cedex

Soutien Rédaction : Alexandre Pailhès, Relecture : Céline Brossard Du Compte d’Affectation Spéciale Décembre 2019 « Développement agricole et rural »

2 PORTRAIT DE L’AGRICULTURE CONVENTION DE PARTENARIAT - DÉCEMBRE 2019

SOMMAIRE ABREVIATIONS

Les exploitations agricoles 4 ATP : agriculteur à titre principal (exploitation agricole professionnelle)

Le territoire et ses filières agricoles 10 ATS : agriculteur à titre secondaire (exploitation agricole professionnelle) Enjeux d’actualité 20 CS : cotisant solidaire (exploitation agricole non professionnelle)

EA : exploitation agricole

GDPA : Gestion Dynamique des Potentialités Agricoles

OTEX : orientation technico-économique

RPG : registre parcellaire graphique

3 LES EXPLOITATIONS AGRICOLES

DES EXPLOITATIONS EN BAISSE

On estime à 357, le nombre total d’exploitations agricoles en septembre 2019 sur la communauté de communes du Pays de Lunel.

Contrairement aux tendances départementales de maintien, la baisse continue des exploitations est observée. Toutefois, ce phénomène se ralentit depuis 2010.

CONCENTRATION AU SUD DES EA

57% de la population agricole est concentrée sur la basse plaine, au sud de l’autoroute A9 et sur les pôles urbanisés : Lunel, Lunel-Viel, , St Just et St Nazaire de Pézan. (cf. Carte des EA)

Les communes situées au nord de la barrière artificielle de l’A9 connaissent un nombre d’EA plus mesuré, à l’exception d’Entre vignes et Galargues. La répartition des sièges juridiques des EA par communes illustre ce constat sur la carte en page suivante.

4 LES EXPLOITATIONS AGRICOLES

DES CHEFS D’EXPLOITATION VIELLISANTS

Sur 357 exploitations, il a été possible d’extraire les âges d’environ 93% des chefs d’exploitations, ce qui suppose une analyse démographique significative.

Ainsi, 42% des exploitants ont entre 40 et 60 ans, tandis que 40% de plus de 70 ans exercent une activité agricole soit à titre professionnel soit de subsistance. Quant aux jeunes agriculteurs (moins de 40 ans), ils ne constituent que 18% des chefs d’exploitations.

57% ont plus de 50 ans. A un horizon de 5 à 15 ans, le renouvellement des générations interroge et rend majeure la question de la transmission des exploitations.

5 LES EXPLOITATIONS AGRICOLES

STATUT DES EA

Avec 250 EA, le statut des exploitations dominant reste individuel à 70%, caractéristique d’une agriculture sur un modèle de type familial.

La part des sociétés agricoles complète évidemment cette répartition avec 28%. À noter, la présence minoritaire mais significative d’indivisions et d’associations loi 1901.

Les coopératives agricoles ne sont pas comptabilisées dans ces graphiques.

PROFESSIONALISATION DES EA

L’analyse des statuts des exploitations agricoles confirme une professionnalisation de l’activité à hauteur de 70%. La part des exploitations non-professionnelles reste notable avec 30% des exploitations du territoire.

Ces dernières sont plus significatives pour certaines tranches d’âges. Les moins de 30 ans y recourent dans une logique de progressivité de leur installation. Quant au plus de 70 ans, cela correspond généralement aux parcelles de subsistance.

6 LES EXPLOITATIONS AGRICOLES

POIDS ECONOMIQUE DE L’AGRICULTURE

Le produit brut standard (PBS), valeur en € du potentiel de production des exploitations (par hectare ou par bêtes), permet de hiérarchiser les productions entre elles.

Lunel et Marsillargues concentrent les PBS les plus élevés par leurs nombreux sièges d’EA aux importants parcellaires.

La variation du PBS ne traduit que l’évolution de ses structures de production, et non une variation de son chiffre d’affaires. Entre 2000 et 2010, on observe une baisse de 34% corrélée à la baisse des EA sur la même période.

7 LES EXPLOITATIONS AGRICOLES

L’EMPLOI AGRICOLE

En terme d’emplois directs et à temps plein, les actifs agricoles (chefs d’exploitation et salariés agricoles), sont évalués en 2015, à 5% de l’emploi du territoire, soit 485 personnes.

Ne sont pas comptabilisés, les emplois induits en amont et aval des filières agricoles (Structures de conseils; Fournisseurs de matériels, produits phytosanitaires, semences, entreprises de travaux agricoles, organismes de stockage et de transformation; structures de commercialisation, distribution…).

Les actifs agricoles majoritaires dans le sud du territoire, concentrent aussi la part des salariés agricoles sur Marsillargues, Lunel, Saint Nazaire de Pézan et Lunel-Viel.

Entre-Vignes constitue le pôle d’actifs au nord du Pays de Lunel le plus significatif, d’une part grâce à l’activité viticole présente et d’autre part, en raison de la fusion récente des communes de Vérargues et de Saint Christol.

8 LES EXPLOITATIONS AGRICOLES

LES STRUCTURES COLLECTIVES

Sont considérés comme structures collectives, les organismes professionnels agricoles créés et gouvernés par des agriculteurs. Ils en sont les propriétaires et les fournisseurs en productions animales ou végétales qui seront collectées et transformées par leur coopérative, souvent jusqu’au produit de consommation.

A ce titre, les stations de conditionnement CARDELL du groupe Pomanjou (basée à Angers,) dans les locaux de l’ancienne SICA ou l’entreprise de recherche et expertises chimique et biologique Staphyt à Marsillargues ne peuvent se prévaloir d’un statut agricole. Pour exemple, le statut de CARDELL en Société par Actions Simplifiées.

Ainsi sur le territoire, on dénombre 4 sièges de coopératives agricoles dont 3 viticoles (, Saint Christol, Vérargues) et 1 fruitière (Saint Just).

Le Pays de Lunel comprend une part importante d’aires d’apports de structures extérieures telles que, la SICA de et les coopératives viticoles de Sommières, , Assas, St Géniès des Mourgues et St Mathieu de Tréviers.

A noter, la présence de la station expérimentale régionale Sud Expé, à Marsillargues.

9 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES

L’OCCUPATION DU SOL

Un territoire majoritairement agricole à 69 %, des espaces naturels réduits 13% et une part artificialisée notable supérieure à la moyenne départementale.

10 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES

L’OCCUPATION DU SOL AGRICOLE

Un territoire majoritairement viticole moitié nord et au sud dominé par les grandes cultures, l’arboriculture et l’élevage.

Une exploitation optimisée des espaces agricoles, avec un taux de friches particulièrement bas de 0,5%.

11 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES

LA POTENTIALITE DES SOLS

La Gestion Dynamique des Potentialités Agronomiques (GDPA) issue des données ACH et Chambre d’agriculture se base sur plusieurs éléments : géologie, charge en cailloux (piérosité), texture du sol (composition élémentaire du sol en éléments classés par grosseur) et topographie.

La GDPA révèle sur les communes cartographiées, un potentiel de production agricole globalement élevé.

Il est à noter que ce potentiel est nettement supérieur à la moyenne départementale observée. Les fortes réserves utiles en eau relevées et les apports de sédiments de part et d’autre des cours d’eau du Dardaillon et du Vidourle favorisent les possibilités de diversification culturale.

Pour autant, les secteurs au potentiel de production dits « assez faibles, faibles à très faibles » ne sont pas à déconsidérer. En effet, ces espaces sont généralement recherchés par la viticulture sur les coteaux, pour une production plus qualitative et/ou d’appellation d’origine.

Les données DRAAF confirment globalement les tendances de fortes potentialités des sols et en réserves utiles en eau, en basse plaine inondable. Toutefois, au vu de leur faible précision, elles demeurent peu pertinentes à l’échelle communale.

12 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES

13 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES

14 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES

15 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES

HYDROGRAPHIE ET L’IRRIGATION

Le réseau d’irrigation Bas Rhône Languedoc dessert la quasi- totalité du territoire du Pays de Lunel.

Le maillage du territoire extrêmement développé couplé aux cours d’eau des Dardaillon et du Vidourle, améliorent les potentialités agronomiques des sols identifiés dans les cartes précédentes, ainsi que leur valeur.

16 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES

LES RISQUES NATURELS

Le Pays de Lunel est inscrit au sein de 3 unités paysagères : les Collines en rive droite du Vidourle, la plaine de Lunel-Mauguio et les étangs littoraux de petite Camargue.

Les cours d’eau du Dardaillon et du Vidourle maillent le territoire dans un axe nord/sud et induisent un risque inondation pour l’activité humaine.

Un plan de prévention des risques inondation couvre ainsi une majeure partie du Pays de Lunel.

17 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES

TERROIRS ET SAVOIRS-FAIRE

Le terroir et les savoir-faire agricoles du Pays de Lunel bénéficient de reconnaissances par l’INAO (Institut National de la Qualité et de l’Origine). Les principales sont les suivantes :

• 9 appellations d’origine protégées (AOP) dont 5 viticoles, 3 oléicoles et 1 en élevage • 5 indications géographiques protégées (IGP) dont 3 viticoles et 2 en élevage • 2 indications géographiques (IG)

INDICATION GEOGRAPHIQUE

Fine/Eau de Vie de vin du Languedoc

Olive Marc/Eau de de Nîmes Vie de marc du Languedoc

Huile d’Olive Terres de Nîmes du Midi

18 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES

19 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

SYNTHÈSE DES ENJEUX

LE PADH 2030

LES DISPOSITIFS DE COMPENSATION

DÉVELOPPEMENT DE L’AGRITOURISME

LA TRANSITION ECOLOGIQUE

LE RENOUVELLEMENT DES EXPLOITATIONS

LA COHABITATION AGRICULTEURS RIVERAINS

LES PRATIQUES AGRICOLES A SOUTENIR

LA GESTION DES ALEAS CLIMATIQUES

20 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

PROJET AGRICOLE DÉPARTEMENTAL

En partenariat avec la profession agricole, les collectivités • Améliorer la fertilité des sols locales, les services de l’Etat et les organisations professionnelles • Accroître et maîtriser le potentiel d’irrigation économiques, la Chambre d’agriculture a engagé le Projet • Maintenir le potentiel végétal (lutte contre le Agricole Départemental Horizon 2030 (PADH) afin de définir dépérissement de la vigne) une vision pour l’agriculture héraultaise à l’horizon 2030, avec des orientations, un plan d’action et des moyens pour l’atteindre. 2 S’ADAPTER AUX ATTENTES SOCIÉTALES ET CONSOLIDER SES MARCHÉS Un comité du plan d’action départemental (COPAD) décide, sur • Réduire l’utilisation et l’impact des produits phytosanitaires propositions issues de travaux en ateliers, des projets à mettre pour préserver la santé des citoyens et maintenir la qualité en œuvre dans le cadre de programmes d’action partenariaux. de l’eau et la biodiversité • Renforcer et signaler la qualité des produits dans une Sur la base de scénarios construits pour 2030, une proposition perspective d’alimentation durable des consommateurs de hiérarchisation d’actions prioritaires, à renforcer ou nouvelles • Développer les circuits de proximité à déployer sera faite autour de trois axes : • Contribuer à l’atténuation du changement climatique : limiter les émissions de GES et stocker le carbone. • Prendre en compte le bien-être animal • Produire des services sociétaux : préserver des risques, paysages, vie rurale…

1 PRÉSERVER LES RESSOURCES PRODUCTIVES « HOMMES, 3 S’ADAPTER AU CHANGEMENT CLIMATIQUE TERRES ET EAU » • Limiter les impacts négatifs et optimiser les effets positifs • Assurer une relève qualifiée d’entrepreneurs et salariés du changement climatique : adaptation variétale, nouvelles agricoles, par la transmission et l’installation pratiques agronomiques et œnologiques, réorganisation • Protéger le foncier agricole et reconquérir les terres non des cultures et plantations, modifications réglementaires et exploitées institutionnelles, sensibilisation des consommateurs

21 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

DISPOSITIFS DE COMPENSATION FOCUS : DÉVIATION DE LA N113 Les projets d’aménagement peuvent relever de dispositifs de compensations, privilégiant l’évitement et la réduction de leurs Non soumis à compensation agricole, la DREAL a toutefois impacts. Sont ainsi concernés, dans une logique de gestion économe de l’espace et de préservation environnementale : les espaces commandité une étude préalable agricole, à la Chambre agricoles et naturels, la biodiversité et l’économie agricole d’un d’agriculture de l’Hérault en 2018. territoire. Basés sur le principe «Eviter/Réduire/Compenser» (ERC), l’application Sur une emprise de 170 hectares, le projet de déviation routière des dispositifs en agriculture et en environnement permettent de la RN113 au sud de Lunel et Lunel-Viel impacte directement d’engager des compensations d’ordre surfacique ou en valeurs l’agriculture. financières, pour la mise en œuvre de projets agricoles collectifs. Notamment, avec une perte de près de 80 hectares d’espaces ENJEUX cultivés. Cette consommation d’espace implique aussi la perte de COMPENSATION ENVIRONNEMENTALE surfaces d’appellation d’origine, irrigables et/ou à fort potentiel Afin de concilier enjeux agricoles et écologiques, sur un territoire de production et une perturbation de la desserte agricole. irrigué et à fort potentiel agronomique, les compensations environnementales nécessitent : • La prise en compte de la dynamique économique agricole; La diminution du parcellaire exploité se traduira par un • De prolonger le travail partenarial mené historiquement avec déséquilibre, économique des exploitations et des coopératives les organismes environnementalistes et agricoles. viticoles et fruitières existantes : baisses d’apports, de production COMPENSATION AGRICOLE et aussi d’emplois. Le principe est inscrit dans le Code Rural et précise par décret ministériel son application à l’agriculture avec 3 critères cumulatifs : Du fait de la rareté des terres, les zones proches de l’étude d’impact environnementale systématique; l’antériorité agricole de 3 à 5 ans des parcelles selon les cas et un prélèvement supérieur à l’urbanisation connaitront une accentuation de la déprise, de la un hectare. pression foncière et une tension du marché foncier agricole. Une étude agricole préalable doit être réalisée identifiant les mesures d’évitement et de réduction de l’impact, puis recenser et faire émerger L’évaluation financière globale des impacts du projet de des projets agricoles collectifs qui pourraient constituer des mesures contournement conduit à retenir un montant supérieur à 77 compensatoires. Entièrement à la charge du porteur de projet, l’étude et les mesures devront être présentées et validées en CDPENAF. millions €.

22 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

DÉVELOPPEMENT DE L’AGRITOURISME

Sur le Pays de Lunel, l’agritourisme a une marge importante à développement. A ce jour, on ne recense que 6 exploitations agricoles adhérentes au réseau Bienvenue à la Ferme. La Chambre d’agriculture travaille actuellement à un accroissement de la labellisation des exploitations du territoire, en partenariat avec la CCPL. MARCHÉS DES PRODUCTEURS

Initiés en 2012 dans le cadre du partenariat entre le Pays de Lunel et la Chambre d’agriculture, le Marché de Producteurs de Pays estival du site de Viavino à Saint Christol a été transféré à Lunel depuis 2019.

Des pics de fréquentation estivale ont pu atteindre jusqu’à 4800 visiteurs. En 2019, 18 producteurs ont été mobilisées sur 3 dates. ŒNOTOURISME

La création de l’Œnotour et la reconnaissance de destination Vignobles et Découvertes sont les actions majeures soutenues par le Département, la Chambre d’agriculture et les Vignerons indépendants.

Le PETR Vidourle Camargue en partenariat avec le Pays de Lunel, porte la candidature V&D de la destination « Vignobles de Vidourle Camargue » sur les appellations Sables de Camargue, Muscat de Lunel, Languedoc St Christol et Languedoc Sommières. Le plan d’action associé prévoit les axes suivants : Animation, l’écoute client et la démarche progrès, promotion et commercialisation, La consommation responsable.

23 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

LA TRANSITION ECOLOGIQUE

ECOPHYTO GESTION DES DECHETS Le plan Ecophyto II+ a pour objectif de réduire les usages de Un projet de compostage à la ferme de fumier équin est mené produits phytopharmaceutiques de 50% d'ici 2025 et de sortir par le bureau d’étude DV2E retenu par le Pays de Lunel, suivi du glyphosate d'ici fin 2020 pour les principaux usages et au par le service en charge des déchets. plus tard d'ici 2022 pour l'ensemble des usages. ZONE VULNERABLE AUX NITRATES La Directive Nitrates vise à lutter contre les pollutions de l’eau par les nitrates d’origine agricole.

Dans ce cadre, le développement des réseaux DEPHY est une Au titre de cette directive, 34 communes héraultaises dont une action majeure. Un nouveau réseau Sud Est s’est mis en place sur grande partie du Pays de Lunel sont classées en zone le bassin versant de l’étang de l’or, composé de 13 exploitations vulnérable. Ce classement implique certaines obligations pour les dont certaines sur le Pays de Lunel. Ce dispositif vise 3 finalités agriculteurs tels que : complémentaires : • Périodes d’interdiction d’épandage • Démontrer que l’utilisation de produits phytosanitaires est • Modalités de stockage d’effluents d’élevage possible. • Limitation de quantités de fertilisants azotés • Expérimenter des systèmes de culture économes en • Enregistrement ciblé des pratiques… produits phytosanitaires. • Produire des références sur les systèmes économes en phytosanitaires.

L’objectif prioritaire du réseau Sud EST, est d’éprouver, valoriser et déployer un itinéraire faible en herbicide via notamment le recours aux couverts végétaux.

24 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

LA TRANSITION ECOLOGIQUE

LES CERTIFICATIONS ENVIRONNEMENTALES Les certifications environnementales constituent aujourd’hui un enjeu environnemental et sociétal mais également économique pour les exploitations agricoles.

Depuis plus d’un an, les structures collectives (coopératives) et les exploitations sollicitent la Chambre d’agriculture de l’Hérault pour les accompagner dans la certification.

Pour les exploitants, ces certifications constituent: • Un effort "administratif" et technique de la part des agriculteurs • Un regard indépendant pour contrôler • Un résultat qui parle au consommateur et à la société toute entière : bénéfice collectif • Un outil qui permet la reconnaissance de l’effort accompli et entraine chacun dans une démarche de progrès continu : bénéfice individuel

25 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

RENOUVELLEMENT DES EXPLOITATIONS

Le renouvellement des exploitations est un enjeu majeur pour le maintien et le développement de l’agriculture dans les territoires du département de l’Hérault. Deux axes de travail sont menés conjointement : l’installation et la transmission d’exploitations agricoles.

INSTALLATION La Chambre d’agriculture propose un service d’information et d’accompagnement dans les démarches d'installation agricole.

Centre de formation agréé, la Chambre d’agriculture de l’Hérault propose un large panel de formations diplômantes ou qualifiantes dans les divers domaines d'activité d'un exploitant agricole : informatique, formation à la commercialisation, conduite raisonnée (viticulture, arboriculture), anglais technique, dressage de chiens de troupeaux, comptabilité, dégustation...

TRANSMISSION La Chambre d’agriculture organise annuellement un Forum de la Transmission. Le Point Accueil Transmission et ses partenaires sont mobilisés pour accompagner les EA dans leurs démarches et répondre à leurs interrogations sur la transmission de leur exploitation.

26 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

LA RECONQUETE DE FRICHES Dérogation au Hors statut D’après le L.125-1 du Code Rural, la friche est une terre Prêt Bail Rural agricole, manifestement sous-exploitée et actuellement à l’état statut fermage fermage Convention d’abandon depuis au moins trois ans. C’est une phase transitoire Convention de Bail où une végétation spontanée s’y développe et tend à évoluer à pluriannuelle de Bail cessible prêt à usage emphytéotique terme vers un milieu forestier. pâturage Bail de petites Bail de carrière LA MISE A DISPOSITION DU FONCIER AGRICOLE parcelles Différents contrats de mise à disposition du foncier agricole Convention Mise à Bail 25 ans (bail à existent, permettant une remise en culture des friches soit par : • Prêt Disposition (SAFER) long préavis) • Contrat dérogatoire au statut de fermage Bail Rural 1 an Bail 18 ans • Bail rural Convention Bail à ferme 9 ans • Hors statut de fermage d'occupation précaire

LE RÉPERTOIRE DÉPART INSTALLATION Le RDI (Répertoire Départ Installation) est un service public national mis en œuvre dans chaque département par les Chambres d’agriculture.

Il permet de publier gratuitement les offres d’installation ou appels à projet, d’en maximiser la visibilité, de recevoir et filtrer les demandes, d’assurer la mise en relation et le suivi des porteurs de projet.

L’objectif est de valoriser les réserves foncières, la reconquête des friches agricoles, lutter contre la fermeture des espaces.

27 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

LA COHABITATION AGRICULTEURS-RIVERAINS

Très médiatisés, les conflits entre agriculteurs et riverains doivent être limités voire évités en engageant des démarches locales impliquant tous les acteurs des territoires, pouvant être impulsées par la collectivité. Les agriculteurs, Une charte départementale a été signée en septembre 2019. les OPA Cette charte vise à :

• Favoriser les liens et le dialogue • Encourager une connaissance réciproque entre habitants et Les élus agriculteurs locaux et • Formaliser l’engagement des agriculteurs, des acteurs collectivités locaux

Les associations de riverains

28 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

LA COHABITATION AGRICULTEURS-RIVERAINS Respecter la réglementation Utiliser du matériel anti dérive Adapter les horaires de traitement Les agriculteurs Former leurs salariés Implanter des infrastructures agroécologiques Régler régulièrement son pulvé

Organiser des rencontres Engagements Les OPA Intégrer une approche riverains dans le conseil Renforcer le conseil de transition

29 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

LA COHABITATION AGRICULTEURS-RIVERAINS

Jouer un rôle d’écoute et de médiation Les élus locaux, les Limiter le développement des zones collectivités urbaines Mettre en œuvre des mesures au sein de l’enveloppe urbaine pour limiter les conflits

Favoriser le maintien de relations apaisées Engagements Les riverains Conduire un dialogue constructif

30 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

PRATIQUES AGRICOLES A ENCOURAGER

EXEMPLES • Enherbement • Confusion sexuelle • Désherbage mécanique. • Réglage des pulvérisateurs afin d’utiliser moins de produits mais aussi de mieux cibler la pulvérisation. • Adapter le choix de son matériel • Se former : écoconduite de tracteur, réglages pulvérisateurs, itinéraires techniques, savoir communiquer sur mon métier, RSE, HVE, bio… • Développer la biodiversité fonctionnelle sur son exploitation: implanter des haies, mares, arbres, abris à chauve souris…

Ces pratiques peuvent être facilitées dans le cadre de démarches collectives: Groupes de viticulture durable, GIEE, groupe 30000, animation d’aire de captage (Vérargues)…

31 LES ENJEUX D’ACTUALITÉ

LA GESTION DES ALEAS CLIMATIQUES

Travail en partenariat avec l’EPTB Vidourle sur la prise en compte des activités et espaces agricoles dans les projets d’aménagement.

Limiter la vulnérabilité de son exploitation aux inondations au travers de pratiques (couverts végétaux, travail du sol…), d’aménagements (buttes pour cheptel…), de modalités d’organisation.

CELLULE DE CRISE Recensement des dégâts Bilans Communication avec les EPTB, collectivités et services de l’Etat Liens presse Solutions d’accompagnement des exploitations

N° DE LA CELLULE 04 67 20 88 17

32 MAISON DES AGRICULTEURS - Bat. A Mas de Saporta CS 10010 34875 LATTES CEDEX https://herault.chambre-agriculture.fr