Portrait Pays De Lunel Vfinalisée
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PORTRAIT DE L’AGRICULTURE CONVENTION DE PARTENARIAT - DÉCEMBRE 2019 PORTRAIT DE L’AGRICULTURE CONVENTION DE PARTENARIAT - DÉCEMBRE 2019 OBJECTIFS A destination des élus et des services de la Communauté de Communes du Pays de Lunel, le portrait vise à présenter les éléments clés de l’activité agricole sur son territoire pour une connaissance de ses enjeux agricoles. Ce travail constitue pour la collectivité, un socle permettant d’engager des réflexions, de définir des orientations et des actions d’accompagnement dans le maintien et le développement de son agriculture. Commanditaire Communauté de Communes du Pays de Lunel 152 Chemin des Merles 34400 Lunel Réalisateur Chambre d’agriculture de l’Hérault Mas de Saporta - Bat A- CS 10010 34875 Lattes Cedex Soutien Rédaction : Alexandre Pailhès, Relecture : Céline Brossard Du Compte d’Affectation Spéciale Décembre 2019 « Développement agricole et rural » 2 PORTRAIT DE L’AGRICULTURE CONVENTION DE PARTENARIAT - DÉCEMBRE 2019 SOMMAIRE ABREVIATIONS Les exploitations agricoles 4 ATP : agriculteur à titre principal (exploitation agricole professionnelle) Le territoire et ses filières agricoles 10 ATS : agriculteur à titre secondaire (exploitation agricole professionnelle) Enjeux d’actualité 20 CS : cotisant solidaire (exploitation agricole non professionnelle) EA : exploitation agricole GDPA : Gestion Dynamique des Potentialités Agricoles OTEX : orientation technico-économique RPG : registre parcellaire graphique 3 LES EXPLOITATIONS AGRICOLES DES EXPLOITATIONS EN BAISSE On estime à 357, le nombre total d’exploitations agricoles en septembre 2019 sur la communauté de communes du Pays de Lunel. Contrairement aux tendances départementales de maintien, la baisse continue des exploitations est observée. Toutefois, ce phénomène se ralentit depuis 2010. CONCENTRATION AU SUD DES EA 57% de la population agricole est concentrée sur la basse plaine, au sud de l’autoroute A9 et sur les pôles urbanisés : Lunel, Lunel-Viel, Marsillargues, St Just et St Nazaire de Pézan. (cf. Carte des EA) Les communes situées au nord de la barrière artificielle de l’A9 connaissent un nombre d’EA plus mesuré, à l’exception d’Entre vignes et Galargues. La répartition des sièges juridiques des EA par communes illustre ce constat sur la carte en page suivante. 4 LES EXPLOITATIONS AGRICOLES DES CHEFS D’EXPLOITATION VIELLISANTS Sur 357 exploitations, il a été possible d’extraire les âges d’environ 93% des chefs d’exploitations, ce qui suppose une analyse démographique significative. Ainsi, 42% des exploitants ont entre 40 et 60 ans, tandis que 40% de plus de 70 ans exercent une activité agricole soit à titre professionnel soit de subsistance. Quant aux jeunes agriculteurs (moins de 40 ans), ils ne constituent que 18% des chefs d’exploitations. 57% ont plus de 50 ans. A un horizon de 5 à 15 ans, le renouvellement des générations interroge et rend majeure la question de la transmission des exploitations. 5 LES EXPLOITATIONS AGRICOLES STATUT DES EA Avec 250 EA, le statut des exploitations dominant reste individuel à 70%, caractéristique d’une agriculture sur un modèle de type familial. La part des sociétés agricoles complète évidemment cette répartition avec 28%. À noter, la présence minoritaire mais significative d’indivisions et d’associations loi 1901. Les coopératives agricoles ne sont pas comptabilisées dans ces graphiques. PROFESSIONALISATION DES EA L’analyse des statuts des exploitations agricoles confirme une professionnalisation de l’activité à hauteur de 70%. La part des exploitations non-professionnelles reste notable avec 30% des exploitations du territoire. Ces dernières sont plus significatives pour certaines tranches d’âges. Les moins de 30 ans y recourent dans une logique de progressivité de leur installation. Quant au plus de 70 ans, cela correspond généralement aux parcelles de subsistance. 6 LES EXPLOITATIONS AGRICOLES POIDS ECONOMIQUE DE L’AGRICULTURE Le produit brut standard (PBS), valeur en € du potentiel de production des exploitations (par hectare ou par bêtes), permet de hiérarchiser les productions entre elles. Lunel et Marsillargues concentrent les PBS les plus élevés par leurs nombreux sièges d’EA aux importants parcellaires. La variation du PBS ne traduit que l’évolution de ses structures de production, et non une variation de son chiffre d’affaires. Entre 2000 et 2010, on observe une baisse de 34% corrélée à la baisse des EA sur la même période. 7 LES EXPLOITATIONS AGRICOLES L’EMPLOI AGRICOLE En terme d’emplois directs et à temps plein, les actifs agricoles (chefs d’exploitation et salariés agricoles), sont évalués en 2015, à 5% de l’emploi du territoire, soit 485 personnes. Ne sont pas comptabilisés, les emplois induits en amont et aval des filières agricoles (Structures de conseils; Fournisseurs de matériels, produits phytosanitaires, semences, entreprises de travaux agricoles, organismes de stockage et de transformation; structures de commercialisation, distribution…). Les actifs agricoles majoritaires dans le sud du territoire, concentrent aussi la part des salariés agricoles sur Marsillargues, Lunel, Saint Nazaire de Pézan et Lunel-Viel. Entre-Vignes constitue le pôle d’actifs au nord du Pays de Lunel le plus significatif, d’une part grâce à l’activité viticole présente et d’autre part, en raison de la fusion récente des communes de Vérargues et de Saint Christol. 8 LES EXPLOITATIONS AGRICOLES LES STRUCTURES COLLECTIVES Sont considérés comme structures collectives, les organismes professionnels agricoles créés et gouvernés par des agriculteurs. Ils en sont les propriétaires et les fournisseurs en productions animales ou végétales qui seront collectées et transformées par leur coopérative, souvent jusqu’au produit de consommation. A ce titre, les stations de conditionnement CARDELL du groupe Pomanjou (basée à Angers,) dans les locaux de l’ancienne SICA ou l’entreprise de recherche et expertises chimique et biologique Staphyt à Marsillargues ne peuvent se prévaloir d’un statut agricole. Pour exemple, le statut de CARDELL en Société par Actions Simplifiées. Ainsi sur le territoire, on dénombre 4 sièges de coopératives agricoles dont 3 viticoles (Boisseron, Saint Christol, Vérargues) et 1 fruitière (Saint Just). Le Pays de Lunel comprend une part importante d’aires d’apports de structures extérieures telles que, la SICA de Mauguio et les coopératives viticoles de Sommières, Vendargues, Assas, St Géniès des Mourgues et St Mathieu de Tréviers. A noter, la présence de la station expérimentale régionale Sud Expé, à Marsillargues. 9 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES L’OCCUPATION DU SOL Un territoire majoritairement agricole à 69 %, des espaces naturels réduits 13% et une part artificialisée notable supérieure à la moyenne départementale. 10 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES L’OCCUPATION DU SOL AGRICOLE Un territoire majoritairement viticole moitié nord et au sud dominé par les grandes cultures, l’arboriculture et l’élevage. Une exploitation optimisée des espaces agricoles, avec un taux de friches particulièrement bas de 0,5%. 11 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES LA POTENTIALITE DES SOLS La Gestion Dynamique des Potentialités Agronomiques (GDPA) issue des données ACH et Chambre d’agriculture se base sur plusieurs éléments : géologie, charge en cailloux (piérosité), texture du sol (composition élémentaire du sol en éléments classés par grosseur) et topographie. La GDPA révèle sur les communes cartographiées, un potentiel de production agricole globalement élevé. Il est à noter que ce potentiel est nettement supérieur à la moyenne départementale observée. Les fortes réserves utiles en eau relevées et les apports de sédiments de part et d’autre des cours d’eau du Dardaillon et du Vidourle favorisent les possibilités de diversification culturale. Pour autant, les secteurs au potentiel de production dits « assez faibles, faibles à très faibles » ne sont pas à déconsidérer. En effet, ces espaces sont généralement recherchés par la viticulture sur les coteaux, pour une production plus qualitative et/ou d’appellation d’origine. Les données DRAAF confirment globalement les tendances de fortes potentialités des sols et en réserves utiles en eau, en basse plaine inondable. Toutefois, au vu de leur faible précision, elles demeurent peu pertinentes à l’échelle communale. 12 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES 13 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES 14 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES 15 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES HYDROGRAPHIE ET L’IRRIGATION Le réseau d’irrigation Bas Rhône Languedoc dessert la quasi- totalité du territoire du Pays de Lunel. Le maillage du territoire extrêmement développé couplé aux cours d’eau des Dardaillon et du Vidourle, améliorent les potentialités agronomiques des sols identifiés dans les cartes précédentes, ainsi que leur valeur. 16 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES LES RISQUES NATURELS Le Pays de Lunel est inscrit au sein de 3 unités paysagères : les Collines en rive droite du Vidourle, la plaine de Lunel-Mauguio et les étangs littoraux de petite Camargue. Les cours d’eau du Dardaillon et du Vidourle maillent le territoire dans un axe nord/sud et induisent un risque inondation pour l’activité humaine. Un plan de prévention des risques inondation couvre ainsi une majeure partie du Pays de Lunel. 17 LE TERRITOIRE ET SES FILIÈRES TERROIRS ET SAVOIRS-FAIRE Le terroir et les savoir-faire agricoles du Pays de Lunel bénéficient de reconnaissances par l’INAO (Institut National de la Qualité et de l’Origine). Les principales sont les suivantes : • 9 appellations d’origine protégées (AOP) dont 5 viticoles, 3 oléicoles et