CONSEIL DEPARTEMENTAL DU ORDRE DU JOUR DE LA REUNION DU 17 JUIN 2019

PRESENTATION PAR M. LE PREFET DU DOUBS, DU RAPPORT D’ACTIVITE DES SERVICES DE L’ETAT DANS LE DEPARTEMENT POUR L’ANNEE 2018

I-APPROBATION DU PROCES-VERBAL DE LA SESSION DU 18 MARS 2019 – Examen par l’ensemble des commissions

II – RAPPORT D'ACTIVITE 2018 – Examen par l’ensemble des commissions

III – RAPPORTS BUDGETAIRES

N° du Politiques publiques rapport Commission 4

401 Compte de gestion du Payeur départemental sur les opérations de l'exercice 2018

402 Compte Administratif 2018

403 Affectation du résultat de l'exercice 2018 sur 2019

404 Décision modificative n° 1 de 2019 – Examen par l’ensemble des commissions IV – RAPPORTS PONCTUELS

N° du Politique Axe Champ Objet/Action rapport publique

Commission 1

Gestion du Revenu de Convention de gestion du RSA 101 Insertion Juste accès au droit RSA solidarité active (RSA) conclue avec la CAF du Doubs

Stratégie nationale de Prévention et lutte contre prévention et de lutte contre la 102 Insertion l'exclusion pauvreté - contractualisation Département Etat Commission 3

Affectation d'autorisations de 301 Routes programme et d'engagement

Développement Accompagnement des Avis sur le changement de 302 Gouvernance et animation territorial projets locaux limites cantonales

Développement Accompagnement des Soutien aux partenaires et Augmentation de capital de 303 territorial projets locaux à l'ingénierie locale SEDIA

Convention de partenariat Développement Sécurité des biens et des Contribution financière au 2019-2021 avec le service 304 territorial personnes SDIS départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Doubs Projet stratégique du Syndicat Développement de l'offre mixte du Mont d’Or : Aide à l'émergence de 305 Tourisme et de l'attractivité conventionnement 2019 - 2021 projets touristique pour le développement d'une ingénierie de projet touristique Développement de l'offre Comité départemental du Soutien à l'aménagement 306 Tourisme et de l'attractivité tourisme (CDT) : rapport et à l'attractivité touristique financier 2018 Commission 4

Modernisation de Remplacement d'un Conseiller 405 l'action publique départemental

Modifications des représentations du Conseil Modernisation de 406 départemental dans les l'action publique commissions et organismes extérieurs Convention constitutive d'un groupement de commandes et d'utilisation de la station carburant de la Ville de Besançon entre la Ville de Modernisation de Performance de l'action 407 Besançon, la Communauté l'action publique publique d'agglomération du Grand Besançon, le Centre communal d'action sociale de Besançon, le Département du Doubs, le SDIS du Doubs et le SYBERT Compte rendu de l’exercice des délégations de compétences Modernisation de 408 Expertise juridique Sécurisation juridique consenties à la Présidente du l'action publique Département par le Conseil départemental

409 Ressources humaines Adaptation de l'organisation

Rémunération et charges Régime indemnitaire des Politique salariale et 410 Ressources humaines sociales du personnel ingénieurs en chef et gestion des carrières titulaire et stagiaire ingénieurs hors classe Actualisation des frais de Politique salariale et Autres charges de 411 Ressources humaines déplacements - Mise à jour des gestion des carrières personnel frais liés aux nuitées Dette, programme Garanties d'emprunts à 412 Gestion financière d'emprunts, trésorerie et Garanties d'emprunts contracter par le Syndicat mixte garanties d'emprunts Doubs Très Haut Débit 1/3

Rapport

Conseil départemental du Doubs Commissions : 1 à 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DMAP

Objet : Approbation du procès-verbal de la session du 18 mars 2019

Conformément à l’article L. 3121-13 du code général des collectivités territoriales, « le procès-verbal de chaque séance, rédigé par un des secrétaires, est arrêté au commencement de la séance suivante, et signé par le président et le secrétaire ».

Aussi, je vous invite à approuver le procès-verbal de la session du 18 mars dernier tel qu’il figure en annexe au rapport, signé conjointement par Mme la Présidente du Département et Mme LE HIR, Secrétaire de ladite séance.

Ces documents s’apparentent au compte-rendu intégral des délibérations, reprenant l’ensemble des interventions (débats in-extenso) et les résultats des votes des rapports.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 2/3

DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales et notamment son article L. 3121-13 ;

Vu le rapport présenté sous le timbre : DGS/DMAP ;

Vu l’avis des 1ère, 2ème, 3ème et 4ème commissions ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental approuve le procès-verbal de la session du 18 mars dernier tel qu’il figure en annexe au rapport, signé conjointement par Mme la Présidente du Département et Mme LE HIR, Secrétaire de ladite séance.

#signature# 3/3

ANNEXE AU RAPPORT

Communiquée uniquement via FAST-ELUS et consultable sur www.doubs.fr 1/3

Rapport n°

Conseil départemental du Doubs Commissions : 1 à 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DMAP

Objet : Rapport d'activité 2018

L’article L 3121-21 du code général des collectivités territoriales (CGCT) prévoit que la Présidente du Conseil départemental rend compte chaque année, par un rapport spécial, de l’activité des différents services du Département.

Figure en annexe le rapport d’activité 2018 du Département du Doubs.

Ce document répond à un souci de transparence et de lisibilité de l’action de la collectivité départementale, en proposant un tour d’horizon complet des réalisations et de l’avancée des chantiers du Département au cours de l’année écoulée.

Au-delà de l’exercice réglementaire, ce rapport, structuré selon la segmentation stratégique des politiques publiques approuvée lors du vote du BP 2017, permet de mesurer l’état d’avancement du projet départemental C@P25, mis en œuvre au service des habitants et des territoires du Doubs depuis son adoption en mars 2016.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 2/3 DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales et notamment son article L 3121-21 ;

Vu le rapport n° présenté sous le timbre : DGS / DMAP ;

Vu l’avis des 1ère, 2ème, 3ème et 4ème commissions ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental prend acte de la communication du rapport d’activité 2018.

#signature# 3/3 ANNEXE AU RAPPORT

1- Rapport d’activité 2018

RRAAPPPPOORRTT DD’’AACCTTIIVVIITTEE 22001188 SOMMAIRE

EDITO ...... 2 Le Conseil départemental...... 4 Temps forts de l’année 2018 ...... 7

SOLIDARITES HUMAINES ...... 10 Autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées ...... 11 Enfance-famille ...... 14 Insertion ...... 16 Habitat - logement ...... 20 Développement social ...... 23

DEVELOPPEMENT HUMAIN ...... 25 Collèges ...... 26 Action culturelle ...... 29 Lecture ...... 31 Archives départementales et patrimoines culturels départementaux ...... 32 Sport et éducation populaire ...... 34

DYNAMIQUE TERRITORIALE ...... 36 Routes...... 37 Développement numérique du territoire ...... 40 Développement territorial ...... 42 Environnement – trame verte et bleue ...... 45 Espace rural et périurbain ...... 47 Tourisme ...... 49 Economie ...... 52 Transports...... 53

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES ...... 54 Modernisation de l’action publique ...... 55 Ressources Humaines ...... 57 Bâtiments et moyens généraux ...... 60 Compte administratif 2018...... 62

1 EDITO

Au cours de l’année 2018, les objectifs du projet départemental C@P25 « Construire, aménager, préserver » ont été pleinement mis en œuvre.

L’année 2018 est marquée par une évolution favorable des recettes, notamment des droits de mutation conjuguée à une stabilisation des dotations d’Etat après plusieurs années de baisse continue. La volonté de ne pas alourdir la pression fiscale départementale a été réaffirmée avec le maintien de la fiscalité directe sur le foncier bâti au même niveau, sur toute la durée du mandat.

UNE GESTION MAITRISEE Cependant, un nouveau contexte d’encadrement des dépenses de fonctionnement a été défini par l’Etat. Le Doubs a pour sa part pris l’engagement de maîtriser l’évolution des dépenses de fonctionnement en signant le Pacte financier introduit par la loi. La maîtrise affichée des dépenses de fonctionnement a permis au Département de répondre aux objectifs fixés dans le cadre de cette contractualisation, tant sur le volet de l’évolution des dépenses de fonctionnement que sur celui du besoin de financement et par la même du désendettement de la collectivité. La situation financière du Département est aujourd’hui particulièrement saine, comme en attestent les indicateurs financiers et permet d’assurer le financement de la reprise des investissements engagée en 2017. L’épargne brute atteint 59,6 M€ et progresse de 28 %. L’encours de dette est ramené à 242,4 M€ au 31 décembre 2018. La capacité de désendettement s’améliore et atteint 4,1 années.

DES INVESTISSEMENTS RENFORCES

444 Pour soutenir les territoires L’approbation des 18 contrats de territoires (contrats P@C avec les intercommunalités), traduit concrètement les engagements du Département à accompagner le développement et l’aménagement du bloc communal dans un cadre concerté et co-construit.

444 Pour assurer un accès à tous au numérique Le Département du Doubs a adopté la nouvelle version du Schéma directeur départemental d’aménagement numérique (SDDAN) le 26 juin 2018 afin d’atteindre l’un des objectifs essentiels de C@P25 qui est le fibrage à 100% du département d’ici fin 2022.

444 Pour moderniser le réseau routier départemental et les collèges 25,7 M€ ont été consacrés aux travaux routiers et une nouvelle organisation en matière de viabilité hivernale a été mise en place pour garantir des conditions de circulation adaptées à chaque route et à son trafic. Dans nos collèges, 11 M€ ont été investis pour le confort et la sécurité des élèves et le développement du numérique éducatif s’est intensifié au cours de l’année.

LA VOLONTE D ’ETRE AUX COTES DES PLUS FRAGILES

444 En amplifiant nos politiques en faveur de l’insertion et du retour à l’emploi : l’adoption du nouveau plan départemental pour l’insertion et l’emploi (PDIE), qui place la philosophie de l’emploi d’abord au cœur des pratiques, de l’accompagnement, et des partenariats en faveur des bénéficiaires du RSA.

444 En soutenant l’investissement dans les EHPAD par un plan d’aide de 10 M€ sur 4 ans.

444 En développant le programme « Logement d’abord » qui vise à permettre aux publics défavorisés d’accéder non plus à une solution d’hébergement mais à un logement.

C’est dans cet état d’esprit que l’année 2018 a vu la naissance du Doubs Day en juin dernier, manifestation destinée chaque année à venir à la rencontre des habitants, pour expliquer et promouvoir l’action du Département, la faire connaître et entendre les attentes ou les besoins. La proximité se traduit aussi de cette façon.

2 Ce rapport d’activité permet donc d’évaluer, de manière concrète, l’importance et la diversité des actions décidées par les Conseillers départementaux et mises en œuvre avec efficacité par les plus de 2 300 agents de la collectivité.

3 LE CONSEIL DEPARTEMENTAL

Assemblée départementale

L’Assemblée départementale (ou Conseil départemental) est l’organe délibérant du Département. Elle vote en particulier le budget, acte essentiel de la vie de la collectivité, qui lui donne les moyens de sa politique. Elle est composée de 38 élus , soit une femme et un homme par canton, le Doubs en comptant 19 (loi du 17 mai 2013 relative à l'élection des Conseillers départementaux, des Conseillers municipaux et des Conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral) . Le Conseil départemental règle par ses délibérations les affaires du Département dans les domaines de compétences dévolus par les lois, à savoir la promotion des solidarités et de la cohésion territoriale sur le territoire départemental (lois du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, et du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République). Ses séances, appelées aussi sessions, sont publiques et se tiennent au moins une fois par trimestre.

Présidente du Conseil départemental

Madame Christine BOUQUIN a été élue par l’Assemblée départementale, Présidente du Département, le 2 avril 2015. Responsable de l’Exécutif, la Présidente convoque l’Assemblée, fixe son ordre du jour, préside les séances et organise les débats. Elle est chargée de préparer et d’exécuter les délibérations du Conseil départemental et celles de la Commission permanente. Elle est, en outre, l’ordonnatrice des dépenses et prescrit l’exécution des recettes. Gestionnaire du patrimoine départemental, elle est responsable des services du Département.

Commission permanente

Présidée par Madame Christine BOUQUIN, Présidente du Département, la Commission permanente applique, dans l’intervalle des séances plénières, les décisions de l’Assemblée départementale pour lesquelles elle a reçu délégation. Par décision de l’Assemblée départementale du 2 avril 2015, sa composition est identique à celle du Conseil départemental. Ses réunions ne sont pas ouvertes au public.

Commissions internes

Ces commissions ont pour mission d’étudier en amont les dossiers soumis au vote de l’Assemblée départementale et de la Commission permanente. Lors de l’Assemblée départementale du 25 septembre 2017, les commissions ont été restructurées selon la segmentation stratégique des politiques publiques de C@P25, à savoir :

444 1ère commission : Solidarités humaines

444 2ème commission : Développement humain

444 3ème commission : Dynamique territoriale

444 4ème commission : Efficience et ressources internes

4 COMPOSITION DU CONSEIL DEPARTEMENTAL , en date de l’Assemblée départementale du 24 septembre 2018

Présidente

444 Mme Christine BOUQUIN

Vice-présidents

444 Mme Annick JACQUEMET (canton de Saint-Vit) : 1ère Vice-présidente, Présidente de la 1ère commission, en charge de l’autonomie et du développement social ; 444 M. Philippe ALPY (canton de ) : 2ème Vice-président, en charge du développement territorial ; 444 Mme Virginie CHAVEY (canton de Montbéliard) : 3ème Vice-présidente, en charge des collèges ; 444 M. Thierry MAIRE du POSET (canton de Saint-Vit) : 4ème Vice-président, en charge des routes et du transport individualisé ; 444 Mme Odile FAIVRE-PETITJEAN (canton de Besançon 4) : 5 ème Vice-présidente, en charge de l’enfance-famille ; 444 M. Ludovic FAGAUT (canton de Besançon 5) : 6 ème Vice-président, Président de la 2 ème commission, en charge des actions culturelles, de la lecture, des archives et patrimoines, du sport et de l’éducation populaire ; 444 Mme Béatrix LOIZON (canton d’) : 7ème Vice-présidente, en charge de l’environnement - Trame verte et bleue, de l’espace rural et périurbain ; 444 M. Philippe GONON (canton de Besançon 3) : 8ème Vice-président, Président de la 4 ème commission, en charge de la gestion financière et de la modernisation de l’action publique ; 444 Mme Florence ROGEBOZ (canton de ) : 9ème Vice-présidente, en charge des ressources humaines, des bâtiments et des moyens généraux ; 444 M. Denis LEROUX (canton de ) : 10 ème Vice-président, Président de la 3 ème commission, en charge du développement numérique du territoire et de l’économie ; 444 M. Pierre SIMON (canton de Pontarlier) : 11 ème Vice-président en charge de l’insertion et du tourisme.

Conseillère départementale déléguée

444 Mme Jacqueline CUENOT-STALDER (canton de Morteau), en charge de l’Habitat et du Logement.

5 Autres membres de la Commission permanente (par ordre alphabétique)

444 M. David BARBIER (canton d’) ; 444 M. Frédéric BARBIER (canton de ) ; 444 Mme Françoise BRANGET (canton de Besançon 2) ; 444 M. Serge CAGNON (canton de Maîche) ; 444 Mme Marie CHASSERY (canton de ) ; 444 Mme Christine COREN-GASPERONI (canton d’Audincourt) ; 444 Mme Catherine CUINET (canton de Besançon 5) ; 444 M. Claude DALLAVALLE (canton de Baume-les-Dames) ; 444 Mme Marie-Laure DALPHIN (canton de Besançon 3) ; 444 Mme Magali DUVERNOIS (canton de ) ; 444 M. Gérard GALLIOT (canton de Besançon 1) ; 444 M. Noël GAUTHIER (canton de Bethoncourt) ; 444 M. Jean-Luc GUYON (canton de Montbéliard) ; 444 M. Raphaël KRUCIEN (canton de Besançon 6) ; 444 Mme Sylvie LE HIR (canton du ) ; 444 Mme Myriam LEMERCIER (canton de Besançon 1) ; 444 Mme Géraldine LEROY (canton de Besançon 6) ; 444 Mme Michèle LETOUBLON (canton de Frasne) ; 444 M. Alain LORIGUET (canton de Besançon 4) ; 444 M. Alain MARGUET (canton d’Ornans) ; 444 M. Rémy NAPPEY (canton de Bavans) ; 444 Mme Danièle NEVERS (canton de Baume-les-Dames) ; 444 M. Thierry VERNIER (canton du Valdahon) ; 444 M. Michel VIENET (canton de Besançon 2) ; 444 Mme Martine VOIDEY (canton de Valentigney).

Calendrier 2018 des travaux de l’Assemblée départementale 444 465 délibérations en Conseil départemental et Commission permanente

Conseil départemental en 2018 : 6 sessions (133 délibérations) avec pour rapports emblématiques 444 26 mars (13 délibérations) : Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI) ; Charte Règlement général sur la protection des données (RGPD) 444 26 juin (25 délibérations) : Bilan mi-mandat ; Rapports d'activité du Département et des services de l'Etat en 2017 ; Compte administratif 2017 ; Décision modificative n°1 de 2018 ; Pacte financier ; Investissement dans les EHPAD – règlement ; Contrats P@C (Porter une action concertée) 444 24 septembre (12 délibérations) : Vacance d’un poste de Vice-président 444 22 octobre (6 délibérations) : Dotations de fonctionnement des collèges 444 12 novembre (13 délibérations) : OB 2019 ; Rapports égalité femmes-hommes et développement durable ; DM 2 de 2018 444 Réunion budgétaire de décembre 2017 - 18 et 19 décembre (64 délibérations) : BP 2019 ; Rapports ponctuels, dont Plan départemental pour l’insertion et pour l’emploi (PDIE), Plan départemental d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées (PDALHPD), Règlement départemental d’aide sociale (RDAS), Bicentenaire Courbet, Contrats P@C, Schéma directeur immobilier départemental (SDID)

Commission permanente : 7 sessions (332 délibérations) 444 12 février (40 délibérations) , 26 mars (41 délibérations) , 14 mai (55 délibérations) , 9 juillet (74 délibérations) , 24 septembre (54 délibérations) , 22 octobre (21 délibérations) , 12 novembre (47 délibérations)

6 TEMPS FORTS DE L’ANNEE 2018

JANVIER 444 Lancement de la Saison numérique#2, seconde édition de la saison culturelle départementale 444 Présentation des contrats de territoire P@C (Porter une action concertée), à Montbéliard, Lantenne- Vertière, Besançon, aux Hôpitaux-Vieux et à 444 Lancement du bicentenaire Courbet avec la mise en place du comité stratégique 444 Coupe du monde de cyclo-cross à 444 Coupe du monde de combiné nordique à Chaux-Neuve

FEVRIER 444 Présentation des contrats de territoire P@C à Baume-les-Dames et Arc-sous-Cicon 444 Signature du Document général d’orientations (DGO) de sécurité routière 2018-2022 444 Présence du Département au Salon international de l’agriculture

MARS 444 Exposition On the road à la Ferme Courbet à Flagey 444 Organisation du Café des parents à Valdahon , groupe de rencontre pour les parents souhaitant échanger et partager autour de la parentalité, avec les professionnels de la protection maternelle et infantile

AVRIL 444 7ème Rencontre ado à la Saline royale d’Arc-et-Senans 444 Pose de la première pierre du collège Félix Gaffiot de 444 Lancement de la campagne de recrutement des accueillants familiaux pour personnes âgées et/ou en situation de handicap 444 Participation à la 27 ème édition du Tour Auto

MAI 444 Lancement du Printemps des amateurs , nouvel évènement culturel des saisons C@P25 444 Exposition Tous à la manif aux Archives départementales du Doubs 444 25 èmes rencontres nationales des 2 CV clubs de à La Vèze 444 Réalisation des derniers travaux de sécurisation de la Côte de 444 Tirage au sort du tournoi de football des P’tits champions 444 Mise en œuvre du programme national Habiter mieux

JUIN 444 Première édition du Doubs Day, manifestation de promotion du territoire, dans le parc de la Gare d’Eau à Besançon 444 Remise des prix Doubs parrainage aux associations sportives des collèges 444 Mise en ligne de la plateforme Open Data 444 3ème rencontre annuelle avec les entrepreneurs de travaux publics de Franche-Comté 444 Signature du pacte financier avec l’Etat afin de limiter les dépenses de fonctionnement

JUILLET 444 Signature des deux premiers contrats de territoire P@C avec la Communauté de communes des Deux Vallées Vertes et la Communauté de communes du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon 444 Troisième édition de Lux Salina à la Saline royale d’Arc-et-Senans 444 Exposition Léon Frederic, un autre réalisme au musée Courbet à Ornans 444 Travaux d’entretien de la Côte de

AOUT 444 Présentation de la 31 ème édition du Tour du Doubs cycliste 444 Travaux de renouvellement de chaussée sur la RD 50 à 444 Labellisation du Drugeon « rivière en bon état »

7 SEPTEMBRE 444 Rentrée scolaire des collégiens (campagne de communication et visites de collèges) 444 Seconde édition Des aventuriers du goût , action de sensibilisation des collégiens au gaspillage alimentaire et éducation au goût dans les demi-pensions 444 Inauguration de la salle polyvalente de 444 Journée départementale de la lecture publique à Labergement-Sainte-Marie 444 Lancement des Artistes à la rencontre des territoires , temps fort des saisons C@P25

OCTOBRE 444 Organisation des premières assises du numérique #ADN 25 à l’Hôtel du Département 444 Signature du 3 ème contrat de territoire P@C avec la Communauté de communes des Portes du Haut-Doubs, au carrefour des collectivités locales 444 Opération de sécurisation de la traversée de 444 Participation à la semaine mondiale de l’allaitement maternel 444 Renouvellement du Conseil départemental des jeunes 444 Cérémonie en l’honneur des jeunes diplômés accompagnés par le Département au titre de l’Aide sociale à l’enfance 444 Soutien financier accordé à 16 projets de voies cyclables

NOVEMBRE 444 Présentation des Orientations budgétaires (OB) 2019 444 Présentation du plan de viabilité hivernale 444 Participation à la biennale du handicap 444 Campagne d’information et de sensibilisation contre les violences faites aux femmes 444 Présentation de la programmation du bicentenaire Courbet

DECEMBRE 444 Euro féminin de handball à Montbéliard 444 Signature de 12 contrats de territoire P@C (Loue-Lison, Val Marnaysien, Altitude 800, Doubs Baumois, Montbenoît, Pays de Villersexel, Pays d’Héricourt, Pays de Sancey-, Pays de Maîche, Val de Morteau, Plateau du Russey, Lacs et Montagnes du Haut-Doubs) 444 Vote du budget primitif 2019 444 Lancement de l’appel à projets inter-collèges pour la réalisation d’actions de sensibilisation à la sécurité routière à destination des collégiens 444 Mise en ligne du nouveau site internet du musée Courbet 444 Remise du prix Les chemins de l’honneur

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SOLIDARITES HUMAINES

Accompagner les habitants du Doubs à tous les âges de la vie

Les solidarités humaines demeurent l’un des fondements de l’action départementale, notamment en faveur de l’enfance, de la famille, des personnes âgées, des personnes handicapées et de toutes celles et ceux qui sont confrontés à des difficultés d’insertion sociale et professionnelle. A travers C@P25, le Département accompagne les usagers, tout en les rendant acteurs de leur projet de vie.

Les solidarités humaines en chiffres

4 271,8 M€ consacrés aux solidarités humaines en 2018 soit 52,2 % des dépenses totales

4 4 623 places en établissements pour personnes âgées 4 10 752 bénéficiaires de l’allocation personnes âgées (APA), à domicile ou en établissement, au 31 décembre 2018 (52,9 M€) 4 2 002 bénéficiaires de la Prestation de compensation du handicap (PCH), payés en décembre 2018 (15,5 M€) 4 1 985 enfants confiés sur l’année 2018 4 11 489 allocataires du Revenu de solidarité active (RSA), au 31 décembre 2018 (70,3 M€) 4 Plus de 3 700 ménages soutenus au titre du Fonds de solidarité pour le logement (FSL) 4 30 Centres médico-sociaux

10 AUTONOMIE DES PERSONNES AGEES Dépenses 2018 : 137,6 M€, ET DES PERSONNES HANDICAPEES 26,4 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 4 Améliorer l’accueil et l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie et de leurs familles, ainsi que l’accès à l’information des bénéficiaires en modernisant les pratiques et les outils 4 Permettre un maintien à domicile de qualité : structurer l’offre de services sur le territoire départemental 4 Fluidifier et accompagner le parcours de vie des personnes en situation de dépendance ou de handicap en développant des solutions alternatives à l’accueil en hébergement : habitat inclusif, accueil familial 4 Anticiper et accompagner les demandes d’hébergement : gérer les listes d’attente des établissements pour une meilleure lisibilité de l’offre et de la demande

L’année 2018 a été marquée par l’évolution de l’offre médico-sociale sur le territoire départemental, notamment dans le champ du handicap. Le dispositif « Réponse accompagnée pour tous » oblige réglementairement la collectivité, depuis le 1 er janvier 2018, à permettre à chaque personne en situation de handicap d’avoir une réponse à ses besoins. Le Département a également accompagné le déploiement du nouvel outil « Viatrajectoire personnes âgées » permettant de faciliter les demandes d’admission en établissement pour personnes âgées. Dans le cadre du « parcours de vie » des personnes âgées, le Département s’est par ailleurs, conformément aux objectifs C@P25, fortement mobilisé pour promouvoir le dispositif d’accueil familial.

PERSONNES AGEES 85 % des français interrogés déclarent souhaiter vieillir à leur domicile (sondage IFPM février 2018). En 2018, le Département du Doubs a ainsi consacré plus de 35 M€ au financement de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) à domicile. Ces crédits ont été consacrés en majeure partie à des interventions d’aide humaine pour permettre le maintien à domicile des bénéficiaires en perte d’autonomie (aide à la toilette, aide au repas, aide-ménagère...). Un peu plus de 2 M€ ont aussi servi à financer diverses aides techniques (aide à l’achat de matériel adapté et de protection d’hygiène, aménagement de logement) pour favoriser le bien- vieillir à domicile.

L’outil « Viatrajectoire personnes âgées » s’adresse plus particulièrement aux familles qui accompagnent une personne âgée. Lorsqu’elle sera complétement généralisée auprès des familles et des médecins, cette plateforme permettra en outre d’objectiver les listes d’attente des établissements, car le dossier d’inscription n’est à réaliser qu’une seule fois, quel que soit le nombre d’établissements sollicités. En 2018, un budget de plus de 27 M€ a été consacré au financement de la dépendance des personnes âgées hébergées en établissement et de l’aide sociale à l’hébergement .

Au titre de son rôle en matière de prévention de la dépendance, le Département préside la Conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie. Ce dispositif permet de soutenir certaines des initiatives développées en faveur des aînés (numérique, ateliers mémoire, activité physique adaptée…) ou encore de les soutenir à domicile par la prise en charge d’aides techniques, mais également de promouvoir des actions d’animation et de prévention de la perte d’autonomie pour les personnes hébergées dans des résidences-autonomie. En 2018, ce sont 924 450 € qui ont été attribués, par le Département avec ses partenaires, pour soutenir 78 actions développées sur le territoire du Doubs, auxquels se sont ajoutés 235 324 € alloués à 9 résidences-autonomie.

PERSONNES HANDICAPEES En 2018, 22,2 M€ ont été alloués à l’accompagnement au quotidien des personnes porteuses de handicap à domicile et 46,5 M€ à l’hébergement en établissement.

La plateforme Viatrajectoire PH, utilisée depuis 2017, est désormais exploitée dans toutes ses potentialités (état de l’annuaire départemental, nombre de décisions transmises, état des listes d’attente).

Dans le champ de la déficience intellectuelle, 8 places d’accueil de jour à et 8 places d’hébergement en milieu ouvert à Montbéliard et Ornans ont été créées et ouvertes, démontrant le dynamisme du territoire du Doubs en matière d’inclusion des personnes en situation de handicap. 5 places pour des

11 personnes handicapées vieillissantes ont également fait l’objet d’une ouverture. Enfin, l’année 2018 a vu la montée en charge du nouveau foyer d’accueil médicalisé dédié aux personnes atteintes de troubles autistiques, ouvert à l’automne 2017 à .

Sur la période 2018/2019, la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) porte un projet majeur de déploiement du nouveau Système d’information (SI) national. Le programme consiste à moderniser le fonctionnement des MDPH, à faciliter la transmission d’informations à leurs partenaires et à simplifier leurs relations avec les usagers. Plusieurs actions de communication ont eu lieu courant 2018 auprès de l’ensemble des partenaires médico-sociaux pour les informer de ces évolutions.

ACTIONS MUTUALISEES En matière de diversification des réponses aux besoins des personnes âgées ou en situation de handicap, le Département a souhaité promouvoir l’accueil familial dans le cadre du parcours résidentiel de la personne. Ce dispositif est en effet une vraie solution alternative à l’établissement, car il permet aux bénéficiaires de rester « à domicile » dans un environnement familial. Encore peu développé dans le département, une large campagne de communication a été menée au 1 er semestre 2018 pour mieux le faire connaître et permettre à des familles de réfléchir à une future candidature à l’agrément, nécessaire à cet accueil.

Le Département a également apporté en 2018 son soutien à 17 associations œuvrant dans le champ des personnes âgées et des personnes handicapées, pour un montant de subvention de 105 570 €.

Enfin, le Département a revu l’ensemble de son Règlement départemental d’aide sociale (RDAS). Le champ de l’autonomie, concernant les personnes en situation de handicap et les personnes âgées, a fait l’objet de mises à jour importantes pour se conformer notamment aux dernières évolutions réglementaires, telle la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement, effective au 1 er janvier 2016. Le RDAS permet ainsi aux usagers d’avoir des clés de lecture simplifiées pour l’appréhension des aides mobilisables. C’est également un document opposable qui a donc une valeur probante dans la mise en œuvre des dispositifs.

Chiffres-clés (au 31/12/2018)

Personnes âgées - 7 243 bénéficiaires de l’APA à domicile (droits ouverts) et 3 509 bénéficiaires de l’APA en établissement - 32 Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) - 4 623 places en établissements pour personnes âgées - 3 291 évaluations de premières demandes et 2 803 révisions de plans d’aide - 431 visites à domicile pour des situations de vulnérabilité - 21 171 € versés à 170 bénéficiaires pour l’acquisition d’aides techniques (soit 124,53 € en moyenne)

Personnes handicapées - 2 002 bénéficiaires de la Prestation de compensation du handicap (PCH), payés en décembre 2018 - 14 500 dossiers déposés en 2018 à la MDPH et traitement de 44 000 demandes de la part des bénéficiaires - 1 192 places en établissements, dont 154 en accueil de jour - 892 places en services d’accompagnement à la personne (SAMSAH et les SAVS) - 868 évaluations PCH menées à domicile

Personnes âgées / Personnes handicapées - 1 423 aides sociales à l’hébergement accordées à des personnes âgées et personnes handicapées

Focus L’accueil familial, un mode d’hébergement alternatif à l’EHPAD Ce mode d’accueil permet à des personnes âgées ou en situation de handicap de bénéficier d’un accueil au sein d’une famille, moyennant une rémunération Accueillante Elisabeth B : « J’ai commencé en 1993 avec Camille [82 ans à présent], puis j’ai accueilli Paul [69 ans] et Alain [58 ans]. C’est du travail et une organisation, mais on prend ses repères et son rythme.

12 Chacun participe à la vie quotidienne : mettre la table, faire son lit et un peu de ménage. Je passe du temps en cuisine car tout est fait maison et, bien entendu, nous mangeons ensemble ». Pour Paul, accueilli chez Elisabeth, il n’était pas question d’aller en maison de retraite : « Ici, on est libre ! Elisabeth fait de la bonne cuisine et elle me stimule pour que je marche, témoigne-t-il. On est bien tous ensemble ! » (Extrait de témoignages recueillis au cours la campagne d’information 2018)

13 Dépenses 2018 : 52,7 M€, ENFANCE-FAMILLE 10,1 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 4 Renforcer l’exercice de l’autorité administrative sur l’ensemble des mesures concourant à la protection de l’enfance 4 Décloisonner les dispositifs de prévention et protection pour permettre une plus grande adaptabilité des interventions à tous les âges de l’enfance et l’élaboration du projet pour l’enfant 4 Renforcer la prévention et développer les pratiques alternatives au placement 4 Favoriser les modalités d’adoption pour les enfants confiés au Département 4 Développer les coopérations entre institutions et organismes à l’échelon territorial

En cohérence avec les lois de mars 2007 et mars 2016, le Département du Doubs s’inscrit en matière de protection de l’enfance, dans le cadre de la mise en œuvre du projet départemental C@P25, dans une démarche d’amélioration continue pour mieux répondre aux besoins fondamentaux de l’enfant, mettre en place des outils d’évaluation et assurer une égalité de traitement des enfants et de leurs familles sur tout le territoire. Ainsi, le Département, en tant que chef de file, appréhende pour plus d’efficacité la protection de l’enfance en coordonnant les compétences de ses différents services, notamment dans le champ de la prévention. Les collaborations avec ses principaux partenaires, que sont l’Etat, la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), les associations dédiées, sont également renforcées. Les pratiques professionnelles sont réinterrogées et adaptées pour une prise en charge plus efficiente et appropriée des plus jeunes enfants par les assistants familiaux, des mineurs non accompagnés (MNA) et des jeunes majeurs, tout en accompagnant les parcours d’enfant individuellement en s’appuyant sur les ressources de l’environnement.

GOUVERNANCE ET STRATEGIE Novateur, le Département s’est doté dès 2006 d’une instance interinstitutionnelle dénommée Groupe Technique d’Orientation (GTO) où les situations complexes sont examinées et une décision de prise en charge pluridisciplinaire et pluriinstitutionnelle actée. La révision de la convention, signée en mai 2018, a permis d’accueillir un nouveau signataire, l’Agence régionale de santé (ARS), renforçant ainsi la portée médico-sociale du dispositif.

Le partenariat avec l’Etat a par ailleurs été renforcé avec la signature en avril 2018 d’un protocole d’accord avec la Préfecture. Ce dernier facilite l’articulation et la déclinaison locale du rôle du Département, soucieux d’assurer la protection de l’enfance en danger en direction des mineurs migrants, et du rôle de l’Etat, chargé de la clarification de la situation administrative des MNA et de la prise en charge des publics majeurs. Une commission spécifique interservices, nommée commission de déjudiciarisation , a ainsi été créée. Elle permet une meilleure réactivité lors de l’évolution des situations des familles en coordonnant la continuité des parcours des jeunes et favorise les mesures contractuelles.

Les pratiques professionnelles des travailleurs médico-sociaux, qui interviennent en prévention et protection de l’enfance, ont été re-questionnées afin de développer des modalités de prise en charge plus souples ou novatrices. En parallèle, un travail s’est engagé, en partenariat avec le laboratoire de psychologie de l’université de Bourgogne Franche-Comté, pour permettre le développement de méthodes d’accompagnement plus individualisées.

PROTECTION DE L ’ENFANT Le Département s’est adapté aux risques nouveaux auxquels peuvent être confrontés les mineurs, en contribuant par exemple à la prévention de la radicalisation par l’offre de formations et d’un soutien d’un psychologue référent de parcours aux personnels départementaux confrontés à ce public fragile et sensible. Ce dernier a effectué 8 séances de sensibilisation au sein de la collectivité en 2018, en parallèle d’interventions auprès des partenaires extérieurs.

Afin de préserver les possibilités de placements chez les assistants familiaux, une démarche de promotion de cette profession a été initiée en 2018. Elle s’est traduite par une simplification de la procédure d’agrément et de recrutement des assistants familiaux au sein du Département, par une accentuation du soutien auprès de ces professionnels, et une campagne de promotion de la profession.

14 Les pratiques professionnelles de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) et le dispositif spécifique d’hébergement et d’accompagnement dédié aux MNA et jeunes majeurs ont été adaptés. Ainsi, les modalités d’accompagnement correspondent aux besoins spécifiques de chaque jeune. Près de 200 places ont été créées depuis 2 ans (2017 - 2018) et 150 nouvelles places sont prévues dans les 3 prochaines années en accompagnement global ou auprès de familles bénévoles. La nouvelle doctrine concernant l’accompagnement des jeunes majeurs se traduit, conformément à la loi du 14 mars 2016, par l’anticipation de l’accès à l’autonomie, l’affinement des critères d’admission et une meilleure articulation avec les dispositifs de droit commun (hébergement, formation et insertion).

PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE (PMI ) L’action de prévention Musique et langage s’origine dans le constat que 9% des enfants dépistés en maternelle lors des bilans PMI présentent des troubles du langage. Cette action s’adresse donc aux enfants de 7 mois à 3 ans : animée par une musicologue et des puéricultrices, elle a lieu 1 ou 2 fois par mois en Centres médico-sociaux (CMS). Son périmètre s’est agrandi régulièrement jusqu’à atteindre la possibilité d’être conduite dans 13 CMS du Doubs, les derniers étant Quingey et Ornans. Ainsi, en 2018, ce sont 255 enfants qui en ont bénéficié lors de 153 séances.

A la frontière de la prévention et de la protection, et en faveur des tout-petits, l’action d’information sur la Mort inattendue du nourrisson (MIN), débutée en 2017 et dispensée par une pédiatre du Centre hospitalier universitaire auprès des infirmières puéricultrices, sages-femmes de différents CMS, a été étendue en 2018 à un groupe d’assistants familiaux du pôle de Montbéliard. Le Département a par ailleurs participé à la semaine nationale de prévention de la MIN en animant des ateliers pour rappeler les gestes à adopter.

Près de 100% des enfants du département bénéficient du bilan de santé en école maternelle . Celui-ci vise à repérer les pathologies décelables dans les domaines suivants : le langage, l’audition, les troubles du comportement, les vaccins, le développement staturo-pondéral et le dépistage orthoptique. Ce bilan est un véritable outil de prévention et de promotion de la santé puisque l’école maternelle est le premier maillon d’égalité des chances et de réussite éducative. La PMI développe les liens partenariaux tant avec la médecine scolaire de l’Education nationale qu’avec les professionnels de santé libéraux.

Chiffres-clés - 1 990 informations préoccupantes reçues au Service départemental de recueil des informations préoccupantes (SDRIP) au 31/12/2018 - 1 985 enfants confiés sur l’année 2018 (+ 11% par rapport à 2017) - 1 323 enfants confiés au 31/12/2018, dont 119 jeunes majeurs - 302 MNA confiés au 31/12/2018 (+ 13% par rapport à 2017), dont 60 jeunes majeurs - 18 Maisons d’assistants maternels (MAM), soit 180 places (+ 20% par rapport à 2017) - 136 Etablissements d’accueil de jeunes enfants (EAJE), soit 2 882 places - 5 641 enfants vus en bilan de santé en école maternelle sur l’année scolaire 2017 / 2018 - 5 083 examens médicaux pratiqués en consultation de PMI en 2018 - 2 982 consultations médicales de planification

Focus Groupe d’expression des enfants âgés de 6 à 11 ans qui vivent la séparation de leurs parents Le service Enfance-Famille de Valdahon a proposé en 2018 un groupe d’expression, composé de 6 séances ludiques destinées exclusivement aux enfants. C’est une action de prévention où l’enfant est aidé à reconnaître et exprimer ses émotions afin qu’il puisse se sentir mieux et reprenne confiance en lui et en l’avenir. Deux professionnelles spécialement formées pour cette écoute ont animé ces séances en partenariat avec le service puzzle (médiation familiale) de l’Association de sauvegarde de l’enfant à l’adulte nord Franche- Comté (ASEANFC).

15 Dépenses 2018 : 76,3 M€, INSERTION 14,7 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 4 Créer les conditions favorables pour faciliter l’accès ou le retour à l’emploi des habitants du Doubs et éviter une entrée dans le dispositif Revenu de Solidarité Active (RSA) en renforçant les partenariats et les dispositifs préventifs 4 Renforcer la lisibilité autour de la gestion du RSA 4 Mettre en œuvre le juste droit : lutte contre la fraude, prévention des indus, lutte contre le non recours 4 Rendre les allocataires acteurs de leur parcours d’insertion sociale et/ou professionnelle, notamment en généralisant les contrats d’engagement réciproques 4 Renforcer la collaboration avec les acteurs locaux, et notamment les entreprises, pour favoriser sur chaque bassin d’emploi une meilleure adéquation entre les ressources de chaque territoire et les besoins des entreprises 4 Développer le recours aux clauses d’insertion dans les marchés publics 4 Mutualiser des compétences de facilitateurs de clauses

Le projet départemental C@P25 porte en matière d’insertion une politique volontariste et ambitieuse, qui vise à coordonner l’intervention de l’ensemble des acteurs sociaux et économiques autour des objectifs d’accès à l’emploi des allocataires du RSA. L’année 2018 marque une étape essentielle avec la préparation puis l’adoption du nouveau Plan départemental pour l’insertion et pour l’emploi (PDIE) qui place « l’emploi d’abord » au centre de son action, du partenariat, et de l’accompagnement. Avant son adoption, le PDIE a fait l’objet d’une phase de concertation avec les partenaires, qui a permis de recueillir les propositions.

Le nouveau PDIE vise à mobiliser les potentialités des allocataires et des territoires, et pose plusieurs objectifs prioritaires : - renforcer l’accompagnement des publics en mobilisant les allocataires dans un parcours adapté dès l’entrée dans le droit, en développant les capacités à agir des personnes, et en structurant une offre de prestations efficace et innovante au service des parcours, - renforcer la mobilisation individuelle et collective en faveur de l’emploi, en déployant un partenariat renforcé avec le secteur économique, en s’appuyant prioritairement et plus efficacement sur l’expertise et l’offre de service de Pôle Emploi, sur les acteurs de l’insertion par l’activité économique, et sur l’offre de formation, - poursuivre et renforcer la stratégie du juste droit, de lutte contre la fraude et contre le non recours, - favoriser les coopérations territoriales et soutenir l’innovation.

GESTION DU REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE (RSA ) En 2018, la tendance baissière du nombre d’allocataires s’est poursuivie. Entre septembre 2017 et septembre 2018, le nombre d’allocataires est ainsi passé de 11 715 à 11 447 (- 2,3%). En matière de lutte contre la fraude, le Département est décisionnaire pour les situations comprenant uniquement un indu RSA, ou, en cas d’indus multiples, pour lesquelles l’indu RSA est majoritaire. En 2018, 187 dossiers ont été soumis à la commission fraude (+12% par rapport à l’année précédente). 46 de ces dossiers ont donné lieu à une amende administrative (+77% par rapport à l’année précédente), pour un montant total de plus de 28 000 € (+20% par rapport à l’année 2017).

EMPLOI ET INSERTION PROFESSIONNELLE La convention de partenariat concourant au développement des clauses d’insertion dans les marchés publics dans le Doubs, passée fin 2017 entre le Département, la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon (CAGB) et Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) s’est concrétisée au titre de 2018 par la mutualisation de la compétence de « facilitateurs de clauses ». Au-delà du repérage des marchés susceptibles d’intégrer une clause d’insertion, les « facilitateurs de clauses » ont été en appui des services du Département dans le cadre de l’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la rédaction des pièces des marchés concernés. Ils ont, en outre, accompagné les entreprises attributaires dans la mise en œuvre de ces clauses.

L’engagement du Département en matière d’emplois aidés en faveur des bénéficiaires du RSA a pu être tenu tout en intégrant les modifications des modalités d’intervention décidées par l’Etat en cours d’année 2017. Les objectifs 2018 ont pu être atteints avec notamment 101 Contrats uniques d’insertion/Contrats

16 d’accompagnement à l’emploi (CUI/CAE)/PEC (Parcours Emplois compétence) cofinancés dans le secteur non marchand. 638 Contrats à durée déterminée d’insertion (CDDI) au sein des Ateliers et Chantiers d’Insertion ont été signés, soit 62 équivalents temps plein financés au titre de l’aide aux postes pour les bénéficiaires du RSA, pour un montant de 1 232 834 € (+ 12 % par rapport à l’an passé). L’animation et le suivi du dispositif PEC ont fait l’objet d’un conventionnement avec Pôle Emploi (portant sur 2018 et 2019) de manière à mieux identifier les employeurs cibles et accompagner les personnes en CAE dans leur parcours (entretiens intermédiaires, formations…).

Mobilisation des SIAE : le soutien aux structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) a été conforté. Le Département a initié, en 2018, la création d’une Instance départementale de concertation sur l’emploi (IDCE), réunissant l’ensemble des acteurs sociaux et économiques du département autour des enjeux de retour à l’emploi des allocataires du RSA. L'instance porte les objectifs de création et de renforcement des liens avec les entreprises et acteurs économiques, et trouve sa déclinaison locale au sein des Comités locaux d’action pour la cohésion sociale et l’emploi (CLACSE). Après la réunion de lancement en avril 2018 en présence d’une trentaine de partenaires, l’instance de novembre a permis de recueillir les avis des partenaires sur le projet de PDIE et de dresser un premier bilan de CLACSE.

Développement du recours à la clause d’insertion dans les marchés publics de la collectivité : le travail d’identification des marchés d’achats et de travaux passés par la collectivité et pouvant donner lieu à clause d’insertion s’est poursuivi. Au titre de 2018, ce sont 13 500 heures réalisées au global (marché d’extension et de restructuration du Collège « Félix Gaffiot » à Quingey, marché d’insertion professionnelle pour des prestations de nettoyage, marché d’insertion professionnelle pour la réalisation de petits travaux). 178 demandeurs d’emplois ont ainsi travaillé dans le cadre de ces marchés (31 femmes, 147 hommes), dont 78 bénéficiaires du RSA.

Le Fonds Social Européen (FSE Inclusion) constitue un outil essentiel de la politique d’insertion menée par le Département par l’effet qu’il produit sur les territoires. Suite à la demande du Département, une nouvelle convention de gestion de la subvention globale a été signée en mars 2018 pour la période 2018/2020, avec une maquette financière globale de 6 M€. Pour l’année 2018, 26 opérations ont été soutenues, pour un montant programmé de 2,2 M€.

Accompagnement des travailleurs non-salariés : depuis 2017, et conformément aux objectifs de C@P25, un dispositif dédié à l’accompagnement des travailleurs non-salariés allocataires du RSA a été déployé, en lien avec le groupement BGE (Boutique de gestion) Franche-Comté et la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA). L’objectif est de soutenir ces allocataires dans la pérennisation de leur activité indépendante, afin de permettre une sortie du droit RSA. En 2018, 41 allocataires ont été orientés auprès de la CMA et 96 auprès de BGE et ses partenaires.

PREVENTION ET LUTTE CONTRE L ’EXCLUSION

Nouveaux partenariats Missions locales : De nouvelles conventions d’objectifs ont été conclues en septembre 2018 avec les 3 Missions locales pour : - développer et renforcer les coopérations pour favoriser l’insertion des jeunes et l’accès à l’emploi des jeunes confrontés à des difficultés d’ordre social et/ou professionnel, - accompagner les jeunes de 18 à 25 ans pour leur permettre des parcours cohérents et coordonnés visant leur autonomie, prévenant la désocialisation et évitant le basculement dans le RSA à 25 ans, - favoriser une offre de service cohérente sur les territoires pour développer des parcours adaptés, coordonnés visant leur autonomie.

A ce titre, les Missions locales développent une fonction ressource en matière d’insertion des jeunes auprès des services du Département et des acteurs concernés. Les publics visés sont les jeunes âgés de 16 à 25 ans, ayant besoin d’être accompagnés dans la résolution de leurs difficultés en vue de leur insertion professionnelle. A cette fin, une priorité est donnée notamment aux publics suivants : - les jeunes sortant des dispositifs de l'Aide sociale à l'enfance (dont les mineurs non accompagnés), - les jeunes allocataires du RSA (notamment les parents isolés), - les jeunes des foyers allocataires du RSA,

17 - les jeunes réfugiés. L’engagement financier du Département à destination des Missions locales a été doublé, mobilisant notamment des fonds issus du Fonds d’appui aux politiques d’insertion.

Référent de parcours emploi logement : le partenariat étroit du Département avec les services de l’Etat (DDCSPP) a permis la mise en place d’un dispositif « référent de parcours emploi logement », opérationnel depuis novembre 2017. Le dispositif a vocation à fluidifier les parcours des réfugiés titulaires de la protection internationale, des structures dédiées (type Centre d'accueil de demandeurs d'asile) vers les structures de droit commun (Centres médico-sociaux - CMS, Centres communaux d’action sociale - CCAS…). Trois partenaires (ADOMA, Association départementale du Doubs de sauvegarde de l’enfant à l’adulte - ADDSEA et Association hygiène sociale de Franche-Comté) sont subventionnés pour assurer cet accompagnement, prescrit dans un cadre partenarial (Instance départementale de coordination de l’accompagnement – IDCA). Le CCAS de Besançon est également partenaire. Le dispositif a permis de développer un partenariat et une coopération efficiente avec les opérateurs de l’asile et la mise en place d’accompagnements adaptés pour les publics bénéficiaires d’une protection internationale. 150 dossiers ont été présentés d’octobre 2017 à fin septembre 2018 concernant 77 ménages différents. 73 % des ménages résident sur le territoire Bisontin, 26 % sur Montbéliard et 1 % sur le Haut-Doubs.

Mobilité : l’offre départementale en matière de mobilité solidaire a été enrichie en 2018. Ainsi, un nouveau garage solidaire a été ouvert à Montbéliard. A cette occasion, des visites ont été organisées par demi-journée à destination des travailleurs sociaux, permettant ainsi une meilleure connaissance du dispositif et une rencontre avec l’équipe du garage solidaire. Sur le secteur du Haut Doubs, après la location solidaire de véhicules pour aller au travail ou en formation, les services de soutien à la mobilité se sont complétés en 2018 avec l’ouverture du garage solidaire à . Désormais, ce dispositif apporte également la réparation à bas coût et la vente de véhicules à tarifs réduits. Ces deux projets s’inscrivent dans les objectifs fixés par le Schéma Départemental d’Accessibilité des Services au Public et visent à renforcer les solutions de mobilité pour le public en précarité. Le Département a soutenu ce projet par une aide au démarrage.

Chiffres-clés

Emplois aidés - 101 Contrats uniques d’insertion/Contrats d’accompagnement à l’emploi (CUI/CAE)/PEC (engagement de 100 dans le cadre de la Convention annuelle d’objectifs et de moyens - CAOM signée avec l’Etat), - 638 Contrats à durée déterminée d’insertion (CDDI) au sein de chantiers d’insertion.

Clause d’insertion - 13 500 heures de travail - 178 demandeurs d’emploi salariés, dont 78 bénéficiaires du RSA - 11 489 allocataires au 31 décembre 2018, soit une diminution de 1,61 % par rapport à décembre 2017

Focus Expérimentation des plateformes d’orientation à Besançon En réponse aux enjeux de C@P25 et du PDIE concernant l’orientation des allocataires du RSA, la Direction Territoriale des Solidarités Humaines de Besançon expérimente depuis octobre 2018 des plateformes d’accueil et d’orientation des nouveaux entrants dans le droit RSA, pour les territoires couverts par les CMS Tristan Bernard, Montrapon et Saint Claude à Besançon. Cette initiative vise à faire évoluer les modalités actuelles de l’orientation des nouveaux allocataires RSA (orientation uniquement administrative sur dossier) : l’améliorer et l’ajuster, dès l’entrée dans le dispositif, aux besoins d’accompagnement des personnes par le choix d’un parcours adapté visant le retour à l’emploi. Une centaine de personnes est concernée chaque mois sur ces différents secteurs. La plateforme consiste en une réunion d’information collective sur les droits et devoirs liés à la perception de la prestation RSA, suivie d’entretiens individuels. Elle a lieu deux fois par mois dans chacun des quartiers. L’objectif est de guider et de donner des repères aux allocataires afin qu’ils se sentent écoutés, pris en compte et soutenus dans leurs différentes démarches. Ces nouvelles plateformes permettent d’ores et déjà de toucher des personnes qui ne faisaient pas valoir leurs droits (prévention du non recours).

18 Un premier contrat d’engagement réciproque (CER d’engagement) est signé et chaque allocataire repart, à l’issue de la plateforme, avec les coordonnées de son référent unique qui l’accompagnera dans la construction des étapes de son parcours. Un bilan de l’expérimentation aura lieu fin premier trimestre 2019.

Job Dating avec les Structures d’Insertion par l’Activité Economique (SIAE) et Pôle Emploi sur le bassin pontissalien Le 4 novembre 2018, le CMS de Pontarlier s’est associé à cette démarche originale de Pôle Emploi, l’objectif étant de favoriser l’information et l’orientation des personnes bénéficiaires du RSA vers l’Insertion par l’Activité Economique. Une sensibilisation individuelle fut organisée par les travailleurs médico-sociaux auprès de personnes bénéficiaires du RSA orientées social, relayée par une campagne de SMS : 64 prises de contact et 16 participations actives. A cette initiative était adossée la possibilité de se retrouver au CMS pour faire « collectivement » le trajet à Pôle Emploi, une manière d’aider certaines personnes « à pousser les portes ». Une initiative réussie avec 8 SIAE représentées, 46 participants, 53 entretiens de recrutement réalisés et 12 embauches.

19 Dépenses 2018 : 4,1 M€, HABITAT - LOGEMENT 0,8 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 4 Renforcer la cohérence des parcours des ménages et développer la prévention des impayés de loyers et des expulsions 4 Positionner l’Agence départementale d’information sur le logement (ADIL) sur l’ensemble du territoire comme premier interlocuteur des différents publics cherchant des renseignements (juridiques, architecturaux, maîtrise de l’énergie, financement) en matière d’habitat et de logement 4 Simplifier les dispositifs d’aides financières 4 Mobiliser les territoires pour développer des politiques locales de l’habitat cohérentes et complémentaires 4 Intervenir dans des actions de lutte contre la précarité énergétique 4 Prendre en compte les besoins en matière d’habitat de certains publics : faciliter les trajectoires résidentielles adaptées au cours des 3 ème et 4 ème âges, accès au logement des jeunes, développement de l’offre pour les publics spécifiques 4 Inciter les bailleurs sociaux à se positionner sur les opérations de reconversion-rénovation du bâti en centre-bourg 4 Aider les communes à professionnaliser la gestion de leur parc de logements conventionnés, en lien avec les structures compétentes (bailleurs sociaux, agences immobilières...) 4 Mettre en œuvre et développer le dispositif « Accompagner pour habiter » 4 Développer les synergies hébergement/logement

La politique menée en faveur de l’habitat poursuit l’objectif de fédérer l’ensemble des compétences et des acteurs locaux concernés. Ainsi, le Département est responsable du soutien à l’accès et au maintien dans le logement des ménages défavorisés ou rencontrant des difficultés particulières. Par ailleurs, il accompagne les territoires, les bailleurs sociaux et les propriétaires privés pour favoriser la production et l’amélioration d’une offre de logements qui soit en capacité de répondre aux besoins des ménages, tout en tenant compte des dynamiques sociodémographiques observées localement.

STRATEGIE ET GOUVERNANCE

Information des ménages sur la rénovation énergétique En matière d’information des ménages, le Point rénovation information services (PRIS) du Doubs, guichet unique basé à l’ADIL, a répondu en 2018 à 5 198 demandes d’information et de conseil liées à la rénovation énergétique, soit à un niveau quasiment équivalent à 2017 (qui avait connu une progression de 24 % par rapport à 2016).

Logement d’abord / Plan départemental d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées (PDALHPD) L’année 2018 a marqué un tournant majeur pour les politiques du logement à destination des publics défavorisés. La logique nouvelle du dispositif « Logement d’abord » fait ainsi le pari d’un accès direct au logement des publics orientés jusqu’alors vers des structures d’hébergement. Cette philosophie nouvelle, qui concerne l’ensemble des acteurs, s’accompagne d’un développement de l’offre de logements (parc social, parc privé et logements alternatifs), ainsi que d’un renforcement des outils de l’accompagnement social pour étayer au mieux l’accès et le maintien dans le logement. Le Département du Doubs a été retenu, en avril 2018, comme « territoire de mise en œuvre accélérée » du plan national « Logement d’abord » et a bénéficié, à ce titre, d’un soutien financier spécifique de la part de l’Etat (près de 1,3 M€ répartis sur deux ans).

Dans la droite ligne du « Logement d’abord », le nouveau Plan départemental d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées (PDALHPD) a été adopté en décembre 2018. Il constitue la traduction opérationnelle et partenariale de ces nouveaux enjeux.

20 Révision du schéma départemental pour l’accueil et l’habitat des gens du voyage (SDAHGV ) La révision du SDAHGV a été engagée à l’automne 2018, avec la désignation du bureau d’études chargé d’assurer le diagnostic et l’analyse des besoins à satisfaire, et d’élaborer le programme d’actions territorialisé.

Animation de l’Observatoire départemental de l’habitat (ODH) Dans le cadre de ses 10 ans d’existence, l’animation de l’ODH s’est concrétisée par l’organisation de 3 réunions territoriales destinées à mieux faire connaître ses missions et ses travaux (publications sur la vacance locative, exemples d’opérations immobilières et foncières). En effet, par l’appropriation des données produites, les élus et les techniciens du bloc communal peuvent faire évoluer leurs actions dans le domaine de l’habitat, notamment au travers d’outils de planification et d’orientation comme les documents d’urbanisme.

ACCES ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT Les aides financières constituent un outil de l’accompagnement des ménages et contribuent, à ce titre, à l’accès ou au maintien dans le logement. Concernant les aides individuelles attribuées en matière de logement au titre du Fonds de solidarité pour le logement (FSL), plus de 4 100 aides ont été attribuées au cours de l’année 2018, pour un montant total 1 380 000 €.

DEVELOPPEMENT ET AMELIORATION DE L ’OFFRE EN LOGEMENTS A VOCATION SOCIALE

Accompagnement de la lutte contre la précarité énergétique Le Département collabore au programme national « Habiter mieux » piloté par l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Ainsi, depuis 2011, ce sont plus de 3 000 ménages du Doubs qui ont pu bénéficier d’une aide aux travaux de rénovation thermique de leur logement. Une campagne de communication a été engagée au printemps 2018, via différents médias, afin de mieux faire connaître les aides financières dédiées à la rénovation énergétique des logements à destination des ménages du Doubs, et ainsi lutter contre des situations de précarité énergétique des ménages. En 2018, 327 ménages ont bénéficié de ce dispositif, soit une augmentation de 25 % par rapport à 2017.

Soutien au développement et à l’amélioration du parc de logements à vocation sociale Dans une logique d’aménagement du territoire et de solidarité territoriale, et afin de favoriser l’émergence d’une offre de logements qui réponde aux besoins des ménages, le Département apporte un soutien financier aux bailleurs sociaux et communes. A cet effet, et parallèlement aux enveloppes financières inscrites dans les contrats P@C pour soutenir les projets locaux, une autorisation de programme (AP) d’un montant de 3,5 M€ a été votée par le Conseil départemental, pour la période 2018-2021, lors de la session du 12 novembre 2018 (DM2). Par ailleurs, une bonification de 5 % de la subvention départementale est prévue pour les communes qui, lors de la consultation des entreprises, décideront de réserver un volume d’heures de travail afin de favoriser l’insertion de personnes par l’activité économique.

Exercice de la compétence des aides à la pierre, déléguée par l’Etat Le Département est délégataire des aides à la pierre depuis 2006, ce qui signifie qu’il attribue, pour le compte de l’Etat, et parallèlement à ses propres crédits, des aides aux bailleurs sociaux pour la réalisation de leurs projets de construction neuve et de réhabilitation, ainsi que des aides aux particuliers, au titre des crédits de l’Anah pour la réalisation de travaux d’amélioration de la performance énergétique de leur logement et/ou permettant le maintien à domicile des personnes âgées et handicapées. En 2018, 75 nouveaux logements locatifs sociaux ont ainsi été réalisés, et 325 logements privés (propriétaires occupants et propriétaires bailleurs confondus) ont été améliorés au titre des thématiques énergie, autonomie, ou de la lutte contre l’habitat indigne.

Chiffres-clés - 75 logements locatifs sociaux créés - 325 logements privés aidés (aides de l’Anah) sur le secteur de délégation du Département, - 13 logements conventionnés financés (5 privés et 8 communaux) - 419 foyers bénéficiaires de l’aide à l’amélioration de l’habitat pour les personnes de plus de 65 ans

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- 70 aides individuelles au titre du « Dispositif vie autonome » (personnes dépendantes) - 867 dossiers individuels aidés par le Département, qui ont généré 11 M€ de travaux

Focus Tout le monde peut « Habiter mieux » Comme des milliers de familles pourraient le faire, un couple a bénéficié des aides « Habiter mieux » pour améliorer les performances énergétiques de son pavillon construit en 2000. Le bilan est positif : Pour une facture de 26 000 €, les combles et le garage ont été isolés, trois fenêtres et deux Velux changés ainsi que la VMC, un chauffe-eau thermodynamique a été installé ainsi qu’un programmateur pour le chauffage électrique d’appoint. Grâce aux subventions de l’Anah, du Département, de la Région (Effilogis), il est resté 5 000 € à la charge du couple, somme couverte par un prêt à taux zéro. « Nous avons gagné 2 à 3°, estime le propriétaire. Nous chauffons nos 90 m2 avec un poêle à bois et 5 à 7 stères en moyenne. » Satisfaite, la famille bénéficiaire contribue désormais à faire connaître Habiter mieux !

22 Dépenses 2018 : 1,1 M€, DEVELOPPEMENT SOCIAL 0,2 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 4 Prévenir les situations de vulnérabilité et protéger les personnes vulnérables 4 Développer les actions collectives d’accompagnement des personnes vulnérables 4 Simplifier l’ensemble des dispositifs d’aide financière dans une approche globale des situations et des personnes 4 Développer une offre de services pluridisciplinaire, globale et partenariale sur les territoires 4 Créer des Comités locaux d’action pour la cohésion sociale et l’emploi (CLACSE) 4 Décliner sur les territoires le Schéma départemental d’organisation sociale et médico-sociale (SDOSMS) et le traduire par des conventions (travail spécifique avec les Centres communaux d’action sociale (CCAS), conventions avec les acteurs de l’aide alimentaire…) 4 Engager des appels à projets « innovation sociale territoriale »

La politique de développement social doit permettre une déclinaison opérationnelle, au plus près du terrain, des politiques départementales en matière d’insertion et de logement notamment. Elle doit à ce titre permettre de structurer un partenariat cohérent et efficient sur les territoires, afin de garantir la mobilisation des acteurs autour du nouveau Plan départemental pour l’insertion et pour l’emploi (PDIE), et du nouveau Plan départemental d'action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées (PDALHPD). Elle doit également permettre de coordonner au mieux l’action des services du Département avec les compétences et les initiatives des différents acteurs. L’expérimentation en 2018 des Comités locaux d’action pour la cohésion sociale et l’emploi (CLACSE), ainsi que la refonte des partenariats avec les Centres communaux d’action sociale (CCAS) contribuent à cette démarche.

GOUVERNANCE DE L ’ACTION SOCIALE L’année 2018 a permis l’expérimentation des Comités locaux d’action pour la cohésion sociale et l’emploi (CLACSE) sur trois territoires : Communautés de communes des Deux Vallées Vertes et du Pays de Sancey- Belleherbe, Communauté de communes Loue-Lison, Pays Forestier (Communautés de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs, Altitude 800, de Montbenoit, du Grand Pontarlier, du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon). Cette expérimentation a permis de favoriser l’interconnaissance des acteurs économiques et sociaux sur chaque territoire, et de faire émerger des propositions opérationnelles. Ainsi, les échanges intervenus lors du CLACSE Loue-Lison vont contribuer à structurer une expérimentation, qui sera portée en 2019 par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF), sur l’accompagnement renforcé d’allocataires du Revenu de solidarité active (RSA).

Le nouveau Règlement départemental d’aide sociale (RDAS) a été adopté en décembre 2018. Il offre aux usagers une vision complète des missions et des critères d’intervention du Département en matière d’autonomie, d’enfance-famille, d’action sociale, de logement et d’insertion. Il favorise ainsi l’accès de chacun à une information simple et lisible.

ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES De nouvelles conventions globales triennales de développement social ont été conclues avec 18 CCAS visant à structurer et à développer une offre de services de proximité cohérente, dans l’ensemble des champs des solidarités : accueil et orientation des publics, vulnérabilités, aides financières… Parmi ces partenaires, 13 CCAS ont été conventionnés pour l’accompagnement des allocataires du RSA. Le soutien financier du Département a été augmenté de 30%, afin de permettre à ces 13 CCAS de se positionner en référents de parcours, en mobilisant l’ensemble des outils d’accompagnement disponibles (accompagnement global, mesures d’accompagnement budgétaire et en matière de logement…).

En matière d’aides financières, une nouvelle stratégie a été portée par le Département du Doubs devant l’ensemble des partenaires : Caisse d’allocations familiales (CAF), CCAS, partenaires associatifs… L’objectif est de repositionner chacun dans une organisation nouvelle qui permette de mieux harmoniser les interventions des différents acteurs, de travailler l’attribution des aides sur les territoires, au plus près des situations, et dans une approche globale. La première étape de la nouvelle stratégie départementale a été franchie : les circuits d’instruction et de décision ont été revus et simplifiés, en lien avec les partenaires, afin de leur donner davantage de lisibilité et de garantir un meilleur service rendu à l’usager. Ainsi, à titre

23 d’exemple, les aides financières en matière de logement sont désormais traitées « au fil de l’eau », garantissant ainsi une réactivité beaucoup plus importante.

Enfin, le Département a poursuivi en 2018 son soutien au développement d’actions collectives pour l’accompagnement des personnes et des familles. En complémentarité de l’accompagnement personnalisé, ces actions à caractère collectif sont un enjeu majeur car elles visent à aider les personnes confrontées à des difficultés à retrouver et à développer leur capacité à agir et à prendre leur rôle social, parental et citoyen. Elles se déclinent tant sur le champ de la prévention en matière d’enfance, de l’aide aux familles, que de la lutte contre l’isolement social et pour l’insertion. 42 actions collectives, renouvelant les pratiques des travailleurs sociaux pour renforcer les dynamiques des personnes accompagnées et l’entraide, ont ainsi été réalisées en 2018 sur l’ensemble du territoire départemental (9 sur le territoire de Montbéliard, 13 sur le territoire du Haut Doubs et 20 sur le territoire de Besançon).

Chiffres-clés - 42 actions collectives réalisées - 20 nouvelles conventions de développement social conclues avec les CCAS

Focus « Forum action sociale logement et insertion » Ce 1 er forum s’est déroulé au Collège Lou Blazer en février 2018. Son objectif était de renforcer les liens des professionnels du Département avec ses partenaires, de favoriser la connaissance mutuelle afin de travailler en meilleure synergie. Le forum a réuni environ 80 agents de la Direction territoriale des solidarités humaines de Montbéliard. Le matin, différents intervenants (Centre d’information sur les droits des femmes et des enfants, IDEIS Mission locale Montbéliard, Fonds d'action sociale du travail temporaire - FASTT, SOS famille Emmaüs, Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé - IREPS, et Ligue contre le cancer) ont présenté leurs activités et l’après-midi a été consacré à des stands de questions-réponses. Le bilan du forum ayant été très positif (retour grâce à des questionnaires de satisfaction), l’expérience sera donc reconduite en 2019 sur ce même territoire.

« A table » CMS Etupes Suite au constat que certains bénéficiaires de la banque alimentaire ne souhaitaient pas de produits frais et préféraient des conserves ou des plats cuisinés, un groupe de personnes réunissant usagers, bénévoles de la banque alimentaire et travailleurs sociaux a été créé pour apprendre à élaborer des plats utilisant des produits de saison, si possible locaux, en recherchant équilibre alimentaire et budgétaire. A chaque séance, les participants rédigeaient et photographiaient les recettes du jour. L’action a été reconduite en 2018 avec un objectif supplémentaire, celui de créer un livre de recettes pour transmettre le travail réalisé. La préface, coécrite par les bénéficiaires de la banque alimentaire à leur demande, explicite leurs parcours. Début février 2019, le livre de recettes (environ 200 tirages) a été remis aux participants, ainsi qu’aux usagers et bénévoles de la Banque alimentaire.

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DEVELOPPEMENT HUMAIN

Contribuer à l’épanouissement des compétences individuelles et collectives afin de favoriser la cohésion sociale

A travers C@P25, le Département s’engage à offrir les meilleures conditions d’éducation possibles pour les collégiennes et collégiens du Doubs, en favorisant la réussite pour toutes et tous. La collectivité apporte également un accompagnement soutenu en faveur de la culture (Action culturelle, Lecture, Patrimoine, Archives,…), du sport et de l’éducation populaire, dans la mesure où ces politiques conditionnent en partie l’attractivité du territoire et sa notoriété et participent à l’épanouissement des habitants.

Le développement humain en chiffres

444 31 M€ consacrés au développement humain en 2018 soit 5,9 % des dépenses totales

444 44 collèges publics (sur 46 sites) et 17 collèges privés 444 26 779 collégiens 444 80 manifestations sportives soutenues 444 56 clubs sportifs de haut niveau accompagnés 444 200 bibliothèques partenaires 444 Plus de 122 000 visiteurs à la Saline royale d’Arc-et-Senans et plus de 38 000 visiteurs au musée Courbet 444 99 projets culturels soutenus au titre des arts vivants 444 9 034 documents consultés en salle de lecture aux Archives départementales et 9 583 287 pages vues sur le site internet

25 Dépenses 2018 : 22,4 M€, COLLEGES 4,3 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 444 Garantir des conditions d’exercice des compétences partagées entre le Département et l’Education Nationale 444 Poursuivre le programme de modernisation des collèges 444 Accompagner le développement du numérique éducatif dans les collèges 444 Allouer des moyens de fonctionnement dans le respect d’un budget maîtrisé 444 Garantir une restauration collective de qualité et responsabiliser les acteurs et les usagers

Ces objectifs témoignent de la volonté forte du Département de concourir à l’enjeu de réussite éducative des collégiens du Département. Cet enjeu se traduit tout d’abord par l’engagement du Département à assurer l’environnement de travail le plus adapté pour les élèves et les équipes enseignantes, avec notamment la mise à disposition d’équipements performants et adaptables aux évolutions des pratiques d’enseignement, à mettre à disposition des locaux fonctionnels et à garantir un service de restauration répondant toujours plus aux attentes en termes de « mieux manger ».

MODERNISATION ET GESTION PATRIMONIALE DES COLLEGES PUBLICS La mise en œuvre du programme de modernisation des collèges s’est poursuivie en 2018 avec les concours de maîtrise d’œuvre des collèges de Villers-le-Lac et Bethoncourt ; les études de conception du collège de Frasne ; les travaux de restructuration de celui de Quingey, des travaux d’accessibilité sur les sites de Sancey, « Grenier » à Pontarlier et ; ainsi qu’avec des opérations d’entretiens programmées sur les autres sites.

NUMERIQUE EDUCATIF

Le plan de développement du numérique éducatif La dynamique engagée est de poursuivre l’équipement numérique des collèges en tablettes, la modernisation de leur infrastructure technique et la montée en débit de leur connexion internet. En 2018, ce sont 28 collèges publics et 8 collèges privés qui ont été équipés de tablettes, portant ainsi à 35 collèges publics et 9 collèges privés le nombre total d’établissements dotés, pour un volume total de 4 300 tablettes. Les 9 collèges publics et 7 parmi les 8 collèges privés restants ont répondu à l’appel à projets lancé par le Département en 2018 en vue d’un équipement courant 2019, une fois les travaux de mise en conformité de l’infrastructure technique réalisés.

Les infrastructures informatiques au service du numérique éducatif Dans le cadre du maintien en condition opérationnelle, 1 000 postes informatiques ont été remplacés en 2018 ainsi que 27 serveurs . Un débit minimum de 10Mb/s est fourni à la quasi-totalité des collèges lorsque cela est techniquement possible. Par ailleurs, le renouvellement de l’ensemble de l’architecture serveur et réseau sera finalisé courant 2020.

GOUVERNANCE ET FONCTIONNEMENT DES COLLEGES PUBLICS Plusieurs démarches ont été menées pour optimiser les conditions de mise en œuvre partagée des compétences en matière de gestion patrimoniale : - huit collèges, totalisant neuf sites, ont fait acte de candidature pour bénéficier de l’accompagnement du Département en matière de maîtrise de la demande énergétique et de conduite des installations techniques. La mission a débuté au dernier trimestre 2018 et s’échelonnera sur trois ans ; - en parallèle, l’accord-cadre relatif aux audits énergétiques a été conclu et permettra de disposer dans le courant du troisième trimestre 2019 d’éléments d’aide à la décision pour définir les actions prioritaires à engager en matière d’amélioration des performances énergétiques des bâtiments et équipements ; - enfin, un processus de clarification du recours aux Equipes mobiles d’ouvriers professionnels (EMOP) a été engagé avec la Région Bourgogne-Franche-Comté. Il permettra de mobiliser plus efficacement ce levier d’intervention, dans le respect des dispositions conventionnelles et règlementaires.

26 Une nouvelle convention triennale de partage de compétences Département - Collèges a été conclue, intégrant notamment les nouvelles dispositions relatives au numérique éducatif et leur mise en œuvre. Compte tenu de la tension capacitaire rencontrée au collège de « Jouffroy d’Abbans » de et au collège « Diderot » de Besançon, la sectorisation a été revue avec la définition d’un secteur unique pour les collèges « Diderot » et « Voltaire » à Besançon d’une part et les collèges de Sochaux et d’Etupes d’autre part.

ACTIONS PERI -EDUCATIVES (COLLEGES PUBLICS ET PRIVES ) Les aides à la scolarité allouées par la collectivité constituent toujours un soutien important à destination des familles les moins aisées et ont encore été largement sollicitées par celles-ci. Les trois dispositifs « Cantines pour tous », « bourses classes de découverte » et « bourses départementales d’étude », qui bénéficient aux élèves des collèges publics et privés, contribuent pour partie à la réussite éducative de ces collégiens.

RESTAURATION COLLECTIVE DANS LES COLLEGES PUBLICS Le projet de lutte contre le gaspillage alimentaire , conduit pendant 18 mois auprès d’une douzaine d’établissements, a pris fin en juin 2018. Ce programme, dont un des intérêts a été l’implication à la fois des équipes administratives, éducatives et techniques des établissements, s’est décliné entre autres en animations auprès des collégiens et en formations des cuisiniers. Un travail de mesure du gaspillage a été mené en parallèle, les 43 sites des collèges concernés ayant tous été amenés à peser leurs bio déchets. Le projet a porté ses fruits puisque des progrès significatifs en termes de gaspillage ont pu être mesurés, comme en atteste la diminution de 20 % du poids moyen des déchets par repas. Pour cette action, retenue dans le cadre d’un appel à projets de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF), la collectivité a bénéficié d’une subvention de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) de 18 000 €.

COLLEGES PRIVES Le Département a poursuivi l’ accompagnement des collèges privés en 2018 au titre non seulement de ses obligations réglementaires mais aussi de manière facultative en application de la loi Falloux (les établissements privés peuvent solliciter auprès du Département des subventions d’investissement) et par la fourniture de tablettes numériques. Les collégiens des collèges privés bénéficient également, à parité avec ceux des établissements publics, des dispositifs « Cantines pour tous », « bourses départementales d’étude », « bourses classes de découverte », Parcours artistique et culturel…

Chiffres-clés Aides aux familles - 2 400 collégiens bénéficiaires de « Cantines pour tous » - 1 673 collégiens ayant perçu une bourse départementale d’étude - 615 collégiens bénéficiaires du dispositif « bourses classes de découverte »

Parcours artistique et culturel - 13 517 élèves des collèges publics et privés participants

Numérique éducatif - Environ 3 300 tablettes « élève » et 1 000 tablettes « professeur » fournies aux établissements pour un coût estimé de 2,4 M€ à fin 2018 - 35 collèges publics et 9 collèges privés équipés au total à fin 2018 - Plus de 5 000 postes de travail et 200 serveurs à maintenir en conditions opérationnelles

Investissement dans les collèges en 2018 - + de 6,9 M€ dépensés en faveur de la modernisation et de la gestion patrimoniale des collèges publics - + de 3,8 M€ dépensés en faveur du numérique éducatif (postes informatiques, tablettes, serveurs, câblage réseaux) pour les collèges publics et privés

27 Focus Le Département s’est engagé dans une politique volontariste de développement du numérique éducatif. Elle se traduit par la fourniture de tablettes aux collégiens afin d’accélérer le développement des usages du numérique et ainsi faire entrer l’école dans l’ère du numérique pour mieux préparer les élèves à être acteurs du monde de demain. Dans le cadre de ce projet, la Délégation académique pour le numérique éducatif (DANE) accompagne les établissements dans l’évolution des pratiques pédagogiques. Par ailleurs, il s’agit de moderniser l’infrastructure système et réseau afin que la collectivité prenne en compte l’administration des serveurs, conformément à la loi Peillon. Ce projet pluriannuel conséquent est entré en 2018 dans sa phase «d’industrialisation » ; il est planifié pour s’achever en 2020.

28 Dépenses 2018 : 4,8 M€, ACTION CULTURELLE 0,9 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 444 Irriguer le territoire à partir d’une offre culturelle attractive qui touche le plus grand nombre 444 Développer une offre culturelle à partir des sites emblématiques que sont le musée Courbet et la Saline Royale d’Arc-et-Senans 444 Contribuer activement au rayonnement du département à travers des temps culturels fondés sur les atouts du territoire 444 Contribuer à l’éducation des jeunes et notamment des collégiens via des actions spécifiques

La mise en œuvre des objectifs C@P25 s’est poursuivie tant par les actions et événements culturels où le Département est opérateur que par les dispositifs d’accompagnement, dans l’objectif de contribuer, au travers de la culture, à l’attractivité des territoires, à l’inclusion sociale et à la réussite éducative.

COOPERATION TERRITORIALE ET ATTRACTIVITE DU TERRITOIRE L’année 2018 a vu la poursuite de la mise en œuvre des saisons culturelles C@P25 , avec les deuxièmes éditions de la saison numérique et des résidences d’été et la réalisation de la 1 ère édition du Printemps des amateurs autour de la thématique « musique et chant ».

La mise en place d’un second contrat de coopération culturelle a pu aboutir avec la Communauté de communes du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon.

Quatre expositions ont été organisées au niveau du pôle Courbet : - deux au musée : * exposition d’hiver « Courbet et la fédération des artistes sous la Commune », * exposition d’été « Léon Frederic, un autre réalisme ». - deux à la ferme de Flagey : * exposition de printemps « The Road… » de Blaise Adilon, * exposition d’été « Lettre à Courbet » de Sven Verhaeghe du 23 juin au 28 octobre 2018.

Le Département a par ailleurs repris la gestion directe de la librairie boutique du musée Courbet mi-janvier 2018.

INCLUSION SOCIALE Que ce soit dans l’accompagnement des compagnies au titre des arts vivants ou dans la mise en œuvre des 4 saisons, une attention particulière est portée au développement de l’accès à la culture des publics dits éloignés ou empêchés : réalisation d’ateliers dédiés ou ouverts à ces publics, accueil de jeunes en chantiers d’insertion sur l’organisation d’un festival…

REUSSITE EDUCATIVE L’année scolaire 2017/2018 correspond à la 3 ème année de généralisation du Parcours artistique et culturel du collégien, lui offrant trois niveaux d’intervention : Découvrir, Rencontrer, Pratiquer.

L’accompagnement des enseignements artistiques a également été poursuivi avec le soutien apporté à 43 écoles de musique irriguant les territoires notamment ruraux, et le soutien aux 3 conservatoires du Doubs, avec un positionnement affirmé sur le Conservatoire à Rayonnement Départemental.

Chiffres-clés - Plus de 10 000 collégiens ayant participé à une ou plusieurs actions du Parcours artistique et culturel * Plus de 74 % des élèves de 6 ème à « Collège au cinéma » * 4 218 élèves de 5 ème ou de classes spécialisées ayant pu découvrir un spectacle - 1 982 personnes recensées lors de la Saison numérique, hors fréquentation des installations, 34 événements dans 24 communes différentes - 1 294 entrées aux 9 concerts donnés lors du Printemps des amateurs en mai 2018 à la Saline d’Arc-et- Senans par 8 écoles de musique du département et par « Orpheus 21 » en clôture de la journée - Plus de 122 300 visiteurs à la Saline d’Arc-et-Senans

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- 46 378 visiteurs au niveau du pôle Courbet * Musée Courbet : 38 073 visiteurs * Ferme de Flagey : 8 305 visiteurs * Librairie boutique du musée Courbet : 17 167 visiteurs, 15 494 produits vendus, 465 références proposées à la vente (au musée et à Flagey) - 43 923 visiteurs au musée de plein air des maisons comtoises

Focus Une année de préparation intense pour les festivités du bicentenaire de la naissance de Courbet en 2019 Le 10 juin 2019 marquera les 200 ans de la naissance de Gustave Courbet. Le Département s’est activement engagé en 2018 dans l’organisation de la célébration du bicentenaire de la naissance du peintre. Une année complète de festivités destinées à rythmer 2019 d’actions scientifiques, artistiques et culturelles a ainsi été organisée pour mieux connaître l’homme et ses différentes facettes. Sur les 300 projets enregistrés auprès de la mission Courbet du Département depuis avril 2018, une centaine a été labellisée au titre du Bicentenaire Courbet. Une enveloppe spécifique de 150 000 € a été ajoutée pour compléter le volet événementiel sur l’ensemble du territoire doubien. Enfin, une attention particulière a été portée sur l’appropriation de l’événement, du peintre et de son œuvre par les jeunes publics et les publics dits « empêchés ».

30 LECTURE Dépenses 2018 : 0,4 M€, 0,1 % des dépenses totales PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 444 Optimiser l’offre de bibliothèques sur les territoires 444 Mutualiser les ressources documentaires au service d’une meilleure offre de services à la population 444 Affirmer la vocation sociale et culturelle des bibliothèques

Dans le cadre fixé par C@P25, la Médiathèque départementale (MD) se positionne comme « centre de ressources » et comme « animatrice » d’un réseau structuré de bibliothèques dans une logique d’accompagnement, d’expertise et de conseil, et ce pour favoriser le développement de la lecture dans le département. Le prêt de documents reste une attente forte dans le réseau, notamment dans un contexte de contraintes budgétaires croissantes dans les communes et communautés de communes.

AMENAGEMENT ET CREATION DE BIBLIOTHEQUES La Médiathèque départementale a accompagné plusieurs projets de nouvelles bibliothèques ou de réaménagements, dont certains se poursuivent en 2019 sur les territoires des Premiers Sapins, Vercel, Orchamps-, et Seloncourt.

ATTRACTIVITE DES BIBLIOTHEQUES En dehors de la desserte documentaire (bibliobus, navettes, magasin d’accueil), toujours d’actualité, un certain nombre d’opérations ont été menées : ° projet de catalogue collectif SEQUOIA : après l’attribution du marché à la société Decalog, la mise en œuvre s’est étalée sur l’année 2018 et continuera en 2019 en raison de retards importants côté fournisseur ; 40 bibliothèques sont concernées par le projet appelé à monter en puissance les années suivantes ; ° portail Média-Doo : ce portail de ressources numériques, qui propose de la musique, de la vidéo, de la formation en ligne, fait l’objet de demandes croissantes sur le réseau des bibliothèques. Le coût important des abonnements implique une démarche de mutualisation des coûts avec les bibliothèques des villes de plus de 10 000 habitants ; ° formation : la MD participe au comité de pilotage « formation » de l’Agence livre et lecture Bourgogne Franche-Comté (ALLBFC) pour une mutualisation et une harmonisation régionale de la formation initiale et continue des professionnels et bénévoles ; ° animations : plusieurs actions d’animation ont été organisées, telles la Journée départementale de la lecture publique (Labergement-Sainte-Marie), des actions de sensibilisation en littérature (résidences d’auteurs), des conférences musicales (Rodiathèques), des projections de films documentaires (La Médiathèque fait son cinéma).

Chiffres-clés 200 bibliothèques partenaires, 33 000 usagers actifs 810 000 prêts à la population 245 bibliothécaires ayant participé à une action de formation

Focus Un Contrat territoire lecture (CTL ), signé avec l’Etat , est en cours de déploiement depuis 2017. Il s’agit d’accompagner des bibliothèques du département sur des projets de construction et d’aménagement, avec un principe de co-construction avec les usagers (design de service), et en s’appuyant sur les incitations de l’Etat ainsi que le rapport Orsenna. Les bibliothèques de Nommay et de Saint-Hippolyte ont été sélectionnées. Un partenariat a été monté avec l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard et la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Bourgogne Franche-Comté. Des ateliers ont eu lieu, des aménagements fonctionnels imaginés. Le projet se poursuivra en 2019 en déclinant notamment la dernière étape axée sur la formation des partenaires et professionnels.

31 ARCHIVES DEPARTEMENTALES ET Dépenses 2018 : 1,1 M€, PATRIMOINES CULTURELS 0,2 % des dépenses totales DEPARTEMENTAUX

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 444 Assurer la préservation, la communication et la visibilité des archives départementales 444 Constituer le patrimoine archivistique départemental en accompagnant administrations et collectivités dans la gestion de leurs archives papier et numériques 444 Entretenir et valoriser le patrimoine culturel bâti, source d’attractivité, de réussite éducative et d’inclusion sociale

Visibilité, attractivité et conservation du patrimoine ont fait l’objet de toute l’attention du Département en 2018. Cette année a été marquée par des innovations importantes aux Archives (politique d’ouverture accrue, mise en ligne du début de l’état civil), qui n’ont empêché ni l’attention portée aux conditions de conservation des documents ni les efforts pour apporter une réponse toujours plus rapide et plus précise aux usagers. Cette année s’est aussi traduite par l’accompagnement des travaux d’un chantier de bénévoles sur le site du château de Montfaucon et par la participation au fonctionnement d’un réseau patrimonial « Engrenages » dont l’activité a cessé fin 2018.

ARCHIVES DEPARTEMENTALES Les Archives ont connu une fréquentation exceptionnelle . Exposition sur mai 68, journées portes ouvertes en juin, septembre et décembre, ateliers proposés aux scolaires, toutes les propositions ont été plébiscitées. Dans le même temps, la fréquentation virtuelle a massivement augmenté, en lien bien sûr avec la mise en ligne d’une première tranche de l’état civil, très attendue par les internautes.

GESTION ET VALORISATION DU PATRIMOINE CULTUREL BATI Le Département continue d’apporter son soutien à l’Association « Le Château de Montfaucon », pour les travaux conduits par une entreprise spécialisée sur le site.

Concernant l’appui aux réseaux, le Département adhère, depuis une dizaine d’années, à l’association du réseau des sites majeurs de Vauban inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les travaux de restauration partielle de l’atelier Courbet ont débuté au second semestre 2018 et s’achèveront à la fin du premier trimestre 2019. A l’automne, le Département a fait l'acquisition de la maison Marguier, mitoyenne de l’atelier. Les études de conception et la procédure de passation des marchés de travaux d’adaptation des installations techniques du musée ont également été menées dans le cadre de la préparation du bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet. Enfin, le programme de modernisation de la Berne Est de la Saline royale d’Arc-et-Senans a été finalisé et le marché de maîtrise d’œuvre notifié. Les études de conception pour la création de la salle multimodale et de l’académie de musique classique ont ainsi pu démarrer dès le début de l’année 2019.

Chiffres-clés Archives - 1 200 visiteurs aux manifestations culturelles - 197 communes traitées en vue de la mise en ligne de leur état civil - + 50 % de visites sur le site internet et 9,6 millions de pages vues - 1 227 recherches par correspondance traitées

Patrimoines culturels - 630 000€ d’investissement de travaux - 165 000€ de fonctionnement au titre de la gestion patrimoniale - 300 000€ d’acquisition foncière pour la Maison Marguier

Focus L’année 2018 a marqué l’achèvement du centenaire de la première guerre mondiale. À cette occasion, l’État a voulu rendre très facile l’accès aux états des services de tous les combattants. Le Département du

32 Doubs avait numérisé ces registres matricules depuis 2014 ; en 2018, grâce à l’activité et à la rigueur des adhérents du Centre d’entraide généalogique de Franche-Comté et de Doubs généalogie, toutes ces images ont été indexées. Tapez un nom sur le Grand Mémorial ( http://www.culture.fr/Genealogie/Grand-Memorial ) et découvrez le parcours de votre ancêtre pendant la Grande Guerre !

33 Dépenses 2018 : 2,3 M€, 0,4 % des dépenses totales SPORT ET EDUCATION POPULAIRE

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 444 Dynamiser la pratique des sports de plein air et de nature pour augmenter les retombées économiques en faveur de nos territoires 444 Accompagner le maillage du territoire rural en équipements sportifs afin de soutenir le développement de la pratique sportive 444 Accompagner les jeunes des territoires en leur donnant les moyens de se construire pour devenir des citoyens éclairés, à travers des dispositifs et actions qui véhiculent des valeurs citoyennes 444 Repenser la stratégie territoriale en matière de sport pour tous, avec un dialogue régulier avec ses acteurs

La mise en œuvre des objectifs C@P25 a été effective tant par les actions dont le Département est opérateur que par les dispositifs d’accompagnement. L’intégration de 7 nouveaux clubs élites et d’un nouveau club phare ainsi que l’affinement des critères de financement des clubs ont permis de rendre toujours plus lisibles les ambitions et objectifs de la politique sportive départementale afin de mieux les partager avec les acteurs partenaires.

INCLUSION SOCIALE

Le Département du Doubs a souhaité saisir l’opportunité des Jeux Olympiques et paralympiques 2024 pour engager une démarche structurante avec les acteurs du territoire afin de conforter l’inclusion sociale des personnes handicapées au travers de la pratique sportive et récréative. L’enjeu est de concrétiser cette ambition au travers de la production d’un programme d’actions durables co-construit, sous la coordination du Département, permettant d’obtenir une labellisation « Terre de Jeux » de la part du COJO (comité d’organisation des jeux olympiques) pour le territoire doubien.

La convention triennale avec Profession sport et loisirs (PSL) a été renouvelée et orientée principalement sur l’accompagnement des territoires dans l’offre de loisirs sportifs.

Le Centre régional d’information jeunesse (CRIJ) a proposé une carte avantages Jeunes 2018-2019, permettant, entre autres, de découvrir les trois expositions d’exception qui se tiendront au musée Courbet dans le cadre du bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet. Cette carte a par ailleurs été exceptionnellement offerte aux boursiers relevant du taux 3 dans le cadre d'un partenariat Département / CRIJ à l'occasion du Bicentenaire.

L’accompagnement des comités départementaux sportifs a été poursuivi en l’axant sur la promotion de la discipline, l’emploi sportif, la formation des bénévoles et l’achat de matériel.

VITALITE ET ATTRACTIVITE DES TERRITOIRES Ce sont 14 clubs élites qui ont été identifiés en 2018, contre 7 en 2016, témoignant ainsi du niveau sportif du département en forte croissance, mais aussi de l’investissement apporté par la collectivité dans le maintien de cette vitalité. Ce partenariat repose sur des dialogues de gestion réguliers avec chaque structure pour mieux suivre son exécution et parfaire la connaissance de celles-ci.

Le soutien au dispositif en faveur du ski a été renouvelé ainsi que l’accompagnement d’événements sportifs.

Un cadrage méthodologique et budgétaire a été mis en œuvre pour une contractualisation dans les domaines du sport, de la culture et de la jeunesse, avec les Communautés de communes (Contrats de territoire P@C25).

REUSSITE EDUCATIVE L’aide aux activités sportives des jeunes a été reconduite : - dans le cadre du dispositif d’apprentissage de la natation (8 000 élèves), - dans le cadre du Doubs Pass-Sports : 2 141 jeunes bénéficiaires pour la saison 2017/2018, - dans le cadre du partenariat avec l’Union nationale du sport scolaire (UNSS).

34 L’année 2018 a également vu la réalisation des projets du Conseil départemental des jeunes (CDJ) et son renouvellement à l’automne dans un format plus adapté et avec une meilleure articulation entre cette instance et les projets du Département : 45 élus issus des classes de 5 ème et 4 ème des collèges publics et privés du Doubs composent désormais le CDJ.

Chiffres-clés - 11 000 licenciés à l’UNSS dans le Doubs - 150 000 personnes par an accueillies au CRIJ - 42 comités départementaux sportifs accompagnés - 4 clubs phares, 14 clubs dits « élites », une cinquantaine de clubs de haut niveau amateurs soutenus - 80 manifestations sportives soutenues - 8 000 enfants ayant bénéficié de l’apprentissage et la découverte du ski nordique, du ski alpin et du saut à skis

Focus Conseil départemental des jeunes (CDJ), 3 projets d’éducation citoyenne réalisés : - réalisation d’une action de sensibilisation des collégiens aux droits des enfants dans les pays en guerre ou sinistrés, à travers des interventions et des collectes, sur le secteur de Besançon, - sensibilisation des collégiens à la préservation et la découverte des milieux naturels locaux par un « Rallye Nature », sur le secteur Montbéliard, - conduite d’une campagne de sensibilisation contre les différents types de dépendances (drogue / tabac / alcool), sur le secteur de Pontarlier.

35

DYNAMIQUE TERRITORIALE

Garantir les solidarités territoriales dans un contexte de bouleversement de l’organisation des territoires

Le Département s’affirme comme le partenaire privilégié des communes et intercommunalités et contribue par son action à rendre les territoires du Doubs toujours plus accessibles et connectés.

La dynamique territoriale en chiffres

444 85,6 M€ consacrés à la dynamique territoriale en 2018 soit 16,4 % des dépenses totales

444 3 700 km de routes départementales et 160 km de voies vertes gérées par le Département 444 40 000 prises raccordables à la fibre à fin 2018 444 Plus de 1 000 projets recensés dans le cadre des 18 contrats P@C (Porter une action concertée) 444 21 Espaces naturels sensibles (ENS) disposant d’un plan de gestion 444 100 sites naturels et culturels et 46 sites de tourisme de découverte économique à visiter dans le Doubs 444 1 234 492 € de subventions accordées par le Département dans le cadre du Programme de développement rural régional (PDRR)

36 Dépenses 2018 : 34,0 M€, ROUTES 6,5 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 444 Offrir de bonnes conditions de circulation et de sécurité aux usagers des routes départementales (RD) 444 Assurer la pérennité de ce bien public précieux que constitue le patrimoine routier 444 Améliorer les infrastructures en les sécurisant davantage et en agissant en synergie avec les autres acteurs de l’aménagement routier 444 Contribuer au développement d’une mobilité durable, aux côtés des communes, des intercommunalités et de l’Etat

Figurant parmi les priorités premières de la collectivité, les routes ont bénéficié en 2018 d’un budget en augmentation pour la 3 ème année consécutive, avec une dimension pluriannuelle encore renforcée et l’inscription de 70 M€ d’autorisations de programme au budget primitif. Ce sont les investissements qui profitent de cet effort constant, les dépenses de fonctionnement étant quant à elles maîtrisées grâce à l’efficience de la nouvelle organisation des services routiers, devenue pleinement opérationnelle en 2018. Une politique routière précisément formalisée et la prospective du Programme des études routières (PER) favorisent la mise en œuvre du Programme des investissements routiers du mandat (PIRM), dont le niveau d’investissement a été porté à 128 M€ sur la période 2016-2020, dont près de 26 M€ réalisés en 2018. Des actions emblématiques se sont concrétisées en 2018, notamment avec l’approbation d’un nouveau Document d’organisation de la viabilité hivernale (DOVH) et l’organisation de l’appel à projets « voies cyclables ».

MAINTENANCE DES ROUTES DEPARTEMENTALES Le nouveau DOVH a été adopté par l’Assemblée départementale en juin 2018 et publié sur doubs.fr. Ce document définit les objectifs de la collectivité et fixe le niveau de service hivernal pour chaque route du réseau départemental. Il présente également l’organisation mise en place et les moyens alloués à ce service. Il s’applique à partir de l’hiver 2018-2019.

Diverses actions dans le domaine de la maintenance sont menées en lien avec les partenaires du Département : pour la première fois en 2018, la programmation routière territorialisée pour le réseau de desserte a été définie d’après un découpage territorial revisité, correspondant aux limites des intercommunalités et en associant les responsables de ces structures ; une station de carburant a été aménagée à Pontarlier, pour un approvisionnement partagé avec les collectivités pontissaliennes ; de nouvelles conventions de mutualisation du service hivernal ont été passées avec les communes d’Ornans, Pierrefontaine-les-, Remondans-Vaivre ; le comité des usagers des RD s’est à nouveau réuni en 2018 pour débattre de différentes thématiques (politique des ouvrages d’art, politique cyclable, circulation des poids lourds…).

Il en est de même en matière d’ innovation , avec l’adhésion en 2018 au projet de recherche sur la durée de vie des chaussées ainsi qu’au cluster éco-chantiers.

SECURITE ROUTIERE Début février 2018, la Présidente du Département a cosigné avec le Préfet du Doubs le Document général d’orientations (DGO) 2018-2022 , réaffirmant ainsi son engagement en faveur de la sécurité routière. Le DGO identifie les enjeux et guide les actions des différents acteurs locaux pour les 5 années à venir et c’est selon ce cadre que le Département a développé en 2018 diverses actions de prévention : sensibilisation à la sécurité en période hivernale, campagne « prise de risque au volant, je risque ma vie », installation de radars pédagogiques le long des RD, organisation d’un challenge inter-collèges...

Dans l’objectif de sécuriser davantage les infrastructures départementales, les audits de sécurité indépendants ont été menés en 2018 sur une première tranche de sections de route où le plus d’accidents sont recensés, représentant 80 km de RD.

C’est également en lien avec les autres acteurs de la sécurité routière que le Département a inscrit son action en 2018 : subvention allouée à l’association Prévention routière pour l’acquisition de nouveaux équipements ; action conjointe avec la préfecture pour sensibiliser le personnel départemental du bassin

37 bisontin au risque routier professionnel ; partenariat renforcé avec la commune de Fuans pour l’aménagement de la traversée de la commune (RD 461).

AMELIORATION DES RESEAUX Conformément au Programme des investissements routiers du mandat (PIRM), plusieurs opérations inscrites dans le Programme des études routières (PER) ont été engagées en 2018 : carrefour de Chemaudin- et-Vaux entre les RD 11 et 216 (pour un démarrage des travaux début 2019), pont Bermont de Montbéliard (RD 438), pont sur le Doubs de Villers-le-Lac (RD 2E).

Deux opérations significatives ont été parachevées en 2018 : l’aménagement de la côte de Fuans dont les derniers travaux se sont déroulés au premier semestre et les finitions de la déviation de Miserey-Salines, réalisée en lien avec la mise à 2x2 voies de la RN 57. Dans ce domaine également, le Département agit en synergie avec les autres acteurs de l’aménagement : étude réalisée en 2018 du Réseau routier d’intérêt régional (RRIR) que la Région doit identifier dans le Schéma Régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) ou encore suivi des projets de l’Etat sur la RN 57, qui ont connu des avancées importantes en 2018 (poursuite des travaux au nord de Besançon, bilan de la concertation publique du contournement de Besançon, concertation publique du franchissement de Pontarlier).

STRUCTURATION DES VOIES CYCLABLES Dans l’objectif de compléter l’équipement du territoire en infrastructures pour les modes doux, le Département a organisé en 2018 l’ appel à projets « voies cyclables » auprès des communes et EPCI du Doubs. Dotée d’un financement départemental de 1,55 M€, cette opération a rencontré un vif succès et a démontré l’implication des collectivités locales dans ce domaine, tant au niveau des grandes agglomérations, que des bourgs-centres ou de secteurs plus ruraux.

Le Département a également engagé en 2018 une étude pour réorienter son intervention dans le domaine cyclable, en fonction des nouveaux besoins et en complémentarité avec les autres aménageurs. Cette étude est conduite en concertation avec les partenaires de la politique cyclable départementale. Enfin, les études de la véloroute acte II ont été poursuivies pour la section entre Colombier-Fontaine et Dampierre-sur-le-Doubs, en vue de mener l’enquête publique de cette opération en 2019.

Chiffres-clés - 230 agents départementaux au sein des équipes d’exploitation - 340 engins de travaux - 180 opérations de maintenance sur les chaussées de RD, 19 sur les ouvrages d’art et 15 pour des confortements de terrain programmées - 25 tués sur les routes départementales du Doubs - 26 sections de RD auditées en sécurité (9 % du réseau départemental, mais 30 % des accidents corporels et 40 % des accidents mortels) - 110 panneaux modifiés ou ajoutés sur les RD dans le cadre de l’abaissement de la vitesse à 80 km/h - 7 des 10 opérations d’amélioration des réseaux du PIRM engagées en 2018 (travaux réalisés ou prêts à être lancés) - 16 projets retenus au titre de l’appel à projets « voies cyclables » (6 M€ HT d’investissements réalisés par 10 communes ou EPCI et 32 km de nouvelles voies en site propre)

Focus Un nouveau Document d’organisation de la viabilité hivernale (DOVH) qui présente en toute transparence la stratégie de la collectivité pour son service hivernal Son objectif général est de permettre aux usagers, dont le véhicule dispose d’équipements hivernaux, de circuler en permanence sur l’ensemble du réseau départemental (hors situations exceptionnelles non maîtrisables). Ainsi, les 3 700 km de RD sont répartis selon 3 niveaux de service hivernal : - le traitement hivernal renforcé pour les 860 km de routes qui supportent les grands flux domicile-travail et de transit. Des moyens d’intervention plus performants lui sont attribués, pour garantir des conditions de circulation optimales entre 7 et 20 heures, tout en préservant des conditions de circulation satisfaisantes le reste du temps ;

38 - le traitement hivernal standard pour les 2 680 km de routes ordinaires. De bonnes conditions de circulation sont offertes entre 7 et 20 heures, période où se concentre le trafic ; - le traitement hivernal de proximité pour les 140 km de RD aux fonctions très locales. Des conditions de circulation dégradées sont acceptées sur ce réseau qui doit toutefois rester praticable pour les véhicules équipés. D’importants moyens sont déployés pour la viabilité hivernale : un pilotage opérationnel déconcentré dans les 3 Services territoriaux d’aménagement (STA) ; pour la surveillance des routes, 17 circuits de patrouilles, un marché de fourniture d’informations météo, des webcams disposées au bord des RD ; pour les interventions, 53 circuits traités en interne avec 65 engins de service hivernal, 81 circuits externalisés à des prestataires externes, des conventions de mutualisation passées avec 15 communes ou EPCI ; pour informer les usagers, un site internet et des contacts presse.

39 DEVELOPPEMENT NUMERIQUE DU Dépenses 2018 : 4,1 M€, TERRITOIRE 0,8 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 Infrastructures 444 Priorité au fibrage jusqu’à l’abonné (FttH) de la zone d’initiative publique du Doubs - Préparer et déployer la seconde phase du réseau d'initiative publique d'ici 2024 au plus tard, en visant la meilleure couverture du territoire - Veiller au déploiement du réseau privé dans les grandes agglomérations 444 Veiller à l’optimisation et à la complétude de la couverture mobile du territoire en s’appuyant sur les pylônes départementaux Usages 444 Définir les actions permettant d’accompagner les publics à l’usage du numérique

Le numérique représente l’un des piliers majeurs du développement du territoire et un axe fort du projet départemental C@P25, tant concernant l’aménagement numérique permettant l’accès au très haut débit sur tout le territoire, que le développement des nouveaux usages offerts par ces technologies. La stratégie de développement du numérique de la collectivité se traduit ainsi par 2 schémas directeurs structurants : - le Schéma directeur départemental d’aménagement numérique (SDDAN), adopté en 2012 et révisé en 2018, - le Schéma départemental des usages du numérique (SDUN), adopté en 2017, qui prévoit un volet de développement des usages sur le territoire départemental.

GOUVERNANCE Depuis le vote du SDDAN en février 2012, un certain nombre d’évolutions réglementaires, techniques et économiques ont justifié l’évolution des ambitions de la collectivité départementale. Aussi, conformément aux engagements pris dans C@P25, le Département a-t-il lancé en juillet 2017 une révision de son SDDAN. Cette nouvelle feuille de route, approuvée par l’Assemblée départementale en juin 2018, porte notamment l’objectif d’accélérer le calendrier de déploiement pour atteindre le 100 % FttH dans le Doubs à l’horizon 2022.

L’année 2018 a également été marquée par la dissolution du Syndicat mixte de l’aire urbaine (SMAU) dont la fin de l’exercice de ses compétences a été prononcée par arrêté du Préfet du Doubs à compter du 1er janvier 2018. Les co-délégants de la Délégation de service public (DSP) en cours avec Alliance Connectic sont le Syndicat mixte Doubs très haut débit (SMIX DTHD), Haute-Saône Numérique et le Territoire de Belfort. Le SMIX DTHD assure également la coordination des co-délégants.

Enfin, en matière de téléphonie mobile, l’Etat a signé début 2018 un accord, le « new deal » ou « nouvelle donne » mobile, avec les 4 opérateurs nationaux afin d’améliorer et de généraliser la 4G à l’ensemble de la population. Cela représente un investissement supplémentaire d’environ 3 à 4 milliards d’euros en contrepartie duquel l’Etat a renoncé aux enchères qui accompagnent l’attribution des fréquences de téléphonie mobile en prolongeant de 10 ans le droit d’usage actuel. Une équipe projet locale, chargée de prioriser les sites à couvrir selon une dotation annuelle, a été constituée. Elle comporte le Département du Doubs, le SMIX DTHD, le Syndicat Mixte d'Energies du Doubs (SYDED), la région Bourgogne Franche- Comté, les associations d’élus et des représentants des services de l’Etat. L’équipe projet a identifié 11 sites à couvrir pour la dotation 2019. Les opérateurs disposent ensuite d’un délai de 2 ans pour mettre en œuvre les sites. 21 sites resteront à retenir par la suite.

INFRASTRUCTURES NUMERIQUES Le Département a souhaité l’accélération de la mise à disposition des habitants d’un réseau Très haut débit (THD) 100% fibré, pour répondre au développement exponentiel des usages du numérique et aux enjeux d’attractivité du territoire. Cette compétence a été transférée en 2013 au SMIX DTHD, selon des principes et objectifs précisés dans le SDDAN.

40 Dans ce cadre, le Département a versé une participation de 4 M€ au SMIX DTHD en 2018 pour permettre le déploiement de la fibre sur le territoire de la zone d’initiative publique, pour un montant de travaux d’environ 27 M€, portant à 40 000 le nombre de prises raccordables au très haut débit à fin 2018, pour un coût total de 70 M€.

En outre, 6 000 prises du territoire de l’agglomération de Montbéliard ont fait l’objet d’une modernisation, qui s’est achevée en 2018, afin d’offrir un débit plus important. Elles viennent s’ajouter aux 8 000 prises modernisées sur 41 communes du Département sur la période 2014-2016.

USAGES DU NUMERIQUE Le SDUN, adopté par l’Assemblée départementale en juin 2017, constitue une feuille de route pluriannuelle composée, lors de son établissement en 2017, de 48 projets, dont 8 relèvent des usages du numérique territorial, hors numérique éducatif. Les projets sont priorisés sur 3 périodes de lancement de 2017 à 2021 et les projets concernent, en matière de développement numérique du territoire, le suivi des aides et des associations, la mise en place d’un catalogue numérique des bibliothèques, l’organisation des saisons culturelles numériques, l’organisation des assises du numérique, le volet « système d’information géographique » (SIG) du projet d’élaboration du schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public (SDAASP) et l’Open Data.

Les concrétisations en 2018 ont porté sur : - la mise en place de la plateforme Open Data, qui a permis l’ouverture et la diffusion aux usagers de premiers jeux de données du Département en mai 2018, - les assises du numérique, dont la 1 ère édition s’est tenue en octobre 2018 avec comme thème phare le numérique éducatif, - le projet Sequoia avec l’avancement de la mise en réseau des catalogues collectifs des bibliothèques.

Chiffres-clés - 40 000 prises raccordables à la fibre à fin 2018 (objectif de 120 000 prises à fin 2022) - 27 jeux de données mis en ligne (plateforme Open Data) - plus de 120 participants aux assises du numérique, réunis autour de 8 ateliers thématiques - 239 communes ayant bénéficié à ce jour de l’intervention du SMIX DTHD, soit 1 commune sur 2 de la zone d’initiative publique

Focus La révision du SDDAN constitue un évènement important pour le Département en matière de développement numérique du territoire puisqu’il marque l’accélération du déploiement de la fibre et traduit l’objectif gouvernemental de mise en place d’un « bon débit » évalué à 8 Mb symétriques pour 2020. Le Très Haut Débit sera donc déployé dans le Doubs à l’horizon 2022 et non plus 2024 et même 2027 comme prévu initialement. Cette révision, confiée par le Département à un groupement de sociétés, accompagné d’experts dans les domaines juridiques, financiers et techniques, a également permis d’identifier d’autres sujets parmi lesquels le modèle d’exploitation des réseaux post-régie intéressée, la consolidation du plan de financement, la gestion de la téléphonie mobile, ou encore la suite à donner à l’exploitation des réseaux du SMAU suite à sa dissolution. Sujets qui font partie du SDDAN révisé et qui devront être étudiés dès 2019.

41 Dépenses 2018 : 33,7 M€, DEVELOPPEMENT TERRITORIAL 6,5 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 444 Mettre en place un schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public (SDAASP) 444 Créer avec le bloc communal un outil d’ingénierie territoriale 444 Définir de nouvelles modalités de soutien aux projets locaux en tenant compte de la diversité des territoires

En tant qu’acteur de proximité et au titre de la solidarité territoriale, le Département s’attache à améliorer la qualité de vie des habitants et l’attractivité de ses territoires, en permettant notamment aux communes et aux groupements de communes de mener à bien des projets destinés à faire évoluer l’offre d’équipements et de services afin de répondre aux besoins locaux.

ACCOMPAGNEMENT DES PROJETS LOCAUX

Contrats P@C Sur la base de principes définis en 2017, le Département a mis en place, pour une durée de 4 ans (2018- 2021), 18 contrats P@C (Porter une action concertée) à l’échelle du territoire de chaque établissement public de coopération intercommunale (EPCI).

En 2018, la mise en place de ces contrats a donné lieu à l’organisation de 18 réunions des instances de concertation qui, composées de représentants du Département, de l’EPCI et des communes, sont chargées du pilotage de chaque contrat. Les échanges ayant eu lieu au sein de ces instances de concertation ont permis de définir les priorités d’intervention structurant chaque contrat, et de répartir l’utilisation de l’enveloppe financière du Département entre le soutien aux projets structurants à l’échelle du territoire concerné, et le soutien aux projets d’intérêt local.

C’est une enveloppe de 42 M€ que le Département a votée pour la mise en œuvre des contrats P@C sur la période 2018-2021, à laquelle se rajoute un montant de 2 M€ à titre de bonification pour les opérations d’intérêt supra-communautaire, et un montant de 8 M€ au titre des Opérations partenariales de sécurité en agglomération (OPSA). Par ailleurs, une enveloppe de 3,5 M€ a été inscrite, lors de la DM2 de 2018, afin d’apporter un soutien financier aux bailleurs sociaux et aux communes pour le développement et l’amélioration du parc de logements à vocation sociale.

Les 18 contrats P@C ont tous été adoptés par le Département en 2018. 15 de ces contrats ont fait l’objet d’une signature officielle en 2018, la signature des 3 derniers contrats étant prévue au printemps 2019. Dans le cadre de ces contrats, ce sont d’ores et déjà 167 projets qui ont été accompagnés par le Département, pour un montant de 3 163 475 €.

Aides exceptionnelles aux collectivités sinistrées En début d’année 2018, le territoire du Doubs a été affecté par des intempéries exceptionnelles (fortes pluies et vents violents) qui ont engendré d’importantes inondations. Afin d’aider les territoires concernés à réparer les dégâts et prévenir d’éventuels dommages en cas de nouvelles intempéries, le Département a mis en place un dispositif de soutien à titre exceptionnel. Ainsi, 12 communes ont bénéficié de l’aide du Département, pour un montant total de 89 478 €.

Assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) Le dispositif AMO a soutenu financièrement la réalisation de 22 études de faisabilité, pour un montant total de subventions de 219 994 € (équipement sportif sur la Communauté de communes des Deux Vallées Vertes, presbytère aux Ecorces, réseau de chaleur au Russey, pôle enfance-jeunesse à Frasne…).

Soutien aux partenaires et à l’ingénierie locale Le Département apporte son soutien à différentes structures qui interviennent au quotidien dans l’accompagnement du bloc communal au titre de la solidarité territoriale : Agence départementale d’appui

42 aux territoires (AD@T), Etablissement public foncier (EPF) Doubs Bourgogne-Franche-Comté, Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE), agences d’urbanisme, associations de Maires…

S’agissant des syndicats mixtes d’aérodromes du Doubs, le Département a maintenu sa participation aux plateformes de Besançon-La Vèze et du Pays de Montbéliard. En effet, le Conseil régional a, comme demandé par le Département depuis 2016, intégré ces Syndicats en fin d’année 2018 dans le cadre de nouveaux statuts et dans une approche de développement territorial.

Fonds de cohésion sociale Le Fonds de cohésion sociale, mobilisé à hauteur de 146 439 € en 2018 sur les 150 000 € votés au BP 2018, a soutenu 95 actions dans les quartiers prioritaires, à destination des jeunes de moins de 18 ans et des familles, selon le détail suivant : Grand Besançon (49 actions), Pays de Montbéliard (30 actions) et Grand Pontarlier (16 actions). Les actions ciblaient les domaines suivants : sport, culture, accueils de loisirs (hors périscolaire strict), éducation au numérique et soutien à la parentalité.

COOPERATION INTERNATIONALE

Coopération internationale recentrée sur l’Europe L’année 2018 a été marquée par la signature de la première convention de partenariat établie avec la Maison de l’Europe en Bourgogne-Franche-Comté qui a permis, notamment, la mise en place d’une formation pour les agents du Département, de nombreuses interventions dans les établissements scolaires, et la diffusion d’expositions dans différents bâtiments abritant les services du Département.

Coopération transfrontalière Le Département a engagé des prises de contacts avec les principaux acteurs français et suisses, dans le but de nouer des partenariats transfrontaliers, notamment sur les thématiques du vieillissement, du numérique et de l’environnement.

TRANSITION ENERGETIQUE – ENERGIES RENOUVELABLES – BOIS ENERGIE Le Département accompagne des collectivités porteuses de projets de construction ou de rénovation, en leur délivrant des conseils techniques qui leur permettent d’optimiser les performances énergétiques et environnementales de leurs bâtiments (chauffage, isolation, recours aux énergies renouvelables et aux matériaux biosourcés…).

Une action de formation a été initiée avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) en direction des agents techniques des collectivités qui sont chargés de la conduite des chaufferies bois.

Par ailleurs, 8 études d’aide à la décision et 1 construction de chaufferie automatique au bois ont été soutenues en 2018.

SECURITE DES BIENS ET DES PERSONNES En 2018, l’activité du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) a progressé de près de 10 %. Le Département a contribué à hauteur de 25 742 400 € au budget du SDIS, celui-ci s’établissant à 63,4 M€.

Chiffres-clés - Plus de 1 000 projets recensés dans le cadre des 18 contrats P@C et déjà 167 projets accompagnés financièrement (3,2 M€) - 12 communes sinistrées bénéficiaires d’une aide exceptionnelle - 22 études de faisabilité financées au titre du dispositif « Assistance à maîtrise d’ouvrage » - 95 actions soutenues au titre du Fonds de cohésion sociale - 32 % de l’augmentation de l’activité du SDIS entre 2017 et 2018 dus aux carences de transports sanitaires privés

Focus Ecole et périscolaire à

43 Le Syndicat intercommunal de Fontain, Arguel, La Vèze et (SIFALP) a pu se lancer dans ce projet exemplaire avec l’accompagnement technique et financier du Département en amont : réflexion sur la faisabilité du projet, sur le niveau d’ambition énergétique possible, accompagnement à la recherche de partenaires financiers. Ainsi les fonds de la Caisse des dépôts ont pu être mobilisés pour un prêt à taux zéro. En juillet 2017, le premier coup de pioche a été donné à Fontain, où le bâtiment actuel, en fonction depuis la rentrée 2018, a été réhabilité et étendu selon les normes de Bâtiment basse consommation (BBC). Construit en 1975, il a été entièrement repensé pour plus de 200 enfants, de la maternelle au CM2, ainsi que pour le service périscolaire. Une aide de 320 000 € a été accordée au projet par le Département.

44 ENVIRONNEMENT – TRAME VERTE Dépenses 2018 : 6,0 M€, ET BLEUE 1,2 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 444 Créer et animer des lieux d’échanges et de travail entre les différents acteurs pour améliorer la qualité de l’eau et préserver les ressources naturelles, à l’instar de la Conférence départementale de l’eau 444 Renforcer le positionnement du Département sur sa mission de conseil et d’assistance technique dans le domaine de l’eau, de l’assainissement et des milieux aquatiques 444 Fédérer les Etablissements publics de coopération intercommunale (EPCI) pour mettre en œuvre la compétence Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI) à des échelles cohérentes 444 Accompagner les EPCI dans leur prise de compétence eau potable et assainissement 444 Adapter et différencier les soutiens financiers en matière d’eau potable et d’assainissement pour répondre aux enjeux de chaque territoire 444 Valoriser le réseau des Espaces naturels sensibles (ENS) existants 444 Contribuer à la préservation et à la remise en bon état des continuités écologiques identifiées dans le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) 444 Mettre en œuvre un plan d’actions opérationnel de prise en compte de la biodiversité dans toutes les politiques départementales pouvant avoir une incidence sur celle-ci (routes, agriculture, forêt, bâtiments…).

Dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, l’année 2018 a été marquée par la finalisation du Schéma départemental d’alimentation en eau potable du Doubs, ainsi que par la décision du Département de rester membre ou d’intégrer des Syndicats mixtes compétents sur le grand cycle de l’eau et qui s’organiseront à la bonne échelle territoriale. S’agissant de la protection de la biodiversité, le Département a arrêté, à l’occasion de la 10 ème année d’existence du Schéma départemental des Espaces naturels sensibles (ENS), de nouvelles orientations stratégiques destinées à mieux valoriser le réseau des ENS et à développer les transversalités avec d’autres compétences du Département (tourisme, insertion, enfance, personnes handicapées…).

GESTION DE L ’EAU ET DES MILIEUX AQUATIQUES Plusieurs groupes et sous-groupes de travail (6) de la Conférence départementale de l’eau se sont tenus en 2018 sur les thématiques de l’agriculture, de l’assainissement ou encore de l’amélioration de la connaissance. Concernant l’organisation territoriale pour la gestion du grand cycle de l’eau (GEMAPI), l’année 2018 a vu l’ aboutissement du processus de création du Syndicat mixte Haut-Doubs Haute-Loue qui aura vocation à être labellisé EPAGE (Etablissement public d’aménagement et de gestion des eaux) par l’Etat en 2019. Résultant de la fusion du syndicat mixte de la Loue et du syndicat mixte des milieux aquatiques du Haut- Doubs, ce syndicat regroupera 9 EPCI (dont 1 EPCI jurassien). Par ailleurs, une réflexion a été engagée avec le syndicat mixte du Dessoubre et les 5 Communautés de communes concernées afin de mieux structurer la gestion des milieux aquatiques à l’échelle du Dessoubre et du Cusancin. Parallèlement, le Département a accompagné techniquement et financièrement 10 EPCI dans la conduite des études préalables au transfert des compétences assainissement et eau potable à l’échelle intercommunale.

Le Département a également finalisé en 2018 son Schéma départemental d’Alimentation en eau potable (AEP) . Accompagné de plusieurs partenaires au sein d’un groupement de commandes et assisté d’un bureau d’étude, le Département a conduit pour ce faire une étude ayant comme objectif de cerner les enjeux « eau potable » à l’échelle du département et par territoire (EPCI). Ce diagnostic assorti de propositions d’actions prioritaires à conduire constitue une base de travail importante mise à disposition des acteurs locaux, dont les EPCI qui s’emparent progressivement de cette compétence. Les enjeux de la ressource en eau ont été particulièrement prégnants à l’occasion de l’épisode de sécheresse de 2018, ce qui renforce l’importance de ce schéma départemental AEP.

45 Enfin, 2018 étant la dernière année du 10 ème programme (2013-2018) de l’Agence de l’eau, des premières discussions ont été engagées avec cet établissement en vue d’établir un nouvel accord-cadre , en lien avec son 11 ème programme qui prendra effet au 1 er janvier 2019, pour la période 2019-2024.

BIODIVERSITE ET MILIEUX NATURELS Le Département développe une politique en faveur de la préservation de la biodiversité au titre des espaces naturels sensibles (ENS), vitrine de la diversité des milieux naturels du Département, support de sensibilisation des habitants et de découverte par les touristes, et composante des réservoirs de biodiversité du SRCE. 21 ENS ont fait l’objet d’actions concrètes (études et travaux) en 2018. Des études ont notamment été menées pour l’élaboration du plan de gestion de l’ENS de la Prairie du Grand Roué à et pour le renouvellement de 5 plans de gestion (lac de , Côte de Moini, gravière de , réseau de mares entre Besancon et Ognon, Vallée de l’Allan). Une notice de gestion a également été validée en 2018 pour l’ENS des zones humides d’Arc-sous-Cicon.

Par ailleurs, des actions de gestion ont été mises en œuvre, comme par exemple l’ouverture de milieux au Marais de Saône, la reprise d’infrastructures suite aux fortes crues à Avanne et Bouverans, la mise en œuvre de pâturages sur le Coteau de Châteauvieux-les-Fossés, sur la Côte de Moini ainsi que sur les Coteaux de Belvoir, ou encore la négociation de baux ruraux à clauses environnementales sur la tourbière des Guillemins au Bizot. Un sentier de découverte a également été aménagé sur l’ENS de la Roche de Hautepierre-le- Châtelet pour permettre une sensibilisation du public aux enjeux de préservation des milieux naturels.

Chiffres-clés - 3,1 M€ apportés en moyenne chaque année par le Département aux territoires pour la réalisation d’études et de travaux en matière d’assainissement et d’eau potable sur la durée de l’accord-cadre établi avec l’Agence de l’eau pour la période 2013-2018 - 21 Espaces naturels sensibles (ENS) disposant d’un plan de gestion et ayant fait l’objet d’actions concrètes - 17 sites ENS aménagés pour l’ouverture au public - 1 000 élèves sensibilisés à la biodiversité par le biais de l’appel à projets « Sur la piste des ENS » - Environ 700 personnes sensibilisées à la biodiversité par le biais des sorties « grand public » sur les ENS

Focus Aménagement du sentier d’interprétation de l’ENS de la Roche de Hautepierre-le-Châtelet La commune des Premiers Sapins, maître d’ouvrage de l’ENS de la Roche de Hautepierre-le-Châtelet, a lancé à l’été 2018 les travaux d’aménagement du sentier, conformément au plan d’interprétation du site et en concertation avec l’opérateur Natura 2000 et le Département du Doubs. Des panneaux ainsi que 7 bornes ont été installés sur les 4 km de sentier, complétés par l’élaboration d’un livret de découverte. Ces aménagements permettent au grand public de découvrir ce site, qui conjugue paysages grandioses, milieux naturels remarquables et poésie… Pour les travaux d’ouverture au public, la commune a privilégié une démarche partenariale, en s’appuyant sur des personnes en emplois d’insertion ainsi que sur des lycéens. La réception des travaux est prévue au premier semestre 2019.

46 Dépenses 2018 : 1,4 M€, ESPACE RURAL ET PERIURBAIN 0,3 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 444 Développer une vision stratégique de territoire en liant davantage agriculture - foncier - urbanisme afin d’ancrer l’action départementale dans les territoires 444 Accompagner la profession agricole dans une démarche de progrès visant à sauvegarder les filières économiques à haute valeur ajoutée, tout en préservant les ressources naturelles 444 Créer des lieux d’échanges et de travail entre les différents acteurs pour améliorer la qualité de l’eau 444 Accompagner la profession forestière dans la mobilisation de la ressource et encourager une gestion durable de la forêt 444 Développer l’approche « circuits courts » avec des retombées locales dans les différents secteurs agricoles et forestiers 444 Favoriser une dynamique rurale reposant sur l’être humain comme acteur de la vie locale 444 Conventionner avec la Région, en application de la loi NOTRe, pour garantir la capacité d’intervention du Département et coordonner les interventions publiques en matière agricole, agroalimentaire et forestière 444 Mieux faire connaître et reconnaître le Laboratoire vétérinaire départemental (LVD) par les acteurs de la filière agricole et le repositionner sur des prestations d’analyses facturées au juste prix de revient

Le soutien financier du Département en faveur de l’agriculture et de la forêt s’effectue, pour l’essentiel, par le biais du Programme de développement rural régional (PDRR) 2014-2020. A cet égard, l'année 2018 a constitué un point d’étape du PDRR, avec la réalisation d’un 1 er bilan à mi-parcours et le constat partagé de tensions budgétaires sur certaines mesures (aides aux bâtiments agricoles, aux industries agroalimentaires ou à l'agriculture biologique) d'ici la fin de la programmation. En conséquence, un travail partenarial important a été mené entre la Région, autorité de gestion du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), et les différents cofinanceurs pour définir des priorités et réorienter les crédits nécessaires entre les différentes mesures en fonction des degrés de consommation.

AMENAGEMENT ET MISE EN VALEUR DE L ’ESPACE RURAL ET PERIURBAIN Suite à la définition d’une nouvelle politique foncière départementale privilégiant les échanges fonciers, un guide, dénommé « Echanger pour gagner », a été réalisé à destination des agriculteurs, en partenariat avec la Chambre interdépartementale d’agriculture Doubs - Territoire de Belfort. Il servira de support à la sensibilisation et à l’animation d’actions au sein des territoires pour l’avenir.

Afin de préserver les terres agricoles, des réunions d’information ont eu lieu sur les réglementations de boisements, compétence propre du Département. Elles aboutiront pour certaines au lancement de nouvelles règlementations sur plusieurs communes qui en sont actuellement dépourvues. Pour mieux informer sur l’érosion des surfaces agricoles et l’évolution de l’utilisation des sols, un espace dédié à l’Observatoire de la consommation d’espace a été créé sur le site Internet du Département du Doubs doubs.fr , en lien avec les partenaires de la Charte départementale pour une gestion économe de l’espace. Par ailleurs, un nouveau partenariat a été engagé avec l'Union régionale des communes forestières (URACOFOR) pour expérimenter, sur des parcelles forestières considérées comme « biens vacants sans maîtres », une procédure de reprise au bénéfice des communes. Cette action expérimentale devrait se décliner en actions opérationnelles au cours des 2 prochaines années (2019 et 2020).

SOUTIEN AUX ACTIVITES AGRICOLES ET FORESTIERES La sécheresse de l’été 2018 a particulièrement marqué les activités agricoles et forestières. Aussi, le Département, à l’écoute de la profession, a travaillé avec ses partenaires pour aboutir à un double dispositif : une aide d’urgence aux éleveurs, prise en charge par la Région, complémentaire à une aide aux investissements, qui sera mise en place par les Départements pour les années 2019 et 2020.

Parallèlement à cela, le Département a poursuivi son soutien financier aux agriculteurs et forestiers dans le cadre des mesures relevant du Programme de développement rural régional (PDRR). A ce titre et sur la base d’un bilan quantitatif et qualitatif, le Département a fait remonter les besoins du terrain pour proposer des évolutions des mesures : modification des grilles de sélection sur la diversification agricole, demande de financements de nouveaux investissements en relation avec le stockage de l’eau suite à la sécheresse… De

47 même, le Département a poursuivi son soutien aux organisations professionnelles agricoles qui inscrivent leurs actions autour de 4 thématiques : - environnement et biodiversité, - accompagnement des agriculteurs fragilisés, - promotion de l’alimentation de proximité, - promotion du territoire (manifestations agricoles d’envergure départementale).

Enfin, s’agissant de la santé animale , le Département a développé en 2018 un partenariat, via le Laboratoire vétérinaire départemental (LVD), avec le Groupement de défense sanitaire (GDS) du Doubs, d’une part, et avec l’interprofession porcine de Bourgogne Franche-Comté, d’autre part, pour la réalisation d’analyses relevant respectivement : - du plan d’éradication, prévu sur une durée minimale de 4 ans (de mi 2018 à mi 2022), de la diarrhée virale bovine (BVD) dans le Doubs, - de la campagne 2018-2019 de recherche du syndrome dysgénésique et respiratoire porcin (SDRP) en Bourgogne-Franche-Comté.

Chiffres-clés ° + 20 % de chiffre d’affaires par rapport à 2017, soit 117 219 € en 2018, réalisés par la plateforme Agrilocal25 de mise en relation producteurs-acheteurs du département avec 673 commandes passées entre 21 collèges et 44 fournisseurs, dont 29 producteurs ° 1 234 492 € de subventions accordées par le Département dans le cadre du Programme régional de développement rural (PDR), ayant permis la mobilisation d’aides européennes du FEADER dans un rapport de 37 % de financement national (Etat, Région, Départements) pour 63 % de contreparties européennes, dont par exemple : - 559 618 € d’aides du Département à 14 industries agroalimentaires, ayant généré un montant d’investissement de 15,2 M€ HT, - 848 846 € d’aides publiques, dont 178 647 € du Département, à 20 communes pour réaliser leurs projets de dessertes forestières, pour un montant total de 1,65 M€ HT de travaux, - 332 973 € d’aides du Département accordés à 45 dossiers issus du Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE) pour l’aménagement de bâtiments d’élevage pour un montant d’investissements prévus de 23,12 M€ HT.

Focus En partenariat avec la Chambre interdépartementale d’agriculture Doubs - Territoire de Belfort, un audit départemental sur la diversification agricole a été réalisé en 2018 auprès de 246 agriculteurs diversifiés du Doubs. Cet audit a permis de localiser précisément ces producteurs en fonction de leur production (cartographies) et d’analyser les difficultés rencontrées : indisponibilité de foncier, réglementations commerciales et sanitaires contraignantes, manque de structures collectives de transformation et de logistique, manque de références technico-économiques et d’information sur les initiatives des territoires… L’analyse des besoins a permis de mettre en place un plan d’actions, les principales étant l’accompagnement sur le foncier, l’appui à la filière maraîchage et aux filières émergentes comme la lentille, le partage des informations avec les porteurs de projets (point d’accueil) et les territoires…

48 Dépenses 2018 : 2,6 M€, TOURISME 0,5 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 444 Mettre en place une gouvernance touristique partagée et garante d’une action publique efficiente 444 Construire et déployer une offre touristique qui, dans un souci constant de préservation de l’environnement et du cadre de vie local, soit source d’attractivité et de dynamisme pour nos territoires

L’objectif poursuivi par le Département en matière touristique a répondu en 2018 à une double nécessité : - articuler les objectifs touristiques du projet C@P25 en synergie avec les orientations du Schéma régional de développement touristique et des loisirs (SRDTL), dans le cadre des travaux de mise en œuvre de ce schéma, - poursuivre la traduction opérationnelle du projet C@P25 sur les territoires par un appui aux projets d’aménagement et de développement touristique, afin de déployer une offre qui soit pleinement en phase avec les attentes et exigences des clientèles.

STRATEGIE ET GOUVERNANCE TOURISTIQUE

Participation et élaboration de schémas Dans le cadre de la mise en œuvre du SRDTL 2017-2022, le Département a signé le 14 mai 2018 une convention avec la Région Bourgogne Franche-Comté actant le principe de l’accompagnement, par le Comité départemental du tourisme (CDT), des porteurs de projets en matière de création ou de requalification de chambres d’hôtes et meublés de tourisme dans le Doubs. Dans le cadre de cet accompagnement individuel, une attention particulière a été portée par le CDT sur la question de l’accessibilité de ces hébergements, et notamment sur la nécessité d’une labellisation « tourisme et handicap ».

Par ailleurs, l’année 2018 a été mise à profit pour élaborer les axes de travail et principes devant conduire à la mise en œuvre en 2019 d’un Schéma d'aménagement touristique départemental (SATD). Ce SATD se traduira notamment par la mise en œuvre d’un guide pratique à l’attention des territoires, afin de leur permettre d’appréhender les diverses formes d’aménagement touristique : aménagements à l’échelle départementale (conforter l’itinérance touristique, coordonner les projets stratégiques des territoires, créer des synergies entre les sites touristiques), préconisations de bonnes pratiques en la matière (équipements opérationnels à destination de l’accueil et de l’information des clientèles), aménagement de sites touristiques publics (signalisation, mobilier…).

En outre, à l’issue d’un travail important de concertation et de coproduction par les acteurs concernés de la Vallée de l’Ognon (Départements et Comités départementaux du tourisme, EPCI et offices de tourisme, acteurs privés, associatifs, socio-professionnels…), le Département a signé avec l’ensemble de ces partenaires un protocole de coopération visant à définir les principes partagés d’une collaboration active entre eux. L’objectif est de favoriser l’émergence et la construction progressive d’une destination Vallée de l’Ognon par la création d’une identité touristique commune et d’une structuration de l’offre, en s’affranchissant des limites administratives.

Enfin, parallèlement au déploiement des contrats P@C, le Département s’est mobilisé aux côtés des territoires pour les accompagner dans leurs stratégies territoriales de développement touristique : schémas de développement touristique de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon et du Pays de Montbéliard Agglomération, élaboration d’un contrat de station commun des Communautés de communes du Grand Pontarlier et des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs.

Coordination et animation Le Département a apporté un soutien financier d’un montant de 1,3 M€ en faveur du CDT pour la mise en œuvre de son programme annuel d’actions en direction des acteurs touristiques du Doubs, et notamment pour le déploiement d’actions phares, telles que la mise en œuvre d’un diagnostic et de préconisations en termes d’offre d’hébergements touristiques le long des Grandes traversées du Jura (GTJ), la mise en place et le développement des différents labels départementaux que sont « Made in chez nous, les entreprises se visitent » « Motards, Bienvenue », « Relais Saint-Pierre ».

49 DEVELOPPEMENT DE L ’OFFRE ET DE L ’ATTRACTIVITE TOURISTIQUE

Aide à l’émergence de projets Le Département a poursuivi, en 2018, son partenariat avec 3 structures qui, par leur action au contact direct des clientèles, répondent pleinement aux ambitions exprimées dans C@P25 en termes d’aménagement et d’animation touristique, à savoir : - le collectif « Montagnes du Jura », - l’association des Grandes traversées du Jura (GTJ), - l’association Espace nordique jurassien (ENJ).

Par ailleurs, en termes d’optimisation des ressources financières mobilisables pour le développement touristique, le Département a initié et impulsé auprès des territoires du Doubs et avec l’appui du CDT, une démarche d’accompagnement visant à la mise en place d’une plateforme de gestion de la taxe de séjour partagée par les communes et les EPCI. L’objectif est d’optimiser le produit de cette taxe, dans une logique d’affectation de cette ressource dans l’économie touristique locale.

Soutien à l'aménagement et à l'attractivité L’année 2018 a constitué une étape clé de l’élaboration, en lien avec la société Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) et avec l’appui du CDT, du programme de renouvellement global des panneaux de signalisation et d’animation culturelle et touristique sur l’autoroute A36 dans sa traversée du département, qui permettra de mettre en valeur et de promouvoir les sites et filières emblématiques du Doubs sur un axe de circulation générant un flux de 3,2 millions de véhicules par an. Ainsi, en 2018 ont été conduites les opérations suivantes : - détermination du programme global d’aménagement, - rencontres avec les partenaires afin de valider la démarche et le contenu des panneaux, - validation de la convention partenariale avec APRR.

Par ailleurs, une réflexion globale a été lancée en 2018 en termes d’ aménagement touristique du Pays de Courbet en vue de la célébration du bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet en 2019 : travail d’analyse et de conception en vue de la réalisation des travaux en 2019 de rénovation de passerelles sur le site de la source du Lison, de sécurisation de sentiers sur le site des Gorges de Nouailles à proximité de la source de la Loue et de création d’une passerelle au-dessus du ruisseau de Malans à , chaînon manquant à l’achèvement du chemin de Grande randonnée de pays (GRP) Loue-Lison. Ces travaux permettront d’améliorer le confort et la sécurité des sites emblématiques de ce territoire, et de garantir les connections entre les itinéraires. Le projet global de réaménagement et de revalorisation des itinéraires Courbet s’accompagnera également, en termes de communication, par la refonte d’un topo-guide permettant de parcourir les boucles et, en termes d’aménagement, par l’implantation de panneaux de départ qui matérialiseront l’identité Courbet au-delà du Musée. Ce travail transversal s’est aussi étendu à l’aspect cyclable en vue de la création d’itinéraires cyclo qui guideront les touristes à travers le pays de Courbet.

Enfin, lors de la session budgétaire de décembre 2018, le Conseil départemental a décidé d’abonder à hauteur de 2 M€, pour la période 2019-2021, une ligne budgétaire qui sera destinée à soutenir les projets touristiques majeurs (sites touristiques, projets de portée supra-communautaire, projet d’intérêt départemental...), ceci parallèlement à l’enveloppe budgétaire inscrite par le Département dans chaque contrat P@C.

Soutien à l’animation En 2018, le Département du Doubs a soutenu financièrement l’organisation des 13 manifestations touristiques. Parmi ces manifestations, 11 sont des évènements récurrents de proximité qui promeuvent des savoir-faire identitaires ou des territoires tels que « Les 24 heures du temps » à Besançon ou les « Lumières de Noël » à Montbéliard. Deux évènements à caractère exceptionnel concourant au rayonnement national du Doubs, tant par la qualité et la diversité de leur offre que par le nombre de visiteurs, ont également bénéficié de subventions départementales : le Tour Auto 2018 optic 2000 et le 25 éme rassemblement du 2 CV club de France.

50 Chiffres-clés - 100 sites naturels et culturels et 46 sites de tourisme de découverte économique à visiter dans le Doubs - 425 000 visiteurs pour la manifestation des Lumières de Noël à Montbéliard - 260 860 visiteurs à la Citadelle de Besançon - 122 300 visiteurs à la Saline royale d’Arc-et-Senans (2 ème site touristique le plus fréquenté du département) - 4,2 M€ de chiffre d’affaires de la station de Métabief au cours de la saison hivernale 2018-2019 - + 31,2 % en termes de journées de ski nordique par rapport à la moyenne des 10 dernières années - + 14,9 % d’arrivées pour l’hébergement de plein-air, et + 9,4 % pour l’hôtellerie

Focus L’association des Grandes traversées du Jura (GTJ) bénéficie d’un partenariat avec le Département Cette association œuvre pour la structuration touristique d’itinéraires permettant de traverser le massif du Jura à travers plusieurs activités et sur des tracés correspondant à ces activités et balisés en conséquence. Elle assure la promotion et la commercialisation de séjours itinérants à travers des supports numériques et papier. Elle offre des itinéraires aboutis et fédèrent les services (hébergements, restauration, encadrement sportif…) qui jalonnent ces itinéraires en direction de la clientèle itinérante. Cette association conjugue aujourd’hui plusieurs axes de développement auquel le Département concourt, à savoir la promotion de l’itinérance touristique, le développement des activités de pleine nature, la promotion du territoire à travers la marque Montagnes du Jura, ceci dans une logique globale liée au développement durable du territoire.

51 Dépenses 2018 : 0,9 M€, ECONOMIE 0,2 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 444 Inscrire l’action départementale en concordance avec la loi NOTRe 444 Faire en sorte que le Département demeure un acteur économique engagé sur son territoire au travers de sa politique liée aux infrastructures et de son soutien à l’investissement public 444 Porter une action volontariste en faveur du soutien au commerce en milieu rural 444 Etudier la possibilité d’une délégation partielle de la compétence liée à l’immobilier d’entreprises avec les EPCI désormais compétents en la matière

L’action économique du Département intervient depuis la loi NOTRe principalement au travers du soutien aux investissements portés par les communes et leurs groupements, ainsi que par les investissements réalisés par le Département en qualité de maître d’ouvrage.

PARTENARIAT AVEC LE BLOC COMMUNAL Par son action de proximité auprès des territoires, le Département est également en mesure de les conseiller et de développer leur attractivité (contribution au déploiement du très haut débit, amélioration des dessertes…).

A cet égard, la mise en place des contrats de territoires P@C en 2018 permet au Département de contribuer au dynamisme des territoires, notamment en milieu rural, par une articulation renforcée de l’action départementale avec le bloc communal qui dispose désormais d’une capacité d’intervention plus importante (immobilier d’entreprises, aides aux entreprises en partenariat avec la Région). Le Département maintient également une intervention sur les volets agricole et touristique qui sont des composantes importantes de l’économie locale.

SOUTIEN AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Partenariat avec les structures L’année 2018 aura permis de finaliser la sortie du Département du capital et de la gouvernance de la totalité des structures dont il était membre et qui avaient une vocation économique, répondant ainsi pleinement aux exigences de la loi NOTRe.

Prêts d’honneur et avances remboursables En lien avec la Paierie départementale, le Département a émis des titres en vue du recouvrement des sommes dues en 2018, et concernant : - 266 prêts d’honneur, pour un montant global de 841 494 €, - 74 avances remboursables, pour un montant global de 1 343 288 €.

52 Dépenses 2018 : 2,8 M€, TRANSPORTS 0,5 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 444 Mettre en place une nouvelle organisation pour poursuivre le transport des élèves en situation de handicap, restant de la compétence départementale

Suite au transfert en 2017 de la compétence des transports scolaires ordinaires et des transports de voyageurs à d’autres autorités organisatrices (Région et grandes agglomérations) en application de la loi NOTRe, le Département reste responsable du transport des élèves en situation de handicap.

LES TRANSPORTS SCOLAIRES INDIVIDUALISES Le Département assure le transport individualisé des élèves reconnus en situation de handicap par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), selon une organisation adaptée en continu, en fonction de la répartition des bénéficiaires. Il s’agit d’un transport spécialisé qui requiert la mobilisation de moyens spécifiques et une organisation particulière : circuits dédiés, conducteurs formés pour accompagner ce public, véhicules disposant d’équipements adaptés.

Chiffres-clés - 482 élèves pris en charge au titre du transport individualisé pour l’année scolaire 2018-2019 - 93 établissements scolaires desservis par les transports individualisés départementaux - 95 circuits de transport spécialisé, confiés à 2 sociétés de transport

Focus Des mutualisations recherchées entre les différentes autorités organisatrices des transports pour optimiser la prise en charge de certains bénéficiaires Chacune sur leur territoire, la Région en milieu rural et les grandes agglomérations en milieu urbain, ou dans ses attributions pour le Département, différentes autorités organisent le transport scolaire dans le Doubs. Pour optimiser le service rendu aux bénéficiaires, et par là même accroître l’efficience d’ensemble du dispositif, des conventions ont été passées en 2018 entre le Département et la Région d’une part, le Département et Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) d’autre part, pour mutualiser les circuits mis en place par chaque entité, en fonction des circuits existants, des places restant disponibles dans les véhicules et des exigences particulières du transport spécialisé pour les élèves en situation de handicap. Dans ces conditions, certains bénéficiaires relevant normalement de l’une des autorités organisatrices peuvent ainsi utiliser le service mis en place par une autre autorité dans son secteur. Ces prises en charge particulières sont compensées par le versement de sommes forfaitaires, calculées d’après le coût réel des trajets effectués. Au final, des trajets raccourcis pour les utilisateurs, des véhicules mieux remplis et qu’il n’est pas nécessaire de multiplier, sans compter des économies pour les collectivités concernées.

53

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES

Organiser, moderniser et valoriser l’action départementale

Gestion au quotidien des ressources humaines, des bâtiments, des finances de la collectivité… le Département ne peut agir sans ces fonctions-support.

La collectivité est très engagée dans la modernisation de son organisation et de ses méthodes de travail pour rendre son action plus performante et transparente au service des habitants du Doubs.

L’efficience et les ressources internes en chiffres

4 132,4 M€ consacrés à l’efficience et aux ressources internes en 2018 soit 25,4 % des dépenses totales

4 465 délibérations en Conseil départemental et Commission permanente 4 2 306 agents au sein de la collectivité (au 31 décembre 2018) 4 148 postes pourvus en 2018 4 161 marchés publics attribués 4 90 sites au sein desquels travaillent des agents de la collectivité

54 MODERNISATION DE L’ACTION Dépenses 2018 : 3,7 M€, 0,7 % des dépenses totales PUBLIQUE

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 4 Renforcer le pilotage, l’analyse de gestion et développer une véritable culture de l’évaluation des politiques publiques 4 Optimiser l’activité et l’organisation de la collectivité (conseil et appui méthodologique en organisation) 4 Simplifier et sécuriser les actions de la collectivité (procédures formalisées, expertise juridique renforcée, circuit décisionnel interne fiable, dématérialisation, prévention des conflits d’intérêt) 4 Optimiser la politique achat et développer l’insertion sociale à travers les marchés de la collectivité 4 Elaborer et mettre en œuvre un schéma départemental des usages du numérique (SDUN), en complément de l’action de la collectivité en faveur de l’aménagement numérique du territoire

L’année 2018 a confirmé le mouvement engagé avec C@P25 en faveur du développement du pilotage de la collectivité, de l’amélioration de sa performance et de sa modernisation, notamment par la réalisation de projets portés dans le cadre du SDUN dont certains sont emblématiques et fondamentaux : la dématérialisation des pièces comptables et des marchés publics qui est maintenant achevée ou encore le déploiement du logiciel de gestion et production des rapports et délibérations (projet Mohican). Le numérique demeure en effet plus que jamais un levier essentiel de modernisation de la collectivité et de son organisation interne. La politique achat/marchés y concourt également, notamment au travers des démarches entreprises en faveur de l’insertion des publics éloignés de l’emploi.

PERFORMANCE DE L ’ACTION PUBLIQUE En 2018, la collectivité a poursuivi et renforcé son niveau d’équipement en tableaux de bord stratégiques : - les tableaux de bord financiers ont été améliorés pour intégrer notamment le suivi des dépenses de fonctionnement en lien avec le pacte financier conclu avec l’Etat, mais aussi celles en faveur de l’investissement, - des tableaux de bord « ressources humaines » ont été créés, pour affiner leur suivi, - d’autres tableaux de bord ont également été mis en place sur le secteur des Solidarités humaines, et notamment sur les politiques publiques Autonomie, Insertion et Enfance-Famille, en particulier les tableaux de bord relatifs à l’activité liée aux Mineurs non accompagnés (MNA) ont été développés pour mieux éclairer son pilotage.

L’activité du contrôle de gestion a également été renforcée pour produire différentes analyses de calcul de coûts, progresser en matière de cartographie des associations soutenues par la collectivité et procéder aux analyses financières réglementaires et volontaires, dans le cadre du suivi de ces structures et des préparations budgétaires.

Deux rapports annuels sur l’égalité femmes-hommes et le développement durable ont été produits en intégrant une déclinaison par politique publique afin de mettre en lumière les plus-values et l’engagement de la collectivité sur ces sujets majeurs. Deux élues référentes ont été désignées en fin d’année pour piloter ces deux démarches, avec l’appui des commissions internes 3 (Dynamique territoriale) et 4 (Efficience et ressources internes).

En matière d’ évaluation , les travaux préparatoires conduits en 2018 ont permis d’avancer sur les thématiques à investiguer, dont celle relative aux Contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) 2016-2020 conclus entre le Département et les Services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) qui feront l’objet d’une évaluation effective en 2019.

En matière de conseil en organisation , au-delà des activités récurrentes (suivi de projets, réalisation d’enquêtes, accompagnement méthodologique…), l’accent a été mis sur l’évolution de la méthodologie de gestion de projet de la collectivité et la poursuite de son déploiement en son sein.

Par ailleurs, le centre de ressources documentaires de la collectivité a été installé dans de nouveaux locaux plus accessibles, plus ouverts, dans une réelle volonté de renforcer la proximité avec ses utilisateurs (élus et services) et de développer ses plus-values dans la conduite des politiques publiques.

55 En matière de politique achat/marchés , des avancées significatives ont été opérées : - la mutualisation des achats afin de rendre la commande publique plus performante (économies d’échelle notamment) : à cet effet, 2018 a vu la création de la centrale d’achat de la Région Bourgogne Franche- Comté à laquelle il sera proposé que le Département adhère en 2019 ; - la dématérialisation complète des marchés publics depuis le 1 er octobre 2018. A noter que depuis cette date, l’ensemble des marchés du Département mis en ligne sur son profil acheteur ont été ouverts au dispositif « marché public simplifié » qui permet aux entreprises de répondre à un marché avec leur seul numéro SIRET ; - enfin, en matière d’insertion sociale, une démarche a été conduite avec l’ensemble des directions opérationnelles et a permis d’identifier les besoins susceptibles de donner lieu à des prestations d’insertion et dès lors d’intégrer une clause insertion dans les marchés afférents.

EXPERTISE JURIDIQUE ET GESTION DES ASSEMBLEES L’activité juridique est restée très dense sur 2018 dans tous les champs de compétence de la collectivité, soit pour défendre ses intérêts, soit pour sécuriser son action, tant en interne que par les politiques publiques qu’elle porte, soit pour aider à la décision dans le cadre de démarches d’évolution de pratiques ou d’actions, notamment dans le domaine social (appui à la rédaction du Règlement départemental d’aide sociale - RDAS, guide de la protection fonctionnelle…).

Le lien entre les juristes et l’organisation des assemblées contribue aujourd’hui à sécuriser les décisions de l’Assemblée départementale par une validation systématique des conventions présentées.

En outre, la mise en place du logiciel Oxy-Actes (projet Mohican) , qui vise à dématérialiser la préparation et la production des délibérations jusqu’à leur publication, renforce cette sécurisation.

EFFICIENCE NUMERIQUE INTERNE Le SDUN, dont la feuille de route vise tant la mise à disposition de services performants aux usagers, la réussite scolaire par le développement du numérique éducatif que le développement territorial et l’efficience interne, se décline à travers 48 projets, dont 36 concernent spécifiquement l’efficience numérique interne. Dans ce contexte et dans la continuité des projets initiés en 2017, l’année 2018 s’est traduite par la poursuite de la réalisation du schéma et notamment des projets qui s’inscrivent dans l’objectif de dématérialisation : de la chaîne comptable, du cycle de vie des rapports et délibérations de la collectivité via la mise en place du logiciel Oxy-Actes, de la gestion du temps de travail via la mise en place du logiciel Tempo. Le SDUN s’est également concrétisé en 2018 par le renouvellement du marché de télécommunications pour mettre à disposition des agents de la collectivité des infrastructures réseau adaptées à leurs besoins. Enfin, l’année 2018 se distingue comme étant la première année du chantier de mise en conformité en matière de Règlement général de protection des données (RGPD) et d’expérimentation du télétravail.

Chiffres-clés - 465 délibérations du Conseil départemental et de la Commission permanente - 70 contentieux en cours à fin 2018, dont environ 50 au titre du Revenu de solidarité active (RSA) - 48 projets inscrits au SDUN, dont 36 au titre de l’efficience numérique interne - 202 traitements informatiques recensés à ce jour, dont 82 traitant de données à caractère personnel - 17 réunions de la Commission d’appel d’offres / Commission achats, pour un total de 161 marchés attribués - 16 438 articles de presse traités pour la réalisation de 515 panoramas de presse et de 42 lettres d’information - 300 dossiers documentaires et 209 recherches thématiques réalisés pour la collectivité - Près de 25 000 visites du portail documentaire intranet I-Doo

56 Dépenses 2018 : 90,0 M€, RESSOURCES HUMAINES 17,3 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P 25 4 Rendre plus efficiente l’organisation des services départementaux par la prise en compte des conséquences de la loi NOTRe et des choix de politiques publiques réalisés dans le projet départemental 4 Accompagner les services dans le changement de culture et de pratiques, avec la mise en place d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, un investissement soutenu dans la formation et une attention particulière au maintien de bonnes conditions de travail

En matière de ressources humaines, les orientations données, les priorités décidées, les moyens alloués permettent de concourir à la réussite du projet départemental C@P25 par la mobilisation et le développement de l’ensemble des compétences des agents de la collectivité. Les axes stratégiques de cette politique sont inscrits dans un agenda social pluriannuel et font l’objet d’une large concertation avec les partenaires sociaux. La réalisation des actions définies dans l’agenda social 2018 s’est déroulée conformément au planning prévu. Il en est ainsi notamment de la poursuite de la réorganisation des services ([email protected]) et de son accompagnement, de la mise en œuvre du plan de formation, du plan de prévention sur les Risques psycho- sociaux (RPS), de la charte de reclassement en vue du maintien dans l’emploi des agents, du plan de déprécarisation des agents contractuels, et du nouveau régime indemnitaire (RIFSEEP). La collectivité dispose désormais d’un cadre stabilisé permettant de développer une politique de ressources humaines plus orientée vers les conditions de travail des personnels, l’accompagnement des parcours, la dématérialisation et l’optimisation des outils.

POLITIQUE SALARIALE ET GESTION DES CARRIERES

Dématérialisation des pièces justificatives de la paye à la paierie départementale Cette démarche s’inscrit dans le processus plus général de dématérialisation engagé au sein de la collectivité. Un processus d’identification de l’ensemble des pièces justificatives devant être transmises à la paierie, suivi d’un travail de rationalisation des différents flux de paye a été réalisé. L’acquisition d’un outil spécifique permettant la dématérialisation et la mise en place d’un parapheur électronique ont rendu la dématérialisation des pièces possible, qui a été effective au 1 er octobre 2018. Elle pourra à terme permettre la dématérialisation des pièces administratives du dossier agent.

Retenue à la source A compter du 1 er janvier 2019, le Département du Doubs devient collecteur de l’impôt sur le revenu. Un travail informatique conséquent de préparation et d’anticipation a été réalisé en juillet 2018 afin d’appliquer cette mesure nationale incontournable. Depuis le 1 er novembre 2018, une simulation de prélèvement figure sur le bulletin de salaire de chaque agent.

Mise en place d’un logiciel de gestion du temps (TEMPO) Le nouveau logiciel de gestion du temps de travail, TEMPO, a été déployé à partir du 15 octobre 2018 dans 3 directions de la collectivité. Son déploiement sur l’ensemble des services concernés se poursuivra en 2019. TEMPO permet une gestion dématérialisée du temps de travail : badgeages, demandes de congés et autorisations d’absence y sont effectués directement par les agents, qui disposent d’un accès instantané, depuis leur poste de travail, aux données les concernant. En 2018, 150 agents ont commencé à utiliser cet outil.

GESTION DES EMPLOIS ET DES COMPETENCES

La réorganisation et son accompagnement Dans des logiques d'évolution des métiers et des besoins en compétences, en cohérence avec C@P25, le plan de formation a mis en 2018 l’accent sur la réalisation d'actions liées à la montée en compétences numériques, aux transitions professionnelles en parallèle d’actions spécifiques métiers, que ce soit pour les agents des collèges, les agents des routes, les travailleurs médico-sociaux ou les personnels administratifs. Les objectifs visés en matière de compétences numériques concourent à permettre l'apport de réponses adaptées et appropriées à l'évolution des besoins des usagers.

57 La politique de recrutement s’est poursuivie en 2018 à un rythme soutenu. Ainsi, 148 recrutements ont été réalisés au cours de l’année selon la répartition suivante : - 61 au titre de la mobilité interne : ces mobilités permettent aux agents de développer de nouvelles compétences, - 87 au titre des recrutements en externe, - 6 personnes contractuelles au département nommées suite à réussite à concours. 13 recrutements d’assistants familiaux ont également été organisés.

PREVENTION SANTE SECURITE AU TRAVAIL

Prévention du risque routier Le risque routier concerne l’ensemble des agents de la collectivité, dans leurs trajets domicile-travail ou lors de leurs déplacements professionnels. C’est la principale cause d’accidents du travail. Pour prévenir ce risque transversal et sensibiliser les agents au respect du code de la route et des bonnes pratiques de déplacement, plusieurs actions ont été conduites en 2018. Ainsi, à l’occasion de la semaine de la sécurité routière au travail, des actions de communication (affichages, publications de news sur I-Doo, pavés de signatures spécifiques dans les mails), des quiz en direction des agents (672 réponses pour 3 quiz différents) et une remise de lots ont eu lieu. Une journée thématique constituée d’ateliers pratiques a également été organisée pour les agents du bassin bisontin en octobre 2018, en collaboration avec la Préfecture du Doubs et les associations de prévention routière locales. Elle a réuni plus de 70 agents du Département autour d’un village de la sécurité routière.

La politique Handicap L’insertion et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées représentent une préoccupation majeure au sein de la collectivité. Un diagnostic et un plan d’actions ont été adoptés en CHSCT d’octobre 2018. La collectivité s’est engagée à mettre en place quatre actions sur les thématiques suivantes : - institutionnaliser la politique Handicap au sein de la collectivité, - développer des pratiques en faveur du maintien dans l’emploi des agents rencontrant des problématiques de santé, - faire du handicap au travail une cause commune et prioritaire pour l’ensemble des agents du Département, - favoriser l’insertion professionnelle durable des personnes en situation de handicap. La structuration de la politique du Département en matière de handicap va se traduire par la signature d’une convention avec le FIPHFP (Fonds d’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique) en 2019 pour une durée de 3 ans. Si la convention avec le FIPHFP est un vecteur indispensable de la démarche d'accompagnement des travailleurs handicapés, car elle fixe des objectifs clairs et des moyens d'actions, le Département portera également de nombreuses actions, complémentaires à celles financées au titre de cette convention.

Plan relatif aux risques psychosociaux Le CHSCT a approuvé le plan relatif aux risques psychosociaux (RPS), et sa planification prévisionnelle de mise en œuvre sur les années 2018, 2019 et 2020 en avril 2018. Ce plan a pour objectif la préservation de la santé au travail, mais aussi la prévention des situations de stress, de fatigue ou de souffrance au travail. 23 actions ont été identifiées. En 2018, 16 actions ont été engagées par différentes directions.

POLITIQUE SOCIALE

Expérimentation du télétravail Une expérimentation du télétravail a été instaurée au sein des services de la collectivité sur une période allant du 1 er octobre 2017 au 31 décembre 2018. En mars 2018 une évaluation du dispositif a été engagée afin de dresser un bilan de cette expérimentation. Celle-ci a fait ressortir un niveau de grande satisfaction générale pour différents motifs : réduction de la fatigue et du stress, meilleure efficacité dans le travail, autonomie des personnels et confiance réciproque, gain de temps dans l’exécution des tâches à effectuer. Cela a conduit la collectivité à proposer une généralisation du dispositif pour 2019.

58 Elaboration de la Charte du temps L’organisation et la gestion du temps jouent un rôle prépondérant dans l’équilibre entre travail et vie privée et dans la prévention des risques psychosociaux, autre axe fort de la politique de ressources humaines. La collectivité se doit de donner l’impulsion pour l’installation d’une culture managériale favorable à l’articulation des temps, par une organisation du temps de travail souple et négociée, et des règles de collaboration respectueuses des contraintes et de la vie privée des salariés. La Charte s’appuie sur des mesures simples et concrètes de gestion du temps au quotidien qu’elle décline sous forme de principes et bonnes pratiques en matière d’horaires de travail, de réunions, d’utilisation des courriels, de dispositifs particuliers de réduction ou d’organisation du temps de travail.

POLITIQUE LIEE A L ’ACCES A L ’EMPLOI ET A L ’INSERTION

Apprentissage La collectivité développe une politique volontariste en matière d’apprentissage. A ce titre, elle a accueilli, en 2017/2018, 18 apprentis. Ils se forment aux côtés de professionnels pour acquérir une première expérience sur les métiers liés à l’informatique, la communication, la restauration collective, le domaine administratif ou sanitaire et social. Il s’agit d’un investissement qui exige une forte mobilisation des maîtres d’apprentissage, et démontre une vraie mobilisation d’accompagnement vers l’emploi. Pour l’année scolaire 2018/2019, 18 apprentis sont accueillis au sein de la collectivité.

Chiffres-clés - Environ 6 000 documents, relatifs aux pièces justificatives de la paye (hors bulletins de paye), dématérialisés par an - 17 sessions de formation à l’outil TEMPO de gestion du temps de travail réalisées pour plus de 460 agents sur 1 500 agents concernés à terme - 15 % des accidents de service sont des accidents liés aux déplacements (trajet + déplacements professionnels) - 6,30 % de taux d’emploi direct d'agents ayant la qualité de travailleurs handicapés par la collectivité pour l’année 2018, permettant de respecter l'obligation légale d'emploi de personnes en situation de handicap (6 %) - 16 actions du plan RPS ont été engagées - 33 agents ayant expérimenté le télétravail : 86 % d’agents très satisfaits, et 100 % le recommanderaient à leurs collègues - 18 apprentis accueillis pour l’année scolaire 2018/2019

Focus L’organisation des élections professionnelles L’année 2018 s’est achevée par un temps fort de dialogue social au sein de la collectivité avec l’organisation des élections professionnelles. Le 6 décembre 2018 les agents du Département ont voté pour élire les représentants du personnel dans les différentes instances représentatives du personnel. La préparation de ces élections, en concertation avec les trois organisations syndicales, s’est déroulée tout au long de l’année 2018. Elle a permis de définir le nombre de représentants dans chaque instance, d’établir les modalités de vote à l’urne et par correspondance, de dresser les listes électorales, d’élaborer le matériel de vote, de publier les listes de candidats... Cet important travail a été salué lors de la journée du 6 décembre qui s’est déroulée dans des conditions de totale réussite (avec une participation globale moyenne au scrutin de 50,2%). Les représentants du personnel ont été élus pour un mandat se déroulant sur les quatre prochaines années.

59 Dépenses 2018 : 8,1 M€, BATIMENTS ET MOYENS GENERAUX 1,5 % des dépenses totales

PRINCIPAUX OBJECTIFS C@P25 4 Développer une politique de gestion active du patrimoine, en s’assurant de l’adaptation de ce patrimoine aux évolutions de l’organisation de l’administration départementale, et en procédant à la cession du patrimoine inactif 4 Maîtriser la charge de l’immobilier dans le budget départemental et améliorer la maîtrise énergétique des bâtiments 4 Assurer la mise œuvre logistique et patrimoniale du projet d’organisation des services 4 Optimiser les moyens logistiques mis à disposition des services en conjuguant sobriété budgétaire et efficacité des interventions du Département

Le soutien à l’activité économique par une politique d’investissement dynamique, répondant aux besoins des services départementaux et la maîtrise des coûts de fonctionnement dans le cadre contractualisé avec l’Etat, étaient au cœur des objectifs 2018. L’approbation du Schéma directeur immobilier départemental (SDID) est emblématique de cette démarche.

GESTION PATRIMONIALE L’année 2018 a été marquée par : - la poursuite des études de conception du Centre d’exploitation routier (CER) du Bélieu et la reprise des études pour la restructuration du site de Gay Lussac à Besançon ; - des travaux de sécurisation de l’Hôtel du Département, de différents Centres médico-sociaux (CMS) et de la Médiathèque départementale ; - la modernisation des terminaux et des organes de régulation de génie climatique de l’Hôtel du Département ; - le réaménagement fonctionnel du rez-de-chaussée de l’Hôtel du Département, y compris l’amélioration des performances thermiques de certains de ses locaux ; - la cession des bâtiments de l’ancienne sous-préfecture de Montbéliard, du domaine de Bellevue à Besançon et de la forêt des bâties à .

En point d’orgue à cette année, l’approbation du Schéma directeur immobilier départemental , lors de la session budgétaire de décembre 2018, qui donne une visibilité sur les opérations de restructuration, de valorisation et d’entretien du patrimoine à programmer jusqu’en 2023, voire au-delà, ainsi que sur le plan de cession qui en découle.

EXPLOITATION ET MAINTENANCE Outre les actions récurrentes, liées à l’exploitation et à la maintenance des locaux ( loyers, charges, contrats, maintenance technique des installations ), l’année 2018 a vu la conclusion de l’accord-cadre relatif aux audits énergétiques qui permettra à l’échéance de l’été 2019, de quantifier les premiers gisements d’économie d’énergie et d’établir les plans d’actions adaptés.

MOYENS LOGISTIQUES L’année 2018 a été marquée par la fin du dispositif de remisage permanent des véhicules de service et la poursuite de l’optimisation des prestations logistiques avec le double objectif d’une réponse adaptée aux conditions d’exercice des missions des agents de la collectivité ( remplacement de mobilier et réorganisation des différents pools véhicules ) et d’une maîtrise des coûts de fonctionnement contractualisée avec l’Etat.

Chiffres-clés - 12,3 M€ investis - 5,1 M€ issus des recettes des cessions - 90 sites au sein desquels travaillent les agents du Département

Focus Le patrimoine immobilier du Département, c’est bien sûr la Saline royale d’Arc-et-Senans, le musée Courbet à Ornans… L’essentiel des 120 000 m² de surface utile à entretenir et à gérer est toutefois constitué d’une trentaine de Centres médico-sociaux, d’une vingtaine d’Espaces de gestion routière, de locaux

60 administratifs dispersés dans le Doubs, indispensables à la mise en œuvre des politiques publiques départementales. Proposer des conditions de travail optimales pour les agents départementaux et des conditions d’accueil des usagers reflétant la qualité du service public départemental constitue la raison d’être du Schéma directeur immobilier départemental.

61 COMPTE ADMINISTRATIF 2018

Le Département du Doubs a poursuivi en 2018 les engagements inscrits dans son projet départemental C@P25, qui marque la volonté de promouvoir les solidarités humaines et la cohésion territoriale tout en limitant la pression fiscale et en maîtrisant l’endettement de la collectivité. Ces engagements se sont traduits en 2018 par une nouvelle dynamique de la politique d’investissement, la maîtrise des charges de fonctionnement et le retour à de nouvelles marges de manœuvre avec une nette amélioration de la capacité d’autofinancement de la collectivité.

Ce budget 2018 a été réalisé dans un contexte économique qui a contribué à une évolution favorable des recettes, en particulier des droits de mutation. Il intègre également une stabilisation des dotations de l’Etat, après la forte baisse enregistrée depuis 2013. Par ailleurs, l’année 2018 marque la première année de transfert en année pleine des compétences Transports (transports de voyageurs et transports scolaires « ordinaires ») et Economie. A ce titre, certains indicateurs d’évolution budgétaire tiennent compte de ce changement de périmètre entre 2017 et 2018. Enfin, le budget 2018 a été construit dans un contexte inédit d’encadrement des dépenses des collectivités. Le Doubs a pris l’engagement de maîtrise de l’évolution de ses dépenses en signant le Pacte financier introduit par la loi de programmation des finances publiques 2018-2022, qui limite la progression des dépenses de fonctionnement à 1,2 % par an pour les années 2018 à 2020.

Dans ce contexte, le compte administratif 2018 présente une baisse des dépenses de - 1,9 % avec 520,8 M€ contre 530,8 M€ en 2017. Cet écart de 10 M€ des dépenses s'explique principalement par la perte de la compétence Transports (- 17,6 M€) et un accroissement significatif des dépenses d’investissement (+ 7,9 M€). L’effort d’investissement a ainsi été porté à 79,7 M€ et les dépenses de fonctionnement ont évolué à la baisse avec 441,1 M€ contre 459,1 M€ en 2017.

Les recettes ont atteint 523,8 M€, en baisse de 0,95 %, (soit - 5 M€) par rapport à 2017. Hors périmètre « Transports », leur évolution est de + 1,9 %, soit 9,7 M€ supplémentaires. Les recettes de fiscalité ont progressé sans augmentation du taux de foncier bâti, sous l’effet notamment de la dynamique constatée des droits de mutation et de la taxe sur les conventions d’assurance mais également de cessions importantes de patrimoine en 2018.

Enfin, le Doubs a retrouvé des marges de manœuvres pour assurer le financement de ses investissements avec une progression de 28 % de l’épargne brute à 59,6 M€. Le recours limité à l'emprunt (5 M€) permet à la collectivité de poursuivre son désendettement (- 11,2 M€) avec un encours de dette ramené à 242,4 M€ fin 2018.

UNE NOUVELLE DYNAMIQUE DE LA POLITIQUE D ’INVESTISSEMENT

Dépenses d'investissement Voté 2018 Réalisé 2018

SOLIDARITES HUMAINES 3 284 503,91 € 2 184 106,03 €

DEVELOPPEMENT HUMAIN 13 788 938,80 € 11 941 751,07 €

DYNAMIQUE TERRITORIALE 50 053 510,88 € 43 161 373,43 €

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 23 555 703,71 € 22 413 011,79 € Total dépenses d'investissement 90 682 657,30 € 79 700 242,32 €

Les dépenses d'investissement s'établissent à 79,7 M€, en hausse de 11 %, représentant une dépense de 148 € par habitant (contre 134 € en 2017). Hors remboursement de la dette, elles s'élèvent à 63,5 M€ (contre 53,9 M€ en 2017). Cette progression de l’investissement a touché tous les secteurs d’intervention du Département, et notamment les politiques Collèges (+ 3,5 M€ avec la poursuite du programme de modernisation des collèges et du développement du numérique éducatif) et Routes (+ 2,1 M€ pour l’aménagement du réseau routier départemental), ainsi que l’accompagnement des projets locaux (+ 1,1 M€) pour le développement et l'attractivité des territoires.

62 Solidarités humaines : 2,18 M€ Le Département a accompagné les territoires, bailleurs sociaux et propriétaires privés pour la production et l’amélioration de logements et a apporté son soutien à l'accès et au maintien dans le logement des ménages défavorisés, soit 2,08 M€ en 2018. Dans le domaine de la protection de l’enfance, 0,1 M€ a été investi dans l’achat de matériel.

Développement humain : 11,94 M€ Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du Plan de modernisation des collèges (PMC), l'investissement s'est élevé à 11,12 M€ en 2018 (contre 7,65 M€ en 2017), dont 6,9 M€ pour la modernisation et la gestion patrimoniale des collèges et 3,8 M€ pour le numérique éducatif. Les établissements privés ont bénéficié de 0,36 M€ de subventions d’investissement par le biais de la loi Falloux. S’agissant de la culture (Action culturelle, Lecture, Archives départementales et patrimoines culturels départementaux), l'investissement a atteint 0,82 M€, dont 0,71 M€ sur le patrimoine culturel (Musée Courbet, Saline d'Arc-et-Senans, musée de …) et 0,11 M€ pour la restauration d’archives et l’achat de matériel.

Dynamique territoriale : 43,16 M€ Les politiques publiques en faveur de la dynamique territoriale ont représenté 68 % de l’investissement (hors dette) du Département, soit une hausse de 7,73 % par rapport à 2017.

Les travaux d'investissement au titre des routes ont représenté un budget de 25,7 M€ au CA 2018 (+ 8,76 %), dont 20 M€ pour le maintien du niveau de service, 3,4 M€ pour la sécurisation du réseau, 1,8 M€ au titre des améliorations et aménagements structurants et 0,5 M€ pour les voies cyclables réalisées par le Département.

Le soutien au développement territorial et à l'attractivité des territoires, s’est traduit par la mise en place des 18 contrats territoriaux P@C. Avec 17,5 M€, il a été principalement constitué de subventions d'équipement destinées aux projets locaux (6,7 M€), à l'environnement et la gestion de l'eau (5,2 M€), aux infrastructures numériques (4,1 M€), au tourisme (0,5 M€) et à l'espace rural et périurbain (1 M€).

Efficience et ressources internes : 22,41 M€ Ces dépenses ont concerné l'investissement réalisé sur le patrimoine immobilier et les moyens logistiques (3 M€), ainsi que sur les équipements numériques internes (1,2 M€) nécessaires au fonctionnement de la collectivité. Les dépenses de gestion financière ont compris quant à elles le remboursement de la dette en capital (16,2 M€) et le remboursement du solde de l'avance de Fonds de compensation de la TVA (FCTVA) consenti en 2016 (2 M€).

UNE EVOLUTION MAITRISEE DES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Les dépenses de fonctionnement ont atteint 441,1 M€, soit une baisse de 3,9 % (-18 M€) par rapport à 2017. Cette baisse doit cependant être corrigée des changements de périmètre des compétences départementales avec le transfert effectif de la compétence Transports à la Région au 1 er septembre 2017. Hors secteur des transports transférés (- 17,8 M€), les dépenses de fonctionnement sont restées stables et leur évolution limitée à - 0,03 %, permettant à la collectivité de respecter largement l’objectif fixé dans le pacte financier.

Dépenses de fonctionnement Voté 2018 Réalisé 2018 SOLIDARITES HUMAINES 275 896 960,40 € 269 659 289,84 € DEVELOPPEMENT HUMAIN 19 520 389,33 € 19 042 621,60 €

DYNAMIQUE TERRITORIALE 44 353 487,34 € 42 399 679,56 € EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 113 514 965,87 € 110 002 405,56 €

Total dépenses de fonctionnement 453 285 802,94 € 441 103 996,56 €

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Solidarités humaines : 269,66 M€ Fondement de l'action départementale, les solidarités humaines représentent le premier poste de dépenses de fonctionnement avec 61,1 % (contre 59,2 % au CA 2017). Elles ont atteint 269,66 M€ et ont été en légère baisse par rapport à 2017 en raison d’un changement de mode de gestion sur les frais d'hébergement (- 0,7%) avec la mise en place du désintéressement partiel pour les personnes en Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)

Les dépenses afférentes à la politique de l' Autonomie se sont élevées à 137,6 M€. L'accompagnement des personnes âgées (64,4 M€) s’est traduit notamment par des offres de services favorisant le maintien à domicile (37 M€) et des participations à l'accueil en établissement (27,4 M€). Sur la politique du handicap (72,5 M€), l'hébergement en établissement s'est élevé à 48,5 M€ contre 22,5 M€ pour le maintien à domicile. D'autres actions mutualisées ont apporté un soutien au quotidien des personnes âgées ou handicapées (0,7 M€).

La politique Enfance-Famille (52,6 M€) a en charge la protection de l'enfant (42,8 M€) avec différents modes d'accueils et des actions de prévention et de soutien aux familles en difficulté (9M€). 0,8 M€ ont également été destinés à la protection maternelle et infantile. La protection de l’enfant a connu des besoins importants, notamment avec la prise en charge du nombre croissant des mineurs non accompagnés.

Parmi les dépenses de la politique d’ Insertion (76,3 M€), les allocations RSA sont restées stables à 70,4 M€ (soit un montant similaire à 2017) et 5,6 M€ ont été destinés à l'accompagnement des personnes par des dispositifs d'insertion ou un accompagnement à l'emploi. Par ailleurs, des actions de développement social pour lutter contre les précarités ont été menées pour 1,1 M€.

Enfin 3,1 M€ ont été consacrés à la politique Habitat-Logement (2 M€) du Département, déployée pour favoriser l'accès au logement des personnes défavorisées et améliorer l'offre de logement.

Développement humain : 19,04 M€ La dépense sur le secteur des collèges a atteint 11,3 M€ et s’est répartie entre la participation versée aux collèges publics pour leur fonctionnement mais aussi l'achat d'énergie, de prestations d'entretien et de nettoyage ou encore d'assurance (7,5 M€), les versements aux établissements privés (forfait d'externat : 2,4 M€), l'aide à la scolarité (0,7 M€), la restauration collective (0,3 M€) et le numérique éducatif (0,4 M€).

Dans le domaine de la culture , les dépenses se sont élevées à 5,5 M€, dont 1 M€ pour des actions telles que le soutien aux arts vivants ou la programmation culturelle départementale, 3,1 M€ pour la participation aux frais de fonctionnement de sites culturels (Musée Courbet, Saline d’Arc-et-Senans, Musée de Nancray) et 0,9 M€ pour l'enseignement artistique ou l'accès des collégiens à la culture. Un soutien financier a également été apporté aux bibliothèques pour 0,4 M€ et au fonctionnement des archives départementales pour 0,1 M€.

Des subventions et prestations ont été financées dans le domaine des sports et de l’éducation populaire à hauteur de 2,3 M€, pour soutenir le sport de haut niveau et les événements sportifs organisés sur le département, pour favoriser le sport en tant que réussite éducative et renforcer l'attractivité des territoires.

Dynamique territoriale : 42,4 M€ S’agissant de la politique des Routes , le coût de l’entretien du réseau routier départemental s’est élevé à 8,4 M€. Il comprend la maintenance des routes départementales, la sécurisation et la viabilité hivernale, dont le coût reste fonction des aléas climatiques (2,8 M€ en 2018 contre 5,4 M€ en 2017), ainsi que l’entretien des véhicules du Parc routier. Enfin, l'entretien des infrastructures cyclables, dont le Département a la charge, s’est élevé à 0,04 M€.

Au titre de la politique Développement territorial, le Département a participé au financement du budget du Service départemental d’incendie et de secours ( SDIS ) à hauteur de 25,7 M€, soit 55 % des contributions totales versées à cet établissement.

64 De plus, en tant qu’acteur de proximité et partenaire privilégié des territoires et du bloc communal, le Département a participé à leur attractivité et a apporté son soutien à l'émergence de projets locaux sur différents secteurs (numérique, ingénierie, accessibilité, énergie…) pour 1,3 M€. Pour les autres politiques publiques venant en appui aux territoires, les crédits de fonctionnement se sont élevés à 4,2 M€, dont 2,1 M€ pour le tourisme , 0,84 M€ pour l'environnement, 0,39 M€ pour les activités agricoles et forestières .

Enfin, suite au transfert de compétence à la Région au 1 er septembre 2017, les charges de Transports, qui se limitent désormais au transport individualisé pour les élèves en situation de handicap, ont atteint 2,8 M€. S’agissant de la compétence Economie, également transférée, 0,84 M€ ont concerné le solde de dossiers de prêts et avances et la constitution de provisions (0,65 M€).

Efficience et ressources internes : 110,00 M€ Il s'agit principalement des frais de fonctionnement internes et des dépenses liées à la gestion financière. Ils sont restés relativement stables avec une progression globale limitée à 1,61 %.

L'ensemble du budget des ressources humaines (rémunérations et charges, formations, actions sociales, prévention…) s'est élevé à 90 M€, en augmentation de 4,3 % liés principalement au Glissement vieillissement technicité (GVT), à l’évolution des cotisations, mais aussi à la mise en œuvre du Régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel (RIFSEEP).

Les dépenses de gestion financière ont atteint 11,6 M€ (contre 13,8 M€ en 2017), dont 7,3 M€ d'intérêts de la dette et 4,2 M€ de contribution aux fonds de péréquation.

Les dépenses liées aux bâtiments et moyens généraux ont diminué de - 3,7 % et s’élèvent à 5,1 M€, dont 4,4 M€ pour l'exploitation et la maintenance des bâtiments départementaux et 0,7 M€ pour la logistique, résultat d’un effort collectif en interne.

Enfin, 3,2 M€ ont été consacrés aux relations publiques et à la modernisation de l'action publique, dont 2,2 M€ pour l'efficience numérique interne et 0,56 M€ pour la communication.

DES RECETTES EN HAUSSE GRACE A LA DYNAMIQUE DES RECETTES FISCALES Les recettes du Département ont représenté 523,8 M€ en 2018 contre 528,8 M€ en 2017. Cette comparaison s’entend à périmètre constant. Hors transfert de la compétence Transports (14,9 M€ en 2017), le Département a vu ses recettes augmenter de 1,9 %. Cette évolution résulte du dynamisme de la fiscalité locale, notamment des droits de mutation, et de la vente exceptionnelle d’actifs patrimoniaux (immeuble Bellevue à Besançon, forêt de Mouthe, sous-préfecture de Montbéliard).

Ces recettes ont par ailleurs permis de souscrire un faible niveau d’emprunt, de 5 M€, contribuant ainsi à réduire le taux d’endettement du Département.

Investissement Fonctionnement RECETTES Voté 2018 Réalisé 2018 Voté 2018 Réalisé 2018 SOLIDARITES HUMAINES 651 414,00 € 514 629,35 € 40 572 041,65 € 38 149 580,79 € DEVELOPPEMENT HUMAIN 801 750,00 € 1 482 054,14 € 2 592 688,00 € 2 767 847,90 €

DYNAMIQUE TERRITORIALE 6 758 379,60 € 6 284 229,97 € 1 858 977,00 € 2 331 862,17 €

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 19 221 351,00 € 14 789 768,57 € 446 171 505,00 € 457 443 725,41 €

Total RECETTES 27 432 894,60 € 23 070 682,03 € 491 195 211,65 € 500 693 016,27 €

En 2018, le Département a encaissé 332,7 M€ de recettes fiscales, ce qui correspond à 63,5 % du total de ses ressources annuelles. Le produit de la fiscalité est ainsi reparti à la hausse (+ 3,4 %), générant 11,0 M€ de recettes supplémentaires en un an.

65 La fiscalité directe a atteint à elle seule 149,4 M€ et a progressé de 2,4 % grâce notamment à la Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB). Malgré un taux d’imposition inchangé (18,08 %), le produit de la TFPB a profité de la croissance des bases fiscales dans le département pour atteindre 113,8 M€, en progression de 2,7 M€ (+ 2,4 %) par rapport à l’exercice précédent. La Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) s’est établie à 28,8 M€ mais a connu une progression plus contenue de + 1,1 %, tandis que la compensation liée au transfert de la CVAE à la Région est toujours figée à 5,1 M€. Enfin, l’Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER), d’un montant de 1,2 M€, est restée orientée à la hausse (+ 18,8 %).

La fiscalité indirecte, dont le produit s’est élevé à 71,4 M€, a également été dynamique avec une croissance de 8,2 % en un an, soit + 5,4 M€. Cette évolution a été principalement liée à la forte augmentation des Droits de mutation à titre onéreux (DMTO) qui ont atteint 63,0 M€, contre 58,3 M€ en 2017 (+ 8 %). Le produit de la taxe d’aménagement (2,7 M€) a à nouveau progressé (+ 40,2 %) après deux années de recul, tandis que le rendement de la taxe d’électricité de 5,6 M€ a fléchi légèrement (- 0,9 %).

Le produit de la fiscalité transférée s’est établi de son côté à 111,9 M€, ce qui représente un tiers des ressources fiscales du Département. L’année 2018 a notamment été marquée par un encaissement record de la Taxe sur les conventions d’assurances (TSCA,) qui atteint désormais 75,8 M€ (+ 2,5 M€). La Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) a quant à elle baissé de 1 %, à 36,5 M€.

Les dotations de fonctionnement versées par l’Etat se sont stabilisées à 83,5 M€ après avoir chuté de 25 % entre 2014 et 2017. La Dotation globale de fonctionnement (DGF) perçue s’est élevée à 57,6 M€ et n’a donc diminué que très légèrement (- 0,4 %).

Les autres dotations de compensation se sont également maintenues à un niveau quasi stable (- 0,2 %) de 23,4 M€. Celles-ci comprennent la Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP), dont le produit de 16,1 M€ a baissé de 0,3 %, le Fonds de mobilisation départemental pour l’insertion (FMDI) à hauteur de 3,8 M€, ainsi que d’autres allocations compensatrices pour 3,5 M€.

Les recettes issues des dispositifs de péréquation ont représenté 33,6 M€ de recettes en 2018 et ont augmenté (+ 0,6 %) pour la seconde année consécutive. Le Département a bénéficié notamment d’une hausse de 0,3 M€ du fonds DMTO, tout en restant exempté de prélèvement. Concernant le Fonds de solidarité départemental (FSD), le reversement perçu par le Département a progressé plus rapidement (15,9 %) que sa contribution (+ 9,8 %), permettant de dégager + 0,4 M€ de recettes nouvelles. Enfin, le Fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR) est resté figé à 13,7 M€, tandis que la Dotation de compensation péréquée (DCP) a augmenté de 2,8 % pour un montant de 8,0 M€.

La politique des Solidarités humaines a généré 38,1 M€ de recettes en 2018, comprenant les compensations versées par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) pour le financement de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) et de la Prestation de compensation du handicap (PCH). La baisse de 7,3 M€ de recettes liées aux solidarités humaines est en partie expliquée par le mécanisme du désintéressement partiel mis en place dans les EHPAD, ainsi que par une baisse des concours CNSA.

Enfin, les investissements ont permis de dégager 18,1 M€ de recettes hors emprunt. C’est 1 M€ de moins qu’en 2017 suite à la baisse de la compensation du FCTVA (5,4 M€) et de la dotation globale d’équipement (1,8 M€), conséquences de la diminution des investissements en 2016 et 2017.

66 UNE NETTE AMELIORATION DE L ’AUTOFINANCEMENT ET LA POURSUITE DU DESENDETTEMENT DE LA COLLECTIVITE

L' épargne brute résulte de l'écart entre les recettes de fonctionnement et les dépenses de fonctionnement. Elle a progressé de 28 % entre 2017 et 2018 et s’est établie à 59,6 M€ au CA 2018 contre 46,6 M€ au CA 2017.

Cette évolution est liée à une baisse plus importante des dépenses de fonctionnement (- 3,9 %) que des recettes de fonctionnement (- 1 %).

L’épargne brute de 59,6 M€ a permis de financer le remboursement en capital des emprunts du Département du Doubs (16,2 M€) et d’autofinancer ensuite ses investissements à hauteur de 43,4 M€.

La collectivité a dégagé un autofinancement net qui lui a permis de couvrir 68,3 % des dépenses d’investissement hors dette, l’emprunt n’en finançant que 7,8 %.

Avec un remboursement en capital de la dette de 16,2 M€ et la réalisation de 5 M€ d’emprunt , la collectivité a poursuivi son désendettement, pour la cinquième année consécutive, à hauteur de - 11,2 M€ (après - 11,8 M€ en 2017 et - 8,5 M€ en 2016).

L’encours de dette au 31 décembre 2018 a atteint 242,4 M€ (contre 253,6 M€ au CA 2017). Il est en baisse régulière depuis 2014 avec une accentuation depuis 2016.

Enfin, compte tenu du niveau d’endettement de la collectivité et de l’amélioration de l’épargne brute, la capacité de désendettement se trouve largement améliorée et s’établit à 4,1 années au compte administratif 2018 (contre 5,4 au CA 2017).

La situation financière du Département est donc particulièrement saine et a permis de maintenir la solvabilité de la collectivité tout en assurant le financement des investissements engagés en 2018.

67 VISION SYNTHETIQUE DU COMPTE ADMINISTRATIF 2018

68 Compte administratif 2018 - Récapitulatif des dépenses par politique publique Répartition des dépenses 2018 en millions d’euros (hors résultats et hors révolving)

Total des Fonctionnement Investissement Politique publique dépenses en M€ en % en M€ en % en M€ en %

11 Autonomie PA/PH 137,613 31,2% 0,009 0,0% 137,622 26,4%

12 Enfance Famille 52,596 11,9% 0,098 0,1% 52,694 10,1%

13 Insertion 76,300 17,3% 0,000 0,0% 76,300 14,7%

14 Habitat Logement 2,035 0,5% 2,077 2,6% 4,112 0,8%

15 Développement social 1,115 0,3% 0,000 0,0% 1,115 0,2%

21 Collèges 11,252 2,6% 11,124 14,0% 22,376 4,3%

22 Action culturelle 4,717 1,1% 0,034 0,0% 4,752 0,9%

23 Lecture 0,412 0,1% 0,012 0,0% 0,424 0,1%

Archives départementales et patrimoines 24 0,349 0,1% 0,771 1,0% 1,120 0,2% culturels départementaux

25 Sport et Education populaire 2,313 0,5% 0,000 0,0% 2,313 0,4%

31 Routes 8,365 1,9% 25,656 32,2% 34,020 6,5%

32 Développement numérique du territoire 0,078 0,0% 4,065 5,1% 4,143 0,8%

33 Développement territorial 26,974 6,1% 6,721 8,4% 33,695 6,5%

34 Environnement - Trame verte et bleue 0,838 0,2% 5,181 6,5% 6,019 1,2%

35 Espace rural et périurbain 0,387 0,1% 1,042 1,3% 1,429 0,3%

36 Tourisme 2,147 0,5% 0,472 0,6% 2,618 0,5%

37 Economie 0,838 0,2% 0,025 0,0% 0,863 0,2%

38 Transports 2,773 0,6% 0,000 0,0% 2,773 0,5%

41 Relations publiques 0,755 0,2% 0,000 0,0% 0,755 0,1%

42 Modernisation de l'action publique 2,479 0,6% 1,203 1,5% 3,682 0,7%

43 Ressources humaines 90,008 20,4% 0,008 0,0% 90,016 17,3%

44 Bâtiments et moyens généraux 5,127 1,2% 2,944 3,7% 8,070 1,5%

45 Gestion financière 11,634 2,6% 18,258 22,9% 29,893 5,7%

441,104 100% 79,700 100% 520,804 100%

69 1/9

Rapport n° 401

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DFA

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES GESTION FINANCIERE

Objet : Compte de gestion du Payeur départemental sur les opérations de l'exercice 2018

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 2

I – ANALYSE DU COMPTE DE GESTION ...... 3

I – 1. LE BILAN ...... 3 I – 2. LE COMPTE DE RESULTAT ...... 4 I – 3. LES OPERATIONS D’INVESTISSEMENT ET LA DETERMINATION DU FONDS DE ROULEMENT...... 4

II – TAUX DE RECOUVREMENT DES TITRES DE RECETTES ET DELAIS DE PAIEMENT DES MANDATS...... 5

II – 1. LES TAUX DE RECOUVREMENT DES TITRES DE RECETTES ...... 6 II – 2. LE DELAI DE REGLEMENT DES DEPENSES DU DEPARTEMENT ...... 7

III – BUDGETS ANNEXES ...... 8

III – 1. LE CENTRE DEPARTEMENTAL DE L’ENFANCE ET DE LA FAMILLE...... 8 III – 2. LE LABORATOIRE VETERINAIRE DEPARTEMENTAL ...... 8 III – 3. LE PARC ROUTIER DEPARTEMENTAL ...... 8

DELIBERATION...... 9 2/9

INTRODUCTION

En application du code général des collectivités territoriales, le compte de gestion portant sur les opérations de l'exercice 2018 doit être présenté au Conseil départemental du Doubs.

Établi par le Payeur départemental, ce compte de gestion présente des chiffres en totale concordance avec ceux du compte administratif 2018.

Le résultat comptable ordinaire du compte de gestion de l’exercice 2018 est en effet égal au solde de la section de fonctionnement du compte administratif 2018, soit un excédent de 21 493 326,23 €.

De même, le résultat des opérations d’investissement de l'exercice figurant au compte de gestion 2018 est en concordance avec le solde de la section d'investissement du compte administratif 2018, faisant apparaître un déficit de 4 910 011,37 €.

Le résultat de clôture de l'exercice 2018 cumulé des deux sections atteint 28 299 813,41 € contre 17 338 332,04 € en 2017.

Au-delà de l’analyse des chiffres qui vous est proposée en première partie du rapport, une présentation des taux de recouvrement des titres de recettes et des délais globaux de paiement des mandats est réalisée.

Vous voudrez bien noter à cet égard que le taux global de recouvrement des titres départementaux émis en exercice précédent s’est amélioré sensiblement avec un taux de 97,61 % au 31 décembre 2018 contre 96,54 % au 31 décembre 2017, et demeure très nettement au-dessus du taux de la strate nationale de référence qui se situe à 94,07 %.

Les délais de paiement du comptable sont en moyenne de 3,09 jours en 2018 contre 2,94 jours en 2017 (strate de référence nationale = 4,95 jours).

Le délai global de paiement des mandats (ordonnateur + comptable) s'améliore encore à 12,35 jours en 2018 contre 14,54 jours pour l’année 2017 (strate nationale de référence : 23,15 jours). 3/9

I – ANALYSE DU COMPTE DE GESTION

Le compte de gestion établi par le Payeur départemental transcrit les opérations comptables sous la forme d'un bilan et d'un compte de résultat.

I – 1. Le bilan

Les principaux postes sur les exercices 2017 et 2018 sont retracés globalement dans le tableau synthétique ci-dessous :

BILAN (en milliers d'euros)

ACTIF 2017 2018 PASSIF 2017 2018 Immobilisations incorporelles (nettes) 284 881 273 064 Dotation 764 120 769 419 Terrains 8 771 7 243 Fonds globalisés 290 078 296 689 Constructions 556 770 555 353 Réserves 1 095 209 1 121 094 Réseaux et installations voierie réseaux 1 616 497 1 639 162 Diff sur réalisations -102 081 -106 637 Immo corporelles en cours 56 434 53 680 Report à nouveau 13 054 15 504 Immo mises en concession, affer.. 26 26 Résultat de l'exercice 15 834 21 493 Autres immo corporelles 35 792 49 871 Subventions transférables 73 834 70 234 Total immobilisations corporelles 2 274 290 2 305 335 Subventions non transférables 96 011 97 018 Immo financières 13 367 10 588 Droits de l'affectant, concédant 89 163 89 163 FONDS PROPRES 2 335 222 2 373 977 ACTIF IMMOBILISE 2 572 538 2 588 987 Provisions 2 736 2 723 CREANCES 19 440 24 876 PROVISIONS 2 736 2 723

Disponibilités 26 953 39 790 Dettes financières 255 788 244 464

Fournisseurs 15 863 15 254 ACTIF CIRCULANT 46 393 64 666 Autres dettes 3 305 9 726

DETTES 274 956 269 444 Dépenses à régulariser 8 616 Recettes à régulariser 6 025 8 125 COMPTES DE 8 616 COMPTES DE 6 025 8 125 REGULARISATION REGULARISATION TOTAL ACTIF 2 618 939 2 654 269 TOTAL PASSIF 2 618 939 2 654 269 4/9

I – 2. Le compte de résultat

Le tableau récapitulatif du compte de gestion retrace les conditions d’exécution du budget. Il permet ainsi de déterminer le résultat comptable de l'exercice et d’évaluer le fonds de roulement (milliers d'euros).

I. Produits courants non financiers ...... 489 273 m€ II. Charges courantes non financières ...... 481 115 m€ A : I – II Résultat courant non financier...... 8 157 m€

III. Produits courants financiers ...... 1 m€ IV. Charges courantes financières ...... 7 276 m€ B : III – IV Résultat courant financier ...... - 7 275 m€

A + B : RESULTAT COURANT...... 881 m€

V. Produits exceptionnels...... 26 708 m€ VI. Charges exceptionnelles ...... 6 096 m€ C2 : V – VI Résultat exceptionnel budgétaire ...... 20 611 m€

A + B + C2 : RESULTAT COMPTABLE DE L'EXERCICE...... 21 493 m€

Le résultat comptable de l'exercice du compte de gestion 2018 est égal au solde de fonctionnement du compte administratif 2018, soit 21 493 326,23 €.

Au solde des opérations de l'exercice 2018, est ajouté le résultat antérieur non affecté.

Le résultat de clôture de l'exercice 2018 en fonctionnement est ainsi de 36 997 148,20 €.

I – 3. Les opérations d’investissement et la détermination du fonds de roulement

L'état de réalisation des opérations de la section d'investissement est le suivant :

I. Total des recettes d'investissement...... 97 724 161,83 € II. Total des dépenses d'investissement ...... 102 634 173,20 € I – II. Solde des opérations de l'exercice...... - 4 910 011,37 €

Le solde des opérations de l'exercice du compte de gestion 2018 est égal au solde des opérations d'investissement du compte administratif 2018, soit – 4 910 011,37 €.

Au solde des opérations d'investissement de l'exercice 2018 est ajouté le résultat de clôture 2017.

Le résultat de clôture de l'exercice 2018 en section d'investissement est donc de - 8 697 334,79 €. 5/9

Vous trouverez ci-dessous les résultats d’exécution du budget principal, avec notamment le chiffrage du fonds de roulement du Département :

Résultat de clôture Part affectée à Résultat de Transfert PARC et Résultat de clôture 2017 l'investissement l'exercice 2018 intégration RDTD 2018

-11 550 362,77 -4 910 011,37 7 763 039,35 -8 697 334,79

28 888 694,81 13 623 855,44 21 493 326,23 238 982,60 36 997 148,20

17 338 332,04 13 623 855,44 16 583 314,86 28 299 813,41

La situation initiale (exercice 2017), présentée dans la première colonne du tableau, reprend le fonds de roulement initial d'un montant de 17 338 332,04 €.

Compte tenu de l’affectation du résultat 2017, des opérations de transfert du budget annexe du Parc et de l'intégration des comptes de la RDTD, le montant du fonds de roulement (hors provisions) à la clôture de l'exercice 2018 atteint 28 299 813,41 €. Il est en parfaite concordance avec l’excédent brut du compte administratif 2018 de l'ordonnateur.

Le niveau de trésorerie (solde du compte 515) atteignait 39,761 M€ au 31 décembre 2018 contre 26,910 M€ au 31 décembre 2017.

Le montant de l'épargne brute s'élève à 59,589 M€. L’endettement est de 242,370 M€. La capacité de désendettement est de 4 ans environ.

II – TAUX DE RECOUVREMENT DES TITRES DE RECETTES ET DELAIS DE PAIEMENT DES MANDATS

Le Département est attentif, dans le cadre de sa démarche qualité, à payer ses fournisseurs dans des délais les plus réduits possibles, sachant que la réglementation impose, depuis 2010, le paiement dans un délai de 30 jours à compter de la réception de la facture.

De même, dans un souci de bonne gestion des fonds publics, il accorde une importance toute particulière à la mise en recouvrement effective des sommes qui lui sont dues.

L’obtention de bons résultats, tant dans les délais de paiement que dans les mises en recouvrement des recettes, n’est possible que dans le cadre d’un partenariat étroit entre Département et Paierie départementale, ce qui est le cas dans le Doubs avec la signature en 2016 d'une convention des services comptable et financier. 6/9

II – 1. Les taux de recouvrement des titres de recettes

En 2018, la Paierie départementale maintient un taux de recouvrement très satisfaisant, à savoir 99,64 % contre 99,46 % en 2017 (hors indus RMI/RSA).

Rappelons que le taux de recouvrement s’apprécie sur l’exercice N-1, soit à partir de la situation en fin de gestion 2018 des titres de recettes émis jusqu’au 31/12/2017.

En effet, le taux de recouvrement de l’exercice courant est généralement impacté par les émissions tardives de titres en fin d’année. De plus, les titres pris en charge en fin d’exercice 2018 ne font l’objet de poursuites contentieuses dans le cadre de recouvrement forcé qu’à compter de début 2019, et n'ont pas encore rendu leurs effets du fait de procédures souvent chronophages.

Pour ces raisons, le taux de recouvrement des titres de recettes 2018 au 31 décembre de ce même exercice ne sera donné qu’à titre indicatif.

a) Les taux de recouvrement sur l’exercice précédent (titres émis en 2017 inclus)

Le taux de recouvrement des titres de recettes de 2017 en fin de gestion 2018 s’établit à 97,61% (96,54 % au 31/12/2017), soit une augmentation de 1,07 %.

Le taux de référence de la strate nationale s’élève à 94,07%.

Hors indus RMI/RSA, le taux de recouvrement est conforté à un niveau très satisfaisant de 99,64 %.

Les indus de RMI/RSA voient leur taux de recouvrement se détériorer très sensiblement à 46,24 %. Ceci s'explique par le volume croissant des prises en charge d'indus notamment des indus à caractère frauduleux, suite au renforcement des contrôles par la CAF, et pour lesquels les débiteurs s'avèrent très fréquemment insolvables ou résidant parfois hors du territoire national.

b) Les taux de recouvrement sur l’exercice courant (titres émis en 2018 inclus), pour information

En fin de gestion 2018, le taux de recouvrement sur exercice courant s’élève à 86,24 % contre 81,07 % pour la strate nationale de référence. Il est à noter que près de 85 % du montant des créances non recouvrées correspondent à des prises en charge récentes de moins de 6 mois par le comptable public.

c) Les moyens d'encaissement

Les créances (hors fiscalité et dotations) sont payées à la Paierie à 50 % par virement ou prélèvement, 6 % par chèque, 43 % par TIP et 0,34 % en numéraire. 7/9

d) Les admissions en non-valeur en 2018

En 2018, les titres admis en non-valeur, tous titres confondus, représentent un montant global de 160 025,83 € contre 165 604,10 € en 2017 et 75 285,68 € en 2016.

Contrairement à la remise gracieuse, l'admission en non-valeur ne fait pas obstacle à un recouvrement ultérieur dans l'hypothèse où le débiteur revient à meilleure fortune. Elle ne libère pas le redevable de sa dette. C'est une mesure budgétaire et comptable qui a pour but de faire disparaître les créances irrécouvrables des écritures de prise en charge, mais elle constitue une charge pour le budget du Département.

II – 2. Le délai de règlement des dépenses du Département

Comme suite à la mise en œuvre d’un nouveau protocole d’échanges de fichiers informatiques au 1er janvier 2014, la computation du délai de paiement du comptable s’est trouvée modifiée. Désormais, c’est la date de réception du flux informatique qui constitue le point de départ du délai de paiement du comptable et non plus la date de réception des documents papiers comme auparavant.

Concernant l'exercice 2018, le délai global de paiement des mandats s'établit à 12,35 jours, dont 3,09 jours pour le délai de paiement du Payeur départemental, pour un délai réglementaire de 30 jours (soit 20 jours pour l'ordonnateur et 10 jours pour le comptable).

Vous trouverez ci-dessous l’historique depuis 2013 de l’évolution du délai de règlement des achats mandatés et payés :

2013 2014 2015 2016 2017 2018 Comptable 3,10 jours 4,30 jours 3,55 jours 3,71 jours 2,94 jours 3,09 jours Ordonnateur 14,30 jours 14,20 jours 12,25 jours 12,12 jours 11,60 jours 9,26 jours TOTAL 17,40 jours 18,50 jours 15,80 jours 15,83 jours 14,54 jours 12,35 jours

Il est à noter que, pour la strate nationale de référence, les délais de paiement du comptable et de l'ordonnateur sont respectivement de 4,95 jours et 18,20 jours pour un délai global de paiement supérieur à 23 jours. 8/9

III – BUDGETS ANNEXES

Le Payeur départemental a établi des comptes de gestion particuliers pour chaque budget annexe. Les résultats constatés correspondent à ceux du compte administratif.

III – 1. Le Centre départemental de l’enfance et de la famille

Le Centre départemental de l'enfance et de la famille ne comprend qu'une section de fonctionnement qui correspond aux dépenses et aux recettes de l'exercice.

Le compte de résultat est équilibré en dépenses et en recettes à hauteur de 5 818 057,91 €, le solde de gestion de l'exercice étant pour sa part égal à zéro.

III – 2. Le Laboratoire vétérinaire départemental

La section d’investissement génère un déficit de 505,06 €. Cumulé aux résultats antérieurs, le résultat de clôture 2018 en investissement est de 9 257,39 €.

Après reprise des résultats antérieurs, le résultat de clôture 2018 de la section de fonctionnement est égal à – 23 786,05 €.

Le résultat de clôture 2018 du budget annexe du LVD s’élève ainsi à - 14 528,66 euros contre – 120 715,62 euros en 2017.

Laboratoire Résultat de clôture Part affectée à Résultat de Résultat de clôture vétérinaire Reports 2017 l'investissement L'exercice 2018 2018 départemental

Investissement 9 762,45 € 0,00 € -505,06 € 9 257,39 €

Fonctionnement -130 478,07 € 0,00 € 106 692,02 € -23 786,05 €

TOTAL -120 715,62 € 0,00 € 106 186,96 € -14 528,66 €

III – 3. Le parc routier départemental

Le budget annexe du Parc routier départemental a été intégré au budget principal du Département au cours de l'exercice 2018. 9/9

DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu le rapport n° 401 présenté sous le timbre : DGS / DFA;

Vu l’avis de la commission n° 4 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Donne acte de la communication du compte de gestion établi par le Payeur départemental sur les opérations de l'exercice 2018 et arrête le compte de gestion 2018 du budget principal du Département du Doubs et des budgets annexes du Centre départemental de l’enfance et de la famille et du Laboratoire vétérinaire départemental.

#signature# 1/17

Conseil départemental du Doubs Rapport n° 402 Commission[s] : 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DFA

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES GESTION FINANCIERE

Objet : Compte Administratif 2018

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 2

I. PRESENTATION DU COMPTE ADMINISTRATIF 2018 ...... 4

I.1. DES RECETTES EN HAUSSE HORS TRANSFERT DES TRANSPORTS ...... 7 I.2. LA MAITRISE DES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT ACCOMPAGNE LA REPRISE DE L’INVESTISSEMENT...... 8 a. Une nouvelle dynamique de la politique d’investissement ...... 8 b. Une stabilité des dépenses de fonctionnement dans le respect du pacte financier...... 9

I.3. UNE NETTE AMELIORATION DE L’AUTOFINANCEMENT ET LA POURSUITE DU DESENDETTEMENT ...... 11

II- ENGAGEMENTS PLURIANNUELS ...... 12

III - BUDGETS ANNEXES...... 14

III.1. CENTRE DEPARTEMENTAL DE L'ENFANCE ET DE LA FAMILLE ...... 14 III.2. LABORATOIRE VETERINAIRE DEPARTEMENTAL ...... 14

DELIBERATION...... 16

TABLE DES ANNEXES ...... 17 2/17

INTRODUCTION

Le Compte administratif 2018 marque l’année de mi-mandat pour la mise en œuvre des politiques publiques définies dans C@P25. Il traduit à la fois la poursuite des ambitions portées par le Département de promouvoir les solidarités humaines et la cohésion territoriale avec la mise en place de nouvelles stratégies visant à répondre aux besoins des habitants du Doubs, tout en préservant les grands équilibres financiers de la collectivité.

L’engagement pris dans le projet départemental C@P25 d’une augmentation du volume d’investissement dès 2018 est atteint, après une phase de désendettement sur la première partie du mandat. En effet, les dépenses d’investissement hors dette progressent de + 13,6 % en 2018 avec la montée en charge des grands programmes d’investissement formalisés dans la programmation des engagements pluriannuels de la collectivité.

De plus, le budget 2018 a été réalisé dans un contexte économique qui a contribué à une évolution favorable des recettes, en particulier des droits de mutation. Il intègre également une stabilisation des dotations de l’Etat, après la forte baisse enregistrée depuis 2013. Il confirme la volonté de ne pas alourdir la pression fiscale départementale avec le maintien de la fiscalité directe au même niveau sur toute la durée du mandat.

Toutefois, le CA 2018 s’inscrit dans un contexte inédit d’encadrement des dépenses des collectivités. Le Doubs a pris l’engagement de maîtriser l’évolution des dépenses de fonctionnement en signant le Pacte financier introduit par la loi de programmation des finances publiques 2018-2022, qui limite la progression de ces dépenses à 1,2 % par an pour les années 2018 à 2020.

La maitrise affichée des dépenses de fonctionnement a permis au Département du Doubs de répondre aux objectifs fixés dans le pacte financier, tant sur le volet des dépenses de fonctionnement que sur celui du besoin de financement.

En effet, après retraitement de certaines dépenses prévues au contrat, le taux d’évolution entre 2017 et 2018 des dépenses de fonctionnement s’élève à -1,47 %. L’objectif d’amélioration du besoin de financement a également été respecté par un recours limité à l’emprunt qui permet un désendettement de -11,2 M€ en 2018, en deçà du niveau du besoin de financement fixé au contrat de -6 M€.

L’ensemble de ces éléments permet au Département de retrouver des marges de manœuvre conséquentes, comme en attestent les indicateurs financiers.

L’épargne brute progresse de 28 % entre 2017 et 2018 pour atteindre 59,6 M€. Avec un encours de dette ramené à 242,4 M€ au 31 décembre 2018, la capacité de désendettement s’améliore et atteint 4,1 années au Compte administratif 2018. 3/17

Au Compte administratif 2018, les dépenses atteignent 520 804 238,88 € et les recettes 523 763 698,30 € (hors opérations revolving et hors résultats antérieurs).

Le Compte administratif dégage un résultat de 2 959 459,42 €. Cumulé aux résultats antérieurs de 25 340 353,99 €, l’excédent brut s’élève à 28 299 813,41 €.

Taux de RAR 2018 Voté Réalisé réalisation sur 2019 DEPENSES Investissement 90 682 657,30 79 700 242,32 87,89% 103 911,25

Fonctionnement 453 285 802,94 441 103 996,56 97,31% 0,00

Total 543 968 460,24 520 804 238,88 95,74% 103 911,25 RECETTES Investissement 27 432 894,60 23 070 682,03 84,10% 0,00

Fonctionnement 491 195 211,65 500 693 016,27 101,93% 1 386 338,17

Total 518 628 106,25 523 763 698,30 100,99% 1 386 338,17

EXCEDENT CLOTURE 2 959 459,42 NET 1 282 426,92

Résultats antérieurs 25 340 353,99 Disponible RESULTAT DE CLOTURE 28 299 813,41 29 582 240,33 DM1

Après inscription de cet excédent de clôture à la décision modificative n° 1 de 2019 et intégration des restes à réaliser représentant un montant excédentaire de 1 282 426,92 € (soit 103 911,25 € en dépenses et 1 386 338,17 € en recettes), l’excédent disponible pour le financement d’actions nouvelles en DM1 est de 29 582 240,33 €. 4/17

I. PRESENTATION DU COMPTE ADMINISTRATIF 2018

Dans le cadre de l’examen du Compte Administratif soumis à l’approbation de l’Assemblée, il vous est présenté une analyse synthétique des dépenses et recettes réalisées au cours de l’exercice 2018 ainsi que les résultats financiers qui en découlent.

Une présentation plus détaillée des réalisations par politique figure en annexe du rapport.

a. Une baisse du volume du budget

Le volume du budget est en baisse pour la troisième année consécutive, conséquence du changement de périmètre des compétences départementales depuis la mise en œuvre de la loi NOTRe. Cependant, contrairement à 2017, la baisse est plus marquée en dépenses (- 1,9 %) qu’en recettes (- 0,9 %).

Présentation synthétique des comptes de la collectivité et leur évolution

Evol. CA (en M€) CA 2016 CA 2017 CA 2018 2018/2017 DEPENSES Investissement 75,608 71,775 79,700 11,0% Invt hors dette 61,070 55,876 63,458 13,6% Fonctionnement 464,777 459,073 441,104 -3,9% Fct hors dette 456,493 451,308 441,104 -2,3% Total dépenses 540,385 530,848 520,804 -1,9% RECETTES Investissement 29,322 23,116 23,071 -0,2% Invt hors emprunts 23,322 18,988 18,071 -4,8% Fonctionnement 517,217 505,656 500,693 -1,0% Total recettes 546,539 528,772 523,764 -0,9% Epargne Brute 52,440 46,583 59,589 27,9%

b. La conséquence du changement de périmètre

A périmètre constant, c’est-à-dire hors compétence des transports transférés (transports de voyageurs et transports scolaires ordinaires), les dépenses évoluent globalement de 1,5 % dont - 0,03 % en fonctionnement et + 11 % en investissement.

De la même façon en recettes, hors reversement par la Région en 2017 des sommes engagées par le Département pour les transports, les recettes évoluent de 1,9 % entre 2017 et 2018. 5/17

Présentation hors transfert de compétence transports

Evol. CA (en M€) CA 2016 CA 2017 CA 2018 2018/2017 DEPENSES Investissement 75,608 71,775 79,700 11,0% Fonctionnement 440,018 441,210 441,085 -0,03% Total dépenses 515,626 512,985 520,785 1,5% RECETTES Investissement 29,322 23,116 23,071 -0,2% Fonctionnement 483,630 490,716 500,511 2,0% Total recettes 512,952 513,832 523,582 1,9%

Ainsi, à périmètre constant, les recettes de fonctionnement augmentent plus vite que les dépenses de fonctionnement, avec un renversement des courbes d’évolution, ce qui se traduit par une capacité accrue de dégager de l’épargne supplémentaire pour rembourser la dette et financer une partie substantielle des investissements.

c. La reprise de l’investissement en 2018

L’objectif de reprise du niveau d’investissement dès 2018 est réalisé avec une augmentation des crédits de 13,6 % en 2018 comparativement à 2017.

Cette majoration de l’investissement, avec la réalisation d’un niveau d’emprunt comparable à 2017, est financée principalement par autofinancement grâce à la forte progression de l’épargne brute.

Avec 63,5 M€ d’investissement (contre 55,9 M€ en 2017) le Département a majoré les crédits réalisés sur la plupart des politiques publiques. Ainsi le secteur routier, qui représente le premier budget d’investissement de la collectivité avec 25,7 M€, évolue de 8,8 %. Le programme collèges connait la plus forte évolution avec 45,4 %, pour un montant de 11,1 M€, avec un accent porté sur le numérique éducatif.

Par ailleurs, les subventions versées dans le cadre des financements aux projets communaux connaissent également une progression importante de 6,4 % avec près de 20 M€. 6/17

d. Le Pacte financier : un objectif respecté

Au regard des efforts de gestion réalisés en fonctionnement, le Département du Doubs respecte les objectifs fixés dans le Pacte financier.

Le contrat signé entre l’Etat et le Département du Doubs en juin 2018 autorise un montant plafond de dépenses réelles de fonctionnement 2018 (DRF) de 458,3 M€, soit 1,2 % d’évolution par rapport à l’année de référence 2017 de 452,9 M€.

Les dépenses réelles de fonctionnement - au sens du pacte financier - s’entendent comme les charges nettes de l’exercice (441,1 M€) en excluant les atténuations de charges, les atténuations de produits, les dotations aux amortissements et aux provisions (-5,9 M€).

Sur cette base les Départements se sont vu appliquer des modalités de retraitement de certaines dépenses. Pour le Doubs, le retraitement des dépenses en 2018 a porté sur les transports (14,4 M€ sur la base des données CLECRT) et sur le surcoût des dépenses MNA (3,4 M€). Les DRF 2018 prises en compte dans le cadre du suivi du contrat, validées par la Préfecture suite à la réunion de suivi du contrat organisée en mars dernier, s’élèvent ainsi à 446,2 M€. Ainsi sur la base du montant plafond 2017 fixé au contrat de 452,9 M€, l’évolution constatée est en baisse de -1,47 %.

Dans cette perspective, aucune pénalité ne sera appliquée au Département du Doubs sur la gestion 2018.

e. Les taux de réalisation

Taux d'exécution du budget départemental

102 % 101,0 % 99,2 % Recettes 100 % 98,3 % 97,0 % 98 % 95,2 % 96 % Dépenses 96,1 % 94 % 95,7 % 94,6 % 94,7 % 94,9 % 92 % 90 % CA 2014 CA 2015 CA 2016 CA 2017 CA 2018

En dépenses, le taux de réalisation des dépenses d’investissement progresse régulièrement d’un point par an depuis 2015 pour atteindre 87,9 % avec un volume de 79,7 M€ en 2018.

Hors remboursement en capital de la dette, le taux de réalisation s’élève à 85,3 %, soit près de trois points de plus qu’en 2015, pour un montant réalisé de 63,5 M€.

Pour la section de fonctionnement, le taux de réalisation des dépenses est comparable aux années précédentes et s'établit à 97,3 % (avec un volume de 441,1 M€).

En recettes, le taux de réalisation global est de 101 %. En investissement, le taux est de 84,1 % (contre 89,8 % en 2018). Hors emprunts, le taux de réalisation des recettes d'investissement est de 80,6 % (contre 89,4 % 2018). 7/17

En fonctionnement, le taux de réalisation des recettes s’élève à 101,9 %. La plupart des recettes inscrites au budget sont réalisées et les recettes fiscales se sont relevées plus dynamiques que prévues. C’est le cas notamment des droits de mutation (DMTO) avec un encaissement de près de 63 M€ (+ 3,9 M€), pour un montant inscrit de 59,1 M€, ainsi que pour la Taxe sur les conventions d’assurances (TSCA) avec 75,8 M€ encaissés (+ 3,4 M€) pour un montant inscrit de 72,4 M€

I.1. Des recettes en hausse hors transfert des transports

Les recettes du Département s’établissent à 523,8 M€ en 2018 et reculent pour la troisième année consécutive. En baisse de - 0,9 % en 2018, les recettes diminuent néanmoins à un rythme inférieur aux exercices précédents (- 2,3 % en 2016 ; - 3,3 % en 2017).

Les recettes réelles de fonctionnement s’élèvent à 500,7 M€ et représentent 95,6 % des recettes du Département. Subissant une baisse de 1,0 % en 2018, celles-ci sont soumises aux facteurs suivants : - une stabilisation des dotations versées par l’Etat (- 0,1 %) à hauteur de 83,5 M€ ; - la mise en place du désintéressement partiel pour les personnes âgées et handicapées hébergées en EPHAD et en foyer, qui réduit les ressources déductibles de 5,5 M€ (compensation dépenses/recettes) ; - le transfert de la compétence transport scolaire et le reversement par la Région d’une compensation de 14,2 M€ au titre des 8 mois d’activité conservés par le Département en 2017.

A périmètre constant, soit hors transports transférés, l’évolution des recettes de fonctionnement entre 2017 et 2018 est de 2 %.

Recettes de fonctionnement et transfert des transports 8/17

Cette évolution s’explique principalement par le dynamisme des recettes fiscales, en hausse de 3,4 % en un an mais aussi par la vente exceptionnelle d’éléments du patrimoine pour un montant de 5,5 M€.

Le produit de la fiscalité, qui atteint de 332,7 M€ en 2018, est porté par un contexte économique favorable, permettant de dégager 11 M€ de recettes supplémentaires. Représentant la première ressource fiscale de la collectivité, la Taxe foncière sur les propriétés bâties est également bien orientée, bénéficiant d’une progression de +2,4 % en 2018. A l’exception de la TICPE (- 1,0 %) et de la taxe d’électricité (- 0,9 %), l’ensemble des taxes et impôts perçus par le Département est ainsi constaté en hausse par rapport à l’exercice précédent. Cette tendance est particulièrement marquée sur les DMTO (+ 8,0 %), la TSCA (+ 3,4 %) ou encore la taxe d’aménagement (+ 40,2 %).

Les dotations de fonctionnement versées par l’Etat, qui correspondent à 16,7 % des recettes de fonctionnement, se stabilisent à 83,5 M€ après avoir chuté de 25 % entre 2014 et 2017.

Les autres recettes de fonctionnement, d’un montant de 84,5 M€, reculent de 15,8 % en raison du transfert à la Région de la compétence transport. Les recettes liées aux politiques de solidarités humaines diminuent notamment de 15,8 % (désintéressement partiel), tandis qu’à l’inverse les ressources attribuées au développement humain progressent de 18,9 % pour s’établir à 2,8 M€.

Les recettes d’investissement s’établissent quant à elles à un niveau stable de 23,1 M€. Les dotations de l’Etat, qui représentent 42,2 % des ressources d’investissement, reculent en ran de l’importante baisse du produit du FCTVA (-24,5 %) et de la DGE (-31,4 %), mais sont compensées par l’encaissement de nouvelles subventions en d’équipement (DREAL, communes, Agence de l’eau). Le montant d’emprunt pour financer les opérations d’investissement 2018 s’élève à 5 M€.

I.2. La maîtrise des dépenses de fonctionnement permet la reprise de l’investissement

a. Une nouvelle dynamique de la politique d’investissement

Dépenses d’investissement hors dette 9/17

Les dépenses d’investissement hors dette s’élèvent à 63,5 M€ en 2018 (contre 55,9 M€ en 2017), soit une dépense de 118,2 € par habitant, marquant une hausse de 13,6 %.

Les dépenses d’investissement direct, correspondant aux travaux réalisés sur les équipements départementaux, représentent près de 64 % des dépenses d’investissement hors dette avec 41 M€ (34,3 M€ en 2017). Cela se traduit notamment par la poursuite des programmes d’investissement dans les collèges avec 11,1 M€ (+ 3,5 M€) dont 7,3 M€ pour la modernisation et la gestion patrimoniale des collèges publics et 3,8 M€ pour le numérique éducatif. Les travaux d'investissement sur les routes représentent un budget de 25,7 M€ en progression de + 8,8 % (+ 2,1 M€).

Les subventions d’équipements versées (notamment aux communes et à leurs groupements) représentent 31 % des investissements avec 19,9 M€ et progressent de + 6,4 %. Ces crédits se répartissent notamment entre le versement des aides destinées aux projets locaux (6,7 M€), à l'environnement et la gestion de l'eau (5,1 M€), aux infrastructures numériques (4 M€), à l'habitat (1,5 M€), à l'espace rural et périurbain (1 M€) ainsi qu’à la voirie (0,6 M€).

A noter, le remboursement de l’avance de 4 M€ consentie au titre du FCTVA en 2015 et pour laquelle le remboursement du solde de 2 M€ a été effectué en 2018.

a. Une stabilité des dépenses de fonctionnement dans le respect du pacte financier

Les dépenses de fonctionnement atteignent 441,1 M€ contre 459,1 M€ en 2017, soit une baisse de -3,9 %.

Cette évolution de près de - 18 M€ s'explique principalement par : - le transfert en année pleine de la compétence transports : - 17,6 M€ - la diminution des frais d'hébergement PA et PH impactés par la généralisation du désintéressement partiel : - 3,8 M€. - la réduction des dépenses de viabilité hivernale liée aux aléas climatiques : - 2,5 M€. - une moindre constitution de provisions pour risque : - 1,4 M€

D'autres secteurs ont connu des évolutions à la hausse tels que : - les frais de personnel avec la mise en place du RIFSEEP et l'impact en année pleine des recrutements après réorganisation des services : + 3,7 M€, - l'intégration au budget principal des frais de véhicules et matériels gérés jusqu'en 2017 sur le budget annexe du Parc routier : + 3 M€, - dans une moindre mesure, la protection de l'enfance (+ 0,32 €), l'animation culturelle autour de Courbet (+ 0,22 M€) et le développement du numérique interne (+ 0,21 M€).

A périmètre constant, soit hors transports transférés, l'évolution des dépenses de fonctionnement se stabilise sur trois ans. 10/17

Dépenses de fonctionnement et transfert des transports

Avec 269,7 M€, les dépenses des solidarités humaines baissent de - 0,7% mais représentent 61,1 % de l’ensemble des dépenses de fonctionnement (contre 59,2 % % au CA 2017). Elles sont constituées notamment des dépenses afférentes aux politiques de l'Autonomie (137,6 M€ avec 64,4 M€ pour les personnes âgées et 72,5 M€ pour les personnes handicapées), de la politique Enfance-Famille (52,6 M€) et de l'Insertion (76,3 M€).

Les allocations individuelles de solidarités (AIS) représentent 31,5 % des dépenses de fonctionnement et s’élèvent à 138,9 M€, réparties entre le RSA (70,3 M€), l’APA (53,1 M€) et la PCH (15,5 M€). Les allocations RSA restent stables par rapport à 2017 ; l’APA progresse de 1,9 % (avec 35,2 M€ pour l'APA à domicile et 17,9 M€ pour l'APA en établissement) et la PCH de 2,6 % (après 1,7 % en 2017).

La politique des ressources humaines marque une progression de 4,3 % (rémunérations et charges, formations, actions sociales, prévention…) pour atteindre 90 M€, contre 86,3 M€ en 2017.

Les dépenses des politiques relatives au développement humain de C@P25 progressent de 2,7 % soit 19 M€ contre 18,5 M€ en 2017. Pour les collèges, la dépense reste stable avec 11,3 M€, alors que les secteurs du sport et de la culture augmentent globalement de 5 % pour atteindre 7,8 M€ dont 2,3 M€ pour le sport et l'éducation populaire, 3 M€ pour le Pôle Courbet et 0,9 M€ au titre de la réussite éducative.

Enfin, s'agissant de la politique routière du Département, le coût de l'entretien des routes départementales, leur sécurisation et la viabilité hivernale, s’élève à 8,4 M€ contre 9,2 M€ en 2017 (- 9,5 %). 11/17

I.3. Une nette amélioration de l’autofinancement et la poursuite du désendettement

L’épargne brute, qui résulte de l’écart entre les recettes de fonctionnement et les dépenses de fonctionnement, s’établit à 59,6 M€ (contre 46,6 M€ au CA 2017).

Elle progresse de 28 % entre 2017 et 2018 après trois années de baisse consécutives. Cette évolution est liée à une baisse plus importante des dépenses de fonctionnement (-3,9 %) que des recettes de fonctionnement (-0,98 %). Cependant il convient de modérer cette augmentation en raison des importantes cessions d’actifs réalisées en 2018 et présentant un caractère exceptionnel : 5,5 M€, contre 0,6 M€ en 2017.

L’épargne brute de 59,6 M€ permet de financer le remboursement en capital de l’emprunt (16,2 M€) et d’autofinancer les investissements à hauteur de 43,4 M€. Le recours à l’emprunt ne finance que 7,8 % des dépenses d’investissement hors dette (63,5 M€).

La situation financière du Département demeure saine et permet de maintenir la solvabilité du Département, condition nécessaire à la reprise des investissements sur les années 2019-2021.

Le graphique ci-dessous montre l’évolution des dépenses et recettes de fonctionnement ainsi que de l’épargne brute.

Le recours à l’emprunt est cette année encore très limité et exprime la poursuite du désendettement de la collectivité au-delà du niveau fixé dans le pacte financier.

Ainsi, avec un remboursement en capital de la dette de 16,2 M€ en 2018 et la réalisation de 5 M€ d’emprunt, la collectivité poursuit son désendettement pour la cinquième année consécutive de -11,2 M€ (après -11,8 M€ en 2017 et -8,5 M€ en 2016). 12/17

L’encours de dette au 31 décembre 2018 atteint 242,4 M€ (contre 253,6 M€ au CA 2017). Il est en baisse régulière depuis 2014 avec une accentuation depuis 2016.

Enfin, compte tenu du niveau d’endettement de la collectivité et de l’amélioration de l’épargne brute, la capacité de désendettement se trouve largement améliorée et atteint 4,1 années au Compte administratif 2018 (contre 5,4 au CA 2017).

II- ENGAGEMENTS PLURIANNUELS

La synthèse des engagements pluriannuels au 31 décembre 2018, en autorisations de programme (AP) et en autorisations d’engagement (AE) est présentée ci-après :

AUTORISATIONS DE PROGRAMME AP résiduelles AP votées CPI réalisés AP résiduelles Politiques BP 2018 au 31/12/2017 en 2018 2018 au 31/12/2018 SOLIDARITES HUMAINES 3 108 670,65 € 11 500 000,00 € 14 135 267,00 € 1 467 830,19 € 15 776 107,46 €

DEVELOPPEMENT HUMAIN 44 257 819,97 € 17 739 000,00 € 17 753 679,48 € 11 402 184,18 € 50 609 315,27 €

DYNAMIQUE TERRITORIALE 32 840 737,51 € 124 662 000,00 € 126 796 226,58 € 41 503 802,39 € 118 133 161,70 € EFFICIENCE ET RESSOURCES 6 955 365,91 € 17 000 000,00 € 13 408 666,97 € 3 427 744,50 € 16 936 288,38 € INTERNES TOTAL 87 162 594,04 € 170 901 000,00 € 172 093 840,03 € 57 801 561,26 € 201 454 872,81 €

AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT AE résiduelles AE votées CPF réalisés AE résiduelles au Politiques BP 2018 au 31/12/2017 en 2018 2018 31/12/2018 SOLIDARITES HUMAINES 261 882,24 € 9 668 948,00 € 11 685 948,00 € 2 529 196,54 € 9 418 633,70 €

DEVELOPPEMENT HUMAIN 3 701 851,28 € 2 445 000,00 € 3 246 377,69 € 2 454 307,33 € 4 493 921,64 €

DYNAMIQUE TERRITORIALE 150 418,24 € 20 500 000,00 € 20 163 264,00 € 6 847 686,18 € 13 465 996,06 €

TOTAL 4 114 151,76 € 32 613 948,00 € 35 095 589,69 € 11 831 190,05 € 27 378 551,40 € 13/17

En investissement, les autorisations de programme restant à financer au 31 décembre 2018 s’élèvent à 201,5 M€. Elles augmentent fortement par rapport à fin 2017 (+ 114,3 M€) du fait de la généralisation des AP sur la section d’investissement à compter du budget primitif 2018, avec l’ouverture de 170,9 M€ d’AP.

Ces engagements pluriannuels concernent la Dynamique territoriale pour plus de la moitié, avec 118,1 M€ d’AP résiduelles au 31 décembre 2018 dont : - 54,1 M€ consacrés aux Routes (28,2 M€ pour la maintenance des routes départementales ; 12,1 M€ au titre de l’amélioration des réseaux, 9 M€ pour la sécurité routière et 4,5 M€ consacrés à la structuration des voies cyclables) ; - 44,2 M€ relatifs à la politique Développement territorial (dont 42 M€ liés aux contrats territoriaux P@C) ; - 10,4 M€ concernant le Développement numérique du territoire et plus particulièrement le Schéma Départemental d’Aménagement du Numérique ; - 7,7 M€ relatifs à la politique Environnement Trame verte et bleue (dont 7,4 M€ consacrés à la politique de l’eau)

Le Développement humain compte 50,6 M€ d’AP résiduelles dont 47,3 M€ qui concerne la politique Collèges (37,8 M€ relatifs à la modernisation de la gestion patrimoniale des collèges dont 21,1 M€ pour les collèges de Quingey, Frasne et Bethoncourt ; 9,5 M€ relatifs au numérique éducatif).

Les AP résiduelles relatives à l’Efficience et ressources internes s’élèvent à 16,9 M€ avec 11,8 M€ consacrés à la politique Bâtiments et moyens généraux (dont 6,8 M€ relatifs à la modernisation du patrimoine départemental) et 5,1 M€ qui concernent l’efficience numérique interne (dont 2,2 M€ pour le Schéma départemental des usages numériques).

15,8 M€ d’AP résiduelles sont consacrés aux Solidarités humaines et doivent permettre de financer l’investissement dans les EHPAD à hauteur de 10 M€ et l’offre en logements à vocation sociale pour 5,5 M€.

En fonctionnement, les autorisations d’engagement restant à financer au 31 décembre 2018 représentent 27,4 M€. Elles sont en augmentation de 23,3 M€ par rapport à fin 2017, suite à l’ouverture de 32,6 M€ au budget primitif 2018.

Les AE résiduelles relatives à la Dynamique territoriale s’élèvent à 13,5 M€ dont 9,2 M€ consacrés à la maintenance des routes départementales (viabilité hivernale), 2,7 M€ pour le financement du Comité Départemental du Tourisme et 1,5 M€ au titre des transports scolaires individualisés.

9,5 M€ d’AE résiduelles relèvent des Solidarités humaines avec 7,3 M€ liés à la politique Insertion (dont 5,4 M€ relatifs à la subvention globale FSE 2018-2021) et 1,9 M€ au titre du Développement social.

Le Développement humain compte enfin 4,5 M€ d’AE résiduelles dont 2 M€ concernent l’Action culturelle et 1,7 M€ la politique Collèges. 14/17

III - BUDGETS ANNEXES

III.1. Centre départemental de l'enfance et de la famille

Le Compte administratif 2018 du Centre départemental de l'enfance et de la famille prévu à hauteur de 5 933 593 € a été réalisé en dépenses et en recettes réelles à hauteur de 5 818 057,91 €, soit une hausse de 1,33 % par rapport au CA 2017 (5 741 599,23 €).

(en mouvements réels) Prévisions 2018 Réalisations 2018 Reports Dépenses - Total Investissement 0,00 € 0,00 € -

Dépenses d'exploitation 672 933,00 € 645 909,46 € - Dépenses de personnel 4 948 756,00 € 4 854 870,54 € Dépenses de structures 461 704,00 € 317 277,91 € Total Fonctionnement 6 083 393,00 € 5 818 057,91 €

TOTAL 6 083 393,00 € 5 818 057,91 € - Recettes - Total Investissement 0,00 € 0,00 € -

Subvention d'équilibre 5 904 983,00 € 5 598 235,84 € Autres produits 178 410,00 € 219 822,07 € Total Fonctionnement 6 083 393,00 € 5 818 057,91 € - 6 083 393,00 € 5 818 057,91 € -

La section de fonctionnement du budget annexe du CDEF est équilibrée par une dotation globale de 5 598 235,84 €, stable par rapport à 2017, financée par le budget principal du Département. Aucun report de crédits n’est sollicité sur l’exercice 2019.

III.2. Laboratoire vétérinaire départemental

Les prévisions de crédits de l’année 2018 du Laboratoire vétérinaire départemental s’équilibrent en dépenses et en recettes, à hauteur de 1 410 985,52 €.

Au Compte administratif, les dépenses réelles s’élèvent à 49 104,22 € en investissement et 1 015 194,05 € en fonctionnement.

Compte tenu des opérations d'ordre budgétaire relatives aux amortissements et à la reprise d'excédent d'investissement pour financer la section de fonctionnement, la section d'investissement du budget annexe du LVD dégage un léger déficit de 505,06 €.

Après reprise du résultat d’investissement antérieur de 9 762,45 €, le solde d’exécution de la section d’investissement qui s’élève à 9 257,39 € est inscrit au budget supplémentaire 2019 en recettes d’investissement. 15/17

(mouvements réels et ordre) Prévisions 2018 Réalisations 2018 Reports Dépenses - Investissement 78 727,45 € 69 146,67 € 0,00 € Remboursement emprunts 27 610,00 € 27 604,22 € Immobilisations 31 075,00 € 21 500,00 € Total mouvements réels 58 685,00 € 49 104,22 € mouvements d'ordre 20 042,45 € 20 042,45 € - Fonctionnement 1 332 258,07 € 1 073 555,66 € 0,00 € Charges à caractère général 442 615,00 € 344 576,85 € Charges de personnel 691 450,00 € 662 710,83 € Charges financières 7 750,00 € 7 748,92 € Autres charges de gestions 1 000,00 € 100,03 € Charges exceptionnelles 280,00 € 57,42 € Résultats - section de fonctionnnement 130 478,07 € 0,00 € Total mouvements réels 1 273 573,07 € 1 015 194,05 € mouvements d'ordre 58 685,00 € 58 361,61 € 1 410 985,52 € 1 142 702,33 € 0,00 € Recettes - Investissement 78 727,45 € 68 641,61 € 0,00 € mouvements d'ordre 58 685,00 € 58 361,61 € Subvention d'investissement 10 280,00 € 10 280,00 € Résultat antérieur 9 762,45 € - Fonctionnement 1 332 258,07 € 1 180 247,68 € 0,00 € Produits et ventes 1 161 000,00 € 1 008 770,55 € Dotations et participations 151 215,62 € 150 715,62 € Produits exceptionnels 0,00 € 719,06 € Total mouvements réels 1 312 215,62 € 1 160 205,23 € mouvements d'ordre 20 042,45 € 20 042,45 € 1 410 985,52 € 1 248 889,29 € 0,00 €

La section de fonctionnement de 1 073 555,66 € est principalement financée par les prestations d'analyse avec 1 008 770,55 € contre 919 587,29 € en 2017 soit une progression de 9,7%. Cette augmentation de l'activité résulte à la fois des analyses relatives à la fièvre catarrhale ovine facturées début 2018 et surtout de la mise en place à compter de juillet 2018 du plan de lutte contre la DVB (diarrhée virale bovine). La participation versée par le Conseil départemental s'élève à 150 715,62 € auxquels s'ajoutent 20 042,45 € de "reprise d'excédent" pour financer la section de fonctionnement par prélèvement sur la section d'investissement.

Dans le même temps les coûts de fonctionnement ont baissé de 2,2 % avec un amoindrissement de frais de personnel liés à deux départs en retraite et à la maitrise des coûts d'analyse. La section de fonctionnement 2018 génère un excédent de 106 692,02 € (après deux années consécutives de déficit). Après reprise du résultat antérieur de – 130 478,07 €, le solde d’exécution négatif de la section de fonctionnement ne s’élève plus qu'à – 23 786,05 €, inscrits au budget supplémentaire 2019 en dépenses de fonctionnement.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 16/17

DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L. 3312-5 et L. 3313-1

Vu le rapport n° 402 présenté sous le timbre : DGS / DFA ;

Vu l’avis de la commission n° 4 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Approuve le Compte Administratif 2018 du Département du Doubs (budget principal et budgets annexes du Centre départemental de l’enfance et de la famille et du Laboratoire vétérinaire départemental).

#signature# 17/17

TABLE DES ANNEXES

1 - Recettes par politique 2 - Dépenses par politique 3 - Présentation synthétique 4 - TableauxRECETTES PAR POLITIQUE 2- DEPENSES PAR POLITIQUE 3- PRESENTATION SYNTHETIQUE 4- TABLEAUX 1

ANNEXE 1 : RECETTES PAR POLITIQUE

Hors résultats, les recettes réelles du Département du Doubs représentent 523,8 M€ en 2018, pour un taux de réalisation établi à 100,99 %. En 2018, le Doubs a perçu 953,8 € de recettes par habitant, contre 967,4 € en 2017. Le Département enregistre une baisse de recettes de -0,9 %, soit -5 M€. Hors transfert de compétences transports (14,9 M€), le Doubs a vu ses recettes augmenter de 1,9 % grâce au dynamisme de la fiscalité locale ainsi qu’à la stabilité retrouvée des dotations de l’Etat. Réalisation des recettes (en €) en 2018

RECETTES Investissement Fontionnement Total CA 2018 Autonomie - € 35 724 244,44 € 35 724 244,44 € Enfance Famille - € 1 591 893,85 € 1 591 893,85 € Insertion - € 797 973,48 € 797 973,48 € Habitat - logement 514 629,35 € 30 719,02 € 545 348,37 € Dvt social - € 4 750,00 € 4 750,00 € SOLIDARITES HUMAINES 514 629,35 € 38 149 580,79 € 38 664 210,14 € Collèges 1 330 301,14 € 2 501 996,41 € 3 832 297,55 € Action culturelle 112 500,00 € 233 508,27 € 346 008,27 € Lecture - € 25 188,52 € 25 188,52 € Patrimoine culturel 39 253,00 € 7 154,70 € 46 407,70 € Sport Education populaire - € - € - € DEVELOPPEMENT HUMAIN 1 482 054,14 € 2 767 847,90 € 4 249 902,04 € Routes 1 101 321,35 € 762 507,94 € 1 863 829,29 € Dvt numérique du territoire - € 15 000,00 € 15 000,00 € Dvt territorial - € 916 091,84 € 916 091,84 € Environnement 2 891 072,58 € 455 851,39 € 3 346 923,97 € Espace rural et périurbain - € - - € Tourisme - € - € - € Economie 2 291 836,04 € - € 2 291 836,04 € Transports - € 182 411,00 € 182 411,00 € DYNAMIQUE TERRITORIALE 6 284 229,97 € 2 331 862,17 € 8 616 092,14 € Relations publiques - € 3 551,30 € 3 551,30 € Modernisation action publique - € 107 873,68 € 107 873,68 € Ressources Humaines 8 000,00 € 1 906 354,66 € 1 914 354,66 € Batiments et moyens généraux 51 224,16 € 5 614 781,70 € 5 666 005,86 € Gestion financière 14 730 544,41 € 449 811 164,07 € 464 541 708,48 € EFFICIENCE RESSOURCES INTERNES 14 789 768,57 € 457 443 725,41 € 472 233 493,98 €

TOTAL 23 070 682,03 € 500 693 016,27 € 523 763 698,30 € 2

I – 1. SOLIDARITES HUMAINES

En 2018, les recettes des solidarités humaines représentent 38,1 M€ en fonctionnement et 0,5 M€ en investissement. Le taux de réalisation atteint 93,8 %, contre 92,6 % en 2017, soit une progression de 1,2 point en un an.

Total voté Taux de Evolution SOLIDARITES HUMAINES CA 2017 CA 2018 2018 réal. CA 2017/2018 Total recettes Investissement 364 374,99 € 651 414,00 € 514 629,35 € 79,00% 41,2% Total recettes Fonctionnement 45 334 307,29 € 40 572 041,65 € 38 149 580,79 € 94,03% -15,8% TOTAL Recettes 45 698 682,28 € 41 223 455,65 € 38 664 210,14 € 93,79% -15,4%

I – 1.1. L’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées : 35 724 244 €

Les recettes relatives à l’autonomie s’élèvent à 35 724 244 €, contre 40 752 597 € en 2017. Elles concernent l’autonomie à la fois des personnes âgées pour 24 532 761 € ainsi que des personnes handicapées pour 11 191 483 M€.

Personnes âgées : - 20 035 699 € pour le maintien à domicile des personnes âgées versés par la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA), dont 18 874 882 € de participations à l’APA. - 4 156 385 M€ perçus au titre de l'hébergement en établissement. La mise en place d’un mécanisme de désintéressement partiel a engendré une baisse de 3,4 M€ des encaissements sur ressources déductibles des personnes hébergées en EPHAD. Les recours sur successions ont généré 0,4 M€ de recettes supplémentaires suite au déblocage d’un certain nombre de dossiers.

Personnes handicapées : - 4 936 711 € de concours versés par la CNSA en faveur du maintien à domicile des personnes handicapées, en hausse de 1,4 % par rapport à 2017. - 6 254 772 € de recouvrements et reversements divers. La mise en place du désintéressement partiel pour les personnes handicapées hébergées en EPHAD et en foyer a engendré une diminution de 2,1 M€ des ressources déductibles.

I – 1.2. Enfance famille : 1 591 894 €

Les recettes perçues au titre de la politique enfance famille ont doublé en un an pour atteindre 1 591 894 € en fonctionnement. Cette augmentation est en majeure partie liée au versement d’une aide exceptionnelle de l’Etat de 684 000 € au titre de l’accueil des mineurs non accompagnés. Cette aide est calculée par rapport à l’évolution du nombre de mineurs non accompagnés confiés entre 2017 et 2018. Les autres recettes sont constituées de : - 610 621 M€ de recouvrements et remboursements divers. Les frais engagés pour les enfants confiés progressent de 15 % (+ 110 426 €) en raison de l’augmentation du nombre d’enfants pris en charge ; 3

- 241 750 M€ de participations de l’Etat pour la prise en charge des mineurs isolés étrangers, en hausse de 27,9 % ; - 45 223 € de participation de la sécurité sociale pour les consultations nourrissons au titre de la protection maternelle et infantile.

I – 1.3. Insertion : 797 973 €

La politique de l’insertion a généré 797 973 € de recettes de fonctionnement, soit 2 818 176 € de moins qu’en 2017. Cette importante baisse de recettes est justifiée par le décalage comptable produit par la révision des méthodes d’émission des titres liés au Fonds Social Européen. Depuis 2018, les titres sont en effet émis après encaissements FSE et non plus préalablement. Les recettes relatives à l’insertion portent principalement sur : - 285 206 € au titre de la gestion du RSA (indus et amendes administratives) ; - 184 854 € au titre de l’emploi et de l’insertion professionnelle versés quasi intégralement par le Fonds Social Européen (FSE) ; - 320 476 € de subvention en provenance du Fonds d'Appui aux Politiques d'Insertion crée par la loi de finances de 2017.

I – 1.4. Habitat et logement : 545 348 €

Les recettes relatives à la politique habitat-logement progressent de 3,5 % pour s’établir à 545 348 €. Composées à 94,4 % de recettes d’investissement, celles-ci correspondent à :

En fonctionnement : - 13 044 € de remboursements de dépôts de garanties octroyés aux ménages ; - 12 450 € perçus pour soutenir les propriétaires privés dans le cadre du programme de résorption de l'habitat indigne.

En investissement : - 277 571 € de remboursements de prêts versés par le Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) dans le cadre du soutien aux ménages, en baisse de 11,2 % ; - 217 414 € de subventions versées par l’ADEME pour le financement de l’opération de résorption des Points Noirs du Bruit ; - 19 644 € proviennent de subventions dédiées à l'aide à la pierre, contre 51 878 € en 2017 (- 62 %).

I – 2. DEVELOPPEMENT HUMAIN

En 2018, 2,77 M€ de recettes ont été perçues en section de fonctionnement et 1,48 M€ en section d’investissement au titre du développement humain.

Total voté Taux de Evolution DEVELOPPEMENT HUMAIN CA 2017 CA 2018 2018 réal. CA 2017/2018 Total recettes Investissement 461 205,93 € 801 750,00 € 1 482 054,14 € 184,85% 221,3% Total recettes Fonctionnement 2 328 383,53 € 2 592 688,00 € 2 767 847,90 € 106,76% 18,9% TOTAL Recettes 2 789 589,46 € 3 394 438,00 € 4 249 902,04 € 125,20% 52,3% 4

I – 2.1. Collèges : 3 832 298 €

La politique des collèges a généré 3 832 298 € de recettes en 2018, composées pour 2 501 996 € (65,3 %) de recettes de fonctionnement et 1 330 301 € (34,7 %) d’investissement. Ces ressources bénéficient d’une hausse significative de 65,5 %, soit +1,5 M€, grâce au déploiement du Plan Numérique Educatif dans le département. En fonctionnement : - 1 978 070 € correspondent aux reversements versés par les bénéficiaires des services annexes d’hébergement et de restauration. La majoration des taux de reversement appliquée depuis le 1er janvier 2018 explique en partie la hausse de 182 317 € de cette recette ; - 262 624,11 € d’indemnités d’assurance versées suite à sinistres ; - 113 655 € d’autres participations et reversements perçus au titre de la restauration collective ; - 90 050 € de participations aux charges du fonctionnement des collèges.

En investissement : - 1 152 440 € de subventions versées par le Rectorat dans le cadre du financement du plan numérique éducatif dans 36 collèges (publics et privés) du Doubs ; - 173 051 € versés dans le cadre d’une cession de Certificats d’Économies d’Énergie.

I – 2.2. Action culturelle : 346 008 €

Les recettes relatives à l’action culturelle, d’un montant de 346 008 € en 2018, augmentent de 81,1 % (+ 154 911 €) grâce notamment à la reprise en gestion directe de la librairie du Musée Courbet (79 589 €) ainsi que par le versement exceptionnel d’un don en capital (110 000 €). Les autres recettes comprennent : - 121 951 € relatifs à la billetterie du Musée Courbet ; - 15 000 € versés par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) pour l'exposition Proudhon-Courbet ; - 10 069 € de ventes diverses (boissons, objets promotionnels, partenariats) ; - 6 000 € de participations du Ministère de la culture au fonctionnement de l’Ethnopole.

I – 2.3. Lecture : 25 189 €

Les recettes rattachées aux bibliothèques départementales représentent 25 189 € en fonctionnement, soit près de deux fois moins qu’en 2017. Celles-ci proviennent de la mise à disposition de ressources numériques dans les bibliothèques communales (14 641 €), mais également du financement par la DRAC du dispositif Contrat Territoire Lecture (9 772 €). 5

I – 2.4. Archives départementales et patrimoines culturels départementaux : 46 408 €

Les recettes générées par les archives départementales et le patrimoine culturel départemental représentent 46 408 €, dont 39 253 € d’investissement et 7 155 € de fonctionnement. Ces recettes proviennent quasi exclusivement de subventions versées par la DRAC : - 20 000 € au titre de la restauration du bâtiment des archives départementales ; - 19 253 € pour financer des travaux à la Saline Royale d’Arc-et-Senans ; - 6 500 € pour le financement de la numérisation d’états civils.

I – 3. DYNAMIQUE TERRITORIALE

Les recettes relatives à la dynamique territoriale s’élèvent à 2,3 M€ en fonctionnement et 6,3 M€ en investissement pour atteindre 8,6 M€, contre 22,2 M€ en 2017. Le transfert à la Région de la compétence transport, effectif depuis le 1er septembre, engendre une diminution de recettes de 14,9 M€. Hors transfert, les recettes issues de la dynamique territoriale augmentent de 19,2 % par rapport à 2017.

Total voté Taux de Evolution DYNAMIQUE TERRITORIALE CA 2017 CA 2018 2018 réal. CA 2017/2018 Total recettes Investissement 5 787 593,86 € 6 758 379,60 € 6 284 229,97 € 92,98% 8,6% Total recettes Fonctionnement 16 383 435,44 € 1 858 977,00 € 2 331 862,17 € 125,44% -85,8% TOTAL Recettes 22 171 029,30 € 8 617 356,60 € 8 616 092,14 € 99,99% -61,1%

I – 3.1. Routes : 1 863 829 €

Les recettes liées à la politique des routes atteignent 1 863 829 € en 2018, dont 1 101 321 € (59,1 %) d’investissement et 762 508 € (40,9 %) de fonctionnement. Ces ressources progressent de 37,4 % grâce aux versements de nouvelles subventions d’équipement. Les recettes liées à la maintenance et l'entretien des routes départementales comprennent notamment :

En fonctionnement : - 404 227 € de redevances d'occupation du domaine public (électricité, gaz, télécom) ; - 154 476 € de reversements et d’indemnités d’assurance suite à des sinistres ; - 103 101 € de produits des cessions suite à des ventes de véhicules et matériels de voierie ; - 84 188 € de pénalités perçues pour travaux non effectués ou résiliation de marchés. 6

En investissement : - 613 769 € de redevances des radars automatiques, affectés au financement d'opérations de sécurisation ; - 130 058 € de subventions versées par la DREAL pour la réfection et la sécurisation de la rue des Salines dans la commune d’Ecole-Valentin ; - 120 000 € correspondant à une annulation de facture liée à des travaux d’aménagement ; - 91 903 € de subventions versées par l’Etat suite à intempéries ; - 78 307 € de participations communales pour la réalisation des travaux de maintenance sur la RD 486.

I – 3.2. Développement numérique du territoire: 15 000 €

Cette recette correspond à une contribution de la Caisse des Dépôts et Consignation pour la révision du Schéma Directeur Départemental d'Aménagement Numérique (SDDAN).

I – 3.3. Développement territorial : 916 092 €

Les recettes issues du développement territorial s’élèvent à 916 092 € en fonctionnement. Celles-ci progressent de 75,5 % grâce au versement du résultat comptable de l’Agence Foncière pour un montant de 173 164 €, ainsi que de la vente d’actions de la SEM Aktya à la Région pour un montant 608 847 €.

I – 3.4. Environnement – Trame verte et bleue : 3 346 924 €

Les recettes relatives à l’environnement et à la trame verte bleue s’élèvent à 3 346 924 €, dont 455 851 € en section de fonctionnement et 2 891 073 € en section d’investissement. En 2018, les recettes liées à cette politique ont plus que doublé, générant 1 863 758 € de ressources supplémentaires grâce à l’encaissement de nouvelles participations et subventions.

En fonctionnement : - 392 164 € de participations de l’Agence de l’eau dans le cadre d’une convention pour l’assistance technique ; - 63 687 € de compensations financières liées aux énergies réservées. En investissement : - 2 835 092 € de participations de l’Agence de l’eau en soutien aux projets locaux (travaux de canalisation et restauration en zones humides). En 2017, cette participation était de 1 347 968 € ; - 43 060 € de participation de SNCF Réseau pour la restauration d’espaces naturels sensibles dans le cadre de mesures compensatoires pour l’environnement ; - 11 707 € de participation de l’Etat via le Fonds National d'Aménagement et de Développement du Territoire (FNADT) pour l’aménagement de l’ENS des Bâties. 7

I – 3.5. Economie : 2 291 836 €

Les recettes relatives à l’économie, d’un montant de 2 291 836 € en investissement, correspondent principalement à des remboursements de prêts ou d’avances versées à des tiers.

En 2018, ces recettes reculent de 38,8 % en raison de la baisse significative des remboursements de prêts d’honneurs (841 494 €) ainsi que des remboursements des avances réalisées dans le cadre du portail régional (1 343 288 €).

I – 3.6. Transports : 182 411 €

En raison du transfert de compétence au 1er septembre 2017, les recettes relatives aux transports s’élèvent à 182 411 € en fonctionnement, contre 14,9 M€ en 2017, dont 14,2 M€ de la compensation de la Région. Le Département conserve la compétence du transport des élèves en situation de handicap, dont le financement est assuré par une dotation de compensation versée par la Région à hauteur de 179 595 € en 2018 pour les élèves en SEGPA.

I – 4. EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES

Les recettes liées à la politique d’efficience et ressources internes s’élèvent à 472,2 M€ dont 457,4 M€ en section de fonctionnement et 14,8 M€ en section d’investissement (hors affectation des résultats). Le taux de réalisation s’établit à 93,7 %, contre 92,5 % en 2017.

EFFICIENCE ET RESSOURCES Total voté Taux de Evolution CA 2017 CA 2018 INTERNES 2018 réal. CA 2017/2018 Total recettes Investissement 16 503 200,12 € 19 221 351,00 € 14 789 768,57 € 76,94% -10,4% Total recettes Fonctionnement 441 609 948,30 € 446 171 505,00 € 457 443 725,41 € 102,53% 3,6% TOTAL Recettes 458 113 148,42 € 465 392 856,00 € 472 233 493,98 € 101,47% 3,1%

I – 4.1. Relations publiques : 3 551 €

Il s’agit de la vente d’objets promotionnels (portfolio) destinés à la communication du Département.

I – 4.2. Modernisation de l’action publique : 107 874 €

Les recettes perçues au titre de la modernisation de l’action publique correspondent essentiellement à la participation de la MDPH (106 442 €) au titre des prestations informatiques délivrées par les services du Département en 2018. 8

I – 4.3. Ressources humaines : 1 914 355 €

Les recettes de ressources humaines s’élèvent à 1 914 355 €, dont 1 906 355 € en section de fonctionnement et 8 000 € en section d’investissement. En hausse de 44,4 % (+ 588 441 €) en un an, ces ressourcent concernent :

- 1 794 875 € relatifs à la politique salariale et la gestion de carrière, composés pour 1 026 901 € de remboursements sur les rémunérations et charges sociales, et 745 129 € au titre de la compensation du personnel mis à disposition ; - 92 858 € au titre de l’accès à l’emploi et à l’insertion, composés pour 79 735 € d’une participation du CNASEA au financement des emplois aidés. La participation de l’Etat pour le financement du dispositif emplois d’avenir a baissé de 85,4 % en 2018 pour s’établir à 13 123 € ; - 18 623 € de participations du Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) destinées à l’adaptation des postes de travail.

I – 4.4. Bâtiments et moyens généraux : 5 666 006 €

Les recettes relatives aux bâtiments et moyens généraux s’élèvent à 5 666 006 €, contre 1 0004 802 € en 2017. Les recettes de fonctionnement atteignent un niveau élevé de 5 614 782 M€, généré par la vente exceptionnelle d’éléments du patrimoine immobilier.

En effet, la vente du patrimoine immobilier permet d’encaisser un montant de 4 738 775 € grâce notamment à la vente de : - un terrain forestier sur la commune de Mouthe pour 2 300 000 € ; - l’immeuble Bellevue à Besançon au profit d’Habitat 25 pour 1 450 000 € ; - la sous-préfecture de Montbéliard pour 680 000 € ; - la maison des sports au profit de l’Association profession sport pour 295 000 €.

Les autres recettes liées à cette politique concernent : - 768 152 € au titre des loyers et charges versés pour l’exploitation et la maintenance du patrimoine du Département ; - 95 289 € au titre de remboursements réalisés sur les moyens logistiques, dont 82 700 € de participation de la MDPH ; - 49 224 € pour la cession de Certificats d’économies d’énergie à l'Office d'Expertise Energétique. 9

I – 4.5. Gestion financière : 464 541 708 €

Evolution des recettes d’investissement

Evolution C.A. 2017 C.A. 2018 2017/2018 FCTVA 7,185 M€ 5,427 M€ -24,5% DGE 2,610 M€ 1,792 M€ -31,4% DDEC 2,512 M€ 2,512 M€ 0,0% Total hors emprunts 12,307 M€ 9,731 M€ -20,9% EMPRUNTS 4,128 M€ 5,000 M€ 21,1% TOTAL Recettes investissement 16,435 M€ 14,731 M€ -10,4%

Evolution des recettes de fonctionnement

Evolution C.A. 2017 C.A. 2018 2017/2018 Fiscalité directe 145,943 M€ 149,403 M€ 2,4% Taxe sur le foncier bâti 111,116 M€ 113,807 M€ 2,4% Rôles suplémentaires 0,250 M€ 0,522 M€ 108,9% CVAE 28,487 M€ 28,798 M€ 1,1% soulte Région 5,100 M€ 5,100 M€ 0,0% IFER 0,990 M€ 1,176 M€ 18,7% Fiscalité indirecte 65,952 M€ 71,337 M€ 8,2% Droits de mutation 58,319 M€ 62,956 M€ 8,0% Taxe d'électricité 5,610 M€ 5,559 M€ -0,9% Taxe d'aménagement 1,958 M€ 2,744 M€ 40,2% Taxe sur les remontées mécaniques 0,065 M€ 0,078 M€ 19,9% Fiscalité transférée 109,797 M€ 111,922 M€ 1,9% TICPE 36,476 M€ 36,094 M€ -1,0% TSCA 73,321 M€ 75,828 M€ 3,4% Dotations d'Etat 63,673 M€ 63,403 M€ -0,4% Dotation globale de fonctionnement 57,551 M€ 57,294 M€ -0,4% Dotation générale de décentralisation 2,570 M€ 2,570 M€ 0,0% Compensations fiscales 3,552 M€ 3,538 M€ -0,4% Autres dotations d'Etat 19,929 M€ 20,122 M€ 1,0% DCRTP 16,137 M€ 16,095 M€ -0,3% FMDI 3,792 M€ 3,802 M€ 0,3% FCTVA 0,224 M€ Fonds de péréquation 33,397 M€ 33,589 M€ 0,6% Fonds national de péréquation des DMTO 5,988 M€ 6,283 M€ 4,9% Fonds de solidarité 4,819 M€ 5,587 M€ 15,9% DCP 7,772 M€ 7,990 M€ 2,8% FNGIR 13,729 M€ 13,729 M€ 0,0% Fonds d'urgence 1,089 M€ 0,000 M€ -100,0% Opération diverses 0,654 M€ 0,037 M€ -94,4% RECETTES DE FONCTIONNEMENT 439,345 M€ 449,811 M€ 2,4% 10

Dette, programme d’emprunts, trésorerie et garanties d’emprunts

Le montant de l’emprunt réalisé par le Département en 2018 est de 5 M€, inscrits en section d’investissement, (contre 4,1 M€ en 2017) sur un contrat de 10 M€ auprès du Crédit Coopératif à mobiliser sur 2018 et 2019 à taux fixe de 1,23 %. Ce faible volume d'emprunt permet au Département de poursuivre son désendettement pour la cinquième année consécutive, à hauteur de - 11,2 M€ en 2018 (après - 11,8 M€ en 2017 et - 8,5 M€ en 2016). L’encours de dette au 31 décembre 2018 a atteint 242,4 M€ (contre 253,6 M€ au CA 2017).

Evolution des emprunts du Département

Ü Fiscalité et Dotations

La fiscalité directe : 149,40M€

Le produit de la fiscalité directe s’élève à 149,4 M€ en 2018 et progresse de 2,4 %. La fiscalité directe représente désormais 29,9 % des recettes de fonctionnement et 28,5 % de l’ensemble des recettes perçues par le Département. v Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)

Le produit de la TFPB encaissé par le Département a atteint 113 806 700 € en 2018, soit une augmentation de 2,4 % par rapport à 2017. Le taux d'imposition départemental est maintenu à 18,08 % conformément aux engagements de la collectivité. La croissance de la TFPB est donc justifiée par la seule évolution positive des bases fiscales, permettant de dégager 2 690 859 € de recettes supplémentaires sur l’exercice. 11

v Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

La CVAE a généré 28 798 050 € de recettes en 2018. Le produit encaissé s’est stabilisé (+ 1,1%) après deux années d’augmentation plus dynamiques.

Depuis 2017, la Région Bourgogne Franche-Comté verse également au Doubs une soulte de 5,1 M€ car le montant de la CVAE perçu par la Région est supérieur à la charge transférée au titre de la compétence Transport. v Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER)

L’IFER concerne les redevables exerçant leur activité dans le secteur de l’énergie, du transport ferroviaire et des télécommunications. Les recettes de l’IFER, qui représentent 1 175 616 € en 2018, restent dynamiques avec une hausse de 18,7 % des encaissements en 2018, contre + 15,7 % en 2017. Cette tendance haussière du produit des IFER s’explique notamment par la mise en activité de nouvelles éoliennes dans le département. v Rôles supplémentaires

Les rôles supplémentaires proviennent d’opérations de régularisation effectuées par les services fiscaux sur les impôts dus au titre des années antérieures. Les recettes encaissées s’élèvent à 522 330 € en 2018.

La fiscalité indirecte : 71,34 M€

La fiscalité indirecte représente 71 337 105 € de recettes en 2018, soit un montant en hausse de 5 385 291 €. Le dynamisme des droits de mutation permet à la fiscalité indirecte d’atteindre un niveau jamais atteint grâce à un rythme de croissance élevé de 8,2 % en 2018 contre 6,3 % en 2017. v Droits de mutation (DMTO)

Les droits de mutation sont des droits d'enregistrement perçus par le notaire pour le compte de l'administration fiscale à l’occasion de la vente, de la transmission ou de la donation d'un bien immobilier. 12

Le produit des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) s’établit à 62 956 415 € en 2018, soit un niveau record pour le Département. Depuis 2016, les recettes issues des DMTO profitent d’un contexte économique favorable dans le Département, notamment dans le secteur immobilier, générant une hausse de 8,0 % en 2018 après 7,0 % en 2017. v Taxe d’aménagement

Assise sur les opérations d’aménagement, de construction ou d’agrandissement des bâtiments, la Taxe d’aménagement est affectée au financement de la politique de protection des espaces naturels sensibles (ENS) et au fonctionnement du Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE).

Après deux années de baisse, le produit de la taxe d’aménagement est reparti à la hausse de manière significative (+ 40,2 %) pour s’établir à 2 743 929 € en 2018. L’évolution positive du secteur de la construction, dont le chiffre d’affaire sur le territoire du Doubs progresse de 9,2 % par rapport à 2017, justifie notamment cette tendance. v Taxe sur l’électricité

Le produit issu de la taxe sur l’électricité recule de 0,9 % pour s’établir à 5 558 873 € en 2018. Cette baisse fait suite à deux années de hausse de la taxe sur l’électricité, démontrant le caractère instable du produit de la taxe, largement dépendant de la moyenne des températures et des aléas climatiques. v Taxe sur les remontées mécaniques

Le montant encaissé en 2018 s’élève à 77 889 €, contre 64 936 € en 2017.

La fiscalité transférée : 111,92 M€ v Taxe sur les conventions d’assurance (TSCA)

La TSCA a généré 75 827 765 € de recettes en 2018, soit un montant supérieur de 2 506 366 € à l’exercice précédent. Après plusieurs années relativement stables, le produit de la TSCA accélère depuis 2017 pour atteindre un rythme de croissance inégalé de 3,4 % en 2018.

Le produit de la TSCA bénéficie également de l’évolution de la croissance économique et de l’évolution des prix, Celui-ci représente désormais 22,8 % des recettes fiscales perçues par le Département, et 15 % de ses recettes de fonctionnement, soit la 2ème recette du budget départemental après le foncier bâti. 13

v Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE)

Le produit encaissé au titre de la TICPE s’élève à 36 094 161 €, en baisse de 1 % par rapport à 2017. Le Département perçoit la TICPE au titre : - du transfert du RMI puis du RSA dont le montant est figé à 25 148 025 € ; - du transfert du RSA majoré (ex-Allocation Parent Isolé) dont le montant est également figé à 5 517 724 € ; - du financement des compétences transférées à l’occasion de l'acte II de la décentralisation, soit 5 428 411 € en 2018. Evolutive, cette part est en recul de 6,6 % en un an.

Dotations : 93,25 M€

L’ensemble des dotations versées par l’Etat représente 93 254 948 € en 2018, contre 95 909 188 € en 2017. Les dotations de fonctionnement, d’un montant de 83 524 404 €, se stabilisent (- 0,1 %) après avoir chuté de 25 % entre 2014 et 2017. A l’inverse, les dotations d’investissement reculent nettement de 20,9 % avec une baisse du FCTVA et de la DGE en raison de la baisse de l’investissement constatée les années précédentes. v Dotation globale de fonctionnement (DGF)

Le Département a perçu 57 294 458 € au titre de la DGF. Ainsi, la DGF ne baisse que de 0,4 % en 2018, après avoir reculé de 11,6 % en 2017 et 11,9 % en 2016.

La dotation forfaitaire, malgré la hausse de la part population, subit une baisse de 257 025 € en raison du mécanisme d’écrêtement appliqué pour financer la péréquation entre Départements. La dotation de compensation ainsi que la dotation de fonctionnement minimal restent quant à elles figées.

Evolution CA 2015 CA 2016 CA 2017 CA 2018 2017/2018 Dotation forfaitaire 54 791 683 € 45 978 417 € 36 923 621 € 36 666 596 € -0,7% DGF compensation 8 822 435 € 8 822 435 € 8 486 646 € 8 486 646 € 0,0% DPU/DFM 10 335 497 € 10 335 497 € 12 141 216 € 12 141 216 € 0,0% TOTAL DGF 73 949 615 € 65 136 349 € 57 551 483 € 57 294 458 € -0,4% 14

v Dotation générale de décentralisation (DGD)

Le montant de la DGD est figé depuis 2009 à hauteur de 2 570 196 €. v Allocations compensatrices

Les allocations compensatrices sont des dotations de l’Etat aux collectivités visant à compenser les pertes fiscales liées à des réformes ou des exonérations accordées par l’Etat. Celles-ci concernent : ƒ les allocations compensatrices de taxe foncière sur les propriétés bâties ; ƒ les allocations résultant des exonérations compensées de CVAE accordées par notre collectivité ; ƒ la dotation pour transfert de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale (DTCE-FDL) ; ƒ des allocations compensatrices d’exonération de DMTO. En 2018, le montant total des allocations compensatrices s’est élevé à 3 537 955 € en baisse de - 0,68 % conformément aux ajustements budgétaires décidés en loi de finances. v Le Fonds de mobilisation départementale pour l’insertion (FMDI)

Le FMDI est un fonds spécifique d’aide qui vise à compenser la montée des dépenses de RMI puis de RSA. L’enveloppe nationale, figée depuis 2014, est répartie en 3 parts (compensation, péréquation, insertion) puis ventilée entre les Départements selon certains critères de charges. Le produit perçu par le Doubs, d’un montant de 3 802 384 € en 2018 augmente légèrement de 0,3 %. v Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP)

La DCRTP a été instaurée dans le cadre de la réforme de la taxe professionnelle afin d’aider les Départements dont les recettes de compensation étaient inférieures au montant des ressources perçues en 2010. Figé jusqu’en 2016, le produit de la DCRTP recule (- 0,3 %) pour la seconde année consécutive suite à une décision prise en LFI 2017 et s’établit à 16 095 228 €. v Les dotations d’investissement : FCTVA et dotations d’équipement

Les recettes d’investissement encaissées par le Département se composent : - du Fonds de compensation de la TVA pour 5 427 076 € Proportionnel aux dépenses d’investissement réalisées en 2016, le produit du FCTVA marque une baisse importante de - 24,5 % en 2018, après - 21,3 % en 2017 ; 15

- de la Dotation départementale d’équipement des collèges (DDEC) dont le produit est figé à 2 511 727 € ; - de la Dotation globale d’équipement (DGE) pour 1 791 741 € Proportionnel au montant des subventions d’équipement versées en matière d’équipement rural en 2016, le produit de la DGE baisse également de 31,4 %.

Péréquation : 33,59 M€

La péréquation est un mécanisme de redistribution des recettes entre collectivités. Les fonds de péréquation sont répartis en fonction de critères d’attribution particuliers de charges et de richesse.

Entre 2017 et 2018, le produit net de la péréquation (recettes - dépenses) perçu par le Doubs a progressé de 3,2 %, correspondant à une hausse de recettes de 903 352 €, après avoir augmenté de 14,2 % en 2017.

Evolution 2016 2017 2018 2017/2018 RECETTES 5 386 376,00 5 987 718,00 6 282 521,00 4,9% Fonds DMTO DEPENSES 2 913 566,00 - - R-D 2 472 810,00 5 987 718,00 6 282 521,00 4,9% RECETTES 4 915 317,00 4 819 046,00 5 586 657,00 15,9% Fonds solidarité (FSD) DEPENSES 3 732 724,00 3 854 148,00 4 231 499,00 9,8% R-D 1 182 593,00 964 898,00 1 355 158,00 40,4% Dotation péréquation péréqué (DCP) RECETTES 7 526 529,00 7 772 024,00 7 990 313,00 2,8% FNGIR RECETTES 13 729 031,00 13 729 031,00 13 729 031,00 0,0% PEREQUATION NET 24 910 963,00 28 453 671,00 29 357 023,00 3,2% v Fonds de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (FDMTO)

Le FDMTO vise à réduire les inégalités de recettes entre Départements en matière de DMTO au moyen d’un mécanisme de prélèvements et de reversements des ressources.

L’augmentation nationale des droits de mutations en 2017 (+ 16,5 %) a permis une hausse significative du montant du fonds à répartir entre les Départements, atteignant 772 M€ en 2018 contre 632 M€ en 2017.

Le Département du Doubs n’est plus contributeur au FDMTO pour la seconde année consécutive en raison d’un niveau de DMTO par habitant inférieur à la moyenne nationale.

A l’inverse, le Doubs est bénéficiaire du FDMTO à hauteur de 6 282 521 € car il remplit la condition d’éligibilité liée au potentiel financier par habitant. La part encaissée par le Département progresse de 4,9 % par rapport à 2017. 16

v Fonds de solidarité des Départements (FSD)

Le FSD a pour objectif de réduire les inégalités relatives au reste à charge des allocations individuelles de solidarité (AIS). Alimentées par un prélèvement égal à 0,35 % du montant des bases de DMTO n-1 (plafonné à 12 %), les ressources du FSD se sont élevées à 485 M€ en 2018, soit une augmentation de 11,8 % de l’enveloppe à répartir.

En 2018, la contribution du Département du Doubs au FSD atteint 4 231 499 € et progresse de de 9,8 % en raison de l’augmentation des bases de DMTO constatée en 2017.

En contrepartie, le Doubs s’est vu attribuer une recette de 5 586 657 € du fait de son éligibilité aux critères d’attribution au FSD. Après avoir diminué ces trois dernières années, la péréquation versée au Département augmente significativement (+ 15,9 %), générant 767 611 € de recettes supplémentaires. v Le dispositif de compensation péréquée (DCP)

Le DCP est alimenté par le produit des frais de gestion de la taxe foncière sur les propriétés bâties initialement perçu par l’Etat. La répartition se fait en fonction des restes à charge des allocations individuelles de solidarité des départements. Le montant perçu au titre du DCP est de 7 990 313 € en 2018, en augmentation de 2,8 % par rapport à 2017. v Le Fonds National de Garantie Individuelle des Ressources (FNGIR) : 13 729 031 €

Instauré par la loi de finances de 2010, le FNGIR vise à remédier aux déséquilibres financiers engendrés par la mise en œuvre de la réforme de la fiscalité locale. Depuis 2012, le montant attribué annuellement au Doubs s’élève à 13 729 031 €. v Opérations financières diverses

Les opérations financières diverses, d’un montant de 16 490 €, sont principalement constituées de recouvrements sur créances admises en non-valeurs. 1

ANNEXE 2 : DEPENSES PAR POLITIQUE Globalement, les dépenses au Compte administratif 2018 s'établissent à 520,8 M€, en baisse de -1,9% (soit -10 M€ par rapport à 2017) et représentent 970 € par habitant. Les dépenses de fonctionnement atteignent 441,1 M€ contre 459,1 M€ en 2017, soit une baisse de – 3,9 % correspondant à – 18,0 M€. Cette baisse doit cependant être corrigée des changements de périmètre des compétences départementales constatés pour la première fois en année pleine en 2018. Hors secteurs des transports, l'évolution des dépenses de fonctionnement reste stable, voire en légère baisse de -0,03 %. Les dépenses d'investissement s'établissent à 79,7 M€ contre 71,8 M€ au CA 2017, en hausse de + 11 %, représentant une dépense de 148 € par habitant. Hors remboursement de la dette, ces dépenses s'élèvent à 63,5 M€ contre 55,9 M€ en 2017. Cette progression de + 7,6 M€ résulte principalement d'une hausse sur les secteurs des collèges (+ 3,5 M€), des routes (+ 2,1 M€), du développement territorial (+1 M€) et des bâtiments départementaux (+ 0,6 M€). Réalisation des dépenses (en €) en 2018

TOTAL 79 700 242,32 441 103 996,56 520 804 238,88 2 II – 1. LES SOLIDARITES HUMAINES

Total voté Taux de Evolution SOLIDARITES HUMAINES CA 2017 CA 2018 2018 réal. CA Total dépenses Investissement 2 151 527,72 € 3 284 503,91 € 2 184 106,03 € 66,50% 1,5% Total dépenses Fonctionnement 271 597 193,14 € 275 896 960,40 € 269 659 289,84 € 97,74% -0,7% TOTAL Dépenses 273 748 720,86 € 279 181 464,31 € 271 843 395,87 € 97,37% -0,7%

II – 1.1. Autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées : 137 621 698,63 € Investissement : 8 518,59 € Fonctionnement : 137 613 180,04 €

Le budget consacré aux personnes âgées s’élève à 64 407 408,85 €, contre 66 402 055,01 € en 2017, soit une baisse d’environ 2 M€ permise par la généralisation du désintéressement partiel dont l’impact est évalué à - 3,3 M€ sur les dépenses d’hébergement et permettant de ne verser aux établissements que la différence entre le coût de l'hébergement et la contribution du bénéficiaire.

Le maintien à domicile progresse de 1,2 M€ par rapport à 2017 avec notamment deux hausses importantes sur les postes de dépenses suivants :

∑ une hausse de 0,9 M€ sur l’APA à domicile, essentiellement liée à l’évolution anticipée du coût pour 2018 des OSP (obligations de service public) pour garantir le maintien du service 7 jours/7 en tout point du territoire départemental. ∑ les subventions allouées dans le cadre de la convention de modernisation de la CNSA enregistrent une hausse de 0,319 M€, en raison d’un taux de réalisation des actions des partenaires beaucoup plus marqué qu’en 2017.

Au sein de ces dispositifs, le montant versé d'allocations APA s'élève à 52,9 M€, contre 52,2 M€ en 2017.

S'agissant du handicap, les dépenses augmentent de 0,8% par rapport au CA 2017 et s'établissent à 72 502 419,23 € dont :

∑ 22,5 M€ au titre du maintien à domicile : les allocations toutes confondues, prestations de compensation du handicap (PCH) adultes et enfants, allocations compensatrices tierce personne (ACTP) atteignent 18 204 656,71 €. ∑ 48,69 M€ pour les frais d'hébergement ou de placement familial (0,18 M€). ∑ 1,28 M€ destinés à la MDPH. A partir de 2018, il est attribué à la MDPH un financement global intégrant l’ensemble des prestations délivrées pour son compte par les services de la collectivité départementale comprenant les dépenses liées au loyer, mobilier, véhicules, fournitures et moyens mis à disposition par le Département. La MDPH reverse au Département le montant de la prestation réalisée (1,1 M€ de titres émis en 2018).

Le désintéressement partiel produisant les mêmes effets que ceux décrits au préalable, sa généralisation sur les dépenses d’hébergement des personnes handicapées en EHPAD permet une réduction des dépenses de 1,57 M€. 3

Toutefois, ce mécanisme amortit les hausses sur les postes budgétaires suivants :

∑ + 0,24 M€ pour les prestations PCH et ACTP, ce qui représente 1,34 % d’évolution, contre une évolution du nombre de bénéficiaires de 6 % ; ∑ + 1,28 M€ hébergement PH en établissement liés à l’impact des mesures nouvelles et de l’évolution du taux directeur de 0,5 % ; ∑ + 0,95 M€ de participation au fonctionnement de la MDPH, cet écart étant justifié par une évolution de la prise en charge des dépenses du GIP décidée au BP 2018 ; ∑ + 0,07 M€ sur les services d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) liés à la reprise des déficits des structures.

A contrario, il est à noter une diminution de -0,38 M€ sur les dépenses d’hébergement liées aux amendements Creton, justifiée par une baisse du nombre de bénéficiaires.

Enfin certaines actions mutualisées, telles que l'attribution de subventions à des associations œuvrant pour les personnes âgées ou handicapées ou divers frais et études, sont réalisées à hauteur de 703 351,96 €.

II – 1.2. Enfance / famille : 52 694 127,55 € Investissement : 98 327,87 € Fonctionnement : 52 595 799,68 €

Les chiffres 2018 affichent une relative stabilité de 0,6 % (après une progression de 7,7 % entre 2016 et 2017) et malgré une augmentation du nombre d’enfants confiés de 4 % (contre 12 % entre 2016 et 2017)

Ü La protection de l'enfant

- La prévention et soutien aux familles en difficulté :

Les actions de prévention et de soutien aux familles en difficulté ont pour objectif d’éviter les mesures contraintes et le placement.

Leur coût s’élève à 8 960 061,10 € en 2018, en légère baisse par rapport à 2017 (- 0,55%).

La prévention se décline selon les actions suivantes :

- la prévention spécialisée auprès des jeunes, des groupes de jeunes en situation de rupture ou en souffrance, en voie de marginalisation ou marginalisés : 2,29 M€ ; - les alternatives aux placements : le parrainage, le relais parental (1,18 M€), les services d'actions éducatives en milieu ouvert (2,43 M€), les aides éducatives à domicile (exercées par les travailleurs sociaux départementaux) ; - les services de techniciens en intervention sociale et familiale (TISF) qui interviennent auprès des familles afin de les aider dans les actes de la vie quotidienne (1,08 M€) ; - les aides financières d'urgence attribuées en commissions locales de coordination (1,01 M€) ; 4

- les dispositifs d'accueil d'urgence des femmes enceintes ou avec enfants de moins de trois ans (0,43 M€) ; - et enfin les subventions aux associations œuvrant dans le champ de l’enfance famille par des actions de soutien à la parentalité, de médiation familiale, de soutien aux enfants et adolescents en difficulté, d’accueil d’urgence des femmes enceintes ou avec enfants de moins de trois ans pour un total de 0,53 M€.

∑ Actions de protection de l’enfant

Les actions de protection de l’enfant ont pour objectif de garantir les besoins fondamentaux de l'enfant confié.

Le coût de la protection de l’enfant qui s’élève à 42 798 125 € est resté relativement stable avec une progression de + 0,7 % entre 2017 et 2018, alors qu’il avait augmenté de 8,8 % entre 2016 et 2017. Cette progression est inférieure à l’évolution du nombre d’enfants pris en charge au titre de la protection de l’enfant qui est de + 11%, passant de 1 787 à 1 985 enfants confiés sur l’année. La dépense annuelle moyenne par enfant a diminué, passant de 23 K€ en 2017 à 21 K€ en 2018.

Sur les 42,8 M€, le coût d’accueil des MNA est estimé à près de 10,6 M€, en incluant les MNA mineurs et jeunes majeurs ainsi que les coûts RH. Ces jeunes représentent 23 % des enfants confiés et 25 % du budget des actions de protection de l’enfant.

- Les dépenses de placement familial sont restées stables et s’élèvent à 19 356 622 € : les augmentations mécaniques des coûts (augmentations du SMIC, des cotisations…) ont été neutralisées du fait de la diminution du nombre d’assistants familiaux (252 assistants familiaux à fin 2018), les 13 recrutements n’ayant pas compensé les 19 départs sur l’année.

- Les dépenses de placement en structures représentent 21 827 735 €. Leur progression sur un an est limitée à 1,1 % (contre 14,8% entre 2016 et 2017) grâce à la diminution des placements dans les départements extérieurs et la création d’accueil dédié et au coût maîtrisé dans les dispositifs d’accueil des MNA. Cependant, sur le second semestre, les établissements hors Doubs ont de nouveau été mobilisés suite à la saturation des dispositifs doubiens du fait de la progression du nombre d’enfants confiés.

De plus, peu d’enfants ont été placés en lieu de vie ou séjours de ruptures. Ces placements, intervenant pour des enfants en situation de rupture, sont fluctuants en fonction des besoins identifiés.

La subvention d’équilibre du Centre départemental de l’enfance et de la famille a progressé de 1 %, corrélé à l’augmentation d’activité. Elle finance à 96,2 % ce budget annexe et s’élève à 5,6 M€ en 2018.

- Les dépenses de prise en charge des mineurs sont de 1 613 768 € en 2018 soit en augmentation de 5,4 % par rapport à 2017. Elles comprennent des dépenses liées à la vie quotidienne des enfants (scolarité, périscolaire, santé, loisirs…) et sont proportionnelles au nombre d’enfants pris en charge par le Département. 5

Ü La protection maternelle et infantile

Les actions de PMI représentent 818 259 € en 2018 et évoluent de + 6,3 % entre 2017 et 2018, principalement en raison de l’augmentation des dépenses de formation des assistants maternels (sessions plus nombreuses).

- Les financements des actions de planification, incluant la participation au fonctionnement du centre d’information et de consultation sur la sexualité représentent 136 085 €. Ces dépenses restent stables (- 0,7% par rapport à 2017). - Les actions de santé pour le suivi médico-social des enfants de la naissance à 6 ans s’élèvent à 296 621 €. - Enfin, 385 553 € ont été consacrés au développement des modes d’accueil, dont 143 883 € pour la formation des assistants maternels, 229 250 € pour le financement des relais assistants maternels et 12 420 € accordés aux structures d’accueil.

II – 1.3. Insertion : 76 300 236,50 €

Ü Les dépenses d'allocations RSA se stabilisent en 2018 à 70 307 578,37 € contre 70 313 973,02 € en 2017, après une évolution de 4 % en 2016 et plus de 9 % en 2015 et 2014. Cette évolution prend en compte la hausse forfaitaire de l’allocation de 1 % en avril 2018 et confirme la tendance baissière du nombre d'allocataires RSA (- 2,3%).

Ü Sur le volet emploi et insertion professionnelle, le projet C@P 25 vise à créer les conditions pour favoriser et dynamiser les parcours vers l’emploi en mobilisant l’ensemble des acteurs concourant à l’économie départementale. Ainsi, le Département met en œuvre de manière volontariste des contrats aidés sous la forme d’une aide forfaitaire mensuelle à l’employeur qui recrute des allocataires du RSA. Le versement de cette aide s'établit à 1 938 509,77 € en 2018.

L’engagement du Département sur le volet territorial est également porté avec les 36 structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) pour notamment renforcer l’insertion économique des allocataires du RSA (1 363 896 €). Enfin, la participation d’autres structures à la mobilisation et la contribution de la politique d’insertion s’établit à 203 247,52 €.

Ü Par subdélégation de l'Etat, le Département gère des crédits FSE Inclusion. Au titre de la convention 2014-2017, les montants versés pour financer des opérations programmées et destinées à l'accompagnement de personnes vers l'emploi s'élèvent à 1 486 981,10 €.

S’agissant de la nouvelle convention 2018-2021, les crédits sont désormais gérés en pluriannualité et 249 605 € ont été versés en 2018. Une AE a été ouverte pour la subvention globale à hauteur de 5 611 948 €.

Les recettes perçues au titre du fonds s'élèvent quant à elles à 0,8 M€.

Ü Les actions de prévention et de lutte contre l'exclusion comprennent essentiellement le soutien aux dispositifs supports en matière d'insertion (214 850 €), le Fonds d'Appui aux Politiques d'Insertion (131 660 €), le fonds d'aide aux jeunes (FDAJ : 82 827,8 €) et diverses subventions à des associations œuvrant pour l'insertion (204 162 €). 6

II – 1.4. Habitat et logement : 4 112 349,38 €

Ü Stratégie et gouvernance : 854 411,79 €

Le Département apporte sa contribution financière à plusieurs organismes dédiés au logement et à l'habitat (ADIL: 100 000 €, CAUE: 497 890 €) dans un objectif d'information aux ménages ou pour leur intervention en qualité de relais auprès des opérateurs.

Le Département a participé également à l'animation et la promotion de différentes opérations (PDH, OPAH, PDALHPD, "Habiter mieux", PRIS…) pour 256 198 €.

Ü Accès et maintien dans le logement : 1 589 837,51 €

Outil du PDALHPD et de l’action du Département au sein de la politique en faveur de l'habitat et du logement, le Fonds Solidarité Logement (FSL) permet d’attribuer des aides financières directes aux ménages en précarité et de réaliser des actions particulières concourant à leur accompagnement.

Pour 2018, la participation du Département à l'alimentation du fonds (FSL) est de 511 500 € versés à la CAF (Caisse d’allocations familiales), en complément des participations des autres financeurs et 23 000 € ont été versés pour le fonds d’aide aux accédants en difficulté (FAAD).

Les versements sous forme d'aides individuelles non remboursables au titre de l’accès et du maintien dans le logement, du fonds solidarité eau ou de l'aide au relogement s’élèvent à 505 658,81 €.

D'autres aides ont été accordées sous forme de prêts, également pour l’accès et le maintien dans le logement, ou des prêts et cautionnements à hauteur de 510 065,37 €. Inscrits en section d'investissement, ces prêts font également l'objet de recettes correspondant aux échéances des prêts et remboursements de caution de l'année : 277 570,55 € en 2018.

Enfin, face aux difficultés de remboursement de certains prêts, 39 613,33 € ont été mobilisés pour des admissions en non valeurs, créances éteintes ou remises gracieuses.

L'offre en logement à vocation sociale : 1 668 100,08 €

Ü Le Département a apporté son soutien financier dans la création et l'amélioration de l'offre de logements à vocation sociale à hauteur de 1 668 100,08 € dont 1 566 876 € en investissement.

Une partie de cette action est exercée dans le cadre de la compétence d'aide à la pierre déléguée par l'Etat et bénéficie aux bailleurs sociaux pour leurs projets de construction neuve ou de réhabilitation et aux particuliers pour l'amélioration de leur logement. D'autres aides individuelles sont attribuées pour lutter contre la précarité énergétique, améliorer le cadre de vie des habitants ou encore lutter contre le bruit dans l'environnement. ∑ Soutien aux bailleurs sociaux : 558 333 € ∑ Soutien aux propriétaires privés : 877 663 € ∑ Soutien au bloc communal : 130 880 € (locatif communal) 7

En fonctionnement, 101 224,08 € ont été réalisés pour l'animation des actions précitées ou la réalisation d'études et prestations dont 41 571,54 € au titre du traitement de l’habitat indigne et 29 550 € au titre du Dispositif Vie Autonome

II – 1.5. Développement social : 1 114 983,81 €

Le développement social a pour objectif de simplifier l'ensemble des dispositifs d'accompagnement et de mettre en œuvre la gouvernance de l’action sociale grâce notamment à l'accompagnement des usagers. Les principales actions mises en œuvre sont : - L'accompagnement par les CCAS : 277 970 € - Le soutien aux associations : 464 455 € - La prévention et la protection des personnes : 196 272,32 € - Les aides financières d'urgence : 133 561,42 € - Les actions collectives : 35 812,60 €

II – 2. DEVELOPPEMENT HUMAIN

Total voté Taux de Evolution DEVELOPPEMENT HUMAIN CA 2017 CA 2018 2018 réal. CA Total dépenses Investissement 8 074 093,26 € 13 788 938,80 € 11 941 751,07 € 86,60% 47,9% Total dépenses Fonctionnement 18 541 111,23 € 19 520 389,33 € 19 042 621,60 € 97,55% 2,7% TOTAL Dépenses 26 615 204,49 € 33 309 328,13 € 30 984 372,67 € 93,02% 16,4%

II – 2.1. Collèges : 22 376 037,76 € Investissement : 11 124 374,65 € Fonctionnement : 11 251 663,11 €

Ü 211-Modernisation et gestion patrimoniale des collèges publics : 7 026 821,16 €

Le Programme de Modernisation des Collèges (PMC) s’est poursuivi en 2018 avec les concours de maitrise d’œuvre des collèges de Villers-le-lac et Béthoncourt, les études du collège de Frasne, les travaux de restructuration du collège de Quingey, les travaux d’accessibilité pour Sancey, Pontarlier et Seloncourt ainsi que des opérations d’entretien sur d’autres sites.

Le montant des travaux d’investissement atteint ainsi 6,9 M€ contre 4,3 M€ en 2017, progressant de 59,7 %.

L'achat du mobilier et du matériel (principalement informatique ou technique) à destination des collèges représente 408 429,20 €.

En fonctionnement, les dépenses liées à l'exécution des marchés se limitent à 95 828,91 € (assurances, location, énergie, frais de portage…). 8

Ü 212-Numérique éducatif : 4 194 100,66 €

Investissement : 3 831 545,40 € Fonctionnement : 362 555,26 €

Avec la mise en œuvre de la loi « Peillon » et la participation au plan numérique pour l'éducation (PNE), le Département poursuit l’équipement numérique des collèges, tant sur le plan technique que sur les usages pédagogiques. Cette implication se traduit par l’évolution significative des dépenses sur 2018 avec 4,19 M€ contre 3,29 M€ en 2017.

L’achat des matériels informatiques (parc des micro-ordinateurs ou serveurs, logiciels) représente un investissement de 2 066 118,24 € auxquels s'ajoutent les études liées à la mission numérique et la montée en puissance des travaux de modernisation des infrastructures pour un montant de 1 765 427,16 €.

Les dépenses de fonctionnement (362 555,26 €) sont constituées principalement des frais de maintenance informatique payés directement par le Département (76 167,94 €) ou versés au rectorat sous forme de participation (98 300 €), des frais de télécommunication (116 265,31 € contre 80 647,85 € en 2017) et des licences informatiques et prestations (71 822,01 €).

Ü 213-Gouvernance et fonctionnement des collèges publics : 7 434 504,70 €

Les charges et coûts de fonctionnement des collèges s'établissent à 7 432 667,70 € en 2018, soit un coût équivalent à 2017, et se décomposent comme suit : ∑ Dotation de fonctionnement et autres participations 3 583 382,82 € versées aux collèges ∑ Energie, chauffage et combustibles 2 931 451,35 € ∑ Entretien, maintenance et nettoyage des bâtiments 666 003,61 € ∑ Assurances 223 417,80 € ∑ Diverses prestations de service 28 412,12 €

A partir de 2018, des achats d’énergie et contrats d’exploitation sont pris en charge directement par les collèges (auparavant à la charge du Département) conformément aux orientations de C@P25 qui souhaitent un renforcement de l’autonomie de gestion des EPLE. Ce processus a commencé à se structurer en 2018 pour être finalisé en 2019.

Les remboursements de caution sur les logements sont réalisés en investissement pour 1 837 €.

Ü 214-Actions péri-éducatives : 670 269,24 €

Des aides à la scolarité sont apportées aux élèves issus des familles les plus modestes pour leur permettre de poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions : ∑ Bourses départementales d'études : 203 771,40 € ∑ Bourses classes de découverte : 93 498,50 € ∑ Cantine pour tous : 372 999,34 € 9

Ü 215-Restauration collective dans les collèges publics : 267 342,00 €

Les crédits réalisés prennent en compte les éventuels besoins en subventions d’équilibre ou toute autre dépense nécessaire à la réalisation des objectifs déterminés par la Collectivité : 79 000 €.

Par ailleurs, la contribution à la demi-pension du collège de Saint-Vit s'élève à 185 743 € et 2 599 € sont dédiés au titre de frais afférents au fonctionnement de la restauration (Formation, animation, lutte contre le gaspillage, nutrition…).

Ü 216- Collèges privés : 2 783 000 €

Le Département alloue aux 17 collèges privés des subventions d’investissement correspondant au montant autorisé par la loi Falloux. Les dépenses sur lesquelles peuvent porter la demande des établissements sont soit des travaux, soit l’acquisition de mobiliers et matériels informatiques ou divers. En 2018, le versement global de ces subventions s'est établi, comme les deux années précédentes, à 360 000 €.

Le Département participe aux dépenses de fonctionnement de l’externat des établissements privés sous contrat avec l'Etat par le versement de deux forfaits, à parité avec les collèges publics et pour un montant en légère augmentation par rapport à 2017 (+ 2,11 %) : ∑ Forfait "part matériel" : 1 171 000 € ∑ Forfait "part personnel" : 1 252 000 €

II – 2.2. Action culturelle : 4 751 534,00 € Investissement : 34 441,16 € Fonctionnement : 4 717 092,84 €

Ü 221- Coopération territoriale et attractivité du territoire : 3 814 695,93 € Investissement : 34 441,16 € Fonctionnement : 3 780 254,77 €

Le Département s’est fixé comme objectif dans C@P25 d’assurer une diffusion culturelle équitable sur l’ensemble de son territoire.

En fonctionnement, la gestion de la Saline d'Arc-et-Senans a été confiée à un EPCC (Etablissement Public de Coopération Culturelle) qui rassemble l’Etat, la Région, le Département. Au-delà de la gestion et valorisation du patrimoine, l'EPCC offre des services culturels dans le cadre de sa programmation. Les contributions et subventions versées à l'EPCC en 2018 atteignent 1 477 600 €.

Les dépenses de participation au Pôle Courbet (Musée et ferme de Flagey) et au Musée des maisons comtoises de Nancray se portent respectivement à 895 803,49 € et 360 000 €. Quatre expositions ont été organisées au niveau du Pôle Courbet et la gestion de la librairie boutique a été reprise par le Département en janvier 2018. 10

Le Département a poursuivi l’accompagnement aux structures d’arts vivants par le versement de participation aux différentes structures (associations, communes, établissements scolaires et publics, autres collectivités) à hauteur de 902 459,80 €, dont 170 000 € pour le Festival de Musique.

Les crédits engagés dans le cadre de la mise en œuvre de la programmation culturelle des "saisons C@P25" se sont portés à 118 415,31 € contre 81 529,82 € en 2017.

Enfin, des contrats de coopération culturelle ont été formalisés avec les CC du plateau de Frasne et Val du Drugeon et Loue Lison et financés par un versement de 12 000 € chacun.

Les dépenses d’investissement, qui se portent à 34 441,16 €, se composent principalement de la contribution au syndicat mixte de Nancray de 31 000 € pour assurer l’attractivité du Musée des maisons comtoises, et de 3 441,16 € de matériel ou aménagement pour le pôle Courbet.

Ü 222-Inclusion sociale : 5 500 €

Les charges d’inclusion sociale se composent de subventions à des associations d’arts vivants pour 5 500 €.

Ü 223-Réussite éducative : 931 338,07 €

Le Parcours de sensibilisation artistique et culturelle des collégiens s’est déroulé pour la seconde fois sur une année scolaire complète et a donné lieu à un montant total de dépenses de 235 877,07 €.

Le Doubs a également engagé 695 461 € de dépenses de fonctionnement au titre de l’accompagnement de 43 écoles de musique sur l’ensemble du territoire départemental.

II – 2.3. Lecture : 424 334,52 € Investissement : 12 000,00 € Fonctionnement : 412 334,52 €

Ü 231-Aménagement et création de bibliothèques : 12 000,00 €

Les dépenses relatives à l’aménagement des bibliothèques, qui permettent l’assistance aux communes dans la création et l'équipement de leurs bibliothèques s'élèvent à 12 000 € en investissement.

Ü 232-Attractivité des bibliothèques : 412 334,52 €

Un programme d'animation et de formation, ayant vocation à renforcer l’attractivité des bibliothèques du Département, a été mené pour un montant total de 34 251,92 €. En outre, le Doubs a engagé une dépense de 61 500 €, sous la forme de subventions, dans le cadre du soutien aux actions en faveur de la lecture assurées par des communes et associations. 11

L’acquisition de fournitures nécessaires au bon fonctionnement de bibliothèques telle que livres, CD et DVD ou prestations de reliure représente une dépense de 316 582,60 €.

II – 2.4. Archives départementales et patrimoines culturels départementaux : 1 119 744,38 € Investissement : 770 935,26 € Fonctionnement : 348 809,12 €

Ü 241-Archives départementales : 164 558,14 €

Les dépenses de fonctionnement d’opération d’archivage, de conservation et de collecte du patrimoine archivistique s’élèvent à 65 299,14 €, comprenant principalement des achats de matériel et fournitures, et frais de numérisation des documents mais aussi 5 450 € de subventions aux associations d'anciens combattants.

En 2018, les dépenses d’investissement relatives aux frais de restauration de documents s'élèvent à 74 259,40 € et 24 999,60 € et ont été destinées à l'achat de matériel spécifique.

Ü 242-Gestion et valorisation du patrimoine culturel bâti : 955 186,24 €

En préparation du bicentenaire de la naissance de Courbet et suite au démarrage de la restauration de l'Atelier, les dépenses d'investissement destinées à la conservation et attractivité du patrimoine culturel ont atteint 629 933,26 € (dont 81 K€ de travaux sur la Saline Royale) contre 263 469,86 € en 2017.

Le Département a également consacré 41 743 € de subventions dans le cadre de chantiers d’insertion ainsi qu’à la restauration du château de Montfaucon par une association.

Les dépenses de fonctionnement, qui s’élèvent à 283 509,98 €, ont été engagées dans le cadre de l’entretien courant ou coût de fonctionnement des bâtiments culturels départementaux.

II – 2.5. Sport et éducation populaire : 2 312 722,01 €

Ü 251-Inclusion sociale : 338 650 €

Dans le cadre de l’accompagnement des comités départementaux sportifs, le Doubs a octroyé pour 239 650 € de subventions. A ces dépenses de fonctionnement viennent s’ajouter 90 000 € de versements dans le cadre de partenariats avec des associations dont l’objectif est de favoriser l’accès au sport et d'accompagner les territoires dans l'offre de loisirs sportifs. Enfin, le Département soutient la promotion du sport/santé par le versement de 9 000 € au REPPOP Franche-Comté pour favoriser l’accès au sport des jeunes en surpoids.

252-Vitalité et attractivité des territoires : 1 616 410 €

Le Doubs apporte son soutien à de nombreux évènements sportifs sur tout son territoire et a participé à hauteur de 363 800 € en 2018. 12

Il soutient également le sport de haut niveau (881 950 €) et le dispositif en faveur de la découverte et l'apprentissage du ski (154 660 €) et a été à l'initiative des contrats territoriaux jeunesse avec des EPCI et associations (216 000 €).

253-Réussite éducative : 357 662,01 €

En vue de contribuer à la réussite éducative des jeunes dans le Doubs, le Département a réalisé 246 458 € de dépenses de fonctionnement, avec notamment 81 900 € dans la mise en œuvre du Doubs Pass-sports, 62 145 € pour l'apprentissage de la natation et 102 413 € de versement à l’Union nationale du sport scolaire (UNSS).

Dans le domaine de l’éducation citoyenne, 111 204,01 € ont été consacrés à l’aboutissement de projets d’associations de collégiens et du Conseil départemental des jeunes.

II – 3. DYNAMIQUE TERRITORIALE

Total voté Taux de Evolution DYNAMIQUE TERRITORIALE CA 2017 CA 2018 2018 réal. CA Total dépenses Investissement 40 064 935,27 € 50 053 510,88 € 43 161 373,43 € 86,23% 7,7% Total dépenses Fonctionnement 60 673 931,86 € 44 353 487,34 € 42 399 679,56 € 95,59% -30,1% TOTAL Dépenses 100 738 867,13 € 94 406 998,22 € 85 561 052,99 € 90,63% -15,1%

II – 3.1. Routes : 34 020 482,94 € Investissement : 25 655 631,21 € Fonctionnement : 8 364 851,73 €

311-Maintenance des routes départementales : 28 329 382,82 €

En fonctionnement, avec 8,3 M€, les dépenses liées à la maintenance des routes départementales sont en forte diminution (- 8,9%). Les dépenses d'entretien courant et de matériel intègrent les dépenses liées aux véhicules auparavant gérés par le budget annexe du Parc routier et passent de 3,7 M€ en 2017 à 5,43 M€ en 2018. Inversement, les conditions climatiques ont permis de réduire le coût de viabilité hivernale à 2,85 M€ contre 5,37 M€ en 2017.

En investissement, pour maintenir et garantir la circulation des usagers, les travaux sur le réseau routier et les ouvrages d'art ont été réalisés à hauteur de 20 M€, contre 18,3 M€ en 2017. Les dépenses d'équipement en matériel de transport et matériel technique s'élèvent à 1 047 702,10 €.

312-Sécurité routière : 3 392 680,13 €

En 2018, le Département à réaffirmer son engagement en faveur de la sécurité routière. Cette sécurisation des routes départementales se traduit, en investissement, par des opérations 13 d'aménagement ou d'installation de matériel de sécurité partiellement financées par la redevance radar reversée au Département. Dans les agglomérations, les travaux sont réalisés conjointement avec les communes sous forme de subventions ou de prises en charge d'une partie des travaux.

Ainsi 0,38 M€ ont été versés aux communes sous forme de subventions et 3,01 M€ de travaux et d’études ont été réalisés par le Département.

Ü 313-Amélioration des réseaux : 1 776 505,12 €

L'amélioration des réseaux intègre le démarrage de plusieurs opérations inscrites au Programme des Etudes Routières tels que le pont Bermont de Montbéliard (0,53 M€) ou le pont de Villers le lac (0,44 M€) mais aussi les travaux sur le réseau existant (0,57 M€), des opérations liées à l'environnement routier (96 767,16 €) ou faisant l'objet d'études routières ou d'acquisition foncières (77 622,70 €).

Ü 314-Structuration des voies cyclables : 521 914,87 €

Les crédits consacrés à la maintenance et la sécurisation des infrastructures cyclables existantes s'établissent à 42 233,24 € en fonctionnement et 479 681,63 € en investissement, dont 205 000 € pour la réalisation d'un itinéraire cyclable à Saône et 108 031 € pour l'aménagement de la section doubienne de la "voie des Salines". Le programme d'appel à projet "voies cyclables "lancé auprès des communes et EPCI a été entièrement engagé en 2018 et les premières participations seront versées en 2019.

II – 3.2. Développement numérique du territoire : 4 143 161,37 € Investissement : 4 065 436,77 € Fonctionnement : 77 724,60 €

Dans le cadre du Schéma Directeur Départemental d'Aménagement Numérique (SDDAN), le déploiement de la fibre sur le territoire de la zone d'initiative publique a été confié au SMIX Doubs Très Haut Débit pour lequel le Département apporte une subvention d'équipement (investissement) de 4 M€ en 2018, soit un montant équivalent à 2017.

Certains projets relevant des usages du numérique territorial ciblés dans le cadre du SDUN ont été concrétisés en 2018, comme la mise en place de la plateforme OPEN DATA (26 586,77 €) et d'un catalogue numérique des bibliothèques (38 850 €).

En fonctionnement, 77 724, 60 € ont permis la réalisation de missions d'accompagnement et d’expertise pour l'aménagement numérique.

II – 3.3. Développement territorial : 33 694 947,04 € Investissement : 6 720 914,70 € Fonctionnement : 26 974 032,34 € 14

331-Accompagner des projets locaux : 7 876 609,04 €

Pour la mise en œuvre des contrats P@C, le Département a voté une enveloppe de 42 M€ pour la période 2018-2021. Dans le cadre de ces contrats, 2,14 M€ ont été versés pour soutenir les projets sur le territoire en 2018 : - Equipements et bâtiments sportifs 563 894 € - Services publics de proximité 552 505 € - Bâtiments socio-culturels 210 033 € - Voirie publique et sécurité routière 277 784 € - Patrimoine 168 670 € - Voirie rurale 187 156 € - Performance et transition énergétique 90 288 € - Requalification friches aménagement public 65 200 € - Logement habitat 22 400 € - Activité en milieu rural 4 442 €

Pour les projets n'ayant pas été intégrés dans les contrats P@C ou antérieurs à 2018, l'accompagnement du Département a porté sur les secteurs suivants : - Projets territoriaux 2,23 M€ - Equipement sportif et éducatif 0,94 M€ - Bâtiments publics (dont accessibilité) 0,62 M€ - Intempéries et catastrophes naturelles 0,35 M€ - Voirie et réseaux 0,11 M€ - Dispositif AMO 0,22 M€

En fonctionnement, le Département soutient de nombreuses structures qui accompagnent au quotidien le bloc communal. Les adhésions et participations à ces organismes s'élèvent à 817 641,66 € pour 2018 dont les principales sont : - 517 367 € pour l'AD@T, - 70 000 € pour l'EPF, - 66 000 € pour l'association des maires du Doubs, - 45 001 € pour le SMIX Parc Haut Jura, - 39 600 € pour les agences d'urbanisme, - 34 494,48 € pour le SMIX Micropolis.

La participation du Département aux syndicats mixtes des aérodromes de Besançon-la Vèze et du Pays de Montbéliard représente 239 626 €.

Enfin, le fonds de cohésion sociale a soutenu de nombreuses actions dans les quartiers prioritaires à destination des jeunes et des familles (145 239 €).

332-Coopération internationale : 20 000 €

Le Département a choisi de recentrer sa politique de coopération internationale sur des partenariats avec des pays européens. 15

Ainsi, il a développé un partenariat avec la Maison de l'Europe en Franche-Comté notamment dans le cadre de formation des agents départementaux, d'interventions dans les établissements scolaires ou de diffusion d'expositions (20 000 €).

333-Transition énergétique : 55 973 €

En investissement : 54 823 € de crédits ont été consommés pour la mise en œuvre par des structures publiques ou privées, de travaux visant à moderniser la gestion des déchets ménagers, à développer l'utilisation des énergies renouvelables et à maîtriser l’énergie dans les bâtiments.

En fonctionnement : 1 150 € sont destinés à l’adhésion annuelle à l’association AMORCE.

334-Sécurité des biens et des personnes : 25 742 365 € Il s'agit exclusivement de la contribution du Département de 25 742 365 € au budget du SDIS qui s'établit à 63,4 M€.

II – 3.4. Environnement trame verte et bleue : 6 019 463,66 € Investissement : 5 181 142,10 € Fonctionnement : 838 321,56 €

Ü 341-Gestion de l'eau et milieux aquatiques : 5 480 015,28 €

En investissement, le Département participe à la préservation des ressources naturelles en impulsant et accompagnant techniquement et financièrement les projets portés par les territoires. En 2018, sur 4,98 M€ de crédit d’investissement, 4,91 M€ de subventions ont été versés par le Département à destination des communes et EPCI en matière d'assainissement, eau potable et préservation des milieux aquatiques.

En fonctionnement, les crédits réalisés, soit 0,50 M€, participent essentiellement à l'accompagnement des structures compétentes en matière de préservation et restauration des milieux aquatiques et à la mise en place du service d'assistance technique dans le domaine de l'eau. La participation du Département aux syndicats mixtes s’élève à 257 995,83 €.

342-Biodiversité et milieux naturels : 539 448,38 €

En investissement, 0,2 M€ ont participé à la préservation ou à la restauration d'espaces naturels sensibles (ENS) ayant vocation à représenter la diversité des paysages et milieux naturels du Département. Cette aide intervient sous forme de subventions ou d'aménagements entièrement financée par la taxe d'aménagement.

En fonctionnement, les crédits réalisés (0,34 M€) concernent plus particulièrement les études pour l'élaboration de plans de gestion des ENS, l'entretien de ceux-ci ou la communication et sensibilisation du public. Leur financement relève aussi en grande partie de la taxe d'aménagement. 16

II – 3.5. Espace rural et périurbain : 1 428 763,65 € Investissement : 1 041 890,65 € Fonctionnement : 386 873,00 €

Ü 351-Aménagement et mise en valeur : 22 996,47 € sont destinés aux aménagements fonciers et animation de l'action (dont 17 996,47 € en fonctionnement).

Ü 352-Soutien aux activités agricoles et forestières : 1 405 767,18 €

En investissement, la politique d'accompagnement de la profession agricole a pour objectif de concilier performance énergétique et environnementale dans le développement des exploitations agricoles.

Par ailleurs, l'action du Département vise à accompagner et promouvoir l'exploitation forestière. A ce titre, les subventions d'équipement versées s'élèvent à 1 036 890,65 € en 2018 et concernent principalement : - Les aides aux filières agro-alimentaire et bois : 349 201 €. - L'appui et les aides au maintien et à l'installation d'exploitations : 500 000 €. - L'énergie agricole et l’électrification rurale : 77 690 €. - Les dessertes forestières : 110 000 €.

En fonctionnement, les dépenses de fonctionnement liées au soutien des structures et projets agricoles et forestiers représentent 368 876,53 € (subventions et partenariats). Cette somme comprend également le versement au Laboratoire vétérinaire départemental d’une participation de 150 715,62 €.

II – 3.6. Tourisme : 2 618 273,09 € Investissement : 471 508,00 € Fonctionnement : 2 146 765,09 €

Pour favoriser le développement de l'offre et accroître l'attractivité touristique sur notre territoire, le Département apporte son soutien financier aux structures participant à l'animation et à l'émergence de projets.

En investissement, les subventions d'équipement versées s'élèvent à 0,47 M€ et se répartissent principalement comme suit : - Soutien aux projets touristiques : 438 592 € - Equipements touristiques : 9 716 € - Equipements remontées mécaniques : 23 200 €

En fonctionnement, les subventions et participations ont été versées pour 2,15 M€ : - Comité départemental de tourisme : 1 290 750 € - Syndicat mixte du Mont d'Or : 500 000 € - Centre national de ski nordique : 67 500 € - Itinéraires de randonnées (PDIPR) : 94 715,09 € - Autres subventions et manifestations touristiques : 193 800 € 17

II – 3.7. Economie : 862 751,30 € Investissement : 24 850,00 € Fonctionnement : 837 901,30 €

Depuis 2016, le Département n’a plus vocation à accorder des aides directes aux entreprises. Toutefois le suivi du remboursement des prêts et avances économiques se poursuit (2,2 M€ de recettes en 2018). Les difficultés de recouvrement des échéances ont amené le Département à constater des admissions en non valeurs et extinction de créances pour 187 901,30 € et à constituer une provision de 650 000 € (fonctionnement).

En investissement, 24 850 € correspondent au versement de soldes à verser par le Département au titre du soutien en faveur des projets labellisés dans le cadre des pôles de compétitivité.

II – 3.8. Transports : 2 773 209,94 € (contre 20 412 861,25 € en 2017)

Ü 381-Transports scolaires : 2 773 209,94 €

En application de la loi NOTRe, la compétence transport a été transférée aux Régions en 2017. Toutefois, le Département continue d’organiser le transport individualisé des élèves en situation de handicap.

Ce transport spécialisé a concerné 482 élèves pour l'année scolaire 2018/2019 et requiert des moyens spécifiques et une organisation particulière pour 2,75 M€.

Quelques régularisations, hors transports individualisés, sont intervenues début 2018 pour 23 407,13 €.

II – 4. EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES

EFFICIENCE ET RESSOURCES Total voté Taux de Evolution CA 2017 CA 2018 INTERNES 2018 réal. CA Total dépenses Investissement 21 484 840,94 € 23 555 703,71 € 22 413 011,79 € 95,15% 4,3% Total dépenses Fonctionnement 108 260 425,25 € 113 514 965,87 € 110 002 405,56 € 96,91% 1,6% TOTAL Dépenses 129 745 266,19 € 137 070 669,58 € 132 415 417,35 € 96,60% 2,1%

II – 4.1. Relations publiques : 755 728,12 €

Ü Les dépenses de relations publiques afférentes au Cabinet et à la Présidence réalisés en 2018 s’élèvent à 79 203,69 €.

Ü Le budget communication s'élève à 561 091,65 € au Compte administratif 2018, dont près de 90 % consacrés à la communication externe (498 927,81 €). Elle se traduit par l'accompagnement de nombreuses manifestations organisées par la collectivité (Saison numérique, Doubs Day, pôle Courbet…) ou par la valorisation de ses compétences ou ses actions menées sur son territoire par le biais de supports ou espaces publicitaires. 18

Deux supports permettent d'informer les habitants du Département (magazine VDD) ou les élus et acteurs locaux (lettre dématérialisée "Doubs et vous").

La communication numérique (50 796,06 €) s'amplifie pour permettre de développer une communication plus moderne et écologique, à commencer par l'Intranet et le site du Département.

Les frais de communication interne (11 367,78 €) relèvent principalement de temps d'échanges et de convivialité tels les vœux aux agents, les autres actions (information aux agents, accueil nouveaux arrivants, visites collectives ou animations…) étant internalisées.

Ü Enfin, il convient de noter le versement de la cotisation à l'ADF (41 882,80 €), de subventions aux organisations syndicales (50 000 €) ainsi qu'au fonds d'intervention départemental créé en 2017 (22 800 €), soit des montants proches de ceux de 2017.

II – 4.2. Modernisation de l'action publique : 3 681 826,01 € Investissement : 1 202 948,48 € Fonctionnement : 2 478 877,53 €

Ü 421 – Performance de l’action publique : 168 011,22 €

L'activité documentation et le suivi qui en découle permettent d'informer les élus et les services de la Collectivité pour comprendre et anticiper. Les crédits consommés sur 2018 évoluent peu avec 157 175,22 €, dont 10 836 € ont permis de recourir à une mission conseil en organisation pour optimiser le fonctionnement et l’action des services.

Ü 422 - Expertises juridiques : 106 942,26 €

L’expertise juridique demeure une nécessité pour sécuriser l’action de la collectivité. Ainsi, l’année 2018 s’est traduite par une activité forte en matière de conseil, d’expertise, de frais d’acte et de contentieux, conforme avec la taille de la collectivité, et qui nécessite pour certains le recours à des cabinets conseil.

Il en résulte une consommation de crédits de 106 942,26 € contre 82 837,93 € en 2017.

Ü 423-Efficience numérique interne : 3 406 872, 53 €

Le Département doit mettre en place ou poursuivre les évolutions nécessaires aux bonnes conditions opérationnelles d'un système d'information disponible, fiable et sécurisé.

Les dépenses d’investissement, d’un montant de 1 202 948,48 €, sont en hausse de 5,76 % par rapport à 2017. Ces dépenses traduisent la mise en œuvre du Schéma Départemental des Usages du Numérique (SDUN) adopté en juin 2017 et particulièrement des projets qui s’inscrivent dans l’objectif de dématérialisation (dématérialisation de la chaîne comptable, dématérialisation du cycle de vie des rapports et délibérations de la collectivité, dématérialisation de la gestion du temps de travail). En parallèle du déploiement des projets 19 du SDUN, il s’est agi également de financer le maintien en conditions opérationnelles des infrastructures et des logiciels par des acquisitions de postes de travail informatique, de systèmes réseaux, télécoms, serveurs et de stockage du Département.

Les dépenses de fonctionnement en matière d’efficience numérique interne s’élèvent à 2 203 924,05 €. Elles couvrent notamment les frais de location des logiciels Microsoft, les frais de télécommunication de la collectivité, la maintenance des applications et des matériels ou encore le recours à des prestations externes.

Ces dépenses sont en hausse de près de 10 % par rapport à 2017 à la fois parce que le parc applicatif du Département est en croissance et parce que la mise en place du numérique et le développement de la dématérialisation dans les services nécessitent de moderniser les outils et les processus, impactant directement les coûts de maintenance.

Les dépenses de fonctionnement comprennent également les crédits relatifs au matériel d'impression et aux frais de télécommunication : - Maintenance et prestations de services : 1 049 642,15 € - Locations et crédits bail : 645 837,28 € - Frais de communication : 452 913,47 € - Consommables et frais : 55 531,15 €

II – 4.3. Ressources humaines : 90 015 711,52 € Investissement : 8 000,00 € Fonctionnement : 90 007 711,52 €

Ü 431-Politique salariale : 84 959 307,56 €

Les charges et les coûts liés à la rémunération des personnels titulaires, stagiaires et contractuels se répartissent de la façon suivante : ∑ Rémunération des personnels titulaires et stagiaires : 75 611 486,70 € ∑ Rémunération des personnels contractuels : 8 800 195,23 €

Les autres charges du personnel, pour l’essentiel, sont constituées des frais de déplacements, d’assurances du personnel, du FNC, du SFT, etc., pour un montant de 547 625,63 €.

Le montant de la dépense consacrée à la politique salariale et à la gestion de carrière a augmenté de 4,6 % par rapport au CA 2017.

Cette évolution est due pour l’essentiel à la mise en œuvre du RIFSEEP, au 1er janvier 2018, pour tous les agents éligibles, titulaires et contractuels. Cette mesure a permis un alignement des régimes indemnitaires pour les catégories d’agents exerçant des fonctions identiques, sans qu’aucune baisse n’ait lieu à titre individuel.

A cela s’ajoute l’impact en année pleine des recrutements externes intervenus au cours du dernier trimestre 2017, lors de la finalisation du processus de réorganisation des services de la collectivité. 20

Ü 432-Gestion des emplois et compétences : 425 375,81 €

En complément de la cotisation versée au CNFPT, le montant des dépenses de formation du personnel et les coûts liés se sont portés à 382 931,65 €. L’actualisation du plan de formation en juin 2017 a permis de relancer et développer des actions visant à accompagner l’évolution des compétences individuelles et collectives pour la mise en œuvre des politiques définies dans le projet de la collectivité.

Ü 433-Prévention, santé, sécurité au travail : 212 833,47 €

La dépense relative à l’activité de prévention et aux consultations de la médecine du travail s’élève à 212 833,47 €. Elle se répartit ainsi : ∑ Médecine préventive (consultation, visites de postes et actions de prévention) : 151 792,08 € ∑ Aide aux agents handicapés et achats de chèques emplois services : 34 187,45 € ∑ Prévention sécurité : 26 853,95 €

On peut noter une réduction de dépenses résultant de l’atteinte du taux légal d’emploi, en matière de handicap, de 6 % de personnes en situation de handicap. Cet objectif a pour conséquence de voir disparaître la contribution jusqu’alors versée au FIPH.

Ü 434-Politique sociale : 2 048 821,35 €

L’action sociale menée en 2018 représente un coût de 2 040 821,35 €, avec en particulier une subvention au COS du Doubs de 1 898 900,00 € (le solde de 150 000 € a été versé début 2019).

De plus, la participation du Département aux complémentaires-santé des agents titulaires s’élève à 58 019,96 €.

Les dépenses d’investissement (8 000 €) concernent des aides remboursables accordées au personnel.

Ü 435-Accès à l'emploi et à l'insertion : 585 104,33 €

Les rémunérations et cotisations sociales liées à l’apprentissage se sont élevées à 211 455,43 € et 95 505,50 € ont été consacrés à l’accueil de stagiaires dans l’ensemble des directions (stage école).

La rémunération des personnels en emplois aidés se porte à 278 143,40 €, leur nombre étant en légère baisse, depuis le changement de règlementation concernant les parcours emploi compétence. 21

Ü 436-Conseillers départementaux : 1 784 269,00 €

Les dépenses relatives aux indemnités des Conseillers départementaux s’élèvent à 1 718 235,56 €, dont 178 000 € de subvention à l’amicale des Conseillers départementaux. Par ailleurs, les frais de déplacements se portent à 54 923,04 € et les frais de formation des élus à 11 110,40 €.

II – 4.4. Bâtiments et moyens généraux : 8 070 314,51 € Investissement : 2 943 626,83 € Fonctionnement : 5 126 687,68 €

Ü 441-Gestion patrimoniale : 3 279 022,03 €

Plusieurs opérations patrimoniales ont été réalisées pour assurer l’adaptation du patrimoine aux évolutions d’organisation de l’administration départementale et améliorer la maîtrise énergétique des bâtiments. Les principales opérations concernent la poursuite des études du centre d’exploitation du Bélieu, et de la restructuration du site de Gay Lussac ; les travaux de l’Hôtel du Département (réaménagement, sécurisation, génie climatique et performance énergétique), de Centres Médico-Sociaux et de la Médiathèque.

L'investissement représente 2,53 M€ dont : - Les études et travaux sur bâtiments administratifs : 1 276 335,21 € - Les travaux sur les centres d'exploitations routières : 850 160,32 € - Les acquisitions de terrains (Maison Marguier – Ornans) : 300 001,00 € - Les travaux sur bâtiments et patrimoines culturels : 46 408,39 € - Les travaux sur bâtiments à vocation sociale : 25 502,08 € - Les travaux sur le parc de la Gare d'eau : 30 036,18 €.

Les dépenses de fonctionnement (0,75 M€) relèvent principalement de l'entretien courant et divers frais afférents à la gestion patrimoniale (études, actes, locations…) 0,32 M€, ainsi que l'achat de petits équipements (0,09 M€). S’ajoute le versement d’une indemnité exceptionnelle suite à la résiliation du bail emphytéotique de la caserne de Rougemont pour 328 513,75 €.

Ü 442-Exploitation et maintenance : 3 650 429,02 €

Exclusivement en dépenses de fonctionnement, les charges d'exploitation et de maintenance des bâtiments départementaux ont subi une hausse de 6,28 %, du fait notamment de l’augmentation du coût de l’énergie. Elles se détaillent de la manière suivante : - Maintenance et nettoyage des sites : 879 956,12 € - Eau et énergie : 1 059 060,91 € - Loyers et charges : 1 568 064,58 € - Impôts, taxes et assurances : 143 347,41€ 22

Ü 443-Moyens logistiques : 1 140 863,46 €

Trois postes, correspondant à l'acquisition d'immobilisations, relèvent de la section d'investissement des moyens logistiques (0,41 M€).

Il s'agit des acquisitions de véhicules (237 814,42 €), de mobilier (115 738,91 €) et de matériel et outillages (56 428,15 €).

En fonctionnement, les dépenses s'élèvent à 0,73 M€ contre 1,6 M€ en 2017. Cette forte diminution (- 56%) s’explique essentiellement par la suppression des frais de location de véhicules, le Département ayant fait le choix de leur acquisition. - Frais d'affranchissement : 367 881,38 € - Fournitures et petits équipements : 174 124,45 € - Prestation de service : 104 230,05 € - Entretien et maintenance : 62 835,39 € - Location de matériel : 21 810,71 €

II – 4.5. Gestion financière : 29 891 837,19 € Investissement : 18 258 076,50 € Fonctionnement : 11 633 760,69 €

Ü Dette et trésorerie : 25 544 487,54 €

Conséquence du désendettement de la collectivité, l’annuité de la dette départementale (remboursement en capital + intérêts) est en baisse de 0,7 % par rapport à 2017.

La baisse de 6,4 % des charges d'intérêts et l'augmentation de la part de capital remboursé (+ 2,2 %) s'expliquent à la fois par le faible niveau des taux et par la maturation de la dette départementale. En effet, la dette départementale est profilée sur des amortissements progressifs ce qui signifie que le montant du remboursement en capital augmente d’une échéance à l’autre alors que celui des intérêts diminue.

L'encours de dette au 31 décembre 2018 s'établit à 242,4 M€ contre 253,6 M€ en 2017, marquant ainsi la poursuite du désendettement (- 11,2 M€) et l'accroissement des marges de manœuvre pour l'avenir.

30,00M€

25,00M€

20,00M€

15,00M€ Intérêts Amortissements

10,00M€

5,00M€

0,00M€ 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 23

2017 2018 Ecart volume Evol/% Rembt en capital 15 899 635,38 16 242 423,17 342 787,79 2,2% Interêts 7 830 835,04 7 332 434,96 -498 400,08 -6,4% Annuité de dette 23 730 470,42 23 574 858,13 -155 612,29 -0,7%

Encours dette au 31/12 253 613 250,70 242 370 827,53 -11 242 423,17 -4,4%

Courant 2018, le Département a réaménagé deux prêts (6,57 M€) auprès de la Société Générale pour bénéficier de taux fixe avantageux à 1,37 % et 1,38 % avec un départ décalé à octobre 2019. Dans le même temps, deux emprunts contractés auprès du Crédit Agricole et arrivés au terme d'une première phase contractuelle à 4,23 % ont basculé vers un taux variable Euribor avec une marge exceptionnelle de 0,03 %.

Les effets de ces réaménagements seront effectifs à partir de 2019.

Le Département a remboursé 2 M€ à la Caisse des Dépôts et Consignations correspondant au solde de l’avance FCTVA de 4 M€ perçue en octobre 2015. Le premier acompte de 2 M€ a été remboursé en octobre 2017.

Par ailleurs, le Département a remboursé 15 652,53 € sur l’année 2018 au titre des subventions en annuité. L’extinction de cette dette est prévue en 2020.

Enfin, le montant des frais financiers s’est élevé à 10 000 € soit 0,1 % du montant d'emprunt contracté en fin d'année auprès du Crédit Coopératif.

Ü Fiscalité et dotations : 4 245 243,58 €

Les dépenses de fonctionnement relatives à la fiscalité et aux dotations sont constituées des versements au titre de la péréquation et de reversements d’indus sur les taxes d’urbanisme (13 744,58 €).

Comme en 2017, le Département du Doubs n’était pas contributeur au fonds de péréquation des DMTO en 2018 (2,9 M€ en 2016) mais a contribué au fonds de solidarité des Départements dont le prélèvement est égal à 0,35 % du montant de l’assiette des DMTO n-1. Cette contribution s’est élevée à 4 231 499 €.

Ü Opérations financières diverses : 102 105,27 €

Les opérations financières diverses regroupent principalement les titres annulés sur exercices antérieurs pour 60 126,22 €, les admissions en non-valeur à hauteur de 19 601,93 € ainsi que les frais d’abonnement et de cotisations auprès de cabinets conseils. 1/7 ANNEXE 3 : PRESENTATION SYNTHETIQUE DU COMPTE ADMINISTRATIF 2018

Conformément aux nouvelles dispositions de l’article L3313-1 du CGCT, « une note de présentation brève et synthétique retraçant les informations financières essentielles » doit être jointe au rapport général du compte administratif 2018 « afin de permettre aux citoyens d’en saisir les enjeux ».

Le Département du Doubs a poursuivi en 2018 les engagements inscrits dans son projet départemental C@P25, qui marque la volonté de promouvoir les solidarités humaines et la cohésion territoriale tout en limitant la pression fiscale et en maîtrisant l’endettement de la collectivité. Ces engagements se sont traduits en 2018 par une nouvelle dynamique de la politique d’investissement, la maîtrise des charges de fonctionnement et le retour à de nouvelles marges de manœuvre avec une nette amélioration de la capacité d’autofinancement de la collectivité. Ce budget 2018 a été réalisé dans un contexte économique qui a contribué à une évolution favorable des recettes, en particulier des droits de mutation. Il intègre également une stabilisation des dotations de l’Etat, après la forte baisse enregistrée depuis 2013.

Par ailleurs, l’année 2018 marque la première année de transfert en année pleine des compétences Transports (transports de voyageurs et transports scolaires « ordinaires ») et Economie. A ce titre, certains indicateurs d’évolution budgétaire tiennent compte de ce changement de périmètre entre 2017 et 2018. Enfin, le budget 2018 a été construit dans un contexte inédit d’encadrement des dépenses des collectivités. Le Doubs a pris l’engagement de maîtrise de l’évolution de ses dépenses en signant le Pacte financier introduit par la loi de programmation des finances publiques 2018- 2022, qui limite la progression des dépenses de fonctionnement à 1,2 % par an pour les années 2018 à 2020. Dans ce contexte, le compte administratif 2018 présente une baisse des dépenses de - 1,9 % avec 520,8 M€ contre 530,8 M€ en 2017. Cet écart de 10 M€ des dépenses s'explique principalement par la perte de la compétence Transports (- 17,6 M€) et un accroissement significatif des dépenses d’investissement (+ 7,9 M€). L’effort d’investissement a ainsi été porté à 79,7 M€ et les dépenses de fonctionnement ont évolué à la baisse avec 441,1 M€ contre 459,1 M€ en 2017. Les recettes ont atteint 523,8 M€, en baisse de 0,95 %, (soit - 5 M€) par rapport à 2017. Hors périmètre « Transports », leur évolution est de + 1,9 %, soit 9,7 M€ supplémentaires. Les recettes de fiscalité ont progressé sans augmentation du taux de foncier bâti, sous l’effet notamment de la dynamique constatée des droits de mutation et de la taxe sur les conventions d’assurance mais également de cessions importantes de patrimoine en 2018. Enfin, le Doubs a retrouvé des marges de manœuvre pour assurer le financement de ses investissements avec une progression de 28 % de l’épargne brute à 59,6 M€. Le recours limité à l'emprunt (5 M€) permet à la collectivité de poursuivre son désendettement (- 11,2 M€) avec un encours de dette ramené à 242,4 M€ fin 2018. 2/7

I. UNE NOUVELLE DYNAMIQUE DE LA POLITIQUE D’INVESTISSEMENT

Dépenses d'investissement Voté 2018 Réalisé 2018

SOLIDARITES HUMAINES 3 284 503,91 € 2 184 106,03 €

DEVELOPPEMENT HUMAIN 13 788 938,80 € 11 941 751,07 €

DYNAMIQUE TERRITORIALE 50 053 510,88 € 43 161 373,43 €

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 23 555 703,71 € 22 413 011,79 € Total dépenses d'investissement 90 682 657,30 € 79 700 242,32 €

Les dépenses d'investissement s'établissent à 79,7 M€, en hausse de 11 %, représentant une dépense de 148 € par habitant (contre 134 € en 2017). Hors remboursement de la dette, elles s'élèvent à 63,5 M€ (contre 55,9 M€ en 2017). Cette progression de l’investissement a touché tous les secteurs d’intervention du Département, et notamment les politiques Collèges (+ 3,5 M€ avec la poursuite du programme de modernisation des collèges et du développement du numérique éducatif) et Routes (+ 2,1 M€ pour l’aménagement du réseau routier départemental), ainsi que l’accompagnement des projets locaux (+ 1,1 M€) pour le développement et l'attractivité des territoires.

Solidarités humaines : 2,18 M€ Le Département a accompagné les territoires, bailleurs sociaux et propriétaires privés pour la production et amélioration de logement et a apporté son soutien à l'accès et au maintien dans le logement des ménages défavorisés, soit 2,08 M€ en 2018. Dans le domaine de la protection de l’enfance, 0,1 M€ été investi dans l’achat de matériel.

Développement humain : 11,94 M€ Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du Plan de modernisation des collèges (PMC), l'investissement s'est élevé à 11,12 M€ en 2018 (contre 7,65 M€ en 2017), dont 6,9 M€ pour la modernisation et la gestion patrimoniale des collèges et 3,8 M€ pour le numérique éducatif. Les établissements privés ont bénéficié de 0,36 M€ de subventions d’investissement par le biais de la loi Falloux. S’agissant des actions culturelles, l'investissement a atteint 0,82 M€, dont 0,71 M€ sur le patrimoine culturel (Musée Courbet, Saline d'Arc-et-Senans, musée de Nancray…) et 0,11 M€ pour la restauration d’archives et l’achat de matériel.

Dynamique territoriale : 43,16 M€

Les politiques publiques en faveur de la dynamique territoriale ont représenté 68 % de l’investissement (hors dette) du Département, soit une hausse de 7,73 % par rapport à 2017.

Les travaux d'investissement au titre des routes ont représenté un budget de 25,7 M€ au CA 2018 (+ 8,76 %), dont 20 M€ pour le maintien du niveau de service, 3,4 M€ pour la sécurisation du réseau, 1,8 M€ au titre des améliorations et aménagements structurants et 0,5 M€ pour les voies cyclables réalisées par le Département.

Le soutien au développement territorial et à l'attractivité des territoires, s’est traduit par la mise en place des 18 contrats territoriaux P@C. Avec 17,5 M€, il a été principalement constitué de subventions d'équipement destinées aux projets locaux (6,7 M€), à l'environnement et la gestion de l'eau (5,2 M€), aux infrastructures numériques (4,1 M€), au tourisme (0,5 M€) et à l'espace rural et périurbain (1 M€). 3/7

Efficience et ressources internes : 22,41 M€

Ces dépenses ont concerné l'investissement réalisé sur le patrimoine immobilier et les moyens logistiques (3 M€), ainsi que sur les équipements numériques internes (1,2 M€) nécessaires au fonctionnement de la collectivité. Les dépenses de gestion financière ont compris quant à elles le remboursement de la dette en capital (16,2 M€) et le remboursement du solde de l'avance de Fonds de compensation de la TVA (FCTVA) consenti en 2016 (2 M€).

II. UNE EVOLUTION MAITRISEE DES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Les dépenses de fonctionnement ont atteint 441,1 M€, soit une baisse de 3,9 % (-18 M€) par rapport à 2017. Cette baisse doit cependant être corrigée des changements de périmètre des compétences départementales avec le transfert effectif de la compétence Transports à la Région au 1er septembre 2017. Hors secteur des transports transférés (- 17,8 M€), les dépenses de fonctionnement sont restées stables et leur évolution limitée à - 0,03 %, permettant à la collectivité de respecter largement l’objectif fixé dans le pacte financier.

Dépenses de fonctionnement Voté 2018 Réalisé 2018 SOLIDARITES HUMAINES 275 896 960,40 € 269 659 289,84 €

DEVELOPPEMENT HUMAIN 19 520 389,33 € 19 042 621,60 €

DYNAMIQUE TERRITORIALE 44 353 487,34 € 42 399 679,56 €

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 113 514 965,87 € 110 002 405,56 €

Total dépenses de fonctionnement 453 285 802,94 € 441 103 996,56 €

Solidarités humaines : 269,66 M€

Fondement de l'action départementale, les solidarités humaines représentent le premier poste de dépenses de fonctionnement avec 61,1 % (contre 59,2 % au CA 2017). Elles ont atteint 269,66 M€ et ont été en légère baisse par rapport à 2017 en raison d’un changement de mode de gestion sur les frais d'hébergement (- 0,7%) avec la mise en place du désintéressement partiel pour les personnes en Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

Les dépenses afférentes à la politique de l'Autonomie se sont élevées à 137,6 M€. L'accompagnement des personnes âgées (64,4 M€) s’est traduit notamment par des offres de services favorisant le maintien à domicile (37 M€) et des participations à l'accueil en établissement (27,4 M€). Sur la politique du handicap (72,5 M€), l'hébergement en établissement s'est élevé à 48,5 M€ contre 22,5 M€ pour le maintien à domicile. D'autres actions mutualisées ont apporté un soutien au quotidien des personnes âgées ou handicapées (0,7 M€).

La politique Enfance-Famille (52,6 M€) a en charge la protection de l'enfant (42,8 M€) avec différents modes d'accueils et des actions de prévention et de soutien aux familles en difficulté (9M€). 0,8 M€ ont également été destinés à la protection maternelle et infantile. La protection de l’enfant a connu des besoins importants, notamment avec la prise en charge du nombre croissant des mineurs non accompagnés. 4/7

Parmi les dépenses de la politique d’Insertion (76,3 M€), les allocations RSA sont restées stables à 70,4 M€ (soit un montant similaire à 2017) et 5,6 M€ ont été destinés à l'accompagnement des personnes par des dispositifs d'insertion ou un accompagnement à l'emploi. Par ailleurs, des actions de développement social pour lutter contre les précarités ont été menées pour 1,1 M€.

Enfin 3,1 M€ ont été consacrés à la politique Habitat-Logement (2 M€) du Département, déployée pour favoriser l'accès au logement des personnes défavorisées et améliorer l'offre de logement.

Développement humain : 19,04 M€

La dépense sur le secteur des collèges a atteint 11,3 M€ et s’est répartie entre la participation versée aux collèges publics pour leur fonctionnement mais aussi l'achat d'énergie, de prestations d'entretien et de nettoyage ou encore d'assurance (7,5 M€), les versements aux établissements privés (forfait d'externat : 2,4 M€), l'aide à la scolarité (0,7 M€), la restauration collective (0,3 M€) et le numérique éducatif (0,4 M€).

Dans le domaine de la culture, les dépenses se sont élevées à 5,5 M€, dont 1 M€ pour des actions telles que le soutien aux arts vivants ou la programmation culturelle départementale, 3,1 M€ pour la participation aux frais de fonctionnement de sites culturels (Musée Courbet, Saline d’Arc-et-Senans, Musée de Nancray) et 0,9 M€ pour l'enseignement artistique ou l'accès des collégiens à la culture. Un soutien financier a également été apporté aux bibliothèques pour 0,4 M€ et au fonctionnement des archives départementales pour 0,1 M€.

Des subventions et prestations ont été financées dans le domaine des sports et de l’éducation populaire à hauteur de 2,3 M€, pour soutenir le sport de haut niveau et les événements sportifs organisés sur le département, pour favoriser le sport en tant que réussite éducative et renforcer l'attractivité des territoires.

Dynamique territoriale : 42,4 M€

S’agissant de la politique des Routes, le coût de l’entretien du réseau routier départemental s’est élevé à 8,3 M€. Il comprend la maintenance des routes départementales, la sécurisation et la viabilité hivernale, dont le coût reste fonction des aléas climatiques (2,8 M€ en 2018 contre 5,4 M€ en 2017), ainsi que l’entretien des véhicules du Parc routier. Enfin, l'entretien des infrastructures cyclables, dont le Département a la charge, s’est élevé à 0,04 M€.

Au titre de la politique Développement territorial, le Département a participé au financement du budget du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) à hauteur de 25,7 M€, soit 55% des contributions totales versées à cet établissement.

De plus, en tant qu’acteur de proximité et partenaire privilégié des territoires et du bloc communal, le Département a participé à leur attractivité et a apporté son soutien à l'émergence de projets locaux sur différents secteurs (numérique, ingénierie, accessibilité, énergie…) pour 1,3 M€. Pour les autres politiques publiques venant en appui aux territoires, les crédits de fonctionnement se sont élevés à 4,2 M€, dont 2,1 M€ pour le tourisme, 0,84 M€ pour l'environnement, 0,39 M€ pour les activités agricoles et forestières.

Enfin, suite au transfert de compétence à la Région au 1er septembre 2017, les charges de Transports, qui se limitent désormais au transport individualisé pour les élèves en situation de handicap, ont atteint 2,8 M€. 5/7

S’agissant de la compétence Economie, également transférée, 0,84 M€ ont concerné le solde de dossiers de prêts et avances et la constitution de provisions (0,65 M€).

Efficience et ressources internes : 110,00 M€

Il s'agit principalement des frais de fonctionnement internes et des dépenses liées à la gestion financière. Ils sont restés relativement stables avec une progression globale limitée à 1,61 %.

L'ensemble du budget des ressources humaines (rémunérations et charges, formations, actions sociales, prévention…) s'est élevé à 90 M€, en augmentation de 4,3 % liés principalement au Glissement vieillissement technicité (GVT), à l’évolution des cotisations, mais aussi à la mise en œuvre du Régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel (RIFSEEP).

Les dépenses de gestion financière ont atteint 11,6 M€ (contre 13,8 M€ en 2017), dont 7,3 M€ d'intérêts de la dette et 4,2 M€ de contribution aux fonds de péréquation.

Les dépenses liées aux bâtiments et moyens généraux ont diminué de - 3,7 % et s’élèvent à 5,1 M€, dont 4,4 M€ pour l'exploitation et la maintenance des bâtiments départementaux et 0,7 M€ pour la logistique, résultat d’un effort collectif en interne.

Enfin, 3,2 M€ ont été consacrés aux relations publiques et à la modernisation de l'action publique, dont 2,2 M€ pour l'efficience numérique interne et 0,56 M€ pour la communication.

III. DES RECETTES EN HAUSSE A FISCALITE CONSTANTE Les recettes du Département ont représenté 523,8 M€ en 2018 contre 528,8 M€ en 2017. Cette comparaison s’entend à périmètre constant. Hors transfert de la compétence Transports (14,9 M€ en 2017), le Département a vu ses recettes augmenter de 1,9 %. Cette évolution résulte du dynamisme de la fiscalité locale, notamment des droits de mutation, et de la vente exceptionnelle d’actifs patrimoniaux (immeuble Bellevue à Besançon, forêt de Mouthe, sous- préfecture de Montbéliard).

Ces recettes ont par ailleurs permis de souscrire un faible niveau d’emprunt, de 5 M€, contribuant ainsi à réduire le taux d’endettement du Département.

Investissement Fonctionnement RECETTES Voté 2018 Réalisé 2018 Voté 2018 Réalisé 2018 SOLIDARITES HUMAINES 651 414,00 € 514 629,35 € 40 572 041,65 € 38 149 580,79 €

DEVELOPPEMENT HUMAIN 801 750,00 € 1 482 054,14 € 2 592 688,00 € 2 767 847,90 €

DYNAMIQUE TERRITORIALE 6 758 379,60 € 6 284 229,97 € 1 858 977,00 € 2 331 862,17 €

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 19 221 351,00 € 14 789 768,57 € 446 171 505,00 € 457 443 725,41 €

Total RECETTES 27 432 894,60 € 23 070 682,03 € 491 195 211,65 € 500 693 016,27 €

En 2018, le Département a encaissé 332,7 M€ de recettes fiscales, ce qui correspond à 63,5 % du total de ses ressources annuelles. Le produit de la fiscalité est ainsi reparti à la hausse (+ 3,4 %), générant 11,0 M€ de recettes supplémentaires en un an.

La fiscalité directe a atteint à elle seule 149,4 M€ et a progressé de 2,4 % grâce notamment à la Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB). Malgré un taux d’imposition inchangé 6/7

(18,08 %), le produit de la TFPB a profité de la croissance des bases fiscales dans le département pour atteindre 113,8 M€, en progression de 2,7 M€ (+ 2,4 %) par rapport à l’exercice précédent. La Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) s’est établie à 28,8 M€ mais a connu une progression plus contenue de + 1,1 %, tandis que la compensation liée au transfert de la CVAE à la Région est toujours figée à 5,1 M€. Enfin, l’Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER), d’un montant de 1,2 M€, est restée orientée à la hausse (+ 18,7 %).

La fiscalité indirecte, dont le produit s’est élevé à 71,4 M€, a également été dynamique avec une croissance de 8,2 % en un an, soit + 5,4 M€. Cette évolution a été principalement liée à la forte augmentation des Droits de mutation à titre onéreux (DMTO) qui ont atteint 63,0 M€, contre 58,3 M€ en 2017 (+ 8 %). Le produit de la taxe d’aménagement (2,7 M€) a à nouveau progressé (+ 40,2 %) après deux années de recul, tandis que le rendement de la taxe d’électricité de 5,6 M€ a fléchi légèrement (- 0,9 %).

Le produit de la fiscalité transférée s’est établi de son côté à 111,9 M€, ce qui représente un tiers des ressources fiscales du Département. L’année 2018 a notamment été marquée par un encaissement record de la Taxe sur les conventions d’assurances (TSCA,) qui atteint désormais 75,8 M€ (+ 2,5 M€). La Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) a quant à elle baissé de 1 %, à 36,1 M€.

Les dotations de fonctionnement versées par l’Etat se sont stabilisées à 83,5 M€ après avoir chuté de 25 % entre 2014 et 2017. La Dotation globale de fonctionnement (DGF) perçue s’est élevée à 57,3 M€ et n’a donc diminué que très légèrement (- 0,4 %).

Les autres dotations de compensation se sont également maintenues à un niveau quasi stable (- 0,2 %) de 23,4 M€. Celles-ci comprennent la Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP), dont le produit de 16,1 M€ a baissé de 0,3 %, le Fonds de mobilisation départemental pour l’insertion (FMDI) à hauteur de 3,8 M€, ainsi que d’autres allocations compensatrices pour 3,5 M€.

Les recettes issues des dispositifs de péréquation ont représenté 33,6 M€ de recettes en 2018 et ont augmenté (+ 0,6 %) pour la seconde année consécutive. Le Département a bénéficié notamment d’une hausse de 0,3 M€ du fonds DMTO, tout en restant exempté de prélèvement. Concernant le Fonds de solidarité départemental (FSD), le reversement perçu par le Département a progressé plus rapidement (15,9 %) que sa contribution (+ 9,8 %), permettant de dégager + 0,4 M€ de recettes nouvelles. Enfin, le Fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR) est resté figé à 13,7 M€, tandis que la Dotation de compensation péréquée (DCP) a augmenté de 2,8 % pour un montant de 8,0 M€.

La politique des Solidarités humaines a généré 38,1 M€ de recettes en 2018, comprenant les compensations versées par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) pour le financement de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) et de la Prestation de compensation du handicap (PCH). La baisse de 7,3 M€ de recettes liées aux solidarités humaines est en partie expliquée par le mécanisme du désintéressement partiel mis en place dans les EHPAD, ainsi que par une baisse des concours CNSA.

Enfin, les investissements ont permis de dégager 18,1 M€ de recettes hors emprunt. C’est 1 M€ de moins qu’en 2017 suite à la baisse de la compensation du FCTVA (5,4 M€) et de la dotation globale d’équipement (1,8 M€), conséquences de la diminution des investissements en 2016 et 2017. 7/7

IV. UNE NETTE AMELIORATION DE L’AUTOFINANCEMENT ET LA POURSUITE DU DESENDETTEMENT DE LA COLLECTIVITE

L'épargne brute résulte de l'écart entre les recettes de fonctionnement et les dépenses de fonctionnement. Elle a progressé de 28 % entre 2017 et 2018 et s’est établie à 59,6 M€ au CA 2018 contre 46,6 M€ au CA 2017.

Cette évolution est liée à une baisse plus importante des dépenses de fonctionnement (- 3,9 %) que des recettes de fonctionnement (- 1 %).

L’épargne brute de 59,6 M€ a permis de financer le remboursement en capital des emprunts du Département du Doubs (16,2 M€) et d’autofinancer ensuite ses investissements à hauteur de 43,4 M€.

La collectivité a dégagé un autofinancement net qui lui a permis de couvrir 68,3 % des dépenses d’investissement hors dette, l’emprunt n’en finançant que 7,8 %.

Avec un remboursement en capital de la dette de 16,2 M€ et la réalisation de 5 M€ d’emprunt, la collectivité a poursuivi son désendettement, pour la cinquième année consécutive, à hauteur de - 11,2 M€ (après - 11,8 M€ en 2017 et - 8,5 M€ en 2016).

L’encours de dette au 31 décembre 2018 a atteint 242,4 M€ (contre 253,6 M€ au CA 2017). Il est en baisse régulière depuis 2014 avec une accentuation depuis 2016.

Enfin, compte tenu du niveau d’endettement de la collectivité et de l’amélioration de l’épargne brute, la capacité de désendettement se trouve largement améliorée et s’établit à 4,1 années au Compte administratif 2018 (contre 5,4 au CA 2017).

La situation financière du Département est donc particulièrement saine et a permis de maintenir la solvabilité de la collectivité tout en assurant le financement des investissements engagés en 2018. ANNEXE 4 : TABLEAUX

ENGAGEMENTS PLURIANNUELS

AUTORISATIONS DE PROGRAMME AP résiduelles AP votées CPI réalisés AP résiduelles Politiques BP 2018 au 31/12/2017 en 2018 2018 au 31/12/2018 SOLIDARITES HUMAINES 3 108 670,65 € 11 500 000,00 € 14 135 267,00 € 1 467 830,19 € 15 776 107,46 € Autonomie des personnes âgées et 0,00 € 10 000 000,00 € 10 000 000,00 € 0,00 € 10 000 000,00 € des personnes handicapées Enfance Famille 0,00 € 360 000,00 € 360 000,00 € 47 204,19 € 312 795,81 € Habitat - logement 3 108 670,65 € 1 140 000,00 € 3 775 267,00 € 1 420 626,00 € 5 463 311,65 € DEVELOPPEMENT HUMAIN 44 257 819,97 € 17 739 000,00 € 17 753 679,48 € 11 402 184,18 € 50 609 315,27 € Collèges 42 262 097,88 € 16 310 000,00 € 15 757 679,48 € 10 736 385,65 € 47 283 391,71 € Archives départementales et 1 995 722,09 € 1 429 000,00 € 1 996 000,00 € 665 798,53 € 3 325 923,56 € Patrimoines culturels départementaux DYNAMIQUE TERRITORIALE 32 840 737,51 € 124 662 000,00 € 126 796 226,58 € 41 503 802,39 € 118 133 161,70 € Routes 3 524 696,55 € 70 842 000,00 € 74 873 072,71 € 24 320 495,20 € 54 077 274,06 € Développement numérique du territoire 14 299 419,14 € 200 000,00 € 199 994,00 € 4 065 436,77 € 10 433 976,37 € Développement territorial 6 726 250,16 € 45 500 000,00 € 44 130 937,00 € 6 681 332,80 € 44 175 854,36 € Environnement - trame verte et bleue 5 638 646,02 € 6 200 000,00 € 6 986 104,00 € 4 923 689,60 € 7 701 060,42 € Espace rural et périurbain 1 517 287,64 € 1 920 000,00 € 1 123 470,87 € 1 039 690,02 € 1 601 068,49 € Tourisme 1 092 150,00 € 0,00 € -505 914,00 € 448 308,00 € 137 928,00 € Economie 42 288,00 € 0,00 € -11 438,00 € 24 850,00 € 6 000,00 € EFFICIENCE ET RESSOURCES 6 955 365,91 € 17 000 000,00 € 13 408 666,97 € 3 427 744,50 € 16 936 288,38 € INTERNES Modernisation de l'action publique 268 843,52 € 6 181 000,00 € 5 928 624,70 € 1 096 661,71 € 5 100 806,51 € Bâtiments et moyens généraux 6 686 522,39 € 10 819 000,00 € 7 480 042,27 € 2 331 082,79 € 11 835 481,87 € TOTAL 87 162 594,04 € 170 901 000,00 € 172 093 840,03 € 57 801 561,26 € 201 454 872,81 €

AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT AE résiduelles AE votées CPF réalisés AE résiduelles au Politiques BP 2018 au 31/12/2017 en 2018 2018 31/12/2018 SOLIDARITES HUMAINES 261 882,24 € 9 668 948,00 € 11 685 948,00 € 2 529 196,54 € 9 418 633,70 € Insertion 0,00 € 8 740 948,00 € 9 199 948,00 € 1 895 351,00 € 7 304 597,00 € Habitat - logement 261 882,24 € 30 000,00 € 40 000,00 € 41 895,54 € 259 986,70 € Développement social 0,00 € 898 000,00 € 2 446 000,00 € 591 950,00 € 1 854 050,00 € DEVELOPPEMENT HUMAIN 3 701 851,28 € 2 445 000,00 € 3 246 377,69 € 2 454 307,33 € 4 493 921,64 € Collèges 2 152 428,68 € 0,00 € -359 313,31 € 93 107,95 € 1 700 007,42 € Action culturelle 995 228,60 € 1 395 500,00 € 2 396 191,00 € 1 360 781,42 € 2 030 638,18 € Archives départementales et 0,00 € 52 000,00 € 52 000,00 € 12 999,96 € 39 000,04 € Patrimoines culturels départementaux Sport et éducation populaire 554 194,00 € 997 500,00 € 1 157 500,00 € 987 418,00 € 724 276,00 € DYNAMIQUE TERRITORIALE 150 418,24 € 20 500 000,00 € 20 163 264,00 € 6 847 686,18 € 13 465 996,06 € Routes 0,00 € 12 000 000,00 € 12 000 000,00 € 2 849 651,78 € 9 150 348,22 € Développement territorial 15 736,00 € 0,00 € -15 736,00 € 0,00 € 0,00 € Environnement - trame verte et bleue 113 682,24 € 0,00 € 0,00 € 55 831,59 € 57 850,65 € Espace rural et périurbain 21 000,00 € 0,00 € -21 000,00 € 0,00 € 0,00 € Tourisme 0,00 € 4 500 000,00 € 3 950 000,00 € 1 190 000,00 € 2 760 000,00 € Transports 0,00 € 4 000 000,00 € 4 250 000,00 € 2 752 202,81 € 1 497 797,19 € TOTAL 4 114 151,76 € 32 613 948,00 € 35 095 589,69 € 11 831 190,05 € 27 378 551,40 € RECETTES D’INVESTISSEMENT

Total voté Taux de Evolution Politiques CA 2017 CA 2018 2018 réal. CA 2017/2018 INVESTISSEMENT

SOLIDARITES HUMAINES 364 374,99 € 651 414,00 € 514 629,35 € 79,00% 41,2%

Autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées

Enfance / famille

Insertion

Habitat - logement 364 374,99 € 651 414,00 € 514 629,35 € 79,00% 41,2%

Développement social

DEVELOPPEMENT HUMAIN 461 205,93 € 801 750,00 € 1 482 054,14 € 184,85% 221,3%

Collèges 228 442,71 € 647 750,00 € 1 330 301,14 € 205,37% 482,3%

Action culturelle 8 500,00 € 110 000,00 € 112 500,00 € 102,27% -

Lecture Archives départementales et 224 263,22 € 44 000,00 € 39 253,00 € 89,21% -82,5% Patrimoines culturels départementaux Sport et éducation populaire

DYNAMIQUE TERRITORIALE 5 787 593,86 € 6 758 379,60 € 6 284 229,97 € 92,98% 8,6%

Routes 768 792,44 € 1 602 426,82 € 1 101 321,35 € 68,73% 43,3%

Développement numérique du territoire

Développement territorial 708 847,00 € 0,00 € -

Environnement - trame verte et bleue 1 347 968,00 € 2 204 390,33 € 2 891 072,58 € 131,15% 114,5%

Espace rural et périurbain 34 810,45 € 34 810,45 € 0,00 € - -100,0%

Tourisme

Economie 3 636 022,97 € 2 207 905,00 € 2 291 836,04 € 103,80% -37,0%

Transports - EFFICIENCE ET RESSOURCES 16 503 200,12 € 19 221 351,00 € 14 789 768,57 € 76,94% -10,4% INTERNES Relations publiques

Modernisation de l'action publique

Ressources humaines 9 251,00 € 13 000,00 € 8 000,00 € 61,54% -13,5%

Bâtiments et moyens généraux 58 661,13 € 4 696 624,00 € 51 224,16 € 1,09% -12,7%

Gestion financière 16 435 287,99 € 14 511 727,00 € 14 730 544,41 € 101,51% -10,4%

TOTAL INVESTISSEMENT 23 116 374,90 € 27 432 894,60 € 23 070 682,03 € 84,10% -0,2%

Hors revolving et résultats RECETTES DE FONCTIONNEMENT

Total voté Taux de Evolution Politiques CA 2017 CA 2018 2018 réal. CA 2017/2018

FONCTIONNEMENT

SOLIDARITES HUMAINES 45 334 307,29 € 40 572 041,65 € 38 149 580,79 € 94,03% -15,8%

Autonomie des personnes âgées et 40 752 596,70 € 35 634 955,00 € 35 724 244,44 € 100,25% -12,3% des personnes handicapées Enfance / famille 802 806,32 € 1 561 750,00 € 1 591 893,85 € 101,93% 98,3%

Insertion 3 616 149,58 € 3 234 336,65 € 797 973,48 € 24,67% -77,9%

Habitat - logement 162 754,69 € 141 000,00 € 30 719,02 € 21,79% -81,1%

Développement social 4 750,00 €

DEVELOPPEMENT HUMAIN 2 328 383,53 € 2 592 688,00 € 2 767 847,90 € 106,76% 18,9%

Collèges 2 087 621,34 € 2 235 688,00 € 2 501 996,41 € 111,91% 19,8%

Action culturelle 182 596,37 € 315 500,00 € 233 508,27 € 74,01% 27,9%

Lecture 52 381,97 € 32 000,00 € 25 188,52 € 78,71% -51,9% Archives départementales et 5 783,85 € 9 500,00 € 7 154,70 € 75,31% 23,7% Patrimoines culturels départementaux Sport et éducation populaire

DYNAMIQUE TERRITORIALE 16 383 435,44 € 1 858 977,00 € 2 331 862,17 € 125,44% -85,8%

Routes 587 364,27 € 767 800,00 € 762 507,94 € 99,31% 29,8%

Développement numérique du territoire 135 000,00 € 15 000,00 € 11,11%

Développement territorial 521 964,67 € 207 244,00 € 916 091,84 € 442,04% 75,5%

Environnement - trame verte et bleue 135 198,04 € 408 933,00 € 455 851,39 € 111,47% 237,2%

Espace rural et périurbain 90 523,75 € - -

Tourisme

Economie 108 337,38 € 100 000,00 € 0,00 € - -100,0%

Transports 14 940 047,33 € 240 000,00 € 182 411,00 € 76,00% -98,8%

S/total dépenses d'intervention 64 046 126,26 € 45 023 706,65 € 43 249 290,86 € 96,06% -32,5% EFFICIENCE ET RESSOURCES 441 609 948,30 € 446 171 505,00 € 457 443 725,41 € 102,53% 3,6% INTERNES

Relations publiques 3 551,30 € - #DIV/0!

Modernisation de l'action publique 2 000,00 € 106 223,00 € 107 873,68 € 101,55% 5293,7%

Ressources humaines 1 316 662,81 € 2 667 891,00 € 1 906 354,66 € 71,46% 44,8%

Bâtiments et moyens généraux 946 140,95 € 957 247,00 € 5 614 781,70 € 586,56% 493,4%

Gestion financière 439 345 144,54 € 442 440 144,00 € 449 811 164,07 € 101,67% 2,4%

TOTAL FONCTIONNEMENT 505 656 074,56 € 491 195 211,65 € 500 693 016,27 € 101,93% -1,0%

Hors revolving et résultats DEPENSES D’INVESTISSEMENT

Total voté Taux de Evolution Politiques CA 2017 CA 2018 2018 réal. CA 2017/2018 INVESTISSEMENT

SOLIDARITES HUMAINES 2 151 527,72 € 3 284 503,91 € 2 184 106,03 € 66,5% 1,5% Autonomie des personnes âgées et des 397,55 € 508 525,81 € 8 518,59 € 1,7% 2042,8% personnes handicapées Enfance / famille 48 359,38 € 170 119,69 € 98 327,87 € 57,8% 103,3%

Insertion 5 510,49 € 5 000,00 € 318,20 € 6,4% -94,2%

Habitat - logement 2 097 260,30 € 2 600 858,41 € 2 076 941,37 € 79,9% -1,0%

Développement social -

DEVELOPPEMENT HUMAIN 8 074 093,26 € 13 788 938,80 € 11 941 751,07 € 86,6% 47,9%

Collèges 7 651 250,02 € 12 510 779,00 € 11 124 374,65 € 88,9% 45,4% Action culturelle 88 378,48 € 94 643,86 € 34 441,16 € 36,4% -61,0% Lecture 260,00 € 27 703,00 € 12 000,00 € 43,3% 4515,4% Archives départementales et patrimoines 334 204,76 € 1 155 812,94 € 770 935,26 € 66,7% 130,7% culturels départementaux Sport et éducation populaire

DYNAMIQUE TERRITORIALE 40 064 935,27 € 50 053 510,88 € 43 161 373,43 € 86,2% 7,7%

Routes 23 588 766,12 € 29 262 508,06 € 25 655 631,21 € 87,7% 8,8% Développement numérique du territoire 4 105 000,00 € 4 315 600,00 € 4 065 436,77 € 94,2% -1,0% Développement territorial 5 678 919,16 € 7 109 227,73 € 6 720 914,70 € 94,5% 18,3% Environnement - trame verte et bleue 5 057 046,21 € 7 356 943,77 € 5 181 142,10 € 70,4% 2,5% Espace rural et périurbain 855 336,60 € 1 090 000,00 € 1 041 890,65 € 95,6% 21,8% Tourisme 738 267,18 € 894 381,32 € 471 508,00 € 52,7% -36,1% Economie 41 600,00 € 24 850,00 € 24 850,00 € 100,0% -40,3% Transports EFFICIENCE ET RESSOURCES 21 484 840,94 € 23 555 703,71 € 22 413 011,79 € 95,1% 4,3% INTERNES Relations publiques 3 085,80 € 2 000,00 € 359,98 € 18,0% -88,3%

Modernisation de l'action publique 1 137 479,55 € 1 391 632,38 € 1 202 948,48 € 86,4% 5,8%

Ressources humaines 9 251,00 € 13 000,00 € 8 000,00 € 61,5% -13,5%

Bâtiments et moyens généraux 2 410 309,19 € 3 610 243,98 € 2 943 626,83 € 81,5% 22,1%

Gestion financière 17 924 715,40 € 18 538 827,35 € 18 258 076,50 € 98,5% 1,9%

TOTAL INVESTISSEMENT 71 775 397,19 € 90 682 657,30 € 79 700 242,32 € 87,9% 11,0% Hors revolving et résultats DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Total voté Taux de Evolution Politiques CA 2017 CA 2018 2018 réal. CA 2017/2018 FONCTIONNEMENT

SOLIDARITES HUMAINES 271 597 193,14 € 275 896 960,40 € 269 659 289,84 € 97,7% -0,7%

Autonomie des personnes âgées et des 139 046 079,36 € 138 337 787,00 € 137 613 180,04 € 99,5% -1,0% personnes handicapées

Enfance / famille 52 282 814,16 € 54 650 505,48 € 52 595 799,68 € 96,2% 0,6%

Insertion 76 864 375,11 € 79 086 432,57 € 76 299 918,30 € 96,5% -0,7%

Habitat - logement 2 350 798,79 € 2 562 960,35 € 2 035 408,01 € 79,4% -13,4%

Développement social 1 053 125,72 € 1 259 275,00 € 1 114 983,81 € 88,5% 5,9%

DEVELOPPEMENT HUMAIN 18 541 111,23 € 19 520 389,33 € 19 042 621,60 € 97,6% 2,7%

Collèges 11 120 702,46 € 11 380 846,00 € 11 251 663,11 € 98,9% 1,2%

Action culturelle 4 496 866,72 € 5 036 093,33 € 4 717 092,84 € 93,7% 4,9%

Lecture 395 770,77 € 413 600,00 € 412 334,52 € 99,7% 4,2% Archives départementales et patrimoines 277 828,44 € 331 450,00 € 348 809,12 € 105,2% 25,5% culturels départementaux Sport et éducation populaire 2 249 942,84 € 2 358 400,00 € 2 312 722,01 € 98,1% 2,8%

DYNAMIQUE TERRITORIALE 60 673 931,86 € 44 353 487,34 € 42 399 679,56 € 95,6% -30,1%

Routes 9 242 845,48 € 9 567 940,00 € 8 364 851,73 € 87,4% -9,5%

Développement numérique du territoire 127 244,42 € 85 000,00 € 77 724,60 € 91,4% -38,9%

Développement territorial 26 971 580,88 € 27 060 020,00 € 26 974 032,34 € 99,7% 0,0%

Environnement - trame verte et bleue 849 984,97 € 1 254 095,72 € 838 321,56 € 66,8% -1,4%

Espace rural et périurbain 510 500,62 € 498 799,62 € 386 873,00 € 77,6% -24,2%

Tourisme 2 463 666,47 € 2 265 750,00 € 2 146 765,09 € 94,7% -12,9%

Economie 95 247,77 € 837 902,00 € 837 901,30 € 100,0% 779,7%

Transports 20 412 861,25 € 2 783 980,00 € 2 773 209,94 € 99,6% -86,4% S/total dépenses d'intervention 350 812 236,23 € 339 770 837,07 € 331 101 591,00 € 97,4% -5,6% EFFICIENCE ET RESSOURCES 108 260 425,25 € 113 514 965,87 € 110 002 405,56 € 96,9% 1,6% INTERNES Relations publiques 628 139,36 € 822 154,40 € 755 368,14 € 91,9% 20,3%

Modernisation de l'action publique 2 271 304,64 € 2 646 236,00 € 2 478 877,53 € 93,7% 9,1%

Ressources humaines 86 267 127,18 € 91 993 828,00 € 90 007 711,52 € 97,8% 4,3%

Bâtiments et moyens généraux 5 323 524,68 € 5 670 251,52 € 5 126 687,68 € 90,4% -3,7%

Gestion financière 13 770 329,39 € 12 382 495,95 € 11 633 760,69 € 94,0% -15,5%

TOTAL FONCTIONNEMENT 459 072 661,48 € 453 285 802,94 € 441 103 996,56 € 97,3% -3,9%

Hors revolving et résultats ----

TOTAL INVESTISSEMENT Dépenses 71 775 397,19 € 90 682 657,30 € 79 700 242,32 € 87,9% 11,0% Recettes 23 116 375 € 27 432 895 € 23 070 682 € 84,1% -0,2% TOTAL FONCTIONNEMENT Dépenses 459 072 661,48 € 453 285 802,94 € 441 103 996,56 € 97,3% -3,9% Recettes 505 656 074,56 € 491 195 211,65 € 500 693 016,27 € 101,9% -1,0% 1/8

Rapport n° 403

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DFA

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES GESTION FINANCIERE - OPERATIONS FINANCIERES DIVERSES - RESULTAT ANTERIEUR

Objet : Affectation du résultat de l'exercice 2018 sur 2019

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 2

I – BUDGET PRINCIPAL...... 2

I – 1. LE BESOIN DE FINANCEMENT DE LA SECTION D’INVESTISSEMENT ...... 3 I – 2. EVALUATION DU RESULTAT CUMULE DE LA SECTION DE FONCTIONNEMENT ...... 4 I – 3. L’AFFECTATION DU RESULTAT...... 5

II – Budgets annexes ...... 5

II – 1. LABORATOIRE VETERINAIRE DEPARTEMENTAL...... 5 II – 2. CENTRE DEPARTEMENTAL DE L’ENFANCE ET DE LA FAMILLE ...... 7

DELIBERATION...... 8 2/8

INTRODUCTION

L’arrêté des comptes pour 2018 se traduit, comme pour chaque exercice budgétaire, par l’approbation par l’Assemblée délibérante, d'une part du compte de gestion établi par le comptable de la collectivité et d'autre part du compte administratif présenté par la Présidente du Département.

Au vu du compte administratif 2018 et conformément aux dispositions du Code général des collectivités territoriales (articles L 3312-6, R3312-9 et R3312-10), le présent rapport, tout en abordant les différentes étapes de son évaluation, propose l’affectation du résultat de la section de fonctionnement pour le budget principal et les budgets annexes.

L’ensemble des résultats par section budgétaire et l’affectation du résultat tels que proposés dans le corps du rapport sont intégrés au projet de décision modificative n° 1 de 2019.

I – BUDGET PRINCIPAL

La présentation comptable des résultats de l’exercice 2018 est la suivante :

Solde d'exécution de la section d'investissement - reprise des résultats antérieurs -3 787 323,42 € - solde d'investissement 2018 -4 910 011,37 € SOLDE -8 697 334,79 € - restes à réaliser en investissement -103 911,25 € BESOIN DE FINANCEMENT -8 801 246,04 €

Affectation du résultat de fonctionnement - reprise des résultats antérieurs 15 503 821,97 € - résultat de fonctionnement 2018 21 493 326,23 € SOLDE 36 997 148,20 € - montant affecté au besoin de financement -8 801 246,04 € - restes à réaliser en fonctionnement 1 386 338,17 € SOLDE disponible pour le financement de la DM1 de 2019 29 582 240,33 €

En d’autres termes, le montant disponible pour le financement de la DM1 de 29,6 M€ se décompose globalement comme suit :

∑ 17,3 M€ de résultat de clôture du CA 2017, ∑ 1,3 M€ de résultat complémentaire suite à l’intégration au budget principal du budget annexe du parc routier, ∑ 6,7 M€ de résultat exceptionnel suite à la dissolution de la RDTD, ∑ 3 M€ correspondant à l’excédent du CA 2018, ∑ 1,3 M€ de solde excédentaire des restes à réaliser 2017. 3/8

I – 1. Le besoin de financement de la section d’investissement

Le besoin de financement de la section d'investissement est constitué du solde d’exécution de la section d’investissement corrigé des restes à réaliser.

ÿ Le solde d'exécution de la section d'investissement

Il correspond à la différence entre le montant des titres de recettes et le montant des mandats de dépenses émis au cours de l’exercice. Le résultat de la section d'investissement, déficitaire au titre de l’exercice 2018 (opérations réelles et opérations d'ordre), s'élève à 4 910 011,37 €.

INVESTISSEMENT Recettes réelles 36 694 537,47 Recettes d'ordre 61 029 624,36 Total recettes d'investissement 97 724 161,83

Dépenses réelles 79 700 242,32 Dépenses d'ordre 22 933 930,88 Total dépenses d'investissement 102 634 173,20

Solde investissement 2018 - 4 910 011,37

ÿ La reprise des résultats antérieurs

Le résultat d'investissement des exercices antérieurs s'élève à – 3 787 323,42 €. Cumulé au résultat d'investissement 2018, le solde d'exécution de la section d'investissement est donc de – 8 697 334,79 €. Ce montant est inscrit au budget supplémentaire de 2019 en dépenses d'investissement au chapitre 001.

Résultats antérieurs - 3 787 323,42 Solde d'investissement 2018 - 4 910 011,37 Cumul - 8 697 334,79

ÿ Les restes à réaliser en investissement

Ils correspondent aux dépenses engagées non mandatées et aux recettes certaines n'ayant pas donné lieu à émission d'un titre. La charge nette des reports d'investissement s’élève à - 103 911,25 €.

Recettes d'investissement reportées - Dépenses d'investissement reportées - 103 911,25 - 103 911,25 4/8

ÿ Evaluation du besoin de financement

Le solde d’exécution de la section d’investissement 2018 (- 4,91 M€) auquel s’ajoute la reprise des résultats antérieurs (- 3,79 M€) et complété des restes à réaliser (- 0,10 M€), détermine le besoin de financement.

Solde d'investissement 2018 - 4 910 011,37 Résultats reportés antérieurs - 3 787 323,42 RAR investissement - 103 911,25 - 8 801 246,04

Le besoin de financement de 8 801 246,04 € doit être couvert par l'affectation du résultat de fonctionnement inscrit en recettes d'investissement au compte 1068 dans le cadre du budget supplémentaire de 2019.

I – 2. Evaluation du résultat cumulé de la section de fonctionnement

Le résultat de la section de fonctionnement est constitué du résultat de l'exercice 2018 et du résultat reporté des exercices antérieurs.

ÿ Le résultat de l’exercice au compte administratif 2018, correspondant au montant des titres émis sur l'exercice déduction faite des mandats émis, s'élève à 21 493 326,23 €.

FONCTIONNEMENT Recettes réelles 500 693 016,27 Recettes d'ordre 20 566 452,64 Total recettes fonctionnement 521 259 468,91

Dépenses réelles 441 103 996,56 Dépenses d'ordre 58 662 146,12 Total dépenses fonctionnement 499 766 142,68

Solde fonctionnement 2018 21 493 326,23

ÿ La reprise des résultats antérieurs

Le résultat de fonctionnement des années antérieures est de 15 503 821,97 €.

Résultats antérieurs 15 503 821,97 Solde de fonctionnement 2018 21 493 326,23 Cumul 36 997 148,20

Après reprise des résultats antérieurs, le solde de la section de fonctionnement s’élève ainsi à 36 997 148,20 €. 5/8

I – 3. L’affectation du résultat

Afin d’assurer la continuité des exercices budgétaires, l’instruction budgétaire et comptable M52 a mis en place des mécanismes d’affectation des résultats au budget de l’exercice suivant.

Le résultat cumulé de la section de fonctionnement de 36 997 148,20 € est affecté prioritairement à la couverture du besoin de financement de la section d’investissement à hauteur de 8 801 246,04 €.

Le solde de 28 195 902,16 € est inscrit en recettes de fonctionnement (au chapitre 002) dans le cadre du budget supplémentaire de 2019. A ce solde s’ajoute le montant excédentaire des restes à réaliser en fonctionnement de 1 386 338,17 € (2,45 M€ en recettes et 1,06 M€ en dépenses) :

solde section de fonctionnement 36 997 148,20 besoin de financement 8 801 246,04 TOTAL 28 195 902,16 Reports de fonctionnement 1 386 338,17 Disponible BS 2019 29 582 240,33

Le montant disponible pour le financement ou les ajustements des dépenses et des recettes en budget supplémentaire de 2019 s’élève à 29 582 240,33 € (contre 14 628 164,65 € en 2018).

II – BUDGETS ANNEXES

Les budgets annexes sont soumis aux mêmes règles d’évaluation et d’affectation des résultats.

II – 1. Laboratoire vétérinaire départemental

Les résultats du budget annexe du Laboratoire vétérinaire départemental sont les suivants :

Solde d'exécution de la section d'investissement - reprise des résultats 9 762,45 - solde d'investissement 2018 -505,06 SOLDE 9 257,39 - restes à réaliser en investissement 0,00 SOLDE 9 257,39

Affectation du résultat de fonctionnement - reprise des résultats antérieurs -130 478,07 - résultat de fonctionnement 2018 106 692,02 SOLDE -23 786,05 - montant affecté au besoin de financement 0,00 - restes à réaliser en fonctionnement 0,00 SOLDE -23 786,05 6/8

ÿ Le résultat d’investissement

Le résultat d’investissement 2018 s’élève à – 505,06 € et s’établit comme suit :

INVESTISSEMENT Recettes réelles 58 361,61 Recettes d'ordre 10 280,00 Total recettes d'investissement 68 641,61

Dépenses réelles 49 104,22 Dépenses d'ordre 20 042,45 Total dépenses d'investissement 69 146,67

Solde d'investissement 2018 - 505,06

Après reprise du résultat d'investissement antérieur de 9 762,45 €, le résultat cumulé de la section d'investissement est donc de 9 257,39 €. Il est inscrit au budget supplémentaire de 2019 en recettes d’investissement au chapitre 001.

Il n'y a pas de reste à réaliser en investissement au titre de l'année 2018.

ÿ Le résultat de fonctionnement

Le résultat de la section de fonctionnement 2018 est excédentaire de 106 692,02 €. Il correspond au montant des titres émis sur l'exercice déduction faite des mandats émis.

FONCTIONNEMENT Recettes réelles 1 160 205,23 Recettes d'ordre 20 042,45 Total recettes fonctionnement 1 180 247,68

Dépenses réelles 1 015 194,05 Dépenses d'ordre 58 361,61 Total dépenses fonctionnement 1 073 555,66

Solde fonctionnement 2018 106 692,02

Après reprise du résultat antérieur déficitaire de – 130 478,07 €, le solde de fonctionnement s’élève à – 23 786,05 €. Il sera inscrit au budget supplémentaire de 2019 en dépenses de fonctionnement au chapitre 002.

La reprise d’excédent d’investissement en section de fonctionnement n’est pas autorisée mais certains aménagements peuvent être apportés pour plus de souplesse budgétaire suivant des procédures dérogatoires réglementées. Ainsi, l’article D2311-14 du Code général des collectivités territoriales (CGCT) précise que l’excédent de la section d’investissement constaté au compte administratif au titre de deux exercices consécutifs pourra être repris en section de fonctionnement afin de contribuer à son équilibre. 7/8

Par conséquent, pour financer le déficit cumulé constaté au compte administratif 2018 d’un montant de 23 786,05 €, il est proposé d’effectuer une reprise d’excédent d’investissement de 9 257,39 € en utilisant la dotation complémentaire en réserve pour couvrir une partie du déficit de la section de fonctionnement du budget annexe du Laboratoire vétérinaire départemental en décision modificative n° 1 de 2019.

II – 2. Centre départemental de l’enfance et de la famille

Le budget annexe du Centre départemental de l’enfance et de la famille est équilibré en 2018 en dépenses et en recettes à hauteur de 5 818 057,91 €. Le résultat étant nul, le budget ne fait l’objet d’aucune affectation.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 8/8 DELIBERATION Vu le Code général des collectivités territoriales ;

Vu le rapport n° 403 présenté sous le timbre : DGS / DFA ; Vu l’avis de la commission n° 4 ; Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Décide pour le budget principal, d’un résultat de fonctionnement 2018 s’élevant à 36 997 148,20 € : - d’affecter ce résultat en section d'investissement à hauteur de 8 801 246,04 €, inscrit en recettes d’investissement (compte 1068), destiné à la couverture du besoin de financement pour 8 697 334,79 € et le financement des restes à réaliser pour 103 911,25 €, - de reporter le solde de 28 195 902,16 € en recettes de fonctionnement (chapitre 002) auquel se rajoute le solde excédentaire des restes à réaliser en fonctionnement à hauteur de 1 386 338,17 € permettant le financement des ajustements de la décision modificative n° 1 de 2019 à hauteur de 29 582 240,33 €.

Décide sur le budget annexe du Laboratoire vétérinaire départemental, de la reprise des résultats 2018 sur chacune des sections comme suit : - en recettes d'investissement (chapitre 001) : 9 257,39 €, - en dépenses de fonctionnement (chapitre 002) : - 23 786,05 €.

Ne procède à aucune affectation de résultat sur le budget annexe du Centre départemental de l’enfance et de la famille, le budget annexe étant équilibré et ne dégageant aucun résultat.

#signature# 1/37

Rapport n° 404

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 4, 1, 2, 3

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DFA

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES GESTION FINANCIERE

Objet : Décision modificative n° 1 de 2019

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 5

I – RECETTES...... 6

II – DEPENSES ...... 12

III – EQUILIBRE DE LA DECISION MODIFICATIVE N° 1 DE 2019...... 31

IV – BUDGETS ANNEXES...... 32

IV – 1. CENTRE DEPARTEMENTAL DE L'ENFANCE ET DE LA FAMILLE (CDEF) ...... 32 IV – 2. LABORATOIRE VETERINAIRE DEPARTEMENTAL (LVD)...... 32

DELIBERATION...... 34

TABLE DES ANNEXES ...... 37 2/37

RECETTES

INVESTISSEMENT Total DM + Politiques BP 2019 Reports DM1 2019 Reports SOLIDARITES HUMAINES 434 000,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Habitat logement 434 000,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € DEVELOPPEMENT HUMAIN 337 475,00 € 0,00 € -43 000,00 € -43 000,00 € Collèges 65 200,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Action culturelle 0,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Archives départementales et patrimoines culturels 272 275,00 € 0,00 € -43 000,00 € -43 000,00 € DYNAMIQUE TERRITORIALE 4 246 928,00 € 0,00 € -142 396,00 € -142 396,00 € Routes 1 207 000,00 € 0,00 € -150 000,00 € -150 000,00 € Développement numérique du territoire 50 000,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Développement territorial 0,00 € 0,00 € 7 604,00 € 7 604,00 € Environnement - Trame verte et bleue 1 500 000,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Tourisme 100 000,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Economie 1 389 928,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 10 968 227,00 € 0,00 € 715 720,00 € 715 720,00 € Ressources humaines 13 000,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Bâtiments et moyens généraux 2 044 500,00 € 0,00 € 715 720,00 € 715 720,00 € Gestion financière 8 910 727,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € TOTAL INVESTISSEMENT hors emprunt et hors revolving 15 986 630,00 € 0,00 € 530 324,00 € 530 324,00 € Emprunt 30 300 000,00 € -19 700 000,00 € -19 700 000,00 € Revolving 22 500 000,00 € Résultats R1068 8 801 246,04 € 8 801 246,04 € TOTAL INVESTISSEMENT 68 786 630,00 € 0,00 € -10 368 429,96 € -10 368 429,96 €

FONCTIONNEMENT Total DM + Politiques BP 2019 Reports DM1 2019 Reports SOLIDARITES HUMAINES 39 186 588,00 € 2 447 879,12 € 334 396,75 € 2 782 275,87 € Autonomie des PA et PH 35 110 370,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Enfance famille 874 000,00 € 0,00 € 789 060,00 € 789 060,00 € Insertion 3 061 218,00 € 2 447 879,12 € -445 563,25 € 2 002 315,87 € Habitat logement 141 000,00 € 0,00 € -9 100,00 € -9 100,00 € DEVELOPPEMENT HUMAIN 2 774 920,00 € 0,00 € 117 000,00 € 117 000,00 € Collèges 2 370 920,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Action culturelle 360 500,00 € 0,00 € 117 000,00 € 117 000,00 € Lecture 34 000,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Archives départementales et patrimoines culturels 9 500,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € DYNAMIQUE TERRITORIALE 1 274 000,00 € 0,00 € -2 784,00 € -2 784,00 € Routes 689 000,00 € 0,00 € -100 000,00 € -100 000,00 € Développement numérique du territoire 10 000,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Développement territorial 0,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Environnement - Trame verte et bleue 325 000,00 € 0,00 € 91 216,00 € 91 216,00 € Tourisme 0,00 € 0,00 € 6 000,00 € 6 000,00 € Economie 100 000,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Transports 150 000,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 460 428 246,00 € 0,00 € 2 612 502,00 € 2 612 502,00 € Modernisation de l'action publique 141 816,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Ressources humaines 2 135 350,00 € 0,00 € 0,00 € 0,00 € Bâtiments et moyens généraux 933 647,00 € 0,00 € 45 700,00 € 45 700,00 € Gestion financière 457 217 433,00 € 0,00 € 2 566 802,00 € 2 566 802,00 € TOTAL FONCTIONNEMENT hors résultat 503 663 754,00 € 2 447 879,12 € 3 061 114,75 € 5 508 993,87 € Résultat de fonctionnement cumulé (R002) 28 195 902,16 € 28 195 902,16 € TOTAL FONCTIONNEMENT 503 663 754,00 € 2 447 879,12 € 31 257 016,91 € 33 704 896,03 €

TOTAL RECETTES 572 450 384,00 € 2 447 879,12 € 20 888 586,95 € 23 336 466,07 € 3/37

DEPENSES

Synthèse des dépenses en crédits INVESTISSEMENT Total DM + Politiques BP 2019 Reports DM1 2019 Reports SOLIDARITES HUMAINES 3 904 000,00 € - € - 149 030,25 € - 149 030,25 € Autonomie des PA et PH 1 000 000,00 € - € - € - € Enfance famille 384 000,00 € - € - 113 000,00 € - 113 000,00 € Insertion 5 000,00 € - € - € - € Habitat logement 2 515 000,00 € - € - 36 030,25 € - 36 030,25 € Développement social - € - € - € - € DEVELOPPEMENT HUMAIN 16 774 800,00 € 28 017,26 € 1 369 300,00 € 1 397 317,26 € Collèges 13 897 300,00 € - € 776 400,00 € 776 400,00 € Action culturelle 695 000,00 € 3 764,00 € - € 3 764,00 € Lecture 20 000,00 € 8 523,00 € - € 8 523,00 € Archives départementales et patrimoines culturels 2 122 500,00 € 15 730,26 € 592 900,00 € 608 630,26 € Sport et éducation populaire 40 000,00 € - € - € - € DYNAMIQUE TERRITORIALE 46 173 980,00 € 13 137,00 € 9 340 797,66 € 9 353 934,66 € Routes 26 025 000,00 € - € 6 824 665,00 € 6 824 665,00 € Développement numérique du territoire 5 209 300,00 € - € 2 000 000,00 € 2 000 000,00 € Développement territorial 7 260 000,00 € - € - 75 979,00 € - 75 979,00 € Environnement - Trame verte et bleue 5 733 700,00 € - € 572 111,66 € 572 111,66 € Espace rural et périurbain 1 090 000,00 € - € - € - € Tourisme 849 980,00 € 13 137,00 € 20 000,00 € 33 137,00 € Economie 6 000,00 € - € - € - € Transports - € - € - € - € EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 9 229 646,00 € 62 756,99 € - 1 116 300,00 € - 1 053 543,01 € Relations publiques 3 000,00 € - € - € - € Modernisation de l'action publique 1 670 000,00 € - € 90 000,00 € 90 000,00 € Ressources humaines 13 000,00 € - € - € - € Bâtiments et moyens généraux 7 333 000,00 € 62 756,99 € - 1 206 300,00 € - 1 143 543,01 € Gestion financière 210 646,00 € - € - € - € TOTAL INVESTISSEMENT 76 082 426,00 € 103 911,25 € 9 444 767,41 € 9 548 678,66 € hors dette et hors revolving Dette 17 016 000,00 € - € Revolving 22 500 000,00 € Résultat (D001) 8 697 334,79 € 8 697 334,79 € TOTAL INVESTISSEMENT 115 598 426,00 € 103 911,25 € 18 142 102,20 € 18 246 013,45 €

FONCTIONNEMENT Total DM + Politiques BP 2019 Reports DM1 2019 Reports SOLIDARITES HUMAINES 277 569 469,00 € 1 061 540,95 € 347 396,75 € 1 408 937,70 € Autonomie des PA et PH 139 269 410,00 € - € 56 700,00 € 56 700,00 € Enfance famille 57 450 245,00 € - € 296 860,00 € 296 860,00 € Insertion 77 269 014,00 € 1 061 540,95 € - 445 563,25 € 615 977,70 € Habitat logement 2 245 000,00 € - € 439 400,00 € 439 400,00 € Développement social 1 335 800,00 € - € - € - € DEVELOPPEMENT HUMAIN 21 332 460,00 € - € 132 134,00 € 132 134,00 € Collèges 12 417 500,00 € - € - 97 996,00 € - 97 996,00 € Action culturelle 5 674 100,00 € - € 157 425,00 € 157 425,00 € Lecture 428 500,00 € - € - € - € Archives départementales et patrimoines culturels 320 860,00 € - € - € - € Sport et éducation populaire 2 491 500,00 € - € 72 705,00 € 72 705,00 € DYNAMIQUE TERRITORIALE 43 099 300,00 € - € 1 135 293,00 € 1 135 293,00 € Routes 9 500 000,00 € - € 1 100 000,00 € 1 100 000,00 € Développement numérique du territoire 150 000,00 € - € - € - € Développement territorial 27 368 300,00 € - € - 23 000,00 € - 23 000,00 € Environnement - Trame verte et bleue 998 750,00 € - € - 110 107,00 € - 110 107,00 € Espace rural et périurbain 497 500,00 € - € - € - € Tourisme 1 934 750,00 € - € 137 400,00 € 137 400,00 € Economie 100 000,00 € - € - € - € Transports 2 550 000,00 € - € 31 000,00 € 31 000,00 € EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 107 761 729,00 € - € 2 414 087,92 € 2 414 087,92 € Relations publiques 818 550,00 € - € - € - € Modernisation de l'action publique 2 733 500,00 € - € - € - € Ressources humaines 93 558 500,00 € - € 51 917,00 € 51 917,00 € Bâtiments et moyens généraux 5 459 889,00 € - € 163 600,00 € 163 600,00 € Gestion financière 5 191 290,00 € - € 2 198 570,92 € 2 198 570,92 € TOTAL FONCTIONNEMENT hors dette 449 762 958,00 € 1 061 540,95 € 4 028 911,67 € 5 090 452,62 € Dette 7 089 000,00 € - € TOTAL FONCTIONNEMENT 456 851 958,00 € 1 061 540,95 € 4 028 911,67 € 5 090 452,62 €

TOTAL DEPENSES 572 450 384,00 € 1 165 452,20 € 22 171 013,87 € 23 336 466,07 € 4/37

Autorisations pluriannuelles et crédits de paiement dédiés INVESTISSEMENT AP AP Total AP CPI CPI Total CPI Politiques BP 2019 DM1 2019 BP + DM1 2019 BP 2019 DM1 2019 BP + DM1 2019 SOLIDARITES HUMAINES 1 767 000,00 € - 213 812,00 € 1 553 188,00 € 3 169 000,00 € - 149 030,25 € 3 019 969,75 € Autonomie des PA et PH - € - € - € 1 000 000,00 € - € 1 000 000,00 € Enfance famille 82 000,00 € - € 82 000,00 € 384 000,00 € - 113 000,00 € 271 000,00 € Insertion 5 000,00 € - € 5 000,00 € 5 000,00 € - € 5 000,00 € Habitat logement 1 680 000,00 € - 213 812,00 € 1 466 188,00 € 1 780 000,00 € - 36 030,25 € 1 743 969,75 € DEVELOPPEMENT HUMAIN 12 461 800,00 € -2 038 008,65 € 10 423 791,35 € 16 269 800,00 € 1 299 300,00 € 17 569 100,00 € Collèges 4 558 800,00 € -1 942 286,57 € 2 616 513,43 € 13 534 800,00 € 776 400,00 € 14 311 200,00 € Action culturelle 2 143 000,00 € - € 2 143 000,00 € 581 000,00 € - 70 000,00 € 511 000,00 € Archives départementales et patrimoines culturels 5 720 000,00 € - 95 722,08 € 5 624 277,92 € 2 114 000,00 € 592 900,00 € 2 706 900,00 € Sport et éducation populaire 40 000,00 € - € 40 000,00 € 40 000,00 € - € 40 000,00 € DYNAMIQUE TERRITORIALE 34 955 000,00 € -1 672 235,22 € 33 282 764,78 € 46 173 980,00 € 9 340 797,66 € 55 514 777,66 € Routes 17 680 000,00 € -1 112 126,89 € 16 567 873,11 € 26 025 000,00 € 6 824 665,00 € 32 849 665,00 € Développement numérique du territoire - € - € - € 5 209 300,00 € 2 000 000,00 € 7 209 300,00 € Développement territorial 3 985 000,00 € 1 024 221,98 € 5 009 221,98 € 7 260 000,00 € - 75 979,00 € 7 184 021,00 € Environnement - Trame verte et bleue 8 425 000,00 € -1 058 231,00 € 7 366 769,00 € 5 733 700,00 € 572 111,66 € 6 305 811,66 € Espace rural et périurbain 1 765 000,00 € - 695 553,31 € 1 069 446,69 € 1 090 000,00 € - € 1 090 000,00 € Tourisme 3 100 000,00 € 169 454,00 € 3 269 454,00 € 849 980,00 € 20 000,00 € 869 980,00 € Economie - € - € 6 000,00 € - € 6 000,00 € EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 13 435 000,00 € - 137 923,18 € 13 297 076,82 € 8 983 000,00 € -1 099 100,00 € 7 883 900,00 € Modernisation de l'action publique - € - 493,05 € - 493,05 € 1 670 000 € 90 000,00 € 1 760 000,00 € Bâtiments et moyens généraux 13 435 000,00 € - 137 430,13 € 13 297 569,87 € 7 313 000 € -1 189 100,00 € 6 123 900,00 € TOTAL INVESTISSEMENT 62 618 800,00 € -4 061 979,05 € 58 556 820,95 € 74 595 780,00 € 9 391 967,41 € 83 987 747,41 €

FONCTIONNEMENT AE AE Total AE CPF CPF Total CPF Politiques BP 2019 DM1 2019 BP + DM1 2019 BP 2019 DM1 2019 BP + DM1 2019 SOLIDARITES HUMAINES 1 556 500,00 € 729 879,50 € 2 286 379,50 € 5 389 014,00 € 410 850,00 € 5 799 864,00 € Insertion 400 000,00 € 542 774,50 € 942 774,50 € 4 108 514 € - 28 550,00 € 4 079 964,00 € Habitat logement 926 500,00 € 200 000,00 € 1 126 500,00 € 414 500 € 439 400,00 € 853 900,00 € Développement social 230 000,00 € - 12 895,00 € 217 105,00 € 866 000 € - € 866 000,00 € DEVELOPPEMENT HUMAIN 6 183 000,00 € - 161 623,17 € 6 021 376,83 € 6 354 200,00 € - 55 810,00 € 6 298 390,00 € Collèges 126 000,00 € - € 126 000,00 € 708 200 € - 182 100,00 € 526 100,00 € Action culturelle 2 618 000,00 € - 319 892,17 € 2 298 107,83 € 3 141 500 € 53 585,00 € 3 195 085,00 € Archives départementales et patrimoines culturels - € - € - € 13 000 € - € 13 000,00 € Sport et éducation populaire 3 439 000,00 € 158 269,00 € 3 597 269,00 € 2 491 500 € 72 705,00 € 2 564 205,00 € DYNAMIQUE TERRITORIALE 10 951 000,00 € 195 000,00 € 11 146 000,00 € 14 107 200,00 € 1 107 293,00 € 15 214 493,00 € Routes 6 351 000,00 € - € 6 351 000,00 € 9 500 000 € 1 100 000,00 € 10 600 000,00 € Développement territorial - € - € - € - € - € - € Environnement - Trame verte et bleue 2 000 000,00 € 45 000,00 € 2 045 000,00 € 757 200 € - 110 107,00 € 647 093,00 € Espace rural et périurbain - € - € - € - € - € - € Tourisme - € 150 000,00 € 150 000,00 € 1 300 000 € 117 400,00 € 1 417 400,00 € Transports 2 600 000,00 € 2 600 000,00 € 2 550 000 € - € 2 550 000,00 € EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES - € 180 000,00 € 180 000,00 € - € - € - € Modernisation de l'action publique - € 180 000,00 € 180 000,00 € - € - € - TOTAL FONCTIONNEMENT 18 690 500,00 € 943 256,33 € 19 633 756,33 € 25 850 414,00 € 1 462 333,00 € 27 312 747,00 € 5/37 INTRODUCTION

La décision modificative n° 1 de l’exercice 2019 s’équilibre à hauteur de 23 336 466,07 € en recettes et en dépenses.

Avec près de 13,5 M€ de dépenses nouvelles (9,5 M€ en investissement et 4 M€ en fonctionnement) cette première décision modificative comprend également la reprise des résultats constatés au compte administratif de 2018 pour 29,6 M€ et l’intégration des reports au budget 2019 détaillés en annexe n° 1.

La reprise du résultat de clôture de l’exercice 2018 est affectée prioritairement à la diminution de l’inscription d’emprunts de - 19,7 M€ votée à hauteur de 30,3 M€ au BP 2019 et ramenée à 10,6 M€ à l’issue de cette décision modificative.

DEPENSES RECETTES Reports 103 911,25 € Résultats 8 697 334,79 € 8 801 246,04 € Crédits nouveaux 9 444 767,41 € 530 324,00 € INVESTISSEMENT Emprunts -19 700 000,00 € Dépenses imprévues TOTAL 18 246 013,45 € -10 368 429,96 €

Reports 1 061 540,95 € 2 447 879,12 € Résultats 28 195 902,16 € FONCTIONNEMENT Crédits nouveaux 3 849 340,75 € 3 061 114,75 € Dépenses imprévues 179 570,92 € TOTAL 5 090 452,62 € 33 704 896,03 €

Reports 1 165 452,20 € 2 447 879,12 € Résultats 8 697 334,79 € 36 997 148,20 € TOTAL GENERAL Crédits nouveaux 13 473 679,08 € -16 108 561,25 € TOTAL 23 336 466,07 € 23 336 466,07 €

En recettes, les ajustements en fonctionnement, à la hausse, présentés dans le cadre de cette décision modificative, concernent essentiellement :

* la politique « Gestion financière » pour + 2,566 M€ suite aux notifications reçues des services de l’Etat en début d’année et à la création du nouveau Fonds de stabilisation (+ 1,208 M€) ; * les politiques « Enfance famille » et « Insertion » suite aux nouveaux moyens alloués par l’Etat dans le cadre du Plan pauvreté (+ 0,470 M€) ; * la politique « Enfance famille » au titre d’un financement exceptionnel de l’Etat pour la phase d’accompagnement des MNA (+ 0,387 M€).

En section d’investissement, le principal ajustement de recettes porte sur l’actualisation pour + 0,715 M€ du produit des cessions d’immobilisation de la politique « Gestion patrimoniale ».

En dépenses, une accélération de la montée en charge des investissements à réaliser se traduit par une inscription complémentaire de + 6,8 M€ au titre des mobilités et de la sécurité routière et de + 2 M€ sur le Développement numérique du territoire au titre du SMIX Doubs THD. 6/37

Il est également présenté un redéploiement des crédits votés de la politique « Bâtiments et moyens généraux » (- 1,3 M€) vers les politiques « Collèges » (collèges de Frasne, Villers le Lac, équipements mobiliers et matériels) pour + 0,7 M€ et « Archives départementales et Patrimoines culturels départementaux » pour + 0,6 M€ (Saline Royale, Musée Courbet).

Par ailleurs, les inscriptions proposées en dépenses de fonctionnement portent principalement sur la politique « Routes » au titre de la viabilité hivernale (+ 1,1 M€) ainsi que sur la politique « Gestion financière » (+ 2 M€), dont 1,3 M€ au titre de la contribution au Fonds de solidarité interdépartemental (FSID) en 2019.

En fonctionnement, il est important de souligner que sur les + 4 M€ proposés, 2,4 M€ seront retraités dans la cadre du Pacte financier (Plan pauvreté pour 0,470 M€, retraitements comptables liés à la politique « Gestion financière » pour 1,9 M€).

Au titre des engagements pluriannuels, il est proposé globalement des annulations à hauteur de - 4,1 M€ en autorisations de programme et des ouvertures à hauteur de + 0,9 M€ en autorisations d’engagement.

En autorisations de programme, la principale ouverture concerne le Développement territorial pour 1,3 M€ au titre du SDIS 25 dans la cadre de la convention de partenariat avec le Département du Doubs pour la période 2019-2021.

En autorisations d’engagement, les ouvertures concernent principalement l’Insertion pour plus de 0,6 M€ au titre de la subvention globale FSE 2018-2021 et le Sport et éducation populaire pour 0,48 M€ au titre du nouveau dispositif ski.

I – RECETTES

Les ajustements en recettes représentent un montant global de + 3 591 438,75 € (avant diminution du recours à l’emprunt), auquel il convient d’ajouter la reprise du résultat de clôture de l’exercice 2018 à hauteur de + 29 582 240,33 € (après financement des reports).

Solidarités humaines + 334 396,75 € en fonctionnement

Enfance/famille : + 789 060 € en fonctionnement

o Gouvernance et stratégie

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, le Doubs dispose de nouveaux moyens financés par l’Etat au travers d’un contrat comportant un socle d’engagements et complété d’initiatives départementales. 7/37

Les moyens alloués au Département en 2019 seront les suivants : * généraliser les démarches de premier accueil social et de référent de parcours : 190 000 € ; * accompagner les sorties de l'aide sociale à l'enfance : 27 871 € ; * initiatives départementales : 78 988 €.

Il convient ainsi d’inscrire une recette de fonctionnement de + 296 860 € au titre de la participation de l'Etat pour les actions du plan pauvreté engagées par le Doubs en 2019.

o Protection de l’enfant

L’Etat prévoit de verser au Département une participation exceptionnelle au titre de l'accompagnement des mineurs non accompagnés (MNA). Cette aide est calculée sur la base d'un montant forfaitaire de 6 000 € pour 75 % des jeunes MNA supplémentaires accueillis en 2018 (+ 64,5 % pour le Doubs).

Par conséquent, une inscription de recette de fonctionnement de + 387 000 € est sollicitée au titre de la participation de l’Etat à l’accompagnement de MNA.

Il est également nécessaire d’abonder de + 105 200 € les crédits correspondant aux recouvrements de sécurité sociale perçus par le Département au titre de la protection de l’enfance.

Insertion : - 445 563,25 € en fonctionnement

o Gestion du RSA

Les dépenses et recettes du FSE devant être équilibrées, il est proposé d’annuler une partie de l’ancienne subvention globale FSE 2014/2017 pour un montant de - 618 805,50 €. Ces recettes seront recouvrées sur les années 2020 et 2021.

o Prévention et lutte contre l’exclusion

Il est proposé d’inscrire + 173 242,25 € de recettes provenant de nouveaux crédits versés par l’Etat dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. Ces crédits seront dédiés à parts égales à l’orientation des allocataires du RSA ainsi qu’à la garantie d’activité.

Habitat - Logement : - 9 100 € en fonctionnement

o Stratégie et gouvernance

Une recette complémentaire est demandée afin d’intégrer la hausse de la participation de l'Etat de + 5 900 € au titre de la révision du schéma départemental pour l'accueil et l'habitat des gens du voyage, engagée fin 2018. La contribution de l’Etat sera ainsi portée à 20 900 € (45 %) pour un marché notifié de 46 400 €.

Aucun reversement de produits des certificats d'économie d'énergie (CEE) n’étant prévu en 2019, il convient également de procéder à l’annulation pour - 15 000 € des crédits correspondants inscrits au BP 2019. 8/37

Développement humain - 43 000 € en investissement

+ 117 000 € en fonctionnement

Action culturelle : + 117 000 € en fonctionnement

o Coopération territoriale et attractivité du territoire

Il est demandé d’inscrire en décision modificative les recettes de fonctionnement suivantes au titre de l’action culturelle :

* + 40 000 € pour la vente d’articles réalisée par la boutique de la librairie du musée Courbet ; * + 40 000 € correspondant à une subvention versée par la Région Bourgogne- Franche- Comté pour l'exposition Ming labellisée d'intérêt national ; * + 10 000 € correspondant à une subvention de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) liée aux actions éducatives conduites dans le cadre du bicentenaire Courbet ; * + 27 000 € de produits de la billetterie du musée Courbet suite à l’ouverture au public de l’Atelier lors de l’été 2019.

Archives départementales et - 43 000 € en investissement patrimoines culturels départementaux :

o Gestion et valorisation du patrimoine culturel bâti

Une réduction des crédits de - 43 000 € est sollicitée afin d’anticiper la baisse des participations attendues de la DRAC et de la Région au titre des opérations de travaux à la Saline ainsi qu’au pôle Courbet.

Dynamique territoriale - 142 396 € en investissement

- 2 784 € en fonctionnement

Routes : - 150 000 € en investissement - 100 000 € en fonctionnement

o Maintenance des routes départementales

La recette inscrite au BP 2019 relative au remboursement par la Ville de Besançon du carburant acheté par le Département dans le cadre d’un groupement de commande est annulée par l’adoption d’un avenant à la convention signé entre les deux collectivités.

Par conséquent, il convient de reporter cette annulation au budget en réduisant de - 100 000 € les crédits de fonctionnement liés à la vente de produits stockés. 9/37

o Amélioration des réseaux

L’appel de fonds publics attendu pour le financement des ouvrages de la RD 48 a été reporté à la fin des travaux en 2020.

Par conséquent, il est prescrit d’annuler la recette d’investissement inscrite au BP 2019, correspondant à la moitié de la participation des communes de Morteau et ainsi que de la Communauté de communes Val de Morteau, soit un montant de - 150 000 €.

Développement territorial : + 7 604 € en investissement

o Accompagnement des projets locaux

Il est requis d’inscrire + 7 604 € de recettes nouvelles d’investissement dans la perspective de récupérer le trop-versé dû par la commune d’Etupes suite à la notification des décomptes définitifs des opérations financées au titre des dotations territoriales.

Environnement – Trame verte et bleue : + 91 216 € en fonctionnement

o Gestion de l’eau et milieux aquatiques

Il est proposé d’inscrire + 79 594 € de recettes supplémentaires en section de fonctionnement au titre de la participation de l’Agence de l’eau au Service d’assistance technique dans le domaine de l’eau (SATE). En effet, le montant perçu pour solde de la convention 2016 s’élève à 159 594 €, pour une inscription de 80 000 € au BP2019.

o Biodiversité et milieux naturels

L’Agence de l’eau participe au financement d’un poste destiné à l’animation de l’inventaire départemental des zones humides au sein du service Environnement et espace rural. A ce titre, il convient d’inscrire + 11 622 € de crédits de fonctionnement complémentaires.

Tourisme : + 6 000 € en fonctionnement

o Stratégie et gouvernance touristique

Dans le cadre de la mise en œuvre du Schéma régional du développement du tourisme et des loisirs (SRDTL) 2017-2022, il est demandé d’inscrire une recette de + 6 000 € correspondant au versement d’une indemnité forfaitaire par la Région Bourgogne-Franche-Comté pour l’instruction de 6 dossiers au titre du dispositif « Meublés et chambres d’hôtes ».

Efficience et ressources internes + 715 720 € en investissement + 2 612 502 € en fonctionnement

Bâtiments et moyens généraux : + 715 720 € en investissement + 45 700 € en fonctionnement 10/37

o Gestion patrimoniale

L'avancement des dossiers de cessions et la vente du bâtiment de la Clairière au Service départemental d'incendie et de secours du Doubs (2,4 M€ sur 3 ans) permettent d’actualiser le produit des cessions d’immobilisation et requiert l’inscription de + 715 720 € de recettes supplémentaires en section d’investissement.

o Exploitation et maintenance

Un abondement de crédits est proposé à hauteur de + 45 700 € pour tenir compte du remboursement par la Région au Département de la taxe foncière des bâtiments de la RDTD suite à sa dissolution fin 2017.

Cette recette fait l’objet d’une inscription de crédits équivalente en dépenses de fonctionnement.

Gestion financière : + 2 566 802 € en fonctionnement

o Fiscalité et dotations

Il est proposé d’ajuster les recettes de fonctionnement perçues au titre de la fiscalité et des dotations conformément à la publication de la Loi de Finances pour 2019 ainsi qu’aux notifications de recettes transmises par les services de l’Etat en début d’année.

- Au titre de la fiscalité : + 961 368 €

◊ Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) : + 697 000 €

L’état fiscal 1253 notifie un produit de TFPB de 117 215 000 €, auquel s’ajoutent les rôles complémentaires évalués à 110 000 €. La prévision budgétaire établie au BP 2019 anticipait un produit de TFPB de 116 628 000 € ; c’est pourquoi une inscription de crédits supplémentaires de + 697 000 € est sollicitée.

◊ Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) : + 167 443 €

Le produit de la CVAE notifié par l’état 1253, d’un montant de 32 302 112 €, est supérieur aux estimations transmises par la DGFIP en novembre 2018 et reprises au BP 2019, pour 32 134 669 €.

Par conséquent, il est proposé d’augmenter le produit de CVAE pour un montant de + 167 443 €. 11/37

◊ Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) : + 6 925 €

Il est demandé de réviser de + 6 925 € le produit des IFER attendu en 2019, conformément à la notification de l’état fiscal 1253. Le montant des IFER inscrit au budget 2019 s’élève ainsi à 1 190 925 €.

◊ Taxe d’aménagement : + 90 000 €

La DGFIP a demandé au Département qu’une partie des indus de la Taxe d’aménagement soit remboursée dans le cadre de l’émission d’un titre de recettes par l’Etat. Le BP 2019 prévoyait que ces indus soient à l’inverse compensés sur les recettes perçues en 2019 par le Département ; c’est pourquoi une régularisation doit être effectuée en décision modificative.

Par conséquent, il convient d’inscrire + 90 000 € de recettes supplémentaires au titre de la taxe d’aménagement. En contrepartie, cette recette fait l’objet d’une inscription de crédits équivalente en dépenses de fonctionnement.

- Au titre des dotations : + 397 434 €

◊ DGF Dotation forfaitaire : + 412 562 €

Notifié par la DGCL en avril, le montant définitif de la dotation forfaitaire 2019 s'établit à 36 779 701 €, contre une estimation initialement votée au BP 2019 de 36 367 139 €.

Ainsi, il est nécessaire d’augmenter la prévision budgétaire de + 412 562 € au titre de la dotation forfaitaire.

◊ Allocations compensatrices d’exonération de fiscalité : + 26 700 €

Le montant des allocations compensatrices attribuées au Doubs a été notifié par l’état fiscal 1253 à partir du coefficient de minoration fixé par la Loi de finances pour 2019.

Le montant définitif des allocations compensatrices est de 3 411 814 € ; c’est pourquoi il convient d’inscrire + 26 700 € de recettes complémentaires en décision modificative.

◊ Allocations compensatrices d’exonération de fiscalité : - 41 828 €

Après avoir été figé entre 2010 et 2017, le produit de la DCRTP notifié à l’état fiscal 1253 diminue pour la seconde année consécutive pour s’établir à 15 853 172 €, soit une baisse de 1,5 % par rapport à 2018.

Par conséquent, le montant notifié conduit à diminuer de - 41 828 € le produit de la DCRTP inscrit au budget 2019. 12/37

- Au titre de la péréquation : + 1 208 000 €

◊ Attribution Fonds de stabilisation : + 1 208 000 €

L’article 261 de la Loi de finances pour 2019 crée, pour les années 2019 à 2021, un fonds de stabilisation doté de 115 M€ par an destiné à financer le reste à charge des départements en matière d’Allocation Individuelle de Solidarité (AIS).

Le Département du Doubs répond aux critères d’éligibilité du fonds et devrait être bénéficiaire du fonds de stabilisation en 2019. Selon les estimations de l’ADF, le produit attendu est estimé à 1 208 000 €, qu’il est proposé d’inscrire en décision modificative n° 1.

II – DEPENSES

Solidarités humaines

AP - 213 812 € Crédits investissement - 149 030,25 € AE + 729 879,50 € Crédits fonctionnement + 347 396,75 €

Autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées :

AP Crédits investissement AE Crédits fonctionnement + 56 700 €

o Actions mutualisées PA/PH

Au titre de la modernisation de l’action publique en faveur des PA/PH, un marché pour la réalisation du Schéma Départemental d’Organisation Sociale et Médico-Sociale (SDOSMS) dans le Département du Doubs a été passé avec la société SPQR de Lyon en juin 2018 pour un montant total de 89 460 € TTC, avec une durée d’exécution de dix mois.

Pour lancer la procédure de marché, 90 000 € ont donc été affectés à cette action sur le budget de l’exercice 2018. La première phase de ce marché (32 760 € TTC) a été mandatée en décembre 2018. La deuxième phase (56 700 € TTC) sera réalisée au 1er semestre 2019.

Les crédits de 2018 n’ayant pu faire l’objet de reports, il convient d’inscrire un montant de + 56 700 € lors de cette décision modificative. 13/37

Enfance/famille :

AP Crédits investissement - 113 000 € AE Crédits fonctionnement + 296 860 €

o Gouvernance et stratégie

Dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, la mise en œuvre de la contractualisation entre l'Etat et les Conseils départementaux a été lancée officiellement le 21 février 2019.

L'aide prévue par l'Etat s'élève à un total de 470 101,41 € en 2019 pour le Département du Doubs.

Il est donc proposé d'inscrire le budget lié au plan pauvreté au titre de la politique enfance famille à hauteur de + 296 860 € (inscription du même montant en recette de fonctionnement). Il convient de noter que la part des dépenses liées au plan pauvreté équivalente aux recettes nouvelles apportées par l’Etat est sortie des 1,2 % du Pacte financier.

o Protection de l’enfant

En investissement, un ajustement à la baisse des crédits de paiement de - 113 000 € s’explique principalement par le décalage de l’opération de restructuration des locaux du CDEF du quartier de Saint Claude à Besançon.

Un transfert en crédits de fonctionnement de chapitre à chapitre à hauteur de 40 000 € est sollicité pour abonder la ligne finançant le reversement des indus de la CAF/CPAM et les annulations de titres sur exercices antérieurs.

Insertion :

AP Crédits investissement AE + 542 774,50 € Crédits fonctionnement - 445 563,25 €

o Emploi et insertion professionnelle

La subvention globale FSE 2014-2017 arrive à son terme et son bilan laisse apparaître un solde non consommé de plus de 600 000 € correspondant pour l’essentiel à des sous- réalisations.

L’Etat a autorisé le Département à utiliser cette somme sur le volet de la nouvelle subvention globale FSE 2018-2021. La Commission permanente du 18 février 2019 a d’ailleurs acté la nouvelle répartition budgétaire. 14/37

Il convient donc d’annuler - 618 805,50 € en crédits de fonctionnement, ceux-ci ayant fait l’objet d’un report 2018 sur l’exercice 2019.

En parallèle, au titre de la subvention globale 2018-2021, il est nécessaire de procéder à un abondement en autorisations d’engagement à hauteur de + 618 805,50 €. Il n’y a pas d’impact sur les crédits de paiement 2019 mobilisés.

Il convient également d’augmenter de + 31 386,14 € en autorisations d’engagement la subvention globale 2018-2021 suite à la déprogrammation de deux opérations votées en Commission permanente du 18 février 2019.

Enfin, une annulation de - 27 917,14 € en autorisations d’engagement affectées est sollicitée.

o Prévention et lutte contre l’exclusion

Dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et lutte contre la pauvreté, le Département bénéficiera de crédits de l’Etat à hauteur de 86 621,13 € pour l’orientation des allocataires RSA et de 86 621,12 € pour la garantie d’activité.

Il est en conséquence proposé l’inscription de + 173 242,25 € en crédits de fonctionnement (montant identique inscrit en recettes). Il convient là aussi de noter que la part des dépenses liées au plan pauvreté équivalente aux recettes nouvelles apportées par l’Etat est sortie des 1,2 % du Pacte financier.

Un transfert de chapitre à chapitre est demandé à hauteur de 28 550 € afin de répondre aux objectifs prioritaires du Plan départemental pour l’insertion et l’emploi (PDIE) sur la mise en place des plateformes d’orientation.

Enfin, une annulation en autorisations d’engagement antérieures est sollicitée à hauteur de - 79 500 €.

Habitat - Logement :

AP - 213 812 € Crédits investissement - 36 030,25 € AE + 200 000 € Crédits fonctionnement + 439 400 €

o Stratégie et gouvernance

Au titre de la taxe d’aménagement gérée en pluriannuelle depuis 2018, il est nécessaire d’ouvrir + 240 000 € en autorisations d’engagement et + 440 000 € en crédits de paiement pour la Maison départementale de l’habitat-CAUE afin de prendre en compte les montants perçus sur l’exercice 2018 à ce titre.

Au titre du Plan départemental de l’habitat 2014-2019 (PDH), il convient d’annuler - 40 000 € en autorisations d’engagement et - 600 € en crédits de paiement suite à la non participation de l’Etat. La révision de ce plan prévue en 2019 est reportée sur l’exercice 2020. 15/37

o Développement et amélioration de l’offre en logements à vocation sociale

En autorisations de programme, des annulations sur des millésimes antérieurs à hauteur de - 213 812 € correspondent principalement à des opérations réalisées et soldées à un coût inférieur au regard des justificatifs remis par les maîtres d’ouvrage.

Parallèlement à ces annulations, il convient de procéder à un dégagement de - 36 030,25 € en crédits de paiement.

Développement social :

AP Crédits investissement AE - 12 895 € Crédits fonctionnement

o Accompagnement des personnes

Il convient d’annuler les reliquats en autorisations d’engagement non affectées à hauteur de - 12 895 €.

Développement humain

AP - 2 038 008,65 € Crédits investissement + 1 369 300 € AE - 161 623,17 € Crédits fonctionnement + 132 134 €

Collèges :

AP - 1 942 286,57 € Crédits investissement + 776 400 € AE Crédits fonctionnement - 97 996 €

o Modernisation et gestion patrimoniale des collèges publics

En investissement, un abondement de + 686 400 € en crédits de paiement est proposé :

* + 334 100 € au titre de la programmation, modernisation et adaptation des collèges : ◊ + 265 100 € correspondant à l’avancement opérationnel de la restructuration du collège de Frasne et + 124 000 € correspondant à l’avancement opérationnel de la restructuration du collège de Villers-le-Lac ; ◊ + 20 000 € concernant l’opération de mise en accessibilité du collège Grenier à Pontarlier ; 16/37

◊ - 75 000 € en restitution correspondant au retard de l’opération de construction du collège de Bethoncourt suite à la décision de l’Etat de ne pas participer au financement.

* + 114 100 € au titre de la gestion patrimoniale des collèges : ◊ + 20 000 € pour des travaux d’installation de chalets de compostage suite à appel à manifestation d’intérêt auprès des établissements ; ◊ + 94 100 € pour des travaux divers de gros entretien.

* + 238 200 € au titre des équipements matériels et mobiliers : ◊ + 30 000 € pour l’acquisition de chalets de compostage ; ◊ + 100 000 € pour l’acquisition de défibrillateurs. Le Département dotera désormais l’ensemble des collèges suite au décret du 19 décembre 2018 relatif aux défibrillateurs automatisés externes ; ◊ + 108 200 € suite à l’accélération du programme de renouvellement de mobiliers et matériels avec notamment l’amélioration des plonges des demi-pensions.

En autorisations de programme, des annulations à hauteur de - 2 359 286,57 € s’expliquent par le solde des opérations de restructuration des collèges de Mouthe et Guynemer à Montbéliard.

En fonctionnement, une restitution de - 175 900 € en crédits de paiement est proposée :

* - 122 800 € pour prendre en compte l’ajustement des dépenses sur l’exercice 2019 liées à la location de préfabriqués à Quingey ;

* - 53 100 € pour prendre en compte une moindre dépense concernant les frais de jury de concours pour l’opération de construction du nouveau collège de Bethoncourt.

o Numérique éducatif

En investissement, un besoin de crédits de paiement complémentaires à hauteur de + 90 000 € correspond à l’ajustement des prévisions de travaux en corrélation avec les estimations fournies par les différents maîtres d’œuvre lors des études de conception du premier trimestre 2019.

En fonctionnement, il convient de procéder à un transfert en crédits de chapitre à chapitre pour un montant à hauteur de 120 000 € permettant de distinguer comptablement d’une part les dépenses couvrant les frais de télécommunication des collèges payés directement par le Département et d’autre part les dépenses correspondant à des participations du Département aux frais de télécommunication financés directement par les établissements.

En autorisations de programme, une ouverture à hauteur de + 417 000 € est sollicitée pour couvrir des engagements complémentaires sur les Systèmes de sécurité incendie (SSI). 17/37

o Gouvernance et fonctionnement des collèges publics

La Commission permanente du 18 février 2019 a validé la remise gracieuse de 5 604 € sur les loyers impayés d’un ancien agent départemental au collège « Mont Miroir » à Maîche, correspondant à des majorations de loyer.

Pour ce faire, il est nécessaire d’inscrire + 5 604 € en crédits de fonctionnement.

Par ailleurs, pour le paiement des contributions interdépartementales avec les Départements de la Haute Saône, du Jura et du Territoire de Belfort, un montant de 320 000 € a été voté lors du BP 2019.

Jusque-là, le calcul de la contribution interdépartementale à verser au Département du Territoire de Belfort, pour les élèves domiciliés dans le Département du Doubs et scolarisés au collège « Saint Exupéry » à Beaucourt prenait en compte uniquement les charges de fonctionnement et non les charges de personnel de ce collège contrairement aux deux autres Départements.

Faisant suite à des échanges avec les services du Département du Territoire de Belfort et conformément à la réglementation, le Département du Doubs participera désormais, à compter de 2019, en plus des charges de fonctionnement, aux charges de personnel pour la part des élèves du Doubs fréquentant cet établissement.

Ce coût supplémentaire s’élève à 73 401 € et ne peut être financé en totalité sur les crédits de fonctionnement votés au BP 2019.

C’est pourquoi, il est demandé + 60 000 € en crédits de fonctionnement supplémentaires pour faire face à cette nouvelle dépense.

Enfin, une demande complémentaire de + 12 300 € en crédits de fonctionnement permettra de couvrir diverses dépenses au titre du fonctionnement des collèges et un dégagement de - 2 000 € en crédits de fonctionnement est rendu possible par la non prise en charge par le Département du transport des collégiens de 3ème au forum de l’emploi.

o Actions péri-éducatives (collèges publics et privés)

Compte tenu des prévisions de voyages scolaires en classes de découvertes pour l’année 2019, il est demandé + 2 000 € de crédits de fonctionnement complémentaires.

Action culturelle :

AP Crédits investissement AE - 319 892,17 € Crédits fonctionnement + 157 425 €

o Coopération territoriale et attractivité du territoire

En investissement, le budget 2019 consacré aux acquisitions et restaurations d’œuvres s’élève à 500 000 € en crédits de paiement. 18/37

Il est proposé un redéploiement à budget constant de 70 000 € vers la ligne « travaux du musée », pour faire face aux importants travaux d’agencement permettant de reconstituer des surfaces d’accrochage manquantes dans l’espace d’exposition permanente, et accueillir l’exposition Ming dont le périmètre dépassera le seul espace des expositions temporaires et les accrochages ultérieurs.

En fonctionnement :

* Dans le cadre de l’événement consacré au bicentenaire de Courbet, la société de production mandatée par France 5 pour filmer l’artiste Ming, en exclusivité, notamment lors de sa résidence de création à Ornans, propose au Musée Courbet un film de 5 à 10 minutes qui pourrait être projeté dans la salle « cinématographique » du musée.

Ce film apporterait un éclairage complémentaire sur l’artiste, son travail de création dans l’Atelier et l’exposition présentée. + 20 000 € en crédits de paiement de fonctionnement sont proposés. Par ailleurs, une œuvre grand format provenant de Washington justifie une prise en charge spécifique (vol cargo avec arrivée à Bruxelles), qui est de nature à générer une augmentation non négligeable du coût du transport. + 30 000 € en crédits de paiement de fonctionnement sont sollicités à ce titre. + 3 585 € de crédits de fonctionnement supplémentaires sont aussi demandés pour couvrir le volet évènementiel.

* En outre, pour répondre à une forte demande en animations, une enveloppe complémentaire de + 15 000 € en crédits de fonctionnement permettra d’assurer les nécessaires visites guidées supplémentaires pour les groupes et des actions numériques.

* Une ouverture de l’Atelier Courbet au public lors de l’été 2019 nécessite de mobiliser des crédits de fonctionnement supplémentaires à hauteur de + 32 800 € pour couvrir les frais liés aux recours de guides conférenciers et à un agent de sécurité.

* Le dynamisme de la librairie boutique du Musée Courbet doit être souligné avec une forte augmentation des recettes sur les trois premiers mois de l’année, considérant à la fois une fréquentation plus importante et davantage de produits proposés à la vente. La librairie boutique a réalisé un chiffre d’affaires de près de 25 000 € en janvier, février et mars 2019 (contre 9 100 € en 2018). L’acquisition de divers produits dérivés et l’enrichissement progressif du rayon librairie impactent les ventes.

+ 25 000 € de crédits de fonctionnement sont sollicités pour garantir un niveau de fonctionnement optimal de cet espace en 2019, sachant qu’il convient aussi de solder la dette de Mme Rino, exploitante précédente, qui atteint 5 220 €.

* Pour terminer l’étude complémentaire de Pascal Reilé sur la géolocalisation de tableaux de Courbet, sur le territoire de la Communauté de Communes destination Loue-Lison, + 11 040 € sont nécessaires en crédits de fonctionnement. 19/37

* Le renouvellement à venir du marché de gardiennage du Pôle Courbet nécessite l’inscription d’une enveloppe complémentaire de + 20 000 € en fonctionnement.

* Au titre des subventions à verser à l’institut Gustave Courbet pour sa contribution à l’année du bicentenaire, 25 000 € ont été votés au BP 2019.

15 000 € seront alloués pour d’une part la fin du soutien à la conception d’un nouvel ouvrage de correspondances de Courbet et d’autre part 5 000 € pour l’organisation d’une exposition à Saintes. Les 5 000 € restants peuvent être redéployés à budget constant pour assurer diverses prestations.

* Enfin, un mouvement de 10 000 € entre chapitres de fonctionnement est sollicité au regard des dépenses relevant des subventions et des prestations.

En autorisations d’engagement

* Une ouverture complémentaire de +10 000 € est sollicitée pour traiter les dossiers restant à examiner pour accompagner les projets au titre des arts vivants. La Commission permanente, lors de ses réunions des 18 février et 18 mars 2019, a affecté un montant de 665 100 €. Les crédits de paiement nécessaires sont redéployés à budget constant.

o Réussite éducative

Une annulation à hauteur de - 329 892,17 € en autorisations d’engagement sur des millésimes antérieurs est sollicitée.

Lecture :

AP Crédits investissement AE Crédits fonctionnement

o Attractivité des bibliothèques

Un mouvement en crédits de fonctionnement entre chapitres à hauteur de 3 900 € permettra d’assurer le financement d’activités prioritaires comme l’animation du réseau et le Contrat territoire lecture. 20/37

Archives départementales et patrimoine culturels départementaux :

AP - 95 722,08 € Crédits investissement + 592 900 € AE Crédits fonctionnement

o Gestion et valorisation du patrimoine culturel bâti

Un abondement de + 592 900 € en crédits de paiement d’investissement est proposé :

* + 507 700 € pour réaliser la phase 2 des travaux de modernisation des installations de génie climatique du Musée Courbet ; * + 85 200 € pour tenir compte de l’avancement de l’opération de création de la salle multimodale et master class à la Saline Royale d’Arc et Senans avec la nécessité d’effectuer des diagnostics et sondages complémentaires.

Une annulation de - 95 722,08 € en autorisations de programme fait suite au solde de l’opération de restauration des couvertures de la Saline Royale.

Sport et éducation populaire :

AP Crédits investissement AE + 158 269 € Crédits fonctionnement + 72 705 €

o Inclusion sociale

Un transfert de chapitre à chapitre en crédits de fonctionnement est nécessaire à hauteur de 5 000 € pour assurer le versement des subventions aux comités départementaux sportifs.

o Vitalité et attractivité des territoires

La création d’un nouveau programme au titre du dispositif ski « Attractivité territoire ski » est nécessaire pour permettre un nouveau mode de gestion avec la mise en place d’un appel à projets pour les trois saisons à venir 2019-2020 / 2020-2021 / 2021-2022.

Pour ce faire, il convient d’ouvrir une autorisation d’engagement à hauteur de + 480 000 € et d’inscrire + 80 000 € en crédits de paiement pour assurer le versement d’un acompte à la structure qui sera retenue.

En parallèle, il convient d’annuler - 160 000 € en autorisations d’engagement au titre du dispositif ski, votés antérieurement sur le programme « Sport attractivité ».

Par ailleurs, un transfert en crédits de fonctionnement entre chapitres à hauteur de 5 000 € permettra le paiement de prestations dans le cadre du projet C@P JO 2024.

Enfin, une annulation de - 105 400 € en autorisations d’engagement sur millésimes antérieurs est sollicitée. 21/37

o Réussite éducative

Il est proposé de restituer - 7 295 € en crédits de paiement de fonctionnement sur le dispositif Doubs Pass Sport qui ne seront pas consommés sur l’exercice 2019.

Une annulation de – 56 331 € en autorisations d’engagement sur millésimes antérieurs est sollicitée.

Dynamique territoriale

AP - 1 672 235,22 € Crédits investissement + 9 340 797,66 € AE + 195 000 € Crédits fonctionnement + 1 135 293 €

Routes :

AP - 1 112 126,89 € Crédits investissement + 6 824 665 € AE Crédits fonctionnement + 1 100 000 €

o Maintenance des routes départementales

En investissement, une inscription complémentaire à hauteur de + 5 550 000 € est proposée :

* + 3 200 000 € au titre du réseau structurant dont : ◊ + 1 100 000 € pour couvrir l’intégralité des opérations déjà programmées et couvertes en autorisations de programme ; ◊ + 465 000 € pour financer des opérations de confortement importantes tels que les ouvrages de protection des falaises à Valentigney, le traitement de glissements de terrain à Scey-Maisières/Tarceney, sur la côte de Morre et à Soulce Cernay ; ◊ + 1 635 000 € pour réaliser un programme complémentaire de réfection des chaussées.

* + 2 350 000 € au titre de la maintenance du réseau de desserte dont : ◊ + 950 000 € pour couvrir l’intégralité des opérations déjà programmées et couvertes en autorisations de programme ; ◊ + 730 000 € pour traiter le glissement de terrain d’Abbans-Dessous à hauteur de 320 000 € et pour la réalisation d’opérations de remise en état du réseau avant déclassement dans le domaine public des communes qui ont délibéré favorablement à hauteur de 410 000 € ; . + 670 000 € pour réaliser un programme complémentaire de mise à niveau des chaussées du réseau de desserte. Il est également sollicité l’annulation d’autorisations de programme 2018 non mobilisées à hauteur de - 800 000 €. 22/37

En fonctionnement et au titre de la viabilité hivernale, une enveloppe complémentaire de + 1 100 000 € en crédits de paiement est nécessaire pour financer le coût de la fin de l’hiver 2018/2019 et le début de l’hiver prochain.

Les crédits votés au BP 2019 à hauteur de + 3 200 000 € sont intégralement engagés.

o Sécurité routière

Une annulation d'autorisations de programme affectées à hauteur de - 162 126,89 € correspond au solde du programme OPSA 2016 achevé pour 62 126,89 € et au solde du programme OPSA 2017 pour 100 000 €.

Il convient également de dégager - 45 335 € en crédits de paiement d’investissement au titre du programme Subventions de voirie 2016 en cours d’achèvement.

o Amélioration des réseaux

Une inscription complémentaire en crédits de paiement d’investissement à hauteur de + 1 300 000 € est demandée pour financer les travaux de stabilisation de la RD 571 côte de Morre et pour prendre en compte une évolution du planning de réalisation des travaux concernant les quatre ouvrages de décharge sur la RD 48 entre les communes de Morteau et Montlebon.

Par ailleurs, il est proposé de réduire l’AP résiduelle à hauteur du solde estimé de la participation départementale au financement des études de la seconde phase de la LGV Rhin- Rhône branche Est et donc d’annuler - 50 000 € en autorisations de programme.

En parallèle, il est demandé une inscription de + 20 000 € en crédits de paiement pour financer l’appel de fonds 2019.

o Structuration des voies cyclables

Une annulation d’AP antérieures à hauteur de - 100 000 € est sollicitée au titre du programme de maintenance des voies cyclables 2018 suite à des économies réalisées sur les travaux effectués.

Développement numérique du territoire :

AP Crédits investissement + 2 000 000 € AE Crédits fonctionnement

o Infrastructures numériques

Compte tenu des ambitions inscrites dans le programme C@P25 en matière de développement du numérique qui imposent d’accélérer le déploiement de la fibre, le Département a souhaité réviser son Schéma directeur départemental d’aménagement numérique (SDDAN). 23/37

Cette décision était aussi motivée par les nombreux changements qui ont impacté le secteur des télécommunications notamment sur les plans réglementaires, techniques et économiques.

La version 2 du SDDAN, votée par l’Assemblée départementale en juin 2018, fixe un objectif de 100 % FttH (Fibre optique jusqu'au domicile) dans le Doubs à l’horizon 2022, soit une accélération demandée au SMIX Doubs THD de 2 ans par rapport aux engagements antérieurs. Il a aussi été décidé que la phase 3 du déploiement de la fibre, qui concerne 33 000 prises, serait réalisée en régie par le SMIX Doubs THD, puis les prises confiées à un fermier pour exploitation dans le cadre d’une délégation de service public.

Afin d’accompagner cette volonté d’accélérer les travaux de fibrage du territoire, le Département a consenti un effort important en portant à 4 M€ sa contribution pour 2017 et 2018 et à 5 M€ sa contribution lors du BP 2019.

Pour matérialiser davantage cette volonté d’accélération et ainsi limiter les besoins de financements du Syndicat par l’emprunt, il est proposé de porter à 7 M€ la contribution du Département pour 2019. Une enveloppe complémentaire de +2 000 000 € en crédits de paiement d’investissement est demandée.

Développement territorial :

AP + 1 024 221,98 € Crédits investissement - 75 979 € AE Crédits fonctionnement - 23 000 €

o Accompagnement des projets locaux

En investissement, une autorisation de programme complémentaire à hauteur de + 15 000 € est sollicitée pour le SMIX PNR du Haut Jura afin de prendre en compte des dossiers antérieurs.

Suite à une évolution statutaire, le SMIX de l’Aérodrome du Pays de Montbéliard doit clairement distinguer ce qui relève des travaux d’investissement dans la contribution de chacun de ses membres. Pour ce faire, il est donc proposé l’ouverture d’une autorisation de programme de + 39 000 € et des crédits de paiement correspondants, somme que le Département devra verser pour l’exercice 2019.

Des annulations en autorisations de programme à hauteur de - 328 766,02 € correspondent pour l’essentiel à des opérations réalisées et soldées à un montant inférieur.

En parallèle de ces annulations, il convient de procéder à des dégagements en crédits de paiement pour un montant de - 114 979 €.

En crédits de fonctionnement, une diminution de - 23 000 € s’explique par divers ajustements positifs et négatifs avec principalement une restitution de - 33 000 € au titre de la participation du Département au fonctionnement des aérodromes (- 11 000 € pour La Vèze et - 22 000 € pour Pays de Montbéliard). 24/37

o Transition énergétique – Energies renouvelables – Bois énergie

Une annulation de - 1 012 € est sollicitée en autorisations de programme.

o Sécurité des biens et des personnes

Sur le volet investissement, dans le cadre de la convention de partenariat entre le Département du Doubs et le SDIS 25 pour la période 2019-2021 présentée en Assemblée départementale de juin 2019, il convient d’ouvrir + 1 300 000 € en autorisations de programme pour porter à 3,6 M€ (pour rappel 2,3 M€ votés au BP 2019) l’enveloppe financière sur cette période. Les crédits de paiement pour l’année 2019 ont été inscrits au BP 2019 à hauteur de 2,3 M€ ; Un montant de 0,650 M€ sera proposé en 2020 et en 2021.

Environnement – Trame verte et bleue :

AP - 1 058 231 € Crédits investissement + 572 111,66 € AE + 45 000 € Crédits fonctionnement - 110 107 €

o Gestion de l’eau et milieux aquatiques

Des annulations en autorisations de programme de - 1 268 231 € sur des millésimes antérieurs s’expliquent essentiellement par des montants non affectés.

Ces annulations entrainent une diminution des crédits de paiement à hauteur de - 110 987,60 €.

Des annulations en autorisations d’engagement de - 55 000 € s’expliquent par l’achèvement fin 2018 de l’opération concernant l’élaboration du Schéma directeur d’alimentation en eau potable (groupement de commandes avec la Ville de Besançon et 13 syndicats intercommunaux).

o Biodiversité et milieux naturels

Au titre de la taxe d’aménagement gérée en pluriannuelle depuis 2018, il est nécessaire d’ouvrir + 210 000 € en autorisations de programme et + 683 099,26 € en crédits de paiement pour les Espaces naturels sensibles (ENS) afin de prendre en compte les montants perçus sur l’exercice 2018 à ce titre.

En autorisations d’engagement, une ouverture de + 100 000 € est liée également à la taxe d’aménagement pour les Espaces naturels sensibles.

Il convient également en crédits de paiement de fonctionnement de restituer - 117 107 € au titre de la biodiversité et d’inscrire + 7 000 € supplémentaires au titre du Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR). 25/37

Espace rural et périurbain :

AP - 695 553,31 € Crédits investissement AE Crédits fonctionnement

o Aménagement et mise en valeur de l’espace rural et périurbain

Des annulations en autorisations de programme non affectées de - 94 860,26 € sont sollicitées au titre des aménagements fonciers et des travaux connexes.

Une restitution de crédits de fonctionnement de - 1 740 € est proposée.

o Soutien aux activités agricoles et forestières

En autorisations de programme, les annulations à hauteur de - 600 693,05 € correspondent principalement à des montants non affectés pour les programmes en lien avec l’Agence de paiement (ASP) à laquelle le Département a délégué la gestion du paiement de ses subventions et le contrôle de l’encadrement européen.

En crédits de fonctionnement, + 1 740 € supplémentaires sont nécessaires au titre de l’aide au fonctionnement des organismes et à l’organisation de manifestations agricoles.

Tourisme :

AP + 169 454 € Crédits investissement + 20 000 € AE + 150 000 € Crédits fonctionnement + 137 400 €

o Développement de l’offre et de l’attractivité touristique

Concernant la Taxe sur les remontées mécaniques (TRM), à l’instar du mode de gestion retenu pour la taxe d’aménagement, il convient de la gérer aussi en pluriannuelle.

Le produit de cette taxe correspond pour le Département à 2 % du chiffre d’affaires des entreprises et des exploitants de sites de remontées mécaniques. A ce jour, le montant total encaissé et non affecté s’élève à 339 275,27 € (pour rappel 65 000 € inscrits en recettes au BP 2019).

A ce titre, une ouverture de + 190 000 € en autorisations de programme et l’inscription de + 20 000 € en crédits de paiement permettront de financer des projets d’investissement en zone de montagne.

Et en fonctionnement, il est proposé l’ouverture de + 150 000 € en autorisations d’engagement et l’inscription de + 47 000 € en crédits de paiement dans le cadre du conventionnement pluriannuel qui sera signé avec le Syndicat mixte du Mont d’Or (SMMO) en faveur d’une mission d’ingénierie au service de la filière neige dans le Doubs. 26/37

Par ailleurs, en crédits de paiement de fonctionnement, + 70 400 € sont demandés dont + 20 000 € en faveur du Comité départemental du tourisme (CDT) pour l’outil de collecte de la taxe de séjour et + 50 400 € pour acter le soutien financier du Département au tournage de l’émission télévisée « La carte aux trésors » (CP du 18 mars 2019).

En crédits de fonctionnement, + 20 000 € sont demandés pour financer deux nouvelles manifestations touristiques sur 2019 : la manifestation « Grandes Heures Nature » et l’organisation du congrès national de Domaines skiables de France à Besançon.

Enfin, une annulation en autorisations de programme de - 20 546 € est sollicitée suite aux soldes de dossiers à des coûts inférieurs.

Economie :

AP Crédits investissement AE Crédits fonctionnement

o Soutien au développement économique

Le Département du Doubs disposait jusqu’à fin 2015, avant l’entrée en vigueur de la loi NOTRe du 7 août 2015, d’un outil financier d’aide aux projets d’immobilier d'entreprises intervenant sur son territoire, ceci sous la forme d’avances consolidables.

Intitulé « Fonds départemental de développement économique » (FDDE), ce dispositif avait pour objectif de promouvoir l’emploi, en accompagnant les entreprises dans leur développement. Pour ce faire, le Département allouait une avance dont le montant était adossé à la création d’emplois projetée sur 3 ans et au volume de l’investissement immobilier à réaliser, avec un plafond correspondant à 15 % du montant hors taxes des travaux.

A terme, l’avance peut, en tout ou partie, être consolidée en subvention en fonction du nombre et de la nature des emplois effectivement créés (CDI, CDD, embauche d’allocataires du RSA), dès lors que le nombre de CDI présents dans l’entreprise initialement n’a pas diminué.

La part éventuellement non consolidée fait, quant à elle, l’objet d’un remboursement par l’entreprise bénéficiaire, sur la base d’un échéancier de remboursement fixé par la Commission permanente et établi après analyse de la situation financière de l’entreprise bénéficiaire.

Sur cette base, il est proposé la consolidation, en subventions, de quatre avances consolidables ayant été octroyées au titre du FDDE pour les sociétés la Blanchisserie du Refuge située à Besançon, CŒUR D'OR située à Maîche, DIXI BESANCON située à Marchaux- Chaudefontaine et SIS/FINAMUR située à . 27/37

Transports :

AP Crédits investissement AE Crédits fonctionnement + 31 000 €

o Transports scolaires

+ 31 000 € en crédits de fonctionnement sont nécessaires pour couvrir la régularisation d’un trop perçu de la commune des Granges Narboz pour sa participation 2017 au transport méridien dérogatoire.

Efficience et ressources internes

AP - 137 923,18 € Crédits investissement - 1 116 300 € AE + 180 000 € Crédits fonctionnement + 2 234 517 €

Modernisation de l’action publique :

AP - 493,05 € Crédits investissement + 90 000 € AE + 180 000 € Crédits fonctionnement

o Performance de l’action publique

Pour mener la démarche évaluative de la collectivité, qui se traduira en 2019 par le recours à des organismes extérieurs, il est proposé la création d’un nouveau programme « Etudes, évaluation de politiques publiques, audits et contrôle » géré en pluriannualité.

Pour ce faire, une ouverture de + 180 000 € en autorisation d’engagement est sollicitée. Les crédits inscrits au BP 2019 à hauteur de 100 000 € sont suffisants pour couvrir les paiements à venir sur l’année 2019.

Cela comprend le lancement d’une évaluation sur le dispositif des CPOM SAAD 2016-2020 et de trois analyses sur le dispositif départemental de protection de l’enfance, la chaîne d’instruction des prestations APA et PCH et les résultats produits par les nouvelles formes d’accompagnement renforcé pour l’emploi du PDIE.

o Efficience numérique interne

En investissement, une demande de + 90 000 € en crédits de paiement financera à hauteur de 50 000 € des évolutions d’infrastructure en charge de la sécurité de l’accessibilité réseau hors collectivité et à hauteur de 40 000 € de nouveaux équipements en postes de travail. 28/37

Cette demande s'opère dans le cadre de la généralisation du dispositif de télétravail, de l’équipement des membres du Comité technique et du Comité d’hygiène et de sécurité et de l’attribution d’outils de travail nomades pour les travailleurs sociaux.

Une annulation en autorisations de programme antérieures affectées à hauteur de - 493,05 € permettra de clôturer un ancien programme SDI (Schéma directeur informatique).

Ressources humaines :

AP Crédits investissement AE Crédits fonctionnement + 51 917 €

o Politique salariale, gestion des carrières et formation

Un transfert de chapitre à chapitre en crédits de fonctionnement de 191 000 € est sollicité pour alimenter à hauteur de + 20 000 € l’axe « Gestion des emplois et des compétences » et à hauteur de + 171 000 € l’axe « Politique sociale ».

Un montant de + 51 917 € en fonctionnement est demandé au titre de la formation.

o Gestion des emplois et des compétences

Un transfert de chapitre à chapitre de 20 000 € permettra d’abonder les crédits nécessaires aux recrutements sur des postes à profils spécifiques par le recours à un cabinet de recrutement.

o Politique sociale

Un transfert de chapitre à chapitre de 171 000 € est demandé au titre de la subvention du COS à budget constant. Le décalage des paiements de la fin d’année 2018 nécessite un réajustement des lignes budgétaires dédiées.

Bâtiments et moyens généraux :

AP - 137 430,13 € Crédits investissement - 1 206 300 € AE Crédits fonctionnement + 163 600 €

o Gestion patrimoniale

En investissement, les ajustements en diminution proposés à hauteur de - 1 274 200 € reposent sur l’adaptation des projets en cours, les dernières phases de [email protected] et sur les opérations programmées dans le Schéma directeur immobilier départemental (SDID). 29/37

* - 74 000 € au titre des bâtiments à vocation sociale sont liés au report des travaux d’aménagement de l’ASE, rue Viette à Montbéliard, en l’attente de l’approbation du Schéma de l’offre de service social de proximité de la Direction territoriale des solidarités humaines de Montbéliard (DTSHM) ;

* - 540 700 € au titre des bâtiments liés à l’exploitation routière : ◊ - 121 500 € suite au décalage de l’opération liée à la transformation en bureaux de l’appartement du Parc de Pontarlier (les études de conception ont été notifiées début 2019, le démarrage des travaux est programmé au dernier trimestre 2019) ; ◊ - 380 000 € suite au décalage du programme de modernisation des Centres d’exploitation routière (CER) confortés. L’approbation du SDID fin 2018 a reporté les travaux importants sur différents sites (PMR Pontarlier et 6 CER renforcés) après 2024. Seuls des travaux d’attente de mise en sécurité et d’amélioration des conditions de travail des équipes seront réalisés en maîtrise d’œuvre interne.

* - 697 500 € au titre des bâtiments administratifs liés au décalage opérationnel de la restructuration des bâtiments de Gay Lussac.

* - 12 000 € en crédits d’investissement hors AP liés à l’opération d’aménagement de l’Hôtel du Département suite à [email protected].

* + 50 000 € au titre des opérations foncières pour l’acquisition d’un terrain pour la construction du CER de Morteau.

En autorisations de programme : * une ouverture à hauteur de + 70 000 € concerne des travaux d’entretien des bâtiments sociaux du Département ; * des annulations à hauteur de - 378 230,13 € sont liées à des soldes d’opérations.

En fonctionnement, il est proposé une réduction des crédits de - 50 000 € initialement votés pour le paiement des frais de concours, ces derniers étant imputés en investissement.

o Exploitation et maintenance

En fonctionnement, une inscription complémentaire de + 197 800 € est demandée :

* + 110 600 € pour couvrir les prévisions de consommation d’électricité et d’énergie via les réseaux de chauffage urbain ; * + 10 400 € pour couvrir le surcoût lié à la nécessité d’abattre des arbres suite à l’épisode de sécheresse de 2018 ; 30/37

* + 30 000 € pour couvrir des frais d’entretien des locaux ; * + 500 € pour couvrir des frais de loyers et charges ; * + 46 300 € pour couvrir des frais de redevances et taxes dont 45 623 € pour le paiement des taxes foncières des bâtiments de l’ancienne Régie départementale des transports du Doubs (RDTD) non acquittées sur l’exercice 2018. Il est à noter que ce même montant est également inscrit en recettes puisqu’il sera demandé à la Région de Bourgogne-Franche-Comté le remboursement et que cette somme sera retraitée dans le cadre du Pacte financier.

o Moyens logistiques

En investissement, des ajustements à hauteur de + 67 900 € en crédits de paiement sont proposés.

* + 80 600 € au titre du renouvellement de mobiliers divers à l’Hôtel du Département, de l’équipement de locaux à Fort Griffon (ancien logement du gardien) pour l’accueil en urgence de mineurs non accompagnés (MNA), pour l’acquisition de mobiliers à l’atelier Courbet et l’acquisition de poubelles à la Gare d’eau dans le cadre de la mise en place du tri sélectif ; * - 12 700 € au titre d’une moindre consommation des crédits liés à l’achat de véhicules.

En autorisations de programme, une ouverture complémentaire à hauteur de + 170 800 € est sollicitée pour couvrir les besoins nouveaux en mobiliers et matériels.

En fonctionnement, un ajustement à la hausse de + 15 800 € prend en compte notamment des frais de sécurité liés à la tenue des Assemblées départementales et des frais liés à la tenue de manifestations ou d’événements particuliers.

Gestion financière :

AP Crédits investissement AE Crédits fonctionnement + 2 019 000 €

o Fiscalité et dotations

L’article 261 de la Loi de finances pour 2019 a créé le Fonds de solidarité interdépartemental (FSID) afin de mieux prendre en compte les coûts associés à la grande ruralité.

Le Doubs n’est pas éligible au reversement du FSID, mais il a pour obligation de verser une contribution égale à 0,102 % des bases de DMTO constatées en 2018.

Dans le cadre de cette décision modificative, il est ainsi proposé d’inscrire + 1 333 000 € en crédits de fonctionnement pour le prélèvement au titre du FSID en 2019. Ce montant sera retraité dans le cadre du pacte financier. 31/37

Par ailleurs, la DGFIP a demandé qu’une partie des indus de la taxe d’aménagement (90 000 €) soit remboursée dans le cadre de l’émission d’un titre de recettes émis à l’encontre du Département.

Par conséquent, il est nécessaire d’inscrire + 90 000 € en crédits de fonctionnement. Cette somme sera retraitée dans le cadre du pacte financier.

o Opérations financières diverses

Suite à la dissolution de la RDTD, une prime d'intéressement, prévue dans le cadre des accords d'entreprise, a été versée à la SPL Mobilité Bourgogne Franche-Comté pour redistribution aux salariés. Cette somme de 95 919, 19 € doit faire l'objet d'une régularisation comptable par le Département qui a bénéficié de la reprise d'actif des comptes de l'ex-RDTD, dont 6,7 M€ de résultats excédentaires.

Il convient donc d’inscrire + 96 000 € de charges exceptionnelles sur opérations de gestion. Il sera demandé de retraiter cette dépense dans le cadre du Pacte financier.

Au titre des provisions pour litiges et contentieux, il est proposé une inscription budgétaire de + 500 000 € pour faire face à une éventuelle condamnation du Département dans le cadre du contentieux en cours avec Développement 25 couvrant 50 % du risque. Cette somme sera retraitée dans le cadre du pacte financier.

III – EQUILIBRE DE LA DECISION MODIFICATIVE N° 1 DE 2019

Le compte administratif dégage un excédent de fonctionnement de + 36 997 148,20 € et un déficit d’investissement de - 8 697 334,79 €.

L’affectation du résultat oblige à la couverture de besoin de financement de la section d’investissement par l’inscription d’une recette au compte 1068 de + 8 801 246,04 €.

Il est proposé d’affecter le résultat excédentaire de + 28 195 902,16 € au compte 002, comme un excédent de fonctionnement reporté.

Afin d’équilibrer le projet de la décision modificative n°1 pour 2019, il est proposé :

* de diminuer le volume d’emprunt prévisionnel à hauteur de - 19,7 M€ ramenant la prévision budgétaire pour 2019 à 10,6 M€.

* d’augmenter les dépenses imprévues de fonctionnement de + 179 570,92 €.

A l’issue de cette décision modificative n° 1, le montant des dépenses imprévues s’élève ainsi à + 579 116,92 € (dont 199 546 € en investissement et 379 570,92 € en fonctionnement). 32/37

IV – BUDGETS ANNEXES

IV – 1. Centre départemental de l'enfance et de la famille (CDEF)

Dans le cadre de la décision modificative n° 1, il est proposé une inscription complémentaire de 278 094 € en dépenses et en recettes. Cette décision modificative inclut, en dépenses :

* 306 994 € pour le financement de 16 nouvelles places dans le dispositif d'évaluation et d’accueil tampons des MNA, * 80 000 € pour la rémunération du personnel non médical, * et un dégagement de 108 900 € sur les coûts de location des véhicules après le choix du Département de privilégier leur acquisition.

L’équilibre du budget annexe du CDEF s’obtient par l’augmentation de la subvention d’équilibre de 278 094 € financée sur le budget général.

A l’issue de la DM1, le budget annexe du CDEF s’équilibre à 7 422 610 € en dépenses et recettes pour 2019. La subvention d’équilibre est portée à 7 248 810 €.

IV – 2. Laboratoire vétérinaire départemental (LVD)

Le budget annexe du Laboratoire vétérinaire départemental présente au compte administratif 2018 une section d’investissement excédentaire à hauteur de 9 257,39 €. Il sera repris en recettes d’investissement en décision modificative n° 1 de 2019 (chapitre 001).

Dans le même temps, la section de fonctionnement est en déficit de - 23 786,05 € qu’il convient d’inscrire en dépenses de fonctionnement en décision modificative (chapitre 002) et deux ajustements de crédits sont proposés avec une inscription de 5 160 € d'intérêt courus et un dégagement de 19 688,66 € sur les fournitures et consommables.

Afin de financer ce déficit, il est proposé, comme ces deux dernières années, une reprise d’excédent d’investissement en section de fonctionnement. Par conséquent, pour contribuer à l’équilibre du budget annexe du LVD, le déficit de la section de fonctionnement sera couvert, en décision modificative n° 1 de 2019, par la reprise d'excédent d'investissement à hauteur de 9 257,39 €.

Chapitre Propositions budgétaires DM 1 FONCTIONNEMENT Dépenses Recettes Résultat cumulé de fonctionnement (002) 23 786,05 0,00 Fourniture et consommables -19 688,66 0,00 Excédent d'investissement transféré 0,00 9 257,39 Intérets courus non échus 5 160,00 0,00 Total Fonctionnement 9 257,39 9 257,39

INVESTISSEMENT Dépenses Recettes Résultat cumulé d'investissement (001) 0,00 9 257,39 Excédent de fonctionnement capitalisé 9 257,39 0,00 Total Investissement 9 257,39 9 257,39

Total 18 514,78 18 514,78 33/37

Après une inscription en DM1 de 18 514,78 € en dépenses et en recettes, le budget annexe du Laboratoire vétérinaire départemental s’équilibre à 1 370 514,78 €.

La subvention d’équilibre reste inchangée avec une inscription de 100 000 €.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 34/37 DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu le rapport n° 404 présenté sous le timbre : DGS / DFA ;

Vu l’avis des commissions n° 4, 1, 2, 3 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Décision modificative n° 1 de 2019

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

- Approuve l’affectation comptable du résultat par l’inscription d’une recette d’investissement au compte 1068 de 8 801 246 ,04 €, d’une recette de fonctionnement au compte 002 de 28 195 902,16 € et d’une dépense d’investissement au compte 001 de 8 697 334,79 €.

- Arrête le volume global de la décision modificative n° 1 de 2019 du Département à 23 336 466,07 € en mouvements réels, reports compris, soit :

. - 10 368 429,96 € de recettes d’investissement et + 33 704 896,03 € de recettes de fonctionnement ; . + 18 246 013,45 € de dépenses d’investissement et + 5 090 452 ,62 € de dépenses de fonctionnement.

- Approuve, au niveau du chapitre, pour chacune des sections, les inscriptions de dépenses et de recettes, telles qu’elles figurent dans le document budgétaire et en annexe n° 2 du rapport.

- Approuve le montant disponible sur la ligne « dépenses imprévues » de 579 116,92 € pour l’exercice en cours, dont 199 546 € en section d’investissement et 379 570,92 € en section de fonctionnement.

- Approuve les ouvertures, les annulations et les transferts d’autorisations de programme et d’engagements tels qu’ils sont présentés en annexe du document budgétaire. 35/37

- Pour le budget annexe du Centre départemental de l’enfance et de la famille (CDEF) : ◊ Approuve les inscriptions en dépenses et en recettes de 278 094 € correspondant à l’augmentation de la subvention d’équilibre et aux inscriptions et transferts de crédits entre chapitres.

- Pour le budget annexe du Laboratoire vétérinaire départemental ◊ Approuve les inscriptions, en dépenses et en recettes de 9 257,39 € détaillées en annexe n° 2 du rapport.

- Approuve la constitution d’une provision pour litiges et contentieux à hauteur de 500 000 € dans le cadre du contentieux en cours avec Développement 25.

- Prend acte que le montant de 470 102,25 € en dépenses de fonctionnement inscrit au titre du Plan pauvreté sera retraité dans le cadre du Pacte financier conformément à l’Instruction du 4 février 2019 relative à la mise en œuvre territoriale de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté.

- Prend acte que le montant de 96 000 € en dépenses de fonctionnement inscrit en charges exceptionnelles sur opérations de gestion suite à la dissolution de la RDTD fera l’objet d’une demande de retraitement dans le cadre du Pacte financier.

- Décide, au titre des garanties d'emprunts, d'augmenter de 10 M€ l'enveloppe financière 2019 dédiée aux organismes divers d'intérêt général pour la porter à 12 M€.

- Prend acte du fait que les quatre entreprises mentionnées ci-dessous ont respecté leur engagement contractuel à créer un nombre minimal d’emplois, ceci grâce à l’aide qui leur avait été accordée par le Département, sous forme d’avances consolidables, au titre du Fonds départemental de développement économique (FDDE) pour la réalisation de leur projet relevant de l’immobilier d'entreprise.

- Statue sur la consolidation, en subventions, de quatre avances remboursables ayant été attribuées aux entreprises suivantes :

Engagement Date de Montant de Emplois Emplois Emplois Bénéficiaires Domaine d'activité de création délibération l'aide initiaux créés effectifs d'emploi Blanchisserie du Refuge (association Jean Eudes) service de blanchisserie et de réinsertion 16/02/2015 101 rue de Vesoul par l'emploi 9 817,00 € 25000 BESANCON CŒUR D'OR 8 rue de la Batheuse traitement et revêtement des métaux 08/12/2010 24 100,00 € 81 6 19 100 25120 MAICHE

recherche, études, développement et DIXI BESANCON fabrication de dispositifs microtechniques spécifiques essentiellement pour les 16/06/2014 2 A route de Pouligney secteurs d’activité médical, défense et 125 000,00 € 39 13 25 64 aéronautique 25640 MARCHAUX-CHAUDEFONTAINE SIS/FINAMUR gainerie, maroquinerie et bracelet-montre 26 rue de la Gare 29/09/2014 80 000,00 € 532 20 173 705 pour l'industrie et la distribution 25690 AVOUDREY TOTAL GENERAL 238 917,00 652 39 217 869 36/37

Programmation pluriannuelle

Selon l’article R3312-3 du code général des collectivités territoriales « les autorisations de programme ou d’engagement et leurs révisions éventuelles sont votées par le Conseil départemental, par délibération distincte lors de l’adoption du budget de l’exercice ou des décisions modificatives ».

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental : - Approuve les ouvertures et les annulations d’autorisations de programme et d’engagement présentées en annexe du document comptable, dans le tableau de présentation générale et en annexe n° 3 du rapport : . en autorisations de programme, des ouvertures et des annulations pour un montant global de - 4 061 979,05 €. . en autorisations d’engagement, des ouvertures et des annulations pour un montant global de 943 256,33 €.

- Approuve la programmation pluriannuelle des autorisations de programme et d’engagement ainsi que la répartition prévisionnelle par exercice des crédits de paiement correspondants figurant en annexe n°3 du rapport.

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TABLE DES ANNEXES

1 - Présentation des reports 2 - Propositions DM1 2019 par imputations budgétaires : budget principal, CDEF, LVD 3 - Programmation pluriannuelle DM1 2019 ANNEXE 1

Présentation des reports

Les reports de crédits sollicités sur l’exercice 2019 représentent une charge nette de 1 282 426,92 € dans le cadre de l’équilibre budgétaire de la décision modificative n° 1 pour 2019.

Restes à réaliser Investissement Fonctionnement TOTAL

Dépenses 103 911,25 1 061 540,95 1 165 452,20

Recettes 2 447 879,12 2 447 879,12

Conformément à la réglementation, les reports de crédits sont financés par l’excédent brut du compte administratif 2018.

L’arrêté de reports signé par Mme la Présidente du Département et par M. le Payeur départemental a été transmis au contrôle de légalité en Préfecture.

Le détail par imputation comptable des restes à réaliser est intégré à la maquette comptable de la décision modificative n° 1 pour 2019.

Le détail des reports de crédits sur l’exercice 2019 selon la segmentation stratégique C@P 25 se répartit comme suit :

DEPENSES RECETTES Segmentation stratégique / axes TOTAL TOTAL Investissement Fonctionnement Investissement Fonctionnement

13 - Insertion 0,00 1 061 540,95 1 061 540,95 0,00 2 447 879,12 2 447 879,12

132 - EMPLOI ET INSERTION PROFESSIONNEL 0,00 1 061 540,95 1 061 540,95 0,00 2 447 879,12 2 447 879,12

22 - Action culturelle 3 764,00 0,00 3 764,00 0,00 0,00 0,00

223 - REUSSITE EDUCATIVE 3 764,00 0,00 3 764,00 0,00 0,00 0,00

23 - Lecture 8 523,00 0,00 8 523,00 0,00 0,00 0,00

231 - AMENAGEMENT ET CREATION DE 8 523,00 0,00 8 523,00 0,00 0,00 0,00 BIBLIOTHEQUES

24 - Archives départementales et patrimoines culturels 15 730,26 0,00 15 730,26 0,00 0,00 0,00 départementaux

242 - GESTION ET VALORISATION DU PATRIMOINE 15 730,26 0,00 15 730,26 0,00 0,00 0,00 CULTUREL BATI

36 -Tourisme 13 137,00 0,00 13 137,00 0,00 0,00 0,00

362 - DEVELOPPEMENT DE L'OFFRE ET DE 13 137,00 0,00 13 137,00 0,00 0,00 0,00 L'ATTRACTIVITE TOURISTIQUE

44 - Bâtiments et moyens généraux 62 756,99 0,00 62 756,99 0,00 0,00 0,00

441 - GESTION PATRIMONIALE 62 756,99 0,00 62 756,99 0,00 0,00 0,00

TOTAL 103 911,25 1 061 540,95 1 165 452,20 0,00 2 447 879,12 2 447 879,12 ANNEXE 2 Propositions DM1 2019 par imputations budgétaires

BUDGET PRINCIPAL

RECETTES 20 888 586,95

INVESTISSEMENT -10 368 429,96

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019

GESTION ET VALORISATION DU PATRIMOINE CULTUREL BATI 13 1311 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT TRANSFERABLES ETAT ET ETABLISSEMENTS NATIONAUX -3 000,00 13 1312 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT TRANSFERABLES - REGIONS -40 000,00 -43 000,00

AMELIORATION DES RESEAUX 13 1324 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT NON TRANSFERABLES - COMMUNES -150 000,00 -150 000,00

ACCOMPAGNEMENT DES PROJETS LOCAUX 204 204142 SUBVENTION D'EQUIPEMENT COMMUNES - BATIMENTS ET INSTALLATIONS 7 604,00 7 604,00

GESTION PATRIMONIALE 024 024 PRODUIT DE CESSION DES IMMOBILISATIONS 715 720,00 715 720,00

DETTE, PROGRAMME D'EMPRUNTS, TRESORERIE, GARANTIES D'EMPRUNTS 16 1641 EMPRUNTS EN EUROS -19 700 000,00 -19 700 000,00

OPERATIONS FINANCIERES DIVERSES 10 1068 EXCEDENTS DE FONCTIONNEMENT CAPITALISES 8 801 246,04 8 801 246,04

FONCTIONNEMENT 31 257 016,91

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019

GOUVERNANCE ET STRATEGIE 74 74718 AUTRES PARTICIPATIONS ETAT 296 860,00 296 860,00

PROTECTION DE L'ENFANT 74 74718 AUTRES PARTICIPATIONS ETAT 387 000,00 75 7512 RECOUVREMENTS SUR SECURITE SOCIALE ET ORGANISMES MUTUALISTES 105 200,00 492 200,00

EMPLOI ET INSERTION PROFESSIONNELLE 017 74771 DOTATIONS ET PARTICIPATIONS FONDS SOCIAL EUROPEEN -618 805,50 -618 805,50

PREVENTION ET LUTTE CONTRE L'EXCLUSION 74 74718 AUTRES PARTICIPATIONS ETAT 173 242,25 173 242,25 STRATEGIE ET GOUVERNANCE 74 74718 AUTRES PARTICIPATIONS ETAT 5 900,00 74 74788 DOTATIONS ET PARTICIPATIONS AUTRES ORGANISMES -15 000,00 -9 100,00 Chapitre Nature Libellé DM 1 2019

COOPERATION TERRITORIALE ET ATTRACTIVITE DU TERRITOIRE 70 7062 REDEVANCES ET DROITS DES SERVICES A CARACTERE CULTUREL 27 000,00 70 7088 AUTRES PRODUITS D'ACTIVITES ANNEXES (ABONNEMENTS ET VENTES D OUVRAGES) 40 000,00 74 74718 AUTRES PARTICIPATIONS ETAT 10 000,00 74 7472 DOTATIONS ET PARTICIPATIONS REGIONS 40 000,00 117 000,00

MAINTENANCE DES ROUTES DEPARTEMENTALES 70 701 VENTES DE PRODUITS FINIS -100 000,00 -100 000,00

GETION DE L'EAU ET MILIEUX AQUATIQUES 74 7475 STRUCTURES INTERCOMMUNALES ET AUTRES GROUPEMENTS DE COLLECTIVITES 79 594,00 79 594,00

BIODIVERSITE MILIEUX NATURELS 74 7475 STRUCTURES INTERCOMMUNALES ET AUTRES GROUPEMENTS DE COLLECTIVITES 11 622,00 11 622,00

STRATEGIE ET GOUVERNANCE TOURISTIQUE 74 7472 DOTATIONS ET PARTICIPATIONS REGIONS 6 000,00 6 000,00

EXPLOITATION ET MAINTENANCE 013 629 RABAIS, REMISES, RISTOURNES SUR AUTRES SERVICES EXTERIEURS 45 700,00 45 700,00

FISCALITE ET DOTATIONS 73 7327 TAXE AMENAGEMENT 90 000,00 731 73111 TAXE FONCIERE PROPRIETES BATIES 697 000,00 731 73112 COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTEE DES ENTREPRISES 167 443,00 731 73114 IMPOSITION FORFAITAIRE SUR LES ENTREPRISES DE RESEAU 6 925,00 74 7411 DOTATION FORFAITAIRE 412 562,00 74 74832 DOTATION DE COMPENSATION DE LA REFORME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE -41 828,00 74 74833 ETAT - COMPENSATION AU TITRE DE LA CONTRIBUTION ECONOMIQUE TERRITORIALE 21 892,00 ETAT COMPENSATION DES EXONERATIONS DE LA TAXE FONCIERE SUR LES 74 74834 5 350,00 PROPRIETES BATIES DOTATION TRANSFERT DE COMPENSATION D'EXONERATION DE FISCALITE DIRECTE 74 74835 -542,00 LOCALE 74 74838 AUTRES ATTRIBUTIONS DE PEREQUATIONS ET DE COMPENSATIONS 1 208 000,00 2 566 802,00

OPERATIONS FINANCIERES DIVERSE 002 002 RESULTAT DE FONCTIONNEMENT REPORTE 28 195 902,16 28 195 902,16 DEPENSES 22 171 013,87

INVESTISSEMENT 18 142 102,20

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019

PROTECTION DE L'ENFANT 20 2031 FRAIS D'ETUDES -20 000,00 21 2182 AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES MATERIEL DE TRANSPORT -3 000,00 23 231313 BATIMENTS SOCIAUX ET MEDICO-SOCIAUX -90 000,00 -113 000,00

DEVELOPPEMENT ET AMELIORATION DE L'OFFRE EN LOGEMENTS A VOCATION SOCIALE SUBVENTION D'EQUIPEMENT PERSONNE DE DROIT PRIVE -BATIMENTS ET 204 20422 -36 030,25 INSTALLATIONS -36 030,25

MODERNISATION ET GESTION PATRIMONIALE DES COLLEGES PUBLICS 20 2031 FRAIS D'ETUDES -141 800,00 20 2033 FRAIS D'INSERTION -2 000,00 21 2188 AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES 238 200,00 23 231351 BATIMENTS PUBLICS 85 600,00 23 2317312 BATIMENTS SCOLAIRES 20 000,00 23 231735 INSTALLATIONS GENERALES, AGENCEMENTS, AMENAGEMENTS DES CONSTRUCTIONS 28 500,00 23 238 AVANCES VERSEES SUR COMMANDES D'IMMOBILISATIONS CORPORELLES 457 900,00 686 400,00

NUMERIQUE EDUCATIF 23 23153 INSTALLATIONS MATERIEL ET OUTILLAGE TECHNIQUES - RESEAUX DIVERS 90 000,00 90 000,00

COOPERATION TERRITORIALE ET ATTRACTIVITE DU TERRITOIRE 21 216 COLLECTIONS ET OEUVRES D'ART -70 000,00 23 231351 BATIMENTS PUBLICS 70 000,00 0,00

GESTION ET VALORISATION DU PATRIMOINE CULTUREL BATI 20 2031 FRAIS D'ETUDES 131 600,00 23 231314 BATIMENTS CULTURELS ET SPORTIFS 461 300,00 592 900,00

MAINTENANCE DES ROUTES DEPARTEMENTALES 23 23151 INSTALLATIONS MATERIEL ET OUTILLAGE TECHNIQUES - RESEAUX DE VOIRIE 5 550 000,00 5 550 000,00

SECURITE ROUTIERE 204 204142 SUBVENTION D'EQUIPEMENT COMMUNES - BATIMENTS ET INSTALLATIONS -45 335,00 -45 335,00

AMELIORATION DES RESEAUX 204 204183 ORGANISMES PUBLICS - PROJET D'INFRASTRUCTURE D'INTERET NATIONAL 20 000,00 23 23151 INSTALLATIONS MATERIEL ET OUTILLAGE TECHNIQUES - RESEAUX DE VOIRIE 1 300 000,00 1 320 000,00

INFRASTRUCTURES NUMERIQUES 204 204143 PROJET D'INFRASTRUCTURES D'INTERET NATIONAL 2 000 000,00 2 000 000,00 ACCOMPAGNEMENT DES PROJETS LOCAUX 204 204141 SUBVENTIONS AUX COMMUNES - BIENS MOBILIERS MATERIEL FRAIS D'ETUDES -1 610,00 204 204142 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT AUX COMMUNES - BATIMENTS ET INSTALLATIONS -100 369,00 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT AUX ORGANISMES PUBLICS - BATIMENTS ET 204 2041782 26 000,00 INSTALLATIONS -75 979,00

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019

GESTION DE L'EAU ET MILLIEUX AQUATIQUES 204 204142 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT AUX COMMUNES - BATIMENTS ET INSTALLATIONS -100 606,00 204 2041781 SUBVENTION AUX ORGANISMES PUBLICS - BIENS MOBILIERS MATERIEL FRAIS D'ETUDES -9 582,60 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT AUX PERSONNES DE DROIT PRIVE - BIENS MOBILIERS 204 20421 -799,00 MATERIEL FRAIS D'ETUDES -110 987,60

BIODIVERSITE ET MILIEUX NATURELS 20 2033 FRAIS D'INSERTION -1 555,00 204 204141 SUBVENTIONS AUX COMMUNES - BIENS MOBILIERS MATERIEL FRAIS D'ETUDES 45 000,00 204 204142 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT AUX COMMUNES - BATIMENTS ET INSTALLATIONS 187 877,00 SUBVENTIONS AUX ORGANISMES PUBLICS - BIENS MOBILIERS MATERIEL FRAIS 204 2041781 40 000,00 D'ETUDES SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT AUX ORGANISMES PUBLICS - BATIMENTS ET 204 2041782 78 000,00 INSTALLATIONS SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT AUX PERSONNES DE DROIT PRIVE - BIENS MOBILIERS 204 20421 3 000,00 MATERIEL FRAIS D'ETUDES SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT AUX PERSONNES DE DROIT PRIVE -BATIMENTS ET 204 20422 68 000,00 INSTALLATIONS 21 2111 TERRAINS NUS -12 000,00 21 2128 AUTRES AGENCEMENTS ET AMENAGEMENTS -12 027,08 21 2188 AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES 106 804,34 27 2748 AUTRES PRETS 180 000,00 683 099,26

DEVELOPPEMENT DE L'OFFRE ET DE L'ATTRACTIVITE TOURISTIQUE 204 204142 SUBVENTION D'EQUIPEMENT DES COMMUNES - BATIMENTS ET INSTALLATIONS 20 000,00 20 000,00

EFFICIENCE NUMERIQUE INTERNE 21 21838 AUTRE MATERIEL INFORMATIQUE 90 000,00 90 000,00

GESTION PATRIMONIALE 20 2031 FRAIS D'ETUDES -435 500,00 21 2111 TERRAINS NUS 50 000,00 23 231311 BATIMENTS ADMINISTRATIFS -1 086 100,00 23 231318 AUTRES BATIMENTS PUBLICS -5 200,00 23 238 AVANCES VERSEES SUR COMMANDES D'IMMOBILISATIONS CORPORELLES 202 600,00 -1 274 200,00

MOYENS LOGISTIQUES 20 2033 FRAIS D'INSERTION 1 300,00 21 2182 AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES MATERIEL DE TRANSPORT -12 700,00 21 21848 AUTRES MATERIELS DE BUREAU ET MOBILIERS 3 400,00 21 2188 AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES 75 900,00 67 900,00

OPERATIONS FINANCIERES DIVERSES 001 001 SOLDE D'EXECUTION D'INVESTISSEMENT REPORTE 8 697 334,79 8 697 334,79 FONCTIONNEMENT 4 028 911,67

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019

ACTIONS MUTUALISEES PA PH 011 617 ETUDES ET RECHERCHES 56 700,00 56 700,00

GOUVERNANCE ET STRATEGIE 011 617 ETUDES ET RECHERCHES 294 860,00 011 6231 ANNONCES ET INSERTIONS 2 000,00 296 860,00

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019

PROTECTION DE L'ENFANT 65 652413 LIEUX DE VIE ET D'ACCUEIL -40 000,00 67 6718 AUTRES CHARGES EXCEPTIONNELLES SUR OPERATIONS DE GESTION 40 000,00 0,00

PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE 011 6042 ACHATS DE PRESTATIONS DE SERVICES -41 734,00 65 6568 AUTRES PARTICIPATIONS 35 000,00 SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 65 6574 6 734,00 AUTRES ORGANISMES 0,00

EMPLOI ET INSERTION PROFESSIONNELLE SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 017 6574 -618 805,50 AUTRES ORGANISMES -618 805,50

PREVENTION ET LUTTE CONTRE L'EXCLUSION 011 6042 ACHATS DE PRESTATIONS DE SERVICES 115 171,12 SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 017 6574 -28 550,00 AUTRES ORGANISMES SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 65 6574 86 621,13 AUTRES ORGANISMES 173 242,25

STRATEGIE ET GOUVERNANCE 011 6042 ACHATS DE PRESTATIONS DE SERVICES -600,00 SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 65 6574 440 000,00 AUTRES ORGANISMES 439 400,00

MODERNISATION ET GESTION PATRIMONIALE DES COLLEGES PUBLICS 011 6135 LOCATIONS MOBILIERES -122 800,00 011 62268 AUTRES HONORAIRES, CONSEILS -53 100,00 -175 900,00

NUMERIQUE EDUCATIF 011 6262 FRAIS DE TELECOMMUNICATIONS -120 000,00 65 65737 AUTRES ETABLISSEMENTS PUBLICS LOCAUX ET GROUPEMENTS DE COLLECTIVITES 120 000,00 0,00

GOUVERNANCE ET FONCTIONNEMENT DES COLLEGES PUBLICS 011 61521 ENTRETIEN ET REPARATIONS SUR TERRAINS 2 700,00 011 6188 AUTRES FRAIS DIVERS -6 200,00 011 6245 TRANSPORTS DE PERSONNES EXTERIEURES A LA COLLECTIVITE -2 000,00 65 65511 DOTATION DE FONCTIONNEMENT DES COLLEGES ETABLISSEMENTS PUBLICS 60 000,00 65 6568 AUTRES PARTICIPATIONS 15 800,00 65 6577 REMISES GRACIEUSES 5 604,00 75 904,00

ACTIONS PERI-EDUCATIVES (COLLEGES PUBLICS ET PRIVES) 65 6513 BOURSES 2 000,00 2 000,00

COOPERATION TERRITORIALE ET ATTRACTIVITE DU TERRITOIRE 011 6042 ACHATS DE PRESTATIONS DE SERVICES 71 625,00 011 60636 HABILLEMENT ET VETEMENTS DE TRAVAIL 2 000,00 011 6182 DOCUMENTATION GENERALE ET TECHNIQUE 25 000,00 011 6241 TRANSPORT DE BIENS 30 000,00 011 6282 FRAIS DE GARDIENNAGE 41 800,00 011 6283 FRAIS DE NETTOYAGE DES LOCAUX 2 000,00 SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 65 6574 -15 000,00 AUTRES ORGANISMES 157 425,00

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019

ATTRACTIVITE DES BIBLIOTHEQUES 011 6042 ACHATS DE PRESTATIONS DE SERVICES 1 500,00 011 6182 DOCUMENTATION GENERALE ET TECHNIQUE 600,00 011 62268 AUTRES HONORAIRES, CONSEILS 1 800,00 SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 65 6574 -3 900,00 AUTRES ORGANISMES 0,00

INCLUSION SOCIALE 011 6042 ACHATS DE PRESTATIONS DE SERVICES -5 000,00 SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 65 6574 5 000,00 AUTRES ORGANISMES 0,00

VITALITE ATTRACTIVITE DES TERRITOIRES 011 6042 ACHATS DE PRESTATIONS DE SERVICES 5 000,00 SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 65 6574 75 000,00 AUTRES ORGANISMES 80 000,00

REUSSITE EDUCATIVE 65 6518 AUTRES (PRIMES, DOTS) -7 295,00 -7 295,00

MAINTENANCE DES ROUTES DEPARTEMENTALES 011 615231 ENTRETIEN REPARATION VOIRIES 1 100 000,00 1 100 000,00

ACCOMPAGNEMENT DES PROJETS LOCAUX 011 6281 CONCOURS DIVERS (COTISATIONS) 51 000,00 PARTICIPATIONS AUX ORGANISMES DE REGROUPEMENT (SYNDICATS MIXTES ET 65 6561 -73 000,00 ENTENTES) SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 65 6574 -1 000,00 AUTRES ORGANISMES -23 000,00

BIODIVERSITE ET MILIEUX NATURELS 011 6041 ACHAT D'ETUDES -118 700,00 011 6042 ACHATS DE PRESTATIONS DE SERVICES -6 250,00 011 615231 ENTRETIEN REPARATION VOIRIES 7 000,00 SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 65 6574 7 843,00 AUTRES ORGANISMES -110 107,00 AMENAGEMENT ET MISE EN VALEUR DE L'ESPACE RURAL ET PERIURBAIN 011 62268 AUTRES HONORAIRES, CONSEILS -1 740,00 -1 740,00

SOUTIEN AUX ACTIVITES AGRICOLES ET FORESTIERES SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 65 6574 1 740,00 AUTRES ORGANISMES 1 740,00

DEVELOPPEMENT DE L'OFFRE ET DE L'ATTRACTIVITE TOURISTIQUE SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX COMMUNES ET STRUCTURES 65 65734 67 000,00 INTERCOMMUNALES SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 65 6574 70 400,00 AUTRES ORGANISMES 137 400,00

TRANSPORTS SCOLAIRES 67 673 TITRES ANNULES SUR EXERCICES ANTERIEURS 31 000,00 31 000,00

POLITIQUE SALARIALE ET GESTION DES CARRIERES 012 64111 REMUNERATION PRINCIPALE PERSONNEL TITULAIRE -191 000,00 -191 000,00

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019

GESTION DES EMPLOIS ET DES COMPETENCES 011 6228 DIVERS HONORAIRES 20 000,00 20 000,00

POLITIQUE SOCIALE SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT AUX PERSONNES, AUX ASSOCIATIONS ET AUX 65 6574 171 000,00 AUTRES ORGANISMES 171 000,00

CONSEILLERS DEPARTEMENTAUX 65 6535 FORMATION 51 917,00 51 917,00

GESTION PATRIMONIALE 011 62268 AUTRES HONORAIRES, CONSEILS -50 000,00 -50 000,00

EXPLOITATION ET MAINTENANCE 011 60612 ENERGIE ET ELECTRICITE 94 400,00 011 60613 CHAUFFAGE URBAIN 16 200,00 011 6132 LOCATIONS IMMOBILIERES 500,00 011 61521 ENTRETIEN ET REPARATIONS SUR TERRAINS 10 400,00 011 6228 DIVERS HONORAIRES 600,00 011 6283 FRAIS DE NETTOYAGE DES LOCAUX 30 000,00 011 63512 TAXES FONCIERES 45 700,00 197 800,00

MOYENS LOGISTIQUES 011 60628 AUTRES FOURNITURES NON STOCKEES 7 500,00 011 6135 LOCATIONS MOBILIERES 300,00 011 6282 FRAIS DE GARDIENNAGE 2 000,00 011 6355 TAXES ET IMPOTS SUR LES VEHICULES 6 000,00 15 800,00

FISCALITE ET DOTATIONS 014 73928 AUTRES REVERSEMENTS SUR DROITS D'ENREGISTREMENT 1 333 000,00 014 7398 AUTRES REVERSEMENTS ET RESTITUTIONS SUR IMPOTS ET TAXES 90 000,00 1 423 000,00 OPERATIONS FINANCIERES DIVERSES 022 022 DEPENSES IMPREVUES 179 570,92 67 6718 AUTRES CHARGES EXCEPT SUR OPERATIONS DE GESTION 96 000,00 68 6815 DOTATIONS AUX PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES DE FONCTIONNEMENT 500 000,00 775 570,92 Propositions DM1 2019 par imputations budgétaires

CENTRE DEPARTEMENTAL DE L'ENFANT ET DE LA FAMILLE

RECETTES 278 094,00

FONCTIONNEMENT 278 094,00

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019 017 73331 DOTATION GLOBALE 278 094,00 278 094,00

DEPENSES 278 094,00

FONCTIONNEMENT 278 094,00

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019 011 606268 AUTRES FOURNITURES HOTELIERES 31 516,00 011 60628 AUTRES FOURNITURES NON STOCKEES 11 497,00 011 6282 PRESTATIONS D'ALIMENTATION A L'EXTERIEUR 65 416,00 011 6288 AUTRES 198 565,00 012 64151 REMUNERATION PRINCIPALE PERSONNEL NON MEDICAL DE REMPLACEMENT 80 000,00 016 6135 LOCATIONS MOBILIERES -108 900,00 278 094,00 Propositions DM1 2019 par imputations budgétaires

LABORATOIRE VETERINAIRE DEPARTEMENTAL

RECETTES 18 514,78

INVESTISSEMENT 9 257,39

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019 001 001 RESULTAT D'INVESTISSEMENT REPORTE 9 257,39 9 257,39

FONCTIONNEMENT 9 257,39

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019 042 7785 EXCEDENT D INVESTISSEMENT TRANSFERE AU COMPTE DE RESULTAT 9 257,39 9 257,39

DEPENSES 18 514,78

INVESTISSEMENT 9 257,39

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019 040 1068 EXCEDENTS DE FONCTIONNEMENT CAPITALISES 9 257,39 9 257,39

FONCTIONNEMENT 9 257,39

Chapitre Nature Libellé DM 1 2019 002 002 RESULTAT DE FONCTIONNEMENT REPORTE 23 786,05 011 6068 AUTRES MATIERES ET FOURNITURES -19 688,66 66 66112 INTERETS - RATTACHEMENT DES ICNE 5 160,00 9 257,39 ANNEXE 3 Programmation pluriannuelle

Décision modificative n°1 2019

INVESTISSEMENT

AUTORISATIONS DE PROGRAMME AP résiduelles TOTAL Politiques BP 2019 DM1 2019 au 31/12/2018 AP SOLIDARITES HUMAINES 15 776 107,46 1 767 000,00 -213 812,00 17 329 295,46 Autonomie des PA et des PH 10 000 000,00 0,00 0,00 10 000 000,00 Enfance Famille 312 795,81 82 000,00 0,00 394 795,81 Insertion 0,00 5 000,00 0,00 5 000,00 Habitat Logement 5 463 311,65 1 680 000,00 -213 812,00 6 929 499,65 DEVELOPPEMENT HUMAIN 50 609 315,27 12 461 800,00 -2 038 008,65 61 033 106,62 Collèges 47 283 391,72 4 558 800,00 -1 942 286,57 49 899 905,15 Action culturelle 0,00 2 143 000,00 0,00 2 143 000,00 Archives départementales et patrimoines culturels 3 325 923,55 5 720 000,00 -95 722,08 8 950 201,47 départementaux Sport et éducation populaire 0,00 40 000,00 0,00 40 000,00 DYNAMIQUE TERRITORIALE 118 133 161,69 34 955 000,00 -1 672 235,22 151 415 926,47 Routes 54 077 274,06 17 680 000,00 -1 112 126,89 70 645 147,17 Développement numérique du territoire 10 433 976,37 0,00 0,00 10 433 976,37 Développement territorial 44 175 854,37 3 985 000,00 1 024 221,98 49 185 076,35 Environnement - Trame verte et bleue 7 701 060,40 8 425 000,00 -1 058 231,00 15 067 829,40 Espace rural et péri-urbain 1 601 068,49 1 765 000,00 -695 553,31 2 670 515,18 Tourisme 137 928,00 3 100 000,00 169 454,00 3 407 382,00 Economie 6 000,00 0,00 0,00 6 000,00 EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 16 936 288,39 13 435 000,00 -137 923,18 30 233 365,21 Modernisation de l'action publique 5 100 806,51 0,00 -493,05 5 100 313,46 Batiments et moyens généraux 11 835 481,88 13 435 000,00 -137 430,13 25 133 051,75 TOTAL 201 454 872,81 62 618 800,00 -4 061 979,05 260 011 693,76

CREDITS DE PAIEMENT D'INVESTISSEMENT Exercices Politiques 2019 2020 2021 2022 suivants SOLIDARITES HUMAINES 3 019 969,75 6 290 828,81 5 453 594,00 1 272 336,10 1 292 566,80 Autonomie des PA et des PH 1 000 000,00 5 000 000,00 4 000 000,00 0,00 0,00 Enfance Famille 271 000,00 123 795,81 0,00 0,00 0,00 Insertion 5 000,00 0,00 0,00 0,00 0,00 Habitat Logement 1 743 969,75 1 167 033,00 1 453 594,00 1 272 336,10 1 292 566,80 DEVELOPPEMENT HUMAIN 17 593 399,00 20 162 320,00 17 337 261,00 1 510 763,00 4 429 363,62 Collèges 14 335 499,00 13 116 044,00 16 652 261,00 1 375 763,00 4 420 338,15 Action culturelle 511 000,00 1 132 000,00 500 000,00 0,00 0,00 Archives départementales et patrimoines culturels 2 706 900,00 5 914 276,00 185 000,00 135 000,00 9 025,47 départementaux Sport et éducation populaire 40 000,00 0,00 0,00 0,00 0,00 DYNAMIQUE TERRITORIALE 55 514 332,66 47 829 833,11 24 618 671,87 12 920 972,11 10 532 116,72 Routes 32 849 665,00 27 265 000,00 8 173 233,00 1 142 000,00 1 215 249,17 Développement numérique du territoire 7 209 300,00 3 092 150,00 122 963,00 9 563,37 0,00 Développement territorial 7 185 278,00 11 496 210,50 11 028 320,25 10 300 000,00 9 175 267,60 Environnement - Trame verte et bleue 6 316 707,66 4 418 832,87 3 871 099,87 461 189,00 0,00 Espace rural et péri-urbain 1 090 000,00 595 139,74 560 555,75 325 719,74 99 099,95 Tourisme 857 382,00 962 500,00 862 500,00 682 500,00 42 500,00 Economie 6 000,00 0,00 0,00 0,00 0,00 EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 7 854 401,00 9 712 445,00 7 350 396,00 4 298 599,46 1 017 523,75 Modernisation de l'action publique 1 760 000,00 1 759 000,00 1 032 396,00 548 917,46 0,00 Batiments et moyens généraux 6 094 401,00 7 953 445,00 6 318 000,00 3 749 682,00 1 017 523,75 TOTAL 83 982 102,41 83 995 426,92 54 759 922,87 20 002 670,67 17 271 570,89 FONCTIONNEMENT

AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT AE résiduelles TOTAL Politiques BP 2019 DM1 2019 au 31/12/2018 AE SOLIDARITES HUMAINES 9 418 633,70 1 556 500,00 729 879,50 11 705 013,20 Insertion 7 304 597,00 400 000,00 542 774,50 8 247 371,50 Habitat et logement 259 986,70 926 500,00 200 000,00 1 386 486,70 Développement social 1 854 050,00 230 000,00 -12 895,00 2 071 155,00 DEVELOPPEMENT HUMAIN 4 493 921,64 6 183 000,00 -161 623,17 10 515 298,47 Collèges 1 700 007,42 126 000,00 0,00 1 826 007,42 Action culturelle 2 030 638,18 2 618 000,00 -319 892,17 4 328 746,01 Archives départementales et patrimoines culturels 39 000,04 0,00 0,00 39 000,04 départementaux Sport et éducation populaire 724 276,00 3 439 000,00 158 269,00 4 321 545,00 DYNAMIQUE TERRITORIALE 13 465 996,06 10 951 000,00 195 000,00 24 611 996,06 Routes 9 150 348,22 6 351 000,00 0,00 15 501 348,22 Environnement - Trame verte et bleue 57 850,65 2 000 000,00 45 000,00 2 102 850,65 Tourisme 2 760 000,00 0,00 150 000,00 2 910 000,00 Transports 1 497 797,19 2 600 000,00 0,00 4 097 797,19 EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 0,00 0,00 180 000,00 180 000,00 Modernisation de l'action publique 0,00 0,00 180 000,00 180 000,00 TOTAL 27 378 551,40 18 690 500,00 943 256,33 47 012 307,73

CREDITS DE PAIEMENT DE FONCTIONNEMENT Exercices Politiques 2019 2020 2021 2022 suivants SOLIDARITES HUMAINES 5 781 864,00 3 371 186,00 1 947 908,50 343 468,00 260 586,70 Insertion 4 079 964,00 2 580 186,00 1 333 753,50 253 468,00 0,00 Habitat et logement 835 900,00 105 000,00 95 000,00 90 000,00 260 586,70 Développement social 866 000,00 686 000,00 519 155,00 0,00 0,00 DEVELOPPEMENT HUMAIN 6 292 590,00 2 675 787,00 1 141 832,04 238 898,00 166 191,43 Collèges 520 300,00 623 120,00 454 200,00 158 898,00 69 489,42 Action culturelle 3 195 085,00 939 902,00 97 057,00 0,00 96 702,01 Archives départementales et patrimoines culturels 13 000,00 13 000,00 13 000,04 0,00 0,00 départementaux Sport et éducation populaire 2 564 205,00 1 099 765,00 577 575,00 80 000,00 0,00 DYNAMIQUE TERRITORIALE 15 201 218,00 6 558 797,19 2 168 348,22 105 000,00 578 632,65 Routes 10 600 000,00 3 251 000,00 1 650 348,22 0,00 0,00 Environnement - Trame verte et bleue 684 218,00 400 000,00 400 000,00 40 000,00 578 632,65 Tourisme 1 367 000,00 1 360 000,00 118 000,00 65 000,00 0,00 Transports 2 550 000,00 1 547 797,19 0,00 0,00 0,00 EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES 100 000,00 80 000,00 0,00 0,00 0,00 Modernisation de l'action publique 100 000,00 80 000,00 0,00 0,00 0,00 TOTAL 27 375 672,00 12 685 770,19 5 258 088,76 687 366,00 1 005 410,78 1/4

Rapport n° 101

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 1

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DASLI

SOLIDARITES HUMAINES INSERTION - GESTION DU REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE (RSA) - JUSTE ACCES AU DROIT RSA

Objet : Convention de gestion du RSA conclue avec la CAF du Doubs

Conformément à l’article L262-24 du CASF, une convention est conclue entre le Département et les organismes payeurs du RSA, à savoir la CAF et la MSA, portant sur les modalités de gestion du RSA. La convention en vigueur nous liant à la CAF arrive à échéance fin juin, et doit être renouvelée pour une période de trois ans.

Le projet de convention, proposé dans le présent rapport et joint en annexe, intègre -comme la précédente- les priorités fixées par le projet départemental C@P 25 et le Programme Départemental pour l’Insertion et pour l’Emploi (PDIE), qui ont fait notamment du « juste accès au droit », un enjeu central, au même titre par exemple, que la systématisation des contrats d’engagements réciproques dans une logique de suivi des parcours.

Cette convention et le partenariat ainsi structuré revêtent une dimension tant stratégique que technique si l’on considère les enjeux (organisationnels et financiers) et le volume d’activité : la CAF instruit en effet les demandes de 11 369 allocataires (donnée décembre 2018) générant une dépense de près de 70,3 M€ (CA 2018). 187 situations (avec indu RSA) ont été examinées en commission fraude dont 162 ont abouti à une qualification d’indus frauduleux. En matière d’indus, 5,1 M€ auraient été versés à tort aux allocataires en 2017 (s’ajoutant à 3,1 M€ de solde fin 2016), recouvrés à hauteur de 5,4 M€. S’agissant des recours, 100 contestations ont été reçues en 2018.

Cette nouvelle convention a été élaborée au sein de 2 groupes de travail techniques CAF/ Département au cours du dernier trimestre 2018, les derniers arbitrages ayant été rendus ensuite avec la direction de la CAF.

Le cadre général est relativement inchangé, structuré autour de la répartition des compétences entre la CAF et le Département (articles 2 à 5), les échanges d’informations (articles 6 et 7), les contrôles, recours, la gestion de la fraude et des indus (articles 8 à 10), les aspects financiers, évaluation et pilotage en fin de convention.

Les modifications apportées résultent essentiellement, d’une part de la mise en place de la télé procédure fin 2017 qui impacte les relations avec les usagers et accroit les possibilités de contrôle des données et de leur cohérence, et d’autre part de la mise en œuvre des amendes administratives début 2017 induisant des évolutions assez conséquentes du cadre décisionnel et de notification des décisions entre la CAF et le Département pour les situations de fraude reconnue. 2/4

Quelques éléments importants méritent ainsi d’être mis en exergue :

- l’organisation globale des missions reste stable, la CAF procédant au traitement des demandes de RSA selon des modalités précisées en l’article 2 dans un process toutefois très dématérialisé, étant précisé que la CAF maintient 5 lieux d’accueil du public et privilégie la formation et l’information des professionnels amenés à accompagner les bénéficiaires ; les compétences déléguées par le Département à la CAF (article 5) sont inchangées, à l’exception du seuil en deçà duquel les demandes de remises de dette sur indus sont présentées en CRA CAF (Commission de Recours Amiable) : au-delà de ce seuil, pour les indus les plus élevés, la décision relève du Département après examen en CRG (Commission de Recours Gracieux) ; ce seuil actuellement de 950 € est porté à 1 652 € (soit 3 fois le RSA).

- la mise en place des amendes administratives par le Département à compter de janvier 2017 est intégrée dans le corps de la convention à l’article 8-3. Il en a résulté une implication progressivement plus importante en matière de prise de décision et de notification par le Département dès lors, notamment, que l’indu ne porte que sur du RSA, ou lorsque le Département -ayant l’indu le plus élevé en montant- retient comme niveau de sanction une amende administrative.

- De façon à réduire les délais de notification des décisions pour les dossiers de suspicion de fraude, la convention prévoit une prise de décision au cours de la commission administrative CAF alors que, jusqu’ici, le Département disposait d’un délai de 5 jours pour transmettre ses décisions (sur les dossiers relevant de son champ propre) à la CAF.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 3/4 DELIBERATION

Vu la loi du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active (RSA) et réformant les politiques d’insertion ;

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu le rapport n° 101 présenté sous le timbre : DGS / DASLI ;

Vu l’avis de la commission n° 1 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Décide d’approuver la convention liant le Département et la CAF du Doubs relative à la gestion du Revenu de Solidarité Active RSA, pour une durée de 3 ans à compter du 1er juillet 2019.

Autorise Mme la Présidente du Département à signer, au nom de la collectivité, ladite la convention.

#signature# 4/4

ANNEXE AU RAPPORT : CONVENTION

1 - Convention de gestion du RSA CONVENTION DE GESTION DU REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE ENTRE LE DEPARTEMENT DU DOUBS ET LA CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES DU DOUBS (2019- 2022)

Entre

Le Département du Doubs représenté par Madame Christine BOUQUIN, Présidente, dûment autorisée par délibération du Conseil départemental en date du 17 juin 2019,

Et

La Caisse d’allocations familiales du Doubs représentée par Monsieur Lionel KOENIG, Directeur,

Vu le Code de l'action sociale et des familles, en particulier les articles L.262.13, L.262-16, L.262-25, R.262-60, D.262-61 à D.262-64, D.262-65 à D.262-94-2, Vu la loi n° 2008-1249 du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active (RSA) et réformant les politiques d’insertion,

Vu le décret n° 2009-404 du 15 avril 2009 relatif au revenu de solidarité active,

Vu le décret n° 2009-716 du 18 juin 2009 relatif aux traitements automatisés de données à caractère personnel accompagnant la mise en œuvre du revenu de solidarité active et portant diverses dispositions de coordination,

Vu l’arrêté du 7 mai 2009 fixant le modèle de formulaire de demande d’allocation du revenu de solidarité active, modifié par l’arrêté du 19 janvier 2011,

Vu la convention d’objectifs et de gestion (COG) pour la période 2018/2022 signée entre la CNAF et l’Etat,

Préambule

La loi n° 2008-1249 du 1er décembre 2008 qui généralise le revenu de solidarité active (RSA) et réforme les politiques d’insertion a confié aux Caisses d’allocations familiales et de Mutualité sociale agricole et aux Départements la charge de recevoir la demande de 2 l’allocataire, de procéder à l’instruction administrative des demandes. Elle confie aux Caisses d’allocations familiales et de Mutualité sociale agricole le calcul et le paiement du RSA. Elle garantit ainsi aux bénéficiaires du RSA un interlocuteur privilégié pour l’accès au bénéfice de l’ensemble des prestations et une offre de service de qualité. La présente convention fixe les conditions dans lesquelles s’exercent, dans l’intérêt de l’allocataire et des parties à la convention, les relations partenariales entre le Département et la Caisse d’allocations familiales et traduit une volonté forte de coopération.

Le projet de mandat C@P 25 adopté par l’assemblée délibérante du Conseil départemental du Doubs, le 21 mars 2016, a fait de l’enjeu d’optimisation de la gestion du RSA, et de l’accompagnement des allocataires, au travers notamment la systématisation des Contrats d’engagements réciproques, une priorité en termes de politique d’insertion sociale et professionnelle, mais aussi, sur le plan budgétaire

L’offre de service de la branche Famille est définie par une Convention d’Objectifs et de Gestion (COG) pour la période 2018/2022 signée par la CNAF et l’Etat. Remise à la Présidente du Département par le Directeur de la CAF, elle garantit, au travers d’engagements mesurables, la rapidité, la maîtrise et la qualité de l’instruction, de la liquidation des droits et de l’information de l’ensemble de ses allocataires et de ses partenaires.

Ce socle de service de la CAF est une référence commune pour les deux parties.

La CAF a pour mission d’appliquer la réglementation nationale RSA émanant du Ministère des affaires sociales, dans le cadre des procédures référencées par la Caisse nationale des allocations familiales.

Le respect du « juste droit », réaffirmé comme une exigence partagée dans le cadre du présent partenariat, oblige à améliorer le suivi et les contrôles concernant l’attribution du RSA.

Le partenariat entre la CAF, la MSA et le Département doit ainsi permettre de : - renforcer la connaissance et le suivi du parcours des allocataires. Cela passe par des modalités de travail renouvelées entre la CAF, la MSA et le Département, avec une optimisation des échanges d’informations, et une plus grande connexion des systèmes d’informations. - limiter les indus administratifs et les risques de fraudes au travers de l’amélioration de l’information des allocataires, à chaque étape de leur parcours, et particulièrement lors de l’entrée dans le droit, mais aussi, en redéfinissant l’organisation des contrôles pour anticiper le plus en amont possible, les éventuelles anomalies génératrices de dépenses indues. - améliorer la lisibilité de la gestion et de l’attribution du RSA, en assurant un suivi technique régulier CAF, MSA et Département, mais également, en prévoyant un dialogue de gestion, stratégique, annuel, afin de mesurer au travers de divers indicateurs, l’efficacité et l’efficience du partenariat. Il est convenu ce qui suit : 3

Article 1 : Un service de qualité à l’allocataire

La CAF assure aux bénéficiaires du RSA un service équivalent à celui qu’elle propose dans le cadre de la COG à l’ensemble des allocataires de la branche Famille.

A la demande du Département et après acceptation par la CAF, le socle de service peut faire l’objet d’adaptations figurant dans un avenant à la présente convention. Ces adaptations donnent lieu à rémunération au profit de la CAF dont le montant est arrêté d’un commun accord entre les parties.

Article 2 : Le traitement de la demande de RSA et l’ouverture de droit

L’ouverture de droit au RSA se réalise de manière dématérialisée par l’usage du téléservice mis en œuvre au niveau du caf.fr Soucieuse que le numérique ne soit pas un obstacle à l’accès au droit, la Caf du Doubs organise au niveau de ses cinq lieux d’accueil ouverts du lundi au vendredi (Besançon rue Papin, Montbéliard, Besançon MSAP , Pontarlier et Audincourt) un espace avec des ordinateurs en libre-service en présence de conseillers de service à l’usager ayant pour mission d’accompagner les demandeurs. La Caf du Doubs forme également à cet effet tout professionnel en contact avec le public et entretient des relations d’information régulières particulièrement avec les maisons de service au public et les structures d’animation de vie sociale bénéficiant du label relais caf.fr., présentes sur l’ensemble du territoire du Doubs.

Après saisie par le demandeur des données dans caf.fr, la phase d’instruction de la demande par la CAF pour le compte du Département, comprend : - la vérification des premières données enregistrées, le cas échéant lors de la phase de dépôt de la demande, - le recueil des données nécessaires à l’étude du droit : vérification de l’intégralité des critères d’éligibilité, analyse de la situation globale du demandeur (subsidiarités, droits complémentaires), - la consultation et saisie systématique des services du Département via une proposition de décision d’opportunité (PDO) ou un signalement pour les micro-entrepreneurs concernant les demandes des allocataires ayant le statut de Travailleur non Salarié (TNS), avec copie de la demande complémentaire pour les non-salariés. La PDO ou le signalement devra mentionner les coordonnées téléphoniques (si transmises par l’allocataire) et l’adresse postale du demandeur afin que l’évaluation des ressources non salariées (données indispensables pour permettre l’ouverture du droit) soit facilitée, La PDO est transmise via la boîte aux lettres fonctionnelle [email protected] à la boîte aux lettres fonctionnelle du Département [email protected]. 4

- l’information détaillée sur les droits et devoirs du bénéficiaire via le téléservice d’ouverture de droit RSA du caf.fr.

Article 3 : L’appui à la mise en œuvre du dispositif d’orientation et du droit à l’accompagnement

La CAF apporte son concours à la Présidente du Département pour la mise en œuvre du dispositif d’orientation du bénéficiaire du RSA, en s’appuyant sur le référentiel national d’aide à la décision. La CAF transmet quotidiennement au Département par liaison entre les deux systèmes d’information, aux fins de lui apporter les premiers éléments utiles à l’orientation du bénéficiaire, les données socio professionnelles saisies directement par le demandeur via le téléservice d’ouverture de droit RSA du caf.fr.

Article 4 : La formation des instructeurs et référents sociaux

La CAF s’engage à former les instructeurs et référents sociaux RSA relevant du Département, à la demande du Département, sur les thèmes relatifs à l’allocation et les conditions de sa mise en œuvre (réglementation, circuits, procédures, politique de contrôle, etc.…). Ce service fourni par la CAF ne donne pas lieu à rémunération.

Article 5 : Les délégations de compétences

Le Département délègue à la CAF à la date de signature de la présente convention les décisions suivantes : - l’attribution simple ou le rejet de la prestation lorsque les conditions administratives ou financières ne sont pas remplies (avec copie de la notification de rejet au Département en cas de demande de dérogation), - le paiement d’avances et d’acomptes, - la suspension du versement pour un motif administratif, - la dispense en matière de créances alimentaires, - le versement du RSA à une association agréée à cet effet ou à un tiers désigné par l’allocataire, - les décisions (positives ou négatives) de remise de dette dont le solde d’indu RSA (socle) est inférieur ou égal à 1652 €. - la prise en compte des ressources non-salariées déclarées par l’allocataire dans ses déclarations trimestrielles de ressources (DTR) concernant : - les micro-entrepreneurs 5

- les artistes et vendeurs à domicile indépendants (VDI) au régime micro-BIC, sur le même principe que les micro-entrepreneurs (circulaire DGCS/MS/2010/50 du 10 février 2010).

Dans tous les cas, la CAF peut soumettre, notamment par décisions d’opportunité, à la Présidente du Département, les situations présentant des difficultés particulières dans les domaines où elle a reçu délégation.

Article 6 : Les échanges d’information CAF/Département

Les échanges sont expressément prévus dans le CASF aux articles L. 262-40 et suivants, et R.262-95 et suivants.

A. Les informations communiquées par la CAF au Département

S’agissant des informations générales

La CAF met à disposition du Département des informations administratives nominatives, financières et statistiques qui se fondent sur les travaux conduits en commun sous l’égide de la CNAF, de l’Association des Départements de France, et avec le concours de représentants des CAF et des Départements.

Des adaptations de forme, de modalités de transmission, de ces informations peuvent être étudiées conjointement par le Département et la CAF.

Ces informations sont transmises dans le respect des dispositions de la loi modifiée n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’Informatique, aux Fichiers et Libertés, de l’acte CNIL concernant la gestion du dispositif RSA et du Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 RGPD (Règlement général de protection des données).

Des données agrégées relatives aux caractéristiques des bénéficiaires sont mises à la disposition du Département chaque mois par le biais de l’interface ELISA.

Le Département doit être systématiquement destinataire de toutes données statistiques communiquées à d’autres partenaires.

Par ailleurs, la CAF doit informer le Département notamment lors des réunions de travail technique entre services, de toute modification intervenant sur le droit RSA des bénéficiaires dans le cadre des modalités prévues par l’applicatif national de gestion de la CNAF (suivi législatif, circulaires CNAF). 6

S’agissant des informations suite à sollicitation pour des dossiers particuliers d’allocataires

Le Département dispose d’un accès privilégié aux informations nominatives concernant les dossiers des bénéficiaires de RSA via le service d’information CDAP (Consultation du Dossier Allocataire par les Partenaires). Une convention fixe les modalités d’accès du Département à CDAP.

L’outil Dialcaf disponible sur CDAP sera privilégié par le Département tant au niveau des travailleurs sociaux que des agents administratifs en charge du RSA pour questionner par courriel la Caf si les données figurant sur CDAP ne suffisent pas à répondre aux interrogations.

La Caf affecte des gestionnaires conseils prestations confirmés pour la réponse à donner à ces sollicitations sous deux à cinq jours ouvrés (en fonction du nombre de sollicitations) et le cas échéant lever rapidement les blocages administratifs du ressort de la Caf.

Si cet échange de courriels ne devait pas être satisfaisant du point de vue de l’agent du Département, ce dernier peut formuler par un nouvel envoi de courriel une demande d’entretien téléphonique afin de pouvoir expliciter oralement la problématique du dossier. Le gestionnaire conseil prestations appellera alors l’agent du Département au numéro de téléphone indiqué dans le courriel.

Enfin pour des cas très particuliers d’urgence ou si le blocage administratif devait perdurer au-delà d’un délai raisonnable, les responsables de service DASLI peuvent prendre directement attache avec le directeur adjoint de la Caf en charge de l’offre globale de services, et le cas échéant co-construire toute solution permettant la résolution de la difficulté.

B. Les informations communiquées par le Département à la CAF

Le Département se prononce dans les domaines non délégués relevant de sa compétence dans le cadre des propositions de décisions d’opportunité (PDO) que lui adresse la CAF et ce dernier communique sa décision à la CAF dans des délais permettant à cette dernière de respecter son socle de service.

Afin d’améliorer ces échanges en vue de ces décisions d’opportunité, les circuits dématérialisés sont à privilégier. A ce titre, le Département utilisera - une boîte email spécifique ([email protected]) pour l'envoi de documents à la CAF - l’outil Dialcaf de CDAP évoqué au paragraphe A ci-dessus s’il s’agit de demande d’informations complémentaires par rapport à une PDO déjà réceptionnée.

Par ailleurs, le Département informe la CAF des recours reçus (demandes de remises d’indus, recours administratifs, contentieux) et des décisions prises suite à ces recours. 7

Article 7 : Les outils informatiques

Le système d’information relatif au traitement des prestations légales est mis en œuvre par la CNAF, qui en a la responsabilité exclusive, de façon homogène sur l’ensemble de son réseau.

L’instruction administrative est assurée par la CAF au moyen du téléservice RSA accessible depuis un navigateur accédant, de façon sécurisée, à Internet.

Le calcul et le paiement du RSA sont assurés par la CAF au moyen de son système d’information national.

Les échanges et partages d’informations essentiellement dématérialisées (à terme exclusivement) sont assurés, selon la nature des informations échangées et leur fréquence, soit dans une logique d’échanges de données informatisées (échanges de fichiers), soit dans une logique de portail Extranet.

Ces flux peuvent être quotidiens ou mensuels et comportent des informations correspondant soit à l’instruction des demandes, soit à la gestion et au suivi des bénéficiaires, soit au suivi financier des bénéficiaires du RSA. Ces flux peuvent prendre la forme de fichiers informatiques qui transitent par le centre serveur national des CAF.

La CAF peut également mettre à disposition du Département d’autres données statistiques à sa demande, dès lors que cela est techniquement possible et sous réserve que la charge supplémentaire de travail soit limitée.

L’ensemble de ces services fournis ne donne pas lieu à rémunération.

Article 8 : Le juste droit et les contrôles de la CAF

La politique de maîtrise des risques est déterminée par la CNAF selon une méthodologie et un niveau de réalisation des objectifs annuels qui s’appliquent à l’ensemble du réseau des CAF. Au-delà de ce socle de base nationale, des compléments locaux peuvent être apportés dans la limite des moyens humains, juridiques et techniques, en particulier, dans l’objectif d’assurer l’accès au juste droit et la prévention des indus et contentieux par l’organisation de contrôle à chaque étape du dossier de l’allocataire, et ce dès l’entrée dans le droit. Ces éventuels contrôles supplémentaires sont facturés par la CAF.

8.1. Le plan de contrôle interne, annuel, prend en compte une analyse des risques au plan national et local, les orientations nationales en matière de maîtrise des risques permettant de déterminer notamment les cibles spécifiques à l’allocation RSA et les objectifs de contrôle que la CAF propose au Département. Ces contrôles sont complétés par un dispositif d’évaluation de la qualité de la liquidation. Le plan de contrôle est élaboré à réception des orientations nationales et communiqué au Département. 8

Il comprend notamment des :

Contrôles a priori : la qualité et la fiabilité des informations sont vérifiées au moment de l’étude du dossier, avant de procéder au paiement : - contrôles, avant toute ouverture de droit ou inscription d’un nouveau bénéficiaire sur le dossier, par consultation du fichier national RSA et du Recueil National des Bénéficiaires (RNB) des CAF, - contrôles automatiques mis en œuvre au moment de la saisie informatique des informations, notamment en conséquence de la mise en place de la téléprocédure, - en cas de détection par l’agent de la CAF d’une incohérence par rapport aux données connues, contrôles de vraisemblance et comparaison des déclarations avec toutes les informations connues par ailleurs (dossier CAF, Pôle emploi, Répertoire National Commun de la Protection Sociale (RNCPS), etc…), - contrôles métier ciblés « avant-paiement » tenant compte du risque financier.

Contrôles a posteriori : - croisements systématiques de fichiers avec la Direction générale des finances publiques, l’Agence de services et de paiements et Pôle emploi, - contrôles systématiques de multi affiliation des bénéficiaires au moyen du répertoire national des bénéficiaires, - certifications du Numéro d’Inscription au Registre (NIR) de tous les bénéficiaires, - contrôles des données entrantes (Ressources à contrôler et datamining) sur pièces, - contrôle métier « après-paiement », - contrôles des données entrantes (Ressources à contrôler et datamining) sur place,

Contrôles ponctuels à la demande du Département : Le Département a la possibilité de demander l’exécution de contrôles supplémentaires, sur place dans la limite de 30 par an. Ces contrôles sont réalisés gratuitement par la CAF. Une centralisation de ces demandes est organisée au sein des services départementaux. Au-delà, des compléments locaux peuvent être sollicités dans la limite des moyens humains, juridiques et techniques. Ces éventuels contrôles supplémentaires sont facturés par la CAF à raison de 489 € par contrôle.

La CAF s’engage à réaliser les contrôles sur place et rendre les conclusions dans un délai maximal de 6 mois sous réserve de réponse des allocataires sollicités.

8.2. Bilan annuel des contrôles au titre du RSA :

Au plus tard fin juin au titre de l’année civile précédente, la CAF fournit au Département un bilan du plan de contrôle au titre du RSA qui s’intègre au bilan annuel de gestion (voir article 14). Ce bilan indiquera en nombre et en pourcentage : - les différents contrôles effectués, - leurs incidences en montant d’indus générés dans l’année et rappels, - leur poids dans le dispositif global de contrôle de la CAF, - le recouvrement des indus RSA au 31 décembre et le ratio de recouvrement financier des indus RSA. 9

8.3. Qualification, gestion et sanction de la fraude

La lutte contre la fraude est un objectif partagé par le Département et la Caisse d’Allocations Familiales du Doubs qui coordonnent leurs actions pour la qualification et la gestion de la fraude. L’efficacité de la lutte contre la fraude dépend des contrôles réalisés mais aussi de la réponse apportée en termes de sanction. a) Procédure

Afin de permettre l’instruction par les services du Département et de proposer des sanctions validées par la Présidente du Département, la Caisse d’Allocations familiales du Doubs transmet aux services du Département, dans les meilleurs délais possibles : - la liste des dossiers comportant des créances RSA, - les fiches individuelles synthétiques des dossiers concernés, - les éventuels rapports de contrôle, notifications initiales d’indus ainsi que la copie de la demande de remise de dette éventuelle.

Le Département peut solliciter la transmission d’une pièce spécifique voire une demande d’ajournement du dossier (recours administratif en instance ou demande d’informations supplémentaires).

Les dossiers comportant de créances mixtes (prestations familiales et RSA) sont examinés de manière collégiale à l’occasion des réunions de la commission administrative fraude de la Caf, ouverte à ce titre aux représentants du Conseil départemental. Dans ce cas les échanges doivent aboutir à une prise de décision immédiate par les représentants de chacun des deux organismes pour leur champ respectif de compétence.

Les dossiers ne comportant que des créances RSA sont de la seule compétence du Département. Ils sont donc traités hors commission. Le Département tient informé la Caf du Doubs des décisions prises sur les dossiers qui lui ont été soumis. b) Des sanctions communes et spécifiques à chaque organisme

En matière de sanctions, le Département et la CAF disposent de degrés de sanctions communs et spécifiques pour qualifier ces dossiers : - 1°) Fraude non retenue, rappel d’obligations, - 2°) Fraude avec avertissement, - 3°) Fraude avec application d’une sanction financière. ÿ CAF : application d’une pénalité calculée à partir d’un barème CNAF appliqué sur le montant de l’indu (prestations familiales) uniquement. ÿ CD25 : application d’une amende administrative calculée sur la base d’un barème adopté par le CD25, notifiée par le Département et recouvrée par la Paierie départementale. 10

- 4°) Fraude avec poursuites pénales : si dépôt de plainte conjoint, la CAF remet au Département un dossier standardisé comprenant les pièces citées en annexe 1, vérifié en tous points par ses services. Dans les autres cas, la Caf peut sur demande du Département remettre la copie de son dépôt de plainte avec les pièces justificatives.

D’une manière générale, la cohérence des décisions est recherchée dans un objectif de lisibilité pour l’allocataire.

Les dossiers ne comportant que des créances RSA (hors RSA jeune) sont de la seule compétence du Département.

Les dossiers ne comportant que des créances Caf sont de la seule compétence de la Caf.

Dans les cas d’indu mixtes : ∑ Si le Département ne retient pas la fraude, la Caf peut qualifier de frauduleux les indus la concernant ; dans ce cas, chacun est responsable de notifier sa décision à l’allocataire. ∑ Si les deux organismes retiennent la fraude, les règles de gestion décrites dans le tableau ci-dessous s’appliquent.

Indu mixte (créances CAF/Département) Gestion administrative du dossier

Montant créances RSA > au Le Département décide d’appliquer une amende administrative. Il montant initial des créances notifie la décision à l’allocataire CAF .

Département décisionnaire majoritaire La CAF prononce une fraude avec avertissement pour ses créances et notifie sa sanction (avertissement). à l’allocataire

Montant initial des créances La CAF décide d’appliquer une pénalité. Elle notifie à l’allocataire CAF > montant initial des sa sanction financière en mentionnant les indus RSA (indus RSA créances RSA (département) exclus du calcul du montant de la pénalité).

CAF décisionnaire Pour se limiter à une seule notification globale par la CAF, le majoritaire Département prononce systématiquement une fraude avertissement pour ses créances.

Les deux organismes se transmettent une copie des notifications fraude pour complétude du dossier.

Si la fraude est retenue et quelle que soit la sanction appliquée, une levée de la prescription biennale est appliquée pour tout indu supérieur à une fois le Plafond mensuel de la Sécurité sociale par la Caf et le Département. 11

Article 9 : Instruction et examen des recours en matière de RSA

9.1. Instruction et examen des demandes de remise de dette

La Présidente du Département délègue à la CAF les décisions de remise de dette dont le solde d’indu RSA socle est inférieur ou égal à 1652 €. D’un commun accord entre les parties, ce traitement ne donne pas lieu à une rémunération supplémentaire du Département envers la CAF.

La Présidente du Département instruit les demandes de remise de dette dont le solde restant à payer est supérieur à 1652 € et prend sa décision. Elle instruit également toutes les demandes de remise de dette portant sur les indus RMI et sur les indus RSA transférés par la CAF. Une commission partenariale est mise en place afin d’émettre un avis sur ces demandes de remises d’indus.

La demande de remise d’indu RSA vaut recours administratif préalable obligatoire (RAPO) - (avis du Conseil d’Etat du 23 mai 2011). Le recours ouvert suite à décision défavorable de remise est donc le recours contentieux devant le Tribunal administratif (TA).

9.2. Instruction et examen des recours administratifs Les recours administratifs en contestation en matière de RSA relèvent de la compétence de la Présidente du Département sans intervention de la commission de recours amiable de la CAF, les recours portant sur du RSA jeunes ou RSA activité sont de la compétence Etat.

9.3. Instruction des recours contentieux Tout recours contentieux auprès du Tribunal administratif doit faire l’objet d’un recours administratif préalable auprès de la Présidente du Département. L’instruction des recours contentieux en matière de RSA relève de la compétence de la Présidente du Département, hormis ceux portant sur du RSA jeune ou RSA activité.

9.4. Traitement des demandes de remise de dette, des recours administratifs en contestation et des contentieux Un document technique est joint (annexe 3) afin de préciser leurs modalités de traitement. Toute réclamation faite par l’allocataire est suspensive du recouvrement de l’indu (demande de remise de dette, de recours administratif en contestation ou contentieux) : aucun prélèvement ne doit se faire sur les allocations à venir tant que l’étude du dossier n’est pas clôturée.

Article 10 : Gestion, prévention et transfert des indus RSA

Compte tenu de l’importance des questions liées à la prévention des indus RSA, les parties s’engagent -conformément aux dispositions de l’article D.262-63 du CASF- à élaborer et mettre en œuvre un plan technique d’actions destiné à : 12

- prévenir la génération des indus, - optimiser la gestion et le remboursement des sommes indument perçues, - améliorer la connaissance et l’information sur les causes de génération d’indus.

La CAF, après analyse des dossiers, transmet chaque mois à la Présidente du Département la liste des indus sans crédit (sans recouvrement) dans un délai fixé à trois mois en faisant apparaître le nom de l'allocataire, l'objet de la prestation, le motif de l’indu, le montant initial de l'indu ainsi que le solde restant à recouvrer en joignant une copie de la notification initiale. Parallèlement, la CAF transmet ces mêmes informations sur un fichier dématérialisé.

Il est prévu que lorsque le débiteur d'un indu a cessé de percevoir le RSA puis en est à nouveau bénéficiaire, le Payeur départemental peut procéder au recouvrement du titre de recettes par précompte sur les allocations RSA à échoir.

Article 11 : Coût de gestion du RSA

L’instruction et le versement du RSA, conformément au socle de base défini à l’article 1, sont assuré pour le compte du Département à titre gratuit par la CAF. Le coût est défini nationalement par l’Observatoire National des Charges.

Article 12 : Dispositions financières

L’Etat et le Département assurent le financement des dépenses constatées par la CAF pour le paiement des allocataires du RSA. Le principe d’une stricte neutralité des flux financiers est réaffirmé. Le paiement des prestations du RSA pour le compte de l’Etat et du Département est assuré par la CAF qui mobilise à cet effet la trésorerie de la sécurité sociale.

A l’appui de la demande d’acompte établie par la CAF le 1er du mois M, les acomptes sont mandatés par le Département le cinquième jour du mois M ou le jour ouvré le plus proche.

Les acomptes sont égaux au montant des dépenses comptabilisées par l’organisme au titre de la part du RSA à la charge du Département, au cours du dernier mois civil connu (M-2).

En fin d’année une régularisation spécifique est établie pour corriger les différences entre les montants comptabilisés par la CAF et les montants facturés au Département. Cette régularisation doit être établie et adressée au Département avant le 30 décembre. Elle doit être comptabilisée pour la CAF sur le mois 12.

Les listes prévues dans le cadre de la loi du 1er décembre 2008 sont fournies par l’intermédiaire de l’interface nationale CNAF mensuellement sur la base des données M-2 (produit dématérialisé issu du système d’information CAF). Elles présentent les montants nominatifs, bénéficiaire par bénéficiaire, des versements dont la somme est égale au montant global de l’acompte et précisent l’objet de la prestation et la nature de chaque versement. 13

Tout retard dans le versement des acomptes donnera lieu au versement de pénalités de retard calculées comme suit : montant qui aurait dû être versé au titre du mois concerné x moyenne mensuelle du dernier taux EONIA connu x nombre de jours de retard/ 360 (jours).

Article 13 : Pilotage, concertation régulière entre les parties et évolution de la convention

Un comité technique de suivi est réuni chaque trimestre à l’initiative du Département afin de suivre la mise en œuvre de la convention et d’échanger sur les situations et procédures définies.

Les conditions d’application de la présente convention font en outre l’objet d’un examen annuel par un comité de pilotage dans le cadre d’un dialogue de gestion, qui intervient avant le 1er avril de l’année N+1. Un point particulier sera effectué notamment sur le plan de contrôle et les contrôles effectués, ainsi que sur le plan technique d’action sur les indus (cf. article 10 supra).

Toute demande de prestation ou de service supplémentaire, après examen et accord conjoint, fait l’objet d’un avenant à la convention et peut donner lieu à une rémunération du Département à la CAF dont le montant est décidé par les parties.

Article 14 : Bilan de gestion, indicateurs d’évaluation et suivi de la convention

Fournis par la CAF au plus tard fin juin au titre de l’année civile précédente, les indicateurs suivants permettront de suivre la réalisation des objectifs visés ci-dessus : - nombre de refus RSA, - délais moyens réels de démarche pour les dossiers minima sociaux gérés par la Caf - taux de liquidation automatique RSA (sans intervention technicien), tant pour les demandes initiales qu’au niveau de la saisie des déclarations trimestrielles - Pourcentage délai de traitement des pièces minima sociaux en moins de 10 jours ouvrés - durée moyenne dans le dispositif RSA, - nombre de sorties du dispositif RSA et répartition par motif de sortie. - Bilan des actions d’information et formation (article 4), des compétences déléguées (article 5 : créances alimentaires, avances et acomptes, …).

La CAF adresse au Département chaque année un bilan de gestion du RSA portant sur, le public allocataire, l’allocation, les indus RSA, le contrôle et la lutte contre la fraude. Il comportera également des éléments en termes de perspectives pour l'année à venir (orientations de la politique de contrôle, évolutions / réformes à venir, etc.).

Le bilan porte également sur la délégation relative aux remises de dettes sur les indus non transférés : nombre et montant des remises de dettes accordées, refusées, et refusées partiellement, différenciées selon le motif de l'indu (déclaration tardive, erreur de l’organisme payeur). 14

La CAF transmet aussi, mensuellement, un tableau de bord de suivi des demandes de remise de dette.

Article 15 : Durée et date d’effet de la convention

La présente convention prend effet à compter du 1er juillet 2019 pour une durée de trois ans.

Article 16 : Procédure modificative

Toute modification de la présente convention fera l’objet d’un avenant écrit signé par le représentant habilité de chacune des parties et adopté dans les mêmes conditions que la présente convention. Cet avenant précisera les éléments modifiés ou ajoutés à la convention, sans que ceux-ci puissent conduire à remettre en cause l’objet et l’économie de la présente convention.

Article 17 : Résiliation de la convention

La présente convention pourra être résiliée :

- À l’amiable, à tout moment, par volonté concordante des parties de mettre fin à la présente convention ;

- En cas de non-respect par l’une ou l’autre des deux parties de l’une de ses obligations définies à la présente convention, et 2 (deux) mois après réception par la partie défaillante d’une lettre recommandée avec avis de réception de mise en demeure de s’exécuter demeurée sans effet, la partie lésée pourra résilier ladite convention par lettre recommandée avec avis de réception, c’est-à-dire sans qu’il soit nécessaire pour cela d’accomplir aucune formalité judiciaire. Cette résiliation ne pourra donner lieu à indemnisation. En cas de faute lourde, il sera procédé à la résiliation des dispositions conventionnelles sans préavis, ni indemnité.

La résiliation de la présente convention ne met fin au contrat que pour l’avenir de sorte qu’elle n’a pas pour effet d’anéantir rétroactivement les actions réalisées en cours de contrat, ni d’affecter les droits et engagements contractuels de l’une ou l’autre partie consentis ou exercés avant la date de résiliation concernée.

Article 18 : Règlement des litiges

Pour tout différend qui s’élèverait à l’occasion de la validité, l’interprétation ou de l’exécution de la présente convention, les parties conviennent de rechercher une solution amiable, préalablement à tout recours devant les tribunaux. 15

En cas de désaccord persistant, le litige pourra être porté par la partie la plus diligente devant le Tribunal administratif de Besançon.

Fait à Besançon, le

En deux exemplaires originaux, dont un pour chacune des parties.

Pour le Département du Doubs, Pour la CAF du Doubs La Présidente, Le Directeur,

Christine BOUQUIN Lionel KOENIG 16

ANNEXES A LA CONVENTION

Annexe 1 : Pièces nécessaires à fournir pour l’instruction (recours administratifs et contentieux, dossiers fraude pour lesquels le dépôt de plainte est proposé par le Département)

Annexe 2 : Schéma d’organisation des recours dans le cadre des demandes de remises d’indus RSA

Annexe 3 : Document technique portant sur la gestion des indus RMI/RSA (dont indus transférés) et des recours administratifs et contentieux 17

Annexe 1

PIECES NECESSAIRES A L’INSTRUCTION (RECOURS ADMINISTRATIFS ET CONTENTIEUX, DOSSIERS FRAUDE (*)

(*) pour lesquels le dépôt de plainte est proposé par le Département

Pièces Recours Recours Dossiers fraude Demandes de remises administratifs et administratifs et d’indus RMI/RSA contentieux contentieux (contestation (contestation sur d’indu et suite le droit) remise de dette) Fiche analytique indu X X X X Courrier du requérant (le cas X X X échéant, courrier du requérant mandatant une association pour agir en son nom) Copie de la décision CAF ou MSA X X X X notifiée au bénéficiaire Demande de RSA X X X Ensemble DTR couvrant la période X X X sur demande ponctuelle du de l’indu Département

Rapport de contrôle et procédure X X X sur demande ponctuelle du contradictoire Département

Tableau Excel des paiements sur demande X sur demande ponctuelle du effectués et des droits réactualisés ponctuelle du Département pour les différentes périodes Département concernées Détail du calcul du droit pour la X période de l’indu (copie d’écran Cristal) Notification suite CRA et PV CRA X Point sur les autres indus RSA sur demande sur demande ponctuelle du ponctuelle du Département Département Notification fraude X X Point sur le recouvrement et les X X sur demande ponctuelle du mensualités appliquées Département

Toute autre pièce utile au dossier X X X sur demande ponctuelle du (PV audition police, …) Département 18

Annexe 2 ORGANISATION DES RECOURS DANS LE CADRE DES DEMANDES DE REMISES D’INDUS RSA

Indu RSA généré est supérieur à 77 €

Notification de l’indu à l’allocataire par la CAF

Demande de remise de dette adressée à la CAF

Indu dont le solde est ≤ à 1652 € Indu dont le solde est > à 1652 €

Délégation à la CAF qui traite (de Le Département instruit la demande l’instruction à la décision) les et l’examine en Commission d’études demandes de remise de dette des indus RSA

Notification de la décision de remise à l’allocataire

Décision favorable à l’usager Décision défavorable (ou partiellement favorable) à l’usager

Poursuite devant le tribunal administratif 19

Annexe 3

Document technique portant sur la gestion des indus RMI/RSA (dont indus transférés) et des recours administratifs et contentieux

1) L’instruction et examen des demandes de remise de dette

Les demandes de remise de dette sont adressées à la CAF.

a) Le Département délègue à la Caisse d’allocations familiales les décisions de remise de dette dont le solde d’indu RSA (socle) est inférieur ou égal à 1652 €.

Une fois instruite par les services, la demande est examinée et notifiée par la CAF à l’allocataire.

La CAF transmet mensuellement au Département un tableau de bord de gestion des demandes de remise de dette.

b) Le Département examine et instruit les demandes de remise de dette dont le solde restant à payer est supérieur à 1652 €.

La CAF transmet à la Présidente du Département les demandes de remise de dette dont le solde est supérieur à 1652 €.

La CAF fournit les informations et pièces, dont elle dispose, nécessaires à la Présidente du Département pour statuer sur les recours au moyen de la fiche navette jointe en annexe.

La Présidente du Département instruit ces demandes et prend sa décision.

Le Département notifie les décisions à l’allocataire.

Le Département transmet mensuellement aux CAF un tableau de bord de gestion des demandes de remise de dette.

c) Le Département instruit toutes les demandes de remise de dette portant sur les indus RMI et sur les indus RSA transférés par la CAF

La CAF fournit les informations nécessaires à la Présidente du Département pour statuer sur les recours (dont fiche navette).

Le Département notifie les décisions. 20

2) L’instruction et l’examen des recours administratifs en matière de RSA relevant de la compétence du Département

Les recours sont examinés et instruits par la Présidente du Département qui statue dans un délai de deux mois à compter de la réception du recours.

Le Département informe la CAF des recours administratifs reçus. En retour, la CAF fournit les informations, dont elle dispose, nécessaires à la Présidente du Département pour statuer sur les recours au moyen de la fiche navette.

Le Département informe régulièrement la CAF de la contestation d’un bénéficiaire et de l’avis rendu après instruction afin que soit procédée à la suspension ou à la reprise du recouvrement.

3) L’instruction des recours contentieux en matière de RSA relevant de la compétence du Département

Le Département informe la CAF des recours contentieux transmis par le Tribunal administratif. En retour, la CAF fournit toutes les informations nécessaires à la Présidente du Département pour rédiger le mémoire en défense sur ces recours (compléments nécessaires au montage du dossier devant le Tribunal administratif).

4) Les modalités de transfert des indus RSA

Si un échéancier de remboursement est en cours avec l’allocataire ou si le dossier est en cours d’étude pour suspicion de fraude, l’indu n’est pas transféré

Les indus sont transférés selon les modalités prévues par l’article 10 de la présente convention de gestion. L’action de chaque partie (transmission de la liste par la Caf et retour de l’acceptation par le Département) est réalisée mensuellement. En cas de recours de l’allocataire formulé auprès du Département, la CAF transmet la fiche navette, reprenant notamment le motif de l’indu, la modalité de détection, le QF, les dernières ressources connues.

Tout versement de rappel par la CAF concernant un indu transféré devra faire l’objet d’une information préalable au Département afin que la créance soit remboursée au Département.

Rappel : conformément à l’article L.262-46 alinéa 8 du Code de l’action sociale et des familles « Après la mise en œuvre de la procédure de recouvrement sur prestations à échoir, l'organisme chargé du service du revenu de solidarité active transmet, dans des conditions définies par la convention mentionnée au I de l'article L. 262-25 du présent code, les créances du département à la Présidente du Département. La liste des indus fait apparaître le nom de l'allocataire, l'objet de la prestation, le montant initial de l'indu, le solde restant à recouvrer, ainsi que le motif du caractère indu du paiement. La Présidente du Département constate la 21 créance du département et transmet au payeur départemental le titre de recettes correspondant pour le recouvrement. »

« La créance détenue par un département à l’encontre d’un bénéficiaire du revenu de solidarité active dont le lieu de résidence est transféré dans un autre département ou qui élit domicile dans un autre département est transférée en principal, frais et accessoires au département d’accueil. »

Pièce jointe : Fiche navette 22

Fiche navette RMI/RSA

Fiche analytique à l’attention de Madame La Présidente du Département

□ Contestation d’une décision □ Demande de remise de dette (indu non transféré) □ Demande de remise de dette (indu transféré le ……………) □ Transfert d’indu Date de réception du recours par l’organisme payeur : Date de réception du recours par le Département : Date limite de réponse pour le Département (date limite de la réponse de la CAF ou de la MSA afin que le Département puisse traiter le dossier dans les délais) Identité du requérant Nom - Prénom : Date de naissance : Adresse : N° allocataire :

Motifs de la décision contestée Éléments de fait (informations ayant justifié la décision prise)= explication de l’indu, faire apparaître les différents éléments modifiés (ressources et/ou situations familiales et/ou professionnelles) accompagnés du calcul de l’indu. ……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

Éléments de situation sociale et professionnelle Nombre d’enfant(s) à charge : …………..………………………………………………………………….……………….… Situation de famille : ……………..…………………………………………………………………………….……………… Situation professionnelle : …………..…………………………………………………………………………………………. Situation financière (ressources mensuelles, prestations et QF) : ……………………………………………………………… Autres informations : ……………………………………………………………………………………………………………

Caractéristiques de l’indu Code Période Montant initial Solde ou montant du créance transfert

Circonstances de détection de l’indu : signalé par l’allocataire le .../.../.., ou détecté par la CAF ou la MSA le .../.../.., au moyen de : ………… du .../.../... ……………….. DTR du trimestre ……….. reçue le ..../../....………………………………………………………………………. modification prise en compte le .../.../..……………………………………………………………………………. Erreur CAF/MSA : …………………………………………………………………………………………………………….. autres précisions :…………………………………………………………………………………………………………………

Pièces justificatives à joindre impérativement : □ copie de la décision CAF/MSA notifiée au bénéficiaire □ courrier du requérant □ le cas échéant, courrier du requérant mandatant une association pour agir en son nom □ autres pièces justificatives (selon annexe à la convention)

Date de validation de la fiche : Signature :

Décision de la Présidente du Département Décision contestée : □ Confirmation □ Annulation :……………………………………………………………….. Demande de remise de dette : □ Rejet □ Remise Demande d’informations complémentaires ……………………………….………………………….…………………

Date : Signature : 1/10

Rapport n° 102

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 1

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DASLI

SOLIDARITES HUMAINES INSERTION - PREVENTION ET LUTTE CONTRE L'EXCLUSION

Objet : Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté - contractualisation Département Etat

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 2

I – CONTEXTE ET OBJECTIFS GENERAUX...... 2

I – 1 CONSTATS INITIAUX ...... 2 I – 2 UNE STRATEGIE NATIONALE ORGANISEE AUTOUR DE 4 GRANDES PRIORITES...... 3

II – ORIENTATIONS LOCALES et FINANCEMENTS ...... 4

II -1 MONTANT DES FINANCEMENTS...... 4 II -2 DESCRIPTIF SYNTHETIQUE DES ACTIONS ENVISAGEES POUR LA PARTIE « SOCLE » ...... 5 II -3 DESCRIPTIF SYNTHETIQUE DES ACTIONS ENVISAGEES POUR LA PARTIE « FACULTATIVE » ...... 7

DELIBERATION...... 9

ANNEXE AU RAPPORT ...... 10 2/10

INTRODUCTION

Le Département, dans le cadre de son projet départemental [email protected], du programme départemental d’insertion et d’emploi (PDIE) adopté en décembre dernier, et de sa stratégie poursuivie en matière d’enfance, est un acteur pleinement engagé en faveur des objectifs de lutte contre la pauvreté.

Le Président de la République a annoncé le 13 septembre 2018 la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté. Cette stratégie entend s’attaquer tout particulièrement à la reproduction de la pauvreté dès les premières années de la vie, garantir au quotidien les droits fondamentaux des enfants, rendre les droits sociaux plus accessibles, plus équitables et plus incitatifs à l’activité et investir pour l’accompagnement de tous vers l’emploi.

Cette stratégie nationale se décline dans le cadre d’une contractualisation avec les Départements autour d’objectifs partagés associés à des moyens dédiés. Pour le Département, ce contrat est donc l’opportunité d’accélérer et d’enrichir les actions au service des habitants les plus vulnérables.

Elle permettra de renforcer les actions portées en matière de politique d’insertion et d’enfance, en bénéficiant de nouveaux financements.

I – CONTEXTE ET OBJECTIFS GENERAUX

I – 1 Constats initiaux

La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté s’appuie, au niveau national, sur les constats suivants :

- La France compte 8.8 millions de personnes pauvres1. Ce chiffre est tendanciellement en baisse ces dernières années, principalement en raison des revalorisations des minima sociaux. - Une stabilisation récente de la pauvreté en France mais un écart qui se creuse entre les plus riches et les plus pauvres. - Une forte reproduction de la pauvreté. - Une fragilisation des actifs face au risque de pauvreté. - Un phénomène d’« irréversibilité » qui complique la sortie de la pauvreté y compris lorsque la situation est consécutive à un accident de parcours en particulier lié à l’emploi. - Des facteurs de protection traditionnels tels que le niveau d’étude ou la naissance d’un enfant qui sont moins opérants face au risque. - Un accompagnement vers l’emploi des allocataires RSA qui peut être renforcé, notamment en matière de délais de mise en œuvre des accompagnements et de taux de contractualisation.

1 Personne vivant en dessous du seuil de pauvreté qui correspond à 60% du niveau de vie médian, soit 1015 euros par mois, Insee 2018 3/10

Ce constat appelle la mise en œuvre de mesures curatives de lutte contre la pauvreté mais également la mise en œuvre de mesures de prévention dès la petite enfance. Le plan pauvreté insiste donc sur la logique d’investissement social : favoriser les interventions précoces dans le cadre d’actions à l’efficacité démontrée.

Dans le Doubs, les principaux indicateurs de la pauvreté sont les suivants :

∑ 64 100 personnes vivent sous le seuil de pauvreté dans le Doubs, soit 12,8 % de la population (14,3% au niveau national), ∑ 11 440 allocataires du RSA représentant une population couverte de 24 000 personnes (ensemble des personnes vivant dans un foyer allocataire), soit 4,5% de la population (5,1% au niveau national). ∑ 20 000 familles monoparentales, soit 8,4 % de l’ensemble des familles, un niveau supérieur à la moyenne régionale (7,6%) mais inférieur à la moyenne nationale (9%) ; entre 2010 et 2015, le nombre de familles monoparentales a connu une évolution sensible (+6,7%).

I – 2 Une stratégie nationale organisée autour de 4 grandes priorités

ÿ Mettre l’accent sur l’insertion en visant un meilleur accès des bénéficiaires des minima sociaux à l’insertion sociale et professionnelle :

Il s’agira de veiller à l’orientation effective et plus rapide des allocataires du RSA afin de proposer des solutions et modalités d’accompagnement adaptées. Cet objectif s’inscrit directement dans les objectifs du PDIE. La stratégie prévoit également le déploiement d’une offre accrue qui s’appuiera sur l’Insertion par l’Activité Economique, son développement et l’essaimage d’expérimentations. La création d’une « Garantie d’activité » sera mise en œuvre pour combiner un accompagnement social renforcé et une insertion dans l’emploi pour 300 000 allocataires par an sur l’ensemble du territoire.

ÿ Prévenir toute « sortie sèche » pour les jeunes sortant de l'aide sociale à l'enfance :

Il s’agira d’anticiper l’arrivée à la majorité et son effet couperet afin de préparer les jeunes à l’autonomie et à la citoyenneté dès l’âge du collège et de faciliter leur insertion dans la vie active en rendant plus facilement accessibles les réponses dites de « droit commun » et l’accès aux droits.

Cette orientation est également cohérente avec la stratégie conduite par le Département sur ce volet.

ÿ Refonder et revaloriser le travail social au service de toutes les familles :

Il s’agira de généraliser le premier accueil social inconditionnel de proximité garantissant écoute et orientation adaptée quels que soient le besoin et la porte d’entrée activée par l’usager, porte d’entrée qui devra se trouver à moins de 30 minutes de transport ; de favoriser les démarches d’ « aller vers » et de développer les démarches de référent de parcours en s’appuyant sur la formation des travailleurs sociaux permettant notamment de favoriser l’implication active des personnes accompagnées, d’encourager le travail collectif et le développement social. 4/10

Dans ces domaines, la politique départementale (refonte de l’offre de service social de proximité, conventionnement avec les CCAS, accent mis sur l’approche globale et les parcours) pourra être valorisée.

ÿ Garantir les droits essentiels de tous les enfants :

Dans ce domaine il s’agira d’actionner l’ensemble des politiques publiques soit concrètement de développer les modes d’accueil, d’améliorer leur accessibilité, de renforcer leur qualité éducative et d’encourager le développement de dispositifs novateurs tels que les crèches à vocation d’insertion professionnelle ; de mieux accompagner les familles, notamment dans le domaine de la santé à travers un parcours « santé-accueil-éducation » des 0-6 ans.

Ces actions s’inscrivent tout à fait dans le projet départemental C@P 25 et le schéma départemental des services aux familles dont le Département est cosignataire.

II – ORIENTATIONS LOCALES ET FINANCEMENTS

La démarche de contractualisation proposée repose sur une volonté d’adaptation du cadre national aux enjeux locaux, en donnant une large place à l’initiative des territoires et à l’expérimentation.

Une équipe-projet a été constituée sur initiative conjointe du Département et de l’Etat, associant l’ensemble des partenaires clés (services du Département, DDCSPP, DIRECCTE, ARS, Rectorat et Pôle Emploi). Elle a permis de préciser localement le contenu de la contractualisation. En écho aux enjeux portés par le PDIE et par la stratégie départementale en matière d’enfance, une place particulière a été donnée aux dimensions suivantes :

∑ Donner la priorité à l’insertion par l’emploi, dans un contexte de forte demande en main d’œuvre et en compétences des acteurs économiques du territoire, ∑ Favoriser les interventions précoces, dans une logique d’investissement social dans la petite enfance, afin de lutter contre les phénomènes de reproduction sociale, ∑ Garantir la sobriété de la démarche, pour concentrer les financements sur les actions présentant un fort effet de levier, dans le respect du cadre défini au niveau national.

Les engagements pris s’inscriront dans deux volets, un socle de base et un volet optionnel laissé à l’initiative des Départements.

II -1 Montant des financements

A l’échelle nationale, la contractualisation sera soutenue par l'État dans le cadre du fonds de lutte contre la pauvreté et d'accès à l'emploi doté de 135 M€ en 2019 et qui atteindra, a minima, 210 M€ par an à l'horizon du quinquennat. Les crédits issus du plan pauvreté sont neutralisés dans le Pacte Financier, dans la limite de l’enveloppe de l’Etat, c’est-à-dire à l’exception des cofinancements départementaux. 5/10

Concernant plus spécifiquement le Doubs, la notification de crédits de l’Etat dans le cadre du plan pauvreté s’élève à 470 101, 42 €, soit 0,17 % du budget du Département en matière de solidarité. Une enveloppe complémentaire a été sollicitée auprès de l’Etat pour renforcer l’ambition concernant l’accompagnement des sortants de l’ASE. A ce titre, une enveloppe complémentaire de 42 928,62 € a été accordée au Département. Le montant total apporté au Département par l’Etat dans le cadre de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté s’élève donc à 513 030,04 €. Il pourra éventuellement être révisé, à la hausse, par avenant au regard du nombre de Départements qui s’engageront dans la démarche.

Des cofinancements d’un montant au moins équivalent doivent être apportés par le département, mais peuvent consister dans la valorisation d’actions existantes.

Une répartition de cette enveloppe est opérée dans le contrat Etat-Département sur les différentes thématiques, à savoir :

- Insertion des bénéficiaires du RSA : 173 242,25 € - Référent de parcours : 15 000 €, - Premier Accueil social : 15 000 €, - Accompagnement des jeunes sortants de l’ASE : 70 800,00 € (27 871,38 € et 42 928,62 € de crédits complémentaires), - Initiative départementale : 238 987,78 €.

Afin de répondre plus finement aux priorités portées par le Département du Doubs, la collectivité a sollicité de l’Etat la réaffectation de certains crédits par fongibilité (redéploiement d’une partie des crédits des actions « premier accueil social » et « référent de parcours » vers l’action à l’initiative du Département.

II -2 Descriptif synthétique des actions envisagées pour la partie « socle »

ÿ Insertion : orientation des bénéficiaires du RSA et mise en place de la garantie d’activité

Actions :

- Orientation : mise en place d’un nouveau dispositif d’orientation des bénéficiaires du RSA permettant d’orienter 100% des nouveaux allocataires vers un parcours d’insertion dans un délai d’un mois.

- Garantie d’activité : développement d’une offre de parcours renforcé d’accès à l’emploi, à la formation ou à l’IAE pour les publics éloignés de l’emploi et en lien avec les filières économiques en tension (dans l’esprit du travail mené avec le MEDEF).

Montant financier : 173 242,25 € sollicités avec des cofinancements départementaux prévus pour 266 000 €. Ces cofinancements départementaux consistent dans des actions nouvelles, prévues au budget prévisionnel pour la mise en œuvre du PDIE. La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté permet donc d’accélérer la mise en œuvre du PDIE. 6/10

ÿ Référent de parcours

Action :

- Formation à la logique de référent de parcours valorisant la capacité à agir des personnes accompagnées, qui sera prévue au plan pluriannuel de formation ; - Expérimentation puis déploiement de la participation des personnes accompagnées aux instances les concernant, notamment les familles.

Montant financier : 15 000 € pour le financement des actions de formation indispensables au déploiement de la logique du référent de parcours qui repose en grande partie sur des manières de travailler et sur la capacité des professionnels à rendre la personne accompagnée actrice de son projet. Par ailleurs, la notion de parcours est travaillée dans le Doubs à travers le programme « accompagner pour habiter » (accompagnement unique pour le logement) ainsi que des conventions avec les CCAS et les Missions locales précisant les articulations entre services. Ces actions déjà existantes sont valorisées à hauteur de 1,4 M€.

ÿ Premier accueil social

Action : - Formation des intervenants des structures de premier accueil - mise en œuvre du schéma directeur immobilier départemental (SDID) et du schéma départemental d’accès aux services au public, tout à fait cohérents avec l’accueil social inconditionnel - la formalisation du partenariat avec les CCAS et les MSAP, déjà largement engagée dans l’objectif de constituer un réseau d’acteurs sociaux de services départementaux ou non capable d’offrir accueil, écoute, orientation et réponse de premier niveau dans une logique de service d’accueil intégré.

Montant financier : 15 000 € pour le financement des actions de formation. Par ailleurs le travail partenarial est engagé avec les CCAS dans le cadre de conventions, en interne avec la mise en œuvre du SDID, ...).

ÿ Accompagnement des jeunes sortant de l’ASE

Le Département du Doubs accompagne à ce jour 122 jeunes majeurs. Au regard des données disponibles, c’est le Département de la région qui propose le plus d’accompagnement jeunes majeurs (APJM). Les actions envisagées permettront d’améliorer les pratiques et de compléter les outils mis en œuvre par le Département pour accompagner les jeunes vers un logement autonome et un accès à des ressources. 7/10

- Accompagnement externe des équipes pour mettre en œuvre de nouveaux outils pour préparer l’autonomie des jeunes (entretien des 17 ans prévu dans la loi de 2016, outils d’évaluation des capacités d’autonomie, guide à destination des équipes et partenaires) ;

- Prévention des ruptures de parcours pour les jeunes en risque de marginalisation (convention de partenariat avec le 115 et les structures d’hébergement social).

Montant financier (avec les crédits complémentaires) : 70 800,00 €.

II -3 Descriptif synthétique des actions envisagées pour la partie « facultative »

Il est proposé de retenir une action sur le thème « Agir tôt, Agir mieux pour la santé et l’épanouissement des enfants (PMI) » qui correspond aux objectifs de [email protected] et entre dans les priorités de la stratégie pauvreté.

L’action permettrait d’atteindre les objectifs suivants :

- Renforcement des actions périnatales et de soutien à la parentalité de la PMI par l’externalisation de l’évaluation des agréments des assistantes maternelles ;

- Renforcement des actions en faveur de la santé des enfants (et de la prise en charge précoce du handicap) grâce à la refonte du bilan de santé en école maternelle et à un suivi plus fin des orientations vers le soin réalisées à l’occasion de ces bilans.

Montant financier : 238 987,78 €.

Ce montant est supérieur au montant initial fléché mais permet véritablement d’obtenir un effet levier sur l’accompagnement précoce des enfants. L’externalisation de l’agrément des assistantes maternelles permettrait de réaliser :

- 70 % de visites de prévention post-natale à domicile pour les premières naissances (contre 19% aujourd’hui),

- 100% des enfants de moins de 3 ans en situation de vulnérabilité bénéficiant d’un accompagnement renforcé de la PMI, - - un doublement des actions de soutien à la parentalité mises en œuvre par la Département, soit 250 au lieu de 112, sur l’ensemble du territoire 8/10

- 90% de retours des familles / médecins traitants suite aux difficultés repérées au bilan de santé en école maternelle contre 8% aujourd’hui.

Dans un premier temps, cette action sera expérimentée sur un territoire pilote afin de démontrer son effet levier.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 9/10 DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu le rapport n° 102 présenté sous le timbre : DGS / DASLI ;

Vu l’avis de la commission n° 1 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Approuve telle qu’elle figure en annexe du rapport, la convention à intervenir avec l’Etat définissant les engagements réciproques quant à la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, au titre de l’année 2019. Cette convention a pour objet de définir les modalités financières, de suivi, et d’évaluation des actions mises en œuvre au titre de ladite convention assorties d’objectifs mesurables et d’indicateurs de résultats, permettant de renforcer les coopérations entre les acteurs et d’instaurer une meilleure articulation entre leurs interventions, en cohérence avec leurs champs de compétences respectifs.

Autorise Mme la Présidente du Département à signer, au nom de la Collectivité, ladite convention et ses éventuels avenants.

#signature# 10/10

ANNEXE AU RAPPORT

1 - Convention Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté CONVENTION D’APPUI À LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ ET D’ACCÈS À L’EMPLOI 2019-2021

Entre

L’État,représentépar Monsieur Joël MATHURIN,Préfetdudépartementdu DOUBS,etdésignéci-aprèspar les termes « le Préfet », d’une part,

Et

Le département du DOUBS, représenté par Madame Christine BOUQUIN, Présidente du conseil départemental du DOUBS, et désigné ci-après par les termes « le Département », d’autre part,

Vu la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 ;

Vu la délibération xxxxxxxxxx de l’Assemblée départementale du DOUBS endate du 17 juin 2019 autorisant la Présidente à signer laprésente convention ;

Il est convenu ce qui suit :

PRÉAMBULE

Le Département, dans le cadre de son projet départemental [email protected], du programme départemental d’insertion et d’emploi (PDIE) adopté en décembre dernier, et de sa stratégie poursuivie en matière d’enfance, est un acteur pleinement engagé en faveur des objectifs de lutte contre la pauvreté.

La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté annoncée le 13 septembre 2018 par le Président de la République entend s’attaquer tout particulièrement à la reproduction de la pauvreté dès les premières années de la vie, garantir au quotidien les droits fondamentaux desenfants,assureràtouslesjeunesunparcoursde formation leur permettant d’acquérir des compétences et de prendre leur indépendance, rendre les droits sociaux plus accessibles, plus équitables et plus incitatifs à l’activité et investir pour l’accompagnement de tous versl’emploi.

Lalutte contre la pauvreté et les exclusions est en effet, aux termes de laloi1, un « impératif national » fondé sur « l’égale dignité de tous les êtres humains ». Elle est à ce titre « une priorité de l’ensemble des politiques publiques de la nation ».

Loin de se réduire à une logique de soutien aux revenus, notamment par le moyen des prestations sociales, la lutte contre la pauvreté vise à «garantir sur l’ensemble du territoire l’accès effectif de tous aux droits fondamentaux dans les domaines de l’emploi, du logement, de la protection de la santé, de la justice,del’éducation, delaformationetdela culture, de la protection de la famille et de l’enfance. »

Pour atteindre ces objectifs, la mobilisation des acteurs de terrain est indispensable, car eux seuls disposent de la connaissance des réalités locales, auxquelles les mesures et ambitions nationales doivent être ajustées. Au premier rang de ces acteurs figurent les départements. Leur compétence en matière d’aide sociale leur confère une légitimité et une expertise particulières. Le succès de la stratégie nationale repose sur un pilotage conduit à partir des territoires. L’ensemble des politiques publiques portées par les Départements, l’État et leurs partenaires doivent ainsi s’articuler pleinement et concourir à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion : hébergement d’urgence, emploi, formation, éducation, accès aux soins. Elles visent ainsi à redonner des opportunités à l’ensemble des personnes en situation d’exclusion sociale, au-delà de la seule insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires du revenu de solidarité active.

1 Article L. 115-1 du code de l’action sociale et des familles

1 La mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté s’articule ainsi autour de quatre axes complémentaires :

– un État garant de la cohésion sociale et des libertés renforcées ; – une contractualisation ambitieuse entre l’État et les territoires, qui permettra à la Nation de rehausser ses objectifs de cohésion sociale ; – des libertés accrues pour les collectivités territoriales afin de leur redonner du pouvoir d’agir ; – une incitation à l’innovation et à l’investissement social.

Le fonds de lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi, abondé par la loi de finances pour 2019, vise à apporter un soutien financier aux Départements qui s’engagent dans le cadre de leurs compétences sociales, par une convention conclue entre l’État d’une part et le Département d’autre part.

La présente convention vise à définir des priorités conjointes s’inscrivant dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, déclinées sous la forme d’engagements réciproques et d’actions assorties d’objectifs mesurables et d’indicateurs de résultats.

ARTICLE 1 – OBJET DE LA CONVENTION

Par la présente convention, le Préfet et la Présidente du conseil départemental du DOUBS définissent des engagements réciproques relevant de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté.

Ces engagements réciproques se traduisent par la mise en œuvre d’actions assorties d’objectifs mesurables et d’indicateurs de résultats, permettant de renforcer les coopérations entre les acteurs et d’instaurer une meilleure articulation entre leurs interventions, en cohérence avec leurs champs de compétencesrespectifs.Danscecadre,le Département mettra en œuvre des actions nouvelles ou renforcera desactions existantes, enassociation étroite avecl’État, sespartenairesetdespersonnesconcernées.

Cette convention fixe également l’engagement de l’État et du Département sur leplan financier.

Elle définit les modalités de suivi et d’évaluation des actions prévues au titre de ladite convention.

ARTICLE 2 – ENGAGEMENTS RÉCIPROQUES DU DÉPARTEMENT ET DE L’ÉTAT

Les engagements sont définis conjointement par l’État et le Département dans le cadre d’un dialogue avec les autres collectivités locales (et notamment les communes et leurs centres communaux et intercommunaux d’action sociale ainsi que la région), les partenaires associatifs et des personnes concernées ; dans cette perspective les acteurs de la protection sociale et de l’emploi (Pôle emploi, Cnaf, CCMSA, Cnam, Cnav) serontmobilisés.

2.1. Situationsocio-économiqueduterritoire,étatdesbesoinssociauxetdesactionsmises en œuvre

L’État et le Département élaborent, sur la base d’éléments existants (programme départemental d’insertion, plans départementaux pour l’accès au logement et à l’hébergement des personnes défavorisées, schémas départementaux des services aux familles, schémas départementaux de la domiciliation, schémas départementaux d’amélioration de l’accessibilité des services au public, analyse des besoins sociaux des communes,…), un diagnostic des besoins sociaux et des actions mises en œuvre sur le territoire en matière d’insertion, de droits essentiels des enfants, d’accompagnement des sortants de l’ASE,de travail social et de premier accueil social inconditionnel.

Il constitue le fondement des engagements de l’État et du Département.

Ce diagnostic est intégré à un document général, annexé à la présente convention (annexe n°1),présentant la démarche conjointe de l’État et du Département dans le cadre du fonds de lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi.

2 2.2. Les engagements concourant à la mise en œuvre de la stratégie

2.2.1. Socle commund’engagements

L’État et le Département s’accordent sur des engagements de progrès qui constituent le socle commun d’objectifs de la présente convention. Dans cette perspective, des indicateurs de suivi sont définis de façon concertée pour chaque action. Ces engagements sont décrits dans un tableau des engagements du socle commun et des fiches actions.

2.2.2. Initiatives des territoires répondant aux objectifs de la stratégie

Au-delà de ce socle d’engagements, le Département s’engage à réaliser des actions, également accompagnées d’indicateurs de résultats, qu’il propose et qui s’inscrivent dans les orientations de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté. Ces engagements sont décrits dans un tableau des engagements à l’initiative du département et des fichesactions.

2.3. Les engagements financiers de l’État et du Département

2.3.1. Financement par l’État

L’État apporte son soutien financier au Département dans le cadre de la présente convention, pour la réalisation des actions décrites à l’article 2.2.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la contractualisation financière issue du pacte de Cahors, les dépenses du Département correspondant au financement accordé par l’Etat dans le cadre de la présente convention ne seront pas prises en compte dans la norme d’évolution des dépenses de fonctionnement.

Au titre de l’année 2019, ce soutien s’élève à un montant prévisionnel de 513 030,04 €.

Le montant définitif au titre de l’année 2019 sera fixé par avenant à la présente convention. L’État notifie les moyens financiers définitifs alloués au Département au regard des crédits votés en loi de finances pour 2019 et du nombre de départements signataires d’une convention d’appui à la lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi.

Pour les années suivantes, ce montant sera défini par avenant à la présente convention, au regard des justificationsproduitesautitredel’annéeprécédente.L’octroidescréditssera conditionné notamment:

– àl’envoidurapportd’exécutionduDépartement aupréfetderégion etaupréfetde départementet àson dépôt surl’espace numériquedetravailde lastratégie; – à la mise en œuvre des actions objet de la présente convention, sur la basedu rapport d’exécution du Département (voir article 2.4.).

2.3.2. Maintien des dépenses départementales et parité des financements

Le Département s’engage à consacrer aux actions décrites à l’article 2.2. des financements au moins équivalents dans leur montant à ceux qui lui sont accordés pour ces actions par l’État au titre de la présente convention. Ces financements pourront consister dans la valorisation d’actions existantes. Le départementdécrira dans ses fiches actions le budget afférent à chaqueaction.

2.4. Suivi et évaluation de la convention

Le suivi et l’évaluation de l’exécution de la présente convention sont effectués de façon conjointe par le Département et l’État, avec une périodicité au moins annuelle. Les

3 modalités de pilotage au niveau départemental sont définies entre le préfet de département et le conseil départemental, en lien avec le préfet de région.

Le suivi de la convention est assuré en lien avec le conseil scientifique de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, placé auprès du ministère des solidarités et de la santé depuis mars 2018, et avec les indicateurs qu’il définit pour lesuivi de lastratégie au niveau national.

LeDépartement estencharge delapréparationd’unrapportd’exécutiondelaconvention d’appui à la lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi. Ce rapport contient un bilan financier des actions mises en œuvreetdécritlesrésultatsobtenusainsiquel’atteintedes objectifsfixés. Cerapport contientégalementun bilan global synthétisant l’ensemble des actions conduites par le département et ses partenaires sur le territoire.

Ce rapport fait l’objet d’une délibération départementale en vue d’une transmission au préfet de région et au préfet de département au plus tard le 31 mars de l’exercice suivant la réalisation des actions. Il est mis en ligne sur l’espace numérique de travail de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté et présenté lors de la conférence régionale des acteurs.

ARTICLE 3 – MODALITÉS DE VERSEMENT DES CRÉDITS

La contribution fera l’objet d’un versement annuel.

La contribution financière sera créditée sur le compte du Département du DOUBS.

L’ordonnateur de la dépense est le préfet du DOUBS.

Le comptable assignataire de la dépense est : [XXX]

ARTICLE 4 – DURÉE DE LA CONVENTION

La présente convention prend effet à compter de sa signature pour une durée de 3 ans.

ARTICLE 5 : MODIFICATION DE LA CONVENTION La présente convention ne pourra être modifiée que par avenant dûment approuvé par les deux parties.

ARTICLE 6 : REVISION DE LA CONVENTION Elle fera l’objet d’une révision annuelle ou en cours d’année, portant sur les montants financiers mentionnés à l’article 2.3 et, le cas échéant, sur les engagements respectifs de l’État et du Département et les actions en découlant selon les modalités définies à l’article 5.

ARTICLE 7 – DÉNONCIATION DE LA CONVENTION

La convention peut être dénoncée par l’une ou l’autre des parties par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette dénonciation doit être adressée au plus tard le 31 décembre de chaque année au Préfet. Le Département reste soumis aux obligations résultant de l’article 2-4 de la présente convention, en particulier la transmission d’un rapport portant sur l’exécution de la convention.

ARTICLE 8- RESILIATION DE LA CONVENTION La présente convention pourra être résiliée :

- à l’initiative du Département du Doubs, et à tout moment, pour tout motif d’intérêt général dûment

4 justifié. Cette résiliation, formalisée par LRAR, pourra ouvrir droit à une indemnisation au profit du cocontractant.

-Par le Département, en cas de faute du cocontractant. Cette résiliation ne pourra intervenir qu’après envoi d’une LRAR valant mise en demeure et restée sans effet pendant une durée de 15 jours. Elle ne pourra donner lieu à indemnisation.

ARTICLE 9 – LITIGE

Tout litige résultant de l’exécution de la présente convention est du ressort du tribunal administratif de Besançon après la recherche d’une résolution amiable.

Fait à…, le

La Présidente du Département du DOUBS Le Préfet du DOUBS

5 Annexe n°1 - Situation socio-économique du territoire, état des besoins sociaux et des actions mises en œuvre

Eléments clés sur la pauvreté dans le Doubs

∑ 64 100 personnes vivent sous le seuil de pauvreté dans le Doubs, soit 12,8 % de la population (14,3% au niveau national), ∑ 11 440 allocataires du RSA représentant une population couverte de 24 000 personnes (ensemble des personnes vivant dans un foyer allocataire), soit 4,5% de la population (5,1% au niveau national). ∑ 20 000 familles monoparentales, soit 8,4 % de l’ensemble des familles, un niveau supérieur à la moyenne régionale (7,6%) mais inférieur à la moyenne nationale (9%) ; entre 2010 et 2015, le nombre de familles monoparentales a connu une évolution sensible (+6,7%).

Revenus et pauvreté

Les revenus d'activité sont la principale composante du revenu disponible du Doubs et le poids des impôts est plus élevé que dans la plupart des départements. Le niveau de revenu médian est le plus élevé Pauvreté, accès aux de la région, d'où un taux de pauvreté 1 droits et aux biens assez bas pour tous les types de ménages. essentiels Allocataires CAF et bas revenus

Davantage de ménages sont allocataires de la CAF dans le Doubs. Près d'un sur quatre a des bas revenus, cette part étant plus élevée pour les couples sans enfant. Les jeunes sont moins concernés par les bas revenus.

L'emploi dans le Doubs représente plus d'un emploi sur cinq de la région et connaît une dynamique favorable. Le taux de chômage 2 Emploi-Travail suit l'évolution régionale et lui est légèrement supérieur. Les chomeurs sont moins souvent demandeurs d'emploi de longue durée que dans la région.

La charge du logement est parmi les plus élevées de la région dans le Doubs, en lien avec un parc de logement plus récent que Logement- dans le reste de la région. La vacance du 3 Hébergement parc social est faible pour la région et rejoint le niveau national en 2018. Davantage de foyers reçoivent une aide au logement que dans la région.

6 La part de bénéficiaires de la CMU-C est plus importante dans le Doubs que dans le 4 Santé reste de la région et augmente plus fortement. Le taux de non recours, quant à lui, est parmi les plus faibles de la région.

Les jeunes doubistes sont mieux insérés qu'en moyenne dans la région. Ils habitent dans des familles légèrement mieux Famille-Enfance 5 insérées. et réussite éducative Les enfants sont scolarisés plus tard et la part d'élève de famille défavorisée est tout de même assez importante.

Le nombre de dossiers de surendettement Inclusion bancaire baisse depuis 2014. Les doubistes sont moins 6 et surendettement souvent endettés mais leur dette est supérieure à la moyenne.

I. CONTEXTE SOCIO-DEMOGRAPHIQUE

Un contexte démographique marqué par de fortes disparités

Le Département du Doubs comptait 536 959 habitants en 2015, répartis par tranches d’âges de la manière suivante :

Il connait une dynamique démographique forte (+0.3 % par an entre 2010 et 2015), avec cependant des disparités locales importantes. Les plus fortes évolutions sont observées sur les portes du Haut Doubs et le Pays Horloger (+ 1,8% et + 1,21%) contrairement au Nord du Doubs qui connait une variation négative de -0.10%.

En 2050, le Doubs pourrait dépasser la barre des 560 000 habitants si les tendances démographiques

7 observées récemment se poursuivent. La population du département pourrait donc augmenter de 29 400 habitants par rapport à 2013. Même si le rythme d’accroissement pourrait faiblir au fil des décennies à venir, la tendance démographique à la hausse des dernières décennies se confirmerait donc. Le Doubs resterait le second département le plus peuplé de la région (source Insee Flash Bourgogne-Franche-Comté N° 61 paru le 25 septembre 2018).

Les territoires qui le composent sont marqués par une grande disparité : - la vallée du Doubs et les pôles urbains de Besançon et de l’aire montbéliardaise concentrent les fortes densités (+ de 250 habitants /km2), - la bande frontalière maillée par les pôles de Pontarlier, Morteau et dans une moindre mesure Maiche (60 Hab/km2), - des secteurs intermédiaires aux densités faibles tels que le Doubs central, les portes du Haut Doubs, Loue Lison avec une densité de moins de 40 habitants/km2, mais animés par des pôles locaux (Valdahon, Ornans, Baume les Dames), - des secteurs très peu peuplés tels que les franges jurassiennes, la zone du massif du Haut Doubs, le clos du Doubs.

Une augmentation des personnes vivant seules et des familles monoparentales

La typologie des ménages dans le Doubs est marquée par : - une augmentation du nombre de personnes vivant seules de près de 2% entre 2010 et 2015. En 2015, près de 90 000 personnes vivent seules, - une diminution de 1,4% des couples avec enfants, - une augmentation de 0,4% des familles monoparentales, qui représentent en 2015 52 218 personnes, soit près de 3 000 de plus qu’en 2010.

Le niveau de revenu départemental

Le niveau de revenu départemental est légèrement supérieur aux moyennes régionales. En 2013, il s’élevait à 20 643 € dans le Doubs (19 882 € pour la région Bourgogne Franche Comté et 20 000 € au niveau national).

Le taux de pauvreté en 2015 est de 12,3% dans le Doubs (14% au niveau national). Le territoire est là encore marqué par d’importantes disparités : le taux de pauvreté atteint 15,1% dans l’aire urbaine Belfort / Montbéliard /Héricourt et respectivement 6,1% et 7,4% à Morteau et Pontarlier. (source SDAASP)

Taux de chômage et caractéristiques des demandeurs d’emploi

8 Au 1er trimestre 2018, le taux de chômage dans le Doubs est de 7,8%, à l’identique de la région Bourgogne Franche Comté. En France métropolitaine, il atteint 8,9%. Par contre, dans la zone d’emploi de Belfort, Montbéliard, Héricourt il est supérieur à celui du Doubs et de la Région avec un taux de 9,4%.

Les demandeurs d’emploi inscrits en catégorie ABC sont au nombre de 42 144, dont 45% sont des demandeurs d’emploi de longue durée (18 803 personnes) et 9 772 ont plus de 2 ans d’ancienneté au chômage. Ce chiffre est stable sur 1 an. La situation évolue plus favorablement pour les jeunes (-2% sur 1 an) que pour les séniors (+2%). 5 041 demandeurs d’emploi ont un droit ouvert au RSA (avec ou sans prime d’activité) soit 12 % des inscrits en catégories ABC.

Fin août 2018, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie ABC s’élève à 43 227. 11% d’entre eux sont bénéficiaires du RSA.

Les demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité au cours du mois) sont au nombre de 25 245. Ce chiffre est en baisse de 7% sur un an. Cette tendance est plus marquée pour les hommes (-8 %) que pour les femmes (-5 %).

Les demandeurs d’emploi de catégorie BC (avec activité réduite) sont au nombre de 16 899. On observe une augmentation de 12 % sur 1 an, situation qui concerne plus particulièrement les femmes (+13 %) que les hommes (+10 %).Les plus touchés sont les séniors avec + 17 % sur 1 an. Au contraire, le nombre de jeunes suit une hausse de seulement 8 %.

Extrait de « statistiques et indicateurs, regard sur le Département du Doubs au 1er trimestre 2018 »

II. PORTRAIT ECONOMIQUE DU DEPARTEMENT DU DOUBS

Deux filières historiques coexistent dans le Département :

- La filière automobile (constructeurs, équipementiers, sous-traitants et pôle de compétitivité) dans le bassin de Sochaux Montbéliard, berceau de l’entreprise Peugeot-PSA dont le dynamisme est porté par le pôle de compétitivité « véhicule du futur »,en lien avec l’Alsace. Cette filière concerne environ 400 entreprises dans le Département. L’établissement PSA de Sochaux est le 2ème plus gros employeur de France métropolitaine après Airbus,

- La filière microtechnique,

- Méritent également d’être signalées d’autres activités dynamiques notamment dans le cuir, avec une offre de formation spécialisée, ainsi que la filière agroalimentaire.

Sur le territoire de Belfort Montbéliard Héricourt, le marché du travail est fortement impacté par l’industrie. Il est l’un des plus industriels de la Région avec 24,5% de l’emploi dans l’industrie. Le recrutement se fait principalement via l’intérim avec des flux permanents de personnels entrants et sortants de l’entreprise, ce qui peut avoir des conséquences sur les formations (abandons et refus de formation).

Par ailleurs, les entreprises ont des besoins non pourvus en personnel qualifié, en raison d’un plus faible niveau de qualification des demandeurs d’emploi qu’en moyenne régionale.

(Extrait du diagnostic territorial Belfort-Montbéliard-Héricourt -avril 2018 EMPFOR).

Le territoire de Besançon se démarque en termes de structure de l’emploi par 2 principales caractéristiques :

9 - - La forte part de l’emploi public et la présence de secteurs industriels porteurs tels que les microtechniques, la métallurgie, le textile-luxe, secteurs qui bénéficient de l’appui des pôles de compétitivité. Ce territoire moins industriel est moins impacté par les destructions d’emploi.

- - Le niveau de formation est l’une des caractéristiques positive de ce territoire.

Extrait du diagnostic territorial Besançon-avril 2018 d’EMFOR

Le territoire de Morteau-Pontarlier

Le travail frontalier représente un réel atout pour le territoire.

Parallèlement les entreprises locales ont des besoins pour des postes qualifiés dans l’industrie avec toutefois des difficultés à recruter faute de candidats possédant les compétences attendues. Le manque d’attractivité pour les métiers de ce secteur concourt à ces difficultés.

Si la structure de l’emploi est plus diversifiée à Pontarlier avec le secteur des services et le développement commercial (commerces et restauration), la diversification de l’activité économique constitue un enjeu à Morteau avec le développement des services à la personne et du tourisme dans un contexte de forte spécialisation industrielle.

La filière bois se développe sur ce secteur avec des activités de transformation qui bénéficient des échanges économiques avec la Suisse et avec des entreprises du secteur construction – bois.

La filière agricole est présente et dynamique avec un emploi agricole développé dans les bassins de Morteau Pontarlier et la présence de 3 AOP. Extrait du diagnostic territorial Morteau-Pontarlier-Saint Claude-avril 2018 EMPFOR

Une particularité liée à l’Arc Jurassien et au travail transfrontalier avec la création de l’Agglomération urbaine du Doubs (AUD), espace de coopération constitué des communes françaises et suisses (Morteau, Villers le Lac, le Locle, les Brenets et la Chaux de Fonds) pour tous les domaines qui impactent le territoire (emploi, mobilité, formation…) Une plate-forme transfrontalière de formation professionnelle du Doubs qui intègre le Canton de Neufchâtel, le Conseil régional de Bourgogne Franche Comté et le Conseil Départemental du Doubs a pour objectif de diagnostiquer les besoins de qualification et de compétences des entreprises de l’AUD et de créer des formations binationales.

III. LA POPULATION COUVERTE PAR LE RSA DANS LE DOUBS

Evolution du nombre d’allocataires RSA CAF et MSA:

Le département du Doubs compte 11 677 allocataires du RSA au 31 décembre 2017 dont 11 539 allocataires (CAF) et 138 allocataires relevant du régime agricole.

L’année 2016 marque le début d’une tendance baissière du nombre d’allocataires :

Nombre Taux évolution d’allocataires (MSA+CAF) Mars 2016 12 207 Mars 2017 11 838 -3,03% Mars 2018 11 558 -2,37%

10 Néanmoins, les données les plus récentes démontre un ralentissement de cette diminution, voir une stabilisation du nombre d’allocataires. En juin 2018, 11 564 allocataires étaient recensés.

Dès lors, le renforcement de l’action départementale en faveur de l’insertion semble d’autant plus essentiel que l’embellie économique engagée semble ralentir, et que la baisse du nombre d’allocataires RSA amorcée en juin 2016 semble marquer nationalement et localement un « temps d’arrêt ».

Répartition géographique des allocataires du RSA :

Besançon:

11 - Le territoire bisontin (périmètre de la direction territoriale des solidarités humaines de Besançon) concentre 54,3% des allocataires RSA du Doubs. - La proportion d’allocataires RSA / nombre d’habitants (240 160 habitants) représente 2,60%

Montbéliard : - Le territoire de Montbéliard (périmètre de la direction territoriale des solidarités humaines de Montbéliard) concentre 37,2% des allocataires RSA du Doubs. - La proportion d’allocataires RSA / nombre d’habitants (163 306 habitants) représente 2,62%

Haut Doubs - Le territoire du Haut Doubs (périmètre de la direction territoriale des solidarités humaines du Haut Doubs) concentre 8,5 % des allocataires RSA du Doubs. Nous pouvons souligner que les allocataires sont principalement concentrés sur les bassins de Pontarlier, puis Morteau et Maiche. - La proportion d’allocataires RSA / nombre d’habitants (131 008 habitants) représente 0,75%.

Situation familiale des allocataires du RSA

8000

6000

4000

2000

0 Couple sans Couple avec Isolé Monoparent enfant enfant(s)

Source : données CAF décembre 2017-allocataires du RSA CAF

Les personnes isolées représentent plus de la moitié des allocataires du RSA (54,7%). 54,1% d’entre elles sont domiciliées sur le territoire bisontin et 36,2% sur le territoire de Montbéliard.

Au regard du profil des publics majoritairement isolés, on peut mesurer l’importance du maillage du territoire et de la proximité des services dans le cadre de l’accompagnement à conduire auprès de publics en situation de précarité.

Les familles monoparentales représentent, quant à elles, 31,3% du total des allocataires du RSA. 55,5% d’entre elles sont situées sur le territoire bisontin et 36,9% sur le territoire de Montbéliard.

Age des allocataires du RSA

12 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0 Moins De 25 à De 30 à De 40 à De 50 à De 55 à De 60 à 65 ans de 25 29 ans 39 ans 49 ans 54 ans 59 ans 64 ans ou plus ans

Source : chiffres CAF décembre 2017-allocataires du RSA CAF Le tiers des allocataires RSA se situe dans la tranche 30 à 39 ans, et 56 % des allocataires ont moins de 40 ans (dont 5,9 % ont moins de 25 ans, 19 % ont entre 25 et 29 ans et 31 % ont entre 30 à 39 ans). Parmi les jeunes de – de 25 ans allocataires du RSA : - 63 % résident sur le territoire bisontin, principalement sur le secteur de la CAGB (59 %), - 30,2 % sur le territoire de Montbéliard, principalement sur le secteur de PMA (28 %), - 5,8 % sur le territoire du haut Doubs.

Ancienneté dans le droit

6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 1 à 3 4 à 6 7 à 12 13 à 24 25 à 36 37 à 48 49 mois mois mois mois mois mois mois et plus

Source : ELISA Gestion du RSA-bilan CAF 2017

Au 31 décembre 2017 :

2 887 personnes sont entrées dans le droit en 2017, dont 2 423 l’étaient toujours au 31 décembre 2017, soit 21 % du total des allocataires à cette même date. Parmi ces nouveaux entrants dans le dispositif RSA, les personnes âgées de – de 40 ans représentent 63,50 % du total dont 5,5 % de jeunes de – 25 ans, (source IODAS)

47% des allocataires sont dans le droit depuis plus de 4 ans.

En comparaison avec 2016, seules les tranches extrêmes ont augmenté :

- La part d’allocataires dans le dispositif RSA depuis moins de 3 mois est de 7 % contre 6 % en 2016, - La part d’allocataires dans le dispositif depuis plus de 4 ans atteint plus de 47 % des bénéficiaires contre 45 % en 2016 et 4 2% en 2015.

Motifs des sorties du RSA

13 Source : gestion du RSA-bilan CAF 2017

La rubrique « autres cas » inclut les déménagements à hauteur de 50 %, les titres de séjour absents ou non renouvelés, les décès, les plis non distribués, les sanctions.

Bénéficiaires du RSA en formation

Au 31/08/2018, dans le cadre du dispositif de formation professionnelle de la Région Bourgogne Franche Comté, 202 bénéficiaires du RSA sont inscrits dans un parcours vers la qualification et 70 dans une formation qualifiante.

52,6 % d’entre eux sont des femmes, 14% des bénéficiaires du RSA ont moins de 26 ans et 49,3 % des bénéficiaires du RSA toutes formations confondues, ont un niveau infra 5 (sortie en cours de 1er cycle de l’enseignement ou abandon en cours de CAP ou BEP)…..

Agriculteurs bénéficiaires du RSA

Au 31/12/2017, 68 % des allocataires sont des salariés agricoles et 32 % des non-salariés agricoles (TNSA). 55 agriculteurs non-salariés ont été accompagnés en 2017 avec une forte proportion d’hommes (78 %).

Parmi les TNSA accompagnées (55), les profils sont les suivants : - De jeunes agriculteurs installés en grande difficulté, - Des agriculteurs âgés entre 30 et 40 ans qui à mi-parcours envisagent ou une reconversion ou une diversification, - Des personnes qui n’ont pas choisi leur métier et sont en décalage avec les évolutions du métier (gestion, informatique..).

Les dates d’entrée dans le RSA oscillent entre 1 an et 9 ans. 18 agriculteurs (33 %) sont entrés dans le droit en 2018 et 38 % d’entre eux sont dans le droit depuis 4 ans et plus.

14 Annexe n°2 – Tableau prévisionnel des engagements du socle*

* Les objectifs correspondants aux engagements du socle pourront faire l’objet d’un ajustement par avenant dans le cadre d’un travail partenarial entre l’Etat et le Département, sur la base d’une analyse fine des possibilités de suivi des indicateurs (notamment en matière de systèmes d’information) et de mobilisation des partenaires (notamment la CAF, Pôle Emploi et les acteurs impliqués dans la démarche du référent de parcours et de l’accueil social inconditionnel). Ils sont présentés dans la présente convention à titre prévisionnel.

Modalités de Situation du financement Montant Référentiel Indicateurs département Objectif(s) annuels 2019 (hypothèse prévisionnel en 2018 où tous les départements contractualisent) 2019 2020 2021 1. Enfants et jeunes 1.1. Prévention sortie sèche de 150 K€ 150 K€ 150 K€ Document de 1.1.1. Préservation du 1.1.1. Préservation du lien de 70 800,00 € Dont Dont Dont l’ASE : 70,8 K€ 70,8 K€ 70,8 K€ référence lien de référence référence de de de « Accompagner Pour éviter la rupture de prise en crédits crédits crédits Etat Etat Etat les jeunes sortants a) Nombre de jeunes a) 100 % d’ici à 2021 charge et l’effet couperet de de l’aide sociale à ayant pu choisir leur b)1 à 3 structures partenaires l’atteinte de la majorité pour les l’enfance » “personne lien” au d’ici à 2021 jeunes de l’ASE, il convient moment de la d’anticiper l’arrivée à la majorité des contractualisation 1.1.2. Logement jeunes pris en charge par l’ASE et b) Nombre des établir un diagnostic de leurs partenariats conclus c) 0 % d’ici à 2021 pour les besoins. Il convient également avec des ADEPAPE, jeunes disposant d’un titre de d’accompagner ces jeunes vers des associations de séjour et ayant formulé une l’autonomie en mobilisant les parrainage de demande d’accompagnement dispositifs relevant des CD et en leur proximité, les PAEJ ou rendant accessible les dispositifs de d’autres associations 1.1.3. Revenu et accès aux droits droit commun. 1.1.2. Logement d) 100 % pour les jeunes c) Taux de jeunes sans disposant d’un titre de séjour logement stable en fin autorisant à travailler et ayant de prise en charge formulé une demande d’accompagnement 1.1.3. Revenu et accès

15 aux droits 1.1.4. Insertion sociale et professionnelle, formation et d) Taux de jeunes mobilité ayant accès à des ressources en fin de e) 100 % des jeunes ayant prise en charge formulé une demande d’accompagnement 1.1.4. Insertion sociale f) Au moins une étude de et professionnelle, satisfaction réalisée formation et mobilité 1.1.5. Accès aux soins e) Taux de jeunes dans un parcours j) 100 % professionnel et/ou scolaire et/ou lié à un accompagnement du handicap à la sortie de l’ASE f) Cohérence et satisfaction du jeune vis-à-vis du parcours choisi (questionnaire de satisfaction)

1.1.5. Accès aux soins

g) Taux de jeunes ayant une couverture maladie complète (mutuelle et complémentaire) 2. Renforcer les compétences des travailleurs sociaux 2.1. Premier accueil social 255 K€ 255 K€ 255 K€ Document de 2.1.1. Maillage et a) suivi annuel a minima 15 000 € Dont Dont Dont inconditionnel de proximité : 15 K€ 15 K€ 15 K€ référence réseau d’acteurs b) 100% au plus tard en 3 ans de de de Le premier accueil social crédits crédits crédits « premier accueil a) Niveau de c) Conventions d’articulation en inconditionnel de proximité (moins Etat Etat Etat social réalisation du Schéma matière d’offre de service social de 30 minutes de transport) a pour inconditionnel de départemental de proximité signés avec 20 CCAS

16 objectif de garantir à toute personne proximité » d’amélioration de rencontrant des difficultés ou l’accessibilité des d) suivi annuel souhaitant exprimer une demande services aux publics e) suivi annuel d’ordre social, une écoute comportant incluant f) suivi annuel pour les structures attentionnée de la globalité de ses une localisation des financés par le Département besoins et préoccupations afin de lui premiers accueils proposer le plus tôt possible des sociaux conseils et une orientation adaptée, inconditionnels dans le respect du principe de b) Taux de couverture participation des personnes aux de premier accueil décisions qui les concernent. Le social inconditionnel Département s’engage à organiser, par département sur son territoire, le premier accueil accessible à moins de social inconditionnel de proximité. 30 minutes en transport c) Mise en place d’outils favorisant le travail en réseau et le partage des pratiques professionnelles entre les différents acteurs du premier accueil social inconditionnel

2.1.2. Suivi des structures d) Nombre et nature des structures qui se sont engagées dans la démarche du premier accueil - Dont nombre de services polyvalents du conseil départemental engagés dans la démarche e) Nombre de

17 structures ayant mis en place une mesure de la satisfaction des personnes accueillies f) Nombre d’audits de structures de premier accueil réalisés (sous réserve de conventionnement entre le conseil départemental et lesdites structures) 2.2. Référent de parcours : 1,4 M€ 1,4 M€ 1,4 M€ Document de 2.2.1. Maillage et 15 000 € Dont Dont Dont Le référent de parcours est un 15 K€ 15 K€ 15 K€ référence « Mise réseau d’acteurs de de de professionnel disposant d’une vision crédits crédits crédits en œuvre de la a) Taux de couverture a) 100% au plus tard en 3 ans globale des interventions sociales Etat Etat Etat démarche du de la population du b) suivi annuel qu’il coordonne, en accord avec la référent de département par la c) suivi annuel personne et en lien avec l’ensemble parcours » démarche de référent des intervenants qui l’accompagnent. de parcours - d) 60% en 3 ans pour les Il assure la continuité du parcours b) Liste des professionnels du Département d’insertion de la personne partenaires associés à accompagnée et la cohérence des la démarche de e) suivi annuel interventions qui lui sont proposées. référent de parcours Il est désigné par la personne c) Mise en place f) Objectif : 80 % des accompagnée parmi les d’outils visant à professionnels pertinents dans la professionnels concernés par son mobiliser les situation présents, sur la base suivi. Il n’a pas vocation à suppléer partenaires en vue de d’un échantillonnage à partir ces intervenants mais à assurer la mise en œuvre du d’instances représentatives l’échange d’informations et la référent de parcours coordination entre ces derniers. g) Objectif précisé à l’issue d’un Point innovant de la démarche, la 2.2.2. Suivi de la travail partenarial identifiant les personne accompagnée est placée au démarche instances concernées et les centre de la démarche et bénéficie d) Part des modalités de participation de l’intervention concertée de intervenants sociaux envisagée. l’ensemble des professionnels ayant formés / sensibilisés à un rôle à jouer dans le traitement de la démarche du sa situation, en particulier dans le référent de parcours cadre de commissions. Le e) Nombre de

18 Département s’engage à déployer la personnes démarche du référent de parcours, accompagnées par un en lien avec ses partenaires. référent de parcours f) Taux de présence des partenaires aux instances de décisions g) Taux de présence des personnes accompagnées aux instances de décisions

3. Insertion des allocataires du RSA 3.1. Insertion et parcours des 250 K€ 250 K€ 250 K€ « Simplifier, 3.1.1. Instruire et 3.1.1. Instruire et orienter Clé de Dont Dont Dont allocataires : 87 K€ 87 K€ 87 K€ impliquer, orienter rapidement rapidement vers un organisme répartition du de de de Pour réduire les délais d’orientation crédits crédits crédits connecter vers un organisme accompagnateur FAPI des bénéficiaires du revenu de Etat Etat Etat Référentiel accompagnateur a) Objectif suivi par la CAF solidarité active, le Département d’amélioration de a) Nombre et taux de b) 100% d'orientations notifiées s’engage à mettre en place une l’orientation, du validation des à tous les nouveaux entrants en organisation permettant de tendre suivi et de demandes RSA/délai moins d'un mois à compter de la vers une orientation de l’ensemble l’évaluation de b) Nombre et taux date de notification d'ouverture des bénéficiaires du RSA soumis aux l’accompagnement d’orientation des des droits au CD droits et devoirs dans un délai d’1 des allocataires du nouveaux entrants / mois, vers le bon parcours RSA » (DITP, délai 3.1.2. Démarrer rapidement un d’accompagnement (utilisation du mission conduite parcours d’accompagnement recueil des données par F. Bierry) 3.1.2. Démarrer c) 100% de 1er rdv socioprofessionnelles établi rapidement un d'accompagnement fixé en nationalement et des nouveaux parcours moins de deux semaines à algorithmes). Pour renforcer le d’accompagnement compter de la date de caractère effectif de la portée de c) Nombre et taux de l’orientation leurs droits et devoirs, le 1er rdv Département s’engage à faire signer d’accompagnement 3.1.3. Rencontrer l'intégralité des et respecter par tous les allocataires fixé / délai allocataires pour initier leurs un contrat d’engagements parcours d’accompagnement réciproques clair et compréhensible. 3.1.3. Rencontrer d) 100% des personnes qui ne se l'intégralité des présentent pas au 1er rdv allocataires pour d'accompagnement fixé (et n’ont initier leurs parcours pas fixé un nouveau rdv) font d’accompagnement l'objet d'une action spécifique

19 d) Nombre et taux de sous 15 jours (par ex. : relance, relance des non avertissement…) présents au 1er rdv e) 100% de CER ou PPAE (signés d’accompagnement ou réactivés) sous une semaine à fixé compter de la date du 1er rdv e) Nombre et taux de effectif d’accompagnement (1er contrat d’engagement contact effectif pour PE) pour validés tous ceux qui démarrent un parcours d'accompagnement 3.1.4. Partager entre acteurs les 3.1.4. Partager entre acteurs les informations relatives informations relatives à la « proposer un à la situation initiale situation initiale de l’allocataire contrat-vivant » de l’allocataire f) 100% des diagnostics intégrant f) Date de mise à individuels de situation, partagés engagements disposition du entre acteurs concernés dans un réciproques entre diagnostic délai de 3 jours ouvrés (pas de l’allocataire et doublons) l’administration et 3.1.5. Partager entre un carnet de bord acteurs les 3.1.5. Partager entre acteurs les évolutif informations relatives informations relatives à la à la palette de l’offre palette de l’offre d’accompagnement d’accompagnement (pour g) Fréquence de mise l’orientation / la réorientation) à jour de la palette g) 100% de l'offre d’offre d'accompagnement d'un territoire visible de l'ensemble des acteurs (opérateur, capacité, type, disponibilités*) et à jour

3.2. Garantie d’activité : 250 K€ 250 K€ 250 K€ Protocole national 3.2.1. Garantie 3.2.1. Garantie d’activité Clé de Dont Dont Dont Pour mettre en œuvre une garantie 87 K€ 87 K€ 87 K€ État-ADF d’activité départementale répartition du de de de d’activité (une nouvelle offre crédits crédits crédits « Référentiel départementale a) cible du nombre de FAPI d’accompagnement pour donner une Etat Etat Etat national d’appels à a) nombre de bénéficiaires de la garantie perspective d’émancipation par le projets ou de bénéficiaires du RSA d’activité par année : crédits travail à chaque personne en marchés publics en orientés vers la accordés au département situation de pauvreté), incluant la vue d’un garantie d’activité (crédits nationaux de l’année

20 démarche d’accompagnement global accompagnement concernée divisés en fonction du de Pôle emploi, le Département social et nombre de bénéficiaires du RSA s’engage à passer un appel d’offres professionnel par département) à diviser par le ou un appel à projets visant à renforcé des coût d’accompagnement d’un proposer une offre bénéficiaires du bénéficiaire (1500€), soit 57 en d’accompagnement intégrée et RSA au titre de la 2019 intensive des bénéficiaires du RSA Garantie d’activité vers l’emploi. Le Département » (mission s’engage également à poursuivre sa conduite par F. participation à la démarche Bierry) d’accompagnement global portée par Pôle Emploi. Protocole national ADF - DGEFP - Pôle 3.2.2. emploi , « Accompagnement 3.2.2. Accompagnement global Approche globale global porté par Pôle porté par Pôle emploi de emploi: l’accompagnement a) Nombre moyen de et actions personnes communes visant accompagnées par a) 70 personnes par conseiller à soutenir les conseiller dédié à (objectif suivi par Pôle Emploi) actions d’insertion l’accompagnement professionnelles » global (mission conduite b) Délai moyen par F. BIerry) d’entrée en accompagnement global b) 3 semaines

21 Annexe n°3 – Tableau prévisionnel des engagements à l’initiative du Département*

* Les objectifs correspondants aux engagements du socle pourront faire l’objet d’un ajustement par avenant dans le cadre d’un travail partenarial entre l’Etat et le Département

Modalités de Situation du Montant financement 2019 Indicateurs département en Objectif(s) annuels prévisionnel (hypothèse où tous les 2018 départements contractualisent) 2019 2020 2021 Interventions précoces Agir tôt, agir mieux pour la santé et 536 K€ 536 K€ 536 K€ Prévention précoce et Les années 2019 et 2020 correspondent à 236 487,78 € Dont Dont Dont l’épanouissement des enfants 236 K€ 236 K€ 236 K€ soutien à la parentalité la progression sur le territoire pilote. de de de crédits crédits crédits a) 19% a) 30 % en 2019, 50% en 2020, 70% en Les interventions précoces constituent Etat Etat Etat a) % de parents b) Pas 2021 une priorité partagée par la stratégie bénéficiant d’une visite d’accompagnement b) 80% en 2020 et 100% en 2021 ntionale et le projet départemental post-natals de spécifique c) 130 en 2019, 200 en 2020 et 250 en [email protected]. Aujourd’hui, près de 100% des prévention c) 112 séances sur 2021 enfants bénéficient d’un bilan de santé en b) Nombre d’enfants le territoire pilote école maternelle et le Département a mis de moins de 3 ans en place des relais parentaux pour bénéficiant d’un accompagner les parents en difficulté. accompagnement Néanmoins, une impulsion renforcé de PMI (AED- supplémentaire paraît pertinente pour PEAD) élever le niveau d’ambition dans une c) Nombre de séances tranche d’âge clé où la logique d’actions de soutien à d’investissement social prend tout son la parentalité mises en sens. œuvre par laPMI

Santé des enfants

d) Pourcentage de retour suite aux bilans d) 8% d) 20 % en 2019 ; 70% en 2020, 90 % en d’école. 2021

22 Annexe n°4 – Fiches-actions prévisionnelles

Fiche Action 1 – préparer et accompagner le passage à l’autonomie pour tous les jeunes sortant de l’ASE

Thème de contractualisation : Prévention des sorties sèches de l’ASE

Eléments clés du diagnostic : La Loi du 14 mars 2016 prévoit d’anticiper sur la majorité des jeunes confiés à l’Aide à l’Enfance afin de préparer leur sortie du dispositif et leur accès à l’autonomie. L’état des lieux actuellement dressé au plan national, tant sur l’état de précarité des jeunes que sur le devenir de ceux qui sortent des accueils en protection, présente comme une urgence la nécessité de mettre en place des actions et des méthodes susceptibles de faire progresser la situation (1 personne sur 4 sans domicile fixe entre 18 et 25 ans est issue de la protection de l’enfance). Une réflexion débutée en 2017 dans le Doubs a permis d’identifier des marges de progrès, avec des zones d’interstices dans le dispositif d’intervention ou la panoplie des interventions possibles. Dans le cadre du « plan pauvreté » lancé par l’Etat, il est prévu de mettre en place sur 3 ans des actions de formation susceptibles d’augmenter les compétences spécifiques rendues nécessaires pour les travailleurs médicosociaux concernés, de les outiller plus efficacement et de construire des réponses nouvelles et complémentaires à l’existant.

Repères chiffrés : Nombre d’enfants en protection au 31.12.18 : 1323

∑ Dont nombre de jeunes majeurs : 119 dont ex-MNA : 60 ∑ Effectif concerné par l’accès à l’autonomie par tranches d’âge :

17 ans 18 ans 19 ans 20 ans natifs Ex MNA natifs Ex MNA natifs Ex MNA natifs Ex MNA 81 96 31 37 17 19 11 4

Nombre de travailleurs médicosociaux concernés par l’action :

Répartition des Besançon Montbéliard Pontarlier groupes TO TA effectif 141 78 49 L : groupes 12 7 4 268 soit 23 groupes de +/- 12

Axe 1 – réflexion et impulsion sur l’adaptation des pratiques professionnelles

Objectifs :

∑ Accompagner le changement de culture professionnelle que constitue la démarche d’évaluer très amont de la majorité (16/17ans) le potentiel d’insertion de chaque jeune, y compris sur le plan social et économique, de mesurer les besoins de soutien pour conforter ce potentiel d’autonomisation, de diagnostiquer très tôt les situations d’incapacité de toute nature, pour engager sans attendre la préparation d’un passage de relais en direction d’un projet de vie réaliste. ∑ Réinterroger la teneur de la relation d’aide entre le référent éducatif et le jeune, dans une perspective éducative relevant du « faire avec » et non plus du « compenser » l’histoire personnelle.

Présentation du projet :

23 APPROCHE de ∑ l’aspect sociologique du public des jeunes majeurs : concepts d’autonomie, d’indépendance, la socialisation, les différents processus d’individualisation. ∑ Les aspects psychologiques et sociaux de cette période de la vie. L’autonomie et les aspects de dépendance (financière notamment), l’ambivalence des « jeunes majeurs ». AVEC ∑ Travail sur les politiques et les outils d’activation. ∑ Travail sur la notion de contrat (droits/devoirs…). ∑ Travail sur les préoccupations personnelles, professionnelles et institutionnelles. Plan de financement :

exercice Part CD Part Etat 2019 Pilotage et suivi du projet Formation-action ; prestation Logistique d’accompagnement externe = 13 935,69 € Valorisé à hauteur de 16 000 € (0,3 ETP) 2020 Pilotage et suivi du projet Formation-action ; prestation Logistique d’accompagnement externe = 13 935,69 € Valorisé à hauteur de 16 000 € (0,3 ETP) 2021 Pilotage et suivi du projet Formation-action ; prestation Logistique d’accompagnement externe = 13 935,69 € Valorisé à hauteur de 16 000 € (0,3 ETP)

Indicateurs de résultats :

% de situations ayant % de situations faisant % de situations donné lieu à un entretien l’objet d’un passage de faisant l’objet d’un d’accompagnement vers relais interne en passage de relais l’autonomie direction d’un externe accompagnement de droit commun 2020 2021 2022

Axe 2- mise au point et appropriation d’une nouvelle « boîte à outils » d’accompagnement vers l’autonomie

Objectifs : ∑ Réaliser l’inventaire des dispositifs existants en matière d’accompagnement des jeunes vers l’autonomie concernant : o Formation/insertion professionnelle o Accès au logement et structures d’hébergement o Modalités d’accompagnement global (subsistance, soutien éducatif, santé…)

∑ évaluer la proportion et la typologie des situations ne pouvant entrer en conformité d’accès avec ces dispositifs ∑ élaborer des propositions de réponses interstitielles.

Présentation du projet :

24 ∑ présentation des données juridiques afférentes à l’insertion des jeunes ∑ Réalisation d’un bilan interinstitutionnel des dispositifs existant et des modalités d’accès correspondantes ∑ Analyse des situations ne trouvant pas de porte d’entrée ∑ Elaboration de réponses complémentaires

Plan de financement :

exercice Moyens internes mobilisés sur Moyens externes l’action 2019 Pilotage et suivi du projet Prestation d’accompagnement Logistique pour la réalisation et la mise en œuvre = 13 935,69 € sur Valorisé à hauteur de 16 000 l’enveloppe Etat € (0,3 ETP) 2020 Pilotage et suivi du projet Prestation d’accompagnement Logistique pour la réalisation et la mise en œuvre = 13 935,69 € sur Valorisé à hauteur de 16 000 l’enveloppe Etat € (0,3 ETP) 2021 Pilotage et suivi du projet Prestation d’accompagnement Logistique pour la réalisation et la mise en œuvre = 13 935,69 € sur Valorisé à hauteur de 16 000 l’enveloppe Etat € (0,3 ETP)

Indicateurs de résultats (exemple)

exercice Nombre de situations de Nombre d’actions sortie du dispositif sans nouvelles mises en solution d’insertion place en faveur des durable publics vulnérables 2020 2021 2022

Axe 3 – prévention des ruptures de parcours

Objectifs :

∑ Eviter les sorties sèches des jeunes de 16 à 18 ans du dispositif de protection de l’enfance ∑ Augmenter la proportion de jeunes issus de l’Aide Sociale à l’Enfance en disposant d’un projet d’insertion durable ∑ Compléter l’offre d’accompagnement à destination des jeunes en risque de marginalisation, faute d’inscription dans une dynamique projet,

Présentation du projet :

100% des jeunes qui disposent d’un projet d’insertion sociale ou professionnelle à 18 ans bénéficient aujourd’hui d’un contrat jeune majeur dans le Doubs. L’objectif est de s’adresser aux jeunes qui quittent l’ASE (opposition, marginalisation, difficultés psychiques importantes, parcours de vie chaotique) sans accompagnement, pour inventer d’autres formes d’accompagnement permettant de maintenir un parcours et

25 de raccrocher des solutions d’insertion.

Ë Adaptation interne des pratiques (mobilisation des moyens existants)

Approche des ∑ méthodes de détection précoce des situations à risques ∑ méthodes d’évaluation des problèmes surajoutés et maîtrise des réponses possibles

Formalisation d’un partenariat (articulation) avec le SIAO et les structures de l’hébergement social pour que chaque jeune bénéficie d’un passage de relais réfléchi et d’une solution d’accompagnement.

Ë Construction de réponses innovantes pour accompagner les publics en risque de « sortie sèche »,

Partenariat avec une ou plusieurs structures de l’hébergement social pour créer une offre d’accompagnement supplémentaire d’accompagnement global vers l’autonomie consistant en une solution d’hébergement, une allocation d’autonomie pour des jeunes sans ressources et un accompagnement à la vie en autonomie et au projet d’insertion sociale. L’accompagnement sera réalisé pour 6 mois, renouvelable 1 fois.

L’originalité du dispositif reposera dans un accompagnement en dehors des structures classiques de l’ASE, avec lesquelles le jeune peut être en opposition. Il sera tourné construit autour des notions suivantes : inconditionnalité de la mise en œuvre, temps laissé pour permettre au jeune de se poser, construction progressive d’un projet, accès au soin, possibilité de raccrocher les accompagnements assurés par la mission locale ou un APJM, dans le cadre d’un nouveau projet d’insertion sociale ou professionnelle.

L’action sera mise en œuvre au moyen d’un appel à projet.

Plan de financement :

Moyens internes mobilisés sur Moyens externes l’action 2019 Pilotage de projet Convention pour compléter Logistique l’offre d’accompagnement en Places d’AVA existantes accompagnement Valorisés à hauteur de 50 000 42 928,62 € € 2020 Pilotage de projet Convention pour compléter Logistique l’offre d’accompagnement en Places d’AVA existantes accompagnement vers Valorisés à hauteur de 50 000 l’autonomie (10 places € supplémentaires à 45 € par jours) 42 928,62 € 2021 Pilotage de projet Convention pour compléter Logistique l’offre d’accompagnement en Places d’AVA existantes accompagnement vers Valorisés à hauteur de 50 000 l’autonomie (10 places € supplémentaires à 45 € par jours) 42 928,62 €

26 Fiche Action 2 – premier accueil social inconditionnel de proximité

Thème de contractualisation : Refonte du Travail social

Chef de file de l’action sociale, le Département du Doubs est garant d’une offre de premier accueil social inconditionnel de proximité cohérent sur l’ensemble du territoire.

Le Schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public, adopté en décembre 2017, a posé les bases d’un diagnostic complet en matière services publics (démarches administratives, crèches, maisons de services au public, La Poste, Pôle emploi…), certains services marchands (commerces, distributeurs de billets, stations-service…) et non-marchands délivrés par des acteurs locaux.

Il vise à réduire les déséquilibres territoriaux, à renforcer l'offre de services dans les zones identifiées comme présentant un déficit et à favoriser la mutualisation de moyens entre opérateurs. S’agissant des services sociaux il pose parmi ses enjeux prioritaires le maintien d’un maillage de proximité en structures d’accueil afin de maintenir l’accueil inconditionnel de proximité.

Le diagnostic ainsi posé a permis de conduire un projet global autour du schéma directeur immobilier départemental, qui doit permettre d’optimiser la gestion du patrimoine afin de développer une offre sociale adaptée aux besoins des territoires.

L’offre de service social de proximité peut aujourd’hui s’appuyer sur les points suivants : - L’organisation a été renouvelée dans le cadre de [email protected], en mettant l’accent sur la cohérence de l’action du Département sur les territoires avec la création de 3 directions territoriales des solidarités humaines, qui ont vocation à développer la transversalité et à adapter les modalités d’intervention aux spécificités locales ; -Le maillage du territoire à travers les Centre medico-sociaux, les antennes et les permanences est de bon niveau, ce qui n’exclut pas des évolutions ; - L’action du Département peut s’appuyer sur des cultures professionnelles fortes et un engagement certain en faveur du service public ; - Le partenariat avec les acteurs locaux est souvent riche et vivant (communes, CCAS, forces de sécurité, associations).

L’offre de service social doit néanmoins répondre aux défis suivants :

- La déclinaison, jusqu’au plus près de l’usager, de l’esprit de la nouvelle organisation, doit être renforcée, -L’offre de service social doit s’adapter, dans ses implantations et les périmètres des territoires de proximité, à l’évolution des besoins des usagers pour permettre des réponses équitables, et la garantie d’un accueil social inconditionnel sur l’ensemble du territoire. -Les CMS présentent des tailles très variables (de quelques agents à plus de quarante) qui ne permettent pas toujours la présence et la disponibilité d’un professionnel dédié à l’accueil social inconditionnel. Il existe quelques points noirs en matière de locaux qui ne permettent pas sur certains sites d’organiser l’accueil des usagers dans de bonnes conditions.

Axe 1 – faire évoluer l’offre départementale de service social de proximité

Objectifs

Structurer une offre de service social de proximité plus accessible et plus efficiente pour les usagers et les professionnels afin de permettre : ∑ d’améliorer le service rendu à la population en matière d’offre de service social de proximité et de garantir un accueil social inconditionnel sur l’ensemble du territoire.

27 ∑ d’optimiser l’organisation territoriale des locaux vis-à-vis des compétences à exercer, en intégrant les prescriptions du schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public (SDAASP) du Doubs et en recherchant chaque fois que possible les synergies possibles à l’échelle de chaque territoire, notamment pour les besoins diffus. ∑ de garantir l’accessibilité des locaux à tous les publics.

Présentation du projet « schéma directeur immobilier départemental »

- Elaboration et concertation des équipes et des partenaires autour du futur schéma directeur immobilier départemental (organisation de plus de 20 réunions de concertation avec les équipes sociales -Adoption du schéma directeur immobilier départemental par l’assemblée départementale de décembre 2018 - Déploiement du schéma et adaptation de l’offre territoriale selon différentes phases : ∑ Présentation des orientations de l’offre de service social de proximité aux acteurs locaux (Maires, CCAS) et échanges sur les évolutions (implantations des nouveaux sites, adaptation des fonctionnalités, fonctionnement des permanences) au cours du 1er trimestre 2019. ∑ Approfondissement des solutions présentées avec les équipes concernées et dialogue social dans les cas où des évolutions seraient nécessaires en termes de ressources humaines ∑ Définition d’un cahier des charges (dimensionnement, fonctionnalités, proximité des services et transports) pour chacune des évolutions envisagées et recherche d’opportunités ∑ Mise en œuvre séquencée des différentes évolutions

Trois objectifs ont été définis pour guider les réflexions sur les évolutions de l’offre de service social de proximité. Ces objectifs constituent des préalables à la définition des implantations et modalités d’intervention sur les territoires.

- Objectif 1 : Accompagner les parcours des usagers en proximité En développant des modalités d’interventions diversifiées et adaptées à chaque territoire : l’accueil en centre médico-social (CMS) ou dans une de ses antennes, l’accueil dans un lieu de permanence, la visite à domicile, les contacts téléphoniques et numériques. En prenant en considération l’usager dans la globalité de ses problématiques et en veillant à décloisonner les interventions. Dans la mesure du possible et en tenant compte des spécificités locales, l’objectif est de rapprocher (géographiquement ou dans les modalités de travail) des professionnels de différents métiers intervenant sur un même territoire.

- Objectif 2 : Créer les conditions d’un collectif de travail performant et disponible pour les publics Grâce à un dimensionnement optimal des équipes pour leur management, la gestion de la pluridisciplinarité nécessaire à l’accompagnement du public, la continuité de l’ouverture au public, l’équilibrage des charges de travail et la sécurité du personnel. Grâce à un renforcement de la présence de cadres de proximité au contact de leurs équipes.

- Objectif 3 : Assurer une cohérence de l’offre de service avec les dynamiques sociales et territoriales En tenant compte des évolutions de la demande sociale et de la transformation des habitudes de vie. La carte des implantations physiques et le dimensionnement des équipes doivent répondre aux enjeux mis en avant dans le schéma départemental d’accessibilité des services au public. En renforçant les liens avec le tissu des partenaires de l’action sociale. Cette coordination peut être réalisée par un développement des permanences dans des locaux des partenaires ou par la mutualisation de certains espaces des CMS et des antennes avec des partenaires.

Axe 2 – Structurer une offre de service de développement social de proximité cohérente avec les CCAS

28 Dans son 1er volet, qui concerne 20 CCAS, le partenariat conclu en 2018 porte sur l’offre de service mobilisable sur les territoires et sur la complémentarité de l’action médico-sociale que le Département et les CCAS développent, de manière légale ou facultative, dans une perspective de développement social. Elle vise à structurer et à développer une offre de service de proximité cohérente, dans l’ensemble des champs des solidarités. Les partenaires se donnent comme objectifs de promouvoir l’inclusion et la cohésion sociale sur le territoire en : ∑ Prévenant les exclusions, en accompagnant et aidant les publics en difficulté, en travaillant à l’ouverture de leurs droits ainsi qu’à l’accès et au maintien dans le logement, conformément à la loi de 1998 de lutte contre les exclusions, ∑ Faisant de l’accompagnement des personnes un levier pour permettre l’entrée dans des parcours et favoriser l’accès ou le retour à l’emploi, dans une logique « référent de parcours ». ∑ Favorisant la prise en compte des situations de handicap, du vieillissement et de la dépendance, ∑ Développant les actions de coopération contribuant à la prévention sanitaire et sociale, à l’éducation et à l’accès à la santé.

Les conventions conclues avec les CCAS seront complétées par des avenants territoriaux qui auront notamment vocation à organiser au local le premier accueil, la prise en charge et l’orientation des publics.

Axe 3 – Former les professionnels à l’approche interculturelle L’accueil inconditionnel de l’ensemble des publics nécessite que les professionnels puissent être formés à l’approche interculturelle, permettant un accueil et prise en charge adaptés aux besoins et aux attentes des publics.

Dans la continuité d’un premier travail conduit avec un ethnopsychiatre, une formation dédiée sera construite à l’interne de la collectivité et en lien avec les partenaires pour l’ensemble des professionnels de l’accueil et de l’accompagnement.

Axe 4 – Accompagner la formation des agents d’accueil des MSAP Les MSAP peuvent être positionnées dans le premier cercle des sites d’accueil inconditionnel de proximité. Afin de garantir les conditions d’accueil et d’informations des publics : - La CAF du Doubs s’est engagée dans une démarche de formation des professionnels des MSAP - Le Département du Doubs pourra soutenir une dynamique équivalente en créant également les conditions de cette montée en compétence avec les MSAP.

Axe 5 – Généraliser les CLIC (centres locaux d'information et de coordination) sur l’ensemble du territoire L’évolution démographique appelle une réponse renforcée en matière d’accueil social inconditionnel des personnes âgées. Le territoire du Doubs est aujourd’hui non intégralement couvert par les CLIC, et révèle plusieurs zones blanches. L’objectif poursuivi est celui d’une couverture intégrale du territoire à l’horizon 2020.

Plan de financement : Moyens mobilisés par le Moyens mobilisés à partir des Département crédits Etat

2019 Moyens dédiés aux transformations/locations/adaptations immobilières 15 000 € (actions de formation Conventions CCAS en matière et d’accompagnement) d’offre de service territoriale et d’accompagnement des allocataires RSA = 239 800€

29 2020 Moyens dédiés aux transformations/locations/adaptations 15 000 € (actions de formation immobilières et d’accompagnement) Moyens dédiés à la mise en place de la formation « interculturalité ».

2021 Moyens dédiés aux transformations/locations/adaptations immobilières 15 000 € (actions de formation et d’accompagnement)

Indicateurs de résultats Niveau de réalisation duTaux de couverture deMise en place d’outils SDAASaP premier accueil social favorisant le travail inconditionnel par en réseau et le département accessible partage des pratiques à moins de 30 minutes professionnelles en transport entre les différents acteurs du premier accueil social inconditionnel

2018 Cf avancée des actions Conventions CCAS SDAASP

2019 Cf avancée des actions Formation SDAASP interculturalité

2020 Cf avancée des actions Formation agents SDAASP MSAP et CLIC

2021 Cf avancée des actions 100% SDAASP

30 Fiche Action n°3 – démarche « référent de parcours »

Thème de contractualisation : Refonte du Travail social

Eléments clés du diagnostic : L’insertion sociale et professionnelle des publics accompagnés appelle une prise en compte globale des situations, dans l’ensemble des champs (logement, enfance famille, insertion, mobilité, santé…). La sécurisation des parcours et l’adhésion des publics nécessitent également le positionnement d’un référent unique, en mesure de mobiliser l’ensemble des outils nécessaires et de construire une relation de confiance avec la personne accompagnée, stable dans le temps.

Repères chiffrés :

Objectifs : ∑ Garantir aux publics accompagnés un accompagnement social global, et un interlocuteur « référent de parcours », en capacité d’assurer l’accompagnement et de mettre en œuvre les mesures nécessaires et, au besoin, de coordonner l’action des autres acteurs de l’accompagnement mobilisés.

∑ Favoriser une meilleure mutualisation des outils, afin de permettre dans la mesure du possible la mobilisation directe des outils par le référent de parcours.

∑ Favoriser un plus grand décloisonnement et une meilleure lisibilité des dispositifs existants afin de permettre aux référents de parcours d’activer l’ensemble des ressources et dispositifs

∑ Favoriser la participation active des personnes accompagnées à la construction du projet.

Présentation du projet :

Le Département du Doubs décline depuis plusieurs années la logique du référent de parcours au sein de ses dispositifs partenariaux, dans l’ensemble de ses champs d’intervention : logement, insertion. L’enjeu consiste désormais à approfondir et à consolider cette dynamique.

1. Consolidation et approfondissement des dynamiques « accompagner pour habiter » et logement d’abord : mis en place en 2016. Il associe les opérateurs de l’accompagnement social (CCAS, Centre médico-sociaux, hébergement…) et les bailleurs avec plusieurs objectifs : - Mutualiser les différents outils et mesures d’accompagnement (AEB, ASLL, MASP, MAESF…) entre tous les opérateurs, afin de permettre aux usagers de conserver un seul et même référent de parcours, en capacité de répondre à leurs différents besoins. Une plateforme dédiée à la régulation de ces mesures entre les différents opérateurs a été créée (instance départementale de coordination de l’accompagnement). La mutualisation des outils d’accompagnement et la mise en place du dispositif « référent de parcours » a permis d’augmenter considérablement le potentiel d’accompagnement disponible. Depuis la mise en place effective du dispositif, tous les travailleurs sociaux positionnés au sein du Département (équipes sociales de polyvalence), ou chez les différents opérateurs (16 ETP) a donc la possibilité de mobiliser l’ensemble des mesures, sans orienter la personne accompagnée vers un autre interlocuteur. Plus de 700 ménages ont été accompagnés en 2018 dans le cadre de ce dispositif « référent de parcours ». - Permettre de coordonner au mieux l’intervention des bailleurs et des opérateurs de l’accompagnement social, pour sécuriser l’accès au logement des publics les plus en difficultés. A ce titre, le « logement durable accompagné » permet une contractualisation tripartite qui engage l’ensemble des acteurs positionnés autour d’une situation. Les différents bailleurs sont également présents dans le cadre de l’instance départementale de coordination de l’accompagnement (IDCA) pour sécuriser avec eux l’accès au logement des publics précaires.

31 Dans la continuité, le Département du Doubs a été retenu parmi les 24 territoires de mise en œuvre accélérée du logement d’abord. Cette opportunité a permis de renforcer la dynamique « référent de parcours » déjà à l’œuvre, avec le financement de postes d’accompagnement supplémentaires (6 ETP), répartis sur différents opérateurs.

Un plus grand décloisonnement des parcours hébergement/logement reste à construire en travaillant avec les services de l’Etat à un rapprochement des instances SIAO/IDCA.

2. Construction d’une offre de développement social de proximité avec les CCAS

Dans son 1er volet, qui concerne 20 CCAS, le partenariat conclu en 2018 porte sur l’offre de service mobilisable sur les territoires et sur la complémentarité de l’action médico-sociale que le Département et les CCAS développent, de manière légale ou facultative, dans une perspective de développement social. Elle vise à structurer et à développer une offre de service de proximité cohérente, dans l’ensemble des champs des solidarités. Les partenaires se donnent comme objectifs de promouvoir l’inclusion et la cohésion sociale sur le territoire en : ∑ Prévenant les exclusions, en accompagnant et aidant les publics en difficulté, en travaillant à l’ouverture de leurs droits ainsi qu’à l’accès et au maintien dans le logement, conformément à la loi de 1998 de lutte contre les exclusions, ∑ Faisant de l’accompagnement des personnes un levier pour permettre l’entrée dans des parcours et favoriser l’accès ou le retour à l’emploi, dans une logique « référent de parcours ». ∑ Favorisant la prise en compte des situations de handicap, du vieillissement et de la dépendance, ∑ Développant les actions de coopération contribuant à la prévention sanitaire et sociale, à l’éducation et à l’accès à la santé. Les CCAS partenaires ont dans ce cadre la possibilité de mobiliser eux-mêmes l’ensemble des mesures d’accompagnement, sans avoir à réorienter leurs publics. Parmi ces 20 CCAS, 13 sont financés spécifiquement pour l’accompagnement des allocataires du RSA (contractualisation /accompagnement), de manière à conserver là aussi un seul et même référent de parcours.

3. Référent de parcours emploi logement pour les publics migrants statutaires (mesures d’accompagnement social d’intégration) → Le partenariat étroit du Département avec les services de l’Etat (DDCSPP) a permis la mise en place d’un dispositif « référent de parcours emploi logement », opérationnel depuis novembre 2017. Le dispositif a vocation à fluidifier les parcours des réfugiés titulaires de la protection internationale, des structures dédiées (type Centre d'accueil de demandeurs d'asile) vers les structures de droit commun (CMS, CCAS …). Trois partenaires (ADOMA, ADDSEA et Association hygiène sociale de Franche Comté) sont subventionnés pour assurer cet accompagnement, prescrit dans un cadre partenarial (Instance départementale de coordination de l’accompagnement – IDCA). Le CCAS de Besançon est également partenaire.

150 dossiers ont été présentés depuis octobre 2017 jusqu’à fin septembre 2018 et concernent 77 ménages différents. 73% des ménages sont répartis sur le territoire Bisontin, 26 % sur Montbéliard et 1% sur le Haut- Doubs.

L’objectif poursuivi par le Département est de maintenir et approfondir les dynamiques engagées en augmentant progressivement le volume de publics bénéficiaires. Aucun crédit n’est sollicité sur ces actions car elles bénéficient déjà de crédits Etat au titre du FAPI ou de la stratégie nationale « logement d’abord ».

Date de mise en œuvre de l’action : actions existantes à poursuivre Durée de l’action : durée du plan pauvreté et au-delà.

32 Action déjà financée dans le cadre du FAPI : partiellement (80 000€ en 2018 et 50 000€ en 2019) Plan de financement : Moyens mobilisés par le Moyens mobilisés à partir des Département ou dans le cadre credits Etat de la stratégie d’autres opérations pauvreté

2019 Ensemble du potentiel 15 000 € (actions de formation d’accompagnement et d’accompagnement) départemental valorisé au titre d’accompagner pour habiter. Conventions CCAS en matière d’offre de service territoriale et d’accompagnement des allocataires RSA = 239 800€

Accompagner pour habiter : 789 000€ (budget FSL) Logement d’abord/volet accompagnement : 305 000€ (crédits Etat) Conventions CCAS en matière d’offre de service territoriale et d’accompagnement des allocataires RSA = 50 000€ sur crédits FAPI Mesures d’accompagnement social d’intégration (MASI) : 30 000€ sur crédits FAPI 2020 Idem 15 000 € (actions de formation et d’accompagnement)

2021 Idem 15 000 € (actions de formation et d’accompagnement)

Indicateurs de résultats [ceux du référentiel]

Indicateur 1 : Liste des Indicateur 2 : Indicateur 3 Nombre partenaires associés à Mise en place d’outils de ménages la démarche de référent visant à mobiliser les accompagnés par un de parcours partenaires en vue de la référent de parcours mise en œuvre du référent de parcours

2018 27 Conventions CCAS 5 400 Conventions MASI Conventions APH + logement d’abord

2019 28 Conventions CCAS 5500 Conventions MASI Conventions APH + logement d’abord

33 2020 5500

2021 5500

34 Fiche Action n°4 – Une plate-forme d’orientation et d’évaluation au service de l’insertion sociale et professionnelles.

Thème de contractualisation : Service Public de l’Insertion

Eléments clés du diagnostic : Le plan départemental d’insertion et d’emploi (2019/2021) vise à mobiliser les potentialités des allocataires et des territoires, et pose plusieurs objectifs prioritaires : Renforcer l’accompagnement des publics en mobilisant les allocataires dans un parcours adapté dès l’entrée dans le droit, en développant les capacités à agir des personnes, et en structurant une offre de prestations efficace et innovante au service des parcours, Renforcer la mobilisation individuelle et collective en faveur de l’emploi, en déployant un partenariat renforcé avec le secteur économique, en s’appuyant prioritairement et plus efficacement sur l’expertise et l’offre de service de pôle emploi, sur les acteurs de l’insertion par l’activité économique, et sur l’offre de formation, Poursuivre et renforcer la stratégie du juste droit, de lutte contre la fraude et contre le non recours, Favoriser les coopérations territoriales et soutenir l’innovation. L’orientation des nouveaux entrants dans le droit est assurée par des agents administratifs sans aucun contact particulier avec l’usager. Les renseignements présents dans le recueil de données socio-professionnelles (RDSP) ne permettent pas une orientation adaptée aux besoins et capacités des usagers souvent absents du RDS. Il s’agit donc d’une démarche peu dynamique et où l’allocataire ne se sent pas acteur de son parcours. De plus, il existe peu de ressource en conseil emploi formation au stade de l’orientation comme au stade de l’accompagnement.

Repères chiffrés : 11 489 BRSA dans le Doubs en 2018 47 % des BRSA sont dans le droit depuis plus de de 4 ans 42% de BRSA orientés social 44% des BRSA orienté social disposent d’un contrat d’engagement réciproque Connaissance du niveau de qualification des BRSA orientés social : Données IODAS au 10/04/2019 : - 19 187 droits ouverts, 2 915 DSP, dont 1 078 DSP avec spécificités (niveau qualification, …) ‡ soit 5,6% de niveaux de qualification connus - Focus sur 2019 : 973 nouveaux droits ouverts, dont 110 DSP , dont 30 DSP avec spécificités (niveau qualification, …) ‡ soit 3,08% de niveaux de qualification connus

Mise en œuvre de la plateforme d’orientation et d’évaluation :

Objectifs : Mobiliser les bénéficiaires du RSA en les engageant dès leur entrée dans le RSA dans un parcours d’insertion dynamique à travers une contractualisation. Un niveau de diagnostic approfondi sera garant de la qualité de l’orientation, il permettra une entrée rapide dans un parcours. Les objectifs principaux sont donc : - Améliorer la qualité et le délai d’orientation des BRSA - Garantir la réactivité dans les accompagnements - Mettre en œuvre le juste droit et lutter contre la fraude - Agir pour l’emploi des allocataires - Répondre aux besoins de formations des allocataires et améliorer l’accès à la formation - Proposer une offre d’insertion sociale et un accompagnement adapté - Donner du sens à l’engagement réciproque

Présentation du projet :

Le contenu des plateformes est axé sur les fondements suivants : 1) Un rendez-vous diagnostic approfondi pour orienter

L’objectif de la plateforme d’orientation et d’évaluation est de rencontrer tous les nouveaux allocataires ainsi que les allocataires sortis du droit depuis plus de 12 mois. Un rendez-vous d’une durée moyenne d’une

35 heure sera effectué. Il permettra de prendre le temps d’échanger avec l’allocataire au moment de l’orientation pour réaliser le diagnostic approfondi de situation afin de fiabiliser l’orientation, bien cadrer l’accompagnement et concentrer le premier rdv d’accompagnement sur la définition du plan d’action. - Entretien diagnostic 360°de situation - Information droits et devoirs - Choix du parcours d'accompagnement (parcours Pôle Emploi, socioprofessionnel, Parcours garantie d’activité départementale) - Identification des principales difficultés et établir les priorités à traiter et choix du parcours - Signature du volet 1 du CER - Organisme accompagnateur défini - Possibilité de prendre un 1er rdv d’accompagnement

2) Une personne ressource au cœur du dispositif : Le Conseiller Emploi Formation Insertion (CEFI)

Les CEFI auront un rôle d’évaluation et de définition des parcours adaptés mais ils seront également personne ressources pour l’ensemble des équipes sociales (expertise sur l’IAE, la formation…). Il a pour but d’animer, de travailler avec les partenaires et d’être en appui technique sur les parcours. Il aura pour but – d’identifier des acteurs du territoire et mobiliser un réseau de partenaires, Il veillera à la diffusion de l’information sur son champ d’action ainsi qu’aux évolutions réglementaires et juridiques. Il participera à l’animation de groupes de travail, de réflexions et contribuera au montage de projets en lien avec les partenaires, les usagers.

Ces missions requièrent une large palette de compétences. : connaissance fine du bassin d’emploi du territoire, des organismes et des acteurs de l’accompagnement et de la formation, maîtrise de la conduite de ce type d’entretien avec une approche globale et humaine de l’allocataire.

Le département du Doubs a fait le choix d’avoir recours à un organisme extérieur : 3.5 ETP seront nécessaires pour l’ensemble du département.

Plan de financement : Moyens internes mobilisés sur Moyens externes l’action

2019 Ensemble des moyens des 3.5 CEFI environ 250 000 euros pôles insertion et des équipes (2 CEFI sur Besançon ; 1.5 sur d’action sociale de terrain Montbéliard) les 3.5 en appui sur le HD

2020 Ensemble des moyens des 3.5 CEFI environ 250 000 euros pôles insertion et des équipes (2 CEFI sur Besançon ; 1.5 sur d’action sociale de terrain Montbéliard) les 3.5 en appui sur le HD

2021 Ensemble des moyens des 3.5 CEFI environ 250 000 euros pôles insertion et des équipes (2 CEFI sur Besançon ; 1.5 sur d’action sociale de terrain Montbéliard) les 3.5 en appui sur le HD

36 Indicateurs de résultats Taux d’orientation des Taux d’orientation des taux de nouveaux entrants nouveaux entrants/sur contractualisation délais

2018 - - -

2019 60% des nouveaux 20% orienté en moins 60% des nouveaux entrants de deux semaines à entrants compter de la date de 50% pour les notification personnes déjà dans le droit : objectif : doublement du taux de contractualisation identifié au 31/12/2018

2020 80% des nouveaux 50% orienté en moins 80% des nouveaux entrants de deux semaines à entrants compter de la date de 55% pour les personnes déjà dans notification le droit : objectif : doublement du taux de contractualisation identifié au 31/12/2018

2021 100% orienté 100% orienté en moins 100% des nouveaux de deux semaines à entrants compter de la date de 60% : pour les notification personnes déjà dans le droit : objectif : doublement du taux de contractualisation identifié au 31/12/2018

37 Fiche Action n°5 – Garantie d’activité

Thème de contractualisation : Service public de l’insertion

La garantie d’activité est une offre d’accompagnement à l’insertion destinée aux personnes éloignées de l’emploi, qui traduit un engagement accru de l’État, de Pôle emploi et des départements dans un accompagnement associant approche sociale et insertion professionnelle, clairement identifié pour le public. Son objectif est d’apporter des réponses personnalisées et adaptées aux personnes concernées, de favoriser les mises en situation professionnelle et les pratiques d’intermédiation sur le marché du travail afin de rapprocher l’offre et la demande d’emploi en lien avec les entreprises.

Elle est portée : - par Pôle emploi et les départements dans le cadre d’une montée en charge de l’accompagnement global - et par des structures, publiques ou privées, mandatées au travers d’appels à projets ou de marchés publics dédiés portés par les départements

Si l’accompagnement global porté par Pôle Emploi doit pouvoir être proposé à tout demandeur d’emploi rencontrant des difficultés d’ordre social, les bénéficiaires du RSA constituent une part majoritaire des bénéficiaires. Aussi, il appartient aux départements et à Pôle emploi d’en garantir une mobilisation optimale pour les bénéficiaires du RSA (cf. art 2.2.1 du protocole ADF- DGEFP – Pôle emploi).

Eléments clés du diagnostic : Les parcours en escaliers sont le plus souvent inefficaces, il est nécessaire de travailler de manière concomitante la levée des freins et l’accès à l’emploi ou la formation pour offrir une perspective dans laquelle le bénéficiaire puisse se projeter. Les outils d’immersion et de formation sont très peu mobilisés dans les parcours des allocataires. Par ailleurs le niveau de qualification des bénéficiaires orientés social n’est pas connu. La logique de parcours au sein des SIAE n’est pas suffisamment exploitée. La logique de filière n’est pas assez développée et ne génère pas suffisamment d’orientations vers les métiers porteurs du territoire ou vers les métiers en tension du bassin d’emploi. Des opérateurs identifiés et déjà promoteurs pour certains d’actions d’accompagnement innovantes qui pourront s’intégrer à l’offre d’accompagnement renforcé de la garantie d’activité (MFR, OF, MEDEF….)

PDIE adopté en décembre 2018 :

- Volonté du Département de replacer la question de l’emploi au cœur de l’accompagnement et des partenariats. - Création de plateformes d’orientations réactives avec un double diagnostic social et professionnel dès l’entrée dans le droit. - Mobilisation de nouvelles ressources au sein du Département sur le volet conseil emploi/formation. Ces conseillers participeront à l’orientation individuelle, auront un rôle de soutien technique auprès des travailleurs sociaux et permettront de mobiliser davantage l’outil formation, devront faire le lien avec les besoins en main d’œuvre des bassins d’emplois (logique de filière). - Quasi généralisation de l’accompagnement global (socio-pro) pour les publics allocataires orientés social. - Développement d’outils de remobilisation vers l’emploi et la formation en s’appuyant sur des opérateurs (appel à projet en cours de formalisation). Ces opérateurs proposeront un accompagnement intensif (« coaching ») aux allocataires et les orienteront très rapidement (4 à 6 mois) vers un emploi ou une formation qualifiante.

Adéquation à rechercher avec le Plan d’investissement dans les compétences, piloté par le ministère du Travail, et les appels à projets attenants tels que « 100% inclusion ».

Convention volet Formation - Insertion entre la Région et le département : approche volontariste de la Région sur le volet formation à travers la sécurisation des parcours, la revalorisation du barème de rémunération et des indemnités de transport.

38 Repères chiffrés :

Formation : - Au 31/08/2018, seulement 272 allocataires du RSA inscrits dans des dispositifs de formation région et les objectifs relatifs à la formation dans les CER ne représentent selon les territoires que 2 à 7% des prescriptions.

Accompagnement global : - Seulement 30% des 1600 BRSA orientés vers l’accompagnement global sont orientés par le département contre 70% par pôle emploi.

Profils des bénéficiaires RSA : - 7% des allocataires sont dans le droit depuis moins de 3 mois

- 47% des allocataires sont dans le droit depuis plus de 4 ans.

- 56% des allocataires à moins de 40 ans.

Objectifs : - Favoriser le retour à l’emploi ou à la formation qualifiante. - Augmenter le nombre de BRSA accompagnés dans un parcours d’inclusion sociale et professionnelle. - Développer l’offre d’accompagnement territoriale. - Décloisonner les politiques d’emploi et les politiques sociales. - Adapter l’accompagnement au degré d’éloignement du marché du travail des personnes concernées.

Présentation du projet :

La collectivité sollicitera les opérateurs (Organismes de formation, MFR…) par appel à projets.

Objet du partenariat :

Les opérateurs devront proposer des actions d’insertion visant à permettre au bénéficiaire d’accéder à une solution durable d’activité (emploi / formation qualifiante) au cours de l’action ou directement à l’issue de l’action. Il sera attendu qu’une proposition de suites de parcours soit systématiquement formulée au bénéficiaire et contractualisée. - soit pour poursuivre la démarche de résolution des freins engagée au cours de l’action - soit pour accéder à une autre étape de son parcours d’insertion - soit consolider l’entrée en formation ou en emploi. Les retours à l’emploi ou formation intervenant à la suite de l’action seront valorisés.

Les sorties à l’emploi ou en formation qualifiante impliqueront donc une sortie du droit RSA partielle ou totale.

Contenu des interventions des opérateurs :

Diagnostic de compétence professionnelle (potentialités/appétence/motivation/savoir-être …) Construction et validation de projet (tests/analyse des accès métiers/immersion/développement de réseau… ) Coaching / actions de développement personnel selon des méthodes à définir par l’opérateur, qui pourront

39 associer des temps individuels et des temps collectifs (confiance en soi/travail sur image de soi et celle projetée au groupe…). Actions favorisant l’organisation, la gestion du temps et l’accès à l’autonomie dans les démarches d’insertion professionnelles, d’insertion sociale et les démarches administratives (définir des priorités/organiser sa mobilité/démarches dématérialisées…). Actions associant découverte professionnelle, formation ou préparation aux concours et/ou période de mise en situation professionnelles.

L’opérateur devra inscrire son intervention dans le contexte économique local en tenant compte : - des besoins de main d’œuvre du bassin d’emploi sur lequel il intervient (incluant notamment les services à la personne). - de l’offre de formation disponible sur ce même secteur - des parcours, profils, potentialités, souhaits individuels et cohérence des projets des participants (mobilité géographique notamment).

L’opérateur devra assurer le versement d’une allocation de sécurisation aux bénéficiaires au moment du retour à l’emploi ou en formation qualifiante. Cette allocation n’est pas une prime à l’emploi, elle est une aide accordée au bénéficiaire qui dans une démarche de retour à l’emploi ou en formation aura à assumer des frais et coûts induits (frais liés à la mobilité, logement, matériel, vêtements, recalcule des droits…)

Publics cibles :

Les publics bénéficiaires de l’accompagnement seront tous publics allocataires du RSA, orientés « social », dont les freins sociaux peuvent être levés dans les 6 mois et inscrits prioritairement dans le dispositif accompagnement global. Il s’agira de publics sans expérience professionnelle ou éloignés du marché de l’emploi du fait notamment d’une longue période d’inactivité, et disposant d’un faible niveau de qualification ou d’une qualification non adaptée. Les personnes éloignées du marché de l’emploi du fait notamment d’une longue période d’inactivité, mais disposant quant à elles d’un niveau de qualification ou d’une qualification qui ne répondent plus aux besoins de main d’œuvre locaux sont également des publics éligibles. Les Travailleurs Non Salariés suivi par le Département pour lesquels il est nécessaire de travailler une reconversion vers une autre activité non salariée ou vers le salariat.

Date de mise en œuvre de l’action : Action à engager pour la rentrée 2019. Durée de l’action : Sur la durée du plan pauvreté pour le dispositif de garantie d’activité et ponctuelles pour les actions intégrant le dispositif. Action déjà financée dans le cadre du FAPI : non

Plan de financement :

Moyens internes mobilisés sur Moyens externes l’action

2019 Ensemble des moyens 86 000 € existants d’accompagnement des BRSA

2020 Ensemble des moyens 134 000 € existants d’accompagnement des BRSA

2021 Ensemble des moyens 179 000 € existants d’accompagnement

40 des BRSA

Indicateurs de résultats Nombre de BRSA % de BRSA orientés sur % de retour à l’emploi orientés sur les l’accompagnement des BRSA ayant dispositifs de la GA hors global par le CD 25 bénéficié d’un accompagnement global dispositif de la GA

2018 30%

2019 100 35% 50%

2020 150 40% 60%

2021 200 50% 70%

41 Fiche Action - Agir tôt, agir mieux pour la santé et l’épanouissement des enfants

Thème de contractualisation : Action à l’initiative du Département

Eléments clés du diagnostic : Les interventions précoces constituent une priorité partagée par la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté et le projet départemental [email protected]. Les actions mises en œuvre par les services de PMI et ses partenaires ont montré leur pertinence. A titre d’illustration, près de 100% des enfants bénéficient d’un bilan de santé en école maternelle et le Département a mis en place des relais parentaux pour accompagner les parents en difficulté. Néanmoins, une impulsion supplémentaire paraît nécessaire pour élever le niveau d’ambition dans une tranche d’âge clé où la logique d’investissement social prend tout son sens. 19% des parents seulement bénéficient d’une visite post natale de prévention et les actions périnatales et de soutien à la parentalité sont contraintes par la mobilisation des professionnels sur des missions de contrôle et de suivi des lieux d’accueil du jeune enfant. Le bilan en école maternelle n’est pas suffisamment utilisé pour engager des accompagnements vers le soin. Trop peu de parents en difficultés psychologiques, médicales ou sociales bénéficient d’un accompagnement alternatif à une mesure de placement.

Repères chiffrés : 5 894 naissances en 2018 96 % d’enfants bénéficiant d’un bilan de santé en école maternelle 19 % de parents bénéficiant d’une visite de prévention post-natale 136 enfants de 3 ans ou moins sont accompagnés dans le cadre d’une AEMO et 35 dans le cadre d’une AED. 141 sont confiés à l’ASE. 5 874 enfants scolarisés en moyenne section (soit 96 %) bénéficient d’un bilan effectué par les infirmières- puéricultrices. 1 553 sont vus par les médecins de PMI. 1 170 enfants font l’objet d’une orientation (pour des problèmes d’audition, langage, développement psycho- moteur, comportement, surpoids, multiples caries, ou pathologies somatiques). Actuellement, seulement 8% de retour des médecins libéraux.

Renforcement des actions périnatales, des actions en faveur de la santé des enfants et de soutien à la parentalité de la PMI par l’externalisation de l’évaluation des agréments des assistantes maternelles Objectifs : ∑ Recentrer les professionnels de PMI sur la prévention précoce et en particulier sur les familles les plus à risques.

∑ Augmenter le nombre de visites à domiciles en PMI (visites post-natales) et permettre un suivi plus régulier des situations à risque.

∑ Renforcer le suivi PMI des enfants jusqu’à 3 ans bénéficiant d’une AED et d’un PEAD en lien avec les éducateurs spécialisés.

∑ Diversifier les modes d’interventions en proposant de nouvelles actions collectives de soutien à la parentalité.

∑ Renforcer les actions en faveur de la santé des enfants en s’assurant du suivi des préconisations du médecin de PMI (suite au bilan en école maternelle) pour prévenir, le plus précocement possible, les risques pour la santé de l’enfant.

Présentation du projet : • Faire appel à un organisme extérieur pour instruire les évaluations des demandes initiales d’agrément, de renouvellement et de modifications. L’organisme utilise les outils d’évaluation mis en place par le département (référentiel départemental, grilles d’évaluation). • Le coût moyen par dossier est évalué à 420€ pour les demandes initiales et 300€ pour les renouvellements ; pour les autres départements de 200€ (avec une seule visite par évaluation) à 330€.

42 ∑ La première année et afin de limiter les coûts (faute d’enveloppe complémentaire et de neutralisation des contreparties CD dans le pacte financier), il est proposé de retenir dans un premier temps une expérimentation sur un territoire pilote. Compte tenu de ses caractéristiques, le territoire du Haut-Doubs est proposé (35 % des assistantes maternelles du Département, ressources médicales en PMI les plus limitées, caractère rural avec des zones éloignées des centres de soins et d’accompagnement à la parentalité). D’autres territoires pourront être retenus, au regard de critères objectifs liés à la charge de travail.

∑ Cette expérimentation fera l’objet d’une évaluation au bout de 6 mois et sera, à l’issue d’une année de fonctionnement, étendue aux autres pôles (incluant ou non les demandes de modifications d’agrément, selon le budget alloué)

∑ Pour 2018, sur le pôle du Haut Doubs : 88 demandes initiales, 335 renouvellements et 313 modifications d’agrément (coût de l’externalisation estimé à 231 360€), soit 736 dossiers : environ 3,7 etp (estimation de 200 dossiers par etp)

Expérience d’autres départements :

-Le projet du département du NORD prévoit l’externalisation d’environ 7 000 agréments, pour un coût estimé à 2 000 000€ (HT ou TTC ?), il estime ainsi libérerer 35 etp -Le département des VOSGES a une expérience d’une dizaine d’années. L’externalisation est confiée, dans le cadre d’un marché, à une association d’aide à domicile qui a embauché des éducatrices de jeunes enfants. Sont externalisées toutes les visites à domicile (demande initiale, renouvellement et toutes modifications). L’association est payée au nombre de dossiers et non au nombre de visites, environ 200€ par dossier (pas de TVA). Le département compte 2 800 ASSMAT et le coût de l’externalisation est de 150 000€ annuel (soit 750 dossiers). Le bilan est très positif, les puéricultrices sont recentrées sur la prévention. Les premières années ont été difficiles (temps d’adaptation, culture différente, confiance) et a nécessité la mise en place d’un référentiel départemental de l’agrément. -Le département du MORBIHAN a mis en place l’externalisation du traitement des demandes initiales d’agrément, y compris des MAM, et, sur une partie de son territoire, des renouvellements d’agrément. La PMI continue à intervenir sur l’évaluation des locaux en MAM. Ce qui représente un volume de 460 dossiers pour un coût d’environ 330€ TTC par dossier. Un marché a été passé avec un organisme de formation qui a embauché 2 EJE. L’expérimentation est positive, un travail régulier portant sur les exigences de la PMI est nécessaire.

Plan de financement :

Moyens internes mobilisés sur Moyens externes (prestation) l’action

Sept 2019- sept 2020 300 000 € (valorisation des 236 487, 78 € Sur le pôle du Haut-Doubs en missions réalisées en interne mode expérimental en lien avec le soutien à la parentalité)

Sept 2020- sept 2021 300 000 € (valorisation des 236 487, 78 € Sur le département missions réalisées en interne en lien avec le soutien à la parentalité) auquel s’ajoute un complément lié à la généralisation sur la base du

43 retour d’expérimentation.

Sept 2021- sept 2022 300 000 € (valorisation des 236 487, 78 € Sur le département missions réalisées en interne en lien avec le soutien à la parentalité) auquel s’ajoute un complément lié à la généralisation sur la base du retour d’expérimentation.

Indicateurs de résultats % de parents Nombre d’enfants de Nombre de séances Pourcentage de bénéficiant d’une moins de 3 ans d’actions de soutien à la retour suite aux visite post-natale bénéficiant d’un parentalité mises en bilans d’écoles de prévention accompagnement œuvre par les services renforcé de PMI (AED- de PMI PEAD)

2018 19 % (tout public) 35 AED et 12 PEAD 112 séances dans le 8 % Sans Haut Doubs accompagnement spécifique de la PMI

2019 30% 80 % des enfants de 130 dans le Haut Doubs 20 % dans le Haut moins de 3 ans en Doubs AED et PEAD du Haut- Doubs accompagnés par la PMI

Généralisation sur le Département pour les 2 années suivantes

2020 50% 80 % des enfants sur 200 70 % le département

2021 70% (de familles 100 % des enfants sur 250 90 % avec critères de le département vulnérabilité)

44 45 1/5

Rapport n° 301

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 3

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DRIT

DYNAMIQUE TERRITORIALE ROUTES

Objet : Affectation d'autorisations de programme et d'engagement

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 3

I – Maintenance des routes departementales...... 3

I – 1 MAINTENANCE DU RESEAU STRUCTURANT ...... 3 I – 2. MAINTENANCE DU RESEAU DE DESSERTE...... 3 I – 3 ENTRETIEN COURANT...... 3 I – 4 ACTIONS DE PROGRES ...... 4

DELIBERATION...... 5 2/5

AFFECTATION AUTORISATIONS DE PROGRAMME

Axe 311 - Maintenance des routes départementales Programme Objet affectation AP Proposition AP votée AP disponible Reste à affecter (libellé) (libellé Opération) affectée d'affectation Maintenance du 7 500 000,00 € 0,00 € 7 500 000,00 € 2 670 000,00 € 4 830 000,00 € réseau 2019 - Risques structurant naturels réseau 0,00 € 580 000,00 € structurant

2019 - Maintenance chaussées réseau 0,00 € 2 090 000,00 € structurant Maintenance du 8 700 000,00 € 0,00 € 8 700 000,00 € 1 900 000,00 € 6 800 000,00 € réseau de 2019 - Risques desserte naturels réseau 0,00 € 400 000,00 € desserte 2019 - Programmation routière 0,00 € 520 000,00 € territorialisée déclassement 2019 - Programmation routière 0,00 € 980 000,00 € territorialisée mise à niveau 1 100 000,00 € 300 000,00 € 800 000,00 € 600 000,00 € 200 000,00 € Actions de progrès Actions de 300 000,00 € 2018-2020 progrès 2019 - Actions de 600 000,00 € progrès

AFFECTATION AUTORISATION D'ENGAGEMENT

Axe 311 - Maintenance des routes départementales Programme Objet affectation AE Proposition AE votée AE disponible Reste à affecter (libellé) (libellé Opération) affectée d'affectation Maintenance 2 600 000,00 € 2 335 000,00 € 265 000,00 € 100 000,00 € 165 000,00 € courante et matériel 2019 - Fourniture 1 200 000,00 € 100 000,00 € de voirie 2019 - Entretien de 1 000 000,00 € voirie 2019 - Autres maintenances 135 000,00 € courantes 3/5 INTRODUCTION

La décision modificative n°1 du budget relatif aux routes, aux infrastructures et aux transports se caractérise en investissement par l’inscription de 6,825 M€ complémentaires en CP couverts par des AP déjà votées dont une partie nécessite une affectation.

Les AP à affecter concernent d’une part, les actions de progrès (AP stockée) et d’autre part, les programmes de maintenance du réseau structurant et de desserte.

Le présent rapport concerne également l’affectation d’une partie complémentaire de l’AE votée sur le programme de Maintenance courante et matériels.

I – MAINTENANCE DES ROUTES DEPARTEMENTALES

I – 1 Maintenance du réseau structurant

Il est proposé d’affecter dans le cadre de cette Assemblée 2,670 M€ d’AP pour financer des opérations de confortement importantes (ouvrages de protection des falaises à Valentigney, le traitement de glissements de terrain à Scey-Maisieres/Tarcenay, sur la côte de Morre - 2ème glissement - et à Soulce Cernay) et un programme complémentaire de réfection de chaussées.

Cette affectation se répartit comme suit :

Risques naturels réseau structurant : 580 000 € Chaussées réseau structurant : 2 090 000 €

I – 2. Maintenance du réseau de desserte

Comme pour le réseau structurant, il proposé d’affecter 1,9 M€ à la maintenance du réseau de desserte pour financer une nouvelle opération au titre des risques naturels (traitement du glissement d’Abbans-Dessous) et, dans le cadre de la Programmation Routière Territorialisée (PRT), des opérations de remise en état du réseau avant déclassement dans le domaine public des communes ainsi qu’un programme complémentaire de mise à niveau des chaussées du réseau de desserte.

Cette affectation se répartit comme suit :

Risques naturels réseau de desserte : 400 000 € PRT Déclassement : 520 000 € PRT Mise à niveau : 980 000 €

I – 3 Entretien courant

L’AE de 2,6 M€, votée au BP 2019, a été affectée en partie (2,335 M€) dans le cadre du rapport ponctuel présenté à l’Assemblée départementale de décembre 2018. 4/5

Il était convenu que cette AE ferait l’objet d’affectations complémentaires.

Ainsi, il est proposé d’affecter 100 k€ comme suit :

2019 – Fournitures de voirie : 100 000 €

I – 4 Actions de progrès

Dans le cadre du votre du BP 2019, l’Assemblée départementale a voté une AP de 600 k€ en complément de l’AP stockée votée initialement (500 k€) pour intégrer un nouveau projet d’expérimentation sur les routes innovantes en partenariat avec les entreprises.

Il est proposé d’affecter ce montant comme suit :

2019 Actions de progrès : 600 000 €

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 5/5 DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu le rapport n° 301 présenté sous le timbre : DGS / DRIT ;

Vu l’avis de la commission n° 3 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Décide, sur les opérations du programme de maintenance des routes départementales :

- l’affectation d’AE suivante : . 100 000 € pour les fournitures de voirie

- les affectations d’AP suivantes : . 580 000 € pour les risques naturels du réseau structurant . 2 090 000 € pour la maintenance des chaussées du réseau structurant . 400 000 € pour les risques naturels du réseau de desserte . 520 000 € pour les travaux de rénovation avant déclassement . 980 000 € pour la mise à niveau . 600 000 € pour les actions de progrès

#signature# 1/9

Rapport n° 302

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 3

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DDET

DYNAMIQUE TERRITORIALE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL - ACCOMPAGNEMENT DES PROJETS LOCAUX - GOUVERNANCE ET ANIMATION

Objet : Avis sur le changement de limites cantonales

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 2

I – RAPPEL ...... 2

II – CONTEXTE ...... 3

III – PROPOSITIONS...... 3

DELIBERATION...... 8

TABLE DES ANNEXES ...... 9 2/9 INTRODUCTION

Il vous est proposé, dans le présent rapport et conformément aux dispositions de l’article L 3113-2 du Code général des collectivités territoriales (CGCT), de vous prononcer sur le projet de Décret destiné à modifier les limites territoriales de plusieurs cantons du Doubs.

En effet, parmi les 15 communes nouvelles ayant été créés dans le Doubs (par la fusion de plusieurs communes et selon les modalités prévues par les articles L 2113-2 et suivants du CGCT) depuis 2014, année de refonte du découpage communal, il s’avère que le territoire de 3 de ces communes nouvelles (Etalans, Fontain et Levier) se situe aujourd’hui sur 2 cantons différents.

Pour des raisons de bonne administration et de cohérence dans l’organisation des futures opérations électorales dans ces communes nouvelles, le Ministère de l’Intérieur propose de rectifier les limites des cantons concernés afin de les faire coïncider avec les limites territoriales de ces 3 communes nouvelles, ceci tout en respectant l’équilibre démographique entre l’ensemble des cantons du Doubs.

Dans cette perspective, M. le Préfet du Doubs a fait parvenir au Département, par courrier en date du 16 mai 2019, un projet de Décret visant à modifier le Décret n°2014-240 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Doubs.

Le Conseil départemental dispose d’un délai de 6 semaines pour émettre un avis sur ce projet de Décret, faute de quoi son avis sera réputé favorable.

Aussi, il vous est proposé de formuler un avis sur les modifications des limites territoriales de plusieurs cantons du Doubs.

Le Conseil départemental est également invité à se prononcer sur la mise à jour générale de la liste des communes par canton, suite à la création des 15 communes nouvelles intervenue depuis 2014.

I – RAPPEL

La loi n°2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des Conseillers départementaux, des Conseillers municipaux et des Conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, avait donné lieu, en 2014, à une modification de la carte cantonale, ceci en vue du renouvellement électoral de 2015.

En effet, alors que, au niveau national, près de 60 % des cantons n’avaient pas connu de modification de leur périmètre depuis leur création en 1801, les évolutions démographiques conduisaient à de très fortes disparités en termes de représentativité démographique.

Aussi, au nom du principe « d'égalité devant le suffrage », le Conseil constitutionnel avait exigé, en 2010, que la carte des cantons soit remise à plat, de telle manière que, dans chaque département, la population d'un canton ne s'écarte pas de plus de 20 % de la moyenne de la population des cantons du département. 3/9

En France, le nombre de cantons est donc passé de 4 035 à 2 054, sachant que le remodelage de la carte cantonale a été réalisé sur la base des règles suivantes :

- le territoire de chaque canton est défini sur des bases essentiellement démographiques, - le territoire de chaque canton doit être continu, - toute commune de moins de 3 500 habitants est entièrement comprise dans le même canton, - l’élection d’un binôme (1 femme et 1 homme) par canton pour assurer la parité femme/homme.

Sur ces bases, le nombre de cantons dans le Doubs est passé de 35 à 19, étant entendu que, pour respecter le principe « d’égalité devant le suffrage », la population de chaque canton du Doubs doit être comprise entre 22 222 habitants et 33 333 habitants.

II – CONTEXTE

Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle carte cantonale en 2015, le territoire du Doubs a connu la création de plusieurs communes nouvelles.

Ainsi, en application de l’article 21 de la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 portant réforme des collectivités territoriales, et de la loi no 2015-292 du 16 mars 2015 relative à l'amélioration du régime de la commune nouvelle, 14 communes du Doubs ont décidé de fusionner pour donner naissance à des communes nouvelles.

Or, il s’avère que 3 de ces communes nouvelles voient leur territoire s’étendre sur 2 cantons différents, à savoir : - la commune nouvelle d'Etalans qui, depuis le 1er janvier 2017, résulte de la fusion des ex communes d’Etalans, Verrières-du- et Charbonnières-les-Sapins, - la commune nouvelle de Fontain qui depuis, le 1er janvier 2019, résulte de la fusion des ex communes de Fontain et Arguel, - la commune nouvelle de Levier qui, depuis le 1er janvier 2017, résulte de la fusion des ex communes de Levier et Labergement-du-Navois.

Par conséquent, au regard des règles fondant la mise en place de la carte cantonale à compter de 2015, il convient que chacune de ces 3 communes nouvelles soit intégrée dans un seul canton, ceci en respectant l’équilibre démographique des cantons du Doubs.

III – PROPOSITIONS

III.1 – Modifications des limites cantonales

Afin de prendre en compte les créations de communes nouvelles et leurs incidences sur les limites cantonales, le Ministère de l'Intérieur a établi un projet de Décret destiné à modifier le Décret n°2014-240 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Doubs.

Afin de ne pas dégrader l’équilibre démographique actuel entre les cantons, le principe retenu pour rattacher chacune de ces 3 communes nouvelles à un seul canton consiste à rattacher la fraction de la commune la moins peuplée au canton où réside la majorité des habitants de la commune nouvelle. 4/9

Ainsi, ce projet de Décret prévoit les modifications suivantes : - rattachement de la totalité de la commune d’Etalans au canton n° 18 (Valdahon), le territoire de cette commune nouvelle étant aujourd’hui à cheval sur les cantons n° 18 (Valdahon) et n° 15 (Ornans), - rattachement de la totalité de la commune de Fontain au canton n° 8 (Besançon 5), le territoire de cette commune nouvelle étant aujourd’hui à cheval sur les cantons n° 8 (Besançon 5) et n° 9 (Besançon 6), - rattachement de la totalité de la commune de Levier au canton n° 11 (Frasne), le territoire de cette commune nouvelle étant aujourd’hui à cheval sur les cantons n° 11 (Frasne) et n° 15 (Ornans).

L’article L 3113-2 du Code général des collectivité territoriales (CGCT) dispose que les modifications des limites territoriales des cantons sont décidées par Décret en Conseil d'Etat, après consultation du Conseil départemental qui se prononce dans un délai de 6 semaines à compter de sa saisine. A l'expiration de ce délai, son avis est réputé rendu.

Par courrier en date du 16 mai 2019, M. le Préfet du Doubs vient de solliciter l’avis du Département sur les propositions mentionnées précédemment.

Ces propositions de modification des limites cantonales n’entraineront pas de changements majeurs dans les équilibres démographiques entre les 19 cantons du Doubs, dans la mesure où la majorité des habitants de ces 3 communes nouvelles relève déjà des cantons auxquels le projet de Décret propose de les intégrer.

A cet égard, le tableau ci-dessous vous indique les nombres d’habitants que le projet de modification des limites cantonales induira en termes de transfert entre les cantons concernés :

Ex commune (avant fusion) Commune Population municipale Proposition de nouvelle Nom Canton actuel (avant la création de la nouveau canton commune nouvelle) n°15 n°18 Etalans Charbonnières-les-Sapins 190 habitants (Ornans) (Valdahon) n°9 n°8 Fontain Arguel 275 habitants (Besançon 6) (Besançon 5) n°15 n°11 Levier Labergement-du-Navois 108 habitants (Ornans) (Frasne)

Au final, la population de ces 5 cantons concernés par ce projet de Décret évoluera comme suit : - le canton n°8 (Besançon 5) comptera alors 28 491 habitants (+ 0,52 % par rapport à la moyenne départementale, contre – 0,45 % actuellement), - le canton n°9 (Besançon 6) comptera 31 044 habitants (+ 9,52 % par rapport à la moyenne départementale, contre + 10,49 % actuellement), - le canton n°11 (Frasne) comptera 25 077 habitants (- 11,53 % par rapport à la moyenne départementale, contre – 11,93 % actuellement), - le canton n°15 (Ornans) comptera 25 651 habitants (- 9,50 % par rapport à la moyenne départementale, contre – 8,44 % actuellement), - le canton n°18 (Valdahon) comptera 25 809 habitants (- 8,95 % par rapport à la moyenne départementale, contre – 9,61 % actuellement). 5/9

Vous trouverez, en annexe au rapport, une carte faisant apparaître les modifications proposées pour les limites territoriales des cantons concernés.

Aussi, au regard de ces éléments, il vous est proposé d’émettre un avis favorable sur ces propositions de modifications des limites territoriales des cantons n°8, n°9, n°11, n°15 et n°18, par intégration de la totalité du territoire de chacune des 3 communes nouvelles (Etalans, Fontain et Levier) respectivement dans les cantons n°18, 8 et 11.

III.2 – Mise à jour générale de la liste des communes par canton

L’absorption du territoire des anciennes communes dans le territoire des 15 communes nouvelles créées depuis 2014 nécessite, par ailleurs, de procéder à la mise à jour de la liste des communes par canton.

Ainsi, le projet de Décret établi par le Ministère de l’Intérieur introduit les modifications suivantes dans le Décret n°2014-240 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Doubs :

Article du Canton concerné Modification proposées dans la liste des communes du Décret canton (les modifications figurent en gras et en italique) Le canton comprend les communes suivantes : , Adam-lès-Passavant, Aïssey, , , Battenans- les-Mines, Baume-les-Dames, , Bonnal, Bonnay, , , La Bretenière, -Notre- Dame, , , Châtillon-Guyotte, , Corcelle-Mieslot, Côtebrune, , , , Cuse-et-Adrisans, Cussey-sur-l'Ognon, Dammartin-les- Templiers, , L'Ecouvotte, , Flagey-, Fontenelle-Montby, , , Geneuille, , , Gondenans-Montby, Gondenans- les-Moulins, , , Grosbois, Guillon-les- n° 2 (Baume-les- Bains, Huanne-Montmartin, Hyèvre-Magny, Hyèvre- Article 3 Dames) Paroisse, , Lomont-sur-Crête, , Mérey- , Mésandans, Moncey, , Montagney- Servigney, , , Naisey-les-Granges, Nans, , Osse, Ougney-Douvot, , Passavant, Pont-les-Moulins, Pouligney-Lusans, , Le Puy, Rigney, , , Rognon, Romain, Rougemont, , , Saint-Hilaire, Saint-Juan, Séchin, Silley-Bléfond, , Thurey-le-Mont, La Tour-de-Sçay, , , , , Val-de-Roulans, Valleroy, Vauchamps, Venise, , , Verne, Vieilley, Viéthorey, Villers-Grélot, Villers-Saint-Martin, . 6/9

Le canton comprend les communes suivantes : , , , , , Arcey, Bavans, Belvoir, , , , , , Branne, Bretigney, Chaux-lès-Clerval, , Clerval, Colombier-Fontaine, Crosey-le-Grand, Crosey-le-Petit, Dampierre-sur-le-Doubs, Désandans, Dung, Echenans, Etouvans, Etrappe, , Fontaine-lès-Clerval, Gémonval, , L'Hôpital-Saint-Lieffroy, Hyémondans, L'Isle-sur-le- Doubs, , , , , Longevelle-sur- Article 4 n° 3 (Bavans) Doubs, , , , Médière, , , , Pays de Clerval, Pompierre-sur- Doubs, Présentevillers, La Prétière, Rahon, , Rang, , Roche-lès-Clerval, Saint-Georges-Armont, Saint-Julien-lès-Montbéliard, Saint-Maurice-Colombier, Sainte-Marie, Sancey, Sancey-le-Long, Santoche, , , , Soye, , , , Vellerot-lès-Belvoir, , Vernois-lès- Belvoir, , Villars-sous-Ecot, Vyt-lès-Belvoir. Le canton comprend les communes suivantes : Avanne- Article 5 n° 4 (Besançon-1) Aveney, , Dannemarie-sur-Crète, , Grandfontaine, , Vaux-les-Prés. Le canton comprend les communes suivantes : Auxon- Article 7 n° 6 (Besançon-3) Dessous, Auxon-Dessus, , Châtillon-le-Duc, Miserey-Salines, . Le canton comprend les communes suivantes : , Article 8 n° 7 (Besançon-4) Chalèze, , , Chaudefontaine, Marchaux, Marchaux-Chaudefontaine, . Le canton comprend les communes suivantes : Amagney, , , Fontain, Gennes, , Article 9 n° 8 (Besançon-5) , Montfaucon, Morre, Nancray, , Roche- lez-Beaupré, Saône, -Arcier, Vaire-le-Petit, La Vèze. Le canton comprend les communes suivantes : Arguel, , Boussières, Busy, Larnod, Montferrand-le-Château, Article 10 n° 9 (Besançon-6) Osselle-Routelle, Pugey, Routelle, , Torpes, Vorges-les-Pins. Le canton comprend les communes suivantes : Les Alliés, , Amathay-Vésigneux, , Arçon, Arc- sous-Cicon, Aubonne, Bians-les-Usiers, , Bonnevaux-le-Prieuré, , Cademène, , Charbonnières-les-Sapins, Chassagne-Saint-Denis, Châteauvieux-les-Fossés, La Chaux, Cléron, Crouzet- Migette, Déservillers, , Echevannes, Eternoz, Evillers, , Flagey, Foucherans, , Gilley, Goux-les-Usiers, Hauterive-la-Fresse, L'Hôpital-du- Article 16 n° 15 (Ornans) Grosbois, Labergement-du-Navois, Lavans-, Lizine, , , , Maisons-du-Bois- Lièvremont, Malans, , Mérey-sous-Montrond, Montbenoît, , , , Mouthier-Haute-Pierre, Nans-sous-Sainte-Anne, Ornans, , Renédale, , Saint-Gorgon-Main, Sainte- Anne, Saraz, Saules, Scey-Maisières, Septfontaines, Silley- Amancey, , Tarcenay-Foucherans, Trépot, Ville-du-Pont, Villers-sous-Montrond, Vuillafans. 7/9

Le canton comprend les communes suivantes : Abbans- Dessous, Abbans-Dessus, Arc-et-Senans, , , Brères, , , By, Byans-sur- Doubs, , Charnay, Châtillon-sur-Lison, Chay, Chenecey-Buillon, Chevigney-sur-l'Ognon, , Corcelles-Ferrières, , Courcelles, , Cussey-sur-Lison, Echay, Emagny, Epeugney, Etrabonne, Ferrières-les-Bois, , , Goux-sous-Landet, Article 18 n° 17 (Saint-Vit) Jallerange, Lantenne-Vertière, Lavans-Quingey, , , Lombard, Mercey-le-Grand, , , Montfort, Montrond-le-Château, , Myon, , Paroy, , , Pointvillers, Pouilley- Français, Quingey, Recologne, Rennes-sur-Loue, , Roset-Fluans, , Ruffey-le-Château, , Saint-Vit, Samson, , Le Val, Velesmes-Essarts, Villars- Saint-Georges, Villers-Buzon. Le canton comprend les communes suivantes : Adam-lès- Vercel, , Avoudrey, Battenans-Varin, Belleherbe, Belmont, , , , Charmoille, , Chaux-lès-Passavant, Chevigney- lès-Vercel, Consolation-Maisonnettes, Cour-Saint-Maurice, Courtetain-et-Salans, , Epenouse, Epenoy, Etalans, Etray, , , , Fuans, Germéfontaine, Fournets-Luisans, Grandfontaine-sur- Creuse, La Grange, Les Premiers Sapins, Guyans-Durnes, Article 19 n° 18 (Valdahon) Guyans-Vennes, Hautepierre-le-Châtelet, , , , , Longevelle-lès-Russey, , Magny-Châtelard, Nods, Orchamps-Vennes, Orsans, , , Péseux, Pierrefontaine-les-Varans, Plaimbois-Vennes, Provenchère, Rantechaux, Rosières-sur- Barbèche, , , Valdahon, , Vaucluse, , Vellerot-lès-Vercel, Vennes, Vercel- Villedieu-le-Camp, , Verrières-du-Grosbois, Villers-Chief, Villers-la-Combe, . Le canton comprend les communes suivantes : Bourguignon, , Ecot, , Goux-lès-Dambelin, , Article 20 n° 19 (Valentigney) , Neuchâtel-Urtière, Noirefontaine, Pont-de-Roide- Vermondans, Rémondans-Vaivre, , Valentigney, Villars-sous-, .

Il vous est proposé d’émettre un avis favorable sur cette proposition de mise à jour de la liste des communes par canton.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 8/9 DELIBERATION Vu le Code général des collectivités territoriales, et notamment son article L 3113-2 ;

Vu le Décret n° 2014-240 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Doubs ;

Vu le rapport n° 302 présenté sous le timbre : DGS / DDET ;

Vu l’avis de la commission n° 3 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Emet un avis favorable sur le projet de Décret destiné à modifier, suite à la création de l’ensemble des communes nouvelles intervenue depuis 2014 :

- les limites territoriales des cantons du Doubs comme suit : o le rattachement de la totalité de la commune d’Etalans au canton n°18 (Valdahon), o le rattachement de la totalité de la commune de Fontain au canton n°8 (Besançon 5), o le rattachement de la totalité de la commune de Levier au canton n°11 (Frasne).

- la liste des communes par canton.

#signature# 9/9

TABLE DES ANNEXES

1 - Proposition du nouveau découpage cantonal 2 - Courrier Préfecture ANNEXE : PROPOSITION DE DECOUPAGE CANTONAL

1/5

Rapport n° 303

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 3

du 17 juin 2019 Timbre : DGS/DDET

DYNAMIQUE TERRITORIALE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL - ACCOMPAGNEMENT DES PROJETS LOCAUX - SOUTIEN AUX PARTENAIRES ET A L'INGENIERIE LOCALE

Objet : Augmentation de capital de SEDIA

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 2

I – RAPPEL ...... 2

II – CONTEXTE ...... 3

III – PROPOSITION...... 4

DELIBERATION...... 5 2/5

AFFECTATION AUTORISATIONS DE PROGRAMME

Programme Objet affectation AP AP Proposition Reste à AP votée (libellé) (libellé Opération) affectée disponible d'affectation affecter PARTICIPATION PARTICIPATION 405 000,00 € 0,00 € 405 000,00 € 405 000,00 € 0,00 € CAPITAL SEDIA CAPITAL SEDIA

INTRODUCTION

A l’automne 2018, le Département avait décidé de participer, pour un montant de 404 100 €, à l’ouverture de capital de la société d’économie mixte (SEM) SEDIA prévue sur la période 2019-2021.

La décision du Département était conditionnée à l’engagement conjoint du Département du Jura à cette augmentation de capital.

Or, à ce jour, le Département du Jura n’est pas en capacité d’honorer son engagement dans l’augmentation du capital de SEDIA.

La date limite pour le versement du 1er tiers de l’augmentation de capital étant fixée au 25 juin prochain, il vous est proposé, aujourd’hui, de délibérer pour lever la réserve qui avait été émise le 12 novembre dernier, sachant que SEDIA se propose de prendre une délibération visant à privilégier la mobilisation de ses fonds propres sur des opérations à risque en faveur des territoires couverts par des actionnaires actifs participant à l’augmentation de capital.

Cet assouplissement des conditions d’intervention de notre collectivité permettra d’éviter à la société SEDIA de ne pas être pénalisée, dans son augmentation de capital, par la position actuelle du Département du Jura.

Par ailleurs, il vous est proposé de procéder à l’affectation de la totalité de l’autorisation de programme (AP) qui a été inscrite au BP 2019, soit 405 000 €.

I – RAPPEL

Le Département est membre de SEDIA, société d’économie mixte locale (SEML) dont l’activité est centrée sur l’aménagement du territoire.

Cette SEM résulte de l’absorption par voie de fusion, à la fin de l’année 2017, de la SOCAD (société comtoise d’aménagement et de développement) par la SedD (société d’équipement du département du Doubs) dont le Département du Doubs est un actionnaire historique.

La SOCAD est une SEM qui avait une activité comparable à celle de la SedD, mais sur les territoires des départements du Jura et de Haute-Saône. 3/5

Dans le prolongement de cette fusion, SEDIA a engagé une démarche d’augmentation de son capital, sur la période 2019-2021, pour un montant global de 5,82 M€, l’objectif étant de porter son capital à 15,7 M€ (au lieu de 9,8 M€ actuellement). Répartie à 50 % entre les actionnaires privés et à 50 % pour les actionnaires publics, cette recapitalisation permettra de garantir la couverture des risques et la mise en œuvre du programme d’investissement prévu dans le plan stratégique de SEDIA.

Aussi, lors de sa session du 12 novembre 2018, le Conseil départemental a décidé de participer à l’augmentation de capital de SEDIA, à hauteur de 404 100 €, soit 135 000 €/an pendant 3 ans (de 2019 à 2021), sachant que, à l’issue de cette recapitalisation, la part détenue par le Département du Doubs devrait se maintenir dans une fourchette de 13 à 14 % du capital de SEDIA.

A cet effet, et sur la base de la décision de participation à l’augmentation de capital prise par l’Assemblée départementale à l’occasion de sa réunion du 12 novembre 2018, une autorisation de programme (AP) d’un montant de 405 000 € a été inscrite au Budget primitif (BP) de 2019, avec une inscription de crédits de paiement (CP) à hauteur de 135 000 € pour 2019.

II – CONTEXTE

Lors de sa réunion du 12 novembre 2018, et avec le souci d’une participation territorialement équilibrée, le Conseil départemental a décidé de participer à l’augmentation de capital de SEDIA à hauteur de 404 100 €, mais sous réserve de la vérification du bon engagement, en ce sens, des autres collectivités partenaires, et notamment du Département du Jura pour lequel la contribution attendue à l’augmentation de capital de SEDIA est de 300 000 €.

Cependant, à ce jour, le Département du Jura est le seul actionnaire à ne pas avoir finalisé son accord de participation à l’augmentation de capital de SEDIA. En effet, le Jura conditionne sa participation à l’augmentation de capital de SEDIA au rachat préalable des actions qu’il détient dans la SEM Expansion 39 (SEM d’immobilier d’entreprise créée à son initiative), sachant que, conformément aux dispositions de la loi NOTRe, le Département du Jura doit céder, a minima, 2/3 des actions qu’il détient dans cette structure.

Pour diverses raisons, ce rachat de parts n’a encore pu faire l’objet d’un accord entre le Département du Jura et les actionnaires concernés.

Or, s’agissant de l’augmentation de capital de SEDIA, la date limite de libération du 1er tiers des fonds (135 000 € pour le Département du Doubs) est fixée au 25 juin 2019, sachant que tous les autres actionnaires, à l’exception du Jura et du Doubs, ont d’ores et déjà procédé au versement de leur contribution à l’augmentation de capital pour l’année 2019.

Par courrier en date du 23 avril dernier, le Président de SEDIA a donc alerté le Département du Doubs de cette situation, en indiquant que cette question de la cession des parts d’Expansion 39 par le Département du Jura ne pourra pas être réglée avant la date limite d’apport des fonds à SEDIA fixée au 25 juin prochain.

Aussi, pour permettre au Département du Doubs de procéder au versement de sa participation, malgré la position fermée du Jura, SEDIA sollicite un réexamen de la position exprimée le 12 novembre 2018 par le Conseil départemental du Doubs, à savoir un abandon de la réserve liée à l’engagement réciproque du Jura. 4/5

III – PROPOSITION

La position exprimée par le Département du Doubs, le 12 novembre dernier, avait vocation à inciter les autres partenaires (Départements) à s’engager dans la démarche de participation à l’augmentation de capital de SEDIA.

A cet égard, il convient de souligner le fait que le Département de la Haute-Saône a pris toute sa part à cette opération, avec un apport supplémentaire de 310 000 € (300 000 € sollicités initialement par SEDIA).

En revanche, le Jura maintient une position fermée qui ne sert pas la possibilité d’une intervention de SEDIA sur son territoire.

Ainsi, pour tenir compte de la volonté exprimée par le Doubs et qui est globalement partagée par les actionnaires publics, SEDIA propose de prendre une délibération, lors d’un prochain Conseil d’administration (CA), afin de « protéger » les actionnaires actifs et qui mentionnerait :

« Intervention de SEDIA nécessitant un besoin en fonds propres :

Le principe général est d’engager prioritairement des opérations à risques sur les territoires couverts par des actionnaires actifs participant réellement au développement de la société (participation aux réunions statutaires, aux augmentations de capital…).

Au cas par cas, SEDIA pourra s’engager volontairement sur des opérations à risques, avec ou sans partenaires, (sur son territoire ou en dehors), si celles-ci correspondent à ses activités, aux compétences de ses collaborateurs et contribuent à son développement et à ses résultats. »

Pour le Doubs, SEDIA peut constituer, demain, un partenaire pour l’aboutissement d’importants projets du Département et du bloc communal.

Il existe donc un intérêt objectif à ce que les fonds propres de SEDIA soient dimensionnés en conséquence, et que le Département du Doubs puisse concrétiser sa participation à l’augmentation de capital de la SEM.

Par ailleurs, les crédits de paiement (CP) sont bien inscrits au BP 2019, à hauteur de 135 000 €, pour procéder au versement du 1er tiers des fonds correspondant à la contribution du Département à l’augmentation de capital de SEDIA en 2019.

Par conséquent, sur la base de la proposition de délibération que SEDIA entend prendre pour privilégier la mobilisation de ses fonds propres en faveur des projets portés sur des territoires couverts par des actionnaires actifs, participant réellement au développement de la société ou les actionnaires, il vous est proposé de lever la réserve liée à la participation conjointe du Département du Jura qui avait été exprimée lors de la délibération du Conseil départemental le 12 novembre 2018. ***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 5/5 DELIBERATION

Vu la délibération du Conseil départemental du 12 novembre 2018 relative à la décision de participation du Département à l’augmentation de capital de SEDIA ;

Vu le code général des collectivités territoriales ; Vu le rapport n° 303 présenté sous le timbre : DGS/DDET ; Vu l’avis de la commission n° 3 ; Vu l’exposé du rapporteur ; Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Prend acte de la proposition du Président de SEDIA, par courrier du 23 avril 2019, de faire prendre par le Conseil d’administration (CA) une délibération visant à privilégier la mobilisation des fonds propres de SEDIA sur des opérations à risque en faveur des territoires couverts par des actionnaires actifs participant à l’augmentation de capital ;

Décide de lever la réserve qui avait été exprimée dans la délibération du Conseil départemental du 12 novembre 2018 relative à l’augmentation de capital de SEDIA pour la période 2019-2021, à savoir la participation conjointe du Département du Jura, cette levée de réserve ayant pour objectif d’éviter que SEDIA ne soit pénalisée dans sa démarche d’augmentation de capital par la position actuelle du Jura ;

Décide de procéder à l’affectation de la totalité de l’autorisation de programme (AP) qui a été inscrite au BP 2019, soit 405 000 €, au titre de la participation du Département à l’augmentation de capital de SEDIA pour la période 2019-2021 ;

Décide de procéder au versement, avant le 25 juin 2019, du montant de 135 000 € correspondant à la participation du Département à l’augmentation de capital de SEDIA en 2019.

#signature# 1/7

Rapport n° 304

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 3

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DDET

DYNAMIQUE TERRITORIALE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL - SECURITE DES BIENS ET DES PERSONNES - CONTRIBUTION FINANCIERE AU SDIS

Objet : Convention de partenariat 2019-2021 avec le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Doubs

SOMMAIRE

TABLEAU RECAPITULATIF GENERAL...... 2

INTRODUCTION ...... 2

I – RAPPEL ...... 2

II – CONTEXTE ...... 3

III – PROPOSITIONS...... 4

DELIBERATION...... 6

ANNEXE AU RAPPORT ...... 7 2/7 TABLEAU RECAPITULATIF GENERAL

Programme Objet affectation AP Proposition AP votée AP disponible Reste à affecter (libellé) (libellé Opération) affectée d'affectation

Subvention Subvention équipement équipement 3 600 000,00 € 0,00 € 3 600 000,00 € 3 600 000,00 € 0,00 € INTRODUCTION

Dans son projet stratégique C@P25, le Département a décidé de développer des relations plus étroites avec le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), dans une logique d’animation et de partenariat. Celle-ci favorise une complémentarité des politiques publiques et une approche pragmatique en termes de collaboration et ne repose pas uniquement sur des considérations exclusivement financières.

En effet, parce qu’il est présent sur l’ensemble du territoire départemental et dispose d’une technicité et d’un savoir-faire spécifique, le SDIS constitue un service de proximité dont la force et l’efficacité reposent sur l’engagement, au quotidien, de sapeurs-pompiers volontaires et de sapeurs-pompiers professionnels. Ceux-ci, avec l’appui d’équipes administratives, permettent de garantir le secours aux personnes, la protection des biens et la gestion des crises, tout en étant capable de faire face aux détresses sociales, psychologiques, voire psychiatriques, en lien avec les acteurs compétents (SAMU, Agence régionale de santé, …).

A cet égard, le SDIS participe activement aux solidarités humaines et territoriales dans le Doubs, avec une capacité à innover et à expérimenter.

Aussi, le présent rapport a pour objet de soumettre à votre appréciation la convention pluriannuelle de partenariat à intervenir entre le SDIS du Doubs pour la période 2019-2021.

Par ailleurs, en application de cette convention, il vous est proposé de procéder à l’affectation d’un montant de 3,6 M€ en autorisations de programme (AP) à titre de participation du Département au budget d’investissement du SDIS.

I – RAPPEL

Créé par la loi du 3 mai 1996 relative à la départementalisation des services d’incendie et de secours, le SDIS est un établissement public dont le Conseil d’administration (CASDIS) se compose de représentants des communes, des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) et du Département.

Pour mémoire, les SDIS sont chargés de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies. Ils concourent à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes, à l'évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels, ainsi qu'aux secours d'urgence. 3/7

Leur financement est assuré majoritairement par les contributions des communes, des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, et des Départements (loi n°2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, et la loi n° 2004-811 du 13 août 2004, dite de modernisation de la sécurité civile). Pour mémoire, l’augmentation de la part de financement du bloc communal (communes et EPCI) est limitée au coût de la vie, alors que celle du Département n’est pas limitée.

Par ailleurs, le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), dans son article L.1424- 35 modifié par la loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant Nouvelle organisation territoriale de la république (NOTRe), stipule que :

« La contribution du département au budget du service départemental d'incendie et de secours est fixée, chaque année, par une délibération du conseil départemental au vu du rapport sur l'évolution des ressources et des charges prévisibles du service au cours de l'année à venir, adopté par le conseil d'administration de celui-ci ». « Les contributions des communes, des établissements publics de coopération intercommunale et du département au budget du service départemental d'incendie et de secours constituent des dépenses obligatoires ».

Ce même article dispose également que « les relations entre le Département et le Service Départemental d’Incendie et de Secours, et notamment la contribution du Département, font l’objet d’une convention pluriannuelle. ».

C’est dans cette perspective que, durant ces derniers mois, un travail préparatoire a été conduit par les services du Département et du SDIS afin de poser les bases de ce conventionnement.

II – CONTEXTE

Au travers de son Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques (SDACR) qui a été approuvé par le Département le 25 avril 2016, le SDIS constitue un service de proximité majeur en matière de sécurité des personnes et des biens sur tout le territoire du Doubs.

A ce titre, il contribue à la déclinaison opérationnelle du Schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public (SDAASP) qui a été élaboré conjointement par le Département et l’Etat, et qui a été adopté fin décembre 2017 pour la période 2018-2023.

En effet, étant chargé de l'analyse des risques et de la mise en place des moyens de secours, le SDIS organise l'activité de l'ensemble des centres de sapeurs-pompiers du département. Son centre opérationnel (CODIS) veille 24h/24 et coordonne les différentes interventions.

Le SDIS du Doubs compte 3 000 sapeurs-pompiers (400 sapeurs-pompiers professionnels et 2 600 sapeurs-pompiers volontaires) auxquels se rajoutent 102 personnels administratifs et techniques). Il est équipé d’une flotte de 620 engins divers. Le SDIS dispose, dans son maillage territorial, de 71 centres d’incendie et de secours.

Il participe également à la sécurisation de manifestations publiques et des bâtiments accueillant du public, par ses conseils et préconisation, d’une part, mais aussi par ses avis sur les documents d’urbanisme, d’autre part. 4/7

Les SDIS sont confrontés, depuis plusieurs années, à une progression de leur activité. Le secours aux personnes représente aujourd’hui près de 80 % de leurs interventions (contre moins de 30 % en 1990). Globalement, le nombre d’interventions du SDIS du Doubs a progressé de 32 % depuis 2012 en raison de :

- une demande sociétale de plus en plus forte et diverse, - la carence de la permanence des soins médicaux, tant en zone rurale qu’urbaine, - l’engorgement des transporteurs sanitaires privés et leur moindre disponibilité, en raison notamment de la planification inadaptée des sorties de patients de la part des centres hospitaliers, - la réorganisation du secteur hospitalier (regroupement de plateaux techniques, fermeture des services d’accueil des urgences,…).

Au moindre aléa, les sapeurs-pompiers deviennent la variable d’ajustement.

Cela a pour conséquences : - une forte augmentation des distances parcourues par les véhicules du SDIS, entraînant : . un épuisement moral et physique des équipes, . une augmentation des frais de carburant, - une sur-mobilisation de moyens techniques, qui peuvent faire défaut en cas de survenue d’une urgence à traiter.

Pour autant, en 2018, le SDIS fait face et a assuré plus de 40 000 interventions par an, soit près de 110 interventions par jour.

Le secours à personnes (34 000 victimes secourues) représente 78 % des interventions, le secours aux biens, 15 %, et les accidents sur la voie publique, 6 %, tandis que les interventions liées aux risques technologiques représentent 1 %.

III – PROPOSITIONS

III.1 – Convention 2019-2021 avec le SDIS

Vous trouverez, en annexe au présent rapport, la convention qu’il est proposé d’établir avec le SDIS pour la période 2019-2021.

Les principaux éléments de cette convention sont les suivants :

- Les modalités de la contribution financière du Département au budget de fonctionnement du SDIS

Le Département s’engage à verser au SDIS une contribution annuelle dont le montant sera voté chaque année au Budget primitif.

Cette contribution s’inscrira dans le cadre du Pacte financier signé avec l’Etat, pour la période 2018-2020, qui prévoit une augmentation maximum des dépenses de fonctionnement du Département de 1,2 % par an. 5/7

Pour 2019, cette contribution obligatoire du Département s’élève à 26 051 300 €, soit près de 55 % du budget de fonctionnement du SDIS.

- Le montant de la contribution financière du Département au budget d’investissement du SDIS

La participation du Département au budget d’investissement permettra au SDIS de limiter le recours à l’emprunt et ainsi limiter la hausse de son endettement.

A cet effet, le Département s’engage à accorder une subvention de 3,6 M€ au SDIS durant les années 2019, 2020 et 2021, l’objectif étant de permettre au SDIS de maintenir sa capacité de désendettement en dessous de 10 ans.

Sur la base des orientations budgétaires établies par le SDIS pour la période 2019- 2023, ce soutien du Département au budget d’investissement du SDIS se fera comme suit : o 2019 : 2,3 M€ o 2020 : 0,65 M€ o 2021 : 0,65 M€.

Les dépenses d’investissement porteront essentiellement sur le matériel roulant, le matériel informatique, les bâtiments.

- Les pistes de coopérations et de mutualisation de moyens entre le Département et le SDIS

Dans le respect de leurs compétences propres et dans un souci d’optimisation des crédits publics, le SDIS et le Département s’engagent à développer la mutualisation de moyens dans plusieurs domaines, ceci autour des thématiques suivantes : . l’achat public, . la mutualisation des expertises dans les domaines administratifs, juridiques et financiers, . la mutualisation des infrastructures, des services et de la logistique, . la gestion et l’entretien du patrimoine et des matériels, . l’échange de données territorialisées.

D’un point de vue pratique, l’animation de cette convention sera assurée par un Comité de suivi qui se réunira une fois par an, afin de faire un point sur l’état d’avancement des réalisations et des réflexions sur les coopérations et mutualisations.

III.2 – Soutien au budget d’investissement du SDIS sur 2019-2021

Sur la base de la convention exposée précédemment et en application des modalités prévues dans son article 4, il vous est proposé de procéder à l’affectation d’un montant de 3,6 M€ en autorisations de programme (AP) à titre de participation du Département au budget d’investissement du SDIS de 2019 à 2021.

*** En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 6/7 DELIBERATION Vu la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 relative à la modernisation de la sécurité civile, dans sa version consolidée du 1er mai 2012 ; Vu la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, dans sa version modifiée du 2 mars 2017 ; Vu la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 relative à la nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe) ; Vu la loi n° 2018-32 du 22 janvier 2018 de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022, notamment son article 13 plafonnant le taux de croissance des dépenses réelles de fonctionnement des collectivités locales à 1,2 % par an (inflation comprise) appliqué à une base de dépenses réelles de fonctionnement en 2017 ; Vu le Code général des collectivités territoriales et notamment son article L 1424-35 ;

Vu le rapport n° 304 présenté sous le timbre : DGS / DDET ; Vu l’avis de la commission n° 3 ; Vu l’exposé du rapporteur ; Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental : Approuve, telle qu’elle figure en annexe du rapport, la convention de partenariat à intervenir avec le SDIS du Doubs pour la période 2019-2021. Cette convention a notamment pour objet de définir les modalités financières du partenariat avec le SDIS, tant en fonctionnement qu’en investissement, et fixe les conditions des coopérations et des mutualisations entre les deux parties. Autorise Mme la Présidente du Département à signer, au nom de la Collectivité, ladite convention. Affecte un montant de 3,6 M€ en autorisations de programme (AP) à titre de participation du Département au budget d’investissement du SDIS sur 2019-2021.

#signature# 7/7

ANNEXE AU RAPPORT

1 - convention de partenariat entre le Département et le SDIS du Doubs pour la période 2019- 2021

1/9

Rapport n° 305

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 3

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DDET

DYNAMIQUE TERRITORIALE TOURISME - DEVELOPPEMENT DE L'OFFRE ET DE L'ATTRACTIVITE TOURISTIQUE - AIDE A L'EMERGENCE DE PROJETS

Objet : Projet stratégique du Syndicat mixte du Mont d’Or : conventionnement 2019 - 2021 pour le développement d'une ingénierie de projet touristique

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 2

I – RAPPEL ...... 2

II - CONTEXTE ...... 3

III - PROPOSITION...... 4

DELIBERATION...... 7

ANNEXE AU RAPPORT ...... 9 2/9

AFFECTATION AUTORISATION D'ENGAGEMENT

Programme Objet affectation AE AE Proposition Reste à AE votée (libellé) (libellé Opération) affectée disponible d'affectation affecter TAXE REMONTEE MECA TAXE REMONTEES 150 000,00 € 0,00 € 150 000,00 € 150 000,00 € 0,00 € FONCT. MECANIQUES FCT

INTRODUCTION

Dans son projet stratégique C@P25, le Département porte l’objectif de renforcer l’attractivité de la station de Métabief qui est gérée par le Syndicat mixte du Mont d’Or (SMMO).

A cet effet, il vous est proposé, dans le présent rapport, de vous prononcer sur un conventionnement spécifique à intervenir avec le SMMO, la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs, ainsi que les communes de Métabief, , et Longevilles-Mont d’Or.

Couvrant la période 2019-2021, ce conventionnement vise à garantir le développement d’une ingénierie de projet touristique et à créer un environnement local qui soit propice et facilitateur pour la mise en œuvre des projets du SMMO, dans l’objectif de renforcer l’attractivité de la station de Métabief et d’améliorer, en continu, l’offre de services ainsi que le parcours client sur le massif du Mont d’Or.

Par ailleurs, sur la base de ce conventionnement, et au regard du produit de la taxe sur les remontées mécaniques (TRM) perçue par le Département en 2018, il vous est proposé de procéder à l’affectation d’un montant de 150 000 € de TRM (en autorisation d’engagement) à titre de participation du Département à l’animation de l’ingénierie de projet touristique par le SMMO.

I – RAPPEL

Grâce aux efforts engagés et aux projets mis en œuvre par le SMMO durant ces dernières années, la station de Métabief connaît une reprise d’activité qui se concrétise par une stabilisation de sa fréquentation hivernale autour de 210 000 Journées Skieurs et par une augmentation forte de sa fréquentation estivale.

Comme en témoigne le niveau d’activité réalisé durant l’hiver 2018-2020, la station a réussi à stabiliser son modèle économique et à retrouver de la notoriété auprès des clientèles. 3/9

Cependant, en termes de développement de la station de Métabief, et dans un contexte de nécessaire prise en compte du changement climatique, les enjeux stratégiques identifiés par le SMMO, à l’horizon 2025, sont les suivants : - conforter le parc de remontées mécaniques pour garantir la sécurité et le service au client, - fiabiliser encore le produit « neige » de façon raisonnée, en finalisant le programme engagé en 2013 par des extensions limitées à moins de 4 hectares sur le secteur de Piquemiette, - améliorer le parcours client dans son ensemble, en mobilisant tous les acteurs intervenant dans la promotion, la commercialisation, l’accessibilité, la mobilité, l’animation et l’hébergement, - conforter l’accueil des activités handisport « toutes saisons », afin d’affirmer davantage le caractère accessible des espaces de moyenne montagne, riches d’aménités environnementales et de valeurs humaines pour tous les publics, - développer les activités non dépendantes de la neige pour réussir la transition climatique, notamment en créant des synergies avec les opérateurs des activités de pleine nature, et en poursuivant le développement d’activités « hors neige » desservies par les remontées mécaniques.

S’agissant du site des tremplins de saut à skis à Chaux-Neuve, l’enjeu est de maintenir un bon niveau d’offre sportive, tout en ouvrant le site aux pratiques nordiques grand public, dans l’objectif de permettre un développement conjoint « haut-niveau/grand public » d’activités nordiques « toutes saisons ».

II - CONTEXTE

Suite à la récente modification de ses statuts qui ont pris effet au 1er janvier 2019, le SMMO s’est doté, pour la période 2019-2024, d’un projet stratégique qui s’articule autour des 3 thématiques suivantes : - la structuration du domaine skiable de Métabief, dans une logique de transition climatique et de prise en compte des enjeux liés au changement climatique, - la structuration d’une offre touristique « 4 saisons » qui soit indépendante de l’enneigement, - le développement de synergies entre sites touristiques sur le devenir de la filière neige et sur l’accessibilité de la montagne au plus grand nombre.

Une partie des actions découlant de ce projet stratégique ont été retenues dans le contrat de station élaboré conjointement pour la période 2019-2023 par la Communauté de communes du Grand Pontarlier et la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs.

Ceci étant, au-delà de la mobilisation des partenaires financiers (Commissariat à l’aménagement du massif du Jura, Région, Département, …) en vue de permettre le bouclage du plan de financement des investissements prévus par le SMMO dans le cadre de son projet stratégique 2019-2024, le renforcement du rayonnement et de l’attractivité de la station de Métabief passent par :

- la capacité du SMMO à animer une ingénierie de projet touristique, ceci pour la mise en œuvre de ses propres projets, mais également pour apporter une expertise technique et stratégique auprès des autres sites alpins et nordiques du Doubs, ceci dans une logique de solidarité territoriale et de mutualisation de moyens, étant entendu que ces autres sites contribuent à diversifier l’offre de pratiques proposées aux clientèles dans le Doubs, 4/9

- l’implication des acteurs publics locaux, à savoir la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs (CCLMHD) ainsi que les communes de Métabief, Jougne et les Longevilles-Mont d’Or, dans le cadre de leurs compétences respectives (urbanisme, mobilité, espaces publics, promotion et commercialisation, animation, sécurité, …), pour créer les conditions favorables à l’aboutissement de la dynamique portée par le SMMO en vue de garantir la satisfaction des clientèles de la station de Métabief et du site de saut à skis de Chaux Neuve. Bien que n’étant plus membres du SMMO, les communes de Métabief, Jougne, et les Longevilles-Mont d’Or ont évidemment vocation à être associées aux initiatives et aux projets du SMMO, dans un souci de cohérence et d’efficience des initiatives locales au service de l’attractivité de la station de Métabief et du site de Chaux Neuve, de la gestion des équipements et des services publics (parkings, crèches, voirie, …), et, au final, de la satisfaction des clientèles.

C’est dans cet esprit que les parties concernées ont décidé d’établir un conventionnement spécifique pour la période 2019-2021, possiblement reconductible pour la période 2022-2024 pour coïncider avec la durée du projet stratégique (2019-2024) récemment adopté par le SMMO.

III - PROPOSITION

Vous trouverez, en annexe au présent rapport, la convention qui est aujourd’hui soumise à votre approbation.

Par cette convention, les engagements des différentes parties sont les suivants :

1) S’agissant du SMMO Le SMMO s’engage à animer une ingénierie de projet touristique en mobilisant, à cet effet, 0,8 équivalent temps-plein (ETP) d’ingénieur-développeur et en faisant appel, si nécessaire, à des prestataires extérieurs.

Cette ingénierie de projet touristique sera dédiée à : - la mise en œuvre des projets portés par le SMMO en matière d’amélioration continue du parcours client et de diversification des activités proposées aux clientèles, - l’apport d’une expertise technique et stratégique auprès des autres sites alpins et nordiques du Doubs, dans une logique de solidarité territoriale, de mutualisation de moyens, ainsi que de partage d’expériences et de pratiques.

Le coût de cette ingénierie est estimé à 100 000 €/an.

2) S’agissant du Département, de la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs (CCLMHD) et des communes Ces parties s’engagent à : - être facilitatrices des initiatives et des projets portés par le SMMO, - participer activement à la mise en œuvre opérationnelle des projets du SMMO par : o la mise à disposition de leurs services techniques compétents pour le montage et le pilotage des projets, o un relai des décisions du SMMO auprès de leurs instances institutionnelles respectives, 5/9

o la participation au financement d’opérations relevant spécifiquement de leurs champs de compétences (promotion touristique, activités de pleine nature, aménagements urbains, …).

3) S’agissant du Département et des communes Ces parties s’engagent à participer au financement de l’ingénierie de projet touristique portée par le SMMO, ceci en reversant à ce dernier, chaque année, 60 % du produit de la taxe sur les remontées mécaniques (TRM) perçue par leurs soins.

Pour mémoire, la TRM est un impôt indirect prélevé sur le prix de vente des produits et forfaits payés par les utilisateurs de remontées mécaniques, et qui est versé par les exploitants de ces installations au bénéfice du bloc communal (commune ou EPCI) et du Département.

En tant que gestionnaire de la station de Métabief, le SMMO verse donc chaque année, au Département et aux communes concernées par le domaine skiable du massif du Mont d’Or, le produit de la TRM dont le montant dépend : - de son chiffre d’affaires, - du taux de la TRM voté par les collectivités bénéficiaires de cette taxe, à savoir : o 2 % pour le Département, o 3 % pour les communes de Métabief, Jougne et Les Longevilles-Mont d’Or. A titre indicatif, sur la base de la moyenne du produit de la TRM ayant été perçue au cours des années 2016, 2017 et 2018, le montant de la part (60 %) de TRM à reverser chaque année au SMMO, par chacun des parties, en application de la convention proposée, serait le suivant :

TRM reversée au TRM perçue TRM conservée SMMO Département 64 000 € 25 600 € 38 400 € Commune de Métabief 54 667 € 21 867 € 32 800 € Commune de Jougne 20 667 € 8 267 € 12 400 € Commune des Longevilles- 22 667 € 9 067 € 13 600 € Mont d’Or Total 162 000 € 64 800 € 97 200 €

Cependant, les besoins de financement de l’ingénierie de projet du SMMO étant estimés à 100 000 €/an (base 2019), le montant de la TRM à reverser annuellement au SMMO par chacune des parties sera plafonné comme suit :

Plafond de reversement annuel de la TRM au SMMO Département 50 000 € Commune de Métabief 35 000 € Commune de Jougne 15 000 € Commune des Longevilles- 15 000 € Mont d’Or 6/9

Concrètement, le reversement à l’année N de la part de TRM au SMMO, par le Département et les communes, se fera comme suit : - sur la base du montant du produit de la TRM qui aura été constaté par chaque partie à son Compte administratif (CA) de l’année N-1, - au plus tard le 30 septembre de l’année N. Ainsi, pour l’année 2019, 1ère année de reversement d’une part de la TRM au SMMO, le montant sera établi au vu du CA 2018 et pour une mise en paiement avant le 30 septembre 2019, - en une seule fois sur le compte du SMMO.

Ainsi, le produit de la TRM perçue par le Département dans le cadre de l’exercice budgétaire 2018 s’élève à 77 888 €. Par conséquent, en application de la convention de partenariat aujourd’hui soumise à votre approbation, le Département devra procéder, en 2019, au reversement au SMMO d’un montant de 46 732 € issus de la TRM.

La présente convention est prévue pour une durée de 3 ans couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2021. Dans la mesure où le projet stratégique du SMMO porte sur la période 2019-2024, il est proposé que la convention soit automatiquement reconduite, pour une durée de 3 ans, et dans la limite d’une seule reconduction, sauf dénonciation expresse par l’une ou l’autre des parties.

Pour le Département du Doubs, la décision de renouvellement sera prise après analyse d’un bilan produit par le SMMO et présentant les actions financées grâce au reversement de la TRM sur la période 2019-2021. Ce bilan sera transmis au Département au cours du troisième trimestre 2021.

Par ailleurs, le suivi de la mise en œuvre de la convention sera assuré par un comité composé de représentants (élus et/ou services) des différentes parties qui pourront ainsi faire le point et échanger sur : - les projets mis en œuvre par le SMMO, - les actions et démarches mises en œuvre collectivement pour renforcer le rayonnement et l’attractivité touristique de la station de Métabief et du site de Chaux Neuve, ceci dans l’objectif d’appréhender les points forts et les points faibles de cette dynamique locale, et de faire émerger d’éventuelles pistes de progrès.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 7/9 DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales et en particulier ses articles L.3333-4 à L.3333-7,

Vu la délibération de l'Assemblée départementale du 26 avril 1985 décidant l’instauration d'une taxe départementale au taux de 2 % sur les engins de remontées mécaniques,

Vu le rapport n° 305 présenté sous le timbre : DGS / DDET;

Vu l’avis de la commission n° 3 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

- décide de procéder à l’affectation d’un montant de 150 000 € de TRM (en autorisation d’engagement),

- approuve, telle qu’elle figure en annexe du rapport, la convention à intervenir sur la période 2019-2021, possiblement reconductible pour la période 2022-2024, avec le Syndicat mixte du Mont d’Or, la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs, et les communes de Métabief, Jougne et des Longevilles Mont d’Or, pour le développement d’une ingénierie de projet touristique. Cette convention définit les modalités de partenariat entre le SMMO et les parties concernées, dans le cadre de leurs compétences respectives, afin de créer une dynamique locale et un engagement collectif visant à renforcer le rayonnement et l’attractivité touristique de la station de Métabief et du site de Chaux Neuve. Elle fixe, par ailleurs, les modalités d’affectation de la part de la taxe sur les remontées mécaniques (TRM) perçue chaque année par le Département et les communes de Métabief, Jougne et les Longevilles-Mont d’Or, afin de permettre au SMMO d’animer une ingénierie de projet touristique pour la mise en œuvre de ses propres projets portant sur le parcours client et sur la diversité des activités proposées, ainsi que pour apporter une expertise technique et stratégique auprès des autres sites alpins et nordiques du Doubs, 8/9

- précise que pour le Département du Doubs, la décision de renouvellement sera prise après analyse d’un bilan produit par le SMMO et présentant les actions financées grâce au reversement de la TRM sur la période 2019-2021. Ce bilan sera transmis au Département au cours du troisième trimestre 2021,

- autorise Mme la Présidente du Département à signer, au nom de la Collectivité, ladite convention.

#signature# 9/9

ANNEXE AU RAPPORT

1 - Projet stratégique du SMMO : conventionnement 2019-2021 pour le développement d'une ingénierie de projet touristique Projet stratégique du Syndicat mixte du Mont d’Or (SMMO) : conventionnement 2019-2021 pour le développement d'une ingénierie de projet touristique

ENTRE LES SOUSSIGNÉS :

Le Syndicat mixte du Mont d’Or (SMMO), représenté par son Président, Monsieur Philippe ALPY, agissant en vertu des pouvoirs qui lui ont été délégués par délibération du Comité syndical du 25 janvier 2019, ayant son siège 8 place Xavier Authier, 25 370 METABIEF, ci- après dénommé « le SMMO »,

d’une part, ET :

∑ Le Département du Doubs, représenté par sa Présidente, Madame Christine BOUQUIN, dûment autorisée par délibération du Conseil départemental du 17 juin 2019, ayant son siège au 7 avenue de la Gare d'Eau, 25031 BESANÇON Cedex, ci- après dénommé « le Département »,

d’autre part,

∑ La Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs (CCLMHD), représentée par son Président, Monsieur Jean-Marie SAILLARD, agissant en vertu des pouvoirs qui lui ont été délégués par délibération du Conseil communautaire du ………………, ayant son siège aux Hôpitaux-Vieux, ci-après dénommée « la CCLMHD »,

d’autre part,

∑ La Commune de Métabief, représentée par son Maire, Monsieur Gérard DEQUE, dûment autorisé par délibération du Conseil municipal du ……………, ci-après dénommée « la Commune de Métabief »,

d’autre part, ∑ La Commune de Jougne, représentée par son Maire, Monsieur Denis POIX- DAUDE, dûment autorisé par délibération du Conseil municipal du ……………, ci- après dénommée « la Commune de Jougne »,

d’autre part,

∑ La Commune des Longevilles-Mont d’Or, représentée par son Maire, Monsieur Claude JACQUEMIN-VERGUET, dûment autorisé par délibération du Conseil municipal du ……………, ci-après dénommée « la Commune des Longevilles »,

d’autre part.

Pour les besoins de la présente convention, le Syndicat mixte du Mont d’Or, le Département du Doubs, la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs, ainsi que les communes de Métabief, Jougne, et des Longevilles-Mont d’Or, pourront être dénommées collectivement les « parties » ou individuellement « la partie » selon le cas.

VU :

- la loi n°85-30 modifiée du 9 janvier 1985 relative au « développement et à la protection de la montagne »,

- le Code général des collectivités territoriales (CGCT), notamment ses articles L 2333- 49 à L 2335-3 relatifs aux modalités de mise en place de la taxe sur les remontées mécaniques (TRM) par les communes, ainsi que ses articles L 3333-4 à L 3333-7 relatifs aux modalités de mise en place de la TRM par le Département,

- les statuts du Syndicat Mixte du Mont d’Or adoptés par délibération du Comité syndical du 25 janvier 2019,

- le projet stratégique élaboré par le Syndicat mixte du Mont d’Or pour la période 2019- 2024,

- le contrat de station 2019-2023 élaboré par la Communauté de communes des lacs et montagnes du Haut-Doubs (CCLMHD) en partenariat avec tous les opérateurs touristiques, - la délibération du Conseil départemental en date du 23 mars 2016 portant approbation du projet stratégique départemental intitulé « C@P25 » (Construire, aménager, préserver notre département) qui, fixant le cadre de la politique départementale pour la période 2016-2021, porte l’objectif de renforcer l’attractivité et la position de la station de Métabief dans la région Bourgogne-Franche-Comté et les cantons suisses limitrophes, notamment par un accompagnement du Syndicat mixte du Mont d’Or dans la mise en œuvre d’investissements,

- la délibération du Conseil syndical du SMMO, en date du 25 janvier 2019, validant le principe d’un partenariat renouvelé entre les collectivités pour concourir à la réalisation de son projet stratégique« 2019-2024 »,

- la délibération du Conseil départemental du 17 juin 2019 autorisant Madame la Président à signer la présente convention et ses éventuels avenants ultérieurs à intervenir,

- la délibération de la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut- Doubs en date du … ,

- les délibérations des Communes de Métabief (en date du …), Jougne (en date du …) et Longevilles-Mont d’Or (en date du …),

- la demande du SMMO s’agissant du reversement de la TRM départementale et communale.

PREAMBULE :

Le Syndicat mixte du Mont d’Or (SMMO) est désormais régi par de nouveaux statuts qui ont été adoptés par le Comité syndical le 25 janvier dernier.

Désormais composé de la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs (CCLMHD) et du Département du Doubs, le SMMO s’est doté d’un projet stratégique pour la période 2019-2024.

Ce projet stratégique est construit autour des 3 thématiques suivantes : - la structuration du domaine skiable de Métabief, dans une logique de transition climatique et de prise en compte des enjeux liés au changement climatique, - la structuration d’une offre touristique « 4 saisons » qui soit indépendante de l’enneigement, - le développement de synergies entre sites touristiques sur le devenir de la filière neige et sur l’accessibilité de la montagne au plus grand nombre. Du point de vue opérationnel, le projet stratégique du SMMO repose sur les principes suivants :

- la gestion et le développement durable des équipements, grâce à la mise en œuvre d’un Plan Pluriannuel d’Amélioration des Remontées Mécaniques et des Equipements (PPARME) sur les sites de Métabief et de Chaux-Neuve, - l’amélioration continue du parcours client sur le massif du Mont d’Or, avec : . la gestion de la relation client, ceci par le déploiement de stratégies de promotion et de communication portant un marketing « sports de pleine nature », . la chaîne des services clients, afin d’assurer des services connexes aux activités sportives et ludiques, . la médiation environnementale, afin de préserver les milieux naturels qui font la richesse de la destination « Mont d’Or », . la coopération entre tous les acteurs, dans un objectif d’amélioration de la qualité du service au client, - la consolidation du site de Chaux-Neuve dans la filière jurassienne des activités de moyenne montagne.

Les enjeux opérationnels du SMMO ont été intégrés au « contrat de station 2019-2023 » en interaction avec les enjeux touristiques du territoire afin de diversifier l’offre touristique au regard des changements climatiques et de faciliter le parcours client dans son ensemble.

Afin de mener à bien l’ensemble des projets découlant de ce cadre stratégique, le SMMO se doit développer une ingénierie de projet, sur la période 2019-2024, de manière à structurer et à conduire, efficacement et avec succès, les opérations d’aménagement et d’animation dans un objectif de réduction de la dépendance économique de l’activité aux conditions d’enneigement, tout en optimisant le produit « ski alpin ».

Cette mission d’ingénierie, à la fois transversale et stratégique, revêt un caractère essentiel dans le projet global du SMMO. C’est pourquoi, le SMMO a procédé à une redéfinition de son organisation interne, ce qui a donné lieu à la création, fin 2018, d’un poste de Directeur-adjoint qui est chargé de la gestion du domaine skiable de Métabief, de manière à permettre au Directeur du SMMO de conduire cette mission d’ingénierie.

Concrètement, cette d’ingénierie aura une portée à la fois interne et externe au SMMO, dans la mesure où elle permettra de :

- conduire les opérations d’aménagement et d’animation des projets propres à la station de Métabief et au site de Chaux-Neuve : o restructuration globale de la porte d’entrée et du secteur de Piquemiette (produit alpin, mais aussi des produits « hors neige type randonnée, trail, VTT), o réaménagement du front de site« Porte d’entrée Métabief », accueil toutes saisons avec l’intégration d’hébergements touristiques, o développement des produits « randonnée découverte nature » sur le massif du Mont d’Or, en lien avec l’Espace Naturel Sensible (ENS) du Mont d’Or, o conduite des travaux numériques du domaine skiable de Métabief, en lien avec l’équipement numérique du territoire du Haut-Doubs, o conduite du projet de développement « nordique ludique » du site de Chaux-Neuve, dans une logique de diversification des activités, o développement du produit « VTT toutes disciplines » et du produit « trail pour tous », o renforcement de la coopération franco-suisse pour un marketing « nature et bien-être », et développement de produits d’itinérance franco-suisses (VTT électrique, VTT musculaire, randonnée découverte, trail),

- conduire une expertise technique et stratégique, notamment sous forme d’audits, des sites alpins et nordiques du Doubs, en vue d’établir une prospective de la filière neige départementale.

Ce second point est essentiel, dans la mesure où il permettra de développer une synergie entre le site de Métabief et les autres sites de développement du ski alpin, de ski nordique et d’activités de pleine nature qui sont présents dans le Doubs, qui répondent aux attentes de différentes clientèles, et qui contribuent au dynamisme des territoires en période hivernale.

Bien que n’étant plus membres du SMMO, les communes de Métabief, Jougne, et les Longevilles-Mont d’Or ont évidemment vocation à être associées aux initiatives et projets du SMMO, de manière à pouvoir créer, sur leur territoire et au travers de leurs compétences, les conditions favorables à l’aboutissement de la dynamique portée par le SMMO.

Aussi, pour accompagner cette mission transversale d’ingénierie de projet, le Département ainsi que les communes de Métabief, Jougne et les Longevilles-Mont d’Or, ont décidé, sur la base de la loi Montagne de 1985 et au titre du « développement d’un tourisme d'initiative locale en montagne et des activités qui y contribuent », de s’engager à affecter au SMMO, sur la période 2019-2024, une part du produit de la taxe sur les remontées mécaniques (TRM) perçue chaque année par leurs soins, de manière à permettre au SMMO de disposer de l’ingénierie nécessaire pour : - d’une part, organiser la transition de son modèle économique, au regard du changement climatique, ceci par le développement des activités « hors ski alpin » (restructuration- modernisation de la station de Métabief Mont d’Or et du site de saut à skis de Chaux- Neuve), - d’autre part, apporter une expertise technique et stratégique (notamment via la réalisation d’audits) auprès des autres sites alpins et nordiques du Doubs, ceci dans une logique de solidarité territoriale, de mutualisation de moyens, ainsi que de partage d’expériences et de pratiques.

Par ailleurs, dans le cadre de leurs compétences respectives (urbanisme, réseau routier, mobilité, gestion des espaces publics, promotion et commercialisation, animation, sécurité, espace naturel sensible, …), le Département, la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs, ainsi que les communes de Métabief, Jougne et les Longevilles- Mont d’Or ont vocation à mettre en œuvre les démarches et actions nécessaires pour créer un environnement local qui soit propice au bon déroulement des projets portés par le SMMO, et qui contribue à garantir la satisfaction des clientèles de la station de Métabief et du site de sauts à skis de Chaux Neuve. C’est dans ce contexte que les parties ont décidé d’établir la présente convention de partenariat.

Cette convention est établie dans le respect du SMMO, de sa liberté d’initiative, de son autonomie, et du rôle qu’entendent y assumer les membres qui le composent.

Il est expressément rappelé que le préambule fait partie intégrante de la présente convention et qu’il ne saurait en conséquence en être dissocié.

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :

ARTICLE 1 : OBJET DE LA CONVENTION

La présente convention a pour objet de définir les modalités de partenariat entre le SMMO et les parties concernées, dans le cadre de leurs compétences respectives, afin de créer une dynamique locale et un engagement collectif visant à renforcer le rayonnement et l’attractivité touristique de la station de Métabief et du site de Chaux Neuve.

Elle fixe les modalités d’affectation de la part de la taxe sur les remontées mécaniques (TRM) perçue chaque année par le Département et les communes de Métabief, Jougne et des Longevilles-Mont d’Or, afin de permettre au SMMO d’animer une ingénierie de projet touristique pour la mise en œuvre de ses propres projets portant sur le parcours client et sur la diversité des activités proposées, ainsi que pour apporter une expertise technique et stratégique auprès des autres sites alpins et nordiques du Doubs.

ARTICLE 2 : DUREE, RENOUVELLEMENT TACITE ET DÉNONCIATION DE LA CONVENTION

La présente convention est conclue pour une durée de 3 (trois) ans, couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2021.

À l’échéance de la présente convention, elle sera automatiquement reconduite, pour une durée de trois ans, dans la limite d’une seule reconduction sauf dénonciation expresse des présentes par l’une quelconque des parties, par l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) dans le délai de 3 mois avant l’arrivée du terme initial.

Pour le Département du Doubs, la décision de renouvellement sera prise après analyse d’un bilan produit par le SMMO et présentant les actions financées grâce au reversement de la TRM sur la période 2019-2021. Ce bilan sera transmis au Département au cours du troisième trimestre 2021.

Toute dénonciation ne respectant pas cette forme et ce délai est sans effet sur le renouvellement de la présente convention qui arrivera à échéance à l’arrivé du terme initial, soit au 31 décembre 2021.

L’ensemble des clauses prévues dans la présente convention demeurent inchangées dans le cadre du contrat tacitement reconduit. ARTICLE 3 : NATURE DE L’INGENIERIE DE PROJET PORTEE PAR LE SMMO

L’ingénierie de projet portée par le SMMO consiste à : - animer les groupes de pilotage associant les collectivités et les opérateurs concernés, - constituer les dossiers techniques, réglementaires et financiers, en s’appuyant si besoin sur des compétences externes spécifiques (assistants à maître d’ouvrage, cabinets d’expertise, …), - établir les partenariats technico-financiers nécessaires à la réalisation des opérations, - assurer l’implication des services et des usagers dans les réalisations, notamment les services de la station de Métabief pour l’ensemble des opérations inscrites au Plan, pluriannuel d’amélioration des remontées mécaniques (PPARME), - assurer la communication interne et externe sur les étapes de réalisation des projets, - suivre et piloter la réalisation des opérations et leur mise en service, - réaliser des missions d’expertise pour la structuration d’une offre « montagne accessible » et pour la prospective de la filière neige.

Le budget nécessaire à cette ingénierie de projet touristique est évalué à 100 000 €/an (charges et études).

ARTICLE 4 : ENGAGEMENTS GENERAUX ET FINANCIERS DES PARTIES

4.1 - Engagement du SMMO

Pour assurer cette ingénierie de projet touristique, le SMMO s’engage à dédier, pendant toute la durée de la présente convention, 0,8 équivalent temps-plein (ETP) d’ingénieur- développeur, et fera appel, en tant que de besoin, à des prestataires extérieurs experts.

4.2 – Engagements du Département, de la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs, ainsi que des communes de Métabief, Jougne, et des Longevilles-Mont d’Or

Dans le cadre de leurs compétences respectives et dans la limite de leurs capacités budgétaires, ces parties s’engagent à : - être facilitatrices des initiatives et des projets portés par le SMMO, - participer activement à la mise en œuvre opérationnelle des projets du SMMO par : o la mise à disposition de leurs services techniques compétents pour le montage et le pilotage des projets, o un relai des décisions du SMMO auprès de leurs instances institutionnelles respectives, o la participation au financement d’opérations relevant spécifiquement de leurs champs de compétences (promotion touristique, activités de pleine nature, aménagements urbains, …). 4.3 – Engagements financiers du Département et des communes de Métabief, Jougne, et Les Longevilles-Mont d’Or

Pour financer l’ingénierie de projet touristique portée par le SMMO, ces parties s’engagent à : - reverser à ce dernier, chaque année, 60 % du produit de la TRM qui aura été perçue par leurs soins au cours de l’année précédente, - maintenir, pendant toute la durée de la présente convention, leur taux de TRM en vigueur à la date de signature de la convention, à savoir : o 2 % pour le Département, o 3 % pour les communes de Métabief, Jougne et Les Longevilles-Mont d’Or.

A titre indicatif, sur la base de la moyenne du produit de la TRM ayant été perçue au cours des années 2016, 2017 et 2018, le montant de TRM à reverser chaque année au SMMO, par chacun des parties, serait le suivant :

TRM reversée au TRM Perçue TRM conservée SMMO Département 64 000 € 25 600 € 38 400 € Commune de Métabief 54 667 € 21 867 € 32 800 € Commune de Jougne 20 667 € 8 267 € 12 400 € Commune des Longevilles- 22 667 € 9 067 € 13 600 € Mont d’Or Total 162 000 € 64 800 € 97 200 €

Cependant, les besoins de financement de l’ingénierie de projet du SMMO étant estimés à 100 000 €/an (base 2019), le montant de la TRM à reverser annuellement au SMMO par chacune des parties sera plafonné comme suit :

Plafond de reversement annuel de la TRM au SMMO Département 50 000 € Commune de Métabief 35 000 € Commune de Jougne 15 000 € Commune des Longevilles- 15 000 € Mont d’Or

ARTICLE 5 : MODALITES DE VERSEMENT DE LA PART DE TRM AU SMMO

Sur la base de l’engagement défini à l’article 4.3 de la présente convention, le reversement à l’année N de la part de TRM au SMMO, par les parties concernées, se fera comme suit : - sur la base du montant du produit de la TRM qui aura été constaté par chaque partie à son Compte administratif (CA) de l’année N-1, - au plus tard le 30 septembre de l’année N. Ainsi, pour l’année 2019, 1ère année de reversement d’une part de la TRM au SMMO, le montant sera établi au vu du CA 2018 et pour une mise en paiement avant le 30 septembre 2019, - en une seule fois sur le compte du SMMO.

Les reversements de la TRM se feront par virement administratif réalisé au crédit du compte ouvert au nom du SMMO, selon les règles de la comptabilité publique, par le payeur (comptable public) des collectivités concernées.

Le dernier versement annuel interviendra en 2024, sur la base du CA 2023 du Département et des communes concernées.

ARTICLE 6 : COMITE DE SUIVI

Le suivi de la mise en œuvre de la présente convention de partenariat sera assuré par un comité composé de représentants (élus et/ou services) : - du SMMO, - du Département, - de la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs, - de chacune des communes.

Ce comité se réunira à l’initiative du SMMO, au mois de septembre.

Les parties pourront ainsi faire le point et échanger, d’une part, sur les projets mis en œuvre par le SMMO et, d’autre part, sur les actions et démarches mises en œuvre collectivement pour renforcer le rayonnement et l’attractivité touristique de la station de Métabief et du site de Chaux Neuve, ceci dans l’objectif d’appréhender les points forts et les points faibles de cette dynamique locale, et de faire émerger d’éventuelles pistes de progrès.

ARTICLE 7 : MODIFICATION DE LA CONVENTION

Toute modification de la présente convention fera l’objet d’un avenant signé par le représentant habilité de chacune des parties et adopté dans les mêmes conditions que la présente convention. Cet avenant précisera les éléments modifiés ou ajoutés à la convention, sans que ceux-ci puissent conduire à remettre en cause l’objet et l’économie de la présente convention. ARTICLE 8 : RESILIATION DE LA CONVENTION

La présente convention pourra être résiliée : - à l’amiable, à tout moment, par volonté concordante des parties de mettre fin à la présente convention ; - en cas de non-respect par l’une ou l’autre des parties de l’une de ses obligations définies au présent contrat, et 1 (un) mois après réception par la partie défaillante d’une lettre recommandée avec avis de réception de mise en demeure de s’exécuter demeurée sans effet, les parties lésées pourront résilier ledit contrat par lettre recommandée avec avis de réception, c’est-à-dire sans qu’il soit nécessaire pour cela d’accomplir aucune formalité judiciaire. Cette résiliation ne pourra donner lieu à indemnisation. En cas de faute lourde, il sera procédé à la résiliation des dispositions conventionnelles sans préavis ni indemnité. La résiliation de la présente convention ne met fin au contrat que pour l’avenir de sorte qu’elle n’a pas pour effet d’anéantir rétroactivement les actions réalisées en cours de contrat, ni d’affecter les droits et engagements contractuels de l’une ou l’autre partie consentis ou exercés avant la date de résiliation concernée. Les modalités techniques de départ seront négociées entre les parties.

ARTICLE 9 : REGLEMENT DES DIFFERENDS

Pour tout différend qui s’élèverait à l’occasion de la validité, l’interprétation ou de l’exécution de la présente convention, les parties conviennent de rechercher une solution amiable, préalablement à tout recours devant les tribunaux.

En cas de désaccord persistant, le litige pourra être porté par la partie la plus diligente devant le Tribunal administratif de Besançon.

ARTICLE 10 : ANNEXE

Fait partie intégrante de la présente convention et a la même valeur juridique, le document suivant :

- Les enjeux stratégiques à l’horizon 2025 pour la station de Métabief et le site de Chaux Neuve.

Fait en 2 exemplaires originaux, dont un pour chacune des parties,

A Besançon, le

Le Président du Syndicat mixte du Mont La Présidente du Département, d’Or,

Philippe ALPY Christine BOUQUIN Le Maire de Métabief, Le Maire de Jougne,

Gérard DEQUE Denis POIX-DAUDE

Le Président de la Communauté de Communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs Le Maire des Longevilles-Mont d’Or

Jean-Marie SAILLARD Claude JACQUEMIN-VERGUET ANNEXE A LA CONVENTION :

Les enjeux stratégiques à l’horizon 2025 pour la station de Métabief et le site de Chaux Neuve

Depuis 2010, la station de Métabief connaît une reprise d’activité qui se concrétise par une stabilisation de sa fréquentation hivernale autour de 210 000 Journées Skieurs et par une augmentation forte de sa fréquentation estivale.

Grâce à une révision du mode d’exploitation (mise en place de la régie et professionnalisation des équipes) et à des investissements importants opérés depuis 2012 (neige de culture, rattrapage de la maintenance des remontées mécaniques, restructuration de l’atelier, développement du VTT, …), la station a pu stabiliser son modèle économique et retrouver de la notoriété.

S’agissant du site des tremplins de Chaux Neuve, après une mise aux normes « été/hiver » du grand tremplin, un programme de confortement du produit a permis, depuis 2015 et l’intégration de cette compétence au Syndicat mixte du Mont d’Or (SMMO), de garantir une offre qualitative reconnue sur le circuit international.

Après une forte mobilisation de crédits d’investissement, la dette du SMMO s’élève à près de 15 M€, engageant de ce fait les collectivités membres, garantes de l’équilibre budgétaire. A ce niveau de dette et considérant les résultats de l’exploitation du domaine skiable et VTT de Métabief, ce sont en moyenne 1 M€ de contributions statutaires qui permettent le paiement des charges d’investissement annuelles. Depuis le 1er janvier 2019, la Communauté de communes des Laces et Montagnes du Haut-Doubs (CCLMHD) et le Département du Doubs contribuent, à part égale, au paiement des charges d’investissement dans la limite de 512 000 € chacun. De ce fait, l’enjeu financier pour le SMMO est la maîtrise de son endettement, de sorte à respecter les équilibres financiers des collectivités membres.

Les enjeux stratégiques de développement pour la station de Métabief, à l’horizon 2025, s’inscrivent dans la nécessaire prise en compte du changement climatique :

ËConforter le parc de remontées mécaniques pour garantir la sécurité et le service au client sans pour autant fragiliser les finances du SMMO ; la démarche innovante d’amélioration continue et sécurisée par la méthode EVE a été retenue,

ËFiabiliser encore le produit « neige » de façon raisonnée, en finalisant le programme engagé en 2013 par des extensions limitées à moins de 4 hectares sur le secteur de Piquemiette,

ËAméliorer le parcours client dans son ensemble, en mobilisant tous les acteurs intervenant dans la promotion, la commercialisation, l’accessibilité, la mobilité, l’animation et l’hébergement, ËConforter l’accueil des activités handisport « toutes saisons », afin d’affirmer davantage le caractère accessible des espaces de moyenne montagne, riches d’aménités environnementales et de valeurs humaines pour tous les publics,

ËDévelopper les activités non dépendantes de la neige pour réussir la transition climatique, notamment en créant des synergies avec les opérateurs des activités de pleine nature, et en poursuivant le développant d’activités « hors neige » desservies par les remontées mécaniques.

Concernant le site des Tremplins de Chaux-Neuve, l’enjeu est de maintenir un bon niveau d’offre sportive, tout en ouvrant le site aux pratiques nordiques grand public. Il s’agit donc de finaliser le confortement des équipements (petits tremplins, petites extensions de neige de culture, amélioration de la tour des juges et maintenance annuelle), tout en créant de nouvelles infrastructures permettant un développement conjoint « haut-niveau/grand public » d’activités nordiques « toutes saisons ».

Enfin, le SMMO a vocation à structurer des offres touristiques au-delà de son périmètre immédiat. De par son poids économique et du fait des compétences embarquées, le SMMO doit permettre de créer des synergies sur un territoire élargi, dans une logique « gagnant/gagnant ».

C’est pourquoi, les enjeux stratégiques du SMMO doivent être partagés avec les collectivités partenaires, selon plusieurs axes : ÿ L’amélioration du parcours client doit être envisagée sur un périmètre cohérent de services, sachant que la station souffre aujourd’hui d’un manque de services : hébergements, transport, promotion/commercialisation, …

ÿ L’accès à la montagne pour tous est un enjeu qui dépasse le simple périmètre de la station, tandis que la recherche d’une cohérence dans l’accueil handisport doit se faire à une échelle élargie. Cette démarche doit, par ailleurs, s’inscrire dans le projet du Département d’inscrire le Doubs comme territoire d’accueil handisport à l’occasion des Jeux Paralympiques de 2024,

ÿ Le développement d’offres nouvelles non dépendantes de la neige, comme le VTT électrique ou le Trail, est à envisager en synergie avec d’autres territoires, afin de proposer des produits touristiques cohérents,

ÿ La stratégie de transition climatique est à partager avec tous les sites dépendants de la neige, afin d’inscrire le développement touristique de la montagne du Doubs dans une démarche durable ; en cela, le SMMO souhaite animer la réflexion sur l’avenir des autres sites alpins et nordiques du département. 1/8

Rapport n° 306

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 3

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DDET

DYNAMIQUE TERRITORIALE TOURISME - DEVELOPPEMENT DE L'OFFRE ET DE L'ATTRACTIVITE TOURISTIQUE - SOUTIEN A L'AMENAGEMENT ET A L'ATTRACTIVITE

Objet : Comité départemental du tourisme (CDT) : rapport financier 2018

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 2

I – RAPPEL ...... 2

II – LE RAPPORT FINANCIER 2018...... 3

II – 1. COMPTE DE RESULTAT...... 3 II – 2. BILAN...... 4

III – ANALYSE...... 5

IV – PROPOSITION...... 5

DELIBERATION...... 7

TABLE DES ANNEXES ...... 8 2/8 INTRODUCTION

Le présent rapport a pour objet de soumettre à votre appréciation le rapport financier 2018 présenté en séance par Monsieur le Président du Comité départemental du tourisme (CDT), ceci conformément aux dispositions de l’article L 132-6 du Code du tourisme stipulant que « le Comité départemental du tourisme soumet annuellement son rapport financier au Conseil départemental siégeant en séance plénière ».

I – RAPPEL

A l’initiative du Département, le Comité départemental du tourisme (CDT) du Doubs a été créé au 1er janvier 2006, sous forme d’une structure associative de type loi 1901.

L’article L 132-2 du Code du tourisme indique que « le Comité départemental du tourisme prépare et met en œuvre la politique touristique du Département ».

Conformément à ces dispositions, le CDT doit traduire ces objectifs dans l’organisation de ses missions et dans la préparation, chaque année, de son programme d’actions, sachant que l’article L 132-4 de ce même Code dispose que « le Conseil départemental confie tout ou partie de la mise en œuvre de la politique du tourisme du département au Comité départemental du tourisme ».

Aussi, dans son projet stratégique C@P 25 et suite aux évolutions induites par la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) du 7 août 2015, le Département a notamment décidé : - de redéfinir le périmètre d’intervention du CDT, en cohérence et complémentarité avec celui du Comité régional du tourisme (CRT) ainsi que des Offices de tourisme et syndicats d’initiatives (OTSI), - de positionner prioritairement les missions du CDT sur : . l’aide à l’émergence de stratégies touristiques par territoire, . la mise en réseau des acteurs locaux concernés, . l’innovation et l’écoute de la clientèle, . la délivrance de conseils et l’accompagnement des porteurs de projets privés dans la mise en œuvre d’activités viables et dans l’amélioration de la qualité de l’offre, . le suivi de l’activité touristique et des retombées économiques locales.

Sur la base de ces dispositions, et par déclinaison opérationnelle du projet stratégique C@P 25, le Département a donc décidé d’établir une convention-cadre de partenariat sur une durée de 3 ans (2018-2020) avec le CDT afin de lui permettre : - d’une part, de disposer d’un cadre pluriannuel en termes d’objectifs à atteindre et de niveau de participation financière de la part du Département : sur ce point, une autorisation d’engagement (AE) d’un montant de 3,9 M€ a été inscrite, lors du vote du BP 2018, au titre de la contribution du Département à l’activité du CDT pour la période 2018-2020, - d’autre part, de se doter d’une « feuille de route » opérationnelle et organisationnelle (objectifs/moyens) intégrant les orientations du projet stratégique C@P25, ceci en étroite coordination avec le réseau des offices de tourisme du Doubs et avec le Comité régional du tourisme (CRT), dans un souci d’une complémentarité optimale des actions en faveur du tourisme mobilisant des crédits publics. 3/8

Du point de vue opérationnel, ce conventionnement-cadre donne lieu, chaque année, à l’établissement d’une convention de partenariat fixant le montant de la participation financière du Département à la mise en œuvre du programme d’actions du CDT et précisant le montant du soutien financier du Département au CDT, ainsi que les modalités de versement de cette subvention.

Ainsi, pour l’année 2018, le Département a attribué une subvention de 1 300 000 € au CDT pour la mise en œuvre de son programme d’actions.

A cela se rajoute la cotisation du Département au CDT, pour un montant de 750 €.

Pour l’année 2018, et afin de positionner clairement le CDT comme l’outil du Département en matière de politique touristique, cette convention de partenariat a été construite sur la base d’un programme d’actions du CDT s’articulant autour des 2 axes suivants : - préparation de la politique touristique du Département, - mise en œuvre de la politique touristique départementale.

A cet égard, il convient de souligner le fait que, par son positionnement en direction des partenaires (réseau des offices de tourisme, porteurs de projets privés, organismes de promotion et de développement tels Montagnes du Jura, Grandes Traversées du Jura, Routes du Comté…), le CDT participe activement à la mise en œuvre d’actions d’intérêt départemental, notamment par son expertise et ses conseils auprès des porteurs de projets publics et privés, contribuant ainsi à positionner le Département comme un partenaire de proximité pour l’émergence et la mise en œuvre de dynamiques locales visant à renforcer l’attractivité touristique des territoires du Doubs.

Bien entendu, il appartient au CDT de renseigner, chaque année, les indicateurs de suivi définis par le Département dans la convention de partenariat afin d’exprimer, dans son rapport d’activités, le niveau de réalisation et les résultats des actions engagées par ses soins.

II – LE RAPPORT FINANCIER 2018

L’exercice 2018 du CDT couvre la période du 1er janvier au 31 décembre. Les principaux points à retenir vous sont mentionnés ci-après.

II – 1. Compte de résultat

Le chiffre d’affaires net s’élève à 78 487 €, soit une diminution de 27 % par rapport à 2017 (108 105 €).

Les produits s’élèvent à 1 354 946 € (contre 1 382 389 € en 2017), selon la répartition suivante : - 1 342 475 € en produits d’exploitation (contre 1 367 944 € en 2017), - 5 681 € en produits financiers (14 249 € en 2017), - 6 790 € en produits exceptionnels (195 € en 2017). En 2018, le Département a accordé une subvention de 1,3 M€ au CDT à titre de participation à la mise en œuvre de son programme d’actions. Comme les années précédentes, cette subvention a donné lieu au versement de 2 acomptes, représentant 90 % de l’aide départementale, le versement du solde (soit 10 %) étant prévu au cours du 1er semestre 2019 après transmission par le CDT de son rapport d’activité et de ses comptes pour l’année 2018. 4/8

Par ailleurs, en vue de la mise en œuvre d’une plateforme mutualisée, à l’échelon départemental, destinée à sécuriser et à optimiser la perception de la taxe de séjour dans le Doubs par le bloc communal (communes et EPCI), le Département a décidé, par délibération de la Commission permanente du 12 novembre 2018, d’accorder au CDT une aide à hauteur de 50 000 € sur la période 2018-2020. Cela a donné lieu à un premier versement de 20 000 € au titre de l’exercice budgétaire 2018.

Les charges, quant à elles, s’élèvent à 1 274 830 € (contre 1 470 485 € en 2017), selon la répartition suivante : - 1 274 830 € en charges d’exploitation (1 448 219 € en 2017), - 0 € en charges exceptionnelles (22 265 € en 2017).

Comme en 2017, le CDT n’est pas assujetti à l’impôt sur les bénéfices.

Cela conduit à un résultat excédentaire de 80 116 €, se décomposant comme suit : - résultat d’exploitation : 67 645 € (contre - 80 275 € en 2017), - résultat financier : 5 681 € (14 249 € en 2017), - résultat exceptionnel : 6 790 € (- 22 070 € en 2017).

Pour mémoire, au cours des exercices précédents, les résultats ont été les suivants : - en 2017 : déficit de 88 096 € (subvention du Département : 1,236 M€), - en 2016 : déficit de 87 253 € (avec une subvention du Département de 1,4 M€), - en 2015 : déficit de 50 611 € (subvention du Département : 1,6 M€).

L’effectif salarié moyen du CDT en 2018 s’élève à 17 salariés, pour un temps total de travail effectif de 16,14 équivalents temps plein (ETP).

Les charges d’exploitation se décomposent comme suit : - les salaires et traitements : 623 868 € (728 897 € en 2017), - les achats et charges externes : 284 164 € (342 840 € en 2017), - les charges sociales : 290 873 € (307 881 € en 2017), - les impôts, taxes et versements assimilés : 45 862 € (44 667 € en 2017), - les dotations aux amortissements : 11 882 € (16 505 € en 2017), - les dotations aux provisions : 17 217 € (2 731 € en 2017), - les autres charges : 965 € (4 698 € en 2017).

En sus des ventes de marchandises, production vendue de biens et services, les produits d’exploitation sont les suivants : - subventions d’exploitation : 1 248 294 € (1 181 589 € en 2017), dont 9 250 € de cotisations des membres (contre 8 850 € en 2017), - reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges : 14 102 € (74 720 € en 2017), - autres produits : 1 591 € (3 531 € en 2017).

II – 2. Bilan

Après intégration du résultat de l’exercice 2018 (qui est affecté sur le compte « autres réserves »), le bilan du CDT s’élève, au 31 décembre 2018, à 1 378 328 € (1 230 210 € en 2017), soit une augmentation de 12 %. 5/8

Le passif se décompose comme suit : - 748 991 € en capitaux propres (668 874 € en 2017), - 273 960 € en provisions pour charges (256 742 € en 2017), - 286 725 € en dettes (256 296 en 2017) dont 243 979 € en dettes fiscales et sociales (224 914 € en 2017). Il s’agit de dettes à moins d’un an, sachant que le CDT n’a pas de dettes financières à long terme, - 68 653 € en produits constatés d’avance (48 298 € en 2017).

Quant à l’actif, il se compose de la manière suivante : - 42 651 en actif immobilisé net (31 912 € en 2017), dont 29 865 € en immobilisations corporelles (18 713 € en 2017). L’actif immobilisé net a progressé de 34 % par rapport à 2017, en raison de la hausse des immobilisations corporelles brutes et de la baisse des amortissements cumulés. Il ne représente, toutefois, que 3 % de l’actif global de la structure. - 1 335 677 € en actif circulant, dont : . 187 272 € en créances (227 101 € en 2017), . 15 778 € en valeurs mobilières de placement (15 568 € en 2017), . 1 111 297 € en disponibilités (941 376 € en 2017), . 21 331 € en charges constatées d’avance (14 253 € en 2017). L’essentiel de l’actif est donc constitué de l’actif circulant (97 %).

III – ANALYSE

La santé financière du CDT est très satisfaisante. Ses fonds propres sont assez solides et représentent 54 % du bilan, un chiffre stable ces dernières années.

Après trois exercices où ces chiffres étaient négatifs, le CDT enregistre, en 2018, un résultat net positif (80 116 €). Il en est de même pour sa capacité d’autofinancement (102 k€).

Cela a été rendu possible grâce à une baisse des charges en 2018 (- 13 %) qui est beaucoup plus forte que la baisse des produits (- 2 %).

Cet effort conséquent permet au CDT de disposer d’une trésorerie conséquente, laquelle s’est accrue en 2018 et représente désormais plus de 10 mois de fonctionnement, soit 1,13 M€.

En outre, le CDT n’est pas endetté financièrement et, a priori, n’a pas d’importants besoins en investissement.

IV – PROPOSITION

Conformément aux dispositions de l’article L 132-6 du Code du tourisme, je vous invite à prendre connaissance du rapport financier 2018 du Comité départemental du tourisme.

Dans cette perspective, vous trouverez, en annexe au présent rapport, les éléments composant ce dernier, à savoir : - le rapport de gestion 2018 du Président du CDT, - les comptes annuels 2018 du CDT.

Par ailleurs, vous trouverez, en annexe, le rapport d’activités du CDT pour l’année 2018. 6/8

Ces éléments ont été approuvés par les membres de l’Assemblée générale (AG) ordinaire du CDT lors de sa réunion du 14 juin 2019.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 7/8 DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu le code du tourisme et notamment ses articles L 132-1 à l’article L 132-6,

Vu le rapport n° 306 présenté sous le timbre : DGS / DDET ;

Vu l’avis de la commission n° 3 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Prend acte du rapport financier 2018 présenté par Monsieur le Président du Comité départemental du tourisme (CDT), ceci conformément aux dispositions de l’article L.132-6 du Code du tourisme.

#signature# 8/8

TABLE DES ANNEXES

1 - Rapport de gestion 2018 du Président du CDT 2 - Comptes annuels 2018 du CDT 3 - Rapport d'activités 2018 du CDT DOUBS TOURISME 83 rue de Dole 25000 BESANCON

Projet de Rapport de gestion du Président

à l’Assemblée Générale Ordinaire du 14 juin 2019

Mesdames, Messieurs,

Conformément à la loi et aux statuts, nous vous avons réunis en Assemblée Générale Ordinaire afin de vous rendre compte de la situation et de l'activité de notre Association durant l'exercice clos le 31 décembre 2018 et de soumettre à votre approbation les comptes annuels dudit exercice. Nous vous donnerons toutes précisions et tous renseignements complémentaires concernant les pièces et documents prévus par la réglementation en vigueur et qui ont été tenus à votre disposition dans les délais légaux. Vous prendrez ensuite connaissance des rapports du Commissaire aux Comptes.

ACTIVITE DE L'ASSOCIATION

Evolution prévisible et perspectives d'avenir

Après une réorganisation de ses services et de ses missions faisant suite à la réforme des collectivités, le CDT poursuit l’objectif décliné dans le projet départemental C@p25 en prenant appui sur sa proximité et sa connaissance des acteurs du tourisme. Une nouvelle stratégie d’intervention et de développement touristique est désormais établie avec le Conseil départemental sur une période triennale couvrant les années 2018 à 2020. Avec l’objectif de mise en œuvre d’une politique lisible, efficace et génératrice de retombées économiques, cette stratégie permet ainsi la réalisation d’actions de développement et d’appui au service des territoires et des acteurs publics et privés de l’économie touristique. Le déploiement de nouveaux outils mutualisés et la réorganisation de nos missions en lien avec nos partenaires locaux et des territoires voisins, confirme au CDT son rôle d’accompagnateur des projets touristiques publics et privés, d’animateur du réseau des OTSI, de promoteur de l’image départementale et d’acteur de la commercialisation du territoire. De par son expertise et ses missions, le CDT est également force de proposition auprès du Conseil départemental pour participer à l’évolution et enrichir la politique touristique départementale.

RESULTATS - AFFECTATION

Examen des comptes et résultats Nous allons maintenant vous présenter en détail les comptes annuels que nous soumettons à votre approbation et qui ont été établis conformément aux règles de présentation et aux méthodes d'évaluation prévues par la réglementation en vigueur. Un rappel des comptes de l'exercice précédent est fourni à titre comparatif.

Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2018, le chiffre d'affaires net s'est élevé à 78 487 euros contre 108 105 euros pour l'exercice précédent, soit une variation de -27,40 %.

Le montant des produits d'exploitation s'élève à 1 342 475 euros contre 1 367 944 euros pour l'exercice précédent, soit une variation de -1,86 %.

Le montant des achats de marchandises et variations de stocks est nul en 2018 (nul en 2017).

Le montant des autres achats et charges externes s'élève à 284 164 euros contre 342 840 euros pour l'exercice précédent, soit une variation de -17,11 %.

Le montant des impôts, taxes et versements assimilés s'élève à 45 862 euros contre 44 667 euros pour l'exercice précédent, soit une variation de 2,67 %.

Doubs Tourisme Projet de Rapport de gestion – AGO du 14/06/2019 p 1/2

Le montant des salaires et traitements s'élève à 623 868 euros contre 728 897 euros pour l'exercice précédent, soit une variation de -14,41 %.

Le montant des charges sociales s'élève à 290 873 euros contre 307 881 euros pour l'exercice précédent, soit une variation de –5,52 %.

L'effectif salarié moyen s'élève à 17 personnes.

Le montant des dotations aux amortissements et aux provisions s'élève à 29 099 euros contre 19 236 euros pour l'exercice précédent, soit une variation de +51.27 %.

Le montant des autres charges de gestion courante s'élève à 965 euros contre 4 698 euros pour l'exercice précédent, soit une variation de -79,46 %.

Les charges d'exploitation de l'exercice ont atteint au total 1 274 830 euros contre 1 448 219 euros pour l'exercice précédent, soit une variation de -11,97 %.

Le résultat d'exploitation est de 67 645 euros contre -80 275 euros pour l'exercice précédent, soit une variation de +184,27 %.

Quant au résultat courant avant impôts, tenant compte du résultat financier de 5 681 euros (14 249 euros pour l'exercice précédent), il s'établit à 73 326 euros contre -66 026 euros pour l'exercice précédent.

Après prise en compte de : - l'impôt sur les bénéfices qui est nul en 2018 (idem pour 2017),

Le résultat net de l'exercice clos le 31 décembre 2018 se solde par un bénéfice de 80 116 euros (- 88 096 € en 2017).

Proposition d'affectation du résultat

Nous vous proposons de bien vouloir approuver les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) tels qu'ils vous sont présentés et qui font apparaître un bénéfice de 80 116 euros.

Nous vous proposons de bien vouloir affecter le bénéfice de l'exercice clos le 31 décembre 2018 s'élevant à 80 116 Euros en "Réserves ordinaires".

CONVENTIONS REGLEMENTEES

Nous allons vous présenter le rapport spécial du Commissaire aux comptes sur les conventions visées aux articles L 612-5 et suivants du Code de commerce.

Nous vous invitons à adopter le texte des résolutions qui sont soumises à votre vote.

Le Président

Doubs Tourisme Projet de Rapport de gestion – AGO du 14/06/2019 p 2/2

Rapport d’activités de l’année 2018

Programme d'actions du Comité départemental du tourisme pour l'année 2018 Attentes de la part du Département à partir des objectifs de C@P 25

Rappel des objectifs généraux définis dans le projet stratégique départemental C@P 25 :

1 - STRUCTURER UNE GOUVERNANCE PARTAGEE ENTRE L'ECHELON DEPARTEMENTAL, REGIONAL ET LOCAL 1.1 Stratégies territoriales

1.1.1 Schéma régional de développement du tourisme et des loisirs 1.1.2 Schéma d'aménagement touristique départemental 1.1.3 Schémas locaux de développement touristique

1.2 Marques partagées 1.2.1 Montagnes du Jura (en cohérence avec SRDTL et SATD) 1.2.2 Collectifs régionaux (Itinérance, Patrimoine, Tourisme d’affaires) 1.2.3 Marques nationales (Qualité tourisme, Tourisme & Handicap, Accueil Vélo) 1.2.4 Label Villes et Villages Fleuris

1.3 Maillage territorial 1.3.1 Mission UDOTSI 1.3.2 Zones blanches

1.4 Réseau national 1.4.1 Tourisme & Territoires

1.5 Outils partagés au niveau national 1.5.1 CLASS, GLAM, Qualité Tourisme, Tourisme & Handicap

1.6 Outils partagés au niveau régional 1.6.1 Nouveau SIT (sur les 3 échelons)

1.7 Outils partagés au niveau départemental 1.7.1 GRC - Koézio - DiagTourisme25 – Selfsite25 1.7.2 Cirkwi 1.7.3 Gestion des congrès

1.8 Accompagnement des partenaires publics et prestataires 1.8.1 Conseil, ingénierie, suivi de projets

1.9 Observation 1.9.1 Mutualisation et analyse partagée 1.9.2 Déplacements et flux touristiques

1.10 Partenariats institutionnels 1.10.1 Démarches collectives

2 - IMPULSER SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE ET DANS UN CONTEXTE BUDGETAIRE PARTICULIEREMENT CONTRAINT UNE DYNAMIQUE VISANT A OPTIMISER TOUTES LES RESSOURCES FINANCIERES AUJOURD’HUI MOBILISABLES POUR LE DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE 2.1 Taxe de séjour 2.1.1 Plateforme départementale

2.2 Financement projets privés 2.2.1 Recherche de financements publics 2.2.2 Autres financements

3 - DEVELOPPER UNE OFFRE DE PRODUITS ET DE SERVICES QUI SOIT EN PHASE AVEC LES BESOINS DES CLIENTELES ET AVEC L’EVOLUTION DES TENDANCES 3.1 Prospective 3.1.1 Veille

3.2 Accompagnement 3.2.1 Accompagnement des porteurs de projets 3.2.2 Spécifique projets publics 3.2.3 Spécifique projets privés

3.3 Qualification et structuration de l’offre, montée en gamme 3.3.1 Classement 3.3.2 Déploiement des marques et labels 3.3.3 Journées techniques

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 2/47 3.4 Maillage, mise en réseau, animation des partenaires 3.4.1 Carte pass pro 3.4.2 Passeport Offres+ 3.4.3 Rencontre de l’offre & RV pros 3.4.4 Communication interne (à destination des acteurs)

3.5 Promotion et communication 3.5.1 Relations presse 3.5.2 Manifestations extérieures 3.5.3 Editions généralistes 3.5.4 Editions thématiques 3.5.5 Marketing 3.5.6 Numérique

3.6 Commercialisation 3.6.1 Outils de commercialisation 3.6.2 Produits packagés pour individuels 3.6.3 Produits packagés pour groupes 3.6.4 Congrès et séminaires

4 – PRENDRE APPUI SUR LES ACTIVITES DE RANDONNEE ET DE PLEINE NATURE 4.1 Qualification de l’offre 4.1.1 Structuration de l’offre par département/EPCI 4.1.2 Outil cartographique mutualisé

4.2 Mise en tourisme 4.2.1 Différenciation de l’offre

4.3 Itinérance 4.3.1 Itinéraires structurants (GTJ, Via Francigena, EuroVelo6) 4.3.2 Relations interdépartementales

4.4 Autres activités 4.4.1 Filières pleine nature 4.4.2 Filières spécifiques 4.4.3 Nouvelles pratiques

5 – RENDRE ATTRACTIVE LA STATION DE METABIEF 5.1 Hébergements

5.2 Promotion 5.2.1 Relations presse, marketing, opérations de promotion…

5.3 Commercialisation 5.3.1 Mise en produits 5.3.2 Clientèle de proximité

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 3/47 AXE 1 STRUCTURER UNE GOUVERNANCE PARTAGEE ENTRE L'ECHELON DEPARTEMENTAL, REGIONAL ET LOCAL

1.1 Stratégies territoriales

1.1.1 Schéma régional de développement du tourisme et des loisirs

Nature et modalités Participation à l’élaboration dans le cadre des comités de pilotage et groupes de travail. Objectif Mise en œuvre du SRDTL et de sa déclinaison au niveau départemental. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Nombre de réunions de travail 16/01 : participation à la réunion du Copil. 22/06 : réunion organisation instruction des dossiers de financement (meublés et chambres d’hôtes) – 2 personnes

Instruction dossiers chambres d’hôtes pour la région - 3 dossiers déposés - 1 dossier instruit - 2 dossiers en cours

Instruction dossiers meublés de tourisme pour la Région : - 6 dossiers déposés - 3 dossiers instruits (dont 2 en attente de délibérations EPCI) - 3 dossiers en cours

29/03 : Restitution de l’étude réalisée par la région BFC sur les hébergements collectifs par le cabinet SOMIVAL et table ronde participative (1 pers.).

21/09 : Point bilan année 1 du SRDTL (2 pers) Participation à la Conférence Régionale du Tourisme en Présence de 4 personnes et animation par Doubs Tourisme Bourgogne-Franche-Comté d’un atelier sur la thématique « Innover en matière d’hébergement touristique ». Rendu en plénière et compte rendu des discussions de l’atelier.

Destination BFC Lab’ 04/10 : 1re journée de préfiguration sur le thème de l’innovation touristique (1 pers)

1.1.2 Schéma d’aménagement touristique départemental

Nature et modalités Appui au Département dans l’élaboration et la mise en œuvre. Objectif Elaboration d’un schéma d’aménagement permettant de définir les grandes priorités du Département. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Définition des objectifs et méthodologie 2 réunions préparatoires avec les services du Département (17/05 et 13/07). Réalisation du Schéma (CD & CDT) En attente Optionnel : mise en communication En attente

1.1.3 Schémas locaux de développement touristique

Nature et modalités Appui aux territoires dans l’élaboration, le suivi et la mise en œuvre de leurs stratégies touristiques. Objectif Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 4/47 Développement et prise en compte du tourisme au niveau local. Evaluation

Secteurs Indicateurs de résultats CAGB Participation aux rencontres du tourisme (16/03) faisant suite aux 5 ateliers préparatoires de fin 2017.

29/11 : COPIL Grandes Heures Nature PMA Participation à l’ensemble des ateliers de mise en œuvre du schéma de développement touristique. 15/03 : Participation au 2ème volet de l’étude opérationnelle touristique de PMA sur la création d’un réseau d’aires de camping-cars et les projets d’implantation de campings sur le territoire communautaire, l’élaboration et la rédaction d’appels à projets.

15/03 : Participation à une réunion de présentation d’une étude sur la conception d’itinérances de randonnée (pédestres, cyclo, VTT, équestres…) sur le secteur PMA.

29/03 : Participation au groupe de travail sur la création de « la Route des savoir-faire industriels » dans le cadre de la mise en œuvre du Schéma de Développement Touristique 2017-2021 par Pays de Montbéliard Agglomération.

16/04 : Participation à la présentation d’une étude de conception de la Route de la Montbéliarde.

25/04 : Participation au groupe de travail sur la création d’un espace Loisir et détente sur le sud Pays de Montbéliard.

Contrat de Station du Val de Morteau 20/06 : Participation à la réunion bilan à mi-parcours du contrat de station - Gardot (1 pers.)

Contrat de station Grand Pontarlier 06/01 - Rencontre avec Mme Biard (CdM Pontarlier) (2 pers.)

Ateliers des territoires 29/03 : Séminaire de restitution inter-sites aux Rousses (1 pers.) Département du Doubs 26/11 : rencontre et échanges avec les coordinateurs et développeurs territoriaux dans le cadre des contrats de territoires

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 5/47 1.2 Marques partagées

1.2.1 Montagnes du Jura (en cohérence avec SRDTL et SATD)

Nature et modalités Participation aux Comités stratégiques et opérationnel. Contribution à la mise en œuvre technique des actions. Objectif Définition et mise en œuvre des actions collectives et suivi du contrat de destination. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats ETP cumulé au bénéfice de MDJ Implication de 5 personnes de l’équipe du CDT ainsi que le Président, actuel Président des Montagnes du Jura Rapport d’activités MDJ Salon des vacances de Bruxelles Du 31/01 au 04/02 : Participation au Salon sur le stand collectif MDJ avec l’OT de Métabief et la Route de l’Absinthe (1 pers.)

Comités stratégiques 12/07 – CS MDJ à Besançon (3 pers)

Comités opérationnels 09/01 – CO MDJ à Besançon (1/2 j) 08/02 – CO MDJ à Champagnole (1j) 08/03 – CO MDJ à Besançon (1/2 j) 03/04 – CO MDJ à Dole (1j) 16/05 – CO MDJ à Dole (1j x 2 pers) 12/06 – CO MDJ à Dole (1j) 13/09 – CO MDJ à Dole (1/2 j) 23/10 – CO MDJ à Besançon (1/2 j) 14/11 – CO MDJ à Champagnole (1j) 13/12 – CO MDJ à Besançon (Commissariat de massif) (1/2 j) Groupes de travail thématiques 11/04 : Groupe de travail « Villes Portes » à Besançon (1/2 j). 03/05 - Rendu étude Atout France sur le poids des investissements touristiques dans les MDJ, à Besançon (1/2 j). 29/06 : Rendu étude Atout France sur le Marché britannique, à Champagnole (1/2 j). 24/10 : Comité éditorial du projet Magazine MDJ (1/2j) 25/10 : Soirée RP afterwork du CRT BFC à Paris, animation MDJ assurée par Doubs Tourisme 26/10 : Salon Expériences Montagne à Paris/Porte de Versailles, stand MDJ. 08/11 : Journée CO MDJ à Paris, opération grand public Gare de Lyon, rencontre Médiagares, rencontre EquipeTV (1j)

Relations presse Dossier de presse hiver 2018/2019 des MDJ : relecture et ajouts d’informations sur le Doubs. Dossier de presse 2019 du CRT : proposition de nouveautés et d’actualités 2019 (nouveaux hébergements, activités de loisirs été et hiver, nouvelles expositions, nouveaux équipements…).

1.2.2 Collectifs régionaux (Itinérance, Patrimoine, Tourisme d’affaires)

Nature et modalités Participation aux côtés du CRT, des CDT, territoires et prestataires. Objectif Collectif Tourisme d’Affaires Le développement du tourisme d’affaires figure parmi les priorités du nouveau schéma régional de développement touristique 2017/2022. Doubs Tourisme adhère au collectif régional du Tourisme d’Affaires du CRT depuis janvier 2017. Positionner la Bourgogne-Franche-Comté comme une véritable destination de séminaires et de congrès, promouvoir la

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 6/47 destination et ses partenaires sur le marché MICE (Meetings, Incentive, Congress, Exhibitions), fédérer les membres, animer le club pour favoriser les échanges et les rencontres entre professionnels intéressés par ce segment marketing, bénéficier de la coopération régionale pour commercialiser l’offre du Doubs, sont les objectifs majeurs de cette dynamique régionale.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Signature d’une convention de partenariat CRT/CDT 12 contacts rencontrés lors du workshop Adhésion de 1000 € 1 dossier en cours Lumières de Noël Création d’une page consacrée à la destination Doubs - Montagnes du Jura sur www.seminaires.bourgogne Participation au workshop de Paris St Fiacre Reconduite de notre adhésion pour 2019 en partenariat avec Besançon Tourisme et Congrès 9/11 - Rencontre du collectif CRT à la Citadelle Présentation du plan d’actions 2019 Collectif Itinérance Objectif de préciser les actions et moyens à mettre en œuvre pour la mise en place d’un collectif ayant pour objet la valorisation de l’offre touristique régionale dans le cadre de la filière itinérance. La participation de Doubs Tourisme couvre l’itinérance dans la vallée du Doubs, les itinéraires nationaux, régionaux et/ou inter-régionaux, traversant le Doubs (EV6, les Grandes Traversées du Jura, Via Francigena, Terra Salina,…)

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Signature d’une convention de partenariat CRT/CDT Convention et finalisation du plan d’actions collectives 2019 Adhésion de 2 500 € Participation à une réunion des partenaires le 07/11/2018

1.2.3 Marques nationales (Qualité Tourisme, Tourisme & Handicap, Accueil Vélo)

Nature et modalités Contribution à la mise en œuvre technique des actions (labellisation, pré-audits des prestataires).

Marque Qualité Tourisme Objectif Doubs Tourisme accompagne depuis 2011 l’ensemble des hébergeurs du département dans leur démarche Qualité Tourisme à travers la réalisation d’audits à blanc et la mise en place de plans d’actions. Ce positionnement a été réaffirmé en ce début d’année 2018 sur l’ensemble des activités d’hébergements touristiques (hôtels, hôtels restaurants, campings, résidences de tourisme, hébergements collectifs et chambres d’hôtes) et les visites d’entreprises (en lien avec notre label Made in chez Nous).

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Nombre de labellisations réalisées 8 hébergements labellisés – 1 entreprise labellisée Nombre de pré-audits réalisés 13 pré-audits réalisés : - 10 pré-audits hôtels - 1 pré-audit camping - 1 pré-audit chambres d’hôtes - 1 pré-audit « visite d’entreprise »

Comité régional de gestion de la marque (CRGM) Participation aux Comités Régionaux de Gestion de la Marque : 06/03, 26/06, 09/10 et 06/12 (Dijon et Besançon) 24/04 : Participation à une formation Qualité Tourisme, organisée par le CRT BFC au musée Victor Hugo à Besançon (2 pers.).

Marque Tourisme & Handicap Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Nombre de visites-conseils 30 visites-conseils (soit 15 journées) Nombre de visites de labellisation 12 visites de labellisation (soit 6 journées)

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 7/47

Réunions et rendez-vous 22/03 : Rencontre avec le CCAS de la Ville de Besançon. (1/2 journée).

24/04 : Participation à la commission territoriale animée par la Direccte Bourgogne Franche-Comté (1/2 journée).

22/05 : participation à un atelier Accessibilité organisé par l’APF de Besançon (1/2 journée).

05/06: Participation à la commission départementale d’accessibilité aux personnes handicapées à la Préfecture de Besançon (1/2 journée).

26/06 : participation à la commission territoriale animée par la Direccte Bourgogne Franche-Comté à Besançon (1/2 journée).

08/11 : Participation à la 9ème Rencontre sur l'Accessibilité Universelle organisée par Tourisme & Territoires à Paris (1 journée).

09/10 : participation à la commission territoriale animée par la Direccte Bourgogne Franche-Comté à Dijon (1/2 journée).

17/11 : Participation à la Table ronde « Accessibilité » programmée par le Musée des Beaux Arts et d’Archéologie de Besançon, pour présenter la marque Tourisme & Handicap (1/2 journée).

22/11 : Tenue d’un stand lors de la Biennale du Handicap et de l’Autonomie organisée par la Ville de Besançon (1 journée – 3 pers).

06/12 : participation à la commission territoriale animée par la Direccte Bourgogne Franche-Comté à Besançon (1/2 journée).

Relations presse Diffusion d’un communiqué de presse valorisant les établissements nouvellement labellisés auprès de la presse spécialisée et de la presse régionale Communication Création en interne des outils de communication : brochure T&H et kakémono

Marque Accueil Vélo Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Nombre de visites renouvellement 5 visites Nombre de visites de labellisation 1 nouvelle labellisation (L’Etape à Saint Maurice Colombier)

Réunions et rendez-vous 03/07 : Rencontre nationale Accueil Vélo avec Tourisme et Territoires. (1journée à Paris).

1.2.4 Label Villes et Villages Fleuris

Nature et modalités - Animation, conseils aux communes, formations. - Jury départemental. - Remise des prix. Objectif Prise en compte de l’embellissement du cadre de vie par les communes, accompagnement des communes à la labellisation et la mise en place de programme d’actions sur leur territoire. Accession du label 1 fleur.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Nombre de communes inscrites au label 73 communes dont 46 labellisées Ateliers fleurissement 20/06 : Visite guidée de la ville de Saint-Vit, labellisée 3 fleurs, pour découvrir les aménagements paysagers de la commune conçus avec des matériaux naturels (pierres, rochers, bois, saule tressé, sarments de vigne…) → 20 pers.

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 8/47 06/09 : Visite guidée des jardins de la Saline Royale d’Arc-et- Senans → 20 pers. 06/12 : Atelier sur la taille des arbres fruitiers à → 12 pers. Accompagnement des communes nouvellement inscrites 14/06 : RV avec les communes de Ferrières-le-Lac et de Bavans (1 journée) Accompagnement des communes à la première fleur 15/02 : RV avec la commune d’Hérimoncourt (1/2 journée). 22/02 : RV avec les communes de Pouilley-les-Vignes et Placey (1 journée). 27/03 : Rv avec les communes de Villars-les-Blamont et de Vyt-les-Belvoir (1 journée). 12/12 : RV avec les communes d’Arcey et de (1 journée). 13/12 : RV avec les communes de Sancey et du Russey (1 journée). Jury 05/07 : Formation des membres du jury (1/2 journée) 18/07, 19/07, 20/07, 23/07 et 24/07 : Visites du jury départemental (10 journées au total). Animation du label 14/03 : réunion du réseau national à Paris. 26/03 : réunion de concertation avec le CRT en vue de l’organisation des jurys départementaux et régionaux 2018. 03/05 : Participation à une réunion organisée par le CRT Bourgogne Franche-Comté avec les animateurs des 8 départements de Bourgogne Franche-Comté. Articles de presse et Newsletters 24/04 : Envoi d’une newsletter aux 576 communes du Doubs, pour l’inscription au label et aux ateliers. 25/05 : interview téléphonique pour un article paru dans « Les Cahiers du fleurissement ». 05/06 : interview téléphonique pour un article paru sur le site internet actucomtoise.info. Préparation de la cérémonie de remise des prix 09/02, 05/06, 09/07, 20/09 et 26/11 : Participation aux réunions du comité de pilotage du Carrefour des Collectivités en vue de la préparation du salon (5 demi- journées). 04/10 : Réunion de préparation de la cérémonie avec les partenaires (CDT). 05/10 : Préparation et mise en place du diaporama de la cérémonie chez OZ (1 demi-journée). 11/10 : Remise des prix du label VVF dans le cadre du Carrefour des Collectivités locales à Micropolis, Besançon. Relations presse Envoi de communiqués de presse pour : - informer de la mise en place de 3 ateliers de sensibilisation paysagère dans le cadre du label VVF - inviter la presse à la Remise des Prix du label VVF  6 articles parus.

1.3 Maillage territorial

1.3.1 Mission UDOTSI

Nature et modalités Animation

Objectif Appuyer les Offices de tourisme dans leurs missions d’animation et de développement de leur territoire, créer les conditions d’une bonne coordination.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Assemblées générales et rencontres des offices de tourisme Grand Besançon 08/02 : Point actions Office de Tourisme Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 9/47 25/05 : Participation CA Office du Tourisme de Besançon 04/07 : Point actions Office de Tourisme 14/09 : Participation à l’AG Office du Tourisme de Besançon 20/12 : Participation CA Office du Tourisme de Besançon

Doubs Central 28/05 : Participation à l’AG de l’Office de tourisme du Pays Baumois à la mairie de Baume-les-Dames (1 pers.)

Pays de Montbéliard 12/04 : Participation à l’AG de l’Office de tourisme du Pays de Montbéliard (1 pers.)

Pays Horloger 04/04 : Participation à l’AG de l’Office de tourisme du Pays Horloger au Musée de la vie d’antan à Montlebon (1 pers.)

Haut-Doubs Participation au Comité opérationnel de l’OT de destination Haut-Doubs (08/02, 27/03, 24/04, 26/06) 16/05 : Participation à l’AG de l’Office de tourisme de Montbenoît à la mairie de Hauterive-la-Fresse (1 pers.) 02/07 : Participation AG OT Pontarlier 04/07 : Participation AG Mont d’Or 2 Lacs

Pays Loue-Lison Rencontre OT Loue-Lison 05/03 26/03 : Participation à l’AG de l’Office de tourisme Destination Loue-Lison au Dino-zoo à Charbonnières-les- Sapins + départ d’Annabelle Vida et arrivée d’Anne-Charlotte Aggrey (6 pers.) 29/11 : Participation à l’AG de l’Office de tourisme du Val de Mouthe/Chapelle-des-Bois

Réunions Collège et rencontres départementales et Suivi des Conseils d’administration et participation aux nationales commissions de travail

22/01 : Réunion avec le collège des Offices de tourisme (dans les locaux du Département) pour faire le bilan des deux années écoulées depuis la création du Relais Territorial et parler des actions à venir 09/03 : Organisation logistique et participation à la réunion départementale sur le nouveau SIT décibelles data, organisée par le CRT BFC (3 pers.) 27/04 : Organisation d’une rencontre avec l’ensemble des OT afin d’établir un mode de fonctionnement du nouveau SIT décibelles data à l’échelle départementale (4 pers.)

15/06 : Participation à la journée des Relais Territoriaux organisée à Paris par Offices de Tourisme de France pour échanger autour de la stratégie fédérale et évoquer les démarches de progrès (1 pers.)

27 et 28/09 : Participation aux journées nationales des offices de tourisme de France, organisées par Offices de Tourisme de France (OTF) à Tours (1 pers.)

11/12 : Organisation d’une rencontre à la fédération départementale de pêche du Doubs (Beure) à destination des OT pour la formation des personnels dans la vente de cartes de pêche en ligne et décider de la mise en place d’une convention entre OT et AAPPMA pour définir les tarifs des cartes pour les dépositaires (6 représentants d’OT + 1 pers. Doubs Tourisme)

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 10/47 1.3.2 Zones blanches

Nature et modalités Accompagnement des territoires. Objectif Accroissement de la couverture territoriale par les offices de tourisme

Evaluation

Actions Indicateurs de résultats Information et approche des solutions envisageables sur les Rencontre avec élus et techniciens des secteurs de Sancey- secteurs non couverts Belleherbe (22/06) et de la communauté de communes des Portes du Haut-Doubs (02/07). Sensibilisation des Offices de tourisme des secteurs voisins Rencontre OT/CDT (UD) (27/04). des zones blanches et appui aux regroupements des OT Analyses des zones non couvertes et approche des besoins Recensement de l’offre sur ces secteurs. Passage d’un taux de couverture de l’ordre de 66 % en 2016 à 83.5 % au 1er juillet 2018.

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 11/47 1.4 Réseau national

1.4.1 Tourisme & Territoires

Nature et modalités Participation au réseau national des CDT Tourisme & Territoires (en lien avec Assemblée des Départements de France). Objectif Participation aux travaux nationaux dans les domaines de l’ingénierie, de la communication et de la commercialisation. Participation aux séminaires et animation du club Destination Groupes de Tourisme & Territoires et aux animations et rencontres nationales.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Réunions thématiques, Conseils d’administration, AG Participation au séminaire national portant sur la nationale du réseau, Rencontres pro, workshop, Forum commercialisation, animation d’atelier et de tables rondes Deptour,… (3 personnes – janv 2018)

Participation à 3 conseils d’administration (02/03,21/03, 16/05) et à l’assemblée générale (20 et 21/06).

Participation au Séminaire Ingénierie (28 et 29/03).

Participation au Forum Deptour organisé par le réseau Tourisme & Territoires, qui réunit les journalistes de la presse tourisme et les destinations départementales (40 journalistes rencontrés)

Participation aux séminaires du club Destination Groupes 20-21/03 : Cergy Pontoise 17-18-19/10 : Workshop et séminaire de Chantilly

1.5 Outils partagés au niveau national

1.5.1 CLASS, GLAM, Qualité Tourisme, Tourisme & Handicap

Nature et modalités Qualification de l’offre. Objectif Assurer une information complète aux prestataires ainsi que la gestion optimisée des services proposés (classement, labellisation) à l’aide d’outils mutualisés dédiés. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Meublés de tourisme Utilisation des outils nationaux Glam et Class, participation Tenue à jour de la liste des meublés classés sur le aux groupes nationaux des utilisateurs département et remontée des informations sur la plateforme nationale Atout-France (Mission Warsman) Participation au Copil GLAM (visioconférence) du 18/12/2018

Demandes de classement en meublé de tourisme Envoi de 81 dossiers de demandes de classements.

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 12/47

1.6 Outils partagés au niveau régional

1.6.1 Nouveau SIT (sur les 3 échelons)

Nature et modalités Déploiement, animation, fiabilisation. Objectif Mise en place du nouveau système régional d’information touristique à l’échelle départementale. Rôle de coordonnateur du CDT et participation au groupe comité de pilotage. Suivi de la transition entre les systèmes LEI et Tourinsoft. Rôle d’interface entre le CRT et les OT du territoire. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Rencontres et liens avec les OT. Nombreuses rencontres de Participation à l’écriture du cahier des charges et au coordination et de préparation avec le CRT et les autres déploiement sur le territoire. 6 réunions de coordination et acteurs du tourisme en BFC d’information décibelles data (18/01, 01/02, 08/02, 09/03, 27/04, 17/05). Présentation aux offices de tourisme, définition des rôles des structures et mise en place d’un planning de déploiement.

5 jours de formation à decibelles data pour l’administration du niveau départemental (19/20 septembre et 9/10/11 octobre).

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 13/47 1.7 Outils partagés au niveau départemental

1.7.1 GRC – Koézio – DiagTourisme25 – Selfsite25

Nature et modalités - Déploiement territorial. - Fonctionnalités selon besoins. Objectif Animation, déploiement et mise à disposition des outils au bénéfice des offices du tourisme et des prestataires. Evaluation

Actions Indicateurs de résultats GRC – Koezio (gestion de la relation client, outil de Base de données départementale prise en charge et marketing direct) administrée par le CDT et mise en disposition et en partage avec 7 offices de tourisme du Doubs (Montbéliard, Pontarlier, Métabief, Ornans, Besançon, Mouthe, Montbenoît). Au total 82 000 contacts sont inscrits dans cette base partagée (dont 16 % de totalement qualifiés). Parmi ces contacts 4500 sont inscrits à la newsletter du CDT. + 1000 contacts en 2018 Diagtourisme (outil d’analyse de la performance des sites Réalisation de 6 audits diagtourisme (5 hébergeurs et internet) gestionnaire de site d’activités). Selfsite (outil de création de site internet à destination des Accompagnement de prestataires pour la création de leur prestataires et hébergeurs du Doubs pas encore présents sur site Internet selfsite25 : 7 sites en ligne (6 hébergeurs et 1 Internet prestataire) et 5 sont en cours de création.

1.7.2 Cirkwi

Nature et modalités En lien avec EPCI/OT, URV et CDRP. Objectif Mise en ligne et en téléchargement des circuits de randonnées (pédestre, cyclo, VTT, Moto, Equestre, Raquette). Edition ou consultation de Road-book et téléchargement de l’ensemble des traces d’itinérance (GPX, KML). Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Offre permanente mise en ligne 157 circuits permanents en ligne et en téléchargement dont : - 99 sentiers pédestres - 31 boucles cyclo - 17 circuits VTT - 4 circuits moto - 4 circuits équestres - 2 boucles raquette

08/03 et 22/03 : deux réunions avec Céline Alves membre de Création de circuit à la demande en appui de manifestations l’association Doudeuche 25 pour créer 5 circuits voitures sur Cirkwi à destination des participants de la manifestation. Roadbook des circuits disponibles dans le programme de la manifestation, et sur Internet depuis la plateforme Cirkwi.

1.7.3 Gestion des Congrès

Nature et modalités Déploiement territorial des outils et propositions d’organisation de congrès et séminaires sur l’ensemble du territoire. Objectif Doubs Tourisme assure la gestion des congrès et séminaires à Besançon grâce à l’acquisition d’un logiciel co-financé par Besançon Tourisme & Congrès. Doubs Tourisme se place comme l’unique interlocuteur dans la gestion logistique des manifestations et offre un cadre organisationnel sur mesure avec pour objectifs : Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 14/47

- la création d’un site Internet dédié et personnalisé à chaque événement,

- la centralisation et la réservation en ligne de toutes les prestations liées à chaque manifestation (hébergement, restauration, dîner de gala, transport, visites touristiques,..)

- le suivi permanent des inscriptions et une réactivité dans le traitement des informations

- les outils de suivi et d’analyse pour mesurer l’impact et les retombées économiques

- les offres privilèges pour inciter les congressistes à prolonger leurs séjours dans le Doubs.

L’objectif est de déployer ce dispositif au profit de tout le territoire et d’inviter les Offices de Tourisme partenaires à être prescripteur de cette solution en ligne.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Suivi de 12 manifestations dont 6 congrès et 6 séminaires Volume d’affaires total réalisé en 2018 : 133754,81€ 22 réunions préparatoires en lien avec les clients 800 congressistes suivis par les services de Doubs Tourisme organisateurs. Nb de congressistes : 1112 Nb de journées congrès : 2073 Nb de nuitées : 1435 12 janvier – Réunion suivi des partenariats avec Besançon Tourisme et Congrès. L’outil de gestion congrès a été mobilisé sur 5 manifestations, en apportant pleine satisfaction aux clients. Conception de nouvelles offres Incentives. Les services de notre plateforme de réservation en ligne 12 offres Incentives Eté/hiver en cours seront bientôt présentés à l’ensemble des offices de Sortie en mars 2019. tourisme du territoire.

Adhésion au collectif régional CRT Bourgogne Franche- Participation au collectif régional CRT – Cotisation 1000 €. Comté – Financement d’une page consacrée à la destination Participation renouvelée en 2019 avec Besançon Tourisme Doubs Montagnes du Jura sur et Congrès www.seminaires.bourgognefranchecomte.com

1er février 2018 – Organisation de la soirée Place to B 40 contacts professionnels collectés sur ces deux opérations. à Micropolis – Collectif Besançon Events 24 structures du territoire recensées sur le site web de 17 et 18 Mai – Participation au workshop CRT Affaires à Paris Doubs Tourisme. 9 Novembre – Participation à la réunion du collectif CRT Présentation du plan d’actions 2019 à la Citadelle Diffusion de l’offre séminaires et congrès sur www.doubs.travel/seminaires

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 15/47 1.8 Accompagnement des partenaires public et prestataires

1.8.1 Conseil, ingénierie, suivi de projets

Nature et modalités Détermination du rôle de chacun (Région, Département, CDT, EPCI, OT). Objectif Appuyer et accompagner les partenaires dans leurs réflexions d’aménagements et de développement touristique. Evaluation

Projets Indicateurs de résultats Aménagement de la plage d’Osselle Participation à l’Audit mené par le bureau d’étude Granhota Etude hôtelière Besançon Participation à l’étude et à la réunion de rendu de l’étude sur le potentiel hôtelier sur la zone de Besançon par HOTEL BOX Consulting et HATCO HTL Consulting. (Initiative CRT et Atout-France) Suivi du club hôtelier bisontin Participation à de nombreuses réunions et rencontres avec les responsables du club et l’ensemble des hôteliers du secteur du Grand Besançon. Réalisation d’une étude de fréquentation du marché de Noël Définition des périmètres et des indicateurs, analyse des de Montbéliard données. 30/03 : Rendu d’une étude complète de 26 pages de graphiques et d’analyse aux élus de la ville permettant une vision détaillée et le comptage de fréquentation par jour et par origine géographique.

Participation à l’animation du marché de Noël 2018 – Concours du plus beau stand (10/12) Animation, dynamisation et commercialisation du territoire Participation aux réunions de suivi, promotion du réseau du Doubs Central via la mise en avant de l’association site dans le passeport Offres+, appui à la création d’un nouveau remarquable du goût. site Internet (via l’outil Popsite25) et élaboration et L’association Site remarquable du goût rassemble les commercialisation commercialise un séjour consacré à ce acteurs concernés par la production, la transformation, la collectif Week-end Spa Rando et Gourmandise combinant valorisation et l’image des salaisons en Tuyés des Portes du hébergement, cours de cuisine, repas gastronomique, visite Haut Doubs. des maisons comtoises de Nancray, randonnée dans le Val

de Consolation et découverte de l’ENS de Brémondans.

26 forfaits vendus au 1er semestre 2018.

Accompagnement suite à la pré-étude réalisée pour la Présentation et échanges en Conseil Municipal le 04/05. Commune de Clerval relative à la stratégie de développement de l’offre en hôtellerie de plein air.

Accompagnement suite à la pré-étude réalisée pour la Présentation aux élus communautaires de la pré-étude Communauté de Communes du Plateau de Frasne et du Val réalisée à l’échelle de la Communauté de Communes sur de Drugeon l’offre en hébergements et les préconisations en matière de développement touristique (19/06).

Accompagnement au déploiement de la marque Qualité Participation à une réunion le 30/01. Tourisme sur le secteur du Grand Besançon Accompagnement du lycée Nodier – Section du BTS Participation à la journée des partenaires (13/11) Tourisme Visite des nouvelles structures pour mieux faire connaitre les 20/09 : Tournée de visite de 4 nouvelles chambres d’hôtes missions de notre organisme sur le territoire (2 pers.) 03/12 : Visite d’une reprise de chambre d’hôtes à Myon

Accompagnement du Conseil Départemental pour la mise en Diverses réunions préparatoires, liens avec les services œuvre d’une nouvelle signalétique autoroutière d’APRR 04/09 : journée complète brief artistique pour création des visuels 20/09 : Réunion de la 3e Commission pour validation du choix des panneaux 12/10 : Rencontre porteurs de thèmes (Maisons comtoises, Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 16/47 Comté, Saucisse, Montbéliarde) 12/11 : Rencontre porteurs de thèmes (Saline royale) 21/12 : présentation de la première série de panneaux aux acteurs locaux concernés Accompagnement du Conseil Départemental en vue du 06/12 : réunion préparatoire, préconisations d’actions passage de la 7ème étape du tour de France 2019 Accompagnement com du Musée des maisons comtoises de 10/10 : participation au pré-jury de sélection des agences Nancray dans le cadre de la consultation visant à renouveler entièrement la stratégie et les outils de communication (1/2 j) 05/11 : jury de sélection (1/2 j)

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 17/47 1.9 Observation

1.9.1 Mutualisation et analyse partagée

Nature et modalités En lien avec l’observatoire régional et les territoires. Objectif Recueil, analyse et diffusion des données issues de l’observation. Evaluation

Actions Indicateurs de résultats Observatoire régional et observatoire e-tour Réunion de concertation et échanges avec le CRT (27/03) Présentation et réunion de sensibilisation avec les OT sur l’observatoire e-tour (issu du CRT ex Bourgogne) 22/03 et 15/05. 23/10 : Participation à une réunion Insee Dijon portant sur l’enquête hôtelière annuelle et les zonages par territoires Chiffres-clés Concertation avec le CRT et interrogations des prestataires, édition et diffusion d’une synthèse des chiffres-clés 2018 (30/05) – édition papier adressée aux élus du département et du CDT – édition numérique en téléchargement. Participation à l’enquête annuelle menée par Atout-France sur la fréquentation des sites touristiques. Analyse particulière de la fréquentation des festivals et manifestations du Doubs. Relations presse : Un communiqué de presse sur les Chiffres clés 2018 et mettant en exergue la fréquentation record des hébergements et sites touristiques, a été envoyé à la presse professionnelle tourisme et à la presse régionale 2 articles sont parus dans l’Est républicain et dans la Presse bisontine

Préparation des données en vue de la mise en place de la Recensement de l’ensemble des hébergements et de leur plateforme départementale taxe de séjour classement par communauté de communes Divers travaux statistiques et d’observation Travail de rédécoupage des zones statistiques avec Insee Etude des chiffres sur l’hôtellerie dans le Haut-Doubs Statistique des hébergements sur le secteur de Fournet- Blancheroche

1.9.2 Déplacements et flux touristiques

Nature et modalités Application de l’outil Flux Vision Tourisme à l’échelle départementale et à la demande des territoires. Objectif Appréhender la fréquentation touristique par secteur géographique, dans le temps, selon les origines et durées de séjours et analyse des flux. Diffusion de l’information. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Analyse des données Flux Vision Tourisme Analyse bimestrielle des données par secteur et par origine des clientèles. Préparation et mise en page des données touristiques par bimestre sur le département et les 6 territoires.

Production de données et études 14/06 : Participation à la journée des élus Salariés et retraités Orange à Ornans. 30/03 : Réalisation d’une étude particulière sur le périmètre et durant la durée des lumières de Noël de Montbéliard. Analyse des résultats et rendu de l’étude auprès des élus de la Ville de Montbéliard. 1.10 Partenariats institutionnels Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 18/47

1.10.1 Démarches collectives

Nature et modalités Etat, collectivités, consulaires, réseaux… Objectif Développer les actions partenariales, visant à accroitre les liens et les actions interdépartementales et régionales. Evaluation

Objet du partenariat Indicateurs de résultats Conférence régionale du Tourisme 07/06 : Participation à la journée régionale à Arc-et-Senans ainsi qu’aux ateliers (4 personnes). Destination Vallée de l’Ognon Participation aux Copil et Cotech de la destination Vallée de l’Ognon (30/01, 15/02, 25/06, 28/06). Rendez-vous de travail : 12/01, 15/02. 20/06 : Eductour organisé conjointement par Doubs tourisme et Destination 70 afin de permettre aux hébergeurs, gestionnaires de sites, personnels d’offices de tourisme concernés de se rencontrer, échanger et (re)découvrir les points d’intérêts touristiques de leur territoire : 28 personnes représentant 20 structures différentes ont répondu présentes à cette journée. 05/09 ; point d’étape avec Destination 70 18/09 ; Participation aux Assises du Tourisme « Destination Vallée de l’Ognon Mai : Commercialisation d’un nouveau séjour Les trois vallées à vélo en Bourgogne Franche-Comté Production et mise en page de ce produit assurées par Doubs Tourisme, en partenariat avec Destination 70 et Dole Tourisme, affichage site web, enews grandpublic, relations presse, partenariats commerciaux – institutionnels (CRT et Jura Tourisme) et privés pour assurer la revente de ce séjour via 3 agences spécialisées. Définition d’un programme d’actions à concevoir sur 2019 en lien avec l’ensemble des partenaires pour optimiser la vente collective de ce séjour

18/09 ; Participation aux Assises du Tourisme « Destination Vallée de l’Ognon Présentation du séjour lors de la table ronde N° 3 : Petite et grande Itinérances

16/10 : Réunion d’information à destination des professionnels du tourisme du territoire au sein du Gîte de groupes de la Tour de Scay (13 participants) 16/10 - 23/10 : Lancement du projet de création d’une carte touristique « Vallée de l’Ognon » 30/10 : Participation au conseil de destination Vallée de l’Ognon (1pers) 08/11 : Réunion Signature graphique de communication (Vesoul 1pers) 22/11 : Réunion de travail Carte touristique avec OT 25 et 70 à Rioz (1 pers) 27/11 : Réunion technique Carte touristique au CDT25

Envoi d’un communiqué de presse à la presse haut-saônoise et doubienne. > 3 articles parus dans l’Est républicain

Maison du Comté Participation à la réflexion de mise en place d’une nouvelle structure pour le CIGC, intégrant une partie accueil

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 19/47 touristique incluant les missions des Routes du Comté (réunion le 9/01). Mise en place du plan national sécurité et tourisme Participation en Préfecture à la mission d’accueil du préfet délégué au plan national sécurité et tourisme (28/02) – Représentation CD Attractivité régionale Participation au Copil « attractivité régionale » le 07/03 (représentation CD) Comité Régional du Tourisme BFC Participation aux instances du CRT (membre et administrateur) Présence (Président et directeur) au CA 08/03, 02/10, 29/11, et AG 05/04 Grandes Traversées du Jura Participation aux instances de l’association des GTJ (membre et administrateur) 20/09, 15/11 Présence au CA 27/03, 15/11 et AG 24/05 Réflexion commune dans le prolongement du dossier AMI pour la structuration de l’offre d’hébergements adaptés à la pratique de l’itinérance : montage d’un dossier « analyse et plan d’actions sur 2 ans et demi » et dépôt auprès du Commissariat au Massif en Décembre 2018 (réunions de travail : 10/04, 04/06, 05/07, 13/09, 01/10) Présentation du projet lors de la Commission Développement des Produits de Montagne réunie le 06/12 par le Commissariat au Massif du Jura

Boutique de Gestion Partenariat Créaffaires (« speedmeeting » porteurs de projet) Besançon : le 24/05 03/07 : Participation au Speed-meeting organisé à Pontarlier et RDV avec 3 porteurs de projets 19/10 : Réunion Créaffaire pour la préparation de la saison 2019

Bienvenue à la Ferme 19 juin 3 octobre, 16 octobre : Participation à une commission d’agréments et contrôles Bienvenue à la Ferme

UMIH 25 (Syndicat hôtelier) 05/03 participation à l’AG

Comté/CIGC 19/10 : Participation aux manifestations du 60e anniversaire de l’AOP Comté à la Saline royale (1 pers) Conférence Transjurassienne 10/12 : Participation à la synthèse des journées techniques « Tourisme » à Prémanon (1 pers)

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 20/47 AXE 2 IMPULSER SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE ET DANS UN CONTEXTE BUDGETAIRE PARTICULIEREMENT CONTRAINT UNE DYNAMIQUE VISANT A OPTIMISER TOUTES LES RESSOURCES FINANCIERES AUJOURD’HUI MOBILISABLES POUR LE DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE

2.1 Taxe de séjour

2.1.1 Plateforme départementale

Nature et modalités Mise en place d’une plateforme départementale de perception accessible aux EPCI volontaires, accompagnement des collectivités et des prestataires. Objectif Harmonisation de la perception sur les différents secteurs touristiques, cohérence de perception, accroissement de la perception de manière globale sur l’ensemble du territoire départemental. Evaluation

Actions Indicateurs de résultats Réunions préparatoires 16/01 : Réunion avec la DDET (Eric Faivret) et l’Ad@t (Daniel Benazeraf) en vue d’une prochaine rencontre avec les Présidents des EPCI du Doubs et établir le rôle de chacun dans la mise en place d’une plateforme de taxe de séjour (2 pers.).

05/03 : Réunion de préparation de la rencontre avec les élus des EPCI, dans les locaux du Département avec la DDET (Claude Ravier) et l’Ad@t (Daniel Benazeraf), (3 pers.).

01/06 : Réflexion autour d’un projet de cahier des charges avec les services de la DDET (Eric Faivret et Claude Ravier) et de l’Ad@t (Daniel Benazeraf) pour choix du prestataire à venir, qui sera présenté aux EPCI lors d’un COPIL à venir (3 pers.).

16 et 24/07 : Réunion avec la DDET et le service juridique du Département pour travailler sur la partie juridique du cahier des charges (2 pers.).

21/09 : Rencontre avec la DDET (Jean-Christophe Jacquin et Claude Ravier) pour valider le cahier des charges et la convention de partenariat EPCI-communes / CDT et établir le plan de financement de la TS sur les années 2018/2019/2020.

Lancement appel d’offres et choix du prestataire

15/10 : Lancement de l’appel d’offres auprès de 6 prestataires identifiés et sur le site « marchés-espaces »

12/11 : Clôture de l’appel d’offre et ouverture des plis : réponse de deux prestataires

22/11 : Négociations, analyse et réponse aux prestataires : Nouveaux Territoires retenu Information diffusée à tous les EPCI du Département.

Rencontre des EPCI 16/03 : Rencontre taxe de séjour, présidée par Pierre Simon (Vice-Président du Département) à Fort Griffon avec l’ensemble des représentants (élus et salariés) des EPCI du département pour une première présentation du projet de mise en place d’une plateforme de taxe de séjour départementale (3 pers.).

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 21/47 19/02 : Rencontre avec la CAGB (Cynthia Gerber) à Doubs Tourisme pour évoquer la mise en place du système de collecte de taxe de séjour à l’échelle de l’agglomération, depuis le 1er janvier 2018 (2 pers.)

12/03 : Rencontre avec l’OT du Pays Horloger (bureau Morteau) pour parler du prestataire avec lequel l’OT de Morteau travaille depuis 2013 dans le cadre de la collecte de la taxe de séjour, étendue à présent au nouvel OT de destination (2 pers.)

08/10 : Réunion avec la DDET et les EPCI pour la proposition de cahier des charges pour le lancement de l’appel d’offres et la convention de partenariat qui sera passée entre le CDT et les EPCI/communes

11/12 : Rencontre avec le directeur de Nouveaux Territoire (Jérôme Payany) pour organiser la mise en œuvre et le déploiement des outils retenus sur le territoire départemental en fonction des EPCI impliqués dans la démarche

Conseil aux collectivités locales 19/06 : Réunion de présentation de la procédure et des enjeux de la mise en place de la taxe de séjour auprès des élus de la communauté de communes du plateau de Frasne (2 pers.). Information EPCC Sancey-Belleherbe.

31/08 et 24/09 : Rencontre avec Laurence Lyonnais de la CC Frasne-Val de Drugeon et Sophie Cassard de la CC2V pour travailler sur la délibération des EPCI et comparer l’offre d’hébergements recensée sur chacun des deux territoires.

2.2 Financement projets privés

2.2.1 Recherche de financements publics

Nature et modalités Accompagnement, conseil des prestataires, appui des dossiers. Objectif Recherche de solution de financement autre que public, lien avec le réseau bancaire pour une approche plus précise des projets touristiques. Evaluation

Actions Indicateurs de résultats Réunions techniques avec les financeurs pour réalisation 18/05 et 11/06 d’une présentation harmonisée destinée aux porteurs de projet

2.2.2 Autres financements

Nature et modalités Réseaux bancaires, cabinets spécialisés, financements participatifs. Objectif Faciliter l’accès des porteurs de projets touristiques aux financements bancaires, apporter un appui aux banques dans l’analyse des projets particuliers à vocation touristique. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 22/47 Participation au club tourisme du Crédit Agricole Mise en place d’une offre bancaire pro spécifique, participation au lancement de la banque du tourisme (3 réunions et témoignage du Président du CDT). Proposition d’élaboration de produits bancaires réunion CRCAFC 14/09 Appui et partenariat avec le réseau bancaire du Crédit Analyse de dossiers de demande de financement de projets Agricole touristiques, participation au café de la création et conseil à 3 porteurs de projets.

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 23/47 AXE 3 DEVELOPPER UNE OFFRE DE PRODUITS ET DE SERVICES QUI SOIT EN PHASE AVEC LES BESOINS DES CLIENTELES ET AVEC L’EVOLUTION DES TENDANCES

3.1 Prospective

3.1.1 Veille

Nature et modalités Attentes clients, comportements consommateurs, évolutions technologiques, benchmarking… Objectif Suivre les évolutions des tendances et saisir les opportunités. Evaluation

Actions Indicateurs de résultats Développement du label Stations vertes Rencontre avec le directeur national des stations vertes afin de faire le point sur le développement de ce label dans le Doubs et d’étudier les possibilités de nouvelles labellisations (16/02). Approche du lien à faire avec les stations vertes de la Vallée de l’Ognon. Développement de l’utilisation des chèques vacances sur le Rencontre avec les représentants de l’ANCV sur les territoire départemental possibilités de développement et la dématérialisation de chèque vacances (03/04). Cluster Jura Echange sur l’ouverture des entreprises à la visite touristique (11/07) Devenir de la gestion des marques TH et QT suite à la Participation à la réunion d’échange avec les services de réorganisation des services de l’Etat l’Etat (SGAR) et la Région (07/12) Participation à la réunion nationale des directeurs de CDT (29/11) Outil GEED Rencontre avec la société bisontine Livdéo et échanges sur les capacités techniques et information aux sites et prestataires potentiellement concernés (04/01).

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 24/47 3.2 Accompagnement

3.2.1 Accompagnement des porteurs de projets

Nature et modalités - Sensibilisation, positionnement des projets. - Marketing, promotion, numérique, Relations presse. - Commercialisation. Objectif Appui aux porteurs de projets et aux acteurs du tourisme. Evaluation

Actions Indicateurs de résultats Présentation de l’outil Popsite aux Offices de tourisme et 2 dossiers en cours, 2 journées de prospection à la rencontre prestataires des 8 hébergeurs (24 avril - 21 juin).

Accompagnement des porteurs de projet : hébergements 81 rendez-vous assurés en 2018 pour 68 projets : touristiques - 25 projets meublés de tourisme - 12 projets chambres d’hôtes - 12 projets gîtes de groupes - 6 projets d’hébergements atypiques - 5 projets d’hôtellerie - 2 projets de collectifs - 2 projets d’hôtellerie de plein air - 3 projets hors hébergement - 1 projet camping-cars - Relations presse - Tuyé du Papy Gaby à Gilley : mise à disposition de fichiers Dans le prolongement des missions d’ingénierie menées par pour l’inauguration des nouveaux locaux et de fichiers le pôle hébergements et filières, le service presse participe à presse la mise en valeur des nouvelles structures par le biais de - Musée de l’Horlogerie de Morteau : diffusion du dossier de dossiers et communiqués de presse et une aide à la presse « Les horlogers du Val de Morteau – 1700 – 2000 » communication. auprès de la presse spécialisée, de la presse Suisse et de la PQR de proximité. > 4 articles parus dans des magazines spécialisés. - GTJ 200 : fourniture d’un fichier presse. > Plusieurs articles et un reportage sur TF1 - Collectif pour protéger le renard : fourniture d’un fichier presse. > 3 articles parus. Mise en avant des nouveaux hébergements dans une fiche thématique « Nos belles adresses » du dossier de presse général, adressée à la presse tourisme et presse maison et décoration. Mise en avant des nouveautés et expositions 2018 dans les fiches presse thématiques du dossier de presse, notamment « Patrimoine Unesco », « Les incontournables », « les loisirs outdoor été », « les loisirs outdoor hiver ».

3.2.2 Spécifique projets publics

Nature et modalités Appui à la réflexion sur positionnement territorial. Objectif Appuyer les territoires dans leur réflexion d’aménagement et de positionnement touristique. Evaluation

Actions Indicateurs de résultats Contrat de station Haut-Doubs Participation aux réunions de travail et échanges avec les EPCI de la CCGP et LMHD (20/02, 06/03, 26/04,22/05). Espace Tiers-lieux Portes du Haut-Doubs Participation aux réunions de travail et échanges avec les

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 25/47 Portes du Haut-Doubs (20/03, 23/05). Projet ‘La Baraque’ Commune des 1er sapins Participation à la réflexion du devenir de la ferme « la Baraque » Réunion sur site et travaux de réflexion 24/04. Devenir de l’hébergement touristique de la ferme de Flagey Participation à la réflexion du Conseil départemental sur le devenir des chambres d’hôtes. Formulation de plusieurs propositions (18/05, 05/06, 27/07). Aménagement de la source du Lison – phase signalétique du Participation aux travaux menés par le CPIE du Haut-Doubs site de la source et de la commune en lien avec la commune et la comcom (25/06, 03/10). Projet de valorisation des falaises de Baume-les-Dames Participation aux réunions et réflexions visant à l’aménagement des falaises de Baumes les Dames. Travail réalisé en lien avec la FFME (17/05). Projet Saline Royale de mise en place d’un outil réalité Réunion de présentation, accompagnement réflexion augmentée services DDET et Culture du Département – Rencontre 12/03 Accompagnement du FRAC (Besançon) Echange et conseils autours des outils de visite numérique et de la communication et de la mise en commercialisation (13/03, 15/05). Accompagnement de la Commune d’Arc-et-Senans (projet Rencontre financeurs : 25/05. aire de stationnement camping-cars)

Actions de développement numérique sur

3.2.3 Spécifique projets privés

Nature et modalités Aménagement d’un espace d’accueil touristique au sein de l’entreprise Cristel Objectif Participation à l’étude de faisabilité en lien avec les services de l’Etat, de la Région et de la Caisse des dépôts et consignation. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Participation à l’étude et aux réunions de concertation Réunions sur site et audition par cabinet d’étude (21/02, 07/03).

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 26/47 3.3 Qualification et structuration de l’offre, montée en gamme

3.3.1 Classement

Nature et modalités Classement par le CDT ou accompagnement, pré-audits… Objectif Accompagner la montée en gamme des hébergeurs. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Information classement Envoi de 81 dossiers de demandes de classement. Nombre de meublés de tourisme classés 40 meublés dont 2 meublés classés « 1 étoile », 19 meublés classés « 2 étoiles », 13 meublés classés « 3 étoiles » et 6 meublés classés « 4 étoiles ». Pré-audits classement / meublés de tourisme Réalisation de 5 pré-audits de classement. Pré-audits classement hôtel 1 pré-audit hôtelier réalisé.

3.3.2 Déploiement des marques et labels

Nature et modalités Labels exclusifs du Doubs et autres labels nationaux. Objectif Développer les labellisations pour une segmentation des clientèles et une adaptation des prestataires en lien avec les attentes des clientèles. Evaluation

Labels Indicateurs de résultats Label départemental Made in Chez Nous 06/02 : Réunion du 3ème Comité de pilotage pour le contrat SPôTT, réunissant autour du CDT : la DIRECCTE, le CRT, le Département, les chambres consulaires, le relai territorial des OT du Doubs et 2 représentants des entreprises labellisées. 44 entreprises labellisées.

Edition d’une documentation spécifique « être curieux » - 10 000 exemplaires diffusés principalement par les entreprises et les offices de tourisme. Réalisation du Salon ‘Made In chez nous’ en lien avec le Musée de l’Aventure Peugeot à Sochaux (3-4 mars). 1400 visiteurs et satisfaction générale des 17 entreprises exposantes.

Echange avec les collectivités de la région de Vichy, organisatrices d’une démarche de mise en valeur des savoir- faire locaux.

03/05 : Rencontre avec le service Animation de la ville de Montbéliard, quant à la présence du réseau « Made in chez nous » pour les Lumières de Noël 2018 de Montbéliard.

Mise en place de journées de formation, à l’attention des entreprises du réseau « Made in chez nous, les entreprises du Doubs se visitent », en partenariat avec le CRT BFC, SIFCO Besançon, la MFR de Pontarlier et Logitourisme :

- Techniques de guidage le 16 janvier

- Valorisation de son accueil le 23 janvier

- Web-marketing les 26 février et 5 mars - Les nouveau usages du numérique le 13 mars.

Accompagnement à l’ouverture au public : Conserverie Jacot-Billey à Fesches-le-Chatel, Simplement chocolat à Bulle, Fabrique de bougies à . Projet de développement de l’Abeille du Haut-Doubs à Etalans.

Relations presse : Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 27/47 Mise en avant du label dans une fiche dédiée dans le dossier de presse 2018.

Rédaction et diffusion du communiqué de presse « Salon Made in chez nous » au musée de l’Aventure Peugeot auprès de la presse régionale et Grand Est.

Rédaction et diffusion du communiqué de presse « Rendez- vous Pro de Doubs Tourisme auprès de la presse locales.

Rédaction et diffusion d’un communiqué de presse sur la nouvelle édition « Etre curieux » auprès de la presse spécialisée et de la presse régionale.

Commercialisation d’une excursion à la journée et du label dans la brochure groupes Doubs Tourisme. Labellisation de 2 nouvelles entreprises : Le Soin Jardiné à Ornans dans la famille « Saveurs et Goûts » Aromacomtois à Amancey dans la famille « Savoir-faire artisanal » : 46 entreprises labellisées. Mise en œuvre des décisions du dernier Comité de Pilotage SPôTT : envoi aux entreprises adhérentes d’une Charte d’engagement à durée limitée avec paiement d’une cotisation. Rencontre avec les services de la Région concernant les dispositifs d’accompagnement à la visite d’entreprise. Rencontre avec un consultant en muséo/scénographie pour intervention auprès des entreprises du réseau. - Organisation de la 3ème réunion plénière (le 6 novembre à Cléron) réunissant les entreprises labellisées et les partenaires de Doubs Tourisme, afin de présenter les actions menées, fédérer et informer l’ensemble des acteurs de la filière. - Organisation de Rendez-Vous Professionnel le 2 octobre dans le Haut-Doubs : 40 participants (hébergeurs, offices de tourisme, entreprises) - 07/09 : Inauguration du nouveau magasin du Tuyé du Papy Gaby - 27/11 : Participation à la 5ème Rencontre régionale Qualité Tourisme avec animation par Doubs Tourisme d’une table ronde sur la thématique de la Visite d’entreprises - 16/11 : Salon Talents et Saveurs à Besançon Micropolis

Commercialisation d’une excursion à la journée et du label dans la brochure groupes Doubs Tourisme

Label départemental Relais Saint-Pierre 5 nouvelles labellisations au cours du 1er semestre 2018 : 2 meublés de tourisme, 1 chambre d’hôtes, 1 gîte de groupe et 1 hôtel  Soit un total de 19 structures labellisées.

26/06 : Participation à une journée d’échanges techniques sur le thème « Eau et labels » à Beaune avec présentation des labels Relais Saint-Pierre et Hébergement pêche par Doubs Tourisme en partenariat avec la fédération départementale de pêche 25 (1 pers.).

Presse/communication : Mars : C’est-à-dire article de 6 pages sur le tourisme de la pêche dans le Doubs avec ½ page consacrée au label Relais Saint-Pierre.

26/04 : Sortie de la brochure « Etre pêcheur dans le Doubs » Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 28/47 réalisée en partenariat avec la Fédération départementale de pêche du Doubs.

Mise en avant du label dans la fiche thématique « 100 % Doubs » du dossier de presse 2018.

Rédaction et diffusion d’un communiqué de presse sur la nouvelle édition « Etre pêcheur » auprès de la presse spécialisée et de la presse régionale.

15/05 : Participation à une réunion de réflexion touristique autour de la filière pêche dans le cadre du SRDTL à la fédération départementale de pêche 25 (1 pers.).

04/12 : Réunion annuelle des hébergeurs labellisés Relais Saint-Pierre pour faire le bilan de l’année 2018, présenter Géopêche et la vente de cartes de pêche en ligne.

Label départemental Motards Bienvenue 1 nouvelle labellisation : Chambres d’Hôtes «La Boucotte» à Vellerot-les-Vercel.

Nouvelle édition en 15 000 exemplaires d’une carte touristique spécifique « Etre motard dans le Doubs », référençant les 54 structures labellisées Motards bienvenue !

Relations presse : Mise en avant du label dans la fiche thématique « 100 % Doubs » du dossier de presse 2018. Rédaction et diffusion d’un communiqué de presse sur la nouvelle édition « Etre Motards » auprès de la presse spécialisée et régionale.

Organisation de la 1ère réunion (le 20 novembre à Besançon) des structures labellisées Motards bienvenue ! avec la participation de Vincent Philippe, notre ambassadeur Edition de planches d’autocollants pour optimiser la signalétique

Accueil Vélo Renouvellement des adhésions : Nouvelle adhésion : 1 Participation à la rédaction et relecture du futur Guide du Routard Eurovélo 6 Participation à une rencontre Accueil Vélo le 03/07 avec Tourisme et territoires (1 journée à Paris)

Brassicomtoise (route de la bière des brasseurs de Franche- 26/02 : AG de l’association à la Rente Rouge à Chargey les Comté) en partenariat avec la Chambre régionale de Métiers Gray (Haute-Saône) de Franche-Comté Participation à l’organisation des Journées Portes Ouvertes du 20/10, communication sur nos supports de l’événement.

Relations presse : Mise en avant de la Brassicomtoise dans la fiche thématique « Tous les goûts du Doubs » du dossier de presse 2018.

Musées de pays Dans le cadre de la réflexion qui est menée par le Département autour des musées de pays, Doubs Tourisme a fait de la veille sur les politiques culturelles mises en place par les Départements et régions de France et plus particulièrement sur les stratégies développées en faveur des musées. Un document présente les exemples les plus probants.

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 29/47 3.3.3 Journées techniques

Nature et modalités Information, sensibilisation, formation. Objectif Organisation de rencontre professionnelle et mise en réseau. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Journées de formation Mise en place de 5 journées de formation à l’attention des entreprises du réseau « Made in chez nous, les entreprises du Doubs se visitent », en partenariat avec le CRT BFC, SIFCO Besançon, la MFR de Pontarlier et Logitourisme : 16/01 : Techniques de guidage 23/01 : Valorisation de son accueil 26/02 et 05/03 : Web-marketing 13/03 : Les nouveau usages du numérique. Prospective sur futures actions Tour d’horizon interne pour établir un calendrier annuel des journées, demi-journées de sensibilisation, formation des professionnels du tourisme. Création d’un tableau rétro-planning des actions à mettre en place pour réussir chaque opération d’information et création d’un modèle de rétro-planning pour l’organisation des rendez-vous pros.

3.4 Maillage, mise en réseau, animation des partenaires

3.4.1 Carte pass pro

Nature et modalités Connaissance de l’offre. Objectif Permettre aux professionnels du tourisme du Doubs, la découverte et une bonne connaissance de l’offre départementale Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Suivi de l’action et de l’usage des cartes Réactualisation de l’offre accessible, attribution de cartes aux nouveaux professionnels Mise en œuvre de la carte 2019/2020 Remise à plat complète des conventions avec les sites Mise à jour des fichiers de bénéficiaires (650 personnes) Réalisation en interne (PAO) Diffusion début 2019.

3.4.2 Passeport Offres+

Nature et modalités Favorise la fréquentation inter-sites. Objectif Lancement d’un nouveau passeport touristique, entièrement réalisé et suivi en interne par Doubs Tourisme. Prospection, mise en page et diffusion. Ce support assure un vrai maillage du territoire avec 55 offres au total réparties dans les 6 pays touristiques du Doubs. Au côté de Doubs Tourisme qui assurera la commercialisation de ce passeport, l’objectif est de sensibiliser et fidéliser les clientèles de proximité et en séjour aux offres été/hiver, riches et diversifiées, et d’assurer la revente de ce support par le biais des offices de Tourisme et hébergeurs, prescripteurs et ambassadeurs de la destination. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Passeport édité à 2000 exemplaires 767 passeports vendus en 2018, dont la grande majorité par Valable 2 ans jusqu’au 30/03/2020 les offices de tourisme(440), qui s’inscrivent comme 55 offres – 90 partenaires véritables ambassadeurs et points de revente sur l’ensemble Plus de 400 € d’avantages cumulés du territoire, facilitant ainsi le maillage de nos 55 offres Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 30/47 Lancement lors de la rencontre de l’Offre du 26 avril privilèges et la découverte de nos 6 pays touristiques.

Hébergeurs et comités d’entreprises ont également favorisés sa consommation(227). Enfin, ce support, conçu en interne, est idéal pour servir également nos opérations de promotion et de communication (salons, opérations restaurants d’entreprise, concours/jeux radio,…).

3.4.3 Rencontre de l’offre & RV pros

Nature et modalités Mise en réseaux, promotion des acteurs, connaissance des territoires. Objectif Organisation de la 17e rencontre de l’offre à Besançon 26 avril 2018. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Nombre de participants 65 exposants dont l’ensemble des Offices de tourisme du Doubs, le pôle Courbet et la Saline royale. Documentation diffusée et échangée Plus de 80 000 documents échangés entre les participants durant cette journée. Diffusion de la documentation des ENS du Doubs « Les sorties nature 2018 » : 500 exemplaires. 15 000 exemplaires de la carte touristique échangés avec les participants + 4500 documentations diverses du CDT. Elargissement de la rencontre de l’offre aux Offices de tourisme des territoires voisins du Doubs ainsi qu’au niveau régional. Envoi d’un questionnaire de satisfaction aux exposants 100 % des exposants sont satisfaits de cette opération. Selfsite25 Rencontre des prestataires pour selfsite. Rencontres de l’offre régionales Préparation de la documentation et présence du CDT du Doubs aux Rencontres de l’offre organisées par le CDT du Jura et Destination70 (1,5 jours) Rencontre des partenaires de la destination Loue-Lison Participation (5pers) à la rencontre des partenaires Loue – Lison le 26/03 au Dino-zoo Relations presse Rédaction et diffusion d’un communiqué de presse invitant la presse locale à venir rencontrer les professionnels du tourisme.

3.4.4 Communication interne (à destination des acteurs)

Nature et modalités - E-newsletter, espace pro web. - Outils partagés (photothèque, vidéos…)

Objectif

Newsletters : Adressées régulièrement aux partenaires publics et privés de Doubs Tourisme, elles nous permettent de diffuser une information ciblée en lien avec l’actualité.

Animation du blog : Poursuivant un double objectif, ce blog propose au quotidien, d’une part, des actualités relatives aux missions et actions de Doubs Tourisme et de l’écosystème touristique départemental (nouveaux services, rendez-vous professionnels, actus et initiatives de partenaires...). D’autre part, et afin d’apporter aux professionnels une information ciblée en adéquation avec leurs préoccupations et les évolutions constantes qui agitent le secteur du tourisme, le blog « remonte » également, de nombreux articles de veille autour de l’économie touristique et des usages des « touristonautes » : actu réglementaire, clientèles, réseaux sociaux, outils et ressources, DATA, numérique, technologies et innovation, cybersécurité, OTA (online travel agencies – TripAdvisor, Expedia, Booking, AirBnB…), études et observation... Les abonnés reçoivent automatiquement par mail en temps réel un extrait et un lien sur chaque nouvel article publié.

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 31/47 Espace pro web Les différentes rubriques de l’espace pro de Doubs Tourisme sont mise à jour à chaque nouveauté (documents à télécharger, agenda…)

Outils partagés : - Envois réguliers de photos illustrant l’offre touristique départementale aux prestataires, collectivités, porteurs de projets, tour-opérateurs. - Constitution en cours d’une base d’images vidéo, internalisation de la fonction.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Newsletters pro 6 newsletters pros diffusées (sujets : RV pros, actu du blog pro, délibérations taxe de séjour, assises du Tourisme, évaluation du référentiel de vente, Doubs Tourisme à la biennale du Handicap…) Animation du blog 177 abonnés au 12/11/18 31 articles publiés, 450 vues en moyenne / mois Relations presse Chaque office de tourisme reçoit les communiqués et dossiers de presse qui mettent en avant les structures de leur territoire ainsi que les articles parus. Parallèlement chaque structure citée dans nos outils presse est informée de la publication d’un communiqué, d’un dossier de presse ou d’un article le concernant.

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 32/47 3.5 Promotion et communication

3.5.1 Relations presse

Nature et modalités - Internalisation avec maintien outil fichier (avec le Conseil départemental), en cohérence avec MDJ/CRT. - Partenariats avec les territoires et les prestataires. Objectif Rédaction et envoi de 15 communiqués de presse entre janvier et décembre 2018 Les communiqués de presse ont permis de mettre en avant :

- Les actions de Doubs Tourisme (salon Made in chez nous au Musée de l’Aventure Peugeot, séjours Saint- Valentin, Rencontre de l’offre, nouvelles éditions, label Villes et villages fleuris, éductour dans la vallée de l’Ognon, sorties ski à Métabief et Nuits de Joux…) ;

- Les grandes expositions 2018, les principaux festivals, les nouvelles éditions de Doubs Tourisme (Etre curieux, Etre Motards, Etre Pêcheur), nos séjours spécial St-Valentin.

 8 articles sur le salon Made in chez nous  3 articles sur l’eductour vallée de l’Ognon  1 article sur les séjours St-Valentin  4 articles sur les sorties Nuits de Joux  1 article sur la Rencontre de l’offre  7 articles sur le label « Villes et villages fleuris »  18 articles ou brèves ont été publiés sur les expositions dans Arcinfo.ch, Bing Bang…  etc

Dossier de presse 2018 Rédaction et mise en page en interne du dossier de presse 2018 qui se présentait sous forme de 12 fiches thématiques présentant l’offre touristique du Doubs : patrimoine Unesco, sites incontournables, tourisme urbain, gastronomie, loisirs outdoor été et hiver, labels, familles, tourisme de découverte économique, nouveaux hébergements, idées séjours, Montagnes du Jura.

Il a été adressé par mail à plus de 1 000 journalistes de la presse tourisme nationale générique et spécialisée et à la presse régionale.

Accueils presse Les accueils presse du premier semestre ont été organisés grâce à l’appui financier de partenaires (offices de tourisme et sites touristiques). Au second semestre l’affectation d’un budget « accueils presse » a permis une plus grande souplesse pour initier ou répondre aux sollicitations.

Depuis le début de l’année, nous avons reçu 11 journalistes et blogueurs :

- Télématin pour France 2 organisé en partenariat avec Besançon tourisme & congrès : reportage sur les 10 ans du classement Unesco des fortifications de Besançon (Citadelle, Maison Victor Hugo, quais, Utinam et Ibride pour la partie savoir-faire, hôtel Le Sauvage et hôtel de Paris)  Reportage de 5’40’’ diffusé le 2 mars 2018

- Blog https://blablaetcie.fr/ : reportage sur la Citadelle de Besançon, Dino-Zoo et le lodge trappeur du camping La Roche d’Ully à Ornans  3 articles parus

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 33/47 - Site en ligne https://www.pratique.fr/ négociation de tarifs préférentiels ou de gratuité pour la journaliste et sa famille et organisation du circuit de découverte : reportages sur la Citadelle de Besançon, la grotte d’Osselle, la Saline royale d’Arc-et-Senans, le musée de Pontarlier, le Fort de St-Antoine.  1 article paru

- Blog https://cuisine.journaldesfemmes.fr/ accueil organisé en partenariat avec les Routes du comté et la Route de l’absinthe : reportages consacrés à l’absinthe et au comté qui fête en 2018 les 60 ans de l’AOC  2 articles parus

- Guide Vert Michelin : découverte des nombreuses nouveautés sur le Grand Besançon suite à l’envoi des corrections pour l’édition 2019 du Guide (hébergements, restaurants, Citadelle, musée des Maisons comtoises, Dino-Zoo)  Parution en 2019

- Guide du Routard, découverte des nombreuses nouveautés (sites, hébergements…) suite à l’envoi des corrections pour l’édition 2019 du Guide  Parution en 2019

- Guide Le Petit Futé, rencontre avec le journaliste en charge de la rédaction de ce nouveau guide dédié au massif jurassien : rappel de la création de la marque Montagnes du Jura et présentation de l’offre touristique du Doubs  Parution en 2019

- Magazine Randos Balades en France, accueil organisé en partenariat avec Destination 70 sur la destination vallée de l’Ognon  Parution dans le numéro de juillet-août 2019

- Emission Invitation au voyage sur ARTE, accueil organisé sur les terres de Louis Pergaud  Diffusion le 9 janvier 2019 à 16 h 30

- La Maison France 5 sur France 5, sur proposition de Doubs Tourisme, la Maison France 5 est venue tourner une émission à Besançon (Utinam, Ibride…) avec en complément une séquence chez un artisan installé à St-Hippolyte et un reportage sur les chambres d’hôtes « La Maison d’à côté » à Pontarlier dans le cadre du sujet « rénover »  Diffusion le 18 janvier à 20 h 40

- La Quotidienne sur France 5 pour l’émission du jeudi « Balade en France » présentée par Jean-Sébastien Petitdemange : reportage sur Besançon avec mise en avant de la Citadelle Vauban, de la Maison Victor Hugo et du musée du Temps complété par l’Horloge astronomique  Diffusion janvier 2019

Demandes presse Doubs Tourisme est régulièrement sollicité pour la fourniture de contenu, des idées, de visuels. Au cours de l’année 2018 nous avons répondu à près d’une centaine de demandes.

C’est ainsi que nous avons fourni plusieurs suggestions et contacts à : - L’émission Des racines et des ailes sur France 3 - L’émission Météo à la carte sur France 3 - Partenariat pour concours photos sur France 3 Bourgogne Franche-Comté - Le supplément du magazine Elle Bourgogne Franche-Comté - Sur l'EuroVelo 6, de Besançon jusqu'à Montbéliard, pour le magazine Détours en France - Le magazine Nomadine - Télé 7 jours pour les bons plans gratuits de l’été et pour Tous à vélo - Prima sur les sorties gratuites de l’été - L’émission estivale Au fil de l’eau sur France 2 - L’Alsace Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 34/47 - Sur les fermes comtoises pour France 2 - Le magazine Bing Bang - Escapades dans Bus & car tourisme - L’Equipe magazine - etc

Nous avons également corrigé avec la collaboration des offices de tourisme que nous avions sollicités : - Le Guide du Routard EuroVélo 6 - Le Guide du Routard - Le Guide Vert Michelin

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Nombre de communiqués de presse 15 communiqués de presse Nombre de dossiers de presse 1 dossier de presse constitué de 12 fiches thématiques Nombre de demandes presse 80 demandes d’idées, d’informations, de visuels Nombre d’articles 81 articles parus en presse nationale 35 articles parus en presse locale

3.5.2 Manifestations extérieures

Nature et modalités Workshops, micromarchés professionnels Objectif En se positionnant sur des workshops professionnels, plus lointains, Doubs Tourisme souhaite générer du long séjour groupes avec nuitées, source d’un plus grand impact économique pour le territoire. Pour ce faire, des tournées de prospection sont programmées tout au long de l’année afin de susciter la mise en brochure de notre territoire auprès des opérateurs de types autocaristes, agences de voyages ou comités d’entreprises de ces régions. Ces workshops permettent de nouer de nouveaux contacts affinitaires et de maintenir une relation de confiance auprès des professionnels et leurs clients.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Workshop Voyages Perraud – 17 au 19 janvier 20 contacts clients recensés 2 produits référencés dans le catalogue de ce voyagiste Opération en restaurant d’entreprise à Metz Organisation et présence en restaurants d’entreprises à Metz, sur 5 journées (juin). Salon TDE « Made In chez nous à Sochaux Participation à la création et à l’organisation avec le musée de l’Aventure Peugeot et présence tout au long du week-end avec un espace stand ‘Doubs Tourisme’ orienté TDE. Salon du cheval à Micropolis Mise à disposition de documentations et de matériels de salon et appui à la mise en œuvre du salon. Workshop Tourcom Paris avec T&T - 24 septembre 15 contacts clients groupes - 3 devis en cours

IFTM Top Résa de Paris avec T&T - 25 au 28 septembre Participation à trois tables rondes- Promotion de la destination sur un stand collectif Destination Groupes 14è Rencontres de Destination Groupes au Domaine de Plus de 500 responsables de groupes invités Chantilly - 18 octobre, 23 demandes de devis séjours groupes Workshop Royer Autocars - 12 octobre Promotion de la destination référencée en brochure Opération en restaurant d’entreprise à Clermont Ferrand - Organisation et présence en restaurants d’entreprises sur le 12 au 15 novembre secteur de Clermont-Ferrand (4 restaurants) et prospection commerciale autocaristes. Plus de 700 fiches contacts collectées entre les opérations de Metz en juin et celle de Clermont au mois de novembre. Workshop Occitanie et prospection - 2 au 5 décembre 24 devis envoyés – 2 référencements catalogues – 32 visites

Nature et modalités

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 35/47 Opérations et manifestations initiées ou appuyées par le Conseil Départemental Objectif Appuyer le Conseil Départemental et participer aux opérations spécifiques départementales ainsi qu’aux opérations bénéficiant d’un soutien du Département

Evaluation

Opérations Indicateurs de mises en œuvre et de résultats Bicentenaire Courbet (pour CD25) Participation aux Comités stratégiques et groupes de travail portant sur la communication et la mise en tourisme. Proposition d’un programme d’actions de communication et réalisation de 5 séjours/produits spécifiques (Individuels, groupes et séminaires). Participation à une réunion de travail spécifique portant sur les sentiers Courbet (29/06) Réalisation d’une fiche presse « Bicentenaire Courbet » pour le dossier de presse 2019.

06/11 : Invitation des tous les OT du Doubs (en partenariat avec Doubs Tourisme) et de la presse pour une présentation des actions qui seront menées en 2019 pour le bicentenaire de la naissance de Courbet (3 pers.) Conception d’excursion à la journée et de forfait séjours Décembre – Mailing groupes associations et autocaristes Constitué de 5000 adresses Promotion commerciale de l’événement sur opérations professionnelles et organisation d’un voyage découverte (éductour) en mars 2019 Doubs Deuche 25 : Nationale 2018 05/02 – Réunion avec organisateurs et CD25 Proposition d’appui en matière de communication et relais 05/03 – Réunion avec organisateurs pour circuits découverte d’information. Création de 5 itinéraires de visite du département pour les Fourniture de 3000 cartes touristiques et de 1000 sets de participants, mise à disposition de road book avec table cartographie et téléchargement traces gpx 03/07 : Réunion bilan Tour Auto 08/01 : Réunion avec les organisateurs et CD25 23/03 : Réunion de concertation DIRCOM CD25, organisation stand et partenaires 24/04 : Etape bisontine du TourAuto Livraison de 1000 cartes touristiques au service communication du Département Silverfourchette Appui à l’organisation du concours et participation au jury (25/01 et 26/04) en lien avec le lycée hôtelier Condé, la Faghit et le CFA Hilaire de Chardonnet Animation culturelle Conifer (en appui service Culture et 18/06 réunion de travail avec la DDET et le service culture DDET) Doubs Day (pour CD25) 07/05 : Réunion avec DIRCOM CD25 30/06 : Participation du CDT au Doubs Day (30/06) par la mise en place d’un stand de présentation du tourisme départemental et d’animations spécifiques (mots fléchés géants sur la thématique du tourisme dans le Doubs, jeu concours) 5 personnes. Salon de l’Agriculture (pour CD25) 05/01 : Réunion avec DIRCOM CD25 50e Anniversaire Client Roi (pour CD25 – M. Fagaut) 23/05 : Réunion de présentation aux organisateurs de l’outil Congrès de Doubs Tourisme

3.5.3 Editions généralistes

Nature et modalités - Carte touristique. - Sets de table. Objectif Présentation globale de l’offre touristique départementale sur supports cartographiques. Evaluation

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 36/47

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Sets de table 2018 Edition de 500 000 exemplaires et diffusion auprès de 300 restaurants Mise en place expérimentale d’un nouveau modèle économique : facturation des exemplaires supplémentaires au-delà des 1 000 premiers remis gratuitement à chaque point de diffusion (350 dans le département).

Plan de diffusion de janvier à juillet : 13 jours de livraison dans les Offices de tourisme du département et diverses manifestations, livraison de 330 000 ex de sets de table (dont 30 000 payants).

Carte touristique Continuité de diffusion de l’édition 2017 (tirage prévu sur 2 ans). En plus des points de diffusion habituels, livraison de 5 000 exemplaires aux restaurateurs pendant la diffusion des sets de table et fourniture de 5 500 ex au CD25/Direction de la Communication (+ 500 Doubs Mag et 1000 sets de table).

3.5.4 Editions thématiques

Nature et modalités Appui aux filières. Objectif Réalisation de cartes touristiques thématiques permettant une valorisation des structures labellisées par Doubs Tourisme sur les thématiques Moto, Pêche, Tourisme de découverte économique. Ces publications s’articulent autour d’une carte touristique, surchargée de pictogrammes adaptées à chacune des thématiques. L’organisation de l’information se fait par l’entrée des 6 pays touristiques du département. « Editions augmentées », elles intègrent toutes les trois une fonctionnalité technologiquement innovante qui permet à l’utilisateur d’accéder à des contenus complémentaires ou pratiques via son smartphone. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Mise en avant de la filière Moto : 15 000 exemplaires édités et diffusés par les OT, les « Etre Motard » recense la cinquantaine de structures prestataires labellisés et le CDT. labellisées Motards Bienvenue ! et présente sur fond cartographique une sélection de routes adaptées à la découverte du territoire à moto. Sous le parrainage de Vincent Philippe, 10 fois champion du monde d’endurance… Mise en avant de la filière Pêche : 10 000 exemplaires édités et diffusés par les OT, les « Etre Pêcheur » recense les 19 structures labellisées Relais- prestataires labellisés et le CDT. Saint-Pierre et présente sur fond cartographique les caractéristiques piscicoles et réglementaires des différents cours et plans d’eau du département. Document établi en partenariat étroit avec la Fédération départementale de pêche du Doubs. Mise en avant de la filière TDE : 10 000 exemplaires édités et diffusés par les OT, les « Etre curieux » recense les 44 entreprises labellisées Made prestataires labellisés et le CDT. in chez Nous organisées en 3 catégories : Saveur & Goût, Savoir-faire artisanal, Savoir-faire industriel. Relations presse sur la mise en avant des filières 3 articles parus dans des magazines nationaux de moto + un article en presse locale. 2 articles parus en presse nationale sur le guide « Etre curieux » et le label « Made in chez nous ». 2 articles parus en presse locale sur les trois guides.

Filière Neige : 10 000 exemplaires édités et diffusés auprès des OT et des Création d’une carte thématique « Etre skieur » en grandes surfaces de sport du département. remplacement de l’ancien Doubs Blanc. Mise en avant de Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 37/47 l’offre du Doubs sur 40 sites de pratique des activités ski alpin, ski de fond, raquettes, chiens de traineaux…

3.5.5 Marketing

Nature et modalités Newsletters, relation clients, au bénéfice des territoires et prestataires. Objectif Informer les clients et prospects de Doubs Tourisme de l’actualité touristique du département, relais des informations des sites, prestataires et OT. Attention : la mise en place de la RGPD a nécessité un travail de fond conséquent pour adapter nos outils de Gestion de Relations Clients aux modalités de cette nouvelle réglementation. Le nécessaire a été fait pour recueillir l’assentiment de nos contacts pour rester dans nos bases. Comme dans toutes les structures touristiques (et commerciales d’une façon générale) concernées, une perte conséquente de contacts est à attendre au 2e semestre. Il conviendra alors de reconstituer des bases de données qualifiées. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Programme global d’actions 11 newsletters grand public diffusées (sur les sujets suivants : Samedi au ski ; Séjours Hiver ; Séjours St-Valentin ; Salon du cheval ; Salon Made in chez Nous ; Ouverture de la pêche ; Séjours détox ; Editions augmentées ; Doubs Day ; Séjours été) Nombre d’envois Envoi total de 166 587 newsletters, soit une moyenne de 15 144 destinataires par newsletter.

3.5.6 Numérique

Nature et modalités - Animation réseaux sociaux. - Sites internet grand public.

Objectif Internalisation de la production de 34 vidéos (tournages et montage CDT25) visant à valoriser l’offre touristique d’une part, et présenter les missions, services et actions de Doubs Tourisme d’autre part : 10/01 – Teaser 12 mois sur Doubs(ze) 18/01 – Promo commerciale St Valentin 09/02 – Survol château de Joux hiver 14/02 – Alpages Granges Raguin 15/02 – Journée technique ENJ 15/02 – Tremplins de saut à ski de Chaux-Neuve 12/04 – Sources d’Arcier 24/04 – Tour Auto, étape dans le Doubs 26/04 – 17e Rencontre de l’offre touristique 30/04 – 3 labels Doubs Tourisme : pêche, moto, TDE 30/04 – Qualifier son hébergement avec Doubs Tourisme 07/05 – Promouvoir sa structure avec Doubs Tourisme 13/05 – TDE : CNFS à Villers-le-Lac 15/05 – Organiser son événement avec Doubs Tourisme 13/06 – TDE : Le Criollo à Chalezeule 18/06 – Montbéliard à la croisée des itiinérances 20/06 – Eductour pro dans la vallée de l’Ognon 30/06 – Doubs Day 02/07 – MDJ – promotion de la marque sur le Trail du Mont-Blanc 11/07 – Accueil Groupe Club Traction Universelle 16/07 – Teaser Festival des Nuits de Joux 24/07 – ENS des coteaux de Belvoir (avec technicien CD25) 27/07 – VVF : visite du jury à Pouilley-les-Vignes 31/07 – Canicule, visite de la Grotte d’Osselle 03/08 – TDE : Sauge Artisans du Bois à Derrière-le-Mont 07/08 – Lac de Saint-Point : visite guidée à bord du Lounge boat Charlotte 01/10 – VVF : le rôle du jury (interview du président du jury régional BFC)

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 38/47 15/10 – 60 ans de l’AOP Comté : Bidons sans Frontière à la Saline royale 16/10 – VVF : 59e cérémonie de remise des prix du label « Villes et Villages Fleuris » du Doubs 26/10 – MDJ : simulateur de saut à ski 27/10 – MDJ : salon Expériences Montagne 08/11 – MDJ : Opération de promotion en gare de Lyon 15/11 – Promotion des séjours neige 19/12 – Joyeuses Fêtes

Réseaux sociaux Animation des pages FB grand public, Espace Pro Doubs Tourisme, Instagram #visitdoubs, Twitter DoubsTourisme, Twitter RPDoubsTourisme. Aucun budget consacré à l’action, le recrutement est « 100% naturel ».

Internalisation production PAO - Outils Relations presse - Présentation des actions et missions CDT - Rapport d’activités - Chiffres clés 2018 - Outils promo labels - Carnet Offres+ - Brochure T&H - Kakémono T&H - Carte pass pro 2019/2020

Campagne #lessommetsdudoubs Mise en place d’une campagne digitale pour la promotion des activités neige de décembre 2018 à mars 2019 : - Site de campagne www.lessommetsdudoubs.fr - Campagnes sponsorisées sur Facebook et Instagram - Campagne adwords pré-roll YouTube…

Editions augmentées Les nouvelles publications de Doubs Tourisme (Etre Motard, Pêcheur, Curieux, Skieur) bénéficient d’une nouvelle technologie « SnapPress » permettant d’accéder via son smartphone à des contenus complémentaires, tels que appel téléphonique au CDT ou à un OT, envoi de mail automatique, consultation des sites intenet, visionnage de vidéos, achat en ligne de sa carte de pêche…

Ecosystème web Face à la nécessité, imposée par le nouveau SIT et l’obsolescence de notre site actuel, de mettre en place rapidement un nouveau site internet, et plus globalement de repenser tout notre écosystème web, 2018 a fait l’objet d’un important travail d’analyse de l’existant, d’identification précise de nos besoins, de définition d’une stratégie et de rédaction d’un cahier des charges. Au final, deux options se sont présentées à nous : - Lancer une consultation de prestataires en capacité de réaliser notre site ; - Travailler en partenariat avec le CRT BFC dans le cadre d’une « usine à sites » permettant de mutualiser les moyens et les ambitions. C’est cette deuxième approche qui a été retenue par les élus de Doubs Tourisme. Le travail avec le CRT BFC (et la Nièvre comme autre CDT partenaire) prend effet début 2019 avec l’intégration de nos besoins dans un cahier des charges global et le recrutement d’un prestataire pour une mise en ligne idéale fin 2019.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Production de vidéos par Doubs Tourisme 34 vidéos produites en 2018 Statistiques de fréquentation site www.doubs.travel 362 958 pages vues 134 405 vues uniques Réseaux sociaux FB grand public : 9 800 fans FB EspacePro Doubs Tourisme : 320 membres Instagram #visitdoubs : 2 000 abonnés Twitter DoubsTourisme : 2 200 followers Twitter RPDoubsTourisme : 1 013 followers Internalisation production PAO Tous les documents grand public ou techniques pour les pros, publiés par le CDT au 1er semestre, à l’exception des 3

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 39/47 cartes touristiques thématiques. Formation interne PAO Formation de 4 personnes x 6 ½ journées sur les logiciels InDesign et Illustrator Campagne #lessommetdudoubs Résultats définitifs disponibles en avril 2019

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 40/47 3.6 Commercialisation

3.6.1 Outils de commercialisation

Nature et modalités - Rencontres professionnelles et workshops. - Brochures groupes - Club Destination Groupes (national avec Tourisme & Territoires). Objectif Comme 42 autres destinations départementales, Doubs Tourisme adhère au club Destination Groupes, animé par notre fédération nationale Tourisme & Territoires. Les membres de ce réseau commercial mutualisent leurs compétences, moyens et actions pour la promotion et la commercialisation d’offres à destination de la clientèle de groupes (CE, associations culturelles, club séniors, autocaristes,…). Ils génèrent à l’année plus de 6000 contrats et 14 000 000 € de volume de ventes.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Refonte du site national Club Destination GROUPES

3.6.2 Produits packagés pour individuels

Nature et modalités En lien avec les spécificités des territoires et les thématiques prioritaires. Objectif Enrichir l’offre de produits packagés pour individuels en se basant sur une gamme de séjours, plus réduite mais plus pertinente, au regard des nouveaux besoins exprimés par les clientèles et en lien avec les thématiques prioritaires affichées par le département et les divers collectifs régionaux (Activités de pleine nature, mobilités douces. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats 33 séjours au total 97 séjours vendus 152 prestataires associés 238 clients en forfaits séjours 7 thématiques : - Evénements 695 journées tourisme - 467 nuitées - Patrimoine et gastronomie Volume d’affaires total : 39543,42 € - Randonnée pédestre - Activités été - Famille - Insolite - Neige

3.6.3 Produits packagés pour groupes

Nature et modalités En réponse aux demandes des professionnels du voyage de groupe (TO, CE…). Objectif Augmenter le résultat des ventes, amplifier l‘axe de rayonnement du service réceptif groupes, pour asseoir une notoriété plus forte du département et générer davantage de retombées économiques au profit de tous les acteurs (hôtels, restaurants, sites, musées, OT,..). Pour une communication en amont auprès des professionnels du voyage (agences de voyages, autocaristes, CE, Clubs séniors, associations,..), Doubs Tourisme multiplie ses opérations, seul ou en partenariat avec le réseau national Destination Groupes de Tourisme & Territoires : - Novembre : Elaboration de la nouvelle brochure groupes 2018-2019 – Diffusion à 5000 exemplaires sur les marchés France, Belgique et Suisse - Mailing adressé à 3000 contacts professionnels sur toute la France - Décembre : Participation aux Trophées Bus et Car – Meilleur Accueil Groupes - Janvier - Workshop Perraud à Grenoble - Janvier – Séminaire Commercialisation Groupes Tourisme & Territoires à Troyes - Mars - Séminaire Destination Groupes à Cergy Pontoise - Janvier à Juin : Animation du club Workshop T&T Club Destination Groupes – Promotion de la destination Doubs au côté de 42 autres destinations départementales, organisation des présences de Doubs Tourisme sur les salons de

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 41/47 l’automne – Salon IFTM, Workshop 14e rencontres Destination Groupes à Chantilly, préparation des workshops Darbier et conception du nouveau site national www.destination-groupes.net - Juin - Opération en restaurants d’entreprises en Moselle avec démarchage d’une dizaine de professionnels (CE, agences de voyage,..). - Conception de nouvelles offres de séjour randonnée, cyclo, mini-groupes et scolaires Brochure Groupes en illustration, promotion des événements Lux Salina, 10e anniversaire du réseau Vauban à l’Unesco, des Lumières de Noël et du bicentenaire Courbet de 2019... - Participation aux commissions tourisme du Bicentenaire- 4 réunions préparatoires avec les services du département.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats 36 produits dont 17 excursions journées et 19 séjours Bilan de l’activité : 73 prestataires associés La baisse du tourisme d’affaires est compensée par un 4 thématiques : regain de l’activité sur le marché des groupes qui enregistre - Journées et séjours culturels son meilleur résultat depuis 20 ans, avec des provenances - Séjours actifs été/hiver de clientèles de plus en plus lointaines (Bretagne, - Mini-groupes Normandie, Aquitaine, Occitanie,..). - Scolaires 53 dossiers (dont 38 séjours) génèrent un volume de ventes 357 442,11 € contre 50 dossiers en 2017 pour 222 885 € de volume d’affaires, soit un résultat de l’activité réceptive groupes en progression de +60 %. L’activité groupes représente 67% de l’activité globale avec 1992 pax – 6011 journées tourisme – 2885 nuitées

3.6.4 Congrès et séminaires

Nature et modalités Déploiement du dispositif de gestion des Congrès en lien et partenariat avec les co-financeurs. Objectif Augmenter le résultat des ventes en se positionnant sur le marché des séminaires et des congrès, utiliser l’apport des réseaux locaux et régionaux pour générer davantage de retombées économiques au profit de tous les professionnels partenaires (hôtels, restaurants, locations de salles, traiteurs..).

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Diffusion de 21 fiches sur www.doubs.travel/seminaires Suivi de 12 manifestations en 2018 dont 6 congrès et 6 séminaires Volume d’affaires total réalisé en 2018 : 133754,81€ 1112 congressistes accueillis par Doubs Tourisme 2073 journées congrès - 1435 nuitées

Mobilisation de l’outil de réservation en ligne sur 5 manifestations

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 42/47 AXE 4 PRENDRE APPUI SUR LES ACTIVITES DE RANDONNEE ET DE PLEINE NATURE

4.1 Qualification de l’offre

4.1.1 Structuration de l’offre par département/EPCI

Nature et modalités Accompagnement dans la sélection des itinéraires d’intérêt touristique.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Rencontre avec les acteurs de la randonnée pédestre 3 réunions : avec URV, CDRP pour une définition d’une nouvelle structuration de l’offre / 30/03, 16/04, 20/04

Rencontre avec les EPCI 25/06 + 19/11: participation à une réunion de la Communauté de Communes des Portes du Haut Doubs sur le développement et la sélection des itinéraires de randonnée pédestre sur le territoire

4.1.2 Outil cartographique mutualisé

Nature et modalités Département/CDT/EPCI/OT. Objectif Un travail de géo-référencement de la carte touristique est engagé, préalable indispensable à toute action de mise en place d’un « entrepôt cartographique » partagé.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Géoréférencement de la carte touristique 29/01 - Réunion de travail avec prestataire technique. Le travail est planifié sur le 4e trimestre.

4.2 Mise en tourisme

4.2.1 Différenciation de l’offre

Nature et modalités Prendre appui sur les initiatives existantes (ex : GPS Safari). Objectif Diversifier et compléter l’offre en proposant des produits et des activités différenciantes accessibles à tous public et particulièrement aux familles. Couverture de l’ensemble du territoire permettant de pratiquer l’activité en tous lieux et en toutes saisons. Evaluation

Action Indicateurs de résultats GPS Safari Entretien et suivi de 106 caches réparties sur le territoire départemental. Mise à disposition des énigmes via les offices du tourisme et par un site Internet permettant de télécharger, imprimer ou consulter l’ensemble des énigmes. Classement des caches par niveau de difficulté des énigmes et niveau de difficulté des parcours. Mise en place d’une thématique « Courbet » regroupant 5 caches allant d’une durée de 30’ à 3h. Filière Golf 29/01 - Réunion en vue de structurer et commercialiser la filière Golf avec CRT BFC, Atout France et les exploitants des principaux golfs de BFC.

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 43/47 4.3 Itinérance

4.3.1 Itinéraires structurants (GTJ, Via Francigena, EuroVelo6)

Objectif Travail sur le développement de l’offre en hébergements adaptés le long des itinérances Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Participation à la mise en place d’une AMI avec la GTJ, visant 16/01 Copil GTJ Itinérance, 10/04, 04/06 réunion de à l’analyse des besoins en matière d’hébergement et au concertation GTJ, Commissariat de massif, CDT25 développement de l’offre Rencontres GTJ, préparation dossier AMI 05/07, 13/09, 01/10

Chemins Clunisiens 25/10 : participation à une réunion d’échanges des Communautés de communes et territoires traversés par les chemins clunisiens. Association BFC.

+ Collectif itinérance : apparaît dans partie 1.2.2 Collectifs régionaux (Itinérance, Patrimoine, Tourisme d’affaires)

Objectif Travail sur la restructuration des itinéraires au niveau départemental Relations presse : Au-delà de la promotion des différents itinéraires, Doubs Tourisme a assuré la relecture du futur Guide du Routard EuroVélo 6 et a proposé quantité de modifications et ajouts. Ces itinéraires au long cours font également partie du dossier de presse 2018. Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Participation aux réunions préparatoires et rencontres avec Réunion préparatoire DDET/CDT 16/04 les acteurs départementaux de la randonnée Rencontre avec les acteurs CDRP et URV 20/04

4.3.2 Relations interdépartementales

Nature et modalités Mise en cohérence et maillage de l’offre touristique. Relations avec les structures coordinatrices.

Objectif Afin de créer du lien interdépartemental et favoriser l’itinérance touristique entre territoires, création en juin d’une offre de séjour 4 jours/3nuits Les trois vallées à vélo en Bourgogne Franche-Comté associant les CDT du Doubs/Jura et l’office de Tourisme de Dole. Circuit itinérant de 250 km avec hébergement en demi-pension, itinéraire le long de l’Eurovélo6, le val d’Amour, la Vallée de l’Ognon, le transport des bagages et VAE en option. Le CRT Bourgogne Franche-Comté et Jura tourisme seront associés dans la promotion commerciale de ce séjour. Relations presse : dans le cadre de la valorisation de la vallée de l’Ognon, un second éductour a été organisé en 2018 sur le Nord du territoire. Un communiqué de presse a été adressé à la presse haut-saônoise et doubienne. 10/10 : Organisation d’un accueil presse sur la Vallée de l’Ognon avec le magazine Balade pour une diffusion d’un dossier de 14 pages en juillet 2019

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats 3 réunions de concertation Consultation des prestataires, rédaction des fiches et conception du produit par Doubs Tourisme. Promotion sur les sites web des partenaires. Envoi de newsletters.

Relations presse 1 article dans l’Est républicain édition du Doubs. 1 article dans l’Est républicain édition de Vesoul. 1 article dans les Affiches de Haute-Saône.

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 44/47 4.4 Autres activités

4.4.1 Filières pleine nature

Nature et modalités Escalade, spéléo, chasse, fluvial, nautisme… Objectif Appui ponctuel aux autres filières de pleine nature en lien avec le Conseil Départemental Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Participation aux rencontres et aux réflexions menées par les 10/01 Participation aux côtés du Département à une réunion différentes filières sur la structuration de l’offre d’escalade et la refonte des modalités de convention de la FFME

4.4.2 Filières spécifiques

Nature et modalités Equestre, pêche, cyclo, VTT. Actions menées dans le cadre du développement, du conseil aux porteurs de projets et des actions de communication et de commercialisation

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Rédaction d’une fiche ‘loisirs Outdoor’ au sein du dossier de 1 article dans La presse bisontine presse. Mise en avant des filières par relation presse. 1 article dans La Terre de chez nous Articles dans la presse nationale 26/07 Rencontre avec Jean Luc Guerringue en charge des relevés des bornes de l’Eurovélo 6 au Conseil Départemental pour définir une méthode de travail et meilleure transmision des chiffres.

4.4.3 Nouvelles pratiques

Nature et modalités VAE, Trail. Objectif Appuyer le développement de nouvelles pratiques de sport et de loisirs Evaluation

Actions Indicateurs de résultats Trail Participation aux rencontre de l’AMI trail (pilotage CDT39) et rencontres internes au Doubs avec les acteurs du trail et organisateurs de manifestations 21/03 - Réunion du groupe de travail échelle MDJ au CDT39 (1/2j x 2 pers) 30/05 - Réunion du groupe de travail échelle MDJ au CDT39 (1/2j) 28-29-30/06 : participation financière au Salon du marathon Mont Blanc dans le cadre Montagnes du Jura. 20/09 : Réunion AMI trail à Lons-le-Saunier

Participation à 2 réunions : 21/03, 30/05 04/04 participation à une réunion avec Mr HENNEQUIN, Président de l’association For’Trail qui a pour but de développer des projets de loisirs et sports Outdoor, et sponsorise deux athlètes bisontins de haut niveau. Réunion ayant pour objectif de définir comment le CDT peut soutenir cette association. 06/04 Réunion avec Mr ROY, Président de Doubs Terre de Trail pour présentation de son association, et définir Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 45/47 comment les deux associations peuvent travailler en partenariat. 09/07 : rencontre avec MM. MAGNIN-FEYSOT et COURVOISIER représentants de la nouvelle station de trail labellisée Altitude 800 Entre Loue et Lison pour présentation de l’espace trail.

Relations presse : Mise en avant de Doubs terre de trail dans le dossier de presse 2018.

Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 46/47 AXE 5 RENDRE ATTRACTIVE LA STATION DE METABIEF

5.1 Hébergements Actions incluses dans les actions menées à l’échelle départementale, tenant compte des spécificités de chaque territoire et de la particularité neige et double saison du secteur du Haut-Doubs.

5.2 Promotion

5.2.1 Relations presse, marketing, opérations de promotion

Nature et modalités Actions spécifiques en lien avec la station et mise à disposition d’outils. Objectif Filière Neige : 14/02 : Journée technique ENJ à Chaux-Neuve (DM) 1 j.

Relations presse : La station de Métabief fait l’objet d’une double présentation dans le dossier de presse 2018 : - En été avec les loisirs outdoor et le VTT - En hiver avec l’offre ski alpin et la présentation des 3 domaines et leurs spécificités.

Développement numérique de la station de Métabief. Participation aux réunions avec SMMO, OT et Numérica des 08/10 et 14/11. Opération de promotion #lessommetsdudoubs : cf point 3.5.6_Numérique

5.3 Commercialisation

5.3.1 Mise en produits Nature et modalités Produits packagés groupes et individuels. Objectif Créer d’un nouveau produit en phase avec la demande des clientèles Plaisirs Neige à Métabief. Concevoir une offre de séjour plus souple avec activités à la carte pour profiter des joies de la station. Création d’un produit groupe rando en partenariat avec Azureva.

Evaluation

Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats 1 produit packagé pour groupes Diffusion en brochure – 5000 ex. 1 produit packagé hiver pour individuels 5 ventes en 2018

5.3.2 Clientèle de proximité Nature et modalités Cars « Samedis au ski ». Objectif Doubs Tourisme a reconduit pour la septième année consécutive les « Samedi au ski » dans la station de Métabief au départ de Besançon, Saône et Nods. Sortie comprenant le transport en autocar, le forfait de ski et l’assurance neige pour profiter en toute liberté du domaine de Métabief. Des remises sont consenties sur la location de matériel, cours de ski et dans les restaurants partenaires de la station. 5 sorties ont été proposées les samedis 20 et 27 janvier – 3, 10 et 17 février 2018 dont 3 ont été annulées pour cause de mauvais temps ou manque d’enneigement. Opération menée en partenariat avec le Syndicat mixte du Mont-d’Or et la Régie départementale des transports du Doubs. Réduction de 5 € pour les détenteurs de la carte Avantages jeunes en partenariat avec le CRIJ. Relations presse : envoi à la presse locale d’un Communiqué de presse valorisant ce service. Evaluation Indicateurs de mise en œuvre Indicateurs de résultats Conception de flyers, affiches, et 2 sorties confirmées sur 5 - 83 participants au total Relations presse 4 articles (Est républicain, presse bisontine, macommune.info, actu25.fr)

A ces actions viennent s’ajouter plusieurs éléments d’ordre organisationnel, pour certains imposés par la Loi tels que le RGPD (Règlement général sur la protection des données) et pour d’autres consécutifs de la réorganisation des missions du CDT qui ont impacté l’ensemble du personnel ainsi que les outils comptables. Doubs Tourisme Rapport d’activités 2018 p 47/47 1/4

Rapport n° 405

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DMAP

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES MODERNISATION DE L'ACTION PUBLIQUE

Objet : Remplacement d'un Conseiller départemental

Par courrier à l’attention de Mme la Présidente du Département du 18 mars dernier, M. Noël GAUTHIER a présenté sa démission de son mandat départemental, à partir du 1er avril 2019. Selon les dispositions de l’article L 221 du Code électoral, « le Conseiller départemental dont le siège devient vacant pour cause de […] démission […] est remplacé par la personne élue en même temps que lui à cet effet ». En conséquence, M. Philippe CLAUDEL, élu remplaçant de M. Noël GAUTHIER lors des élections cantonales 2015, exerce le mandat de Conseiller départemental du canton de Bethoncourt depuis le 1er avril 2019.

Je vous propose ainsi de prendre acte du remplacement de M. Noël GAUTHIER par M. Philippe CLAUDEL, pour siéger en qualité de membre à la Commission permanente. Par déclinaison, je vous propose également de désigner M. Philippe CLAUDEL en tant que membre de la commission 2 « Développement humain ». Un rapport à part présente une actualisation des représentations du Département au sein des organismes extérieurs.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 2/4 DELIBERATION

Vu la loi n°2013-403 du 17 mai 2013 relative à l’élection des Conseillers départementaux, des Conseillers municipaux et des Conseillers communautaires et modifiant le calendrier électoral ;

Vu le code électoral et notamment son article L 221 ;

Vu la circulaire INTA 1506807C du 26 mars 2015 relative à l’élection et mandat des Conseillers départementaux et des membres de la Commission permanente ;

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu la délibération du 25 septembre 2017 relative à la composition des commissions internes selon les politiques publiques C@P25 ;

Vu la délibération du Conseil départemental du 24 septembre 2018 relative à la nouvelle liste des membres de la Commission permanente - composée de l’ensemble des Conseillers départementaux (Mme la Présidente, 11 Vice-présidents, 26 autres membres) ;

Vu la démission présentée par courrier du 18 mars 2019 à l’attention de Mme la Présidente du Département de M. Noël GAUTHIER à compter du 1er avril 2019, dont l’avis a été transmis à M. le Préfet le 2 avril 2019 ;

Vu le rapport n° 405 présenté sous le timbre : DGS / DMAP ;

Vu l’avis de la commission n° 4 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

- Prend acte du remplacement de M. Noël GAUTHIER par M. Philippe CLAUDEL et de la nouvelle liste de la Commission permanente, telle que figurant en annexe de la présente délibération,

Par déclinaison,

- Désigne, en remplacement de M. Noël GAUTHIER, M. Philippe CLAUDEL, membre de la 2ème Commission – Développement humain, désormais composée ainsi qu’il suit : 3/4

. Mme Virginie CHAVEY . M. Philippe CLAUDEL . Mme Magali DUVERNOIS . M. Ludovic FAGAUT . Mme Sylvie LE HIR . Mme Michèle LETOUBLON . M. Rémy NAPPEY . Mme Florence ROGEBOZ . M. Michel VIENET

L’actualisation des représentations du Département au sein des organismes extérieurs fait l’objet d’une délibération distincte.

#signature# 4/4

ANNEXE AU RAPPORT

1 - nouvelle liste des membres de la Commission permanente Nouvelle liste des membres de la Commission permanente

¸ PRESIDENTE - Mme Christine BOUQUIN

¸ 11 VICE-PRESIDENTS - Mme Annick JACQUEMET: 1ère Vice-présidente ; - M. Philippe ALPY : 2ème Vice-président ; - Mme Virginie CHAVEY : 3ème Vice-présidente ; - M. Thierry MAIRE DU POSET : 4ème Vice-président ; - Mme Odile FAIVRE-PETITJEAN : 5ème Vice-présidente ; - M. Ludovic FAGAUT : 6ème Vice-président ; - Mme Béatrix LOIZON, 7ème Vice-présidente ; - M. Philippe GONON : 8ème Vice-président ; - Mme Florence ROGEBOZ : 9ème Vice-présidente ; - M. Denis LEROUX : 10ème Vice-président ; - M. Pierre SIMON : 11ème Vice-président.

. 26 AUTRES MEMBRES (PAR ORDRE ALPHABETIQUE) :

- M. David BARBIER - M. Frédéric BARBIER - Mme Françoise BRANGET - M. Serge CAGNON - Mme Marie CHASSERY - M. Philippe CLAUDEL - Mme Christine COREN-GASPERONI - Mme Jacqueline CUENOT-STALDER - Mme Catherine CUINET - M. Claude DALLAVALLE - Mme Marie-Laure DALPHIN - Mme Magali DUVERNOIS - M. Gérard GALLIOT - M. Jean-Luc GUYON - M. Raphaël KRUCIEN - Mme Sylvie LE HIR - Mme Myriam LEMERCIER - Mme Géraldine LEROY - Mme Michèle LETOUBLON - M. Alain LORIGUET - M. Alain MARGUET - M. Rémy NAPPEY - Mme Danièle NEVERS - M. Thierry VERNIER - M. Michel VIENET - Mme Martine VOIDEY 1/5

Rapport n° 406

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DMAP

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES MODERNISATION DE L'ACTION PUBLIQUE

Objet : Modifications des représentations du Conseil départemental dans les commissions et organismes extérieurs

SOMMAIRE

I – REMPLACEMENT D’UN CONSEILLER DEPARTEMENTAL DEMISSIONNAIRE AU SEIN DE STRUCTURES EXTERIEURES ...... 2

II – MODIFICATIONS DE REPRESENTATIONS DU DEPARTEMENT AU SEIN D’ORGANISMES ET COMMISSIONS EXTERIEURS ...... 2

∑ CONSEIL DEPARTEMENTAL DE L’EDUCATION NATIONALE (CDEN)...... 2

∑ COMMISSION DEPARTEMENTALE DE PRESENCE POSTALE ...... 3

∑ ASSOCIATION «ESPACE NORDIQUE JURASSIEN,AIN-DOUBS-JURA »...... 3

DELIBERATION ...... 4

ANNEXE AU RAPPORT ...... 5 2/5

INTRODUCTION

Lors de sa séance du 27 avril 2015, le Conseil départemental a procédé à la désignation de ses membres ou de ses délégués pour siéger au sein d'organismes extérieurs, selon les articles L. 3121- 2 et L. 3121-23 du Code général des collectivités territoriales, dans les conditions prévues par les dispositions régissant ces organismes. Le 25 septembre 2017, l’ensemble des représentations a fait l’objet d’une actualisation globale et d’une structuration par politique publique C@P25. A ce jour, suite à la démission de M. Noël GAUTHIER de son mandat départemental à partir du 1er avril 2019, il s’agit de procéder à son remplacement au sein des structures dans lesquelles il représentait le Département en qualité de titulaire ou de suppléant. Par ailleurs, l’Assemblée départementale est invitée à se prononcer sur des nouvelles propositions de représentations de la collectivité au sein d’organismes extérieurs.

I – REMPLACEMENT D’UN CONSEILLER DEPARTEMENTAL DEMISSIONNAIRE AU SEIN DE STRUCTURES EXTERIEURES

Conformément à l’article L.3121-23 du Code général des collectivités territoriales, il convient de désigner M. Philippe CLAUDEL en remplacement de M. Noël GAUTHIER au sein des commissions et organismes extérieurs, dont la liste figure en annexe de la présente délibération. Pour information, compte tenu des dispositions réglementaires afférentes (article R. 1424-15 du CGCT), il n’est pas proposé de remplacement au sein du Conseil d’administration du SDIS à la suppléance précédemment assurée par Noël GAUTHIER, le titulaire restant en poste.

II – MODIFICATIONS DE REPRESENTATIONS DU DEPARTEMENT AU SEIN D’ORGANISMES ET COMMISSIONS EXTERIEURS

∑ Conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN)

La représentation du Département au sein du CDEN est détaillée dans la liste des structures extérieures figurant en annexe du rapport.

L’Assemblée est invitée à se prononcer sur de nouvelles désignations au sein du CDEN, notamment un nouveau représentant de Mme la Présidente du Département en remplacement de Mme ROGEBOZ. 3/5

∑ Commission départementale de présence postale

La représentation du Département au sein de cette commission est détaillée dans la liste des structures extérieures figurant en annexe du rapport.

L’Assemblée est invitée à désigner 1 titulaire, en remplacement de Mme ROGEBOZ.

∑ Association « Espace nordique jurassien, Ain-Doubs-Jura »

L’association « Espace nordique jurassien, Ain-Doubs-Jura » a été créée lors de son assemblée générale constitutive le 29 juin 2018, faisant suite à la dissolution de l’association « Haut-Doubs Nordique ».

Conformément aux statuts de l’association, il y a lieu de désigner un(e) représentant(e) du Département au sein de cette instance.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 4/5 DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales, et notamment les articles L. 3121-15 et L.3121-23 ;

Vu les délibérations du Conseil départemental du 27 avril 2015 et du 25 septembre 2017 relatives aux représentations du Conseil départemental au sein des commissions et organismes extérieurs ;

Vu le rapport n° 406 présenté sous le timbre : DGS / DMAP ;

Vu l’avis de la commission n° 4 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Décide, sous réserve de l’unanimité des suffrages exprimés, de procéder aux désignations des représentants du Département au sein des structures extérieures à main levées ;

Procède au remplacement de M. Noël GAUTHIER au sein des commissions et organismes extérieurs, dont la liste figure en annexe de la présente délibération ;

Se prononce sur des nouvelles désignations au sein des structures suivantes : - Conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) ; - Commission départementale de présence postale.

Après avoir pris connaissance de la dissolution de l’association Haut-Doubs Nordique, désigne un(e) Conseiller(ère) départemental(e) au sein de l’association « Espace nordique jurassien, Ain-Doubs-Jura ».

#signature# 5/5

ANNEXE AU RAPPORT

1 - Liste des structures concernées par des modifications de la représentation du Département LISTE DES STRUCTURES CONCERNEES PAR DES MODIFICATIONS DE REPRESENTATIONS DU DEPARTEMENT

C@P25 Code Politiques publiques

11 Autonomie des PA et des PH 12 Enfance Famille 1- Solidarités 13 Insertion humaines 14 Habitat Logement 15 Développement social 21 Collèges 22 Action culturelle 2- Développement 23 Lecture humain 24 Archives départementales et patrimoines culturels départementaux 25 Sport et éducation populaire 31 Routes 32 Développement numérique du territoire 33 Développement territorial 3- Dynamique 34 Environnement - Trame verte et bleue territoriale 35 Espace rural et périurbain 36 Tourisme 37 Economie 38 Transports 41 Relations publiques 42 Modernisation de l'action publique 4- Efficience et 43 Ressources humaines ressources internes 44 Bâtiments et moyens généraux 45 Gestion financière SOLIDARITES HUMAINES

Politiques publiques Axes Commissions et organismes Sièges à répartir représentation actuelle

Etablissements hospitaliers et maisons de retraite : Autonomie des Conseils de la vie sociale d'Etablissements d'hébergement pour personnes âgées et personnes âgées dépendantes gérés par la Mutualité française 11 111 Personnes âgées des personnes Doubs : handicapées . Résidence "Les Vignières" à Sochaux 1 M. GAUTHIER

. Résidence "Le Havre des Jonchets" à Grand-Charmont 1 M. GAUTHIER

Développement Commissions locales de coordination de : 15 152 Accompagnement des personnes social Président : M. GUYON - Montbéliard Sud 2 1er Vice-président : M. GAUTHIER DEVELOPPEMENT HUMAIN

Politiques publiques Axes Commissions et organismes Sièges à répartir Représentation actuelle

Conseils d'administration des collèges publics : 2 21 Collèges 213 Gouvernance et fonctionnement des collèges publics - collège "Anatole France" à BETHONCOURT " Mme DUVERNOIS, M. GAUTHIER - collège "Paul Langevin" à ETUPES " Mme DUVERNOIS, M. GAUTHIER - collège "Jouffroy d'Abbans" à SOCHAUX " Mme DUVERNOIS, M. GAUTHIER Mme la Présidente ou son Mme CHAVEY (représentante de Mme la Présidente du Département) représentant Comité départemental de l'emploi Titulaires : Mme LETOUBLON, M. GAUTHIER 2 titulaires Suppléants : MM. GONON, NAPPEY 2 suppléants

2 titulaires Titulaires : Mme CHAVEY, M. NAPPEY Conseil académique de l'éducation nationale 2 suppléants Suppléants : Mme ROGEBOZ, M. GAUTHIER

Mme ROGEBOZ (représentante de Mme la Présidente du Département) 1 (délég. Mme la Présidente) Titulaires : Mme CHAVEY, M. MARGUET, Mme LETOUBLON, DIVERS Conseil départemental de l'éducation nationale (CDEN) 5 titulaires MM. NAPPEY, GAUTHIER 5 suppléants Suppléants : Mmes LOIZON, FAIVRE-PETITJEAN, M. CAGNON, Mmes DUVERNOIS, LEROY

Titulaire : M. VIENET IUT de Besançon-Vesoul 1 titulaire Suppléant : M. GAUTHIER Conseil d'administration 1 suppléant

Titulaires : M. FAGAUT, Mmes CUINET, LOIZON, MM. VIENET, 22 Action culturelle 221 Coopération territoriale et attractivité du territoire Syndicat mixte du musée de plein 6 titulaires DALLAVALLE, GAUTHIER air des maisons comtoises de NANCRAY 6 suppléants Suppléants : Mme FAIVRE-PETITJEAN, MM. LORIGUET, GONON, Mme LETOUBLON, M. NAPPEY, Mme LEMERCIER

MM. FAGAUT, GUYON, Mme LOIZON, 251 Inclusion sociale Profession sport et loisirs 5 MM. NAPPEY, GAUTHIER

Mme la Présidente ou son M. MAIRE DU POSET (Représentant de Mme la Présidente du Département) représentant Sport et éducation Commission Départementale des Espaces, Sites et 25 252 Vitalité et attractivité des territoires populaire Itinéraires (CDESI) Titulaires : MM. FAGAUT, GUYON, Mme LETOUBLON, M. NAPPEY 4 titulaires Suppléants : Mme LE HIR, MM. LORIGUET, MARGUET, GAUTHIER 4 suppléants

253 Réussite éducative Centre de linguistique appliquée de Besançon 1 titulaire Titulaire : M. FAGAUT Conseil d'administration 1 suppléant Suppléant : M. GAUTHIER DYNAMIQUE TERRITORIALE

Politiques publiques Axes Commissions et organismes Sièges à répartir Représentation actuelle

2 titulaires Titulaires : Mme ROGEBOZ, M. Frédéric BARBIER Commission départementale de présence postale territoriale 2 suppléants Suppléants : M. LORIGUET, Mme NEVERS

Etablissement Public Foncier Doubs BFC : Titulaires : Mme BOUQUIN, MM. ALPY, CAGNON, Mme BRANGET, MM. SIMON, (Ex. Etablissement Public Foncier du Doubs interdépartemental) 22 titulaires MARGUET, GONON, Mmes CUENOT-STALDER, CHAVEY, MM. GUYON, FAGAUT, VERNIER, VIENET, MAIRE-DU-POSET, David BARBIER, - Assemblée générale Mme COREN-GASPERONI, M. DALLAVALLE, Mme LEMERCIER, M. GALLIOT, 331 Accompagnement des projets locaux Mme LEROY, M. KRUCIEN , Mme VOIDEY

Suppléants : Mmes CUINET, DALPHIN, ROGEBOZ, FAIVRE-PETITJEAN, JACQUEMET, 16 suppléants LE HIR, M. LEROUX, Mmes LETOUBLON, LOIZON, MM. LORIGUET, Frédéric BARBIER, GAUTHIER, Mmes NEVERS, DUVERNOIS, M. NAPPEY, Mme CHASSERY Développement 33 territorial Mme la Présidente Mme BOUQUIN

12 titulaires Titulaires : MM. LORIGUET, GONON, Mmes ROGEBOZ, CUENOT-STALDER, Service départemental d’incendie et de secours MM. VERNIER, FAGAUT, ALPY, GUYON, Mme CUINET, M. DALLAVALLE, Conseil d’administration Mmes VOIDEY, LEROY 334 Sécurité des biens et des personnes Suppléants : Mmes LOIZON, LE HIR, LETOUBLON, M. SIMON, Mmes BRANGET, 13 suppléants CHAVEY, FAIVRE-PETITJEAN, DALPHIN, MM. LEROUX, CAGNON, GAUTHIER, JEANNEROT, Frédéric BARBIER

Association Haut-Doubs Nordique 1 (délégation de Mme la M. SIMON (par délégation de Mme la Présidente du Département) 36 Tourisme 361 Stratégie et gouvernance touristique Association dissoute Présidente) M. ALPY, Mme LETOUBLON, M. NAPPEY 3

Association "Espace Nordique Jurassien, Ain-Doubs-Jura" 1 Nouvelle représentation

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES

Politiques publiques Axes Commissions et organsimes Sièges à répartir Représentation actuelle

Modernisation de 42 421 Performance de l'action publique Commission départementale d'organisation et de modernisation des 3 titulaires Titulaires : Mme ROGEBOZ MM. VERNIER, GALLIOT l'action publique services publics 3 suppléants Suppléants : MM. ALPY, CAGNON, GAUTHIER 1/4

Rapport n° 407

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DFA / DRIT

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES MODERNISATION DE L'ACTION PUBLIQUE - PERFORMANCE DE L'ACTION PUBLIQUE

Objet : Convention constitutive d'un groupement de commandes et d'utilisation de la station carburant de la Ville de Besançon entre la Ville de Besançon, la Communauté d'agglomération du Grand Besançon, le Centre communal d'action sociale de Besançon, le Département du Doubs, le SDIS du Doubs et le SYBERT

Le Département du Doubs est, depuis plusieurs années, membre d’un groupement de commandes ayant pour objectif l’achat de carburant et l’utilisation de la station de distribution de carburants de la Ville de Besançon située 94 avenue Clémenceau.

La Communauté d’Agglomération du Grand Besançon (CAGB) propose une nouvelle convention qui annule et remplace la précédente convention en date du 5 août 2015 afin :

- de remplacer la Ville de Besançon par la CAGB en qualité de coordonnateur du groupement de commandes ;

- d’intégrer le SDIS 25 en tant que nouveau membre du groupement.

Conformément aux objectifs visés par C@P 25, le Département entend poursuivre cette démarche de mutualisation pour ses besoins en carburant sur le secteur de Besançon.

Le groupement est constitué pour une durée indéterminée, la convention prendra fin lors de l’extinction du besoin. Toutefois, chaque membre pourra se retirer du groupement sous réserve d’en informer préalablement le coordonnateur dans les conditions fixées par la convention.

Les conditions financières ainsi que les modalités de règlement de la prestation d’utilisation de la station carburant sont précisées dans la convention.

S’agissant du règlement du carburant, le Département prendra à sa charge l’exécution des marchés et le règlement des factures correspondant à sa consommation directement aux fournisseurs. 2/4

Vous trouverez, en annexe au présent rapport, le projet de convention qu’il est proposé d’établir avec la Ville de Besançon, la CAGB, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Besançon, le SDIS du Doubs et le SYBERT portant d'une part constitution du groupement de commandes, et d'autre part permettant l'utilisation de la station carburant de la Ville de Besançon moyennant une participation aux frais de fonctionnement.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 3/4 DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu le rapport n° 407 présenté sous le timbre : DGS / DFA / DRIT;

Vu l’avis de la commission n° 4 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

- approuve la convention pour la constitution d’un groupement de commandes entre le Département, la Ville de Besançon, la CAGB, le CCAS de Besançon, le SDIS 25 et le SYBERT relative aux modalités d’achat de carburants et d’utilisation de la station de carburants de la Ville de Besançon, telle qu’elle figure en annexe au rapport,

- autorise Madame la Présidente du Département à la signer, au nom de la Collectivité.

#signature# 4/4

ANNEXE AU RAPPORT

1 - Convention constitutive d’un groupement de commandes pour l’achat de carburants et l’utilisation de la station carburant de la Ville de Besançon Communauté Centre Communal d’Action d’Agglomération du Grand Ville de Besançon Sociale de Besançon Besançon

Département du Doubs SDIS25 SYBERT

Convention constitutive d’un groupement de commandes pour l’achat de carburants et l’utilisation de la station carburant de la Ville de Besançon entre la Ville de Besançon, la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon, le Centre Communal d’Action Sociale de Besançon, le Département du Doubs, le SDIS du Doubs et le SYBERT

Entre :

La Communauté d'Agglomération du Grand Besançon représentée par M. Gabriel BAULIEU, 1er Vice-Président, dûment habilité par délibération du Conseil de Communauté en date du ...... et rendue exécutoire le ...... , ci-après désignée « le Grand Besançon », d’une part,

Et

La Commune de Besançon, représentée par M. Jean-Louis FOUSSERET, Maire, dûment habilité par délibération du Conseil municipal en date du ...... et rendue exécutoire le ...... , ci-après désignée « la Ville », d’autre part,

Et

Le Centre Communal d’Action Sociale de Besançon représenté par Mme Danielle DARD, Vice-Présidente, dûment habilitée par délibération du Conseil d’Administration en date du ...... et rendue exécutoire le ...... , ci-après désignée « le CCAS », d’autre part,

Et

Le Département du Doubs représentée par Madame Christine BOUQUIN, Présidente, dûment habilitée par délibération du Conseil départemental en date du 17/06/2019 et rendue exécutoire le ...... , ci-après désignée «le Département du Doubs», d’autre part,

Et

Le Service Départemental d’Incendie et de Secours du Doubs représenté par Monsieur Alain LORIGUET, 1er Vice-président du Conseil d’administration, ci-après désigné « le SDIS25 », d’autre part, Et

Le Syndicat mixte de Besançon et de sa région pour le traitement des déchets, représenté par Madame Catherine THIEBAUT, Présidente, dûment habilitée par délibération du Comité Syndical en date du ...... et rendue exécutoire le ...... , ci-après désigné « le SYBERT », d’autre part,

Il a été exposé ce qui suit :

Cette convention annule et remplace la précédente convention en date du 05 août 2015.

La Ville de Besançon est propriétaire d’une station carburant située – 94, avenue Clémenceau.

Sur proposition de la Ville de Besançon et à la demande des membres du présent groupement qui souhaitent que les véhicules de leurs services puissent utiliser la station carburant de la Ville, il a été décidé de mettre en place une convention d'une part de groupement de commandes pour la fourniture de carburants et d'autre part pour l’utilisation de la station carburant de la Ville de Besançon par les membres du groupement.

Chacune des structures est déclarée comme consommateur final au regard de la réglementation relative à ces équipements, à l’exception pour le Grand Besançon du carburant destiné à la station du port fluvial de Besançon, cette station étant assimilée à une station-service au sens de la réglementation sur la régionalisation de la TIPP (bulletin officiel des douanes n°6703 du 09/03/07).

Article 1 – Objet du groupement de commandes

Par la présente convention, les membres du groupement conviennent :

∑ d’une part de se regrouper, conformément aux dispositions des articles L2113-6 à L2113-8 de l’ordonnance n° 2018-1074 du 26 novembre 2018 portant partie législative du Code de la Commande Publique, pour constituer un groupement de commandes en vue de l’achat de carburants,

∑ d’autre part, d’utiliser la station carburant de la Ville de Besançon, moyennant une participation aux frais de fonctionnement, dans les conditions et les horaires d’utilisation précisés dans la présente convention.

Pour le Département du Doubs, sa participation au groupement de commandes se limite aux besoins en carburants sur le secteur de Besançon.

Pour le SDIS25, sa participation au groupement de commandes se limite à ses besoins en livraison de carburants vrac pour ses propres cuves, sur l’ensemble du département.

Pour la passation de l’accord-cadre et des marchés subséquents, le groupement de commandes respectera les règles fixées par le Code de la Commande Publique pour les marchés des collectivités territoriales.

Article 2 – Membres du groupement de commandes

Les membres de ce groupement de commandes sont le Grand Besançon, la Ville de Besançon, le CCAS, le Département du Doubs, le SDIS25 et le SYBERT.

Article 3 – Durée du groupement de commandes

Le groupement de commandes est constitué pour une durée indéterminée. La présente convention prendra fin lors de l’extinction du besoin.

La présente convention entre en vigueur à la date d’acquisition du caractère exécutoire de celle-ci. Article 4 – Désignation du coordonnateur

Le coordonnateur du groupement de commandes est la Communauté d'Agglomération du Grand Besançon.

En cas de défaillance du coordonnateur, un nouveau coordonnateur est désigné, d’un commun accord, par les parties à la présente convention.

La désignation du nouveau coordonnateur fait l’objet d’un avenant à la présente convention.

Article 5 – Siège du groupement de commandes

Le siège administratif du groupement de commandes est établi à l’adresse suivante :

Communauté d'Agglomération du Grand Besançon Direction Parc Auto Logistique 4 rue Gabriel Plançon 25043 BESANCON CEDEX

Article 6 – Adhésion et retrait des membres du groupement de commandes

6.1 – Adhésion

Chaque membre adhère au groupement de commandes par délibération de l’assemblée délibérante approuvant l’acte constitutif ou par toute décision de l’instance autorisée. Une copie de la délibération ou de la décision est notifiée au coordonnateur du groupement de commandes.

Toute nouvelle adhésion au groupement de commandes constitué par la présente convention doit :

- faire l’objet d’un accord de chacune des parties à la convention ; - être approuvée par la personne morale souhaitant adhérer conformément aux dispositions légales et règlementaires qui lui sont applicables.

Chaque nouvelle adhésion est formalisée par la conclusion d’un avenant à la présente convention, par lequel le nouveau membre en accepte les conditions sans réserve.

Le nouvel adhérent ne peut bénéficier des conditions d’un marché en cours. Toute nouvelle adhésion n’a d’effet que pour les consultations postérieures.

6.2 – Retrait

Chaque membre pourra se retirer du groupement sous réserve d’en informer préalablement le coordonnateur par lettre recommandée avec accusé de réception six mois au moins avant la fin de chaque exercice budgétaire. Toutefois, les commandes émises antérieurement au retrait demeurent exécutoires.

Néanmoins, si le retrait d’un des membres du groupement devait remettre en cause les conditions financières du marché passé, les pénalités induites par ce retrait seraient à sa charge.

Le retrait d’un membre est formalisé par la conclusion d’un avenant à la présente convention, par lequel le membre en accepte les conditions sans réserve.

Article 7 – Engagement des membres du groupement de commandes

Les membres sont chargés :

- de communiquer au coordonnateur une évaluation de leurs besoins, - de participer, à la demande du coordonnateur, à l’analyse technique des offres, - de participer à la mise en œuvre du marché au sein de leur structure. - de s’engager à ne pas passer commande à un autre prestataire que le titulaire du marché subséquent et accord-cadre pour des prestations faisant partie de l’objet de la présente convention, - de participer à l’évaluation de l’accord-cadre, en vue de son amélioration dans le cadre de sa reconduction, - de transmettre un état annuel des consommations au coordonnateur.

Chaque membre du groupement s’engage à commander, à l’issue des procédures de passation menées par le groupement, aux titulaires des marchés subséquents des prestations à hauteur de leurs besoins propres, tels qu’indiqués dans les cahiers des charges des marchés.

Article 8 – Missions du coordonnateur

Le coordonnateur est chargé de procéder, dans le respect des règles prévues par le Code de la Commande Publique, à l’organisation des opérations de sélection des cocontractants pour l’accord- cadre et les marchés subséquents pour lesquels le groupement a été constitué.

Il signe et notifie l’accord-cadre, chaque membre du groupement s’assurant ensuite, pour ce qui le concerne, de sa bonne exécution.

Il signe et notifie les marchés subséquents sauf cas particuliers de l’article 8.1.

Dans le cadre de ses missions, le coordonnateur est chargé de :

- recenser et définir les besoins en carburants, - déterminer et conduire la procédure de passation de l’accord-cadre conformément au Code de la Commande Publique, - élaborer le dossier de consultation des entreprises, - rédiger et publier l’avis d’appel public à la concurrence, - remettre le dossier de consultation des entreprises aux candidats, - recevoir les candidatures et les offres, - conduire les opérations de sélection des cocontractants, - analyser les candidatures et les offres, - rédiger le rapport d’analyse des offres, - convoquer la Commission d’Appel d’Offres, - le cas échéant, publier l’avis d’intention de conclure, - informer les candidats retenus et non retenus, - élaborer le rapport de présentation de la procédure de passation, - transmettre l’accord-cadre au représentant de l’Etat dans le Département pour contrôle de la légalité, - signer l'accord-cadre, - notifier l’accord-cadre - publier les données essentielles de l’accord-cadre, des marchés subséquents et de leurs modifications éventuelles, dans un délai de 2 mois suivant la notification, - publier l’avis d’attribution, - passer, signer, notifier les marchés subséquents qu’il aura lancés et exécuter ceux passés pour son propre compte, - prononcer, le cas échéant, les déclarations sans suite de la procédure pour motif d’intérêt général, - transmettre aux membres du groupement le nom du ou des titulaires retenus avec le prix des prestations ainsi que tout document nécessaire à l’exécution du marché, - tenir à jour et communiquer à chaque membre du groupement l’état annuel de ses consommations et commandes de carburants, - établir les fiches de recensement du marché conformément aux articles R2196-2 à R2196-4 du décret n° 2018-1075 du 3 décembre 2018 portant partie réglementaire du Code de la Commande Publique.

Les membres du groupement conviennent de donner mandat au coordonnateur du groupement, qui l’accepte, en ce qui concerne la signature, le cas échéant, des modifications de l’accord-cadre (articles R2194-1 à R2194-10 du décret n° 2018-1075 du 3 décembre 2018 portant partie réglementaire du Code de la Commande Publique), des reconductions et des résiliations de l’accord- cadre. Par ailleurs, le coordonnateur sera chargé de l’application et du respect de la règlementation relative à la protection des données à caractère personnel (règlement UE 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données – RGPD).

Il sera notamment chargé :

- de fournir au titulaire du marché public les caractéristiques du traitement des données personnelles, - d’assurer l’exercice des droits des personnes dont les données sont traitées, - de veiller, au préalable et pendant toute la durée du traitement, au respect des obligations prévues par le RGPD de la part du titulaire du marché public, - de superviser le traitement, y compris réaliser les audits et les inspections auprès des titulaires des marchés publics.

Article 8-1 – Cas particuliers

Le Grand Besançon se charge de lancer les consultations pour les marchés subséquents. Chaque membre les exécute pour son propre compte. Cependant un cas particulier existe :

- Le SDIS25 se charge de lancer et d’exécuter ses propres marchés subséquents relatifs à ses besoins.

Article 9 – Attribution du marché

9.1 – Commission d’appel d’offres

La commission d’appel d’offres choisit les cocontractants dans les conditions fixées par le Code de la Commande Publique.

9.2 - Composition

La Commission d’appel d’offres du groupement est celle du coordonnateur du groupement.

La commission d’appel d’offres pourra également être assistée par des agents des membres du groupement compétents dans la matière qui fait l’objet des consultations ou en matière de marchés publics.

9.3 - Fonctionnement

Les règles de fonctionnement de la commission d’appel d’offres, notamment en ce qui concerne la convocation des membres de la commission à ses réunions ainsi que le quorum à atteindre pour que la commission puisse délibérer, sont celles fixées par l’article L1411-5 du CGCT.

Article 10 – Responsabilités respectives du coordonnateur et des membres du groupement

Le coordonnateur est responsable des missions stipulées à l’article 8.

Il est également responsable de la station de distribution de carburants située au Centre Technique Municipal de Besançon. A ce titre, il souscrit d’une part, un contrat garantissant les biens et les responsabilités qui en découlent et d’autre part un contrat couvrant sa responsabilité civile pour les dommages provoqués aux tiers.

Le cas échéant, chaque membre fixe les conditions de livraison de son (ses) site(s) dans un protocole de sécurité passé avec le fournisseur qui seront précisées dans l’accord cadre.

Article 11 – Véhicules concernés

Chaque membre du groupement fournit à la Direction Parc Auto et Logistique de la Ville de Besançon la liste des véhicules autorisés à utiliser la station carburant avec leur immatriculation et leurs caractéristiques. Chacun s’engage à mettre à jour son parc et à informer systématiquement la Direction Parc Auto et Logistique de toute évolution, ces modifications ne nécessitant pas de signature d’avenant. Article 12 – Conditions d’utilisation de la station carburant

La station carburant est automatisée. L’accès est facilité du lundi au vendredi de 7h00 à 18h00, toutefois la distribution de carburant est assurée 24h/24 pour nécessité de service, notamment pour assurer le service hivernal.

Le carburant n’est plus délivré par un pompiste. Chaque utilisateur utilise désormais un badge nominatif ou propre à chaque véhicule.

Les utilisateurs doivent prendre connaissance et respecter les règles de circulation au sein du Centre Technique Municipal (CTM) ainsi que les règles de sécurité propres à la station de carburant.

La Ville assurera la responsabilité du propriétaire, et notamment le maintien de l’équipement en conformité avec les règles de sécurité en vigueur.

Article 13 – Dispositions financières

Article 13-1. Répartition des frais du groupement de commandes

Les frais de gestion inhérents aux procédures lancées (accord cadre), frais de publication, frais de reprographie …, seront supportés par le Grand Besançon. En ce qui concerne les marchés subséquents à l’accord-cadre, les frais inhérents aux procédures lancées seront intégrés dans le coût annuel d’utilisation.

La mission de coordonnateur ne donne pas lieu à rémunération.

Article 13-2. - Conditions financières et modalités de règlement de la prestation d’utilisation de la station carburant

a) Le coût d’utilisation de la station est déterminé annuellement sur les valeurs N-1 des frais de fonctionnement : - nettoyage (matériel et main d’œuvre, petites fournitures), - interventions et contrôles règlementaires, - gestion des marchés subséquents, - entretien, sécurité et approvisionnement de la station carburant.

Ce coût sera facturé à chaque utilisateur de la station au prorata du nombre de prises et du volume de carburant distribué, par la formule suivante :

Coût annuel d’utilisation = (Coût d’utilisation x 40% x Nombre de prises Client / Nombre de prises total) + (Coût d’utilisation x 60% x Volume Client / Volume total)

b) Le titre de recette sera émis aux utilisateurs de la station à année échue à compter du 31 janvier de l’année N+1.

Article 13-3 - Conditions financières et modalité de règlement du carburant

a) Le carburant consommé à la station carburant au Centre Technique Municipal est facturé au prix coûtant qui correspond à une pondération entre le prix de la livraison suite aux marchés et le prix du volume précédemment pondéré restant dans la cuve.

b) Pour la Ville de Besançon et le CCAS, la facturation s’effectuera au travers de la clé de répartition des coûts des services mutualisés.

c) Cas particuliers : - Les budgets annexes de la Ville de Besançon et de la CAGB et le SYBERT pour le remplissage de ses propres cuves, prennent à leur charge l’exécution des marchés et le règlement des factures correspondant à leur consommation. - Le conseil départemental du Doubs prend à sa charge l’exécution des marchés et le règlement des factures correspondant à sa consommation directement aux prestataires. - SDIS25 prend à sa charge les consultations des marchés subséquents, l’exécution des marchés et le règlement des factures correspondant à ses besoins. Article 14 – Modification de la présente convention

Toute modification à la présente convention constitutive fera l’objet d’un avenant signé par l’ensemble des membres du groupement. Les décisions des membres sont notifiées au coordonnateur. La modification ne prend effet que lorsque l’ensemble des membres du groupement a approuvé les modifications.

Article 15 – Capacité à agir en justice

Le coordonnateur peut agir en justice au nom et pour le compte des membres du groupement pour le marché dont il a la charge, aussi bien en tant que demandeur qu’en tant que défendeur. Il informe et consulte les membres sur sa démarche et son évolution.

En cas de condamnation du coordonnateur au versement de dommages et intérêts par une décision devenue définitive, le coordonnateur divise la charge financière par le nombre de membres pondéré par le poids relatif de chacun d’entre eux dans le marché afférent au dossier de consultation concerné. Il effectue l’appel de fonds auprès de chaque membre pour la part qui lui revient.

Article 16 – Litiges relatifs à la présente convention

Tout litige pouvant survenir dans le cadre de l’application de la présente convention relèvera de la compétence du tribunal administratif de Besançon. Les parties s’engagent toutefois à rechercher préalablement une solution amiable au litige.

Fait en 6 originaux, à ...... , le ......

Pour la Communauté d’Agglomération du Pour la Ville de Besançon, Grand Besançon, Le Maire, Le 1er Vice-Président,

Jean-Louis FOUSSERET Gabriel BAULIEU

Pour le Centre Communal d’Action Sociale Pour le Département du Doubs, de Besançon, La Présidente, La Vice-Présidente,

Danielle DARD Christine BOUQUIN

Pour le SYBERT, Pour le SDIS25, La Présidente, Le 1er Vice-président du Conseil d’administration,

Catherine THIEBAUT Alain LORIGUET 1/3

Rapport n° 408

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DFA

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES MODERNISATION DE L'ACTION PUBLIQUE - EXPERTISE JURIDIQUE - SECURISATION JURIDIQUE

Objet : Compte rendu de l’exercice des délégations de compétences consenties à la Présidente du Département par le Conseil départemental

Conformément aux dispositions issues des articles L. 3211-2, L. 3221-10-1 et L. 3221-11 du Code général des collectivités territoriales, le Conseil départemental peut consentir certaines délégations à son Président.

En application de ces dispositions, par délibération en date du 2 avril 2015, le Conseil départemental a consenti à la Présidente du Département une délégation de compétence pour :

- prendre toute décision concernant la préparation, la passation, l'exécution et le règlement des marchés et des accords-cadres, ainsi que toute décision concernant leurs avenants, lorsque les crédits sont inscrits au budget ;

- réaliser des lignes de trésorerie sur la base d'un montant maximum de 30 M€ et assurer la gestion des lignes (tirage/remboursement).

Par délibération en date du 27 avril 2015, le Conseil départemental a consenti à la Présidente du Département une délégation de compétence pour intenter au nom du Département des actions en justice ou pour défendre le Département dans les actions intentées contre lui.

Le présent rapport a pour objet de rendre compte de l’utilisation de ces délégations depuis la séance du Conseil départemental du 18 mars 2019. Vous trouverez en annexes au rapport :

- les états des marchés et avenants réalisés ;

- les opérations financières relatives aux emprunts et à la ligne de trésorerie réalisées ;

- l’ensemble des affaires pour lesquelles une action en justice a été engagée ou clôturée ;

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 2/3 DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales et notamment les articles L.3211-2, L. 3221-10-1 et L.3221-11 ;

Vu les délibérations du Conseil départemental en date des 2 et 27 avril 2015 donnant délégation à Madame la Présidente du Département ;

Vu le rapport n° 408 présenté sous le timbre : DGS / DFA ;

Vu l’avis de la commission n° 4 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Prend acte telle qu’elles figurent en annexes du rapport, des informations relatives :

- aux marchés et avenants réalisés depuis la séance du Conseil départemental du 18 mars 2019 ; - aux opérations financières relatives aux emprunts et à la ligne de trésorerie réalisées depuis la séance du Conseil départemental du 18 mars 2019 ; - à l’ensemble des affaires pour lesquelles une action en justice a été engagée ou clôturée depuis la séance du Conseil départemental du 18 mars 2019.

#signature# 3/3

TABLE DES ANNEXES

1 - MARCHES ET AVENANTS REALISES DEPUIS LA SEANCE DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DU 18 MARS 2019 2 - OPERATIONS FINANCIERES RELATIVES AUX EMPRUNTS REALISES DEPUIS LA SEANCE DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DU 18 MARS 2019 3 - AFFAIRES POUR LESQUELLES UNE ACTION EN JUSTICE A ETE ENGAGEE OU CLOTUREE DEPUIS LA SEANCE DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DU 18 MARS 2019 Annexe 1

MARCHES REALISES DEPUIS LA SEANCE DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DU 18 MARS 2019

N° Objet Date d'ouverture Montant HT

REMPLACEMENT CENTRALE INCENDIE 23 RUE NODIER 06/02/2019 14 330,58 27

COLLEGE VOLTAIRE - REALISATION DIAGNOSTIC RESEAUX 25/01/2019 2 500,00 3347 EXTERIEURS VERS SALLE DE SPORT DENEIGEMENT DES BATIMENTS ET COLLEGES - LOT2 25/01/2019 60 000,00 3349

D141 BEURE PROTECTION CHUTES PIERRES ET BLOCS 14/02/2019 16 350,00 3351

D683 THISE CHALEZEULE CHALEZE - ENROBES 14/02/2019 575 392,50 3353

TRANSPORT EXPOSITION COURBET DESSINATEUR 21/02/2019 66 165,00 3355

TRANSPORT EXPOSITION DESSINS 21/02/2019 11 478,00 3356

D67 MAZEROLLE - ENROBES 21/02/2019 192 240,00 3357

MAINTENANCE ET EVOLUTION AIRS COURRIER ET PRESTATIONS 22/02/2019 24 000,00 3358 ASSOCIEES ACHAT PELLE OCCASION SUR PNEUS 15 TONNES 25/02/2019 176 000,00 3360

FOURNITURE FIOUL DOMESTIQUE BATIMENTS DEPARTEMENTAUX 28/01/2019 600 000,00 3361

COLLEGE VOLTAIRE - TRAVAUX ASCENSEUR MONTE-CHARGE 26/02/2019 618,80 3362

D683 THISE MERLON ANTI EBLOUISSEMENT 05/03/2019 15 000,00 3368

D13 OSSELLE ROUTELLE - PROTECTION CHUTES PIERRES ET BLOCS 05/03/2019 5 860,56 3369

AMO MARCHE PUBLIC D'ASSURANCE 12/03/2019 4 000,00 3373

MAINTENANCE ET EVOLUTION PROGICIEL MULTIGEST 13/03/2019 200 000,00 3376

RD 437 PONT 14/03/2019 216 666,67 3378

RD126 VOUJEAUCOURT GIRATOIRE A36 18/03/2019 2 495,50 3380

BALAYAGE PISTE CYCLABLE RD437 18/03/2019 2 396,17 3381

RD613 MONTBELIARD - REFECTION COUCHE DE ROULEMENT 18/03/2019 112 034,00 3383

FORMATION HABILITATION ELECTRIQUE 18/03/2019 24 000,00 3384

STAB D571 COTE DE MORRE GLISSEMENT DE TERRAIN 19/03/2019 495 435,00 3385

SIGNALETIQUE INFIRMERIE COLLEGE STENDHAL 25/03/2019 420,00 3388

ACQUISITION D'UN VEHICULE LEGER 26/03/2019 39 665,40 3392

FERME FLAGEY FOURNITURE ET LIVRAISON GRANULES BOIS 28/03/2019 1 390,91 3394

MATERIAUX HYDROCARBONES A CHAUD - SECTEUR PONTARLIER 29/03/2019 3 500 000,00 3397

COLLEGE ROULANS - FOURNITURE POSE LAVE-BATTERIE 03/04/2019 17 263,00 3400

D27 VUILLAFANS - ENROBES 04/04/2019 142 819,00 3402

FOURNITURE DE DISPOSITIFS DE RETENUE MIXTE BOIS METAL 09/04/2019 240 000,00 3404

D17 ARC ET SENANS ENROBES 11/04/2019 298 226,00 3408 N° Objet Date d'ouverture Montant HT

D571 COTE DE MORRE ENROBES 12/04/2019 405 257,50 3409

GARDE CORPS ET MARCHES METALLIQUES - GORGES DE NOUAILLES 03/04/2019 37 660,00 3411

TRANSPORT EXPOSITION MING 16/04/2019 139 130,00 3412

LOCATION ATELIER DE TYPE MICROCENTRALE 18/04/2019 44 100,00 3413

FORMATION OBLIGATOIRE DES ASSISTANTS 15/04/2019 800 000,00 3414

MAITRISE D'OEUVRE RECONSTRUCTION PONT DES PAQUIERS RD 19/04/2019 28 550,00 3415 120 FOURNITURE D'UN SERVICE D'ESPACE NUMERIQUE DE TRAVAIL 23/04/2019 SANS MINI NI MAXI POUR LA COMMUNAUTE EDUCATIVE DE LA REGION BOURGOGNE 3417 FRANCHE COMTE

FOURNITURE INSTALLATION CRYOPEDOMETRES 07/03/2019 35 000,00 3371

FOURNITURE ET LIVRAISON DE CORBEILLES DE TRI SELECTIF ET 11/03/2019 44 216,76 3372 PIECES DETACHEES COLLEGE CLERVAL - FOURNITURE POSE LAVE BATTERIE 01/04/2019 17 263,00 3398

FABRICATION FOURNITURE SOUS TREMIE DE MATERIAUX 11/04/2019 SANS MINI NI MAXI 3407 HYDROCARBONES A CHAUD ET A FROID SALINE MOE CREATION SALLE MULTIMODALE 28/01/2019 496 090,00 19

FORT GRIFFON ETUDE REQUALIFICATION SITE 29/01/2019 60 975,00 21

DIVERS COLLEGES - SPS PNE REMPLACEMENT VDI+WIFI 05/02/2019 7 328,00 24

SALINE ARC ET SENANS - C.T SALLE MULTIMODALE 05/02/2019 7 580,00 25

SALINE ARC ET SENANS - SPS SALLE MULTIMODALE 05/02/2019 8 944,00 26

PRESTATIONS ACCOMPAGNEMENT RECRUTEMENT 07/02/2019 150 000,00 28

NETTOYAGE HIPPOMOBILE PARC GARE D'EAU 23/01/2019 50 000,00 3348

DIVERS COLLEGES -ENTRETIEN TERRAINS DE SPORTS 28/01/2019 90 000,00 3350 SYNTHETIQUES ETUDE CAPACITE PORTANTE PONTS SUR OGNON 21/02/2019 60 000,00 3352

TRANSPORT INDVIDUALISE -ST HIPPOLYTE 21/02/2019 5 400,00 3354

BATIMENTS ET COLLEGES COLLECTE, MANUTENTION DECHETS 25/02/2019 15 000,00 3359

SUIVI QUALITE COURS D'EAU 2019 28/02/2019 23 000,00 3363

FORMATION GESTES ET POSTURES 28/02/2019 39 000,00 3365

COLLEGE DOUBS MOE REFECTION TOITURE COLLEGE 06/03/2019 18 050,60 3370

DIVERS BATIMENTS MAINTENANCE ANTI INTRUSION - LOT 1 13/03/2019 130 000,00 3374

DIVERS BATIMENTS MAINTENANCE ANTI INTRUSION LOT 2 13/03/2019 70 000,00 3375

STAGE GASPILLAGE ALIMENTAIRE/CUISSON 18/02/2019 20 000,00 3379

MEDIATION DPL 27/03/2019 11 000,00 3393

MISSION VISA POUR CONSTRUCTION PAROI COMPOSITE 04/04/2019 2 875,00 3401 SOUTENEMENT RD 571 à MORRE SIGNALISATION VERTICALE PERMANENTE ET TEMPORAIRE MARCHE 09/04/2019 160 000,00 3406 SUBSEQUENT A BONS DE COMMANDE 2019 MAICHETRAVAUX REMPLACEMENT CENTRALE INCENDIE 01/02/2019 16 325,26 23 N° Objet Date d'ouverture Montant HT

PARC ROUTIER BESANCON - PORTE COULISSANTE 04/03/2019 6 248,00 3366

FABRICATION ET POSE PASSERELLES NANS SOUS SAINTE ANNE 04/03/2019 36 364,58 3367

RD424 NOMMAY RESTAURATION PONT SAVOUREUSE 18/03/2019 125 053,00 3382

D48 RECONSTRUCTION 4 OUVRAGES DE DECHARGES MORTEAU 21/03/2019 2 000 000,00 3386 MONTLEBON D9 LABERGEMENT STE MARIE - ENROBES 21/03/2019 204 166,66 3387

D32 BELLEHERBE - ENROBES 25/03/2019 145 000,00 3389

D437 MAICHE - ENROBES 25/03/2019 130 000,00 3390

D464 SANCEY - ENROBES 25/03/2019 130 000,00 3391

MATERIAUX HYDROCARBONES A CHAUD SECTEUR MONTBELIARD 29/03/2019 3 500 000,00 3396

RD663 BAVANS REFECTION COUCHE DE ROULEMENT 08/04/2019 117 556,00 3403

EV6 BAUME LES DAMES REFECTION DE CHAUSSEE 09/04/2019 11 965,00 3405

CER AUDINCOURT - REMPLACEMENT 3 PORTES 15/04/2019 16 228,00 3410

CER MORTEAU - CONSTRUCTION - LOT 2 GROS ŒUVRE 24/04/2019 580 825,05 3418

CER MORTEAU - CONSTRUCTION - LOT 6 MENUISERIES 24/04/2019 19 438,00 3419 EXTERIEURES CER MORTEAU - CONSTRUCTION - LOT 7 MENUISERIES INTERIEURES 24/04/2019 31 004,96 3420

CER MORTEAU - CONSTRUCTION - LOT 8 CLOISONS DOUBLAGES 24/04/2019 65 448,55 3421

CER MORTEAU - CONSTRUCTION - LOT 9 CHAUFFAGE VENTILATION 24/04/2019 178 825,00 3422

CER MORTEAU - CONSTRUCTION - LOT 10 ELECTRICITE 24/04/2019 96 857,96 3423

CER MORTEAU - CONSTRUCTION - LOT 11 CARRELAGE FAIENCE 24/04/2019 21 673,00 3424

CER MORTEAU - CONSTRUCTION - LOT 13 PEINTURE 24/04/2019 16 693,46 3425 AVENANTS REALISES DEPUIS LA SEANCE DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DU 18 MARS 2019

Montant Montant marché Montant initial Montant avenant Augmentation du Date de N° marché Objet du marché avenants après avenant(s) du marché € HT € HT marché initial en % notification précédents € HT

Exploitation des installations thermiques et Pas d'incidence 2621 aérauliques dans les bâtiments et les collèges du sans mini-maxi 599,00 01/02/2019 financière Département du doubs, lot 3 : secteur de Pontarlier

Travaux de confortement de bâtiments au parc Pas d'incidence 2992 routier de Pontarlier, lot 2 : charpente métallique, 274 768,00 05/02/2019 financière serrurerie, bardage

Travaux d'installation d'un ascenseur et d'une 3052 50 000,00 696,00 50 696,00 1,39% 07/02/2019 passerelle au collège les Hautes Vignes à Seloncourt

Travaux de confortement de bâtiments au parc 2991 routier de Pontarlier, lot 1 : terrassement, gros œuvre, 99 107,50 2 360,30 101 467,80 2,38% 07/02/2019 démolition, étanchéité, peinture

Assistance technique et contrôles de laboratoire sur Pas d'incidence 2309 les routes départementales du Doubs lot : 1 contrôles sans mini-maxi 08/02/2019 financière et essais de laboratoire

Assistance technique et contrôles de laboratoire sur Pas d'incidence 2310 les routes départementales du Doubs lot : 2 sans mini-maxi 08/02/2019 financière auscultation de chaussées

Réalisation du diagnostic routier du réseau Pas d'incidence 1899 B/C 08/02/2019 structurant du Département du Doubs financière Montant Montant marché Montant initial Montant avenant Augmentation du Date de N° marché Objet du marché avenants après avenant(s) du marché € HT € HT marché initial en % notification précédents € HT

Pas d'incidence 16/15 Formation obligatoire des assistants maternels B/C 14/02/2019 financière

Fourniture et livraison de vêtements de travail et Pas d'incidence 2592 d'équipements lot 2 vêtements de travail - agents sans mini-maxi 20/02/2019 financière routiers

Exécution des prestations de nettoyage des locaux lot Pas d'incidence 1894 2 : bâtiments administratifs, techniques et sociaux, sans mini-maxi 12/02/2019 financière secteur de Montbéliard

Accord-cadre pour les visites d'appuis immergés - lot Pas d'incidence 18SGR09F sans mini-maxi 19/02/2019 2 financière

Travaux de restauration partielle de l'atelier Courbet 3228 372 920,48 49 182,00 422 102,48 13,19% 21/02/2019 à Ornans lot n° 2

traitement d'un glissement aval par réalisation d'un 3304 74 995,00 11 655,13 86 650,13 15,54% 04/03/2019 masque drainant RD 103 E commune d'Eternoz

Service hivernal des RD du Doubs, lot P13, secteur sans incidence 3154 sans mini-maxi 04/03/2019 de , les Hopitaux Neufs financière

2060 réalisation de diagnostic amiante et immobiliers 180 000,00 28 000,00 208 000,00 15,56% 19/03/2019 divers sur le patrimoine départemental

Travaux de restauration partielle de l'atelier 3230 213 005,37 6 963,79 219 969,16 3,27% 28/03/2019 Courbet à Ornans lot n° 3 : électricité, chauffage, ventilation

Maintenance des bâtiments départementaux sans incidence 2618 sans mini-maxi 03/04/2019 hors collèges et réparations urgentes dans les financière bâtiments départementaux y compris collèges, lot 1 : secteur de Besançon Montant Montant marché Montant initial Montant avenant Augmentation du Date de N° marché Objet du marché avenants après avenant(s) du marché € HT € HT marché initial en % notification précédents € HT

Maintenance et dépannage des moyens de sans incidence 2675 sans mini-maxi 28/03/2019 fermeture des bâtiments départementaux (hors financière collèges), lot 2 : secteur de Montbéliard

service hivernal des RD du Doubs, lot B2, vallée du sans incidence 3241 sans mini-maxi 05/04/2019 Doubs, secteur de Chalezeule, Chalèze, Deluz financière

Travaux relatifs aux systèmes de sécurité incendie sans incidence 17DPL11A des bâtiments départementaux et des collèges 400 000,00 16/04/2019 financière publics du Doubs

Travaux d'installation d'un ascenseur collège 3253 Philippe Grenier à Pontarlier, lot 1 : vrd, gros 103 883,55 17 793,63 121 677,18 17,13% 19/04/2019 œuvre, démolition, étanchéité

Annexe 2 : opérations financières relatives aux emprunts et à la ligne de trésorerie réalisées depuis la séance du Conseil départemental de Mars 2019

Ligne de trésorerie Nombre de jours Référence du Rappel : montant Période de Montant moyen du Nombre de Montant moyen du d’utilisation des Nombre de tirages contrat tiré au 01/01/2019 référence tirage remboursements remboursement fonds

Néant 0 €

Emprunts revolving Nombre de jours Référence du Rappel : montant Période de Montant moyen du Nombre de Montant moyen du d’utilisation des Nombre de tirages contrat tiré au 01/01/2019 référence tirage remboursements remboursement fonds

Mars 2019 31 0 0 € 0 0 € XU002763330 6 075 000 € Avril 2019 30 0 0 € 0 0 € Mai 2019 31 0 0 € 0 0 € Mars 2019 31 0 0 € 0 0 € XU00296443 5 063 346,25 € Avril 2019 30 0 0 € 0 0 € Mai 2019 31 0 0 € 0 0 € Mars 2019 31 0 0 € 0 0 € XU002975531 1 573 684,22 € Avril 2019 30 0 0 € 0 0 € Mai 2019 31 0 0 € 0 0 € Mars 2019 31 0 0 € 0 0 € XU002975532 1 684 210,52 € Avril 2019 30 0 0 € 0 0 € Mai 2019 31 0 0 € 0 0 € Mars 2019 31 0 0 € 0 0 € XU00276323 8 113 077,10 € Avril 2019 30 0 0 € 0 0 € Mai 2019 31 0 0 € 0 0 € . Annexe 3 : Affaires pour lesquelles une action en justice a été engagée ou clôturée depuis la séance du Conseil départemental du 18 mars 2019

DATE D’ENGAGEMENT ETAT AFFAIRE QUALITE DU CD JURIDICTION OBJET JUGEMENT SENS DE LA DECISION DE LA PROCEDURE D’AVANCEMENT

M Défendeur TA de Besançon 14/02/2019 RSA - Contestation indû En cours

J Defendeur TA de Besançon 20/02/2019 RSA - Contestation indû En cours

D Defendeur TA de Besançon 20/02/2019 RSA - Contestation indû En cours

CMI - Refus attribution carte Z Defendeur TA de Besançon 25/02/2019 En cours stationnement

S Defendeur TA de Besançon 26/02/2019 RSA - Contestation indû En cours

CMI - Refus attribution carte D Defendeur TA de Besançon 25/03/2019 En cours stationnement

H Defendeur TA de Besançon 25/04/2019 RSA - Contestation indû En cours

D Defendeur TA de Besançon 30/04/2019 RSA - Contestation indû En cours

TA de jugement du 14 février D défendeur 19/05/2017 contestation indû complémentaire RSA clôturé rejet de la requête Besançon 2019

TA de jugement du 14 février B défendeur 17/11/2017 indû RSA clôturé rejet de la requête Besançon 2019 TA de contestation d'un refus de carte jugement du 14 février P défendeur 21/02/2018 clôturé rejet de la requête besançon mobilité inclusion stationnement 2019

TA de jugement du 14 février L défendeur 23/05/2017 indû RSA clôturé rejet de la requête Besançon 2019 TA de jugement du 2 avril L défendeur 08/01/2018 contestation calcul du RSA clôturé rejet de la requête Besançon 2019

TA de jugement du 11 avril B défendeur 29/05/2017 contestation calcul du RSA clôturé rejet de la requête Besançon 2019 situation régularisée par TA de contestation rejet d'une demande de D défendeur 02/03/2018 clôtuté 11/04/2019 l'administration - le TA n'a Besançon RSA pas eu à statuer TA de jugement du 11 avril M défendeur 28/03/2018 RSA (indû) clôturé rejet de la requête Besançon 2019

TA de jugement du 11 avril C défendeur 23/06/2017 RSA (indû) clôturé rejet de la requête Besançon 2019

1/7

Rapport n° 409

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DRH

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES RESSOURCES HUMAINES

Objet : Adaptation de l'organisation

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 2

I – DIRECTION DES SOLIDARITES...... 2

I – 1. DIRECTION ENFANCE-FAMILLE...... 2 I – 2. DIRECTION TERRITORIALE DES SOLIDARITES HUMAINES DE BESANÇON...... 3

II – ADAPTATION DES POSTES...... 4

DELIBERATION...... 5

ANNEXE AU RAPPORT ...... 7 2/7 INTRODUCTION

L’organisation des services a été préfigurée en 2016. Adoptée, après avis du Comité technique des 8 et 9 mars 2017, par la délibération de l’Assemblée départementale du 27 mars 2017, elle est effective depuis le 1er avril 2017.

Après plus de deux années de fonctionnement, l’arrivée d’un nouveau Directeur général des services, la mise en œuvre de cette nouvelle organisation a fait apparaitre la nécessité de procéder à certaines adaptations au sein de différentes directions.

Ces différentes propositions d’organisation ont fait l’objet d’avis du Comité technique en date des 4 avril et 2 mai 2019.

I – DIRECTION DES SOLIDARITES

I – 1. Direction enfance-famille

La protection maternelle infantile (PMI) est un élément central des politiques portées par le Département. Le projet [email protected] vise à renforcer les ambitions en matière d’accompagnement des jeunes enfants et des parents en situation de fragilités médicales, psychologiques et/ou sociales, d’équité territoriale, de prévention et de promotion de la santé. Pour ce faire, une réorganisation de la PMI a été envisagée de manière à renforcer la cohérence des interventions découlant de ces politiques publiques dans ses réalités territoriales.

Actuellement, les services de PMI sont organisés de la manière suivante : les personnels sont placés sous la responsabilité hiérarchique et technique du médecin départemental de PMI. Dans les territoires, les responsables de pôle PMI endossent la responsabilité hiérarchique, le management de proximité et le contrôle technique. Seulement, il est apparu que certains postes comme celui de médecin départemental et les postes de médecins en PMI de Montbéliard et du Haut-Doubs sont peu attractifs ou restent vacants ; ce qui n’est pas anodin sur le fonctionnement des services.

Ainsi, à la suite d’une première présentation en Comité technique les 15 et 20 novembre 2018, plusieurs concertations ont été menées avec toutes les équipes de PMI durant lesquelles leurs avis ont pu être recueillis.

Le projet de réorganisation du service départemental de PMI présenté inclut :

- Le changement de rattachement hiérarchique : ß des responsables de pôle PMI aux DTSH ; ß de la MAPE (Mission d’accueil petite enfance) du service départemental de PMI (DEF) au pôle territorial PMI de Besançon (DTSHB). - La fusion des deux pôles PMI de Besançon (Nord-Est et Sud-Ouest) ; - Le redéploiement de 0.5 ETP de la DEF à la DTSHB ; - Le redéploiement d’un poste en interne à la DEF : du service départemental de PMI au Service budgétaire et de pilotage. 3/7

I – 2. Direction territoriale des Solidarités Humaines de Besançon

Le schéma de l’offre de service social de proximité est la déclinaison opérationnelle, au plus proche des équipes et des usagers, de la nouvelle organisation territorialisée mise en œuvre dans le cadre du projet [email protected].

La Direction territoriale des solidarités humaines de Besançon fonctionne depuis 2 ans, son organisation doit aujourd’hui être adaptée et affinée, au regard des éléments de diagnostic établis à l’issue de concertations avec l’ensemble des équipes (tailles d’équipes très disparates, écarts de charge de travail entre équipes, un rééquilibrage des agents contractuels en compensation de temps partiel, une pluridisciplinarité à renforcer, des périmètres d’intervention à interroger etc.).

Le schéma directeur immobilier départemental (SDID), adopté au mois de décembre 2018, constitue le 1er volet de ce projet. Les futures implantations de proximité de la DTSHB y sont déclinées, en tenant compte des besoins des usagers et des conditions de travail des agents.

Ces éléments amènent à une proposition d’adaptation de l’organisation de la DTSHB, et de la répartition des moyens humains :

- un rééquilibrage des charges des travailleurs sociaux de polyvalence, entre les CMS de la ville de Besançon ; - la permutation de postes de titulaires et de contractuels (compensation de temps partiel) pour renforcer l’unité d’évaluation enfance famille (UEEF) de la couronne ; - la permutation des postes de titulaires et de contractuels pour sécuriser les moyens dédiés à la PMI en couronne ; - l’ensemble des infirmiers et puériculteurs sera rattaché à un responsable de pôle PMI, sous la responsabilité hiérarchique du chef de service enfance famille de la DTSHB, avec l’objectif d’un travail plus étroit entre ce responsable et les responsables de pôle Action Sociale Logement Insertion/Enfance Famille ; - l’implantation des responsables de pôle dans les CMS et le rééquilibrage des charges de travail entre les secrétaires médico-sociales.

Il est également proposé d’adapter l’organigramme du service enfance-famille de la manière suivante :

- créer un pôle dédié aux mineurs non accompagnés (MNA) ; - créer un poste d’adjoint au chef de service enfance famille ; - transformer dans chaque Pôle enfants confiés, un poste de référent éducatif en « référent établissement ».

L’objectif est d’alléger la charge de travail des équipes et des cadres, pour engager un travail sur les pratiques professionnelles. Il s’agit également de mieux piloter le dispositif d’accueil familial et d’apporter davantage de lisibilité et de réactivité aux assistants familiaux. Enfin, le pôle dédié aux MNA permet de tester une spécialisation complète à l’échelle d’un territoire, dans le cadre d’une forte délégation aux établissements et d’une concentration de la mission des Pôles Enfants Confiés (PEC) sur les aspects liés à la tutelle, aux orientations et aux situations complexes. 4/7

II – ADAPTATION DES POSTES

Les propositions ci-dessous traduisent la nécessité permanente d’ajuster les postes aux évolutions de la collectivité et au fonctionnement des services.

Ces propositions ont fait l’objet d’un avis du Comité technique en date du 4 avril 2019.

Nouveau Cadre d'emplois Direction Service cadre initial d'emplois Administration générale aides DASLI Adjoint administratif Rédacteur financières

DDET Habitat emploi et territoires Rédacteur Attaché

DDET Secrétariat de direction Adjoint administratif Rédacteur

DDET Environnement et espace rural Ingénieur Technicien

DRIT STA Pontarlier Adjoint administratif Rédacteur

DRIT STA Besançon Ingénieur Technicien

Adjoint DRIT Gestion et de ressources Rédacteur administratif Adjoint DTSHM CMS Valentigney Rédacteur administratif

DIRCOM Attaché de presse Rédacteur Attaché

Adjoint DPL Appui et ressources Rédacteur administratif

DEF Pôle PMI Besançon Médecin Puéricultrice

DEF Pôle PMI Montbéliard Médecin Puéricultrice

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 5/7 DELIBERATION

Vu l'article 109, 1° de la loi du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la qualité du droit ;

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu le rapport n° 409 présenté sous le timbre : DGS / DRH ;

Vu l’avis de la commission n° 4 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

- Adopte l’adaptation de l’organisation de la direction des solidarités en vue d’une mise en œuvre au 1er juillet 2019 selon les modalités suivantes :

- En ce qui concerne la Direction enfance famille et les directions territoriales des solidarités humaines :

ß Le changement de rattachement hiérarchique des responsables de pôles de la protection maternelle infantile de la direction enfance famille aux directions territoriales des solidarités ;

ß La fusion des deux pôles de protection maternelle infantile de Besançon.

- En ce qui concerne la Direction territoriale des solidarités humaines de Besançon :

ß Le principe du rééquilibrage des charges des travailleurs sociaux de polyvalence entre centres médico-sociaux et ville de Besançon ;

ß La création d’un pôle dédié aux mineurs non accompagnés.

- Approuve, suite à des transformations, les 12 créations de postes ci-après :

Filière administrative

- 3 postes d’adjoint administratif

- 3 postes de rédacteur

- 2 postes d’attaché 6/7

Filière technique

- 2 postes de technicien

Filière médico-sociale

- 2 postes de puéricultrice

- Approuve, suite à des transformations, les 12 suppressions de postes ci-après :

Filière administrative

- 3 postes d’adjoint administratif

- 5 postes de rédacteur

Filière technique

- 2 postes d’ingénieur

Filière médico-sociale

- 2 postes de médecin

#signature# 7/7

ANNEXE AU RAPPORT

1 - Organigramme DTSHB Direction territoriale des solidarités humaines de !Besançon

1 Service Action Sociale Service enfance famille Service autonomie Logement Insertion

1--

------~ 1 1 ·------1 1 Pôle Pôle MNA Pôle insertion Pôle bacchus Pôle St Ferjeux Tristan Bernard

Pôle enfants confiés Nord-Est Pôle Planoise 1 Pôle Planoise 2 Pôle Montrapon St Claude

Pôle enfants confiés Sud-Ouest Pôle Pôle Pôle Couronne Est Couronne Ouest Couronne Sud

Pôle PMI

------~------~------~------Pole mutuahsés ASLI - Enfance Fam1lle - 1 1 1/5

Rapport n° 410

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DRH

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES RESSOURCES HUMAINES - POLITIQUE SALARIALE ET GESTION DES CARRIERES - REMUNERATION ET CHARGES SOCIALES DU PERSONNEL TITULAIRE ET STAGIAIRE

Objet : Régime indemnitaire des ingénieurs en chef et ingénieurs hors classe

I - LE REGIME INDEMNITAIRE TENANT COMPTE DES FONCTIONS, DES SUJETIONS, DE L’EXPERTISE ET DE L’ENGAGEMENT PROFESSIONNEL DES INGENIEURS EN CHEF

Le régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel est composé de deux parties : ∑ l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (I.F.S.E.) ; ∑ le complément indemnitaire annuel (C.I.A.) fonction de l’engagement professionnel et de la manière de servir de l’agent.

Lors de sa session budgétaire de décembre 2017, le Conseil départemental a mis en place le régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP) pour certains cadres d’emplois éligibles à cette date et en a défini l’ensemble des modalités d’application. Deux délibérations sont venues compléter le dispositif : la première en date du 26 juin 2018 a concerné les agents de catégorie A et B de la filière culturelle et la seconde du 22 octobre 2018 les médecins territoriaux.

Suite à la parution de l’arrêté du 14 février 2019 portant application au corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts des dispositions du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat, les agents issus du cadre d’emplois des ingénieurs en chef territoriaux sont éligibles au RIFSEEP.

Les modalités ayant été soumises au Comité Technique des 30 novembre et 1er décembre 2017, il convient désormais de proposer leur adoption. 2/5

II - LE REGIME INDEMNITAIRE DES INGENIEURS HORS CLASSE

Le cadre d’emplois des ingénieurs territoriaux n’est pas pour l’instant éligible au RIFSEEP en l’absence d’arrêté de transposition. Les agents de ce cadre d’emplois perçoivent actuellement deux primes : l’indemnité spécifique de service et la prime de service et de rendement. Aujourd’hui aucun agent n’est titulaire du grade d’ingénieur hors classe au sein de la Collectivité. Par conséquent, aucun régime indemnitaire n’a jusqu’à présent été délibéré pour ce grade. Il convient néanmoins d’anticiper le recrutement ou la promotion d’agents relevant de ce grade. Dans ces conditions, il convient de définir le montant du régime indemnitaire applicable au grade d’ingénieur hors classe. La proposition est faite sur la base des régimes indemnitaires actuellement appliqués aux cadres d’emplois des ingénieurs territoriaux, en référence aux fonctions exercées. Après avis favorable du Comité technique en date du 4 avril 2019, il est proposé de le fixer comme suit : ß L’indemnité spécifique de service : Coef. de Coef. de Montant Montant Coef. modulation modulation Coef. annuel de Montant Fonctions de base par individuelle individuelle maximal référence maximal annuel grade de référence maximal par par agent fonction Ingénieur / Chef de 361,90 € 63 0,428 0,482 1,225 9 758 € 27 929 € projet Chef de pôle 361,90 € 63 0,482 0,535 1,225 10 990 € 27 929 € / d’unité Adjoint au chef de 361,90 € 63 0,535 0,615 1,225 12 190 € 27 929 € service Chef de 361,90 € 63 0,615 0,802 1,225 14 022 € 27 929 € service Directeur 361,90 € 63 0,802 1,225 1,225 18 285 € 27 929 € adjoint Directeur 361,90 € 63 0,982 1,225 1,225 22 389 € 27 929 € Directeur général 361.90 € 63 1.141 1.225 1.225 26 015 € 27 929 € adjoint ß La prime de service et de rendement : Montant de Coefficient Coefficient Montant annuel de Montant maximal base annuel de référence maximal référence par agent 4 572 € 1 2 4 572 € 9 144 € *** En conclusion, sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 3/5

DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu les Comités Techniques des 30 novembre et 1er décembre 2017 ;

Vu les délibérations en date des 19 décembre 2017, 26 juin 2018 et 22 octobre 2018 ;

Vu l’arrêté du 14 février 2019 portant application au corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts des dispositions du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat ;

Vu le Comité Technique du 4 avril 2019 ;

Vu le rapport n° 410 présenté sous le timbre : DGS / DRH;

Vu l’avis de la commission n° 4 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Décide :

- de modifier la délibération du 19 décembre 2017 :

o en intégrant à son annexe 1, les éléments figurant en annexe du présent rapport et déterminant les montants d’Indemnité de Fonctions, de Sujétions et d’Expertise (IFSE) accordés aux différents groupes de fonctions concernant le cadre d’emplois des ingénieurs en chef,

o en intégrant dans son annexe 3, les éléments figurant en annexe du présent rapport et définissant le montant annuel maximal du Complément Indemnitaire Annuel (CIA) pouvant être versé aux ingénieurs en chef.

- d'adopter le régime indemnitaire pour les agents relevant du grade des ingénieurs hors classe, tel qu’il figure ci-après : 4/5 L’indemnité spécifique de service :

Coef. de Coef. de Montant Montant Coef. modulation modulation Coef. annuel de Montant Fonctions de base par individuelle individuelle maximal référence maximal annuel grade de référence maximal par agent par fonction Ingénieur / Chef de 361,90 € 63 0,428 0,482 1,225 9 758 € 27 929 € projet Chef de pôle 361,90 € 63 0,482 0,535 1,225 10 990 € 27 929 € / d’unité Adjoint au chef de 361,90 € 63 0,535 0,615 1,225 12 190 € 27 929 € service Chef de 361,90 € 63 0,615 0,802 1,225 14 022 € 27 929 € service Directeur 361,90 € 63 0,802 1,225 1,225 18 285 € 27 929 € adjoint Directeur 361,90 € 63 0,982 1,225 1,225 22 389 € 27 929 € Directeur général 361.90 € 63 1.141 1.225 1.225 26 015 € 27 929 € adjoint

- La prime de service et de rendement :

Montant de Coefficient Coefficient Montant annuel de Montant maximal base annuel de référence maximal référence par agent 4 572 € 1 2 4 572 € 9 144 €

#signature# 5/5

ANNEXE AU RAPPORT

1 - RIFSEEP ingénieurs hors classe Annexe au rapport

L’indemnité de fonctions, de sujetions et d’expérience professionnelle part Fonctions

Il est proposé d’attribuer, par groupe de fonctions et par cadre d’emplois, les montants suivants pour les ingénieurs en chef :

Groupe A-1

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 38 400 €

Groupe A-2

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 27 240 €

Groupe A-3-1

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 23 400 €

Groupe A-3-2

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 17 400 €

Groupe A-4-1

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 15 600 €

Groupe A-4-2

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 14 160 €

Groupe A-5

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 12 720 € Groupe A-6-1

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 11 760 €

Groupe A-6-2

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 10 560 €

Groupe A-7-1

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 9 360 €

Groupe A-7-2

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 8 760 €

Groupe A-8-1

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 8 640 €

Groupe A-8-2

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 8 280 €

Groupe A-9

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 8 280 €

Groupe A-10

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 8 280 €

2 / 3 Groupe A-12

Cadre d’emplois Montant annuel du régime indemnitaire lié à la fonction Ingénieur en chef 8 280 €

Complément indemnitaire annuel

Le montant de cette indemnité sera établi dans la limite du montant maximal réglementaire applicable au plafond autorisé dans le cadre de la part CIA du RIFSEEP à savoir :

CADRE D’EMPLOIS MONTANT ANNUEL MAXIMAL (PLAFOND) Ingénieur en chef 10 080 €

3 / 3 1/3

Rapport n° 411

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS / DRH

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES RESSOURCES HUMAINES - POLITIQUE SALARIALE ET GESTION DES CARRIERES - AUTRES CHARGES DE PERSONNEL

Objet : Actualisation des frais de déplacements - Mise à jour des frais liés aux nuitées

I - RAPPEL DES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

Sur le plan réglementaire, les élus, les agents territoriaux, fonctionnaires et agents contractuels peuvent prétendre, sous certaines conditions et dans certaines limites, à la prise en charge de leurs frais, engagés à l'occasion d'un déplacement temporaire. Les conditions de prise en charge et les modalités de règlement de ces frais sont fixées par les dispositions du décret n°2001-654 du 19 juillet 2001 modifié et par le décret n°2006-781 du 3 juillet 2006.

Les frais sont pris en charge par la collectivité ou l'établissement pour le compte duquel le déplacement est effectué.

II - DISPOSITIF ACTUEL AU CONSEIL DEPARTEMENTAL

La prise en charge des frais de déplacement est actuellement définie sur la base des décrets précités et les taux définis par les arrêtés interministériels des 24 avril 2006 et 3 juillet 2006.

Concrètement, le dispositif actuellement en vigueur au Conseil départemental est le suivant :

- pour avoir droit à un remboursement de repas, il convient d’être en mission entre 11h00 et 14h ou entre 18h et 21h, - les repas sont indemnisés de manière forfaitaire, avec justificatif, à hauteur de 15,25 €, - les nuitées sont indemnisées de manière forfaitaire, avec justificatif, à hauteur de 60 € à Paris et 45 € en province, - les indemnités kilométriques fixées par voie réglementaire sont calculées en fonction de la puissance fiscale du véhicule et du nombre de kilomètres parcourus, et sont fixées, à compter du 1er mars 2019, ainsi qu’il suit :

jusqu'à 2000 kms de 2001 à 10 000 kms au delà de 10 000 kms 5 cv et moins 0.29 € 0.36 € 0.21 € 6 et 7 cv 0.37 € 0.46 € 0.27 € 8 cv et plus 0.41 € 0.50 € 0.29 € 2/3

L’indemnisation s’effectue après déplacement, sur la base d’une déclaration des kilomètres parcourus, selon le barème en vigueur. Cette prise en charge, qui ne vaut pas pour les trajets domicile-travail, est calculée au départ de la résidence (administrative ou familiale) la plus proche du lieu de mission.

III - EVOLUTION PROPOSEE

Un arrêté du 26 février 2019 vient modifier l’arrêté en date du 3 juillet 2006 majorant le montant maximum de l’indemnité de nuitée (frais d’hébergement).

Il est proposé de tenir davantage compte de la réalité des dépenses et donc de valoriser les indemnités de nuitées à hauteur des montants plafonds fixés par l’arrêté du 26 février dernier, à savoir :

France Métropolitaine Outre mer Commune de Grandes Autres Martinique, Nouvelle- Paris villes et communes Guadeloupe, Calédonie, communes Guyane, La iles Wallis et de la Réunion, Futuna, métropole du Mayotte, Polynésie Grand Paris Saint- Française Barthélémy, Saint-Pierre- et Miquelon, Saint-Martin Montant 110 € 90 € 70 € 70 € 90 €

Sont considérées comme grandes villes les communes dont la population légale est supérieure ou égale à 200 000 habitants.

Les communes de la métropole du Grand Paris sont les communes reprises à l’article 1er du décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015.

Il est à noter que pour l’année 2018, le montant des indemnités de nuitées s’élevaient à près de 12 000 €. Sur cette base, en appliquant les nouveaux taux, le montant serait de l’ordre de 19 000 € soit près de 7 000 € supplémentaires.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 3/3 DELIBERATION Vu le code général des collectivités territoriales ; Vu le décret n°2001-654 du 19 juillet 2001 modifié et le décret n°2006-781 du 3 juillet 2006 ; Vu l’arrêté du 3 juillet 2006 modifié par l’arrêté du 26 février 2019 fixant les taux d’indemnité de mission prévus à l’article 3 du décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 ;

Vu le rapport n° 411 présenté sous le timbre : DGS / DRH; Vu l’avis de la commission n° 4 ; Vu l’exposé du rapporteur ; Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

Décide de majorer le montant des indemnités de nuitée (frais d’hébergement) ainsi qu’il suit :

France Métropolitaine Outre mer Commune de Grandes Autres Martinique, Nouvelle- Paris villes et communes Guadeloupe, Calédonie, communes Guyane, La iles Wallis et de la Réunion, Futuna, métropole du Mayotte, Polynésie Grand Paris Saint- Française Barthélémy, Saint-Pierre- et Miquelon, Saint-Martin Montant 110 € 90 € 70 € 70 € 90 €

#signature# 1/8

Rapport n° 412

Conseil départemental du Doubs Commission[s] : 4

du 17 juin 2019 Timbre : DGS/DFA

EFFICIENCE ET RESSOURCES INTERNES GESTION FINANCIERE - DETTE, PROGRAMME D'EMPRUNTS, TRESORERIE ET GARANTIES D'EMPRUNTS - GARANTIES D'EMPRUNTS

Objet : Garanties d'emprunts à contracter par le Syndicat mixte Doubs Très Haut Débit

SOMMAIRE

TABLEAU RECAPUTULATIF GENERAL ...... 2

I – PRESENTATION...... 2

II – DEMANDE DE GARANTIE D’EMPRUNT...... 4

DELIBERATION...... 6

ANNEXE AU RAPPORT ...... 8 2/8 TABLEAU RECAPUTULATIF GENERAL

Garanties déjà Proposition Champs / Objets Enveloppe 2019 Disponible Solde accordées d'utilisation

Garanties d'emprunts intérêt 12 000 000,00 € 0,00 € 12 000 000,00 € 10 000 000,00 € 2 000 000,00 € départemental

I – PRESENTATION

Le numérique représente un pilier majeur du développement du territoire et un axe fort du projet départemental C@P25. La stratégie du développement du numérique s’est traduit par l’élaboration d’un Schéma Directeur Départemental d’Aménagement Numérique (SDDAN) adopté en 2012 au titre de sa compétence, conformément à l’article L.1425-2 du Code Général des Collectivités Territoriales.

Le Département a fait le choix de réaliser un réseau très haut débit 100 % fibré avec comme opérateur-aménageur, le Syndicat mixte Doubs Très Haut Débit, regroupant les communautés de communes et le Département, créé en 2013.

A cette fin, le Département lui a transféré sa compétence (L.1425-1 du CGCT) de construction et d’exploitation d’un réseau de communications électroniques ouvert au public. Les EPCI du Département, membres du SMIX Doubs THD, lui ont aussi transféré leur compétence (L.1425-1 du CGCT). Il y a cependant un cas particulier avec l’agglomération du Grand Besançon dont les communes qui l’ont rejoint au 1er janvier 2017 sont fibrées par le SMIX Doubs THD dans le cadre d’une convention. En effet, la CAGB a transféré sa compétence au syndicat mixte Lumière et celle-ci ne peut pas être transférée deux fois sur une même emprise géographique.

Le Département, au travers de sa politique de développement numérique du territoire du programme C@P 25, s’est engagé à soutenir le SMIX Doubs THD à hauteur de 30 M€ sur 10 ans (2014 – 2024). Toutefois, afin d’éviter la fracture territoriale entre les zones urbaines et les zones rurales, et pour répondre à cet enjeu global prioritaire, le Département a souhaité accélérer le programme de travaux de déploiement de la fibre et a accru sa participation annuelle. Fin 2018 la participation départementale s’élève à 19,5 M€. En 2019, la subvention du Département est portée à 7 M€ dans la perspective d’une accélération du déploiement et pour une livraison achevée en 2022, soit un gain de deux ans par rapport au programme d’achèvement initial.

Le réseau fibre optique construit par le syndicat est ensuite confié pour exploitation et commercialisation à la société Doubs la Fibre (société de projet filiale du groupe Altitude Infrastructure) dans le cadre d’une délégation de service public de type régie intéressée qui court jusqu’en septembre 2021. A l’issue de celle-ci le réseau sera confié à un délégataire dans le cadre d’une DSP de type affermage. Cela représente un volume total de 120 000 prises qui seront construites entre 2014 et 2022 pour un coût total de 184 M€. 3/8

Fin 2018, grâce à l’action coordonnée du Département et des Intercommunalités soutenues par des aides de la Région et de l’Etat, un équipement en fibre optique jusqu’à l’abonné, inégalé dans la Région et parmi les 12 premiers départements en France, est progressivement construit.

Ce sont ainsi à ce jour, environ 40 000 prises qui ont été déployées selon le phasage suivant : 35 000 prises de la phase 1 2014/2018 et les 5 000 nouvelles prises de la phase 2 2018/2021. Une 3ème phase viendra compléter les déploiements en 2021 et 2022. Cela représente 81 000 habitants sur 148 communes pour un coût de 70 M€. Par ailleurs, 13 000 prises ont été modernisées permettant d’accéder à un bon débit (au moins 8Mb/s) dans l’attente du fibrage qui n’interviendra qu’en fin du programme en 2022.

Au total, ce sont ainsi 239 communes qui ont bénéficié de l’intervention du Syndicat mixte Doubs THD soit près d’une commune sur deux de la zone d’initiative publique.

Fin février 2019, le réseau compte environ 6 200 clients et la présence progressive de 3 opérateurs d’envergure nationale.

Analyse des comptes 2018 :

Le compte administratif 2018 s’élève à 34,7 M€ en dépenses et 30,6 M€ en recettes dégageant un solde d’exécution 2018 de -4,1 M€. Cumulé aux résultats antérieurs de 7,5 M€, le solde de clôture s’élève à 3,4 M€.

Pour la section de fonctionnement, les recettes réelles 2018 s’élèvent à 3 340 628,11 € (contre 3 469 066,61 € en 2017) répartis comme suit : ∑ 3 297 844,05 € de produits de gestion courante, ∑ 42 784,06 de produits exceptionnels. Ces recettes sont composées principalement de subventions d’exploitation à hauteur de 2 298 5360 €.

Les dépenses réelles d’exploitation s’élèvent à 2 846 953,55 € selon la répartition suivante : ∑ 2 595 269,87 € de dépenses de gestion courante dont 1 919 855,35 € de charges à caractère général et 478 061,27 € de charges de personnel (soit 16,8 % des dépenses de fonctionnement) ∑ 222 783,23 € de charges financières couvrant le remboursement des intérêts d’emprunts, ∑ 28 900,45 € de charges exceptionnelles.

Pour la section d’investissement, les dépenses s’élèvent à 24 969 350,95 € (dont 969 544,48 € de remboursement du capital de la dette) et les recettes à 20 380 245,41 €. Les recettes d’investissement se répartissent entre le volume d’emprunts réalisés de 10,4 M€ auquel s’ajoute 2,25 M€ d’avance PMA, et les subventions d’investissement à hauteur de 7,6 M€ répartis entre 4 M€ du Département, 2,2 M€ de la Région.

L’encours de dette s’élève à 27,6 M€ au 31/12/18 dont 3,15 M€ d’avance PMA.

La santé financière du SMIX Doubs THD est satisfaisante. Sur la base du bilan présenté dans le compte de gestion 2018, il apparait que les fonds propres (43,2 M€) représentent 58,7 % du bilan en 2018 (73,6 M€) et la dette 39,3 %. 4/8

Le résultat d’exploitation 2018 est négatif (-60 K€). Après financement des charges financières (intérêts d’emprunts) et reprise du résultat exceptionnel, le résultat de l’exercice est excédentaire de 866 849 €.

II – DEMANDE DE GARANTIE D’EMPRUNT

La garantie est sollicitée auprès du Département du Doubs sur la partie des emprunts relative à la phase 2 du projet de fibrage optique intégral de la zone d’intervention publique porté par le Syndicat mixte Doubs Très Haut Débit.

Les caractéristiques de l’emprunt concerné par la garantie départementale sont les suivantes :

Caractéristiques du prêt

Montant du prêt 10 000 000 € Durée totale du prêt 21 ans et 7 mois Commission d'engagement 0,10% du contrat

Phase de mobilisation : Durée (du 26/07/2019 au 26/01/2021) 1 an et 6 mois Taux d'intérêt (paiement mensuel) EONIA post-fixé +marge 0,57% Commission de non utilisation 0,10% Tranche obligatoire à taux fixe Durée d'amortissement 20 ans et 1 mois Taux fixe 1,27 % Périodicité Trimestrielle Mode d'amortissement Constant A date d'échéance, moyennant Remboursement anticipé une indemnité actuarielle

La garantie départementale est sollicitée à hauteur de 100 % du montant emprunté auprès de La Banque Postale à hauteur de 10 000 000 €.

Le règlement départemental en matière de garantie d’emprunt voté le 6 novembre 2017 stipule que le taux de garantie est limité à 50% maximum. Il est donc proposé de déroger à ce règlement en garantissant à hauteur de 100%.

De plus, l'intérêt à garantir le prêt peut être soulevé au regard de l'activité exercée par le Syndicat mixte dans le cadre du Schéma Directeur Départemental d'Aménagement Numérique (SDDAN) adopté par le Conseil départemental.

En effet, le Département a adopté un SDDAN ayant pour objectif le fibrage intégral du territoire et a transféré au SMIX THD la compétence d'établissement et d'exploitation de ce réseau de communication électronique

C’est dans ce sens que je vous propose donc d’accorder au SMIX THD une garantie par dérogation au règlement départemental, au regard de l’activité exercée par le syndicat mixte qui s’inscrit dans la compétence partagée de développement numérique territorial. 5/8

Cette garantie entre dans le cadre de l’enveloppe dédiée aux garanties départementales pour les emprunts réalisés par des organismes divers d’intérêt départemental qui s’élève à 12 M€ pour 2019.

Vous trouverez en annexe du rapport le projet de convention entre le Département et le Syndicat mixte Doubs Très Haut Débat pour cette garantie d’emprunt départementale.

***

En conclusion, et sur la base des éléments développés dans ce rapport, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur le projet de délibération figurant ci-après. 6/8 DELIBERATION

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu le rapport n° 412 présenté sous le timbre : DGS/DFA ;

Vu l’avis de la commission n° 4 ;

Vu l’exposé du rapporteur ;

Sur proposition de Mme la Présidente du Département, et après en avoir délibéré, le Conseil départemental :

- Accorde au Syndicat mixte Doubs Très Haut Débit, par dérogation au règlement départemental, sa garantie d’emprunt à hauteur de 100 % d’un prêt de 10 000 000 € auprès de La Banque Postale. L’objet du prêt porte sur le financement de la phase 2 du projet de fibrage optique intégral de la zone d’intervention publique portée par le Syndicat Mixte Doubs Très Haut Débit.

Les principales caractéristiques du prêt sont les suivantes : - Montant du prêt : 10 000 000 € - Durée totale : 21 ans et 7 mois - Phase de mobilisation : - Durée: 1 an et 6 mois - Taux: EONIA post-fixé + 0,57% - Commission non utilisation : 0,10% - Tranche obligatoire : - Durée: 20 ans et 1 mois - Taux fixe annuel : 1,27% - Mode d'amortissement : Constant - Commission d'engagement : 0,10% - Périodicité des échéances : Trimestrielle - Remboursement anticipé : à échéance, avec indemnité actuarielle.

La garantie est apportée aux conditions suivantes : La garantie de la collectivité est accordée jusqu’au complet remboursement du prêt et porte sur l’ensemble des sommes contractuellement dues par le SMIX Doubs THD dont il ne se serait pas acquitté à la date d’exigibilité.

Sur notification de l’impayé par lettre simple du prêteur, la collectivité s’engage dans les meilleurs délais à se substituer au SMIX Doubs THD pour son paiement à hauteur de 100 %, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement. 7/8

Le Département s'engage pendant toute la durée des prêts à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges des prêts.

- Autorise Mme la Présidente du Département : ◊ à signer, au nom de la Collectivité, la convention de garantie d’emprunt entre le Département du Doubs et le Syndicat mixte Doubs Très Haut Débit, ◊ à intervenir au contrat de prêt.

#signature# 8/8

ANNEXE AU RAPPORT

1 - Convention CONVENTION

Entre les soussignés :

◊ Le Département du Doubs, représenté par Mme la Présidente du Département, habilitée, par délibération de l’Assemblée départementale du 17 juin 2019, à signer la présente convention,

et

◊ Le Syndicat Mixte Doubs Très Haut Débit, représenté par Monsieur Denis LEROUX, son Président dument autorisé par délibération du conseil d'administration du …..……………….., ci-après dénommé "le bénéficiaire"

Article 1 : Objet et nature de la garantie

La présente convention a pour objet de consentir à l'emprunteur susdésigné le bénéfice d'une garantie du Département du Doubs (délibération du 17/06/2019).

Le Département du Doubs se porte garant du bénéficiaire envers le prêteur pour garantir le paiement de toutes sommes en principal, intérêts, frais et accessoires dus au prêteur au titre du financement déterminé ci-dessus et ce à concurrence de la somme maximum de 10 000 000 € représentant 100 % de l'emprunt contracté.

La garantie d’emprunt accordée par le Département présente les caractéristiques suivantes :

Caractéristiques du prêt

Montant du prêt 10 000 000 € Durée totale du prêt 21 ans et 7 mois Commission d'engagement 0,10% du contrat

Phase de mobilisation : Durée (du 26/07/2019 au 26/01/2021) 1 an et 6 mois Taux d'intérêt (paiement mensuel) EONIA post-fixé +marge 0,57% Commission de non utilisation 0,10% Tranche obligatoire à taux fixe Durée d'amortissement 20 ans et 1 mois Taux fixe 1,27 % Périodicité Trimestrielle Mode d'amortissement Constant A date d'échéance, moyennant Remboursement anticipé une indemnité actuarielle 2

Article 2 : Obligation d'information des garants a) A la date de souscription de l'emprunt

Le bénéficiaire s'engage à adresser au Département du Doubs dès la mobilisation des fonds, le tableau d'amortissement faisant apparaître la date de versement des fonds. b) En cas de modification des caractéristiques du prêt

Le bénéficiaire informera sans délai, le Département du Doubs de tout changement susceptible d'intervenir dans les caractéristiques de l'emprunt ou dans les modalités de son remboursement et notamment en cas de remboursement anticipé, total ou partiel. Les modifications pourront le cas échéant, donner lieu à un nouvel examen du dossier et la conclusion d'un avenant à la présente convention. c) Transmissions annuelles

Le bénéficiaire s'engage à fournir chaque année à la Présidente du Département du Doubs pour le 31 mars, le dernier compte de gestion approuvé, accompagné de l'état de la dette, de l'état des restes à recouvrer et du bilan de l'exercice s'y rapportant.

Si le compte de gestion ainsi établi est excédentaire, cet excédent sera utilisé prioritairement dans le cas où les garanties auraient joué, à l'amortissement de la dette contractée par le bénéficiaire vis-à- vis de la (ou des)garantie(s) figurant au compte d'avances ouvert au nom des garants. d) Contrôles ponctuels

Le bénéficiaire, sur simple demande de la Présidente du Département du Doubs devra fournir à l'appui du compte et des états visés à l'article 2 c, toutes justifications utiles.

Les agents accrédités de la collectivité concernée pourront se faire présenter toutes pièces comptables et administratives nécessaires à leur vérification. Ils sont autorisés à s'assurer, sur pièces et sur place, que les intérêts contractuels desdites collectivités sont préservés. e) Difficultés de remboursement

Le bénéficiaire s'engage à prévenir la Présidente du Département du Doubs deux mois à l'avance, de l'impossibilité où il se trouverait de faire face à tout ou partie des échéances, et à lui demander de les régler en ses lieux et place. 3

Article 3 : Mise en jeu de la garantie et compte d'avances

Le Département du Doubs effectuera les règlements entre les mains du prêteur en lieu et place du bénéficiaire dans la mesure de l'insuffisance des disponibilités constatées.

Des comptes d'avances départementales seront ouverts dans les écritures du bénéficiaire. Ils comporteront au débit, le montant des versements effectués par les garants en vertu de l'article 1 majoré des intérêts supportés par ceux-ci, si les garants ont dû faire face à ces avances au moyen de fonds d'emprunts. Ils comporteront au crédit, le montant des remboursements effectués par le bénéficiaire. Le solde constituera la dette du bénéficiaire vis-à-vis du Département.

Article 4 : Modalités de remboursement

Le bénéficiaire s'engage à rembourser les sommes qui seraient avancées par le Département en exécution de la garantie accordée, selon un échéancier arrêté par chacune des collectivités garantes et révisable en cas de besoin.

Article 5 : Durée d'application de la convention

L'application de la présente convention se poursuivra jusqu'à l'expiration de la période d'amortissement des emprunts déjà contractés ou à contracter avec les garanties du Département pour le financement du programme, objet de la présente convention.

Si le ou les comptes d'avances ne sont pas soldés à l'expiration de la présente convention, ses dispositions resteront en vigueur jusqu'à extinction des créances du Département.

Article 6 : Litiges relatifs à l'exécution de la convention

Pour tout litige concernant l'application des dispositions de la présente convention et à défaut de règlement amiable, les parties élisent domicile au siège du Département du Doubs, auprès du tribunal compétent.

A Besançon, le……………… A Besançon, le ……………….

Le Président du Syndicat Mixte La Présidente du Département du Doubs, Doubs Très Haut Débit,

Denis LEROUX Christine BOUQUIN