Agression Sexuelle Et Contacts Sexuels Alors Qu'elle Était En Position D'autorité
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1er SEPTEMBRE 2011 Article tiré de : http://www.burnabynow.com/High+ranking+Burnaby+Mountie+accused+sexually+assaulting+f ellow+officer/5340114/story.html High-ranking Burnaby Mountie accused of sexually assaulting fellow officer BY SAM COOPER, POSTMEDIA NEWS SEPTEMBER 1, 2011 The Burnaby RCMP main detachment at 6355 Deer Lake Ave. on Wednessday, August 31, 2011. Photograph by: Glenn Baglo , PNG The contents of this story include graphic details. A high-ranking Burnaby RCMP officer allegedly used his power to sexually assault a mentally vulnerable female subordinate and then coerced her into a relationship and threatened her into silence. According to a claim filed in B.C. Supreme Court on Aug. 26, Staff-Sgt. Travis Pearson - previously a professional standards supervisor - directed Const. Susan Gastaldo to come to his home in May 2009 in order to discuss her return to work after medical leave. Without Gastaldo's consent he allegedly "forcibly inflicted harmful" sex including anal intercourse, despite at least two demands that he stop. During the next four months, Pearson allegedly gained "submission" from Gastaldo that "was directly related to his authority over her and the command culture of the RCMP," according to Gastaldo's suit. Vancouver police were asked to complete an investigation in 2009 after Gastaldo complained to the RCMP, but the VPD investigator concluded the evidence did not support the complaint and no charges were laid. According to Gastaldo's claim, the VPD detective failed to contact relevant medical experts or adequately consider evidence about alleged inappropriate conduct by Pearson in connection with two other female officers, and several municipal employees, including an alleged relationship "which had elements in common with [Gastaldo's] complaint." In an interview, Gastaldo's lawyer Walter Kosteckyj told The Province she had difficulty coming forward, is under psychological care and likely won't be able to work again. Gastaldo is pursuing the complaint because she believes she might be able to protect other women from sexual harassment and could only get justice with a civil claim, Kosteckyj said. "When you have police officers investigating police officers there is always issues that are held up, and really this is the type of thing that needs to be investigated by a civilian arm," Kosteckyj said. The federal attorney general and the B.C. solicitor general are also named as defendants in the suit. The RCMP would not comment on Gastaldo's claim while it is before the court. No statements of defence have been filed. The allegations have not been proven in court. Gastaldo and Pearson both face a code-of-conduct hearing in September, and neither is currently working, according to the RCMP. According to Gastaldo's suit, she had suffered various mental illnesses since joining the RCMP in 1998. Pearson allegedly gained access to her medical information using his position of authority and leveraged vulnerabilities in her family situation to control her. The "misconduct" was "dishonest, malicious and wilful," the suit says. According to the suit, Pearson controlled and "sexually humiliated" Gastaldo, "inflicting demeaning sex acts on her, including anal intercourse and sex in police vehicles and on the dirt in a garbage area." Pearson allegedly told her that if she told anyone about the sex or sexting messages involved, "no one would believe her because he would tell them she was mentally unstable ... she would be transferred and it would only be a 'feather in his cap.'" According to the suit, Gastaldo "did not report [Pearson's] conduct or end the sexual contact because she feared no one would believe her, her husband would take her children from her and [Pearson] would retaliate against her employment and career with the RCMP." The relationship was discovered in August 2009 when Gastaldo's husband found a Blackberry with "intimate communications" and the couple filed a complaint with the RCMP. 2 SEPTEMBRE 2011 Article tiré de : http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits- divers/201109/02/01-4431079-proces-de-tania-pontbriand-apres-la-passion-le-desespoir.php Procès de Tania Pontbriand: après la passion, le désespoir Tania Pontbriand, au palais de justice de Saint-Jérôme. PHOTO: IVANOH DEMERS, LA PRESSE Christiane Desjardins La Presse Après avoir séduit un élève de 15 ans au cours d'un petit voyage en camping, en mai 2002, l'enseignante Tania Pontbriand, alors âgée de 32 ans, l'aurait couvert de cadeaux, lui répétant qu'il était spécial, et aurait multiplié les occasions pour se retrouver seule avec lui. Ils se voyaient chaque jour, et avaient des relations sexuelles à chaque fois, parfois plusieurs fois par jour. «Ça se passait dans son bureau à l'école, chez elle quand son mari était parti jouer au golf ou au hockey, chez moi dans ma chambre quand elle prétendait venir m'aider pour mes devoirs, dans sa voiture, dans les bois derrière chez elle...», a énuméré l'ex-élève en question, vendredi, alors qu'il témoignait au procès de Tania Pontbriand. Aujourd'hui âgée de 40 ans, Mme Pontbriand est accusée d'agression sexuelle et contacts sexuels alors qu'elle était en position d'autorité. Les événements qui lui sont reprochés se seraient produits entre mai 2002 et avril 2004, alors qu'elle enseignait l'éducation physique à l'école secondaire de Rosemère. Le garçon n'a porté plainte qu'en 2007. Aujourd'hui dans la mi-vingtaine, le jeune homme s'est exprimé clairement et il a témoigné avec aplomb. Il a raconté ses premiers contacts avec l'enseignante. Outre l'éducation physique, Mme Pontbriand lui enseignait le leadership. Dans le cadre de ce cours, en janvier 2002, elle a demandé aux élèves de décrire leur vie dans un récit. Celui du garçon faisait 50pages et il a manifestement soufflé l'enseignante. Elle lui a attribué une note de 99%. De fil en aiguille, elle s'est rapprochée de lui. Lors d'un voyage de groupe en vélo, en mai 2002, le garçon et l'enseignante se sont retrouvés seuls dans un camion, parce qu'une moufette était apparue sur le terrain de camping. Ils ont passé la nuit à discuter dans le camion. Mme Pontbriand aurait dit au jeune homme qu'ils étaient des âmes soeurs. Une relation inappropriée Deux semaines plus tard, Mme Pontbriand est partie seule en camping avec le garçon. La mère de ce dernier avait donné son autorisation. C'est au cours de ce voyage que l'enseignante aurait dépucelé l'élève. Ils couchaient dans la même tente. «On discutait. Elle me regardait dans les yeux. Elle m'a dit: "Embrasse-moi". J'ai dit "Comment?" Elle m'a dit: "Comme tu veux". Après, elle m'a dit de lui enlever son soutien-gorge. Je ne savais pas comment. Je n'avais pas d'expérience», a-t-il expliqué, avant d'ajouter qu'ils avaient fait l'amour deux fois. Cette première expérience a été l'amorce d'une relation très torride qui allait durer deux ans, selon le témoin. Mme Pontbriand, qui était en couple depuis huit ans avec un homme, disait regretter son mariage. Elle a confié à l'adolescent ne pas vouloir faire l'amour avec son mari, parce que son pénis était trop gros. L'enseignante déclarait son amour au garçon, mais lui demandait de taire leur liaison. Pourtant, elle jouait manifestement avec le feu. Elle allait le chercher chez lui le matin pour l'emmener à l'école. Elle prenait soin auparavant de passer chez McDo pour lui acheter un déjeuner. Elle l'amenait au restaurant le midi. Elle allait aussi le rejoindre dans la cafeteria de l'école. Les autres professeurs trouvaient cette relation inappropriée. Mme Pontbriand et le garçon s'écrivaient des lettres codées, qu'ils se transmettaient par le casier de ce dernier. «Elle connaissait le numéro de mon cadenas», a-t-il dit. Pour l'anniversaire du garçon, à ses 16 ans, l'enseignante lui a donné 16 cadeaux, plus un 17e pour la chance. Il y avait une tirelire en forme de cochon, sur lequel était écrit: «Hugs for your friend Tania always.» À l'intérieur, il y avait un chèque. Elle lui a aussi donné un sac à dos, une montre, un ourson en peluche, une tasse... Elle avait fait graver le nom du garçon sur chaque objet. Rupture Au début, la mère du garçon était d'accord pour que son fils voie souvent son enseignante. Mais à un certain moment, les notes du garçon ont commencé à baisser, et la mère a voulu que la relation cesse. D'autant plus qu'elle avait trouvé les lettres codées qu'ils s'échangeaient. La mère s'est plainte à l'école et a interdit à son fils de revoir Mme Pontbriand en dehors de l'école ou de lui parler au téléphone. Le garçon et l'enseignante ont pleuré. Mme Pontbriand a résolu le problème en achetant un téléphone portable au garçon. Ils se donnaient des rendez-vous secrets et faisaient l'amour dans la voiture de Mme Pontbriand, selon le jeune homme. Le garçon a pris sa propre mère en aversion à cause de cela, et il est même allé demeurer chez un ami de la famille pendant un temps. «Ma mère était devenue mon ennemie.» Mme Pontbriand a mis fin à la relation au printemps 2004, alors que le garçon fréquentait le cégep. Elle avait rencontré un autre homme, a-t-elle fini par lui avouer. Le garçon a sombré dans le désespoir et la dépression. Il ne dormait plus, maigrissait et a abandonné l'école. Il gardait néanmoins son secret pour protéger Mme Pontbriand, a-t-il dit.