DOSSIER D’INFORMATION GYMNASTIQUE ARTISTIQUE

DOSSIER D’INFORMATION GYMNASTIQUE ARTISTIQUE

A. HISTOIRE DU SPORT

B. HISTOIRE DU SPORT AUX JEUX DU CANADA ET ANCIENS RÉSULTATS

C. NOMBRE D’ATHLÈTES PAR ÉQUIPE

D. FORMAT DE LA COMPÉTITION ET RÈGLEMENTS

E. ÉQUIPEMENT ET TERMINOLOGIE

F. ADMISSIBILITÉ

G. SYSTÈME DE POINTAGE ET DE JUGEMENT

H. FORMAT DES ÉLIMINATOIRES ET DU BRIS D’ÉGALITÉ

I. RÔLE DES OFFICIELS DANS CE SPORT

J. DESCRIPTION DES SITES

K. NOMBRE D’ADHÉRENTS ET STRUCTURE DU SPORT

L. ATHLÈTES À SURVEILLER

M. ANCIENS ATHLÈTES DE RENOM

N. RECORDS CANADIENS

O. RIVALITÉS ENTRE LES ATHLÈTES/LES ÉQUIPES

A. HISTOIRE DU SPORT

L’histoire de la gymnastique remonte à la Grèce antique. Le terme « gymnastique » vient du mot « gymnazein » qui signifie « faire de l’exercice sans vêtements ». Des artefacts représentant des gymnastes en 2000 av. J.-C. ont été découverts en Égypte. Les Grecs anciens avaient élaboré des exercices de gymnastique pour le conditionnement physique et pour la formation des militaires. Ce programme d’entraînement était intégré au programme scolaire des enfants car on croyait qu’il favorisait l’harmonie du corps avec l’esprit. La gymnastique était au premier plan des Jeux olympiques anciens. Puis elle céda peu à peu sa place à de sanglants, et populaires, combats de gladiateurs.

La gymnastique connut une renaissance dans les années 1800 grâce aux efforts de Friedrich Ludwig Jahn, un enseignant allemand reconnu comme étant le père de la gymnastique. Il se servait de certaines pièces de l’équipement de gymnastique pour inculquer l’autodiscipline à ses élèves et pour renforcer leur corps. L’histoire de la gymnastique de compétition remonte aux Jeux olympiques de 1896 tenus à Athènes. Le premier Championnat du monde de gymnastique fut présenté à Antwerp en 1903.

Pendant la première moitié du 20e siècle, les compétitions de gymnastique étaient réservées aux hommes. Le premier concours individuel olympique de gymnastique féminine fut présenté aux Jeux de 1952, et l’excellente prestation de l’équipe féminine russe lui assura sa place au programme de futurs Jeux. Dans les années 1970, les prestations gracieuses et athlétiques de gymnastes comme Olga Korbut et Nadia Comaneci ont grandement contribué à l’essor de ce sport.

Aujourd’hui, la gymnastique est l’un des sports qui comptent le plus grand nombre de participants au Canada.

Sport Canada reconnaît dorénavant la gymnastique comme l’un des sports fondamentaux. La gymnastique enseigne les habiletés qui sont à la base de tous les autres sports : elle enseigne le « b a ba » de l’athlétisme – l’agilité, l’équilibre, la coordination et la vitesse.

B. HISTOIRE DES JEUX DU CANADA ET ANCIENS RÉSULTATS

La gymnastique figure au programme des Jeux du Canada depuis les premiers Jeux présentés dans la ville de Québec en 1967. Voici le classement de chaque province/territoire depuis sa première participation :

1967* 1971* 1975* 1979 1983 1987 1991 1995 1999 2003 A H F H F F H F H H F H H F H F H F H F

AB ------3 2 3 3 6 3 6 4 4 5 3 3 1 6 CB 3 ------2 2 2 2 4 3 3 3 4 5 2 4 MB - - - - 3 4 4 7 7 4 7 5 5 7 6 8 6 7 3 NB - - - - - 8 8 8 8 8 8 8 6 9 7 7 8 10 8 TN - - - - - 9 9 10 10 10 10 9 9 10 9 10 9 9 9 TNO ------11 11 12 11 ------NÉ - - - - - 6 6 5 5 7 5 7 7 8 8 5 4 8 7 ON 2 1 2 1 2 2 2 2 1 1 3 1 1 1 1 1 1 1 3 1 IPE - - - - - 10 9 - 9 9 9 10 10 6 10 9 10 6 10 QC 1 2 1 3 1 1 1 1 1 4 1 3 2 2 2 2 2 2 4 2 SK - - 3 - 3- - 7 7 4 6 5 6 3 8 4 5 6 7 5 5 YN ------10 9 - 11 11 - 11 - 11 - 11 - 11

C. NOMBRE D’ATHLÈTES PAR ÉQUIPE

Concurrents : 7 hommes et 7 femmes

D. FORMAT DE LA COMPÉTITION ET RÈGLEMENTS

HOMMES

Les règlements suivants régiront les compétitions :

- Les règlements techniques de GCG en vigueur au moment des Jeux - Les règlements en vigueur aux Jeux du Canada sont les règlements de la catégorie de niveau 6 pour Gymnastique Canada. - Les gymnastes pourront choisir entre les tables de saut de 125 cm et de 135 cm. - Le code de pointage de la FIG de 2005-2008 sera appliqué pour les situations non traitées dans les deux premiers documents.

Programme Compétition 1 = Concours par équipes (7 athlètes par province et territoire) Compétition 2 = Concours complet individuel Compétition 3 = Finales aux engins (un saut aux finales)

Participation - Les 7 athlètes doivent tous prendre part au concours par équipes. - Les 3 premiers gymnastes de chaque province ou territoire au concours par équipes prendront part au concours complet individuel. Les autres participants, jusqu’à concurrence de 36, seront sélectionnés en fonction de leurs résultats à la ronde préliminaire. - Les 8 premiers gymnastes de chaque épreuve du concours par équipes, soit 2 athlètes au maximum par province et territoire, prendront part aux finales aux engins. Dans le cas d’une égalité à la 8e position ou d’une égalité entre deux athlètes de la même province ou du même territoire, le gymnaste ayant obtenu le résultat global le plus élevé au concours par équipes participera aux finales aux engins.

Classement des têtes de série Les quatre équipes ayant obtenu le meilleur classement aux Jeux du Canada les plus récents sont classées dans la rotation finale (1 Alberta, 2 Ontario, 3 Colombie- Britannique, 4 Québec). Les autres équipes seront classées par tirage au sort dans les deux subdivisions. Deux équipes obtiendront par tirage au sort les places qui restent dans la 2e subdivision et se joindront aux quatre équipes mentionnées précédemment. Un tirage au sort déterminera laquelle de ces six (6) équipes commencera à chacun des engins. Les équipes qui restent seront alors classées par tirage au sort pour former la première subdivision.

Au concours complet, les athlètes sont classés comme suit : les six gymnastes ayant obtenu le meilleur classement commenceront aux exercices au sol, les six suivants commenceront au cheval d’arçons, et ainsi de suite.

À l’intérieur de chaque groupe, le gymnaste en tête du classement concourra le dernier, le deuxième au classement concourra l’avant-dernier, et ainsi de suite. En cas d’égalité, les règlements modifiés de la FIG relatifs au bris d’égalité seront appliqués.

Dans les finales aux engins, un tirage au sort sera effectué pour déterminer l’ordre de passage à chaque engin. S’il y a égalité parmi les huit premiers, l’athlète dont la valeur de départ est la moins élevée sera classé devant l’autre. Les règlements modifiés de la FIG relatifs au bris d’égalité seront appliqués si l’égalité persiste toujours.

FEMMES La compétition sera régie par les règlements ci-dessous (la version qui sera en vigueur au moment des Jeux) : - Règlements et directives techniques actuels du programme féminin - Code de pointage de 2005 de la FIG - Supplément au code de pointage de 2005 de la FIG pour le programme féminin - Modèles canadiens du programme féminin pour la catégorie ouverte du Championnat canadien de 2007 - La liste d’éléments actuelle de la FIG - La liste d’éléments canadiens actuelle du programme féminin

Programme

La compétition comprendra un concours par équipes, un concours complet individuel et des finales aux engins. Volées Il y aura deux volées (subdivisions). La compétition pour la volée 1 commencera vers midi et comprendra 5 ou 6 groupes : saut de cheval, barres asymétriques, poutre, exercices au sol, exempté et un deuxième groupe exempté possible. La compétition pour la volée 2 commencera en fin d’après-midi et comprendra cinq groupes : saut de cheval, barres asymétriques, poutre, exercices au sol et exempté.

Pour la volée 1, les provinces et territoires qui ont inscrit moins de 7 athlètes pourront être combinés (pour un maximum de 8 athlètes par groupe) afin d’assurer un nombre équilibré d’athlètes dans chaque groupe et préférablement seulement une exemption.

Classement des têtes de série Classement visant à déterminer la volée Pour le concours par équipes, les équipes seront classées en fonction de leur rang dans le système de pointage ci-dessous. Les équipes classées de la 6e à la 13e place concourront dans la volée 1. Les équipes classés de la 1ère à la 5e position concourront dans la volée 2.

L’équipe détenant le plus grand nombre de points primaires sera classée première. Les points primaires sont accordés d’après les résultats ou le nombre d’athlètes au Championnat canadien de 2006 selon la formule suivante :

Classement des Nombre de points provinces et territoires Classement de Classement de Nombre de Nombre de l’équipe novice l’équipe Ouvert juniors HP seniors HP excluant les membres de l’équipe nationale 1ère 10 10 10 10 2e 9 9 9 9 3e 8 8 8 8 4e 7 7 7 7 5e 6 6 6 6 ... 10e 1 1 1 1

Le processus secondaire sera utilisé pour les provinces et les territoires n’ayant aucun point primaire. Ils accumuleront des points secondaires en fonction du classement de leurs athlètes dans la compétition pour novices et Ouvert au Championnat canadien de 2006.

Classement des provinces/territoires Points secondaires par athlète 1ère (le meilleur) ¼ des participants 1,25 2e ¼ des participants 1,00 3e ¼ des participants 0,75 4e (le plus faible) ¼ des participants 0,50

La province ou le territoire ayant le plus grand nombre de points secondaires sera classé devant les autres dans ce groupe de provinces et de territoires. Un tirage au sort déterminera quel sera le premier engin pour les provinces et les territoires n’ayant aucun point primaire ou secondaire.

La province ou le territoire ayant obtenu le meilleur classement sur la base des points secondaires sera classé immédiatement à la suite de la province la plus faible ou du territoire le plus faible d’après les points primaires. Les provinces et territoires dont le rang aura été déterminé par tirage au sort seront classés immédiatement à la suite de la province la plus faible ou du territoire le plus faible d’après les points secondaires. En cas d’égalité dans le système de pointage, un tirage au sort parmi les équipes ex-aequo déterminera leur rang.

Classement visant à déterminer le premier engin L’équipe au premier rang dans chaque volée commencera le concours au saut de cheval. L’équipe au deuxième rang commencera aux barres asymétriques, la troisième à la poutre et la quatrième aux exercices au sol. La 5e (et la 6e s’il y a lieu) commencera par une exemption (2e exemption).

Pour le concours complet individuel, les têtes de série seront classées en fonction de leurs résultats dans toutes les épreuves du concours par équipes. Un tirage au sort parmi les membres du groupe déterminera l’ordre de passage au premier engin :

- saut de cheval : les athlètes classées de la 1ère à la 9e place à toutes les épreuves + un tirage au sort à l’intérieur du groupe - barres : les athlètes s’étant classées de la 10e à la 18e place + un tirage au sort à l’intérieur du groupe. - etc.

En cas d’égalité, la gymnaste ayant la somme des valeurs de départ la plus élevée aux finales par équipes sera considérée comme ayant le rang le plus élevé. Si l’égalité persiste, un tirage au sort déterminera l’athlète qui sera considérée comme ayant le rang le plus élevé.

Pour les finales aux engins, un tirage au sort déterminera l’ordre de passage à chaque engin.

E. ÉQUIPEMENT ET TERMINOLOGIE

L’aspect de l’équipement utilisé en gymnastique est demeuré sensiblement le même au fil des ans. Toutefois, comme peuvent en témoigner les athlètes et les entraîneurs plus âgés, beaucoup de changements ont été apportés dans le but de le rendre plus sécuritaire. Mais aux yeux d’un non initié, le praticable de compétition semble tel qu’il était dans le passé.

Saut de cheval – hommes et femmes La table de saut est réglée à 125 cm chez les femmes et à 135 cm chez les hommes. La longueur maximale de la piste d’élan est de 25 mètres mais la longueur de la course d’élan est déterminée par chaque gymnaste. La rigidité du tremplin peut être ajustée en changeant les ressorts, ce qui est dorénavant interdit en compétition. Les organisateurs doivent donc prévoir 3 tremplins dont le degré de rigidité va de faible à élevé.

Les gymnastes peuvent s’élancer directement sur le tremplin pour faire leur saut (pour les sauts avec entrée avant) ou exécuter une rondade au sol avec réception sur le tremplin (un saut Yurchenko du nom de la Russe Natalia Yurchenko qui réalisa ce saut pour la première fois en compétition internationale au début des années 1980).

Il est obligatoire d’appuyer un tapis contre le tremplin lorsqu’un athlète exécute un saut Yurchenko pour assurer sa sécurité.

Un saut doit allier hauteur et distance et les saltos et les vrilles à chacune des étapes doivent être d’une grande précision. La forme de l’exercice doit être maintenue du tremplin jusqu’à la réception. Les femmes exécutent deux sauts, le meilleur des deux étant retenu, tandis que les hommes ne font qu’un saut.

Note : En janvier 2001, l’introduction de la table de saut par la FIG a marqué un tournant dans l’histoire des sauts. L’évocation de ce changement est souvent accompagnée de commentaires comme « un grand saut vers la prochaine génération » ou encore « un grand saut vers l’avenir ».

Jusqu’en 2001, l’engin utilisé pour les sauts était un « cheval » semblable au cheval d’arçons sans les poignées. Les femmes sautaient par-dessus le cheval sautoir dans le sens de la largeur et les hommes, dans le sens de la longueur. Son étroitesse rendait cependant dangereuse l’exécution de nouveaux sauts plus difficiles.

Depuis la venue de la table de saut , les hommes et les femmes utilisent le même engin lequel est beaucoup plus sécuritaire grâce à sa surface plus large.

Barres asymétriques – femmes

Les barres de cet engin ont une circonférence de 39 mm. Elles sont en fibre de verre et recouvertes d’un placage de bois. Les gymnastes peuvent déterminer l’écart entre les barres. L’écart maximum permis par la FIG est de 180 cm.

La barre haute est fixée à 246 cm du sol et la barre basse, à 166 cm.

En diagonale : écart de 180 cm entre les barres

246 cm 166 cm

Le programme doit consister en un enchaînement continu de mouvements. Le gymnaste exécute une série de balancements pour passer sous et par-dessus les barres dans les deux directions. Toutes les positions en appui renversé doivent être précises et parfaitement verticales. L’athlète doit inclure des éléments comme des rotations autour de l’axe longitudinal (en pivotant vers la gauche ou vers la droite) ou autour de l’axe transversal (en basculant vers l’avant ou vers l’arrière), des changements de prise (en changeant la position des mains), des mouvements de relâcher et un envol.

Une chute entraîne automatiquement une déduction de 0,80 points et 30 secondes sont accordés à l’athlète pour remonter sur les barres.

Poutre – femmes

La poutre est un cadre en aluminium recouvert d’un capitonnage de mousse caoutchoutée qui absorbe les chocs au niveau des chevilles et des poignets. Le suède synthétique recouvrant le dessus de la poutre absorbe l’humidité et améliore la prise en empêchant les mains de glisser.

La longueur de la poutre est de près de 5 mètres et sa largeur est de 10 cm. En compétition, sa hauteur est fixée à 125 cm.

La composition du programme doit inclure des combinaisons de rotations, de sauts, de bonds, de bascules et d’éléments de danse. L’athlète doit exécuter un élément près de la poutre. La durée du programme ne doit pas dépasser 90 secondes. Une chute entraîne automatiquement une déduction de 0,80 points.

Exercices au sol – hommes et femmes

Qu’y a-t-il donc sous le tapis? Des centaines de ressorts fixés à des panneaux de bois forment la base du praticable. Ces panneaux de bois sont recouverts d’un tapis mesurant 12 m sur 12 m.

Les éléments de danse et les culbutes alliés à la créativité et à la personnalité de l’athlète font des exercices au sol l’une des épreuves plus populaires en gymnastique artistique. Le temps alloué au programme est de 90 secondes. Les femmes accompagnent leur programme d’une musique.

Cheval d’arçons – hommes

Le cheval d’arçons est recouvert de cuir ou d’une matière synthétique qui procure au gymnaste confort et stabilité.

Le programme réalisé sur le cheval d’arçons comprend des balancements, des cercles de jambes, des ciseaux et des renversements. L’enchaînement doit être continu et être exécuté sur les trois parties du cheval d’arçons, à l’aide et sans l’aide des poignées.

Anneaux – hommes

Le portique est muni de pivots à ressort auxquels sont intégrés des amortisseurs pour réduire les secousses et le stress que subissent les épaules et le dos du gymnaste. Fixés à des brides de nylon non extensibles et des câbles enveloppés de plastique, les anneaux laminés sont suspendus à 260 cm au-dessus du sol.

Le programme comprend des éléments qui expriment la force, des parties de maintien et des balancements, sans lâcher les anneaux. Le programme se termine par une sortie nette et maîtrisée, en hauteur. Les anneaux sont l’un des engins les plus exigeants en gymnastique masculine et ils mettent véritablement à l’épreuve la force musculaire, la puissance et l’endurance du gymnaste.

Barres parallèles – hommes

Les montants des barres parallèles sont en acier; les barres sont en fibre de verre et recouvertes d’un placage de bois. Les athlètes ajustent l’écart entre les barres en fonction de leur taille.

Le programme consiste en des balancements, des envols et des éléments exprimant la force. Dans la catégorie supérieure, trois arrêts seulement sont permis et les balancements ainsi que les envols prédominent. La forme de l’exercice et l’exécution doivent être maintenues tout au long du programme qui doit démontrer la force et la maîtrise du gymnaste.

Barre fixe – hommes

La barre est en acier et elle est placée à 260 cm au-dessus du tapis.

La barre fixe est traditionnellement la plus excitante épreuve chez les hommes. Des balancements, des cercles de jambes, des éléments réalisés autour de la barre, des mouvements de relâcher et une sortie acrobatique extravagante en font une prestation spectaculaire. Comme aux autres engins, la maîtrise de la forme de l’exercice et de l’exécution est essentielle, tout comme la démonstration de courage et de détermination.

Terminologie

GAF : Gymnastique artistique féminine GAM : Gymnastique artistique masculine GCG : Gymnastics Canada Gymnastique FIG : Fédération internationale de gymnastique FX : Exercices au sol (GAM et GAF) BB : Poutre (GAF) UB : Barres asymétriques (GAF) V : Saut de cheval (GAM et GAF) PH : Cheval d’arçons (GAM) SR : Anneaux (GAM) PB : Barres parallèle (GAM) HB : Barre fixe (GAM)

AA/Concours complet : Compétition de gymnastique artistique dont le résultat est déterminé par la somme des points sur tous les engins (femmes – 4 épreuves, hommes – 6 épreuves)

AF/Finales aux engins : Compétition de gymnastique artistique dont le résultat est déterminé par le plus haut pointage individuel à chaque engin. Peut exiger la qualification des 8 meilleurs athlètes à chaque engin au concours complet ou peut être fondé sur les résultats du concours complet.

Pointage : La FIG a adopté un nouveau système de pointage après les Jeux olympiques de 2004. C’est l’abandon de la note idéale 10 au profit d’une évaluation ouverte vers le haut. Les officiels sont divisés pour former le jury A et le jury B. Chacun accorde des points.

Jury A / Note A : Les membres du jury A notent le contenu de l’exercice en entier pour chaque athlète et lui accordent une note A. Cette note A représente la valeur du contenu d’un exercice : elle tient compte des exigences de la FIG et du degré de difficulté des éléments inclus dans le programme de chacun des athlètes.

Jury B / Note B : Les membres du jury B notent également le contenu de l’exercice en entier mais leur rôle est d’évaluer la qualité de l’exécution. Ils évaluent par exemple la hauteur des éléments exécutés, l’alignement du corps en appui renversé, l’amplitude des balancements sur les barres. Ils déduisent des points lorsque les jambes ou les bras sont fléchis ou lorsque l’athlète fait une chute ou un pas à la réception.

La valeur de départ de la note B est 10,0 points

Pointage final : Le pointage final accordé à l’exercice d’un athlète est la somme de la note A et de la note B.

F. ADMISSIBILITÉ

Hommes : Les athlètes masculins ne doivent pas avoir atteint l’âge de 19 ans durant l’année de la compétition (2007). Année de naissance : 1989 à 1997.

Femmes : Les athlètes féminines doivent avoir au moins 12 ans au 1er janvier 2007 et ne doivent pas avoir atteint l’âge de 19 ans au 1er janvier 2007. Année de naissance : 1988 (sauf le 1er janvier) à 1994 inclusivement.

G. SYSTÈME DE POINTAGE ET DE JUGEMENT

En gymnastique artistique masculine, les points pour tous les concours seront accordés conformément aux normes nationales facultatives canadiennes. Les exigences seront celles de la catégorie nationale de niveau 6 pour les trois épreuves.

Pointage chez les hommes

Le résultat par équipe est composé des 4 meilleurs résultats (sur un maximum de 7) à chaque engin à la compétition 1. Le résultat au concours complet individuel représente la somme des points obtenus par un gymnaste aux épreuves de la compétition 2. Le résultat des finales aux engins est celui qu’a obtenu un gymnaste sur un engin quelconque à la compétition 3.

Classement des provinces et des territoires

Les points obtenus au concours par équipes, au concours complet individuel et aux finales aux engins serviront à déterminer le classement général des provinces et des territoires, à partir duquel seront attribués les points pour l’obtention du drapeau des Jeux. Les points seront attribués comme suit :

Concours par équipes = 50 % Concours complet individuel = 20 % Finales aux engins = 30 % (5 % chacun)

Les points (50 %, 20 %, 30 %) seront additionnés et les provinces et territoires seront classés de la première à la dernière place. Les points pour l’obtention du drapeau des Jeux seront accordés comme suit :

Position PTS Position PTS Position PTS 1ère 10 6e 5 11e 1,5 2e 9 7e 4 12e 1 3e 8 8te 3 13e 0,5 4e 7 9e 2,5 5e 6 10e 2

Pointage chez les femmes

Le résultat par équipe est composé des 4 meilleurs résultats (sur un maximum de 7) de chaque équipe et territoire à chacun des engins au concours par équipes.

Le résultat au concours complet individuel représente la somme des points obtenus par une gymnaste au concours complet individuel.

Le résultat des finales aux engins est celui qu’a obtenu une gymnaste sur un engin quelconque aux finales individuelles par engin.

Classement des provinces et des territoires

Les points obtenus au concours par équipes, au concours complet individuel et aux finales aux engins serviront à déterminer le classement général des provinces et des territoires, à partir duquel seront attribués les points pour l’obtention du drapeau des Jeux. Les points seront attribués comme suit (voir l’explication à l’annexe 2 du devis technique) :

Concours par équipes = 60 % Concours complet individuel = 20 % Finales aux engins = 5 % par engin pour un total de 20 %

Les points (60 %, 20 %, 20 %) seront additionnés pour déterminer le classement général des provinces et des territoires qui seront classés de la première à la dernière place. Les points pour l’obtention du drapeau des Jeux seront ensuite accordés comme suit :

Position PTS Position PTS Position PTS 1ère 10 6e 5 11e 1,5 2e 9 7e 4 12e 1 3e 8 8te 3 13e 0,5 4e 7 9e 2,5 5e 6 10e 2

* Voir la section I. Rôle des officiels pour des renseignements additionnels sur l’attribution des points.

H. FORMAT DES ÉLIMINATOIRES ET DU BRIS D’ÉGALITÉ

Hommes Compétition

Les règles relatives au bris d’égalité sont contenues dans la plus récente version des Règlements techniques de la FIG. Les règlements de la FIG seront modifiés pour refléter le nombre de juges au sein du jury B aux Jeux du Canada.

Classement des provinces et des territoires En cas d’égalité au classement des équipes, la province ou le territoire dont l’équipe aura obtenu la première place dans le plus grand nombre d’épreuves accèdera au rang supérieur. Si l’égalité persiste, cette règle sera appliquée en prenant en considération le plus grand nombre de deuxièmes places, puis le plus grand nombre de troisièmes places, etc.

Femmes Compétition

Il n’y a pas de bris d’égalité. Les équipes ou les athlètes ayant obtenu le même pointage obtiendront le même rang.

Classement des provinces et des territoires Le système suivant sera utilisé pour déterminer les points attribués aux provinces et aux territoires en cas d’égalité dans l’un ou l’autre des concours:

* La moyenne des points accordés pour les épreuves où il y a égalité est calculée en additionnant les points des positions à égalité et en divisant le résultat par le nombre de concurrents ou d’équipes à égalité. *Chaque province ou territoire reçoit alors le nombre de points moyens.

Après avoir effectué ce calcul et dans le cas d’une égalité au classement des provinces et des territoires, la province ou le territoire ayant le plus grand nombre de premières places accèdera au premier rang. Si l’égalité persiste, ce processus sera repris en tenant compte des équipes ayant le plus grand nombre de deuxièmes places, puis de troisièmes places, et ainsi de suite.

Exemple : La province ou le territoire qui termine deux fois en première position dans six épreuves (C-1 x 1, C-2 x 1,C-3 x4) sera classée devant la province ou le territoire qui a terminé une fois en première position.

I. RÔLE DES OFFICIELS DANS CE SPORT

Au niveau international (Jeux olympiques et Championnat du monde), 8 juges ont la responsabilité d’évaluer les programmes présentés par les gymnastes. Le jury A est composé de 2 juges et le jury B, de 6 juges. Les juges observent les règles précisées dans le code de pointage de la FIG.

Aux tournois invitation internationaux et aux rencontres nationales canadiennes, le jury B n’est composé que de 4 juges. Tous les juges présents au niveau international, canadien ou provincial ont reçu une formation de juge.

Le pointage en gymnastique artistique

Vu le développement rapide de notre sport, la FIG révise son code de pointage après chaque édition des Jeux olympiques. À la suite des Jeux olympiques de 2004, la FIG a adopté un nouveau code de pointage. C’est l’abandon de la note idéale 10 au profit de l’évaluation ouverte vers le haut. Les officiels sont toujours divisés en deux groupes, soit le jury A et le jury B, et chaque jury accorde des points.

Jury A / Note A : Les membres du jury A notent le contenu de l’exercice en entier pour chaque athlète et lui accordent une note A. Cette note A représente la valeur du contenu d’un exercice : elle tient compte des exigences de la FIG et du degré de difficulté des éléments inclus dans le programme de chacun des athlètes. Plus le programme est difficile, plus la note A est élevée

Jury B / Note B : Les membres du jury B notent également le contenu de l’exercice en entier mais leur rôle est d’évaluer la qualité de l’exécution. Ils évaluent par exemple la hauteur des éléments exécutés, l’alignement du corps en appui renversé, l’amplitude des balancements sur les barres. Ils déduisent des points lorsque les jambes ou les bras sont fléchis ou lorsque l’athlète fait une chute ou un pas à la réception.

Les juges additionnent tous les points déduits. La valeur de départ de la note B est 10,0 points et elle représente la moyenne des déductions faites par les juges du jury B.

Combien de points un juge déduira-t-il pour une faute de forme? De manière générale, les fautes sont légères, moyennes, graves ou très graves.

• Fautes légères : 0,10 L’élément n’est pas parfait mais l’image visuelle de l’action ou de la position du corps n’est que légèrement modifiée (par exemple les jambes ou les bras ne sont pas tendus).

• Fautes moyennes : 0,30 L’élément est reconnaissable mais l’image visuelle de l’action ou de la position du corps est considérablement modifié (fléchissement apparent des jambes de près de 90°).

• Fautes graves : 0,50 Une faute grave rend l’élément presque méconnaissable.

Voici une illustration des déductions faites par le jury B pour un fléchissement des bras.

Déduction 0,0 0,10 0,30 0,50

Pointage final : Le pointage final accordé à l’exercice d’un athlète est la somme de la note A et de la note B.

J. DESCRIPTION DU SITE

Le Centre des Jeux du Canada est un bâtiment de pointe érigé en guise de legs aux Jeux du Canada de 2007 qui favorisera le développement de nouveaux athlètes à Whitehorse pendant de nombreuses années. Le centre comporte trois patinoires (une de dimension olympique, une aux dimensions de la LNH et une pour les loisirs), un terrain de sport intérieur (Fieldhouse), une salle équipée d’un plancher flexible (Flexi- Hall) pour les sports en salle, un centre aquatique et une piste de course intérieure.

Toutes les épreuves de gymnastique artistique se dérouleront au Flexi-Hall du Centre des Jeux duCanada.

K. NOMBRE D’ADHÉRENTS ET STRUCTURE DU SPORT Catégories AB CB MB NB TNL TNO NÉ ON ÎPÉ QC SK YN Total Compétitif/ Femmes – artistique 580 1 932 930 249 31 27 220 4002 60 2735 471 24 11 261 pré-compétitif Hommes – artistique 166 265 110 23 14 57 516 31 222 99 5 1 508 Femmes - trampoline et bascules - 104 104 9 52 424 273 50 1 016 Hommes – trampoline et bascules 76 59 11 229 14 389 Aérobie 13 7 20 Entraîneurs Femmes - artistique 127 155 116 23 28 3 36 599 27 465 199 4 1 782 - compétitif Hommes – artistique 32 36 18 8 4 2 19 60 6 50 25 1 261 Femmes - trampoline et bascules - 14 16 15 41 51 7 144 Hommes – trampoline et bascules 10 8 9 31 4 62 Aérobie 2 1 3 Entraîneurs Femmes - artistique 700 450 117 94 60 11 86 1 305 464 167 5 3 459 - récréatif Hommes – artistique 59 50 14 9 4 13 180 27 18 1 375 Femmes - trampoline et bascules - 43 21 5 68 62 199 Hommes – trampoline et bascules 42 11 1 29 83 Aérobie 0 1 Juges Femmes - artistique 11 38 31 22 20 2 14 71 2 62 51 7 332 Hommes – artistique 5 9 3 4 8 1 12 8 19 1 70 Femmes - trampoline et bascules - 6 10 1 20 11 11 59 Hommes – trampoline et bascules 3 10 14 27 Aérobie 0 4 4 Gymnastes 18915 16 673 3 742 1 571 1 349 426 3 272 48 703 457 16 282 5 195 431 117 016 récréatifs Femmes - artistique Hommes – artistique 8324 5 920 1 075 343 291 139 956 16 649 133 3 302 2 143 242 39 517 Femmes - trampoline et bascules - 706 613 10 128 932 2 861 5 250 Hommes – trampoline et bascules 640 613 12 33 1 678 2 976 Aérobie 0 35 Autres Supporters et bénévoles 190 1 116 25 9 419 1 759 - artistique Membres associés et à temps 3 703 113 23 480 41 24 83 4 467 partiel

Nbre de membres 30 563 30 902 6 301 2 360 1 800 2 360 1 108 4 969 76 727 765 8 975 721 192 039 en 2004 Nbre de membres 27 193 30 194 6 158 1 961 1 933 1 961 480 4 884 70 386 682 9 453 750 179 662 en 2005 Augmentation de 3 370 708 143 399 -133 399 628 85 6 341 83 -478 -29 12 423 2004 à 2005 L. ATHLÈTES À SURVEILLER

Puisque les athlètes peuvent remporter une épreuve ou le concours complet, la plupart des provinces ont au sein de leur équipe au moins un athlète capable de décrocher l’une des 8 premières places dans au moins une épreuve.

M. ANCIENS ATHLÈTES DE RENOM

2003

Nathan Gafuik – Alberta – 1er au concours complet. Nathan est actuellement membre de l’équipe canadienne de gymnastique et il a contribué à la première obtention par le Canada d’une 6e place au Championnat du monde de gymnastique de 2006. Nathan s’est classé 17e au concours complet individuel à ce championnat.

Adam Wong – Alberta – 3e au concours complet. Adam est actuellement membre de l’équipe canadienne de gymnastique et il a contribué à la première obtention par le Canada d’une 6e place au Championnat du monde de gymnastique de 2006. Nathan s’est classé 9e au concours complet individuel à ce championnat.

1999

Ken Ikeda – Colombie-Britannique – 1er au concours complet. Ken est actuellement membre de l’équipe canadienne de gymnastique et il a contribué à la première obtention par le Canada d’une 6e place au Championnat du monde de gymnastique de 2006. Il était aussi membre de l’équipe canadienne aux Jeux olympiques de 2004 et au Championnat du monde de 2003. En 2006, il a remporté une médaille de bronze en Coupe du monde dans sa spécialité, le cheval d’arçons. Il est le frère de , un ancien des Jeux du Canada de 1991.

Brandon O’Neill – Alberta – 16e au concours complet. Il est actuellement membre de l’équipe canadienne de gymnastique et il a contribué à la première obtention par le Canada d’une 6e place au Championnat du monde de gymnastique de 2006. Brandon a remporté 3 médailles d’or sur le circuit de la Coupe du monde et il est considéré comme l’un des meilleurs au monde aux exercices au sol et au saut.

Kyle Shewfelt – Alberta – Lorsqu’il a remporté la médaille d’or aux exercices au sol aux Jeux olympiques de 2004, il était le premier gymnaste artistique canadien à avoir gagné une médaille olympique. Il a aussi gagné deux médailles de bronze au Championnat du monde de 2003 à Anaheim, aux exercices au sol et au cheval sautoir. Kyle est actuellement membre de l’équipe canadienne de gymnastique et il a contribué à la première obtention par le Canada d’une 6e place au Championnat du monde de gymnastique de 2006.

Chantelle Tousek – Ontario – 3e au concours complet. Chantelle était membre de l’équipe canadienne aux Jeux olympiques de 2000 et elle termine présentement ses études à l’université de Floride.

Amélie Plante – Québec – 2e au concours complet. Amélie était membre de l’équipe olympique de 2004 et de l’équipe qui a participé au Championnat du monde de 2003.

Celestina Popa – Colombie-Britannique – Entraîneure. Celestina était membre de l’équipe roumaine qui a gagné la médaille d’argent aux Jeux olympiques de 1988. Un mouvement de gymnastique porte d’ailleurs son nom, le « Popa ».

1995

Lise Léveillé - Colombie-Britannique – 18e au concours complet. Lise était membre de l’équipe canadienne qui a remporté la médaille d’or aux Jeux panaméricains de Winnipeg en 1999 et membre de l’équipe canadienne aux Jeux olympiques de 2000 à Sydney. Grâce à une bourse d’études sportives en gymnastique, elle a étudié à l’université Stanford où elle était le pilier de son équipe.

Alexander Jeltkov - Québec – 1er au concours complet. Alexander était un spécialiste de la barre fixe et il a remporté plusieurs médailles en Coupe du monde ainsi qu’une médaille au Championnat du monde dans cette épreuve. Alexander et étaient les deux seuls Canadiens en lice aux Jeux olympiques de 2000. Il était membre de l’équipe canadienne au Championnat du monde de 2003 dont la performance a assuré la participation du Canada aux Jeux olympiques de 2004.

David Kikuchi – Nouvelle-Écosse – 21e au concours complet. David est actuellement membre de l’équipe canadienne de gymnastique et il a contribué à la première obtention par le Canada d’une 6e place au Championnat du monde de gymnastique de 2006. Il était aussi membre de l’équipe canadienne qui a participé aux Jeux olympiques de 2004 et au Championnat du monde de 2003.

1991

Richard Ikeda – Colombie-Britannique – 3e au concours complet, 1er aux barres parallèles. Il est l’un des meilleurs gymnastes qu’ait jamais connu le Canada. Richard a participé aux Jeux olympiques de 1996 et il a remporté le Championnat canadien senior masculin à trois reprises. En 2003, il a aidé le Canada à décrocher une 9e place au Championnat du monde. Au moment de sa retraite en 2005, il avait pris part à 20 championnats canadiens. Il est le frère de Ken Ikeda, un ancien des Jeux du Canada de 1999.

1987

Gord Hopper – Saskatchewan – 1er au cheval d’arçons. Gord Hopper a été directeur technique de Gymnastics BC pendant 10 ans et il est actuellement le directeur de la haute performance de l’Association canadienne de ski acrobatique.

1983

Sandra Botnen – Colombie-Britannique – 1ère à la poutre. Sandra a représenté le Canada au Championnat du monde de 1985. Elle est aujourd’hui une auteure- compositeure et une chorégraphe de renom; elle a notamment écrit les paroles d’une chanson dont la musique est l’œuvre de Benoit Jutras, le compositeur du Cirque du soleil.

Curtis Hibbert – Ontario – 1er au concours complet. De 1987 à 1992, Curtis a remporté 2 médailles sur la scène internationale, 6 concours complets au niveau national (un

18 nouveau record) ainsi qu’un concours complet et un concours par équipes aux Jeux du Commonwealth. Il en a surpris plus d’un lorsqu’il a gagné la médaille d’argent à la barre fixe au Championnat du monde de 1987 à Rotterdam. Et cette même année, aux Jeux olympiques de Séoul, il s’est rendu aux finales à 3 engins (exercices au sol, barres parallèles et barre fixe), il s’est classé 22e au concours complet et lui et son équipe ont mené le Canada à sa première 9e place – indubitablement le meilleur classement jamais obtenu par des Canadiens.

1979

Anita Botnen – Colombie-Britannique – 3e au concours complet. Anita a représenté le Canada aux Jeux olympiques de 1984.

1971

Philip Delesalle – Colombie-Britannique – 1er aux exercices au sol. Philip Delesalle a été le premier grand gymnaste canadien. Il a remporté cinq championnats canadiens consécutifs (1976-1980), il a représenté le Canada aux Jeux olympiques de 1976 où il s’est classé 22e. Au Championnat du monde de 1979, il a terminé 12e. En 1992, le monde de la gymnastique a rendu hommage à Philip en donnant son nom au mouvement réalisé au cheval d’arçons qu’il a créé, le Delesalle.

N. RECORDS CANADIENS

Kyle Shewfelt – Le premier et le seul Canadien, chez les hommes et chez les femmes, à remporter une médaille olympique en gymnastique artistique (médaille d’or aux Jeux d’Athènes). Aussi reconnu comme étant le Canadien qui a remporté le plus de médailles en compétition internationale.

Kate Richardson – La seule Canadienne à parvenir à l’épreuve finale en gymnastique artistique à des Jeux olympiques n’ayant pas fait l’objet d’un boycottage.

Elyse Hopfner-Hibbs – La première femme à remporter une médaille au Championnat du monde de gymnastique artistique (le bronze).

O. RIVALITÉS ENTRE LES ATHLÈTES/ENTRE LES ÉQUIPES

Chez les hommes, les équipes à surveiller ont toujours été l’Alberta, la Colombie- Britannique, l’Ontario et le Québec. À en juger par leurs résultats au Championnat du monde dans le passé, ces équipes sont toujours en très bonne position.

Chez les femmes, l’Alberta, la Colombie-Britannique, l’Ontario, le Québec et la Saskatchewan peuvent aspirer à une victoire. Et s’ajoute à cette liste le Manitoba qui s’est classé 3e aux Jeux du Canada de 2003.

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