Les « Spécialistes De La Division Action
lernent fausse. Mais on apprend qu'elle avait été lancée délibérément par des agents de la LES « SPÉCIALISTES « maison » en Afrique, liés à certains réseaux gaullistes. Fin 1981, récidive : une tentative de DE LA DIVISION ACTION renversement du général Kolingba en Centra- Le Service Action du SDECE est devenu, frique, met en lumière le rôle joué dans' l'affaire avec la transformation de celui-ci en DGSE, par certains agents français sur place. Paris la Division Action (DA). Cette dernière re- n'était, bien sûr, pas au courant. groupe trois secteurs spécialisés : le premier Survient enfin, au printemps de 1982, la dans le support aérien, le deuxième dans les guerre des Malouines. La DGSE n'a rien vu actions de commandos, le troisième assurant venir. Et pour cause : elle n'a qu'un seul cor- les-liaisons maritimes. respondant pour toute l'Amérique du Sud, et il C'est au centre de transit opérationnel de ne réside pas en Argentine. Mitterrand pique ' Cercottes (Loiret) que se déroulent la forma- une énorme colère. Exige un dossier. On lui tion et l'entraînement de ces personnels. La remet en grande pompe une carte de l'Argen- base d'Aspretto, près d'Ajaccio, abrite le cen- tine, simple photocopie d'un atlas, sur laquelle tre d'instruction des nageurs de combat. Et le s'étale fièrement le tampon « Secret-Dé- fort de Noisy-le-Sec est utilisé pour des en- fense »... Il faudra que, par relations person- traînements plus « spécifiques ». La DA internes de la IVe République et les sales guer- nelles, l'Elysée obtienne ses renseignements compte peu d'agents en titre.
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