Republique Algerienne Democratique Et Populaire
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENS EIGNEMENT S UPERIEUR ET DE LA RECHERCHE S CIENTIFIQUE UNIVERSITÉ 08 MAI 1945 – GUELMA Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre et de l'Univers Département d'Écologie et Génie de l'Environnement THÈSE Présentée en vue de l’obtention du diplôme de Doctorat en Sciences Option: Sciences Biologiques Les parasites des oiseaux d’eau: inventaire et écologie Par Touati Laïd Devant le Jury: Président: Benyounes Abdelaziz Pr. (Université de Guelma) Directeur de thèse: Samraoui Boudjéma Pr. (Université de Guelma) Examinatrice: Berchi Selima Pr. (Université de Constantine 1) Examinateur: Meddour Abderrafik M.C.A (Université d'Annaba) Année Universitaire: 2013/2014 Remerciements Avant d’exposer les résultats de cette étude, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont apporté une aide et un soutien précieux. J’adresse mes remerciements les plus vifs à M. Samraoui B. Professeur à l’université de Guelma, mon promoteur, qui était toujours mon inspirateur, pour m’avoir encadré, pour ces remarques pertinentes et surtout à diriger cette thèse malgré toutes ces obligations. Je remercie aussi vivement M. Benyounes A. Professeur à l’Université de Guelma, qui m’a fait l’honneur de présider le jury. Un remerciement particulier à Melle. Berchi Selima, Professeur à l’université de Constantine 1, pour avoir accepté de juger ce modeste travail, malgré ces obligations. Mes remerciements aussi vont à M. Meddour A. Maitre de conférences à l’Université d’Annaba, de me honorer par sa présence et examiner ce travail. Je remercie vivement Mme. Samraoui F. Maitre de conférences à l’Université de Guelma, qui m’a toujours encouragée et pour ces critiques constructives. Je remercie également ma famille pour leur générosité, leur patience et leur aide pour que j’arrive à achever ce travail. Je remercie au terme de ce travail, Dr. Jordi Figuerola, Dr. Laura Gongoso et tous les membres de la Station de Doñana, Espagne pour leur hospitalité et les facilités trouvées lors de mon séjour pour la réalisation de ce travail. Je remercie de tout mon cœur mes frères Abdenour, Riad, Mehdi, Tarek, Alaa, Adel, Brahim, Hamdi et Amer pour leur aide matérialisée et leur soutien moral. Dédicace Je dédie ce travail à la mémoire de mon oncle Ali, Mon père et ma mère Je dédie ce modeste travail à Behia, Naima, Radia, Makrem A M. Samraoui et sa famille A Riad, Abdenour, Nadir Fangour, Faouzi Mehdi, Bouchra, Toutou, Adel, Brahim, Hamdi Afef, Saida, Amina, Soumia A tout le monde qui m’aime et qui m’a aidé Laïd Sommaire Introduction…………………………………………………………………………………… 1 Chapitre 1. Ecologie parasitaire …………………………………………………….…4 1.1. Historique…………………………...…………………………..........................4 1.2. Le mode de vie parasitaire……………………………………………………...5 1.3. Spécificitées liées au développement des parasites............................................. 6 1.4. Pathogénicités des parasites ............................................................................... 7 1.5. La résistance des hôtes ........................................................................................ 8 1.6. Pathogénicité des parasites dans les milieux naturels. ........................................ 9 1.6.1. Effets des parasites au niveau individuel et variabilité des hôtes . ............... 9 1.6.2. Parasites et dynamiques des populations hôtes. .......................................... 11 1.7. Parasites et sélection naturelle………………………………………………...12 1.7.1. Les mécanismes de la sélection naturelle………………………………....12 1.7.2. Rôle des caroténoïdes dans la sélection naturelle liée aux parasites………14 Chapitre 2. Les ectoparasites................................................................................................. 16 2.1. Généralités.......................................................................................................... 16 2.2. Les ectoparasites…………………………………………….…………………16 2.2.1. Les puces ………………………………………………………………..…17 2.2.2. Les acariens ………………………………………………….................... 19 2.2.3. Les poux broyeurs (Mallophages)……………………………………….…29 2.2.4. Les cimicidés……………………………………………………………… 32 2.2.5. Les sangsues……………………………………………………………… 35 2.2.6. Les myiases…………………………………………………………………36 2.2.7. Les diptères…………………………………………………………………41 Chapitre 3. Présentation et description des sites d‟étude……………………………….....….50 3.1. La Numidie……………….………………………………………………….. 52 3.2. Le complexe d'Oran……………………………………………………….. 61 3.3. Les Hauts plateaux………………………………………………………… . 61 3.4. Le Sahara……………………………………………………………………. 63 Chapitre 4. Matériel et méthodes…………………………………………………………… 67 4.1. Recherche des ectoparasites…………………………………..…………….….67 4.2. Identification des ectoparasites……………………………….……………… 67 4.3. Indices parasitaires……………………………….………………………… . 68 4.4. Analyse statistique……………………………………………………………...69 Chapitre 5. Résultats et discussion …………………………………………………………...70 5.1. Check-list des parasites…………………………………………………………70 5.2. Les ectoparasites………………………………………………………………..73 5.2.1. L'Ibis falcinelle …………………………………………………………… 73 5.2.2. L'Aigrette garzette…………………………………………………………..84 5.2.3. Le Héron garde-bœuf……………………………………………………….91 5.2.4. La Cigogne blanche………………………………………………… …......95 5.2.5. Le Flamant rose……………………………………………………………103 5.2.6. La Foulque macroule………………………………………………………113 5.2.7. Le Goéland leucophée……………………………………………………...115 5.2.8. Le Puffin cendré……………………………………………………………126 5.2.9. Le Faucon d'Eléonore……………………………………………………….139 5.3. Discussion………………………………………………………………………..146 Conclusion …………………………………………………………………………………...153 Références bibliographiques………………………………………………………………...157 Résumés Annexes Le parasite est un acteur qui joue dans l’ombre’ (Combes 1995) Introduction Introduction Introduction L‟Algérie, avec une grande superficie et une position stratégique, en subissant un climat méditerranéen et avec un désert le plus aride, possède un complexe de zones humides unique au monde. Il est diversifié, riche tant sur le plan floristique que faunistique mais demeure scientifiquement peu connu. La richesse et la diversité de zones humides situées au nord du pays n‟est égalé que par la superficie et la productivité des chotts et des sebkhas des Hautes Plaines du pays. Le Sahara, dans sa partie septentrionale, recèle également de vastes plans d‟eau temporaires comme le chott Melghir alors que le Sahara central est truffé de gueltas plus ou moins permanentes où fourmille la vie (Menai, 2004; Bechim, 2005; Chakri, 2007; Touati, 2008; Boucheker, 2009; Nedjah, 2010; Ouldjaoui, 2010; Benbouta, 2011; Bouzidi, 2011; Balla, 2012). Une telle diversité écologique a engendré une richesse de paysages et de milieu naturel de grande qualité, qui confère au pays un patrimoine naturel exceptionnel. La biodiversité algérienne est reconnue et considérée mondialement parmi les plus élevées du bassin méditerranéen (Samraoui & Samraoui, 2008; Samraoui et al., 2011). Les oiseaux d‟eau trouvent dans les zones humides la nourriture, l‟abri ou le site de reproduction. Pour cela, ils sont très vulnérables aux changements des conditions écologiques. Mais, leur présence a aussi une valeur « indicatrice ». La présence ou l‟abondance de leurs diverses espèces peuvent en effet nous renseigner sur de nombreux caractères de l‟environnement. L‟abondance des Hérons indique l‟abondance des poissons, celle de la Foulque traduit la végétation des eaux calmes. Les peuplements d‟oiseaux d‟eau sont aussi de bons indicateurs du déroulement des successions écologiques. Moins agréablement, ils indiquent ainsi de nombreuses atteintes portées au milieu naturel. Les oiseaux associés aux habitats aquatiques sont généralement les hôtes d‟une grande variété de parasites internes et externes (Ballweber, 2004). Leur diversité est considérable tant en nombre, cycle et mode de vie, qu‟en taille (de quelques microns à plusieurs mètres). Aujourd‟hui, le rôle des oiseaux dans la dispersion de pathogènes et comme réservoirs hôtes est bien établi (Poulin, 2000; Jourdain et al., 2007; Bonnedahl et al., 2009; Cochrane, 2011; Vittecoq, 2012). Environ 40% des espèces connues dans le monde du vivant sont des parasites (Dobson et al., 2008). Malgré cette manifeste omniprésence, les parasites ont longtemps été ignorés par décennies, une attention particulière aux relations entre les populations hôtes, les populations parasites et leur milieu s‟exprime chez les écologues (Clayton & Moore, 1997; Garine- Wichatitsky, 1999). Des études récentes présentent les parasites comme étant des espèces clés dans les écosystèmes (Thomas et al., 1995, 1997). D‟où la question centrale: comment 1 Introduction les parasites peuvent-ils affecter la dynamique des populations hôtes voire des écosystèmes? (McCallum & Dobson, 1995; Déchaux, 2003; Grégoire, 2003; Thomas et al., 2007). Les parasites sont par définition préjudiciables à la santé de leurs hôtes (Price, 1980). Ils causent des pathologies et des modifications comportementales qui peuvent affecter l‟individu, la dynamique de la population hôte, la structure de la communauté et enfin, à une plus grande échelle, l‟écosystème (Curtis, 1987; McCallum & Dobson, 1995; Wilson, 2002; Lafferty et al., 2008). Les effets physiologiques, morphologiques et comportementaux sur les individus hôtes (Poulin, 1998; Moore 2002; Comtois, 2004 ; Morley, 2006) se traduisent à l‟échelle de la population par des changements de leur structure et de leur dynamique (de Montaudouin et al., 2003). La structure de la communauté subit par effet de cascade les effets sur les individus et les