Demande d’autorisation au titre des installations classées

Rubriques 2510-1 et 2515-1 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

Demande administrative

FAMY

415 Rue de la Poste – BP 6 01200 Chatillon-en-Michaille NOTICE PAYSAGERE

DépartementDépartement de del’Ardèche l’ (0 1(07)) E 10 01 5299 V Communes de LE TEIL et VIVIERS Communes de LANCRANS et de BELLEGARDE-SUR- Novembre 2015

ELEMENTS DU DOSSIER

DOSSIER ADMINISTRATIF

Lettre de demande d’autorisation Présentation Mémoire de renseignements ANNEXES A LA DEMANDE

ETUDE D'IMPACT

Résumé non technique de l’étude d’impact Etude d’impact

ANNEXES A L’ETUDE D'IMPACT

ANNEXES A L’ETUDE D'IMPACT- Fascicules spécifiques

Etude hydrogéologique -- CPGF - Horizon 2014 Etude écologique et étude d’incidence au titre de Natura 2000 -- ENCEM 2015 Etude paysagère -- ENCEM 2015

ETUDE DE DANGERS

NOTICE HYGIENE ET SECURITE DU PERSONNEL

PLANS HORS TEXTE

Plan d’ensemble au 1/ 1500 Plan des abords au 1/ 2000

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PRESENTATION OBJET DU DOSSIER

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PRESENTATION - OBJET DU DOSSIER

Le présent dossier est établi en vue d'obtenir l’autorisation de poursuivre l’exploitation du site que l’entreprise FAMY exploite sur les communes de Lancrans et de Bellegarde sur Valserine, dans le département de l’Ain. Ce document constitue le dossier de demande d'autorisation présenté par le demandeur à l'administration, dans les formes prescrites par les articles R.512-1 et suivants du livre V du Code de l'Environnement. Ce dossier doit être soumis à une enquête publique, en application :  De la loi relative à la démocratisation des enquêtes publiques et à la protection de l'environnement codifiée aux articles L.123-1 et suivants du Code de l'Environnement,  Des articles R.512-14 et suivants du livre V du Code de l'Environnement. Parallèlement à cette enquête, ce dossier sera adressé pour avis aux différents services administratifs concernés ainsi qu'aux maires des communes concernées et des communes situées dans le rayon réglementaire de 3 km en vue de recueillir l'avis de chacun des Conseils Municipaux. De plus le CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) de l’entreprise est consulté. A l’issue de l’enquête publique et de la consultation administrative, le présent dossier accompagné des éléments recueillis aussi bien au cours de l’enquête publique que de la consultation administrative, du rapport de l’Inspecteur des installations classées, des observations du demandeur, sera examiné en Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites. Le déroulement chronologique de l’ensemble de la procédure, schématisé sur l’organigramme en regard, montre que cette procédure vise à une large consultation. Le Préfet prend ainsi une décision après avoir recueilli les avis du public, des collectivités locales, de l’administration, des services de l’Etat et de la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites. Cette décision prise par le Préfet sous forme d’un arrêté sera alors publiée dans deux journaux régionaux ou locaux et affichée en Mairie des communes intéressées.

Le dossier présenté comprend les pièces suivantes :  Le dossier de demande administrative,  L’étude d’impact, accompagnée de son résumé non technique et des études spécifiques suivantes o Etude hydrogéologique o Notice paysagère o Volet naturel d’étude d’impact  L’étude des dangers accompagnée de son résumé non technique  La notice sur l’hygiène et la sécurité des travailleurs. En complément à la procédure au titre des ICPE, une autorisation de défrichement est sollicitée au titre du code forestier et une demande de dérogation à la conservation des espèces protégées au titre du code de l’environnement.

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Le projet L'entreprise FAMY exploite la carrière dite de « Ballon » sur les communes de Lancrans et de Bellegarde-sur-Valserine, depuis de nombreuses années. Les besoins en matériaux sont toujours importants dans les environs et le gisement présente des réserves conséquentes. Les précédentes autorisations avaient limité l’extraction à la cote 650, ce qui permettait de répondre aux besoins pour une période de 15 années. La présence de captages d’eau potable dans les environs a conduit à mener une analyse hydrogéologique détaillée. Cette analyse a montré que les eaux souterraines se trouvent à plus de 50 m en-dessous du fond de forme envisagé. Les études montrent que l’exploitation n’est pas susceptible d’avoir des conséquences sur les eaux captées que ce soit en quantité ou en qualité, la forte épaisseur d’aquifère non saturé conduit à des temps de transits très élevés. Forte de ces conclusions, l’entreprise FAMY a construit un projet lui permettant de poursuivre la satisfaction des marchés qui sont les siens, répondant ainsi aux besoins du secteur du BTP. L’évolution du site dans les années passées a conduit à remplacer les installations vétustes par un outil moderne et performant. Un convoyeur à bande permet d’acheminer les matériaux extraits de la carrière aux installations de traitement. Ce qui a permis de supprimer la rotation des poids lourds entre les 2 sites. Ces investissements, lourds pour l’entreprise, permettent de conduire l’exploitation de manière efficace tant pour la production de granulats que pour la préservation de l’environnement. Principales caractéristiques du projet Pétitionnaire : FAMY SAS Communes concernées : Lancrans et Bellegarde-sur-Valserine (01) Matériaux extraits : Matériaux fluvioglaciaires Transformation des matériaux : Unité de concassage criblage lavage Activités annexes : Unité de recomposition Recyclage de matériaux du BTP Elaboration de chape Moyens mis en œuvre : Pelle hydraulique, chargeur, installation de traitement complète Matériaux produits : Granulats destinés à l’approvisionnement en matériaux de l’industrie du BTP (marché local) Superficies : Extraction : 45 ha Plateforme de traitement : 15.7 ha Annexes : 0.9 ha Production commercialisée prévue : Moyenne 450.000 t/an Maximum 700.000 t/an Recyclage : Installation de traitement 20 à 25 000 t/an Durée d’autorisation sollicitée : 27 ans

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MEMOIRE DE RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES

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SOMMAIRE DU MEMOIRE DE RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES A LA LETTRE DE DEMANDE

1. DENOMINATION DU DEMANDEUR ...... 9 2. LOCALISATION ET SURFACES CONCERNEES ...... 10 3. HISTORIQUE DU SITE ...... 10 4. CONTEXTE REGLEMENTAIRE DU PROJET ...... 11 4.1. Activités relevant d’une autorisation au titre de la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) ...... 11 4.2. Activités relevant d’un enregistrement ou d’une déclaration au titre de la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) ...... 13 4.3. Autres activités relevant de la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) ...... 13 4.4. Activités relevant de la loi sur l’eau...... 14 4.5. Autres activités proches ou connexes ...... 16 5. DUREE D’AUTORISATION ...... 16 6. NATURE ET EXPLOITABILITE DU GISEMENT, CONDITIONS D’EXPLOITATION, TRAITEMENT, DESTINATION DES MATERIAUX...... 17 6.1. Nature et volume des activités : ...... 17 6.1.1. Nature des matériaux ...... 17 6.1.2. Caractéristiques du gisement et volumes de l’activité ...... 17 6.1.3. Produits utilisés ...... 18 6.2. Conditions d’exploitation, traitement des matériaux : activité principale carrière et traitement des matériaux extraits ...... 18 6.2.1 - Découverte ...... 19 6.2.2 - Extraction ...... 19 6.2.3 - Transfert ...... 19 6.2.4 - Traitement des matériaux produits en carrière ...... 19 6.3. Conditions d’exploitation activités annexes ...... 20 6.3.1 - Traitement des matériaux en recyclage ...... 20 6.3.2. – Préparation de chape ...... 21 6.4. - Destination des matériaux élaborés...... 22 6.5. - Opérations annexes ...... 22 6.6 - Remise en état des lieux ...... 23 6.7. Phasage d’exploitation de la carrière ...... 23 7. MISE EN PLACE D’UN PIEZOMETRE : PZ C ...... 24 7.1. Descriptif du projet ...... 24 7.1.1. Localisation ...... 24

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7.1.2. Nature des travaux ...... 24 7.1.3. Motivation ...... 25 7.2. Descriptif des travaux ...... 26 7.2.1. Foration ...... 26 7.2.2. Tubage ...... 26 7.2.3. Cimentation ...... 27 7.2.4. Contrôles ...... 27 7.2.5. Développement ...... 27 7.2.6. Abandon de l’ouvrage ...... 27 7.2.7. Pompage d’essai ...... 27 7.2.8. Coupe technique de l’ouvrage ...... 28 8. UTILISATION DE L’EAU SUR LE SITE ...... 28 8.1. Eau de process ...... 28 8.2. Eau environnementale ...... 29 8.3. Origine des eaux utilisées ...... 29 8.4. Besoins des personnels ...... 30 9. ALIMENTATION EN ENERGIE ...... 30 10. PERSONNEL ...... 30 11. HORAIRES DE FONCTIONNEMENT ...... 30 12. GARANTIES FINANCIERES ...... 31 13. COMMUNES CONCERNEES PAR LE RAYON DE 3 KM...... 31 14. CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES ...... 32 Annexes

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1. DENOMINATION DU DEMANDEUR

Nom de l'entreprise : FAMY Forme juridique : Société par Actions Simplifiée (SAS) Capital Social : 510 000 € Siège Social : 415, Rue de la Poste BP6 01200 CHATILLON-EN-MICHAILLE Téléphone/fax : +33 4 50 56 69 00 / +33 4 50 56 69 01 SIRET : 764 200 218 000 15 Code APE : 4312A

• Signataire de la demande

Nom : FAMY Prénom : Jacques Nationalité : Française Qualité : Président du Directoire Domicilié : au siège social de la société

La justification des pouvoirs du signataire de la demande est fournie en annexe de la demande.

• Responsable technique de l’exploitation

Prénom et Nom : Jérôme PETETIN Qualité : Responsable Carrières

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2. LOCALISATION ET SURFACES CONCERNEES

Les terrains sont situés dans le département de l’Ain, sur le territoire des communes de Lancrans et de Bellegarde-sur-Valserine. Les tableaux et plans annexés récapitulent les parcelles concernées par le projet. Les surfaces autorisées antérieurement ont été modifiées de la façon suivante :  par suppressions de terrains devenus inutiles (emprises des travaux pour la mise en place du convoyeur…)  ajout de surfaces pour l’extension du gisement à exploiter (une extension en surface permet d’accéder aux terrains situés en profondeur), l’extension est d’environ 2 ha au sud et 6 ha au nord ;  ajout de terrains périphériques à l’installation pour adapter l’emprise aux besoins.

Les surfaces sont les suivantes :

Commune Lancrans Bellegarde/Valserine Total Zone extraction 390 957 56 747 447 704 Convoyeur 8 044 8 044 Plateforme installation 156 222 156 222 Totaux 555 223 56 747 611 970 Répartition des surfaces en mètres carré.

Soit une surface totale de près de 62 ha.

3. HISTORIQUE DU SITE

L’exploitation a été ouverte dans les années 50, elle est aujourd’hui conduite dans le cadre de l’autorisation suivante :  Arrêté préfectoral en date du 09/07/2008 : autorise la société FAMY à exploiter une carrière à LANCRANS et BELLEGARDE SUR VALSERINE Et un arrêté complémentaire :  Arrêté préfectoral en date du 26/04/2010 : fixant des prescriptions complémentaires à l’autorisation d’exploiter de la société FAMY à LANCRANS et BELLEGARDE SUR VALSERINE, modification de l’article 7 de l’arrêté précédent. A également été obtenues :  Arrêté préfectoral en date du 17/03/2008 : autorisant le défrichement sur 0.7360 ha sur la commune de Lancrans. Précisons que pour conduire les études nécessaires au dossier présenté ici, l’autorisation suivante a été obtenue :

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 Arrêté préfectoral en date du 19/06/2014 : fixant des prescriptions complémentaires pour la création de deux piézomètres aux lieux-dits « Les Blanches » et « Terreau » sur la commune de Lancrans.

4. CONTEXTE REGLEMENTAIRE DU PROJET

L’exploitation est et continuera d’être conduite conformément aux dispositions de l’arrêté du 22 septembre 1994, relatif aux carrières et installations de premier traitement des matériaux de carrières. La prise en compte des différents points de cet arrêté est développée dans l’étude d’impact.

4.1. Activités relevant d’une autorisation au titre de la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE)

L’ensemble des activités soumises à autorisation au titre des ICPE est présenté dans le tableau ci-après. Volume de Rubrique Nature de Soumis Rayon Critère de Classement l’activité sur le concernée l’activité à affichage site Production : Toutes les carrières 450 000 t/an Exploitation d’une quelques soient leur en moyenne 2510-1 carrière superficie et leur A 3 km production 700.000 t/an au maximum Puissance installée P Broyage, concassage et Déclaration si P > 40 kW criblage mélange de et < 200kW, Puissance : 2515-1 pierre, cailloux et Enregistrement si 1410 kW A 2 km minerais et autres P > 200 kW et produits minéraux < 550kW, naturels Autorisation au-delà Surface de stockage S Déclaration si S > 5000 m² et < 10 000 m², Station de transit de Stockage sur 2517-1 produits minéraux Enregistrement si 47 600 m² A 3 km S > 10 000 m² et < 30 000 m², Autorisation au-delà A = Autorisation, D = Déclaration, E = Enregistrement Tableau 1 : Activités classées au titre de la nomenclature ICPE relevant du projet

Rubrique 2510 - 1°

Les carrières et opérations assimilées sont inscrites à la nomenclature des Installations Classées, rubrique 2510. La poursuite de cette activité, est soumise à autorisation.

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Rubrique 2515 - 1°

Les installations Broyage, concassage, criblage, ensachage, pulvérisation, nettoyage, tamisage, mélange de pierres, cailloux, minerais et autres produits minéraux naturels ou artificiels ou de déchets non dangereux inertes sont soumises à autorisation au titre de la rubrique 2515-1 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement lorsque la puissance totale fixe installée est supérieure à 550 kW. Le tableau suivant présente les installations exploitées sur le site qui relèvent de la rubrique 2515-1 : Eléments de l’installation Puissance électrique Chaîne des roulés 300 KW Chaîne des concassés 300 KW Traitement des sables, de l’eau et de la boue 360 KW Recomposition 50 KW Recyclage 320 KW (pour suivre l’évolution du matériel) Fabrication de chape 80 KW TOTAL 1 410 KW

Remarque :

Le lavage des matériaux est nécessaire pour produire des granulats répondant aux exigences de la clientèle, pour ce faire le site comprend une unité de traitement des eaux de 260 kW et 2 presses à boue (50 kW chacune) ont été installées pour un total de 360 kW comme indiqué ci-dessus.

Equipements complémentaires : Convoyeur

Les deux entités, extraction et installation de traitement sont reliées par un convoyeur qui permet d’acheminer les matériaux extraits jusqu’à l’unité d’élaboration des granulats sans emprunter le réseau routier. A titre indicatif, la puissance électrique installée est de 480 kW.

Pompage à la Valserine

L’arrêté préfectoral du 09/07/2008, article 9.2. autorise le pompage des eaux nécessaires au lavage des matériaux (appoint) et à la lutte contre les envols de poussières par un équipement situé au niveau de la Valserine, pour un débit instantané de 80 m3/h et limité à 300 m3/jour en moyenne sur l’année. Les procédés nécessitent le renouvellement de cette disposition. L’étude d’impact présente les mesures prises pour que le prélèvement de 80 m3/h reste exceptionnel.

Rubrique 2517 - 1 Station de transit de produits minéraux ou de déchets non dangereux inertes autres que ceux visés par d'autres rubriques

Pour les besoins de l’exploitation du site, l’entreprise stocke les matériaux finis en attente d’être évacués et des déchets inertes issus de chantiers du BTP en attente de leur recyclage.

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La surface de stockage se répartie de la façon suivante :

Matériaux Bruts Produit fini Recomposition Fabrication Recyclage de chape Surface (m²) 5 200 30 000 5 000 1 000 6 400

La surface concernée est de 47 600 m².

4.2. Activités relevant d’un enregistrement ou d’une déclaration au titre de la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) Sans objet

4.3. Autres activités relevant de la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE)

Rubrique Nature de Volume de l’activité Critère de Classement Procédure concernée l’activité sur le site

Déclaration si capacité de Transit de produits Stockage de chaux en 2516 stockage comprise entre Non soumis pulvérulents silo : 50 m3 5 000 m3 et 25 000 m3

Atelier d’entretien et Déclaration si 2930.1 S =610 m² Non soumis réparation d’engins 2000

Produits pétroliers Déclaration si 4734-2-c Masse 4,2 t Non soumis spécifiques 50 t

Déclaration si 1435 Stations-service V : volume annuel distribué V = 80 m3 Non soumis 100 m3< V <20 000 m3

Rubrique 2516 : installation de transit de produit pulvérulent 1) Supérieur à 25 000 m3  E 2) Supérieur à 5000 m3, mais inférieur à 25000 m3  D

L’entreprise stocke de la chaux en silo. Le silo a une contenance de 50 m3, le volume stocké est en général inférieur à 20 t, aucune procédure n’est nécessaire.

Rubrique 2930.1 Ateliers de réparation et d'entretien de véhicules et engins à moteur Le site est doté d’un atelier de 610 m². L’atelier accueille le stockage des carburants et la pompe de distribution (rubrique 4734 indiquée ci-dessous). Dans l’atelier, des huiles moteur sont stockées en futs (12 x 220 l) au-dessus d’une rétention de 1000l. La surface de cet atelier étant inférieure à 2 000 m², aucune procédure n’est nécessaire.

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Gestion des carburants nécessaires au fonctionnement des engins : La mise en place du convoyeur et le remplacement des installations de traitement a contribué à diminuer les besoins en carburant. Aujourd’hui, l’entreprise utilise un véhicule citerne spécifique pour alimenter ses engins. En complément, une citerne est installée dans le local atelier pour effectuer le ravitaillement des engins intervenant sur la plateforme de traitement.

Rubrique 4734-2-c : Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution : essences et naphtas ; kérosènes ; gazoles (gazole diesel, gazole de chauffage domestique et mélanges de gazoles compris) ; fioul lourd ; carburants de substitution pour véhicules, utilisés aux mêmes fins et aux mêmes usages et présentant des propriétés similaires en matière d'inflammabilité et de danger pour l'environnement L’entreprise dispose d’un stockage de carburant (GNR - gazole non routier) pour ses engins (cuve double paroi dans l’atelier. Le volume stocké est de 5 m3, la densité du carburant étant de 0.845, la masse stockée est de 4,2 t. Cette masse est inférieure à 50 t, le stockage ne relève pas d’une procédure.

Rubrique 1435. Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes dans les réservoirs à carburant de véhicules à moteur, de bateaux ou d’aéronefs A partir de la réserve indiquée ci-dessus, l’entreprise distribue le carburant nécessaire à ses engins. Le volume distribué annuellement est inférieur à 100 m3 (50 à 80 m3 ces dernières années) et n’est donc pas soumis à procédure.

4.4. Activités relevant de la loi sur l’eau

Le projet comprend des activités qui relèvent de l’article R214-1 du Code de l’Environnement (codification de la Loi sur l’Eau). Le projet relevant de la réglementation sur les ICPE, elles ne sont indiquées qu’à titre informatif dans le tableau ci-dessous :

Volume de Rubrique Nature de Soumis l’activité concernée l’activité à sur le site

Sondage, forage y compris les essais de pompage, création de puits ou d’ouvrage souterrain, non destiné à un usage domestique, 1 piézomètre exécuté en vue de la recherche ou de la surveillance d’eaux 1.1.1.0 à mettre en D souterraines ou en vue d’effectuer un prélèvement temporaire ou place permanent dans les eaux souterraines, y compris dans les nappes d’accompagnement de cours d’eau (D)

Prélèvements permanents ou temporaires issus d'un forage, puits ou ouvrage souterrain dans un système aquifère, à l'exclusion de nappes d'accompagnement de cours d'eau, par pompage, Moyen drainage, dérivation ou tout autre procédé, le volume total 35 000 m3/an 1.1.2.0 Maximum D prélevé étant : 70 000 m3/an 1° Supérieur ou égal à 200 000 m3 / an (A) ; 2° Supérieur à 10 000 m3 / an mais inférieur à 200 000 m3/an (D).

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Prélèvements et installations et ouvrages permettant le prélèvement, y compris par dérivation, dans un cours d'eau, dans sa nappe d'accompagnement ou dans un plan d'eau ou canal alimenté par ce cours d'eau ou cette nappe : Pompage Moyen en Valserine 1° D'une capacité totale maximale supérieure ou égale à 1 000 10 000 m3/an Autorisé 1.2.1.0. m3/ heure ou à 5 % du débit du cours d'eau ou, à défaut, du débit Maximum 80 m3/h global d'alimentation du canal ou du plan d'eau (A) ; 70 000 m3/an Arrêté du 09/07/2008 2° D'une capacité totale maximale comprise entre 400 et 1 000 m3/ heure ou entre 2 et 5 % du débit du cours d'eau ou, à défaut, du débit global d'alimentation du canal ou du plan d'eau (D).

Rejet d'eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les 2.1.5.0. écoulements sont interceptés par le projet, étant 62 ha environ A

1) Supérieur ou égal à 20 ha (A). 2) Supérieur à 1 ha mais inférieur à 20 ha (D). A = Autorisation, D = Déclaration Tableau 2 : Activités classées au titre de la nomenclature de la loi sur l’eau

Rubrique 1.1.1.0. : Dans le cadre du suivi des eaux souterraines, il est retenu de mettre en place un piézomètre aval supplémentaire atteignant la nappe (Pz C), Localisation : Commune de Bellegarde, section E, parcelle 289 (propriété FAMY) Cotes projet : terrain naturel 590 – Fond du piézomètre 445 (molasse) La description est présentée au chapitre 7 ci-après. Les besoins en eau du site correspondent :  au lavage des matériaux : il est organisé en circuit fermé, néanmoins un appoint est nécessaire,  à la production de chape  à l’abattage des poussières. Pour un niveau de production moyenne, les besoins sont estimés à 40-45 000 m3/an. Ce besoin est porté à 70 000 m3/an en production maximale. L’alimentation en eau du site est organisée à partir d’un pompage en Valserine (Moulin Métral) et de sources. Ce qui correspond à 2 rubriques au titre de la loi sur l’eau. La gestion des eaux est explicitée au chapitre 8. Rubrique 1.1.2.0. : L’entreprise prélève des eaux à des sources locales : sources Jacquemet et Raffour, il s’agit d’un prélèvement d’eau provenant d’une nappe. Le volume total prélevé est de 30 à 35 000 m3/an. Rubrique 1.2.1.0. : L’entreprise a mis en place un pompage dans la Valserine (Moulin Métral) qui a été autorisé par arrêté préfectoral du 11 mars 1964 pour 70 m3/heure, porté à 80 m3/heure dans l’arrêté de juillet 2008), Ce qui permet d’assurer l’approvisionnement en cas de production maximale soit 70 000 m3 sur l’année. A titre indicatif, le débit de la Valserine est de 62 000 m3/h à Moulin Métral (donnée HYDRO – Eau station V1015040).

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Notons que des économies d’eau sont réalisées par le recyclage des eaux de lavage, la récupération des eaux par pressage des boues issues du traitement et la récupération des eaux de toiture et celles de ressuyage des stocks de sables. Rubrique 2.1.5.0. : Les eaux de ruissellement sont gérées sur le site selon un système de collecte et bassins d’orage. Les eaux rejoignent la Valserine par le ruisseau de Rougeland. Deux points de rejets des eaux ont été définis, chaque rejet est limité à 100 l/s (arrêté préfectoral du 09/07/2008.

4.5. Autres activités proches ou connexes

L’article R512-6 demande que « les études et documents prévus portent sur l’ensemble des installations ou équipements exploités ou projetés par le demandeur qui par leur proximité ou leur connexité avec l’installation soumise à autorisation, sont de nature à en modifier les dangers ou inconvénients. » La société FAMY dispose à son siège administratif de Chatillon en Michaille de différentes activités qui sont proches ou connexes à celles du site étudié :  Stockage de carburant : une unité de stockage de carburant permet de disposer des volumes nécessaires pour alimenter le site en approvisionnant les divers engins à partir d’un camion ravitailleur de 11 m3.  Un atelier de mécanique peut suppléer à l’atelier situé sur le site, l’entretien courant est réalisé sur le site, les interventions plus importantes sont réalisées à Chatillon.  Un laboratoire permet d’assurer les analyses nécessaires au suivi qualité des productions,  L’ensemble de l’administration et de la gestion de l’entreprise.  Parc de transport stationnement d’environ 40 poids lourds. Ces différentes activités sont anciennes et ont été mises en conformité lors des différentes évolutions réglementaires. Ces différentes activités sont éloignées du site de la carrière de 3,2 km et ne sont pas susceptibles d’en modifier les dangers ou inconvénients.

5. DUREE D’AUTORISATION

L’autorisation est sollicitée pour une durée de : 27 ans. Le gisement défini dans le projet présenté conduit à une durée d’extraction des matériaux (hors découverte) de 25 ans, sur la base de 292 000 m3/an (ou 584 000 t/an) en moyenne Ce qui permet de commercialiser 225 000 m3/an (ou 450 000 t/an) sur une durée de 27 an. L’entreprise estime nécessaire de prévoir une durée supplémentaire de 2 années pour achever les travaux de remise en état surtout sur la partie basse où les installations devront être évacuées. La poursuite des travaux se fera après l’obtention de l’arrêté préfectoral d’autorisation, en continuité des travaux en cours.

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6. NATURE ET EXPLOITABILITE DU GISEMENT, CONDITIONS D’EXPLOITATION, TRAITEMENT, DESTINATION DES MATERIAUX.

6.1. Nature et volume des activités :

6.1.1. NATURE DES MATERIAUX

Les matériaux extraits sont des alluvions fluvio-glaciaires déposées lors de la glaciation du Würm (Quaternaire). Ces alluvions présentent sur le site une puissance pouvant dépasser 155 m. Ils sont constitués de cailloutis grossiers gravelo-sableux, de nature silico-calcaire. La partie concernée par l’extraction de matériaux se limite à environ 26 ha. Le reste de l’emprise est occupée par des talus, des pistes et le bassin de stockage des boues. Le gisement exploité à Lancrans contient des quantités de stériles importantes : estimées sur la base des extractions antérieures 20 % du volume total du gisement. Il s’agit d’argiles (15% du volume total) et de poudingues (5%) qui présentent un intérêt géotechnique limité. L’entreprise cherche à les valoriser en tant que sous-produit, mais aujourd’hui les démarches technico-commerciales n’ont pas abouti, un effort est maintenu dans ce sens. C’est pourquoi les quantités commercialisées sont nettement plus faibles que les quantités extraites. Le volume extrait en carrière correspond à l‘impact sur le paysage local tandis que la production vendue correspond à la réponse de l’entreprise aux besoins du marché et se traduit pour l’impact, en trafic routier.

6.1.2. CARACTERISTIQUES DU GISEMENT ET VOLUMES DE L’ACTIVITE

Du fait de l’importance des stériles, on distinguera les quantités extraites et les quantités commercialisées. D’autre part l’exploitation devrait être conduite sur 25 ans tandis que la commercialisation sera menée sur 27 ans, les 2 dernières années étant consacrée à la remise en état des lieux (avec démontage des installations).

Superficie à mettre en exploitation : 6.88 ha environ (zone non encore soumise à l’exploitation - sans la bande des 10 m inexploitée) Epaisseur moyenne de la découverte : 1 m sur les talus (100 000 m²) 2 m en secteur boisé (160 000 m²) Volume de la découverte : 260 000 m3 (520 000 t) Epaisseur de la formation géologique : la position du substratum molassique, est très variable et l’épaisseur des alluvions fluvioglaciaires dépasse 155 m d'épaisseur suivant les endroits. Cote d’altitude maximale : 705 m NGF

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Cote de base de l’exploitation : La cote inférieure retenue est de 600 m NGF, sauf dans la partie sud concernée par le périmètre de protection éloigné du captage des Ecluses, la cote est relevée à 650 m NGF. Volume des réserves brut : environ 7 300 000 m3 de tout-venant, comprenant de 15 à 20% de stériles. Extraction annuelle moyenne : 292 000 m3 (d = 2) soit 584 000 t Volume des réserves commercialisables : environ 6 075 000 m3 de granulat soit 12 150 000 t (d = 2). Production annuelle moyenne (vente) : 225 000 m3 (d = 2) soit 450.000 t

Production annuelle maximale (vente) : 350.000 m3 soit 700.000 t

6.1.3. PRODUITS UTILISES

Les produits utilisés sont limités, il s’agit de :  Eau : de l’eau est nécessaire pour l’activité prévue. L’origine, l’usage des eaux est décrit au chapitre 8 ci-après.  GNR (Gazole non routier) : utilisé pour le fonctionnement des engins, approvisionnement par citerne mobile.  Floculants : utilisés dans le cadre du traitement des eaux, stockage dans le local attenant à l’unité de traitement des eaux. L’usage du floculant et la nature du produit utilisé font l’objet d’une note en annexe de l’étude d’impact.  Chaux : le lavage des matériaux génère de la boue, celle-ci est pressée avant d’être mise en dépôt. En cas de panne d’une presse à boue, l’entreprise utilise de la chaux pour améliorer le rendement de la presse restant en activité. La fiche-produit est insérée en annexe.

6.2. Conditions d’exploitation, traitement des matériaux : activité principale carrière et traitement des matériaux extraits

Dès obtention de l’autorisation, l’entreprise engagera les travaux nécessaires à la conduite des travaux dans le cadre du nouveau projet. La méthode actuelle d'extraction des matériaux sera poursuivie : après les travaux de découverte, le gisement est extrait et acheminé vers les installations à l’aide du convoyeur. Les matériaux sont traités dans l’enceinte de l’installation de traitement. Dès que les travaux d’extraction permettent d’atteindre le fond de forme (talus puis carreau) les terrains concernés sont remis en état.

18 Société FAMY Mémoire de renseignements Lancrans et Bellegarde sur Valserine (01) Octobre 2016

6.2.1 - DECOUVERTE

Les travaux de découverte sont réalisés au fur et à mesure de la progression de l'exploitation. La terre végétale et les stériles sous-jacents sont décapés sélectivement à la pelle rétro, au chargeur, au bouteur, puis stockés en périphérie de la zone à exploiter ou placés directement sur les zones en cours de remise en état. Ces matériaux sont utilisés pour modeler le fond de forme issu des travaux d’exploitation, participant ainsi à la remise en état des lieux.

6.2.2 - EXTRACTION

L’extraction se fait à ciel ouvert, hors eau, à l'aide d'engins mécaniques (chargeur et/ou pelle), du haut vers le bas du gisement. L’extraction à la pelle se fait par passes successives de 3 à 10 m de hauteur, la hauteur des passes est limitée à 5 m lorsqu’elle est réalisée au chargeur. La superficie des plates-formes en chantier est de l’ordre de 7 ha, mais elle peut atteindre 13 ha dans les zones de qualité médiocre. Les différents fronts exploités permettent alors une adéquation optimale entre la qualité du gisement et les besoins des clients, des mélanges peuvent être réalisés pour obtenir une qualité moyenne acceptable. Les pistes internes sont établies à une pente inférieure à 20%, elles sont bordées d’un merlon du côté du talus inférieur pour éviter tout risque de renversement des engins. Leur largeur minimale est définie de façon à respecter les prescriptions du Règlement Général des Industries Extractives (RGIE).

6.2.3 - TRANSFERT

Suite à l’autorisation obtenue en 2008, un convoyeur a été mis en place, il permet d’acheminer les matériaux de l’extraction jusqu’au site de traitement. Une trémie est placée en tête, au plus près de la zone à exploiter, elle assure le scalpage des matériaux qui sont acheminés vers le site de traitement.

6.2.4 - TRAITEMENT DES MATERIAUX PRODUITS EN CARRIERE

> Figure Synoptique de l’installation de production des granulats A leur arrivée, les matériaux sont stockés au sol sous forme d’un important stock pile d’où ils sont repris en tunnel. Tous les matériaux rejoignent un débourbeur, à l’aval ils sont séparés par 2 cribles en 2 chaines de productions :  la chaine des roulés produisant les matériaux destinés aux bétons,  la chaine des concassés élaborant les matériaux routiers. Ainsi, les 2 cribles séparent :  une fraction de matériaux qui seront à nouveaux criblés en différentes granulométries commerciales : matériaux roulés,  les galets qui sont stockés séparément, et repris sous stock pile,  une fraction qui est dirigée vers un concasseur puis un crible sépare les différents produits concassés. La séparation des galets et leur concassage permet de les injecter dans la chaine de fabrication des concassés de façon contrôlée de sorte à respecter les exigences spécifiques

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Société FAMY Mémoire de renseignements Lancrans et Bellegarde sur Valserine (01) Octobre 2016 aux matériaux routiers. Il apparait néanmoins que la quantité de galets disponible est insuffisante, l’entreprise se fournit en galets à partir d’un site extérieur : environ 30 000 t/an de galets provenant de Suisse. Pour fournir les centrales à béton mobiles, l’entreprise s’est dotée d’une unité de recomposition, constituée de 4 trémies et d’un malaxeur. Le produit est formulé en fonction des demandes du client, il peut alors alimenter directement les centrales de chantier.

6.3. Conditions d’exploitation activités annexes

6.3.1 - TRAITEMENT DES MATERIAUX EN RECYCLAGE

Les matériaux inertes extérieurs au site, proviennent, dans un rayon de 50 km autour du site :  Des chantiers de la SAS FAMY et en participation,  Des chantiers dont la SAS FAMY et en participation fournissent en matériaux. Cette origine permet une meilleure traçabilité de la provenance des matériaux Les matériaux sont stockés sur le carreau de la carrière, au droit de la station de transit. L’annexe I de l’arrêté ministériel du 12 décembre 2014 relatif aux conditions d’admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516, 2517 … de la nomenclature des installations classées, présente la liste des matériaux pouvant être admis. Dans cette liste, l’entreprise retient de se limiter aux matériaux suivants :

Code déchet Nature des matériaux admis sur l’installation Annexe II article R.541-8 du Code de l’Environnement Béton 17 01 01

Briques 17 01 02

Tuiles et céramiques 17 01 03

Mélange de béton, briques et tuiles céramiques ne 17 01 07 contenant pas de substances dangereuses

Mélange bitumineux ne contenant pas de goudron 17 03 02

Tableau : Liste des matériaux inertes admis sur le site pour y être valorisés (traités)

La liste des déchets admissibles sur le site est affichée à l’entrée du site. Procédure d’admission La procédure d’admission, contrôle et nature des matériaux réceptionnés sera la suivante :  Les camions transportant ces matériaux passent par l'entrée du site, pour subir un premier contrôle visuel qualitatif par le préposé chargé de déterminer la nature des apports. Le personnel chargé du contrôle sera attentif à la reconnaissance visuelle des matériaux indésirables. Le maître d’œuvre attestera que les déchets d’enrobés bitumineux ne contiennent pas de goudron ni d’amiante.

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 Pour les matériaux acceptés, les camions sont dirigés vers la plateforme de transit pour le déchargement et le tri selon la nature des matériaux où un nouveau contrôle visuel et olfactif est effectué au déchargement.  Les déchets non acceptés sur le site sont systématiquement renvoyés. Les matériaux sont rechargés et un bon de refus est remis au chauffeur.

La traçabilité des déchets est assurée par la tenue registre avec d’identification des différents critères : producteur du déchet, transporteur, provenance, quantité, date de réception et nature du produit réceptionné. Volume de l’activité Le volume de l’activité recyclage est évalué sur la base des connaissances des marchés actuels de la façon suivante :

Production totale Matériaux valorisés Production annuelle (sur 27 ans) Déchets du BTP 20 à 25.000 t 600.000 à 750.000 t Tableau : Productions de matériaux recyclés Traitement des produits de recyclage Les matériaux à recycler sont traités par concassage – criblage à l’aide d’une unité mobile amené sur le site en tant que de besoin. Le traitement se fait à sec par campagne en fonction des stocks de matériaux réceptionnés. Le recyclage consiste au concassage, déferraillage magnétique (pour béton armé) et criblage des matériaux. Le prétraitement consiste à réduire les plus gros éléments à l'aide d'une boule d’1 m de diamètre qui est jetée depuis le godet de la pelle et à couper les éléments plus longs (cisaille) notamment lorsqu'ils sont ferraillés. Les matériaux sont ensuite concassés puis déferraillés en sortie de concasseur par bande électromagnétique (overband). Enfin, un criblage peut être effectué en fonction des granulométries recherchées. La fraction non recyclable des matériaux reçus est acheminée vers l’un des dépôts autorisés de l’entreprise.

6.3.2. – PREPARATION DE CHAPE

Un atelier de préparation de chape est mis en place. Il permet de préparer les chapes utiles aux entreprises de maçonneries. Cette activité avait été déclarée en préfecture le 09 décembre 2014. Cet atelier est composé de trémies de matériaux alimentés par les matériaux traités dans l’installation. Le dosage des différents composants est fait au chargement du camion toupie, le mouvement de la toupie assure le mélange qui est prêt à être utilisé lors de la livraison sur chantier. Ce procédé permet de régler précisément la composition de la chape attendue.

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6.4. - Destination des matériaux élaborés

L'évacuation des matériaux traités est réalisée à l'aide de véhicules routiers après pesage sur la bascule disposée à la sortie du site de traitement. Les produits élaborés permettent la réalisation de bétons : les matériaux roulés sont expédiés vers 6 centrales à béton fixes, une usine de préfabrication et ponctuellement des centrales de chantiers. Les matériaux concassés alimentent une centrale d’enrobés et occasionnellement une seconde. Des centrales de chantiers peuvent également être alimentées. La zone de chalandise des matériaux produits sur le site correspond au territoire situé dans un rayon d’environ 30 km, en s’adaptant à la présence d’autres sites d’importance. Ainsi, les matériaux produits alimentent le pays de Gex et le canton de Bellegarde ainsi que les territoires limitrophes : l’agglomération de Genève-Annemasse les communes situées le long des vallées de la Valserine, du Rhône jusqu’à Seyssel, de la Semine et jusqu’à Nantua ainsi que des communes des reliefs du Haut-Bugey et de la partie nord-occidentale de la Haute- Savoie. De même, le mélange pour chape présente un intérêt certain ce qui amène à une livraison dans un rayon d’environ 30 km. Les matériaux de recyclage présentent une qualité moindre, ils sont employés pour des couches de formes et des remblais simples. Ils sont destinés aux chantiers situés dans un périmètre de 10 à 15 km. Les argiles séparées du gisement lors du traitement, sont actuellement mises en dépôt. L’entreprise a engagé des recherches pour valoriser ces matériaux en mettant à profit leurs caractéristiques d’imperméabilité et de plasticité.

6.5. - Opérations annexes

Le gisement contient environ 15% d’argile qui est éliminée grâce à un débourbeur, cette argile est entrainée par les eaux de lavage. Le traitement des sables comprend une opération de lavage des sables qui produit également une eau chargée. Une unité de traitement des eaux a été mise en place pour séparer les eaux claires de la boue. Ce qui permet de gérer les eaux en circuit fermé, les eaux claires sont recyclées. Le traitement des eaux se fait à l’aide d’une unité de traitement basé sur la floculation. Le floculant agglomère les particules solides ce qui accélère leur précipitation : les eaux claires sont réutilisées pour le lavage des matériaux, les boues sont dirigées vers 2 presses à boue. Les 2 presses à boue installées en parallèle permettent de transformer la boue liquide en des galettes pelletables. Ces boues en galette sont alors évacuées vers la carrière par camion où elles interviennent dans le modelage du site : comblement du bassin à boue actuel et modelage du pied de talus. En cas de nécessité (défaillance d’une des presses), une adjonction de chaux permet d’accroître la productivité de la presse fonctionnelle pour maintenir la production de matériaux traités au niveau souhaité.

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6.6 - Remise en état des lieux

La remise en état vise à réintégrer le site dans son environnement. Les travaux sont réalisés au fur et à mesure de l’avancement des travaux, de façon coordonnée à l’extraction, en continuité de ceux déjà réalisés c'est-à-dire en conformité avec l’arrêté d’autorisation de 2008. L’analyse de l’attrait du site et le positionnement vis-à-vis des différents enjeux conduit à prendre en compte trois axes :  Assurer la sécurité des lieux : modelage de talus pérennes.  Respecter les milieux et les enjeux : une remise en état à vocation naturelle et agricole agrémentée par quelques espaces arborés,  S’intégrer dans son contexte : prise en compte de l’aspect paysager pour restituer un ensemble harmonieux. Le projet de remise en état, décrit au chapitre 8 de l’étude d’impact, se présente sous forme d’un espace modelé : le carreau recevra prairies et pâturages, tandis que les talus réglés à 35° (pente intégratrice de 25°), seront enherbés comme aujourd’hui, avec quelques bosquets pour agrémenter le paysage. La remise en état permettra au site de retrouver sa vocation d'origine, à savoir une zone de prairie et de bois dominant l'agglomération de Bellegarde-sur-Valserine, respectant en cela les orientations des PLU de chaque commune.

6.7. Phasage d’exploitation de la carrière

L’exploitation de la carrière sera conduite selon 5 périodes quinquennales, la progression se faisant du haut vers le bas, par abaissement progressif de la plateforme. Les phases d’exploitation correspondent aux périodes quinquennales suivantes :

Tableau des productions par phase Périodes Cote extraction Volume Production Vente m NGF extrait moyenne moyenne (t/an) N° Années m3 (t/an) 1 1 à 5 650 et 670 2 6 à 10 630 et 640 3 11 à 15 620 292 000 584 000 450 000 4 16 à 20 610 5 21à25 600 6 26 et 27 - 0 0 Total 7 300 000 14 600 000 12 150 000

Le remblai du bac à boue par les boues pressées se fait par phases successives de bas en haut. Les plans en annexe montrent la progression de l’exploitation.

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7. MISE EN PLACE D’UN PIEZOMETRE : PZ C

Rubrique loi sur l’eau n°1.1.1.0. Décret n°2006-881, 17 juillet 2006 DECLARATION

7.1. Descriptif du projet

7.1.1. LOCALISATION

Commune : Bellegarde sur Valserine Parcellaire : n°289, section E. (Propriété FAMY) Systèmes aquifères concernés : Alluvions fluvio-glaciaires et glacio-lacustres Entité hydrogéologique administrative : FRDG 511 Formations variées de l’Avant-pays savoyard dans le bassin du Rhône ; Occupation du sol : clairière (pâture)

Ce piézomètre est positionné dans le périmètre de protection rapprochée du captage des Ecluses, l’arrêté préfectoral afférant à ces captages autorise explicitement la réalisation du piézomètre.

7.1.2. NATURE DES TRAVAUX

Nature : Réalisation d’un piézomètre

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Profondeur de l’ouvrage : 150 m Diamètre de l’ouvrage : 125 mm Mode d’exécution : MIXTE : Foration Marteau Fond de Trou et Rotary ou méthode alternative ; Pompage d’essai envisagé : non Début des travaux : les travaux doivent être précédés de l’aménagement des accès et ne peuvent être conduits en hiver ou si les sols sont détrempés, c’est pourquoi l’entreprise programme les travaux au cours des 2 premières années après obtention de l’autorisation d’exploiter la carrière ; Durée prévisionnelle des travaux : 3 semaines

7.1.3. MOTIVATION

Le projet d’exploitation de carrière est présenté en vue d’obtenir le renouvellement de l’autorisation d’exploiter le site de Ballon pour une nouvelle période. L’étude hydrogéologique menée a permis de connaitre le comportement hydrogéologique des terrains. Afin de suivre l’incidence éventuelle de la carrière sur les eaux souterraines, il est demandé de prévoir 2 piézomètres à l’aval du site à exploiter. Le Pz A est situé à l’amont, il indique la qualité des eaux indépendamment de l’activité carrière ; le Pz B situé dans la partie aval au sens hydraulique, permet de connaitre la qualité des eaux qui s’infiltrent depuis le site d’extraction, le Pz C est intermédiaire entre l’emprise de la carrière et les captages des Ecluses, il complètera donc le dispositif de suivi. Un suivi plus éloigné existe au niveau du captage des Ecluses mais il s’agit alors d’un suivi des eaux au moment de leur délivrance au réseau de distribution. Il est apparu intéressant de disposer d’un accès à la nappe intermédiaire entre le PzB et la source des Ecluses : c’est pourquoi la mise en place du piézomètre PzC a été projetée. L’implantation a été retenue pour PzC, approximativement à mi-distance entre le PzB et la source, sur la base des études hydrogéologiques qui ont défini les différents axes d’écoulements souterrains. L’emplacement retenu est également un point accessible dans des conditions satisfaisantes (aménagement possible d’un chemin forestier). L’épaisseur de matériaux à traverser est très importante ce qui conduit à un coût d’installation du piézomètre très élevé (150 000€). Il a été envisagé de rapprocher le PzC du PzB, mais la profondeur plus importante rendrait encore plus coûteuse l’opération de mise en place et compliquait la conduite des prélèvements (les pompages à grande profondeur sont contraints par l’importance de l’énergie nécessaire pour vaincre la pression qui s’exerce sur la nappe à pomper). D’autre part, la proximité du PzC avec le PzB ne devrait pas apporter d’informations suffisamment différentes de celle du PzB pour qu’un tel emplacement soit retenu. La réalisation de ce piézomètre s’inscrit dans le cadre du suivi environnemental de l’exploitation du site de l’entreprise FAMY. Remarque : La réalisation des piézomètres fera l’objet d’une déclaration d’intention de commencement de travaux (DICT), établie par l’entreprise en charge de la réalisation des piézomètres, au moins dix jours avant le début des travaux.

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7.2. Descriptif des travaux

7.2.1. FORATION

Le piézomètre sera foré en alternant 2 méthodes :  Marteau Fond de Trou avec tubage à l’avancement en diamètre 406 mm, entre 0 et 10 m.

 Rotary en diamètre 311mm entre 10 et 80/100 m ;

 Marteau Fond de Trou avec tubage à l’avancement en diamètre 194 mm entre 80/100 et 150 m (Pz B).

Toutefois, la méthode sera laissée au choix de l’entreprise sous réserve de la justifier. Les déblais issus de la foration seront régalés sur place puis recouvert de terre et végétalisés.

Dénomination PzC Localisation 5 50 25 E 46 06 47 N Cote terrain naturel 588 m Cote substratum estimée 445 m Cote nappe estimée 495 m Profondeur foration 150 m

7.2.2. TUBAGE

Le piézomètre sera tubé à l’avancement :  Entre 0 et 10 m avec un tube acier de diamètre 330 mm et d’épaisseur 4 mm qui sera cimenté en pied de tube sur 10 m ;

 Entre 0 et 50/100 m avec un tube acier de diamètre 220 mm et d’épaisseur 4 mm qui sera cimenté sur ombrelle entre 0 et 50/100 m.

L’équipement final sera le suivant :  Tube PVC de diamètre 106*125 mm entre 0 et 90 m ;

 Tube PVC crépiné de diamètre 106*125 mm entre 90 et 150 m.

Le piézomètre sera équipé en PVC alimentaire vissé avec bouchon de fond étanche et bouchon PVC vissé étanche en surface. Remarque : Les hauteurs de tube plein et de tube crépiné pourront varier en fonction de la profondeur du niveau statique et de la coupe géologique réelle du forage.

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7.2.3. CIMENTATION

Le piézomètre sera étanchéifié par cimentation de 0 à 90 m sur bouchon, pour éviter toute infiltration d’eau superficielle. La tête de l’ouvrage sera protégée par un capot acier cadenassé (cadenas d’artillerie), cimenté au terrain. L’ouvrage sera équipé d’une margelle en béton de 3 m² au minimum autour de chaque tête (soit une dalle de 1,75 X 1,75 m) et de 0,30 m d’épaisseur au-dessus du niveau du terrain naturel.

7.2.4. CONTROLES

Les contrôles prévus en cours et à l’issue de la foration permettront d’adapter au mieux les caractéristiques et les cotes des crépines.

7.2.5. DEVELOPPEMENT

Il sera enfin procédé au développement de l’ouvrage par soufflage en fin de foration durant 1 heure.

7.2.6. ABANDON DE L’OUVRAGE

L’ouvrage est destiné à être maintenu durant toute la période d’extraction en carrière soit 25 années. A l’issu de l’exploitation, l’entreprise pourra soit abandonner l’ouvrage soit le céder au gestionnaire des eaux. Dans le cas de l’abandon de l’ouvrage, il sera comblé de la manière suivante : Gravier siliceux lavé dans la partie inférieure saturée en eau ; Bouchon de bentonite sur les graviers d’une épaisseur d’environ 1,50 m ; Ciment sur le bouchon de bentonite jusqu’à environ -70 cm/TN.

Les conditions de surveillance et/ou d’abandon des ouvrages respecteront la procédure mentionnée dans les articles 11 à 13 de l’arrêté du 11 septembre 2003. L’article 13 précise notamment que : « Pour les forages, puits, ouvrages souterrains, situés dans les périmètres de protection des captages d’eau destinée à l’alimentation humaine ou interceptant plusieurs aquifères superposés, le déclarant communique au préfet au moins un mois avant le début des travaux, les modalités de comblement comprenant : la date prévisionnelle des travaux de comblement, l’aquifère précédemment surveillé ou exploité, une coupe géologique représentant les différents niveaux géologiques et les formations aquifères présentes au droit du sondage, forage, puits, ouvrage souterrain à combler, une coupe technique précisant les équipements en place, des informations sur l’état des cuvelages ou tubages et de la cimentation de l’ouvrage et les techniques ou méthodes qui seront utilisées pour réaliser le comblement. Dans les deux mois qui suivent la fin des travaux de comblement, le déclarant en rend compte au préfet et lui communique, le cas échéant, les éventuelles modifications par rapport au document transmis préalablement aux travaux de comblement. Cette formalité met fin aux obligations d’entretien et de surveillance de l’ouvrage. »

7.2.7. POMPAGE D’ESSAI

Aucun pompage d’essai n’est prévu sur le piézomètre

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7.2.8. COUPE TECHNIQUE DE L’OUVRAGE

Les ouvrages seront étanchéifiés contre toute infiltration superficielle par la réalisation d’une margelle en ciment de 30 cm d’épaisseur et par la fermeture par un capot acier cadenassé hors sol (à environ 1 m de hauteur). La figure présente la coupe technique de l’ouvrage à réaliser. Rappelons que les cotes des crépines, du massif filtrant, du bouchon de sobranite et de la cimentation seront ajustées au moment de la foration, en fonction de la lithologie et de la profondeur à laquelle la nappe sera rencontrée.

8. UTILISATION DE L’EAU SUR LE SITE

Les besoins en eau sont de trois ordres :  L’eau de process : o utilisée pour le lavage des matériaux, o utilisée pour la fabrication de chape liquide  L’eau environnementale : pour l’abattage des poussières,  L’eau sanitaire : pour les besoins du personnel. Pour un niveau de production moyenne, les besoins sont estimés à 40-45 000 m3/an sur ce volume 7 à 10 000 m3/an sont prélevés à la Valserine, 30 à 35 000 m3/an proviennent de sources captées. La gestion des eaux sur le site intègre une économie par les mesures suivantes :  recyclage des eaux de lavage des matériaux,  récupération des eaux par pressage des boues issues du traitement,  récupération des eaux de ressuyage des stocks de sables  récupération des eaux de toiture.

8.1. Eau de process

Le gisement exploité est constitué de sables et graviers avec une teneur en argile globalement assez élevée (10 à 15 %). Les matériaux doivent donc être lavés ce qui est réalisé par deux débourbeurs. De plus, certains clients recherchent des sables lavés, une unité de lavage des sables a été mise en place. Le lavage des matériaux est réalisé en circuit fermé : les eaux chargées sont traitées : les boues sont séparées de l’eau claire qui est réutilisée. Les boues sont dirigées vers l’une des deux presses à boue. Les boues pressées sont placées dans la carrière où elles participent au modelage. Le pressage des boues permet de séparer des galettes argileuses et de l’eau. Cette eau est recyclée, elle rejoint les eaux utilisées pour le lavage. L’organisation en circuit fermé et l’utilisation des presses à boue permettent de diminuer les besoins en eau.

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Néanmoins, au cours du process une partie des eaux est consommée par piégeage dans les boues et les matériaux. Un appoint est donc nécessaire. La mise en place d’une fabrication de chape conduit à une consommation d’eau spécifique de l’ordre de 5000m3/an Les besoins en eau industrielle (lavage des matériaux et fabrication de chape) et environnementale (lutte contre les poussières) sont couverts par un prélèvement dans la Valserine (arrêté de 1967 pour 70 m3/heure, porté à 80 m3/heure dans l’arrêté de juillet 2008). Pour économiser de l’énergie et optimiser la gestion des eaux, l’entreprise dispose des eaux des captages de Raffour et Jacquemet à hauteur de 30 à 45 000 m3/an. Il s’agit de deux captages qui ne sont plus exploités par la commune. L’entreprise récupère également les eaux de toiture. Cette organisation permet de répondre au besoin moyen tout en modérant les besoins de pompage en Valserine, qui dans un souci de moindre impact sera temporisé sur des séquences de 45 minutes, soit 60 m3/heure. En cas de production atteignant le maximum sollicité (élaboration de 700 000 t de granulat dans l’année) la capacité totale de prélèvement devient nécessaire. Si les sources ne peuvent jouer leur rôle (colmatage du captage, rupture de canalisation), la totalité sera prélevé dans la Valserine, le prélèvement sera alors proche du maximum autorisé : 80 m3/h et 300 m3/jour, en moyenne sur l’année. C’est pourquoi, l’entreprise retient de conserver le niveau de l’autorisation de pompage dont elle bénéficie, mais elle s’engage à ne l’utiliser pleinement que lors de besoins ponctuels

8.2. Eau environnementale

Le roulage des véhicules sur les pistes, l’action du vent sur les zones décapées, les chutes des matériaux aux niveaux des différents appareils de l’installation de traitement sont susceptibles d’être à l’origine d’émission de poussières. De l’eau est utilisée ponctuellement pour mouiller les pistes et les produits, afin de limiter l’envol des poussières. Cette eau provient des sources.

8.3. Origine des eaux utilisées

Comme indiqué ci-dessus, les besoins en eau industrielle sont limités par le recyclage des eaux de lavage et des eaux de pressage des boues. L’entreprise recycle également les eaux d’essorage des sables. Elle récupère les eaux de toiture des bâtiments. Les besoins en eau industrielle (lavage des matériaux) et environnementale (lutte contre les poussières) sont couverts par un prélèvement dans la Valserine (arrêté du 11 mars 1964, pour 70 m3/heure, porté à 80 m3/heure par l’arrêté du 9 juillet 2008). Pour économiser de l’énergie et optimiser la gestion des eaux, l’entreprise dispose des eaux des captages de Raffour et de Jacquemet à hauteur de 30 à 35 000 m3/an. Cette organisation permet de répondre au besoin moyen tout en modérant les nécessités de pompage en Valserine, qui dans un souci de moindre impact sera temporisé sur des séquences de 45 minutes, soit 60 m3/heure. En cas de production proche du maximal sollicité (700 000 t/an), la capacité totale de prélèvement devient nécessaire : 80 m3/h et 300 m3/jour, en moyenne sur l’année.

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C’est pourquoi, l’entreprise retient de conserver le niveau de l’autorisation de pompage dont elle bénéficie mais elle s’engage à ne l’utiliser pleinement que lors de besoins ponctuels.

8.4. Besoins des personnels

A proximité de l'installation de traitement, les employés disposent de lavabos et de toilettes. De l'eau potable est mise à disposition du personnel sous forme d’eau conditionnée. Les eaux usées sont traitées par un système individuel dans l’attente de la réalisation d’une antenne du réseau collectif devant desservir le site.

9. ALIMENTATION EN ENERGIE

Les installations fixes sont alimentées en énergie électrique à partir du réseau public. Il est à noter que l’usage du convoyeur à bande génère de l’énergie : la gravité naturelle entraine la descente des matériaux. L’énergie récupérée par le freinage de la bande est convertie en électricité que l’entreprise utilise. Les engins sont approvisionnés en Gazole Non Routier (GNR).

10. PERSONNEL

Le personnel affecté à l’exploitation du site peut varier autour de 11 personnes : Extraction : 2 conducteurs d’engins Traitement : 3 conducteurs d’engins, 2 conducteurs d’installation 1 équipe de maintenance 2 personnes 1 personne au secrétariat – bascule. 1 responsable d’exploitation

11. HORAIRES DE FONCTIONNEMENT

L’activité se limite aux jours ouvrés (lundi à vendredi hors jours fériés) et exceptionnellement le Samedi, il s’agit alors d’opérations d’entretien ou éventuellement de traitement de matériaux et très exceptionnellement d’évacuation de matériaux. Le dimensionnement des installations de traitement a permis une augmentation de la production horaire. De ce fait, le fonctionnement en un seul poste est devenu la règle, le fonctionnement en deux postes devient très exceptionnel, il reste nécessaire en cas de chantier très important, imposant des délais de livraison particulièrement brefs.

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Horaires habituels : 7 h 00 - 17 h 00 Horaires élargis : Démarrage partiel des installations avec chargement éventuel des poids lourds, à 6 h 00, activité complète à 7 h 00, fin du deuxième poste à 19 h 00.

12. GARANTIES FINANCIERES

L'article 2 de la loi du 4 janvier 1993 fait obligation aux exploitants de carrière de constituer des garanties financières destinées à assurer la remise en état du site après exploitation, en cas de défaillance de l’entreprise. Les garanties financières seront fournies pour chaque période quinquennale sous forme d'un acte de cautionnement solidaire d'un établissement de crédit ou d'assurance, conforme au modèle de l'arrêté du 1er février 1996. Il sera fourni au plus tard au moment du dépôt de la déclaration de début d'exploitation. Le montant à garantir est défini en appliquant la méthode de calcul défini à l’arrêté du 9 février 2004 modifié par l’arrêté du 24 décembre 2009. Le site correspond à la définition des carrières de 2° catégorie : Carrières en fosses ou à flanc de relief. On reconnait une partie constante correspondant aux installations de la partie basse et du convoyeur pour une surface de 9.32 ha pour une garantie de 160 951 € TTC. La période 6 correspond aux 2 dernières années prévues pour achever la remise en état, nous avons considéré que le montant était le même que celui de la période 5. Le montant des garanties financières, exprimé en Euro TTC, s’établi à :

On retient que les talus qui enserrent les installations et qui ont été végétalisés, ne nécessitent pas de travaux dans le cadre de la remise en état. Phase 1 2 3 4 5 6 0-4 ans 5-9 ans 10-14 ans 15-19 ans 20-24 ans 25-27 ans Installations 157 713 et convoyeur Zone 551 109 € 497 503 € 445 784 € 518 744 € 530 522 € 530 522 € d'extraction Montant à 708 823 € 655 217 € 603 498 € 676 458 € 688 236 € 688 236 € garantir Le calcul et les plans sont présentés à l’annexe garantie financière. 13. COMMUNES CONCERNEES PAR LE RAYON DE 3 KM.

Au-delà des communes de LANCRANS et de BELLEGARDE-SUR-VALSERINE qui accueillent les activités, les communes concernées par le rayon de 3 km sont les suivantes (voir carte au 1/25000 page 2) : . CHATILLON-EN-MICHAILLE et au Nord, . COLLONGES, et LEAZ à l'Est . CLARAFOND (Haute-Savoie) à l'Est

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. ELOISE (Haute-Savoie) au Sud.

L’avis d’enquête publique fera, sur ces communes, l’objet d’un affichage spécifique, les conseils municipaux seront consultés.

14. CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES

Les capacités techniques et financières sont présentées en annexe.

L’entreprise est forte d’une expérience plus que centenaire dans l’exploitation des carrières. Elle a su évoluer afin de s’adapter à l’évolution des moyens et des techniques. Son personnel est formé aux techniques nécessaires à la bonne exploitation des sites.

Elle s’inscrit aujourd’hui dans une démarche de certification : elle a obtenu les certifications ISO 9001 ISO 14001, ISO 18001 (encore appelées certification qualité, environnement et sécurité).

Les productions du site de Lancrans, des dix années passées se répartissent comme suit :

Année 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Prod. 407 000 450 000 457 000 366 000 378 000 385 000 345 000 537 000 525 000 555 000 (t)

La production moyenne sur les 10 années écoulées s’établit à 440 000 t/an.

Les productions élevées ces dernières années traduisent l’alimentation du chantier du CEVA.

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