DP-Web-FETE-DE-FAMILLE.Pdf

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

DP-Web-FETE-DE-FAMILLE.Pdf avec LUANA BAJRAMI LAETITIA COLOMBANI ISABEL AIMÉ GONZALEZ SOLA ALAIN ARTUR JOSHUA ROSINET MILAN HATALA SOLAL FERREIRA LES FILMS DU WORSO PRÉSENTE 101 MIN – FRANCE – 2019 – 1.85 – 5.1 AU CINÉMA LE 4 SEPTEMBRE DISTRIBUTION RELATIONS PRESSE Marie-Christine Damiens 5, rue Darcet 13, rue Yves Toudic 75017 Paris 75010 Paris tél : 01 44 69 59 59 Tél. : 01 42 22 12 24 www.le-pacte.com [email protected] MATÉRIEL PRESSE DISPONIBLE SUR WWW.LE-PACTE.COM ENTRETIEN AVEC CÉDRIC KAHN Votre onzième long métrage s’inscrit Le dispositif du film, qui emprunte au dans ce qui est presque un genre en soi : théâtre, est-il apparu rapidement à le film de famille. Quelle a été l’origine de l’écriture ? ce projet ? Il n’y a pas eu d’intention de faire L’origine, je ne sais pas exactement, mais « théâtre », mais disons que ça s’est ce que je peux dire, c’est que je portais imposé naturellement par le sujet, cette histoire en moi depuis longtemps, puisqu’il y a une unité de lieu (la maison), peut-être même depuis toujours et qu’il de temps (le film se passe en moins de 24 m’a fallu tout ce temps et tous ces films heures) et d’action (tout s’organise autour pour m’autoriser à la raconter. Mais à de l’anniversaire de la mère). Le film est partir du moment où ça s’est imposé, tout construit en trois actes et les dialogues SYNOPSIS est allé très vite. À l’automne 2017, alors sont abondants. La théâtralité vient que je venais de terminer La Prière, j’ai également des personnages eux-mêmes écrit un premier traitement d’une vingtaine puisqu’on a le sentiment qu’ils se mettent « Aujourd’hui c'est mon anniversaire et j'aimerais qu'on ne parle que de choses joyeuses. » de pages que j’ai fait lire à Sylvie Pialat, en scène, qu’ils jouent parfois un rôle qui la productrice, qui a immédiatement eu leur est imposé, avec un côté presque Andréa ne sait pas encore que l'arrivée « surprise » de sa fille aînée, Claire, disparue l’intuition que ce projet devait voir le jour vaudeville par moments. Et concernant depuis 3 ans et bien décidée à reprendre ce qui lui est dû, va bouleverser le programme vite, comme si elle avait senti à la fois une les deux mises en scène qui interviennent et déclencher une tempête familiale. urgence et un risque de recul. Et à partir au cours du récit (le film de Romain et la de là, tout s’est enchaîné très rapidement : pièce d’Emma), elles fonctionnent comme l’écriture du scénario, la recherche des des poupées russes, qui permettent de acteurs et des financements, jusqu’au donner de la perspective au récit. Elles tournage qui a commencé peu de temps offrent aussi une forme d’exutoire, un peu après. Pour moi qui suis d’une nature comme si la fiction devenait le dernier lente, ça a été un peu vertigineux mais je rempart contre la folie. l’ai pris comme un défi. Ces spectacles apportent aussi de la Comme la plupart des héros de vos films bonne humeur, de la légèreté. Plus précédents, Claire est un personnage « à généralement, tragédie et comédie la limite ». Mais pour la première fois, ce coexistent tout au long du film. personnage est féminin. Je voulais raconter une famille un peu Oui c’est vrai et, plus globalement, je dingue mais aussi très joyeuse, où chacun dirais c’est un film dans lequel les femmes peut exprimer sa fantaisie, sa créativité. se trouvent au centre. Des femmes Ils ont entre eux des rapports très durs, puissantes, comiques, tragiques. Et en ce très cash, se balancent parfois des choses qui me concerne, je dirais : enfin ! Il était terribles, mais c’est leur façon à eux de temps... Et j’ai adoré ce travail avec toutes s’aimer. Je voulais que ce soit très vivant, ces actrices. très « tripal », avec des enfants qui ne se tiennent pas, boivent du vin, grimpent sur les tables, des adultes qui se conduisent comme des enfants, une vraie liberté citadelle imprenable, comme si cette C’est la première fois que vous dirigez Emmanuelle Bercot et Vincent Macaigne de ton. Tout chez eux est instinctif, famille vivait dans l’angoisse du monde Catherine Deneuve. ont en commun un sens de la démesure. spontané, le contraire d’une famille extérieur, de l’invasion. Au bout du Et comme vous, ce sont deux metteurs en éduquée ou « psychanalysée ». compte, elle a presque un côté irréel, Oui. Avant de démarrer, j’étais assez scène... comme si ces personnages évoluaient impressionné, mais dès l’instant du dans un trompe-l’œil. travail, tout m’a paru très simple, plus Je n’ai pas fait exprès de choisir deux Le film a une dimension de « Cluedo simple qu’avec pas mal d’acteurs. Elle acteurs qui sont aussi metteurs en scène, familial ». L’arrivée de Claire semble a une faculté à vivre l’instant présent, le mais c’est peut-être ce qui rend notre dynamiter le groupe mais au fil du récit, Avec ses personnages hauts en tournage, son personnage et les situations fratrie crédible... Plus sérieusement, les révélations, les manipulations, les couleurs et ses dialogues ciselés, Fête du film qui rend les choses très légères. c’est vrai que j’ai aussi fait appel à eux renversements d’alliances viennent de famille est un grand film d’acteurs. Elle a aussi une grande curiosité pour pour leur côté baroque, je voulais des constamment bousculer les certitudes Comment avez-vous composé cette la mise en scène, si bien que je pouvais acteurs puissants, comiques, libres, au du spectateur. famille ? m’ouvrir de tout avec elle. service de personnages déraisonnables. Leur duo est la charpente du film, ils sont L’arrivée de Claire, la sœur aînée, pose Très méthodiquement. En commençant les animateurs du récit, amenant à tour d’emblée beaucoup de questions. Elle par la mère, la pierre angulaire de l’édi- Et c’est aussi la première fois que vous de rôle la fantaisie, la manipulation, la a disparu depuis plusieurs années, fice familial Catherine Deneuve était jouez dans un de vos films. tragédie. arrive avec toutes ses affaires, n’a pas une évidence. Son statut, son aura, sa été invitée à l’anniversaire de sa mère, fantaisie, son humanité : tout entrait C’est un peu pareil. Je m’en faisais toute sa fille vit ici avec ses grands-parents… en résonance avec le personnage. Et une montagne et dans l’instant du jeu, Comment avez-vous travaillé avec Rien n’est vraiment normal et pourtant comme elle nous a rapidement don- tout m’a semblé plus simple. J’avais Emmanuelle Bercot sur le personnage tout le monde fait comme si tout l’était, né son accord, on a construit la famille l’impression de pourvoir insuffler le ton de Claire qui, par son caractère extrême, et c’est peut-être ça le plus étrange. autour d’elle. Dans une sorte de se- et l’énergie de l’intérieur. J’étais aussi peut être délicat à appréhender ? Les questions s’amoncellent et le film mi-plaisanterie, j’ai dit à Sylvie Pialat servi par des acteurs de haut niveau, devient une sorte d’enquête sur ce que le rôle du frère ainé casse-pieds, très virtuoses, très autonomes. Avec le Quand on voit Emmanuelle à l’écran, on a personnage. Et au fur et à mesure des redresseur de torts, m’irait comme chef opérateur, l’assistant et la directrice une impression de spontanéité, de facilité, réponses, le mystère s’épaissit, on ne un gant et elle a immédiatement été de production, nous avions répété tout alors qu’elle prépare énormément, elle est sait plus vraiment qui dit vrai et qui convaincue par l’idée. J’ai décidé de lui le scénario dans le décor en amont du très bosseuse. Ce que je lui disais, c’était dit faux, qui est le bourreau, qui est la faire confiance, même si mes réticences tournage, du fait que nous connaissions qu’elle ne devait surtout pas jouer la folie, victime. Il y a un jeu de miroirs constant, à mener de front jeu et mise en scène chaque place de caméra avant de mais au contraire défendre les convictions si bien qu’à la fin tout le monde semble étaient très grandes. Puis nous avons démarrer. Avec Yves Cape, nous avions et la logique de son personnage. Je n’ai contaminé par le mal de Claire. entamé avec Antoine Carrard (mon décidé des options de mise en scène très pas évoqué avec elle des références de complice de casting depuis mes débuts) nettes et nous n’y avons pratiquement films avec des personnages borderline, de longues séances de lectures du scé- pas dérogé. Le film est composé en mais pendant la préparation, avec l’équipe, Avec ses vieux papiers peints et son nario avec différents acteurs. J’avais grande partie de plans-séquences, avec nous en avons revu pas mal : Melancholia, côté de guingois, la maison est aussi un besoin de voir cette famille, de la « hu- peu d’axes. La caméra ne bouge pas, le Une femme sous influence, Un tramway véritable personnage. mer », je ne pouvais pas me contenter mouvement vient des personnages. Et nommé désir... d’une construction théorique. Ça a été quand le film s’installe, pour les scènes Nous cherchions une grande maison, un exercice d’assemblage jusqu’à ce de repas par exemple, c’est l’inverse : vestige d’un temps passé, enclavée que le tableau soit le plus parfait pos- le découpage prend le relais, crée le Qui dit « fête de famille » dit scènes de dans un beau jardin, mais surtout sible, avec un jeu de ressemblances et mouvement.
Recommended publications
  • MY KING (MON ROI) a Film by Maïwenn
    LES PRODUCTIONS DU TRESOR PRESENTS MY KING (MON ROI) A film by Maïwenn “Bercot is heartbreaking, and Cassel has never been better… it’s clear that Maïwenn has something to say — and a clear, strong style with which to express it.” – Peter Debruge, Variety France / 2015 / Drama, Romance / French 125 min / 2.40:1 / Stereo and 5.1 Surround Sound Opens in New York on August 12 at Lincoln Plaza Cinemas Opens in Los Angeles on August 26 at Laemmle Royal New York Press Contacts: Ryan Werner | Cinetic | (212) 204-7951 | [email protected] Emilie Spiegel | Cinetic | (646) 230-6847 | [email protected] Los Angeles Press Contact: Sasha Berman | Shotwell Media | (310) 450-5571 | [email protected] Film Movement Contacts: Genevieve Villaflor | PR & Promotion | (212) 941-7744 x215 | [email protected] Clemence Taillandier | Theatrical | (212) 941-7744 x301 | [email protected] SYNOPSIS Tony (Emmanuelle Bercot) is admitted to a rehabilitation center after a serious ski accident. Dependent on the medical staff and pain relievers, she takes time to look back on the turbulent ten-year relationship she experienced with Georgio (Vincent Cassel). Why did they love each other? Who is this man whom she loved so deeply? How did she allow herself to submit to this suffocating and destructive passion? For Tony, a difficult process of healing is in front of her, physical work which may finally set her free. LOGLINE Acclaimed auteur Maïwenn’s magnum opus about the real and metaphysical pain endured by a woman (Emmanuelle Bercot) who struggles to leave a destructive co-dependent relationship with a charming, yet extremely self-centered lothario (Vincent Cassel).
    [Show full text]
  • 43E Festival International Du Film De La Rochelle Du 26 Juin Au 5 Juillet 2015 Le Puzzle Des Cinémas Du Monde
    43e Festival International du Film de La Rochelle du 26 juin au 5 juillet 2015 LE PUZZLE DES CINÉMAS DU MONDE Une fois de plus nous revient l’impossible tâche de synthétiser une édition multiforme, tant par le nombre de films présentés que par les contextes dans lesquels ils ont été conçus. Nous ne pouvons nous résoudre à en sélectionner beaucoup moins, ce n’est pas faute d’essayer, et de toutes manières, un contexte économique plutôt inquiétant nous y contraint ; mais qu’une ou plusieurs pièces essentielles viennent à manquer au puzzle mental dont nous tentons, à l’année, de joindre les pièces irrégulières, et le Festival nous paraîtrait bancal. Finalement, ce qui rassemble tous ces films, qu’ils soient encore matériels ou virtuels (50/50), c’est nous, sélectionneuses au long cours. Nous souhaitons proposer aux spectateurs un panorama généreux de la chose filmique, cohérent, harmonieux, digne, sincère, quoique, la sincérité… Ambitieux aussi car nous aimons plus que tout les cinéastes qui prennent des risques et notre devise secrète pourrait bien être : mieux vaut un bon film raté qu’un mauvais film réussi. Et enfin, il nous plaît que les films se parlent, se rencontrent, s’éclairent les uns les autres et entrent en résonance dans l’esprit du festivalier. En 2015, nous avons procédé à un rééquilibrage géographique vers l’Asie, absente depuis plusieurs éditions de la programmation. Tout d’abord, avec le grand Hou Hsiao-hsien qui en est un digne représentant puisqu’il a tourné non seulement à Taïwan, son île natale mais aussi au Japon, à Hongkong et en Chine.
    [Show full text]
  • Chicken with Plums
    CHICKEN WITH PLUMS a film by Marjane Satrapi and Vincent Paronnaud Adapted from the graphic novel Chicken with Plums by Marjane Satrapi Venice International Film Festival 2011 Toronto International Film Festival 2011 Tribeca Film Festival 2012 91 min | Language: French (with English subtitles) East Coast Publicity West Coast Publicity Distributor Hook Publicity Block Korenbrot Sony Pictures Classics Jessica Uzzan Ziggy Kozlowski Carmelo Pirrone Mary Ann Hult Tami Kim Lindsay Macik 419 Lafayette St, 2nd Fl 110 S. Fairfax Ave, #310 550 Madison Ave New York, NY 10003 Los Angeles, CA 90036 New York, NY 10022 [email protected] 323-634-7001 tel 212-833-8833 tel [email protected] 323-634-7030 fax 212-833-8844 fax 646-867-3818 tel SYNOPSIS Teheran, 1958. Since his beloved violin was broken, Nasser Ali Khan, one of the most renowned musicians of his day, has lost all taste for life. Finding no instrument worthy of replacing it, he decides to confine himself to bed to await death. As he hopes for its arrival, he plunges into deep reveries, with dreams as melancholic as they are joyous, taking him back to his youth and even to a conversation with Azraël, the Angel of Death, who reveals the future of his children... As pieces of the puzzle gradually fit together, the poignant secret of his life comes to light: a wonderful story of love which inspired his genius and his music... DIRECTORS’ STATEMENT By Marjane Satrapi & Vincent Paronnaud Chicken with Plums is the story of a famous musician whose prized instrument has been ruined.
    [Show full text]
  • The Representation of Suicide in the Cinema
    The Representation of Suicide in the Cinema John Saddington Submitted for the degree of PhD University of York Department of Sociology September 2010 Abstract This study examines representations of suicide in film. Based upon original research cataloguing 350 films it considers the ways in which suicide is portrayed and considers this in relation to gender conventions and cinematic traditions. The thesis is split into two sections, one which considers wider themes relating to suicide and film and a second which considers a number of exemplary films. Part I discusses the wider literature associated with scholarly approaches to the study of both suicide and gender. This is followed by quantitative analysis of the representation of suicide in films, allowing important trends to be identified, especially in relation to gender, changes over time and the method of suicide. In Part II, themes identified within the literature review and the data are explored further in relation to detailed exemplary film analyses. Six films have been chosen: Le Feu Fol/et (1963), Leaving Las Vegas (1995), The Killers (1946 and 1964), The Hustler (1961) and The Virgin Suicides (1999). These films are considered in three chapters which exemplify different ways that suicide is constructed. Chapters 4 and 5 explore the two categories that I have developed to differentiate the reasons why film characters commit suicide. These are Melancholic Suicide, which focuses on a fundamentally "internal" and often iII­ understood motivation, for example depression or long term illness; and Occasioned Suicide, where there is an "external" motivation for which the narrative provides apparently intelligible explanations, for instance where a character is seen to be in danger or to be suffering from feelings of guilt.
    [Show full text]
  • American Film Market 2010
    AmericAn Film mArket 2010 promoreel available iN POST-PRODUCTION SPOnSORING By Malgorzata Szumowska FOr ELLEN By So Yong Kim iN PRODUCTION tHe mONK HELLO DARKNESS By Dominik Moll By Richard Glatzer and Wash Westmoreland lORE By Cate Shortland COMPLETeD BlAck HeAVen By Gilles Marchand tHe WOmAn tHe tree IN tHe FiFtH By Julie Bertuccelli By Pawel Pawlikowski Silent SOUlS By Aleksei Fedorchenko tHink GlOBAl, Act rUrAl By Coline Serreau AFM 2010 / promoreel available WitH vincent Cassel (mesrine, eastern promises, irreversible), Deborah François (tHe FIRST DaY oF tHe REST tHe mONK oF YoUr LIFe, tHe PAGe tURNER), A film by Dominik moll Sergi lopez (PAN’S LABYRINTH, WITH th A FRIEND LIKE HARRY), Geraldine Chaplin The rise and fall of a Capuchin Monk in 17 century Madrid. (THE ORPHANAGE, TALK TO HER) Abandoned as a baby on the steps of a monastery and raised in strict Capu- By tHe DirectOr of A FRIEND LIKE chin fashion, Ambrosio has become the most famous preacher in the country. HARRY (Cannes 2000 / Official Competition), While large crowds from all over the country come to hear his mesmerizing LEMMING (Cannes 2005 / Official Competition) preaches, he’s also bitterly envied for his success by certain fellow monks. PrODUceD By Convinced of his virtue and righteousness, Brother Ambrosio thinks he is Diaphana Films and Morena Films immune to temptation… In association with Sofica Coficup-Backup Films Until obscure events start terrorizing the monastery. Could they be connected FranCe, Spain to the unexpected arrival of Valerio, an apprentice monk who has the miracu- Budget 15 Million USD lous gift to relieve Ambrosio’s splitting headaches, and hides his disfigured DeliVery SprinG 2011 face under a wax mask? Adapted from Matthew Lewis’ eponymous cult classic Gothic novel.
    [Show full text]
  • Bilan Germany - 2002
    Bilan Germany - 2002 9/28/21 1:47:02 PM Tel: +33 (0)1 47 53 95 80 / Fax +33 (0)1 47 05 96 55 / www.unifrance.org SIRET 784359069 00043 / NAF 8421Z / TVA FR 03784359069 French films represented 7.3% of movie programming on German TV channels this year, outscored by British films, which obtained a 7.8% share. The U.S. remained the number 1 source of films (57%), ahead of Germany, whose market share nevertheless picked up by 0.7%. The number of French films programmed on the public broadcasters ceased to decline this year, and even increased on several regional channels. ZDF remained the leading broadcaster of French films. This channel ramped up its share of movie programming devoted to French fare, running at 15%, against 13% in 1997. It successfully reran l’Ange noir, and presented le Garçu and Toxic affaire, as well as a number of classics such as les Seins de glace, Don Camillo Monseigneur and la Guerre des polices. Since 1995, the number of films shown on ARD had dwindled. It stabilized in 1998 at 67 titles, with a host of recent titles including Élisa, la Fleur de mon secret, L. 627 and les Apprentis. Regional public channels saw an uptrend: up 6 titles on Bayern 3, up 10 on West 3 and up 19 on B1 in Berlin. Among the commercial channels, TM 3 outstripped Vox in the number of French titles scheduled: it programmed 78, 13 more than in 1997. This channel (owned by the TeleMûnchen Group) broadcast essentially catalogue films, and devoted 28% of film slots to French fare, an all-time high in Germany.
    [Show full text]
  • Scarica Il Programma in Formato
    SOTTO L’ALTO PATRONATO DEL PRESIDENTE DELLA REPUBBLICA ITALIANA PRESIDENTE ETTORE SCOLA DIRETTORE FELICE LAUDADIO IL PROGRAMMA Questo festival è davvero un’utopia. Edgar Reitz Illustrazione di Ettore Scola Iniziativa cofinanziata da Prodotta da Tributo a Ettore Scola Partnership Con la collaborazione determinante di Sponsor tecnici Main media partner Quartier generale durante il Bif&st Spazio Murat Media partner Piazza del Ferrarese 70122 Bari, Italy [email protected] www.bifest.it IL PRO GRA MMA Questo festival è davvero un’utopia. Edgar Reitz sotto l’Alto Patronato una iniziativa della Regione Puglia del Presidente Assessorato Industria Turistica e Culturale della Repubblica Italiana finanziata dal P.O.R. Puglia 2014-2020, Asse VI, Obiettivo tematico 6.7. COMITATO D’ONORE SOGGETTO ATTUATORE Michele Emiliano Fondazione Apulia Film Commission Presidente Regione Puglia Loredana Capone Consiglio di amministrazione Assessore Industria Turistica e Culturale Maurizio Sciarra Regione Puglia presidente Antonio Decaro Chiara Coppola Sindaco di Bari Simonetta Dellomonaco Antonio Felice Uricchio Fabio Prencipe Rettore Università degli Studi di Bari Giandomenico Vaccari Gianrico Carofiglio consiglieri Presidente Fondazione Teatro Petruzzelli Aurora De Falco Massimo Biscardi Sebastiano Di Bari Sovrintendente Fondazione Teatro Petruzzelli Giuseppe Tanisi Paolo Verri collegio revisori Commissario Agenzia Puglia Promozione Cristina Piscitelli - RUP Bif&st MAIN MEDIA PARTNER Andreina De Nicolò ufficio progettazione e gestione progetti Daniele
    [Show full text]
  • ETHAN HAWKE the Truth a Film by KORE-EDA HIROKAZU 3B PRODUCTIONS, BUN-BUKU and M.I MOVIES Present
    CATHERINE DENEUVE JULIETTE BINOCHE ETHAN HAWKE the truth a film by KORE-EDA HIROKAZU 3B PRODUCTIONS, BUN-BUKU and M.I MOVIES present CATHERINE DENEUVE JULIETTE BINOCHE ETHAN HAWKE the truth (la vérité) a film by KORE-EDA HIROKAZU 107 MIN – FRANCE – 2019 – 1.85 – 5.1 INTERNATIONAL PR MANLIN STERNER [email protected] mobile: +46 76 376 9933 SYNOPSIS Fabienne is a star – a star of French cinema. She reigns amongst men who love and admire her. When she publishes her memoirs, her daughter Lumir returns from New York to Paris with her husband and young child. The reunion between mother and daughter will quickly turn to confrontation: truths will be told, accounts settled, loves and resentments confessed. photo © Rinko Kawauchi © Rinko photo DIRECTOR’S NOTE If I dared to take on the challenge I wanted the story to take place I wanted a film that was not only THE TRUTH is the result of all the of shooting a first film abroad – in in autumn because I wanted to serious but also light-hearted, where efforts and the confidence that my a language that’s not my own and superimpose what the heroine drama and comedy coexist, as actors and crew put in me; it was with a totally French crew – it’s only goes through at the end of her life they do in real life. I hope that the made by the best of professionals, because I was lucky enough to meet onto the landscapes of Paris at the chemistry between the actors and the beginning with my director of actors and collaborators who wanted end of summer.
    [Show full text]
  • Non-Fiction Non-Fiction
    NON-FICTION CHARLES GILLIBERT PRESENTS Competition Special Presentations NON-FICTION France – 107 min – 1.85 INTERNATIONAL SALES INTERNATIONAL PRESS IN VENICE 5 rue Nicolas Flamel RENDEZ-VOUS 75004 Paris, France Viviana Andriani, Aurélie Dard 2, rue Turgot 75009 Paris, France Ph.: +33 1 53 10 33 99 Tel : +33 1 42 66 36 35 www.playtime.group [email protected] +33 6 80 16 81 39 (Viviana) +33 6 77 04 52 20 (Aurélie) [email protected] CLICK HERE TO DOWNLOAD STILLS SYNOPSIS Alain, a successful Parisian publisher struggling to adapt to the digital revolution, has major doubts about the new manuscript of Léonard, one of his long-time authors - another work of auto- fiction recycling his love affair with a minor celebrity. Selena, Alain’s wife, a famous stage actress, is of the opposite opinion. DIRECTOR'S STATEMENT Our world keeps changing. It always has been. The challenge is our ability to keep an eye on that flux and to understand what is truly at stake in order to adapt, or not. After all, this is what politics and opinions are about. The digitalization of our world and its reconfiguration into algorithms is the modern vector of a change that confuses and overwhelms us. Digital economy infriges rules and often laws. Moreover it questions what seemed solid and granted in society. Yet, it dissolves on mere contact. Non-Fiction does not attempt to analyze workings of this new economy, but rather to observe how those questions shake us, personally, emotionally, and sometimes humorously. OLIVIER ASSAYAS (DIRECTOR) Born in Paris on January 25th 1955, Olivier Assayas started out as a painter and graphic designer.
    [Show full text]
  • Killer Instinct Mesrine
    MESRINE: KILLER INSTINCT (Part 1) MESRINE: PUBLIC ENEMY No. 1 (Part 2) Press Materials: www.musicboxfilms.com Press Contact New York Press Contact Los Angeles Sophie Gluck & Associates Marina Bailey Film Publicity Sophie Gluck Marina Bailey 124 West 79th Street 1615 North Laurel Avenue #201 New York, NY 10024 Los Angeles, CA 90046 Tel: (212) 595-2432 Tel: (323) 650-3627 [email protected] [email protected] 1 MESRINE: KILLER INSTINCT (Part 1) Winner – 3 César Awards Best Actor, Best Director, Best Sound Starring - Vincent Cassel, Gérard Depardieu, Cécile de France, Roy Dupuis, Gilles Lellouche, Elena Anaya, Ludivine Sagnier Based on the Book L’instinct de mort by Jacques Mesrine Screenplay by Abdel Raouf Dafri Written by Jean-François Richet and Abdel Raouf Dafri Produced by Thomas Langmann Directed by Jean-François Richet Running Time: Part 1 – 113 minutes MPAA Rating: R (for strong brutal violence, some sexual content and language) SYNOPSIS Across Canada, the United States and Spain, through France and Algeria, Mesrine: Killer Instinct tells the story of the incredible rise of one of history’s greatest gangsters. Always on the run, a renegade existence only a bullet can stop. MESRINE: KILLER INSTINCT - the first of two parts - charts the outlaw odyssey of Jacques Mesrine (Vincent Cassel), the legendary French gangster of the 1960s and 1970s who came to be known as French Public Enemy No. 1 and The Man of a Thousand Faces. Infamous for his bravado and outrageously daring prison escapes, Mesrine carried out numerous robberies, kidnappings and murders in a criminal career that spanned continents until he was shot dead in 1979 by France's notorious anti- gang unit.
    [Show full text]
  • A FILM by DOMINIK MOLL DIAPHANA FILMS Presents
    DIAPHANA FILMS presents A FILM BY DOMINIK MOLL DIAPHANA FILMS presents A FILM BY DOMINIK MOLL RUNTIME: 101 MINUTES SYNOPSIS Philippe Mars, divorced father of two and IT specialist (senior computer programmer?), feels cramped by his daily grind and swamped by the world around him: his overambitious teenage daughter, his pubescent son who has decided to go vegetarian, his TV journalist ex-wife, his domineering painter sister, his elderly neighbour who’s mentally stuck in the 1970s, his parents who died in a car crash, his falsely laid-back boss.... They all seem to have ganged up to make his world more complicated. When Jérôme, an infectiously insane co-worker, gatecrashes Philippe’s life, it veers completely out of control. INTERVIEW WITH DOMINIK MOLL The film begins on Philippe Mars’s (François his depth in the 21st. At the beginning of the film, With a boss who goes around handing out sweets Damiens) 49th birthday, which nobody else could Philippe Mars feels trapped by his own self and to his employees... care less about. A divorced father trapped in an his life, in which he finds it increasingly difficult to uninspiring job and a humdrum home life, Philippe perceive any meaning. But a string of events leads Yes, I lifted that straight out of a management seems to have lost faith in the future. It sounds like him to see everything – his work, his children, his tutorial! the premise of a standard psychological drama... life – in a different way. Originally, I also intended but the film is anything but that.
    [Show full text]
  • Into the Forest
    LES FILMS DE FRANÇOISE, GÖTAFILM and FILM VÄST present INTO THE FOREST A film by Gilles Marchand Written by Gilles Marchand and Dominik Moll Jérémie ELKAÏM, Timothé VOM DORP, Théo VAN DE VOORDE, Sophie QUINTON, Mireille PERRIER 103 min – France/Sweden - 2016 - DCP - Colour INTERNATIONAL SALES INTERNATIONAL PR WILD BUNCH Press Office Festival del film VINCENT MARAVAL & NOEMIE Locarno DEVIDE Stefanie Kuchler, [email protected] [email protected] CAROLE BARATON & OLIVIER +41 79 565 05 13 BARBIER [email protected] Giulia Fazioli, EMILIE SERRES [email protected] [email protected] +41 79 617 00 31 SILVIA SIMONUTTI [email protected] SWITZERLAND Jean-Yves Gloor [email protected] +41 79 210 98 21 +41 21 92 360 00 SYNOPSIS Tom and his older brother Benjamin haven’t seen their father in a long time. They travel to Sweden where he lives, to spend the summer holidays with him. Tom is anxious about meeting this strange, solitary man again. The father, meanwhile, is convinced that Tom has the gift of seeing things that others can’t... INTERVIEW WITH GILLES MARCHAND Where did the idea of making this film come from? The starting point is closely linked to trips my brother and I used to take as children to see my father who lived abroad. It was impressive to go see him in a faraway country, to discover a way of life we knew nothing about. We were uneasy but also curious and extremely attentive. I relied on my memories, but mostly on sensations. I wanted to convey things through the eyes of a child.
    [Show full text]