WEEK-END EN SUISSE NORMANDE 1

Appellation « Suisse normande » : son origine

1. Avant l’apparition du chemin de fer Au début du 19ème, on ne pénètre guère dans ces coins là ; c’est considéré comme un élément du Bocage ; on ne s’intéresse d’ailleurs pas aux paysages, on privilégie les monuments et tout ce qui a trait à l’Histoire.

2. Apparition du chemin de fer Au milieu du 19ème , les industriels du bassin de Flers/Condé sur Noireau, alors en pleine expansion, font la demande de lignes de chemin de fer. Elle est achevée en 1873 La « Suisse normande » naît donc de cette innovation qui entraîne aussi l’apparition du tourisme et introduit la notion de paysage à laquelle on va désormais s’intéresser.

3. Premiers « touristes » Tous ces éléments voient le jour dans la 2ème moitié du 19ème . : les déplacements se démocratisent, de nouveaux visiteurs apparaissent qui découvrent des lieux cachés , oubliés. Les 1er visiteurs extérieurs à la région, s’étonnent dans le récit qu’ils font de leur voyage des reliefs de ce petit coin de Normandie, des sites « grandioses » qu’ils découvrent. « C’est « une vraie petite Suisse » et l’expression est reprise et popularisée : la Suisse normande est née. Pôles : Clécy et autour de Thury

4. La SN lieu géographique à géométrie variable Au début, il n’y a pas de délimitation territoriale bien précise ; jusqu’en 1930 , on nomme ainsi les sites escarpés ( c’est moins une question d’altitude réelle que de relief accidenté ) accessibles par le chemin de fer. ( des sites de l’ Orne en font partie : Bagnoles, Cascades de Mortain…) Les habitants, eux , ne sont pas très sensibles à cette dénomination « exotique ».

Après la 2ème guerre le territoire de la SN se fixe sur les espaces actuels au sud, mais comme il n’y a pas de réalité administrative, ni politique, cela reste flou et sujettes à discussion. En 1990 , une charte paysagère donne les limites pour définir sa zone d’étude : .

Clécy en est le cœur,, titre de capitale de la SN depuis 62 avant la guerre 14 : guinguettes, auberges …canotage. Haut lieu de la rando et des sports : escalade, delta plane, canoé… . VENDREDI 18 JUIN

1. Thury-Harcourt

Au XI siècle, présence d’un Château féodal qui appartenait à Raoul Tesson ( baron de Guillaume) Le château a été édifié en 1635,sur les ruines du château médiéval. Ensuite marquisat puis duché accordé par Louis XIV à Henri d’ Harcourt ( signifie « valeureux » ; portait avant le nom de Thury) , maréchal de . Louis XIV avait confié au duc l’éducation du dauphin. Il y a séjourné dit-on . Il existe un tableau de Fragonard qui représente la famille d’ H en personnages de la comédie italienne « Figures de fantaisie »

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Le château a été saccagé d’abord à la révolution puis par les nazis qui l’occupèrent et l’incendièrent en 44 . Avec lui ont disparu une grande partie des archives publiques de Normandie, une bibliothèque de près de 15 000 ouvrages, des centaines de tableaux de famille et un mobilier de grande valeur. Il ne reste aujourd’hui que le pavillon central de ce monument qui comptait 264 fenêtres !

Église romane du XIIe siècle placée sous le vocable saint Sauveur. Monument situé au centre du bourg, il a souffert des bombardements de l’été 1944. Seule subsistait la nef ! Sauvée de la destruction lors de la reconstruction, l’église est aujourd’hui restaurée à l’image de ce qu’elle était

2. Goupillières : goupil « renard » + suffixe « aria » qui signifie la présence

Renard : terrier creusé ds les talus des chemins creux ; ses « laissées » grises, noires ou bleutées par des myrtilles contiennent même des noyaux à la saison des merises (petite cerise sauvage) marquent son territoire. Empreintes plus ovales que celles du chien avec des griffes plus fines ;

Eglise en schiste du 17 ème , la tour du clocher date du 16ème Portes et fenêtres du mur sud ont été murées. Le Schiste ( « qu’on peut fendre ») : la roche la plus présente dans le secteur : Les schistes sont des roches très anciennes qui présentent une structure feuilletée témoignant des différentes phases de création des montagnes. Quand la roche est à nu à certains endroits on peut voir cette structure. Matériau difficile à travailler, ne peut être ni taillé, ni sculpté , il est présent dans les murs montés à sec ( pierres disposées les unes sur les autres, sans ciment) mais on l’a guère réutilisé dans la reconstruction. Coquille St Jacques à l’intérieur qui sert de bénitier ce qui témoigne du passage de pèlerins. Restaurée après la 2ème guerre Au pied de l’église, un ancien lavoir alimenté par l’ Orne

3. Le pont de Brie : enjambe l’ Orne à l’emplacement d’un ancien gué

Barrage de la centrale hydro-électrique et échelle à saumons 3 m de dénivelé. Rattaché à la petite centrale édifiée à l’emplacement de l’ancien moulin à Brieux ( gaulois = lieu humide) La chaussée coupe le fleuve à l’oblique à l’endroit où se trouvait autrefois un gué, avant qu’un bac n’assure la traversée. Aujourd’hui le pont de Brie relie Goupillères à

Le pont de Brie Erigé lors de la construction de la voie ferrée reliant la halte ferroviaire de Grimbosq ( à 100m) à la rive gauche de l’ Orne. . La ligne assure le transport des voyageurs et du minerai de fer de Saint Rémy Elle ferme en 1979 et a été utilisée quelques étés par un train touristique . Voie verte à venir, reprise du train touristique, vélo-rail.. Le gué de Brie ou de Brieux fut traversé par Guillaume le C lors de la révolte des barons. Il se trouvait alors à Valognes(Manche) qu’il devait fuir afin de se réfugier dans son château de

Bibliographie : Parcourir et comprendre la Suisse Normande ( 2Jenvrin P) Sites internet pour le Château de Gannes La Suisse normande et le pays de Falaise à pied ( topoGuide PR FFRP) WEEK-END EN SUISSE NORMANDE 3 Falaise. Arrivé à (près de ) son ami, Hubert de Ryes lui donne un autre cheval et Guillaume qui choisit d’éviter passe par le Gué de Ryes.

4. Grimbosq : le bois en germanique Territoire recouvert par les bois au MA. Présence d’une motte féodale. Lieu stratégique avec vue sur l’ Orne, pour en contrôler le franchissement

Halte de Grimbosq Détruite en 44 , elle a conservé un peu les caractéristiques des constructions ferroviaires des années 50 : clôture blanche en bêton

SAMEDI 19 JUIN

Le Vey = passage, gué

1. Le viaduc Vers les années 1860 la construction de la voie ferrée bouleverse la commune . L’ Orne est détournée et un viaduc est construit sur la rivière posant ses piliers sur Clécy et . Voie ferrée terminée en 1871

2. Le moulin du Vey et les moulins dans le Moulin du Vey : actif jusqu’à la 1ère guerre mondiale

800 moulins dans le calvados au 19ème, 1 pour 300 h. La plupart remontent à l’époque de Guillaume le C et leur nombre va croissant jusqu’au milieu du 19ème. 1600 cours d’eau et 4400 km de berges permettent cette abondance. Les propriétaires associent souvent à la mouture des céréales, des activités industrielles , textiles ou le moulin à papier. 26 moulins sur l’orne tournent alors dont quelques- uns sont reconvertis en usines et d’autres produisent leur électricité Les moulins à tan Alimentés par les bois et forêts locales, ils broyaient l’écorce des jeunes chênes qui, une fois réduite, servait au tannage des cuirs Les moulins à farine Héritiers de la féodalité, propriétés des seigneurs locaux, ils étaient soumis à l’impôt. La plupart on disparu à la fin du 19ème et d’autres en 1950

3. Les méandres de l’ Orne Le relief résistant (schistes armoriques) a contraint le cours de l’ Orne d’où les méandres. On peut remarquer une dissymétrie entre les 2 côtés de la rivière : un côté marqué par un abrupt à cause de l’attaque érosive de la rivière et l’autre côté plus plat. La plupart des grands sites sont liés à la présence d’un méandre ( Clécy, boucle du Hom..) Les marques de l’ érosion remontent à la dernière période glaciaire ( 15000 ans) quand le débit des rivières était très violent d’où de profondes valllées.

4. Les Rochers de la Houle et les Rochers des Parcs C’est à l’ère primaire que la Suisse normande a été façonnée ( 300 / 600 millions d’années/ 2 milliards ?) : Un relief en « tôle ondulée » à cause de la variété des sols : grès (roches très dures) forment les reliefs et des roches plus tendres dont des schistes rouges ou verts qui elles se trouvent sous des surfaces plus planes. Bibliographie : Parcourir et comprendre la Suisse Normande ( 3Jenvrin P) Sites internet pour le Château de Gannes La Suisse normande et le pays de Falaise à pied ( topoGuide PR FFRP) WEEK-END EN SUISSE NORMANDE 4

Clécy est célèbre pour ses rochers : Rocher des Parcs au dessus du viaduc ferroviaire de la Lande 1866 ( escalade, varappe présence du club alpin) ; sur la route des Crêtes piste d’envol de deltaplane et de parapente idem pour le Pain de Sucre et les roches de la houle ( vers St Omer ) De la croix de la Faverie on voit le Rocher des Parcs

Rocher de la Houle et le Pain de sucre ( 241 m) : prolongement des rochers de la Houle avec lesquels il forme la route des crêtes. Il y a des millions d’années, la Houle forme avec les collines voisines un massif de montagnes qui émerge des flots. La partie haute est peu à peu érodée et il ne reste qu’un fragment de cette chaîne hercynienne ( ère primaire) . Tous les ans, aux rochers de la Houle sont présentées les activités sportives et récréatives pratiquées en SN : randonnée, deltaplane, parapente, canoë-kayak, escalade

Au début du 20ème les landes et les pentes du Pain de sucre étaient pâturées : troupeaux de moutons . les chèvres « entretenaient » ainsi les rochers La vente et le travail de la laine assuraient des revenus complémentaires grâce aux débouchés locaux. Les taillis étaient aussi exploités pour alimenter les fours à chaux. Depuis 45 date des dernières coupes pour le bois de chauffage et l’abandon des cultures en terrasses, les boisement ont reconquis le site.

5.St Omer C’est une seigneurie qui en 1125 appartient Gosselin de la Pommeray ( fondateur de l’abbaye du Val, démolie en 1805 dont il ne reste que quelques vestiges. ) . C’est un fief militaire qui est transmis aux religieux par les descendants de Gosselin. A l’entrée présence d’une maison où logeaient au 18ème des hommes de la brigade du sel.

6.La pommeraye : « présence de pommiers » Au début du 20 ème siècle, des cartes postales montrent une marée de pommiers et un paysage de bocage très dense au pied des rochers de la Houle. Il y avait aussi des cultures en terrasses sur les pentes.

7.Le Bô (mot scandinave= « habitation » Les seigneurs de la Pommeraye en 1167 cèdent l’église du Bô à l’abbaye du Val et donnent aux moines un fief militaire sur la commune du Bô. Autrefois présence d’un moulin à eau et d’une filature importante sur l’emplacement d’un ancien moulin à papier et à grains, détruite au 19ème. Présence d’un moulin à huile (La Roquette) Il existait aussi des forges pour la fabrication du fer. Il y avait beaucoup de châtaigniers ( présence de charbon de bois) sur les bruyères du Bô et les moines de l’abbaye du Val voulaient s’en emparer pour mettre des cultures mais les femmes les chassèrent car elles y faisaient pâturer leurs animaux.

8.Cosseville ( signifie : « exploitation agricole et village »)

Ancienne propriété de la famille Mirabeau

Bibliographie : Parcourir et comprendre la Suisse Normande ( 4Jenvrin P) Sites internet pour le Château de Gannes La Suisse normande et le pays de Falaise à pied ( topoGuide PR FFRP) WEEK-END EN SUISSE NORMANDE 5 DIMANCHE 20 JUIN

1. Chapelle St Joseph 1871

Edifiée à l’issue d’une terrible épidémie par l’abbé de la paroisse conformément à la promesse faite à St Joseph. Détruite en 1919 par un incendie, restaurée puis de nouveau endommagée en rénovée en 1958.

2. Hamars ( Ham = village et ardere = brûler )

L’ église, autrefois située au lieu-dit « le vieux cimetière » a été déplacée au centre du bourg en 1715. Le village fut ss doute victime de la peste qui dès 1348 se répand. En 2/3 jours les malades succombent ; il meurt 3 personnes sur 5, maisons et villages sont abandonnés et même brûlés. La peste ne va pas disparaître vraiment ms va revenir régulièrement jusqu’en 1650. Une épidémie enleva peut-être tous les habitants du hameau de Trois-Maries sauf, dit-on -3 femmes du nom de Marie.

3. Curcy : habitat qui remonte à la préhistoire et site fortifié de Martinbosq.( on n’y passe pas ?)

Le Manoir de la Fresnay ( on n’y passe pas ?)

Il existait une motte féodale ( elle jouxte le cimetière) Quelques ruines subsistent : tronc d’une tour, pan de mur de chapelle, anciens postes de garde au-dessus de l’ Orne

4. La Roche à Bu(s)nel et la boucle du Hom Hom : nom d’origine scandinave qui fait référence à la notion d’île justifiée par le fait que l’eau entoure presque complètement la terre. Ce site a été popularisé au 19ème car il était proche de la gare de Thury. On y pratiquait la pêche, le canotage et les « bon repas ». Entre les 2 guerres, le café de la mère Bunel est très fréquenté pour les fritures de l’ Orne et la matelote d’anguilles. La micro centrale électrique du Hom L’ancien moulin à tan ( écorces de chênes pulvérisées pour la préparation des cuirs) installé au 19ème y est toujours visible. On peut voir une passe à poissons qui permet aux truites et aux saumons de mer de franchir le barrage. Martinbeau : son château et ses mines Au 18ème présence de carrières d’ardoise ( présence de schistes ardoisiers ; il existe plusieurs variétés de schistes) A la fin du 18ème une rumeur courut que de « l’argent natif » ( à l’état pur, non combiné) était présent dans ces mines . En fait, ce métal avait la même teneur que l’argent monnayé.

Cossevile : « exploitation agricole en village : château (brique et Calcaire) qui appartenait aux parents de Gyp ; ancienne propriété de la famille Mirabeau

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Château de Ganne Ruines

Cette forteresse ( les traces des différentes enceintes témoignent de son importance) dépendait de la famille de La Pommeraye, qui participa à la conquête de l’Angleterre aux côtés de Guillaume, et reçut en récompense d’importantes possessions dans le Devon et le Sommerset. Dans l’état actuel de nos connaissances, elle peut être rapportée aux XIe-XIIe siècles mais semble plonger ses racines jusqu’au Xe siècle. La famille de La Pommeraye, bienfaitrice et probablement fondatrice de l’abbaye du Val, voisine, était l’une des plus puissantes du Cinglais au temps de la Normandie ducale.

Le site comprend trois enceintes de terre de mieux en mieux fortifiées. A. L’entrée de l’enceinte principale était contrôlée par une tour porche dont les ruines imposantes sont encore visibles.

B.La chapelle mise au jour en 2004 et 2005 est orientée est-ouest. Constituée d’une nef et d’un petit chœur rectangulaire, elle s’allonge sur 15,12 m hors œuvre, sa largeur atteint 7 m pour la nef et 5,50 m pour le chœur dans la phase finale. Les murs mesurent, de manière assez constante, entre 0,74 m et 0,89 m d’épaisseur. Ils sont construits en grès schisteux probablement prélevé sur le site ou à très faible distance. Les blocs sont irréguliers, à peine aplanis sur leur face externe. Les pierres sont liées par un mortier jaunâtre de mauvaise qualité. Quelques pierres calcaires taillées sont encore en place à la base des piédroits ( montant vertical sur lequel retombent les voussures d’une arcade ou d’une voute) de la porte et de l’arc triomphal, ou dans les angles des murs où elles devaient former une harpe (pierre en saillie ou pierre d’attente servant au raccord entre constructions) ; elles témoignent d’une utilisation très sélective et parcimonieuse de ce matériau. Alors que les angles des bâtiments sont arrondis, ceux de la chapelle sont droits. Des fragments sculptés, retrouvés tant en remploi (ayant appartenu à un édifice antérieur) dans les murs que sous forme de débris dans les remblais, montrent que le calcaire constituait bien un matériau noble, mais plus fragile que le schiste gréseux, il était destiné avant tout au décor. Certains des fragments sculptés (comme le tailloir à décor d’étoiles inséré dans le mur gouttereau interne) témoignent d’une occupation et de bâtiments antérieurs au bâtiment découvert, phase durant laquelle les constructions étaient dotées d’un décor raffiné. Ils indiquent aussi la totale destruction de ces bâtiments primitifs.

C. On accédait à l’entrée, placée au bas de la nef, à partir du chemin traversant la basse cour, Là, une petite porte s’ouvrait à l’extrémité occidentale du mur gouttereau sur (mur latéral surmonté d’une gouttière dans le style gothique) À l’intérieur, la nef était séparée du chœur par un arc triomphal. Dans le bas de la nef, le long du mur pignon ouest, s’allongeait une banquette maçonnée basse qui permettait aux fidèles de s’asseoir. À proximité de cette banquette, dans l’angle nord-ouest de la nef, on observait la trace de fonts baptismaux reconnaissables à la présence d’un cercle de pierres en calcaire taillé, entourant un arrachement de forme circulaire imprimé dans le rocher . À l’autre extrémité de l’édifice, dans le chœur, deux marches maçonnées menaient à l’autel rectangulaire dont ne subsistait qu’une à deux assises de pierres. Une banquette périphérique, comparable à celle de la nef, courait le long du mur de séparation intérieur et des murs gouttereaux et venait s’attacher sur la marche la plus haute. Le sol était aménagé : tantôt c’était le rocher aplani, tantôt un lit de mortier comblant les cavités pour régulariser le niveau, Bibliographie : Parcourir et comprendre la Suisse Normande ( 6Jenvrin P) Sites internet pour le Château de Gannes La Suisse normande et le pays de Falaise à pied ( topoGuide PR FFRP) WEEK-END EN SUISSE NORMANDE 7 à d’autres endroits : une couche de calcaire écrasé ou encore un rechapage d’argile : remplissaient cette fonction.

Site médiéval et romantique, le "château" apparaît tel qu'il était représenté sur les gravures du XIXe siècle. Bâti sur une barre gréseuse (alt. 202m), sa situation en surplomb offre des avantages stratégiques naturels qui ont été exploités lors de sa construction.

Au sud, le site est protégé par un fossé et il faut traverser un pont pour accéder à l'intérieur de l'enceinte. Une entrée (a) apparaît maçonnée au sein de l'empierrement du rempart. Elle débouche sur une vaste basse-cour qui porte les traces de plusieurs constructions dont les fonctions restent à étudier.

Depuis cette première plateforme, du côté nord le mur d'enceinte paraît plus élevé. Il est percé d'une porte monumentale (b) en partie conservée qui permet d'accéder à ce qui devait être la basse-cour résidentielle (c).

Ce vaste espace circulaire était certainement la partie la mieux protégée du château. Est-ce ici que se serait retranché le traître Ganelon de la légende?

Autour de ce château, règne légende : Il aurait appartenu à Ganne, père de Ganelon. ( le traitre de Roncevaux : ds la Chanson de Roland : cédant à une rancoeur injustifiée à l’égard de son beau-fils Roland, il incite de roi Bibliographie : Parcourir et comprendre la Suisse Normande ( 7Jenvrin P) Sites internet pour le Château de Gannes La Suisse normande et le pays de Falaise à pied ( topoGuide PR FFRP) WEEK-END EN SUISSE NORMANDE 8 sarrasin à l’embuscade de Roncevaux. ) Le comte Ganne, d’origine saxonne (peuple germanique) était un seigneur redouté et qui ne supportait pas la domination de Charlemagne

Episode dramatique : Ganelon avait payé de sa mort sa trahison mais la colère de Charlemagne ne s’était pas éteinte pour autant . Il envoya une armée pour détruire le château qui en fit le siège. Mellia la sœur de Ganelon et fille de Ganne, décide avec l'accord de son père de tenter une sortie à travers les lignes ennemies pour aller quérir du ravitaillement.

Habillée d'un haubert et d'un heaume, Mellia se glisse dans les rangs ennemis, mais elle est arrêtée par un franc.. Le comte qui commande l'expédition se rend dès l'aurore près de la belle Mellia et lui promet la vie sauve pour les siens à la seule condition qu'elle se donne à lui. Cequ'elle finit par accepter. Seulement, au moment où elle va porter la nouvelle à son père, les Francs, en grand nombre, envahissent le château.

Affolée, Mellia supplie son père de croire en son innocence, mais le vieux saxon est fait prisonnier. On l'enferme dans un tonneau traversé d'épées ou de pointes de fer que l'on précipite du mont dans la vallée.. Dans le désespoir, Mellia court se noyer dans l'Orne

L’ Ombilic : plante du schiste ; appelée « ombilic de Vénus Les feuilles charnues lui permettent de résister à la chaleur et à la sécheresse. On les consommait autrefois en salade pour leur petit goût acide. Elles apparaissent dès mars . En juin une hampe florale apparaît portant des fleurs verdâtres en clochettes dentées, qui s’épanouissent en juin. Dès juillet les feuilles se dessèchent et les fleurs fanent ; la plante disparaît ms sa partie souterraine vit tj pour une autre floraison l’année suivante.

L’ Orne : fleuve côtier de 152 km, né ds les collines du Perche à 240 m d’ alt au Ne de la forêt d’ Ecouves. En SN elle reçoit la Rouvre et le Noireau , à Caen elle reçoit l’ Odon , son cours est doublé jusqu’à l’estuaire par un canal de 10 km Son cours rapide, sa température fraîche en font un biotope ( un milieu de vie) favorable aux saumons (présence d’échelles à saumon qui permettent la remontée mais aussi des aloses et des truites de mer) Bc de sports nautiques aussi parce que le fleuve a des allures de torrent parfois. Pêche : brochet, sandre, truite de mer

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