Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

SOMMAIRE

PREAMBULE ...... 8

CONTEXTE SUPRACOMMUNAL ...... 10

1ère partie – DIAGNOSTIC DU TERRITOIRE ...... 29

1. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 30

1.1. L’identité du territoire communal et la valorisation du patrimoine ...... 30 1.1.1. Le milieu physique ...... 30 a. Le climat ...... 30 b. La morphologie générale : topographie, relief ...... 33 c. Le réseau hydrographique ...... 34 d. Les sols et sous-sols ...... 37 1.1.2. Le patrimoine naturel ...... 39 a. Les caractéristiques générales ...... 39 b. Les inventaires scientifiques et les espaces protégés ...... 41 c. Les trames vertes et bleues (TVB), un outil d’aménagement en faveur de la biodiversité ...... 45 1.1.3. Le patrimoine culturel ...... 51 a. La loi sur la protection des monuments historiques ...... 51 b. Le patrimoine archéologique ...... 52 c. Le patrimoine vernaculaire ...... 54 d. Les chemins de randonnée ...... 59 1.1.4. Le patrimoine bâti ...... 60 a. La répartition territoriale de l’urbanisation ...... 60 b. Les différentes entités bâties sur le territoire communal ...... 63 c. Les typologies architecturales ...... 69

1.2. L’équilibre entre le milieu naturel et les activités humaines ...... 72 1.2.1. L’utilisation économe et la valorisation des ressources ...... 72 a. L’évolution de la consommation d’espace ...... 72 b. L’évolution de la consommation foncière...... 76 c. L'eau ...... 77 d. La consommation d’énergie ...... 79 1.2.2. Les rejets dans le milieu et les conséquences ...... 87 a. Les déchets ...... 87 b. Les eaux usées et le réseau d’eau pluvial ...... 91 c. Les autres rejets (air, bruit…) ...... 94 1.2.3. Les risques naturels, sanitaires et technologiques ...... 100 a. Les risques naturels ...... 100 b. Les risques technologiques ...... 106 c. Les risques sanitaires ...... 107

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1.3. Le paysage ...... 108 1.3.1. Les entités paysagères du sud-est Toulousain ...... 108 1.3.2. Les entités paysagères sur la commune...... 110 1.3.3. Les éléments remarquables et particularités ...... 114 1.3.4. Les points de vue et les covisibilités ...... 117 1.3.5. Les entrées de ville ...... 121

2. CONCLUSIONS ET SYNTHESE DES ENJEUX ...... 124

2.1. Synthèse et principaux enjeux issus de l’analyse de l’état initial de l’environnement ...... 124

2.2. Synthèse et principaux enjeux issus du diagnostic socio-économique et de l’organisation du territoire ...... 125

3. ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX DU PLU : ANALYSE DE LA CONSOMMATION D’ESPACES, DES CAPACITES DE DENSIFICATION DES ESPACES BATIS ET DES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE ...... 127

3.1. Analyse de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix dernières années ...... 127 3.1.1. Méthodologie ...... 127 3.1.2. Résultats ...... 127

3.2. Analyse des capacités de densification et de mutation de l’ensemble des espaces bâtis ...... 129 3.2.1. Méthodologie ...... 129 3.2.2. Résultats ...... 130

3.3. Hypothèses d’évolution démographique à l’horizon 2030 ...... 134

3.4. Evaluation du PLU au regard des émissions de gaz à effet de serre ...... 135

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2ème partie – LE PLU ET SA MISE EN OEUVRE ...... 138

1. EXPLICATION DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD ...... 139

2. LA MISE EN ŒUVRE DU PADD : COHERENCE DES OAP ET TRADUCTION REGLEMENTAIRE ...... 145

3. LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LES REGLEMENTS ECRIT ET GRAPHIQUE ...... 153

3.1 Explications des différentes zones et règles associées ...... 153 3.1.1. Les zones urbaines ...... 153 3.1.2. Les zones à urbaniser ...... 162 3.1.3. Les zones agricoles ...... 168 3.1.4. Les zones naturelles ...... 170

3.2 Explications de l’institution d’une zone à urbaniser ne faisant pas l'objet de dispositions réglementaires ...... 172

3.3 Explications des pourcentages de logements sociaux ...... 173

3.4 Explications des éléments de paysage protégés ...... 173

4. EVOLUTIONS REGLEMENTAIRES ENTRE LE POS ET LE PLU ...... 192

4.1 Evolutions du règlement graphique ...... 192

4.2 Evolutions du règlement écrit...... 196

4.3 Evolutions des emplacements réservés ...... 201

4.4 Evolutions des espaces boisés classés ...... 202

5. EVALUATION DU PLU ET INDICATEURS...... 203

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3ème partie – EVALUATION DES INCIDENCES PREVISIBLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLU ...... 207

1. MILIEU PHYSIQUE ...... 208

2. PAYSAGE ET PATRIMOINE ...... 211

3. BIODIVERSITE ET MILIEUX NATURELS...... 217

4. ESPACES AGRICOLES ET CONSOMMATION FONCIERE ...... 221

5. RESEAUX ET GESTION DES DECHETS ...... 224

6. RISQUES ET NUISANCES ...... 226

7. ENERGIES ET CHANGEMENT CLIMATIQUE ...... 228

8. INCIDENCES NATURA 2000 ...... 230

8.1 Localisation du projet de P.L.U. par rapport aux sites Natura 2000 ...... 231

8.2 Gestion et objectifs de conservation des 2 sites Natura 2000 (entités Garonne aval) 233

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4ème partie – ANNEXES ...... 237

1. DIAGNOSTIC SOCIODEMOGRAPHIQUE ...... 238

1.1. Les évolutions sociodémographiques ...... 238 1.1.1. Une croissance démographique qui s’essouffle ...... 238 1.1.2. L’évolution de la structure de population entre 1999 et 2012 ...... 240 1.1.3. L’évolution de la structure des ménages ...... 240

1.2. L’analyse de l’habitat ...... 242 1.2.1. L’évolution du nombre de logements et les caractéristiques principales du parc 242 1.2.2. La dynamique de la production neuve ...... 246 1.2.3. Un marché marqué par une faible offre et une forte hausse des prix ...... 246

2. DIAGNOSTIC ECONOMIQUE ...... 247

2.1. Les évolutions de la population active ...... 247 2.1.1. Une population qualifiée ...... 247 2.1.2. La répartition de la population par catégories socioprofessionnelles ...... 248

2.2. Le tissu économique ...... 248

2.3. L’activité agricole ...... 250 2.3.1. La population agricole associée à la commune ...... 251 2.3.2. L’économie agricole ...... 252 2.3.3. Le foncier agricole sur la commune ...... 254

3. LES EQUIPEMENTS ET SERVICES A LA POPULATION ...... 256

3.1. Les équipements ...... 256

3.2. L’animation et le tissu associatif ...... 258

3.3. Les commerces et services de proximité ...... 258

3.4. La desserte numérique ...... 259

4. LES DEPLACEMENTS ET TRANSPORTS ...... 261

4.1. Les déplacements sur l’agglomération ...... 261

4.2. Les réseaux routiers et leur fonctionnement ...... 262

4.3. Les transports collectifs ...... 264

4.4. Les capacités de stationnement ...... 265

4.5. Les liaisons douces ...... 266

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PREAMBULE

‰ Les raisons pour lesquelles la révision du P.O.S. est rendue nécessaire La loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains du 13 décembre 2000 exprime dans la continuité de la loi n° 99-533 du 25 juin 1999 sur l’aménagement et le développement durable du territoire dite « Voynet » et la loi n° 99-586 du 12 juillet 1999 sur l’amélioration et la simplification intercommunale dite « Chevènement », une volonté de rénovation du cadre juridique des politiques d’aménagement de l’espace. Les documents d’urbanisme notamment d’Occupation des Sols (P.O.S.) sont modifiés dans leur contenu et leur portée et substitués par des Plans Locaux d’Urbanisme (P.L.U.) dont le souci est alors d’orienter l’aménagement vers le renouvellement urbain. C’est au regard de ces caractéristiques que la loi du 12 juillet 2010, modifiée le 5 janvier 2011 portant engagement national pour l’environnement dite Grenelle II apporte des modifications et des compléments pour prendre en compte de façon plus importante le développement durable dans les documents d’urbanisme.

Si le P.L.U. précise toujours le droit des sols, il devient désormais un véritable plan d’urbanisme et l’outil de communication du projet d’aménagement et de développement durable de la commune. Il expose et justifie les orientations d’urbanisme, les actions envisagées, les règles applicables, et ce sur l’ensemble du territoire communal et sur les secteurs à projets engagés par la commune. Ces modifications bouleversent le contenu des documents d’urbanisme qui est défini dans le Code de l’Urbanisme.

Dans la continuité de la loi Grenelle II, la loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové, dite loi ALUR, publiée au Journal Officiel le 26 mars 2014, modifie le contenu des PLU afin de leur donner davantage de moyens de lutte contre l’étalement urbain et de modération de la consommation des espaces naturels et agricoles.

La présente révision du P.O.S. le transformant en P.L.U. a pour objectif de définir les orientations d’urbanisme et de développement de la commune en tenant compte de l’évolution du contexte juridique.

En cela, le PLU doit fournir un cadre de référence pour un développement durable. Il devra notamment être compatible avec les documents intercommunautaires (charte intercommunale d’aménagement, PLH, …), intégrer le PDU (plan de déplacements urbains), le SCoT (schéma de cohérence territoriale) et le SDAGE (schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux).

Cette élaboration permet d'engager une réflexion sur l'évolution territoriale de la commune et de l’inscrire dans la dynamique de la Communauté d'Agglomération du Sicoval à laquelle elle appartient.

En préalable, un diagnostic environnemental, paysager, architectural et socio-économique de la commune est réalisé afin de mettre en évidence un certain nombre de contraintes et de considérations que le Plan Local d'Urbanisme devra intégrer dans ses options d'aménagement et de développement.

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‰ Les procédures administratives La commune de Fourquevaux est actuellement couverte par un Plan d’Occupation des Sols approuvé par délibération du Conseil Municipal le 17 avril 1992. Ce document a fait l’objet de 5 modifications (dont une qui a été annulée par le Tribunal administratif) et une élaboration partielle. La dernière modification a été approuvée le 16 avril 2012.

La révision du Plan d’Occupation des Sols afin de le transformer en Plan Local d’Urbanisme a été prescrite par délibération du Conseil Municipal du 18 mars 2013.

‰ Les modalités de concertation Dans la délibération de prescription de la révision du POS en PLU du 18 mars 2013, il est indiqué :

« Après en avoir délibéré, le conseil municipal décide : […] de fixer les modalités de concertation prévues par les articles L. 123-6 et L. 300-2 du code de l'urbanisme de la façon suivante : - mise à disposition d’un registre à feuillets non mobiles en mairie, - exposition de panneaux en mairie, - informations dans le journal municipal, - organisation d’au moins deux réunions publiques, - information par voie de presse ou d’affichage ou tout autre moyen d’information que Monsieur le Maire jugera utile. »

‰ Le cadre législatif L’ordonnance du 23 septembre 2015 et le décret n° 2015-1783 du 28 décembre 2015 ont procédé à la recodification, à droit constant, du livre 1er du code de l’urbanisme.

Le conseil municipal a décidé d’appliquer au présent plan local d’urbanisme, l’ensemble des articles R.151-1 à R.151-55 du code de l’urbanisme dans leur rédaction en vigueur à compter du 1er janvier 2016.

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CONTEXTE SUPRACOMMUNAL

‰ Une aire urbaine toulousaine particulièrement attractive Au dernier recensement de la population (RP 2012), l’agglomération (ou unité urbaine 1) compte 906 457 habitants (73 communes) et l’aire urbaine 2 1 270 760 habitants (453 communes), ce qui la place en 4ème position au plan national . C’est également l’une des plus dynamiques des aires urbaines françaises avec une croissance annuelle de près de 20 000 habitants par an depuis 1999 .

L’accroissement démographique de l’aire urbaine de est ainsi mesuré : Population sans doubles comptes 2012 2007 1999 1990 1982 1975 1968

Ville-centre 453 317 439 453 390 301 358 688 347 995 373 796 370 796

Banlieue 453 140 419 885 371 679 308 658 240 514 186 588 111 355

Unité 906 457 859 338 761 980 667 346 588 509 560 384 482 151 urbaine

Couronne 364 303 328 348 259 550 227 040 198 790 176 322 164 717 périurbaine

Aire 1 270 1 187 1 021 894 386 787 299 736 706 646 868 urbaine 760 686 530 Source : Insee, recensements de la population

Depuis 1999, l’accroissement de la population de l’agglomération toulousaine est caractérisé par un étalement urbain de plus en plus marqué géographiquement . En effet, bien que la ville-centre gagne quasiment autant de population que sa banlieue (respectivement +12,6% et +21,9% entre 1999 et 2012), l’accroissement de la couronne périurbaine présente des proportions plus importantes (+40,4% entre 1999 et 2012). Concernant l’aire urbaine, la population a augmenté de 24,5% entre 1999 et 2012. Le principal facteur de croissance de l’aire urbaine demeure son attractivité : le solde migratoire positif depuis 1968 contribue majoritairement à cette croissance. On recense +1,4 % de nouveaux habitants chaque année sur la période 1999 – 2012 selon l’INSEE.

1 L’unité urbaine correspond à une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu qui compte au moins 2 000 habitants. Elle se compose de la ville-centre et des communes de sa banlieue. (Source : INSEE)

2 Une aire urbaine est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. (Source : INSEE)

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Cette croissance démographique s’accompagne corrélativement d’une progression du parc de logements qui a augmenté de 31,2% dans l’aire urbaine entre 1999 et 2012 (149 190 logements supplémentaires).

Aujourd’hui, on constate une diminution de la densité avec l’éloignement des communes par rapport à la ville-centre et aux principaux axes routiers. L’urbanisation des communes périurbaines se développe quasi exclusivement avec des maisons individuelles.

Ainsi, 80 % des communes de l’aire urbaine sont composées à plus de 95 % par des maisons individuelles ; il s’agit essentiellement des communes situées en couronne périurbaine. En effet, le parc de logements de la couronne périurbaine est constitué de 86,3% de maisons individuelles, de 12,9 % d’appartements et de 0,8 % d’autres types de logements . L’aire urbaine est marquée par la faiblesse du parc social public essentiellement concentré sur Toulouse et sa proche périphérie.

Situation du Sicoval au sein de l’aire urbaine toulousaine

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En 2012, l’aire urbaine compte 576 547 emplois localisés à plus de 51% dans la ville-centre contre 14 % dans la couronne périurbaine. La tendance de développement des emplois en périphérie se concrétise , puisque désormais la création des emplois de l’aire urbaine sont plutôt portés par la couronne périurbaine.

Emplois Evolution 2012 % 1999 % 1999 ‰2012

Ville-centre 291 918 50,6 235 819 56,7 Ú

Banlieue 205 567 49,4 125 050 30,1 

Unité urbaine 497 485 86,2 360 869 86,8

Couronne 79 062 13,8 54 741 13,2  périurbaine

Aire urbaine 576 547 100 415 610 100 Source : Insee, recensements de la population

La répartition des activités fait apparaître quatre pôles majeurs :

- au Nord-Ouest : l’aéronautique, avec principalement l’Aérospatiale, - au Sud-Ouest : l’électronique et la robotique, - au Sud-Est : le pôle scientifique, spatial, et la biotechnologie, - au Sud : la pharmacie et l’Oncopôle.

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‰ Le secteur sud/sud-est, un secteur des plus attractifs et doté d’importantes potentialités Ce secteur connaît depuis environ vingt-cinq ans un fort développement urbain. Le fondement de cette dynamique réside dans la formation d’un tissu d’activités scientifiques et technologiques relativement important, largement impulsé par une politique interventionniste de l’Etat dans les années 1950. De plus, Toulouse a bénéficié dans les années 1960 de la décentralisation de centres de formation de haut niveau et de centres de recherche nationaux.

On peut citer notamment des équipements publics d’agglomération :

- Le Complexe Scientifique de Rangueil-Lespinet qui regroupe l’Université Paul Sabatier, de nombreuses grandes écoles et autres établissements universitaires (Ecole Nationale de l’Aviation Civile, Ecole Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace, Ecole Nationale Supérieure de Chimie, IUT, etc...), des centres de recherche (Centre d’Etudes et de Recherches de Toulouse, Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales, Centre National d’Etudes Spatiales, Laboratoire d’analyses et d’architecture des systèmes, Météorologie Nationale, Direction Nationale de la Navigation Aérienne, BRGM...).

- Le Centre Hospitalier Universitaire, l’Institut National de Recherche Agricole et divers autres établissements renforcent ce pôle très attractif.

Ce potentiel a participé à attirer de nombreuses entreprises françaises et étrangères, liées à l’Université et à la recherche dans des domaines tels que le spatial, les biotechnologies, l’électronique et la robotique.

Cette richesse industrielle est principalement localisée dans les zones d’activités de Montaudran, du Palays (Toulouse), de Labège-Innopole, de l’Agrobiopole et du Parc Technologique du Canal (Sicoval).

Le secteur Sud / Sud-Est est également maillé d’un réseau d’infrastructures de transport important qui participe à ce développement industriel et résidentiel : la RD 813 Toulouse- Narbonne, la RN 20 Toulouse – Espagne, la voie ferrée empruntant la vallée de l’Hers, celle empruntant la vallée de la Garonne et reliant Toulouse à Carcassonne et Foix, l’autoroute A 61 assurant la liaison Narbonne/Barcelone-Toulouse et qui relie l’A 66 en direction de Foix et de l’Espagne via le tunnel du Puymorens.

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Le maillage administratif de l’agglomération toulousaine

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‰ Les spécificités du territoire communal La commune de Fourquevaux se situe en troisième couronne de l’agglomération toulousaine, à une vingtaine de kilomètres au Sud-Est de Toulouse, dans le canton de .

D’une superficie de 1003 hectares, la commune constitue l’une des portes d’entrée de la communauté d’agglomération du SICOVAL.

Le territoire communal a pour limites administratives les communes de : - , Montlaur et à l’Ouest, - Baziège au Sud, - Préserville au Nord, - Labastide-Beauvoir à l’Est.

La commune est marquée par un relief entaillé notamment par la vallée de la Marcaissonne. Le territoire présente un paysage de coteaux structurés par les cours d’eau et au caractère agricole affirmé. Son cadre de vie et la proximité de pôles de développement en font une commune attractive. La population a plus que doublé depuis 1968, et le dernier recensement fait état de 750 habitants en 2012. On constate toutefois une stagnation de la population ces dernières années. Malgré cette croissance démographique, la commune a su préserver d’importants espaces agricoles.

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‰ Un contexte de coopération intercommunale fort

Fourquevaux est membre du SICOVAL, créateur de la taxe professionnelle unique, plus ancienne intercommunalité de l’agglomération toulousaine et pionnière de l’intercommunalité de projets.

Cette intercommunalité est née en 1975 avec 6 communes. Aujourd’hui, composée de 36 communes du Sud-Est toulousain, la communauté d’agglomération du SICOVAL a pour missions :

• Le Développement économique et l’emploi : création et gestion des 4 parcs d’activités économiques de plus de 1,5 ha ; support à la création d’entreprises (pépinières) ; développement d’une économie sociale et solidaire (signature en février 2002 du 1 er protocole en ) ; coordination d’un réseau de partenaires dans le domaine de l’emploi ; accueil et accompagnement des demandeurs d’emploi ; ouverture en mars 2004 de la 1 ère Maison Commune Emploi Formation en Midi-Pyrénées ;...

• L’Aménagement de l’espace : charte d’aménagement ; politique de l’habitat ; plan de développement des transports en commun ;...

• L’Environnement et le cadre de vie : Agenda 21 ; bilan carbone ; soutien au développement d’une agriculture péri-urbaine ; programme de réhabilitation des rivières ; collecte, traitement et valorisation des déchets ; aménagement d’un réseau de chemins de randonnée ; animation et coordination d’actions culturelles et sportives intercommunales ;...

• La Cohésion sociale et politique de la ville : appui aux projets intercommunaux créateurs de liens sociaux en partenariat avec les associations ; lutte contre les exclusions ; soutien à la parentalité ; politique d’égalité et d’accès aux droits (permanences d’avocats) ; mise en place d’un Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD) ;...

En outre, le SICOVAL propose aux 36 communes du territoire des services dans 4 grands domaines :

- l'aménagement du territoire En matière d'urbanisme, le SICOVAL propose aux communes, depuis plus d’une quinzaine d'années, son conseil et son assistance pour l'élaboration ou la modification des documents d'urbanisme communaux (PLU, POS) et réalise des études d'aménagement. Son service Application du Droit des Sols instruit désormais tous les actes d'occupation des sols communaux (permis de construire, d’aménager…) des communes qui le souhaitent. La communauté d'agglomération constitue aussi des réserves foncières et aménage de nouveaux quartiers d'habitat pour les communes. Enfin, elle met à leur disposition un outil d'aide à la décision : une base de données géographiques du territoire (réseaux, cadastre…) dont elles peuvent extraire des cartes thématiques, des plans de ville…

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- la voirie Construction et réhabilitation de voiries, réaménagement de l'accès à un équipement municipal : le SICOVAL réalise pour le compte des mairies des études d'aménagement et des travaux sur les routes communales, ainsi que de petits travaux autour de celles-ci. Il propose également un service de balayage mécanisé des voiries communales et de fauchage des bas-côtés. Les communes peuvent, enfin, faire appel à lui pour l'abattage et l'élagage des arbres.

- l'environnement Pour accompagner les municipalités impliquées dans la lutte contre les gaz à effet de serre, l'Agence Locale de l'Énergie Soleval propose aux communes adhérentes des suivis de consommation en énergie de leurs équipements, assortis de préconisations. Le SICOVAL accompagne aussi financièrement les communes qui investissent dans des dispositifs permettant de réduire leurs consommations énergétiques. Il prend également en charge 20 % du coût total des projets municipaux d'aménagement de pistes cyclables. Il propose enfin des formations sur la gestion écologique des espaces verts, et mène, depuis 2002, le programme Rivières vivantes qui vise à réhabiliter et entretenir près d'une centaine de km de cours d'eau afin de limiter les risques de crue.

Le Plan Climat Energie Territorial (PCET) du SICOVAL est mis en œuvre depuis 2010. Il propose des bilans énergétiques, fixe des objectifs chiffrés en matière de maîtrise de l’énergie, de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et de production des énergies renouvelables.

Depuis le 21 juillet 2009, le service Assainissement et une partie des missions du service de Distribution de l'eau potable sont assurés en direct par l'intercommunalité.

- la communication/événement Manifestations festives et bulletins municipaux contribuent à créer du lien social au sein des communes. Le SICOVAL accompagne donc ces dernières en mettant à leur disposition des tentes, podiums, barrières ou grilles d'expositions pour leurs fêtes de village, leurs animations… Depuis plus de trente ans, le service Pré-presse et Reprographie propose également aux équipes municipales un service de conception graphique et d'impression de leurs bulletins municipaux, dépliants, affiches, en-têtes de lettre…

- enfin, depuis le 1er janvier 2012, la communauté d'agglomération du SICOVAL gère les services à la personne sur le territoire. A travers la gestion intercommunale, les communes défendent le maintien et le développement d'un service public de qualité, solidaire et proche des habitants. Ces services concernent : - l'accueil de la petite enfance (crèches, haltes-garderies…), - l'accueil extrascolaire de l'enfance et de la jeunesse (centres de loisirs, espaces jeunes…), - l'accompagnement des jeunes adultes (points d'accueil et d'information…), - les services d'aide au maintien à domicile (soins infirmiers, portage de repas…).

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 17 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Le SICOVAL gère des réalités d’occupation de son territoire très différenciées. Certaines communes, situées aux portes de la ville-centre et de la communauté urbaine du Grand Toulouse, ont un caractère urbain. Toutes les autres communes du SICOVAL ont au contraire un caractère rural (31 communes qui représentent 46 % de la population en 2010).

Le fil conducteur de l’ensemble de ces politiques est l’Agenda 21 local, qui intègre également le Programme Rivières, le Contrat Territorial d’Exploitation collectif, le réseau de promenades et de randonnées, le schéma de développement du tourisme et des loisirs,…

En matière d’organisations intercommunales, Fourquevaux fait également partie du : • Syndicat Mixte des Transports en Commun (SMTC), qui s’occupe de l’organisation, de la conception et de l’exploitation des réseaux de bus et de métro dans l’agglomération toulousaine, • Syndicat Mixte d’Etude de l’Agglomération Toulousaine (SMEAT), qui a pour vocation l’élaboration et l’application du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) sur les 117 communes de l’agglomération, • Syndicat Mixte pour l’Accueil des Gens du Voyage dans le Département de la Haute- Garonne (SMAGV 31), regroupant 84 communes du département, et qui a pour objectif d’informer et d’aider les communes dans la création des aires d’accueil des gens du voyage, • Syndicat Départemental d’Electricité de la Haute-Garonne (SDEHG) pour la gestion du réseau électrique, sa maintenance et son aménagement.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 18 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

‰ Les documents supra-communaux ° Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) de la grande agglomération toulousaine approuvé le 16 mars 2012, modifié le 12 décembre 2013 (en cours de révision )

Le document d’orientations générales du SCoT s’organise autour de quatre grands principes qui fondent le projet de territoire : - maîtriser l’urbanisation, - polariser le développement, - relier les territoires, - piloter le projet.

Pour répondre au défi de la ville maîtrisée, la grande agglomération toulousaine affirme, en premier lieu, sa volonté de maîtriser de façon cohérente et sur le long terme son aménagement et son développement, urbain notamment, mais aussi de redonner toute leur place aux espaces ouverts (non urbains) de son territoire.

Carte du document d’orientations générales : révéler en préalable les territoires naturels et agricoles stratégiques

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Le SCoT fixe ainsi des objectifs, des prescriptions et donne des recommandations relatives à la lutte contre l’étalement urbain, à la préservation des milieux naturels et des continuités écologiques.

Les PLU doivent veiller à la préservation des fonctions naturelles et écologiques des continuités écologiques identifiées dans le SCoT. A cette fin, les documents d'urbanisme garantissent la continuité du tracé. Deux continuités écologiques sont identifiées sur Fourquevaux : - Le long du ruisseau de la Marcaissonne, - Le long du ruisseau de la Fèle.

Une liaison verte traverse l’extrémité Nord de la commune en direction du parc des Cinquante sur Ramonville. Les boisements dispersés sur la commune sont repérés en tant qu’espaces naturels protégés.

L’un des objectifs majeurs du SCoT est d’assurer la pérennité des espaces agricoles qui présentent une valeur agronomiques reconnue et garantissent le maintien d’une activité agricole viable. Le SCoT détermine ainsi les espaces agricoles protégés sur lesquels la vocation agricole est strictement maintenue. La majeure partie du territoire communal est classée en espaces agricoles protégés (en orange foncé sur la carte). Ces secteurs ne peuvent être ouverts à l’urbanisation.

Le SCoT s’attache à maîtriser la consommation foncière, à développer un urbanisme de proximité au sein d’une ville accessible à tous, compacte, offrant services et équipements et de réelles alternatives à l’utilisation de la voiture. La traduction spatiale du projet consiste à indiquer précisément la définition de densités urbaines et la territorialisation du développement par extension (pixel). Sur Fourquevaux, 2,5 pixels 3 « habitat » sont instaurés : 1,5 avec une densité de 30 individus/hectare, soit 10 logements/hectare ; 2x0,5 pixel avec une densité de 55 individus/hectare, soit 15 logements/hectare. La commune dispose également d’un demi-pixel « activité » en bordure de la RD 2.

3 Un pixel correspond à une potentialité brute de développement de 9 hectares.

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° Le Programme Local de l’Habitat (PLH) du SICOVAL Le PLH est un outil de programmation qui permet d’articuler les politiques d’aménagement urbain et d’habitat à l’échelle de l’agglomération et d’aborder les problèmes d’habitat et de logement afin de garantir la mixité urbaine et la satisfaction des besoins en logements sociaux.

La communauté d’agglomération du SICOVAL est compétente pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un Programme Local de l’Habitat. Son quatrième PLH sera adopté à l’automne 2016. Il fixe les objectifs en matière d’habitat sur l’ensemble du territoire du SICOVAL, soit une production de 1000 logements par an dont 50% de logements aidés.

Le PLH fixe des objectifs de production de logements différenciés en fonction de l’intensité urbaine de la commune, et par groupe de territorialisation.

Source : PLH 2010-2016 Sicoval

Fourquevaux est à ce titre une commune à développement mesuré et appartient au secteur « Coteaux Nord » qui rassemble 6 communes : , Fourquevaux, , Labastide- Beauvoir, Les Varennes, Odars.

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Source : PLH 2010-2016 du Sicoval

Le PLH 2010-2016 déterminait des objectifs mutualisés de production de 85 logements dont 17 logements locatifs sociaux par an. La commune avait donc un objectif de production d’environ 14 logements par an dont 3 locatifs logements sociaux. Cet objectif n’a été que partiellement atteint.

Le PLH 2017-2022 fixe de nouveaux objectifs en termes de production de logements. 10% de la production neuve devra être réalisée sous forme de logements locatifs sociaux et 40% sous forme de logements en accession à prix abordable (cf. 2 ème partie Le PLU et sa mise en œuvre - 3.3 Explications des pourcentages de logements sociaux)

° La charte d’aménagement du SICOVAL Le territoire du SICOVAL connaît une grande attractivité se traduisant par une forte pression foncière, qui devrait se poursuivre dans les années à venir, particulièrement en raison du dynamisme général de l’agglomération toulousaine et de l’amélioration des transports en commun. De manière à pouvoir maîtriser cette pression foncière, dès 1993, les communes du SICOVAL ont adopté collectivement une charte d’aménagement destinée notamment à la régulation de la croissance urbaine, la protection de l’environnement et la mise en valeur du patrimoine. Cette charte permet de définir l’affectation des sols de l’ensemble du territoire et de préserver plus de 60% de sa superficie de toute urbanisation.

Sur la commune de Fourquevaux, la charte d’aménagement modifiée en 2010 organise le territoire de la façon suivante :

1 - Les espaces actuellement urbanisés (99,5 ha)

2 - Les espaces définitivement protégés de l’urbanisation (696,4 ha), consacrés aux activités agricoles et aux constructions qu’elles nécessitent, au domaine naturel (boisements, sites remarquables, canal du midi, réseau hydrographique,...) ou aménagés pour les loisirs et le sport. Ces espaces correspondent aux zones vertes prévues dans la charte.

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3 - Les espaces non encore attribués dits « zones blanches » (222,8 ha), correspondant principalement à des zones agricoles, auxquelles les communes affecteront ultérieurement une destination, décidant de les protéger ou de les ouvrir à l’urbanisation, dans le cadre d’une concertation.

Charte d’aménagement sur Fourquevaux

Source : Sicoval

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° Le Plan de Déplacement Urbains (PDU) Le PDU a pour objectif général d’organiser les déplacements à l’horizon 2020 sur le périmètre de la grande agglomération toulousaine, soit sur 118 communes. Le projet de PDU a été arrêté le 24 janvier 2011 et approuvé le 17 octobre 2012. Ses objectifs s’inscrivent dans le cadre de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie ainsi que des amendements des lois SRU, Handicap et « valant engagement national pour l’environnement ». Ils intègrent également des liens de compatibilité avec le SCoT de la Grande Agglomération Toulousaine ainsi qu’avec les programmes d’actions du PRQA (Plan régional de qualité de l’air) et du PPA (Plan de protection de l’atmosphère).

Ces objectifs sont les suivants : - Maîtrise des déplacements mécanisés par une cohérence Urbanisme / Transports, - Maîtrise du trafic automobile, - Développement de l’usage des transports collectifs, - Développement des moyens de déplacements économes et les moins polluants, notamment l’usage de la bicyclette et la marche à pied, - L’aménagement et l’exploitation du réseau principal de la voirie d’agglomération, - La mise en place, à l’échelle de l’agglomération, d’une politique globale de stationnement, - La réduction du nombre de tués et de blessés graves dans les accidents de circulation, - Le soutien au développement de l’autopartage et du covoiturage, - L’encouragement pour les entreprises et les collectivités publiques à élaborer des PDE, - La prise en compte de la logistique urbaine, - L’évolution des tarifications intermodales et combinées, - La mise en œuvre de schéma d’accessibilité des réseaux de transport et de la voirie et des aménagements des espaces publics.

Les objectifs du PDU en matière d’évolution des parts modales des modes mécanisés sont les suivants :

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Le PDU définit une programmation à l’horizon 2015 d’infrastructures de transport ainsi que des orientations à l’horizon 2020 :

Source : Tisséo

Source : PDU

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° Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux et le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Le SDAGE et le SAGE sont deux outils de planification dans le domaine de l’eau qui ont été créés par la loi sur l’eau de 1992 : - Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux ou SDAGE (articles L.212-1 et L.212-2 du Code de l’Environnement) fixe, par grand bassin hydrographique, les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et des ressources piscicoles. - A l’échelle d’un sous-bassin versant ou d’un groupement de sous-bassins, un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux ou SAGE (articles L.212-3 à L.212-7 du Code de l’Environnement) est élaboré par une Commission Locale de l’Eau (CLE) dont la composition est arrêtée par le préfet. Le SAGE fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, des écosystèmes aquatiques, ainsi que les objectifs de préservation des zones humides.

Portée juridique Depuis la loi n°2004-338 du 21 avril 2004 (articles L.122-1, L.123-1 et L.124-2 du Code de l’Urbanisme), les SCOT, les PLU et les cartes communales doivent être compatibles avec les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les SDAGE ainsi qu’avec les objectifs de protection définis par les SAGE.

Dispositions du SDAGE Adour Garonne vis-à-vis de la ressource en eau Le SDAGE Adour-Garonne 2016-2021 a été adopté le 1er décembre 2015. Il concerne l'ensemble des milieux aquatiques du bassin : fleuves et rivières, lacs, canaux, estuaires, eaux côtières, eaux souterraines libres ou captives et zones humides.

Le SDAGE se décline en 4 orientations fondamentales : A. Créer les conditions favorables à une bonne gouvernance ; B. Réduire les pollutions ; C. Améliorer la question quantitative ; D. Préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques.

Pour chaque orientation, des prescriptions ont été définies. Les « prescriptions clés » sont les suivantes :

A. Créer les conditions favorables à une bonne gouvernance • Organiser des maîtres d’ouvrage à l’échelle de périmètres cohérents et de taille suffisante pour mutualiser moyens techniques et financiers et limiter le morcellement des actions, • Développer une culture commune en informant et en sensibilisant pour s’adapter au changement climatique et l’anticiper, • Optimiser la gestion globale de l’eau dans les documents d’urbanisme.

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B. Réduire les pollutions • Limiter les pollutions ponctuelles issues des collectivités et des entreprises en tenant compte du temps de pluie, • Améliorer la connaissance sur les substances médicamenteuses, les nouveaux polluants émergents…, • Au-delà de la mise en œuvre de la réglementation, cibler les actions de lutte contre les pollutions diffuses, • Protéger en priorité les ressources qui alimentent les captages en eau potable les plus menacés par les pollutions diffuses, • Protéger les usages de l’eau des pollutions (eau potable, baignade, aquaculture, etc.), • Assurer la compatibilité avec les objectifs du Plan d’Action pour le Milieu Marin (PAMM).

C. Améliorer la question quantitative • Suivre les débits aux points de référence pour déterminer les disponibilités de la ressource en fonction des usages, • Mettre en œuvre la gestion collective de l’eau grâce à des organismes uniques de gestion et faire un suivi sur l’évolution des prélèvements, • Généraliser l’utilisation rationnelle et économe de l’eau, • Combiner, dans les territoires, tous les leviers pour résorber les déséquilibres quantitatifs.

D. Préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques : • Améliorer la connaissance des cours d’eau ayant des problèmes de sédiments, • Optimiser la gestion des sédiments et des déchets flottants, • Limiter la prolifération des plans d’eau, • Protéger les têtes de bassin versant, • Éviter, réduire et à défaut compenser les impacts des activités humaines sur les zones humides, • Réduire les aléas d’inondation sans compromettre l’atteinte du bon état des eaux notamment la reconquête des zones d’expansion de crues ou la préservation des zones humides.

Dans la continuité des efforts entrepris au cours du précédent SDAGE, la programmation 2016-2021 renforce les actions pour atteindre l’objectif de bon état des eaux à l’horizon 2021.

Le SAGE de l’Hers Mort Girou est en cours d’élaboration.

NB : Lorsqu’un SDAGE ou un SAGE est approuvé après l’approbation d’un document d’urbanisme (SCOT, PLU ou carte communale), ce dernier doit, si nécessaire, être rendu compatible dans un délai de 3 ans.

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° Le Schéma Régional Climat-Air-Energie et le Plan Climat Energie Territorial Le Schéma Régional Climat-Air-Energie (SRCAE) Midi-Pyrénées et le Plan Climat Energie Territorial (PCET) du SICOVAL proposent des bilans énergétiques, fixent des objectifs chiffrés en matière de maîtrise de l’énergie, de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et de production des énergies renouvelables. Les plans locaux d’urbanisme doivent prendre en compte ces documents.

Le Schéma Régional Climat-Air-Énergie (SRCAE) Midi-Pyrénées approuvé en juin 2012 fixe des objectifs chiffrables et mesurables précis à l’horizon 2020-2050 en matière de lutte contre la pollution atmosphérique, de maîtrise de la demande énergétique, de développement des énergies renouvelables, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'adaptation aux changements climatiques. Ces orientations serviront de cadre stratégique pour les collectivités territoriales. Les mesures concrètes pour les mettre en œuvre relèvent des collectivités territoriales au travers du Plan Climat Énergie Territorial (PCET).

Le PCET du SICOVAL a été mis en œuvre dès 2010. Il constitue le volet "énergie - climat" de l'Agenda 21 du SICOVAL. Les orientations définies sont déclinées progressivement dans les documents de planification territoriale (SCOT, PLU, PDU, PLH…).

Avec une volonté d’exemplarité de la collectivité et une évaluation de l’efficacité, l’objectif fixé par le PCET du SICOVAL est de diminuer les émissions de gaz à effet de serre du territoire de 20 % d’ici 2020. Par ailleurs, dans la politique d’aménagement du territoire, le SICOVAL et les communes, devront prendre en compte l’évolution prévisible du climat. Pour cela, le SICOVAL souhaite :

- Limiter l’étalement urbain, - Promouvoir les énergies renouvelables, - Mettre en œuvre la Charte Qualité Habitat, - Privilégier le renouvellement urbain en cohérence avec les transports en commun.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 28 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

1ère partie – DIAGNOSTIC DU TERRITOIRE

D’après l’article L.151-4 du Code de l'Urbanisme, le rapport de présentation « s'appuie sur un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins répertoriés en matière de développement économique, de surfaces et de développement agricoles, de développement forestier, d'aménagement de l'espace, d'environnement, notamment en matière de biodiversité, d'équilibre social de l'habitat, de transports, de commerce, d'équipements et de services.

Il analyse la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix années précédant l'approbation du plan ou depuis la dernière révision du document d'urbanisme et la capacité de densification et de mutation de l'ensemble des espaces bâtis, en tenant compte des formes urbaines et architecturales.»

En application de cet article, l’article R151-1 prévoit que le rapport de présentation :

1° Expose les principales conclusions du diagnostic sur lequel il s'appuie ainsi que, le cas échéant, les analyses des résultats de l'application du plan prévues par les articles L. 153-27 à L. 153-30 et comporte, en annexe, les études et les évaluations dont elles sont issues ;

2° Analyse les capacités de densification et de mutation des espaces bâtis identifiés par le schéma de cohérence territoriale en vertu du deuxième alinéa de l'article L. 141-3 ainsi que des autres espaces bâtis identifiés par le rapport lui-même en vertu du troisième alinéa de l'article L. 151-4 ;

3° Analyse l'état initial de l'environnement, expose la manière dont le plan prend en compte le souci de la préservation et de la mise en valeur de l'environnement ainsi que les effets et incidences attendus de sa mise en œuvre sur celui-ci.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 29 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

1. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT 1.1. L’identité du territoire communal et la valorisation du patrimoine

1.1.1. Le milieu physique

a. Le climat La région toulousaine connaît un climat tempéré océanique, caractérisé par des influences continentales et méditerranéennes par alternance. Il se caractérise par un été très sec et très chaud, un automne bien ensoleillé, un hiver doux et un printemps marqué par de fortes pluies et des orages violents.

‰ Les températures Toulouse connaît en moyenne 34 jours de fortes chaleurs et 33 jours de gel par an. Les données issues de la station météorologique de Toulouse- indiquent, pour l’année 2009, une moyenne des températures les plus basses de 9,6°C et une moyenne des températures les plus hautes de 19,2°C. Les valeurs moyennes respectives observées entre 1971 et 2000 sont de 8,6°C et 18,1°C. Sur l’année, la valeur moyenne est de 13,4°C.

Source : Meteorologic France

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 30 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

‰ Les précipitations La pluviométrie annuelle moyenne de la station de Toulouse-Blagnac est de 668,5mm (période de 1971 à 2000). Les cumuls mesurés en 2009 représentent 586,4mm et sont inférieurs à la moyenne. Par ailleurs, 90 jours de pluies cumulées ont été comptabilisés, en deçà de la moyenne de 99 jours.

Source : Méteorologic France

Le nombre de jours avec chute de neige est faible sur la zone d'étude puisque la station de Toulouse-Blagnac enregistre une moyenne annuelle de 7 jours, pour l’hiver 2008-2009. Durant cet hiver, la hauteur de neige maximale a été mesurée à 2 cm. Sur la période de 1993 à 2001, à la station de Villefranche-de-Lauragais, le nombre moyen de jours de neige est nul.

La région se caractérise également par la présence de brouillards tenaces. La station de Toulouse-Blagnac enregistre 49 jours de brouillard par an répartis sur toute l'année, mais avec un maximum pour les mois de novembre (10 jours), de décembre (9 jours) et de janvier (9 jours).

‰ L’ensoleillement Toulouse bénéficie d'un ensoleillement élevé : 2100 heures d'ensoleillement par an en moyenne, ce qui représente 150 heures de plus que la moyenne nationale. Pour l’année 2009, la station de Toulouse-Blagnac a mesuré une durée d’ensoleillement cumulée de 2090 heures, dont 120 jours de faible ensoleillement.

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‰ Les vents Les vents dominants : - le vent d'Autan : c'est un vent orageux d'influence méditerranéenne qui souffle du Sud / Sud-Est, - le Cers : c'est un vent froid d'influence océanique venant du Nord-Ouest et de l'Ouest.

Les roses des vents ci-dessous présentent une répartition moyenne des vents entre juillet 2002 et avril 2011. Les vents ont soufflé à une vitesse moyenne de 8 sur l’échelle de Beaufort (soit entre 30 et 40km/h), avec des pointes à 10 sur les mois de mars et d’avril (vitesse comprise entre 89 et 102km/h).

Les 3 roses des vents présentées ci-après indiquent la moyenne annuelle, ainsi que les deux mois extrêmes de chaque vent :

Mois de juillet Toute l’année Mois d’octobre

Source : windfinder.com

‰ Le climat, bien que tempéré, doit orienter les solutions urbaines. Ainsi, les conditions d’ensoleillement doivent être regardées afin de déterminer les orientations des bâtis pour l’utilisation du rayonnement solaire en période hivernale et éviter les surchauffes d’été.

De même, les vents contraignent les orientations du bâti, donc il faut limiter les déperditions de chaleur en prêtant le moins de surfaces au vent. Le positionnement surélevé accentue la sensibilité éolienne.

Par ailleurs, le niveau de la pluviométrie est intéressant car il permet d’identifier les secteurs propices aux toitures végétalisées, en adaptant le type de végétaux. Ce procédé présente l’avantage de retenir une partie des eaux recueillies par les surfaces imperméabilisées et de contribuer ainsi à la limitation des rejets dans les réseaux de collecte.

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b. La morphologie générale : topographie, relief

‰ Contexte général La commune de Fourquevaux se trouve dans la région de coteaux molassiques au sud-est de Toulouse. Cette région est traversée en diagonale, du Sud-Est au Nord-Ouest par la vallée de l'Hers. On y observe plusieurs vallées de petites rivières, orientées du Sud-est au Nord- Ouest, comme la plupart des vallées du pays tolosan. Les affluents de ces rivières ont un tracé régulièrement arqué en arêtes de poisson. Toutes ces vallées sont dissymétriques, sans que l'on distingue bien un sens prédominant dans la dissymétrie; le plus généralement ce sont les versants exposés au Sud-Est qui sont abrupts. Les versants exposés au Nord-Ouest sont au contraire le plus souvent en pente douce ; ceci est une particularité du Lauragais.

Finalement, le relief des coteaux du Lauragais, à première vue anarchique et désordonné, apparaît au contraire déterminé et orienté sans doute à la fois par des causes climatiques anciennes et des causes structurales.

‰ Topographie communale La topographie de Fourquevaux est marquée par des collines molassiques culminant à 247 mètres d’altitude et entaillées principalement par la vallée de la Marcaissonne. Cette vallée traversant tout le Nord de la commune crée une orientation principale du relief Nord-Ouest / Sud-Est.

La ligne de crête qui traverse le territoire communale est marquée par l’urbanisation et la présence de la RD2.

Cette topographie très contrastée est contraignante ; elle guide largement les possibilités d’extensions urbaines.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 33 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Relief de Fourquevaux

Sources : cartes-topographiques.fr

c. Le réseau hydrographique

‰ Les eaux superficielles La commune de Fourquevaux est irriguée par un réseau hydrographique important caractérisé par de nombreux écoulements superficiels temporaires, directement dépendants des épisodes pluvieux ruisselant sur un sol imperméable et venant alimenter les affluents de de l’Hers Mort.

Le réseau hydrographique est composé de 5 ruisseaux ainsi que du lac du Calle. Les cours d’eau sont la Marcaissonne, le ruisseau de la Fèle, le Jaouget, l’Avignonnet (fossé) et le ruisseau du Tissier.

La Marcaissonne , qui impacte la topographie de la commune, constitue l’élément majeur du réseau hydrographique. Elle prend sa source sur la commune de Beauville, à 100 km au Nord-Ouest de Toulouse et conflue dans l'Hers-Mort, après un cours de 26,5 kilomètres. Elle coule globalement du Sud-Est vers le Nord-Ouest.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 34 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Elle occasionne des débordements sur le territoire communal de Fourquevaux en période de crue. Cependant, ces débordements touchent uniquement des espaces agricoles, aucune zone urbanisée ne se situant aux abords du cours d’eau.

Le Jaouget chemine dans un vallon qui est l'une des deux branches de la fourche à l'origine du nom du village. Ce cours d’eau traverse le village de part en part mais est en grande partie « busé ».

Trois masses d’eau de rivière (au titre de la Directive cadre sur l’eau) sont recensées : - FRFRR164_10 Ruisseau d' (en limite Ouest du territoire communal), - FRFRR164_11 La Marcaissonne, - FRFRR164_6 Ruisseau de Tissier.

Au titre de la Directive cadre sur l’eau, ces masses d'eau servent d'unité d’évaluation de la qualité des eaux. L’état (écologique, chimique, ou quantitatif) est évalué pour chaque masse d’eau.

La Marcaissonne présente un état écologique médiocre et un mauvais état chimique. Le ruisseau de Tissier et le ruisseau d’Escalquens présentent un état écologique moyen et un mauvais état chimique. Ces pollutions sont liées principalement à une mauvaise gestion des rejets domestiques ainsi qu’aux effluents agricoles. Le SDAGE 2010-2015 fixe des objectifs de bon état global et de bon état écologique de ces masses d’eau à l’horizon 2021 ainsi qu’un objectif de bon état chimique à l’horizon 2015. (Source : Système d’information sur l’eau du bassin Adour Garonne )

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 35 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Réseau hydrographique

Source : Sicoval

‰ Les eaux souterraines La commune fait partie d’un aquifère libre : l’aquifère albigeois et toulousain. Sous le territoire de la commune de Fourquevaux, 3 masses d’eau souterraine sont identifiées : - Sables, calcaires et dolomies de l’Eocène-Paléocène captif/Sud Adour-Garonne (bon état chimique, mauvais état quantitatif, par fort prélèvement d’eau potable) ; - Calcaires et sables de l’Oligocène à l’Ouest de la Garonne (bon état chimique et quantitatif) ; - Molasses du bassin de la Garonne et alluvions anciennes de Piémont (mauvais état chimique dû aux pesticides et nitrates, par forte pression de l’occupation agricole des sols).

(Source : Système d’information sur l’eau du bassin Adour Garonne )

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d. Les sols et sous-sols

‰ Pédologie Les sols sont essentiellement composés de marnes (limons argilo-calacaires). Les types de sols et leurs qualités sont intimement liés au relief et à l’occupation du sol : - Les sommets de coteaux de pente inférieure à 5% ont des sols profonds, avec une bonne réserve en eau, mais parfois acides (lessivage des éléments chimiques vers le bas de la pente). - Les pentes ont des sols plus ou moins profonds en fonction de l’érosion (liée à la fois à la pente et à l’occupation du sol) : sur les pentes les plus faibles, les sols restent profonds et avec une bonne réserve en eau (argile) et une bonne structure naturelle, mais présentent parfois des difficultés de traction (argile) et de l’adhésivité lorsque le sol est humide. Les pentes les plus fortes sont souvent boisées, avec des sols bruns calcaires non lessivés (érosion limitée par le couvert végétal). L’érosion peut faire affleurer la marne ou la molasse en place (régosols). - Les bas de pentes, replats intermédiaires et fonds de vallons sont profonds et avec une bonne structure en général, une bonne réserve en eau et une bonne fertilité. Ils peuvent être hydromorphes et se ressuyer lentement au printemps.

‰ Géologie locale et formations superficielles La formation de base est constituée de dépôts molassiques de l’oligocène. On trouve quelques formations résiduelles sur les plateaux (M-gRe) situées sur les hauteurs, mais la plupart des formations sont des éboulis et solifluxions issus de la molasse (m-gRc), que l’on trouve sous les pentes faibles. Les secteurs de plus fortes pentes font apparaître des formations du stampien supérieur, composées de dépôts marno-mollassiques sous forme de sable peu aggloméré par un ciment sur une épaisseur de 90 mètres environ (g2c).

Dans les vallées et vallons, ces formations anciennes sont recouvertes par des alluvions modernes déposées par les ruisseaux et rivières (Fz).

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1.1.2. Le patrimoine naturel

a. Les caractéristiques générales

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Comme la plupart des communes du Lauragais, Fourquevaux dispose d’une vaste zone agricole qui s’étend dans la vallée de la Marcaissonne et sur les coteaux. D’après l’image Spot de 2007, plus de 85 % du territoire est anthropisé par l’activité agricole. L’urbanisation s’est principalement développée sur les coteaux autour du centre ancien mais également de façon diffuse sous forme de hameaux au milieu des espaces agricoles. Les espaces boisés et milieux naturels sont très peu présents et couvrent 7 % du territoire (soit 73 hectares). Ils sont essentiellement portés par quelques boisements.

Au sein du patrimoine naturel et semi-naturel, on peut distinguer les éléments caractéristiques suivants : - Les écosystèmes des cours d’eau, - Les haies champêtres et bosquets, - Les boisements, - Les parcs et les jardins.

L’ensemble des bois de la commune, notamment ceux associés au réseau hydrographique, ainsi que les quelques haies bocagères aux alentours des parcelles agricoles, constituent des espaces de refuge et d’échange pour la faune et la flore et jouent donc un rôle essentiel pour le maintien de la diversité biologique. Ce patrimoine naturel nécessite donc la mise en œuvre de dispositifs de protection, voire de valorisation.

Écosystèmes des cours d’eau Les cours d’eau et fossés à Fourquevaux sont caractérisés par des ripisylves plus ou moins denses et discontinues et souvent fragilisées par l’urbanisation et l’activité agricole. On constate parfois une absence de végétation arbustive et arborée sur les talus, ce qui réduit considérablement les potentialités écologiques des cours d’eau. Les relations étroites entre le milieu aquatique et terrestre n’étant plus réalisées, le cortège floristique et faunistique, normalement très riche d’une ripisylve, est peu présent. Il serait ainsi intéressant de restaurer la naturalité des cours d’eau (adoucissement des berges, restauration ou élargissement de la ripisylve…).

Boisements Les boisements sont essentiellement regroupés sur les secteurs les plus en pente sur les coteaux ou sont associés aux ripisylves des cours d’eau sur des versants peu pentus plus humides en fonds des talwegs. Excepté les boisements sur les rives du Tissier qui s’étendent sur environ 15 ha, les espaces boisés à Fourquevaux sont de faible dimension (moins de 10 ha). Il existe également quelques boisements épars, généralement à flancs de coteaux.

Ces boisements sont toutefois quasiment tous inscrits en tant qu’espaces boisés classés dans le POS en vigueur.

Les boisements sont constitués dans une très grande majorité par des feuillus avec une large dominance de chênes (rouvres, pédonculés et pubescents) et l’on peut rencontrer des frênes, ormes peupliers, robiners, etc. Les quelques résineux présents sont composés entre autres de Pins (Laricio) et de Cèdres.

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Haies champêtres Les haies et arbres d’alignement ont été représentés sur la carte de la Trame verte et bleue de manière à identifier le maillage végétal du territoire. Les espaces agricoles sur Fourquevaux sont souvent caractérisés par de grandes parcelles et une absence de haies les séparant. En effet, les haies bocagères sont très résiduelles et ont quasiment toutes disparu sur les parcelles agricoles. Les réseaux végétaux les plus denses se retrouvent aujourd’hui principalement en accompagnement du bâti.

Parcs et jardins Les parcs boisés des deux châteaux sont également recensés à Fourquevaux en tant qu’espaces naturels et boisés.

b. Les inventaires scientifiques et les espaces protégés

‰ Les inventaires scientifiques

L’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) L’Inventaire National du Patrimoine Naturel recense 10 variétés de plantes présentes sur le territoire communal, dont 1 introduite :

- Orchis à fleurs lâches, - Orchis pyramidal ou Anacamptis en pyramide, - Avoine folle ou Havenon, - Bellevalia de Rome ou Jacinthe romaine, - Glaïeul des moissons ou Glaïeul d'Italie, - Orchis bouc ou Himantoglosse à odeur de bouc, - Orchis pourpre ou Grivollée, - Coquelicot, - Sérapias langue ou Sérapias à languette, - Sérapias en soc ou Sérapias à labelle long.

Aucune information particulière n’est dispensée en ce qui concerne le caractère remarquable de certaines espèces, ni même de leur éventuel niveau de préservation souhaitable.

L’existence de faune est directement liée au biotope en présence. L’Inventaire National du Patrimoine Naturel a recensé 1 espèce présente sur la commune : la couleuvre verte et jaune. Toutefois, la présence dans le secteur de cortèges d’espèces courantes représentatives des coteaux du Lauragais est très probable : parmi la grande faune, sangliers et chevreuils, et parmi la petite faune, lièvre et perdrix rouge. La présence de ruisseaux, de fossés et d’un lac fait qu’il existe une certaine potentialité pour les amphibiens. Les fossés peuvent permettre aux espèces concernées de relier d’autres points d’eau ou les ruisseaux avoisinants.

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Concernant l’avifaune, les espèces communes des haies et lisières sont probablement présentes, comme le merle noir, la mésange charbonnière et la mésange bleue, le pinson des arbres, le rouge-queue noir, le bruant zizi, le chardonneret élégant et le troglodyte mignon. Des buses variables et faucons crécerelle peuvent survoler la commune et chasser dans les milieux agricoles ouverts. Au niveau des cultures et des habitations, on peut rencontrer des pies bavardes, bergeronnettes grises, pigeons bisets, étourneaux sansonnets et corneilles noires.

L’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) L’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique est un inventaire national établi à l’initiative et sous le contrôle du Ministère de l’Environnement. Les ZNIEFF n’ont pas de portée juridique directe mais représentent un outil d’information et d’alerte sur l’intérêt de ces zones.

On retrouve des Z.N.I.E.F.F. de deux types : - Z.N.I.E.F.F. de type II : ce sont de vastes ensembles naturels paysagers cohérents, au patrimoine naturel globalement plus riche que les territoires environnants ; - Z.N.I.E.F.F. de type I : ce sont des zones de petite taille, situées ou non à l’intérieur des précédentes et qui se détachent par une concentration d’enjeux forts du patrimoine naturel.

La commune compte une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (Z.N.I.E.F.F.) de seconde génération :

° La ZNIEFF de type I des « Rives du ruisseau de Tissier» qui couvre une surface de près de 9 ha est entièrement située sur la commune de Fourquevaux. Cette zone correspond au ruisseau du Tissier ainsi qu’à la prairie humide et aux boisements qui l’entourent. Ces derniers jouent le rôle de zone tampon entre ces milieux assez préservés et les éventuels intrants issus des cultures intensives céréalières qui les entourent. Dans un contexte d’agriculture intensive, les prairies humides présentent un intérêt naturaliste fort.

L’intérêt de la zone réside également dans la présence de la Jacinthe romaine, espèce protégée au niveau national. On rencontre d’autres plantes intéressantes comme une belle population de Colchique d’automne, plante de plus en plus rare en France et particulièrement dans le Lauragais, quelques pieds d’une fougère caractéristique de ce type de prairie, l’Ophioglosse commune ainsi qu’une population bien conservée de l’Orchis à fleurs lâches, espèce non déterminante mais qui se raréfie en même temps que les prairies humides. En ce qui concerne la faune, ce type de prairies humides correspond très souvent à des habitats fréquentés par les branchiopodes et il serait très probable de trouver ici des espèces déterminantes de ce groupe. La présence d’une source au milieu de ces prairies présente aussi un intérêt potentiel pour les amphibiens.

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Carte de localisation de la ZNIEFF des « Rives du ruisseau de Tissier »

Source : DREAL Midi-Pyrénées

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‰ Les sites Natura 2000 Aucun site règlementaire Natura 2000 ne se trouve sur la commune. Les sites les plus proches « Garonne, Hers, Salat, Pique de Neste » et « Vallée de la Garonne de à Moissac » se trouvent à environ 15 km de Fourquevaux. Etant donnée la distance de ces sites, le PLU n’est pas susceptible de présenter des incidences notables sur ceux-ci.

Carte de localisation des sites Natura 2000

Source : DREAL Midi-Pyrénées

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c. Les trames vertes et bleues (TVB), un outil d’aménagement en faveur de la biodiversité

‰ La notion de trame verte et bleue La biodiversité est la première source des éléments indispensables à notre survie. Elle fournit l’oxygène que nous respirons et toute notre alimentation ; elle contribue également à la dépollution des eaux et à la pollinisation. La biodiversité régit donc intégralement notre cadre de vie et nos ressources. Cette biodiversité est aujourd’hui menacée principalement par la fragmentation des territoires, qui constitue une entrave aux échanges d’individus entre les populations animales et végétales et met ainsi leur survie en péril. Pour lutter contre cette cause majeure d’« érosion » de la biodiversité (Stratégie nationale biodiversité, 2004 réaffirmée dans le cadre de la SNB 2011-2020), le maintien de relations entre milieux naturels constitue une priorité, afin de permettre les échanges entre les populations y vivant. Dans ce cadre, les lois Grenelle ont permis de faire émerger un nouvel outil d’aménagement du territoire en faveur de la biodiversité, la Trame verte et bleue (TVB).

La TVB doit se traduire par un maillage de sites reliés pour former un réseau écologique d’espaces naturels terrestres (trame verte) et aquatiques (trame bleue). La TVB est ainsi formée de continuités écologiques terrestres et aquatiques identifiées au travers de démarches de planification ou de projet à chaque échelle de territoire pertinente.

Ces réseaux d’échanges, ou continuités, sont constitués de réservoirs de biodiversité 4 reliés les uns aux autres par des corridors écologiques 5. Autour de ces espaces, des zones tampons doivent souvent être instaurées pour préserver les conditions nécessaires de vie du noyau central.

Représentation schématique des composantes de la TVB. (Source : ALLAG- DHUISME et al. 2010-1)

4 Les réservoirs de biodiversité sont des espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement, en ayant notamment une taille suffisante. Ce sont des espaces pouvant abriter des noyaux de populations d’espèces à partir desquels les individus se dispersent ou permettant l’accueil de nouvelles populations. 5 Les corridors écologiques, de plusieurs types (cf. figure ci-dessus), assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie.

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Différents types de milieux (habitats naturels) peuvent être utilisés par les espèces d’un même groupe écologique (milieux forestiers, milieux humides…). La notion de sous-trame correspond à l’ensemble des espaces constitués par un même type de milieu à partir de l’analyse de l’occupation du sol.

Cette trame tissée, doit non seulement participer à l’arrêt de la perte de biodiversité, mais doit aussi concourir à la préservation des paysages et à l’identité des territoires. Indirectement, cette TVB doit valoriser les activités humaines favorables à ces continuités et contribuer à l’adaptation au changement climatique. Elle fait fi des frontières administratives et existe déjà dans certains secteurs. Elle doit être confortée dans d’autres, restaurée voire recréée à chaque fois que possible, comme un fil conducteur porteur de sens d’un territoire, au même titre que d’autres besoins d’accès aux logements, aux infrastructures, aux équipements, aux services... Cette trame procède d’un nouveau regard porté sur les territoires et se décline à toutes les échelles. Elle doit trouver une bonne articulation entre les différentes compétences et échelons administratifs pour atteindre la cohérence générale recherchée.

À l’échelle régionale, les Schémas Régionaux de Cohérence Écologique (SRCE), fournissent des enjeux de continuités écologiques et des cartographies régionales, assortis d’un plan d’actions stratégique (article L271-3 du Code de l’Environnement).

En Midi-Pyrénées le SRCE a été approuvé en mars 2015 par le préfet de Région. Ce schéma doit être pris en compte au plan infrarégional dans les documents d’urbanisme (SCoT, PLU et PLUi) et dans les projets d’aménagements.

Extrait du SRCE sur Fourquevaux et les communes alentours

Fourquevaux

Source : atlas cartographique du SRCE

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Toutefois, ce schéma nécessaire pour appréhender les enjeux et continuités régionales et mettre en place les actions prioritaires à ce niveau d’intervention ne suffit pas à l’échelle locale où les collectivités ont un rôle majeur à jouer, en particulier au travers des projets de territoires concrétisés par les documents de planification et d’urbanisme. Plus localement, les Schémas de Cohérence Territoriale (SCoT) ont pour ambition de fixer un projet sur un vaste territoire, sur le long terme en intégrant l’ensemble des politiques sectorielles (urbanisme, habitat, équipements commerciaux...) dans un environnement préservé et valorisé. Le SCoT peut utiliser la TVB comme une des ossatures du projet et être en lien étroit avec les objectifs de lutte contre la consommation des espaces naturels et agricoles. Enfin, les SCoT doivent être traduits à l’échelle des Plans Locaux d’Urbanisme, comme le préconise le Grenelle de l’environnement.

Ainsi, à travers leur PLU, les collectivités doivent préserver la biodiversité, notamment par la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques sur leurs territoires. (Loi ENE juillet 2010 dite Grenelle 2 / articles L121-1 et suivants, L122-1-1, L123-1 et suivants du Code de l’Urbanisme / articles L371-1 et suivants du Code de l’Environnement).

‰ Continuités écologiques à Fourquevaux

Source : Sicoval

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Le fonctionnement écologique général de la commune s’inscrit dans une dynamique coteaux / vallons. Le contexte anthropisé (urbanisation, activité agricole, axes de circulation) fait qu’il est peu probable que la grande faune fréquente assidûment ces milieux. Par contre, la subsistance de haies et de boisements, les ruisseaux et leurs végétations associées peuvent favoriser la présence d’une petite avifaune diversifiée et garantir le déplacement des espèces sur le territoire.

Plusieurs milieux naturels (sous-trames terrestres et aquatiques) ont été identifiés et peuvent assurer des connexions entre « les rives du ruisseau du Tissier » sur Fourquevaux, et les ZNIEFF à l’Est du territoire communal qui constituent des réservoirs de biodiversité.

Les ZNIEFF à l’Est de Fourquevaux ZNIEFF

FOURQUEVAUX

Source : DREAL Midi-Pyrénées

Les continuités aquatiques à Fourquevaux liées au cours d’eau participant à la trame bleue Les ruisseaux à Fourquevaux dans leurs dimensions longitudinales (amont vers l’aval), mais également latérale (entre le lit mineur et les milieux annexes : berges, ripisylves …) constituent des corridors écologiques aquatiques favorables aux déplacements des espèces aquatiques (espèces piscicoles, petits crustacés, …) et terrestres (reptiles, mammifères …). il s’agit : - de la Marcaissonne, - du ruisseau du Tissier - du ruisseau de la Fèle, - de la partie non canalisée du Jaouget, - de l’Avignonnet.

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Ces cours d’eau sont par ailleurs identifiés dans le SRCE comme des corridors aquatiques à préserver.

L’ensemble constitué autour du ruisseau du Tissier est particulièrement bien préservé puisque situé en fond de vallon et constitué de très nombreux bois parfois inaccessibles laissés dans leur état naturel. Le corridor aquatique associé au ruisseau de Marcaissonne constitué d’une trame verte discontinue doit être protégé puisqu’il permet les connexions entre les milieux aquatiques et humides vers Saint Orens.

Ces deux corridors aquatiques sont d’ailleurs affichés dans le SCoT de la Grande agglomération toulousaine comme deux continuités inconstructibles à protéger.

Pour garantir les conditions de vie nécessaires aux espèces aquatiques, il convient également de préserver des zones tampons suffisamment large de part et d’autre de ces milieux humides (préservation de bandes enherbées, mises en place de pratiques agricoles plus traditionnelles …).

Au-delà de la préservation de la biodiversité, la restauration et protection de ces corridors aquatiques permet de lutter contre les inondations et l’érosion des sols.

Les continuités terrestres à Fourquevaux participant à la trame verte En dehors des ripisylves associées aux réseaux hydrographiques, plusieurs sous-trames écologiques terrestres à Fourquevaux participent à la trame verte. Il s’agit :

- Des boisements de feuillus : ils constituent la seule source de maintien et de diversité des espèces animales et végétales sur le territoire communal. Il est donc nécessaire de faciliter le flux d’espèces en conservant et en protégeant les continuités vertes entre les différents milieux boisés. (cf. 2.1.2.a). Les boisements et jardins entourant le village constituent une liaison verte structurante en lien avec le Jaouget qui est à préserver. Les boisements entourant le ruisseau du Tissier sont des espaces tampons entre le cours d’eau et les éventuels intrants des cultures intensives céréalières et sont donc à préserver. Le SRCE identifie d’ailleurs un corridor boisé de plaine à remettre en bon état qui emprunte ces boisements et se poursuit vers le Nord du territoire communal.

- Les haies champêtres : Outre leur fonction paysagère, leur intérêt certain pour lutter contre l’érosion, réguler l’écoulement de l’eau et limiter les effets du vent, ces habitats riches d’un point de vue de la biodiversité sont des corridors écologiques intéressants pour la faune. À Fourquevaux, la préservation des haies résiduelles et la création de nouvelles haies permettraient de recréer des continuités vertes entre les massifs boisés, mais également entre les bosquets, les jardins et mail plantés. D’autres haies pourraient être récréées entre les bosquets, parcs et jardins, et les espaces naturels environnants. En effet, de par l’activité agricole, ces petits espaces végétalisés sont souvent déconnectés des grands espaces naturels boisés et

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aquatiques cités précédemment. La reconstitution d’un réseau bocager faciliterait les déplacements de la petite faune vers les autres milieux naturels.

- Les espaces agricoles : Les grandes parcelles agricoles destinées aux cultures céréalières sont peu favorables à la biodiversité. Dans ce contexte très « anthropisé », il est peu probable que la grande faune fréquente régulièrement ces milieux. À Fourquevaux, comme dans toutes les communes rurales du SICOVAL, les espaces agricoles présentent toutefois un enjeu particulièrement important du fait de la rareté des espaces naturels sur certains secteurs. En effet, les larges milieux ouverts garantissent une certaine continuité entre les milieux naturels et permettent à certaines espèces de se déplacer. C’est pourquoi le SRCE identifie sur la commune deux corridors ouverts de plaine à remettre en bon état traversant la commune d’Ouest en Est et du Nord au Sud.

Éléments de rupture aux continuités écologiques Plusieurs obstacles créent aujourd’hui des ruptures aux continuités terrestres et aquatiques et peuvent perturber le déplacement des espèces sur le territoire. Ces obstacles peuvent contribuer à la perte de biodiversité sur un territoire et doivent être étudiés. À Fourquevaux, il s’agit principalement de l’urbanisation et de l’infrastructure de transport la plus fréquentée (RD 2). Ces éléments de rupture sont identifiés dans le SRCE.

L’étalement urbain et le mitage du territoire qui se sont développés durant le XX° siècle constituent en effet un frein au déplacement des espèces sur la crête. Ces continuités semblent toutefois maintenues et assurées grâce aux espaces agricoles encore très présents, aux haies résiduelles, aux boisements et aux cours d’eau qui traversent la commune.

La RD 2, très fréquentée, est également un obstacle au déplacement de certaines espèces (gros et petits mammifères notamment) et peuvent générer des collisions.

Toutefois, du fait du caractère encore très rural de la commune, les quelques obstacles recensés n’ont que très peu d’impact sur la faune et la flore locales. Le maintien et la protection de continuités écologiques garantira le bon fonctionnement écologique du territoire.

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1.1.3. Le patrimoine culturel

a. La loi sur la protection des monuments historiques La commune est concernée par deux servitudes de protection de monuments historiques portant sur :

° L’orangerie du château (façades et toitures) datant du 18 ème siècle et classée monument historique le 11 juillet 1979, ° Le château (façades et toitures) datant des 15 ème /16 ème /18 ème siècles et inscrit à l’inventaire des monuments historiques le 11 juillet 1979.

Orangerie Ces monuments sont protégés par un périmètre de visibilité de 500 mètres dans lequel tout immeuble nu ou bâti visible du monument protégé est frappé de la servitude « abords » dont les effets sont visés aux articles 1 er et 3 de la loi du 31 décembre 1913, et au sein duquel toute modification est soumise à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France. On distingue sur la carte page suivante les périmètres de protection de ces monuments.

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Périmètres de protection des monuments historiques

Source : atlas.patrimoines.culture.fr

b. Le patrimoine archéologique Les premières occupations humaines connues sur le territoire de la commune remontent au Paléolithique, époque préhistorique à laquelle correspondent quelques découvertes d’outillage taillé dispersé dans les labours autour du vieux Moulin. C’est également près de ce lieu-dit et autour du cimetière de la commune, loin du centre du village, qu’aurait pu se situer le premier emplacement du village médiéval, comme le montrent les restes de céramiques trouvés à proximité. A partir des XIe- XIIe siècles, un castrum s’installe dans la vallée et l’habitat se regroupe à proximité du château, dont la chapelle castrale sera agrandie et deviendra l’église paroissiale Saint-Germier. Les deux bâtiments ont subi des reconstructions et remaniements postérieurs. Le château et l’orangerie ont été protégés au titre des Monuments Historiques en 1979. Au cours du suivi archéologique des travaux réalisés en 2005 dans l’église contemporaine (reconstruite en 1905-1906, sur le plan de l’édifice précédent), plusieurs silos ont été découverts, datant de la fin du Moyen Age.

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L’église de Saint-Pierre de Damiac, annexe de la paroisse, était encore en élévation au XVIIIe siècle, où elle figure sur la carte de Cassini. Il ne subsiste aujourd’hui que le cimetière, mais des vestiges de céramiques médiévales et modernes ont été repérés dans les parcelles voisines en 1997. Tout près de ce lieu, un souterrain aménagé fut découvert de manière fortuite, au cours de travaux agricoles, en 1976. La prospection aérienne a permis de découvrir un enclos médiéval à Pelot-le-Vieux. (Source : SRA / DRAC Midi-Pyrénées, avril 2014)

Sites archéologiques et indices de sites connus au 01/03/2014 Prise en compte des Nom du N° Cadastre en cours Nature et chronologie sites site archéologiques 1 2 3 Enclos rectangulaires correspondant à Enclos de Pelot-le-Vieux, sect. une occupation médiévale, découverts 31.192. 101 Pelot-le- C1, parcelle 35 par prospection aérienne et pédestre en X Vieux 1981. La Fèle, sect. D, parcelles 303, 304, Sépulture en pleine terre découverte en 305, 307, 310. En 1982 lors de travaux agricoles en Sépulture de Cantarel, sect. D, 31.192. 102 bordure de la départementale 31. La Fèle parcelles 183, 184, X D'autres découvertes similaires sont 185 (pour partie, voir possibles dans le secteur. périmètre sur plan cadastral joint) Souterrain-refuge médiéval découvert Souterrain La Font de Damiac, par M. Fonteilles en 1976, en labourant 31.192. 103 de Damiac sect. B1, parcelle 147 son champ. Le souterrain fut remblayé, X mais des vestiges enfouis demeurent.

Ancienne église paroissiale de Saint- Ancienne Pierre de Damiac, dont il ne reste que le En Martel, sect. B1, église Saint- cimetière. Des tessons de céramiques et 31.192. 104 parcelles 176, 507, Pierre de des vestiges d'éléments de construction X 508. Damiac ont été découverts dans les environs au cours de prospections pédestres.

Le Château, sect. A2 Ancien château fort (XVe-XVIe siècles) Château de 31.192. 105 parcelles 346, 570 (a, et église de Saint-Germier. Classé Fourquevaux X z), 571, 572b, 653. Monument Historique en 1979.

Cimetière communal, probablement à Cimetière de le Village, sect. A2 l'emplacement d'une ancienne église et 31.192. 106 Fourquevaux parcelle 281 d'un habitat d'origine médiéval, antérieur X à l'actuel.

Vestiges de céramiques médiévales et Habitat modernes, correspondant probablement médiéval du En Fouillous, sect. A1 à l'emplacement de l'ancien habitat. Par 31.192. 107 Moulin / En parcelle 117 ailleurs, des outils préhistoriques ont été X Fouillous ramassés dans le secteur au cours de prospections pédestres en 1978. Modalités de prise en compte du patrimoine archéologique: 1 = site d'intérêt reconnu, à préserver ; 2 = site d'intérêt reconnu qui sera prochainement intégré dans une zone de présomption de prescriptions archéologiques ; 3 = site mal localisé ou mal caractérisé, ou partiellement détruit, à surveiller.

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c. Le patrimoine vernaculaire Fourquevaux présente un grand nombre d’éléments de petit patrimoine qui participent à son identité et confèrent une qualité paysagère au territoire. Aujourd’hui, ce bâti traditionnel ainsi que les sites pittoresques d’intérêt local méritent d’être préservés et valorisés même s’ils ne bénéficient pas d’un classement ou de protection relevant de logiques nationales. A cet effet, une étude effectuée par le service Développement rural du SICOVAL en avril 2005 identifie l’ensemble du patrimoine vernaculaire de la commune n’ayant encore jamais fait l’objet d’un recensement. Cette étude recense 48 éléments bâtis de caractère et remarquables formant le patrimoine local et participant à l’identité du territoire (cf. carte et tableau pages suivantes).

La majeure partie de ce petit patrimoine est d’usage domestique. On dénombre plusieurs maisons de village et maisons de notables qui présentent une architecture typique du Lauragais. La commune compte également de nombreux éléments liés à l’activité agricole.

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Le territoire communal est également parsemé d’éléments liés à l’architecture religieuse. Il s’agit principalement de croix qui jalonnent les bords de route, les croisements et les points de vue importants.

Les couverts Ancien moulin à vent Croix de la halle

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: : Recensement du patrimoine, petit Sicoval

Source

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d. Les chemins de randonnée Afin de développer les loisirs de plein air accessibles à tous, le SICOVAL travaille sur l’aménagement, l’entretien et la promotion d’un réseau de promenades et de randonnées, en partenariat avec les communes, les associations et les agriculteurs. Quatre secteurs géographiques particuliers se distinguent sur le territoire du SICOVAL : les « chemins tolosans », les « chemins du Pastel », les « collines de l’Autan » et « entre Ariège et Coteaux ».

Source : Sicoval

Le secteur des « chemins du Pastel » propose un réseau praticable à pied, à cheval ou à vélo, avec 105 km d’itinéraires entretenus, balisés et équipés d’une signalétique.

Parmi ces 12 propositions de balades, deux traversent Fourquevaux. La « Balade du ruisseau d’Avignonet » emporte le randonneur entre crête et vallon sur une distance de 10 km. La « Promenade des bordes » relie Odars à Fourquevaux et permet au promeneur de découvrir les fermes lauragaises en empruntant la voie historique du « chemin toulousain ». Le petit tour et le grand tour des chemins du Pastel à VTT, au départ d’Odars, passent également par la commune de Fourquevaux.

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1.1.4. Le patrimoine bâti

a. La répartition territoriale de l’urbanisation La structure territoriale de la commune de Fourquevaux est la résultante de l’évolution des activités et de l’occupation humaines.

Avant 1900 De 1900 à 1949

De 1950 à 1974 De 1975 à 1989

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De 1990 à 1999 De 2000 à 2009

Entre 2009 et 2012 Source : Sicoval

Avant 1900, les constructions s’organisent dans le centre bourg ainsi que sur la route suivant la ligne de crête. De nombreux corps de fermes viennent également s’installer sur l’ensemble du territoire communal.

Le développement communal de la première moitié du XX° siècle est limité tandis que la commune connaît un étalement urbain important de 1950 à 1989, en particulier dans les années 70 et 80. Le développement s’opère principalement le long de la RD2 ainsi que dans les lieux dits de Montroux, d’En Martel et de Carbonade, en périphérie du centre villageois.

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Entre 1990 et 2012, peu de nouvelles constructions ont été réalisées. Des constructions éparses sont venues compléter le centre bourg et ses abords. Aucune opération d’ensemble de type lotissement n’a été réalisée, contrairement aux communes voisines.

Le développement du bâti à Fourquevaux est à rapprocher de celui qu’ont connu de nombreuses communes situées dans des couronnes périurbaines. L’urbanisation s’est développée sur le territoire au gré d’opportunités foncières, le long des axes de communication ou en périphérie immédiate de secteurs déjà bâtis. Le bâti prédominant reste la forme pavillonnaire, établie sur d’assez grandes parcelles.

Toutefois, depuis 2012, la réalisation de l’opération Carbonade 1 marque une nouvelle phase de l’urbanisation sur la commune avec des formes urbaines et architecturales faisant le lien entre le centre ancien du village et le hameau d’En Martel.

Période de construction du bâti sur Fourquevaux

Source : Sicoval

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b. Les différentes entités bâties sur le territoire communal

‰ Le centre ancien Le noyau villageois ancien est installé en fond de vallon, parallèlement aux courbes de niveau. Son implantation remonte au XIII° siècle, période d’édification d’une grande tour carrée à l’origine du château, à la confluence de deux ruisseaux.

Il est organisé selon une forme regroupée, avec un parcellaire étroit, correspondant à la surface d’habitation et à son jardin. Le bâti est implanté en limite de parcelle avec un alignement sur rue. L’unité du bâti se caractérise par une volumétrie simple, de Photographie aérienne du centre ancien grands pans de toit et une homogénéité des matériaux.

L’urbanisation est dense et s’organise de part et d’autre de la rue Jean-Paul Laurens, voie en boucle reliant la RD2 à la RD31. Cela fait de Fourquevaux un village-rue.

La place de la Liberté constitue l’espace structurant du cœur de village. Autour de celle-ci, sont implantées la mairie et la salle des fêtes qui renforcent la centralité. Ce centre permet de faire l’articulation avec les autres équipements situés en surplomb du village (aire de jeux, école, centre culturel et sportif, court de tennis, boulodrome).

Place de la Liberté

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Alignement de maisons en surplomb de la côte de Bicinis

Eglise Saint Germier Alignement près des « couverts »

‰ Les hameaux La RD2 constitue le principal axe d’urbanisation des hameaux : ceux-ci se sont développés de façon linéaire le long de cette voie départementale ou le long de chemins débouchant directement sur celle-ci. L’habitat s’y est développé de façon spontanée.

Bicinis et Montroux Les constructions de ces deux lieux dits se sont implantées de part et d’autre de la RD2, en ligne de crête. Ces hameaux regroupent des habitations de toutes époques. Les constructions les plus anciennes se sont développées linéairement le long de la RD2, à l’alignement de celle-ci. Durant la seconde moitié du XX° siècle, des constructions ont complété cette urbanisation linéaire. Elles sont implantées en recul de la voie, sur de grands parcellaires et sont généralement dissimulées par la végétation ou par un Photographie aérienne de Montroux mur.

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L’urbanisation apparaît ainsi relativement lâche le long de la RD2, et ne constitue pas un front bâti continu. Du fait de cette faible densité, le secteur présente un caractère très routier et n’incite pas au ralentissement des automobiles.

Les formes bâties les plus récentes se sont développées en second rideau. Elles sont desservies par la rue de Montroux et la rue des Pyrénées qui assurent la liaison avec la RD2 et le centre villageois.

En Martel Le hameau d’En Martel se situe au Sud- Est du noyau villageois. Avant 1900, le hameau d’En Martel était constitué de quelques constructions. Il s’est étendu durant la seconde moitié du XX° siècle, vers le centre village au nord-est et jusqu’à la RD2 au sud. Le hameau s’est développé parallèlement aux courbes de niveau et de façon linéaire le long du chemin d’En Martel et du chemin Saint Pierre. Ces deux voies qui relient le village et la RD2, sont relativement étroites et proposent un paysage rural. Elles ne sont en effet bordées d’aucun trottoir Photographie aérienne des hameaux de Damiac et d’En Martel bitumé et ne présentent aucun mobilier urbain. Compte tenu de la déclivité, les habitations se sont implantées en retrait de la voie et ont du s’adapter au relief. Dans la pente, la séparation entre domaines public et privé est marquée par des talus enherbés et des clôtures en retrait de la voie.

Damiac Le hameau de Damiac se situe au sud-est d’En Martel. Il s’inscrit dans un creux aménagé par le relief et est, de ce fait, peu visible depuis la RD2. Le traitement végétal des limites de propriété permet par ailleurs l’insertion paysagère des habitations. Il était à l’origine constitué de quelques fermes autour desquelles les constructions se sont développées durant la seconde moitié du XX° siècle. L’urbanisation est donc relativement récente. Le hameau est desservi par le chemin de Damiac dont l’accès se fait depuis la RD2. Tout comme le hameau d’En Martel, cette voie d’accès est étroite et présente un aspect rural.

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Hameau de Damiac

Caumont Le hameau de Caumont a été réalisé au sud de la RD2, durant la seconde moitié du XX° siècle. Son accès se fait depuis la RD2 par le chemin de Pelot-le-Vieux. Comme pour les autres hameaux, cette voie est étroite et suit la pente. Les habitations sont implantées en milieu de parcelle, parallèlement à la pente. Le traitement de la limite de la propriété privée est très majoritairement végétalisé, ce qui contribue à donner au quartier une identité paysagère. En effet, certaines haies, d’essences monotypiques sont parfaitement entretenues et taillées au cordeau.

‰ La zone industrielle « La Bouscarre » La commune dispose d’une zone industrielle implantée en bordure de la RD2 et qui n’est aujourd’hui pas remplie. Elle se compose de trois entreprises (l’une d’elles ayant fermé en juin 2016) qui ne constituent pas un ensemble structuré permettant d’identifier un pôle d’activités. Deux entreprises sont implantées le long de la RD2, entre des habitations. L’entreprise de charpentes est quant à elle en retrait de la RD2 et de son urbanisation. Cette zone d’activités constitue un espace standardisé et ne présente pas d’aménagement qualitatif.

Entreprise de charpentes en retrait de la RD2

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Laboratoire pharmaceutique le long de la RD2

‰ L’habitat diffus Le territoire communal a une vocation agricole et est parsemé de fermes isolées. Il se caractérise également par une dispersion du bâti. Il s’agit d’habitations récentes ainsi que de bordes ou métairies, détournées de leur usage agricole initial. Certains noms de lieux-dits témoignent de l’histoire rurale de la commune : Borde Haute, Borde d’Auta, Borde Basse… Ferme de Jalama

Les bâtis dispersés anciens sont relativement bien intégrés dans leur milieu, notamment par le traitement végétal des limites de propriété. Certains bâtis sont édifiés le long des axes de communication, d’autres sont implantées très en retrait avec de longs chemins particuliers.

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Source : Sicoval

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c. Les typologies architecturales L’observation du patrimoine bâti développé sur le territoire communal permet d’identifier certaines particularités qui témoignent des méthodes constructives employées localement, des moyens à la disposition des bâtisseurs et des matériaux disponibles localement.

‰ Le bâti traditionnel Le bâti traditionnel correspond essentiellement aux implantations les plus anciennes dans le village et sur le territoire dont certaines sont étroitement liées à l’activité agricole. Les styles architecturaux rencontrés sont caractéristiques de la zone de transition entre les territoires du Lauragais et de Toulouse.

Les matériaux utilisés sont issus des disponibilités locales. Ainsi, la brique en terre cuite et les galets sont les principaux matériaux utilisés. Les façades sont réalisées soit uniquement en briques, soit en briques associées aux galets avec des répartitions diverses. Parfois les assemblages sont effectués par bandes régulières, les galets peuvent être disposés en bandes à plat, en arêtes de poissons et parfois en damier.

Façades et ouvertures de bâtis traditionnels dans la rue Jean -Paul Laurens

Les ouvertures sont occultées par des menuiseries bois, à double battants, dans des teintes sombres ou neutres, s’étalonnant du brun au gris bleuté en passant parfois par l’ocre-rouge ou la terre de sienne.

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Les ouvertures sont verticales, constituées de fenêtres à huit carreaux et disposées de manière à rythmer la façade. Les ouvertures des bordes sont réparties uniformément sur le linéaire bâti.

Les oculi, œil de bœuf ou encore « fenestrous » sont également typiques de l’architecture du midi toulousain. Ainsi, les bâtiments de Fourquevaux recèlent une grande diversité de modèles, avec habillage terre cuite quadrilobé, végétal, simple croix, losange et arc en plein cintre. Ces oculi avaient pour vocation de générer un flux d’air dans les combles apportant, ainsi, par inertie, un confort thermique à l’habitation. Ils sont traditionnellement disposés au-dessus des ouvertures du niveau d’habitation. Certaines modifications de façades (élargissement des baies, déplacements d’ouvertures par exemple) ont conduit à rompre la symétrie originelle ou à reboucher les oculi lors de travaux de restauration.

Oculus et habillage de fenêtre

Façade modifiée dans la rue Jean -Paul Laurens Encadrement de porte

L’étage des bordes est marqué par des corniches briques qui courent d’un bord à l’autre de la façade principale. Ces corniches sont souvent moulurées avec des motifs dont la complexité correspond à la richesse du matériau généralement employé, la présence d’éléments de motifs esthétiques, etc.

Les bordes sont typiques du Lauragais, constituées de corps de bâtiments simples, allongés et ne comportant pas d’étages, et sont orientées de manière à prêter le moins de résistance aux vents dominants. Le pignon y étant exposé reste aveugle. Elles sont couvertes d’un toit à deux pentes faibles. On trouve dans leur prolongement des annexes destinées au stockage des récoltes ou des hangars ouverts à piliers de briques.

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Borde située dans le hameau de Damiac Borde le long de la RD2

‰ Les maisons de notable La commune compte d’anciennes maisons de notables ainsi que deux châteaux : le château de Fourquevaux à proximité de l’église et le château Catelan, situé à l’autre extrémité du village.

Château de Fourquevaux Ancienne maison de notable Ancienne maison de notable devenue aujourd’hui la mairie ‰ Le bâti contemporain Le bâti contemporain est réparti sans ordonnancement sur la commune, soit en couture du tissu bâti ancien, soit en extension du bourg, soit en écart de ce dernier.

Dès 1950, la maison individuelle devient un produit de consommation et des plans types apparaissent. Le plan type généralise le couloir central pour la distribution des pièces. L’implantation se fait au milieu de la parcelle, en retrait des voies. Ce type d’implantation est consommateur d’espace et n’offre qu’une faible densité.

Les modèles de pavillons visibles sur le territoire de Fourquevaux ne sont pas particuliers à la commune. Aujourd’hui les modèles de constructions offrent néanmoins de grandes disparités. Les formes peuvent être simples, inspirées de l’architecture traditionnelle, ou complexes avec un parti architectural marqué.

De plus, les constructions établies en ligne de crête ou en point haut présentent un impact paysager fort. L’intégration dans leur environnement dépend essentiellement de leur implantation, de leur lien avec l’espace public et le traitement des limites entre espace public et privé. Le traitement paysager des parcelles contribue fortement à cette intégration.

L’opération récente de Carbonade 1 marque une nouvelle phase dans les choix architecturaux avec des modules similaires répétés, en mitoyenneté et en alignement permettant une densification en continuité de la rue principale du village d’une part, et d’autre part, des villas semi-mitoyennes en périphérie de l'opération assurant une transition avec le tissu plus lâche des villas d'En Martel.

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1.2. L’équilibre entre le milieu naturel et les activités humaines

1.2.1. L’utilisation économe et la valorisation des ressources

a. L’évolution de la consommation d’espace

‰ Evolution des espaces urbanisés entre 1990 et 2007 L’évolution de la tache urbaine est bien évidemment celle qui impacte le plus sur la mutation des territoires dans la mesure où son "étalement" s’effectue au dépend d’autres types d’occupation des sols.

Source : Spot

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Entre 1990 et 2007, on constate une progression de 17 hectares des espaces urbanisés. Les développements ont principalement eu lieu autour du centre villageois et dans les hameaux par touches spontanées et se sont faits en zone agricole.

‰Evolution des surfaces agricoles entre 1990 et 2007

Source : Spot

A l’inverse des zones urbaines, l’analyse des surfaces agricoles peut être abordée sous la forme d’un recul sous la pression de l’urbanisation. Cette pression sur les espaces agricoles est liée à l’urbanisation ainsi qu’à à la déprise (apparition de friches). Les données SPOT ne nous permettent pas de faire la différence en termes de surfaces.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 73 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Ce "recul" s’est traduit par la diminution de 24 hectares des surfaces agricoles entre 1990 et 2007. La commune conserve tout de même de vastes espaces agricoles (858 ha en 2007).

‰ Evolution des surfaces boisées et naturelles entre 1990 et 2007 L’analyse des données SPOT relatives aux surfaces boisées et naturelles est sans doute la plus discutable quant à la vocation des espaces ; d’une part parce que la frontière est parfois difficile à poser avec les espaces agricoles et d’autre part, parce que la définition d’un espace "naturel" sur des territoires façonnés par l’homme demeure subjective.

En outre, si les échanges de territoires entre espaces agricoles et espaces naturels sont difficilement quantifiables, ceux-ci ne doivent pas être négligés et illustrent les difficultés d’un monde agricole que l’on ne peut résumer à la pression foncière. Une fois mis de côté le rapport délicat entre espaces agricoles et espaces naturels, on peut constater que, au global, les espaces agricoles et naturels ont connu peu d’évolution. Cette stabilisation s’explique notamment par le fait que bon nombre d’espaces boisés et naturels se situent sur des territoires pentus qui ne pourraient pas facilement avoir d’autres vocations.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 74 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Source : Spot

L’apparition d’espaces naturels s’est faite au détriment d’espaces agricoles. En effet, les parcelles sont devenues des friches, au début des années 2000. C’est ainsi qu’en termes de surfaces, les données SPOT nous donnent + 6 ha d’espaces naturels et boisés entre 1990 et 2007.

NB : L’approche statistique permise par les données SPOT est insuffisante pour appréhender la mutation des territoires. Toujours est-il qu’on entrevoit la nécessité de ne pas résumer les échanges de territoire à un rapport concurrentiel entre espaces urbanisés et espaces agricoles plutôt défavorable à ces derniers. L’absence de pression foncière ne permet pas à elle seule de garantir la pérennité de l’activité agricole et la préservation des paysages.

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b. L’évolution de la consommation foncière

Une étude complémentaire de l’évolution de la taille moyenne des parcelles permet d’avoir une idée des pratiques suivant différentes périodes.

Evolution de la taille moyenne des parcelles construites sur Fourquevaux jusqu’en 2011

Source : Sicoval

Ce graphique révèle les grandes tendances en matière de consommation foncière. Avant 1901, la plupart des constructions sont implantées sur des parcelles d’environ 2000 m² en moyenne. Entre 1949 et 1974, cette taille moyenne se maintient. Suite à cette période et jusqu’en 2005, on observe une tendance à l’agrandissement des parcelles. Depuis 2005, la tendance s’inverse. En 2005, la taille moyenne des parcelles s’élève à environ 2000 m².

Cette taille moyenne des parcelles s’explique notamment par le règlement du POS. En effet, en zone UB (zone d’habitat développée autour du centre ancien) et en zone NB (zone d’habitat diffus correspondant aux hameaux), la superficie minimale de l’unité foncière est de 3000 m².

Cette tendance à la diminution de la taille des parcelles s’est poursuivie après 2011 avec l’opération Carbonade qui comptera à terme 39 logements sur 2,2 ha soit une taille moyenne des parcelles de 564 m².

L’objectif du PLU sera de poursuivre la limitation de la consommation foncière engagée ces dernières années.

NB : sur la période 1901-1948, la moyenne porte sur seulement 6 données et n’est donc pas représentative.

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c. L'eau

‰ Alimentation en eau potable La gestion de la distribution d’eau potable sur la commune de Fourquevaux est assurée par le SICOVAL depuis sa prise de compétence le 1er janvier 2005.

Depuis janvier 2010, le SICOVAL a transféré la compétence transport et stockage au Syndicat Mixte de l’Eau et de l’Assainissement (Réseau 31).

Le S.I.E.M.N. 31 assure la gestion technique du réseau dans le cadre d’une convention de coopération établie entre les deux collectivités.

L’exploitation du réseau de distribution est réalisée par le SMEA.

Le schéma directeur d’alimentation en eau potable du SICOVAL a été validé en juin 2013. Dans le cadre de cette étude, une modélisation du réseau existant a été effectuée et les prospectives de développement de l’urbanisation de l’ensemble des communes du SICOVAL ont été intégrées à horizon 2020 et 2030 à partir des éléments du SCOT. Cette étude a abouti à la réalisation d’un programme de travaux.

Ressource et traitement La commune de Fourquevaux est alimentée en eau potable par les usines de Picotalen. Elles appartiennent et sont gérées par l’IEMN (Institution Eaux de la Montagne Noire).

L’eau brute est stockée dans la retenue du barrage dit «Les Cammazes ». Elle est ensuite traitée aux usines de Picotalen situées sur la commune de Sorèze dans le Tarn.

Le traitement se décompose en quatre phases : - La clarification, qui consiste à supprimer toutes les matières en suspension minérales et organiques présentes dans l'eau brute, - La filtration sur sable pour Picotalen I et Picotalen II ou grâce à l'utilisation de filtres bicouche sur sable et charbon actif en grain pour Picotalen III, - La désinfection, qui vise à éradiquer les virus et bactéries susceptibles d'être présents dans l'eau et dont certains peuvent présenter un caractère pathogène. - La reminéralisation est effectuée afin de mettre l'eau à son équilibre calco- carbonique par recarbonatation. - L’eau est ensuite transportée gravitairement auprès de réservoirs de différentes capacités.

Aucun captage d’eau potable ou périmètres de protection associés ne sont recensés sur la commune.

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Transport et distribution La commune de Fourquevaux dispose d’un réservoir surélevé d’une capacité de 170 m 3 qui se situe en bordure de la RD2. Ce réservoir alimente les abonnés de la commune et d’autres réservoirs par le réseau basse pression.

En 2015, on dénombre 362 abonnés en eau potable sur la commune avec une consommation moyenne de 175m3 par abonné.

Qualité de l’eau distribuée Un suivi qualitatif est régulièrement effectué par les services de l’Agence Régionale de la Santé qui fait état d’une bonne qualité de l’eau distribuée en 2015 (paramètres microbiologiques et physico-chimiques).

‰ Zonages de programmation, périmètre de gestion intégré et zonages réglementaires Des ressources insuffisantes ? La commune appartient à la « zone de répartition des eaux superficielles » (ZRE 3101, arrêté préfectoral n°38 du 5 mars 1996) définie afin de faciliter la conciliation des intérêts des différents utilisateurs de l’eau. L’appartenance à cette zone signifie que les ressources en eau sont inférieures aux besoins (ressources in situ sans tenir compte des raccordements précédemment évoqués). Les seuils d’autorisation et de déclaration y sont plus contraignants qu’ailleurs et les prélèvements y sont plus encadrés. De fait tout prélèvement supérieur à 8m 3/h doit être soumis à autorisation (ailleurs, en dehors de cette zone le seuil est de 80m 3/h). NB : L’Etat a classé en « Zone de répartition des eaux superficielles » la majeure partie du bassin Adour-Garonne qui représente à lui-seul près de 70% de la superficie actuellement classée sur tout le territoire national. La Charte Qualité Habitat du SICOVAL adoptée en février 2006 recommande pour les opérations d’aménagement la mise en place de dispositifs pour rationaliser l’utilisation de l’eau pour l’entretien et l’arrosage des espaces publics et privés (choix d’essences végétales nécessitant peu d’arrosage, cuves de récupération des eaux de pluies …). La commune est également concernée par le Plan de Gestion des Etiages (PGE) « Montagne Noire » en cours de réalisation. Le PGE est un document contractuel de participation entre différents acteurs de l'eau dans le domaine de la gestion quantitative de la ressource en période d'étiage. Il vise à retrouver une situation d'équilibre entre les usages de l'eau et le milieu naturel, traduite par le respect des débits d'objectif d'étiage. L'objectif de cette mesure est de permettre la coexistence de tous les usages de l'eau ainsi que le bon fonctionnement des milieux aquatiques en période d'étiage.

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d. La consommation d’énergie

La dimension énergétique qui relève des compétences communales est bien plus étendue qu’il n’y paraît. Dans la gestion quotidienne d’entités urbaines ou rurales, les pouvoirs communaux sont amenés à porter des choix que ce soit au niveau de l’aménagement de bâtiments publics et des solutions à mettre en œuvre pour les rendre énergétiquement performants, ou encore dans la gestion d’un éclairage public souvent très énergivore et parfois inutile. Par ailleurs, l’inventaire, l’analyse et le suivi des performances énergétiques de la commune par des outils existants sont des éléments-clés d’une stratégie de maîtrise de l’énergie sur le long terme. Aujourd’hui, il n’existe pas de diagnostic énergétique spécifique sur la commune de Fourquevaux.

‰ Des consommations énergétiques à maîtriser et des énergies renouvelables à développer La maîtrise de l'énergie est un des enjeux prioritaires du développement durable. Il s'agit en effet de limiter les ressources utilisées, en particulier les ressources non renouvelables, et de diminuer les impacts environnementaux liés à la production et à la consommation d'énergie, tout en répondant aux besoins élémentaires tels que le chauffage, l'alimentation en électricité des logements et des processus de production, le transport…

Une croissance soutenable suppose de découpler développement économique et consommation d'énergie. La loi du 13 juillet 2005 portant sur les orientations de la politique énergétique de la France fixe pour objectif de réduire l'intensité énergétique finale (rapport entre la consommation d'énergie et la croissance économique nationale) de 2 % par an d'ici à 2015 et de 2,5 % d'ici à 2030.

Au niveau régional, le SRCAE fixe comme objectifs à l'horizon 2020 une réduction de 15 % des consommations énergétiques par rapport à 2005 pour le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) et une réduction de 10 % pour le secteur des transports.

Tendance en région Midi Pyrénées La forte progression de la consommation d'énergie observée en Midi-Pyrénées de 2003 à 2005 ralentit depuis 2006.

Les consommations de carburants dans le secteur des transports se stabilisent ou diminuent légèrement, à des moments différents selon qu'il s'agit des transports de voyageurs ou de marchandises. Tandis que le transport de voyageurs, notamment l'ensemble des déplacements liés aux loisirs, a pâti des fortes hausses du prix des carburants en 2008, l'année 2009 est marquée par une chute historique des transports intérieurs de marchandises liée à la récession économique. Dans le secteur résidentiel / tertiaire, la baisse des consommations, enclenchée en 2007, se poursuit.

La plus forte baisse des consommations énergétiques en 2009 concerne le secteur industriel, en raison d'une dégradation de l'activité économique : c'est le cas notamment des industries

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 79 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme grandes consommatrices d'énergie telle que la métallurgie. Sur une plus longue période, entre 1990 et 2009, l'industrie enregistre une très forte baisse, alors que les transports connaissent l'augmentation la plus importante.

Tendance sur le SICOVAL Les objectifs fixés par le PCET du SICOVAL pour limiter les émissions de gaz à effet de serre (- 20 % des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire d’ici 2020) développés dans les paragraphes ci-après contribuent à limiter les consommations énergétiques du territoire.

‰ Production d’énergies renouvelables Face au risque d'épuisement des ressources fossiles, le développement de la production d'énergie à partir de sources renouvelables constitue un enjeu majeur du développement durable. Le caractère local des énergies renouvelables offre trois intérêts : diminuer les émissions de gaz à effet de serre, réduire la dépendance énergétique vis-à-vis des combustibles fossiles importés et s'ajuster au mieux aux consommations locales.

La loi du 13 juillet 2005 portant sur les orientations de la politique énergétique de la France fixait un double objectif pour la production d'énergie à partir de sources renouvelables : couvrir 10 % des besoins énergétiques français et 21 % de la consommation d'électricité à l'horizon 2010, contre 14 % actuellement.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 80 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

La directive européenne de 2009 a fixé une cible de 20 % d'énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie d'ici 2020. En France, la loi Grenelle 1, en conformité avec la Directive Européenne, a fixé une cible de 23 % d'énergies renouvelables en 2020 dans la consommation finale d'énergie. Pour la région Midi-Pyrénées, le SRCAE fixe comme objectif une augmentation de 50 % de la production d'énergies renouvelables à l'horizon 2020 par rapport à 2008.

La région Midi-Pyrénées dispose d'atouts indéniables en matière de sources d'énergies renouvelables. Outre l'hydroélectricité qui est déjà développée, la région abrite la troisième forêt française, et bénéficie d'un ensoleillement ainsi que de vents propices à la production d'énergie dans certaines zones.

L’énergie éolienne fait l’objet d’un volet annexé au SRCAE intitulé Schéma Régional Éolien, identifiant les parties de territoire régional favorables au développement de l’énergie éolienne. D’après le schéma régional éolien du SRCAE Midi-Pyrénées, la commune de Fourquevaux est située dans une zone favorable au développement de l’éolien.

Tendance en Midi-Pyrénées En Midi-Pyrénées, la production d'énergie à partir de sources renouvelables repose en très grande partie sur deux sources d'énergie : l'hydroélectricité, qui représente 92 % de la production d'électricité d'origine renouvelable en 2009, et le bois et ses dérivés, dont la production thermique représente 89 % de la production de chaleur d'origine renouvelable.

Mais de nouvelles sources d'énergie renouvelable progressent régulièrement depuis le début des années 2000 : l'éolien, le traitement des déchets et le solaire thermique et photovoltaïque. Ils représentent près de 8 % de la production d'énergie renouvelable en 2009, contre 5 % en 1999.

Depuis 1999, les énergies renouvelables produites en Midi-Pyrénées représentent entre 20 et 26 % de la production totale d'énergie de la région.

En 2009, les énergies renouvelables produites s'élèvent à plus du quart de la consommation finale en Midi-Pyrénées, et permettent de dépasser l'objectif national du Grenelle de l'environnement (23 % de la consommation finale d'ici 2020). La contribution de la région à cet objectif s'appuie certes sur ses installations hydrauliques, anciennes, mais aussi de plus en plus sur le potentiel qu'offrent ses forêts et son ensoleillement.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 81 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Tendance sur le SICOVAL Le PCET du SICOVAL s’est fixé comme objectif de développer les énergies renouvelables pour tendre vers les 23 % d’énergies renouvelables dans le bouquet énergétique.

Pour cela plusieurs actions ont été définies dans le PCET du SICOVAL : - « Lancer une étude pour évaluer les potentiels de développement des énergies renouvelables sur le territoire » (PCET - Action n°47), - « Étudier la valorisation énergétique des produits issus de la biomasse » (PCET - Action n°48), - « Développer les réseaux de chaleur utilisant les énergies locales ou renouvelables » (PCET - Action n°49), - « Développer la production citoyenne d’énergies renouvelables » (PCET - Action n°50), - « Communiquer et valoriser les retours d’expériences d’installations de productions d’énergies renouvelables » (PCET - Action n°51), - « Mettre en place une installation exemplaire pour chaque filière d’énergies renouvelables pertinentes sur le territoire » (PCET - Action n°52), - « Développer les installations à base d’énergies renouvelables pour l’eau chaude sanitaire (solaire, géothermique, bois-énergie …) » (PCET - Action n°53).

‰ Émissions de CO2 En juillet 2004, la France, prolongeant ses engagements du protocole de Kyoto, a défini une stratégie visant à diviser par quatre à cinq ses émissions à l'horizon 2050, dans le cadre du Plan climat. Les engagements s'appliquent aux six gaz à effet de serre direct : le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d'azote et les gaz fluorés, soit les hydrofluorocarbures, les perfluorocarbures, l'hexafluorure de soufre. Parmi eux, le dioxyde de carbone (CO2) est responsable de 59 % des émissions de gaz à effet de serre de la région.

Les engagements pris supposent donc de « découpler » le développement économique, assimilé à l'évolution du produit intérieur brut (PIB) en volume, et les émissions de CO2. Cet objectif peut se décliner au niveau régional.

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Au niveau régional, le SRCAE fixe comme objectifs de réduire de 25 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2005 pour le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) et une réduction de 13 % pour le secteur des transports.

Tendance en Midi-Pyrénées Après des accélérations et des ralentissements successifs des émissions de CO2 liées à la consommation énergétique, un découplage entre l'évolution de ces émissions et celle du PIB se confirme depuis 2007 en Midi-Pyrénées. Le moindre recours aux produits pétroliers dans le secteur résidentiel / tertiaire et une réduction récente des consommations de l'ensemble des énergies du secteur peuvent expliquer ce découplage. On observe par ailleurs deux évolutions récentes : une diminution des consommations d'énergie dans l'industrie d'une part, due en grande partie au ralentissement de l'activité économique ; une stabilisation des consommations de carburants d'autre part, liée à la baisse du transport intérieur de marchandises et du transport de voyageurs sur la période 2007-2009.

Tendance sur le territoire du SICOVAL En 2009, le SICOVAL a réalisé un Bilan Carbone® pour mesurer ses émissions de gaz à effet de serre. 772 000 tonnes équivalent CO2 (Teq CO2) 6 ont été émises en 2009, toutes activités confondues, soit plus de 11 tonnes de CO2/habitant (transports, bâtiments, agriculture, industrie, structure du Sicoval…). Au plan national, un habitant « produit » 9 tonnes de CO2 par an.

6 Le pouvoir de réchauffement global des gaz est mesuré en tonne équivalent CO2 ou Teq CO2. Cette mesure permet de comparer les gaz entre eux selon l’effet de serre qu’ils induisent.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 83 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Source : Bilan Carbone du Sicoval 2009

Le bilan carbone du territoire du SICOVAL nous apprend que les postes majeurs d’émission de gaz à effet de serre sont les déplacements de personnes, l’habitat, l’activité tertiaire et la consommation des habitants. Le poids des déplacements et des transports (fret, déplacement, construction et entretien des voiries) est important sur le territoire du SICOVAL avec 46 % des émissions de CO2 du territoire, représentant 350 000 tonnes équivalent CO2 (Teq CO2).

46 % des émissions de CO2 liées aux transports sont générées par les déplacements des habitants du SICOVAL. La plupart de ces déplacements se font en voiture. 28 % des émissions sont liées au fret (transport de marchandises), surtout réalisé par des camions. 15 % sont liées aux déplacements par avion, très énergivore et émetteur de gaz à effet de serre. La construction et l’entretien des 1000 km de voiries du SICOVAL génèrent 8 % des émissions de CO2 de la part totale liée aux déplacements sur le territoire en 2009. Il est possible de réduire considérablement cette consommation en développant un maillage dense de pistes cyclables qui favoriserait le développement des déplacements doux sur le territoire ou en y développant les commerces et équipements de proximité de façon équilibré.

La construction et la consommation d’énergie liées aux logements et aux bâtiments tertiaires sur le SICOVAL représentent 210 000 tonnes équivalent CO2 (Teq CO2), soit 27 % des émissions produites par les activités du territoire. Plus de la moitié de ces émissions est due au chauffage à partir de combustibles fossiles (pétrole et gaz).

Dans ce secteur, ce sont les logements (individuels et collectifs) qui émettent 44% des GES, représentant 12 % des GES émis par les activités du territoire.

La consommation énergétique du secteur résidentiel est fortement liée à la structure du parc de logements.

En effet, une maison individuelle consomme plus qu’un logement collectif. A Fourquevaux, la proportion de logements individuels (94%) est nettement supérieure aux logements collectifs en 2010.

L’âge du parc est également déterminant, les logements datant d’avant 1975 n’étant couverts par aucune prescription en matière d’isolation. Fourquevaux dispose d’un parc de logements d’âge de construction plutôt homogène puisque 52% des logements ont été construits après 1975. Des améliorations, notamment l’isolation, peuvent être engagées pour répondre aux exigences actuelles. Les rénovations à privilégier concernent les logements construits avant 1975.

Les logements sont très dépendants des énergies fossiles notamment pour le chauffage (en moyenne 80 % de l’énergie dans les logements). Le type de chauffage (chauffage central, électrique…) fixe en partie le choix du combustible. Une mauvaise orientation du bâtiment

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 84 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme et l’utilisation d’une climatisation sont aussi sources de surconsommation. Une gestion de qualité peut engendrer une baisse de 15 à 20 % des consommations énergétiques.

Les autres sources de consommation d’énergie dans les logements sont l’eau chaude sanitaire et les autres usages : équipements électroménagers, ordinateurs (électricité principalement). 27% sont liées aux bâtiments tertiaires (écoles, bureaux, commerces,…). Sur le SICOVAL, les activités tertiaires les plus émettrices sont les bureaux et les commerces surtout à cause du chauffage et de la climatisation. 29% des GES sont émis par le secteur de la construction du bâti. Les travaux de construction du bâti ont un impact important, en raison notamment de l’énergie nécessaire à l’extraction et la transformation des matériaux (énergie grise).

Le SICOVAL s’est fixé comme objectif d’atteindre -20 % minimum d’émission de GES d’ici 2020 et de limiter les effets du changement climatique et par conséquent limiter la perte de biodiversité.

Le Sicoval met en œuvre le Plan Climat sur les volets animation, évaluation, financements à travers les actions suivantes : - Mettre en place un Club Climat ouvert aux acteurs engagés dans la démarche de Plan climat du Sicoval, (PCET - Action n°1), - Mettre en place des chartes et des conventions avec les acteurs du territoire, ex : charte qualité éclairage public (PCET - Actions n°2, 25), - Créer un observatoire pour le suivi du programme d’actions du Plan climat, (PCET - Action n°5), - Mettre en place l’évaluation de la démarche Plan climat du Sicoval, (PCET - Action n°5), - Valoriser dans les présentations budgétaires les initiatives Climat (Exemple : une économie d’énergie sert à financer des investissements générant d’autres économies d’énergie), (PCET - Action n°3), - Mettre en place de certificats d’économies d’énergies (sans revente systématique) (PCET - Action n°6), - Intégrer des mesures énergies climat dans les PLU, (PCET - Action n°21).

La communauté d’agglomération souhaite également mettre en œuvre les volets atténuation et adaptation grâce aux actions suivantes :

- Créer des expositions, (PCET - Action n°12), - Engager chaque commune dans au moins une action opérationnelle relevant du PCET, (PCET - Actions n°12, 4), - Appuyer et développer l’agriculture périurbaine : diversification (adaptation), circuits courts (atténuation), (PCET - Actions n°56, 58, 59), - Inciter les entreprises à la mise en place d’un système de gestion environnementale de leurs sites, (PCET - Actions n°70, 71), - Participer à des réseaux d’échanges et de retours d’expérience, (PCET - Actions n°1, 5, 10), - Finaliser des étiquettes énergies des bâtiments, (PCET - Actions n°30, 35),

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- Revoir la Charte Qualité Habitat en fonction des objectifs du PCET, (PCET - Action n°19), - Intégration d’un volet international dans le Plan Climat soutenant principalement l’aménagement de parcelles villageoises d’agroforesterie et les actions de reboisement, (PCET - Action n°76), - Suivre les émissions de GES de la collectivité, (PCET - Action n°77).

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1.2.2. Les rejets dans le milieu et les conséquences

a. Les déchets Depuis le 1 er janvier 2001, la communauté d’agglomération du SICOVAL assure la collecte, l’élimination et la valorisation des déchets ménagers et des déchets assimilés.

Le SICOVAL a engagé un travail d’harmonisation des modes de collecte, des outils de communication et des tarifs de redevance.

En 2004, un 1er plan d’optimisation, en partenariat avec Eco Emballages, qui avait retenu le SICOVAL comme site pilote, était lancé. Il s’est concrétisé en 2008 par une réorganisation des collectes proposant un service mieux adapté aux besoins des usagers, réduisant les redevances et respectant plus l’environnement

Une deuxième phase de l’optimisation voit le jour en 2010 avec de nouvelles réductions de fréquences de collecte et une réflexion sur la gestion des branchages.

Une troisième phase d’optimisation en 2012 permet une harmonisation de la réduction des fréquences de collecte (optimisation effective 1 fois par semaine sur 34 communes pour les ordures ménagères (OM) et tous les 15 jours sur 31 communes pour la collecte sélective).

Depuis le 1er janvier 2016, les habitants du Sicoval paient une redevance calculée en fonction du volume de déchets ménagers produit. L’usager redevable est donc encouragé à modifier son comportement pour limiter l’augmentation de sa facture. Ce mode de tarification vise la prévention de la production de déchets (sur du moyen/long terme), l’augmentation du tri et donc du recyclage, l’optimisation des collectes et la maîtrise des coûts.

‰ Les Ordures Ménagères Résiduelles (OMR) A Fourquevaux, les déchets ménagers sont collectés le jeudi par des camions-bennes en porte à porte dans des conteneurs fournis par la communauté d’agglomération. Ces déchets ménagers sont ensuite acheminés au centre de transfert de Belberaud puis évacués vers l’unité de valorisation énergétique située à Bessières via un quai de transfert.

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‰ Les emballages Les emballages (papier, carton, bouteilles plastiques et boîtes métalliques) déposés dans les bacs jaunes sont collectés un vendredi sur deux en porte en porte. Ces déchets sont évacués après différentes opérations de tri, vers les filières de valorisation.

‰ Le verre La commune de Fourquevaux dispose d’un point d’apport volontaire de collecte du verre. La collecte est effectuée par le SICOVAL tous les 15 jours .

‰ Les déchets verts Les déchets verts sont valorisés en compost dans les plates-formes de compostage relevant de DECOSET en apport volontaire. Le SICOVAL met à disposition, contre participation financière des silos individuels pour le compostage, sur simple demande.

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Les déchets verts issus des résidus d’élagage sont également collectés en porte à porte sous forme de fagots sur appel. Cette prestation organisée par la communauté d’agglomération est payante (10 €/voyage, tarifs 2013).

‰ Les encombrants Les objets encombrants sont collectés au porte à porte une fois par an selon un calendrier à consulter, ou amenés volontairement à l’une des trois déchèteries accessibles aux habitants. Ces derniers subissent un déferrraillage puis suivent les filières de DECOSET afin d’être enfouis en centre Technique d’Enfouissement.

‰ Déchèteries Les habitants du Sicoval peuvent apporter leurs déchets dans les 3 déchèteries (Ramonville- Saint-Agne, Labège, Montgiscard), ou dans l’une des 13 déchèteries de DECOSET. La plus proche de Fourquevaux est celle de Montgiscard.

‰ Production de déchets (Source : Rapport Déchets Sicoval 2012)

Aucune donnée locale (à l’échelle de la commune) n’est disponible sur ce territoire.

• Déchets de la collectivité Ils concernent essentiellement les déchets d’entretien (espaces verts publics, place...) et les déchets d’activité au niveau de la mairie, de l’école ou de la salle polyvalente (déchets papiers, fournitures diverses hors d’usage, ordures ménagères …), Ces quantités de déchets sont très faibles car les structures ne sont pas importantes.

• Déchets des habitants

Déchets ménagers La production moyenne d’ordure ménagère en 2012 par an et par habitant dans le SICOVAL est d’environ 230kg (soit -1% par rapport à 2011).

Collecte sélective Le SICOVAL collecte environ 79kg/an/habitants de déchets recyclables. Les papiers, cartons, plastiques, boites métalliques sont ramassés en porte à porte tandis que le verre doit être apporté en point d’apport volontaire.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 89 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Source : Rapport Déchets Sicoval 2012

À noter, le refus de tri reste stable en 2012 avec 9,7 % (9,4 % en 2011, 7,3 % en 2010).

NB : Pour plus de détails, se reporter aux annexes sanitaires.

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b. Les eaux usées et le réseau d’eau pluvial

‰ Les eaux usées La gestion de l’assainissement est assurée par le SICOVAL depuis le 1er janvier 2004. La gestion du réseau et de la station d’épuration est réalisée en régie. En 2004, suite à la prise de compétence « assainissement » par la communauté d’agglomération, un schéma directeur d’assainissement a été lancé sur l’ensemble du territoire de la communauté d’agglomération. Ce schéma a permis d’établir un état des lieux de la situation actuelle et de définir l’organisation de l’assainissement sur le territoire communautaire à l’horizon 2015.

Le zonage d’assainissement de la commune a été approuvé après enquête publique le 20 février 2012.

L’assainissement collectif Les abonnés en assainissement collectif de la commune, sont desservis par : - 3 km de réseau séparatif gravitaire, - 420 ml de réseau de refoulement, - 1 poste de refoulement au lieu-dit Montroux.

Les eaux usées collectées sont traitées sur la station d’épuration située sur le territoire communal et mise en service en 1992. Cette station constituée d’un décanteur digesteur et d’un lit bactérien possède une capacité de 490 EH. Les eaux traitées sont rejetées vers le ruisseau de la Marcaissonne. Cette unité est aujourd’hui chargée à 75 % de sa capacité.

L’assainissement non collectif Aujourd’hui, on dénombre une centaine d’habitations en zone d’assainissement non collectif.

Lors de l’étude du schéma d’assainissement en 2006, une carte d’aptitude des sols à l’assainissement non collectif a été réalisée.

Des études à la parcelle devront être réalisées lors des permis de construire afin de définir les filières adaptées au projet et à la parcelle.

Pour les parcelles nécessitant un système avec rejet des eaux traitées vers le réseau hydraulique superficiel, il est indispensable que les parcelles soient desservies par des fossés ou cours d’eau, et, qu’ils soient bien entretenus afin d’assurer le bon écoulement des eaux.

La taille des parcelles devra tenir compte du dispositif d’assainissement préconisé, de l’emprise de l’habitation et des aménagements annexes.

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Carte du réseau d’assainissement (cf. Annexes sanitaires)

Source : Sicoval

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‰ Les eaux pluviales La commune est dotée d’un réseau d’eaux pluviales séparé des eaux usées gravitaires. En dehors du village, les eaux pluviales sont drainées par le réseau de fossés puis rejetées dans les cours d’eau naturels les plus proches. Le réseau d'écoulement et de collecte des eaux pluviales s'organise selon plusieurs sous- bassins versants.

Carte des principaux fossés et cours d’eau

Source : Sicoval

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c. Les autres rejets (air, bruit)

‰ Situation de la commune au regard de la qualité de l’air Fourquevaux se trouve dans un secteur rural peu exposé aux problèmes de qualité de l’air. La commune est éloignée des grands axes de communication (A61 / A64) et pôles industriels de l’agglomération toulousaine, principaux émetteurs de particules polluantes. Seule la RD 2 traversant la commune et supportant un trafic journalier conséquent peut potentiellement avoir un impact sur la qualité de l’air à Fourquevaux. Aucune activité susceptible de nuire à la qualité de l’air n’est recensée sur la commune. La qualité de l’air dépend en outre en grande partie des conditions météorologiques qui peuvent favoriser la dispersion des polluants ou les concentrer sur une zone particulière. D’un point de vue général le Lauragais présente une bonne position climatique face aux problèmes de pollution de l’air. Le régime de vents soutenus, le faible nombre de situation à inversion de température ou de brouillard, sont en effet autant de facteur limitant la pollution de l’air. En revanche les fortes températures estivales sont des facteurs aggravants. Localement le risque éventuel de pollution atmosphérique peut être dès lors être considéré comme faible surtout sur les coteaux, plus ventés, mais plus sensible et plus important dans le secteur où se concentre le trafic routier (RD2).

‰ Des dispositions réglementaires pour améliorer l’information, la surveillance et la qualité de l’air Outre les dispositions communautaires qui fixent les orientations générales en matière de politique sur l’air, le cadre de référence au niveau de la France est la loi n°96-1236 du 30 décembre 1996, dite « loi sur l’air ». Cette loi traite de la surveillance, de l’information du public et de la qualité de l’air.

La loi sur l’air instaure la mise en place : ° d’un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) : le PPA de l’agglomération toulousaine a été approuvé par arrêté préfectoral du 24 avril 2006. Il se traduit par 25 mesures complémentaires visant à maîtriser la pollution atmosphérique et à respecter les valeurs limites réglementaires. Ces mesures concernent les sources de pollution fixes et mobiles, mais aussi des recommandations relatives à l’urbanisme et à l’information du public. Le périmètre d’application de ce plan s’étend sur 109 communes de la Haute- Garonne. Les PPA doivent être évalués, voir révisés, tous les cinq ans. Malgré les actions déjà menées, des dépassements sont toujours constatés sur l’agglomération toulousaine. C’est pourquoi, la révision du PPA a été engagée en 2011. ° d’un Plan de Déplacements Urbains (PDU) (cf. documents supra-communaux p.19).

Cette loi avait également instauré le plan régional de la qualité de l'air (PRQA) aujourd’hui remplacé par le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) qui comprend un volet Air et fixe les orientations destinées à prévenir ou à réduire la pollution atmosphérique afin d’atteindre les objectifs de la qualité de l’air.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 94 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Les 5 grandes orientations du SRCAE en matière de prévention et de réduction de la pollution atmosphérique sont les suivantes : - améliorer la connaissance sur les émissions de polluants atmosphériques, - améliorer la connaissance sur les concentrations dans l’air ambiant de polluants atmosphériques impactant la santé et l’environnement, - développer la prise en compte de la problématique pollution atmosphérique dans le bâtiment, l’aménagement et des démarches territoriales, - agir sur les pratiques pour réduire les émissions de polluants atmosphériques, - sensibiliser le grand public et les professionnels à la pollution de l’air et à ses impacts sur la santé et l’environnement.

Les directives européennes quant à elles expriment généralement deux objectifs : ° d’une part un objectif de qualité vers lequel il est souhaitable de tendre pour assurer à la population des conditions de vie sans aucun risque. Dans le vocabulaire de la réglementation française, ce seuil est appelé « objectif de qualité » et dans la réglementation européenne « valeur guide ». ° d’autre part, un objectif de santé publique qui ne peut être dépassé que pendant une durée limitée sous peine d’entraîner des conséquences sur la santé, ce seuil est appelé « valeur limite ».

Le décret n°98-360 du 6 mai 1998 a ajouté deux autres objectifs : le seuil d’alerte et le seuil d’information. Le seuil d’alerte est la concentration en polluants au-delà de laquelle une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine ou de dégradation de l’environnement. Des mesures d’urgences doivent être prises. Le seuil d’information correspond quant à lui à un niveau de concentration de substances polluantes dans l’atmosphère dont le dépassement engendre des effets limités et transitoires sur la santé de catégories de la population particulièrement sensibles en cas d’exposition de courte durée. Le département de la Haute-Garonne est le 1er de la région Midi-Pyrénées à avoir pris un arrêté préfectoral visant à prévenir ou à limiter l’exposition de la population en cas d’épisodes de pollution atmosphérique.

Trois polluants sont concernés par le dispositif d’alerte de la Haute-Garonne : ° l’ozone : résultat de la pollution photochimique, ° le dioxyde de soufre : provenant de la combustion du fioul et du charbon, ° le dioxyde d’azote : provenant des chauffages et du trafic automobile.

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‰ Des moyens de mesure encore insuffisants La mesure et la surveillance de la qualité de l’air sont des préoccupations récentes mais il s’agit d’une problématique particulièrement importante dans les zones urbaines. Des réseaux de mesure et de surveillance se sont développés dans toutes les grandes villes de France et à proximité des grands foyers de pollution industrielle. En Midi-Pyrénées, la surveillance de la qualité de l’air est effectuée par l’ORAMIP (Observatoire Régional de la Qualité de l’Air en Midi-Pyrénées). Aucune donnée n’est actuellement disponible sur ce thème à Fourquevaux. En effet, l’ORAMIP ne dispose pas de stations de mesures fixes et aucune campagne de mesure ponctuelle n’a été effectuée sur le territoire communal ou à proximité immédiat. De fait la station de mesures la plus représentative de la qualité de l’air à Fourquevaux est la station de Bélesta-Lauragais. La station la plus proche, à Montgiscard, est une station périurbaine peu représentative de la situation de l’air à Fourquevaux puisque située à proximité des grands axes de communication, dans un secteur de plaine.

Les stations de mesure de la qualité de l’air à proximité de Fourquevaux

Station périurbaine de Montgiscard

Station rurale de Bélesta -Lauragais

Source : ORAMIP

La station de Bélesta-en-Lauragais est une station placée sous les vents de Toulouse lorsque ceux-ci viennent de Nord-Ouest. Elle permet donc d'étudier l'impact des émissions toulousaines, notamment pour l'ozone, sur la qualité de l'air en milieu rural. Les polluants mesurés sont le dioxyde d'azote (NO2) et l'ozone (O3).

L'ozone (O3) provient de la réaction des polluants primaires (issus de l'automobile ou des industries) en présence de rayonnement solaire et d'une température élevée.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 96 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

→ Entre 1994 et 2010, les niveaux annuels d’ozone sur Bélesta en Lauragais ont varié entre 59 et 76 μg/m3. La concentration annuelle la plus élevée a été mesurée pendant l’année 2003, année particulièrement marquée par la pollution à l’ozone du fait de la canicule. Par ailleurs, le seuil de protection pour la santé humaine (120 μg/m3 sur 8 heures) a été atteint et dépassé durant 35 jours, pour une valeur limite de dépassement autorisée de 25 jours.

Le dioxyde d’azote (No2) provient des combustions et du trafic automobile. → A Belesta-en-Lauragais, les teneurs en NO2 dans l’air ambiant sont très faibles. (6,2 μg/m3 en moyenne en 2010). Elles sont le reflet d’un environnement rural non influencé par le trafic automobile. La valeur limite pour la protection de la santé humaine fixée à 40 μg/m3 en moyenne annuelle n’a pas été atteinte sur la station en 2010.

Relevés de qualité de l’air sur la station de Bélesta en Lauragais

Source : ORAMIP Bilan 2010

Ozone : les moyennes annuelles les plus élevées sont mesurées en zone rurale Au regard de la réglementation en 2010, seuls des dépassements ont eu lieu concernant l’ozone avec : • Un dépassement des valeurs cibles pendant plus de 25 jours enregistré à la station de Bélesta-en-Lauragais, • Un dépassement des objectifs de qualité pour la protection de la végétation avec 145 µg/m 3 enregistré à la station de Bélesta-en-Lauragais • Un dépassement des seuils de recommandation et d’alerte nécessitant une procédure d’information du public le 8 juillet 2010 sur toute la Haute-Garonne avec un maximum atteint à la station de Montgiscard (191 microgrammes / m 3)

Les niveaux rencontrés sont particulièrement élevés en périphérie des zones urbaines où les émissions de précurseurs sont importantes et où l’ensoleillement et les températures sont particulièrement élevés et persistants. Le nombre de dépassements de la valeur cible observé à Bélesta en Lauragais est plus élevé que sur les deux autres stations rurales (Peyrusse-Vieille et à Gaudonville, situées dans le Gers à l’Ouest de l’agglomération toulousaine). En effet, la station du Lauragais, à l’Est de Toulouse, est davantage influencée par les conditions météorologiques et les émissions anthropiques (précurseurs d’ozone) de l’agglomération toulousaine. Lorsque l’on s’éloigne des villes, tout en restant sous leur panache, la quantité de précurseurs émis diminue. L’ozone ne réagira plus avec le monoxyde d’azote alors que l’ensemble des autres réactions va se poursuivre lors du déplacement des masses d’air. La concentration en ozone va donc augmenter car l’ozone formé n’est plus détruit.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 97 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

‰ Les nuisances sonores Le bruit constitue la nuisance la plus souvent mentionnée dans les enquêtes portant sur l’évaluation de la qualité de vie. Les transports sont la première source de bruit incommodant.

En ce qui concerne les transports terrestres, la politique conduite pour limiter ces effets s’articule notamment autour du classement des voies bruyantes et la définition des secteurs où l’isolation des locaux doit être renforcée.

Toutes les routes dont le trafic est supérieur à 5000 véhicules /jour sont classées en fonction de leurs caractéristiques acoustiques et du trafic.

Les tronçons d’infrastructures homogènes du point de vue de leur émission sonore sont classés en 5 catégories en fonction de leur niveau sonore calculé ou mesuré à leurs abords. Des secteurs dits « affectés par le bruit » sont ainsi déterminés de part et d’autre des infrastructures classées : leur profondeur varie de 10 à 300 mètres selon la catégorie sonore. Ces secteurs sont destinés à couvrir l’ensemble du territoire où une isolation acoustique renforcée est nécessaire car le niveau sonore moyen de jour est supérieur à 60 dB(A).

L’arrêté de classement sonore des infrastructures de transports terrestres de la Haute- Garonne du 23 décembre 2014 classe la RD2 en catégorie 3 sur deux tronçons allant de la limite communale avec Odars jusqu’à l’entrée de ville de Fourquevaux et de la sortie de ville de Fourquevaux jusqu’à la limite communale avec Labastide-Beauvoir, et en catégorie 4 dans la traversée du village. La largeur du secteur affecté par le bruit concernant les infrastructures de catégorie 3 est de 100 m. Elle est de 30 m pour les infrastructures de catégorie 4. Les nouveaux bâtiments construits dans les secteurs désignés comme soumis au bruit doivent respecter certaines règles constructives.

NB : cf. Annexe « Arrêté de classement sonore des infrastructures de transports terrestres de la Haute-Garonne »

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 98 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme Carte du classement sonore des infrastructures de transports terrestre sur Fourquevaux

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 99 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

1.2.3. Les risques naturels, sanitaires et technologiques

a. Les risques naturels

‰ Le risque inondations La présence du risque inondations est à mettre en lien avec les débordements potentiels des différents cours d'eau traversant la commune. Ces débordements peuvent s’accompagner de coulées de boues. La nature argileuse du sol entraine en effet des phénomènes de ruissellement des eaux pluviales, occasionnant des ravinements. Ce problème est accentue par la suppression des fosses en zones agricoles.

Les risques d’inondations au niveau de la commune se concentrent dans le secteur de la Marcaissonne, au Nord de la commune, et sur le ruisseau de la Fèle.

Carte des remontées de nappes

Source : BRGM

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 100 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Le Plan de Prévention du Risque (PPR) inondation « Marcaissonne Saune Seillonne » a été prescrit le 22 décembre 2011 et approuvé le 18 avril 2016.

La commune a été divisée en plusieurs zones en fonction du degré d’exposition au phénomène inondation (aléa) et de la vulnérabilité liée aux dommages prévisibles en fonction de l’occupation des sols (enjeux). Le règlement correspondant fixe les dispositions applicables aux biens et activités existants, ainsi qu’à l’implantation de toutes constructions et installations, à l’exécution de tous travaux et à l’exercice de toutes activités, sans préjudice de l’application des autres législations ou règlementations en vigueur. Le PPR vaut Servitude d’utilité Publique, à ce titre il est annexé au PLU.

Il est à noter que les secteurs urbanisés se situent en dehors des zones présentant un aléa inondation.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 101 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Extraits du PPRI « Marcaissonne-Saune-Seillonne » sur la commune de Fourquevaux

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 102 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

‰ Une absence de risque sismique Dans la nomenclature des zones de sismicité (Nouveau Zonage Sismique de la France - BRGM, 1985 et les articles R. 563-1 à R. 563-8 du livre V du Code de l’Environnement relatifs à la Prévention des risques sismiques), la commune de Fourquevaux se trouve dans la zone 1 dans laquelle seuls des séismes d’intensité négligeable peuvent se produire. Cette zone 1 de « sismicité très faible » correspond à une zone dans laquelle il n’existe pas de prescription parasismique particulière.

Dans une fenêtre de 40 kilomètres autour du projet, aucun séisme n’est recensé. Un séisme lointain, dont l’épicentre se trouvait au-delà de 40 km, a été ressenti sur la commune. Ce séisme a eu lieu le 19 novembre 1923 dans le Val d’Aran à Viella en Espagne. D’intensité épicentrale 8, il a été ressenti à un niveau 4,5 sur le territoire communal.

‰ Des risques de mouvements de terrains consécutifs au retrait et gonflement des sols argileux D’après la carte du BRGM, la commune de Fourquevaux est soumise à un aléa mouvement de terrain lié à la sécheresse (aléa retrait et gonflement des argiles) moyen sur les coteaux et faible dans la vallée de la Marcaissonne ainsi que le long du ruisseau de la Fèle. Carte de l’aléa retrait et gonflement des argiles

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 103 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Source : BRGM

Quatre épisodes d’état de catastrophe naturelle ont été constatés par arrêtés ministériels : • Coulée de boue, arrêté du 11 février 1997, • Coulée de boue, arrêté du 24 mars 1997, • Coulée de boue et mouvements de terrain, arrêté du 29 décembre 1999, • Coulée de boue, arrêté du 28 janvier 2009.

Le département de Haute-Garonne fait partie des départements qui ont été le plus touchés par des désordres du bâti, suite à des périodes de sécheresse exceptionnelles (la dernière datant de l’été 2003). Les conséquences de ces sinistres pourraient toutefois être limitées, si certaines dispositions constructives étaient respectées lors de la construction de bâtiments situés en zones sensibles.

Face à l’ampleur des désordres, l’Etat a engagé une politique de prévention visant à limiter les conséquences de ce phénomène, notamment par la mise en place de PPR. Le Plan de Prévention des Risques naturels prévisibles de mouvements différentiels de terrain consécutifs au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux, dit PPR Sécheresse, concernant la commune de Fourquevaux a été approuvé le 1er octobre 2013.

La zone soumise au PPR sécheresse (soit l’intégralité de la commune) ne fait pas l’objet d’interdiction de construire mais est soumise à des prescriptions constructives, essentiellement pour les habitations futures, dont le respect permettra de réduire considérablement les désordres causés au bâti. Le non-respect du PPR peut conduire à la perte du droit d’indemnisation, malgré la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.

NB : cf. Annexe « Plans de prévention des risques naturels »

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 104 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Carte de zonage réglementaire du PPR sécheresse sur la commune de Fourquevaux

Source : DDT 31

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 105 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

b. Les risques technologiques

‰ ICPE et transport de matières dangereuses Des activités industrielles, mais également des activités agricoles et divers services, peuvent être à l’origine de pollutions, nuisances ou de risques pour l’environnement. La législation relative aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) est la base juridique de la politique de l’environnement industriel en France. Les DREAL sont investies d’un rôle moteur dans la prévention des risques technologiques. Les activités industrielles qui relèvent de cette législation sont ainsi énumérées dans une nomenclature qui les soumet soit à un régime de déclaration, soit à un régime d’autorisation, le régime d’autorisation concernant les activités les plus polluantes ou les plus dangereuses.

Les ICPE recensées sur la commune de Fourquevaux sont les suivantes :

Source : Inspection des Installations Classées

NB : Le site de Champeau a fermé en juin 2016.

‰ Recensement des sites industriels Les diverses activités qui se sont succédées sur le territoire depuis la fin du XIXème siècle ont laissé des traces dans les sols, qu'il convient d'identifier avant tout nouvel usage. Pour ce faire, un inventaire historique d'anciens sites industriels et de service, en activité ou non, a été réalisé à l'échelle du département de la Haute-Garonne par le BRGM (base de données BASIAS). Sa finalité est de conserver la mémoire de ces sites pour fournir des données utiles à la planification urbaine et à la protection de l'environnement et d’informer les acquéreurs et aménageurs.

Source : Basias

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 106 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

c. Les risques sanitaires

‰ Le risque d’exposition au plomb Fourquevaux fait partie des communes recensées par l’arrêté préfectoral délimitant les zones à risque d’exposition au plomb du 10 avril 2007 relatifs aux mesures d’urgence contre le saturnisme. Cet arrêté impose qu’un état des risques d’accessibilité au plomb (dressé par un contrôleur technique agréé) soit annexé à toute promesse unilatérale de vente ou d’achat et à tout contrat réalisant ou constatant la vente d’un immeuble construit avant le 1er janvier 1948. Les renseignements d’urbanisme ou certificats d’urbanisme doivent mentionner cette obligation.

‰ Lutte contre les termites Un arrêté préfectoral du 10 décembre 2001 a institué sur l’ensemble du département de la Haute-Garonne une zone de surveillance et de lutte contre les termites. Les risques et nuisances induits par les termites sont susceptibles de présenter un impact sur les constructions. C’est pourquoi un état parasitaire de moins de trois mois doit être annexé à l’acte de vente du bien immobilier. Toute présence de termites devra alors être signalée en mairie.

‰ Risques liés à l’amiante De même, le décret n°96-67, modifié, du 7 février 1996 prévoit certaines dispositions pour la protection de la population contre les risques liés à l’amiante.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 107 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

1.3. Le paysage

Fourquevaux est marquée par deux entités majeures définies par la géomorphologie : les coteaux du Lauragais sur la majeure partie de la commune et la vallée de la Marcaissonne au Nord-Est du territoire.

Le relief des coteaux ménage de nombreux points de vue remarquables dans le lointain et instaure des covisibilités interne au territoire, mais également avec et depuis d’autres territoires.

1.3.1. Les entités paysagères du sud-est Toulousain

Carte du relief sur le Sicoval

Source : Sicoval

Quatre entités paysagères peuvent être distinguées sur le SICOVAL : • Au Nord, l’agglomération toulousaine, • La vallée de l’Hers qui traverse le territoire du Nord-Ouest au Sud-Est, • A l’Ouest, les coteaux au relief mouvementé, • A l’Est, les coteaux en pente douce.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 108 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Le territoire du SICOVAL s’étend le long de la vallée de l’Hers, selon une direction Nord- Ouest / Sud-Est jusqu’aux communes de Baziège et d’ et se délimite respectivement sur ces parties Nord-Est et Sud-Ouest par la vallée de la Marcaissonne et la vallée de l’Ariège.

Son relief se caractérise par une succession de vallées et de plateaux orientés Nord-Ouest / Sud-Est. Cette morphologie est toutefois différenciée, sur la partie Sud-Ouest, par des vallons transversaux. Dans ce territoire historiquement à vocation agricole, où les propriétés individuelles primaient en raison d’une bonne qualité de terre et d’un réseau hydrique important, le bâti était plutôt clairsemé ou regroupé en petits noyaux villageois constituant de multiples repères dans le paysage.

Au cours des vingt dernières années, l’expansion pavillonnaire a transformé très sensiblement le paysage, avec des limites urbaines en évolution constante. On observe ainsi sur le territoire, un contraste fort entre les bourgs proches de l’agglomération toulousaine et les villages « ruraux » plus éloignés.

Les bourgs situés à la périphérie toulousaine se sont développés sous son influence selon un maillage urbain dense où l’identité communale (centralité) a peu à peu disparu et où seul le quartier ou le groupement d’habitations reste à une échelle perceptible. Ce constat est flagrant au départ de la vallée de l’Hers où le relief n’offre aucune résistance à l’extension urbaine. Seuls le canal du midi et l’Hers constituent des obstacles et conservent intacte une bande verte aujourd’hui cultivée qui permet de se repérer.

Sur les coteaux situés à la croisée des vallées de l’Ariège et de l’Hers, le caractère mouvementé du relief et la nature des sols ont rendu plus difficile la constructibilité des terrains. Dans l’aire lauragaise, le développement des villages est resté faible à l’exception des communes de la vallée de l’Hers, attractives par leur proximité des voies de communication.

Aujourd’hui, cette situation évolue très vite : alors que les bourgs de l’agglomération sont déjà urbanisés, le développement des voies rapides et la recherche de terrains à un coût accessible ont pour conséquence une demande forte sur des secteurs restés jusque-là préservés.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 109 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

1.3.2. Les entités paysagères sur la commune

La structuration générale du paysage de Fourquevaux peut être schématisée comme suit :

Source : Sicoval

La commune est structurée en deux unités paysagères, caractérisées par leur topographie et leur occupation du sol. Par leurs qualités, ces paysages constituent une richesse pour la commune, contribuant à la qualité du cadre de vie et son attrait.

‰ La vallée de la Marcaissonne La vallée de la Marcaissonne s’étend au Nord de Fourquevaux selon une orientation Nord- Ouest / Sud-Est.

Il s’agit d’une vallée large à fond plat encadrée par des versants en pente douce. Ce fond plat dessine une vallée ouverte et claire offrant un paysage rural de qualité. Les versants créent des ondulations douces limitant les perceptions lointaines et les vues sur les coteaux. Depuis la vallée, le village de Fourquevaux n’est ainsi pas perceptible.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 110 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

La vallée de la Marcaissonne, située en zone inondable, a été préservée de l’urbanisation. Ainsi, les habitations sont rares et masquées par la végétation. Le paysage agricole de grandes cultures ouvertes est dominant. Il est ponctué d’alignements d’arbres et d’arbres isolés qui soulignent les voies et le tracé parcellaire. La végétation est toutefois plus présente sur les coteaux et contribue à masquer les vues.

Le ruisseau de la Marcaissonne est marqué par un linéaire végétal plus ou moins dense et continu. Cette ripisylve assure la stabilité et le maintien des berges et constitue une continuité verte favorable à la biodiversité et aux déplacements des espèces.

La vallée est traversée du Nord au Sud par la RD31 qui constitue l’unique voie reliant Fourquevaux et Préserville. L’un des itinéraires des chemins du pastel emprunte la vallée. De par les vues dégagées qu’il offre, il constitue un axe important de découverte du territoire communal.

Vue ouverte sur le versant Nord de la vallée de la Marcaissonne

Linéaire végétal le long de la Marcaissonne

‰ Les coteaux Sur le secteur des coteaux, les nombreux cours d’eau traversant le territoire communal ont façonné le paysage de Fourquevaux et creusé des vallées dessinant un paysage collinaire. La ligne de crête traversant le territoire communal est toutefois la principale structurante du relief communal et constitue l’axe directeur de lecture du paysage.

Le paysage des coteaux regroupe des espaces bâtis, naturels et agricoles.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 111 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Les coteaux accueillent l’essentiel du bâti existant constitué du village et de constructions diffuses ou regroupées en hameaux.

Le village de Fourquevaux repose dans un creux de vallon formé par le Jaouget. Il s’insère dans une trame végétale constituée des parcs des deux châteaux, des jardins privés et des alignements d’arbres le long de la côte de Bicinis et de la RD31. Le village s’est développé à partir du château et s’est progressivement étendu sous forme de village-rue. Le village ancien est relativement bien regroupé et se compose de constructions traditionnelles implantées à l’alignement de la voie sur des parcelles étroites et peu profondes de manière continue et homogène. Cette densité conditionne l’espace public avec des rues très minérales. L’espace public est néanmoins animé par l'intervention des riverains (plantations en pots, installations temporaires, escaliers…). Les façades, par le rythme des constructions, les menuiseries et les ouvertures, jouent un grand rôle dans la qualité de l’espace public. Les façades assurent par ailleurs la continuité du dessin de la rue et participent à l’identité et à la qualité paysagère du bourg. Ces caractéristiques d’implantation du bâti doivent être reconduites et favorisées dans les nouvelles constructions.

Plantations en pot dans la rue Jean-Paul Laurens Escaliers dans la rue de la Halle

Ces implantations laissent peu de place aux percées visuelles depuis le centre villageois vers les coteaux et leurs alentours. Seules sont relevées les perspectives sur les alignements d’arbres des deux entrées de ville depuis la rue Jean-Paul Laurens. Il semble donc intéressant de préserver au maximum ces percées visuelles. De plus, la végétation entourant le village ainsi que le relief limitent les vues proches sur le noyau villageois.

Les nouvelles formes urbaines se sont peu à peu développées en hameaux en ligne de crête le long de la RD2 ainsi que de façon dispersée sur les points hauts et les secteurs en replats. Les constructions récentes n’empruntent que rarement les références architecturales du Lauragais et privilégient des modes de réalisation standardisés. Par ailleurs, dans ces extensions récentes, les espaces publics sont anonymes.

Cette unité paysagère est également constituée d’un vaste espace agricole caractérisé par un paysage vallonné offrant de nombreux panoramas et de grands effets d’ouverture. Les

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 112 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme parcelles agricoles sont ponctuées de quelques boisements constituant des ensembles de qualité favorables à la biodiversité et à l’animation paysagère des coteaux. Les cours d’eau sont marqués par un linéaire végétal plus ou moins dense et continu, mais fragilisé par l’agriculture et l’urbanisation. Les fonds de coteaux du ruisseau du Tissier et du ruisseau de la Fèle présentant des déclivités importantes sont massivement boisés car inutilisables par l’homme autrement que pour l’agrément et la promenade.

Le lac du Calle, au Sud du territoire communal, est une retenue collinaire créée pour l’irrigation agricole. Cette retenue d’eau est peu perceptible du fait des ondulations de terrain. Visible uniquement depuis le chemin de Ragou, elle crée un « évènement » dans le paysage et apporte une horizontalité dans le paysage ondulant.

Perspective depuis le hameau de Caumon

Coteau de En Cantarel depuis la RD31

Le Lac du Calle

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1.3.3. Les éléments remarquables et particularités

La présente partie s’attache à décrire les éléments constitutifs du paysage de Fourquevaux qui revêtent un intérêt particulier.

‰ L’arbre Les éléments végétaux présents sur la commune contribuent à la qualité du cadre de vie et jouent un rôle structurant dans le paysage.

Les alignements d’arbres L’alignement d’arbres sur les routes lauragaises fait partie du vocabulaire qui constitue l’identité de ce territoire. Cet élément de paysage souligne traditionnellement la ligne de crête ou de fond de vallon et accompagne également les voies de communication.

Double alignement d’arbres le long de la RD31

On retrouve ainsi ce motif de paysager le long de la côte de Bicinis et de la RD31. L’alignement de platanes présent le long de la RD2 sur Odars est cependant interrompu sur Fourquevaux. Les voies tertiaires, desservant les hameaux et les lieux dits, sont parfois accompagnées d’alignements d’arbres d’essences peu imposantes (chemin de Damiac, Labourdette).

Les alignements d’arbres accompagnent également l’accès aux habitations isolées (chemin de Palis, L’Escarié, Jalama, En Cantarel).

Les alignements d’arbres en entrée de village sont des structures végétales intéressantes. Ils mettent en scène les entrées du village et accentuent les perspectives depuis la rue Jean- Paul Laurens.

Alignement d’arbres accompagnant l’accès à une ferme isolée

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Double alignement d’arbres en entrée de village

Malgré les nombreux ruisseaux traversant le territoire communal, la présence de l’eau est discrète dans le paysage. L’arbre joue alors le rôle de révélateur de la présence de cet élément.

Les alignements d’arbres ainsi que les haies marquant les limites de parcelles jouent un rôle structurant dans le paysage. Ces structures bocagères sont cependant altérées dans le Lauragais ainsi que sur la commune.

L’arbre en massifs Le boisement constitue un motif paysager marquant. Dans un paysage dominé par les grandes cultures céréalières, les arbres en bosquet ressortent fortement. Ces boisements occupent principalement les pentes abruptes et les fonds de vallon.

Vue sur un coteau boisé

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De petits bois et des groupes d’arbres se retrouvent également dans les parcs du château Catelan et de l’Orangerie marquant les entrées de ville. Ces boisements qui contribuent à l’insertion du village dans le paysage et dans la trame verte présentent un intérêt particulier.

Parc de l’Orangerie

Les cyprès et autres conifères du cimetière de Saint Germier de par leur positionnement en crête, constituent des éléments de repère dans le paysage.

‰ La silhouette du village L’église, les toits des anciennes maisons de caractère et le château de Fourquevaux forment une silhouette marquée, participant à l’identité de la commune. Toutefois, du fait de l’implantation de Fourquevaux en fond de vallon, cette silhouette est uniquement visible depuis les points en surplomb et n’a pas de visibilités à une échelle plus large que la commune.

Silhouette du village depuis le chemin de Restes en surplomb

‰ Les caractéristiques urbaines et architecturales du village Le centre ancien de Fourquevaux est organisé en village-rue. Ce bâti linéaire qui s’étire autour d’un axe principal est fréquent dans le Lauragais. Par ailleurs, comme de nombreux villages du Lauragais, la commune possède une halle au cœur du tissu urbain. Marquant le centre, elle constitue un élément fondateur de la composition urbaine.

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Ancienne halle centrale

Le village dispose d’un espace public assez vaste en plein centre du village. Cette place constitue une belle centralité qui est à conforter. De plus, la végétalisation de l’espace public par les riverains contribue à l’animation et à la personnalisation de l’artère principale.

Le château de Fourquevaux et l’orangerie sont des éléments architecturaux remarquables participant à l’identité de la commune. De même, les « couverts », galerie en arcades couvertes, contribuent à la particularité de Fourquevaux.

1.3.4. Les points de vue et les covisibilités

‰ Les points de vue remarquables Le territoire communal, de par son relief, propose de nombreux points de vue paysagers remarquables.

Les points de vue sont de deux types. Les points hauts offrent au regard de vastes espaces sur les coteaux, les boisements et le bâti. Depuis les points bas, le regard est plus rapidement arrêté par des éléments paysagers importants à fonction d’écran : les reliefs, les cultures, un rideau végétal, etc. A l’instar des points hauts qui procurent des vues panoramiques, les points bas créent des espaces moins ouverts, plus intimistes et des séquences paysagères très différentes. Ainsi, la vallée de la Marcaissonne constitue un large couloir dans lequel le regard s’engouffre.

La RD2, de par son positionnement sommital, propose, sur quasiment l’ensemble de son tracé, des vues remarquables sur les coteaux et sur le lointain. La chaîne des Pyrénées est ainsi visible lorsque le ciel est dégagé.

Du fait de l’implantation du village Fourquevaux en fond de vallon, les vues sur celui-ci sont rares et méritent d’être préservées d’autant que le centre ancien n’est pas noyé par de nouvelles habitations. Le village est visible depuis les points en surplomb, c’est-à-dire depuis le cimetière et le chemin de Restes. Par ailleurs, le parc de l’Orangerie présente une percée visuelle sur l’église et le château au niveau de l’étang d’ornement.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 117 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

La carte ci-après localise, sans être exhaustive, les points de vue majeurs repérés sur le territoire communal.

Source : Sicoval

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 118 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Panorama depuis la rue de Montroux vers la Bourdette

Panorama depuis le cimetière en surplomb du village

Panorama depuis la sortie du hameau de Damiac

Panorama depuis la RD2 vers Jalama

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‰ Les covisibilités De prime abord, il aurait été facile de faire le postulat de covisibilités fortes du territoire communal avec son environnement paysager plus large. En effet, le territoire communal dispose de nombreux points de vue, et par principe de réciprocité, il pourrait offrir de nombreuses perceptions visuelles dans le lointain. Toutefois, l’analyse de la structuration paysagère, influencée par le relief, tend à limiter les covisibilités depuis les communes voisines.

En effet, la ligne de crête qui traverse la commune, les vallonnements ainsi que les boisements qui entourent la commune constituent de véritables barrières visuelles, qui ont pour conséquence de limiter les vues sur la commune.

Le versant Nord de la vallée de la Marcaissonne, sur Préserville, offre toutefois des perceptions sur le versant opposé, sur Fourquevaux. La ligne de crête qui traverse la commune interrompt cette visibilité. Les perceptions restent rurales, le village de Fourquevaux n’étant pas perceptible. Le château d’eau situé en ligne de crête constitue un point de repère.

Depuis l’Ouest et le Sud de Fourquevaux, les vues sur la commune sont rares et permises depuis les points hauts (ferme de Mouriès sur Belberaud, chemin rural sur Baziège).

Vue sur Fourquevaux depuis le chemin d’En Roussel à Préserville

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 120 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Les covisibilités peuvent être synthétisées comme suit :

Source : Sicoval

1.3.5. Les entrées de ville

Nous analyserons les entrées de ville en termes d’urbanisation qui se développe de part et d’autre des principales voies d’accès à la commune. C'est ce que l'œil du piéton ou de l'automobiliste perçoit lorsqu'il quitte la campagne avant de pénétrer dans le tissu urbain.

Sur Fourquevaux la problématique des entrées de ville se pose de façon assez particulière puisque les entités bâties sur la commune sont multiples. Le développement non maîtrisé le long de la principale voie d’accès à la commune, la RD2, complexifie la lecture qui peut être faite des entrées de ville.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 121 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Source : Sicoval

La RD2 a un caractère très routier dans la traversée de la commune. Les hameaux longeant la RD2 ont un accès perpendiculaire à celle-ci, ce qui peut poser des problèmes en termes de visibilités et donc de sécurité. Par ailleurs, aucune signalétique ni aucun aménagement particulier ne viennent sécuriser et marquer le passage vers ces secteurs bâtis.

L’entrée et la sortie du village de Fourquevaux se font via la RD31 et la côte de Bicinis qui débouchent toutes deux sur la RD2. Le village est décalé par rapport à celle-ci mais le profil de la voie ne permet pas d’identifier clairement l’entrée du village. Toutefois, l’intersection entre la RD31 et la RD2, bordée par les arbres du parc du château Catelan, offre un cadre végétalisé. Les coteaux qui apparaissent en arrière-plan de part et d’autre de la RD2 contribuent à la qualité paysagère de l’entrée et la sortie du centre ancien du village.

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Entrée de ville à l’intersection de la RD2 et la RD31 (Source : Google)

L’entrée du village depuis la RD31 présente une perspective de qualité sur la rue Jean-Paul Laurens et sur la mairie. Néanmoins, seule l’urbanisation annonce l’entrée de ville, le profil de la RD31 étant homogène sur toute sa longueur. L’opération d’habitat Carbonade viendra renforcer cette entrée et présente donc un enjeu paysager important.

Entrée du village depuis la RD31

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2. CONCLUSIONS ET SYNTHESE DES ENJEUX 2.1. Synthèse et principaux enjeux issus de l’analyse de l’état initial de l’environnement

Une cadre de vie de grande qualité participant à l’attractivité de la commune. Environnement Un noyau villageois pittoresque et calme, s’insérant dans une trame végétale. et cadre de vie Des coteaux et une vallée offrant un paysage de qualité avec de belles vues sur les reliefs environnants. Des espacés naturels et boisés peu présents. Un territoire fortement marqué par le réseau hydrographique, entaillant le relief. Des cours d’eau caractérisés par une ripisylve discontinue et fragilisée par l’urbanisation. Des continuités écologiques s’appuyant sur le réseau hydrographique, les boisements et les haies résiduelles. De vastes espaces agricoles présentant un enjeu particulièrement important du fait de la rareté des milieux naturels. Un risque d’inondation en dehors des zones urbanisées, un risque de mouvements de terrain liés à la sécheresse.

‰ Préserver la qualité paysagère des coteaux et du noyau villageois, ‰ Préserver les vues remarquables sur le village et les coteaux, ‰ Préserver les continuités écologiques, ‰Protéger et valoriser les espaces naturels (boisements, cours d’eau, haies) et la ceinture végétale autour du noyau villageois, ‰ Préserver les espaces agricoles, ‰ Préserver la population des risques et des nuisances. Un développement contraint par la topographie. Cadre bâti Un patrimoine bâti ancien typique de l’architecture locale. Un noyau villageois préservé qui constitue une entité bâtie remarquable. De nombreux hameaux qui se sont développés de manière « spontanée ». Présence de deux monuments historiques et d’un patrimoine vernaculaire intéressant. Une rupture forte entre le patrimoine ancien du centre villageois et les hameaux qui accueillent une architecture standardisée et des espaces publics anonymes.

‰ Préserver la qualité architecturale du noyau villageois, ‰ Limiter l’impact de l’urbanisation sur les unités paysagères, ‰ Stopper l’étalement urbain et le mitage, ‰ Une urbanisation qui devra préserver les vues sur le grand paysage depuis la RD2 en ligne de crête, ‰ Réglementer les constructions sur les terrains trop pentus.

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2.2. Synthèse et principaux enjeux issus du diagnostic socio- économique et de l’organisation du territoire (NB : Le diagnostic est présenté en annexe du rapport de présentation) - Une croissance démographique qui connaît un tassement depuis une décennie. - Une population jeune mais qui tend vers un vieillissement. - Une taille des ménages en diminution. -Une légère diminution des effectifs scolaires.

Population ‰ Relancer la croissance démographique, ‰ Inverser la tendance du vieillissement de la population, ‰ Adapter les besoins en logements en lien avec le phénomène de desserrement des ménages, ‰ Favoriser l’accueil des jeunes ménages, ‰Préserver la stabilité des effectifs scolaires.

- Une faible augmentation du parc de logements entre 1999 et 2010. - Une offre en logements peu diversifiée. - Une prédominance de la maison individuelle de type pavillonnaire. - Une sur-représentation des logements de très grande taille. - Une offre de terrains à bâtir qui se raréfie et une pression foncière importante. Celle-ci se traduit par une augmentation du prix du foncier qui génère une sélection sociale à l’accession. - Un habitat en voie de diversification avec la réalisation d’une opération Habitat d’ensemble au lieu-dit de Carbonade.

‰ Poursuivre l’effort de production de logements sociaux et abordables, ‰ Lutter contre l’étalement urbain, le mitage du territoire, ‰ Densifier les dents creuses et les unités foncières existantes dans le village, ‰ Conforter la centralité du village, ‰ Amorcer une diversité du type d’habitat et adapter la taille des logements aux nouveaux besoins.

- Un décalage emplois offerts / catégories socioprofessionnelles de la population active. - Une zone d’activités générant environ 100 emplois et accueillant 3 entreprises. - Un niveau d’équipements et de services communaux satisfaisant mais qui devra s’adapter pour répondre à l’augmentation des besoins générée par l’arrivée de Activité population. économique et - Une activité agricole dynamique caractérisée par un maintien des surfaces équipements exploitées. - Un maintien du nombre d’exploitations depuis 2000, fait relativement rare pour être souligné.

‰ Poursuivre le développement de l’activité économique par le renforcement de la zone d’activités existante,

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 125 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

‰ Conserver le dynamisme de l’activité agricole, ‰Répondre aux besoins de la population actuelle et future en termes d’équipements publics, de commerces et de services.

- Des déplacements automobiles en constante augmentation liés à une offre très faible de transports en commun et au caractère rural de la commune. - Une traversée de village à requalifier. - Des voies départementales présentant un important trafic de transit et d’échange. - Un stationnement peu organisé dans le centre villageois. - Des liaisons douces peu développées. - Un réseau de chemin de randonnées particulièrement attractif à l’échelle de l’agglomération. Déplacements et transports ‰ Conforter la hiérarchisation des voies en fonction des usages, c’est-à-dire mettre en adéquation le traitement des voies et les fonctions qu'elles assurent dans le réseau, ou que la municipalité souhaiterait leur faire assurer. ‰ Mieux intégrer le village dans le réseau de transport (transports en commun et cheminements doux) de l’agglomération, ‰ Sécuriser la traversée de la RD2 et améliorer les interconnexions entre les hameaux, les différents quartiers et le cœur de village, ‰ Aménager la traversée du village, ‰ Organiser le stationnement dans le village, ‰ Renforcer le maillage piétons / cycles autour du village et vers les équipements.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 126 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

3. ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX DU PLU : ANALYSE DE LA CONSOMMATION D’ESPACES, DES CAPACITES DE DENSIFICATION DES ESPACES BATIS ET DES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE

3.1. Analyse de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix dernières années

3.1.1. Méthodologie

Afin de répondre aux obligations du code de l’urbanisme de présenter « une analyse de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix années précédant l’approbation du plan », un bilan a été établi à partir des données cadastrales et de photos aériennes entre 2005 et 2015, en observant l’évolution de la surface des parcelles urbanisées.

Ainsi, dans un premier temps, les données cadastrales ont permis d’extraire les parcelles construites entre 2005 et 2015 (dernière date disponible). Dans un second temps, la photographie aérienne a été utilisée afin de redécouper ces parcelles et de prendre en compte l’occupation des sols. En effet, certaines constructions ont été réalisées en bord de parcelle, la partie restante de la parcelle ayant conservé sa vocation agricole.

3.1.2. Résultats

Cette analyse a permis d’estimer la superficie cumulée des terrains urbanisés à 7,3 ha. Cette surface est en effet passée de 79 ha en 2005 à 86,3 ha en 2015. Le taux de croissance moyen annuel sur la période 2005 – 2015 est donc de 0,9%.

Le PLU de la commune de Fourquevaux devant être approuvé début 2017, ce taux d’évolution moyen annuel est prolongé jusqu’à cette date afin d’estimer la superficie cumulée des parcelles accueillant des constructions : elle serait alors d’environ 87 hectares. Ainsi, sur la période 2006 – 2016, les parcelles ayant accueilli une construction couvrent une superficie cumulée d’environ 8 hectares. Pour la période d’observation et au regard des secteurs qui pourraient être urbanisés jusqu’en 2016, la totalité du développement urbain s’est fait sur des espaces agricoles. Les surfaces d’espaces naturels ou forestiers mobilisés à des fins d’urbanisation sont nulles.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 127 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Carte comparative des terrains bâtis en 2005 et en 2015

Source : Cadastre, Sicoval

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3.2. Analyse des capacités de densification et de mutation de l’ensemble des espaces bâtis

Le code de l’urbanisme indique que le rapport de présentation doit analyser la capacité de densification et de mutation de l'ensemble des espaces bâtis, en tenant compte des formes urbaines et architecturales.

Les capacités de densification et de mutation des espaces bâtis sont constituées de : - Terrains sans construction au sein des espaces bâtis (dents creuses), - Parcelles bâties pouvant faire l’objet de divisions, - Regroupements de « fonds de parcelles » pouvant permettre de nouvelles constructions, - Terrains sur lesquels les bâtiments peuvent faire l’objet de démolition / reconstruction / changement de destination.

La commune de Fourquevaux possède des réserves foncières destinées à l’urbanisation relativement importantes. Un travail de relevé a été mis en place afin d’estimer les potentialités.

3.2.1. Méthodologie

L’outil de Système d’Information Géographique (SIG) a été utilisé pour identifier le potentiel foncier en intensification dans un premier temps. Les résultats de cette analyse ont ensuite été améliorés manuellement au vu des caractéristiques des terrains.

Le potentiel foncier en intensification est constitué des parcelles non bâties (dents creuses), du potentiel foncier sur les parcelles bâties (parcelles bâties pouvant faire l’objet de divisions et regroupements de « fonds de parcelles » et du potentiel en renouvellement urbain (bâtiment pouvant faire l’objet de démolition / reconstruction / changement de destination).

La méthodologie d’identification de ce potentiel a été la suivante :

• Identification des parcelles non bâties (Sources : POS, cadastre) o Sélection des parcelles sans construction au sein d’espaces bâtis, situées en zone urbaines (zones UA, UB et NB) et ouvertes à l’urbanisation. o Suppression des parcelles soumises à contraintes ou risques : zones inondables, nuisances sonores, espaces protégés (EBC…)

Certaines constructions récentes pouvant ne pas apparaître sur le cadastre, une vérification sur le terrain a été nécessaire.

NB : Le POS présentait deux zones ouvertes à l’urbanisation : les zones INAa et INAc, celle-ci étant divisée en 2 secteurs INAc1 et INAc2. La zone INAc est exclue de la présente étude. En effet, celle-ci n’a pas été urbanisée et son ouverture à l’urbanisation est reconduite dans le PLU par un classement en zone AU. Le règlement et les OAP permettent une densité liée à la proximité du noyau villageois.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 129 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

• Identification des potentiels fonciers sur les parcelles bâties (Sources : POS, cadastre) o Sélection des parcelles ou parties de parcelles situées en zones urbaines et ouvertes à l’urbanisation du POS contenant une construction ou installation, o Suppression des parcelles soumises à contraintes ou risques : zones inondables, nuisances sonores, espaces protégés (EBC…) o Transformation de la sélection en un seul objet dénommé « zone bâtie » o Sélection de l’ensemble des constructions et installations situées sur les parcelles de la « zone bâtie», application d’un tampon de 20 mètres et assemblage des objets qui en sont issus puis réduction du périmètre du tampon de 14 mètres (afin de laisser 6 mètres de distance par rapport aux bâtiments en bordure de zone). L’objet issu de cette analyse constitue la « tache urbaine » o Suppression des agrégats d’une surface inférieure à 600m²

Les résultats de cette analyse ont été améliorés au regard du terrain, c’est-à-dire au vu de la structure parcellaire, de l’accessibilité, de la desserte par les réseaux, de la localisation dans le tissu urbain (noyau villageois, périphérie immédiate, hameaux éloigné du noyau villageois), de la topographie.

• Identification des potentiels en renouvellement urbain L’identification repose sur une analyse subjective, à savoir sur une observation de terrain (identification de bâtis vétustes, vacants…) croisée avec la connaissance des élus.

3.2.2. Résultats

L’utilisation de l’outil SIG a permis de déterminer un potentiel brut en intensification de 31 ha sur les zones UA, UB, NB et INAa. Ce résultat a été amélioré manuellement en s’appuyant sur les caractéristiques et les contraintes des terrains. Cette analyse a permis de classer les terrains suivant la typologie suivante : • Terrains dont l’urbanisation relève de l’extension urbaine (reclassement en zone d’urbanisation future), • Terrains faisant l’objet d’un reclassement en zone agricole, • Terrains présentant un potentiel de densification à long terme, voire présentant un potentiel non mobilisable, • Terrains présentant un potentiel de densification à court et moyen termes (à l’échéance du PLU).

Reclassement de terrains en zone d’urbanisation future (fermée à l’urbanisation) 2 ha classés en zone NB dans le POS (secteur de Montroux) correspondent à des terrains destinés à être urbanisés à long terme en raison de la saturation à venir de la station d’épuration. Le secteur est donc fermé à l’urbanisation dans le PLU, son ouverture par une procédure de modification du document d’urbanisme étant conditionnée par les travaux d’extension de la station d’épuration. L’urbanisation de ce secteur correspondra à une extension urbaine. Les 2 ha qu’il couvre sont donc exclus de l’analyse du potentiel d’intensification.

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Pour la même raison, une partie des terrains situés dans le secteur de Bicinis, près du parc de l’Orangerie, sont reclassés en zone à urbaniser fermée. Ces terrains représentent 1,7 ha.

Conclusion : 3,7 ha ont été reclassés en zones à urbaniser fermées.

Reclassement de terrains en zone agricole Certains secteurs classés en zone NB dans le POS correspondent à des hameaux éloignés du centre villageois et peu structurés. Ces hameaux sont reclassés en zone agricole dans le projet de PLU afin de lutter contre le mitage de l’espace agricole et ne sont donc pas destinés à accueillir des tiers à l’activité agricole. Par ailleurs, certains terrains en zone NB du POS ont actuellement une vocation agricole. Dans le projet de PLU, ces terrains sont donc reclassés en zone agricole.

Conclusion : ces reclassements en zone agricole excluent 8 ha de terrains initialement identifiés par l’outil SIG comme potentiellement densifiables.

Terrains présentant un potentiel de densification à long terme, voire présentant un potentiel non mobilisable Plusieurs terrains ont été exclus du potentiel de densification à court et moyen termes du fait de leur localisation, des contraintes d’accès, de leur intérêt patrimonial et paysager ou de leur vocation. Il s’agit : • du secteur d’équipements collectifs au Nord du noyau villageois. Ce secteur accueille des équipements et des espaces verts nécessaires au lien social et au bien-être de la population. Ce secteur doit également pouvoir évoluer pour permettre d’adapter le niveau d’équipements aux besoins de la population. • du parc de l’Orangerie, classée monument historique. • des fonds de parcelles dans le noyau villageois. En raison d’un problème de desserte, il a été considéré que l’urbanisation de ces fonds de parcelles ne sera pas réalisée dans un futur proche. • des parcelles aux abords de la RD2. Etant donnée la proximité de cette voie classée bruyante et à grande circulation, il a été estimé que le potentiel sur ces parcelles ne serait pas mobilisé dans l’immédiat.

Ces terrains exclus du potentiel identifiés initialement par l’outil SIG représentent environ 7 ha.

A l’issue de l’analyse, le potentiel foncier en densification représentent environ 12 ha. Sur ces 12 ha, près de 5 ha sont des parcelles non construites et environ 7 ha sont des potentialités issues de divisions parcellaires ou de regroupements de fonds de parcelles. Il a été estimé que sur la durée programmée du PLU, la moitié du potentiel issu de divisions parcellaires ou de regroupements de fonds de parcelles serait mobilisée. Il a donc été considéré que 3,5 ha seront densifiés à long terme.

Conclusion : au total, 10,5 ha présentent un potentiel de densification à long terme ou non mobilisable.

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Terrains présentant un potentiel de densification à court et moyen termes Cette analyse a permis d’identifier environ 9 ha de potentialités en intensification sur la durée programmée du PLU (10 prochaines années).

Renouvellement urbain A court et moyen terme, les opportunités de renouvellement urbain dans le village sont très limitées du fait d’une vacance faible des logements et de l’absence de bâtiments anciens insalubres ou pouvant être remis en service après rénovation.

Conclusion Sur les 9 ha présentant un potentiel de densification à l’échéance du PLU : • 1,6 ha se situent dans le cœur de village et sa périphérie immédiate. Il a été estimé que ce potentiel permettrait d’accueillir une vingtaine logements. • 5,3 ha se situent dans les quartiers de Montroux et d’en Martel où une urbanisation moins dense doit être privilégiée au vu de leur situation plus excentrée, du tissu urbain existant (pavillons implantés en retrait de voie) et du gabarit des voies de desserte. Il a été estimé que ce potentiel permettrait d’accueillir une cinquantaine de logements. • 1 ha se situe dans les hameaux plus excentrés. Au vu de l’éloignement du centre villageois, il a été estimé que ce potentiel permettrait d’accueillir 7 logements. • L’opération Carbonade présente 9 lots libres.

La capacité d’accueil du tissu urbain existant est donc estimée à environ 90 logements.

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Carte de localisation du potentiel d’intensification

Source : Sicoval

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3.3. Hypothèses d’évolution démographique à l’horizon 2030

La commune, qui comptait 751 habitants en 2011, envisage un développement démographique avec un accueil progressif d’habitants.

L’objectif de la commune est de se mettre en capacité d’accueillir une population permanente de ménages résidents pour atteindre 1350 habitants à l’échéance 2030, ce qui correspond à un rythme de production de 13 à 14 logements en moyenne par an, en concordance avec les objectifs du PLH.

Afin de définir cet objectif, la commune a étudié trois scenarios servant de bases de travail : - Un scénario « fil de l’eau » poursuivant le développement démographique observé depuis 1999 et présentant un taux d’accroissement annuel moyen de 1%, - Un scénario « PLH » suivant les objectifs fixés par le PLH, - Un scénario « SCOT » reposant sur la consommation des pixels du SCOT.

NB : Des hypothèses ont dû être établies pour définir ces scenarios : - Une population estimée à 840 habitants en 2015 (750 habitants en 2011 + arrivée de 90 nouveaux habitants liée à l’opération Carbonade) - Une poursuite de la diminution de la taille moyenne des ménages sur la prochaine décennie d’où une hypothèse de 2,4 personnes par ménage (2,6 en 2012).

Scénarii de développement démographique Variation de Description du scénario Habitants Taux de variation population annuelle Scénario A : Poursuite du taux de variation annuelle 977 136 1,00% fil de l'eau observée sur la période 1999-2015 Production de 14 logements /an soit 140 Scénario B : logements sur la période 2015-2030, 1345 504 3,18% PLH Hypothèse de taille moyenne des ménages : 2,4 personnes /ménage Consommation des 2,25 pixels (hypothèse maximaliste) : 1,25 pixels avec une densité de 10 logements /ha et Scénario C : 1 pixel avec une densité de 15 logements 1435 594 3,63% SCOT /ha, soit 270 logements sur la période 2015-2025, Taille moyenne des ménages : 2,4 personnes /ménage

La commune a choisi un scénario se rapprochant du PLH, en adéquation avec ses besoins. La volonté communale est en effet de relancer la croissance démographique, afin d’inverser la tendance au vieillissement de la population, de dynamiser la vie du village et d’écarter le risque que Fourquevaux ne devienne un village dortoir. Le scénario « fil de l’eau » a donc été écarté. Par ailleurs, le scénario C qui correspond à un développement maximaliste n’est pas souhaitable en termes de consommation foncière et demanderait un important développement des réseaux et de l’offre en équipements.

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Afin de répondre à l’objectif démographique de 1350 habitants à l’horizon 2030, il est nécessaire d’envisager un développement de l’habitat.

Besoins en logements résultant des scénarii de développement Scénario A : fil de Scénario B : Scénario C : l'eau PLH SCOT Population 977 1345 1435 Evolution de la population 2015-2030 136 504 594 Nombre de nouveaux ménages à loger 57 210 248 Point mort 35 35 35 Logements à produire de 2015 à 2030 92 245 283 Parc de résidences principales en 2030 378 531 569

Le PLU permettra dans un premier temps la réalisation d’environ 150 logements en zones urbaines et en zones à urbaniser ouvertes. Il est envisagé un développement par extension d’une cinquantaine de logements à court et moyen termes (horizon 2020), et d’autre part une intensification urbaine dont le potentiel est estimé à une centaine de logements. 3.4. Evaluation du PLU au regard des émissions de gaz à effet de serre

L’outil GES PLU : une aide à la décision

La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement stipule que les PLU doivent déterminer les conditions permettant d’assurer, dans le respect des objectifs de développement durable, la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).

L’outil GES PLU, développé par le CERTU en liaison avec l’ADEME, a pour vocation d’aider les collectivités à s’inscrire dans cette démarche de réduction des émissions de GES. Il permet de comparer les émissions de GES suivant différents scénarios ou hypothèses d’aménagement à l’échelle communale.

Cet outil se présente sous forme d’un tableur Excel, organisé par thématiques et constitué d’un ensemble de questions appelant des réponses quantitatives et qualitatives. Les données thématiques ainsi entrées sont converties en quantités de GES émises au moyen d’un ensemble d’hypothèses, de valeurs par défaut et de coefficients d’émissions.

La comparaison des différents scénarios est ensuite proposée sous forme de graphiques permettant de visualiser l’impact des choix effectués et ainsi, de mener une approche prospective au moment de la réflexion sur les orientations générales du PADD.

L’outil GES PLU, tout comme le Bilan Carbone®, ne constitue pas au sens strict un outil d’analyse purement « énergétique » dans la mesure où il prend en compte dans son analyse des contributions en GES autres que de nature énergétique (par exemple les émissions liées au changement d’affectation du sol).

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Les scénarios sur la commune de Fourquevaux

3 scénarios ont été réalisés sur la commune : - Scénario 1 : scénario fil de l’eau correspondant à la poursuite du développement observé depuis 1999, - Scénario 2 : scénario s’appuyant sur un développement démographique correspondant aux exigences du PLH et intégrant une extension des zones d’habitat, - Scénario 3 : scénario s’appuyant sur un développement démographique correspondant aux exigences du PLH mais intégrant une intensification du tissu urbain et une extension des zones d’habitat plus mesurée.

L’évaluation des émissions de GES suivant ces 3 scénarios est présentée sur les graphiques ci-après. On constate que le deuxième scénario est celui qui génère la quantité la plus importante de GES. Le troisième scénario est celui qui génère le moins de GES et qui permettra un gain d’émissions.

L’analyse des résultats

Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Evolution des émissions annuelles de GES générés par les projets de terroire à échéance du PLU, par rapport à la situation actuelle HABITAT 51 33 16 TERTIAIRE 2 5 5 ENERGIE -32 -32 -32 CHANGEMENT D'AFFECTATION DES SOLS 32 37 17 DEPLACEMENTS 286 400 282 TOTAL (en tonnes équivalent CO 2) 338 442 288

Ces résultats ont permis à la commune de mener une réflexion sur l’intensification du centre du village et la diversification des formes urbaines. L’un des objectifs poursuivi par la commune est en effet de lutter contre l’étalement urbain en diffus et d’intégrer une diversité de l’habitat dans les nouvelles opérations en prévoyant des formes urbaines plus compactes.

On note que les déplacements constituent le plus gros poste d’émissions de gaz à effet de serre. La commune souhaite mener une réflexion afin de développer un réseau de liaisons douces en étoile connectant le noyau villageois et les différents quartiers périphériques. Par ailleurs, le développement de l’habitat se fera dans des secteurs d’extension proches du noyau villageois ainsi que par une intensification du noyau et des quartiers périphériques à celui-ci. Ce mode de développement permettra de limiter les déplacements motorisés sur la commune.

Le second poste sur lequel la commune s’est engagée est la forme urbaine. En effet l’habitat est un poste important des émissions de gaz à effet de serre. La commune souhaite implanter de nouvelles formes urbaines et ainsi permettre une protection des espaces naturels et agricoles mais également favoriser la mise en place d’installations permettant des économies d’énergie.

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La commune a ainsi choisi de s’engager sur le scénario numéro 3 qui offre des perspectives d’évolution compatible avec le SCoT et le PLH et qui permet une réduction des émissions de gaz à effet de serre tout en économisant le foncier et en travaillant sur les formes urbaines et les déplacements.

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2ème partie – LE PLU ET SA MISE EN OEUVRE Le contenu des justifications est défini par l'article R151-2 du Code de l'Urbanisme :

« Le rapport de présentation comporte les justifications de :

1° La cohérence des orientations d'aménagement et de programmation avec les orientations et objectifs du projet d'aménagement et de développement durables ;

2° La nécessité des dispositions édictées par le règlement pour la mise en œuvre du projet d'aménagement et de développement durables et des différences qu'elles comportent, notamment selon qu'elles s'appliquent à des constructions existantes ou nouvelles ou selon la dimension des constructions ou selon les destinations et les sous-destinations de constructions dans une même zone ;

3° La complémentarité de ces dispositions avec les orientations d'aménagement et de programmation mentionnées à l'article L. 151-6 ;

4° La délimitation des zones prévues par l'article L. 151-9 ;

5° L'institution des zones urbaines prévues par l'article R. 151-19, des zones urbaines ou zones à urbaniser prévues par le deuxième alinéa de l'article R. 151-20 lorsque leurs conditions d'aménagement ne font pas l'objet de dispositions réglementaires ainsi que celle des servitudes prévues par le 5° de l'article L. 151-41 ;

6° Toute autre disposition du plan local d'urbanisme pour laquelle une obligation de justification particulière est prévue par le présent titre.

Ces justifications sont regroupées dans le rapport.

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1. EXPLICATION DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD

Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) définit les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme de la commune de Fourquevaux pour les dix à quinze années à venir.

Le PADD identifie quatre grandes orientations :

Axe 1 : PROMOUVOIR UN DEVELOPPEMENT URBAIN MAITRISE ET EQUILIBRE DANS LE TEMPS ET L’ESPACE

Axe 2 : AMELIORER LE FONCTIONNEMENT URBAIN ET RENFORCER LA COHESION TERRITORIALE

Axe 3 : FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE, DE L’OFFRE DE SERVICES ET DES EQUIPEMENTS

Axe 4 : PROTEGER ET VALORISER LE PATRIMOINE BATI, LE POTENTIEL AGRICOLE, LES TRAMES VERTE ET BLEUE ET LE CADRE PAYSAGER

De façon générale, ces orientations répondent aux principes édictés par l’article L.101-2 du Code de l’Urbanisme, à savoir : « Dans le respect des objectifs du développement durable, l'action des collectivités publiques en matière d'urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants : 1° L'équilibre entre : a) Les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ; b) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; c) Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; d) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; e) Les besoins en matière de mobilité ; 2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ; 3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ;

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4° La sécurité et la salubrité publiques ; 5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ; 6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ; 7° La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce changement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'économie des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables. »

Le tableau page suivante parcourt chacun des quatre grands axes du PADD et présente les principales explications du projet au regard : • des enjeux dégagés du diagnostic et de l’état initial de l’environnement, • des principes précédemment édictés de l’article L.101-2 du Code de l’Urbanisme, • des documents supra-communaux.

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ORIENTATIONS DU EXPLICATIONS AU REGARD DES EXPLICATIONS AU REGARD DES EXPLICATIONS AU REGARD DES ORIENTATIONS SUPRA-COMMUNALES PADD BESOINS ET ENJEUX DE LA COMMUNE PRINCIPES DE L’ARTICLE L.101-2 DU CODE DE L’URBANISME

AXE 1 / Promouvoir un développement urbain maitrisé et équilibré dans le temps et l’espace « …Le renouvellement urbain, le développement L’axe1 s’inscrit en co mpatibilité avec les orientations : La commune connaît en effet un tassement de sa urbain maîtrisé, la restructuration des espaces • du SCoT modifié le 12 décembre 2013 et en cours de révision : croissance démographique sur la dernière décennie urbanisés, la revitalisation des centres urbains Dans les territoires de développement mesuré, l’urbanisation se développera principalement dans les Recentrer le développement ainsi qu’une tendance au vieillissement de sa et ruraux… » centres-bourgs ou en continuité avec ceux-ci. L’ouverture de nouvelles zones urbaines doit concerner urbain autour du noyau population. Par ailleurs, le développement de « …Une utilisation économe des espaces prioritairement les secteurs à proximité des équipements et services. L’intensification urbaine passe villageois l’urbanisation sur Fourquevaux s’est fait par naturels, la préservation des espaces affectés autant par le renforcement du tissu existant en urbanisant les dents creuses que par la division de extension du centre ancien mais aussi par la aux activités agricoles et forestières et la parcelles. constitution de hameaux qui ont mité l’espace protection des sites, des milieux et paysages

agricole. naturels… » L’axe 1 prévoit une intensification du centre villageois et un développement urbain à proximité du «3° La diversité des fonctions urbaines et rurales Favoriser la diversification de centre. L’enjeu pour Fourquevaux est donc d’améliorer la et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant l’habitat pour permettre le maîtrise de l’enveloppe urbaine par une des capacités de construction et de parcours résidentiel et assurer Le SCoT prévoit 2,5 pixels « habitat » et d’un demi-pixel intensification de l’urbanisation du noyau réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, une mixité sociale et villageois, une extension limitée de l’urbanisation sans discrimination, des besoins présents et « activité » sur la commune. Fourquevaux, étant en territoire générationnelle dans la continuité du centre, et l’enrayement du futurs de l'ensemble des modes d'habitat » de développement mesuré, elle ne peut se développer qu’à développement des hameaux éloignés du centre,... « 4° La sécurité et la salubrité publiques … » hauteur plafonnée de 50% des pixels (soit 13,5 ha) avant 2020 et tout en répondant aux objectifs de production de « 5° La prévention des risques naturels 50% après 2020. Protéger la population des logements du PLH du SICOVAL. prévisibles, des risques miniers, des risques Le projet de PLU respecte ces prescriptions. En effet, le PLU risques technologiques, des pollutions et des nuisances prévoit le développement d’extensions urbaines sur environ 6 ha. La poursuite d’un accueil de population diversifiée de toute nature… » Les disponibilités foncières en zone urbaine et les espaces ainsi que la limitation de l’étalement urbain ont consommés depuis 2012 pouvant être rattachés à un pixel conduit la commune à étudier précisément les représentent 6,5 ha, soit une consommation totale de 12,5 ha possibilités de constructions et à évaluer leur sur les 13,5 ha consommables. cohérence. Les besoins en logements de la population ont été pris en compte, notamment Les densités sur les secteurs d’extension respectent les densités préconisées par le SCoT (entre 10 et 15 avec la poursuite d’accueil de logements locatifs et logements/ ha). sociaux. La volonté communale est en effet d’attirer les jeunes ménages avec des logements à • du PLH approuvé fin 2016 : prix raisonnable mais aussi de prévoir des Le PLH prévoit la réalisation d’une trentaine de logements à l’horizon 2022 sur Fourquevaux. De plus logements adaptés pour personnes seules ou âgées « …7° La lutte contre le changement climatique une diversification est souhaitée avec la création de 10% de logements locatifs sociaux et 40% Intégrer des préoccupations non dépendantes. et l'adaptation à ce changement, la réduction d’accession aidée à la propriété. environnementales dans des émissions de gaz à effet de serre, l'économie Le PLU est en compatibilité avec le PLH avec un objectif de production d’environ 60 logements en l’aménagement et les D’autre part, la prise en compte des questions des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie extension à moyen terme. constructions environnementales, paysagères et de maîtrise des et la production énergétique à partir de sources ressources est également très importante pour la renouvelables… » La diversification de l’habitat est par ailleurs un objectif affiché du PADD. commune. Dans un but d’amélioration du cadre de vie et de la prise en compte du changement • du PDU approuvé le 17 octobre 2012 : climatique, les initiatives en termes de réduction de Le PDU donne la priorité aux projets économes en espaces par recomposition et intensification de consommations d’énergies ou en termes de l’existant et la requalification d’espaces publics facilitant la circulation des piétons et des cycles. production d’énergies renouvelables sont favorisées. Le PADD prend par ailleurs en compte le PCET, en intégrant des préoccupations en terme de maîtrise La gestion alternative des eaux pluviales est aussi de consommation des ressources et des énergies. Par ailleurs, l’utilisation de l’outil GES PLU a permis un enjeu majeur. de guider le choix du projet de développement.

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ORIENTATIONS DU EXPLICATIONS AU REGARD DES EXPLICATIONS AU REGARD DES EXPLICATIONS AU REGARD DES ORIENTATIONS SUPRA-COMMUNALES PADD BESOINS ET ENJEUX DE LA COMMUNE PRINCIPES DE L’ARTICLE L.101-2 DU CODE DE L’URBANISME

AXE 2 / Améliorer le fonctionnement urbain et renforcer la cohésion territoriale L’urbanis ation sur Fourquevaux est « éclatée » avec L’axe 2 s’inscrit en co mpatibilité avec les orientations : Renforcer l’attractivité du cœur un centre villageois ancien et des hameaux • du SCoT approuvé le 12 décembre 2013 et en cours de révision : de village dispersés sur le territoire communal. L’enjeu est « …2° La qualité urbaine, architecturale et Le SCoT s’attache à favoriser la mixité urbaine et un urbanisme de proximité. Il fixe un objectif d’améliorer le fonctionnement urbain pour paysagère, notamment des entrées de ville… » d’équilibre en matière d’accueil de population, d’offre de services et d’équipements, favorisé par un favoriser la cohésion territoriale et les échanges « 1°b) Le renouvellement urbain, le urbanisme de proximité qui privilégie l’accueil des équipements, services et commerces dans les pôles Créer une centralité agrandie, entre quartiers. développement urbain maîtrisé, la de centralité. L’objectif est de répondre aux enjeux de proximité, de desserte et de polarisation en intégrant le quartier de restructuration des espaces urbanisés, la favorisant une ville compacte et présentant de réelles alternatives à l’usage de la voiture. Carbonade et le futur quartier Dans ce but, la volonté communale est de créer une revitalisation des centres urbains et ruraux ; » de Restes centralité agrandie intégrant les deux secteurs • du PLH approuvé fin 2016 : d’urbanisation future. Ces développements se Le PLH définit et conduit une politique d’habitat contribuant à un développement plus durable de feront en parallèle et permettront de replacer le l’agglomération. Il encourage la coordination des politiques liées à l’habitat, au transport, au Mailler et sécuriser le réseau pôle d’équipements aujourd’hui excentré. développement économique et à l’emploi afin de limiter l’étalement urbain et de réduire les de déplacements déplacements. Le PLU y répond en favorisant un développement résidentiel articulé avec la centralité Afin d’animer ce centre agrandi et de favoriser la existante et en lien avec les besoins des ménages. qualité de vie, la municipalité souhaite conforter les

activités actuelles dans le centre villageois et • du PDU approuvé le 17 octobre 2012 : renforcer l’offre en équipements. L’aménagement Le PDU encourage et favorise la pratique de la marche et l‘usage du vélo, notamment dans la de la traversée du village contribuera à la réduction conception des nouveaux quartiers et pour desservir les équipements, les commerces et l’articulation de la vitesse de circulation automobile et favorisera avec l’environnement. Il convient également de maîtriser l’usage de la voiture et d’intégrer une l'atmosphère de tranquillité pour les promeneurs. réflexion sur la politique de stationnement.

Le PLU, répond à cet objectif en intégrant ces préoccupations de déplacement et de stationnement à La réflexion sur les circulations, douces notamment, « 1°e) Les besoins en matière de mobilité… » l’échelle du cœur de village ainsi que dans les quartiers en favorisant les connexions par des modes avait pour objectif de mieux relier « 3°… objectifs de diminution des obligations de doux. fonctionnellement les différents quartiers et de déplacements motorisés et de développement limiter les déplacements en voiture entre pôles des transports alternatifs à l'usage individuel de Par ailleurs, le PDU prévoit de limiter les nuisances et les pollutions, à améliorer le cadre de vie et la bâtis. l'automobile ; » sécurité. Il s’agit de préserver la santé des habitants en évitant de soumettre la population à des Un maillage en étoile, ayant pour cœur le centre Développer l’offre en « 7° La lutte contre le changement climatique et sources de nuisances ou de pollutions nouvelles ou amplifiées, en réduisant la pollution et en limitant villageois, devra permettre de les connecter et de transports collectifs et l'adaptation à ce changement, la réduction des les émissions de gaz à effet de serre, enfin en limitant également les nuisances sonores liées au favoriser l’accès au centre pour les piétons et cycles encourager le covoiturage émissions de gaz à effet de serre, l'économie des transport. d’une part. ressources fossiles,… » Le PLU est compatible avec cet objectif en affichant une volonté de requalification et de sécurisation D’autre, la recherche de solution de transports en des voies présentant un fort trafic d’échange et de transit sur la commune. commun de type TAD ou de transports partagés,

alternatifs à la voiture, est un objectif de la Le PCET du Sicoval fixe comme objectif d’atteindre -20 % minimum d’émission de gaz à effet de serre commune afin d’éviter que la possession d’un sur le territoire intercommunal d’ici 2020. Le PADD prend en compte cet objectif en favorisant une véhicule ne soit obligatoire sur la commune. urbanisation de proximité, le développement des liaisons douces et des transports en commun pour

limiter l’usage de la voiture. Par ailleurs, la RD2 et la RD31 qui traversent Fourquevaux constituent aujourd’hui des fissures entre quartiers. La volonté communale est d’apaiser la circulation automobile et de sécuriser les circulations douces afin que ces infrastructures constituent un lien sur la commune.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 142 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

ORIENTATIONS DU EXPLICATIONS AU REGARD DES EXPLICATIONS AU REGARD DES EXPLICATIONS AU REGARD DES ORIENTATIONS SUPRA-COMMUNALES PADD BESOINS ET ENJEUX DE LA COMMUNE PRINCIPES DE L’ARTICLE L.101-2 DU CODE DE L’URBANISME

AXE 3 / Favoriser le développement de l’activité économique, de l’offre de services et des équipements L’enjeu pour Fourquevaux est de répondre aux L’axe 3 s’inscrit en co mpatibi lité avec les orientations : Pérenniser l’offre artisanale besoins de la population actuelle et future en • du SCoT approuvé le 12 décembre 2013 et en cours de révision : diffuse sur le territoire termes d’équipements publics, de commerces et de Le SCoT vise le rapprochement des habitants et des emplois et le maintien d’un équilibre entre accueil communal services. de population et offre d’emplois. Ainsi il affiche un objectif de maintien de l’équilibre actuel de 1

emploi pour 2,2 habitants pour 2030. Il encourage l’implantation d’activités nécessaires à la vie de La commune dispose aujourd’hui d’un niveau quartier (commerces de proximité, artisanat, services à la population…). L’accueil de ces activités et Valoriser la zone d’activités d’équipements satisfaisant au vu de la taille de la services de proximité doit être privilégié dans des quartiers mixtes. existant le long de la RD2 commune. Toutefois, le PADD prévoyant d’accueillir

600 habitants à l’horizon 2030, l’offre en Le SCoT favorise par ailleurs l’intensification des zones équipements devra être adaptée au d’activités existantes et définit les territoires ayant Développer l’offre commerciale développement de la commune, de même que le « 3° des besoins présents et futurs de l'ensemble vocation à accueillir de l’activité. Il identifie 0,5 pixel à et de services en continuité de développement de services et de commerces. Le des modes d'habitat, d'activités économiques, vocation économique au droit de la zone d’activité de l’extension de l’opération développement des communications numériques touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt Fourquevaux. Carbonade également constitue un enjeu majeur dans le futur. général ainsi que d'équipements publics et

d'équipement commercial » Fourquevaux dispose d’une zone d’activités qui

apporte environ 100 emplois sur la commune. Cette Conforter les équipements et zone d’activités est aujourd’hui peu valorisée et services existants et adapter présente un potentiel de développement. On l’offre existante au observe par ailleurs un décalage emplois offerts / développement de la commune catégories socioprofessionnelles de la population

active sur la commune.

L’un des objectifs du PADD est donc de valoriser la Favoriser le développement • du PDU approuvé le 17 octobre 2012 : zone d’activités et d’exploiter son potentiel afin de des communications Le PDU s’attache à mieux articuler transport et urbanisme, à améliorer la qualité du cadre vie en répondre aux besoins présents et futurs en termes numériques favorisant les modes de déplacements doux et les alternatives à l’usage de la voiture. d’emploi et d’assurer un équilibre entre emploi et Le développement de l’activité économique sur Fourquevaux contribue à cet objectif en offrant des accueil de population. emplois pour les actifs résidents de la commune, limitant ainsi les déplacements domicile-travail et

Développer l’attractivité favorisant l’usage de modes doux. La commune bénéficie d’un patrimoine bâti et touristique de la commune afin « … de développement des communications paysager riche qui reste peu connu. Le tourisme sur de renforcer l’activité électroniques,… » Le PCET du Sicoval fixe comme objectif d’atteindre -20 % minimum d’émission de gaz à effet de serre Fourquevaux constitue un potentiel d’activité économique locale sur le territoire intercommunal d’ici 2020. Le PADD prend en compte cet objectif en favorisant des économique que la commune souhaite encourager. emplois pour les actifs résidents de la commune, limitant ainsi les déplacements domicile-travail et

favorisant l’usage de modes doux. Fourquevaux présente une activité agricole « …6° La protection des milieux naturels et des dynamique et un potentiel agronomique riche et paysages, la préservation de la qualité de l'air, intéressant dans un contexte périurbain favorable de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources Pérenniser l’activité agricole du sud de l’agglomération toulousaine. L’un des naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, objectifs du PADD est donc de pérenniser l’activité des espaces verts ainsi que la création, la agricole qui contribue à l’activité économique sur la préservation et la remise en bon état des commune. continuités écologiques… »

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ORIENTATIONS DU EXPLICATIONS AU REGARD DES EXPLICATIONS AU REGARD DES EXPLICATIONS AU REGARD DES ORIENTATIONS SUPRA-COMMUNALES PADD BESOINS ET ENJEUX DE LA COMMUNE PRINCIPES DE L’ARTICLE L.101-2 DU CODE DE L’URBANISME

AXE 4 / Protéger et valoriser le patrimoine bâti, le potentiel agricole, les trames verte et bleue et le cadre paysager Maintenir et pérenniser L’enjeu pour Fourquevaux est de valoriser les « …6° La protection des milieux naturels et des L’axe 4 s’inscrit en co mpatibilité avec les orientations : atouts qui font la qualité de son cadre de vie. paysages, la préservation de la qualité de l'air, l’activité agricole • du SCoT modifié le 12 décembre 2013 et en cours de révision : de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources Le SCoT préconise le maintien de l’intégralité des espaces naturels reconnus comme cœur de La commune est rurale et son identité est naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, biodiversité à savoir les espaces protégés (Natura 2000, protection biotope, réserves naturelles, …), Préserver et consolider la intimement liée à l'activité agricole. La des espaces verts ainsi que la création, la les principaux cours d’eau, canaux et surfaces en eau, les zones humides, et les espaces boisés dont la trame verte et bleue préservation des espaces dédiés à l'agriculture par préservation et la remise en bon état des surface est supérieure ou égale à 2 ha. la limitation de l’étalement urbain et des effets de continuités écologiques… » Le SCoT prévoit également de maintenir les continuités écologiques « vertes » et « bleues », qui coupure ou de morcellement est un objectif clé. s’appuient sur les cœurs de biodiversité à savoir les éléments de nature ordinaire, les espaces

agricoles et le réseau hydrographique. Les coteaux agricoles du Lauragais constituent par

ailleurs un paysage emblématique et sensible. Le SCoT vise en outre à affirmer les grands paysages, à préserver l’identité des unités paysagères, à Fourquevaux se développe ainsi dans un grand accompagner la diversité des paysages, à garantir durablement la qualité paysagère et bâtie des paysage riche et encore préservé. entrées de ville et des axes majeurs, et à assurer la pérennité des espaces agricoles protégés sur

lesquels la vocation agricole est strictement maintenue. La commune bénéficie également d’un patrimoine

bâti et d’un noyau villageois d’une grande qualité Le SCoT identifie deux continuités écologiques sur Fourquevaux : l’une le long du ruisseau de la architecturale. Marcaissonne, la seconde le long du ruisseau de la Fèle. Une liaison verte traverse l’extrémité Nord de

la commune en direction du parc des Cinquante sur Labège. Les vues remarquables sur les coteaux, vers le Les boisements dispersés sur la commune sont repérés en tant qu’espaces naturels protégés. centre historique, ainsi que la préservation du La majeure partie du territoire communal est par ailleurs classée en espaces agricoles protégés. paysage des coteaux, ont donc été des éléments « 1°d) La sauvegarde des ensembles urbains et qui ont été pris en compte dans le PADD, tout du patrimoine bâti remarquables ; » comme la valorisation de la qualité architecturale « …2° La qualité urbaine, architecturale et du bâti ancien. L’intégration du cahier de paysagère, notamment des entrées de ville… » Préserver le paysage des recommandations architecturales du SICOVAL y « …6° La protection des milieux naturels et des coteaux et la qualité contribue. paysages, la préservation de la qualité de l'air, architecturale et paysagère du de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources noyau villageois Fourquevaux dispose de continuités écologiques naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, s’appuyant sur le réseau hydrographique, les des espaces verts ainsi que la création, la boisements et des haies résiduelles. Toutefois, les préservation et la remise en bon état des cours d’eau se caractérisent par une ripisylve continuités écologiques… » discontinue et fragilisée par l’urbanisation. Les

vastes espaces agricoles présentent un enjeu

particulièrement important du fait de la rareté des

milieux naturels.

La protection et le renforcement des continuités

écologiques passent donc par une protection

accrue des boisements, des cours d’eau, et des

coteaux agricoles qui participent pleinement à la

biodiversité et sont identifiés dans le PADD.

Les espaces naturels et agricoles protégés ainsi que les continuités écologiques identifiés dans le SCoT sont protégés dans le PADD. De plus, le PADD se fixe comme objectif de préserver la qualité du paysage des coteaux.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 144 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme 2. LA MISE EN ŒUVRE DU PADD : COHERENCE DES OAP ET TRADUCTION REGLEMENTAIRE

Le tableau pages suivantes a pour objectif de démontrer : - la cohérence des orientations d'aménagement et de programmation avec les orientations et objectifs du PADD, - la nécessité des dispositions édictées par le règlement pour la mise en œuvre du PADD et des différences qu'elles comportent, - la complémentarité de ces dispositions avec les orientations d'aménagement et de programmation.

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CM Document arrêté le 12 septembre 2016 146 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

ORIENTATIONS DU COHERENCE DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION TRADUCTION REGLEMENTAIRE : MISE EN ŒUVRE DU PADD ET PADD AVEC LE PADD COMPLEMENTARITE AVEC LES OAP

AXE 1 / Promouvoir un développement urbain maitrisé et équilibré dans le temps et l’espace Une zone UA correspondant au périmètre du noyau villageois a été créée. Les dispositions règlementaires dans cette zone ont un objectif double : favoriser la densification du noyau villageois tout en préservant sa qualité architecturale. Les OAP sur les secteurs de Restes et de Carbonade sont cohérentes avec la volonté communale de Afin de favoriser la densification, le pourcentage d’espaces verts (article UA6 ) et l’emprise au sol recentrer le développement autour du noyau villageois. (article UA4 ) ne sont pas réglementés. Le PADD a pour objectif de « permettre une extension limitée et progressive de l'urbanisation à Recentrer le développement L’ensemble des dispositions relatives à la préservation du cadre bâti du centre villageois sont vocation d'habitat, à l'horizon 2025. Cette urbanisation se fera en continuité du tissu urbain, sur les urbain autour du noyau justifiées dans la partie sur l’Axe 4 du PADD. secteurs de Restes et sur l’extension du secteur Carbonade ». Les OAP répondent à cet objectif en villageois permettant de « conforter l’habitat dans le cœur de village et d’autre part, d’urbaniser [le secteur de Dans la zone UB qui correspond aux extensions périphériques au centre ancien et aux hameaux, Restes] en parallèle à l’extension de Carbonade afin d’équilibrer le développement urbain et l’urbanisation sera également intensifiée mais de manière plus modérée au vu de la situation plus d’intégrer les équipements au cœur de l’urbanisation ». excentrée, du tissu urbain existant (pavillons implantés en retrait de voie) et du gabarit des voies de desserte (cf. partie 3.Division du territoire en zones et explications).

Afin de favoriser la diversification de l’habitat, en particulier dans les futures zones d’urbanisation, le règlement est complémentaire aux OAP. Les OAP favorisent la mixité sociale. En effet, elles précisent que la vocation des secteurs de Restes et Carbonade est « d’accueillir un programme de logements développant une mixité de l’habitat ». Sur Sur le secteur de Restes, l’article AUb2 rappelle que « les occupations et utilisations du sol ne sont Favoriser la diversification de chaque secteur, il est envisagé la réalisation de 10% de logements locatifs sociaux et 40% d’accession autorisées que si elles font partie d’une opération d’aménagement d’ensemble et sous condition l’habitat pour permettre le à prix abordable. d’être compatibles avec l’Orientation d’Aménagement et de Programmation intégrée au PLU ». parcours résidentiel et assurer une mixité sociale et Les OAP sur le secteur de Restes et de Carbonade permettent par ailleurs la diversification des formes Par ailleurs, l’article AUb3 relatif à la mixité fonctionnelle et sociale impose que 10 % de la surface de générationnelle de bâti. Sur le secteur de Restes, il est ainsi précisé que l’Ouest du secteur sera à dominante d’habitat plancher totale réalisée soient affectés à du logement locatif social et 40 % de la surface de plancher groupé tandis que l’Est accueillera des habitations de type lauragaise. totale réalisée soient affectés à de l’accession à prix abordable.

(Pour rappel, le secteur de Carbonade ne fait pas l’objet d’un règlement). Les zones de développement urbain se situent en dehors de zones présentant des risques pour la population. Protéger la population des Par ailleurs l’article 2 du règlement rappelle que les constructions doivent respecter les dispositions risques du PPR Inondation et du PPRN mouvement de terrains-tassements différentiels dans les secteurs concernés. Les OAP sont cohérentes avec cette orien tation du PADD en encourage ant des forme s urbaines économes en foncier. Les OAP prévoient ainsi des densités comprises entre 11 logements/ha (secteur de Carbonade) et 15 logements/ha (secteur de Restes). Afin de favoriser la gestion des eaux pluviales, l’article 9 relatif à la desserte par les réseaux impose que toute construction nouvelle soit raccordée au réseau pluvial public. Le règlement prévoit Elles garantissent une qualité environnementale en imposant que chaque secteur soit raccordé aux également les dispositifs à mettre en place en l’absence de réseau. Intégrer des préoccupations réseaux publics d’assainissement collectif et d’eau potable. environnementales dans Le règlement impose également le raccordement au réseau public d’assainissement pour l’évacuation l’aménagement et les L’OAP sur le secteur de Carbonade prévoit une gestion alternative des eaux pluviales par des des eaux usées dans les secteurs desservis. En l’absence de réseau, le règlement prévoit la possibilité constructions dispositifs de type noues, fossés, bassin tampon... d’un dispositif de traitement à la parcelle sous certaines conditions dans le but de garantir la qualité Elle assure également la prévention des nuisances sonores et visuelles liées à la circulation routière en des eaux issues du traitement. proposant une distance de retrait des constructions vis-à-vis de la RD2 et de la RD31, une végétation en façade le long de la RD2, et une isolation phonique du bâti. De plus, l’OAP privilégie une orientation Nord/Sud des constructions pour bénéficier de l’apport d’énergie solaire.

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ORIENTATIONS DU COHERENCE DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION TRADUCTION REGLEMENTAIRE : MISE EN ŒUVRE DU PADD ET PADD AVEC LE PADD COMPLEMENTARITE AVEC LES OAP

AXE 2 / Améliorer le fonctionnement urbain et renforcer la cohésion territoriale Le PADD prévoit de renforcer l’attractivité du cœur de village en aménageant sa traversée et en Afin de permettre l’implantation d’équipements, leur hauteur n’est pas réglementée, de même que confortant ses équipements. leur aspect extérieur et la toiture. Toutefois, du fait du périmètre de protection des monuments historiques, tout projet en cœur de village sera soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France Renforcer l’attractivité du cœur L’OAP sur l’amélioration des conditions de déplacements dans le centre élargi répond à cette afin de garantir sa qualité architecturale. de village orientation en proposant la requalification de la rue Jean-Paul Laurens, la mise en valeur de la place de Liberté ainsi que le confortement du pôle d’équipements. Afin de préserver et mettre en valeur les entrées de village, le règlement graphique préserve L’OAP vise également à renforcer les liaisons douces afin de mieux connecter le centre aux quartiers l’alignement d’arbres Côte de Bicinis au titre de l’article L.151-19 du code de l’urbanisation, et la qui l’entourent. végétation en entrée Est par un classement en Espaces Boisés Classés. Un objectif majeur des OAP est l a couture des secteurs de Restes et de Carbonade avec le noyau Afin de créer une centralité agrandie et de prolonger la forme urbaine du noyau villageois, les villageois afin de créer une centralité agrandie. Les OAP sur chaque secteur précisent que les dispositions réglementaires de la zone AUb (secteur de Restes) précisent les caractéristiques aménagements projetés devront permettre de relier le secteur de Carbonade 2 à la première phase architecturales et urbaines des nouvelles constructions. Elles s’appuient sur l’OAP du secteur de de l’opération (le Clos du Puits) et le secteur de Restes au centre villageois et ainsi favoriser les Restes et la complètent. déplacements tant d’un point de vue routier que piéton et cyclable. Ainsi, l’article AUb4 relatif à la volumétrie et l’implantation des constructions prévoit des dispositions L’OAP sur le secteur de Restes précise que le secteur sera relié au village par : différentes en fonction des secteurs définis dans l’OAP : le secteur d’habitat groupé en contact avec le • la voie desservant actuellement le centre culturel et sportif. noyau villageois d’une part et le secteur accueillant des habitations de type lauragaise en frange • une liaison piétonne se connectant au boulodrome existant agricole d’autre part. Créer une centralité agrandie, • une coulée verte prolongeant l’espace vert devant le groupe scolaire. Concernant le secteur d’habitat groupé, les dispositions réglementaires se rapprochent de celles du intégrant le quartier de Les constructions seront par ailleurs plus denses dans la partie basse en continuité du noyau noyau villageois : Carbonade et le futur quartier villageois, afin d’assurer des formes urbaines cohérentes avec celui-ci. • emprise au sol non réglementée, de Restes • hauteur maximum des constructions de 6 mètres, L’OAP sur Carbonade prévoit une couture avec l’opération du Clos du Puit par : • implantation sur au moins une limite séparative. • le prolongement de la liaison douce et de l’alignement d’arbres le long de la RD31, • le prolongement de l’accès existant dans le lotissement, Un pourcentage minimal de 50% d’espace vert est toutefois imposé sur chaque unité foncière afin de • l’aspect extérieur des futures constructions en harmonie avec celles du Clos du Puits. garantir un cadre de vie de qualité et des respirations dans le tissu urbain tout en permettant une La mixité fonctionnelle (habitat, commerces, services et équipement) du secteur contribuera urbanisation dense. En effet, à titre de comparaison, l’opération récente du Clos du Puits (secteur également à l’affirmation d’une centralité agrandie. 1NAa dans le POS), qui est relativement dense (18 logements/ha), était encadrée par des règles similaires dans le POS.

(Cf. axe 4 pour les règles concernant les habitations de type lauragaise) Le PADD vise à mailler et sécuriser le réseau de déplacement en : L’article 7 relatif au stationnement réglemente sur chaque zone les normes minimales de • anticipant la desserte routière des nouveaux quartiers et des nouvelles constructions et stationnement en fonction des destinations des constructions afin d’assurer un équilibre entre prendre en compte les effets induits sur le trafic, couverture optimale des besoins et encouragement de modes de déplacement alternatifs à la voiture. • développant un réseau de liaisons douces en étoile connectant le centre et les différents Ces dispositions répondent à l’objectif de mixité fonctionnelle et au besoin en matière de quartiers, stationnement pour chaque destination. • aménageant la traversée du village pour garantir la sécurité de tous les usagers, Le règlement fixe également les normes minimales de stationnement en fonction de la surface de • sécurisant les voies pour la circulation et la traversée des piétons (RD2, RD31, carrefour plancher pour prendre en compte les besoins des ménages. Mailler et sécuriser le réseau Ce nombre minimal d’emplacement de stationnement est exigible en dehors de la voie publique afin de déplacements RD2/RD31, chemin de Restes et traversée de Montroux). de libérer l’espace public. Les 3 orientations d’aménagement répondent au PADD. En effet, les orientations sur l’amélioration des conditions de déplacements dans le centre élargi L’article 8 relatif à la desserte par les voies publiques ou privées et accès aux voies ouvertes au public proposent la requalification de la rue Jean-Paul Laurens afin de donner plus de place aux piétons et est nécessaire pour anticiper la desserte routière des nouveaux quartiers et des nouvelles cycles, ainsi que la création de liaisons douces et le confortement des liaisons douces existantes afin constructions conformément à l’orientation du PADD. Il fixe ainsi la largeur minimale des voies à de réaliser un réseau en étoile reliant le centre et les quartiers périphériques. double sens et des voies à sens unique pour permettre une circulation fluide, et rappelle que les caractéristiques des voies doivent répondre aux normes minimales en vigueur pour l’approche des

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Les OAP sur les secteurs de Restes et de Carbonade visent à prévoir la desserte routière de ces futurs véhicules de lutte contre l’incendie et la collecte des déchets ménagers . quartiers et les liaisons douces les connectant au centre. Ainsi, l’OAP sur Carbonade précise que l’accès se fera depuis la RD31. Aucun accès ne sera réalisé sur la RD2. Le carrefour entre la RD2 et la RD31 devra faire l’objet d’un traitement afin de sécuriser la Un emplacement réservé sur le règlement graphique est prévu pour sécuriser le carrefour entre la circulation. L’OAP prévoit également le prolongement de la liaison douce existante le long de la RD2 et la RD31. RD31ainsi qu’une voie principale traversante favorisant les déplacements multimodaux. L’OAP répond aux besoins en matière de stationnement avec, d’une part, la réalisation d'un parc de stationnement pour les usagers des commerces, services et de l’équipement collectif, avec possibilité de foisonnement pour les logements, et d’autre part, une voirie avec un stationnement longitudinal ou par poches pour permettre le stationnement des visiteurs.

L’OAP sur le secteur de Restes prévoit une desserte à partir de l’accès existant au centre culturel et sportif ainsi que des liaisons douces connectant le secteur au centre villageois.

Développer l’offre en L’OAP sur le secteur de Carbonade prévoit que l’accès à l’arrêt de TAD soit privilégié par la création de transports collectifs et cheminements piétonniers. Par ailleurs, l’OAP précise que la création d'un arrêt de TAD dans le encourager le covoiturage quartier ou en bordure immédiate sera, à terme, nécessaire.

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ORIENTATIONS DU COHERENCE DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION TRADUCTION REGLEMENTAIRE : MISE EN ŒUVRE DU PADD ET PADD AVEC LE PADD COMPLEMENTARITE AVEC LES OAP

AXE 3 / Favoriser le développement de l’activité économique, de l’offre de services et des équipements Pérenniser l’offre artisanale En applicat ion du PADD, le règlement autorise l es constructions à destination de commerce diffuse sur le territoire (l’artisanat est inclus dans cette destination) dans les zone urbaines mixtes ( articles UA2 et UB2 ), à communal condition que leur fonctionnement n’entraine pas de nuisances pour le voisinage. Afin de conforter la zone d’activités existante, une zone UE correspondant à celle -ci a été créée. Pour permettre son développement, il est nécessaire que le règlement fixe des dispositions d’accueil liées strictement à l’accueil d’activités ( article UE1 et UE2 ). Les constructions à destination d’habitation sont ainsi autorisées à condition qu’elles ne dépassent pas une surface de plancher de 175 m² maximum par unité foncière et qu’elles soient destinées au logement des personnes dont la présence

permanente est nécessaire pour assurer la surveillance ou la direction des établissements ou pour Valoriser la zone d’activités l’exercice de l’activité autorisée. existant le long de la RD2 Les prescriptions des articles UE4 et UE5 sur la volumétrie et l’implantation des constructions d’une

part, et la qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère d’autre part doivent permettre l’insertion des bâtiments d’activité, la zone d’activité étant entourée de parcelles agricoles et de quelques habitations. Une partie de la zone d’activité se situe en contrebas de la RD2. La hauteur des bâtiments a donc été réglementée par rapport au terrain naturel mais aussi par rapport à la RD2 afin de veiller à la qualité des vues depuis celle-ci. L’OAP sur le secteur de Carbonade prévoit l’implantation d’ un pôle de services de proximité en entrée

Sud ainsi que des commerces le long de la voie principale de desserte. Développer l’offre commerciale Elle garantit la qualité architecturale des façades commerciales par un traitement valorisant du front et de services en continuité de Le secteur d’extension Carbonade ne fait pas l’objet de dispositions réglementaires, l’urbanisation bâti et par une implantation à l’alignement sur l’espace public. l’extension de l’opération étant encadrée par une OAP. Afin de renforcer l’attractivité du pôle de services et des commerces, l’OAP prévoit la réalisation d’un Carbonade espace public de qualité constituant un lieu de rencontres et d’échanges ainsi que le maintien d’une

percée visuelle depuis la RD2 sur la rue commerçante. L’OAP sur le secteur de Carbonade anticipe les besoins de la population future en prévoya nt un pôle Conforter les équipements et Afin de permettre l’implantation d’équipements, leur hauteur n’est pas réglementée, de même que de services et d’équipements. services existants et adapter leur aspect extérieur et la toiture. Toutefois, du fait du périmètre de protection des monuments L’OAP sur le secteur de Restes permet de conforter le pôle d’équipements du noyau villageois en l’offre existante au historiques, tout projet en cœur de village sera soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France renforçant les liaisons douces vers celui-ci et en prévoyant la réalisation d’un espace public en lien développement de la commune afin de garantir sa qualité architecturale. avec le centre culturel et social. Favoriser le développement L’article 9 du règlement prévoit que les réseaux de télécommunication, distribution d’énergie et des communications autres soient obligatoirement enterrés dans les opérations d’aménagement d’ensemble. numériques Les orientations sur l’amélioration des conditions de déplaceme nts dans le centre élargi proposent la Développer l’attractivité requalification de la rue Jean-Paul Laurens afin de donner plus de place aux piétons et cycles, ainsi touristique de la commune afin que la création de liaisons douces et le confortement des liaisons douces existantes afin de réaliser un de renforcer l’activité réseau en étoile reliant le centre et les quartiers périphériques. La requalification de la rue Jean-Paul économique locale Laurens renforcerait la qualité urbaine du centre villageois et donc son attractivité. Le développement des liaisons douces inciterait les visiteurs à découvrir le territoire communal. Afin de préserver l’activité agricole, le règlement fixe : • des dispositions d’accueil liées strictement à l’activité agricole (article A1 ), Un enjeu majeur du PADD est la limitation de l’étalement urbain. • des dispositions limitant la constructibilité : extension des constructions existantes à Pérenniser l’activité agricole Les OAP sur Restes et Carbonade prévoient des densités comprises entre 11 logements/ha (secteur de destination d’habitation limitée à 225m² de surface de plancher totale, constructions annexes Carbonade) et 15 logements/ha (secteur de Restes), en faveur de cette limitation. aux locaux d’habitation autorisées dans la limite de 50 m² de surface de plancher et dans un rayon de 50 mètres maximum déterminé autour des constructions existantes (article A2).

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ORIENTATIONS DU COHERENCE DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION TRADUCTION REGLEMENTAIRE : MISE EN ŒUVRE DU PADD ET PADD AVEC LE PADD COMPLEMENTARITE AVEC LES OAP

AXE 4 / Protéger et valoriser le patrimoine bâti, le potentiel agricole, les trames verte et bleue et le cadre paysager Afin de préserver l’activité agricole, le règlement fixe : • des dispositions d’accueil liées strictement à l’activité agricole (article A1 ), • des dispositions limitant la constructibilité : extension des constructions existantes à destination d’habitation limitée à 225m² de surface de plancher totale, constructions annexes aux locaux d’habitation autorisées dans la limite de 50 m² de surface de plancher et dans un Un enjeu majeur du PADD est la limitation de l’étalement urbain. Maintenir et pérenniser rayon de 50 mètres maximum déterminé autour des constructions existantes (article A2). Les OAP sur Restes et Carbonade prévoient des densités comprises entre 11 logements/ha (secteur de l’activité agricole Carbonade) et 15 logements/ha (secteur de Restes), en faveur de cette limitation. L’article A4 distingue par ailleurs la hauteur maximale autorisée des habitations (6 mètres) des autres constructions (14 mètres) afin de permettre l’implantation de constructions à destination agricole présentant des hauteurs plus importantes. L’article A5 qui réglemente l’aspect des façades, des toitures et les adaptations au site permet toutefois de garantir l’insertion des constructions au sein des coteaux. Le PADD affiche la volonté de f avoriser la biodiver sité dans les espaces urbains, de conforter les liens Afin de traduire la volonté du PADD de préserver et consolider la trame verte et bleue, l’article 6 du entre les cœurs de biodiversité et de protéger la ceinture végétale autour du noyau villageois. règlement de chaque zone impose de conserver les espaces boisés, arbres isolés ou alignements d’arbres existants et de remplacer tout arbre abattu ou détérioré, pour des raisons justifiées, par des Les OAP sur les secteurs de Restes et de Carbonade sont cohérentes avec cette orientation. plantations au moins équivalentes. Sur le secteur de Restes, une bande verte non constructible le long du ruisseau du Jaouget et de sa ripisylve permettra de préserver cette continuité écologique. Une coulée verte sera également L’article 5 des zones agricoles et naturelles réglemente les clôtures afin de permettre le déplacement réalisée et contribuera au développement de la biodiversité en milieu urbaine. La plantation de haies des espèces. Ainsi, les murs maçonnés sont interdits. Les clôtures doivent être constituées d’un Préserver et consolider la arbustives en franges d’urbanisation permettra de renforcer la ceinture végétale du noyau villageois. grillage doublé d’une haie végétale en mélange. trame verte et bleue

L’OAP sur le secteur de Carbonade répond également à la volonté de favoriser la nature en milieu Le zonage complète cette disposition en classant les boisements importants ou d’intérêt écologique urbain par : en Espaces Boisés Classés et en identifiant les éléments naturels à protéger au titre de l’article L.151- • la préservation de la haie existante en limite du secteur, 19 du code de l’urbanisme. • un traitement paysager de la voie principale de desserte, • la plantation d'arbres le long de la RD31, Ces dispositions qui portent sur les zones urbaines, agricoles ou naturelles sont complémentaires aux • la réalisation d’un espace de stationnement paysager et planté d’arbres de haute tige. OAP qui donnent uniquement des orientations sur les zones d’extension urbaine. Les orientations du PADD visent à : Afin de préserver la qualité architecturale du noyau villageois, l e règlement de la zone UA interdit des • protéger et valoriser le patrimoine bâti ancien du noyau villageois et le petit patrimoine, destinations, constructions et activités pouvant nuire à cette qualité et non compatible avec l’habitat. • veiller à la qualité paysagère des limites des futurs quartiers de Carbonade et de Restes, Ainsi l’article UA1 interdit : • valoriser les chemins de randonnée, vecteurs de découverte et de valorisation du territoire, - Les constructions à destination agricole ou forestière, • préserver les vues remarquables sur le village et sur le grand paysage. - Les constructions à destination d’activités des secteurs secondaire ou tertiaire autres que le commerce et activités de service, Les OAP prennent en compte le PADD. - Les terrains de camping et de caravaning et le stationnement isolé des caravanes soumis à Préserver le paysage des L’OAP sur le secteur de Restes permet de préserver la covisibilité avec l’église. autorisation préalable, coteaux et la qualité L’implantation du bâti à l’alignement dans le centre ancien est prolongée dans la partie basse de - Les parcs résidentiels de loisirs ou villages de vacances, architecturale et paysagère du Restes et les constructions y seront denses afin de favoriser la continuité du tissu urbain et la qualité - L’aménagement de terrains pour permettre l’installation de caravanes constituant l’habitat principal, noyau villageois architecturale d’un centre agrandi. - L’aménagement d’un terrain pour la pratique de sports ou de loisirs motorisés, La partie Est du secteur, en limite d’espace agricole, accueillera un à deux bâtiments d’habitation de - L’ouverture et l’exploitation de carrières et de décharges, type lauragaise de hauteur R+combles maximum de manière à favoriser leur insertion paysagère. - Les affouillements et exhaussements du sol non liés à une opération autorisée, La plantation de haies arbustives en franges d’urbanisation permettra d’assurer une transition - Le dépôt de véhicules et garages collectifs de caravanes, ou de résidences mobiles de loisirs, paysagère avec l’espace agricole. - Les ICPE soumises à autorisation, à déclaration ou à enregistrement, à l’exception de celles autorisées à l’article 2.

Toutefois l’article UA2 prévoit des constructions, destinations et activités soumises à des conditions

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L’OAP sur le secteur de Carbo nade garantit son insertion paysagère et la qualité des franges urbaines particulières qui pourront contribuer à la mixité des fonctions du centre villa geois tout en étant par : compatible avec l’habitat : les commerces et certaines ICPE. • la réalisation d’une bande paysagère le long de la RD2, • le maintien de percées visuelles depuis la RD2, L’article UA4 traitant de la volumétrie et de l’implantation des constructions permet d’assurer • la plantation d'arbres le long de la RD31, l’insertion architecturale, urbaine et paysagère de la construction. Ainsi : • la préservation de la haie existante en limite du secteur et son prolongement afin de valoriser • L’implantation à l’alignement et en limites séparatives, caractéristiques du noyau villageois, la lisière d'urbanisation vis-à-vis de l'espace non bâti, sont obligatoires pour les futures constructions. Toutefois, le règlement permet des • l’adaptation des hauteurs des constructions par rapport au relief adaptations : afin d’éviter d’importants linéaires bâtis, lorsque la longueur de la parcelle sur rue excède 15 mètres, la construction nouvelle pourra être accolée à seulement une limite. Afin d’éviter des décrochés de façades importants et de favoriser l’insertion des constructions nouvelles dans d’une bande de 15 m à compter de l’alignement , celles-ci devront être implantées à une distance des limites séparatives d’au moins 3 mètres. • La hauteur est limitée à 6 mètres.

L’article AUb4 (secteur de Reste) permet de traiter la qualité paysagère des limites du futur quartier de Restes. Il complète l’OAP qui prévoit d’accueillir des bâtiments d’habitation de type lauragaise en frange agricole, en précisant l’emprise au sol (20% maximum de la superficie totale de l’unité foncière), la hauteur maximum des constructions (5 mètres), implantation à au moins 3 mètres des limites séparatives.

L’article 5 traitant de la qualité urbaine, architecturale, environnementale permet également de favoriser l’insertion architecturale, urbaine et paysagère des constructions sur chaque zone. Les adaptations au site, l’aspect des façades et toitures et les clôtures sont ainsi réglementés que ce soit en zones UA, UB, UE, AU, A ou N.

Le secteur UBa correspond à un secteur d’habitations peu denses, en ligne de crête. Afin de protéger les vues depuis cette ligne de crête et en application de l’orientation du PADD visant à protéger les vues sur le grand paysage, l’article UB4 limite la hauteur de toute construction ou installation nouvelle à 5 mètres et l’emprise au sol à 15%. Dans ce même objectif, 50 % au moins de la surface de chaque unité foncière doivent être traités en jardin planté et engazonné ( article UB6 ).

Pour rappel, les périmètres de protection des monuments historiques liés au château de Fourquevaux et son orangerie sont intégrés au règlement graphique.

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3. LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LES REGLEMENTS ECRIT ET GRAPHIQUE Par rapport au POS, le PLU de Fourquevaux se traduit essentiellement par une réorganisation des zones urbanisées pour enrayer le mitage du territoire et par une nouvelle délimitation des zones urbanisées et des extensions urbaines limitées et progressives pour limiter l’étalement urbain. Ces orientations s’accompagnent d’un renfort de la protection des espaces agricoles et naturels. Le PADD est traduit règlementairement de la façon suivante :

3.1 Explications des différentes zones et règles associées

3.1.1. Les zones urbaines Les zones U du PLU recouvrent les secteurs urbanisés de la commune, à vocation dominante d’habitat et d’activité. Dans l’ensemble de ces zones, les capacités des infrastructures et des équipements permettent immédiatement l’accueil de nouvelles constructions. La distinction entre les différentes zones U est établie à partir des formes urbaines dominantes qui les composent. Les zones U sont réparties entre :

• La zone UA Cette zone intègre les constructions constituant le centre ancien du village. Cette zone se caractérise notamment par la présence d’une continuité bâtie dans la rue principale (rue Jean-Paul Laurens) constituée de constructions mitoyennes et implantées en alignement sur rue. Elle rassemble les constructions les plus anciennes du noyau villageois dont le château et son orangerie. Le pôle d’équipements, incluant notamment le groupe scolaire et le centre culturel et sportif, est également intégré dans cette zone puisqu’il contribue à la fonction de centralité de la zone UA. Le classement en zone UA ouvre par ailleurs la possibilité de faire évoluer l’offre en équipements en fonction des besoins liés à l’accueil de futures populations. L’ensemble des constructions sont par ailleurs desservies par le réseau d’assainissement collectif.

Cette zone UA est prolongée par l’opération récente du Clos du Puits (1 ère phase de Carbonade) classée en secteur UAa qui regroupe des habitations mitoyennes ainsi que des habitations individuelles (ces dernières ne sont pas encore réalisées) présentant une forte densité (18 logements/ha). Ce classement dans un secteur de la zone UA participe à la mise en œuvre du projet communal d’inscrire l’opération dans la continuité et en complémentarité du centre ancien.

La zone UA couvre 12,2 ha dont 2,7 ha en secteur UAa.

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Principales caractéristiques réglementaires Explications Zone d’acc ueil mixte où sont interdites les - Les articles 1 et 2 traduisent la Articles UA 1 constructions à destination industrielle, agricole et volonté de favoriser une zone &2 : forestière, d’activités des secteurs secondaire ou mixte, une diversité Interdictions & tertiaire autres que le commerce et activités de fonctionnelle par l’accueil Conditions service, camping… d’activités compatibles avec particulières l’habitat : équipement, Rappel du PPR Mouvement de Terrain commerce…

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Emprise au sol : sans objet - Les articles 4 et 6 traduisent Hauteur maximale : 6 mètres à la panne sablière une volonté de maintenir la forme urbaine villageoise et Implantation des constructions par rapport aux voies l’unité architecturale, et emprises publiques : notamment par le maintien de - En zone UA, implantation à l’alignement la frontalité et d’une continuité - Dans le secteur UAa, implantation à une du bâti et l’implantation en distance minimale de 15 mètres de la limite limite séparative. Toutefois il d’emprise de la RD31. Le long de la portion de la existe des souplesses voie identifiée par une légende spécifique sur le d’implantation ne remettant règlement graphique, implantation à pas en cause l’objectif général l’alignement. Non réglementé pour les autres de préservation de la forme Article UA 4 : voies. urbaine traditionnelle. Volumétrie et - D’autres implantations sont possibles pour les implantation ouvrages techniques et installations nécessaires - L’absence de réglementation des au service public. sur l’emprise au sol (UA4) constructions traduit la volonté de Implantation des constructions par rapport aux poursuivre l’intensification et limites séparatives : le renouvellement du cœur de - En zone UA, dans une bande de 15 mètres ville conformément aux comptée à partir de l’alignement, implantation objectifs du SCoT de d’une limite séparative à l’autre (sauf lorsque la renforcement des centralités. longueur de la parcelle sur rue excède 15 mètres). Au-delà de la bande des 15 m, retrait - Le pourcentage d’espaces vert d’au moins 3 mètres. est porté à 50 % dans le - Dans le secteur UAa, toute construction nouvelle secteur UAa au vu de sa doit être implantée sur au moins une limite fonction résidentielle et de la séparative typologie d’habitat. Il accueille - D’autres implantations sont possibles pour les des logements familiaux (T3 et annexes et les ouvrages techniques et T4) mitoyens dont la faible installations nécessaires au service public. emprise au sol permet une Article UA 6 : Espaces verts à créer : densification en continuité de Traitement - Dans la zone UA, non réglementée la rue principale du village, environnement - Dans le secteur UAa, 50 % au moins de la surface ainsi que des lots à bâtir en al et paysager en jardin planté et engazonné. 1 arbre de haute villas semi-mitoyennes en des espaces tige par 200 m² de terrain aménagé en jardin périphérie de l'opération. non bâtis et planté et engazonné. abords des - Pour organiser le constructions stationnement et éviter toute - Pour les habitation s, 1 place de stationnement dégradation paysagère liée à exigée jusqu’à 100 m² de surface de plancher. un stationnement anarchique, Au-delà de 100 m², 1 place par tranche de 60 m² le règlement impose un de surface de plancher supplémentaire. nombre de places de - Règles pour l’hébergement hôtelier, le stationnement en fonction du Article UA 7 : commerce, l’artisanat, les bureaux. type d’occupation. Les choix Stationnement ont été définis afin de répondre au plus juste aux besoins des divers types de construction sans excès.

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Article UA 8 : Toutes les voies à double sens de circulation auront Desserte par - Les règles concernant les une largeur de chaussée minimum de 5 m. les voies voiries (UA8) ont pour but de Les voies en sens unique auront une largeur publiques ou garantir des nouvelles voies au minimale de plateforme de 4 m. privées gabarit suffisant et sécuritaire.

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• La zone UB La zone UB correspond aux extensions périphériques au centre ancien et aux hameaux constitués (En Martel, Damiac et Caumont), où sont implantés essentiellement des maisons individuelles implantées en cœur de parcelle sur des parcelles de taille moyenne à grande. L’urbanisation s’y est développée au gré des opportunités foncières. Seul le secteur de Montroux est desservi par l’assainissement collectif. Les possibilités de densification y sont plus limitées que dans le centre ancien du fait de l’implantation des constructions en milieu de parcelles, de leurs caractéristiques en termes de localisation par rapport au noyau villageois et ses équipements, de desserte par les voiries ou du fait qu’elles ne seront pas reliées au réseau d’assainissement collectif.

La zone UB comprend un secteur UBa qui correspond à un secteur d’habitations individuelles sur des parcelles de taille moyenne en ligne de crête et en limite d’espace agricole. L’emprise au sol et la hauteur y sont limitées afin de préserver la ligne de crête et les vues. Ce secteur n’est pas relié au réseau d’assainissement collectif.

La zone UB couvre 47 ha dont 2 ha en secteur UBa.

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Principales caractéristiques réglementaires Explications Zone d’acc ueil mixte où sont interdites les - Une mixité des fonctions est recherchée Articles UB 1 constructions à destination industrielle, dans cette zone dans le respect du caractère &2 : agricole et forestière, d’activités des secteurs résidentiel. Interdictions & secondaire ou tertiaire autres que le Conditions commerce et activités de service, camping… - Les articles 4 et 6 permettent à la fois particulières d’encadrer la forme urbaine, de libérer les Rappel du PPR Mouvement de Terrain contraintes de constructibilité, tout en Emprise au sol : favorisant une intensification et le - Dans la zone UB, 25 % maximum renouvellement urbain progressif avec une - Dans le secteur UBa, 15 % maximum diversification des typologies d’habitats dans ces quartiers. Hauteur maximale : - Dans la zone UB, 6,50 mètres à la panne - Dans la zone UB, l’emprise au sol maximale sablière de 25 %, le pourcentage d’espaces verts - Dans le secteur UBa, 5 mètres à la panne d’au moins 25% et une implantation par sablière rapport aux voies et emprises publiques non réglementée permettent d’assurer une Article UB 4 : Implantation des constructions par rapport densification maîtrisée. Volumétrie et aux voies et emprises publiques : En effet, l’étude du potentiel de implantation Non réglementée sauf le long de la RD2 (35 densification (cf. partie 3 du diagnostic) a des mètres de l’axe pour l’habitat, 25 mètres de permis d’estimer que le potentiel foncier constructions l’axe pour les autres constructions) pouvant accueillir une ou des constructions sur les parcelles bâties était d’une surface Implantation des constructions par rapport moyenne de 2300 m² en zone UB. Sur de aux limites séparatives : nombreuses parcelles, l’implantation des - Retrait minimum de 3 mètres habitations laisse place à un grand espace - Implantation en limite séparative possible jardiné qui permet des divisions parcellaires. pour les bâtiments de moins de 2,50 Sur une surface moyenne de 2300m², le mètres de hauteur règlement permet une emprise au sol - D’autres implantations sont possibles moyenne maximale de 575 m² sur une unité pour les annexes et les ouvrages foncière issue de division parcellaire. Une techniques et installations nécessaires au implantation des futures constructions de 3 service public. mètres minimum par rapport aux limites Espaces verts à créer : séparatives et une hauteur maximale de 6 - Dans la zone UB, 25 % au moins de la mètres ( article UB4) permettront de limiter surface en jardin planté et engazonné. la constructibilité et d’insérer la construction dans le respect du tissu urbain existant. - Dans le secteur UBa, 50 % au moins de la L’étude du potentiel de densification avait Article UB 6 : surface en jardin planté et engazonné. permis d’estimer dans un premier temps Traitement qu’une cinquantaine de logements seraient environnement - 1 arbre de haute tige par 200 m² de réalisables en zone UB. Les règles d’emprise, al et paysager terrain aménagé en jardin planté et de distance par rapport aux limites des espaces non engazonné. séparatives, et de pourcentage d’espaces bâtis et abords verts ont été appliquées sur le potentiel bâti des identifié pour vérifier si ces règles constructions permettaient cette densification. Les résultats montrent que ces règles ne sont pas une contrainte à la réalisation de la cinquantaine de logements estimée.

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- Pour les habitations, 1 place d e stationnement exigée jusqu’à 100 m² de - Le secteur UBa constitue un secteur à forte surface de plancher. Au-delà de 100 m², 1 sensibilité paysagère du fait de sa position Article UB 7 : place par tranche de 60 m² de surface de en ligne de crête. Les unités foncières Stationnement plancher supplémentaire. mesurent plus de 3000m² et les habitations ne sont pas implantées en milieu de - Règles pour l’hébergement hôtelier, le parcelles ce qui permet des divisions commerce, l’artisanat, les bureaux. parcellaires. L’emprise au sol, le pourcentage d’espaces verts et une hauteur limitée permettront ces divisions parcellaires tout en les maîtrisant afin de préserver les vues depuis la ligne de crête et de favoriser l’insertion paysagère des constructions. L’étude du potentiel de densification a permis d’estimer que le potentiel foncier pouvant accueillir une ou des constructions sur les parcelles bâties en secteur UBa était d’une surface comprise entre 800m² et 2200m² ce qui permet une emprise au sol maximale comprise entre 120 m² et 330 m² sur une unité foncière issue de division parcellaire. Une implantation des futures constructions de 3 mètres minimum par rapport aux limites séparatives et une Toutes les voies à double sens de circulation hauteur maximale de 5 mètres ( article UB4) Article UB 8 : auront une largeur de chaussée minimum de permettront d’insérer la construction et de Desserte par les 5 m. préserver des percées visuelles. Une surface voies publiques Les voies en sens unique auront une largeur d’au moins 50% en jardin engazonné ou privées minimale de plateforme de 4 m. permettra d’assurer une transition avec l’espace agricole. La densité actuelle du secteur est de 3 logements/ha. Le règlement permettrait de doubler cette densité.

- Pour organiser le stationnement et éviter toute dégradation paysagère liée à un stationnement anarchique, le règlement impose un nombre de places de stationnement en fonction du type d’occupation. Les choix ont été définis afin de répondre au plus juste aux besoins des divers types de construction sans excès.

- Les règles concernant les voiries (UB8) ont pour but de garantir des nouvelles voies au gabarit suffisant et sécuritaire.

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• La zone UE Cette zone intègre les constructions de la zone d’activités et le développement qui y est prévu. Ce secteur n’est pas desservi par le réseau d’assainissement collectif et présente deux chemins d’accès. La zone UE couvre 3,8 ha.

Principales caractéristiques réglementaires Explications - Zone d’accueil d’activités : les constructions à - Les articles 1 et 2 traduisent la destination de commerces et d’habitations volonté de favoriser l’activité Articles UE 1 &2 : sont interdites. Les constructions d’habitation sur cette zone. Interdictions & ne peuvent être autorisées que si elles sont en Conditions lien avec l’activité (logement des personnes particulières dont la présence est nécessaire).

- Rappel du PPR Mouvement de Terrain

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Emprise au sol : 50% maximum

Hauteur maximale : 12 mètres par rapport au terrain naturel, 10 mètres par rapport à la RD2 - La distance d’implantation par rapport aux limites séparatives Implantation des constructions par rapport aux permet de préserver une Article UE 4 : voies et emprises publiques : distance entre l’activité et les Volumétrie et - RD2 : 35 mètres de l’axe pour l’habitat, 25 habitations environnantes tout implantation des mètres de l’axe pour les autres constructions en permettant à l’activité de constructions - Autres voies : non réglementé. s’étendre.

Implantation des constructions par rapport aux - La distance d’implantation par limites séparatives : rapport à la RD2 permet de - Retrait d’au moins 3 mètres protéger les riverains des - D’autres implantations sont possibles pour les nuisances sonores liées au ouvrages techniques et installations trafic routier, de veiller à la nécessaires au service public. qualité paysagère et à la Article U E 6 : Espaces verts à créer : Non réglementé sécurité aux abords de la RD2. Traitement environnemental et - Pour organiser le paysager des espaces stationnement et éviter toute non bâtis et abords dégradation paysagère liée à des constructions un stationnement anarchique, - Pour les habitation s, 1 place de le règlement impose un stationnement exigée jusqu’à 100 m² de nombre de places de surface de plancher. Au-delà de 100 m², 1 stationnement en fonction du place par tranche de 60 m² de surface de type d’occupation. Les choix Article UE 7 : plancher supplémentaire. ont été définis afin de Stationnement - Pour les constructions destinées à répondre au plus juste aux l’industrie, l’artisanat, l’’entrepôt ou à des besoins des divers types de bureaux, il sera aménagé des aires de construction sans excès. stationnement. Article U E 8 : Toutes les voies à double sens de circulation - Les règles concernant les Desserte par les auront une largeur de chaussée minimum de 5 m. voiries (UE8) ont pour but de voies publiques ou Les voies en sens unique auront une largeur garantir des nouvelles voies au privées minimale de plateforme de 4 m. gabarit suffisant et sécuritaire.

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3.1.2. Les zones à urbaniser Les zones AU dans le PLU recouvrent les secteurs pouvant accueillir des projets de constructions et d’aménagement à court ou moyen terme. Ils seront à dominante résidentielle. Dans l’ensemble des secteurs concernés, les capacités des infrastructures et des équipements permettent immédiatement l’accueil de nouvelles constructions.

Les zones AU du PLU correspondent aux secteurs de Carbonade (AUa) et de Restes (AUb), aujourd’hui à vocation agricole. Situés en continuité du centre villageois, ces secteurs ont vocation à recevoir un développement urbain permettant de créer une centralité agrandie. Ils sont couverts par des orientations d’aménagement visant à : - d’offrir de nouveaux espaces pour le développement d’un habitat diversifié - d’assurer l’insertion des nouvelles opérations dans leur environnement - préserver les points de vue et les perspectives - favoriser la diversité des fonctions urbaines

La zone AU couvre une superficie de 6 hectares : 4,1 ha pour le secteur de Carbonade (dont 3,7 ha urbanisables, 0,4ha correspondant à l’emprise de la RD2) et 2 ha pour le secteur de Restes (dont 1,6 ha urbanisables).

Seul le secteur de Restes fait l’objet de dispositions règlementaires, celles-ci faisant référence à l’orientation d’aménagement et de programmation (OAP) intégrée au PLU.

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Principales caractéristiques réglementaires Explications - Zone d’acc ueil mixte où sont i nterdites les - Les articles 1 et 2 traduisent la constructions à destination industrielle, volonté de favoriser une zone agricole et forestière, d’activités des secteurs mixte, une diversité secondaire ou tertiaire autres que le fonctionnelle par l’accueil commerce et activités de service, camping… d’activités compatibles avec Articles AUb 1 &2 : l’habitat : équipement, Interdictions & - Rappel du PPR Mouvement de Terrain commerce… Conditions particulières - Les constructions ne sont autorisées que si - Les articles 4 et 6 traduisent elles font partie d’une opération une volonté d’assurer une d’aménagement d’ensemble et sous condition continuité de la forme urbaine d’être compatibles avec l’Orientation villageoise dans le secteur à d’Aménagement et de Programmation. dominante d’habitat groupé

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Emprise au sol : 20% maximum pour le secteur contigu au centre ancien, d’habitations lauragaises, notamment par le maintien de la frontalité et d’une continuité Hauteur maximale : 5 mètres pour le secteur du bâti et l’implantation en d’habitations lauragaises, 6 mètres dans le limite séparative. secteur à dominante d’habitat groupé défini dans Dans le secteur d’habitations l’OAP. de type lauragaise, les règles d’emprise au sol, Implantation des constructions par rapport aux d’implantation et de hauteur Article AUb 4 : voies et emprises publiques : doivent permettre de préserver Volumétrie et - 10 mètres du chemin de Restes. les vues depuis la ligne de crête implantation des - A l’alignement de l’espace public lorsque cela est et de favoriser l’insertion constructions indiqué sur l’OAP. paysagère des constructions. - Chemins piétons/cycles non rattachés à la voie et espaces verts : 2 m de l’axe, - L’absence de réglementation - Autres voies : non réglementé sur l’emprise au sol dans le secteur à dominante d’habitat Implantation des constructions par rapport aux groupé traduit la volonté de limites séparatives : d’intensifier l’urbanisation, - pour le secteur à dominante d’habitat groupé, dans l’objectif de créer une implantation sur au moins une limite séparative centralité agrandie et - pour le secteur d’habitations de type lauragaise, conformément aux objectifs du retrait d’au moins 3 mètres SCoT. Espaces verts à créer : 50 % au moins en jardin Article AUb 6 : planté et engazonné. - Un pourcentage minimal de Traitement 50% d’espace vert est imposé environnemental et Il doit être créé un espace collectif aménagé ainsi afin de garantir un cadre de vie paysager des espaces qu’un espace vert et cheminement piéton le long de qualité et des respirations non bâtis et abords de la berge du ruisseau de Jaouget, en dans le tissu urbain tout en des constructions compatibilité avec l’OAP. permettant une urbanisation - Pour les habitations, 1 place de stationnement dense dans le secteur à exigée jusqu’à 100 m² de surface de plancher. dominante d’habitat groupé. Au-delà de 100 m², 1 place par tranche de 60 En effet, à titre de m² de surface de plancher supplémentaire. comparaison, l’opération récente du Clos du Puits - Règles pour l’hébergement hôtelier, le (secteur 1NAa dans le POS), qui commerce, l’artisanat, les bureaux. est relativement dense (18 logements/ha), était encadrée Article AUb 7 : par des règles similaires dans le Stationnement POS.

- Pour organiser le stationnement et éviter toute dégradation paysagère liée à un stationnement anarchique, le règlement impose un nombre de places de

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Toutes les voies à double sens de circulation stationnement en fonction du auront une largeur de plate-forme minimum de 7 type d’occupation. Les choix mètres et une largeur de chaussée minimum de 5 ont été définis afin de mètres. répondre au plus juste aux Article AUb 8 : Les voies en sens unique auront une largeur besoins des divers types de Desserte par les minimale de plateforme de 4 m. construction sans excès. voies publiques ou

privées - Les règles concernant les voiries (AUb 8) ont pour but de garantir des nouvelles voies au gabarit suffisant et sécuritaire.

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Le règlement graphique du PLU comprend des zones à urbanisées fermées (zones AU0) où ne sont autorisés que des ouvrages techniques nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. Ces zones ne seront ouvertes qu’à long terme.

Les zones AU0 couvrent une superficie de 14 hectares dont 3 ha sont voués au développement de la zone d’activités.

Principales caractéristiques réglementaires Explications Article s AU0 1 &2 : Sont interdites toutes les constructions et activités Suite à l’urbanisation des secteurs Interdictions & à l’exception à l’exception des ouvrages de Restes et de Carbonade, la Conditions techniques nécessaires aux services publics ou station d’épuration arrivera à particulières d’intérêt collectif. saturation. Les réseaux

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Article AU0 4 : Non réglementé d'assainissement existant à la Volumétrie et périphérie immédiate des zones implantation des AU0 n'ont donc pas une capacité constructions suffisante pour desservir les constructions à implanter dans Article AU0 6 : Non réglementé l'ensemble de ces zones. Leur Traitement ouverture à l'urbanisation sera environnemental et subordonnée à une modification ou paysager des espaces à une révision du PLU comportant non bâtis et abords notamment les orientations des constructions d'aménagement et de Article AU0 7 : Non réglementé programmation de la zone. Stationnement Article U E 8 : Toutes les voies à double sens de circulation Les règles concernant les voiries Desserte par les auront une largeur de chaussée minimum de 5 m. (AU0 8) ont pour but de garantir voies publiques ou Les voies en sens unique auront une largeur des nouvelles voies au gabarit privées minimale de plateforme de 4 m. suffisant et sécuritaire.

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3.1.3. Les zones agricoles Les zones agricoles du PLU recouvrent les espaces agricoles exploités ainsi que quelques secteurs d’habitat diffus et des constructions isolées.

L’objectif des règles mises en œuvre sur ces zones est d’assurer la protection des espaces agricoles.

La zone A couvre une superficie de 894 hectares.

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Principales caractéristiques réglementaires Explications - Zone agricole où toutes les constructions non - Le règlement prévoit un accueil liées à l’exploitation agricole ou forestière strict ceci conformément au sont interdites à l’exception de celles R.151-23 du Code de autorisées sous conditions particulières : l’urbanisme qui prévoit que : - les logements nécessaires aux exploitants « Peuvent être autorisées, en dans la limite de 225 m² de surface de zone A : les constructions et plancher installations nécessaires à - les extensions de l’habitat existant dans la l'exploitation agricole ou au Articles A 1 &2 : limite de 225 m² de surface totale de stockage et à l'entretien de Interdictions & plancher matériel agricole […]; les Conditions - les annexes dans la limite de 50 m² de constructions, installations, particulières surface de plancher et dans un rayon de 50 m extensions ou annexes aux maximum autour des constructions bâtiments d'habitation, existantes changements de destination - les installations nécessaires aux services prévus par les articles L. 151- publics ou d’intérêt collectif 11, L. 151-12 et L. 151-13, […] » - Le logement est autorisé car il - Rappel du PPR Mouvement de Terrain et du est admis de jurisprudence PPR Inondation constante que le logement de Emprise au sol : non réglementée l’exploitant ou de ses salariés (bien qu’il relève de la Hauteur maximale : 6 mètres pour les destination « habitat ») est une constructions à usage d’habitation, 14 mètres construction liée à pour toute autre construction. l’exploitation agricole. - Toutefois, afin d’éviter que Implantation des constructions par rapport aux cette solution soit déviée et Article A 4 : voies et emprises publiques : pour mieux préserver l’intégrité Volumétrie et - RD2 : 35 mètres de l’axe pour l’habitat, 25 des espaces agricoles, le implantation des mètres de l’axe pour les autres constructions règlement prévoit un constructions - Autres voies : 8 mètres de l’axe. encadrement de l’habitat :

surface de plancher limitée à Implantation des constructions par rapport aux 225m², hauteur et prospects limites séparatives : fixés. - Retrait d’au moins 3 mètres - D’autres implantations sont possibles pour les ouvrages techniques et installations nécessaires au service public. Article A 6 : Espaces verts à créer : non réglementé Traitement environnemental et La végétation et les plantations existantes doivent paysager des espaces être maintenues ou remplacées. non bâtis et abords des constructions Article A 7 : Nombre de places non réglementé Stationnement Article A 8 : Desserte Dimensions non réglementées par les voies publiques ou privées

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 169 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

3.1.4. Les zones naturelles Les zones naturelles recouvrent les réservoirs de biodiversité sur la commune : • les deux parcs des châteaux, • le ruisseau du Tissier, la prairie humide et les boisements qui l’entourent. Cette zone intègre la ZNIEFF de type I des « Rives du ruisseau de Tissier» et permet de préserver la continuité des boisements de toute construction.

La zone N comprend un secteur Nl correspondant au terrain de sport enherbé

La zone N couvre une superficie de 41,9 ha dont 2,6 ha dans le secteur Nl.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 170 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Principales caractéristiques réglementaires Explications - Zone naturelle où toutes les constructions sont Le règlement prévoit un accueil interdites à l’exception de celles autorisées sous strict ceci conformément au conditions particulières : R.151-25 du Code de - les extensions de l’habitat existant dans la l’urbanisme qui prévoit que : limite de 225 m² de surface totale de plancher « Peuvent être autorisées en - les annexes dans la limite de 50 m² de zone N : les constructions et surface de plancher et dans un rayon de 50 m installations nécessaires à maximum autour des constructions existantes l'exploitation agricole et Articles N 1 &2 : - les installations nécessaires aux services forestière, ou au stockage et à Interdictions & publics ou d’intérêt collectif l'entretien de matériel agricole Conditions - En Nl, les équipements liés et nécessaires à […] ; les constructions, particulières l’activité sportive et de loisirs, les aires de jeux installations, extensions ou et de sports ouvertes au public, les aires de annexes aux bâtiments stationnement ouvertes au public, dès lors d'habitation, changements de qu’elles font l’objet d’un traitement paysager destination et aménagements de qualité, limitant l'imperméabilisation des prévus par les articles L. 151- sols. 11, L. 151-12 et L. 151-13, dans les conditions fixées par ceux- - Rappel du PPR Mouvement de Terrain et du ci. » PPR Inondation L’objectif est de préserver les Emprise au sol : non réglementée espaces naturels et les paysages. Des règles sont donc Hauteur maximale : 6 mètres établies pour encadrer la constructibilité (extension de Implantation des constructions par rapport aux l’habitat et annexes). voies et emprises publiques : Article N 4 : - RD2 : 35 mètres de l’axe pour l’habitat, 25 Le règlement du secteur Nl Volumétrie et mètres de l’axe pour les autres constructions préserve ce terrain de toute implantation des - RD31 : 20 mètres de l’axe, urbanisation, les constructions constructions - Autres voies : 8 mètres de l’axe. et aménagements autorisées étant des équipements liés et Implantation des constructions par rapport aux nécessaires à l’activité sportive limites séparatives : et de loisirs, les aires de jeux et - Retrait d’au moins 3 mètres de sports ouvertes au public, - D’autres implantations sont possibles pour les les aires de stationnement ouvrages techniques et installations nécessaires ouvertes au public, sous au service public. réserve d’un traitement Article N 6 : Espaces verts à créer : non réglementé paysager de qualité, limitant Traitement l'imperméabilisation des sols. environnemental et La végétation et les plantations existantes doivent paysager des être maintenues ou remplacées. espaces non bâtis et abords des constructions Article N 7 : Nombre de places non réglementé Stationnement Article N 8 : Non réglementée Desserte par les voies publiques ou privées

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 171 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

3.2 Explications de l’institution d’une zone à urbaniser ne faisant pas l'objet de dispositions réglementaires Deux zones à urbaniser font l’objet d’orientations d’aménagement afin d’encadrer leur urbanisation.

Les conditions d’aménagement et de programmation du secteur de Carbonade ne sont pas définies par des dispositions réglementaires mais sont encadrées par des OAP. Au titre de l’article R.151-8 du code de l’urbanisme, l’orientation d’aménagement garantit la cohérence du projet avec le PADD en traitant les points suivants : la qualité de l’insertion architecturale, urbaine et paysagère, la mixité fonctionnelle et sociale, la qualité environnementale et la prévention des risques, le stationnement, la desserte par les transports en commun, la desserte des terrains par les voies et réseaux.

Le recours à des orientations plutôt qu’à des règles s’explique par la volonté de susciter un projet de qualité dans ce secteur où la forme et le programme n’ont pas encore été définis à la parcelle. L’OAP permet de donner un cadre d’élaboration et d’instruction plus souple que le règlement sur ce secteur nouvellement ouvert à l’urbanisation, pour lequel des adaptations programmatiques et formelles pourront être nécessaires.

Les orientations déclinées sont ainsi suffisamment claires, sans être trop précises, pour permettre une bonne adéquation du projet avec les objectifs de mixité, de densité, de qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère.

Le texte et le schéma d’aménagement indiquent ainsi : - Les hauteurs du bâti, les principes d’adaptation à la pente et d’implantation des constructions le long des voies et emprises publiques ; - La densité attendue et les typologies de logements à privilégier ; - La mixité fonctionnelle ; - L’implantation des espaces publics et des espaces libres, leur rôle et leur nature ; - Le traitement paysager des franges ; - Les conditions de stationnement dans le secteur et les objectifs de création d’aires de stationnement en fonction de l’offre publique de stationnement disponible ; - Les conditions d’accessibilité du secteur par les transports collectifs et les autres modes de déplacement ; - L’organisation et la nature de la voirie (axes principaux, secondaires, piétonniers..); - Les conditions d’équipements et de desserte de la zone…

D’une façon générale, les orientations sont exprimées de manière qualitative et sont accompagnées d’illustrations, pour s’attacher aux résultats à atteindre en laissant une marge d’adaptation quant aux formes et aux moyens pour y parvenir.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 172 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme 3.3 Explications des pourcentages de logements sociaux Le PLH 2010-2016 du Sicoval demandait à la commune la réalisation d’environ 14 logements par an, soit 84 logements sur la durée du PLH. Durant cette période, 41 permis de construire ont été autorisés (dont 33 dans le cadre de la phase 1 de Carbonade). La commune a donc réalisé la moitié de l’objectif de production du PLH.

Le PLH demandait par ailleurs la réalisation d’environ 3 logements locatifs sociaux par an soit 17 logements de ce type sur la durée du PLH. Durant cette période, 8 logements locatifs sociaux ont été réalisés dans le cadre de l’opération du Clos du Puits (phase 1 de Carbonade). La production de logements locatifs sociaux affiche donc un retard par rapport à l’objectif de production du PLH. Toutefois, l’opération comprend 14 logements en accession à prix abordable.

Fourquevaux souhaite continuer l’implantation de logements locatifs sociaux et en accession sociale à la propriété dans les futures zones à urbaniser. La commune a donc traduit les obligations fixées par le PLH 2017-2022 du Sicoval. Les constructions sur les zones AU seront soumises à la réalisation des objectifs du PLH Sicoval en vigueur à travers le règlement et les OAP.

Les OAP sur les secteurs d’extension urbaine de Restes et de Carbonade ainsi que le règlement sur le secteur de Restes (AUb) prévoient 10% de logements locatifs sociaux et 40% de logements en accession à prix abordable, en compatibilité avec le PLH.

Une mixité des dispositifs de logement à prix abordable permettra l'accueil des différentes catégories de ménages tout en préservant les ressources fiscales indispensables à la vie de la commune.

3.4 Explications des éléments de paysage protégés Des éléments de patrimoine et paysagers ne faisant l’objet d’aucune protection particulière (au titre des législations sur les monuments historiques ou sur les sites) ont été identifiés dans la partie diagnostic du PLU, ce qui a permis d’établir des besoins et des enjeux à savoir : - un enjeu de préservation et de valorisation du patrimoine bâti qui contribue à l’identité de Fourquevaux, - un enjeu de protection et de confortement du patrimoine naturel, des continuités écologiques et des paysages sensibles.

D’autre part, l’article L.101-2 du Code de l’urbanisme, stipule une recherche de l’équilibre entre : - la protection des sites, des milieux et des paysages, - la sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquable, - la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques.

Ainsi pour répondre aux enjeux issus du diagnostic et en cohérence avec l’article L.101-2 du Code de l’urbanisme, le PLU identifie dans le document graphique les éléments du patrimoine et du paysage et les protège au titre des articles L.151-19 et L.151-23 du Code de

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 173 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme l’urbanisme. Toute modification ou suppression doit faire l’objet d’une autorisation préalable dans les conditions prévues à ce Code. Des prescriptions sont également intégrées dans le règlement écrit aux articles 2 et 6.

La commune a souhaité protéger plus particulièrement des éléments situés en dehors du périmètre de protection des monuments historiques. En effet, les éléments bâtis implantés dans ce périmètre sont protégés de toute modification pouvant leur porter atteinte. Toute demande d’autorisation de travaux est soumise à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France afin de veiller à la qualité des interventions sur le bâti et les espaces extérieurs.

Concernant le patrimoine bâti protégé au titre de l’article de L.151-19 du Code de l’urbanisme, le règlement graphique fait la distinction entre les bâtiments et le petit patrimoine. Les bâtiments identifiés sont des maisons de maître, des fermes et des pigeonniers présentant une architecture typique du Lauragais et qui témoignent de l’histoire de la commune. Le petit patrimoine est constitué d’éléments anciens liés à l’architecture religieuse (croix) et à des usages domestiques (fontaines, puits…) qui jalonnent les bords de route ou se situent sur des propriétés privées. La commune a par ailleurs mené une consultation auprès des propriétaires.

Les éléments naturels protégés sont constitués : - d’arbres remarquables situés sur des propriétés privées qui, de par leur âge ou leur dimension, présentent un intérêt paysager et patrimonial pour la commune. - de deux alignements d’arbres qui présentent un intérêt paysager. L’alignement d’arbres côte de Bicinis met en scène l’entrée du village et accentue les perspectives depuis la rue Jean-Paul Laurens. L’alignement d’arbres le long de la RD31 souligne le fond de vallon. Cette position le met particulièrement en vue. - de haies constituant un intérêt paysager et écologique : les lieux dits de Damiac et de La Perrière accueillent un réseau de haies qui créent un paysage plus intimiste contrastant avec les grandes parcelles agricoles couvrant le territoire communal. Par ailleurs, d’après une étude du Conseil Départemental, ce réseau de haies serait potentiellement associé à une zone humide.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 174 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Liste des éléments naturels et bâtis identifiés comme présentant un intérêt patrimonial ou paysager en application des articles L.151-19 et L.151-23 du Code de l’urbanisme

Eléments bâtis 1) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Château de Tiffaut n°287-288 Château de Tiffaut, hors du périmètre des ABF

Localisation Aperçu

2) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Palis n°240 Château de Palis (hors périmètre de protection des ABF) Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 175 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

3) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Jalabert n°509-511 Maison Maître (hors périmètre de protection des ABF) Localisation Aperçu

4) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Ferme Le Calle n°216 Ferme lauragaise typique en brique rose/foraine

Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 176 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

5) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Ferme de Pelot n°222 Ancienne ferme sur le chemin de Pelot

Localisation Aperçu

6) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Ferme d’En Cantarel n°343-344 Ancienne ferme en brique foraine au lieu-dit En Cantarel Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 177 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

7) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Porcherie du chemin n°323 Porcherie dans le jardin de la Ferme du chemin de Serres de Serres Localisation Aperçu

8) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Pigeonnier de Palis n°21 Pigeonnier du château de Palis (hors périmètre de protection des ABF) Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 178 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

9) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Pigeonnier n°521 Pigeonnier (ruines) de la tuilerie d'En Bernou d'En Bernou

Localisation Aperçu

10) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Pigeonnier d’Aymar n°85 Pigeonnier du château d’Aymar Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 179 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

11) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Cadran solaire N° 509-511 Cadran solaire sur façade de la Maison En Jalabert Localisation Aperçu

12) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Puits de Borde d'Auta n°526 Ancien puits dans le jardin de la ferme de Borde d’Auta en brique foraine Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 180 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

13) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Puits d’En Cantarel n°343-344 Ancien puits restauré dans le jardin de la ferme d’En Cantarel Localisation Aperçu

14) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Puits Jalabert N°509-511 Ancien puits dans le jardin de la ferme de Jalabert Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 181 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

15) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Puits sur D31 (fossé) n°128 Ancien puits sur la D31 – secteur de Carbonade Localisation Aperçu

16) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Puits de l’Escarié n°369 Ancien puits en brique foraine Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 182 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

17) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Puits de Pelot 292 ? Ancienne fontaine sur le secteur de Carbonade Localisation Aperçu

18) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Fontaine de n°713 (nouvelle ref. Ancienne fontaine sur le secteur de Carbonade Carbonade cadastrale) Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 183 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

19) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Fontaine d'En Galine n°39 Fontaine d’En Galine située au milieu d’un bosquet (chemin de Pelot) Localisation Aperçu n43°29,427 e1°37,503

20) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Fontaine des fièvres n°74 Fontaine semi-enterrée

N 43°29,504' Aperçu e1°37.353

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21) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Fontaine du Désert n°71-73 Ancien abreuvoir Localisation Aperçu

22) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Fontaine Palis n°248 Fontaine de Palis (hors périmètre de protection des ABF) Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 185 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

23) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Croix de Palis n°21 Croix du château de Palis (hors périmètre de protection des ABF) Localisation Aperçu

24) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Croix de Borde Basse n°85 Croix en limite de propriété à borde basse (chemin de Pelot) Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 186 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Eléments naturels

25) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Chêne remarquable – n°599 Vieux chêne, à côté de l'ancienne tuilerie (face de Rue JP Laurens l'orangerie)

Localisation Aperçu

26) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Platane remarquable n°379 Platane pluri-centenaire, en bordure du parc de – Rue JP Laurens l'orangerie

Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 187 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

27) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Alignement d’arbres Route D79 Alignement de platanes Chemin de Bicinis sur le chemin de Bicinis

Localisation Aperçu

28) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Chêne remarquable – n°441 Vieux chêne presque centenaire situé dans un Propriété privée jardin privé (limite de propriété) menant à Chemin de Restes Localisation Aperçu

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29) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Arbre remarquable 39 Platane remarquable Localisation Aperçu 43°29,437 e1°37,449

30) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Arbre remarquable n°287 Cèdre centenaire n°1 dans le parc du château de (Tiffaut) Tiffaut Localisation Aperçu

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 189 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

31) Désignation Référence cadastrale Description des éléments repérés Arbre remarquable n°287 Cèdre centenaire n°2 dans le parc du château de (Tiffaut) Tiffaut Localisation Aperçu

32) Désignation Référence Description des éléments repérés cadastrale Alignement d’arbres RD31 Alignement de platane sur la RD31 en direction de Préserville (en fond de vallée de la Marcaissonne) Localisation Aperçu

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33) Désignation : Réseau de haies entre les lieux-dits de Damiac et de La Perrière Localisation

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4. EVOLUTIONS REGLEMENTAIRES ENTRE LE POS ET LE PLU 4.1 Evolutions du règlement graphique

Dans le PLU, les contours des grandes vocations urbaines, agricoles et naturelles de la commune mis en place depuis l’approbation du POS ont évolué.

Les documents supra-communaux et la politique d’agglomération de la communauté d’agglomération du Sicoval apportent une autre dimension aux projets de planification communale. D’importantes avancées dans la méthodologie de réalisation d’un PLU ont été apportées par rapport au POS : - l’existence d’un projet politique affiché clairement dans le PADD, avec des orientations précises, - l’insertion d’une méthodologie plus vertueuse vis-à-vis de l’environnement, - une meilleure prise en compte de la mixité sociale et des risques naturels…

Tous ces changements donnent des limites d’une analyse comparative sur les évolutions entre le POS et le PLU. De façon plus générale l’évolution du règlement graphique et écrit s’inscrit dans un principe de simplification afin de faciliter une meilleure lisibilité du document d’urbanisme et de se permettre une meilleure mixité d’occupation du sol.

Ainsi du POS au PLU (cf. zonages comparatifs page suivante) :

1) La zone NB et son secteur NBa sont supprimés conformément à la loi SRU. Les hameaux isolés et l’habitat diffus sont intégrés en zone agricole (zone A) tandis que les secteurs urbanisés sont intégrés en zone urbaine (zone UB). Un secteur UBa, correspondant aux habitations en ligne de crête est créé afin de prendre en compte la sensibilité paysagère du secteur.

2) La zone naturelle (ND) est identifiée en N. Le périmètre de la zone a évolué en cohérence avec le PADD. Les parcs du château Catelan et de l’Orangerie sont classés en zone N, de même que le ruisseau du Tissier et les boisements associés qui présentent un intérêt écologique.

La zone N intègre un secteur Nl correspondant au terrain de sport, classé en IVNA dans le POS. Ce terrain n’est en effet pas voué à être urbanisé. Par ailleurs, ce terrain ne présente pas de caractère urbain : il est entièrement enherbé et constitue un espace de verdure à préserver.

3) La zone agricole (NC) est identifiée en A. Le périmètre a évolué en cohérence avec le PADD : il exclue le parc de l’Orangerie, ayant une vocation naturelle, et inclue une zone d’urbanisation future fermée du POS (zone IINA), cette zone n’étant plus destinée à être urbanisée dans le projet de PLU.

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4) Les zones urbaines (U) sont maintenues en zone U. Le nombre de zones a augmenté : la zone UE correspondant à la zone d’activité a été créée afin d’encadrer son évolution (zone IIINa dans le POS). Par ailleurs, la zone à urbaniser INAa du POS est remplacée par la zone urbaine UAa, l’opération Carbonade 1 ayant été réalisée.

5) La délimitation de la zone urbaine du village a été revue. Une partie de la parcelle en entrée Est du village est intégrée en zone UA (zone UB dans le POS) afin de permettre une continuité du bâti en cohérence avec le tissu urbain du noyau villageois.

Sur le secteur de Montroux, la parcelle non urbanisée en limite d’espace agricole, classée en zone NB dans le POS, est classée en zone d’urbanisation future fermée (AU0). Cette parcelle ne sera en effet urbanisée qu’à long terme, après l’extension de la station d’épuration qui arrivera à saturation avec l’urbanisation des secteurs de Restes et Carbonade. Pour la même raison, le secteur non urbanisé de la côte de Bicinis, en zone NB dans le POS, est classé en zone AU0.

Sur le secteur d’Aymar, des parcelles en zone NB dans le POS sont déclassées en zone agricole en cohérence avec la destination agricole du terrain.

6) La zone à urbaniser sur le secteur de Restes est maintenue. Dans le POS, cette zone était divisée en deux secteurs 1NAc1 et 1NAc2. Dans le zonage du PLU, il n’existe plus qu’une seule zone, intitulée AUb. C’est l’OAP qui définit deux secteurs d’habitat : un secteur d’habitations lauragaises et un secteur à dominante d’habitat groupé.

Une seconde zone est ouverte à l’urbanisation dans la continuité de l’opération Carbonade (AUa dans le PLU).

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Principales évolutions du règlement graphique entre le POS et le PLU POS PLU

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Bilan surfacique

% du % du Superficie Superficie POS territoire PLU territoire (ha) (ha) communal communal UA 9,1 0,9% UA 12,2 1,2% UB 4,5 0,4% UB 46,4 4,6% NB 57,9 5,7 % 10,2% UE 3,8 0,4% 8,2% INA 4,8 0,5 % AU 6,0 0,6% IINA, IIINA, IVNA 27,5 2,7 % AU0 14,3 1,4% NC 907,3 89,1 % A 894,2 87,8% 89,8 % 91,8% ND 7,7 0,8 % N 41,9 4,1% Total 1018,8 100% Total 1018,8 100%

La part d’espaces agricoles et naturels augmente légèrement dans le PLU. Cela est lié principalement au déclassement de zones NB (9ha) et d’une zone IINA du POS en zone A dans le PLU. La part de zones N augmente de près de 35 ha : cela est dû à l’intégration du parc d’un des châteaux et des boisements du Tissier (en zone agricole dans le POS).

L’augmentation de la superficie de la zone UA est majoritairement due à l’intégration de l’opération Carbonade dans la zone urbaine.

On constate également une forte augmentation de la superficie de la zone UB (de 4,5 à 46,4 ha). Cette augmentation s’explique par l’intégration de zones NB du POS.

Par ailleurs, la part des zones à urbaniser fermées diminuent dans le projet de PLU, une partie étant déclassée en zone agricole et en secteur Nl. De plus, 3,7 ha de zones NB (secteurs de la côte de Bicinis et de Montroux) sont déclassés en zone AU0.

La consommation d’espaces agricoles dans le projet de PLU est de 6 ha (zones à urbaniser ouvertes). Cela est lié au report de la zone à urbaniser de Restes (INA dans le POS) dans le projet de PLU et à la création d’une seconde zone à urbaniser (seconde tranche de Carbonade).

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4.2 Evolutions du règlement écrit D’une manière générale, le règlement écrit du PLU a à la fois évolué sur le fond et dans sa forme, par rapport au règlement du POS, en application des lois SRU, U&H, ENE et ALUR et en application du décret d’application du 28 décembre 2015 relatif à la modernisation du contenu du plan local d'urbanisme.

Voici les principes qui ont guidé la rédaction du règlement écrit :

- La mise à jour de l’organisation des règles en application du dernier décret, - La mise à jour des destinations, - La mise à jour des références aux Codes, notamment au Code de l’Urbanisme, - La mise à jour des articles « techniques » : tout ce qui a trait à l’assainissement, la voirie, l’eau potable etc… - L’homogénéisation de l’interprétation des règles, - La suppression des règles qui ne peuvent plus s’appliquer : taille minimale des parcelles, COS, majorations, distinction individuel/collectif, - La traduction d’un urbanisme de projet, la traduction directe d’un PADD, ce qui n’existait pas avec le POS, - Un travail fin d’écriture des règles pour maîtriser les densifications possibles.

Destinations Interdites ou admises sous conditions Le passage du POS au PLU conduit à revoir la forme des articles 1 et 2 puisque l’on ne parle plus de modes d’occupation des sols autorisés mais que l’on vise dans le PLU les modes d’occupation du sol interdits ou soumis à des conditions particulières.

L’article 2 est reformulé suivant les zones et complété : - intégration de dispositions pour la préservation du patrimoine au titre du L.123-19 du Code de l’urbanisme, - obligation de compatibilité des occupations et utilisations du sol avec les orientations d’aménagement en AU, - application du PPRN mouvement de terrain et du PPRN inondation.

En zones agricole (A) et naturelle (N), les occupations et utilisations du sol sont revues conformément aux articles R.151-23 et R.151-25 du Code de l’urbanisme et aux prescriptions du SCOT approuvé. Le règlement permet une évolution des constructions existantes (extensions, constructions annexes) mais les limite de manière à assurer le maintien du caractère naturel ou agricole ou de la zone.

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Desserte par les voies publiques ou privées et accès aux voies ouvertes au public, desserte par les réseaux Les conditions de desserte par les voies et par les réseaux étaient traitées à l’article 3 du POS. Elles sont dorénavant traitées aux articles 8 et 9 du PLU.

Ces articles sont harmonisés à l’échelle du Sicoval. Ils contiennent des règles types issues des charges techniques élaborées par les services du Sicoval. Ces articles sont ainsi complétés et développés, notamment en ce qui concerne la gestion des eaux pluviales et les conditions de collecte des déchets ménagers.

Taille minimale des terrains La taille minimale des terrains était traitée à l’article 5 du règlement du POS. Dans le PLU, elle est sans objet. En effet, conformément à la loi ALUR, le PLU ne fixe plus de taille minimum de parcelles afin de favoriser une gestion économe de l’espace.

Volumétrie et implantation des constructions L’implantation des constructions était traitée dans les articles 6 à 8 du POS, l’emprise au sol dans l’article 9 et la hauteur dans l’article 10 Ces points sont désormais traités dans l’article 4 du PLU.

L’emprise au sol a été revue au regard de la suppression des COS et au regard de la problématique de la densification de la tâche urbaine.

Aspect extérieur des constructions L’aspect extérieur des constructions est traité dans l’article 11 du POS. Il est désormais traité dans l’article 5 du PLU intitulé « qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère ».

Cet article est développé et précise notamment les points suivants : - Les clôtures sur rue : hauteur, aspect extérieur, - L’adaptation et l’intégration dans le site, - L’aspect esthétique des constructions : matériaux, toitures, façades…

Ces règles s’attachent à ne pas faire obstacle à l’intégration de nouvelles dispositions en faveur des économies d’énergie (toiture terrasses, pente de toiture pour les capteurs solaires…). L’objectif est de garantir une architecture respectueuse du bâti et du secteur urbain.

Stationnement Le stationnement était traité dans l’article 12 du POS. Ce point est désormais traité dans l’article 7 du PLU. Les obligations réglementaires pour les différentes catégories sont inchangées pour les données chiffrées, mais la rédaction a été revue pour les logements. Les ratios sont définis par rapport aux surfaces de plancher. Il n’est plus possible dans le PLU de faire la distinction entre logement individuel et logement collectif.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 197 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Espaces boisés classés – espaces libres – plantations Ces points étaient traités dans l’article 13 du POS. Ils sont désormais traités dans l’article 6 du PLU intitulé « traitement environnemental et paysager des espaces non bâtis et abords des constructions ».

Des prescriptions en matière de plantations sur les parcs de stationnement sont ajoutées. Par ailleurs, les dispositions prises au titre de l’article L.151-19 du Code de l’Urbanisme qui identifie les éléments paysagers remarquables sont précisées.

Coefficient d’occupation des sols Cet article a été supprimé par la loi ALUR.

TABLEAU RECAPITULATIF DES PRINCIPALES EVOLUTIONS (NB : NR pour Non Réglementé) POS PLU Evolution POS/PLU Emprise au sol (ES) (COS) NR NR Espaces verts Implantation par UA rapport aux voies et Alignement Alignement Idem POS / PLU emprises publiques Implantation par Limite séparative à Limite séparative à rapport aux limites l’autre sauf l’autre sauf exception séparatives exception Emprise au sol (ES) NR NR (COS) NR Espaces verts 50% 50% Impla ntation par Alignement sur rapport aux voies et chemin d’en Martel, UAa emprises publiques NR pour autres Alignement sur chemin (INAa voies (mais d’en Martel, NR pour Idem POS / PLU au réglementé par le autres voies POS) règlement de lotissement) Implantation par Sur au moins une Sur au moins une limite rapport aux limites limite séparative séparative séparatives Emprise au sol (ES) 20 % 25% Passage d’une ES de (COS) 0,10 ou 0,15 en 20 à 25%, fonction du type implantation par assainissement rapport aux voies non Espaces verts 10% en UB, (NR en réglementée 25% NB) ‰ Le secteur UB UB Implantation par pourrait accueillir de rapport aux voies et 8m NR nouvelles emprises publiques constructions par Implantation par densification. Le rapport aux limites pourcentage minimal 3m 3m séparatives d’espaces verts garantit l’insertion

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paysagère des constructions. Emprise au sol (ES) NR 15% Passage d’un COS de (COS) 0,10 0,10 à une ES à 15 % Espaces verts 50% 50% et maintien du pourcentage Implantation par d’espaces verts UBa rapport aux voies et 8m NR ‰ Le secteur UBa (NBa emprises publiques peut faire l’objet dans le Implantation par d’une densification POS) rapport aux limites séparatives mais moindre du fait 3m 3m de sa sensibilité paysagère (ligne de crête). Empri se au sol (ES) NR 50% Mise en place d’une (COS) NR ES afin de préserver Espaces verts NR NR des espaces libres Implantation par pour le UE rapport aux voies et NR sauf RD2 NR sauf RD2 stationnement et emprises publiques d’assurer l’intégration Implantation par des bâtiments sur le rapport aux limites 3m 3m site. séparatives 20 % pour le secteur Les secteurs INAc1 et d’habitations de type INAc2 du POS lauragaises, NR pour le correspondent 50% en INAc1, NR Emprise au sol (ES) secteur à dominante respectivement aux en INAc2 d’habitat groupé secteurs (secteurs définis dans d’habitations de type l’OAP) lauragaises et à 0,50 en INAc1, NR dominante d’habitat (COS) en INAc2 groupé définis dans AUb Espaces verts 50% 50% l’OAP. (INAc1 10m du chemin de La principale 10m du chemin de et Implantation par Restes en INAc1, 5m différence Restes, alignement INAc2 rapport aux voies et de l’emplacement réglementaire lorsque indiqué sur OAP, dans le emprises publiques réservé en INAc2, NR concerne l’ES pour le NR pour autres voies POS) pour autres voies secteur d’habitations 3m pour le secteur de type lauragaises d’habitations de type (passage de 50% ) lauragaises, au moins 20%). Cette évolution Implantation par 3m en INAc1, au une limite séparatives traduit la volonté de rapport aux limites moins une limite pour le secteur à préserver la qualité séparatives séparative en INAc2 dominante d’habitat paysagère et les vues groupé depuis la ligne de (secteurs définis dans crête. l’OAP) A Emprise au sol (ES) NR NR (NC (COS) NR Idem POS / PLU dans le Espaces verts NR NR POS) Implantation par 8m sauf RD2 8m sauf RD2

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rapport aux voies et emprises publiques Implantation par rapport aux limites 3m 3m séparatives Emprise au sol (ES) NR Afin de préserver (COS) l’intérêt paysager de Espaces verts NR N la zone, un retrait Implantation par (ND minimum par rapport rapport aux voies et NR 8m sauf RD2 et RD31 dans le aux voies publiques emprises publiques POS) et aux limites Implantation par séparatives est rapport aux limites 3m imposé. séparatives

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4.3 Evolutions des emplacements réservés La 5 ème modification du POS avait modifié la liste des emplacements réservés. Suite à cette modification, le POS comptait 7 emplacements réservés.

Liste des emplacements réservés suite à la 5 ème modification du POS N° DESTINATION BENEFICIAIRE SUPERFICIE

I- EMPLACEMENTS RESERVES A DES VOIRIES 1 Aménagement du carrefour entre la RD 31 et la RD 2 Commune 1000 m²

2 Sécurisation du carrefour entre la RD 31 et le VC n°5 Commune 765 m²

3 Création d’une voie piétonne communale le long du Commune 4 650 m² ruisseau d’ « En Jaouget »

9 Création d’une voie communale et aménagement du Commune 3 000 m² carrefour avec la RD2.

II- EMPLACEMENTS RESERVES A DES OUVRAGES PUBLICS 5 Création d’un espace public (place, jardin, stationnement) Commune 13 600 m²

III- EMPLACEMENTS RESERVES A DES INSTALLATIONS D’INTERET GENERAL 7 Extension du cimetière St. Germier en bordure de la VC7 Commune 1 600 m²

8 Création d’un poste de refoulement Commune 100 m²

IV- EMPLACEMENTS RESERVES A DES ESPACES VERTS NEANT

Le PLU ne conserve que les emplacements réservés n°1 et n°7. L’emprise de l’emplacement réservé pour l’extension du cimetière est divisée par 2.

Les suppressions sont liées aux motifs suivants : - Suppression de l’emplacement réservé n°2 : projet abandonné, - Suppression de l’emplacement réservé n°3 : projet intégré dans l’opération du secteur de Restes, - Suppression de l’emplacement réservé n°9 : projet abandonné, - Suppression de l’emplacement réservé n°5 : projet abandonné, - Suppression de l’emplacement réservé n°8 : projet réalisé.

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4.4 Evolutions des espaces boisés classés

Les Espaces Boisés Classés (EBC) du POS ont été dans leur très grande partie repris. Voici les modifications : - Suppression d’un boisement correspondant à une parcelle agricole cultivée, en limite Est du territoire communal, - Suppression d’un boisement sur le lieu-dit Aymar correspondant au jardin d’une parcelle privée, - Ajout d’un boisement en limite Sud-Ouest du territoire communal.

POS PLU

La surface d’EBC a donc peu évolué entre le POS et le PLU. Elle était de 43,5 ha dans le POS. Elle est de 43,3 ha dans le PLU.

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5. EVALUATION DU PLU ET INDICATEURS L’article R.151-4 du Code de l’Urbanisme précise que le rapport de présentation du dossier de PLU doit identifier les indicateurs qui devront être mis en place pour l’évaluation des résultats de l’application du PLU tel que prévu à l’article L.153-27, soit : « Neuf ans au plus après la délibération portant approbation du plan local d'urbanisme, ou la dernière délibération portant révision complète de ce plan, ou la délibération ayant décidé son maintien en vigueur en application du présent article, […] le conseil municipal procède à une analyse des résultats de l'application du plan, au regard des objectifs visés à l'article L.101-2 […] »

Voici les indicateurs permettant l’analyse des résultats :

Les orientations Les objectifs Les indicateurs de suivi Recentrer le - Recensement des permis de développement urbain construire déposés sur la autour du noyau villageois commune pour déterminer la et créer une centralité superficie de terrain consommé agrandie et la surface de plancher construite. - Recensement de la surface de terrains consommés par Réduire la consommation l’urbanisation par un foncière observatoire du foncier dont le

projet est en cours et sera suivi AXE 1 : PROMOUVOIR UN par le service « Action foncière » DEVELOPPEMENT du Sicoval. URBAIN MAITRISE ET - Recensement de la production EQUILIBRE DANS LE de logements annuellement par TEMPS ET L’ESPACE l’observatoire de l’habitat du

Sicoval afin de vérifier si les Favoriser la diversification objectifs de production de de l’habitat pour permettre logements projetés dans le P.L.U. le parcours résidentiel et ont bien été suivis. assurer une mixité sociale Cet observatoire de l’habitat et générationnelle permet aussi de connaître les formes urbaines développées, la densité ainsi que la typologie des logements produits. Il sera aussi possible de vérifier, pour l’ensemble des opérations mises en œuvre, le nombre de

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logements locatifs sociaux ainsi que le nombre de logements en accession à prix abordables réalisés. - Evolution du nombre de classes et du nombre d’élèves du groupe scolaire - Evaluation de la part des projets mettant en place des principes de développement durable. Recensement auprès du service Habitat du Sicoval des certifications délivrées. - Analyse de la thermographie aérienne du territoire et son Intégrer des préoccupations évolution auprès du Sicoval. environnementales dans l’aménagement et les - Recensement des aides financières délivrées dans un but constructions d’amélioration des performances

énergétiques des logements auprès du Sicoval - Suivi de la consommation en eau sur la commune et par abonné (Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de production et de distribution d’eau potable du Sicoval) - Surveillance de la qualité de l’air par l’analyse de l’indice ATMO - Surveillance des rejets dans le milieu naturel par le service eau et assainissement du Sicoval. Protéger la population des - Evolution des surfaces risques et pollutions urbanisées et des populations en zone inondable du PPRI - Suivi du nombre d’arrêtés de reconnaissance de catastrophes naturelles (Site du ministère : http://macommune.prim.net/)

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- Suivi des aménagements réalisés dans la traversée du village Renforcer l’attractivité du - Evolution du nombre de places cœur de village de stationnement

- Evolution du nombre d’équipements - Recensement du linéaire de voirie réaménagée auprès du service Voirie du Sicoval - Suivi des aménagements pour la sécurisation des déplacements AXE 2 : AMELIORER LE (RD2, carrefours…) FONCTIONNEMENT - Recensement du nombre de URBAIN ET RENFORCER personnes transportées par le LA COHESION réseau de transport en commun TERRITORIALE et évolution du réseau (points

Mailler et sécuriser le d’arrêt, fréquence de passage, réseau de déplacements itinéraire) auprès de Tisséo - Evolution du nombre moyen de véhicules par jour sur les principaux axes de circulation et suivi de l’accidentologie auprès du Conseil départemental et du Sicoval - Evolution du linéaire de piste cyclable et de cheminement piéton - Evolution du taux de motorisation par ménage (INSEE) Pérenniser l’offre artisanale - Recensement des nouvelles diffuse sur le territoire activités installées et évaluation communal du nombre d’emplois AXE 3 : FAVORISER LE générés par le recensement des DEVELOPPEMENT DE Valoriser la zone d’activités permis de construire et L’ACTIVITE existant le long de la RD2 l’exploitation des données INSEE ECONOMIQUE, DE Développer l’offre - Suivi du nombre de services et L’OFFRE DE SERVICES ET commerciale et de services équipements supplémentaires, et D’EQUIPEMENTS en continuité de l’extension évaluation par rapport au de l’opération Carbonade nombre d’habitants Conforter les équipements et services existants et

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adapter l’offre existante au développement de la commune Développer l’attractivité touristique de la commune afin de renforcer l’activité économique locale Favoriser le développement - Recensement des installations des communications réalisées en matière de haut numériques. débit auprès du Sicoval - Recensement auprès de la chambre d’agriculture des Maintenir et pérenniser installations de nouveaux l’activité agricole agriculteurs - Evaluation de l’évolution de la SAU. - Recensement des surfaces de bois supprimées / créées AXE 4 : PROTEGER ET - Recensement des linéaires de VALORISER LE haies replantées dans le cadre du PATRIMOINE BATI, LE Préserver et consolider la programme de plantation du POTENTIEL AGRICOLE, LES TRAMES VERTE ET trame verte et bleue Conseil départemental BLEUE ET LE CADRE - Evolution des zones d’inventaire PAYSAGER (ZNIEFF) et des espaces protégés : nombre d’espèces, surface (DREAL) - Part des espaces verts et des plantations créés dans les Préserver le paysage des opérations d’aménagement coteaux et la qualité - Suivi des éléments bâtis et architecturale et paysagère naturels protégés au titre des du noyau villageois articles L.151-19 et L.151-23 du code de l’urbanisme

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3ème partie – EVALUATION DES INCIDENCES PREVISIBLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLU

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Sont ici analysés les thématiques et éléments à enjeux pour la commune de Fourquevaux et notamment ceux décelés en phase d’Etat Initial de l’Environnement.

1. MILIEU PHYSIQUE Le milieu physique de la commune comprend l’ensemble de ses caractéristiques physiques (le climat, la topographie, l’hydrographie, la géomorphologie, etc…).

Etat des lieux – Enjeux décelés Le climat est caractérisé par un été très sec et très chaud, un automne bien ensoleillé, un hiver doux et un printemps marqué par de fortes pluies et des orages violents. Le bon ensoleillement est favorable aux projets réussis de constructions bioclimatiques notamment en adoptant de bonnes orientations du bâti. La commune est soumise aux vents d’Autan (orageux et d’influence méditerranéenne, Sud- Sud/Est) et de Cers (vent froid océanique, Nord/ouest – Ouest). Il convient de limiter les constructions sur les points hauts pour limiter les déperditions de chaleur. La commune est caractérisée par une topographie de collines molassiques orientée Nord- Ouest/Sud-Est, notamment par le passage de la Marcaissonne au Nord du territoire communal. La ligne de crête traversant la commune accueille l’urbanisation et la RD2. La commune compte 5 cours d’eau mais la Marcaissonne constitue l’élément majeur du réseau hydrographique. En période de crue ce dernièr cours d’eau déborde sur les espaces agricoles mais sans impact pour l’urbanisation en place. Les masses d’eau liées aux ruisseaux de la Marcaissonne, de Tissier et d’Escalquens présentent respectivement des états écologiques médiocres et moyens ainsi que de mauvais états chimiques. Les pressions sont exclusivement domestiques et agricoles. Les sols sont essentiellement composés de Marnes avec, par conséquent, l’apparition d’enjeux liés à la présence d’argiles entrainant çà et là une certaine hydromorphie.

Incidences potentielles d’un développement non encadré par un PLU Quatre incidences potentielles majeures sont identifiables : - Une intensification de l’urbanisation sur les crêtes ou dans les secteurs à fortes pentes : mise en péril de la stabilité des sols et impacts sur les paysages. - Un développement de l’urbanisation dans la vallée de la Marcaissonne dans les zones d’aléas connus. - Le développement communal démesuré de la commune sans mesures de gestion des eaux pluviales pourrait accentuer le phénomène de ruissellement, notamment dans les secteurs présentant des sols hydromorphes. - Une mauvaise gestion des rejets dans le milieu naturel pourrait aggraver la situation problématique de la qualité des masses d’eau en place sur la commune (eaux pluviales, eaux usées des installations autonomes d’assainissement et intrants des

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activités agricoles). La prise en compte dans le PLU Le PADD prévoit d’une manière générale l’enrayement du phénomène d’étalement urbain en donnant la priorité au développement urbain dans le village et dans sa continuité directe. Deux secteurs de développement privilégiés ont été retenus dans le cadre du PLU à savoir « Restes et Carbonade ». Ceux-ci sont tous deux soumis à des OAP et à une programmation dans le temps. En application de cet objectif des zones AUb et AU0 ont été définies à Restes et des zones AUa et AU0 à Carbonade. Deux autres zones AU0 ont été définies en comblement de grands espaces interstitiels dans la trame urbaine centrale (objectif d’une extension limitée progressive du PADD sur le long terme). Seuls les hameaux de Damiac et Caumon sont classés en zones UB avec peu de possibilités d’évolution, le reste de la commune étant classé en zone A ou N. L’article 5 de chaque zone du PLU prévoit que les bâtiments édifiés « soient intégrés au relief sans bouleversement et terrassement inutiles ». Rappelons que les constructions sont interdites en zone A et N (à l’exception de celles nécessaires à l’activité agricole et forestière ainsi que les annexes et extensions). Le PADD prévoit de protéger la population des risques en intégrant le PPRn Inondation « Marcaissonne-Saune-Seillonne ». Le règlement écrit rappelle pour chaque zone que les éventuelles constructions soumises audit PPRn doivent respecter les dispositions réglementaires définies par ce dernier (annexé au PLU) et parallèlement, les zones d’aléas inondation connues sur la commune sont reportées sur le règlement graphique : aucune construction n’est présente dans ces secteurs ou à proximité. En matière d’intégration des préoccupations environnementales dans le PLU, la commune affiche dans le PADD sa volonté de favoriser les énergies renouvelables dans le bâti et de favoriser une gestion alternative des eaux pluviales dans les opérations d’aménagement. Le Règlement écrit confirme cette deuxième ambition avec une prescription pour toutes les zones du PLU précisant que les constructions doivent être raccordées au réseau d’eaux pluviales ou aux fossés en cas d’absence de réseau mais surtout que les rejets ne doivent pas accentuer les risques de débordement en cas d’orage. Dans le cas de la mise en place de d’ouvrages de rétention, ceux-ci doivent permettre de rétablir l’écoulement des eaux pluviales tel qu’il était avant aménagement. Les aires de stationnement devront par ailleurs être paysagées et la règle prévoit de favoriser la mise en œuvre de revêtements perméables.

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Les incidences prévisibles de la mise en œuvre du plan sur le milieu physique sont jugées faibles. Une attention particulière devra être néanmoins portée sur : - La bonne intégration des constructions dans les pentes le cas échéant, - la prise en compte hydraulique dans le développement urbain et la mise en place de mesures alternatives de gestion des eaux pluviales dans les opérations d’aménagement (noues, bassins, etc…), - la bonne qualité des eaux pluviales de ruissellement et des eaux usées rejetées dans le milieu naturel (Cf. infra), - la prise en compte du règlement du PPRn dans les secteurs concernés.

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2. PAYSAGE ET PATRIMOINE Le Paysage et le Patrimoine concerne l’ensemble des singularités paysagères du territoire (cônes de vue, perspectives, espaces ouverts, espaces fermés, etc…) ainsi que les éléments remarquables, bâtis ou non faisant partie de l’identité communale. Le Patrimoine naturel est traité dans le paragraphe suivant.

Etat des lieux – Enjeux décelés Deux grandes entités paysagères caractérisent la commune : - Les coteaux du Lauragais : Le paysage collinaire a été façonné par les nombreux cours d’eau traversant la commune. La ligne de crête traversant le territoire est le principal axe de lecture paysager. Cette entité accueille la majorité du bâti communal avec le village ancien, développé dans un vallon formé par le Jaouget où l’on retrouve de nombreuses constructions traditionnelles. Les perspectives dans cette zone sont peu nombreuses à l’exception des percées sur les alignements d’arbres présents en entrée de ville. Les nouvelles formes urbaines se sont développées en hameaux le long des lignes de crête et de manière dispersée sur les points hauts et les replats ; les impacts paysagers y sont donc parfois importants. Peu de rappels de l’architecture lauragaise sont notables dans ces secteurs caractérisés par une disparité architecturale marquée. Cette entité est finalement occupée par les larges espaces agricoles communaux, vallonnés et offrant de nombreux panoramas et de grands effets d’ouverture. Des boisements ponctuent cette trame agricole et les cours d’eau sont marqués par des linéaires végétalisés plus ou moins denses. - la vallée de la Marcaissonne : cette entité paysagère s’étend au Nord de la commune selon un axe Nord-ouest/Sud-Est. Il s’agit d’une large vallée à fond plat encadrée par des versants aux pentes douces. Dans cette entité le paysage est d’une grande qualité car dominé par les larges espaces agricoles. Les aléas inondation présents dans ce secteur ont limité le développement de l’urbanisation et seules quelques constructions isolées sont présentes mais bien intégrées dans la trame végétale en place. La végétation est malgré cela moins présente que dans les coteaux mais elle souligne les voies et le tracé parcellaire. La ripisylve bordant la Marcaissonne est identifiable et constitue un corridor écologique à préserver. L’un des itinéraires des chemins du pastel emprunte la vallée de la Marcaissonne et participe à la découverte de la commune. Le paysage communal est marqué par la présence du végétal sous des formes variées (arbres isolés, massifs, alignements). Celui-ci participe à la qualité paysagère et à sa lecture, il doit être préservé. La silhouette du village identifiable à l’aplomb de celui-ci doit être préservée car elle participe à l’identité de Fourquevaux. Par ailleurs, de nombreux points de vue sont identifiables sur la commune et doivent être préservés, notamment depuis les points hauts.

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Les entrées de ville sur la commune de Fourquevaux sont difficiles à percevoir car l’urbanisation diffuse le long des axes viaires ne facilitent pas leur identification. Ce constat met en avant des problématiques de lisibilité et de sécurité. Les axes viaires principaux traversant la trame urbaine (RD2 et RD31) ont un caractère routier et aucune séquence particulière ne marque ces espaces d’entrées de ville. L’orangerie du château et le château (façades et toitures) sont classée et inscrit à l’inventaire des monuments historiques et sept sites archéologiques sont recensés sur la commune. 48 éléments du patrimoine vernaculaire ont été identifiés dans le cadre du diagnostic ; ceux-ci sont majoritairement de genre architectural, funéraire ou religieux.

Incidences potentielles d’un développement non encadré par un PLU Développement des abords du village ancien avec altération des rares points de vue sur la trame urbaine ancienne. Intensification des extensions urbaines le long des lignes de crêtes et sur les points hauts associée au développement de nouvelles constructions sans référence à l’identité architecturale locale : dégradation des paysages et perte progressive de l’identité lauragaise de la commune. Un étalement urbain et un mitage incontrôlés de l’urbanisation remettraient en cause les larges panoramas et points de vue existants sur le territoire communal. Une mauvaise prise en compte du végétal présent sur la commune pourrait conduire à la diminution de ces espaces entrainant divers incidences (altération des paysages, perte de réservoirs de biodiversité, morcellement des trames verte et bleue). Un développement urbain sans requalification parallèle des voies structurantes desservant la trame urbaine (RD2 et RD31) accentuerait le manque de lisibilité territoriale, les points noirs en matière de sécurité et le manque de visibilité des entrées de ville. Finalement, une absence ou une mauvaise prise en compte des éléments patrimoniaux existants sur la commune serait préjudiciable pour le Patrimoine communal.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 212 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

La prise en compte dans le PLU Généralités Par son PADD, le projet de PLU prévoit de protéger et de valoriser le patrimoine bâti ancien du noyau villageois, de préserver la qualité du cadre paysager et de préserver les vues remarquables sur le village ainsi que sur le grand paysage. Tous les points de vue remarquables sont dans ce sens identifiés, notamment le long des crêtes et il n’est pas prévu de développement urbain dans les panoramas existants. Le zonage permet de protéger les parcs et châteaux qui contribuent à l’insertion de la silhouette du centre ancien dans le paysage. Dans les zones d’extension urbaine des OAP ont été définies, notamment afin de répondre à l’objectif annoncé de veiller à leur qualité paysagère et à leur insertion. Les zones d’extension urbaine sont intégrées dans la continuité de la trame urbaine existante. Le développement des hameaux ne sera possible que dans les hameaux constitués (en Martel, Damiac et Caumon) et se fera uniquement par optimisation du foncier disponible dans leur enveloppe. L’accent est ainsi mis sur l’intensification de l’urbanisation dans le village et sur l’interruption de l’étalement urbain. La trame urbaine dessinée par le projet est ainsi resserrée autour d’une grande centralité composée du centre ancien et des deux secteurs de développement majeurs (Restes et Carbonade). La préservation des paysages est assurée dans les deux grandes entités paysagères du territoire communal. Le règlement écrit rappelle qu’un cahier de recommandations urbanistiques, architecturales et paysagères est annexé au PLU. Dès le PADD, le PLU prévoit de protéger et renforcer les continuités écologiques et les boisements. En application de cet objectif des Espaces Boisés Classés sont identifiés sur le zonage et les règles associées rappelées dans le règlement écrit. De la même manière des prescriptions réglementaires sont définies au titre de l’article L 151-23 du Code de l’Urbanisme pour les haies et les arbres remarquables (pour le paysage et la biodiversité) dans les règlements du PLU. Il est enfin précisé que tout arbre abattu doit être remplacé par une plantation équivalente et que les aires de stationnement créées doivent être paysagées. Afin de renforcer la lisibilité sur le territoire communal, le PLU prévoit d’aménager la traversée du village et notamment en mettant en valeur les entrées de ce dernier. Les perspectives sur la Rue Jean-Paul Laurens seront conservées et valorisées. Des projets de requalification verront le jour pour la RD2 et la RD31 pour sécuriser l’espace mais également recréer du lien dans un espace apaisé et moins routier. Les carrefours sur ces axes viaires seront traités. Une OAP spécifique a été définie en vue d’améliorer les conditions de déplacements et de desserte sur la commune. Enfin, en matière de préservation patrimoniale, le périmètre de protection autour des bâtiments classés et inscrits est reporté sur le zonage. Les éléments vernaculaires sont également identifiés au zonage et préservés au titre de l’article L 151-19. Afin de conserver le caractère traditionnel du village, le règlement écrit impose

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 213 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme l’implantation des constructions à l’alignement des voies et emprises publiques dans le centre ancien.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 214 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Zones d’extension urbaine

Secteurs de développement Règles particulières (OAP)

OAP « Restes »

OAP « Carbonade »

Notons qu’une étude Amendement Dupont a été réalisée le long de la RD2 au droit de ce secteur de développement. L’OAP ci-dessus a été définie en partie suite à la réalisation de cette étude ; la définition d’une bande paysagère résulte entre autre de ce travail.

Les incidences du projet de PLU sur le paysage et le patrimoine sont faibles étant donné le choix pertinent des zones d’extension (peu d’impacts paysagers, création d’une centralité

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 215 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

élargie, réduction de l’étalement urbain et définition de mesures qualitatives d’aménagement dans les OAP). Les mesures définies dans les documents réglementaires contribuent à cette prise en compte. Il faudra s’assurer de la bonne mise en œuvre des prescriptions du PLU et viser tant que possible la pré-végétalisation des interfaces de projets.

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3. BIODIVERSITE ET MILIEUX NATURELS La biodiversité et les milieux naturels de la commune comprennent les périmètres d’inventaires et de protection, les espaces naturels ou semi-naturels et les éléments de la Trame Verte et Bleue du territoire.

Etat des lieux – Enjeux décelés Présence d’une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristiques de type I « Rives du ruisseau de Tissier ». Présence de peu d’espèces de faune et de flore protégées, rares ou menacées sur le territoire communal. Mais le Lauragais est sous prospecté de manière générale. Peu de boisements, seulement 7% du territoire communal, mais un réseau de haies, de bosquets et des alignements associés aux cours d’eau importants et servant de refuge à la faune. L’essentiel des continuités écologiques de la commune est constitué des cours d’eau (Tissier, Marcaissonne) et des boisements (haies, bosquets, ripisylves). Deux secteurs ont notamment été identifiés au SRCE constituants des corridors ouverts de plaine à remettre en bon état, et traversant la commune d’Ouest en Est et du Nord au Sud. Présence d’espaces agricoles protégés, constituant des zones tampons entre les réservoirs de biodiversité et assurant la perméabilité du territoire.

Incidences potentielles d’un développement non encadré par un PLU Incidences potentielles sur les zones humides et prairies de la ZNIEFF « Rives du ruisseau de Tissier » et sur les espèces, parfois rares, ayant permis la désignation du site. Incidences potentielles également sur les zones agricoles extensives et sur les espèces rares pouvant les fréquenter. Risque de destruction de ces espèces. Risque de perte de connectivité. L’intensification des pratiques pourraient avoir un effet néfaste sur les déplacements des espèces à plus large échelle.

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La prise en compte dans le PLU Généralités Dès la phase diagnostic, les enjeux les plus importants du territoire en termes de continuité ont été identifiés et pris en compte dans le projet de PLU: - La ZNIEFF du territoire communal et les espèces végétales associées sont protégées à travers un classement en zone N et en EBC dans le règlement graphique. - Les deux parcs des châteaux qui contribuent à la ceinture verte autour du centre villageois sont protégés par un classement en zone naturelle. - Le réseau de haies existant est protégé, valorisé et sera éventuellement densifié, ainsi que les cours d’eau et les ripisylves. Les boisements remarquables sont classés en EBC. - Les arbres remarquables sont identifiés dans le zonage en tant qu’éléments paysagers à préserver au titre de l’article L.151-19 du code de l’urbanisme. - Les continuités écologiques identifiées dans le PADD (cours d’eau, réseaux de haies intercommunaux, etc.) sont préservées. - Les terres agricoles sont protégées avec un classement en zone A et le maintien de grands espaces peu morcelés et favorables au déplacement des espèces. L’étalement urbain et le mitage de l’espace agricole sont limités.

Zones d’extension urbaine Les projets de développement du territoire communal ont privilégié la densification du noyau existant et les secteurs de moindres enjeux. Une description rapide des secteurs en projet de développement à court et moyen terme (AU) et des secteurs qui seraient développés à long terme (AU0), ainsi que des enjeux potentiels et des incidences prévisibles est faite ci-dessous :

Enjeux Secteurs de développement Ecologie Incidences Biodiversité Flanc de coteau Quelques molassique enjeux Variables d’orientation nord. potentiels . suivant Secteur La Douce AU0 Une population l’importance, Surface occupée par d’une espèce au sein de la une prairie méso- protégée de parcelle, des xérophile ceinturée papillon diurne, populations par des haies assez l’Azuré du locales denses. Une partie de Serpolet d’espèces cette prairie, n’étant Maculinea présentant plus entretenue (par arion , pourrait un enjeu de pâturage ou fauche) se développer conservation est en cours au sein de cette à l’échelle d’embroussaillement prairie. communale. rapide à l’est. Egalement,

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la strate herbacée y concernant les demeure peu oiseaux : diversifiée, signe habitat d’une utilisation favorable à la passée intensive ou nidification d’une phase de labour d’espèces assez récente. connues localement : Pie-grièche écorcheur, Tarier pâtre, Huppe fasciée. Secteur de Carbonade AU0 Surface occupée par : - une culture de prairie fourragère mésophile eutrophile, - une culture Aucun enjeu annuelle réel ni intensive. potentiel . Surface occupée Tout au plus, Secteur de Carbonade AUa par une culture cet espace annuelle intensive pourrait servir sans annexes de terrain de Aucune sur naturelles chasse à des d’importance. quelques populations Présence d’une haie espèces locales isolée et ténue et insectivores qui d’espèces discontinue entre les s’accommodent présentant deux secteurs AU et de la proximité un enjeu de AUa de Carbonade. de l’Homme conservation Surface déjà enclavée (oiseaux à l’échelle au sein du tissu urbain communs des communale relativement lâche de jardins et zones Fourquevaux, occupée cultivées, Secteur de Bicinis AU0 par : chauves-souris

- une culture communes, intensive, Hérisson, - des jardins Crapaud domestiques. commun, etc.). Surface occupée par une culture Secteur de La Bourdette AU0 annuelle intensive sans annexes naturelles d’importance.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 219 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Flanc de coteau molassique d’orientation sud- ouest. Surface occupée par une prairie mésophile Quelques ceinturée, pour moitié enjeux par des haies assez potentiels . denses. Il s’agit d’une Quelques Secteur de Restes AU0 jachère de long terme couples et non d’une prairie d’oiseaux ancienne, différence insectivores majeure en termes présentant un Variables d’enjeu malgré une enjeu notable suivant physionomie de conservation l’importance, d’apparence similaire. pourraient au sein de la Cette prairie semble également parcelle, des fauchée tous les deux fréquenter ces populations ou trois ans. La parcelles : locales dynamique Tarier pâtre, d’espèces progressive Pie-grièche présentant d’embroussaillement y écorcheur, un enjeu de est très importante Rougequeue à conservation (frênes surtout). front blanc et à l’échelle La strate herbacée y Huppe fasciée. communale. est peu diversifiée. Pas d’enjeux Parcelle aux prégnants caractéristiques pressentis, en Secteur de Restes AUb comparables à celle l’état actuel, précédemment concernant décrite. A ceci près d’autres que la durée en groupes jachère semble moins biologiques. longue car le contingent d’espèces nitrophiles post-

culturales y est plus important.

Le projet de PLU de la commune de Fourquevaux pourrait avoir très localement une incidence négative sur le milieu naturel et la biodiversité. En effet, une partie des parcelles vouées à l’urbanisation (secteurs de La Douce et de Restes ) affichent une végétation spontanée naturelle de type prairial qui demeure rare à l’échelle communale. Des incidences potentielles notables sont pressenties pour les populations locales de deux groupes biologiques : insectes et oiseaux. Une attention particulière (inventaire préalable) devrait leur être portée avant d’entériner l’urbanisation des parcelles concernées.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 220 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

4. ESPACES AGRICOLES ET CONSOMMATION FONCIERE L’espace agricole est une ressource naturelle indéniable et fait l’objet de nombreux enjeux. Ce volet traite ainsi de son évolution, des efforts en vue de limiter l’étalement urbain et des perspectives d’évolution de l’activité agricole au regard du projet de PLU.

Etat des lieux – Enjeux décelés Le développement de l’urbanisation a entrainé une consommation de 17 hectares entre 1990 et 2007. Sur la même période, la surface agricole communale a par ailleurs diminué de 24 hectares : il y a donc eu 7 hectares de déprise en 17 ans. La surface moyenne des parcelles urbanisées a diminué sur la commune avec une moyenne observée de 2 058m² après 2005 contre 3 016m² avant cette date. Ces moyennes restent cependant élevées et justifiées par un document d’urbanisme antérieur (POS) propice à la consommation foncière (taille minimale des parcelles de 3 000m² en zones UB et NB). Malgré cette diminution, la SAU à Fourquevaux représentait cependant 77% du territoire communal en 2000 avec une orientation marquée vers la culture céréalière. La qualité des sols est bonne sur la commune. Le nombre d’exploitations agricoles a augmenté entre 2010 et 2013 avec l’apparition de deux nouvelles exploitations (apiculture et activité connexe agricole). C’est un phénomène rare méritant d’être souligné. Globalement la pérennité des exploitations est assurée sur la commune de Fourquevaux. Deux élevages ovins persistent sur le territoire communal. L’un d’entre eux est cependant situé à proximité d’une petite zone d’habitation : il convient de s’assurer de la préservation des espaces situés autour de cet élevage pour assurer sa pérennité.

Incidences potentielles d’un développement non encadré par un PLU La poursuite du développement de l’urbanisation de manière spontanée et sur des parcelles de grandes tailles impliquerait une consommation foncière conséquente et un manque important de cohérence dans l’aménagement du territoire communal (sur les zones développées, sur les styles architecturaux et le traitement paysager des secteurs développés ainsi que sur le développement et la gestion des réseaux). Le développement de l’urbanisation pourrait morceler les exploitations agricoles et mettre en péril la pérennité de certaines d’entre elles. Par ailleurs, le développement de l’urbanisation à proximité des élevages existants pourrait entraîner des conflits d’usage, des freins au fonctionnement de ces exploitations et donc remettre en cause leur pérennité (rappel : seules deux exploitations d’élevage sur la commune). La prise en compte dans le PLU Comme vu à plusieurs reprises, le projet de PLU par son PADD et le zonage défini vise à réduire fortement l’étalement urbain en axant le développement sur le renforcement de la centralité existante autour du noyau villageois. Des OAP ont ainsi été définies sur les zones à urbaniser dans les secteurs de Restes et de

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Carbonade (secteurs développés à court et moyen terme) afin de cadrer les aménagements. Les zones à urbaniser seront réalisées par des opérations d’aménagement d’ensemble ; les zones à urbaniser développées à plus long terme étant fermées à l’urbanisation. En dehors du centre villageois et des extensions récentes, seuls trois hameaux ont été classés en zone urbaine, le reste de la commune est ainsi en zone agricole ou naturelle. Les grandes exploitations et les espaces liés sont ainsi préservés de tout projet et le morcellement des parcelles est évité, tandis que le zonage du POS contribuait à un mitage de l’espace agricole par un classement des poches d’habitat isolé en zone constructible (NB). D’un constat actuel de 2 000m² consommés en moyenne par logement, le PLU prévoit une moyenne de 600 à 700 m² en intensification et 1 000m² dans les secteurs de développement. La densité moyenne sera de 10 à 15 logements/hectare contre 5 en moyenne précédemment. Le bilan du PLU fait état de 17 ha de zones à urbaniser à vocation principale d’habitat dont 6 ha sont ouverts à l’urbanisation (première phase de Restes et seconde phase de Carbonade), 11 ha étant en zones d’urbanisation fermées (AU0). Une zone AU0 permettra le développement de la zone d’activités sur 3 ha à long terme. L’analyse comparative du projet de PLU avec les antécédents communaux est favorable au projet de PLU : Document POS PLU Période 1990 à 2010 2012 à 2030 Durée 20 ans 18 ans Hbts. Supplémentaires + 113 habitants + 600 habitants Estimation de 250 50 logements Logements créés logements Logements créés en Estimation de 150 extension logements Consommation foncière 17 hectares minimum* 17 ha Densité 3 logements/hectare 9 logements/hectare * les données statistiques connues font mention de 17 ha consommés entre 1990 et 2007 Le bilan quantitatif de consommation d’espace lié au PLU de Fourquevaux est positif. Même si la même surface consommée semble égale sur les deux périodes analysées, 4 ha correspondent à des secteurs (secteurs de Montroux et de Bicinis) constructibles dans le POS (zone NB) et qui sont classés en zone à urbaniser à long terme dans le projet de PLU. De plus, la densité moyenne appliquée à l’échéance du PLU est multipliée par 3 par rapport aux antécédents communaux (notons que de larges espaces publics paysagers sont aménagés dans ces secteurs). Dans un scénario au fil de l’eau il aurait fallu près de 90 hectares pour assurer un tel développement urbain. Le déclassement de parcelles en zone urbaine ou en zone à urbaniser dans le POS en zone agricole dans le PLU permet par ailleurs d’augmenter la surface de la zone agricole, passant de 907 ha dans le POS à 915 ha dans le projet de PLU. Au niveau qualitatif et de cohérence territoriale, le resserrement de l’urbanisation autour du

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 222 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme noyau villageois avec le renforcement d’une centralité urbaine accentue la cohérence en matière de fonctionnement urbain et de lisibilité sur le territoire communal.

Les incidences du projet de PLU sur la consommation d’espace sont modérées, celles sur l’étalement urbain sont faibles à nulles.

Les incidences sur la consommation d’espace sont jugées modérées car même si le projet est vertueux en matière de densification et de resserrement de l’urbanisation, 17 hectares sont voués à être urbanisés à l’horizon 2030 pour accompagner le dynamisme de la grande agglomération toulousaine.

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5. RESEAUX ET GESTION DES DECHETS Il s’agit ici d’analyser la capacité des réseaux et équipements liés en fonction de la programmation pressentie dans le projet de PLU. La desserte incendie est également traitée.

Etat des lieux – Enjeux décelés Un Schéma Directeur d’Assainissement a été réalisé à l’échelle de la Communauté d’Agglomération du SICOVAL. Sur la commune de Fourquevaux, le zonage d’assainissement a été approuvé en 2012. 30% des abonnés sont raccordés au réseau d’assainissement collectif des eaux usées qui dessert les secteurs du village, de Montroux et de Carbonade. Les eaux usées sont traitées par la station d’épuration communale dimensionnée pour 490 EH. La station d’épuration communale est aujourd’hui chargée à hauteur de 75% de sa capacité. Les rejets des eaux traitées se font dans la Marcaissonne. 148 habitations sont soumises à l’assainissement non collectif. Les eaux pluviales sont assainies par un réseau séparatif, notamment dans les zones urbanisées. A l’écart desdites zones, des fossés permettent une infiltration des eaux pluviales et un acheminement vers les cours d’eau.

Incidences potentielles d’un développement non encadré par un PLU Un développement urbain mal maîtrisé accentuerait vraisemblablement les installations autonomes d’assainissement des eaux usées (moins favorables pour l’environnement). Au même titre, un développement urbain démesuré entraînerait une surcharge du réseau collectif d’assainissement et de la STEP communale. La programmation doit être coordonnée avec le zonage d’assainissement et le SDA du SICOVAL. Une mauvaise gestion des eaux pluviales, notamment dans les secteurs au sous-sol présentant des caractéristiques hydromorphes pourraient entraîner une intensification des ruissellements. La prise en compte dans le PLU Le développement urbain prévu dans le cadre du PLU vise un assainissement des eaux usées par la STEP communale étant donné la densité urbaine envisagée et la localisation des zones de développement. Le phasage défini permet de prendre en compte la capacité nominale limitée de la STEP pour assurer la totalité du développement urbain. La station d’épuration existante permettra donc d’assainir les eaux usées des zones ouvertes à l’urbanisation des secteurs de Restes et de Carbonade puis, les travaux d’extension de la STEP prévus assureront une capacité supplémentaire pour les phases suivantes dans ces deux secteurs ainsi que pour l’assainissement des zones AU0 de Montroux et de Bicinis. Les OAP définies dans les secteurs de développement préconisent une gestion alternative

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 224 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme des eaux pluviales par des dispositifs de type noues, fossés ou bassin tampon. Des études détaillées complémentaires seront réalisées pour dimensionner ces ouvrages.

Les incidences prévisibles de la mise en œuvre du PLU sur les réseaux sont très faibles. Il conviendra malgré tout de s’assurer de la cohérence entre la programmation urbaine et la programmation de développement des réseaux et de la STEP communale.

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6. RISQUES ET NUISANCES Il s’agit ici d’analyser le projet de PLU au regard des aléas et risques connus sur le territoire communal et de voir ainsi si les aléas et les risques sont bien pris en compte et si les aléas ne peuvent pas évoluer en risques.

Etat des lieux – Enjeux décelés La commune est couverte par un Plan de Prévention des Risques Inondation prescrit le 22/12/2011 et approuvé le 18 avril 2016. La commune est soumise au Plan de Prévention Mouvements de terrain – Tassements différentiels qui doit être annexé au PLU. Les nouvelles constructions doivent tenir compte des prescriptions formulées dans ce document. La commune comporte deux Installations Classées pour l’Environnement (ICPE), l’une soumise à Déclaration et l’autre à autorisation. Fourquevaux est traversée par la RD2 et la RD31. La RD2 est une voie bruyante et classée à grande circulation. Son caractère linéaire et l’habitat diffus la bordant n’incitent pas les automobilistes à ralentir. Aucun aménagement urbain n’est identifiable aux abords de ces voies, notamment dans les secteurs urbains traversés.

Incidences potentielles d’un développement non encadré par un PLU Un développement de l’urbanisation à proximité des cours d’eau et notamment de la Marcaissonne entraînerait l’apparition de risques jusque-là inexistants sur la commune. La mauvaise prise en compte du réseau viaire structurant de la commune et l’absence de projet de requalification, notamment à proximité des zones urbanisées, accentueraient les problématiques liées à l’insécurité, aux nuisances sonores et au manque de lisibilité sur le territoire communal. La prise en compte dans le PLU Le PLU permet une bonne prise en compte des PPRN existants sur la commune de Fourquevaux (voir paragraphe 1 pour l’inondation : Milieu physique). Les secteurs urbanisés et d’urbanisation future se situent en dehors des zones d’aléas inondation. Dans les zones agricole et naturelle, où des secteurs font l’objet d’un risque inondation, le règlement rappelle les dispositions du PPRI. Il est par ailleurs rappelé à l’article 2 de chaque zone que les dispositions du PPRN mouvement de terrains-tassements différentiels prévalent sur le PLU. Par ailleurs, le projet de PLU a retranscrit sur son document graphique les zones de bruit relatives à la RD2 et précise à l’Article 11 des dispositions générales : « … Les bâtiments à usage d’habitation, d’enseignement, de santé, de soin et d’action sociale et d’hébergement à caractère touristique sont soumis à des normes d’isolation acoustique. Le périmètre des zones affectées par le bruit des infrastructures de transports terrestres est spécifié sur le document graphique et en annexe du PLU. » D’un point de vue sécuritaire, le développement de la zone de Carbonade a fait l’objet d’une

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étude Amendement Dupont préalable à la définition de l’OAP pour gérer les espaces longeant l’axe viaire. L’aménagement des carrefours sur les axes principaux de la commune aux abords de la trame urbaine projetée est également prévu par une OAP spécifique ainsi que la requalification des espaces publics le long de ces derniers. Un emplacement réservé a été défini sur le RD2 pour assurer la mise en œuvre opérationnelle future de l’aménagement du carrefour dans ce secteur.

Les incidences prévisibles de la mise en œuvre du PLU en matière de risques et nuisances sont faibles car prises en considération.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 227 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

7. ENERGIES ET CHANGEMENT CLIMATIQUE La question énergétique et du changement climatique est abordée dans le cadre du PLU en lien avec les thématiques liées aux émissions de gaz à effet de serre (constructions, déplacements, etc…).

Etat des lieux – Enjeux décelés 46 % des émissions de CO2 liées aux transports sur le territoire du Sicoval sont générées par les déplacements des habitants. Ce pourcentage est notamment lié à la part conséquente d’utilisation de la voiture particulière par les actifs de la commune pour se rendre à leur travail (86,1%). Les autres parts modales ne représentent que 1,81% (TC, deux roues, piétons). Deux lignes de transports en communs desservent la commune de Fourquevaux et une ligne de transport à la demande a été mise en place par Tisseo. Les cheminements doux sont très peu nombreux dans les secteurs urbanisés. Incidences potentielles d’un développement non encadré par un PLU Un développement urbain sans prise en compte des besoins en cheminements doux entrainerait d’avantage de rejets en CO2 par une utilisation accrue de la voiture particulière. Si l’offre en transports en commun n’est pas revue à la hausse alors que le nombre d’actifs travaillant hors de la commune est grandissant, les déplacements en voiture particulière vont s’intensifier. La prise en compte dans le PLU Dans son PADD le projet de PLU de Fourquevaux prévoit de mailler le territoire par un réseau de cheminements doux complet permettant la création de liens continus entre le centre ancien, les zones de développement et le pôle d’équipements. Cette volonté est matérialisée dans le projet par la définition de principes de cheminements doux dans le OAP liées aux secteurs de développement mais également dans l’OAP visant à améliorer les conditions de circulation. A terme l’ensemble de la trame urbaine jouira d’un réseau de cheminements doux complet permettant la diminution de l’usage de la voiture particulière pour les déplacements locaux. Parallèlement, la commune affiche sa volonté de requalifier la RD2 et la RD31 pour rendre les espaces plus urbains, apaisés et praticables par la population et pour régler certaines problématiques en lien avec la sécurité. Comme précisé en amont des dispositions réglementaires ont été définies en lien avec cette volonté (OAP, ER). Enfin et au fur et à mesure de l’arrivée de nouvelle population, la commune souhaite conforter son pôle d’équipements publics, pérenniser les activités artisanales existantes et permettre le développement de commerces et services. Pour cela, le règlement permet en zone UA ces deux vocations et autorise, en zone UB et AUa, le développement de commerces et de l’artisanat sous réserve de ne pas générer de nuisances en lien avec l’habitat environnant. L’OAP de Carbonade prévoit un secteur voué au développement de commerces de proximité ; le groupe scolaire pourra évoluer comme précisé dans l’OAP du

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 228 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme secteur de Restes. A noter l’utilisation de l’outil GES PLU qui a permis de guider le projet communal (scenario 3) vers des économies :

Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Evolution des émissions annuelles de GES générés par les projets de terroire à échéance du PLU, par rapport à la situation actuelle HABITAT 51 33 16 TERTIAIRE 2 5 5 ENERGIE -32 -32 -32 CHANGEMENT D'AFFECTATION DES SOLS 32 37 17 DEPLACEMENTS 286 400 282 TOTAL (en tonnes équivalent CO 2) 338 442 288

Les incidences prévisibles de la mise en œuvre du plan sur le changement climatique (en particulier en lien avec les effets des déplacements) sont jugées faibles. La mise en œuvre du PLU pourrait avoir des incidences positives avec le renforcement d’une offre de proximité associée à un réseau de cheminements doux complet (et donc la diminution de l’usage de la voiture particulière pour la vie locale).

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 229 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

8. INCIDENCES NATURA 2000 • La commission européenne, en accord avec les États membres, a fixé la 21 mai 1992, le principe d’un réseau européen de zones naturelles d’intérêt communautaire. Ce réseau est nommé Natura 2000. L’objectif de ce réseau écologique est de favoriser le maintien de la diversité des espèces et des habitats naturels sur l’ensemble de l’espace communautaire en instaurant un ensemble cohérente de sites remarquables, appelés « sites Natura 2000 », tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles (Conseil de l’Europe, 1992). • Le réseau Natura 2000 est le résultat de la mise en œuvre de deux directives européennes : o La Directive 97/ 62/CEE, dite « Directive Habitats » du 27 octobre 1997 portant adaptation à la Directive 92/43/CE sur la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvage. Elle désigne les Zones Spéciales de Conservation(ZSC). o La Directive 74/409/CEE, dite « Directive Oiseaux » concernant la conservation des oiseaux sauvages. Elle désigne des Zones de Protection Spéciale (ZPS). • Afin de prévenir les impacts dommageables que pourraient engendrer des projets sur le réseau écologique européen Natura 2000, les documents de planification, programmes ou projets d’activités, de travaux, d’aménagements, d’installations, de manifestations ou d’interventions dans le milieu naturel (dénommés dans ce qui suit par activités) figurant sur la liste fixée à l’article R414-19 du code de l’environnement ou sur une liste locale fixée par arrêté préfectoral situés soit sur un site, soit à l'extérieur sont soumis à évaluation des incidences Natura 2000. • Les plans locaux d’urbanisme (P.L.U.) situés soit à l’intérieur d’un site, soit à l’extérieur d’un site mais susceptibles d’affecter de manière significatives celui-ci (par la permission de la réalisation de travaux, ouvrages ou aménagements mentionnés à l’article L.414-4 du code de l’environnement) sont soumis à évaluation environnementale et à évaluation des incidences Natura 2000. • Le projet de révision du PLU de la commune de Fourquevaux n’est touché par aucun site Natura 2000. • Bien que le projet de PLU ne soit soumis ni à évaluation environnementale ni à évaluation des incidences Natura 2000, le présent chapitre concerne une évaluation succincte des incidences Natura 2000 du projet de révision du P.L.U. de la commune de Fourquevaux, afin de s’assurer qu’aucune incidence n’est à craindre. Cette évaluation est proportionnée à l’activité et aux enjeux de conservation attachés au(x) site(s) Natura 2000 concerné(s) et comprend : • Une carte de situation du projet de P.L.U. par rapport aux sites Natura 2000 les plus proches, • Une présentation des habitats et espèces d’intérêt communautaire des sites les plus proches et leurs objectifs de conservation,

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 230 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

• Et un exposé sommaire, démontrant l’absence d’incidences du projet de P.L.U. sur les habitats et les espèces concernés. • Au vu de l’éloignement et des enjeux des sites Natura 2000, l’évaluation s’est limitée à un exposé sommaire et une démonstration de la prise en compte des sites Natura 2000 et permet de démontrer l'absence d'incidences. 8.1 Localisation du projet de P.L.U. par rapport aux sites Natura 2000 La commune de Fourquevaux se situe en dehors des sites protégés au titre de Natura 2000. Toutefois à proximité de la commune, deux sites Natura 2000 sont référencés au titre de la Directive Habitats et de la Directive Oiseaux. Au plus proche, il s’agit :

- A 13 km au Nord-Ouest de Fourquevaux de la Zone de Protection Spéciale - ZPS n° FR 7312014 « Vallée de la Garonne de Muret à Moissac ». Cette zone couvre une superficie de 4 676 ha dans la vallée entre ces deux communes, où la Garonne s’écoule sur 100 km. Elle intègre plusieurs tronçons distincts du cours de la Garonne, ainsi que des complexes de gravières situés dans la vallée. L’alternance de zones humides, de zones boisées et de zones agricoles offre aux espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire identifiées les éléments nécessaires à leur reproduction et à leur alimentation. Les espèces concernées sont principalement des échassiers (Blongios nain, Bihoreau gris, Aigrette garzette, …) et des rapaces (Balbuzard pêcheur, Aigle botté, Milan noir, …) qui nichent à proximité du fleuve ou qui sont présents en migration.

- A 13 km à l’Ouest de Fourquevaux de la Zone Spéciale de Conservation - ZSC n° FR 7301822 « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ». L’entité « Garonne aval » de ce site « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », comprend la Garonne en aval de et jusqu’à Lamagistère (140 km). Cette zone correspond à l’aire de fréquentation historique du Saumon atlantique. Elle abrite plusieurs habitats naturels et espèces animales et végétales, aquatiques et terrestres, d’intérêt communautaire. Le périmètre du site correspond au lit mineur et aux berges des rivières Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste. Sur la Garonne, il inclut également des portions de lit majeur, principalement des convexités de méandres

Site: FR 7312014 – ZPS Site FR 7301822 - ZSC « Vallée de la Garonne de Muret à Moissac » «Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »

CMSource : DREAL Midi Pyrénées Document arrêté le 12 septembre 2016 231 / 266

Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Localisation du projet de PLU de la commune de Fourquevaux par rapport aux sites Natura 2000. Source : INPN – Diagnostic PLU

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 232 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme 8.2 Gestion et objectifs de conservation des 2 sites Natura 2000 (entités Garonne aval) Des documents d’objectifs de planification sont en cours sur la séquence Garonne aval pour la protection des habitats et des espèces d’intérêt communautaire. La gestion de chaque site Natura 2000 s’appuie sur un document d’objectifs (DOCOB), élaboré en concertation avec les acteurs locaux et approuvé par arrêté préfectoral.

Document de référence pour tous les partenaires publics et privés, le DOCOB décrit les habitats et les espèces d’intérêt communautaire présents et liste les actions à mettre en œuvre pour assurer leur préservation.

Compte tenu de sa dimension, le site de la Garonne en Midi-Pyrénées a été découpé en 5 parties pour faciliter la concertation locale et établir les différents DOCOB : - La Garonne amont du Pont du Roy à l’amont de Carbonne (incluant la Pique et la Neste), - La Garonne aval de Carbonne à Lamagistère, - L’Ariège, - L’Hers, - Le Salat.

Pour assurer la cohérence des propositions de gestion et faciliter la concertation, l’Etat a décidé de traiter dans le même document d’objectif : - La partie « Garonne aval » de la ZSC, de Carbonne à Lamagistère (140 km), - La ZPS « Vallée de la Garonne » de Muret à Moissac (100 km).

Le périmètre de la ZPS Muret à Moissac recoupe le périmètre du site FR7301822 « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique, Neste » de la directive Habitats sur 2 095 ha, soit 45 % de la ZPS.

Aujourd’hui les DOCOB Garonne amont, Ariège, Hers, Salat sont validés, le DOCOB Garonne aval (ZPS et ZSC) qui concerne la commune de Fourquevaux, tout le SICOVAL et toute l’agglomération Toulousaine est actuellement en cours de validation.

A. Présentation des habitats et des espèces d’intérêts communautaires - ZSC « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste » partie Garonne aval Ont été recensés sur l’entité « Garonne aval » du site : - 7 habitats naturels d’intérêt communautaire, dont 2 prioritaires, - 21 espèces animales d’intérêt communautaire.

Les habitats naturels : Les eaux stagnantes : formations végétales des eaux calmes (characées, lentilles d’eau) que l’on trouve dans le cours des rivières lui-même, notamment à proximité des barrages, ou dans les annexes hydrauliques (Habitat 3150). Les eaux courantes : formations végétales pionnières des atterrissements, avec dominance des annuelles (habitat 3270), herbiers aquatiques (Habitats 3260).

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 233 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Les pelouses : lisières herbacées des sols riches en azote, le plus souvent associées aux ripisylves (habitat 6430), pelouses sèches calcaires à annuelles (habitat 6220*). Les forêts : saulaies arborescentes à Saule blanc sur les berges et forêts alluviales à Aulne glutineux et Frêne élevé dans les zones les plus fréquemment inondées (habitat (91E0*), forêts alluviales riveraines des grands fleuves à Chêne, Orme et Frêne (habitat 91F0).

Les espèces animales : Les espèces aquatiques : au côté des poissons migrateurs amphihalins : saumon atlantique, lamproie marine et grande alose, ainsi que l’anguille, on trouve des poissons sédentaires tels que la bouvière, l’ombre commun, la lamproie de Planer et le toxostome. Les chauves-souris : Le corridor fluvial constitue un territoire de gîte et de chasse pour 18 espèces de chauves-souris présentes dans la vallée de la Garonne, dont 8 sont d’intérêt communautaire : Barbastelle, Minioptère de Schreibers, Murin de Bechstein, Murin à oreilles échancrées, Petit et Grand Murin, Petit et Grand Rhinolophe. Les insectes : deux insectes du bois : le Lucane cerf-volant et le Grand Capricorne et une libellule : la Cordulie à corps fin. Sont également signalées trois espèces de papillons d’intérêt communautaire : la laineuse du prunelier, le sphinx de l’épilobe et l’écaille chinée.

B. Présentation des habitats et des espèces d’intérêts communautaires - ZPS « Vallée de la Garonne de Muret à Moissac » partie Garonne aval Ont été recensés sur le site : - espèces de rapaces : Aigle botté, Milan noir, Balbuzard pêcheur, - 6 espèces de hérons : Aigrette garzette, Grande aigrette, Bihoreau gris, Héron pourpré, Crabier chevelu, - espèces de mouettes : Sterne pierregarin, Mouette mélanocéphale, - Le Combattant varié, - Le Martin pêcheur.

D’après le DOCOB Garonne aval en cours de validation, aucun habitat naturel d’intérêt communautaire présent au sein de ce site n’est recensé sur la commune de Fourquevaux. Seuls les chauves-souris ou les insectes d’intérêts communautaires listés ci-avant peuvent potentiellement être rencontrés sur la commune (zone de refuge d’alimentation ou de chasse). Les seules espèces d’intérêt communautaire qui peuvent potentiellement être rencontrées sur la commune sont les rapaces et les hérons (zones d’alimentation ou de repos).

C. Objectifs de conservation des habitats et des espèces Des objectifs de conservation des habitats naturels, des espèces et des habitats d’espèces de la ZSC « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste » partie Garonne aval, et de la ZPS « Vallée de la Garonne de Muret à Moissac » partie Garonne aval ont été validés par le Comité de Pilotage le 26 février 2009 pour la séquence Garonne aval. Un projet de programmes d’actions et de charte Natura 2000 ont également été élaborés par le groupe de travail et doivent être validés par le comité de pilotage.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 234 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Les objectifs de conservation de la ZSC « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste » (partie Garonne aval) déclinent, pour chacun des habitats naturels, espèces et habitats d’espèces d’intérêt communautaire, les objectifs généraux suivants : - conserver leur intégrité, - favoriser leur développement voire leur restauration, - éviter leur destruction et leur dégradation.

Les objectifs de conservation de la ZPS « Vallée de la Garonne de Muret à Moissac » (partie Garonne aval) déclinent, pour chaque espèce et habitat d’espèce d’intérêt communautaire, les objectifs généraux suivants : - conserver l’intégrité des habitats, - favoriser le développement voire la restauration des habitats, - éviter la destruction et la dégradation des habitats, - préserver la tranquillité des colonies et des sites de nidification.

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8.3 Évaluation sommaire des incidences du projet de P.L.U. sur les sites Natura 2000

Les seuls perturbations potentielles liées au projet de révision du P.L.U. de la commune de Fourquevaux sur l’environnement concernent : - La réduction des espaces agricoles autour du noyau villageois (Secteurs La Douce, Carbonade, Restes). Toutefois, l’urbanisation de ces espaces agricoles ne devrait vraisemblablement pas avoir d’impact sur les espèces d’intérêt communautaires recensées ci-avant du fait de la taille des parcelles et du peu d’intérêt écologique des habitats présents. Ces espaces s’inscrivent pour la plupart dans la continuité du tissu urbain et donc présentant une proximité à l’Homme dont peu d’espèces s’accomodent, bien que ces espaces soient encore semi-naturel car cultivés ou en jachères. En outre, le projet d’aménagement renforce les exigences environnementales autour du noyau villageois en garantissant la pérennité des espaces naturels et agricoles et la préservation des continuités écologiques. Ces espaces pourront servirent de zones de refuge et de relais aux espèces.

- L’augmentation des rejets d’eaux pluviales liée à l’imperméabilisation des secteurs de développement urbain aujourd’hui occupés par des terres agricoles est également à craindre.

Compte tenu de la distance aux sites Natura 2000 (plus de 10 km), la disparition de terrains agricoles et les rejets d’eaux pluviales vers les cours d’eau traversant la commune n’auront aucun effet sur les espaces et espèces protégés au titre de Natura 2000 recensés ci-avant.

Au vu des objectifs de conservation et compte tenu de l’éloignement de la commune de Fourquevaux aux deux sites Natura 2000, le projet de révision de PLU de la commune n’engendrera aucune perturbation sur l’intégrité des espèces ou des habitats d’intérêt communautaires ayant permis la désignation de ces sites. Le projet de révision du PLU ne portera pas atteinte aux autres objectifs de conservation des deux sites Natura 2000 recensés sur la vallée de la Garonne au Nord-Ouest de la commune .

Cette notice d’évaluation des incidences du projet de P.L.U. en révision sur les sites Natura 2000 les plus proches ne se substitue aucunement aux études ultérieures nécessaires à engager préalablement à la réalisation de tout nouveau projet obéissant en raison du cadre législatif à : - La réalisation d’une étude d’impact ; - La réalisation d’un dossier Loi sur l’eau, qui peut être sous le régime de déclaration ou d’autorisation.

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4ème partie – ANNEXES

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1. DIAGNOSTIC SOCIODEMOGRAPHIQUE

1.1. Les évolutions sociodémographiques

1.1.1. Une croissance démographique qui s’essouffle

Les recensements INSEE sur la commune de Fourquevaux font apparaître une croissance démographique continue mais qui s’essouffle sur la dernière décennie. Il est à noter que la population communale a plus que doublé en quarante ans, avec une forte progression dans les années 70. Cette progression est toutefois à relativiser puisque le territoire de la communauté d’agglomération du Sicoval a vu sa population quadrupler sur la même période.

L’évolution récente montre un tassement de la croissance démographique dans les années 2000 : entre 1999 et 2007, la population a légèrement augmenté avec un taux de variation annuelle de 0,8%. Avec 750 habitants en 2012, la commune a perdu 15 habitants depuis 2007, ce qui représente une diminution de 0,4 % en 5 ans.

Évolution de la population de 1968 à 2012

Année 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 Population totale 351 460 557 639 717 750 765 Variation annuelle + 4,0 % + 2,8 % + 1,7 % + 1,3 % + 0,8 % - 0,4 % Source : Insee, RP1968 à 1999 dénombrements - RP2007 et RP2012 exploitations principales

Sources : Insee, RP1968 à 1999 dénombrements - RP2007 et RP2012 exploitations principales NB : Ces données n’ont pas été actualisées par l’INSEE après l’installation des nouveaux habitants de l’opération Carbonade 1.

Le graphique ci-dessous révèle qu’entre 1968 et 1990, l’augmentation de population est principalement liée à un apport migratoire (2% en moyenne), le solde naturel étant très

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 238 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme faible en comparaison. Néanmoins, le solde migratoire est en constante diminution depuis 1968, et atteint une valeur négative entre 2007 et 2012. Durant cette période, la croissance démographique est portée par le solde naturel qui reste cependant faible.

Sources : Insee, RP1968 à 1999 dénombrements - RP2007 et RP2012 exploitations principales

Le taux de mortalité et le taux de natalité sont en diminution, conformément à la tendance qui s’observe à l’échelle nationale. En 2012, le taux de natalité sur la commune s’avère relativement faible (10 ‰) et légèrement inférieur à celui du Sicoval (10,1 ‰) et de la France métropolitaine (12,7 ‰).

Sources : Insee, RP1968 à 1999 dénombrements - RP2007 et RP2012 exploitations principales

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1.1.2. L’évolution de la structure de population entre 1999 et 2012

Les chiffres montrent une tendance au vieillissement de la population avec une diminution de la part des moins de 30 ans (-3,2 %) et une augmentation de la part des plus de 60 ans (+2 %).

La tranche d’âge des 30-44 ans présente une forte diminution (-5,3 %) et se vérifie par l’augmentation des 45-59 ans, qui est en 2010 la tranche d’âge la plus représentée sur la commune. Cette diminution montre que les jeunes familles peinent à s’installer sur la commune, notamment du fait du manque de logements collectifs et de logements de petite taille.

Le vieillissement de la population est un phénomène structurel qui s’observe également à l’échelle nationale et sur l’agglomération toulousaine. A Fourquevaux, cette tendance pose toutefois la question du renouvellement de la population et donc du type de logement que la commune souhaite accueillir.

Source : INSEE, RGP1999 et RP2012 exploitations principales

1.1.3. L’évolution de la structure des ménages

‰ Evolution de la taille moyenne des ménages depuis 1968

1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 Nombre moyen d'occupants par résidence principale 3,6 3,4 3,1 3,1 2,9 2,7 2,6 Sources : Insee, RP1968 à 1999 dénombrements – RP2007 et RP2012 exploitations principales

La taille moyenne des ménages à Fourquevaux connaît une baisse continue. Cette tendance liée au vieillissement de la population est renforcée par le phénomène de décohabitation. Toutefois, avec 2,6 personnes par ménage en 2012, la commune reste au-dessus de la moyenne du Sicoval (2,3 personnes/ménage) et de la moyenne nationale (2,2 personnes/ménage).

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‰ Evolution de la composition des ménages entre 1999 et 2012

1999 2012 Nombre % Nombre %

Ménage d'1 personne 24 9,7% 40 14,1%

Ménages avec famille(s) 220 88,7% 240 84,5%

Couple avec enfant(s) 140 56,5% 96 33,8% Couple sans enfant 68 27,4% 120 42,3%

Famille monoparentale 12 4,8% 24 8,5% Autres ménages sans famille 4 1,6% 4 1,4%

Total 248 100,0% 284 100,0% Source : INSEE, RGP1999 et RP2012 exploitations principales

En 1999, les ménages avec famille représentaient 88,7% des ménages, alors qu’en 2010 ce chiffre diminue 84,5%, au profit des ménages d’une personne. On note plus particulièrement une diminution des couples avec enfant(s) (56,5% des ménages en 1999 contre 33,8% des ménages en 2010).

On remarque par ailleurs une augmentation des familles monoparentales et des couples sans enfant.

Ces chiffres s’expliquent notamment par l’accroissement de la part des 45-59 ans dont les enfants ont décohabité, conformément à la tendance rencontrée dans les communes périurbaines de ce type.

‰ Revenus des ménages Fourquevaux Sicoval Haute-Garonne Revenu moyen par foyer fiscal 38 283 40 867 27 073 Foyers imposables en % 62,8% 61,20% 52,30% Revenu moyen par foyer fiscal imposable 51 770 53346 40 512 Source : DGFIP revenus 2013 – www.impots.gouv.fr

Les revenus des foyers fiscaux de Fourquevaux y sont plus élevés que dans le département d’environ 40 % et sont légèrement moins élevés que ceux du Sicoval. 37% des foyers fiscaux ne sont pas imposables, ce qui est largement moins que la moyenne départementale (48 %).

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 241 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme 1.2. L’analyse de l’habitat 1.2.1. L’évolution du nombre de logements et les caractéristiques principales du parc

‰ Croissance du parc immobilier et croissance démographique L’évolution du parc de logements comparée à l’évolution démographique fait apparaître la corrélation entre ces deux variables. Ainsi le graphique ci-contre montre :

• Entre 1968 et 1975, la variation du nombre de logements présente un taux d’accroissement annuel relativement élevé (+3,3%). Cette augmentation s’accompagne d’une croissance de la population également importante avec un taux d’accroissement annuel de 4,0%. • Entre 1975 et 1999, le parc de logements continue de croître mais le rythme de construction diminue avec un taux de variation annuelle passant de 3,1% entre 1975 et 1982 à 1,6% entre 1990 et 1999. En même temps, le rythme de croissance de la population diminue. • Entre 1999 et 2012, la variation du parc de logements est très faible avec un taux d’accroissement annuel de 0,9%. Durant la même période, la commune gagne seulement 33 habitants.

Sources : Insee, RP1968 à 1999 dénombrements - RP2007 et RP2012 exploitations principales

Le taux de croissance du parc est légèrement plus fort que celui de la population : c'est un effet résultant notamment de la baisse de la taille des ménages (passée de 3,6 personnes en 1968 à 2,6 en 2012).

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 242 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

‰ Evolution du nombre de logements à Fourquevaux par catégorie Selon les données de l’INSEE, le parc de logements est composé en 2012 de 285 résidences principales, de 4 résidences secondaires et logements occasionnels et de 14 logements vacants. Le parc de logements est ainsi principalement composé de résidences principales (94 % du parc de logements) et cette proportion par rapport à l'ensemble du parc ne cesse d'augmenter depuis 1968. En revanche, le taux de résidences secondaires ne cesse de diminuer passant de 9,5 % en 1968 et 1,3% en 2012.

Concernant le taux de vacance, il a baissé de manière significative entre 1968 et 1975 (13,5 % en 1968 contre 5,1% en 1975). Suite à une période de stagnation, le taux de vacances diminue depuis 1999 (4,6 % en 2012).

Sources : Insee, RP1968 à 1999 dénombrements - RP2007 et RP2012 exploitations principales

‰ Une prédominance de l'habitat individuel Les maisons individuelles composent la majorité du cadre urbain. En effet, avec 93% de logements individuels, le collectif est presque inexistant sur la commune. Ce type de développement a pour conséquence une consommation de l'espace considérable. Les parcelles bâties de la commune occupent en effet une surface moyenne de 2240 m².

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 243 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

‰ Une représentation importante des propriétaires occupants

Statuts d'occupation des résidences principales 1999 2012 Nombre % Nombre % Ensemble 248 100 285 100 Propriétaire 182 73,4 223 78,2 Locataire 49 19,8 56 19,6 dont locataire d'un logement social 0 0 0 0 Logé gratuitement 17 6,9 6 2,1 Source : INSEE, RGP1999 et RP2012 exploitations principales

On observe une forte dominante de propriétaires occupants (78%) sur la commune. Entre 1999 et 2012, leur part a par ailleurs augmenté. La tendance est plus importante qu’à l’échelle du SICOVAL (64% de propriétaires).

Depuis 2012, 8 logements locatifs sociaux ont été réalisés dans le cadre de l’opération du Clos du Puits (phase 1 de Carbonade).

‰ Ancienneté d’emménagement dans la résidence principale en 2012

Source : Insee, RP2012 exploitation principale.

Au regard des données ci-dessus, on note une faible mobilité résidentielle avec quasiment 68% de la population installés sur la commune depuis plus de 10 ans contre 49% en moyenne pour les communes du Sicoval.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 244 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

‰ Un parc ancien encore important Le parc de logements est relativement récent : près de 70% des résidences principales en 2010 (dernières données disponibles concernant l’âge du parc de logements) ont été construites après 1946. Près d’un tiers ont été construites entre 1975 et 1989.

Néanmoins le parc de logements sur le Sicoval présente une part plus importante de logements récents : seules 8% des résidences principales ont été construites avant 1946 tandis que 41% des résidences principales ont été réalisées entre 1991 et 2009 sur le territoire de l’intercommunalité.

‰ De grands logements En 2012, plus de 70% des résidences principales comporte 5 pièces ou plus. Cette part a augmenté depuis 1999 ce qui est en contradiction avec la tendance à la diminution de taille moyenne des ménages (2,6 personnes par ménage).

Source : INSEE, RGP1999 et RP2012 exploitations principales

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 245 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

1.2.2. La dynamique de la production neuve

Entre 2003 et 2011, le marché de la construction neuve à Fourquevaux était très faible : 29 permis de construire ont été autorisés durant cette période, soit 3 permis de construire accordés par an en moyenne. Sur les 29 permis de construire autorisés, 21 concernaient des maisons individuelles en diffus, 8 concernaient de l’habitat groupé privé dans le centre villageois.

En 2013, 33 permis de construire ont cependant été autorisés dans le cadre de la réalisation du lotissement de Carbonade qui comptera à terme 39 logements. Cette opération permet de relancer le rythme de construction que la commune devra maintenir afin de réaliser les objectifs du PLH (production d’environ 14 logements/an).

Par ailleurs, l’habitat de Fourquevaux est en voie de diversification avec la réalisation de cette opération relativement dense qui se compose de 30 logements groupés et 9 maisons individuelles (lots libres). Les habitations groupées se composent de 14 logements en accession à prix abordable, 8 logements en accession libre et 8 logements locatifs sociaux.

En 2014 et 2015, le rythme de construction a à nouveau ralenti avec 4 permis de construire délivrés pour des logements individuels.

1.2.3. Un marché marqué par une faible offre et une forte hausse des prix

A l’instar des communes périurbaines, en général, et du secteur Sud-Est, en particulier, Fourquevaux connaît une forte attractivité depuis quelques années qui génère inévitablement une augmentation régulière du prix des terrains à bâtir. En effet, depuis 2000 les prix connaissent une tendance généralisée à la hausse et les prix moyens pratiqués dans les communes du SICOVAL restent supérieurs à ceux pratiqués dans les communes de la banlieue toulousaine. Comme sur le reste du territoire, cette raréfaction de l'offre s’accompagne d'une hausse des prix et produit des effets négatifs. Une sélection par les prix des populations nouvelles entrant sur le territoire s'opère. Pour ces ménages qui souhaitent poursuivre leur parcours résidentiel sur place (passage de la location à l'accession à la propriété, par exemple), cela constitue un obstacle. Enfin, dans ces conditions, il est de plus en plus difficile pour la collectivité de constituer des réserves foncières.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 246 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

2. DIAGNOSTIC ECONOMIQUE

2.1. Les évolutions de la population active

La population active de Fourquevaux présente une faible augmentation, comme la population. En 2012, 76 % de la population des 15-64 ans est active avec plus de 70 % ayant un emploi. Ce taux d’emploi a légèrement augmenté depuis 1999. Il reste supérieur à celui du Sicoval (67,3%) et à celui de la Haute-Garonne (64,9%). Le taux de chômage est modéré malgré une légère augmentation depuis 1999 (6,3% en 1999 contre 7,1% en 2012).

Sicoval Fourquevaux Fourquevaux 2012 1999 2012 Population active 46 198 351 354 Taux d’activité 73,4% 73,3% 76,0% Taux d'emploi 67,3% 68,3% 70,6% Taux de chômage 8,3% 6,3% 7,1%

Source : INSEE, RGP1999 et RP2012 exploitations principales.

2.1.1. Une population qualifiée

La population de Fourquevaux est majoritairement diplômée avec une surreprésentation des diplômés de l’enseignement supérieur, et en particulier de l’enseignement supérieur long. Leur part a fortement augmenté depuis 1999.

Source : INSEE, RGP1999 et RP2012 exploitations principales.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 247 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

2.1.2. La répartition de la population par catégories socioprofessionnelles

Source : INSEE, RGP1999 et RP2012 exploitations principales.

Le niveau de formation se traduit dans la répartition des catégories socioprofessionnelles (CSP) de la commune. Sur les 354 actifs que compte la commune en 2012, les plus représentés sont les cadres et les professions intermédiaires, les moins représentés étant les agriculteurs, ainsi que les artisans, commerçants et chefs d’entreprises. Le graphique ci- dessus montre également une forte diminution de la part des employés entre 1999 et 2012.

La majorité des actifs travaillent en dehors de la commune et principalement dans l’aire toulousaine. En effet, 14 % des actifs travaillent sur la commune.

2.2. Le tissu économique

Entre 1999 et 2012, le nombre d’emplois enregistré sur le territoire communal a légèrement diminué, passant de 156 à 144 emplois.

Parmi les emplois offerts sur la commune, on note une part importante d’ouvriers (29,2%) et d’employés (20,1%) tandis que les cadres représentent une faible part des emplois. Ces chiffres montrent un décalage entre les emplois offerts sur la commune et les catégories socioprofessionnelles de la population active résidant à Fourquevaux.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 248 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Source : INSEE, RGP1999 et RP2012 exploitations principales.

Générant environ 100 emplois, la zone d’activités de la commune constitue le principal pôle d’emplois de la commune. Elle accueille 3 entreprises : Champeau (fabrication de charpentes), Hemodia (transformation des matières plastiques à usage médical) et Soludia (laboratoire pharmaceutique). NB : En raison de la fermeture de l’entreprise Champeau en juin 2016, le nombre d’emplois a dû diminuer sur la commune.

En décembre 2012, 82 établissements sont recensés sur le territoire de Fourquevaux (Source : observatoire territorial du Sicoval). 7 Il s’agit principalement d’établissements de petite taille : 74% des établissements n’ont pas de salarié et 13% ont 1 ou 2 salarié(s).

Près de la moitié des établissements exercent dans le secteur des services. Le second secteur le plus représenté est celui de l’industrie (35%).

7 Une entreprise est une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour produire des biens ou des services pour le marché. Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'entreprise.

Par exemple, le crédit agricole est une entreprise du Sicoval. Mais sur tout le territoire il y a plus de 10 agences (établissements). On comprend ainsi pourquoi le nombre d'établissements est plus important que le nombre d'entreprises.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 249 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

Source : observatoire territorial du Sicoval, décembre 2012

Le graphique ci-dessous montre que de nombreux établissements ont été créés depuis 2009. L’instauration du régime des auto-entrepreneurs à partir de 1 er janvier 2009 a favorisé la création de micro-entreprises.

Source : observatoire territorial du Sicoval, décembre 2012

Quelques commerces et services de proximité sont présents sur la commune : garagiste, médecin, café, commerce de restauration rapide (pizzas), deux menuisiers, terrassier, agence immobilière, photographe, salon de coiffure itinérant, commerce de vente à domicile de prêt à porter, … 2.3. L’activité agricole Fourquevaux fait partie des communes du SICOVAL où l’activité agricole est importante en surface et en nombre d’exploitations. En 2000, la surface agricole utile (SAU) représentait 77 % de la surface communale (source : Recensement agricole 2000). Avec 770 ha de surface cultivée (Recensement agricole 2000), cette commune se situait juste derrière le trio (Ayguesvives, Montgiscard, Baziège) qui représente 23 % de la SAU du territoire. Les évolutions de la période 2000-2010 qui sont présentées ci-dessous montrent que l’activité agricole s’est maintenue sur la commune.

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 250 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme

N.B. : Le recensement agricole 2010 ne fournit pas autant d’informations que le précédent recensement surtout à l’échelle communale.

2.3.1. La population agricole associée à la commune

‰ Sièges d’exploitation Fourquevaux fait partie des communes du SICOVAL ayant le plus grand nombre de sièges d’exploitations. Ces chiffres montrent bien que la commune a su conserver son activité agricole en surface exploitée par les agriculteurs et en emplois associés. Depuis le recensement de 2010, deux exploitations supplémentaires se sont installées sur la commune (source : Chambre d’agriculture) : activité d’apiculture et activité connexe agricole (élagage, entretiens d’espaces verts). Aucune cessation d’activité n’a été répertoriée depuis 2010. En 2013, d’après les données de l’enquête, Fourquevaux compte donc 17 sièges d’exploitations.

Données comparatives du recensement agricole Ayguesvives Baziège Montgiscard Fourquevaux (RA) Sièges d'exploitations (RA 2010) 10 20 15 15

Travail dans les exploitations agricoles 10 23 16 15 (en unité de travail annuel, RA 2010) Surface agricole des exploitations (RA2010) 523 1893 1569 1152

Surface agricole des exploitations (RA 2000) 974 1740 1066 1137

Sièges d'exploitations (RA 2000) 18 29 17 17

SAU communale (RA 2000) 935 1596 941 770

Pour la majorité de ces exploitations (12 sur 17 entreprises), l’activité agricole constitue la source de revenu principal des exploitants. Quatre exploitants sont identifiés comme ayant une double activité en dehors du domaine agricole.

‰ Agriculteurs des communes extérieures L’analyse de la propriété cadastrale ainsi qu’une enquête auprès d’agriculteurs de la commune a permis de répertorier 12 exploitations de communes environnantes qui cultivent des terres sur la commune (environ 100 ha cultivés sur la commune). Ce sont en grande majorité des exploitants céréaliers, dont le revenu principal est issu de l’activité agricole.

L’activité économique des agriculteurs de la commune regroupe donc 30 exploitations, principalement des structures professionnelles (c’est-à-dire dont le revenu principal est issu de l’activité agricole).

‰ Age des agriculteurs

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La moyenne d’âge des agriculteurs siégeant sur la commune est de 54 ans (sur 15 exploitations), légèrement en dessous de la moyenne du territoire (56 ans). Les exploitations où l’agriculteur a moins de 45 ans représentent 25 %, ce qui est aussi au-dessus de la moyenne du territoire. Le dynamisme des entreprises agricoles de cette commune se traduit aussi par la pyramide des âges.

Pyramide des âges - Fourquevaux

6

5

4

3 Total

2

1

0 < 35 ans 35 45 ans 45 55 ans 55 65 ans >= 65 ans

Il est important de noter que cette pyramide est très similaire à celle de 2000, le phénomène de vieillissement de la population active agricole n’est pas observé sur la commune où un renouvellement des exploitations a eu lieu. Ce point est à souligner car il est très rare à l’échelle du territoire ou à une échelle plus grande (département, région).

‰ Transmission et installation Globalement, la pérennité de ces structures semble assurée avec la présence de jeunes agriculteurs sur la commune, de transmissions identifiées sur une majorité d’exploitations. Seuls quelques exploitants de plus de 65 ans n’ont pas de repreneurs identifiés actuellement. Ces exploitations sont d’ailleurs de taille plus modeste et sont gérées par des personnes ayant une double activité en majorité. Là encore, la commune présente une situation différente de celle du territoire avec des exploitations où la transmission est clairement identifiée.

2.3.2. L’économie agricole

‰ Type d’activité-diversification La grande majorité des exploitations sont céréalières (cultures typiques du Lauragais : blé dur, colza, tournesol).

L’élevage de bovins a disparu de la commune depuis 2000 (source RGA). Il ne reste sur la commune que deux éleveurs de brebis qui sont aussi céréaliers. L’un des deux élevages ovins est de taille importante avec une production en label rouge (200 brebis), le second ne concerne qu’une trentaine de brebis actuellement.

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L’élevage sur le territoire du SICOVAL est très réduit et suit la tendance nationale de difficulté de l’activité. Il représente un véritable enjeu quelque soit l’échelle du territoire (local ou national). En effet, les effluents d’animaux font l‘objet d’épandages qui ont l’avantage de restituer de la matière organique au sol et surtout des éléments fertilisants.

La diversification de l’activité agricole est limitée (un apiculteur et un entrepreneur d’espaces verts / élagage). Les exploitants agricoles se diversifient par l’entreprenariat agricole : à la fois choix économique (prestations de service pour des propriétaires non exploitants ou d’autres agriculteurs,…), mais aussi parfois nécessité par manque de surface en propriété ou fermage et rétention foncière des propriétaires (amortissement du matériel, regroupement…). Trois entreprises de travaux agricoles (ETA) réalisent ainsi des prestations de culture auprès de propriétaires fonciers ou d’exploitants (travail du sol, labour, récolte, désherbage, etc.). La présence d’exploitations qui travaillent en ETA est un point important à souligner dans la mesure où cela implique souvent la circulation et le stockage d’engins agricoles de dimension importante sur la commune.

La commune tout en ayant un tissu agricole dynamique n’a pas d’entreprise qui a développé des produits de consommation pouvant faire l’objet de circuits courts ou fournir la restauration collective. Or il y a sur la commune une cantine autonome qui prépare des repas. Cela pourrait être l’objet d’un développement d’activité agricole (maraichage, élevage, transformation de céréales).

‰ Surfaces exploitées- type de culture L’ensemble des exploitations de la commune cultivent une surface de 1152 ha (RGA 2010). Cette surface est stable par rapport à 2000 (1137 ha). La superficie moyenne par exploitation (76,5 ha) a augmenté, vu que le nombre d’exploitations a légèrement diminué entre 2000 et 2010. Ce chiffre reflète une moyenne qui comprend les exploitations dont le revenu agricole constitue l’activité principale et des exploitations où l’exploitant possède un autre métier, source de revenu principal.

Ces surfaces sont majoritairement cultivées avec une rotation très classique du Lauragais (blé dur, colza, tournesol). Il reste sur la commune quelques rares hectares de vigne, destinés à la production de vin (autoconsommation de l’exploitation en règle générale). Ces quelques hectares de vigne ont diminué entre 2000 et 2010 et risquent de disparaître au fur et à mesure des transmissions. Enfin, 40 ha de bois classés constitués de petites unités sont présents sur la commune. Les surfaces toujours en herbe sont également très réduites (une dizaine d’ha).

Parmi les cultures spécialisées ou à haute valeur ajoutée, quelques hectares de culture de semences de colza ont été répertoriés sur la commune. En revanche, il n’y a à l’heure actuelle pas de surface en maraichage ou en horticulture sur la commune. La Chambre d’agriculture référence cependant une exploitation en lien avec l’horticulture qui n’a pu être clairement identifiée lors de l’enquête terrain.

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Les qualités agronomiques des sols permettent de bons rendements sans apport d’irrigation. Les techniques et l’évolution du matériel ont incité à agrandir le parcellaire, mais les pentes restent une contrainte (érosion, contraintes mécaniques…).

2.3.3. Le foncier agricole sur la commune

‰ Localisation des sièges et des bâtiments Les sièges et bâtiments fonctionnels sont le plus souvent implantés de manière centrale par rapport au parcellaire de l’exploitation, à l’extérieur des zones urbaines. Un des élevages (ovins) est implanté sur un hameau, à proximité de tiers (cette implantation pose la question du bon voisinage et du principe de réciprocité : L111-3 du code rural).

‰ Parcellaire agricole Les agriculteurs siégeant sur la commune sont propriétaires de 471 ha sur les 781 ha du recensement parcellaire graphique (RPG) en 2010. De plus, les parcellaires des exploitations sont assez bien regroupés. Le faire valoir direct des exploitations sur les terres de la commune est donc de 60 %, ce qui est supérieur à la moyenne du territoire du SICOVAL.

Par ailleurs, la commune présente actuellement très peu de zones de mitage de l’espace agricole cultivé par rapport aux zones urbanisées.

En conclusion, l’espace agricole de la commune est très bien structuré.

‰ Enjeux foncier du PLU Seuls une quinzaine d’hectares des parcelles agricoles recensées au RPG 2010 ne sont pas classés en zone agricole (zone NC) au POS en vigueur, principalement autour du bourg central.

Le POS classe près de 4% de la surface agricole utile en zone potentiellement constructible. Les enjeux agricoles sont plus ou moins forts sur ces zones (voir carte de synthèse de la Chambre d’agriculture jointe).

Comparaison SAU du RPG 2012 / POS en vigueur Surface totale Surface agricole cultivée ou Zone du POS de la zone (ha) cultivable dans la zone (ha)

UA/UB 13.62 0.83 NB 57.34 8.60 INA 2.24 INA 2.24 IINA/IIINA/IVNA 27.52 16.04 Total zones U/NA/NB 100.72 29.60 NC 908.13 830 ND 7.73 0

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Un point de vigilance sur la commune mérite d’être cité. L’exploitation qui fait de l’élevage ovin se situe à proximité d’une petite zone d’habitation. Il serait important pour le maintien de cette activité d’élevage de conserver une unité de production non morcelée et les prairies nécessaires à l’activité.

‰ Synthèse des enjeux agricoles (source : Chambre d’agriculture)

Atouts Faiblesses - Une SAU plutôt bien répartie (par - Un relief contraignant (mécanisation, exploitation/territoire) érosion…) - Des sols de bonne qualité agronomique - Un POS relativement « extensif » (4 % de la - Des agriculteurs plus jeunes que la SAU potentiellement constructible) moyenne et en nombre stable - Une faible diversité de productions (apport - Un environnement territorial favorable à matière organique d’origine l’activité agricole (filières amont/aval, accès animale/végétale au sol déficitaire) aux services) - Des contraintes liées au foncier en progression (ETA, rétention…) ? Opportunités Menaces - Valoriser le potentiel irrigable (hors - Urbanisation sur les parties à plus faible commune) pente et les sommets de coteaux - Diversification des productions (élevages, - Morcellement et difficultés de circulation agrotourisme) des engins agricoles - Valoriser les potentiels d’énergies renouvelables liés à l’agriculture (photovoltaïque sur les bâtiments…)

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3. LES EQUIPEMENTS ET SERVICES A LA POPULATION

3.1. Les équipements La commune de Fourquevaux est dotée d’équipements publics qui offrent un niveau de services satisfaisant au vu de la taille de la commune.

Les équipements de la commune se situent dans le village, à l’exception du terrain de sport qui se trouve juste avant l’entrée du centre ancien, et du cimetière Saint Pierre, situé en bordure de la RD2, au lieu-dit En Martel.

Source : geoportail.gouv.fr

‰ Équipements administratifs La mairie se situe dans la rue principale du centre du village.

‰ Équipements scolaires Le groupe scolaire Jean-Paul Laurens compte 3 classes : 1 classe maternelle et 2 classes élémentaires. La commune dispose également d’une cantine municipale. L’école de Fourquevaux accueille ainsi 27 élèves en maternelle et 42 élèves en primaire à la rentrée scolaire 2015. La tendance observée montre une baisse des effectifs entre 2003 et 2009. Les effectifs restent toutefois stables depuis 2009.

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Source : observatoire du territoire, Sicoval

Un accueil de loisirs associé à l’école (ALAE) existe en dehors des heures de classe de 7h30 à 8h50, de 12h à 13h20 et de 15h45 à 18h30 les lundis, mardis, jeudis et vendredis. Les mercredis, l’ALAE est de 7h30 à 8h50 et un service de garderie est proposé de 12h à 13h.

De la 6 ème à la 3 ème , les enfants de la commune fréquentent en majorité le collège Groupe scolai re Jean -Paul Laurens René Cassin à Saint-Orens. Ils sont ensuite scolarisés au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens.

‰ Équipements sportifs Un terrain de tennis et un boulodrome, couvrant environ 6 ha, se situent en dessous du groupe scolaire. Depuis fin 2015, un terrain multisports jouxte également le groupe scolaire.

Un terrain de sport, à l’entrée du centre villageois, est aussi à la disposition de la population.

‰ Équipements culturels et de loisirs Une salle des fêtes de 260 m² se situe face à la mairie dans l’ancienne halle.

Le centre culturel et sportif accueille plusieurs activités (judo, gymnastique, conférences…) et dispose d’une bibliothèque.

Le bâtiment de la mairie abrite également des activités à l’étage et accueille l’atelier de l’association sportive et culturelle de Fourquevaux.

La commune dispose également d’une aire de jeux pour enfants et de sentiers de randonnée.

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Terrain de sport à l’entrée du village Aire de jeux

‰ Autres La commune dispose de deux cimetières d’une superficie totale de 3350 m² et d’une église. 3.2. L’animation et le tissu associatif La commune de Fourquevaux dispose d’un tissu associatif développé : ° ACCA, Association Communale de Chasse Agréée, ° ALEF, Amicale Laïque de l’Ecole de Fourquevaux, ° Amicale du 3ème Âge de Fourquevaux, ° AMIE, Association Multimédia Informatique et Electronique, ° AMPF, Association Mémoire et Patrimoine de Fourquevaux, ° ASCF, Association Sportive et Culturelle de Fourquevaux, ° Club d'Animation des Loisirs et de l'Information culturelle de Fourquevaux (Comité des fêtes), ° La Pétanque Fourquevalaise, ° Association de tennis de Fourquevaux, ° Tizi Nd'Oc, dont l’objectif est de lutter contre la pauvreté et l'exode rural dans la région d’El Ksiba (Moyen Atlas Marocain), ° Association « Léo Angola », association pour l’accueil des enfants handicapés, ° Association « Parce qu’on n’est pas que des mamans », pour la pratique de la zumba.

Ce tissu associatif est à l'origine de nombreuses festivités, qui confèrent à la commune un dynamisme certain. On peut citer pour exemple l’organisation de la fête locale annuelle, de la Foire à Tout, des soirées musique et théâtre, des sorties sportives et de nombreuses activités à destination des enfants. 3.3. Les commerces et services de proximité Fourquevaux ne dispose d’aucun commerce de proximité sur le territoire communal à l’exception du café situé dans la rue Jean- Paul Laurens. Un marché de plein vent se déroule tous les samedis sur la commune voisine, Baziège.

Café dans le centre de Fourquevaux

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Il existe néanmoins d’autres commerces et services sur la commune : garagiste, médecin, restauration rapide (pizzas), agence immobilière, photographe, salon de coiffure itinérant, vente à domicile de prêt-à-porter.

En outre, la commune voisine de Labastide-Beauvoir dispose d’une offre commerciale développée.

Par ailleurs, le Centre Intercommunal d’Action Sociale (CIAS), compétence de la communauté d’agglomération du SICOVAL, organise une aide à la personne pour les habitants de la commune ayant besoin de portage des repas ou d’un aide à domicile pour les tâches ménagères. 3.4. La desserte numérique La communauté d’agglomération du SICOVAL investit dans le développement numérique de son territoire en application des dispositions de la Loi de Modernisation de l’Economie (LME) du 4 août 2008.

La communauté d’agglomération travaille sur l’irrigation de son territoire sur la base du réseau d’initiative publique existant en partenariat avec le Conseil Général, d’autres intercommunalités et le Conseil Régional, dans le cadre de l’établissement du Schéma Départemental de l’Aménagement Numérique (SDAN). Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mobilisation du grand emprunt, dont la gestion sera assurée par la Préfecture de Région, visant à la relance de l’économie.

Enfin, l’Etat poursuit la mise en œuvre du programme national « très haut débit », qui vise à permettre l’accès aux réseaux de 70 % des foyers.

La commune manque de nombreuses informations pour prendre en main l’aménagement numérique de son territoire : typologie du câblage, capacité d’évolution de ce dernier, armature du réseau sur son territoire et autour, capacité d’évolution des centraux téléphoniques, etc. Pour l’heure, l’amélioration de la desserte ne semble viable que si le central sur lequel est connecté la commune voit sa capacité s’accroître ou si la logique de connexion est modifiée afin de réduire les distances. L’amélioration de l’aménagement numérique peut permettre le développement d’entreprises.

‰ Couverture internet La commune est desservie par la technologie ADSL. Cette desserte se fait depuis un central téléphonique situé sur la commune desservant 247 lignes et non dégroupé. La commune est également desservie par deux fournisseur d’accès proposant la technologie Wifi / Wimax (alternative aux zones blanches de l’ADSL et à Internet par Satellite).

‰ Couverture téléphonie mobile Absence de données.

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‰ Couverture TNT Depuis le 8 novembre 2011, la région Midi-Pyrénées est couverte par le réseau TNT. La commune de Fourquevaux est desservie par l’émetteur de Toulouse-Lafillaire ou par l’émetteur de Carcassonne-Pic de Nore.

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4. LES DEPLACEMENTS ET TRANSPORTS 4.1. Les déplacements sur l’agglomération

Le diagnostic des mobilités urbaines de l’agglomération Toulousaine réalisé par l’AUAT en 2009 montre que le nombre de déplacements est en constante augmentation et révèle plusieurs tendances. ° Les déplacements en voiture sont de plus en plus nombreux du fait de ménages plus mobiles et de la forte croissance démographique du territoire. ° Les liaisons centre ville-périphérie ne sont plus majoritaires, devancées par les déplacements inter-périphériques (plus d’un million par jour). ° Les trajets vers le centre de Toulouse se font de moins en moins en voiture, en raison de l’effet couplé d’un changement des pratiques et d’une meilleure desserte en transport en commun. ° Hors ville-centre, 90% des déplacements se font en voiture, notamment parce que le réseau de transports en commun reste inadapté aux espaces périurbains.

Il est à noter qu’un Plan de Déplacements Urbains approuvé le 17 octobre 2012 vise à organiser et développer de manière conséquente le réseau de transports en commun.

Source : Tisseo 2004

CM Document arrêté le 12 septembre 2016 261 / 266 Commune de Fourquevaux Rapport de présentation Plan Local d’Urbanisme 4.2. Les réseaux routiers et leur fonctionnement

Le territoire de Fourquevaux est desservi par la RD2 et la RD31.

La RD2, qui traverse la commune du Nord-Ouest au Sud-Est, relie Fourquevaux à Toulouse. Cette voie dessert les coteaux en empruntant la ligne de crête et constitue ainsi un axe de découverte du paysage.

Il s’agit d’une voie bruyante et classée à grande circulation. Elle supporte un trafic de transit et d’échange important et en augmentation (plus de 4000 véhicules/ jour en 2007 ; 5600 véhicules/ jour en 2013). La présence d’un habitat diffus en bordure de cette voie n’incite pas les automobilistes à ralentir.

La RD 31 constitue la voie principale de desserte du centre villageois, reliant Fourquevaux aux communes du Nord-Est et du Sud-Ouest du territoire communal.

Ce réseau routier ne présente que peu d’aménagements de type urbain et aucune de ces voies départementales n’est équipée de trottoirs.

Desserte routière de Fourquevaux

Source : Carte Michelin 2012

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La rue Jean-Paul Laurens ou RD79 constitue la principale voie de desserte du village. La traversée du village présente peu d’aménagements pour les piétons et mériterait d’être requalifiée.

Rue Jean -Paul Laurens La commune est équipée d’un réseau de voies secondaires desservant l’habitat diffus. L’urbanisation s’est développée le long des voies. Par ailleurs, la majorité de ces voies ne sont pas en impasse et permettent ainsi d’assurer des liens.

Réseau de voirie communale

Source : IGN

Pour se déplacer en tracteurs ou avec du matériel agricole de taille importante (Largeur de 4 m), les agriculteurs contournent le bourg et la D2 en passant par le chemin d’En Peyroulié (qui relie la station d’épuration). Il est donc important que cette voie puisse demeurer praticable par des engins agricoles.

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Selon les données de l’INSEE de 2012, 86,3 % des actifs ayant un emploi utilisent leur voiture particulière pour se rendre à leur travail. Il apparaît que la grande majorité des individus utilise un seul mode de transport et en particulier l’automobile. Près de 7% des actifs utilisent un mode actif (marche à pied, 2 roues) pour se rendre au travail. La part d’actifs utilisant les transports en commun est faible (3,9%) ce qui s’explique par la faible desserte en transport en commun.

Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2012

Source : INSEE, RP 2012 exploitations complémentaires

Les données INSEE de 2012 montrent que l’équipement automobile des ménages a légèrement progressé au cours de la dernière période censitaire (97% des ménages possèdent au moins un véhicule en 2012 contre 95% en 1999). On peut en déduire que ce mode de transport reste privilégié.

4.3. Les transports collectifs

‰ La desserte par le réseau autocar/bus Deux lignes de bus desservent la commune : • La ligne 201 de transport à la demande (TAD) dont le terminus est au lycée de Saint Orens et permet des correspondances vers Toulouse, Ramonville et . Le bus circule du lundi au samedi de 7 h à 18h et a une fréquence de 10 allers / retours par jour. • La ligne 57 Revel-Fourquevaux-Toulouse du réseau Arc en Ciel du Conseil général. Le bus circule tous les jours avec une fréquence 7 allers / retours par jour en semaine et 3 allers / retours les dimanches et jours fériés.

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Itinéraire du TAD 201

Par ailleurs, Tisséo a mis en place le Mobibus, un service de transport collectif à la demande, destiné à faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite sur 88 communes de l'agglomération toulousaine, dont Fourquevaux . Tisséo Mobibus nécessite une réservation préalable mais offre aux usagers une prestation de porte à porte.

‰ Le transport ferroviaire La commune ne dispose pas de gare. Elle a cependant accès à celles d’Escalquens Montlaur et Baziège qui sont relativement proches (moins de 9 km), permettant de relier Toulouse- Matabiau en une vingtaine de minutes, par la ligne Toulouse/Carcassonne.

Autorité Organisatrice des Transports en charge des TER, le Conseil Régional a lancé un Plan Régional des Transports qui a pour ambition de mettre en œuvre un cadencement sur l’ensemble des axes de l’étoile ferroviaire. A ce jour, sur l’axe Toulouse/Carcassonne qui dessert les trois gares les plus proches de Fourquevaux, l’offre ferroviaire est concentrée autour de plages horaires répondant aux besoins des travailleurs, à savoir : toutes les ½ heures en matinée vers Toulouse, et toutes les 15 à 45 mn en soirée ; toutes les 30 mn à toutes les heures le matin, et toutes les 20 à 40 mn le soir vers Escalquens.

- Nombre de services journaliers : Sens Toulouse → Escalquens : 17 services en semaine ; 9 le week-end. Sens Escalquens → Toulouse : 18 services en semaine ; 9 le week-end. 4.4. Les capacités de stationnement Dans le noyau villageois, le stationnement s’opère sur le domaine public et manque d’organisation. Toutefois, les possibilités de stationnement sont multiples et se répartissent autour des principaux équipements et dans la traversée du village (rue Jean-Paul Laurens). Dans cette traversée de village, la majorité des places ne sont pas matérialisées. Les espaces de stationnement sont inventoriés dans le tableau page suivante. En dehors du village, la plupart des habitations disposent de suffisamment de terrain pour assurer le stationnement en domaine privé. L’opération récente de Carbonade prévoit toutefois des places de stationnement sur la voirie pour le stationnement des visiteurs.

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Emplacement Nombre de places de stationnement pour véhicules motorisés Traversée du village (rue Jean-Paul Matérialisées : 3 + 1 pour le covoiturage Laurens) Non matérialisées : 30 à 40 places Centre Culturel et Sportif 30 à 40 places Ecole 20 à 30 places Parking derrière la rue Jean-Paul Laurens Environ 20 places Opération Carbonade 60 places dont 44 places visiteurs pour les logements groupés (dont 8 places PMR) 18 places visiteurs pour les lots à bâtir Aucun emplacement n’est dédié au stationnement des véhicules hybrides et électriques et au stationnement des vélos.

Espace de stationnement dans le centre du village 4.5. Les liaisons douces Aujourd’hui, la commune ne dispose pas de pistes cyclables. Il existe peu d’aménagements pour les piétons en dehors des sentes piétonnes dans le noyau villageois, et de l’itinéraire de randonnée des « Chemins du Pastel » qui traverse la commune.

Toutefois, la commune affiche une volonté de développement des liaisons douces. L’opération récente de Carbonade intègre en effet des aménagements pour les piétons.

Liaison piétonn e dans le « Le chemin vert » reliant le centre ancien à la RDD2 centre du village

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