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L’adaptation du parc de logements aux futurs besoins des ménages dans la zone urbaine de

D’ici 20 ans, la zone urbaine de Chartres accueillerait plus de 3 000 mé- nages supplémentaires. Du fait du vieillissement et des nouveaux mo- des de vie, la hausse du nombre de ménages concernerait principalement les personnes âgées, les célibataires et les familles ré- duites. Si les tendances de l’habitat se prolongeaient - logements plus grands, périurbanisation - le risque d’inadéquation du parc avec le profil et les ressources des ménages deviendrait patent. Une autre problé- matique, liée à l’équilibre population/logement, concerne la prise en compte des fortes migrations résidentielles des habitants chartrains. Garder, voire attirer de nouveaux actifs, constitue un enjeu majeur de la politique du logement. photo : Odile-Guzy / architectes

Cette étude a pour objet, dans le Au moins 40 000 ménages vivraient cadre de l’aménagement urbain sur la zone urbaine à l'horizon 2030 et de la politique du logement de l’agglomération chartraine, d’anti- Évolution des ménages entre 2007 et 2030 selon plusieurs scenarii ciper la croissance de la popula- nombre de ménages tion et des ménages. 41 500 La zone urbaine (ZU) de Chartres 41 000 se compose des communes de Scénario haut 40 500 , Chartres, Le Cou- Central dray, Lèves, Lucé, Luisant et 40 000 Scénario bas Mainvilliers. À l’horizon 2030, le nombre de ménages augmente- 39 500 rait sur cette zone urbaine, quel 39 000 que soit le scénario retenu. De 38 500 37 400 en 2007, il se situerait entre 40 000 et 41 000 selon le 38 000 scénario migratoire envisagé. 37 500 37 000 Avec une hausse annuelle 2007 2015 2020 2025 2030 moyenne des ménages de 0,35 % sur la période 2007-2030, Source : Insee, Recensement de la population - Omphale 2010 la zone urbaine serait moins dy- namique que le territoire du sché- Scénario haut/bas : hypothèse centrale de fécondité et de mortalité, ma de cohérence territoriale variation de 50 % du solde migratoire (cf. méthodologie)

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(SCOT) et que le département, dont centuée à l’échelle du département, Champ de l’étude les taux de croissance avoisine- avec un surcroît de familles nom- raient respectivement 0,52 et breuses et de personnes âgées. Le périmètre de l’étude, nommé zone 0,78 %. Un phénomène de périurba- urbaine de Chartres, est constitué nisation est observé ici, comme par- Ce décalage entre les trois territoi- des communes de Champhol tout en . La hausse du prix du res, observé entre 1999 et 2007, se (3 399 habitants en 2008), Chartres foncier et les modes d’habitation l’ex- maintiendrait au cours des années à (39 159), (3 854), Lèves pliquent en partie. venir. Cette évolution finira néan- (4 826), Lucé (15 716), Luisant moins par atteindre ses propres limi- (6 858) et Mainvilliers (10 289). Il cor- Davantage de ménages, mais tes, la propension des ménages à respond à l’ancienne communauté de plus petite taille perdre des individus étant d’autant d’agglomération de Chartres. Ce plus faible que leur taille est déjà ré- choix a été motivé par la présence de L’augmentation du nombre de ména- duite. communes de plus de 3 500 habi- ges sur le périmètre d’étude résulte tants (ou très proches de ce seuil principalement d’un phénomène de Des ménages de plus en plus dans le cas de Champhol), concer- décohabitation. Entre 2007 et 2030, âgés nées par les dispositions de la loi le nombre de personnes par mé- SRU, qui les oblige à consacrer 20 % nage (sa taille) diminuerait plus forte- Une des principales raisons de l’évo- de leur parc d’habitations aux loge- ment (- 11 %) que la population lution de la taille des ménages est ments sociaux. (- 3 %). A contrario, la zone du liée au vieillissement de la popula- er SCOT connaîtrait une légère tion. Entre 1999 et 2007, la part des Depuis le 1 janvier 2011, la zone ur- hausse démographique du fait de retraitésestpasséede16à21% baine de Chartres a fusionné avec l’installation plus nombreuse de fa- sur le périmètre d’étude. Elle a pro- les communautés de commune de milles avec enfants. Pour cette rai- gressé de 4 points dans le SCOT et l’Orée de Chartres, et du Val de son, la réduction de la taille des de 3 points dans le département. l’Eure pour constituer Chartres Métro- ménages (le desserrement) serait Comparable sur les trois territoires, pole. Cette communauté d’agglomé- donc moins marquée qu’en zone ur- elle reste proche de celle observée ration se compose de 32 communes. baine. La tendance serait ac- en métropole.

À l’horizon 2030, en prolongeant les La taille des ménages inférieure tendances passées, la population dans la zone urbaine chartraine pourrait vieillir plus fortement dans nombre moyen de personnes par ménage la zone urbaine que sur les territoi- res de référence. L’âge moyen dé- 1999 2007 2015 2020 2025 2030 passerait celui du SCOT et du Zone urbaine 2,42 2,25 2,13 2,09 2,04 2,00 département de près d’un an. La SCOT 2,51 2,35 2,25 2,20 2,16 2,11 part des plus de 60 ans sur les Eure-et-Loir 2,59 2,47 2,38 2,34 2,30 2,25 moins de 20 ans serait supérieure à Source : Insee, Recensement de la population - Omphale 2010 celle des autres territoires, et pro- gresserait nettement entre 2007 et 2030. Diminution de la population en zone urbaine En dépit des progrès de l’espérance Évolution de la population entre 2007 et 2030 de vie, les risques de veuvage et de dépendance augmenteraient. L’offre base 100 en 2007 de logements, d’équipements et de 112 services à la personne devrait s’a- 110 Eure-et-Loir dapter à cette évolution du profil des ménages. 108 SCOT ZU 106 Davantage de seniors 104 que de jeunes en 2015 102 nombre de plus de 60 ans pour 100 jeunes de moins de 20 ans Zone Eure- SCOT Centre Métropole 100 urbaine et-Loir 98 2007 86 80* 82 97 87 96 2015 112 103 97 114 103 2020 125 114 105 122 111 94 2025 136 125 114 132 119 2007 2011 2015 2019 2023 2027 2030 147 135 123 141 128 2009 2013 2017 2021 2025 2029 Note de lecture : en 2007 dans le SCOT, pour 100 jeunes de moins de 20 ans, 80 personnes ont plus de 60 ans Source : Insee, Recensement de la population - Omphale 2010 Source : Insee, Recensement de la population - Omphale 2010

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Influence des nouveaux modesdevie Les projections de population comme outil de réflexion stratégique au maintien des grands équilibres La généralisation de nouveaux du territoire chartrain comportements de cohabitation Le dynamisme de la zone urbaine et de l’agglomération, reposent sur la no- influe également sur l’évolution tion d’équilibre ; emploi/ressources, emploi/formation et population/loge- de la taille des ménages. De plus ment. en plus de personnes vivent seu- Le paramètre démographique est donc au cœur de l’harmonie de notre les, et pas seulement les plus territoire, de son développement économique et de son aménagement. âgées. Sur la zone urbaine Les projections démographiques constituent une référence essentielle comme dans le reste du départe- pour appréhender le futur et anticiper les mutations. Pour autant, ces prévi- ment, le nombre de ménages a sions ne sont pas inéluctables et figées dans le temps. Nous les considé- augmenté entre 1999 et 2007 et rons comme un outil d’aide aux réflexions stratégiques du schéma de ce pour toutes les tranches d’âge cohérence territorial. comprises entre 20 et 64 ans. Si Et, il en va notamment des modes d’urbanisation. L’appui de l’Insee et la le célibat concerne le tiers des in- lecture des tendances observées nous aideront à proposer une politique dividus du département en 2007, de l’habitat concrète et opérationnelle, dans le cadre global de l’équilibre, cette proportion atteint 40 % pour la diversification et le mixage de l’offre de logements. Chartres et les six autres commu- nes de la zone urbaine. Avec Chartres métropole l’augmentation des divorces, le nombre de familles monoparenta- les est en plein essor. En 2007, el- les représentaient plus de 15 % ménages composés d’une seule bres de la famille (étudiants, jeunes adul- des ménages du périmètre d’é- personne ont augmenté de 20 % tes, divorce, décès), les familles instal- tude, contre 8 % en métropole. tandis que la part des foyers de lées dans un grand logement ne plus de trois personnes s’est ré- renoncent pas, quand elles le peuvent, à De plus petits ménages duite de 15 %. Deux explications ce confort de vie. dans de plus grands à ce phénomène peuvent être logements avancées. D'abord, les loge- Des conséquences sur le ments périurbains se composent budget des ménages Comme au niveau national, la majoritairement de maisons indi- taille des logements évolue à l’in- viduelles, plus vastes que les lo- La part du logement dans le budget verse de celle des ménages. Ain- gements de la zone urbaine où d’un ménage a sensiblement progressé si, entre 1999 et 2007, si les prédominent les appartements. en France ces dernières années du fait habitations de 1 ou 2 pièces ont Ainsi, certains ménages peuvent de la hausse du foncier, du bâti et de la augmenté de 9 %, celles de 5 piè- accéder à la propriété compte tenu volonté d’accéder à la propriété, encou- ces ou plus ont progressé de du coût du foncier. Par ailleurs, lors ragée par les incitations fiscales. Le des- 17 %. Dans le même temps, les de départ d’un ou plusieurs mem- serrement des ménages, conjugué aux

Des difficultés concentrées à l’ouest de la zone urbaine de Chartres Taux de chômage des 15-64 ans Nombre de résidences principales en 2007 de type HLM en 2007

Lèves Lèves Mainvilliers 180 1 496 Champhol Champhol 76 Mainvilliers

% Chartres Chartres 6 010 13,3 12,4 Lucé Lucé 3 898 © IGN - Insee 2011 © IGN - INsee 2011 Luisant 493 Le Coudray Luisant 263

Le Coudray

Source : Insee, Recensement de la population 2007

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difficultés sociales (perte d’un em- Un risque de déficit de taires, pourraient s’avérer problé- ploi, précarité, faibles niveaux de population active matiques : pénurie de main- salaire) pousse parfois les habi- d’œuvre, de ressources fiscales, tants à se tourner vers les loge- Comme l’ensemble de la région, la d’enfants à scolariser, accentuation ments sociaux. zone urbaine est une terre de fortes du vieillissement de la population, migrations résidentielles. Entre renchérissement du coût du trans- Même si le niveau de vie dans 2002 et 2007, 14 000 personnes y port… Parmi les mouvements au l’Eure-et-Loir est plutôt élevé par sont arrivées et 18 000 en sont par- sein du département, 1 200 rejoin- rapport à celui de la métropole, les ties. La zone urbaine assiste à un draient le SCOT et 2 200 s’installe- situations sont hétérogènes au sein renouvellement de 15 % de sa po- raient un peu plus loin. Ces départs de la zone urbaine. Ainsi, les com- pulation tous les cinq ans. Sur la pé- contribueraient à la périurbanisa- munes de Luisant, Le Coudray, et riode de projection, les entrées tion de l’espace départemental. Champhol abritent des ménages re- resteraient stables, tandis que les Conserver les actifs en zone ur- lativement aisés. Supérieurs à sorties diminueraient légèrement, baine constitue un enjeu fort de la 29 000 euros, les revenus nets atteignant 16 000 départs en 2030. politique du logement et de dévelop- moyens en 2008 sont nettement Ces nombreux flux favorisent un pement du territoire chartrain. plus élevés que ceux du niveau dé- taux de locataires relativement im- Différents facteurs devraient per- partemental (23 450 euros). La part portant (55 % en 2007). mettre de maintenir et d’attirer les des foyers fiscaux non imposables Le déficit migratoire de la zone est actifs. Le dynamisme économique est relativement faible : 32 contre principalement le fait d’actifs de et le développement des transports 42 % dans l’Eure-et-Loir. Les espa- 30 à 45 ans, souvent avec enfants, pourraient restreindre l’ampleur ces où se concentrent des popula- mais aussi, de façon moins des départs. Entre 1991 et 2007, le tions fragilisées se groupent marquée, de futurs ou jeunes retrai- trafic routier sur les principaux axes surtout dans l’ouest de la zone ainsi tés. Si les tendances actuelles se départementaux a augmenté de qu’à Chartres. En 2008, les commu- prolongeaient, le nombre d’actifs plus de 30 %. Un certain nombre de nes de Mainvilliers et de Lucé re- de 30 à 45 ans pourrait diminuer de voies présente des risques de satu- groupaient respectivement 45 et 17 % entre 2007 et 2030. Sur la pé- ration. Cela se vérifie notamment 49 % de foyers non imposables. riode 2007-2012, 7 700 personnes dans les agglomérations et périphé- Les revenus nets moyens restaient de 30 à 59 ans quitteraient la zone ries chartraine, drouaise et les fran- inférieurs à 20 000 euros. urbaine de Chartres. Les départs ges euréliennes de l’Île-de-France Dans le périmètre d’étude, plus en dehors du département, majori- (RD 105, 921, 928, 906, 933). Des d’un tiers des habitations sont des HLM. Cela traduit l’existence d’une population fragilisée. Plus précisé- ment, ce taux est élevé du fait de la Un net recul des actifs présence de quatre zones urbaines Profil migratoire par âge sensibles à Mainvilliers, Lucé et Chartres. En 2006, sur l’ensemble âge pour 1 000 habitants des ménages locataires d’HLM vi- 60 vant à Chartres, 35 % étaient re- Zone urbaine 40 groupés dans une zone urbaine Eure-et-Loir sensible (ZUS). À Mainvilliers, cette part s’élevait à 56 %. Les loge- 20 ments sociaux se concentrent sur trois communes de la zone urbaine, 0 alors que Lèves, Le Coudray et Lui- sant n’ont pas encore atteint les ob- -20 jectifs fixés par la loi Solidarité et renouvellement urbains (SRU). -40 Dans le cadre de la politique de l’ha- bitat social, une réflexion est en- -60 gagée afin que ces communes 5 10 15 20 25 30 35 40 55 50 55 60 65 70 75 80 disposent de plus de logements so- ciaux. Si les tendances de décohabitation Source : Insee, Recensement de la population - Omphale 2010 et de départs d’actifs se poursui- Note de lecture : chaque courbe représente, pour un âge donné, le gain vaient, une réflexion sur la politique moyen de migrants pour 1 000 habitants. Ainsi, en moyenne entre 2007 et liée à l'habitat social serait à 2030, pour 1 000 personnes de 25 ans vivant en zone urbaine, 45 migrants envisager. Beaucoup de ménages s’installeraient chaque année. La zone urbaine présente une réelle capacité à présenteraient un profil les expo- attirer les jeunes actifs à la recherche de petits logements en centre ville, sant à la précarité, comme les per- alors qu’ils quittent le reste du département. Au-delà de 25 ans la tendance sonnes isolées et les familles s’inverse. Cela correspond à une population active composée de couples monoparentales. avec enfants qui alimentent la périurbanisation.

4 4 Insee Centre info progrès sont aussi possibles pour Méthodologie le transport collectif, les bus mais surtout le transport ferroviaire. Les populations au 1er janvier 2007 trale de la France métropolitaine, Dans le domaine des formations, sont issues du recensement de la la mortalité de chaque région et Chartres dispose d’une offre insuffi- population. département baisse au même sante. Beaucoup de jeunes quittent À partir de ces données, l’Insee a rythme qu’au niveau national, où le département pour poursuivre réalisé des projections régiona- en 2040 l’espérance de vie attein- leurs études ou acquérir une forma- les à l’aide du modèle Omphale. drait 83,3 ans pour les hommes tion professionnelle. La diversifica- Celui-ci applique des quotients et88,8anspourlesfemmes; tion de l’offre de formations, en lien migratoires bilocalisés, des quo- avec le tissu productif local, permet- tients de fécondité et de mortalité Øles quotients migratoires entre trait de les retenir. Enfin, continuer aux populations, pour chaque régions et départements métropo- de développer les services à la po- sexe et âge. Ces projections à litains, calculés entre 2000 et pulation (santé, culture, loisir, ensei- pas quinquennal sont ensuite an- 2008, sont maintenus constants gnement) pourrait améliorer nualisées. sur toute la période de projection. l’image du territoire et permettre Ilsreflètentleséchangesdepo- l’installation de familles. La détermination des divers quo- pulation entre une région ou un tients tient compte des département et chacun(e) des au- Construire de nouvelles tendances de fécondité, de mor- tres, y compris d’outre-mer ; façons d’habiter ensemble talité, de migrations régionales et départementales observées par Øles projections de ménages et La zone urbaine de Chartres le passé. Ce calcul n’intègre pas d’actifs s’appuient sur des taux cherche à répondre aux besoins et les réactions complexes que ces calculés à partir du recensement exigences de ses futurs ménages. évolutions peuvent susciter (ef- de la population de 2007, qui évo- La construction de logements so- fet sur le marché foncier, impact luent année après année selon ciaux pourrait être adossée à une po- des politiques publiques territo- les hypothèses nationales défi- litique de recentrage et de riales…). Les facteurs exogènes nies en 2006. densification de l’habitat. La rénova- sont ignorés. Ces projections ne tion des habitations existantes ainsi peuvent donc s’assimiler à des Les scenarii « haut » et « bas » que la construction d’immeubles en prévisions : il n’est pas affecté de mentionnés dans la publication plateau et de maisons individuelles probabilité aux hypothèses rete- se rapportent respectivement regroupées favoriseraient l’éco- nues. aux cas « migrations hautes » et nomie d’espace. Rapprocher les lo- Les projections basées sur le «migrationsbasses».Cesder- gements des commerces et des scénario central reposent sur les niers ne se distinguent du scéna- transports collectifs limiterait les dé- hypothèses suivantes : rio central que sur la valeur du placements, notamment en voiture. solde migratoire annuel que la Øla fécondité de chaque région France réalise avec l’étranger. Le confort et le bien-être des habi- et département est maintenue à Tandis que, dans le scénario cen- tants s’en trouveraient améliorés. son niveau de 2007, qu’il s’a- tral cette valeur est fixée à Un cadre de vie agréable gisse de l’indice conjoncturel de 100 000 personnes, elle s’élève- contribuerait à l’attrait de ces cons- fécondité global ou des quotients rait à 150 000 dans l’hypothèse tructions, tout en favorisant le déve- deréférenceparâgedelamère; « migrations hautes » et seule- loppement de l’économie résiden- ment à 50 000 avec le postulat u tielle. Øles gains d’espérance de vie «migrationsbasses». sont parallèles à la tendance cen-

photo : Chartres Habitat photo : Critik Paris

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Définitions

Population active : la population active regroupe la population ac- tive occupée (appelée aussi « po- pulation active ayant un emploi ») Pour en savoir plus et les chômeurs. La mesure de la « Référentiel territorial urbain - Portrait d’aire urbaine de Chartres », Insee Centre, DRE et population active diffère selon l’ob- autres partenaires selon l’aire, octobre 2005. servation statistique qui en est « Près de 300 000 habitants de plus en région Centre en 2040 », Claire Formont, Véronique Ta- faite. On peut actuellement distin- gnati, Insee Centre Info, n° 164 décembre 2010. guer trois approches principales : « Des ménages de taille réduite dans des logements plus grands », Alexandre Giraud, au sens du BIT, au sens du recen- Insee Centre info, n° 148, janvier 2008. sement de la population, au sens « De plus en plus de centenaires en région Centre », Jean-Marie Durville, Flash Insee . de la Comptabilité nationale Centre, n° 35, décembre 2010. « Vivre à la périphérie des villes pour accéder à la propriété», Anne-marie Chantrel, Do- Schéma de cohérence territo- minique Lach, Flash Insee Centre, n° 28, septembre 2009 riale (SCOT) : il se substitue au « Couple, famille, parentalité, travail des femmes. Les modèles évoluent avec les généra- schéma directeur. C'est un docu- tions », Alice Mainguené, division Études sociales, Insee première, n° 1339, mars 2011. ment réglementaire de planifica- « L’évolution démographique récente en France : les adultes vivent moins souvent en tion stratégique défini par la loi couple », Population, n° 3, Ined, 2010. Solidarité et renouvellement ur- bains (SRU) du 13 dé- cembre 2000, qui permet aux communes et communautés d’un mêmeterritoiredemettreencohé- rence les politiques des diverses collectivités publiques dans le do- maine de l’aménagement (urba- nisme, habitat, économie, déplacements, environnement, etc).

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