Direction Départementale de l'Agriculture
Service du Génie Rural des Eaux et Forêts
Département d'Eure et Loir
ETUDE POUR L'AMELIORATION DE LA QUALITE DE L'EAU DISTRIBUEE DANS LES COMMUNES DE:
Guillonville, Bazoches enDunois,Péronville Villampuy, S Cloud en Dunois, Ozoir le Breuil (Eure et Loir)
BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES
SERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL CENTRE'
83SGN632CEN lO.avenue Buffon_ 45045 Orléans Cedex Octobre 1983 Tel: (38) 63.55.66
?r.T^^ Direction Départementale de l'Agriculture
Service du Génie Rural des Eaux et Forêts
Département d'Eure et Loir
ETUDE POUR L'AMELIORATION DE LA QUALITE
DE L'EAU DISTRIBUEE DANS LES COMMUNES DE:
Guillonville, Bazoches en DunoiSjPéronville Villampuy, S Cloud en Dunois, Ozoir le Breuil
(Eure et Loir)
Par
D.Chigot
BUREAU DE RECHERCHES
GEOLOGIQUES ET MINIERES
SERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL CENTRE
OOOuNOO^l/tN 10,avenueBuffon_45045 Orléans Cedex
Octobre 1983 Téh (38) 63.55.66 GENERALITES - 1
1 - GENERALITES
Dans le Sud-Est du département de l'Eure-et-Loir, la teneur en nitrates des eaux distribuées approche ou dépasse la norme admissible fixée à 50 mg/l. C'est pourquoi la Direction Départementale de l'Agriculture a demandé à ce que l'environnement hydrogéologique des captages soit étudié en détail afin de déterminer l'origine de ces teneurs élevées et d'indiquer les remèdes éventuels.
Toutes les communes étudiées sont alimentées en eau à partir de forages ou de puits qui captent les eaux du calcaire lacustre de Beauce, à l'exception de Villampuy qui capte en plus les eaux de la craie.
Pour chaque commune l'étude a porté sur :
- l'environnement des captages (géologie, hydrogéologie), - leur situation par rapport aux directions d'écoulement des eaux souterraines,
- la position de l'aquifère capté par rapport à la surface d'équilibre de la nappe, - la variation piézométrique des aquifères, - l'historique des teneurs en nitrates sur chacun des captages.
La répartition spatiale des nitrates et leur origine a été étudiée principa¬ lement à partir d'analyses effectuées sur des prélèvements qui ont eu lieu pendant le mois de juin 1983.
1.1 - COMMUNES INTEGREES A L'ETUDE (fig. 1)
L'étude a été réalisée sur les communes suivantes :
- Syndicat de Villampuy - St Cloud-en-Dunois : forage réalisé en 1932
- Ozoir-le-Breui! : forage réalisé en 1937
- Bazoches-en-Dunois : forage réalisé en 1931
- Péronville : puits, forage réalisé en 1930
- Guillonville : deux forages réalisés en 1935 Fjgrñ- Communes concernées par l'étude
t
EURE-ET-LOIR Eche/le: 1/500.000 - 3
2 - GEOLOGIE REGIONALE
Les terrains les plus récents que l'on peut observer à l'affleurement sur la zone étudiée appartiennent à l'Aquitanien (Calcaire de Beauce).
Cet étage est formé d'horizons calcaire aquifères doté d'une perméabilité secondaire très développée (karst). Ce niveau est appelé "Calcaire de Pithiviers" (30 à 50 m d'épaisseur).
Ce niveau repose sur une mince couche de marnes blanches et d'argile verte peu perméai^le (3 à 6 m d'épaisseur) connie uniquement dans les forages profonds (la Molasse du Gâtinais).
Le Calcaire d'Etampes sous-jacent n'est connu que dans les forages.
La série lacustre plus profonde est représentée par les Calcaires de Morancez et les Marnes de Villeau (10 à 20 m d'épaisseur) qui reposent sur des formations argileuses imperméables (Eocène et Argile à silex).
Ce niveau argileux représente le substratum de l'aquifère des Calcaires de Beauce.
Les horizons inférieurs ne sont rencontrés que dans la partie Ouest de la région étudiée. Ils appartiennent à l'étage du Sénonien et sont constitués de niveaux crayeux aquifères.
Pour chacune des communes, un ou plusieurs profils géologiques ont été tracés afin d'illustrer la superposition de différents terrains en profondeur. - 4
3 - HYDROGEOLOGIE
La région étudiée présente deux niveaux aquifères importants :
- Le Calcaire de Beauce - La Craie
La nappe des Calcaires de Beauce est sollicitée par tous les forages.
Les points les plus élevés de la surface piézométrique sont situés à l'altitude 116 m - 117 m, les points les plus bas autour de la cote 113 m.
Le gradient est généralement faible sauf à proximité des réseaux karstiques qui drainent la nappe.
La nappe affleure périodiquement, en fonction du volume de réalimentation annuelle, dans la vallée de la Conie (Péronville).
La carte de la figure 2 donne la surface piézométrique de la nappe des Calcaires de Beauce au mois de Juin 1983, ainsi que la position des captages vis à vis de l'écoulement ; on observe que :
- les captages de Péronville, Ozoir-le-Breuil sont en amont d'écoulement par rapport aux bourgs, - ceux de Guillonville, Villampuy, Bazoches sont en aval, soit du bourg même, soit des hameaux. - Le captage de Puerthe se situe dans une zone de gradient très faible. l^-árfeSA*r "b"*
¿Ä^5^^
Fign°2-Carte piézomètrique d position des captages A EP -w- Captage AEP avec rf code minier
% ^^— Isopiêze en m NGF Echelle: 1/100.000 4 - TENEUR EN NITRATES DANS LES EAUX DES CAPTAGES PUBLICS EN 1983
La figure 3 récapitule les teneurs obtenues lors des analyses effectuées au mois de juin 1983 dans les captages publics.
- Les deux forages de Guillonville ont des teneurs inférieures à la norme - les captages de Péronville, Bazoches, Ozoir et Villampuy dépassent les normes en vigueur (50 mg/l)
- les teneurs les plus fortes ont été enregistrées à Villampuy (100 mg/l) et à Puerthe (130 mg/l).
5 - TENEUR EN NITRATES DANS LES CAPTAGES AGRICOLES
Des prélèvements ont été effectués durant le mois de juin 1983 sur des forages en service au cours de la période d'irrigation et dans un rayon de plusieurs kilomètres autour du captage.
Sur l'ensemble des communes, les eaux des captages agricoles dépassent 40 mg/l et souvent 50 mg/l.
Les teneurs les plus fortes ont été mesurées dans les communes de Villampuy, Ozoir et St Cloud, et la plus faible à Guillonville.
Ces analyses ont été effectuées sur les forages captant soit le Calcaire de Beauce seul, soit le Calcaire de Beauce et la Craie. La teneur des captages utilisant les deux aquifères est souvent plus forte (zone de Villampuy - Ozoir-le-Breuil).
On peut donc penser que les zones où le Calcaire de Beauce est le moins puissant (Villampuy - Ozoir) sont des zones où l'aquifère supérieur est le plus pollué. La plupart des forages agicoles mélangeant l'aquifère de la craie et celui du Calcaire de Beauce entraine une pollution de la nappe inférieure, .la première nappe étant en
charge par rapport à la seconde. , m.'/7j>K Ç^T*™™^^}
N^v,C^
i '• : Tt W" V— v '. 11
SW-Vi. p^i^
Fign°3- Teneur en nitrates dans les captages publics et agricoles 100 NO^enmg/l Echelle: 1/100.000 6 - ORIGINE DE LA POLLUTION AZOTEE (Fig. 5)
11 s'avère que le meilleur marqueur de l'origine des augmentations des teneurs en azote est l'azote lui-même par l'intermédiaire de ses isotopes naturels.
A côté de l'isotope courant 14, l'azote contient un peu d'isotope de masse 15- Des produits physicochimiques légèrement différents font que cette abondance varie légèrement selon l'origine des composés.
Un composé azoté a donc une teneur en azote 15 qui est fonction à la fois de son origine et de son histoire passée. Nous pouvons distinguer ainsi :
- les composés azote synthétiques à teneur en azote voisine de celle de l'air
(nitrates, ammoniaque, urée de synthèse) S N ^V i 2 °/oo
- les nitrates produits par l'activité biologique des sols naturels (forêts, lande...) légèrement plus riches (S N/y+ 5°/oo)
les nitrates produits dans les sols de culture, plus actifs biologiquement s''^N,v,+ 8°/,
- les nitrates dérivés des matières organiques fermentées (rejets urbains, 15 domestiques, industriels) beaucoup plus riches (S . N > 10°/oo) - -
15 Des analyses de l'élément isotopique S N ont été effectuées sur l'ensemble des captages publics. Ce rapport caractéristique de l'origine minérale aux nitrates. Ceux-ci viennent donc directement de l'utisation des fertilisants (engrais).
Les valeurs les plus élevées sont enregristrées à Villampuy et à Puerthe où
l'augmentation du S N est certainement due à une superposition de nitrates d'origine minérale et organique, avec prépondérance pour la pollution d'origine minérale. Siinliinvillc*
Û.l 'Domina rvillt (Bulla in ville
¡\Rognon -. .' MoroRvilleÁ Dr //t,-:i m^, ...... V:; ^ Villlers^ ' ' .; ¡it • ' Tf«J»pot /pl| Meinil
'¿Cûlfiiirts
" f *y ^Jra Chtfuidien
\ : CKiMiiiei; ,¡.,,0- ,-— •!:• D V Chivtnay FT : 6.^.
Dothin F~ Sou ¿^T*!^ r Civry -'- -, /. ^
..;.^-;.'niiiiiYifit«' ««"Ï/, / v'"^0Jl' P^A'1'' "; ,f '""^l^^1-XSsSu W* -'''•' i^3>^-'
-i.i^jïjjy'on "eau
//*•' Krollen
^^^
Xjîi"/-;'- '
p /7°4 _ Valeur du rapport S. N Echelle: 1/100.000 -10-
Sur l'ensemble des forages ou puits destinés à l'alimentation en eau potable six captent le Calcaire de Beauce et un seul (Villampuy) a atteint la craie.
La teneur en NOo dans tous les captages était déjà élevée à l'origine. Elle semble augmenter progressivement au fil des ans.
L'origine de la pollution en nitrates est essentiellement agricole. _ 11
7 - CONCLUSIONS
En étudiant chaque commune, il est apparu que :
- II existe deux aquifères superposés, le Calaire de Beauce et la Craie.
- L'aquifère de Beauce possède une surface piézométrique proche de la surface topographique (parfois moins de 10 m de profondeur). L'absence d'horizon protecteur rend celui-ci très vulnérable aux pollutions d'origine superficielle. De ce fait, ce premier aquifère est fortement chargé en produits azotés.
- L'aquifère de la Craie est protégé par un niveau argileux, l'argile à silex.
Sa surface piézométrique est inférieure à celle du Calcaire de Beauce ce qui provoque une vidange de l'aquifère supérieur dans celui-ci. C'est le cas de nombreux forages captant les deux aquifères, notamment les forages agricoles situés à l'Ouest de la région étudiée et le forage AEP de Villampuy. En conséquence de quoi, l'aquifère de la craie est lui aussi chargé en éléments azotés. Malheureusement aucun forage rencontré ne capte ce niveau seul. On ne connaPt donc pas la teneur en nitrates propre à cet aquifère.
" Les analyses effectuées ont montré :
- les teneurs en nitrates des eaux dans les captages agricoles sont souvent supérieures, voire du même ordre que celles des eaux distribuées.
- la situation des captages publics des communes de Péronville, Villampuy, 3 Bazoches-en-Dunois est critique, les eaux distribuées renfermant plus de 50 mg/l de NO Les captages de Guillonville sont à la limite des normes de potabilité.
L'augmentation des produits azotés est générale dans tous les captages si 3 celle-ci est parfois faible (<^1 mg/l/an en NO ).
3 - Les teneurs en NO dans tous les captages étaient déjà élevées à l'origine.
- La pollution par les nitrates est essentiellement d'origine minérale. 12
Ainsi dans les conditions des pratiques culturales actuelles et devant la multiplication des captages pour l'irrigation, une diminution de la teneur en nitrates ne pourrait être que provisoire.
L'augmentation des teneurs en nitrates amenée à augmenter, la solution des communes pour distribuer de l'eau dépourvue de produits azotés ne pourra être trouvée qu'en utilisant les ressources d'un aquifère sous-jacent au Calcaire de Beauce.
L'aquifère utilisable est celui de la Craie. Celui-ci a déjà été en parti utilisé dans certains forages agricoles. II faudra donc pour avoir des chances d'obtenir
de l'eau de bonne qualité : ,
- utiliser l'aquifère de la craie seul, - implanter les forages daps une zone dépourvue de forages agricoles et
à 1 extérieur des agglomérations.
Le tableau ci-dessous récapitule les travaux de forage à entreprendre par communes (fig. 5 )-
Communes Profondeur Etanchéité Emplacements
Bazoches-en-Dunois 70 m 50 m 1 km à W du chateau d'eau
Villampuy- St Cloud 75 m 50 m 1 km à E du chateau d'eau
Ozoir-le-Breuil 105 m 75 m 1 km S du chateau d'eau
Péronville 100 m 60 m 1 km S du captage de Péron.
Guillonville 100 m 60 m 1 km S entre les deux capt. ^jft
iWül"* fr- O.I IBullainvill«
/Da ricy ». ,' Moron»¡tlí.'7i [>
•¡41 Villlers ;l» bra» - ... • •"-•' /•j-//- &) rma in ville/ -S!-0rien lícUintlIlt.' (K_// /."*''~1^~• "3m .Vfiievíi
Chjuíítu assis./?í i)oî» / F- Bazoches- D- 27 ^Gaubert
[Dûihin F™
131';
Ccnlermont fr-
^srt^^J •'/^•' \>; *•/ :., ,\-t.. Vpéronville'^^.- y ••'
••-.-.r.'fât/ •*_ \ •v
"M AmidijiK*
ji¿M-í»nfr^jí35*^¿J|y í»^j^ ,\ ; ./^^^»chïhiiïiiiïK ,- /
o i -,// Villampuyk 7^S^< x'f ala Chapelle- \ **IISfUl!i LiyntiJ -Onze rain-
.13» *?î ¿"' S» jÎ^VtlIier:
Villtttflui
-It-Brtuil JH1 ÎX^fc 'Sûiincy Vil lamb la ir;' . dtmllitrc ' rVRe^Aevillt le Mciml 5 Ou V F- .tó- M'bgir "yÔ
HjrbouvNIt ./ ïLimiMiul X^h OlllÍDdiltl Riche 'JÄ Ptrttt X < Cn v-% ^¿M embroil es ViNim.' .Poiiuui _Moint¡ Vil 775^9 /AVilitmm Goitville " V :'5.s\;i(jiiiiiY"1 Compte tenu du manque d'information disponible sur les forages captant l'aquifère crayeux seul, il paraPt préférable de tester celui-ci par des sondages de reconnaissance rapide en trois zones défini comme suit : 1 - zone où la craie n'a jamais été atteinte (Guillonville) 2 - zone où quelques forages agricoles ont été creusés jusqu'à la craie (Bazoches - Péronville) 3 - zone où la plupart des forages utilisent les deux aquifères (Ozoir - Villampuy). Ces forages de reconnaissance devront capter uniquement l'aquifère crayeux. L'emplacement se situera à proximité de ceux défini pour les forages définitifs. La coupe géologique prévisionnelle sera identique. La coupe technique pourra être : - du sol au toit de la craie : Forage en 450 mm de 0 Tube en 400 mm avec pause d'un bouchon d'argile à la base, de façon à isoler le forage des venues d'eau de l'aquifère supé¬ rieur La craie sera traversée sur 30 à 40 m, et on posera une colonne de captage en Ù 250 mm vis à vis de cette formation. A la fin du forage, on effectuera sur chaque un essai de débit de longue durée avec paliers successifs afin de connaPtre les caractéristiques hydrodynamiques de l'aquifère. Les forages de reconnaissance pourront être laissés sur place de façon à les utiliser comme piézomètres lors des essais sur les forages définitifs. Des analyses chimiQUes complètes seront effectuées sur chaque forage. , COMMUNE DE GUILLONVILLE - 1 - COMMUNE DE GUILLONVILLE 1 - GENERALITES La commune de Guillonville est alimentée en eau sous pression à partir de deux forages desservant deux réseaux distincts. - Le forage de Guillonville (326-7-4*) distribue l'eau au bourg et à Gaubert. - Le forage (326-7-5) dessert les hameaux de Bourneville et de Pruneville. Deux fermes ne sont pas reliées au réseau d'adduction : Chauvreux et Guillard.^ La commune ne possède pas de système collectif d'épuration des eaux. Les eaux usées sont dirigées vers des installations individuelles bien souvent défectueuses ou anciennes (dans les hameaux). Les ordures ménagères récoltées sur la commune sont dirigées vers un décharge située au Sud (dans une ancienne carrière). Les terrains nécessitent aucun sytème de drainage. Une seule ferme s'est tournée vers l'élevage (Pruneville). * 1 ndice national d'archivage en application des articles 131 et suivants du Code Minier 2 - FORAGES EXISTANTS SUR LA COMMUNE 2.1 - LES FORAGES COMMUNAUX 326-7-4 - Guillonville Ce forage a été effectué par l'entreprise Lefevre en 1935 au point des coordonnées : X : 549,15 y : 344,29 Feuille IGN 1/25 000 ORGERES-EN-BEAUCE z : 136,00 Profond de 42 m, sa coupe technique est la suivante : 0,00 - 7,10 m - )0 1,40 mm - Avant-puits 7,10 - 29,00 m - 0 0,55 mm^ 6,00 - 29,00 m - 0 0,50 mm \ Tube plein cimenté 6,00 - 42,00 m - 0 0,35 mm/ 27,00 - 42,00 m - 0 0,30 mm - Tube crépine Il est équipé d'une pompe de. 18 m3/h. Les essais de débit ont donné : 18 m3/h pour un rabattement de 0,50 m. Ce qui donne une transmissivité (transposée à partir du débit spécifique) de 1 X I0~^m2/s. 326-7-5 - Bourneville Ce forage a été effectué la même année et par la même entreprise que le précédent au point des coordonnées : X : 546,72 y : 343,63 Feuille IGN 1/25 000 ORGERES-EN-BEAUCE z : 137,00 Rqn'1-PLAN DE SITUATION -4- Forage A£.P o Forage agricole • Puits particulier A B Emplacement du profil géologique 326-7-12 Numéro national d'archivage 4 - Sa profondeur est de 37 m. Sa coupe technique est composée de la façon suivante : 0,00 - 7,60 m - 0 1,40 mm - Avant-puits 6,60 - 25,00 m - Ù 0,55 mm > 6,60 - 25,00 m - lû 0,50 mm l Tube plein cimenté 6,60 - 37,00 m - Í 0,40 mmj 23,50 - 37,00 m - Ù 0,35 mm - Tube crépine Testé à 8 m3/h, le rabattement obtenu a été de 0,50 m, soit une -3 transmissivité transposée de 4,4 x 10 m2/s. II est équipé actuellement d'une pompe de 12 m3/h. 2.2 - LES FORAGES AGRICOLES Vingt forages ont été recensés sur la commune. Leurs caractéristiques sont les suivantes : 326-6-43 - La Cordonnerie (bord de la Conie) - exécuté en 1965 par l'entreprise Befa forage - profondeur 20 m - niveau statique : 0,50 m - débit : 120 m3/h sous un rabattement de 0,40 m -2 - transmissivité*' : 8,3 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 - 20,00 m - 0 457 mm entièrement crépine . * calculée par transposition du débit spécifique - 5 326-7-11 - Pruneville - exécuté en 1961 par l'entreprise Aubry - profondeur : 46,80 m - niveau statique : 18 hri - débit : 180 m3/h - coupe technique : inconnue 326-7-17 - Bourneville - exécuté avant 1964 par l'entreprise Aubry - profondeur : 51 m - niveau statique : 18,80 m - débit : 180 m3/h sous un rabattement de 0,75 m -2 - transmissivité* : 6,7 x 10 m2/s - coupe technique : 0 1,20 mm - Avant-puits 0 0,60 irim '\ Aucune indication sur les profondeurs et la 0 0,50 mm ( position de la crépine 326-7-43 - Les Closeaux - exécuté en 1965 par l'entreprise Befa Forage - profondeur : 40 m - niveau statique : 18,80 m - débit : 140 m3/h sous un rabattement de 3 m -2 - transmissivité* : 1,3 x 10 m2/s - coupe technique : 0 450 mm - 0 350 mm : aucune indication sur la position de la crépine - 6 326-7-44 - Bourg - exécuté en 1965 par l'entreprise Befa Forage - profondeur : 40 hri - niveau statique : 17,20 m ' - débit : 150 m3/h sous un rabattement de 1 m -2 - transmissivité* : 4,2 x 10 , m2/s - coupe technique : 0 400 mm - 0 350 mm : aucune indication sur la position de la crépine 326-7-47 - Route de Gaubert - exécuté en 1965 par l'entreprise Befa Forage - profondeur : 40 m . - niveau statique : 18,50 m -débit : 180 m3/h sous un rabattement nul - coupe technique : 0,00 - 32,00 m - 0 457 mm 0,00 - 10,00 m Tube plein cimenté 30,00 - 40,00 m - 0 406 mm 10,00 - 40,00 m Tube crépine 326-7-48 - Le Bourg - exécuté en 1965 par l'entreprise Befa Forage - profondeur : 45 rn - débit : 180 m3/h sous un rabattement de 0,80 m -2 - transmissivité* : 6,2 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 - 30,00 m - 0 500 mm"! ^^ ,r r^ - ' . ' y 25 - 45 m - Crepme . 30,00 - 45,00 m - 0 400 mm i 7 - 326-7-54 - Guillard - exécuté en 1967 par l'entreprise Renard - profondeur : 41 m - niveau statique : 14,20 m r débit : 155 m3/h sous un rabattement de 0,30 m - transmissivité : 1,8 x 10 m2/s -emmagasinement : 12 % - coupe technique : 0,00 - 15,00 m - 0 450 mm - Tube plein cimenté 15,00 - 30,00 m - 0 450 mm T ^ . . ' ' t Crépine 30,00 - 41,00 m - 0 400 mmJ 326-7-55 - Le Raimbord - exécuté en 1968 par l'entreprise Befa Forage - profondeur : 45 m - débit : 100 m3/h - coupe technique : 0,00 - 30,00 m - 0 450 mm") , . . ' ^ . ,^ ' j' créf'''jpme de 15 a 45 m 30,00 - 45,00 m - 0 400 mm 326-7-58 - Chau/reux - exécuté en 1969 par l'entreprise Renard - profondeur 45 m - niveau statique : 21,20 m -débit : 150 m3/h sous un rabattement de 8 m -2 - transmissivité : 7 x 10 m2/s - emmagasinement : 2,5 % - coupe technique : 0,00 - 22,00 m - 0 465 mm 0,00 - 21,00 m Tube plein cimenté 21,00 - 45,00 m - 0 435 mm 21,00 - 45,00 m Tube crépine 326-7-102 - Gaubert - exécuté en 1976 par l'entreprise Befa Forage - profondeur : 46 m - niveau statique : 19,80 m - débit : 180 m3/h sous un rabattement de 0,30 m ' ' -3 - transmissivité* : 1,7 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 - 45,00 m - 0 450 mm : aucune indication sur la position de la crépine 326-7-103 - Gaubert - exécuté en 1976 par l'entreprise Befa Forage - profondeur : 45 m - niveau statique : 20 m - débit : 180 m3/h sous un rabattement de 1,10 m -2 - transmissivité* : 4,5 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 - 39,00 m - 0 450 mm") aucune indication sur la positon 37,00 - 45,00 m - 0 400 mm j de la crépine 326-7-104 - Les Rouelles - exécuté en 1976 par l'entreprise Befa Forage - profondeur : 45 m - niveau statique : 17,40 m - débit : 180 m3/h sous un rabattement de 0,35 m - transmissivité* : 1,4 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 - 33,50 m - 0 450 mm 1 aucune indication sur la position 33,00 - 45,00 m - 0 400 mm j de la crépine - 9 - 326-7-105 - Gaubert - exécuté en 1976 par l'entreprise Befa Forage - profondeur : A5 m ' - niveau statique : 18,50 m - débit : 180 m3/h sous 1 m de rabattement - transmissivité* : 5 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 - 35,00 m - 0 450 mm T aucune indication sur la 33,00 - 45,00 m - 0 400 mm j position de la crépine 326-7-106 - Gaubert - exécuté en 1975 par l'entreprise Befa Forage - profondeur 45 m - niveau statique : 15,90 m . - débit : 180 m3/h sous un rabattement de 6,30 m _3 - transmissivité* : 7,9 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 - 43,00 m - 0 450 mm "^ aucune indication sur la 41,00 - 45,00 m - 0 400 mm j position de la crépine 326-7-110 - Bourneville - exécuté en 1977 par l'entreprise Renard - profondeur 50 iri - niveau statique : 22,50 m - débit : 160 m3/h sous un rabattement de 2 m _2 - transmissivité* : 2,2 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 - 30,00 m - 0 500 mm l aucune indication sur la 28,00 - 50,00 m - 0 450 mm J position de la crépine 326-7-118 - Bois Elle - exécuté en 1979 par l'entreprise Bissonnet - profondeur 45 m - niveau statique : 17 m - coupe technique : 0 500 mm entièrement crépine 10 326-7-119 - Pruneville - exécuté en 1966 par l'entreprise Lanneau - profondeur 40 hn - niveau statique : 15,30 m - débit : 100 m3/h sous un rabattement d'1 m ' _2 - transmissivité* : 2,8 x 10 m2/s - pas d'indication sur la coupe technique 326-7-120 - Pruneville ' - exécuté en 1966 par l'entreprise Lanneau - profondeur 40 m - niveau statique : 17 m - coupe technique : 0,00 - 30,00 m - 0 500 mm - Tube plein de 0,00 à 25,00 m 30,00 - 40,00 m - 0 450 mm - Crépine de 25,00 à 40,00 m 326-7-121 - Pruneville ,. - exécuté en 1966 par l'entreprise Lanneau - profondeur : 42 m . - niveau statique : 18,50 m - débit : 180 m3/h - coupe technique : 0,00 - 30,00 m - 0 500 mm - Tube plein de 0,00 - 25,00 m 30,00 - 42,00 m - 0 450 mm - Crépine de 25,00 - 42,00 m 2.3 - LES PUITS PARTICULIERS Neuf puits ont été recensés. Ce sont des anciens puits de hameaux ou particuliers ne servant pus. Leur profondeur est d'une vingtaine de mètres. La hauteur d'eau dans ces puits est souvent inférieure à 5 m. 11 3 - APERÇU GEOLOGIQUE La commune de Guillonville repose sur les formations du Calcaire de Beauce recouvert par endroit par des limons des plateaux. II reste quelques lambeaux de Burdigalien notamment à l'Est de Guillonville. Les levers récents de la carte géologique et les coupes des principaux forages ont permis de tracer le profil géologique de la figure 2. Celui-ci montre la succession des couches géologiques. Les terrains sont affectés de plissottements (Chauvreux). Le sous-sol est composé : - du Calcaire de Beauce : formation Calcaire de Pithiviers - de la Molasse du Gâtinais - du Stampien lacustre - du Morancez calcaire et marnes - de l'Eocène argileux . Sur le territoire corhmunal, se situant dans la zone d'affleurement ou le Calcaire de Beauce a une épaisseur, importante, aucun des forages ne semble avoir atteint la Craie. Commune de PéronvtIle Commune de Guïllonville B Conter mont Bournevilte Gaubeft Chauvreux Altitude NGF 326.7-110 • 326-7.105 326-7-5B 0 KO-. 326.6.62 326-7-5 (projection) 326-7-103 N E 130. 120. 110. Molasse du Gatinais 100. 90. l Calcaire de Morancer +• Eocene 50. Echelle: 1/50000 Fig n 2-PROFIL GEOLOGIQUE 13 - 4 - HYDROGEOLOGIE 4.1 - PIEZOMETRIE (fig. 3) Un relevé piézométrique effectué en 1966-1967 montrait une crête piézométrique à l'Ouest de la commune, (Bourneville) à la cote 115 NGF. Durant le mois de juin 1983, une trentaine de points de mesure ont permis de tracer une carte piézométrique du Calcaire de Beauce. On peut en tirer les remarques suivantes : - le dôme piézométrique aperçu en 1967, semble s'être déplacé vers l'Est, selon un axe Pruneville- Gaubert-Bois Elle à la cote 116 NGF - la nappe en dehors de ce dôme s'équilibre à la cote + 115 NGF - le gradient est faible - le forage de Bourneville se trouve à l'aval de Pruneville - le forage de Guillonville se trouve à l'aval de Gaubert. 4.2 - VARIATIONS PIEZOMETRIQUES Le Calcaire de Beauce est un aquifère surveillé depuis de nombreuses années. II existe ainsi de nombreux postes d'enregistrements des variations de la nappe. Le plus proche de la commune de Guillonville est celui de Loigny-la-Bataille. La figure 4 reprend les variations à ce poste entre les années 1966_et 1 982. Fi g n 3 -Carte piézomètrique de la nappe du caícaire de Beauce —115— Hydroïsohypse de la nappe encole NG Echelle: Î . HT cn r J L 66 67 6fl 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 Fig n'A -Variations piézométriques de la nappe des calcaires de Beauce à Loigny-la-Bataille ' 16 Trois cycles sont bien visibles sur cet enregistrement : -un cycle de recharge de la nappe entre les années 1966 et 1970 du à une pluviométrie abondante, - un cycle de basses eaux du à un déficit d'alimentation entraînant une décharge de la nappe entre les années 1970 et 1977, - un cycle de recharge entre 1977 et 1982 (cycle, non terminé) du à la pluviométrie abondante de ces dernières années. La variation maximale observée entre ces années est de 5,40 m. - 17 - 5 - HYDROCHIMIE 5.1 - EVOLUTION DE LA TENEUR EN PRODUITS AZOTES AUX CAPTAGES COMMUNAUX (Fig. 5) 5.11 - Captage de Bourneville La première analyse de ce captage date de 1944. La teneur en N0_ était de 27 mg/l. A l'exception d'une augmentation importante en 1970 (basée sur un seul point) les mesures régulières effectuées depuis 1973 montrent que l'évolution de la teneur en N0_ reste faible (0,6 mg/l/an). 5.12 - Captage de Gaubert Le suivi des analyses débute en 1969. Les teneurs en N0 sont toujours supérieures à 30 mg/l. Par deux fois, elles ont atteint la teneur admissible par les normes en vigueur (50 mg/l en 1969 - 1976). 11 est impossible de déceler une augmentation de la teneur en nitrates. Celle-ci semble constante malgré les variations observées. La pluviométrie semble n'avoir aucune influence sur les teneurs en N0. 5.2 - REPARTITION SPATIALE DES TENEURS EN N03 (Fig. 6) Sept prélèvements ont été effectués sur la commune : - 2 sur les captages AEP - 5 sur des forages en fonctionnement Ces valeurs obtenues montrent que : - le bruit de fond est de 40 mg/l de N0_ - la valeur observée la plus forte est celle de la ferme de Guillard (50,7 mg/l). ' - 18 - 19AA 1965 1970 1975 1980 1985 ¿4s ^ / Fig n"6 - Repartition spatial en nitrate 41.7 Teneur en NO3 en rng/1 1km - 20 5.3 - RESULTATS DE L'ANALYSE BILANTIELLE (Fig. 7) Les résultats des analyses bilantielles montrent que les eaux des deux captages sont identiques. , L'eau se caractérise par un PH de 7,5, une réslsitivité de 2 500_/l./cm, un TH de 23°C, des teneurs en HCO de 226 mg/l, en chlore de 18 mg/l, de SO. de 2 à 4 mg/l pour les principaux éléments. En comparant les différentes analyses (Fig. 7) effectuées sur les captages AEP concernés par, l'étude," on constate que : - les deux forages de Guillonville ont des eaux dont l'analyse est semblable à celle des forages captant le Calcaire de Beauce. 5.4 - RESULTAT DE L'ANALYSE ISOTOPIQUE Des analyses isotopiques de l'azote 15 ont été effectuées sur les eaux provenant des deux AEP. Les résultats sont : 6N^5 AEP de Guillonville-Gaubert -i- 1,195 AEP de Guillonville-Bourneville + 1,82 Rappelions que le rapport 6N est caractéristique d'une origine minérale pour des valeurs proches de 3, et d'origine organique pour des valeurs supérieure à 10. Pour les deux captages, l'origine des produits azotés est essentiellement minérale. Fign" 7-Comparaison des résultais ch (analyse bilantielle sur les forages A.E.P /cm Résistivité ' TH.Fmg/l HC02mg/l Cl mg/l S04mg/t 3000 300 ' 404 i , 50. 50 « 35 « - 40 40 30 30 2000 250 30 ' o » 25 o o 20 20 o « o- o 20 10 10 7985 25,63 1000 ^1^ ^OO 228 29.24 0 P PP V 0 GGGBB P PP V 0 GGGB B P PPV 0 C3GGB B P PP V 0 GGGB B P PP V 0 GGGB B Ca mg/l . Mg mg/l Na mg/l 200 20 50 Kmg/l Fe mg/l 40 30 100 10 50 o; 20 o o e o 10 o o o 95 12 AL 0 9.8 n ° ° n ^ 0 P PP V 0 GGGBB P PP V 0 e GBB 'P PP V 0 GG GB B P PPV 0 GGGB B P PP V 0 GG GB B P. Péronville Q.OzoirJe -Breuil B- Bazoches en Djnois ^-Péronville FUerthe Cd-Guillonville Gautiert y..Wlampuy QBjjuillonvillc Bourne/ille - 22 6 - CONCLUSIONS V L'étude hydrogéologique de la commune de Guillonville a permis de dégager les principaux éléments ci-dessous : - II existe de nombreux forages agricoles sur le territoire communal. - L'ensemble de ces forages et les forages publics captent l'aquifère des "Calcaires de Beauce". - La nappe des Calcaires de Beauce s'équilibre entre' les cotes 115 et 116 NGF. - Les teneurs en nitrates mesurées sur les captages communaux sont de 46,7 et 40 mg/l. - Celles obtenues sur des forages sont du même ordre de grandeur (40 - L'évolution des teneurs restent faibles (0,6 mg/l de N0_ par an). - L'origine des nitrates est essentiellement agricole. Compte tenu de l'environnement et de l'accroissement de la teneur en nitrates, la diminution des teneurs élevées actuelles ne pourrait être que provisoire, conséquence d'un cycle d'années hydrogéologiques déficitaires en précipitations efficaces. Les communes voisines connaissent les mêmes problèmes excepté Nottoiville. . . De l'ensemble des considérations précédentes, il paraPt nécessaire d'en visager le remplacement des deux captages actuels par un forage à la Craie. Mais il sera nécessaire d'attendre les résultats de sondages de de reconnaissance qui seront réalisés dans la région et à proximité de Guillonville. - 23 Pour l'ouvrage de remplacement on peut proposer un site en bordure de la D 358 entre Guillonville et Pruneville au point coté 130 NGF (fig. 8).. Cet emplacement correspond à une zone dépourvue de forage agricole. Les caractéristiques de cet ouvrage seront : 0,00 - 2,50 m - Avant-puits creusé à la pelle, busé 2,50 - 60,00 m - Forage en 700 mm, tube et cimenté à l'extrado en 450 mm de 0 60,00 - 100,00 m - Forage en 400 mm, tube crépine en 350 mm de 0 Les précisions géologiques sont incertaines en ce qui concerne le toit de la Craie, cet étage n'ayant jamais été atteint dans le secteur. Fig n 8 -Coupe géologique et technique prévisionnelle avec emplacement d'un nouveau captage 0-, Coteau soM30 NGF ' Avant puits busé 2.50 m 10. 20. Forage $ 700 m m 30. Tube plein <>450 mm 40 CJmentalion a l extrado 50- Eocene 6a 70. Forage 0 400 mm 80. Craie tube crépine' p 350 mm 90. 100. í tf\ T\\/ r leí T«irei/Bl»ncb* Emplacement / / K /" / favorable :s^ ¡m-tm 1 itA/ •-•-..^K >f •/ ,^'ciZ •-•••;A\/ /\ 1 km Echelle : °L COMMUNE DE BAZOCHES-EN-DUNOIS - 1 COMMUNE DE BAZOCHES-EN-DUNOIS 1 - GENERALITES La commune de Bazoches-en-Dunois est alimentée en eau sous pression à partir d'un captage situé au Sud du bourg. Réalisé en 1931 par l'entreprise Lippmann, il est profond de 40 m. De nombreux forages ont été réalisés sur la commune durant les périodes 1969-1971 et 1976-1977. Les habitations sont desservies par le réseau d'adduction d'eau à l'exception de cinq fermes : La Motte, Chavenay, La Californie, La Renvoiserie, Villecoy. L'assainissement est assuré par des dispositifs individuels souvent défectueux ou anciens (dans le bourg). Les eaux pluviales ruisselant sur les surfaces imperméabilisées sont rejetées dans un ouits peu profond et dans une mare. Un puits sert directement de zone de rejet, tandis que le second sert de trop plein à une mare recevant les eaux pluviales. La commune possède une décharge contrôlée dans une ancienne carrière (carrière de La Fontaine). 2 - 2 - LES FORAGES EXISTANTS SUR LE TERRITOIRE COMMUNAL 2.1 - LE FORAGE COMMUNAL (326-6-1*) Le forage a été réalisé en 1931 par l'entreprise Lippmann, profond de 40,75 m, sa coupe technique se compose d'un avant-puits de 0 à 20 m de diamètre 1,40 mm, poursuivi par un tube plein en diamètre 350 mm de 19 à 40 m, puis d'une crépine en même diamètre de 38 à 40 m. Sa productivité actuelle est de 16 m3/h. 11 est équipé de deux pompes de 16 et 18 m3/h. Ce forage est positionné aux points des coordonnées : X : 542,50 y : 344,75 Feuille IGN 1/25 000 ORGERES-EN-BEAUCE z : 137,50 2.2 - LES FORAGES AGRICOLES Les caractéristiques de ces forages sont les suivantes : 326-6-5 - Chavenay - réalisé en 1963 par l'entreprise Hydra - profo ndeur 48 m - débit : 75 m3/h sous un rabattement i^^' * N° d'indice national d'archivage en application des articles 131 et suivants du Code Minier Rg ni-PLAN DE SITUATION Forage AFP Forage agricole Puils particulier A B Emplacement du profil géologique 326-6-79 Numéro national d'archivage Echelle: 1/25000 Bazoches-i _/j en-Dunois - 4 326-6-17 - Bourg - réalisé en 1962 par l'entreprise Aubry - profondeur : 44 m - niveau statique : 21,10 m - débit : 80 m3/h 326-6-20 - Dothin - réalisé en 1970 par l'entreprise Renard - profondeur : 48,20 m - niveau statique : 20,50 m - débit : 120 m3/h pour un rabattement de 2,3 m _2 - transmissivité* : 1,5 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 à 19,00 m - 0 1 500 - Avant-puits 19,00 à 48,00 m - 0 480 - Crépine 326-6-38 - Villeroy - réalisé en 1965 par l'entreprise Lanneau - profondeur : 6,90 m - niveau statique : 0,1 0 m - débit : 50 m3/h sous un rabattement de 0,80 m -2 - transmissivité* : 1,7 x 10 m2/s 326-6-40 - Boissay - profondeur : 30,10 m - niveau statique : 0,50 ni * calculée à partir du débit spécifique - 5 326-6-49 - La Californie - réalisé en 1969 par l'entreprise Befa forage - profondeur : 49 m - niveau statique : 21 m - débit 150 m3/h - coupe technique : - 0,00 - 35,00 m - 0 450 mm crépine de 20 à 46 m 35,00 - 46,00 m - 0 450 mm 326-6-65 - Le Grand Moulin Levraut - réalisé en 1970 par l'entreprise Renard - profondeur : 48,50 m - débit : 100 m3/h sous un rabattement de 16 m - transmissivité* : 1,7 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 - 44,00 m - 0 480 mm ) crépine de 20 à 48,50 m 42,00 - 48,50 m - 0 435 mm 326-6-68 - Bourg - réalisé en 1970 par l'entreprise Renard - profondeur 47 m - niveau statique : 21,05 m - débit : 140 m3/h sous un rabattement de 1,50 m -2 - transmissivité* : 2,6 x 10 m2/s - coupe technique : . 0,00 - 42,00 m - 0 480 mm 42,00 - 45,00 m - 0 440 mm ) crépine de 22 à 47 m 45,00 - 47,00 m - 0 330 mm. - 6 326-6-79 - Vallées des près - réalisé en 1972 par l'entreprise Renard - profondeur 40 m - niveau statique : 17,60 m - débit : 120 m3/h sous un rabattement de 2 m -2 - transmissivité* : 1,7 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 - 33,00 m - 0 480 mm ] Aucune indication sur la 33,00 - 40,00 m - 0 440 mm \ position de la crépine 326-6-84 - Bourg - réalisé en 1977 par l'entreprise Renard - profondeur : 50 m - niveau statique : 21 m - débit : 150 m3/h pour 2,50 m de rabattement -2 ' - transmissivité* : 1,7 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 - 25,00 m - 0 500 mm - Tube plein cimenté 25,00 - 50,00 m - 0 500 mm - Crépine 326-6-86 - Moulin Saint Martin - réalisé en 1977 par l'entreprise Renard - profondeur : 50 m - niveau statique : 21,50 m - débit : 150 m3/h sous un rabattement de 0,30 m - transmissivité* : 1,4 x 10 m2/s - coupe technique : 0 500 mm - 0 400 mm - pas d'autre indication 326-6-87 - Perthuiset - réalisé en 1977 par l'entreprise Renard - profondeur : 45, 00 m - niveau statique : 17,70 m - débit : 150 m3/h sous un rabattement de 2 m -2 - transmissivité* : 2 x 10 m2/s 326-6-88 - Rue de l'Eglise - réalisé en 1977 par l'entreprise Renard - profondeur : 48,00 m - niveau statique : 20,70 m - débit : 170 m3/h sous un rabattement de 2 m _2 - transmissivité* : 2,4 x 10 m2/s - coupe .technique : 0,00 - 20,00 m - Tube plein cimenté 0 500 mm 20,00 - 48,00 m - crépine 0 450 mm 326-6-89 - Villeray - réalisé en 1981 par l'entreprise Renard - profondeur : 30,00 m - niveau statique : 8,70 m - débit : 150 m3/h sous un rabattement de 4,60 m -3 - transmissivité* : 9,1 x 10 m2/s - coupe technique : , . 0,00 - 14,50 m - 0 560 mm Tube plein cimenté 14,50 - 30,00 m - 0 475 mm - Crépine II faut ajouter à cet ensemble de forages, les deux puits absorbant les eaux pluviales. 326-6-69 - Bourg - réalisé par la Société Genda - profondeur 11 m entièrement crépine - 8 326-6-70 - Bourg - réalisé en 1970 par la Société Genda - profond de 7 m, il est entièrement crépine 2.3 - LES PUITS PARTICULIERS Ces sont des anciens puits de fermes ou de hameaux inutilisés. Profonds de 10 à 25 m selon leur emplacement, la hauteur d'eau dans ces puits se limite à quelques mètres. 3 - APERÇU GEOLOGIQUE Le territoire de la commune de Bazoches-en-Dunois se caractérise par une importante couverture limoneuse. Le Calcaire de Beauce apparaPt uniquement dans les zones basses. La densité de renseignements géologiques obtenus par les forages est faible. Afin d'améliorer notre connaissance, un profil géologique a été tracé en partie sur la commune de Péronville. Ce tracé montre les ondulations des couches géologiques principalement au niveau de la Conie et du bourg de Bazoches-en-Dunois. Les couches géologiques observées sont : - l'Aquitanien (Calcaire de Beauce - 15 m) - la Molasse du Gâtinais (5 m) - Stampien (Calcaire lacustre - 10 m) - le Calcaire de Morancez (Calcaire et Marne - Ay ^0 m) - l'Eocène (12,50 m) - l'Argile à silex (2,50 m) - Craie Malgré le peu de renseignements géologiques, nous avons tenté d'identi¬ fier l'aquifère capté par chaque forage. Tous les forages agricoles captent uniquement le Calcaire de Beauce, excepté les forages de : - 326-6-68 - Bourg - 326-6-84 - Bourg , - 326-6-49 - La Californie* - 326-6-65 - Le Grand Moulin - 326-6-86 - Moulin Saint Martin* -326-6-88 - Rue de l'Eglise Les points marqués par un astérisque ont certainement touchés la Craie mais faute de renseignements (échantillon), unP incertitude subsiste. Fig ri2 PROFIL GEOLOGIQUE A-B Commune de Bazoches Commune de Péronvîne N 326.6-68 Altitude 326-6-1 Péronvitle LoupîUe NGF 20 (a Coni* KO, 326.6.84 Bazoches 326-6. 362-2-40 362-2.60 ÍW. P. Molasse du Gatlnais Eocene-—tl 90 Argile à si Echelle: 1/50000 11 4 - HYDROGEOLOGIE 4.1 - PIEZOMETRIE Un relevé ancien datant de 1966-1967 donnait peu de renseignements sur la piézométrie locale, seul un dôme était mentionné à l'Est. Durant le mois de juin 1983, la mesure systématique du niveau d'eau dans tous les ouvrages rencontrés a permis l'établissement de la figure 3. Celle-ci montre : - une zone basse centrée sur la Conie due au rôle de drain joué par cette rivière, - une zone basse centrée sur le bourg de Bazoches et s'étendant au Sud, - de part et d'autre du bourg, des dômes piézométriques. La nappe s'équilibre à la cote 113 dans la vallée de la Conie et aux cotes 114 et 115 au bourg et dans la zone haute. L'écoulement de la nappe : le captage de la commune se trouve dans une zone recueillant des eaux venant du Sud, de l'Est et de l'Ouest. 4.2 - VARIATIONS PIEZOMETRIQUES La nappe des calcaires de Beauce est suivie dans la région depuis 1974. Les deux postes les plus près de la zone étudiée sont : - le puits de Cormainville (326-6-9) - le puits de Rognon (326-2-63) La figure 4 donne le graphique des variations. Fig n*3 -Carte piézomètrique de calcaire d 115— Hydro-sohypse de la nappe * Direction d'écoulement Echelle: ? - 13 - , 21m50 Fig rJA Variations piézométrique de la nappe des calcaires de Beauce . On remarque que les deux postes ont des graphiques similaires définissant deux cycles : - un cycle de 1974 à 1977, de décharge de la nappe avec un minimum en 1976, du à une pluviométrie déficitaire, - depuis 1977, la pluviométrie exédentaire a provoqué une recharge de la nappe, - les points bas correspondent aux prélèvements agricoles. la variation maximale de la nappe durant ces années est de 2,60 m 14 5 - HYDROCHIMIE 5.1 - EVOLUTION DE LA TENEUR EN N03 AU CAPTAGE COMMUNAL (Fig. 5) La série d'analyses disponible commence en 1937. La teneur à l'époque en nitrates était de 33 mg/l. Le suivi proprement dit commence en 1969 jusqu'à nos jours. Les valeurs ont oscillé entre 20 et 60 mg/l avec une valeur moyenne de 44 mg/l. Depuis 1975, il semble que la teneur soit en augmentation à raison de 1 mg/l/an. Les teneurs les plus fortes ont été enregistrées en 1980 et 1982. 5.2 - RESULTAT DE L'ANALYSE BILANTIELLE (Fig. 6) En comparant l'analyse effectuée sur l'eau du forage communal aux autres forages, on s'aperçoit que : - l'eau captée est caractéristique du Calcaire de Beauce, - sa composition donne des valeurs moyennes bien corrélées avec celles des autres forages. 1937 19A^ 1967 1970 1975 1980 1985 Fign^G- Comparaison des résultats de (analyse bilantielle sur les forages A.E.P /cm Résistivité TH.Fmg/l HC02mg/l Cl mg/l SO^mg/l 3000 ^1 300 35 30 2000 250 25 o o tl ar 1985 25,63 228 7 - « o 1000 .1 -2e)J P PP V 0 GGGBB P PP V 0 GGGB B P PP V 0 GGGB B P PP V 0 GGGB B P PP V 0 GGGB B Ca mg/l Mgmg/l Na mg/l Kmg/l Fe mg/l >00 . 20 50 ] I 30 o 100 o 10 50 o; 20 o e e o o 10 o <, o o 95 12 n 0 4.4 9.8 P PP V 0 GGGBB P PP V 0 GG GBB 'P PP V 0 GG GB B P FPV 0 GGGB B P PP V 0 GG GB B P. Péronville 0. Ozoir- le- Breuil B- Bazoches en [Xjnois FP-Péronville FUerthe Oô-Guillonville Gaubert y-.Villampuy GB-Guillonville Bourneville 17 5.3 - REPARTITION SPATIALE DES PRODUITS AZOTES (Fig. 7) Cinq prélèvements ont été effectués en vue d'analyser les composés azotés. Les résultats obtenus sont : NO3 NO2 NH^ Fe Lieu-dit 4 d'archivage mg/i mg/l mg/l mg/l 326-6-1 AEP Bazoches 59,10 0,02 < 0,1 0,06 326-6-20 Dothin 70,20 < 0,01 <: 0,1 ^0,1 326-6-49 La Californie 64,00 < 0,01 4: 0,1 <:o,i 326-6-65 Le Levraut 61,90 0,01 0,5 ^ < o>^ 326-6-79 Vallées des Près 72, 3D ^ 0,01 ^ 0,1 nV 0,1 Deux forages captent le Calcaire de Beauce et la Craie, se sont les forages 326-6-49 et 326-6-65. La teneur en nitrates est supérieure à 61,90, Les autres captent uniquement le Calcaire de Beauce. Les nitrates sont à" une concentration de 60 à 70 mg/l. Les deux aquifères sont contaminés par les nitrates. On ne décèle ni N0_, NH . et Fe, sauf deux forages où le fer est à une concentration de 0,5 mg/l et 0,06 mg/l. 5.4 - RESULTAT DE L'ANALYSE ISOTOPIQUE L'analyse isotopique effectuée sur le captage communal a eu pour résultat Bn''^ = + 1,1 ,15 Rappelions que le rapport SN mesure la orooortion d'azote 15 par rapport à l'azote normale. Ce rapport est caractéristique d'une origine minérale (SN^^ ^ 3) ou d'une origine organique (SN ^ ^0). Dans le cas de Bazoches, l'origine N0 est probablement imputable aux engrais puisque le rapport indique une origine essentiellement minérale. - 18 - Fig rí7-Répartition spatial en nitrate 70.2 • Teneur en NO3 en mg/l Echelle: 1/25000 19 - 6 - CONCLUSIONS L'étude hydrogéologique permet de dégager les caractères essentiels ci-dessous : - la nappe des Calcaires de Beauce ne devrait pas être distribuée dans un réseau public selon les normes françaises de potabilité, teneur en nitrates supérieure à 50 mg/l, - l'origine des nitrates est essentiellement minérale et est donc à mettre sur le fait des pratiques culturales, - certains forages agricoles ont déjà atteint la craie et ont mélangé de ce fait les deux aquifères. La récupération d'une situation normale pour la santé publique nécessite soit un raccordement à une commune voisine dont les teneurs en nitrates soient acceptables, soit la réalisation d'un nouveau captage. Le raccordement est possible seulement avec la commune de Nottonville. Les dernières analyses donnaient 33 mg/l de N0. Si la solution d'un nouveau captage est adoptéepar la muiicipalité, l'ouvrage pourra être réalisé comme suit, sous réserve des résultats positifs obtenus sur des forages de reconnaissance à réaliser dans la région : - forage à la benne d'un avant-puits de 2,50 m de profondeur busé pour le passage de la canalisation de refoulement vers le chateau d'eau. - forage de 2,5 à 50 m en 650 où 700 mm de diamètre pénétrant dans la craie de 5 m. Pose d'un tube plein de 450 mm de 0 cimenté à l'extrado. - forage de 50 à 70 m en 0 400 mm. Pose d'une colonne crépinée de 350 mm avec 10 % d'ouverture. Fig riß -Coupe technique et emplacement du nouveau forage E2 Avant puils cimenté 41,50m 10 Forage Cataire lacustre 20 650 Ou 700 mm 30 Tube plein épaisseur 6mm 40 «450 mm Cimentellon à l'extrado Eocène 50 Forage 60 Craie mm Tube crépine de50â70mm 70 en 0 350 mm f o Oîl-^stS-- ~~Z~^S'' i \ ' . 500 1 km Echelle : -21'- , L'emplacement du forage doit s'abriter des pollutions du bourg et celles venant des forages agricoles. Nous conseillons deux implantations possibles : - intersection de la D 27 et du chemin allant aux Qjissons Pouilleux, - à proximité du chemin menant aux Grands Moulins. COMMUNE DE PERONVILLE COMMUNE DE PERONVILLE 1 - GENERALITES La commune de Péronville est alimentée en eau sous pression à partir de deux forages distribuant l'eau à deux réseaux distincts. Ces deux réseaux desservent les principales zones d'habitations hormis 9 fermes isolées. - Réseau Péronville : le bourg - Machelainville - Loupille - l'Abbaye - Réseau Puerthe : Puerthe uniquement La commune n'est pas dotée de réseau d'assainissement collectif. Chaque habitation possède un système autonome. Les eaux de pluie sont dirrigées vers la Conie, 11 n'existe sur la commune aucun drainage agricole et l'implantation de stockage de produits polluants se limite à des silos d'engrais liquides (3 silos à la gare, et dans les fermes). Les extractions de matériaux sur le territoire communal ne sont plus en exploitation. 2 - 2 - OUVRAGES EXISTANTS SUR LA COMMUNE (fig. 1) 2.1 - LES FORAGES COMMUNAUX 362-2-36* - Captage de Puerthe 11 s'agit d'un ancien puits de hameau profond de 25,30 m au point des coordonnées : , X : 540,83 y : 340,35 Feuille IGN 1/25 000 PATAY z : 135,00 II est équipé actuellement d'une pompe de 3,8 m3/h. Ce puits dessert le hameau de Puerthe. 362-2-4* - Forage de Péronville Ce forage a été effectué en 1930 par l'entreprise Lippmann, Profond de 34,50 m il se compose d'un avant-puits de 0 à 20 m, puis d'une crépine en diamètre 0 450 mm de 20 à 35 m, au point des coordonnées : X : 543,75 y : 340,15 Feuille IGN 1/25 000 PATAY z : 131,30 Ce forage est équipé d'une pompe de 20 m3/h. Un essai de débit de 20 m3/h a donné un rabattement de 1,70 m soit une - 3 transmissivité transposée à partir du débit spécifique de 3,3x10 m2/s. * n° indice national d'archivage en application des articles 131 et suivants du Code Minier jr ••-•/,. / /•• *3»A %, «W 1 Noynn* \ !• Fan* ^sz/Tx ">Í| \ Í I* Boù&Jaa Kun, «7/ .1»/ [Tatra Bmgu \ \ '64 78A \3 nÀi Fig n'1-PLAN DE SITUATION \ ulin" X- Forage A£.P o Forage agricole • Puits particulier A B Emplacement du profil géologique 326-7-57 Numéro nalionat d'archivage I i A" Fchelle i 9. 1 km 4 - 2.2 - LES FORAGES AGRICOLES Les forages agricoles sont nombreux. 22 ont été dénombrés sur le territoire communal. Leurs caractéristiques sont les suivantes : 362-2-24 - Ronceveau - réalisé en 1969 par l'entreprise Lanneau . - profondeur : 46 m - niveau statique : 15 m - débit : 200 m3/h sous un rabattement de 1 m -2 - transmissivité* : 5,6 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 à 20,00 m - Avant-puits 18,00 à 46,00 m - Crépine en 0 500 mm 362-2-41 - Loupille - réalisé en 1968 par l'entreprise Renard - profondeur : 46 m , - niveau statique : 19,50 m - débit : 140 m3/h sous 8 m de rabattement -2 - transmissivité* : 1,3 10 m2/s - coupe technique : diamètre 650 mm, 480 mm. Aucune indication sur la position de la crépine. 362-2-56 - Lillebout - réalisé en 1970 par l'entreprise Lanneau - profondeur : 50 m. - niveau statique : 16,90 m - débit : 150 m3/h sous 6 m de rabattement -3 - transmissivité* : 6,9 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 à 27,00 m 0 650 mm tube plein de 0,00 à 18,00 m 27,00 è 45,00 m 0 550 mm crépine de 18,00 à 50,00 m 43,00 à 50,00 m 0 450 mm * calculée par transposition du débit spécifique .^ 5 - 362-2-58 - La Carrière à Pilât - réalisé en 1970 par l'entreprise Renard - profondeur : 45 m - niveau statique : 13,20 m - coupe technique : 0,00 à 30,00 m en 0 480 mm crépine de 15 à 45 m 3{1^00 à 45,00 m en 0 435 mm 362-2-59 - La Felarde - réalisé en 1970 par l'entreprise Lanneau - profondeur : 61 m - niveau statique : 22,50 m - débit : 160 m3/h pour un rabattement de 3 m - transmissivité*: 1,5 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 à 30,00 m 0 550 mm 29,00 à 40,00 m 0 480 mm crépine de 24 à 61 m 39,00 a 50,00 m 0 400 mm 49,00 à 61,00 m 0 350 mm 362-2-60 - Loupille - réalisé en 1972 par l'entreprise Renard - profondeur : 48 m - niveau statique : 17,40 m - débit : 150 m3/h pour un rabattement de 3 m - transmissivité*: 1,4 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 à 30,00 m 0 480 mm . . . .o ^ en ' ' crepme de 18 a 50 m 30,00 à 50,00 m 0 ^35 mm 362-2-65 - Loupille - réalisé en 1975 par l'entreprise Renard - profondeur : 44 m - niveau statique : 19,15 m 6 - 362-2-74 - Les Grosses Bornes - réalisé en 1976 par l'entreprise Befa forage - profondeur : 40 m - niveau statique : 17 m - débit : 180 m3/h sous 1,40 m de rabattement * -2 - transmissivité : 3,5 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 à 33,00 m 0 450 mm 31,50 3 40,00 m 0 350 mm aucune indication sur la position de la crépine 362-2-75 - Le Bourg Neuf - réalisé en 1976 par l'entreprise Befa forage - profondeur : 51 m - débit : 120 m3/h pour 8,80 m de rabattement _2 - transmissivité : 3,8 x 10, m2/s - coupe technique 0 450 mm sur 43,50 m 0 400 mm sur 10 m aucune indication sur la position de la crépine 362-2-78 - Ouchette - réalisé en 1970 par l'entreprise Renard - profondeur 34,50 m - niveau statique : 17,70 m - débit : 150 m3/h pour 0,8 m de rabattement -2 - transmissivité : 5,2 x 10 m2/s - coupe technique aucun renseignement - 7 - 326-6-6 - Thironneau - réalisé en 1964 par l'entreprise Aubry - profondeur : 70 m - niveau statique : 11,40 m - débit : 120 m3 sous 13 m de rabattement * -3 - transmissivité' : 2,6 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 à 40,00 m 0 400 mm tube plein 40,00 s 45,00 m 0 200 mm tube? crépine 326-6-45 - L'Abbaye - réalisé en 1968 par l'entreprise Befa forage - profondeur : 30 m - niveau statique :1m - débit : 150 m3/h sous un rabattement de 2,40 m * _2 - transmissivité : 1,7 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 à 30,00 m diamètre 450 mm crépine 326-6-62 - Contermont - réalisé en 1970 par l'entreprise Renard - profondeur : 48,50 m - niveau statique : 18,50 m - débit 144 m3/h pour 2 m de rabattement - transmissivité : 2,3 x 10 m2/s - emmagasinement : 3,5 % - coupe technique : 0,00 à 19,00 m - Tube plein cimenté 0 480 mm 19,00 à 48,50 m - Tube crépine 0 440 mm - 8 - 326-6-63 - Puerthe - réalisé en 1970 par l'entreprise Renard - profondeur : 45 m - niveau statique : 18,80 m - débit : 140 m3/h pour un rabattement de 4 m * -3 - transmissivité : 9,7 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 à 30,00 m 0 480 mm - Tube plein 30,00 à 45,00 m 0 450 mm - Crépine 326-6-64 - Puerthe - réalisé en 1970 par l'entreprise Renard - profondeur : 52 m - niveau statique : 23,60 m - débit : 150 m3/h sous un rabattement de 2 m * -2 - transmissivité : 2 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 à 30,00 m 0 480 mm 30,00 à 48,00 m 0 450 mm crépine de 24 à 52 m 48,00 à 52,00 m 0 400 mm 326-6-66 - La Croix de Puerthe - réalisé en 1970 par l'entreprise Renard - profondeur : 49 m - débit : 150 m3/h sous un rabattement de 2 m -2 - transmissivité : 2 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 à 40,00 m 0 480 mm . . ^ .,,- ^ ,n crepme de 15 a 49 m 38,00 à 49,00 m 0 435 mm 9 - 326-6-67 - Vignette - Réalisé en 1970 par l'entreprise Befa forage - profondeur': 40 m - niveau statique : 16,70 m - débit : 100 m3/h sous un rabattement de 13 m -2 - transmissivité : 5 x 10 m2/s - emmagasinement : 15 % - coupe technique : 0,00 à 23,00 m - Tube plein 0 500 mm cimenté sur 15 m 38,00 à 49,00 m - Crépine de 16 à 40 m 326-6-75 - Thironneau - réalisé en 1971 par l'entreprise Befa forage - profondeur : 25 m - niveau statique : 0,60 m - débit : 200 m3/h sous un rabattement de 2 m -2 - transmissivité : 2,8 x 10 m2/s - coupe technique 0,00 à 25,00 0 590 mm entièrement crépine 326-6-74 - Rive de la Conie - réalisé en 1970 par l'entreprise Renard - profondeur : 20 m - niveau statique :1m - débit 60 m3/h sous un rabattement de 3 m _3 - transmissivité : 5,6 x 10 m2/s - coupe technique : 0,00 à 20,00 m 0 480 mm entièrement crépine 326-6-83 - Péronville - réalisé en 1977 par l'entreprise Chesneau - profondeur : 40 m - niveau statique : 10,50 m ' - débit : 80 m3/h - coupe technique : 0 320 mm 10' 326-7-57 - Villeco/ - real isé en 1969 par l'entreprise Befa forages - profondeur : 25 m - niveau statique : 8,50 m - débit : 120 m3/h ' - coupe technique : 0,00 à 19,00 m - 0 450 mm . . ^ . ^ ne ' ' , crepme de, 4 a 25 m 19,00 à 25,00 m - 0 400 mm Un dernier forage non visité existe à proximité de "Belaitre" sur le bord de la Conie. Les renseignements concernant ce forage sont inexistants. Les forages agricoles sont nombreux. Le cube soutiré en période sèche est important puisque les forages peuvent produire des débits supérieurs à 100 m3/h. Les caractéristiques hydrogéologiques sont assez dissemblables. La -3 transmissivité varie de 230 à 26 x 10 m2/s. 2.3 - LES PUITS PARTICULIERS Une vingtaine de puits particuliers ont été recensés sur la commune. Ce nombre n'est pas exhaustif. Les puits ont des profondeurs variables de 6 m (sur les bords de la Conie) à 25 m sur les plateaux et ne sont plus utilisés. - 11 - 3 - GEOLOGIE LOCALE Le territoire communal de Péronville repose sur les assises de l'Aquitanien, recouvertes par endroit par des limons des plateaux, excepté dans la vallée de la Conie où la couverture est formée par les alluvions récentes ou anciennes. Les levés récents de la carte géologique et les coupes des forages agricoles ont permis de tracer les profils géologiques de la figure 2, Ces profils amènent les remarques suivantes : - au niveau de la Conie, il existe un anticlinal faisant apparaPtre le Stampien, ' , - le toit de la Craie est peu connu, - la plupart des forages ayant servis à l'élaboration de ces profils se sont arrêtés dans le niveau "Calcaire de Morancez". Ces profils permettent de repérer les forages ayant atteint la craie. - 1? - Commune de VÜlampuy Commune de PéronvÜle E/NE o/so Beauverger Thlronneau Contermant Altitude NGF , 130. Peronvllle 326 326-6-74 120. 110. 100. 90, , .^^^-nzzs: 60. 70. Fig n'2 PROFIL GEOLOGIQUE A-B Echelle.-1/50000 N/NO Altitude 130. 120. 110. 100. 90. 80. Fig n 2 PROFIL GEOLOGIQUE C-D 13 Aquifère capté N° Lieu-dit Profondeur d'archivage Calcaire de Beau- Calcaire de Beau . ce seul cce et Craie 362-2-24 Ronceveau 40,00 m X 362-2-41 Loupille 46,00 m X 362-2-51 Lillebout 50,00 m X 362-2-58 La Carrière à 45,00 m - X Pilât 362-2-59 La Felarde 61,00 m X 362-2-60 Loupille 48,00 m X 362-2-65 Loupille 44,00 m X 362-2-74 Les Grosses 40,00 m X Bornes 362-2-75 Le Bourg Neuf 51,00 m X 362-2-78 Ouchette 34,50 m X 326-6-6 Thironneau 70,00 m X 326-6-45 L'Abbaye 30,00 m X 326-6-62 Contermont 48,50 m X 326-6-63 Puerthe 45,00 m X 326-6-64 Puerthe 52,00 m X 326-6-66 La Croi x de 49,00 m X Puerthe 326-6-67 Vignette 40,00 m X 326-6-75 Thironneau 25,00 m X 326-6-74 Rive de la 20,00 m X Conie 326-6-83 Péronville 40,00 m X ' 326-7-57 Villecoy 25,00 m X 362-2-36 AEP Puerthe 25,00 m X 362-2-4 Péronville ^EP 35,00 m X Un seul forage a atteint la Craie, 11 s'agit du forage 326-6-66, les autres restent dans les formations de Beauce, A partir des profils, on peut retrouver la coupe géologique du forage AEP de Péronville : 0,00 - 17,00 m - Aquitanien 17,00 - 21,00 m - Molasse du Gâtinais 21,00 - 35,00 m - Stampien - 14 - 4 - HYDROGEOLOGIE 4.1 - PIEZOMETRIE (fig. 3) Pour chaque forage et puits situés sur la commune, le niveau d'eau a été mesuré afin de tracer une carte piézométrique de la nappe du Calcaire de Beauce. Une carte piézométrique dressée en. 1966-1967 n'apportait qu'un seul renseignement sur l'aquifère des Calcaires de Beauce. II s'agissait de la mise en évidence d'un dôme piézométrique sur la bordure Est de la commune. Ce relevé s'appuyait sur la modification du sens d'écoulement de la Conie. Durant le mois de Juin 1983, une carte piézométrique a été tracée à partir des points de mesures relevés sur la commune. Des précisions vis à vis de la remarque précédente sont à apporter : - le dôme piézométrique à l'Est n'a pas été mis clairement en évidence faute de point de mesure, - la Conie joue le rôle de drain préférentiel créant ainsi à son voisinage des gradients plus élevés, - sur les plateaux, la surface piézométrique s'équilibre à la cote 115, Le captage de Péronville se trouve à l'amont de la commune. En ce qui concerne les puits de Puerthe, la surface piézométrique est constante dans tous les puits du harrieau (114,3 NGF), Fig n*3 -Carte piézomètrique de ta nappe de calcaire de Beauce —115— Hydro'.'sohypse de la nappe en cote N.G.F ^ . Direction d'écoulement 1km Echelle: -16 4.2 - VARIATIONS PIEZOMETRIQUES (fig. 4) Les variations piézométriques de la nappe des Calcaires de Beauce sont enregistrées sur de nombreux postes dans la région. Le plus proche de la commune de Péronville est le poste de "La Mouise à Villamblain". La figure 4 donne le tracé des variations qui montre : - une période de basses eaux de 1973 à 1977, due à une pluviométrie déficitaire,