GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES Nouvelle Série
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GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES Nouvelle série @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ Numéro 36 -- 15 février 2004 >gazettegb at yahoo.fr< >http://ggb.0catch.com< News in French, Spanish, Italian, Dutch and English Established 1991 by Serge Thion @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ OCCIDENT OU ACCIDENT ? NON À L'ANGLOBALISATION TELL THE TRUTH ABOUT THE TOWERS STOP THE 911 WAR ILS N'ARRÊTENT PAS DE SE FAIRE PEUR "ARMES DE DESTRUCTION DE MASSE": OU BUSH ET BLAIR SAVAIENT ET ILS SONT DES MENTEURS OU ILS NE SAVAIENT PAS ET ILS SONT DES IMBÉCILES CHIRAC BAISSE SON FROC 20 MARS : JOURNÉE INTERNATIONALE DE SOUTIEN À LA RÉSISTANCE IRAKIENNE ET BEN LADEN, OU QU'IL EST ? Ce numéro de la Gazette a été réalisé avec les contributions, volontaires ou involontaires, de Bernard Lazare, Silvia Cattori, Oussama Ben Laden, Steven Plaut, Maria Hussain, Paul de Rooij, Dédé Bellepou, Gilles Munier, Antony Barnett, Robert L. Parish, William Thomas, Syed Saleem Shahzad, Jeffrey St.Clair, et beaucoup d'autres... Gazette du Golfe et des banlieues / 36 / 15 février 2004 ____________________________________________________ Perle cited testimony from Dr. Khidhir Hamza, an Iraqi defector, who declared that Saddam Hussein, in response to the 1981 Israeli bombing of the Osiraq nuclear reactor, near Baghdad, had ordered future nuclear facilities to be dispersed at four hundred sites across the nation. “Every day,” Perle said, these sites “turn out a little bit of nuclear materials.” He told his audience, “Do we wait for Saddam and hope for the best, do we wait and hope he doesn’t do what we know he is capable of . or do we take some preemptive action?” S. Hersh, The New Yorker, 271003. Un vieux sophisme: "There is no difference whatever between Anti-Semitism and the denial of Israel's statehood. Classical Anti-Semitism denies the equal right of Jews as citizens within society. Anti-Zionism denies the equal rights of the Jewish people its lawful sovereignty within the community of nations. The common principle in the two cases is discrimination." Abba Eban, New York Times, November 3, 1975 . "En fait, on ne sait pas trop ce que recouvre ce mouvement Al-Qaida. Ce sont les Américains qui l'ont inventé... il existe certes, mais on aurait pu l'appeler différemment." Yves Bertrand, directeur central des Renseignement généraux, devant une commission parlementaire, 9 juillet 2003. "The enemy is a spiritual enemy. The enemy is a guy called Satan." Général Boykin, Deputy Undersecretary of Defense for Intelligence. An old man, Hussin Hamsa Nagem, tells me, "This is just like Saddam's time. In fact, it is worse. We have less water now than before. We are all sick with stomach problems and kidney stones. Our crops are dying." édito I Sionisme: le troupeau des rabbins galiciens... Il faut apprendre aux Juifs à penser... Il faut les arracher aux superstitions ritualistes et talmudiques... Le sionisme fera des Juifs.. la risée de tous... Le sionisme conduira ..les juifs... à la catastrophe ! Lettre de Bernard Lazare à Chaïm Weizmann Paris, 24 juin 1901 Cher Monsieur, Excusez le retard que j’ai mis à répondre à votre lettre, des circonstances indépendantes de ma volonté m’ont empêché de la faire plus tôt. Je regrette beaucoup de ne pouvoir répondre à votre appel et je ne puis y répondre pour plusieurs raisons. Mais d’abord permettez-moi de vous dire que j’ai été très surpris de voir mon nom figurer, sans mon assentiment, sur la liste des rapporteurs de l’assemblée de Genève. Lors de votre visite je vous ai dit, devant M. Klugmann, que je réservais mon adhésion tant que je n’aurai pas eu connaissance du protocole de la conférence de Munich. Hors vous m’avez transmis un protocole où je figure déjà, avec une attribution déterminée, celle de rapporteur pour la question de la situation économique des Juifs. Avec ma grande surprise j’ai pu constater que ce protocole disait à l’avance de quelle façon je comprendrai le rapport que je n’avais pas accepté de faire. Laissez-moi vous dire sans aucune acrimonie que c’est une façon insolite de procéder. Mais laissons cela et croyez bien que je n’en garde rancune ni à vous, ni à vos amis. Pour en revenir au fond même de la chose, je ne puis accepter de participer à aucun titre au Congrès des jeunes sionistes. Le Congrès accepte le programme de Bâle, et je ne l’accepte pas, il y a donc là une première raison et elle est telle qu’il est à peine besoin d’en formuler d’autres. Je suis bien déterminé à ne m’enchaîner par aucun programme par – 2 – Gazette du Golfe et des banlieues / 36 / 15 février 2004 ____________________________________________________ celui de Bâle moins que par tout autre car il n’a été que le programme d’une fraction de la bourgeoisie juive intellectuelle et il ne répond en aucune façon selon moi, à la réalité, à la situation du peuple juif ou à ses besoins. Je suis convaincu que la tâche essentielle est avant tout de libérer le peuple juif, mais surtout de le libérer des entraves intérieures. Avant de donner un sol à un peuple, il faut faire de ce peuple un peuple libre. Le jour où j’ai vu au congrès de Bâle le troupeau des rabbins galiciens, j’ai compris que le sionisme Herzliste ne donnerait pas encore aux Juifs l’essentielle liberté. Conduire un troupeau d’esclaves en Palestine n’est pas une solution de la question. La seule façon dont ce troupeau accepte dès aujourd’hui de se laisser guider par un état-major gouvernemental qui use de toutes les tromperies des gouvernements et des états-majors prouve que l’œuvre à faire est une œuvre d’éducation. Il faut apprendre aux Juifs à penser, il faut les arracher aux superstitions ritualistes et talmudiques, il faut renouer pour eux la chaîne des penseurs rationalistes que le judaïsme a produits, il faut leur montrer que le fond même du judaïsme est la pensée rationnelle. Il faut extirper de leur cerveau toute la fausse croyance juive plus les préjugés chrétiens dont se sont encombrés ceux d’entre eux qui ont échappé au rabbinisme déprimant. Pour faire une tâche pareille pas n’est besoin de Congrès. Ce ne sont plus que des réunions où l’on parle qui sont nécessaires mais des groupements où l’on agira et c’est dans les centres juifs, en Galicie et en Russie que ces groupement doivent se former et ce n’est surtout pas un étroit sentiment nationaliste qui doit les guider. Israël cosmopolite a souffert en tout temps de l’exclusivisme, du protectionnisme et du nationalisme ; il doit s’en garder et aider s’il le peut le monde à se débarrasser de ce fléau. Culture juive ne doit donc pas signifier culture propre à développer ou à exaspérer des sentiments de chauvinisme, bien au contraire, cela doit signifier culture propre à développer des tendances juives qui sont des tendances humaines dans le plus haut sens de ce mot. Que partout donc où je le dis de pareils groupes s’organisent et que partout où il existe soit organisé le prolétariat juif en tant que prolétariat autonome. C’est là me semble-t-il bien imparfaitement indiquée l’œuvre que les « jeunes sionistes » devraient entreprendre. Ils ne l’entreprendront utilement qu’en rompant avec le Sionisme politico-diplomatique, capitaliste et bourgeois qui occupe la scène et fera des Juifs la risée de tous s’il ne les conduit pas à la catastrophe. Vous pouvez faire, cher Monsieur, de ma lettre l’usage qui vous plaira, je vous prie d’assurer aussi de ma sympathie très vive tous vos amis. Dites-leur que si je me suis retiré de l’action sioniste au sens strict que l’on donne au mot action, le travail de toutes mes heures et de tous mes jours est consacré au peuple juif. C’est pour lui que je pense, pour lui que j’écris, quoi que vaillent et ces écrits et cette pensée. Croyez-moi, cher Monsieur, bien cordialement vôtre. Bernard Lazare Citée in Joseph Shatzmiller, « Bernard Lazare, Haïm Weizmann et les jeunes sionistes », Mélanges André Neher. Paris, Librairie d’Amérique et d’Orient. Adrien Maisonneuve, 1975, pp. 412-413. <http://kropot.free.fr/Lazare-Textes.htm> II – Palestine : C'est la guerre.Une guerre d'extermination par Silvia Cattori Je suis revenue de Palestine, brisée. Non pas parce que je suis une âme faible, ou parce que - à l'aéroport Ben Gourion - les fonctionnaires de police israéliens m'ont fait l'ultime humiliation de me déposséder à jamais (1) de tout mon matériel de travail ; enregistreur professionnel Kudelsky, ordinateur Machintosh, appareil de photo Leica, ainsi que de tout leur précieux contenu. Je suis revenue brisée de ce que j'ai vu, de ce que j'ai compris de la tragédie vivante dont j'ai été témoin : de la guerre d'extermination raciste qu'Israël mène contre des civils impuissants à se défendre, et que le monde se refuse à voir. Les Palestiniens sont en grand danger. Je crois que peu de gens ont pris la vraie mesure des horreurs auxquelles les soldats israéliens se livrent dans ces lieux de torture, dans ces prisons à ciel ouvert que sont Gaza, Naplouse, Balata, Jenin, Tulkarem et dans tant d'autres villages - prisons qui partagent le même sort tragique. – 3 – Gazette du Golfe et des banlieues / 36 / 15 février 2004 ____________________________________________________ Ce qui se passe en Palestine est bien plus terrible que ce que l'on s'imagine au- dehors, et qu'il est impossible de dénoncer par des images, car Israël veille à la sienne : les soldats israéliens ont l'ordre de ne pas laisser les journalistes et les cameramans se tenir à proximité des lieux où ils commettent des atrocités.