Commune De Droiturier Travaux Du Pont De La Vallée- RD 570 SOMMAIRE
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DOSSIER de PRESSE COMMUNE DE DROITURIER TRAVAUX DU PONT DE LA VALLÉE- RD 570 SOMMAIRE 1.- PRÉSENTATION GÉNÉRALE 4.- PROJET DE RÉPARATION 2.- HISTORIQUE DE L’OUVRAGE 5. - PHASAGE DE L’OPÉRATION ET COÛT DU PROJET 3.- ÉTAT DE L’OUVRAGE 1) PRÉSENTATION GÉNÉRALE Le pont de la Vallée permet le franchissement de l’Andan par la RD 570, au PR 1 + 800, sur la commune de Droiturier. Identification et caractéristiques générales Nom de l’ouvrage : Pont de la Vallée Franchissement : l’Andan Voie portée : RD 570, PR 1 + 800 Commune : Droiturier UTT : Lapalisse / Vichy Maître d’ouvrage : Conseil départemental de l’Allier Famille d’ouvrage : pont en maçonnerie à 3 voûtes de type plein cintre Longueur des parapets : g amont : 143,00 m g aval :139,30 m Hauteur des parapets : de 0,95 m à 0,46 m à l’intérieur côté chaussée Épaisseur des parapets : 0,50 m Hauteur de la plinthe : 0,42 m Largeur des accotements : de 1,05 à 2,45 m Largeur de chaussée : de 5,50 à 5,90 m Pente longitudinale de la chaussée : 4,4 % Largeur de brèche (entre C0 et C3) : 61,10 m Longueur des murs en retour : mur aval rive gauche : g 54,40 m mur amont rive gauche : g 41,35 m mur amont rive droite : g 40,75 m mur aval rive droite : g 24 m Nombre de piles : 2 largeur : g 5,90 m longueur : g variable de 9,85 à 11,80 m Ouverture des arches n°1 et 3 : 15,75 m Ouverture de l’arche n°2 : 17,80 m Tirant d’air des arches : n°1 : 11,30 ; n°2 : 12,85 ; n°3 : 10,45 m 2) HISTORIQUE DE L’OUVRAGE Le Pont de la Vallée sur la commune de Droiturier est construit sur la route « Impériale » ou « Royale » de Paris à Lyon. Sa construction débute en 1752 sous le règne de Louis XV afin de rectifier le tracé de l’ancienne route « romaine ». Cette partie de route est déviée par le tracé actuel vers 1840-1850 avant d’être déclassée de la voirie nationale en 1861 et reclassée en voirie communale en 1875. Après plusieurs demandes de classement en voirie départementale (1875, 1881 et 1935) restées sans suite, les maires des communes environnantes soumettent au préfet leur inquiétude de voir s’écrouler l’ouvrage d’un moment à l’autre. En 1936, le maire de Droiturier demande à l’État et au Département de se charger des réparations indispensables et d’en supporter la dépense. La demande est examinée par le Conseil général en 1936 et une partie des travaux préconisés par le préfet d’après les renseignements de l’ingénieur du service vicinal semble avoir été réalisée. En 1972, le directeur départemental de l’équipement signale à nouveau le manque d’entretien caractérisé dont souffre le pont de la Vallée. Le Conseil général est de nouveau invité à examiner cette situation et accorde à la commune en 1973 une subvention exceptionnelle de 69 300 francs pour les travaux. toutefois, il subordonne cette subvention à l’inscription du pont de la Vallée à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Cette demande transmise par le préfet en 1973 aboutit à son inscription le 12 juillet 1978. Entre temps, en1976, le Conseil général décide de classer l’ancienne route « Impériale » dans la voirie départementale. 3) ÉTAT DE L’OUVRAGE - La structure : Les pathologies les plus importants se situent en clé des douelles, surtout de la voûte 3 où de profondes lacunes de maté- riaux affectent le corps de voûte. Le profil longitudinal de la chaussée est un point bas au voisinage de cette voûte, ce qui fa- vorise les infiltrations d’eau en présence d’une étanchéité défaillante. La maçonnerie présente également des disjointoiements généralisés et des pierres fortement érodées ou manquantes. - La sécurité : La hauteur des parapets est localement non conforme et ne répond pas aux spécifications de sécurité en vigueur. Les parapets doivent bénéficier d’une restauration complète. Hormis le problème de conformité évoqué précédemment, les dislocations qui les affectent en fragilisent la résistance. 4) PROJET DE RÉPARATION Les travaux consistent à : reprendre l’étanchéité défectueuse sur la totalité de l’ouvrage ; à rabaisser la chaussée afin de remettre aux normes la hauteur des parapets ; à réaxer celle-ci afin de mieux répartir les charges routières ; à repositionner les chasses roues ; à rejointoyer complètement l’ouvrage ; combler les cavités par l’injection de coulis ; à remplacer les pierres érodées ou manquantes. 5) PHASAGE DE L’OPÉRATION ET COÛT DU PROJET PHASAGE : Visite avant-projet Le 19 mars 2015 les services du Département et l’architecte des Bâtiments de France (ABF) se sont rendus sur place afin d’échanger sur le projet de rénovation. Les travaux envisagés sur cet ouvrage nécessitaient le dépôt d’un permis de construire. Sa validation est intervenue le 20 octobre 2015. Le 2 mars 2017, le projet est lancé en consultation. Le 26 avril dernier, l’entreprise SEGEC est retenue pour exécuter les travaux. Début du chantier : 10 juillet 2017 Fin du chantier : fin octobre 2017 Tout au long du chantier, de nombreux échanges entre les services du Département et les services de l’État ont eu lieu et continuent notamment pour : e - le dossier loi sur l’eau avec la DDT (ruisseau de 1 catégorie piscicole affluent de la Besbre) ; - les validations des couleurs, des profondeurs (joints vifs et joints de retrait) et le grain pour la reprise des joints, de l’implantation des chasse-roues avec l’ABF ; - la protection des chauves-souris avec l’association chauves-souris Auvergne (Deux variétés ont été recensées sur cet ouvrage : le grand Murin d’Europe et le Murin Daubenton). Réalisation - Direction de la communication - Conseil départemental de l’Allier - Octobre 2017 - Impression - Imprimerie du CD03 - Impression 2017 Octobre - l’Allier de - Conseil départemental communication de la - Direction Réalisation COÛT : La réfection globale de l’ouvrage s’élève à 402 000 € TTC. Charlotte de Vaulx - Ricaud Attachée de presse du Conseil départemental [email protected] - 04.70.34.40.31/ 06.45.12.00.33 1, Avenue Victor Hugo - BP 1669 - 03 016 Moulins.