MM. St-Laurent Et Drew Dans Les Maritimes L’Église St-Vmcent De Paul Détruite Par Les Flammes, Hier Matin MM
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o « 0 "Iristcnirtrre omnia Ft Christo* "" 1 o t'ACTION CArHOUQUI MIMBRI OB t‘A.B.C f OtCANl D! L ACTION SOCIAU CATHOUQUI of o X - f i- 0 1 4«gion d« Quebec ; Ni.egeux el plu» cheud; ef i o / o5 ^£ « <Kj Mid-ouot »<e milles. Maximum 60. o ioiv ^ o « o 42ième ANNEE — No 13.012 ▲eiericé M «■«•! »e^*l «• to «eeatoM QUEBEC — CANADA — LUNDI, 16 MAI 1949 riuM. Miniature gw r««<#a. oitowm I SOUS LC NUMERO ug-~av-— .■in' i’ m.Tn-i MM. St-Laurent et Drew dans les Maritimes L’église St-Vmcent de Paul détruite par les flammes, hier matin MM. St-Laurent et Drew HPI. #1 prennent part à des H* * j§_ grands ralliements Les Frères HALIFAX, 16. —- (Par Lorenza Paré). — La lutte coiture lr rommuntani'». La coiiMolidatlon d’uue autonomie provinrial# Saint- Vincent MêrÆ effertive par la redistribution des sources fiscales, la poursuite Sv ifu de Paui dans agressive des marches étrangers par de nouveaux acoorda com Vepreuve merciaux avec les Ftats-Unis et la Grande-liretasnc et, surtout, m l'extension des mesures de securité sociales propres à appli Une cruelle épreuve vient quer au Canada une justiee distributive qui accordera à cha de frapper les Frères Saint* que citoyen la part de bien-être auquel il a droit. Vincent de Paul et les fidèles de la desserte du même nom. Telles sont le., grandes mesures 5. — Ce sont les liberaux qui ont que le premier ministre Louis St- donné au Canada presque toutM I> feu a détruit la chapelle Laurent a plaçée* à la buse de son les mesures sociales. Ce sont Je* qui servait d’eglise et endom- programme politique dans l'élec tories qui se -ont opposés à ces 4 mage deux autres édifices tion actuelle. mesures, particulièrement aux al locations familiales. attenants. Au cours de la fin de semaine, tenant plus de sept assemblées 6. *— Malgré que deux provin Puisque tous le monde con dont deux vastes rassemblements ces n’aient pas accepté les offres naît le dévouement et l'abné â Lunenburg et a Halifax, M. St- d’Ottawa, le gouvernement a gation de cette bienfaisante poursuivi son programme social. Lauvent a commencé l'exposé du L/e programme national de la santé Communauté, la population programme que son gouvernement sympathise avec elle aujour appliquera quand il sera .etonrné “permet aux gouvernements pro au pouvoir. vinciaux de mettre les services mé d’hui. 11 fallait entendre les m dicaux, et les hôpitaux à la disposi réflexions des spectateur# On peut éuumerer cunim-.- -.uit tion des citoyens, quels que soient hier, pour se rendre bien les déclarations politiques que le. leurs moyens financiers’’. compte de l’appréciation gé chef du gouvernement a pronon 7. — Le Canada accepte les im cées au cours de ses dernières as migrants qui ont les aptitudes né nérale des oeuvres de ees re semblées dans la Nouvelle-Ecosse, cessaires pour faire de bons cana ligieux. On pourrait traduire alors qu’il a abordé de front son diens. “Mais, affirme M. St-Lau ainsi l’impression damnante programme électoral en âccusant rent,'le meilleur moyen d’augmen- que l’on formulait de diver- les conservateurs de n’offrir aucu ter le nombre des canadiens, c’est ne politique â l’élèctorat canadien. de l’élever chez nous. Il n’y a •ses manières: Ce sont des rien d’aussi ixm qu’un produit de pauvres, qui réussissent a fai 1. — I*e Canada possède des lois chez nous. C’est pour cela que le te beaucoup avec rien. pour «e protéger contre les com taux décroissant des allocations fa munistes et le gouvernement ap miliales a été aboli, afin que 1er Avec rien?... Nos pas. car, plique ces lois avec rigueur. Deux meres de famille ne soient pas sous a l’instar d’ailleurs de tant ., * â communistes siègent en Ontario où .’‘impression qu’elles ont tort d’é d’autres communautés, les le leader conservateur Drew était lever plus de quatre enfants”, Frères Saint-Vincent de Paul le chef tandis que le seul député 8. — il est faux de prétendre, communiste à Ottawa est au péni comme le fait M. Drew, que le pays possèdent ces richesses in tencier. “Ce qui démontre, dit est dirigé par des bureaucrates. comparables que sont le dé avec ironie M. St-Laurent, qu’il ne Ce sont les ministres, élus par le «M suffit pas de crier les communis vouement. l’amour de Dieu et. œk if ÏMÈS* peuple, qui ont l’entière responsa de la jeunesse, surtout de cet tes Il faut agir”. bilité des mesures prises par le te jeunesse moins favorisée gouvernement. M. Drew, ajoute 2. — Le Canada entreprendra M. St-Laurent, s’est dégonflé et il de la fortune. Avec très peu bientôt des négociations avec les a été incapable de répondre quand d’argent recueilli discrète Etats-Unis dans le but de vendre on lui a demandé de désigner ceux ment au tur et a mesure, ces. plus de produits canadiens dans le qu’il qualifie de '*bureaucrates’*. pays voisin. Le gouvernement ca apôtres des jeunes, ces édu P|£y • ' Dans son discours d’Halifax, nadien a obtenu l’assurance que la comme dans celui dr Lunenburg, cateurs font immensément d*0 Giande-Bretagne maintiendra ses bien. la veille le premier ministre s'est achats au Canada et que ses con carrément lancé à l’attaque des trats avec les pays d’Europe cen Hier, la Providence les conservateurs. Après les avoir trale ne nuiront pas à la vente des iiccusés de ne présenter aucune po Irappait dans ce qu’ils j- produits canadiens sur le marché litique cohéienrtc dans l’élection, il vaient de plus cher: leur cha anglais. a pris en mtiinr, le discours dans le pelle. Ils bi-iüs^en* poui i * 1 3. — “Le parti liberal em uls- quel M. D.rw disait qu’il offrait le bon Dieu de n’avoir pa1-- toriquement le parti de> droits un programme en cinq points à l’é permis que l’épreuve frappe provinciaux. Nous voulons une lectorat. la communauté en pleine méthode de repartition des reve Analysant chacun de ces point.', nuit, alors que des pertes d«* nus fiscaux entre les gouverne M. St-Laurent a soutenu qu'il ne ments fédéral et provinciaux qui s'agissait que d’une mauvaise co vie eussent été possibles et permettra à toutes les provinces de pie des mesures déjà adoptées par qu’une conflagration eut été posséder lu sorte d’autonomie qui son gouvernement. difficilenv nt évitable permette aux pouvoirs provin A son arrivée dans Halifax, sa ciaux d'accomplir en réalité des medi matin, les marin# en grève, La destruction de cette é- fonctions que la constitution dé dirigés par des agitateurs commu giisc atteint aussi les fidèles clare qu’ils ont le devoir et la juri nistes ont fait une démonstration diction d’accomplir*’. bruyante devant l’hôtel où était le de la desserte Saint-Vincent premier ministre. Pendant près de Paul. Ils aimaient cette 4. — “Un gouvernement tory se d'une heure, sous lu conduite d'a chapelle si favorable à la pié rait une aussi grande menace pour gitateurs communistes bien connus té. Pour un certain temps la liberté de la presse qu’un gou dans Halifax, ils ont crié, pour tout au moins, ils devront sui vernement socialiste’’ el M. St- obliger M. St-Laurent â les ren Laurent condamne à ce sujet des contrer. Ils étaient environ une vie ailleurs les exercices du mesures prises par la législature centaine, portant des pancartes «l culte. Nous sympathisons j- ontarienne pour détruire le systè vociférèrent dans des porte-voix. vec ces paroissiens. me de fiducie créé par un testa Les autorités de la police ont obli En cette circonstance. il ment en vue d’assurer l’indépen gé M. St-Laurent à entrer dan* convient de rendre hommage dance de l’un des plus grands l’hôtel pur une porte d'en arrière, a ces serviteurs publics que journaux du Canada, le “Toronto pour éviter des incidents pénibles sont les pompiers. Hier, leur Star ' . et peut-être dangereux. travail a été excellent. On avait bien des raisons de croi M UKOKOK DKEW le-Ecosse, ce qui aurait pour effet re que la brigade ne pourrait de réduire de 400 milles environ SHKD1AC, N.-B., 16. — iBUPL— la route actuelle reliant le St-Lau circonscrire les flammes et I>e chef national du parti progres- rent à la côte canadienne de TA- l’on craignait pour tous les s late-conservateur, l'hnn. George tlantique. édifices qui constituent le Pa Drew, a déclare ici, «;»i fin de se maine, que s'il prend le pouvoir, il PHOTO ‘TIIBTORIQUK** tronage de la Côte d’Abra- libérera le commerce et l'industrie ham. de toutes leur* entraves et travail «T-JOBEPH. N.-B., 1«. — (BUP). Pour le bien des fidèles de lera à procurer aux (Janndiens plus 1/C chef progressiste-conserva la desserte et celui des jeunes d'emplois, une meilleure rémuné teur, Thon. George Drew, a serré ration et une plus grande sécurité la main de M. St-Laurent et posé gens qui profitent des nom sociale. avec lui devant les photographes, breux avantages du patro samedi, il St-Joseph. Cependant, le nage. nous souhaitons de tout H a aussi annoncé qu'un gouver monsieur St-Laurcnt sur l*s pho coeur que l’on puisse réparer nement conservateur convoquera tos n'est pns le T. H. Lou!1* Ft- immédiatement une conférence fé- Laurent, premier ministre du Ca au plus tôt les dommages et dèral-provinclale pour travailler è nada, mais Jacques St-Laurent.