Francesc Ruiz No Words, 3 Walls, 3D Porn
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
FRANCESC RUIZ NO WORDS, 3 WALLS, 3D PORN Exposition du 15 octobre au 17 décembre 2016 et lancement de la publication : FAHRENHEIT 451’s COMIC 2016 – Captures éditions FLORENCE LOEWY 9-11 rue de thorigny 75003 Paris, France +33(0)1 44 78 98 45 [email protected] Pour sa nouvelle exposition personnelle à la galerie qui apparaît dans le film mais aussi un exercice de Florence Loewy, Francesc Ruiz questionne et restauration et une réflexion sur son statut en tant que renouvelle son approche de certains des aspects média de masse sous-estimé dans la dystopie de Ray fondamentaux qu’il a développé dans ses derniers Bradbury. travaux. L’emploi de la bande dessinée sous toutes ses formes en tant que matière culturelle dans le En parallèle à la reproduction de la bande dessinée, contexte de l’art contemporain ; l’exploration des une peinture murale d’un écran de télévision relie les sexualités dissidentes à travers les historiographies trois murs de l’espace de la galerie Florence Loewy cachées du dessin et des comics et l’analyse du statut avec l’idée d’un mur-TV enveloppant imaginé dans actuel des médias de masse comme lieu de réflexion « Fahrenheit 451 » ; une sorte de télévision interactive où la liberté d’expression et la censure se mélangent qui annonce l’époque d’internet et des grands écrans à la perpétuation hégémonique d’une certaine plats. Cette image ancienne (la mire), reconnaissable subjectivité dominante et à sa destruction. uniquement par une génération plus âgée ayant connu le tube cathodique, évoque à la fois la dissolution de la Le titre « No Words, 3 Walls, 3d Porn » est emprunté télédiffusion en même temps que son obsolescence. à trois des outils de communication de masse mentionnés dans le roman de Ray Bradbury L’exposition dans son ensemble nous conduit dans «Fahrenheit 451» : les bandes dessinées sans texte, divers lieux pour nous parler de technologie, de les murs d’écrans de télévision et les magazines censure, de futurismes dystopiques, de passés oubliés pornos tridimensionnels. et de présents saturés. Elle nous parle aussi de la matérialisation du virtuel et de la dématérialisation de Le point de départ de l’exposition est une série nos corps, dans un mouvement herméneutique qui d’images issues de la publication «Fahrenheit relie un livre, un film et une galerie d’art contemporain 451’s Comic» éditée par Captures éditions et consacrée aux publications d’artistes. qui sera présentée pour la première fois lors du vernissage. Elle reconstruit un des accessoires du Francesc Ruiz est représenté par la Galeria Estrany – film « Fahrenheit 451 » réalisé par François Truffaut de la Mota, Barcelone en 1966 : une bande dessinée sans texte que le personnage principal feuillette dans son lit pendant quelques instants. Ce journal de 8 pages contient des illustrations originales de la bande dessinée montrée dans le film et quelques images retrouvées dans les rushes du tournage. Elle a été complétée, après une recherche sur les styles et les auteurs de la période, par des images des feuilletons de James Bond (le film de Truffaut ayant été tourné dans les Pinewood Studios à Londres, avec l’équipe de production des films de James Bond) et par un nouveau contenu afin de mieux comprendre le sens du film et du roman et d’ajouter une nouvelle perspective narrative. Truffaut n’a pas montré de magazine porno en 3D dans son film, sans doute pour des raisons de censure ou parce qu’il l’estimait inutile à son adaptation de l’intrigue. Cette idée revient lorsque le désir de re-matérialiser un objet virtuel comme cette bande dessinée se concrétise. Tout comme la transformation du texte en image opéré par Truffaut dans son adaptation du roman, nous agissons comme des « prosommateurs » (consommateurs éclairés) contemporains à l’époque où la réalité, virtuelle et augmentée, détermine le futur de notre relation à la technologie dont la prochaine étape se déroule dans le monde matériel et dans la question de comment intégrer le digital dans notre réalité physique. Cette publication n’est pas seulement une reconstruction subjective de la bande dessinée FLORENCE LOEWY 9-11 rue de thorigny 75003 Paris, France +33(0)1 44 78 98 45 [email protected] Francesc Ruiz’s new show at Florence Loewy Gallery Florence Loewy Gallery, with its three main walls, is a renewed approach to some of the leading issues to the idea of an enveloping wall of televisions as he has been developing in his most recent work: explored in «Fahrenheit 451», a kind of premonitory the use of comics as cultural material understood in interactive television in the age that preceded internet all its facets within the context of contemporary art; and the current trend for big flat-screen televisions. the exploration of dissident sexualities through the This image suggests the dissolution of broadcasting hidden historiographies of drawing and comics; and and at the same time shows its obsolescence which the analysis of mass media and its current status makes the image recognizable only to an older as a place of thought where freedom of expression generation of cathodic ray consumers. and censorship intermingle with the hegemonic perpetuation of a certain dominant subjectivity and its The exhibition as a whole takes us to different disintegration. places to speak of technology, censorship, dystopic futurism, forgotten pasts and saturated presents. It The title «No Words, 3 Walls, 3D Porn» is borrowed also speaks of the materialisation of the virtual and from three of the mass communication medias the dematerialization of our bodies, in a hermeneutic mentioned in Ray Bradbury’s novel «Fahrenheit 451»: movement that brings together a book, a movie comics with no text, TV walls and three-dimensional and a contemporary art gallery devoted to artists’ porn magazines. publications. The starting point of the show is a series of images Francesc Ruiz is represented by Galeria Estrany – de derived from the publication «Fahrenheit 451’s Comic» la Mota, Barcelona by Francesc Ruiz, published by Captures éditions and launched on the occasion of this exhibition. The publication is the reconstruction of a prop from the film directed by François Truffaut in 1966: a comic without text that the main character browses for a few seconds while lying in bed. The 8-page publication contains some original images of the comic from the movie itself and others taken from the still film images from the shooting and was completed after research on styles and authors of the period, mixing some material borrowed from James Bond comic strips (Truffaut’s film was shot in Pinewood Studios in London with the same production team as the James Bond movies) with new content that helps to understand the meaning of both the film and the novel, adding a new narrative perspective. Truffaut did not show any 3D porn magazines in his film, probably due to censorship issues or because he found it unnecessary in his plot adaptation, but the idea of the 3d porn magazine is present in our desire to re-materialize something virtual like this comic. Just as Truffaut turned text into image in his adaptation of the novel, so we act as a contemporary prosumer now that virtual and augmented reality frame the future of our relationship with technology, of which the next step resides in the material world and the question of how we can bring the digital into our physical reality. This publication is not only a largely subjective reconstruction of the comic that appears in the film, it is also an exercise in restoration and a reflection upon the status of comics as a mass media reviled in the Ray Bradbury dystopia. Accompanying this comic reproduction, a wall painting showing a television screen links the space of the FLORENCE LOEWY 9-11 rue de thorigny 75003 Paris, France +33(0)1 44 78 98 45 [email protected] Vue de l’exposition No Words, 3 Walls, 3D Porn, Galerie Florence Loewy, Paris Photo : Aurélien Mole FLORENCE LOEWY 9-11 rue de thorigny 75003 Paris, France +33(0)1 44 78 98 45 [email protected] Vue de l’exposition No Words, 3 Walls, 3D Porn, Galerie Florence Loewy, Paris Photo : Aurélien Mole FLORENCE LOEWY 9-11 rue de thorigny 75003 Paris, France +33(0)1 44 78 98 45 [email protected] Vue de l’exposition No Words, 3 Walls, 3D Porn, Galerie Florence Loewy, Paris Photo : Aurélien Mole FLORENCE LOEWY 9-11 rue de thorigny 75003 Paris, France +33(0)1 44 78 98 45 [email protected] Vue de l’exposition No Words, 3 Walls, 3D Porn, Galerie Florence Loewy, Paris Photo : Aurélien Mole FLORENCE LOEWY 9-11 rue de thorigny 75003 Paris, France +33(0)1 44 78 98 45 [email protected] Vue de l’exposition No Words, 3 Walls, 3D Porn, Galerie Florence Loewy, Paris Photo : Aurélien Mole FLORENCE LOEWY 9-11 rue de thorigny 75003 Paris, France +33(0)1 44 78 98 45 [email protected] FAH (1), 2016, Encre de Chine et aquarelle sur papier, 30 x 40 cm (extrait du diptyque 8-1) Photo : Aurélien Mole FLORENCE LOEWY 9-11 rue de thorigny 75003 Paris, France +33(0)1 44 78 98 45 [email protected] FAH (2), 2016, Encre de Chine et aquarelle sur papier, 30 x 40 cm Photo : Aurélien Mole FLORENCE LOEWY 9-11 rue de thorigny 75003 Paris, France +33(0)1 44 78 98 45 [email protected] FAH (3), 2016, Encre de Chine et aquarelle sur papier, 30 x 40 cm Photo : Aurélien Mole FLORENCE LOEWY 9-11 rue de thorigny 75003 Paris, France +33(0)1 44 78 98 45 [email protected] FAH (4), 2016, Encre de Chine et aquarelle sur papier, 30 x 40 cm Photo : Aurélien Mole FLORENCE LOEWY 9-11 rue de thorigny 75003 Paris, France +33(0)1 44 78 98