COMMUNE DE WOLFERSDORF

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SOMMAIRE

LE MOT DU MAIRE 3

LE RISQUE MAJEUR

DEFINITION 5 LE RISQUE MAJEUR A WOLFERSDORF 5 LA GESTION DU RISQUE 5 CARTE DES « RISQUES MAJEURS » 6

LES RISQUES NATURELS

LE RISQUE « SISMIQUE » Présentation 8 Le Zonage sismique 9 La construction parasismique 9 Consignes 11 Où s’informer 11

LE RISQUE « INONDATION » Hydrographie 12 Historique des crues 12 Aménagements réalisés 12 Réglementation 12 Le service de prévision des crues 14 Consignes 16 Où s’informer 16

LE RISQUE « MOUVEMENT DE TERRAIN » L’aléa dans la vallée de la Largue 17 Disposition du PPR 19 Où s’informer 19 Consignes 20 LES RISQUES TECHNOLOGIQUES

LE RISQUE « TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSE » (TMD)

Par voie routière 22 Où s’informer 23

INITIATIVES DU MAIRE (DICRIM) La cellule de crise au niveau communal 24 L’alerte 24 Les moyens 24 Information de la population 24 Où se retrouver, en cas de sinistre ? 24

DISPOSITIONS REGELEMENTAIRES

Affichage 26 Système d’alerte des populations 27

ANNEXES

Annuaire téléphonique 29 Wolfersdorf Pratique 30 Affiche 31 Page 2 – DICRIM – Commune de Wolfersdorf

LE MOT DU MAIRE

Madame, Monsieur, chers habitants,

La protection des personnes et des biens a longtemps été considérée comme relevant de la compétence exclusive de l’Etat et des services de secours.

L’analyse des catastrophes observées dans le monde a confirmé qu’une information préventive de la population sur les précautions à prendre a permis de réduire sensiblement le nombre de victimes et l’importance des dégâts.

De nombreux exemples récents nous prouvent qu’une municipalité peut être confrontée à différents types de catastrophes : tremblement de terre, inondations, coulées de boue, mouvement de terrain…

Nous avons aujourd’hui la possibilité d’appréhender ces risques et de déterminer les attitudes à adopter.

C’est la raison pour laquelle, encouragé par les services de la Préfecture du Haut-Rhin, nous avons décidé d’adopter un nouveau Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM). Ce document recense les risques majeurs encourus par notre commune à ce jour, tout en informant sur les mesures de prévention, de protection et d’alerte.

En complément de ce travail d’information, la Commune prévoit d’élaborer un Plan Communal de Sauvegarde (PCS) ayant pour objectif l’organisation, au niveau communal, des secours en cas d’évènement tragique.

Ce document réalisé par les services de la Commune de Wolfersdorf, a pour objectif d’une part de recenser les risques encourus sur notre territoire communal et d’autre part de préciser les comportements à adopter en cas de « crise ».

Afin d’acquérir les bons comportements et les réflexes qui peuvent sauver des vies et protéger nos biens et parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, il m’importe de vous communiquer toutes ces informations.

Je vous invite à lire ce document, afin de renforcer nos connaissance et ne formule qu’un vœu, celui d’être confronté le moins souvent à ces aléas.

Bien à vous,

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I. DEFINITION

Un risque majeur est la possibilité d’un événement d’origine naturelle ou technologique plus souvent appelé catastrophe. Il a pour caractéristiques essentielles :

- sa gravité (possibilités de pertes humaines, dommages importants aux biens et à l’environnement) - sa faible fréquence (au risque d’oublier de se préparer à l’éventualité)

On distingue ainsi :

- Les risques naturels : inondation, mouvement de terrain, séisme - Les risques technologiques : industriel, nucléaire, rupture de barrage, transports de matières dangereuses

II. LE RISQUE MAJEUR A WOLFERSDORF

La Commune de Wolfersdorf est soumise aux :

- Risques naturels :

• sismique • inondation/coulée d’eau boueuse (débordement de la Largue, orages…) • mouvement de terrain

- Divers : Le risque technologique

• transports de matières dangereuses par route ou par voie ferrée • Installation de stockage de déchets non dangereux (I.S.D.N.D), classée en catégorie seule décharge départementale à ciel ouvert

III. LA GESTION DU RISQUE

Face aux risques recensés sur la Commune et afin d’assurer à la population un maximum de sécurité, il est nécessaire de développer une information préventive. Elle est instaurée dans le Code de l’Environnement, dans son article L125-2 : « les citoyens ont un droit à l’information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent ».

L’objectif de l’information préventive est de rendre le citoyen conscient des risques majeurs auxquels il peut être exposé. Informé sur les phénomènes, leurs conséquences et les mesures pour s’en protéger et en réduire les dommages, il sera ainsi moins vulnérable.

Le présent DICRIM s’inscrit dans cette démarche de prévention. Il s’appuie sur le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) édité en 2011 par la Préfecture du Haut-Rhin et peut être consulté sur le site : www.haut-rhin.gouv.fr.

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Risque « sismique » Risque « inondation » Risque « mouvement de terrain »

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Le risque sismique

Qu’est-ce qu’un séisme ?

Un séisme est une manifestation de la tectonique des plaques. Il se traduit en surface par une vibration du sol provenant d’un déplacement brutal de la roche.

L’activité sismique est concentrée le long de failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques. Lorsque les frottements au niveau d’une des failles sont importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué. De l’énergie est alors stockée le long de la faille. La libération brutale de cette énergie permet de rattraper le retard du mouvement des plaques. Le déplacement instantané qui en résulte est la cause des séismes. Après la secousse principale, il y a des répliques, parfois meurtrières, qui correspondent à des petits réajustements des blocs au voisinage de la faille.

Comment se manifeste-t-il ?

En surface, un séisme peut dégrader ou détruire des bâtiments, produire des décalages de la surface du sol de part et d’autre des failles. Il peut aussi provoquer des chutes de blocs, une liquéfaction des sols meubles imbibés d’eau, des avalanches ou des raz de marée (tsunamis).

Un séisme est caractérisé par :

- son foyer : c’est la région de la faille où se produit la rupture et d’où partent les ondes sismiques

- son épicentre : point situé à la surface terrestre à la verticale du foyer et où l’intensité est la plus importante

- sa magnitude : identique pour un même séisme, elle traduit l’énergie libérée par le séisme. Elle est généralement mesurée par l’échelle ouverte de Richter. Augmenter la magnitude d’un degré revient à multiplier l’énergie libérée par 30.

- son intensité : qui mesure les effets et dommages du séisme en un lieu donné. Ce n’est pas une mesure objective, mais une appréciation de la manière dont le séisme se traduit en surface et dont il est perçu. On utilise habituellement l’échelle MSK, qui comporte douze degrés. Le premier degré correspond à un séisme non perceptible, le douzième à un changement total du paysage. L’intensité n’est donc pas, contrairement à la magnitude, fonction uniquement du séisme, mais également du lieu où la mesure est prise. En effet, les conditions topographiques ou géologiques locales (particulièrement des terrains sédimentaires reposant sur des roches plus dures) peuvent créer des effets de site qui amplifient l’intensité d’un séisme. Sans effet de site, l’intensité d’un séisme est maximale à l’épicentre et décroît avec la

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distance.

- la fréquence et la durée des vibrations : ces 2 paramètres ont une incidence fondamentale sur les effets en surface.

- la faille provoquée (verticale ou inclinée) : elle peut se propager en surface. Un séisme peut se traduire à la surface terrestre par la dégradation ou la ruine des bâtiments, des décalages de la surface du sol de part et d’autres des failles, mais peut également provoquer des phénomènes annexes tels que des glissements de terrain, des chutes de blocs, une liquéfaction des sols meubles imbibés d’eau, des avalanches, des incendies ou des raz-de-marée (tsunamis).

Après un séisme, il est important de participer aux enquêtes macrosismiques en remplissant le formulaire d’enquête : « avez-vous ressenti ce séisme ? », proposé par le Bureau Central Sismologique Français, que l’on peut se procurer sur le site http://www.seisme.prd.fr .

Le risque sismique dans la commune

Le zonage sismique de la métropolitaine, fixé par décrets n°2010-1254 et 2010-1255 du 22 octobre 2010, comprend 5 zones : 1 (sismicité très faible), 2 (sismicité faible), 3 (sismicité modérée), 4 (sismicité moyenne) et 5 (sismicité forte).

Le Haut-Rhin est entièrement concerné par la réglementation parasismique. D’ailleurs, notre commune est située en zone 4 (sismicité moyenne) , comme indiqué dans le DDRM.

Les mesures prises pour faire face au risque

Il n’existe malhe ureusement à l’heure actuelle aucun moyen fiable de prévoir où, quand et avec quelle puissance se produira un séisme. En effet, les signes précurseurs d’un séisme ne sont pas toujours identifiables. Des recherches mondiales sont cependant entreprises afin de mieux comprendre les séismes et de les prévoir.

La politique française de gestion de ce risque est basée sur la prévention (normes de construction, information du citoyen) et la préparation des secours. surveillance sismique : le suivi de la sismicité en temps réel se fait à partir d’observatoires (comme RéNass) ou de stations sismologiques répartis sur l’ensemble du territoire national, gérés par divers organismes. Les données collectées par les sismomètres sont centralisées par le Bureau Central Sismologique Français (BCSF), qui en assure la diffusion.

Ce suivi de la sismicité française permet d’améliorer la connaissance de l’aléa régional, voire local en appréciant notamment les effets de site. construction parasismique : Le zonage sismique de la France impose l'application de règles parasismiques pour les constructions neuves et aux bâtiments existants dans le cas de certains travaux d’extension notamment. Ces règles sont définies dans la norme NF EN1998, qui a pour but d'assurer la protection des personnes contre les effets des secousses sismiques. Elles définissent les conditions auxquelles doivent satisfaire les constructions pour atteindre ce but.

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En cas de secousse « nominale », c'est-à-dire avec une ampleur théorique maximale fixée selon chaque zone, la construction peut subir des dommages irréparables, mais elle ne doit pas s'effondrer sur ses occupants.

En cas de secousse plus modérée, l'application des dispositions définies dans les règles parasismiques doit aussi permettre de limiter les endommagements et, ainsi, les pertes économiques. Ces nouvelles règles sont applicables à partir de 2011 à tout type de construction.

Les grandes lignes de ces règles de construction parasismique sont :  la prise en compte de la nature du sol et du mouvement du sol attendu,  la qualité des matériaux utilisés,  la conception générale de l'ouvrage (qui doit allier résistance et déformabilité),  l'assemblage des différents éléments qui composent le bâtiment (chaînages),  la bonne exécution des travaux.

Les grands principes de construction parasismique :  fondations reliées entre elles,  liaisonnement fondations-bâtiments-charpente,  chaînages verticaux et horizontaux avec liaison continue,  encadrement des ouvertures (portes, fenêtres),  murs de refend,

 panneaux rigides,  fixation de la charpente aux chaînages,  triangulation de la charpente,  chaînage sur les rampants,  toiture rigide,

Le respect des règles de construction parasismique ou le renforcement de sa maison permettent d’assurer au mieux la protection des personnes et des biens contre les effets des secousses sismiques.

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I. CONSIGNES

En situation normale, il est utile de repérer les points de coupure du gaz, de l’eau et de l’électricité dans son habitation, de fixer les appareils et les meubles lourds, de s’équiper d’une radio portable, d’une lampe de poche, d’une trousse de secours.

QUE FAIRE EN CAS DE SEISME Abritez-vous sous un meuble solide • A l’intérieur : se mettre à l’angle d’un mur, d’une colonne porteuse ou sous des meubles solides, s’éloigner des fenêtres.

• A l’extérieur : S’éloigner de ce qui peut s’effondrer (bâtiments,

ponts, fils électriques) à défaut s’abriter sous un porche. Eloignez-vous des bâtiments, pylônes, arbres • En voiture : s’arrêter si possible à distance des constructions et des fils électriques et ne pas descendre avant la fin de la secousse.

• Après la 1 ère secousse, se méfier des répliques :

Ne touchez pas aux fils - Ne pas prendre les ascenseurs, pour quitter un immeuble. électriques tombés à terre - Vérifier l’eau, le gaz, l’électricité : en cas de fuite, ouvrir les fenêtres et les portes, quitter le bâtiment et prévenir les autorités. - Prendre contact avec vos voisins qui peuvent avoir besoin d’aide.

Ne fumez pas CONSIGNES GENERALES

 Respecter les consignes données par les autorités.  Ecouter France Bleu (102.6), …  Ne pas téléphoner : laisser les lignes libres pour les secours Ecoutez la radio, Respectez  Ne pas fumer (risque d’explosion) les consignes des autorités

II. OU S’INFORMER ?

Respectez les consignes des - Mairie autorités - Préfecture (Service Interministériel de Défense et de Protection Civile) - Direction Départementale des Territoires (DDT) - Direction Départementale des Services d’Incendie et de Secours - Centre Scientifique et Technique du Bâtiment - Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement de l’Est

- Bureau de Recherche Géologique et Minière - Bureau Central Sismologique Français

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Le risque inondation/coulée d’eau boueuse

I. HYDROGRAPHIE

La Commune de WOLFERSDORF est traversée par la Largue, au niveau de sa confluence avec le Traubach. La Largue prend sa source dans le massif du Jura à , puis elle poursuit son cours à travers le Sundgau et se jette en rive gauche dans l’Ill à . Le bassin versant total est de 280 km 2, il est situé en totalité dans le Sundgau. Le caractère hydraulique de la Largue est de type sundgauvien, avec une période de crue correspondant aux pluies hivernales et printanières, essentiellement entre décembre et mai.

Le débit moyen à la station hydrométrique de Dannemarie est de 1,64 m 3/s.

II. HISTORIQUE DES CRUES

La Largue a connu ce dernier siècle de fortes crues. Les plus récentes sont celles de mai 1983 et février 1990. Le débit de crue de fréquence de retour 100 ans est estimé à environ 95 m 3/s à Dannemarie.

Sur la Commune de WOLFERSDORF, la zone inondable de la Largue et du débouché du Traubach s’étend dans la vallée sur une largeur d’environ un kilomètre. L’agglomération est située en rive gauche, en position globalement surélevée, mais certaines constructions sont aussi présentes en partie basse entre la Largue et le canal du Rhône au Rhin. Quelques constructions sont situées à l’intérieur de la zone inondable répertoriée.

III. AMENAGEMENTS REALISES

Le Syndicat Mixte pour l’Aménagement et la Renaturation de la Largue (SMARL) réalise chaque année un programme de travaux d’entretien et de restauration de la rivière (entretien de la végétation des berges, plantation, enlèvement des embâcles, fixation des berges par techniques végétale…). L’ensemble de ces travaux concourt à maintenir la capacité d’écoulement de la rivière.

IV. REGLEMENTATION

ZONE INONDABLE

L’observation de ces crues ainsi que les calculs hydrauliques ont permis de définir les secteurs inondés par la Largue.

L’Atlas des zones inondables a été validé par le Préfet du Haut-Rhin en 1995, réactualisé en 2001 et envoyé à tous les maires concernés par le risque d’inondation.

PPRI– Plan de Prévention des Risques contre les inondations

Le PPR de la Largue est applicable par arrêté préfectoral du 5 novembre 1998. Dans ce PPR, deux zones sont indiquées. Sur chacune de ces zones des prescriptions sont édictées, concernant les constructions et activités existantes et les constructions et activités futures :

- La zone bleue , qui correspond à la zone inondable dans laquelle un certain nombre de prescriptions sont prévues, dont la plus importante est l’interdiction de construire . Les travaux, les remblaiements y sont également interdits. Sur les constructions existant à la date du PPR, des mesures destinées à limiter le risque en cas d’inondation sont prévues : mise hors d’eau des stockages de produits dangereux, installation de Page 12 – DICRIM – Commune de Wolfersdorf

dispositifs d’obturation des bâtiments et des réseaux…

- La zone jaune , qui indique les secteurs de la commune exposés à un risque particulier en cas de défaillance des ouvrages de protection (rupture de digue…). Certaines prescriptions sont prévues (interdiction de faire des sous-sols, cote de plancher supérieure à la cote des eaux en cas de rupture,…). Il convient de noter qu’il n’existe pas de zones soumises au risque de rupture de digue sur la commune de WOLFERSDORF.

Ce PPR, soumis à enquête publique, a été arrêté par le Préfet. Il constitue une servitude d’unité publique et est annexé au Plan d’Occupation des Sols (POS) ou au Plan Local d’Urbanisme (PLU). Son application est opposable aux demandes de permis de construire et aux autres autorisations d’occupation du sols régies par le Code de l’Urbanisme.

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V. LE SERVICE DE PREVISIONS DES CRUES

Dans le département du Haut-Rhin, le Service de prévisions de crues basé au Service de la Navigation à Strasbourg est chargé de trois missions :

1) Mesurer les hauteurs de pluies et les hauteurs d’eau dans les rivières ainsi que la température. Ces mesures sont faites une fois par jour en situation normale et une fois par heure en période de crue.

• Les stations limnométriques sont installées sur les cours d’eau : Doller, Thur, Lauch, Fecht, Ill.

• Les stations pluviométriques sont situées à Waldighoffen, au Lac d’Alfeld, Lac de , Lac Blanc.

Il n’y a pour l’instant pas de station d’alerte de crue sur le bassin de la Largue, mais les maires des communes de la Largue à risque d’inondation sont prévenues en cas d’alerte dans le département. Ce point sera amélioré dans le cadre de la modernisation du réseau d’annonce des crues.

2) Exploiter

En cas de crue, les données de hauteur d’eau et de hauteur de pluies sont exploitées pour établir des tableaux de bord et des graphiques, afin de suivre l’évolution de la crise.

3) Annoncer

Les messages (alerte-évolution de la crue et fin d’alerte) sont enregistrés sur un répondeur téléphonique consultable par les maires qui doivent informer et assurer la protection de la population.

En cas d’événement important, le Préfet peut décider de mettre en place une cellule de crise à la Préfecture.

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VI. CONSIGNES

PENDANT

• S’informer par radio ou auprès de la mairie de la montée des eaux • Dès l’alerte : - Couper le courant électrique (actionner les commutateurs avec précaution) Ecoutez la radio, Respectez - Aller sur les points hauts préalablement repérés (étages de les consignes des autorités

maison, collines…) • Eviter de téléphoner, laisser les lignes libres pour les secours • Respecter les consignes données par les autorités

• Eviter de circuler, ne franchissez jamais une rivière même si elle paraît peut profonde. Fermez le gaz et l’électricité

APRES • Aérer et nettoyer les pièces et désinfecter si nécessaire à l’eau de

javel Fermez portes, fenêtres, soupiraux, aérations • Chauffer dès que possible • Ne rétablir le courant électrique que si l’installation est sèche

PENDANT ET APRES

• Ne pas s’engager sur une aire inondée (à pied ou en voiture) Montez dans les étages

• Les obstacles ne sont pas visibles (plaques d’égouts enlevées, embâcles…)

Ne téléphonez pas, libérer les lignes pour les secours

VII. OU S’INFORMER ?

-Mairie Respectez les consignes des -Préfecture : Service Interministériel de Défense et de Protection Civile autorités -Direction Départementale des Territoires (DDT) -Direction Départementale des Service d’Incendie et de Secours -Gendarmerie

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Le risque mouvement de terrain

Un plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) portant sur le risque « mouvement de terrain » et intégrant l’évaluation du sur-risque sismique sur les vallées de la Largue (24 communes) et de Traubach (8 communes) a été approuvé par arrêté préfectoral du 30 juin 2005.

La commune de WOLFERSDORF est concernée par ce plan de prévention

L’étude préalable a été réalisée par le Bureau de Recherche Géologique et Minière. Elle a conduit au PPR qui sert de base à la concertation engagée avec les élus.

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I. L’ALEA DANS LA VALLEE DE LA LARGUE

• Inventaire des phénomènes anciens

Plusieurs mouvements historiques de terrain sont connus dans le Sundgau, tel celui de Seppois-le-Bas en 1910 qui s’est produit lors des travaux de construction du chemin de fer.

A , le premier désordre, apparu en janvier 1995, s’est manifesté par un arrachement d’environ 5 à 10 m 3, accompagné d’un écoulement boueux. Des fissures se sont produites en amont du désordre en 1998. Un nouvel arrachement en continuité du premier s’est produit en février 1999.

Une enquête réalisée sur l’ensemble des communes a révélé d’autres mouvements de terrain.

• Typologie des phénomènes observés

- Des formes de fluage , correspondant à des mouvements lents du sol, sur des épaisseurs peu importantes et sur des extensions souvent difficiles à préciser. Les mouvements caractéristiques sont observés sur les communes de Seppois-le-Bas, Seppois-le-Haut, Ueberstrass et .

- Des glissements localisés d’extension restreinte dont le type s’apparente au glissement d’Ueberstrass, ces mouvements ont été observés sur les communes de Heidwiller, Seppois-le-Haut et . Les phénomènes de ravinements superficiels qui résultent de l’érosion de surface sont également inclus dans cette catégorie.

- Des formes d’érosion souterraine (suffosion) ; les manifestations de surface sont de faible extension mais les développements en profondeur sont le plus souvent inconnus, c’est ce qui rend ce type de phénomène difficile à cerner. Les mouvements caractéristiques sont observés sur les communes de Seppois-le-Bas, Seppois-le-Haut, Ueberstrass, et Heidwiller. On notera la forte occurrence des mouvements de terrain à proximité des exutoires de sources mais aussi de failles supposées actives (Heidwiller, Seppois-le-Bas, Seppois-le-Haut).

Un inventaire des cavités souterraines non minières du Haut-Rhin a été réalisé par le BRGM. Les résultats sont disponibles et diffusés sur le site internet : http://www.cavites.fr . Pour notre commune 1 carrière (anciennes tuileries Gilardoni) et 3 ouvrages militaires (casemates) ont été recensés.

A noter que la remontée d’un vide peut être favorisée par les vibrations d’un séisme, la circulation des eaux souterraines (infiltration, fuite, pompage, remontée de nappe…) et l’augmentation des surcharges en surface (construction d’un bâtiment).

- Les phénomènes de retrait-gonflement

Le phénomène de retrait–gonflement, bien qu’il soit sans danger pour la population, engendre des désordres qui peuvent avoir des conséquences financières importantes. Cet aléa, lent et progressif, est spécifique des terrains argileux. En période sèche, les roches argileuses se déshydratent et les terrains se tassent. Lorsqu’ils se réhydratent, les minéraux Page 18 – DICRIM – Commune de Wolfersdorf

argileux contenus dans la roche gonflent et les terrains augmentent de volume. Ces variations de volume entraînent des tassements différentiels qui fissurent les bâtiments. Dans certains cas les fissurations sont telles que les bâtiments doivent être évacués et démolis. Ce phénomène est aggravé par le couvert végétal et l’imperméabilisation des zones urbanisées.

Le Haut-Rhin bénéficie d’une cartographie des zones où le phénomène est susceptible de se produire. La quasi-totalité du département est concernée avec un niveau d’aléa faible à moyen. Cette cartographie et les préconisations pour s’en protéger sont disponibles sur le site internet : http://www.argiles.fr.

II. DISPOSITION DU PPR

L’étude d’aléa conduit à définir des zones de risque nul, faible ou moyen. Dans les zones de risque, le PPR pourra imposer des prescriptions à respecter pour tout ouvrage, aménagement ou construction.

Conformément aux dispositions de la loi n°95-101 du 2 février 1995, ainsi qu’au décret n°95-1089 du 5 octobre 1995, les actions de prescriptions du PPR pourront s’appliquer aux biens et aux activités, mais aussi à toute autre occupation et utilisation du sol, qu’elle soit directement exposée ou de nature à modifier ou à aggraver les risques.

Le PPR pourra réglementer, à titre préventif, toute occupation ou utilisation physique du sol, qu’elle soit soumise ou non à un régime d’autorisation ou de déclaration, assurée ou non, permanente ou non.

III. OU S’INFORMER ? - Mairie - Direction Départemental des Territoires (DDT) - Bureau de Recherche Géologique et Minière - Préfecture : Service Interministériel de Défense et de Protection Civile)

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Risque « Transports de Matières Dangereuses »

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En France, les deux tiers du trafic de Transport de Matières Dangereuses (TMD) se fait par la route. L’accident peut se produire n’importe où avec, selon la nature du produit transporté, des risques d’incendie, d’explosion, de déversement qui peuvent propager dans l’atmosphère des vapeurs toxiques et polluer l’environnement.

PAR VOIE ROUTIERE

1) Réglementation stricte

• Formation des personnels de conduite

• Fiche d’information sur le produit transporté avec les consignes à appliquer

• Contrôles techniques périodiques des véhicules de transport

• Règles strictes de circulation (limitation de vitesse, stationnement,…)

• Réglementation de la signalisation : toute unité de transport circulant avec un chargement de matières dangereuses comporte des panneaux de couleur orange , rectangulaire (40 x 30 cm) placés à l’avant et à l’arrière du camion avec la mention, en partie haute, du code « DANGER », et en partie inférieur du code « MATIERE »

2) Secours

Si l’accident est grave, le préfet déclenche le Plan de Secours Spécialisé « TMD ».

Par ailleurs, des conventions d’assistance ont été passées avec les syndicats professionnels qui interviennent à la demande du Préfet, si cela est nécessaire.

A titre indicatif, le Protocole TRANSAID signé en 1987, entre le Ministère de l’Intérieur et l’Union des Industries Chimiques, permet d’avoir recours aux techniciens compétents présents dans les usines chimiques les plus proches de l’accident.

Il existe également une banque de données accessible 24 heures sur 24 sur Minitel. Elle comprend quelques 1300 produits parmi les plus couramment transportés.

3) Consignes

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• Donner l’alerte en chiffrant le 18 (Sapeurs- Pompiers) en précisant :

TEXTES - Le lieu exact REGLEMENTAIRES - La nature du moyen de transport - Le nombre approximatif de victimes - Code de l’Environnement SI VOUS ETES - Le numéro du produit TEMOIN Article L125-2 (inséré - Le Code de Danger par Ordonnance du 11 - La nature du sinistre (feu, fuite, avril 2001 art. 9 I, II Journal Officiel du 14 explosion) avril 2001) Sans vous approcher trop près du transport

- Décret n° 88.622 du 6 Mai 1988 relatif aux plans d’urgence. Il fixe 3 sortes de plans d’urgence : • Les plans particuliers • Eloignez-vous immédiatement du lieu de (risque localisé et fixe) • Les plans destinés à l’accident dans un rayon de 350 mètres. porter secours à de Si des fumées de dégagent, éloignez-vous le nombreuses victimes plus rapidement possible en prenant une (plan Rouge) • Les plans de secours direction différente. spécialisés (risques n’ayant pas fait l’objet • Ne fumez pas. d’un plan particulier SI L’ALERTE EST ou risques liés à un DONNEE PAR LA accident ou à un • Confinez-vous , c’est-à-dire, enfermez-vous dans SIRENE OU LES sinistre particulier) un local clos en calfeutrant soigneusement les ENSEMBLES MOBILES ouvertures y compris les aérations après avoir DE DIFFUSION - ADH (Accord arrêté la ventilation, la climatisation et réduit le D’ALERTE (EMDA) Européen pour le chauffage au gaz. transport de matières dangereuses par route) entré en • Ecoutez la radio er vigueur le 1 juillet 2001. • Appliquez les consignes spécifiques données

par les services de sécurité présents sur les lieux.

OU S’INFOMER ?

- Mairie - Préfecture (Service Interministériel de Défense et de Protection Civile) - Gendarmerie - Service Départemental d’Incendie et de Secours - Direction Départementale des Territoires (DDT) - Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) - Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP)

DICRIM : Commune de Wolfersdorf

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I. LA CELLULE DE CRISE AU NIVEAU COMMUNAL

a) Composition - Le Maire - Les Adjoints au Maire - Le secrétaire de Mairie - Le personnel communal

b) Le rôle de la cellule de crise - Informer le Préfet - Informer la population - Donner suite aux directives du Préfet - Tenir un agenda des actions - Assurer la liaison entre les différents services de secours - Organiser les renforts, le ravitaillement et la maintenance du matériel - Etablir les listes de la population (personnes âgées, handicapées, population sensible…) - Recenser le cas échéant, les populations non sédentaires - Orienter les évacuations et les hospitalisations

c) Localisation

La cellule de crise se regroupera en Mairie, disposant ainsi de tous les moyens de communication : téléphone, télécopie, Email et réseau Internet. Elle participera aux ordres de mise à l’abri ou d’évacuation et devra également informer le Préfet de toutes les actions.

II. L’ALERTE

Elle sera faite par la cloche ou par porte à porte avec une information écrite si possible. En cas d’incident majeur, la cloche sera activée.

III. LES MOYENS

- Les sapeurs-pompiers habitant dans le village

- Infirmiers habitant dans le village

IV. INFORMATION DE LA POPULATION

La population sera informée des consignes à adopter, du lieu de regroupement, par le biais d’un bulletin communal ou tout autre support (affichette, lettre personnelle).

V. OU SE RETROUVER, EN CAS DE SINISTRE ?

Regroupement dans la salle communale sous la Mairie (possibilité de sanitaires, eau courante, chauffage,…) pour pouvoir rapidement faire un comptage des présents et surtout des personnes à secourir.

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Affichage

L’article 6 du décret n° 90-918 du 11 octobre 1990 (modalité d’application de l’article 21 de la loi n°87-565 du 22 juillet 1987, repris dans le Code de

l’Environnement article L.125-2) souligne :

« Le Maire organise les modalités de l’affichage dans la commune. Lorsque la nature du risque ou la répartition de la population l’exige, cet affichage peut être imposé dans les locaux et terrains suivants :

1° Etablissement recevant du public, au sens de l’article R.123-2 du code de la construction et de l’habitation, lorsque l’effectif du public et du personnel est supérieur à cinquante personnes ;

2° Immeubles destinés à l’exercice d’une activité industrielle, commerciale, agricole ou de service, lorsque le nombre d’occupants est supérieur à cinquante personnes ;

3° Terrains aménagés permanents pour l’accueil des campeurs et le stationnement des caravanes soumis au régime de l’autorisation de l’article R.443-7 du code de l’urbanisme, lorsque leur capacité est supérieure soit à cinquante campeurs sous

tente, soit à quinze tentes ou caravanes à la fois ;

4° Locaux à usage d’habitation regroupant plus de quinze logements.

Dans ce cas, ces affiches, qui sont mises en place par l’exploitant ou le propriétaire de ces locaux ou terrains sont apposées, à l’entrée de chaque bâtiment, s’il s’agit des locaux mentionnés au 1°, 2° et 4° de l’alinéa précédent et à raison d’une affiche par 5000 mètres carrés, s’il s’agit des terrains mentionnés au 3° du même alinéa. »

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Système d’alerte des populations

L’alerte est la diffusion d’un signal sonore destiné à prévenir la population de l’imminence d’un danger.

I. LE SIGNAL NATIONAL D’ALERTE

En cas d’alerte, une sirène émet un signal (Dannemarie)

• Prolongé, • Modulé, montant et descendant, • Comportant 3 séquences d’une minute quarante et une secondes

41 41 41

La fin de l’alerte est également annoncée par une sirène émettant un signal continu de 30 secondes.

Pour notre commune, nous déclencherons la cloche.

II. LES CONSIGNES

Si vous entendez la sirène, confinez-vous et écoutez les messages diffusés par France Bleu Alsace (102.6 MHZ) – Radio Dreyeckland (104.6 MHZ / 96.4 MHZ) – Flor Fm (98.6 MHZ).

Se confiner, c’est s’enfermer dans un local clos, en calfeutrant soigneusement les ouvertures, y compris les aérations, après avoir arrêté ventilation et climatisation.

Ecoutez l’une des radios indiquées, elles diffuseront les premières informations sur la nature du risque et les premières consignes à appliquer.

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ANNUAIRE TELEPHONIQUE DES NUMEROS IMPORTANTS

Gendarmerie 03.89.25.04.09

Direction Départementale des Services d’Incendie et de Secours 03.89.30.18.00

Direction Départementale des Territoires (DDT) 03.89.24.81.37

03.88.13.05.00 Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Unité Territoriale Logement (DREAL) 03.89.20.12.72 www.alsace.developpement-durable.gouv.fr Unité Territoriale 03.389.33.11.99

Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection 03.89.24.81.68 des Populations (DDCSPP)

Bureau Central Sismologique Français 03.68.85.00.85

Bureau de Recherche Géologique et Minière 03.88.77.48.90 Service Géologique Régional Alsace

Centre d’Etude Techniques de l’Equipement de l’Est à STRASBOURG 03.88.77.46.00

Centre scientifique et Technique du Bâtiment 01.40.50.28.28

Préfecture – Service Interministériel de Défense et de Protection Civile 03.89.29.20.00

Monsieur le Maire 06 42 80 91 22

M. Gérard SCHINDLER 03 89 25 16 92 Sapeur-pompier habitant Wolfersdorf M. Maurice MESSERLIN 06 07 67 26 10

Ambulance « MULLER » 03 89 25 10 44 Les médecins de Dannemarie Docteur Pierre DAMAIS 03 89 25 07 77 Docteur Pierre GILET 03 89 25 07 77 Docteur Agnès GUITTARD 03 89 25 09 59

D’autres numéros utiles se trouvent en page suivante sur notre page « WOLFERSDORF PRATIQUE ».

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WOLFERSDORF PRATIQUE

Adresse : Permanence : Tél. : 03 89 25 11 95 53 rue Principale Lundi : 9 h 30 – 11 h 30 / 18 h – 20 h Tél. : 09 60 12 71 55 68210 WOLFERSDORF Mardi et Jeudi : 13 h 30 – 15 h 30 Fax : 03 89 25 15 87 Site : www.wolfersdorf.fr Mercredi : 9 h 30 – 11 h 30 E-mail : [email protected]

POMPIERS 18 GENDARMERIE 17 SAMU 15 EDF -GDF ( dépannage 24h/24h) Centre Antipoison Urgence Sécurité Gaz Electricité 0 810 333 068 03 88 37 37 37 0 800 47 33 33 Gaz 0810 433 068 Carte de crédit perdue ou volée Opposition chéquier Info escroquerie 0 892 705 705 0 892 683 208 0 811 020 217 Téléphone portable perdu ou volé SFR Orange Bouygues Telecom 10 23 0 800 100 740 0 800 29 10 00

AMICALE DE PECHE DANNEMARIE – 8A Rue du Bassin 03 89 07 26 73 WOLFERSDORF Monsieur Jean AGUT 68210 DANNEMARIE AMICALE DES PECHEURS TUILIERS 4 Rue Principale 03 89 25 18 06 Monsieur Claude MASCAUT 68210 WOLFERSDORF ASSOCIATION « LA BONNE ENTENTE » 41 Rue du Canal 03 89 25 16 39 Monsieur Médard ZURBACH 68210 WOLFERSDORF ASSOCIATION DES DONNEURS DE 81A Rue Principale 03 89 07 23 54 SANG Monsieur Jean-Claude KIEFFER 68210 WOLFERSDORF ASSOCIATION SPORTIVE & 61 Rue Principale CULTURELLE 03 89 25 04 13 68210 WOLFERSDORF Monsieur Léonard RICHARD 7bis rue du 24 Novembre BRIGADES VERTES 03 89 08 00 71 [email protected] 68210 ALTENACH 1 rue du 2 ème Cuirassiers CENTRE DES IMPOTS 03 89 08 90 73 68130 COMMUNAUTE DE COMMUNES 7 rue de Bâle 03 89 07 24 24 www.cc-porte-alsace.fr LA PORTE D’ALSACE 68210 DANNEMARIE 26 Avenue R. Schuman CPAM 36 46 68086 MULHOUSE ECOLE DE WOLFERSDORF - USEP 53 rue Principale 03 89 07 28 97 [email protected] M. Bernard SCHITTLY 68210 WOLFERDSORF Rue du Stade [email protected] GENDARMERIE de DANNEMARIE 03 89 25 04 09 68210 DANNEMARIE .gouv.fr INSTALLATION DE STOCKAGE DES NUMERO VERT [email protected] DECHETS NON DANGEREUX - SITA 0 800 55 39 00 5 Rue de l’Hôpital LA POSTE 03 89 08 47 10 68210 DANNEMARIE Rue Sainte Barbe MAISON DE LA NATURE 03 89 08 07 50 [email protected] 68210 ALTENACH Maison Forestière ONF 68210 VALDIEU 03 89 25 20 33 [email protected] Monsieur Claude GIRARD LUTRAN 7 Rue Bruat BP 10489 PREFECTURE DU HAUT-RHIN 03 89 29 20 00 www.haut-rhin.pref.gouv.fr 68020 COLMAR CEDEX 2 Rue de SIVU D’ELBACH & WOLFERSDORF 03 89 08 48 83 [email protected] 68210 ELBACH Rue Sainte Barbe SMARL 03 89 08 04 66 [email protected] 68210 ALTENACH 5 rue Charles de Gaulle sous-prefecture-de-altkirch@haut- SOUS-PREFECTURE D’ALTKIRCH 03 89 08 94 40 68130 ALTKIRCH rhin.pref.gouv.fr 1 Rue de Masevaux 03 89 89 34 09 SYNDICAT D’EAU 68210 [email protected] 03 89 25 08 96 TRAUBACH/HAUT SYNDICAT INTERCOMMUNAL 1 Place de l’Hôtel de Ville 03 89 25 02 00 [email protected] D’ASSAINISSEMENT 68210 DANNEMARIE 35 rue de Bâle TRESOR PUBLIC 03 89 25 00 51 [email protected] 68210 DANNEMARIE

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