BULLETIN

DE LA SOCIÉTÉ D'HORTICULTURE DE L'ARRONDISSEMENT DE

XIIe Volume. IV0 13. — Janvier 1888.

E X T R A ITS d u r è g l e m e n t

A r t . 1. — ...... La Société admet dans son sein les personnes étrangères à sa circonscription. A r t . 9. —• Tous les Sociétaires- reçoivent le Bulletin mensuel. A r t . 11. — Les Membres titulaires et les Dames patronnesses paient une cotisation annuelle de 10 fr. A r t . 12. — Toute personne désirant faire partie de la Société en qualité de Membre titulaire ou de Dame patronnesse devra en faire la demande au Président d’une Section, cette demande contenant déclaration d’élection de domicile à Senlis. A r t . 15. — Tout Membre qui voudra cesser de faire partie de la Société devra donner sa démission par écrit au Président de sa Section, assez n tenrps pour qu’elle parvienne au Bureau général avant le îll Décembre. — Passé ce délai, la cotisation serait due pour la nouvelle année. (Le refus du Bulletin ne constitue pas une démission).

Les Sociétaires qui ne recevraient pas régulièrement le Bulletin, ou qui changeraient d’adresse, sont priés d,’en informer le Secrétaire-Général.

Les Réunions générales de la Société ont lieu le premier dimanche de chaque mois, à 2 heures 1/2, et celles du Conseil d’adminis­ tration le môme jour, à 1 heure 1/2, dans une des Salles de l’ancienne Ecole des Frères.

SENLIS IMPRIMERIE ERNEST PAYEN 9-11, place de l’Hôtel-de-Ville, 9-11

1888 MEMBRES PERPETUELS M “ *

PRESIDENTS D HONNEUR SOCIÉTÉ D’HORTICULTURE M. le Préfet de l’. —'Monseigneur l’Evêque da'. — M le Sous-Préfet Je Senlis. — M. le Maire do Senlis.»

BUREAU HONORAIRE cle l'Arrondissement de Senlis. M le comte de, Maricourt, vice-président. M, Cossin, secrétaire. M. Reusse, conservateur du matériel. M. Jassemin, secrétaire-général. I M. Dubarle. jardinier-professeur. 1"' JA N V IER 1888. m M. Macr-et, secrétdire-général. « ------

BUREAU GENERAL P résid en t...... MM. Vernois. Vice-Présidents ...... Thirion, Brochon et Vinet. Secrétaire-Général...... Delamotte. Membres perpétuels. « Secrétaire-Général-Adjoint. Cagny Secrétaires...... Lebrasseur et Legrasi T ré so rie r...... Ghoquet (Jules). M"10 cle Watry, de Chaalis, décédée. Trésorier-Adjoint...... Noché. .Bibliothécaire-Archiviste .. Deslandes père.. MM. Conservateur du Matériel.. Tirlet. Amelol (comle), Morlefonlaine. •1V MEMBRES DU CONSEIL D ADMINISTRATION Bourbonneux, propriétaire, Senlis. I Senlis : MM. Bordier. — Bougeonnier. — Simon Compicgne. Brochon, propriétaire, Montlévôque. Delrnont. - Ferraud. — Pecquet. — Tassin. — Guinand. — Fussiez. Salot. — Duronssoy.— Dupuis. Bruiet, de Senlis, décédé. Bruslé, de Senlis, décédé. JARDINIER-PROFESSEUR Cagny, vétérinaire, Senlis. M. Lozet. Caix de Saint-Aymour (de), . Condé (baron de), de Montalaire, décédé. BUREAUX DES SECTIONS Corbin, de Morlefonlaine, décédé. CRÉPY-EN-VALOIS LA CHAPELLE-EN-SERVAL PONT - SAINTE -MAXb’NCE Cossin, chef d’institution, Senlis. P résident. : M. Cureau. P résident : M. Baudet. Président : M. Renault. V.-Prés. : M. Ohopinet. Vice-Prés. : M. Lane. Vice-Prés. : M. Payen. Desachy (Charles), conducteur des ponts et chaussées, Senlis. Secret.: M. Francolin. Secret. : M. Rauscher. Secret.: M. Gaillardin. Deshais, de Senlis, décédé. V.- Secr. : M. Mathiou. V.-Secr. : M. üubray. V.-Secr. : M. Lemércier. Trésorier : M. Legros, Trésorier : M. Huss. Trésorier : M. Jaunet. D élégué: M. Punant. Délégué : M. Pichon. Délégué ."M. Lefebvre. — XI — — n i — Drivière, de Senlis, décédé. Maigret (comtesse de), Senlis. Frémy, propriétaire, Senlis. Martin, propriétaire, . Froment, de Saint-Firmin, décédé. Moquet, propriétaire, Senlis. Guérard, propriétaire, Senlis. Motel, propriétaire, La Chapelle-en-Serval. Jannin, de Senlis, décédé. Parseval (de), propriétaire, Senlis. Lemaire, de Nanteuil, décédé. Périer, propriétaire, Ducy. Maintenant (de), procureur de la République, Compiègne. Picard, propriétaire, château de Géresme-Crépy. Maricourt (de), propriétaire, Yillemétrie. Picquery (MIIe), Senlis. Minguet, de Senlis, décédé. Regnier (M!le), propriétaire, Senlis. Odent, propriétaire, Senlis. Ruffin, propriétaire, Senlis. Perpette, entrepreneur, Chantilly. Renaut, propriétaire, Pont-Sainte-Maxence. Picard, château de Géresme-Crépy. Taupin, grainetière, Senlis. Saint-Marc (baron). Turquet (Jules), propriétaire, Senlis. Sébert, de Paris, décédé. Turquet (Philbért), propriétaire, Senlis. Seillière (baron), à Cires-les-Mello. Thiénard, propriétaire, Ermenonville. M e m b re s . Thirion, propriétaire, Senlis. Yernois, propriétaire, Senlis. MM. Vinet, artiste graveur, Senlis. Alny, marchand de terre de bruyère, Ermenonville. Walry (de), de Chaalis, décédé. Appert, propriétaire, Senlis. Aubin, horticulteur, Luzarches (Seine-et-Oise). Aubin, marchand de vins, La Chapelle en-Serval. Dames patronesses. Audy, dentiste, Senlis. J^mes Baigné (Edmond), jardinier à Bellefontaine, Senlis. Augarde, propriétaire, Précy. Barbier-Roger, jardinier-maraîcher, Senlis. Baudet, propriétaire, La Chapelle-en-Serval. Barbier (Emmanuel), jardinier chez M. Baudet, La Chapelle Chéron-Lavallée, Précy. en-Serval. Colombier (vicomtesse du), château de La Victoire-Senlis. Barbiéry, propriétaire, Précy. Corbin, propriétaire, château de Mortefontaine. Barbou(Philippe), pépiniériste, Dammartin(Seine-el-Marne) Damainville, château de Pondron-Fresnoy-la-Rivière. Barré, jardinier-maraîcher, Senlis. Delaunay, Rully. Battavoine (Albert), jardinier-maraîcher, Verneuil. Deshais, propriétaire, Senlis. Baudet (Elie), propriétaire, La Chapelle-en-Serval. Descourtieux, propriétaire, Précy. Baudet (Oct.), -- — Leduc, propriétaire, Senlis. Bécus, distillateur, Senlis. Lefebvre, . Béguin (Arthur), jardinier chez M. Mathieu, Aumont. — IY — Bellard (Lucien), jardinier, Senlis. Benoist, propriétaire, Senlis. Chopis, propriétaire, Pont. Berdin, maire, Pont-Sainte-Maxence. Choquet-Frigaux, marchand cordier, Senlis. Berger (Sylvain), jardinier chez M"e la baronne de Sainl- Choquet (Jules), agent financier, Senlis. Didier, Chantilly. Choron, maire, Séry-Magneval. Bernaille, propriétaire, Senlis. Civet, propriétaire, Saint-Maximin. Berthet, marchand de vins en gros, Verneuil. Clair, industriel, Crépy. Beitrand, couvreur, Senlis. Cluet, propriétaire, Crépy. Béry (Arthur), jardinier chez MIIe d’Avessens, . Coeffé, garçon jardinier chez M. de Maricourt, Villemélrie Béi'y, jardinier, Crépy. Senlis. Billet (Emile), cressonnier, . Compiègne (Simon), propriétaire, au Poteau-Chamant. Boige-Anquelin, marchand de nouveautés, Senlis. Conin, huissier, Pont. Boissonnas, propriétaire, Villemétrie-Senlis. Conord (Clotaire), jardinier, . Bordier (Alexandre), horticulteur, Villevert-Senlis. Coquatrix, négociant, Saint-Leu. Bougeonnier, jardinier chez M. Vincent, Senlis. Coquerel, aide-jardinier, rue de la Cognée, Senlis. Boulay, épicier, Senlis. Cordier, jardinier, Bray-Rully. Bouru (Emile), conducteur des ponts-et-chaussées, Senlis. Cosson (Auguste), jardinier, Senlis. Brimeur (Louis-Auguste), chez Mm» Corbin, Mortefontairie. Coursin père, propriétaire, Pont. Broissard, curé, Ermenonville. Coutard, jardinier chez Mm8 Gervais, Ilozoy-en-Multien. Brouillard, jardinier, Senlis. Couturier, quincaillier, Pont. Bruslé, propriétaire, Montgrésin-Orry-Ia-Ville. Cureau, adjoint, Crépy. Budin, jardinier, Senlis, Damainville, au château de Pondron, Fresnoy-la-Rivière. Cailleux (Jules), jardinier, Aumont. Dambry, propriétaire, place du Pilori, Crépy. Callais (Jean-François), propriétaire, Vineuil-Saint-Firmin. Daubremer, entrepreneur, Montlévêque. Cassel, propriétaire, Senlis. Debeaupuits, Crépy. Celer, propriétaire, Pont. Delamotle, propriétaire, Senlis. Cendrier, jardinier, La Chapelle-en-Serval. Delaporte, avoué, Senlis. Chalmin, propriétaire, Senlis. Delaunay (Félix), jardinier chez M. Roger, La Chapelle-en Chambellan (Jules), fils, cultivateur, Senlis. Serval. Chantrier, pépiniériste, Mortefontaine. Delmont, capitaine de frégate, en retraite, Senlis. Charlier, notaire honoraire, Senlis. Démelin, avoué, Senlis. Chauveau, sénateur, 47, rue La Bruyère, Paris. Denisot (Narcisse-Jean Baptiste), propriétaire, 68, Grande Chéry (Alfred), jardinier chez M. Dumont, Pont. Rue, Chantilly. Chevaux, propriétaire, Senlis. Derengère, horticulteur, Pont. Chopinet, docteur, Crépy. Dervillé, instituteur retraité, Verneuil. Deslandes, jardinier-chef au château de Chamant. — VI — Frigault (Gordien), jardinier, Senlis. Deslandes fils, jardinier chez Mme Ruffln, Senlis. Gaillard, conseiller-général, Précy. Devert, propriétaire, Pont. Gaillard, Crépy. Doria (comte), au château d’. Gaillardin, propriétaire, Pont. Driard, notaire, Senlis. Galle (Auguste-François), propriétaire, Apremont. Drin, propriétaire, Senlis. Gai 16 (Alexandre), propriétaire, Apremont. Dubarle, ancien professeur d’horticulture, Senlis. Ganneval, entrepreneur de maçonnerie, Senlis. Dubarle, professeur d’horticulture, Reims (Marne). Garnotel, jardinier chez M. Sagnier, Crépy. Dubray, jardinier chez M. Bouchard, Vémars (Seine-et-Oise). Garnotel (Eugène), jardinier, Nanleuil. Dumésy (Alexandre), propriétaire, Senlis. Gervais, propriétaire, Précy. Dumont, avoué honoraire, Pont. Girardot, négociant, Plessis—Belleville. Dupas, adjoint, Crépy. Girodot (Eugène), jardinier chez M. Bonnel de Longchamps, Duportail, jardinier chez M. Roblin. Betz. Auger-Saint-Vincent. Dupré, propriétaire, Vineuil-Saint-Firmin. Givry, propriétaire, Senlis. Dupuis (Ernest), conseiller général, Pontarmé. Gobet, architecte, Senlis. Dupuis (Eugène), jardinier au château de La Victoire-Seniis. Godart, pépiniériste, Crépy. Dupuis (Félix), propriétaire, Aumont. Gffdarl (Auguste), pépiniériste, Crépy. Durand (Pierre), chez Mme Itenriol, Sainl-Nicolas-Courleuil. Gomol (Jules), entrepreneur de travaux publics, Senlis. Duronsoy, jardinier chez M. Boissonnas, Villemétrie-Senlis. Gondel (Célestin), La Chapelle-en-Serval. Dutriaux (Albert), jardinier, Saint-Nicolas-. Gorenllot, jardinier-chef au château de Valgenceuse-Senlis. Duval (Victor), propriétaire, Senlis. Grange (de la), officier de cavalerie, chez M. de Lavaulx, Eclancher, fabricant de sucre, Saint-Leu. Chamant. Elie (Georges), jardinier chez M. Zammarretti, Ver. Grimbert (Benoist), jardinier, Beaurain-. Fasquelle, propriétaire, place du Pilori, Crépy. Grison, propriétaire, Senlis. Fauvel, propriétaire, Yillevert-Senlis. Gi'uny, propriétaire, Senlis. Féret, notaire, Crépy. Guibourg, propriétaire, Senlis. Ferraud (Victor), jardinier, Vineuil. Guillemain, greffier de paix, Crépy. Fierté, notaire, Senlis. Guinand, jardinier chez M. Guérard, Senlis. Fétizon, notaire, Senlis. Guizot, percepteur, Crépy. Fleury (Paulin), jardinier chez M. Chauveau, Coye. Hallopeau, Pon(point. Fontaine, propriétaire, Senlis. Halouin, inspecteur primaire, Chantilly. Forestier (Ernest), jardinier chez M. Thiônard, Ermenonville. Hardret, blanchisseur, Senlis. Fossiez, propriétaire, Senlis. Hardy, plombier, Senlis. Foucard, propriétaire, Senlis. Ilarlay aîné, pépiniériste, Marly-la-Ville, parLouvres (Seine- Francru (Fabien), garçon jardinier, Précy-sur-Oise. et-Oise). Fremindity, au château de Valgenceuse-Senlis.

V / W ' I — VIII — — ix — Harlay (Jules), pépiniériste, Marly-la-Ville, par Louvres Leroux (Emile), taillandier, Senlis. (Seine-et-Oise). Leroy, jardinier, chez M. Dupuis, Pontarmé. llazard, propriétaire, Orrouy. Leroy (Auguste), jardinier, Versigny. Hédouin, charpentier, Chantilly. Letuppe, propriétaire, Senlis. Herbet-Mercier, marchand de laines, Senlis. Loustaud père, ingénieur, Crépy. Hervaux, meunier, Senlis. Lozet, professeur d ’horticulture, Senlis. Heu, propriétaire, Chamhly. Mahille, jardinier chez M. Harlay, Fontaine-les-Corps-Nuds. His, propriétaire, Chantilly. Macret, agent-voyer, Senlis. Ilumberl, jardinier chez M. Troncin, Chamant. Ma lion, secrétaire de la Mairie, Senlis. Huss, jardinier chez M. Motel, La Chapelle-en-Serval. Maillard, jardinier chez M. Hamet, . Jassemin, receveur de l’Hôpilal, Senlis. Malet-Ilichard, jardinier, Vineuil-Saint-Firmin. Jazé, horticulteur, Senlis. Marchand, garde particulier, La Chapelle-en-Serval. Lagny, jardinier chez Mrae de Parseval, Senlis, Marinier, menuisier, Senlis. i Lalou, propriétaire, La Chapelle-en-Serval. Martin, jardinier chez M. Dupuis, Pontarmé. I Lamarre (François), La Chapelle-en-Serval. Musson, pépiniériste, Gouvieux. Landru fils, menuisier, Ermenonville. Mathieu, propriétaire, Aumont. Lasnier-Vualeau, marchand de vins, Senlis. Mathiou, propriétaire, rue Saint-Denis, Crépy. Laurent, Verneuil. Mnzille (Jean), Pont. » Leblanc, maire, Saint-Maximin. Ménager (Achille), jardinier, Dammarlin (Seine-el-Oise). Lebrasseur, propriétaire, Senlis. Mercier (Lcon), propriétaire, Senlis. Lecenne, jardinier, Verneuil. Minard (Jean), jardinier chez Mm* Turquet, Senlis. Leclerc, jardinier, chez M. de Radziw i 11, au château Minard (Joseph), propriétaire, Aumont. • d’Ermenonville. Morel, pépiniériste, Bargny. Lecocq-Dumesnil, propriétaire, La Chapelle-en-Sarval. Morel, ancien nolaire, Senlis. Lefebvre-Perpette, négociant, Senlis. MorelI (de), conseiller général, Fontaine-les-Corps-Nuds. Lefebvre, ingénieur, au Montcel-Ponlpoinl. Motel, propriétaire, La Chapelle-en-Serval. Lefèvre, entrepreneur de serrurerie, Senlis, Moulin, débitant, Rue des Bois, Verneuil. j i Lefèvre-Justice, restaurateur, Ermenonville. , propriétaire, Senlis. | Lefranc, curé de Bonneuil, par Breteuil. Noché, faïencier, Senlis. Lefranc, architecte, Aumont. Nonce, propriétaire, au Poteau-Chamant. I Legras, instituteur, Senlis. Pagès, Crépy. Legros, agent-voyer, Crépy. Faisant, président du tribunal, Senlis. J.emercier, conducteur des ponts-el-chaussées, Pont. Parent, propriétaire, Pontpoint. Lenfant (Théophile), propriétaire, La Chapelle-en-Serval. Payen, imprimeur, Senlis. Lépine (Jules), jardinier, Chantilly. Payen, notaire, Pont. Pecquet, jardinier-chef à l’Hôpital, Senlis. Testard, horticulteur, Senlis. Pelbois, propriétaire, Senlis. Périer (Eugène), boulanger, Barbery. Théroine (Simon), marchand de terre de bruyère, Thiers. Petit (Léon-Alfred), jardinier, Coye. Thiébault-Legendre, grainier, avenue Victoria, Paris. Petitpas, limonadier, Senlis. Thiénard fils, entrepreneur, Ermenonville. Picbon, jardinier-chef, La Chapelle-en-Serval. Thiéquot, grainetier, Senlis. Pinson, cultivateur, Verneuil. Thirion, ingénieur civil, 95, boulevard Beaumarchais, Paris. Poirée, filateur, Balagny-sur-Thérain. Thiry, Crépy. Pommier, adjoint, Pont. Thomas (Henri-Edmond), aidè-jardinier, faubourg Saint- Preinveille, pépiniériste, Saint-Just-en-Chaussée. Martin, Senlis. Prévost (Amédée), jardinier, Senlis. Thomas (Jean), jardinier, faubourg Saint-Marlin, Senlis. Prévost (Antoine), jardinier, Vineuil. Thoullier, débitant, Verneuil. Tirlet, propriétaire, Senlis. Prothais, Villers-sous-Saint-Leu. Tonnelier, négociant, Senlis. Prud'homme, propriétaire, Senlis. Tri boulet, jardinier chez M,ne Champion, Clermont. Punant, père, Crépy. Itenaut, propriétaire. Pont. Turquet, propriétaire, Avilly. Reusse, rentier, rue Saint-Accroupy, Compiègne. Turquet (Henry), propriétaire, Senlis. Robert, photographe, Senlis Vachette, curé, Lagny-le-Sec. Robert (Victor), propriétaire, Senlis. Vaillant, percepteur, Senlis. Robineau, fabricant de médailles, 129, rue de Turenne, Vallet (Charles), propriétaire, La Chapelle-en-Serval. Vaniékaut, propriétaire, Senlis. Paris. Robinette, jardinier chez M. Flamanl, au château de Beauval, Vanlroys, propriétaire, Senlis. Vatin, juge de paix, Senlis. Senlis. Roblin, propriétaire, Betz. Vaudier, jardinier-chef au château de Châalis. Rolland, cultivateur, Barbery. Vaudier (Louis-Clément), jardinier, Montlévéque. Vclut, négociant en vins, Senlis. Rolland, cultivateur, Courteuil. Rousseau (Théophile), cultivateur, Verneuil. Venier, entrepreneur de menuiserie, Senlis. Rousseau, marchand de vins, La Chapelle-en-Serval. Vignon, libraire, Senlis. Saintôt, jardinier, chez M Civet, Saint-Maximin. Villelte, restaurateur, Senlis. Salol (Alphonse), jardinier, Aumont. Vincent-Bourbonneux, propriétaire, Senlis. Sarrazin, propriétaire, Senlis. Vincent (Léon), entrepreneur de peinture, Senlis. Saucier, pâtissier, Senlis. Vivier (Joseph), rentier, Orry-la-Ville. Sommaire, propriétaire, Senlis. Vuateau, sellier, Senlis. Tassard, jardinier-chef chez M. Rudeau, Nanleuil. Yon (Jules), cultivateur, Senlis. Tassin, horticulteur, Senlis. Von, chez M. Derengère, Pont. Zammarrëtti, rentier, Ver. — Xiil —-

— XII — Société d’horticulture de Pontoise (Seine-et-Oise). Société d’horticulture de l’Isle-Adam (Seine-et-Oise). Wacheux, jardinier, Chantilly. Société d’horticulture deCorbeil (Seine-et-Oise). Wallet, chef cantonnier, Senlis. Société d’horticulture de Compiègne (Oise). Waru (de), propriétaire au château de Bellefontaine-Senlis. Société d’horticulture de Clermont (Oise). Société d’horticulture de Beauvais (Oise). Membres correspondants. Société d’horticulture d’Eure-et-Loir, à Chartres. MM. Société d’horticulture de Meaux (Seine-et Marne). Hardy, directeur des Potagers, Versailles (Seine-et-Oise). Société d’horticulture de Coulommiers (Seine-et-Marne). Van denHeede, horticulteur, Sâint-Maurice-les-Lille (Nord). Société d’horticulture de Provins (Seine-et-Marne). Dubreuil, professeur d’horticulture, 9, boulevard Saint- Société d’agriculture et de botanique de Gand (Belgique). Germain, Paris. Le Cercle horticole de Lille (Nord). Vavin, 52, boulevard Bineau, Neuilly (Seine). Société d’horticulture, vigneronne et forestière de l’Aube, Ballet (Charles), Troyes (Aube). Troyes. Pierre (Emile), chef de culture du gouvernement, au Gabon Société d’horticulture du Centre de la Normandie, Lisieux (Afrique), (Calvados). lluber, horticulteur, Hyères (Var). Société d’horticulture de Monldidier (Somme). Goin, éditeur, 22, rue des Ecoles, Paris. Société d’horticulture de Picardie, Amiens (Somme). Lucanie, secrétaire de la Revue de botanique de Courensan, Société d'horticulture d’Orléans (Loiret). par Gandrin (Gers). Société d’horticulture de la Seine-Inférieure, Rouen. Cercle pratique d’horticulture du Havre (Seine-Inférieure). Sociétés correspondantes et Echanges Cercle pratique d’horticulture du Rhône, Lyon. de publications. Société autunoise d’horticulture, Autun (Saône et-Loire). Société d’horticulture de la Côte-d’Or, Dijon. Société centrale d’horticulture de , 84, rue de Grenelle- Société d’horticulture de Valognes (Manche). Saint-Germain, Paris. Société d’horticulture d’Angers (Maine-et-Loire). Société d’horticulture de Soissons (Aisne). Cercle horticole et agricole de Brioude (Haute-Loire). Société d’horticulture de Saint-Quentin (Aisne). Moniteur horticole belge, Vilvorde (Belgique). Société centrale d’apiculture, 67, rue Saint-Victor, Paris. Société d’horticulture de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Société zoologique d’acclimatation, 19, rue de Lille, Paris. Société d’horticulture d'Epernay (Marne). Société d’agriculture do Senlis. Société d’horticulture de Ham (Somme). Comité archéologique de Senlis. Société d’horticulture d’Alençon (Orne). Société d’horticulture d’Etampes (Seine-et-Oise), Société d’horticulture d’Armentièré^s (^Nord). Société d’horticulture de Saint-Germain-en-Laye (Seine-et- Société d’horticulture de Bordeaux (Gironde). Oise). Société d’horticulture de Limogés (Haute-Vienne). Société d’horticulture de Montmorency (Seine-et-Oise). Société d’horticulture de Versailles (Seine-et-Oise). — XIV — Société d’horticulture de Valenciennes (Nord). Société horticole rosiérisle, Brie-Comte-Ilobert (Seine-et- Marne). Société d’horticulture et de viticulture de Tarare (Rhône). Société d’horticulture et de sylviculture de Reims (Marne). Journal de l’Agriculture et de l’Horticulture, 82, rue Notre- Dame-des-Champs, Paris. Le Livre d’Or, 66, faubourg Saint-Martin, Paris. Le Moniteur horticole, 13, rue de Varennes, Paris. Revue de l’horticulture belge et étrangère, 142, rue de Bruxelles, Garul (Belgique). Société nantaise d’horticulture, Nantes (Loire-Inférieure). L’Institut expérimental agricole du Rhône, Ecully (Rhône). Société d ’horticulture de Celte (Hérault). Société régionale d'horticulture du nord de la France, Palais Rameau, Lille (Nord). Société d’horticulture de la Haute-Marne, Chaumont. Ministère de l’Instruction publique (bureau des Comités des travaux historiques et des Sociétés savantes), Paris. Société d'horticulture de la Nièvre, Nevers. Cercle pratique d'arboriculture et de viticulture de Montmo­ rency (Seine-et-Oise). Société d’horticulture de Neuilly sur-Seine (Seine). Société régionale d’horticulture de la ville d’Elbeuf (Seine- Inférieure). Société d’horticulture de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Société d’horticulture de Dammartin (Seine-et-Marne). Société d’horticulture et de viticulture d'Arbois (Jura). Ecole d’horticulture de Versailles.

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GRAND CHOIX D’ARBRES DE TOUTES SORTES LEFÈVBE Dernièrement, en parcourant les Bulletins des Sociétés SERRURIER - CONSTRUCTEUR correspondantes, nous avons remarqué la reproduction A S E N L IS textuelle et intégrale d'une conférence faite par notre Vice- Président, M. Thirion, en '1873. Le nom seul de l’auteur était Spécialité de Grilles en tous genres. changé. Cet hommage rendu à l’enseignement qui soit de notre SERBES — CHASSIS DE COUCHES modeste Société nous flatte infiniment. Nous ne serions Outillage et tous Accessoires pour Jardins. pourtant pas insensibles à l’honneur qui en rejaillirait sur nous, si l’auteur du plagiat avait loyalement indiqué la source où il puisait. VENIER Nous nous contenterons, pour cette fois, de lui demander ENTREPRENEUR DE MENUISERIE de ne pas recommencer. (Xote du Secrétariat). SENLIS (Oise).

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DU 8 JANVIER 1888.

Grandes Pépinières de Bargny PRÉSIDENCE DE M. liROCHON, VICE-PRÉSIDENT. Pau BETZ (O ise ). Le procès-verbal de la dernière séance est adopté. Sont admis membres de la Société : Armand MOREL MM. C h o q u e t (Jules), à Senlis ; B r o i s s a r d , curé à Ermenonville; Lauréat de la Prime d ’h o n n e u r de l’Horticulture en 1885 V a c h e t t e , curé à I.agny-le-Sec; au Concours régional de Beau vais. R o u s s e a u (Zéphir), marchand de vins à La Chapelle- en-Serval. Grandes Variétés Par acclamation et à l’unanimité, M Choquet (Jules), est DE nommé trésorier-central. M. le Secrétaire-Général donne lecture de la correspon­ dance, comprenant : PLANTES 1 J I T E S SORTES XIIe VOLUME. N° 13. — JANVIER 1888.

Demander le Catalogue. — 151 — — 150 — L’assemblée vote ensuite l’inserlion dans le plus prochain 1° Une lettre de M. Boucher, président de la Société Bulletin de la liste complète des membres de la Société. mycologique de France. La séance est levée à i heures. 2° L’autorisation par le Conseil municipal de la Ville de Senlis, d’abattre les arbres se trouvant dans le jardin d’expé­ rience, et l’abandon par la ville à la Société du produit des dits arbres. TRAVAUX DU MOIS DE JANVIER 3° Un mandat de 200 fr. (subvention de la ville, année 1887), et un mandat de 20 fr. provenant du legs du Pendant ce mois, les petites gelées permettent de faire les Dr Pigeaux. derniers défoncements, les derniers labours, les derniers 4° Une lettre de M. Fin. Pierre, de Libreville (Gabon), trous, destinés aux plantations tardives. Sous leur favorable accompagnant l'envol d’un travail intéressant sur ['horticul­ influence, la terre se manie facilement avec la pioche. ture au Gabon,(et annonçant un envoi de graines de notre Si le temps est doux, il faut poursuivre, à l’aide des colonie pouvant être acclimatées dans notre région. labours, l’enfouissement des engrais décomposés dans les 5° Les démissions survenues en 1887. carrés devant recevoir, en mars-avril prochain, les semis de graines d’essences ligneuses actuellement en stralilicalion, La Société renouvelle ses remerciments à la municipalité opération qui a pour but de hâter le développement de l’em­ de notre ville, ainsi qu’à MM. Boudier et Pierre. bryon des graines trop dures, la conservation de celles qui ne Elle constate avec plaisir que l’année 1887 à produit de gardent que très peu de temps leurs facultés germinatives et nombreuses admissions, contre un nombre restreint de qui ne peuvent cependant pas être semées avant l’hiver, parce démissions. qu’elles se trouveraient détruites, soit par le froid., soit par L’assemblée, après avoir entendu le rapport des travaux du l'humidilé, soit enfin.par les animaux rongeurs qui en sont Conseil d’administration, décide : avides. Cette opération a, en outre, l’avantage de donner au 1° Que la Commission du jardin est autorisée à procéder, semeur une idée de la qualité des semences qu’il achète avant le dimanche 22 janvier prochain, à l'a vente des 18 ormes à de les confier au sol. abattre dans le jardin. Copie du cahier des charges sera Il faut aussi, dans les terres sèches et légères, continuer déposée chez MM. Delamolle, secrétaire-général, et Lozet, les plantations forestières, fruitières, d'ornement, qui n’ont professeur. pu èfre faites plus tôt. Quoique dans ces terrains la réussite 2° Que l’Exposition biennale aura lieu dans le courant du soit plus certaine, la. plantation étant faite avant l’hiver, il y mois de septembre prochain. a exception pour les terrains très humides, où il y àgénérale- 3° Que la Commission d’organisation de l’Exposition sera menl plus de succès en plantant au commencement du prin­ nommée à la séance de février. temps. C’est le moment de remplacer dans les bosquets les Il serait à désirer, vu la nomination de la Commission de arbres et les arbustes manquants. l’Exposition, que la réunion de février fût aussi nombreuse On plante et on restaure h s haies vives, on fait le recépage que possible. Nous engageons donc tous les Sociétaires à y partiel de celles qui, cultivées au point de vue de la produe- assister. — 152 — — 153 — lion du bois, comptent trois années de végétation. On pratique solument précis de la taille; nous pensons, au contraire, que l’abattage, l’élagage des bois de haute et basse futaie, des pour bien le saisir il faut que le praticien étudie son milieu; plantations d’alignement, d’ornement, des plantations qu’il observe la nature dans ses mouvements annuels de urbaines. On exploite les oseraies, les saussaies. On répare végétation ; il arrivera ainsi à le déterminer plus sûrement à et relève les fossés, les clôtures qui entourent les diverses son profit. Charles Lozet. plantations. On retranche, sur les arbres, les branches mortes, parfois même celles qui sont vivantes, quand elles font confusion ou détruisent l'harmonie de la tête du sujet. DE QUELQUES GENERALITES SUR LE GABON Par un temps humide, on racle les écorces des arbres pour en ce qui peut intéresser les débarrasser des parasites qui vivent à leur détriment, guis, mousses, lichens, etc. Les débris qui en résultent seront l’Agriculture coloniale, l’IIorticulture immédiatement jetés au feu, afin de détruire les œufs, larves et la Botanique. ou insectes parfaits qui s’abritent et se réfugient sous les vieilles écorces pour passer la mauvaise saison. Ce nettoyage Le Gabon, aux environs de Libreville, est un pays situé sera suivi d’un ch au I âge énergique, principalement sur les par environ 30’ de latitude nord et par 7° à 8° de longitude sujets qui, l’été dernier se trouvaient envahis par des insectes est. ou une maladie quelconque. Libreville, siège du gouvernement, est bâtie sur un estuaire Si, au contraire, les gelées sont rigoureuses, il faut en formé par l’embouchure de plusieurs rivières, le Couro et le profiter pour transporter les fumiers, les amendements, sur Rhemboë. Cet estuaire a jusqu’à 9 à 10 kilomètres de large les plates-bandes du jardin fruitier, et au pied des arbres et sa longueur va jusqu’à 20 kilomètres. C’est sur la partie plantés isolément, la plus rapprochée de la mer, sur cet estuaire, qu’est bâtie Si enfin, malgré les fortes gelées, on se trouve dans la Libreville. nécessité absolue de faire des plantations et que le défonce- Les saisons sont au nombre de quatre : grande saison sèche ment reste à faire, on peut y arriver en couvrant la surface de mai â septembre-octobre, petite .saison pluvieuse d’octobre du terrain à défoncer d’une couche de matières abritantes, à décembre, petite saison sèche en décembre, et grande assez épaisse pour empêcher la gelée d’atteindre le sol; on saison pluvieuse de janvier à mai. La température ne s’écarte évite, en procédant ainsi, d’interrompre le travail en décou­ pas dans le cours de foutes ces saisons de plus de -f- 16° centi­ vrant à mesure des besoins, ayant encore le soin de couvrir grades à + 34° en saison pluvieuse. La saison sèche est la chaque soir la tranchée avec des matières analogues à celles plus fraiche, la plus favorable aux cultures des légumes d’Eu­ indiquées plus haut. rope; la température va de +.16° à + 28°. En juin dernier, Vers la fin du mois, si la température est douce, on peut la température moyenne a été de 22°8’ au jardin colonial commencer à tailler les arbres faibles et de peu de vigueur ; de Libreville. La grande saison pluvieuse est la plus chaude, mais si on en a peu à soigner, il vaut mieux attendre la lin le thermomètre va de -f- 22q à + 34°. Cette dernière saison de février. est celle des orages et des. pluies torrentielles. Le temps se Nous n’indiquons pas cette époque comme le moment ab- trouve couvert pendant des journées entières. L’entrée delà — 154 — — 155 — saison sèche est l’époque où le temps se trouve le plus plus cultivée par les indigènes est celle connue sous le nom couvert. Cette dernière a été très prononcée en 1887. On n ’a de Banane-Cochon, qui donne de très gros régimes, si gros pas eu d’eau depuis mai jusqu’en fin septembre. que parfois un homme peut à peine le porter ; chacun de ses Par suite du peu d’écart dans la température, on voit donc fruits atteint 0,30 cent, de longueur sur 0.05 à 0.06 de que le Gabon est, à Libreville, un pays à climat constant ; il diamètre. Le Muséum d’histoire naturelle de Paris possède est maritime par son voisinage des grandes masses aqueuses. presque toutes ces variétés. On ne trouve pas de Bananier Les vents y sont nuls, on n’a guère que quelques brises donnant des graines ici ; elles ne sont qu’à l’état rudimen­ légères. taire dans les fruits. Le Bananier doit être d’importation très D’après ces explications on peut penser ce que peut être la ancienne sur la côte ouest d’Afrique. On le cultive, paraît-il, végétation dans ce pays. jusqu’au centre de l’Afrique ; les voyageurs l'ont signalé au Le Gabon est un pays où l’agriculture et l’horticulture sont lac Taganika. C’est une plante à végétation rapide et qui à l’état d’enfance. Aucun botaniste n’a jusqu’alors étudié produit en moins d’une année. Les indigènes extraient des sérieusement la llore, qui est très riche. pétioles, des fibres. On ne connait pas encore ici le Musa L’élevage des animaux y est nul. Quelques chevaux, un Textilis ou chanvre des Philippines. âne, quelques bœufs, moutons, chèvres, porcs et poules, Les plantations des indigènes se font dans les forêts constituent l’ensemble trop faible des animaux cultivés dans vierges, à une certaine distance de leurs villages. Pendant la le pays. saison sèche, ils coupent les arbres et arbustes et ne laissent La Mission catholique est la seule qui ait avant cette année que quelques rares grands arbres. Ces bois sèchent ainsi ; quelques cultures, mais que le manque de bras lui a empêché vers la fin de la saison sèche, ils mettent le- feu à ceux-ci et de continuer. Elle a en revanche une jolie collection des commencent leurs plantations. Ils multiplient le Manioc de plantes utiles et ornementales de nos colonies. boutures qui ont (050 de longueur environ; celles-ci sont Les indigènes travaillent peu la terre. Ils ne cultivent enterrées à moitié, à 0.10 au plus, et presque horizontale­ même pas, pour la plupart, la quantité nécessaire pour ment. Dans ces Maniocs ils plantent leurs Bananiers. Très pouvoir se nourir pendant toute une année. C’est une race peu cultivent le Maïs, qui atteint jusqu’à 4 mètres de haut. paresseuse. Ainsi qu’on le voit, il n ’y a pas ici d’une façon expansive Le Manioc et le Bananier sont les seules plantes qu’ils d’agriculture. Il y a certainement possibilité de cultiver: le cultivent. Avec le poisson, c’est là la base de leur nourriture. Cacao, le Tabac, le Caféier, le Riz, le Ilocouyer, le Coton, le Ils ajoutent dans leurs aliments beaucoup d’huile de palme Cannellier, le Giroflier, etc., etc. et de piment. Très peu cultivent l’Igname, la Patate, le Tard Le Gabon est, aux environs de Libreville, un pays très (caladium escubutum), et la Canne à sucre. plat; le Mont Bouel, à environ 15 kilomètres de la côte, n ’a Le Manioc doux est le seul cultivé. Ils font avec les racines que 114 mètres d’altitude et c’est la partie la plus haute des pilées des bâtons cylindriques très allongés, comparativement environs. En avançant dans l’intérieur on trouve, paraît-il, à leur diamètre. La race Cap Lopez fait de la farine avec les des collines de 500 mètres, et plus loin des montagnes de racines desséchées, et quelques-uns de l’amidon. 1,500 mètres. A Cameroon, colonie allemande, située par Il y a ici un très grand nombre de variétés de Bananier. La quelques degrés de latitude au nord du Gabon, se trouve une montagne de 4,500 mètres où il y a des neiges. ■

— 156 — — 157 — Les environs de Libreville sont sur la côte très marécageux; dans les marécages. Elle est rhizomaleuse, a les feuilles en c’est là la grande source des fièvres paludéennes qui fatiguent forme de fuseau plissé, desquelles part une hampe de tant, si elles n ’enlèvent pas les Européens de santé faible ou I mètre à 1 mètre 50 de haut, portant une trentaine de jolies et grandes (leurs d ’un rouge-violet. Toutes ces Orchidées ont de vie peu réglée. Le sud est ici très siliceux, on Irouve peu de terres argi­ été envoyées dernièrement au Muséum d’histoire naturelle leuses; à une très faible profondeur, on Irouve beaucoup de de Paris. roches très ferrugineuses. On trouve aussi d’immenses bancs J ’ai trouvé sous bois et sur le bord d’un ruisseau, un joli de calcaire qui, à certains endroits, sortent du sol. Dorstenda ; un Crouthemum à feuilles rouges à la page infé­ En avançant dans les terres, on Irouve d immenses forêts rieure, vert-bronze à la supérieure, avec des raies Manches vierges à arbres de 60 à 70 mètres de hauteur, entremêlés de aux nervures; il y a de très jolies biliaires et Amaryllidis lianes qui leur donnent un aspect très pittoresque. Parmi bulbeuses, qui fleurissent au bord de la saison pluvieuse. celles-ci se trouvent divers Ealamus, avec leurs tiges grêles On trouve quelques Palmiers autres que l’Elœis guinéensis. et qui montent encore plus haut que les plus grands arbres. Le Cocotier, plante d ’importation qui est en avenue sur le C’est un bien joli spectacle que de voir ces forêts, de près bord de la mer. Le Sagus vinifera, connu ici sous le nom comme de loin. Je connais un endroit élevé où on en domine de Bambou et qui sert à construire les cases des indigènes. une à perte de vue. Les arbres gigantesques, toujours feuillés, Les murs et la toiture sont en toutes pièces faits avec ce joli et à feuillage plus ou moins foncé, mélangés de Calamus qui Palmier. Les pétioles, qui atteignent 12 mètres et plus de dessinent très bien au-dessus des arbres les Elœis guinéensis longueur, et qui alors sont gros comme la cuisse, servent à où il ne manque pas une feuille et qui sortent leur tête l’élévation des côtés de la case et de support aux pailles de la gracieuse dans la masse; tout cet ensemble, impossible à toiture. Les pailles fabriquées avec les folioles de ce Palmier décrire, est ce qu’un touriste peut désirer de plus beau. servent de toiture. On fait du vin avec sa sève, de l’huile Dans ces forêts, on rencontre de très jolies Scillaminées, avec la partie charnue entourant les graines. Ces cases durent entre autres l’Amomum citratum, qui atteint 5 mètres et plus 5 à 6 ans et plus. Les Calamus sont très nombreux en espèce de hauteur. On y rencontre quelque51 Fougères, le Lygodium et en nombre. scandens, entre autres, avec une de ses formes à feuilles On trouve un Palmier drageonnanl de 2 mètres à 2 mètres 50 crispées. On n’y voit aucune Fougère arborescente. M. Jacques de haut au plus. Ses feuilles pennées, presque entières, sont de Brazza, frère du grand explorateur, a, paraît-il, vu une vertes à la page supérieure et d’un blanc crème à l’inférieure. forêt de ces dernières sur les bords de l’Alitna, au Congo. II est du plus joli aspect. Les Orchidées sont nombreuses au Gabon, j’en ai trouvé Le Gabon a beaucoup de plantes toxiques, tant par ses au moins 21 jusqu’alors. Elles ne sont pas en général bien graines que par ses racines. Parmi celles-ci, je citerai deux méritantes je pense, je n’en ai encore vu que très peu lianes. en fleurs. Il y en a o ou 6 terrestres parmi ceiles-ci, une 1° Un Slrychnos, appelé M’Boundou ou Casa; ses racines à feuilles maculées, uue très voisine du genre Phajus, si elle renferment un principe vénéneux très violent. Les noirs s’en n’en fait pas partie, que j’ai trouvée dans des sables en plein servent pour s’empoisonner les uns les autres. Us grattent soleil. La plus méritante que je connaisse en ce moment, est cette racine dans l’eau et la font prendre ainsi. une espèce très voisine également des Phajus et qui croît — 158 — — 159 — 2° Plusieurs espèces de Strophanlus, avec les graines En Amérique on multiplie le Pommier ainsi que le Poirier, desquels, après les avoir pilées, les Pahoins empoisonnent en greffant sur racine des sujets d’un an, et en appliquant la leurs llèclies. greffe anglaise. A cet effet, on sème les pépins de Pommier Il y a au Gabon une assez grande série de fruits comestibles ou de Poirier au printemps dans un sol li en ameubli jusqu’à qui ne sont pas à dédaigner el qui, améliorés par la culture, une profondeur de 30 à 40 centimètres. L’hiver suivant, constitueraient de très bons fruits. Parmi ceux-ci se trouve c’est-à-dire après huit ou dix mois, on déracine les plants à les Landol.ph.ia, la liane donnant le caoutchouc du pays. Un ia charrue, on coupe les racines au collet, on leur enlève arbre fruitier très joli et très précieux est le Manguier. On en toutes les radicelles latérale-, on les lave, on divise Iss pivots a planté la plupart des routes de Libreville, il conserve ainsi nettoyés en morceaux de 7 à 10 centimètres de longueur constamment ses feuilles et donne chaque année des milli rs et l’on conserve ceux qui ont un diamètre de plus de 7 milli­ de fruits. mètres. Ces morceaux conservés sont les sujets. Après avoir L’Oranger et le Mandarinier y viennent très Lien ; ils préparé et posé les greffons sur les sujets, on enroule tout lieu,rissent en octobre et donnent leurs fruits de mars à mai. autour de la partie greffée, de la licelle de coton ou de L’Ananas vient sans culture. chanvre, ou bien une bande d’étoffe de colon imprégnée La culture légumière au Gabon n’est pas facile en saison d'une solution de résine, de cire et de suif par partie égales, pluvieuse, la surabondance de l'humidité rend certaines qui maintiennent solidement le greffon sur le sujet. Ensuite cultures presque impossibles. Elle est au contraire très facile on en fait de petites bottes contenant de 30 à 50 sujets, qu’on en saison sèche ; on peut y cultiver la majeure partie des place dans des caisses en couches horizontales et séparées par essences légumière» d’Europe. du sable légèrement humide. Ces caisses de greffes, ainsi Je promets d’envoyer, dans un courrier prochain, un remplies, sont conservées dans un cellier jusqu’au printemps, travail que je viens de faire sur la Culture potagère au qui est l’époque où on les plante. On est dans l’habitude, Gabon en saison sèche ; travail qui devra, par la suite, être lorsqu’on les met en terre, de ne laisser qu’un œil en dehors suivi par celle en saison pluvieuse. du sol. E m , P ier r e . En général on préfère employer du plant d’un an, bien Libreville, le 10 Novembre 1887. que parfois on fasse usage du plant de deux ans Les racines libérales ne sont jamais employées. Si quelque plan aie pivot bifurqué, on M’emploie celui-ci que jusqu’à la bifurca­ tion. Du pivot d’un pied d’un an on peut faire deux et même EXTRAITS DE LA CORRESPONDANCE trois sujets. J’emploie avec beaucoup de succès ce mode de multiplica­ Greffage sur racines du Pommier et du Poirier. — Ancien tion pour le Pommier et le Poirier, depuis trois ans, à l’éta­ étudiant de l’Université industrielle de l’Illinois (Etats-Unis blissement des pépinières nationales d'Athènes, et, ici comme d’Amérique), où le pommier se cultive en grand, je puis dans l’Ulinois, ces greffes donnent dès la première année donner des renseignements exacts sur le mode do multiplica­ un bourgeon vigoureux et haut de 70 centimètres à 1 mètre. tion de celte Pomacée. Je considère ce procédé de greffage comme vraiment avan- - 160 - tageux et je crois, ainsi qu’on l’a dit, qu’il est plus expéditif que le procédé ordinaire. Les greffes qui n ’ont pas réussi émettent des bourgeons pouvant être greffés en écusson la deuxième année de la plantation du sujet. Quand les greffes sont faites par un homme expérimenté, la réussite pour le pommier est de 90 0/0 et pour le poirier de 70 0/0. Les Américains, pour pratiquer ce mode de greffage, préfèrent aux serpettes des greffoirs à lame droite et dont le FIL dos est aminci. R. G en n a d iu s, Inspecteur d’agriculture et directeur des pépinières nationales d’Athènes.

(Revue Horticole). e t ¥ * k

Destruction des insectes nuisibles. — M. Bidard, chimiste, secrétaire honoraire de la Société d’agriculture de la Seine- Inférieure, publie une note relative à l'emploi de l’eau phéniquée en agriculture pour protéger les semences contre les insectes. Ce procédé est appliqué en Angleterre. Dix grammes d’acide phénique suffisent pour donner à un hecto­ litre d’eau assez d’odeur pour éloigner les insectes; mais il faut mouiller le grain et Dégoutter immédiatement car, à do très faibles doses, l’acide phénique détruit la propriété ger- minatrice du blé. M. Bidard cite un cultivateur qui semait chaque année du maïs, en mai, et était obligé de faire garder ses semis pour les soustraire à la voracité des corneilles. Il lui a conseillé, cette année, de tremper simplement son maïs dans l’eau phéniquée, et pas un grain n’a été touché par les corneilles. Dans son jardin, le même cultivateur s’affranchit des limaces en entourant les plantes ou fleurs à protéger par des cailloux trempés dans l’eau phéniquée et placés à la surface du sol. ANTOINE

(Bulletin de la Société d’horticulture d’Epernay). N. N.

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Exposition permanente. La Société vient de décider que MM. les Fabricants et Marchands d’objets'd’art décoratif et accessoires de jardin, pourraient être autorisés à. exposer gratuitement au jardin de la Société des spécimens de leur industrie (avec indication de leur adresse). En'faisant leur demande au Président, ils indiqueront la nature, le nombre et la dimension des objets à exposer. Les dits objets ne pourront séjourner moins d’une année. La Société ne prend à leur égard aucune responsabilité.

A ffich a g e . La Société viônl d’affecter une partie des murs de son jardin à l'affichage de MM. les Horticulteurs et Fabricants d ’objets d’art et d’industrie horticole. Un cadre spécial recevra les affiches de vente et location de champs, fermes, jardins, parcs et immeubles de MM. les notaires et avoués et des particuliers. , Il y aura de ce fait à payer à la Société une redevance calculée sur la grandeur de l’affiche et le temps qu’elle devra y séjourner.

«fus de Tabac. , Messieurs les Sociétaires peuvent se procurer du jus de tabac au siège de la Société. S’adresser à Mlle SEBEHT, concierge. <

Messieurs les Sociétaires qui désirent compléter la collection des Bulletins de la Société, peuvent s’adresser à M. Tirlet, bibliothé­ caire. — Coût de chaque année, 2 fr.