25 - 26 septembre 1944 – Le Front des Vosges Le Bataillon de Marche n° 4 libère et Andornay

En quelques jours la guerre change de visage. Depuis la Provence, la 1ère D.F.L. avait avancé de 600 kilomètres pratiquement sans combattre - l’affaire d’Autun mise à part. Elle s’était habituée au succès, aux acclamations, à la déroute de l’ennemi.... La fête est finie. Brusquement la Division se trouve arrêtée devant une position où l’ennemi lui fait face. Dans le secteur de Lure, sont engagés le B.M. 5, le B.M. XI et le B.M. 21. Le 25 septembre, le Bataillon de Marche n° 4 s’empare de Lyoffans et d’Andornay qui seront Général BROSSET conquis de haute lutte et au prix de nombreuses pertes. Commandant la 1ère D.F.L

PRELUDE A LA CAMPAGNE DES VOSGES 25 septembre - 5 octobre 1944

A partir du 15 septembre, le commandement est réorganisé, les forces franco-américaines du général PATCH venant de la Méditerranée forment le VIème groupe d’armées sous le commandement du général DEVERS. L’Armée B acquiert son autonomie tactique et prend le nom de 1ère Armée Française. Toute la 1ère Armée française est regroupée entre L’infanterie de la D.F.L . en progression dans les Vosges les Vosges et la frontière suisse, face à la trouée de La 2ème Brigade au Nord-Est de et la 1ère Belfort. Du 7 au 20 septembre, la 1re D.F.L. est Brigade au Sud, le long du Doubs, avancent de quelques dirigée vers Baume-les-Dames et Rougemont pour kilomètres dans un pays vallonné, couvert de prairies

y relever la 45ème D.I. américaine. et de grandes forêts, jusqu’à MOFFANS, MIGNAGANS

et ONANS. Le 21 septembre, la défense allemande se raidit sur tout le front et les deux brigades se heurtent à des positions solides au BOIS DE SAINT-GEORGES, dans la forêt de GRANGES et sur le plateau d’ONANS. Dès le 25 septembre, la ligne de feu se stabilise, la 1ère D.F.L. s’étire sur un front de 25 kilomètres avec 7 Bataillons alignés. Le soleil a fait place à la pluie d’automne, froide et triste, continue, qui noie les bois, imbibe les prairies et la Division patauge dans la boue,

Division Française Libre DivisionFrançaise encore en tenues d’été.

Les Tirailleurs souffrent particulièrement du temps et ère leur comportement au combat s’en ressent. On envisage de les remplacer avant l’hiver. Le glissement de la 7ème Armée américaine voisine va contraindre la 1ère D.F.L. à s’étendre sur sa gauche et s’engager dans des actions défensives dès le 25 septembre. A la demande du chef du 6ème C.A.

américain, MONSABERT se voit en effet obligé de Parcours de la 1 la de Parcours

couvrir son flanc sud et De LATTRE l’autorise à y – consacrer un combat command de la 1ère D.B. qu’il fera appuyer par une action locale de la 1ère D.F.L. contre le

1945 1945 village de LYOFFANS, au Sud de la R.N. 19. -

D’après Yves Gras, La 1ère D.F.L. Les Français Libres au combat 1944 25 - 26 septembre 1944 – Le Front des Vosges Le Bataillon de Marche n° 4 libère Lyoffans et Andornay

LE B.M. XI DEVANT GRANGES-LA-VILLE ET LE B.M. 5 DANS LES BOIS DE SAINT-GEORGES

La D.F.L. quitte Dijon le 17 sous la pluie battante et arrive le soir à Villersexel où elle relève des unités de la 45ème D.I.U.S., entre Étroite-Fontaine et . L'ennemi est bien retranché en lisière du massif forestier couvrant Belfort à l'ouest, entre le Rahin au Nord-Ouest et la route Villersexel- Héricourt au Sud-Est. La Division va tenter de frayer sa route à travers ce massif. Tout d'abord la 2ème Brigade commence la bagarre dans la forêt de Granges pour le B.M. XI, et le Bois de Saint-Georges pour le B.M. 5, mais se heurte à une défense solide et ne peut entamer le dispositif ennemi. FORET DE GRANGES : LE SAUVETAGE DU LIEUTENANT LE PORS DU B.M.5 CHARLES ROSSIGNOL, B.M. XI C'est au cours d'une de ses actions multiples, lors de Né le 16 février 1920 à Pin l'Émagny l'attaque du BOIS DE SAINT-GEORGES le 24 Septembre (70) d’un père cordier et d’une mère 1944, sur la lisière de la FORET DE GRANGES, que le institutrice. Lieutenant LE PORS du B.M.5, un jeune de 1940, 1939, Saint-Cyr. Décida de rejoindre échappé de Bretagne, est laissé pour mort sur le le général de Gaulle à Londres. terrain. L'attaque ayant échoué, il se trouve à Déguisé en soldat polonais, s'évada de le 21 juin 1940 en quelques mètres d'une casemate allemande, sous le embarquant sur le Batory, qui feu des armes automatiques.

rapatriait vers l'Angleterre des Une nouvelle attaque est montée pour au moins C.P. Ordre de la Libération la de Ordre C.P.

troupes polonaises. ramener le corps de ce bon camarade, vétéran de

Engagé dans les F.F.L., fut d'abord affecté à l'encadrement toutes les campagnes. À sa faveur, un héroïque des jeunes volontaires à l'instruction sur le sol anglais. Tirailleur réussit, en rampant sous les rafales, à tirer Multiplia les demandes de mutation pour une unité combattante. Novembre 1941, obtint une affectation au son officier hors de la zone dangereuse, et B.M. XI alors en formation à Beyrouth. Intégra en qualité heureusement, comme il le dit lui-même : « pas mort de chef de section de Brenn Carriers (chenillettes). complète ». Promu sous-lieutenant en mars 1942, combattit Le Père Norbert CALMELS participa brillamment à El Alamein (Egypte) où il se distingua au au sauvetage du Lieutenant LE cours d'une reconnaissance, le 4 novembre 1942 faisant PORS, grièvement blessé, et comme preuve de sang-froid en dégageant un tirailleur sous le feu adverse et en réduisant au silence la résistance ennemie à bien d'autres, apporte dans les par l'action de ses mitrailleuses de 25 mm. Cité. Une moments douloureux qui suivent la

Division Française Libre DivisionFrançaise nouvelle fois cité en Italie, après avoir été blessé par balle blessure, le réconfort de sa

le 17 mai 1944 en soutenant l'attaque d'une compagnie de présence, de son optimisme et le ère voltigeurs à Casa Chiaia. Débarqua en Provence en août plus souvent de ses bras robustes. 1944 avec son unité avant la remontée de la vallée du Les préliminaires de l'attaque confiée au Bataillon Rhône. À la libération de Besançon, retrouva ses parents, mais, mettent celui-ci à rude épreuve... On se bat tous les quelques jours plus tard, le 22 septembre 1944, volontaire jours, et tous les jours il pleut, puis la neige succède à pour commander une reconnaissance dangereuse, fut tué la pluie glacée. par balle devant Granges-la-ville près de Villersexel (70), à « Le padre » est partout, accompagnant le quelques kilomètres de chez lui. Inhumé dans son village commandant du Bataillon ou visitant seul les unités

natal de Pin l'Émagny. Parcours de la 1 la de Parcours

engagées au combat. Toujours souriant, jamais

Chevalier de la Légion d'honneur. – Compagnon de la Libération - décret du 7 juillet 1945. fatigué, couchant là où il peut, apportant des nouvelles des camarades engagés dans les combats

1945 1945 Source : Compagnons comtois. Guy Scaggion. voisins...

- 1944 25 - 26 septembre 1944 – Le Front des Vosges Le Bataillon de Marche n° 4 libère Lyoffans et Andornay

AVEC LE BATAILLON DE MARCHE N° 5 Ils s'en sortent sans une égratignure mais nous DANS LE SINISTRE BOIS DE SAINT-GEORGES savons désormais que l'ennemi est tout proche et Par Alexis LE GALL, B.M. 5 que la plus grande prudence est de rigueur. Finalement nous nous installons en appui de nos voltigeurs mais sans pouvoir les aider beaucoup « Nous avançons vers cette « trouée de Belfort » qui car, dans le bois, nous ne disposons d'aucune doit nous ouvrir le passage vers l'Alsace et le Rhin mais visibilité. qui, coincée entre les Vosges et le Jura, constitue une Ainsi va commencer une guerre de position, à la espèce de goulot incitant à la résistance, une sorte de manière de 14-18, qui va s'éterniser ; entrecoupée Thermopyles protégeant l'entrée en Alsace et en de patrouilles, de coups de main, d'échanges de Allemagne, ligne de défense idéale que les Allemands tirs. Suivant leur habitude, les Allemands vont ne vont pas manquer d'utiliser. Et ils vont l'utiliser utiliser des mines anti-personnelles pour se d'autant mieux que le pays est une suite de protéger et plusieurs d'entre nous en seront boqueteaux et de forêts faciles à défendre. victimes. On nous présente des nouveaux modèles Effectivement les camions nous déposent bien avant inconnus et d'autant plus dangereux qu'ils sont à Belfort, dans cette région boisée où nous entamons, à base de bois ou de plastique, donc indécelables travers la campagne, une marche d'approche vers on pour nos « poêles à frire ». ne sait trop où. Car, autant il était précédemment Dès notre installation commence une pluie facile de se repérer par rapport à des lieux connus d'automne (nous sommes fin Septembre) qui ne va comme Toulon, Avignon, Lyon, le Beaujolais, etc..., plus s'arrêter et va nous rendre le séjour autant ici tout parait se confondre au milieu de ces insupportable. Nous avons toujours les tenues prairies et surtout de ces bois. (...) d'été que nous portions en Italie et pour le Nous entrons bientôt dans une forêt, où les allemands débarquement et seule la capote est censée nous se seraient, nous dit-on, retranchés. protéger des intempéries ; pauvre capote, qui,

Nous y remplaçons des Américains qui, grâce à leurs pendant des jours et des jours, restera imprégnée véhicules et au carburant qu'ils s'approprient en d'eau, doublera ou triplera de poids et nous priorité, nous y ont précédés. Dans la nouvelle maintiendra, nuits et jours, dans un bain continuel, organisation décidée par l‘Etat-Major, les Américains de plus en plus glacé à mesure que les jours (il s'agit du 6ème C.A. qui a débarqué en même temps passent et que le froid s'installe. que nous en Provence et progresse, depuis, sur notre Je grelotte et tout le monde grelotte autour de moi. droite) vont se porter plus au Nord et laisser à la 1ère Malgré la pluie, nous avons, comme d'habitude, Armée Française tout le secteur Sud jusqu'à la Suisse. creusé nos trous individuels que, le jour, on regarde Nous nous trouvons entre LURE, sur notre gauche, et consternés car ils se remplissent jusqu'à déborder VILLERSEXEL derrière nous, et le bois où nous de cette eau du ciel qui ne s'arrête pas. Le soir,

pénétrons, le BOIS DE SAINT-GEORGES, nous allons avant de s'y allonger pour quelques heures de Division Française Libre DivisionFrançaise

finalement bien le connaître car nous allons devoir y sommeil, pendant qu'on n'est pas de garde, on les

ère séjourner pas mal de temps. vide comme on peut en écopant avec les boites de Notre première prise de contact est originale. MONA, conserve vides. Et l'on s'y réveille, quelques heures toujours aussi intrépide, part reconnaître le terrain, plus tard, avec l'impression de mariner dans une accompagné de son ordonnance (un de nos Tirailleurs baignoire. (...) du Cameroun) et nous entendons, presqu'aussitôt, des Tout autour de nous les accrochages continuaient. échanges de coups de feu. Nous sommes soulagés de Nous enregistrions des pertes mais l'ennemi les voir revenir tous les deux. Mona est tout excité. Ils continuait à s'accrocher.

se sont trouvés, nous dit-il, brusquement en face d'un Enfin, après quinze jours à trois semaines de ce Parcours de la 1 la de Parcours

Allemand qui les a aussitôt ajustés au Mauser et, régime, nous fûmes relevés et transférés dans le – sautant chacun d'un tronc d'arbre à l'autre, ils se sont secteur de LYOFFANS, plus au Nord.

tirés dessus mutuellement jusqu'à ce que l'Allemand, 1945 1945

- menacé de débordement, ne se décide à se replier. Alexis Le Gall 1944 1944-1945 – Parcours de la 1ère Division Française Libre leurs l'ennemi automoteurs, Aussi chefs aménagés ce dure Le Sergent GEOFFROY, 18 L'attaque de de par donné allemands maison pour ennemies exécrable, très les région Bataillon qui Le Il commandement puis, prend il guerre fait de s’illustre hommes A BUTTIN en route Montefiascone Durant passe Il LES COMBATSLYOFFANS DE ANDORNAYD’ ET

participe rejoint

faudra

Moffans la 25 Sélestat) lendemain

se

Tirailleurs Provence autres sont les mouvement

reçoit .

couvert

route

cadres

de ont . La affecté replier sous septembre, part

s'emparer l'avance

la six dans où obus

ensuite

Bolsena regroupant territoires avec en Le en

Jean du

par résistance

Campagne toute du

promis .

des font

de

en

.

fois ses

B aux se

avec unités, le Moffans

Janvier (FRANCHE Mai l'ordre Renforcé

situer les . . Maquis

le

.

M

Le Bataillon n Marchede

des Commandant

sous LYOFFANS

1943

jusqu’aux

sont

Les NIELLI à

l’ennemi,

et commandement

;

.

la

patrouilles combats durs mortiers Sergent

Africains

alors S en

des 4 du la le vers

1941 (juin est 25

. cadres

soin, la

S

vallonné, l'épaulette

: prise

S

journée ALSACE

Commandant .

aux

du

le formé

1941 c’est

des retranchés, Lieutenant

. - de sans

combats le

d’ITALIE,

S de de elle

-

2

par

ravages ennemie le bien - 1944 . Lyoffans le . que

ème COMTE),

-

commandement

combats tiendront

des

Front Tirailleurs arrivant village - contour

Chambarand l’Afrique

Camp de d'ANDORNAY

26 septembre 1944 chef le s'emparer

par

lisères au coûte le

lente ) qu'on

et (Col

ainsi puis Brigade, .

les Maquis

SYRIE et abrités Le se

camp fanatiques

pour

BUTTIN le Bataillon ses

et

- armes des

Armand

colonel de

s'ils de B des parmi tombes

.

du

suivent y

il de . d’Angleterre Commandant

21

M et et défendu du que

par

hommes

des

Fougerat

puisse, la Qastina est

la de

Alpes Occidentale exact venant

reçoit jusqu’à .

du

et Capitaine Takrouna

prodiges

«

auquel

morts

4 Chevestraye libération il coûteuse

Maroua

tenaient de

venus dans

cimetière Midi BOURGEOIS d’ farouche bois

une automatiques est est l’Aspirant les

passe

du

DEVILLERS de

où en sera ETHIOPIE sont

auxquels

de LYOFFANS le

engagé en des

s’emparent arrivé dans

(février au est Tirailleurs

la Commandant situés température Marche

l'assaut maison il

de

liaison Gold leurs

renfort (TUNISIE)

(Cameroun) Palestine et FOUGERAT

de

BOUILLON, termine nuit de tout Bataillon

éventrées

tué

» Française positions , l’Isère de

. :

sous

.

courage

défense ce Toulon

. En ensuite Coast

dans canons où

45 (

divers à sur

1941

avant

trous René

aussi

leurs

et pays avec

), l’Est . sera face n des

.

. par

de

° ° et les ,

la la le de Le Il Il il

et le la ) . .

4

4 libère :

compris, vigilants Ce le RACENET LYOFFANS chemin Rognon de Le à monument, La lit précautions La et tant progression la progressant des Lieutenant Dans La dit croisement dans automatiques direction ils Les progression la Nos feu La faits « premiers guetteurs Tout fréquentes Le FrontLe des Vosges -

dire

Achtung château

LA LIBERATIONLA LYOFFANSDE PARB.M.4 LE

du les

puissance

3 1 2 progressent

bataille « VERRERIE 25

Marche des

Français matin ème ère ème

batteries

Lyoffans prisonniers

que la

à leurs Rognon

BARAQUES l'après

routes

la

Racontée Madame par

Compagnie,

septembre, coup,

montée

Compagnie armes de

Compagnie

près

route

est soldats

: les progresse

,

restent

d'eau . ;

institutrice à Magnyinstitutriceà

rangs la du

le H

du

schwarzen

des n

reprend ne la prises

est dans

s'emparent le - sur

du ... ° du Allemands le midi,

pour

Bouillie,

4 de et automatiques

allemandes :

3 bombardement

champ

prélude

peut

de 25

» à le tir

. ème

essaie

engagée

Moulin feu

est . . français MAGNY

et venant travers 220

ROYE

le

tir et

BARAQUES,

à par de

septembre,

qui inonder progresse Compagnie

une voit

en . le son lit emprunter LYOFFANS

ennemi, la du leurs

et Andornay

nos

la

ayant les

reste direction de

Soldaten doit 2 de de

Soyeux

sa objectif

Billotte ème du arrosent tiennent section 155

- Charme les les de

JOBERT

Allemands batteries la

l'attaque font postes s'emparer progression

la

Moulin atteindre

, oblige de allemandes champs ROUGEMONT

Compagnie

pour

elle placées vers prairie

-

venant MAGNY des

la de l'itinéraire

. la

les et des

!

commandée

mais

VUILLEMIN et

- harcèle la

n'est doit

objectif troupe » mais le

Jobert l‘Eglise

à progresse

la de . ravages

les

; du

Allemands BARAQUES .

CHEVREGOUTTE se

du

qui La les

terrain le à du

nuit, la

de se

arrêtée surprend chemin - replier

VUILLAFANS,

.

pas JOBERT l'arrivée carrefour plupart

CHANOIS

relèves du les ont

CUDE .

croisement

s'arrête

replier la

malgré fixé, l'église

Bataillon énormes

passe

; possible forêt ils

barré

dans

devant

par :

armes

par

; creux c'est et

dont l'ont .

sont sont sont

puis

des :

Les

les

du

en au en de de

le le le le le la la -

1944-1945 – Parcours de la 1ère Division Française Libre corps Les cherchent occupants Et montre Il il cimetière, Mathey Un suffit monument Alors leurs hautes creusés mur Allemands La passant ruisseau la Les 26 commencent d' Américains allaient Les désespoir l'atelier Dans protégée direction Une

distingue

Andornay

appelle

nuit

quelques septembre soldats Français chefs

première officier du

section

armes l'après pas à au carrefour de la route de et d’Héricourt

un

dans herbes,

corps,

cimetière les par

Boichot dans

et,

. attaquer à

par

avaient : le la à

le

casques tirent «

nettement des

char de

: et le

automatiques LYOFFANS, ; s'évader à

-

les champ servant monte « repartent

midi, L'armée Le Bataillon n Marchede

deux mais maison à

instants

l'aube, s'emparent

cimetière tire

la prend

Les

le déchanter vague couchent

abris Lyoffans roseaux

25

(à 2

prend ;

sur

champ

ème dit

Américains sans chars nous un

d'autres,

: et Magny Perrin

«

dans du

d'un ils

- de alors les Compagnie aux Grézel

soldat

et Je , lui

les d'assaut à

ils

arrêt 26 septembre 1944 .

Place du Centre, tirer

cimetière

attaquent

progresse

Gaulle

qui vois l'assaut

les . Français

position

. enfin aussi

par Perrin, soldats casques ( F suffiront

- ; Il ... le

Jobert) n'avaient . l'ancienne dans

M

dans

assaillants faut ;

encombrent

) se sur

»

;

vont eux, .

grenier

,

la

dit

est du une dresse les un

le

les est se

et, . du

les

que dissimulés

par lucarne

le la cimetière allemands par

tous et à

passer cimetière au

soldat

replier

pour

trous combattants

B Lyoffans seconde soldat après trous

ligne

dit

. fauchée

pas la les M les

voie de

sur des carrefour kapout

. route

d'un

les 4 sur individuels,

abattre brèches

Américains de . noir, individuels . la le de

il peur rafales ont .

du

.

.

rives

défense » seuil la

par Cela

voit maison . section furieux ton

.

!

passé tram, :

route et

»

. des

qui °

les les les du du du de de lui ne de Ils le

4 libère

envoyé Allemands s'enlise grossi ont Dans ANDORNAY Pendant dans nouvelles Le campagne cimetière La 1939 Extraits Marie de Epuisé tués se Poursuivant Le son Enfin, terriblement françaises c'est Vers brûlent l'Artillerie Pour l'incendie Le FrontLe des Vosges cœur GEOFFROY L'ennemi suivent même on section repérés autres GEOFFROY Une ferme campagne comme maisons «

Marine heurtera La troupe

Mort pour la France à Francela pourMort soir essayé tour n’a - village

1945 et

11 Lyoffans la soutenir

» la la

section

villa vers en

, .

- et

fixent

le ? jamais

leur .

98 de

h, boue . Claire et

un

journée ;

il

.

Non, lutte même, sur tire ferme,

continue Ce

in

impossible

d’Italie

le les

tombe, est a de

emmène ce ruisseau, blessés

troupes :

chef tire

et

»,

des baroudeur transformée six

: de

qui

. anéanti Magny de

sont de tireur jeune la le

ASPIRANT ASPIRANT RENE GEOFFROY

son ,

ne alors

Bir vu

endommagées

du ANDORNAY dira Français Lyoffans

alors

.

l'action

temps sous

il pour résistance plus temps, délivrer heures, l'Aspirant

VILLEMOT sur

cet

Français Hakim et progresse,

les tiraient

sa

Pacifique attaque du officier

au les

sera

.

avec

de

plus -

belle,

lourdes et bras «

Jobert à

le manœuvre

passent

relevé

presse

une

F

25 la occuper aspi extraordinaire

. plusieurs

détrempé une M

survivants village de

l'Authion lui

prise

de

. occupent en

Andornay en , tard . est Andornay le a GEOFFROY l'avance le ,

la Mais

pluie

les .

»

tué se les

sans :

le croix

été est vers

la haut Mon admis il village vive conquis

se

par blockhaus de du

tenant

des

. faut

1

servants

un dégager chars

1 la . d'un . Va

et l'officier

dégonfler

. ère

Toulon,

ère

la décimée Deux

battante

le Il Colonel

Magny continue

le

- n

arrêt, maisons

nuit village combattant en par

du

t ne

°

- .

Compagnie

résistance le 26 1944 septembre obus

plus on

air est le

le les lui

169 carrefour, Bataillon Compagnie

finir ; sont C’est

bouge

venant les

village

-

du attendre bas même mais résolu il

chargée nouvelles et terrain dans qu'à . , résiste .

avant plus en

Avril

. -

dure Il Pour les maisons dans

F

Jobert,

ses MAGENDIE . Mais

un .

incendiaires .

M plus prend . du a

relevés

«

...

vieux à

. vu les

Tirailleurs

Français

le vétéran est la

de

tandis 1998

l'avant .

Les 18 L'affaire

village le d’Infanterie soudain

d’un la

. de

obstinément déloger d'autres

Une

et

nuit

; du les cimetière, pluies

le

reste

PALANTE grognards tourmente

occupé Tirailleurs

le

un maisons

toute

aura F attaque .

balle

pâté heures

B .

que - Et M B pertes garde et

. de

.

de M . René . . puis,

sont

M

! sont char

Puis

lui

ont

ont les De au de . les les

la la du 18

. et - 4 la . .

4 à . ,

1944-1945 – Parcours de la 1ère Division Française Libre section fut arrêtés A par JOUVE, par effectuées Plusieurs l'ennemi découvert direction Il ferme, étaient Mitrailleuses cimetière avions 4 du Vers ses de reconnaissance Notre beaucoup LYOFFANS arrivés farouchement des village, lieux, Le sur alors Je défendus lutte où « à habitants «

,

l'ordre

Bataillon

était la

Nous

à repense

carrefour la paysage les la balle assuré, les

interventions

les

l'Ouest nuit, héroïque,

que

armes départementale Division

marchant

leurs .

armes 25

appui comme

par LES LES SOUVENIRS DE

dans en impossible un à

midi . de reprenons

à

..

RETOUR A LYOFFANS 1990 EN de

du du notre . de

à

nous et la

proximité

LYOFFANS, se batterie

engagé, jeune la l'armée tentatives Ce à permettant

Le Bataillon n Marchede 2

feux LYOFFANS

n'a travers

village

jambe pertes de le formé nous

cimetière,

ème 26

. allemandes cette légères résistance soldant automatiques

qui

était sous fût

25

A fracas du véhicule objectif,

étions la pas

Compagnie du B.M. 4

dirigés septembre, . avec

la engagé

occupions ne

une

. 1

localité

de

du où

dans par dans journée la un la

les

er - fin

changé assuré

(extraits)

.

manquait

7 de pluie,

par localité

R 26 septembre 1944 28 se

et

route progresser

précaution des

des toujours ,

prés dure la égiment

un 62

vers en de

d'approche

ennemie aborde

nos

.

à un trouvait ANDORNAY l'artillerie

juin

de Je départementale

plusieurs

.

premiers,

RENE

repos environ . raison et

la

. De des premières

du

qui verger

l’ennemi me une rangs il

journée Châteaurenard, vers

par

1945 Je qui

matinée L’allemand

mortiers

s’empare

cette 25

villages pas quelques souviens

nous sur de

revois ferme .

MALDANT

l'ennemi

figure sur .

sur Un

un d'une LYOFFANS

à

:

septembre

et

situé Fusiliers

blessés

400 d'ouvrage notre

à

. » l'approche

position et tour

place séparaient

avaient le le .

VILLERSEXEL,

élément

maisons pas nous

tenacement à

ces

de

au «

mètres,

étendue

terrain près après de la tournants

. 438

de tac

position,

très

résistait

atteints

citation « pour prix mêmes

Francis Marins

blessé étions

. garde :

tac de 60

1944 nous

dans et

loin une 360

été

°

du

en de de de de

le la la la

» » à 4 libère

– un Cette cimetière successifs, A mitrailleuses soutenons premiers découvert nous l’ situé La partira MARY, La 12 bouge la Le déplacer, apparaissent du le verger Marins attaquer 26 hélas J'essayais c'était avec constatais Dans postés DEVILLERS, J'avais

autre, Le FrontLe des Vosges

l'aide

matinée

cimetière progression cimetière

heures service première

mur

septembre

au Compagnie B.M. du 4 dansle verger attenantà la ferme sans une nuit

Lyoffans

les

pas

la

en fini où en pris

sort

Lyoffans à Sud l'adjoint de

à

.

surpris ...

sur .

sentinelles

travers de tête

nous de de sa résultat nuit,

du voyons

nouveau sorte

que pour du de

jumelles, les mon

. l'attaque l'ordre du

sera

Les

et position

« Les section les

mon 25

- clôture

26 et la

à se

R. R. le village quarts DEVILLERS

Tirailleurs nous nous

l'assaut

lui par

1

au arrosé tour hommes de au

la Maldant voltigeurs fera

septembre Allemands tir étant ère . au

nous

d'attaquer

et réapparaître mieux

végétation le

et

. 26 le

courbe

section, prémonition

je

trouvons cours

et voyons

commandée en

en cimetière par de et matin tir

voler que Andornay

septembre suis

surabondamment résiste du désigne lapositionde la1

le empruntant

voyons veille

vient du compagnie

disparaissent de

était essayent . le cimetière

le

des

. la sergent

d'une blindé De

surveillant ...

par Néanmoins en intervient

lui . réagissent, . lendemain

progression tir

» sans se Au

Son .

mortiers

notre

pessimiste,

Un

, au la

moment remonter

à l'air

les

poster

bout sur .

1944

par m’annonçant

chaque

-

tir faiblir conversation, char

chef . Compagnie

d'approcher le du bas

.

position, allemands est

l'ennemi . vallonnement le

d'un les Des

l'un .

se

Sergent

des

à l'ennemi serait .

au DEVILLERS, du

Lieutenant dirigé

les

tirant par l'angle Tirailleurs

ère passa

heure

le

il moment

cours après Fusiliers

brèches

pierres

terrain moral, parlait bonds

fatal -

nous chef

vers

doit

que . des

par

les du du de ne

se je .

1944-1945 – Parcours de la 1ère Division Française Libre des Bulletin nouvelle ouverts désolation, Quel leurs découvrons rigide atteint mort cimetière, Nous première accentuée blessé tête, Tout RenéMALDANT Commandeur Provence, nombreuses

où se trouvaitl’ennemi

Lyoffans

désigne le cimetière Bouches

c'est armes à . n'a arrivons

spectacle

trimestriel ? . coup, Près d'une

Châteaurenard,

fois , .

pas

De

. Ainsi

DEVILLERS

R. R. du stèles

plusieurs du

. les Une

des

. Maldant

du Rhône

Le Bataillon n Marchede épargné Mérite La un

notre

sur balle tombes

les

(

allemands deuxième guerre de 25 La mur blanc dans

le

national, n (1921

Garde l’Association

anciens connaître Il 1 section Président du D Il Rhône, débarquement toutes B R incorporé Lyon René

° position, . au Port terrain ère . .

. corps

M T 78 s'intéresse F

-

Il

. se .

les

Comité

de S L sont .

D tombe .

, continue . ce . est

Andornay cimetière, L'ennemi renforcer toujours mouvement, Peu leur grenades, les continuent blessés, terrain veulent Les

26 septembre 1944 -

,

Maldant 4 cœur Saint . 1990

avec Dès 2007)

F

les

Le dévoue Lyon, Il . Bouches

attaquants le L

Médaille

clôture

. section ,

à tués

cimetière, la

sont

campagnes écrasées,

1969

Pradet mais 28 morts - découvert,

au s'engage

combat lequel de

Louis

Tirailleurs, « terre, 1

.

Vosges,

ère

très

la mai . au après, des la est

6 Son

,

ème S - il D dans

, à sans du il de

Stèle, étendus,

,

le .

militaire, . inlassablement Lyoffans est

il

cadence né

F tôt S

se Certains est milieu et

1944 dans

Anciens Remoulins, - .

aucun

sur

rejoint du se . les ne s'en L Rhône

à

qui

vallonnement

. .

le visage Alsace,

aussi

R

Provence le

.

aux et de Frédéric

secrétaire

replie se . compter

»

des

leurs

dont T

16 ,

sont bouge

la

. DEVILLERS

cimetière,

est

ce un il S

14

pas deux

)

va

nous Anciens .

battre septembre

l'Italie . de

le allemands

Croix feront

participe

route du bataillon

cercueils

puis à

leurs

l’initiateur de

prix

Authion

Président

il l'Amicale sans

février

du empruntant renforcer trous tableau éteints , est

très

Alès

au deviendra

la groupe

- plus, de

de l'aide . et pour

Fontaine vallée

au Affecté

. sections -

de céder

1

tir , Guerre

trésorier delà

Ce

reposé, ère

faisons . loin vie 4

alors Aix :

16 1921 cesser

.

et trous, la

Italie, ,

1941

a

de de

de » est leurs nous faire

D pour ème s'est

sont sont °

- vers

.

1 une en

.

du été au

sur

ère

F la la le

. du du de ne de de 4 libère à à La

- . - le , la L

il . . .

lutter qualité les Pourtant, nostalgiques ceux certaines « Martine C.P. : DDM blessé septembre Mon toute conséquent, aux naïve teint yeux bleu Courtaud 1 même Espagnols, Tunisiens, Ceux surgissent immédiatement, d'un cimetières mot Résistance) (qui concours L'autre Mais souffrances bombardements, loin fûmes Quand changea semble engagement volonté Le FrontLe des Vosges ère

52

D

membres

-

de - Lyoffans devrait curieusement ans ci comment . « «

là mat, sombres épreuve F . côte

carnet d'avouer Lecaudey

d'abord croissant

uniforme

. Sommes

L sonnèrent les exceptionnelle immigré jour, la -

en

intellectuels .

de

n'étaient de

après

scolaire KNAFOU c'est . précisions mais

d'Italie Hongrois, mort à .

Tirailleurs 1944 toujours

avoir

cours

atroces LE CAPORAL MARDOCHI KNAFOU CAPORAL MARDOCHI LE

devenant

d'une s'intéresser réaliser Comme côte, ?

p : il

de

:

, de ar Maurice PAULHIESMaurice ar 4) (B.M. ébahis

une

brillant oublier

bien la voilà

consternés

n'est pour laMort France à LYOFFANS son fut

marqué :

et .

rompus les

»

sur

« ou et

renforcés route notre

libération de

gentillesse fut les placé . certitude pas

Knafou

de

question

ma

curieux

ignorance - planté

manquent comme

le 25 Septembre 1944 Septembre le 25 visages

Tchèques, dominent il la

d'Afrique, chaque ensemble

Andornay à

.

» de ?

de

cloches plus

cadavres, dans son

pas

l'idée Résistance

Tissés

de de . pensée

de aux

ceux

petite du porte Avec .

tué,

normal l'étoile

»

la cortège travers

sur

par

nationalité

: je de

flous

un

de

de «

de - groupe, les du et croix fois

au

me

de ou

aujourd'hui

les elle, ses dans immigrés

tout, la Marocains, . etc visage unité certains

l'objectif d'un à devoir

se la

liens

sujet

cours

de le détermination,

que ses croix et la

mais

. et au de la

jambes, , de France,

de porte notre

rappelle

ils

la nos dévouement

- avec excusable

victoire, qui Lorraine

dessus

blessures furent craintes date

humble

mitraille, la du expressif

j'entends Déportation portaient surmontées

française d'années

camarades

David aussi

unissaient souvenirs, construire »

. de existence

prochain vers

sa

Mazoire Italiens, le dans la .

du

de

d'une façon

notre

calot de nous

paix face plus

que

par

ses ces

et,

au 25 de

et la la le le la à à

:

1944-1945 – Parcours de la 1ère Division Française Libre Knafou prospérait d'Afrique Pour ligne un risques encore commençait Plusieurs réparer s'acharner le Ce son prioritaire veillé a de Chacun au les l'Artillerie mortiers besoin, campagne Ce postes (nous de téléphoniques en Comme Notre

posteriori

courant sont jour peu l'avance, nos renforts

organisation coup

relation

mieux

:

est le

ne à

il

de -

. camarades plus bataillon

là, encourus les

ne un appréciait toujours, ce

.

pouvaient

disposerons

M radio du

5 .

de étant

les dans divisionnaire, installés

de mêmes sur ème devait arsouins

Le Bataillon n Marchede que

Les comprendre, son

nécessaires volontaire

les

Nord

-

à en partantde ladroite gars la

la

25 et 26 septembre25 et26 1944 que avec

les

le américains

gars son casque

manquer cette situation

. matérielle hors

mortiers

peinait pas de la . Ce

les Compagnie

sous Commandant

lignes

exténués qui

l'importance Et

déroulaient,

aux

recrutement,

de être

fut

qu'un en compagnies le C.C. C.C. du B.M. 4 en nous . section s'occupaient de

le anglais

la extrémités et

Celui

KNAFOU revenir

ou il

qu'il

«

régime P

section )

pour de combat, alertés les faut

.

. comprenions à

(dès

peu C allemands

n'arrivaient acheminés

. - l'avant

ci responsables

soit fallait monde . C.P. . C.P. : Maurice PAULHIES

et d’Accompagnement, se

la grâce plus au vivant capitale

prendre

n'ignorait FOUGERAT

.

Pétain partit

son

« rappeler de . Tripolitaine) Livide,

traitée

rapidement Italie. des fur Ainsi, transmissions

l‘Adjudant

»

aussitôt tard

.

tête . instruction

.

et appareils le Il

aux le

:

plus

semblaient

pourquoi

le du

il

des long en à demanda matériel, Lyoffans de restaient

le

enfonça racisme se pas

mesure

à

travail cas climat courir lignes petits façon

- avait . de tenir tenir

chef

° les les

de de

et

la

» 4 libère - .

qui Vous que Mardochi aux On en tout pour guerre nationalité avant bien Nous ceux victoire, dans les 1945 prix en France de refuse lourdes engagée 43 l’armée Giraud Mais parachutistes l’Ouest qui débarquement jeunesse remarquer pour faits compte cérémonies en quelques A Maurice Maurice Le FrontLe des Vosges

.

Carmaux

Lyoffans positions Alsace

héros peignant Provence

arrivent peut

je

,

de et c'était Entraînement

partis

le morts le

c’est poursuivre la

l’unité

qu'il .

savions devinerez

pense

de

décédera qu’il La

contraire l'âge Mercantour

du pertes combats des

mais de lui mériter - au

uns . lire

pétainistes rester dans

progression

par avec

danger, PAULHIES,

dans

-

officielles Garigliano

à Mardochée

retranchées Français où soit Tunis est assurerait des

de

Caporal, française du

il du anglais de sur

. Tunis,

lorsque

d'incorporation son

des est

Epuisé

la tous PAULHIES

lui

Maurice il

à mobilisé

à 16

ses

slogans l’Armée

extrêmement Bataillon sa

que

soutien

et d’ région

l'annuaire l’hôpital d'un maintenant de le Buchenwald refus habite, en Américains un en

(Sud .

août

Maurice

et seul formation

camarades . libres

que Tripolitaine

de En Tripolitaine, des

par Ces où ce

. le même part

foudre j'entends

d’entrer

que

.

un Paulhiès .

Dans Andornay de cette gaullistes des l’armée

sous

elle française petit 44 novembre 25 Peu

Il

Knafou leurs une adolescents le et qu’il

de

à . Sélestat déserte

les de du

Paulhiès

Alpes

- septembre jeune la Il participe

force de .

officier mais

jaunisse,

importe temps

meurtriers

son Allemands famille,

d’élève de sera bonhomme

naturalisation recherche Envoyé retrouve provoquent . rejoint dans

ce B Marche

né vers pour la est

,

.

)

guerre ou M . le

ce

obéissant

le petit

puis

que 1

Maurice pour déporté esprit,

Le et

42

ère chargée

les encore

le .

rejoint mot passage sont

en

que

-

ne

au maître, 4 , ne à 8 au

Maurice

Nord «

d'ailleurs D

la organisations .

en m'inspire s'était on

.

enfin mai 20

juif perturbant s’engager se

.

des 1944 ont

débarquement

n

Lycée reprend F - « gagner Au les 1

les

°

.

se les

ère

en L

4 la pour ans, rendent

immigré alors annonce - Paulhiès est

de . au 45 conservées

Gaullistes

Marocain,

Allemands

au

printemps en

conduisit

: il le D vie . consacré

Croix

autorités premiers

,

de Paulhiès

et

stoppée

. prendre Je

général

engagé fin F 1923 Knafou c’est prix

se de

réalité sol . Béjà .

parmi

qu’au

L

Tunis

dans . crois

c'est

» et

mai

tels pas des fait

est

de de de

et de

le la »

.. à la . à .

1944-1945 – Parcours de la 1ère Division Française Libre pour progression tirent A Ouest Une d'une ferme en du « et, Et Venez, les - peut N'importe fiole), pas Je LANGLOIS doivent mm au n'est bâtiments, démolir LANGLOIS

Commandant du B.M. XI Xavier LANGLOIS Je

Le la

te

ils

avec B liaison

combat armes la

LES LIAISON AVEC ARTILLEURS EN B.M LE dangereux,

.

y

prête

compagnie 25 moindre M au neutraliser

pas

,

partent prends

avoir

petite ROUGE puis fortement à aux .

.

être lui,

septembre, 4 une voisinage

Cela

assez

comment, sous auprès automatiques :

ROUGE,

qui me . un » sa passera armes

à Les cinquantaine clairière à

prévoit, !

rejoindre 500 Le Bataillon n Marchede section tentative,

peu

mon

pose . sont une puissant

sauf

demande la mortiers du

25 du

tenue

DANSLYOFFANSSECTEUR DE LE mètres de il ferme

de automatiques

pluie compte

ta

solides, réglera

en Bataillon

en si . B un casse

de

disposition lourd l'A - autres compagnie, peu casse impératif de de prendront mes -

compagnie . que -

p

M

troupes on

position

. explosifs le Pas Bon ar PaulMORLON ar (1 qui,

.

. 26 septembre 1944 par

les problème tête . ton froide

D du

Or

pour

. de court XI un . . le

Capitaine

prendre pour

.

Tirailleurs,

en

Cela ,

il bataillon

Si

Allemands le auront question règlement elles, qu'une . les qui

mètres

reçoit

l

d'accord,

e 26 septembre e26 1944 faut en soit

tir fumigène un

éviter .

règlement et

et

amies, leur Le . fera un à

Allemands doit

recevra

et

de

tient cause

d'artillerie

je LYOFFANS

ne et tant du

jour

tué : directement

tir

tes des place «

pièce m'attends la mise moins

de

tout

sont s'emparer pour

pardonnent de stoppent 155

.

car

des

à inch

je J'ai la d'après obus des bien (obus ces

pis, la

bâtiments des ferme, obus

faire

risque

«

!

lisière insuffisants mm,

demande Chleuhs

c reçu

les de du

dégâts casser Je

ompagnie au

l'artillerie éclats Allah à dernières

. tombe

mais protégés

qui Attaque pour

er mal me

de

à

groupe Boches reculer

je l'ordre milieu le . sur R.A.)

d'une

toute

notre

de

n'est

Sud

c'est

fous pas . suis . 155 105 et que à » .

les ° les

un XI

la la la la

à il - ! . 4 libère

dernier l'arrière ne mitrailleuses, Pas en du frappent obus ROUGE son dans m'accorde L'A débarque Le secteur et Dans commandement Toute villages « p COTELA PRISEDE LA 327 APRES ANDORNAY, Paul la et Ce sur casse occupent Le FrontLe des Vosges Georges Bavière C.P C.P : Ordre de la

ar le général Yves le général 21) ar (B.M.GRAS

Le B

pour le avant .

B jour règlement jouent

Libération

rigade D la

.

Lyoffans

de Capitaine, . M . 26 Colonel

un MORLON

l'après

explosifs Compagnie De grogne

- . la

d'attaque :

là, situés

ROUGE obus,

.

tandis septembre, fossé 21

ce

chance,

les gros

la

» sous 2 plus

le une

, .

ème dernier

- ferme

amené midi,

bâtiments

Dieu

RAYNAL

fusils

de éclats à

un

nos .

à

.

que, le

pièce au village s'accrochent Chassés midi difficultés Limoges muté, Il

le Brigade

l‘Ouest le

du Le Les la

,

l‘Artillerie de

et

ils peu, jeu feu sans

Sud

des

remplace BROSSET

marsouins et lisière mitrailleurs prestige règle Lieutenant Lieutenant

.

d'obus dès la en l'opération

obus

(

du Andornay sont de ... ! la

prend

on

Division dans : Armées .

dommage

discussion,

Les

. de

) camions d'

au

l'arrivée totalité Les

entre en

groupe l'ennemi

Le Andornay de ne

LOMONT

la

craquent

Nord étaient rescapés reçus

française,

Magny fumigène, de

engage Allemands, le de Forêt

la B sait le

-

se

. .

Colonel

et était l'Artillerie M

commandement chef

en

clairière,

s'élargit part

de

CRESPIN

sur jusqu'à . et Colonel portent pour fusils . trop

par - toutefois

finalement de

XI

Jobert

, action

la

l'éclatement

pour la s'enfuient la les fort, de

et

dans se CHERIMONT

puis clairière BAVIERE enlève

. Ie pourquoi,

des 4 cote

Les

d'autre

Allemands ème au à précipitent

section . LANGLOIS, , personnel

.

s'accroît

LANGLOIS

en

Planqués GARDET plusieurs tous

passe sous brigade l'après Français

courant tombés tirs

327

avant,

sans BERT .

sans

vers

les

du du

et le du de en et à

- . à

.

25 et 26 septembre 1944 – Le Front des Vosges Le Bataillon de Marche n° 4 libère Lyoffans et Andornay

Il a pour mission d'attaquer les villages de Clairegoutte et de Frédéric-Fontaine. Mais il doit d'abord enlever la LE GRAND BOIS PRES DE LYOFFANS COTE 327, d'où l'ennemi tire encore sur ANDORNAY. LE 29 SEPTEMBRE 1944 Le B.I.M.P., de son côté, se chargera de prendre Magny- par un Lieutenant du Génie Jobert. Le général BROSSET, suivant son habitude, se multiplie « Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien... » sur la ligne de combat. Il est suivi, cette fois, d'un Pour nous autres Sapeurs-démineurs, ce pain-là est groupe de correspondants de guerre qu'il amène à bien souvent de la tolite*, sans compter le rata Palante, la base de départ du B.M. 21. normal du biffin au combat, balles traîtresses et Avec eux se trouve Eve CURIE. mortiers de tous calibres. Ce pain-là est plutôt « Je vais vous faire assister à une indigeste en ce sens que lorsqu'il explose attaque d'infanterie » leur dit-il. malencontreusement, le goût vous en passe pour Devant eux s'étend, comme un longtemps. Et le mitron qui le pétrit est un fin décor de théâtre, un large glacis compagnon ; connaissant toutes les ficelles du entièrement dénudé, barré par un métier, il en met même trop souvent des ficelles... Il ruisseau en crue, puis montant en vous fournit une marchandise revêtant les formes les pente douce vers la cote 327. Eve Curie : With Free French plus variées et parée de couleurs les plus C.P. : The Telegraph engageantes ; et à quel prix dérisoire ! Il suffit de se Pendant que l'Artillerie se déchaîne, la 2ème Compagnie baisser pour la prendre. du Capitaine MARNAY débouche à 16 heures et se Mais c'est en général là que commence le danger... et déploie sur le glacis en formation d'attaque. De quelquefois le drame. Je vais vous en conter un PALANTE, où les blindés du 8ème Régiment de Chasseurs entre des centaines, hélas ! ... d’Afrique et des Fusiliers Marins sont embossés pour l'appuyer, on suit leur mouvement comme au spectacle. 29 septembre 1944. Une équipe de démineurs fut Isolément ou par petites colonnes, bien alignés, les détachée pour éclairer la route de nos obusiers Tirailleurs en imperméable vert olive et casque plat automoteurs, « les éléphants », que montent nos marchent vers le rideau d'éclatements et de fumée qui vaillants pompons rouges. Préparatifs rapides : coiffe le haut de la colline. Ils ne courent pas, ne se détecteurs, grappins et câble, tresse blanche, couchent pas quand les balles claquent au-dessus de hachettes, scies, quelques pétards pour détruire les leurs têtes. Ils marchent sans hâte, pesamment, mais mines irrecevables... irrésistiblement vers la ligne invisible de l'ennemi. En route ! il est 13 heures, et il fait beau. Lorsque le tir d'artillerie cesse, le mouvement s'accélère Un bois de hautes futaies mystérieuses, de fayards et jusqu'à la crête. Puis on entend des rafales, des de chênes : c'est le « GRAND BOIS ». Une route y explosions, des cris, on voit des silhouettes sombres pénètre et disparaît : celle de Lyoffans à Héricourt, s'agiter sur la grisaille du ciel, courir de droite et de tenue par l'ennemi. La reconnaissance part,

gauche, disparaître derrière la crête, d'autres surgir du patrouilles à gauche et à droite de la route, sous- Division Française Libre DivisionFrançaise sol les mains en l'air. 27 prisonniers sont capturés. bois. A 50 mètres devant le premier char, le chef ère d'équipe s’avance, l’œil prompt à distinguer la ème Tout s'est passé comme à la manœuvre. Mais à la 2 moindre anomalie qu’il signale à ses hommes. Compagnie, le sous-lieutenant BARJOU, un Cadet de la Le reste de l'équipe suit, piquant le sol, vérifiant France libre, et quatre sous-officiers ont été tués. chaque mètre de terrain. Tout objet peut être une ème A sa gauche, la 3 Compagnie, qui progresse vers embûche et cacher sous une forme anodine une Clairegoutte le long de la route, a déjà disparu de la vue mine ou un piège : bidon individuel, bouse de vache, des spectateurs de Palante. débris de planche, taupinière, emballage de carton, La prise d'Andornay et de la cote 327 a contraint les

Parcours de la 1 la de Parcours piquet de buis, que sais-je encore. Allemands à se replier vers les GRANDS BOIS ». – * tolite : dérivé nitré du toluène, produisant un explosif de

Yves GRAS, B.M. 21 grande puissance

1945 1945

- 1944 25 et 26 septembre 1944 – Le Front des Vosges Le Bataillon de Marche n° 4 libère Lyoffans et Andornay

Après 300 mètres la route est barrée par un énorme abattis**. Il est piégé évidemment. Nos Sapeurs, avec des mains de chirurgien, extirpent de cet entrelacs de branches plusieurs grenades et quelques mines à Shrapnell. L'un d'eux se coule parmi les branches à la recherche d'autres cochonneries du même genre. « Holzmine ! R.Mi 431 » dit la voix du chef d'équipe, et chacun pense « Saleté ». L'abattis fait 30 mètres de profondeur et nos Sapeurs sont là- dedans, marquant chaque mine, neutralisant chaque piège. Saleté, car la Holzmine est un engin de circonstance, fabriqué avec des planchettes clouées Des anciens de Haute Saône devant la stèle de Lyoffans Source : Bir Hakim l'Authion n° 166 - Juillet 1997 et que la moindre humidité rend dangereuse ; la R.Mi 431 est si mauvaise que l'ennemi lui-même en défend le relevage à ses propres sapeurs. D'ailleurs deux cadavres de pionniers allemands en témoignent sur le Plaque commémorative au bas-côté. Chacun travaille vite et avec précaution. cimetière de Lyoffans Calme impressionnant. C'est une chance qu'il n'y ait comportant la liste des soldats morts pas de tireurs d'élite comme ils ont l'habitude d'en pour la France des placer à bonnes distances de ces obstacles ; et c'est Unités de la 1ère D.F.L dans un bonheur aussi qu'aujourd'hui leur artillerie soit les combats de la Libération de : Andornay, aussi paisible ; juste quelques rafales de loin en loin Lyoffans, Magny-Jobert, pour éprouver la résistance de vos nerfs au moment Moffans et Palante critique où vous neutralisez la mine. B.M . 4 - B.I.M. - B.M. 21- Soudain, dans un fracas monstrueux, pour une er

- 1 R.F.M. - fraction de seconde, l'abattis devient buisson ardent. Une explosion formidable projette à une hauteur considérable de noirs débris, des pierres, et pousse dans l'air une colonne de fumée impressionnante. Il BIBLIOGRAPHIE faut cinq bonnes minutes pour qu'on puisse deviner - Magny-Jobert. Mon village dans la tourmente 1939-1945, par l'abattis au travers d'un noir rideau irrespirable. Mme Marie-Claire Vuillemot in : Bir Hakim l'Authion n° 169, Le secours s'organise. Avril 1998 Lien On retire le cadavre du chef d'équipe qui gisait dans - Le culte du souvenir. Témoignage de René MALDANT (B.M. 4) ère le fossé, un Sapeur grièvement blessé et deux autres in : Bulletin trimestriel de l’Association des Anciens de la 1 D.F.L. des Bouches du Rhône, n° 78, 1990 Lien gravement « soufflés ». Des deux derniers on ne - Compagnons comtois. Guy SCAGGION. Les Dossiers parvient à retrouver que la valeur d'une brouettée de Division Française Libre DivisionFrançaise d’Aquitaine, 2011 chair déchiquetée. Tout, alentour, porte des marques - Français libre. B.M.5, 1ère D.F.L. Alexis LE GALL. Ed. à compte ère sanguinolentes. « Pauvres types ! Manque de pot ! » d’auteur est l'oraison funèbre. KNAFOU, par Maurice PAULHIES (B.M. 4) in : Bir Hakim Mais déjà la 2ème équipe arrive pour continuer le l’Authion n° 168, Janvier 1998 - Souvenirs d’un officier d’artillerie coloniale. Colonel Paul déminage ; il faut que les « éléphants » passent. » MORLON. Bookpole, 2001 - Les sapeurs démineurs de la 1ère D.F.L. in : Revue de la France Le Lieutenant M. du 1er Bataillon du Génie, Libre n° 25, Février 1950 Revue de la France Libre n° 25, Février 1950 - En route avec la 1ère D.F.L. : vers Belfort (A.D.F.L.) Lien

- Les combats de la 1ère D.F.L. en Franche-Comté. Général Saint Parcours de la 1 la de Parcours

Hillier Lien – ** abattis : terme lié à la fortification désignant un obstacle constitué ère des branches d'arbres étendus en rangs, avec les dessus affilés dirigés - La 1 D.F.L. Les Français Libres au combat. Général Yves à l'extérieur, vers l'ennemi. Les arbres utilisés sont habituellement GRAS. Presses de la Cité, 1983

1945 1945 entrelacés ou ficelés pour les maintenir ensemble. Les abattis sont - utilisés seuls ou en combinaison avec des enchevêtrements de fil et Blog Division Française Libre Lien

d'autres obstacles. Fondation B.M. 24 - Obenheim Lien 1944