25 - 26 septembre 1944 – Le Front des Vosges Le Bataillon de Marche n° 4 libère Lyoffans et Andornay
En quelques jours la guerre change de visage. Depuis la Provence, la 1ère D.F.L. avait avancé de 600 kilomètres pratiquement sans combattre - l’affaire d’Autun mise à part. Elle s’était habituée au succès, aux acclamations, à la déroute de l’ennemi.... La fête est finie. Brusquement la Division se trouve arrêtée devant une position où l’ennemi lui fait face. Dans le secteur de Lure, sont engagés le B.M. 5, le B.M. XI et le B.M. 21. Le 25 septembre, le Bataillon de Marche n° 4 s’empare de Lyoffans et d’Andornay qui seront Général BROSSET conquis de haute lutte et au prix de nombreuses pertes. Commandant la 1ère D.F.L
PRELUDE A LA CAMPAGNE DES VOSGES 25 septembre - 5 octobre 1944
A partir du 15 septembre, le commandement est réorganisé, les forces franco-américaines du général PATCH venant de la Méditerranée forment le VIème groupe d’armées sous le commandement du général DEVERS. L’Armée B acquiert son autonomie tactique et prend le nom de 1ère Armée Française. Toute la 1ère Armée française est regroupée entre L’infanterie de la D.F.L . en progression dans les Vosges les Vosges et la frontière suisse, face à la trouée de La 2ème Brigade au Nord-Est de Villersexel et la 1ère Belfort. Du 7 au 20 septembre, la 1re D.F.L. est Brigade au Sud, le long du Doubs, avancent de quelques dirigée vers Baume-les-Dames et Rougemont pour kilomètres dans un pays vallonné, couvert de prairies
y relever la 45ème D.I. américaine. et de grandes forêts, jusqu’à MOFFANS, MIGNAGANS
et ONANS. Le 21 septembre, la défense allemande se raidit sur tout le front et les deux brigades se heurtent à des positions solides au BOIS DE SAINT-GEORGES, dans la forêt de GRANGES et sur le plateau d’ONANS. Dès le 25 septembre, la ligne de feu se stabilise, la 1ère D.F.L. s’étire sur un front de 25 kilomètres avec 7 Bataillons alignés. Le soleil a fait place à la pluie d’automne, froide et triste, continue, qui noie les bois, imbibe les prairies et la Division patauge dans la boue,
Division Française Libre DivisionFrançaise encore en tenues d’été.
Les Tirailleurs souffrent particulièrement du temps et ère leur comportement au combat s’en ressent. On envisage de les remplacer avant l’hiver. Le glissement de la 7ème Armée américaine voisine va contraindre la 1ère D.F.L. à s’étendre sur sa gauche et s’engager dans des actions défensives dès le 25 septembre. A la demande du chef du 6ème C.A.
américain, MONSABERT se voit en effet obligé de Parcours de la 1 la de Parcours
couvrir son flanc sud et De LATTRE l’autorise à y – consacrer un combat command de la 1ère D.B. qu’il fera appuyer par une action locale de la 1ère D.F.L. contre le
1945 1945 village de LYOFFANS, au Sud de la R.N. 19. -
D’après Yves Gras, La 1ère D.F.L. Les Français Libres au combat 1944 25 - 26 septembre 1944 – Le Front des Vosges Le Bataillon de Marche n° 4 libère Lyoffans et Andornay
LE B.M. XI DEVANT GRANGES-LA-VILLE ET LE B.M. 5 DANS LES BOIS DE SAINT-GEORGES
La D.F.L. quitte Dijon le 17 sous la pluie battante et arrive le soir à Villersexel où elle relève des unités de la 45ème D.I.U.S., entre Étroite-Fontaine et Gouhenans. L'ennemi est bien retranché en lisière du massif forestier couvrant Belfort à l'ouest, entre le Rahin au Nord-Ouest et la route Villersexel- Héricourt au Sud-Est. La Division va tenter de frayer sa route à travers ce massif. Tout d'abord la 2ème Brigade commence la bagarre dans la forêt de Granges pour le B.M. XI, et le Bois de Saint-Georges pour le B.M. 5, mais se heurte à une défense solide et ne peut entamer le dispositif ennemi. FORET DE GRANGES : LE SAUVETAGE DU LIEUTENANT LE PORS DU B.M.5 CHARLES ROSSIGNOL, B.M. XI C'est au cours d'une de ses actions multiples, lors de Né le 16 février 1920 à Pin l'Émagny l'attaque du BOIS DE SAINT-GEORGES le 24 Septembre (70) d’un père cordier et d’une mère 1944, sur la lisière de la FORET DE GRANGES, que le institutrice. Lieutenant LE PORS du B.M.5, un jeune de 1940, 1939, Saint-Cyr. Décida de rejoindre échappé de Bretagne, est laissé pour mort sur le le général de Gaulle à Londres. terrain. L'attaque ayant échoué, il se trouve à Déguisé en soldat polonais, s'évada de France le 21 juin 1940 en quelques mètres d'une casemate allemande, sous le embarquant sur le Batory, qui feu des armes automatiques.
rapatriait vers l'Angleterre des Une nouvelle attaque est montée pour au moins C.P. Ordre de la Libération la de Ordre C.P.
troupes polonaises. ramener le corps de ce bon camarade, vétéran de
Engagé dans les F.F.L., fut d'abord affecté à l'encadrement toutes les campagnes. À sa faveur, un héroïque des jeunes volontaires à l'instruction sur le sol anglais. Tirailleur réussit, en rampant sous les rafales, à tirer Multiplia les demandes de mutation pour une unité combattante. Novembre 1941, obtint une affectation au son officier hors de la zone dangereuse, et B.M. XI alors en formation à Beyrouth. Intégra en qualité heureusement, comme il le dit lui-même : « pas mort de chef de section de Brenn Carriers (chenillettes). complète ». Promu sous-lieutenant en mars 1942, combattit Le Père Norbert CALMELS participa brillamment à El Alamein (Egypte) où il se distingua au au sauvetage du Lieutenant LE cours d'une reconnaissance, le 4 novembre 1942 faisant PORS, grièvement blessé, et comme preuve de sang-froid en dégageant un tirailleur sous le feu adverse et en réduisant au silence la résistance ennemie à bien d'autres, apporte dans les par l'action de ses mitrailleuses de 25 mm. Cité. Une moments douloureux qui suivent la
Division Française Libre DivisionFrançaise nouvelle fois cité en Italie, après avoir été blessé par balle blessure, le réconfort de sa
le 17 mai 1944 en soutenant l'attaque d'une compagnie de présence, de son optimisme et le ère voltigeurs à Casa Chiaia. Débarqua en Provence en août plus souvent de ses bras robustes. 1944 avec son unité avant la remontée de la vallée du Les préliminaires de l'attaque confiée au Bataillon Rhône. À la libération de Besançon, retrouva ses parents, mais, mettent celui-ci à rude épreuve... On se bat tous les quelques jours plus tard, le 22 septembre 1944, volontaire jours, et tous les jours il pleut, puis la neige succède à pour commander une reconnaissance dangereuse, fut tué la pluie glacée. par balle devant Granges-la-ville près de Villersexel (70), à « Le padre » est partout, accompagnant le quelques kilomètres de chez lui. Inhumé dans son village commandant du Bataillon ou visitant seul les unités
natal de Pin l'Émagny. Parcours de la 1 la de Parcours
engagées au combat. Toujours souriant, jamais
Chevalier de la Légion d'honneur. – Compagnon de la Libération - décret du 7 juillet 1945. fatigué, couchant là où il peut, apportant des nouvelles des camarades engagés dans les combats
1945 1945 Source : Compagnons comtois. Guy Scaggion. voisins...
- 1944 25 - 26 septembre 1944 – Le Front des Vosges Le Bataillon de Marche n° 4 libère Lyoffans et Andornay
AVEC LE BATAILLON DE MARCHE N° 5 Ils s'en sortent sans une égratignure mais nous DANS LE SINISTRE BOIS DE SAINT-GEORGES savons désormais que l'ennemi est tout proche et Par Alexis LE GALL, B.M. 5 que la plus grande prudence est de rigueur. Finalement nous nous installons en appui de nos voltigeurs mais sans pouvoir les aider beaucoup « Nous avançons vers cette « trouée de Belfort » qui car, dans le bois, nous ne disposons d'aucune doit nous ouvrir le passage vers l'Alsace et le Rhin mais visibilité. qui, coincée entre les Vosges et le Jura, constitue une Ainsi va commencer une guerre de position, à la espèce de goulot incitant à la résistance, une sorte de manière de 14-18, qui va s'éterniser ; entrecoupée Thermopyles protégeant l'entrée en Alsace et en de patrouilles, de coups de main, d'échanges de Allemagne, ligne de défense idéale que les Allemands tirs. Suivant leur habitude, les Allemands vont ne vont pas manquer d'utiliser. Et ils vont l'utiliser utiliser des mines anti-personnelles pour se d'autant mieux que le pays est une suite de protéger et plusieurs d'entre nous en seront boqueteaux et de forêts faciles à défendre. victimes. On nous présente des nouveaux modèles Effectivement les camions nous déposent bien avant inconnus et d'autant plus dangereux qu'ils sont à Belfort, dans cette région boisée où nous entamons, à base de bois ou de plastique, donc indécelables travers la campagne, une marche d'approche vers on pour nos « poêles à frire ». ne sait trop où. Car, autant il était précédemment Dès notre installation commence une pluie facile de se repérer par rapport à des lieux connus d'automne (nous sommes fin Septembre) qui ne va comme Toulon, Avignon, Lyon, le Beaujolais, etc..., plus s'arrêter et va nous rendre le séjour autant ici tout parait se confondre au milieu de ces insupportable. Nous avons toujours les tenues prairies et surtout de ces bois. (...) d'été que nous portions en Italie et pour le Nous entrons bientôt dans une forêt, où les allemands débarquement et seule la capote est censée nous se seraient, nous dit-on, retranchés. protéger des intempéries ; pauvre capote, qui,
Nous y remplaçons des Américains qui, grâce à leurs pendant des jours et des jours, restera imprégnée véhicules et au carburant qu'ils s'approprient en d'eau, doublera ou triplera de poids et nous priorité, nous y ont précédés. Dans la nouvelle maintiendra, nuits et jours, dans un bain continuel, organisation décidée par l‘Etat-Major, les Américains de plus en plus glacé à mesure que les jours (il s'agit du 6ème C.A. qui a débarqué en même temps passent et que le froid s'installe. que nous en Provence et progresse, depuis, sur notre Je grelotte et tout le monde grelotte autour de moi. droite) vont se porter plus au Nord et laisser à la 1ère Malgré la pluie, nous avons, comme d'habitude, Armée Française tout le secteur Sud jusqu'à la Suisse. creusé nos trous individuels que, le jour, on regarde Nous nous trouvons entre LURE, sur notre gauche, et consternés car ils se remplissent jusqu'à déborder VILLERSEXEL derrière nous, et le bois où nous de cette eau du ciel qui ne s'arrête pas. Le soir,
pénétrons, le BOIS DE SAINT-GEORGES, nous allons avant de s'y allonger pour quelques heures de Division Française Libre DivisionFrançaise
finalement bien le connaître car nous allons devoir y sommeil, pendant qu'on n'est pas de garde, on les
ère séjourner pas mal de temps. vide comme on peut en écopant avec les boites de Notre première prise de contact est originale. MONA, conserve vides. Et l'on s'y réveille, quelques heures toujours aussi intrépide, part reconnaître le terrain, plus tard, avec l'impression de mariner dans une accompagné de son ordonnance (un de nos Tirailleurs baignoire. (...) du Cameroun) et nous entendons, presqu'aussitôt, des Tout autour de nous les accrochages continuaient. échanges de coups de feu. Nous sommes soulagés de Nous enregistrions des pertes mais l'ennemi les voir revenir tous les deux. Mona est tout excité. Ils continuait à s'accrocher.
se sont trouvés, nous dit-il, brusquement en face d'un Enfin, après quinze jours à trois semaines de ce Parcours de la 1 la de Parcours
Allemand qui les a aussitôt ajustés au Mauser et, régime, nous fûmes relevés et transférés dans le – sautant chacun d'un tronc d'arbre à l'autre, ils se sont secteur de LYOFFANS, plus au Nord.
tirés dessus mutuellement jusqu'à ce que l'Allemand, 1945 1945
- menacé de débordement, ne se décide à se replier. Alexis Le Gall 1944 1944-1945 – Parcours de la 1ère Division Française Libre leurs l'ennemi automoteurs, Aussi chefs aménagés ce dure Le Sergent GEOFFROY, 18 L'attaque de de par donné allemands maison pour ennemies exécrable, très les région Bataillon qui Le Il commandement puis, prend il guerre fait de s’illustre hommes A BUTTIN en route Montefiascone Durant passe Il LES COMBATSLYOFFANS DE ANDORNAYD’ ET
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25 et 26 septembre 1944 – Le Front des Vosges Le Bataillon de Marche n° 4 libère Lyoffans et Andornay
Il a pour mission d'attaquer les villages de Clairegoutte et de Frédéric-Fontaine. Mais il doit d'abord enlever la LE GRAND BOIS PRES DE LYOFFANS COTE 327, d'où l'ennemi tire encore sur ANDORNAY. LE 29 SEPTEMBRE 1944 Le B.I.M.P., de son côté, se chargera de prendre Magny- par un Lieutenant du Génie Jobert. Le général BROSSET, suivant son habitude, se multiplie « Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien... » sur la ligne de combat. Il est suivi, cette fois, d'un Pour nous autres Sapeurs-démineurs, ce pain-là est groupe de correspondants de guerre qu'il amène à bien souvent de la tolite*, sans compter le rata Palante, la base de départ du B.M. 21. normal du biffin au combat, balles traîtresses et Avec eux se trouve Eve CURIE. mortiers de tous calibres. Ce pain-là est plutôt « Je vais vous faire assister à une indigeste en ce sens que lorsqu'il explose attaque d'infanterie » leur dit-il. malencontreusement, le goût vous en passe pour Devant eux s'étend, comme un longtemps. Et le mitron qui le pétrit est un fin décor de théâtre, un large glacis compagnon ; connaissant toutes les ficelles du entièrement dénudé, barré par un métier, il en met même trop souvent des ficelles... Il ruisseau en crue, puis montant en vous fournit une marchandise revêtant les formes les pente douce vers la cote 327. Eve Curie : With Free French plus variées et parée de couleurs les plus C.P. : The Telegraph engageantes ; et à quel prix dérisoire ! Il suffit de se Pendant que l'Artillerie se déchaîne, la 2ème Compagnie baisser pour la prendre. du Capitaine MARNAY débouche à 16 heures et se Mais c'est en général là que commence le danger... et déploie sur le glacis en formation d'attaque. De quelquefois le drame. Je vais vous en conter un PALANTE, où les blindés du 8ème Régiment de Chasseurs entre des centaines, hélas ! ... d’Afrique et des Fusiliers Marins sont embossés pour l'appuyer, on suit leur mouvement comme au spectacle. 29 septembre 1944. Une équipe de démineurs fut Isolément ou par petites colonnes, bien alignés, les détachée pour éclairer la route de nos obusiers Tirailleurs en imperméable vert olive et casque plat automoteurs, « les éléphants », que montent nos marchent vers le rideau d'éclatements et de fumée qui vaillants pompons rouges. Préparatifs rapides : coiffe le haut de la colline. Ils ne courent pas, ne se détecteurs, grappins et câble, tresse blanche, couchent pas quand les balles claquent au-dessus de hachettes, scies, quelques pétards pour détruire les leurs têtes. Ils marchent sans hâte, pesamment, mais mines irrecevables... irrésistiblement vers la ligne invisible de l'ennemi. En route ! il est 13 heures, et il fait beau. Lorsque le tir d'artillerie cesse, le mouvement s'accélère Un bois de hautes futaies mystérieuses, de fayards et jusqu'à la crête. Puis on entend des rafales, des de chênes : c'est le « GRAND BOIS ». Une route y explosions, des cris, on voit des silhouettes sombres pénètre et disparaît : celle de Lyoffans à Héricourt, s'agiter sur la grisaille du ciel, courir de droite et de tenue par l'ennemi. La reconnaissance part,
gauche, disparaître derrière la crête, d'autres surgir du patrouilles à gauche et à droite de la route, sous- Division Française Libre DivisionFrançaise sol les mains en l'air. 27 prisonniers sont capturés. bois. A 50 mètres devant le premier char, le chef ère d'équipe s’avance, l’œil prompt à distinguer la ème Tout s'est passé comme à la manœuvre. Mais à la 2 moindre anomalie qu’il signale à ses hommes. Compagnie, le sous-lieutenant BARJOU, un Cadet de la Le reste de l'équipe suit, piquant le sol, vérifiant France libre, et quatre sous-officiers ont été tués. chaque mètre de terrain. Tout objet peut être une ème A sa gauche, la 3 Compagnie, qui progresse vers embûche et cacher sous une forme anodine une Clairegoutte le long de la route, a déjà disparu de la vue mine ou un piège : bidon individuel, bouse de vache, des spectateurs de Palante. débris de planche, taupinière, emballage de carton, La prise d'Andornay et de la cote 327 a contraint les
Parcours de la 1 la de Parcours piquet de buis, que sais-je encore. Allemands à se replier vers les GRANDS BOIS ». – * tolite : dérivé nitré du toluène, produisant un explosif de
Yves GRAS, B.M. 21 grande puissance
1945 1945
- 1944 25 et 26 septembre 1944 – Le Front des Vosges Le Bataillon de Marche n° 4 libère Lyoffans et Andornay
Après 300 mètres la route est barrée par un énorme abattis**. Il est piégé évidemment. Nos Sapeurs, avec des mains de chirurgien, extirpent de cet entrelacs de branches plusieurs grenades et quelques mines à Shrapnell. L'un d'eux se coule parmi les branches à la recherche d'autres cochonneries du même genre. « Holzmine ! R.Mi 431 » dit la voix du chef d'équipe, et chacun pense « Saleté ». L'abattis fait 30 mètres de profondeur et nos Sapeurs sont là- dedans, marquant chaque mine, neutralisant chaque piège. Saleté, car la Holzmine est un engin de circonstance, fabriqué avec des planchettes clouées Des anciens de Haute Saône devant la stèle de Lyoffans Source : Bir Hakim l'Authion n° 166 - Juillet 1997 et que la moindre humidité rend dangereuse ; la R.Mi 431 est si mauvaise que l'ennemi lui-même en défend le relevage à ses propres sapeurs. D'ailleurs deux cadavres de pionniers allemands en témoignent sur le Plaque commémorative au bas-côté. Chacun travaille vite et avec précaution. cimetière de Lyoffans Calme impressionnant. C'est une chance qu'il n'y ait comportant la liste des soldats morts pas de tireurs d'élite comme ils ont l'habitude d'en pour la France des placer à bonnes distances de ces obstacles ; et c'est Unités de la 1ère D.F.L dans un bonheur aussi qu'aujourd'hui leur artillerie soit les combats de la Libération de : Andornay, aussi paisible ; juste quelques rafales de loin en loin Lyoffans, Magny-Jobert, pour éprouver la résistance de vos nerfs au moment Moffans et Palante critique où vous neutralisez la mine. B.M . 4 - B.I.M. - B.M. 21- Soudain, dans un fracas monstrueux, pour une er
- 1 R.F.M. - fraction de seconde, l'abattis devient buisson ardent. Une explosion formidable projette à une hauteur considérable de noirs débris, des pierres, et pousse dans l'air une colonne de fumée impressionnante. Il BIBLIOGRAPHIE faut cinq bonnes minutes pour qu'on puisse deviner - Magny-Jobert. Mon village dans la tourmente 1939-1945, par l'abattis au travers d'un noir rideau irrespirable. Mme Marie-Claire Vuillemot in : Bir Hakim l'Authion n° 169, Le secours s'organise. Avril 1998 Lien On retire le cadavre du chef d'équipe qui gisait dans - Le culte du souvenir. Témoignage de René MALDANT (B.M. 4) ère le fossé, un Sapeur grièvement blessé et deux autres in : Bulletin trimestriel de l’Association des Anciens de la 1 D.F.L. des Bouches du Rhône, n° 78, 1990 Lien gravement « soufflés ». Des deux derniers on ne - Compagnons comtois. Guy SCAGGION. Les Dossiers parvient à retrouver que la valeur d'une brouettée de Division Française Libre DivisionFrançaise d’Aquitaine, 2011 chair déchiquetée. Tout, alentour, porte des marques - Français libre. B.M.5, 1ère D.F.L. Alexis LE GALL. Ed. à compte ère sanguinolentes. « Pauvres types ! Manque de pot ! » d’auteur est l'oraison funèbre. KNAFOU, par Maurice PAULHIES (B.M. 4) in : Bir Hakim Mais déjà la 2ème équipe arrive pour continuer le l’Authion n° 168, Janvier 1998 - Souvenirs d’un officier d’artillerie coloniale. Colonel Paul déminage ; il faut que les « éléphants » passent. » MORLON. Bookpole, 2001 - Les sapeurs démineurs de la 1ère D.F.L. in : Revue de la France Le Lieutenant M. du 1er Bataillon du Génie, Libre n° 25, Février 1950 Revue de la France Libre n° 25, Février 1950 - En route avec la 1ère D.F.L. : vers Belfort (A.D.F.L.) Lien
- Les combats de la 1ère D.F.L. en Franche-Comté. Général Saint Parcours de la 1 la de Parcours
Hillier Lien – ** abattis : terme lié à la fortification désignant un obstacle constitué ère des branches d'arbres étendus en rangs, avec les dessus affilés dirigés - La 1 D.F.L. Les Français Libres au combat. Général Yves à l'extérieur, vers l'ennemi. Les arbres utilisés sont habituellement GRAS. Presses de la Cité, 1983
1945 1945 entrelacés ou ficelés pour les maintenir ensemble. Les abattis sont - utilisés seuls ou en combinaison avec des enchevêtrements de fil et Blog Division Française Libre Lien
d'autres obstacles. Fondation B.M. 24 - Obenheim Lien 1944