Metz Métropole Septembre 2020 Tableau de bord habitat
Quels enjeux pour le marché local de la métropole messine ? Saint-Privat- la-Montagne
La Maxe Woippy Chieulles Vany Amanvillers Saulny
Saint-Julien -lès-Metz Lorry-lès-Metz Nouilly Mey Vernéville Châtel-Saint-Germain Plappeville Noisseville Vantoux Lessy Le Ban- Saint-Mar�n
Scy- Longeville-lès-Metz Chazelles Gravelo�e Rozérieulles Sainte- Metz Ruffine Jussy Mon�gny- Moulins- lès-Metz lès-Metz Vaux Ars-Laquenexy Laquenexy Ars-sur-Moselle Jury Peltre
Marly
Mécleuves Augny Pouilly Chesny
Cuvry
Coin-lès-Cuvry Féy Pournoy-la- Ché�ve
Coin-sur -Seille Marieulles
Source : IGN, AGURAM | Janvier 2020 PRÉAMBULE
Cette édition 2019 du tableau de bord habitat de Metz Métropole a pour ambition de donner de grandes tendances en matière de logement et de les mettre en perspective par des comparaisons entre territoires ou dans le temps.
Il s’articule autour des enjeux socio-démographiques, du fonctionnement du marché local de l’habitat en abordant la problématique du logement neuf, de l’accession dans l’ancien, du marché locatif privé ainsi que la confrontation entre l’offre et la demande. Les points stratégiques concernant le marché local du logement sont multiples : dans un contexte de relative stabilisation démographique et de vieillissement de la population, la question de la production de logements neufs constitue l’une des réponses à accompagner. Les modes de production – entre renouvellement urbain et extension – attestent aussi d’une certaine évolution et d’un recentrage vers le noyau urbain : des programmes majeurs issus d’un réemploi de sites, à l’image de la ZAC de l’Amphithéâtre ou du Quartier Impérial sur l’ancienne friche hospitalière de Bon-Secours, façonnent progressivement de nouveaux « morceaux de ville ».
Il dresse une analyse de l’évolution de l’offre sociale (caractéristiques, offre nouvelle, occupation actuelle du parc et demande potentielle). Si son déploiement relatif assure une répartition plus équilibrée et diversifiée de l’offre de logements et permet d’assurer une véritable mixité sociale, sa diversification reste encore à encourager.
Il s’intéresse à la qualité du parc existant et à la question sensible de l’évolution de la vacance du logement.
Il prend en compte les logements et les besoins pour les publics spécifiques, en zoomant sur deux segments : le logement des jeunes ménages et des personnes âgées.
Enfin, un bilan complet des actions déployées par Metz Métropole est dressé en matière de politique du logement, visant à améliorer le cadre de vie et participant au regain d’attractivité de la métropole.
Dans cette nouvelle version, le tableau de bord mobilise des données actualisées relevant principalement des années 2016, 2017, 2018 et 2019. Les données antérieures servent naturellement de base de comparaison aux évolutions constatées.
Un document annexe, très complet, reprend les tableaux de données détaillées pour toutes les sources mobilisées, à l’échelle métropolitaine et communale.
À partir de chiffres-clés s’appuyant sur un large réseau partenarial (Metz Métropole, Dreal, Direction départementale des territoires de Moselle, Conseil départemental de la Moselle, meilleurs agents, Insee, Anah, Ministère de l'Écologie, du Développement Durable des Transports et du Logement), ce document donne des points de repère, à l’échelle de la métropole et de ses 44 communes. SOMMAIRE
ÉVOLUTION DÉMOGRAPHIQUE 6
CONSTRUCTION NEUVE 14
MARCHÉ DE L'IMMOBILIER DANS LE NEUF ET DANS L'ANCIEN 18
MARCHÉS FONCIERS 24 ACCÈS À LA 26 PROPRIÉTÉ
PARC DE LOGEMENTS 30 ET LOYERS
PARC LOCATIF 34 SOCIAL
ÉTAT DU PARC DE 54 LOGEMENTS
PUBLICS 62 SPÉCIFIQUES ÉVOLUTION DÉMOGRAPHIQUE
L’évolution démographique de la métropole messine constitue l’un des volets importants de ce tableau de bord. Après une baisse de population régulière, le territoire enregistre les premiers signes d’une stabilisation, qui reste à conforter.
Les analyses prennent appui sur les données et indicateurs de l’Insee afin :
d’analyser l’évolution démographique globale de Metz Métropole et de mesurer ses varia- tions sur une période significative pour distinguer les enjeux qui en découlent ;
de comprendre les incidences liées à cette évolution et les disparités enregistrées sur le territoire ;
de situer la métropole dans son environnement immédiat et de comparer sa situation à d’autres agglomérations ;
d’approcher l’évolution des ménages, le phénomène de desserrement et de distinguer leurs principales caractéristiques ;
de mesurer les effets du vieillissement de la population sur le territoire.
©Ville de Metz Une métropole où la baisse démographique régulière est en voie de stabilisation
Après une hausse constante de Évolution de la population et des ménages entre 1968 et 2016 la population entre 1968 et 2006 (+24,5 %), la croissance démogra- 120 000 2 0 000 225 297 227 105 223114 222 146 208 807 216909 phique accuse une diminution de- 100 000 201632 puis cette date (-2,2 %) passant de 182463 200 000 80 000 227 105 habitants en 2006 à 222 146 1 0 000 en 2016. 60 000 100 000 40 000 Cette baisse de la population est 0 000 le résultat d’un important déficit 20 000 migratoire1. La métropole connaît, 0 0 en effet, depuis le début des années 1968 197 1982 1990 1999 2006 2011 2016 80, plus de départs que d'arrivées sur son territoire. Les communes de opulation Ménages Metz et Ars-sur-Moselle affichent le sour e Insee 1968-2016 déficit migratoire le plus marqué. Solde naturel et migratoire annuel moyen De plus, le solde naturel2 enregistre une diminution régulière (-160 % 000 602 entre 1968 et 2016). En restant posi- 1 797 1 901 tif, il permet de ralentir le fort déficit 2 000 1 520 migratoire de la métropole, sans 1 166 988 1 000 824 toutefois le compenser. 0 2 147 L’évolution démographique est - -1 000 - 589 toutefois différente d’une commune 778 - 889 - 908 - 1018 à l’autre, donnant le sentiment d’un -2 000 - 1 786 territoire à deux vitesses : - 000 1968-197 197 -1982 1982-1990 1990-1999 1999-2006 2006-2011 2011-2016 22 communes ont gagné des habitants ; Solde naturel annuel moyen Solde migratoire annuel moyen sour e Insee 1968-2016 21 communes en ont perdu.
Si la ville-centre a connu une 222 146 habitants en 2016 : baisse de la population, c’est moins le cas pour ses voisines périurbaines. -0,43 % depuis 2011 Les communes de Woippy (+7,83 %), Longeville-lès-Metz (+7,11 %) et Marly (+2,57 %), marquées récem- Logements collectifs récents, Quartier du Roi - Woippy ment par de grandes opérations de logements, concentrent les plus fortes hausses démographiques, contrairement à Montigny-lès Metz (-2,88 %) ou encore Moulins-lès-Metz (-0,24 %).
1 Différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l'année. 2 Différence entre les naissances et les décès.
Tableau de bord - Habiter Metz Métropole - Juillet 2020 7 Les plus fortes variations de po- Lotissement du Villers-Laquenexy - Laquenexy pulation émanent des communes périphériques au noyau urbain.
Châtel-Saint-Germain (-19 %) et Augny (-15 %), affectées récemment par l’impact local du Plan de modernisa- tion de la défense (restructurations militaires de 2008), sont les deux communes qui ont perdu le plus d’ha- bitants sur la période 2011-2016.
Dans le même temps, 9 communes connaissent une forte relance démographique souvent liée à de récentes opérations immobilières : Nouilly (39 %), Fey (25 %), Vany (18 %) Coin-sur-Seille (15 %), Lorry- lès-Metz (14 %), Saint-Julien-lès- Metz (13 %), Gravelotte (12 %), Chesny (10 %) et Laquenexy (10 %).
Évolution de la population entre 2011 et 2016
Saint-Privat- la-Montagne
La Maxe Chieulles Amanvillers Saulny Woippy Vany
Saint-Julien- Lorry-lès-Metz lès-Metz Nouilly Mey Noisseville Vernéville Vantoux Châtel-Saint-Germain Plappeville Lessy Le Ban-Saint-Mar�n
Scy-Chazelles Longeville-lès-Metz
Gravelo�e Rozérieulles Sainte-Ruffine
Metz Jussy Moulins- les-Metz Mon�gny- les-Metz Vaux Ars-Laquenexy Laquenexy
Ars-sur-Moselle Peltre Jury
Marly
Vara�on de la popula�on Mécleuves Augny Pouilly 2011-2016 Chesny > à 15 % Cuvry de 10 à 15 % de 0 à 10 % Féy Coin-lès-Cuvry
de -10 à 0 % Pournoy-la-Ché�ve
de -15 à - 10 % Coin-sur-Seille
< à -15 % Marieulles
Solde migratoire en 2011-2016 Cartographie AGURAM - mars 2020 Source : Insee 2016 Posi�f Néga�f
8 Tableau de bord - Habiter Metz Métropole - Juillet 2020 Si l’on zoom cette fois par sous-secteurs, à l’échelle turations d’immeubles existants, ayant contribué directe- infra-communale, ce sont les quartiers de Woippy Village ment à sa dé-densification dans le cadre des projets Anru. (+12,5 %) et Devant-les-Ponts (+4,6 %) qui concentrent D’autre part, il a accueilli dans un périmètre mitoyen, sur les croissances démographiques les plus importantes ces la ZAC Sébastopol, des constructions nouvelles succes- dernières années. Ces secteurs ont accueilli, eux aussi, sives (l’opération Cocoon portée par Nexity, comprenant des opérations immobilières ayant drainé des apports de 69 logements individuels et 42 logements collectifs). Après populations nouvelles : citons, par exemple, les Côteaux avoir perdu des habitants, ce secteur en gagne à nouveau. de Bellevue (107 logements individuels) ou la ZAC « Les Côteaux » (114 logements collectifs en 1ère tranche, 75 L’ensemble des quartiers de Montigny-lès-Metz, les quar- logements collectifs en 2e tranche et 144 logements indivi- tiers du Sud messin (Magny et Grigy) ainsi que Bellecroix, duels en 3e tranche) à Woippy. Patrotte Metz-Nord et Pré Génie enregistrent les plus fortes baisses de population (une diminution entre -4 et Le quartier de Borny a beaucoup évolué ces dernières -9 % entre 2010 et 2015). Les autres quartiers, correspon- années : il a bénéficié, d’une part, d’une restructuration dant au cœur urbain messin, concentrent une plus faible importante en son cœur, avec la démolition ou restruc- baisse comprise entre -4 % et 0 %.
Évolution de la population entre 2010 et 2015 dans les quartiers de Metz, Montigny-lès-Metz et Woippy
Woippy (hors quar�er Pré-Génie, Saint-Éloy)
Woippy (hors quar�er Pré-Génie, Saint-Éloy)
Patro�e, Metz Nord
Devant-les-Ponts
Les Îles Vallières, Les Bordes
Bellecroix Metz Centre (par�e), Ancienne Ville Borny
Metz-Centre (par�e), Nouvelle Ville
Plan�ères, Queuleu
Mon�gny-lès-Metz Nord Sablon
Grigy, Technopôle, la Grange-aux-Bois Mon�gny-lès-Metz Centre
Mon�gny-lès-Metz Sud
Vara�on de la popula�on Magny 2010-2015 de 4 à 4,6 % de 0 à 4 % de 4 à 0 % Cartographie AGURAM - mars 2020 de - 9 à - 4% Source : Insee 2015
Tableau de bord - Habiter Metz Métropole - Juillet 2020 9 Un report démographique profitant aux EPCI périurbains
Au sein du Schéma de cohérence ter- Variation entre 2011 et 2016 ritoriale de l'agglomération messine (SCoTAM), ce sont les EPCI périur- Metz Métropole -0,43 bains qui bénéficient d’un report démographique provenant de la CC ives de Moselle 1,72 métropole. CC ouve- ays oulageois 1,37 Ils profitent de la baisse de la population de la métropole et en- CC aut Chemin- ays de ange 4,07 registrent une croissance démo- graphique à la hausse entre 2011 CC du Sud messin 4,84 et 2016. Parmi-eux, ce sont les CC du Sud messin (+4,84 %) et la CC Haut CC du ays Orne-Moselle 0,99 Chemin-Pays de Pange (+4,84 %) qui connaissent la plus forte croissance -1 0 0 0 1 0 2 0 0 4 0 0 6 0 démographique. e ee -
La baisse de la population affichée d’agglomération et des villes centres, sur le territoire de la métropole est ce phénomène progresse en 2e cou- toujours compensée, pour le mo- ronne, là où les prix sont davantage ment, par la croissance démogra- abordables. phique des territoires périurbains à -0,09 %/an entre 2011 l’échelle du SCoTAM. Le phénomène Metz Métropole s’inscrit donc dans et 2016 de périurbanisation dépasse le péri- un contexte de concurrence terri- mètre de Metz Métropole mais aussi toriale avec ses territoires voisins. → La croissance démo- celui du SCoTAM. L’Insee a en effet Les effets de cette concurrence graphique la plus faible mis en exergue l’éloignement crois- sont d’autant plus tangibles qu’ils parmi les agglomérations sant des jeunes familles avec enfants, s’inscrivent sur des durées longues au terme de vagues successives de et dans un contexte de croissance du Grand Est périurbanisation. Après s’être effec- démographique faible à l’échelle du tuée aux abords directs des cœurs bassin de vie voire au-delà.
Une situation en décalage avec les agglomérations du Grand Est
Parmi les agglomérations françaises Taux de variation annuel moyen de la population de tailles similaires, Metz Métropole entre 2011 et 2016 (%) est la seule agglomération du CU erpignan Méditerranée Métropole 0,99 Grand Est ayant perdu des habi- CU Angers Loire Métropole 0,71 tants entre 2011 et 2016 (-0,09 %/ Orléans Métropole 0,65 an). Si le Grand Nancy enregistre une Di on Métropole 0,5 légère augmentation démographique Clermont Auvergne Métropole 0,47 (+0,03 %/an), les agglomérations de CU du rand eims 0,39 CA du rand esan on 0,38 Thionville (+0,17 %/an), Mulhouse CA Lorient Agglomération 0,37 (+0,19 %/an), ou encore Besançon CU Caen la Mer 0,35 (+0,38 %/an) et Reims (+0,39 %/an) Tours Métropole al de Loire 0,34 affichent un meilleur dynamisme -dé CA Amiens Métropole 0,21 CA Mulhouse Alsa e Agglomération 0,19 mographique comparé à la métropole. CA ortes de ran e-Thionville 0,17 CU Le Mans Métropole 0,15 Avec -0,22 %/an, la Communauté CA alen iennes Métropole 0,08 urbaine du Havre est l’agglomération Métropole du rand an y 0,03 qui affiche la plus forte baisse démo- Metz Métropole - 0,09 CA de Lens - Liévin - 0,13 graphique. À l’opposé, la Communauté CU Limoges Métropole - 0,14 urbaine de Perpignan connaît la crois- CU Le avre Seine Métropole - 0,22 sance de population la plus soutenue -0 4 -0 2 0 0 0 2 0 4 0 6 0 8 1 0 1 2
(+0,99 %/an). sour e Insee 2011-2016
10 Tableau de bord - Habiter Metz Métropole - Juillet 2020 Un phénomène de desserrement des ménages qui s'accentue
La progression du nombre de mé- La décohabitation des ménages entre 1968 et 2016 nages (+48 %) est plus importante que celle de la population (+18 %) 2 0 000 2 0 entre 1968 et 2016. 200 000 200 Cette évolution se traduit par une baisse continue de la taille des mé- 1 0 000 1 0 nages, engagée déjà depuis plusieurs décennies. Ce phénomène aussi 100 000 100 appelé décohabitation ou desserre- ment4 résulte d’évolutions sociolo- 0 000 0 giques (monoparentalité, célibat plus tardif, etc.) et démogra- 0 0 phiques (vieillissement de la popula- 1968 197 1982 1990 1999 2006 2011 2016 tion entraînant un nombre plus élevé ombre de personnes par ménage de petits ménages âgés). opulation des ménages en base 100 Ménages en base 100 sour e Insee 1968-2016 La taille des ménages de la métro- pole (2,07 personnes en moyenne) est plus faible que celle du SCoTAM et raison de la composition de leur parc de la France métropolitaine. de logements. Les autres communes +48 % périurbaines occupent une fonction progression du Au sein des communes de la mé- davantage résidentielle, avec une part nombre de ménages tropole, significative de logements familiaux, les communes urbaines entre 1968 et 2016 et périurbaines (Metz, Monti- notamment individuels : les profils gny-lès-Metz, Moulins-lès-Metz, des ménages sont ainsi plus diver- Woippy) concentrent les plus sifiés et leur taille en moyenne plus 2,07 personne/ménage petites tailles de ménages, en élevée. (2016)
Une métropole vieillissante
L’indice de jeunesse de Metz Métro- Pyramide des âges à Metz Métropole entre 2011 et 2016 pole (rapport des moins de 20 ans sur les plus de 65 ans) diminue pro- 95 ans et plus gressivement ces dernières années 90 à 94 ans 85 à 89 ans (2011 ; 1 ,47, 2013 : 1,39, 2015 : 1,32). 80 à 84 ans 75 à 79 ans Entre 2011 et 2016, les pertes de 70 à 74 ans 65 à 69 ans populations les plus importantes se 60 à 64 ans concentre dans les classes actives 55 à 59 ans 50 à 54 ans (20-24 ans : -10 %, 25-29 ans : -8,1 % 45 à 49 ans et 40 à 44 ans : -9,5 %). 40 à 44 ans 5 à 9 ans 0 à 4 ans À l’inverse, des gains de populations 25 à 29 ans plus importantes se concentrent chez 20 à 24 ans 15 à 19 ans les plus de 60 ans. (+11,1 % pour 60 10 à 14 ans à 64 ans et +34 % pour les 65 à 69 05 à 09 ans ans). Les plus de 60 ans plus consti- 00 à 04 ans tuent 23 % de la population en 2016 12 000 8 000 4 000 0 4 000 8 000 12 000 (22 % sur le SCoTAM), contre 21 % en 2011. emmes 2011 ommes 2011 emmes 2016 ommes 2016
sour e Insee 2011-2016 3 Baisse de la taille des ménages
Tableau de bord - Habiter Metz Métropole - Juillet 2020 11 9 communes de la métropole présentent un indice infé- l’indice de jeunesse est le plus élevé (3). Dans cette com- rieur à 1 (les plus de 60 ans y sont plus nombreux que les mune, il y a près de trois fois moins de plus de 60 ans que moins de 20 ans). C’est la moitié comparé à 2013 (18 com- de moins de 20 ans). À Metz, il s’élève à 1,51. munes présentaient un indice de jeunesse inférieur à 1). Par communes, les 75 ans et plus représentent entre 5 % La commune de Pouilly possède le plus faible indice de (Nouilly) et 30 % de la population communale (Pouilly). Ils jeunesse (0,6). Il y a deux fois plus de plus de 60 ans que représentent plus de 25 % de la population à Moulins-lès de moins de 20 ans. Au contraire, c’est à Chesny que Metz, Vantoux (26 %).
Vieillissement et indice de jeunesse
Saint-Privat- la-Montagne
La Maxe Amanvillers Saulny Woippy Chieulles Vany
Saint-Julien- Nouilly Lorry-lès-Metz lès-Metz Mey Noisseville Vernéville Plappeville Vantoux Châtel-Saint-Germain Lessy Le Ban-Saint-Mar�n
Rozérieulles Scy-Chazelles Longeville-lès-Metz
Gravelo�e Sainte-Ruffine Metz
Jussy Moulins- les-Metz Mon�gny- les-Metz Vaux Ars-Laquenexy
Laquenexy
Ars-sur-Moselle Peltre Jury
Marly
Augny Mécleuves Pouilly Chesny
Cuvry Part des plus de 75 ans < à 10 % Féy Coin-lès-Cuvry de 10 à 20 % Pournoy-la-Ché�ve de 20 à 25 % > à 25 % Coin-sur-Seille
Marieulles Solde migratoire en 2016
Cartographie AGURAM - mars 2020 2 Source : Insee 2016
12 Tableau de bord - Habiter Metz Métropole - Juillet 2020 Des ménages plus aisés en périphérie
Le revenu médian de Metz Métropole s’élève à 1 773 € par mois et par ménage fiscal pour tous types de mé- 1 773 € revenu médian de nages confondus, 1 814 €/mois pour l’aire urbaine de Metz Metropole Metz, 1751 €/mois pour la Moselle et 1 760 €/mois pour la France métropolitaine. 1 ménage sur 4 (25,2 %) vie sous le 1 ménage sur 4 vit sous le seuil de seuil de pauvreté4 dans la métropole. pauvreté
Revenus déclarés des ménages par commune en 2017
Saint-Privat- la-Montagne
La Maxe Chieulles Amanvillers Saulny Woippy Vany
Saint-Julien- Lorry-lès-Metz lès-Metz Nouilly Mey Noisseville Vernéville Plappeville Vantoux Châtel-Saint- Germain Le Ban- Lessy Saint-Martin
Longeville-lès-Metz Scy-Chazelles Gravelotte Metz Rozérieulles Sainte- Ruffine Montigny- Jussy lès-Metz Moulins- Ars- lès-Metz Laquenexy Vaux Laquenexy Peltre Ars-sur-Moselle Jury
Marly
Augny Pouilly Chesny Mécleuves
Cuvry
Revenus déclarés des ménages Coin-lès-Cuvry Féy < à 1 700 € Pournoy-la- Chétive
de 1 700 à 2 000€ Coin-sur- Seille de 2000 à 2 250 € Marieulles de 2 250 à 2 500 € > à 2 500€ Cartographie AGURAM - avril 2020 Source : IGN, Insee - Filosofi 2017
4 60 % du niveau de vie médian des ménages
Tableau de bord - Habiter Metz Métropole - Juillet 2020 13 CONSTRUCTION NEUVE
L’analyse de la construction neuve permet d’étudier le fonctionnement et le dynamisme du marché local de l’habitat en abordant la problématique du logement neuf, par le biais des logements commencés (par type et par commune) sur les 10 dernières années.
Sur une période de référence d’une décennie, les fluctuations apparaissent très clai- rement, au gré, notamment des gros programmes de logements liés à des opérations d’envergure sur la ville-centre.
Elle est traitée à partir du fichier Sit@del qui permet de mesurer les évolutions enregis- trées depuis 2007.
14 Tableau de bord - Habiter Metz Métropole - Juillet 2020 Une relance de la production de logements depuis 2015
Entre 2007 et 2017, 1 083 loge- Logements commencés de 2007 à 2017 ments/an en moyenne ont été commencés à Metz Métropole. 2 00 2 00 2 047 Sur les dernières années, la produc- 2 000 2 000 tion de logements commencés est en hausse depuis 2015, avec 773 loge- 1 430 1 500 1 00 1 00 ments commencés, cette année-là, 1271 1 177 puis 1 177 en 2016 et 1 500 en 2017. 887 877 615 773 1 000 667 1 000 En 2017, 69 % de l’offre de loge- 670 ments commencés est produite 00 00 en collectif. C’est le mode majori- taire de production en milieu urbain (principalement à Metz, Saint-Julien- 0 0 lès-Metz, Marly, Moulins-lès-Metz, 2007 2008 2009 2010 2011 2012 201 2014 201 2016 2017 etc.). olle tifs en résiden e Cette forte production de loge- ments est due au développement individuels groupés individuels purs simultané de plusieurs opérations Total logements ommen és majeures de logements collectifs e it del dans la métropole, principalement à Metz (ZAC des Côteaux de la Seille, de l’Amphithéâtre, du Sansonnet, renouvellement de la friche Bon-Secours – Cœur impérial). 1 500 logements commencés à Metz Métropole en 2017
69 % de l’offre est produite en collectif
Renouvellement de la friche hospitalière, Bon-Secours - Metz ZAC des Côteaux de la Seille - Metz
Tableau de bord - Habiter Metz Métropole - Juillet 2020 15 Une production majoritairement orientée vers la vente
Sur la dernière décennie, 64 % des Logements commencés par utilisation entre 2007 et 2017 logements sont destinés à la vente.5 2 00 100 89 % Ces dernières années, cette part à 2 000 78 % 80 67 % 69 % 70 % diminué entre 2014 (70 %) et 2016 59 % (48 %). 1 00 54 % 49 % 55 % 60 48 % 1 000 47 % 40 Les tendances plus récentes confir- ment un rebond de la proportion 00 20 de logements destinés à la vente : l’année 2017 enregistre la part la 0 0 plus importante sur ce segment 2007 2008 2009 2010 2011 2012 201 2014 201 2016 2017 (89 %). L’investissement dans les produits locatifs « dope » le lo ation vente marché du logement neuf. Les acquéreurs sont principalement o upation personnelle non rempli des locaux. Le marché reste très art destiné a la vente endogène.