BOUCHERIE - CHARCUTERIE VIANDES DE PREMIER CHOIX Spécialités de charcuterie fine 1 * Ifaaison de confiance I. - CLASSER 4, r u e de S o u lt z, 4 BOLLWILLER Téléphone 16

33, rue des Boulangers Téléphone 56.07 BOLLWILLER à travers les siècles Bollwiller compte parmi les communes d'Alsace qui se sont entière- ment tranformées depuis une centaine d'années, en premier lieu depuis la construction des voies ferrées et depuis la découverte des mines de potasse. Cet essor rapide fait oublier le passé, d'autant plus qu'on ignore souvent les monuments historiques qui en parlent. Notre village remonte au Sème siècle : l'abbaye de , fondée en 727, y avait reçu des possessions sans doute par le comte Eberhard, grand bienfaiteur de l'abbaye et descendant des ducs d'Alsace. En effet, un document de 786 mentionne « Ballonevillare ». --Peu de temps après, l'abbaye bénédictine d'Ebersmunster, fondée par la famille d'Eticon et de Ste Odile et possessionnée dans la région de Soultz, avait des biens à « Bollenwilre » (817). La localité était donc sans doute située sur des terres patrimoniales des ducs d'Alsace. Mais nous ignorons tout des premiers siècles de son histoire. Bollwiller n'était pas un grand village puisqu'il ne formait pas une paroisse. Il fut administré peut-être pendant un certain moment par les Cisterciens de Lieu-Croissant établis à Soultz, mais surtout par le curé de Feldkirch, dont l'église Saint- Rémy devait rester l'église-mère de Bollwi-lI-er jusqu'en 1849. Au cours des siècles, le prieuré de Thierenbach, les Dominicaines d'Engelpforte à , le couvent bal ois de Klingental, les Johannites et l'hôpital de Soultz ainsi que l'Ordre Teutonique de jouissaient de droits et de revenus à Bollwiller. Le document de la fondation de la prévôté de Goldbach cite pour la première fois un noble de Bollwiller, Gerhart de Bollenwilre, qui se trouvait parmi les témoins de cette fondation (1135). D'après une vieille tradition, historique ou légendaire, le château primitif de cette noblesse, si étroitement liée à l'histoire de notre village, aurait été placé au Bollenberg, dont le nom fait penser à Bollwiller. Ces nobles s'établi- rent plus tard dans notre village. Ce château était, faute d'une colline, protégé par des fossés et un étang, un vrai château d'eau, comme pres- que tous les châteaux situés dans la plaine d'Alsace. Il était le centre de notre village qui, en 1295 figure sous le nom « d'oppidui-n », agglo- mération fortifiée, et dont un document de 1480 parle en ces termes : « stettelin und sloss Bollwihr, mit den inneren und üsseren graben ». Le curé Soltner qui était originaire de Bollwiller (il mourut à ) et qui voulut rédiger une Histoire de Bollwiller — ses notes manuscri- tes sont déposées au Musée Historique de Mulhouse — prétend que le village se trouvait derrière le château dans la direction de Feldkirch, mais qu'il fut détruit par les Lorrains en 1652. Seules trois maisons échappèrent, d'après une tradition difficile à contrôler, à la destruction. Un étang protégeait le château du côté septentrional ; le Schwemmbach au sud formait le second fossé ; il aurait, d'après Soltner, servi pour y faire subir l'épreuve de l'eau. Soltner prétend avoir vu à la fin du der- nier siècle, les superstructures d'une tour située près du ruisseau, l'an- cienne prison. Les nobles de Bollwiller firent de notre village le centre d'une seigneu- rie asez étendue qui englobait autoUrpae Bollwiller les villages de Feld- kirch, , une partie d'Unger'sKeim et Réguisheim, ainsi que et dans le Sundgau. Il se peut très bien que cette seigneurie, exception faite du village j de Bollwiller, ait été primi- tivement possession de Murbach, mais que} ces terres aient été données

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