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Commune de VERDEREL-LÈS- SAUQUEUSE

PLAN LOCAL D’URBANISME

DOCUMENT ARRET PROVISOIRE Vu pour être annexé 2 à la délibération en date du : 17 OCT. 2019

RAPPORT DE PRESENTATION

VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

SOMMAIRE

1 - DIAGNOSTIC 9 1.1 Les données de base 11 1.1.1 Localisation 11 1.1.2 Démographie 12 1.1.2.1 Tendances d’évolution 12 1.1.2.2 Facteurs démographiques 13 1.1.2.3 Répartition par âge 14 1.1.3 Population active et migrations alternantes 14 1.1.4 Logements 15 1.1.4.1 Répartition des logements 15 1.1.4.2 Statut d’occupation des résidences principales 16 1.1.4.3 Ancienneté d’emménagement des ménages 16 1.1.4.4 Taille des logements 16 1.1.4.5 Rythme de construction 16 1.1.5 Activités 17 1.1.5.1 Statistiques générales 17 1.1.5.2 Activités artisanales 18 1.1.5.3 Agriculture 18 1.1.6 Equipements publics 27 1.1.6.1 Mobilités et stationnement 27 1.1.6.2 Eau potable 29 1.1.6.3 Défense incendie 32 1.1.6.4 Assainissement 33 1.1.6.5 Electricité 34 1.1.6.6 Réseaux divers : gaz, gestion des déchets et communications numériques 36 1.1.6.7 Equipements scolaires, culturels, sportifs et de loisirs 36 1.1.7 Intercommunalité et document d’urbanisme 37 1.1.7.1 Intercommunalité 37 1.1.7.2 Autres documents supra-communaux 37 1.1.8 Document d’urbanisme antérieur 40 1.2 Etat initial de l’environnement 42 1.2.1 Géographie 42 1.2.2 Relief 42 1.2.2.1 Cotes d’altitudes 42 1.2.2.2 Lignes de crêtes et talwegs 43 1.2.3 Hydrographie 44 1.2.4 Géologie 45 1.2.5 Environnement 46 1.2.6 Climat et air 57

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1.2.6.1 Climat 57 1.2.6.2 Air 57 1.2.7 Paysages 59 1.2.7.1 Le plateau agricole 59 1.2.7.2 Les versants boisés 60 1.2.7.3 La plaine agricole vallonnée 60 1.2.7.4 Les éléments particuliers 61 1.2.8 Forme urbaine 62 1.2.8.1 Lisières urbaines 64 1.2.8.2 Les entrées d’agglomération 67 1.2.9 Réseau viaire 71 1.2.9.1 Voies primaires (structure principale du réseau de voies) 71 1.2.9.2 Voies secondaires (desserte complémentaire) 71 1.2.9.3 Voies tertiaires (impasse, etc.) 72 1.2.9.4 Sentes/Chemins 72 1.2.10 Trame bâtie 75 1.2.11 Historique du développement urbain et la consommation d’espaces 77 1.2.11.1 Historique du développement urbain 77 1.2.11.2 Consommation d’espaces 78 1.2.12 Typologie du bâti 79 1.2.12.1 Le bâti patrimonial 79 1.2.12.2 Le bâti ancien 80 1.2.12.3 Le bâti récent (« pavillonnaire ») 83 1.2.12.4 Les annexes 84 1.2.12.5 Les bâtiments publics 85 1.2.12.5 Le bâti à usage agricole 85 1.2.12.6 Le bâti à usage d’activités commerciales et artisanales 85 1.2.13 Trame végétale intra-urbaine 87 1.2.13.1 Espaces publics 87 1.2.13.2 Espaces verts privés 87 1.2.14 La dynamique urbaine 90 1.2.15 Contraintes, risques et servitudes d’utilité publique 93 1.2.15.1 Les informations jugées utiles 93 1.2.15.2 Les servitudes d’utilité publique 96 1.2.16 Réceptivité du tissu urbain 96 1.2.16.1 Le renouvellement urbain 96 1.2.16.2 Les dents creuses 97 1.2.16.3 Les terrains faisant face à une rive bâtie 100 1.2.16.4 L’îlot de développement 100

2 - CHOIX ET JUSTIFICATION DES DISPOSITIONS RETENUES 103 2.1 Justifications des orientations retenues dans le PADD 104 2.1.1 Objectifs du PADD 104 2.1.2 Orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durables 105 2.1.2.1 Paysage, Patrimoine naturel et continuités écologiques 105 p.2/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

2.1.2.2 Gestion des espaces agglomérés 106 2.1.2.3 Développement démographique et habitat 107 2.1.2.4 Renouvellement et développement urbains 108 2.1.2.5 Développement économique 108 2.1.2.6 Sensibilités, contraintes et réseaux 108 2.2 Justifications des règles adoptées au PLU 109 2.2.1 Présentation générale 109 2.2.2 Justification des règles adoptées au PLU 115 2.2.2.1 Les zones urbaines 115 2.2.2.2. La zone à urbaniser 123 2.2.2.3 La zone agricole 126 2.2.2.4 La zone naturelle 128 2.2.4 Justification des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) 129 2.2.5 Évolution des superficies des zones 131 2.2.6 Consommation de l’espace et indicateurs de suivi 133 2.2.7 Emplacements réservés 135 2.2.8 Servitudes 135 2.2.9 Nuisances acoustiques 136

3 - EVALUATION ENVIRONNEMENTALE 137 3.1 Diagnostic du territoire et articulation du PLU avec les autres documents et plans 139 3.1.1 Diagnostic du territoire 139 3.1.2 Articulation du PLU avec les autres documents et plans ou programmes 139 3.2 Analyse de l’état initial de l’environnement et des perspectives de son évolution 142 3.2.1 Etat initial de l’environnement 142 3.2.2 Perspectives d’évolution de l’environnement 151 3.3 Incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du PLU sur l’environnement 153 3.3.1 Evaluation des incidences du PLU sur Natura 2000 153 3.3.2 Milieux naturels et biodiversité 155 3.3.3 Paysage 155 3.3.4 Gestion économe de l’espace et maîtrise de l’étalement urbain 156 3.3.5 Cadre bâti 157 3.3.6 Economie, vie locale et logement 157 3.3.7 Ressource en eau 158 3.3.8 Sols, sous-sols, déchets 158 3.3.9 Risques et nuisances 158 3.3.10 Air, énergie, climat 159 3.4 Choix retenus pour établir le projet 160 3.4.1 Exposé des motifs et justifications des dispositions 160 3.4.2 Raisons du choix opéré au regard des solutions de substitution 160

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3.5 Mesures envisagées pour éviter, réduire, et si possible, compenser s’il y a lieu, les conséquences dommageables sur l’environnement 160 3.5.1 Mesures d’évitement 160 3.5.2 Mesures de réduction 160 3.5.3 Mesures compensatoires et d’accompagnement 161 3.6 INDICATEURS DE SUIVI DES EFFETS DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT 161 3.7 RESUME NON TECHNIQUE ET METHODE D’EVALUATION UTILISEE 165 3.7.1 Diagnostic du territoire et articulation du PLU avec les autres documents et plans ou programmes 165 3.7.2 Analyse de l’état initial de l’environnement et des perspectives de son évolution 166 3.7.3 Incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du PLU sur l’environnement 166 3.7.4 Choix retenus pour établir le projet 167 3.7.5 Mesures envisagées pour éviter, réduire, et si possible, compenser s’il y a lieu, les conséquences dommageables sur l’environnement 168 3.7.6 Indicateurs de suivi des effets du PLU sur l’environnement 169

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PREAMBULE

A) Le PLU - Aspects généraux

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est l'un des instruments de l'urbanisme issu de la loi de Solidarité et de Renouvellement Urbains du 13 décembre 2000 ; il fait suite au POS créé à l’occasion de la loi d’orientation foncière de 1967 : - document juridique, il fixe, dans le cadre du Code de l'Urbanisme, notamment de l'article L. 101-2, les dispositions réglementaires relatives à l'occupation et à l'utilisation des sols. - outil d'aménagement et de gestion de l'espace, il planifie, maîtrise et ordonne le développement de l'urbanisation sur le territoire communal. Il traduit l'organisation du territoire et exprime les objectifs de la politique urbaine de la commune. Depuis la loi de "décentralisation" de 1983, le PLU est élaboré à l'initiative et sous la responsabilité de la commune. Le Conseil Municipal prend les décisions les plus marquantes, le Maire organise le travail et conduit les études. L'élaboration du PLU peut être confiée à un bureau d'études privé. L'État, la Région, le Département et divers partenaires sont associés à l'élaboration du document qui doit être compatible avec les dispositions du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), du Schéma de Secteur, du Schéma de Mise en Valeur de la Mer (SMVM), du Programme Local de l’Habitat (PLH) et du Plan de Déplacements Urbains (PDU). Le PLU, document d'urbanisme opposable aux tiers, est établi pour une perspective de développement s'étendant sur environ une quinzaine années. Il est adaptable à l'évolution de la commune ; ses dispositions peuvent être modifiées ou révisées, afin de prendre en compte les nouveaux objectifs municipaux.

B) Le Plan Local d’Urbanisme de Verderel-lès-Sauqueuse

Le Conseil Municipal a prescrit l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme par délibération en date du 12 mars 2015. L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme fut conduite sous l’autorité du Maire, conformément au Code de l’Urbanisme modifié par la loi du 07 janvier 1983 relative à la répartition des compétences entre les Communes, les Départements, les Régions, et l’Etat. Ont été associés à cette élaboration, et à leur demande, l’Etat, la Région, le Département et les Chambres Consulaires. Monsieur le Préfet de l’ a PORTÉ À LA CONNAISSANCE du Maire l’ensemble des éléments avec lesquels le PLU devait être compatible, ainsi que certaines informations utiles à son élaboration.

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C) L’évaluation environnementale

L’évaluation environnementale d’un projet, d’un plan ou d’un programme est réalisée par le maître d’ouvrage ou sous sa responsabilité. Elle consiste à intégrer les enjeux environnementaux tout au long de son élaboration et du processus décisionnel qui l’accompagne. Elle rend compte des effets prévisibles, et permet d’analyser et de justifier les choix retenus au regard des enjeux identifiés. Plusieurs textes internationaux, communautaires et nationaux sont venus progressivement définir et modeler l’évaluation environnementale, dont deux directives communautaires, celle de 1985 relative à l’évaluation des incidences des projets sur l’environnement, et celle de 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement. En , le dispositif a été complété en 2005 par l’introduction de l’évaluation environnementale des plans et programmes. Deux circulaires ont précisé en 2006 le champ d’application, la procédure et le contenu de l’évaluation environnementale des plans et programmes, ainsi que les conditions de l’exercice de l’autorité environnementale par les préfets. L’évaluation environnementale des « plans et programmes » figure dans le Code de l’Environnement (notamment aux articles L.122-4 à L.122-11 et R.122-17 à R.122-24), et dans le Code de l’Urbanisme (notamment aux articles L.104-1 à L.104-3 et R.104-18 à R.104-33). Le décret n°2012-995 du 23 août 2012 a élargi le champ d’application de l’évaluation environnementale des documents d’urbanisme ; le PLU peut désormais être soumis à une « évaluation environnementale stratégique ». Cette évaluation s’effectue selon une procédure dite « au cas par cas » lorsque le territoire n’est pas couvert par un site Natura 2000 (ce qui n’est pas le cas de Verderel-lès-Sauqueuse), et elle est systématique lorsque le territoire est couvert en tout ou partie par un site Natura 2000 (ce qui est le cas de Verderel-lès- Sauqueuse). Ainsi, la procédure d’élaboration du PLU de Verderel-lès-Sauqueuse est soumise à « évaluation environnementale stratégique ».

D) Contenu du document

Le présent rapport concerne le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Verderel- lès-Sauqueuse, lequel couvre la totalité du territoire communal. Il constitue un élément du dossier de PLU qui comprend, en outre : - le projet d’aménagement et de développement durables (PADD), - des orientations d’aménagement et de programmation (OAP), - le règlement écrit, - le règlement graphique, comprenant les plans de découpage en zones et les emplacements réservés, - les documents techniques annexes, concernant notamment les réseaux publics et les servitudes. Les objectifs de ce rapport sont d'apporter une information générale et les éléments susceptibles de faire ressortir les caractéristiques de la commune, ainsi que d'expliquer et justifier les dispositions d'aménagement retenues dans le PLU.

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A cet effet, le rapport comprend 3 parties essentielles : 1 - LE DIAGNOSTIC 2 - LES CHOIX ET JUSTIFICATIONS DES DISPOSITIONS RETENUES 3 - L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE Le rapport fait la synthèse des travaux menés lors de l’élaboration du document et des éventuels remaniements qui lui ont été apportés. Il justifie les dispositions retenues, et notamment :  la délimitation : - des zones constructibles homogènes et leur vocation différenciée, - des zones mises en réserve pour accueillir le développement de l’urbanisation, - des zones protégées en raison de leur qualité particulière.  les emplacements réservés aux équipements publics et aux installations d’intérêt général,  les prescriptions réglementaires de l’utilisation et de l’occupation du sol dans chaque secteur spécifique.

NB : Certaines des informations figurant dans la première partie du rapport proviennent des sources suivantes : INSEE, IGN, DDT, Mairie de Verderel-lès-Sauqueuse.

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1 - DIAGNOSTIC

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1.1 Les données de base

1.1.1 Localisation

Commune de 739 habitants Verderel-lès-Sauqueuse (population municipale 2016, en vigueur à compter du 1er janvier 2019), Verderel-lès- Sauqueuse est positionnée dans la partie centre-ouest du département de l’Oise. Appartenant à l’arrondissement de Beauvais, la commune de Verderel-lès- Sauqueuse est située à environ 10 km au nord de la ville préfecture. La commune de Verderel-lès- Sauqueuse est membre de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB). Figure 1: Localisation de la commune

La Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB) était couverte par un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) jusqu’au 21 juin 2018, date à laquelle le SCOT est devenu caduc. La commune de Verderel-lès-Sauqueuse est donc considérée en « zone blanche » (commune non couverte par un SCOT applicable). Géographiquement, le territoire communal se situe dans la terminaison sud du Plateau Picard. D’une superficie de 1 250 hectares, le territoire de la commune est d’une superficie supérieure à la moyenne départementale (environ 850 ha). Sa forme singulière découle de la fusion de la commune de Verderel avec la commune de Sauqueuse-St-Lucien (union des deux communes en 1972, et fusion définitive en 2014). Par la suite, les limites communales ont été modifiées suite au remembrement foncier réalisé dans le cadre du projet d’aménagement de la déviation de (nouveau fond de plans mis à disposition courant 2019). La commune se compose de quatre entités bâties (Verderel, Sauqueuse-St-Lucien, Guehengnies et Fourneuil). Verderel-Lès-Sauqueuse est directement bordée par sept communes: , Maisoncelle St Pierre, Guignecourt, Tillé, Troissereux, Milly-sur-Thérain, . Par ailleurs, le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse est traversé par la RD149 (axe Crèvecœur-le-Grand – Beauvais).

••• En raison des évolutions des limites communales (fusion de communes), l’analyse des données statistiques s’appuie sur des données de la période 1982-2016 (et non pas 1968- 2016).

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1.1.2 Démographie

1.1.2.1 Tendances d’évolution

Variation Variation Nombre Recensements absolue relative d’habitants Généraux de par rapport au par rapport au (population Population recensement recensement municipale) précédent précédent (%) 1982 606 1990 686 80 13,2% 1999 755 69 10,1% 2006 763 8 1,1% 2011 730 -33 -4,3% 2016 739 9 1,2% Source : Recensements Généraux de Population, INSEE

Entre 1982 et 1990, le nombre d’habitants croit de manière constante. A partir de 2000, cette croissance ralentit drastiquement (taux annuel de variation entre 1982 et 1999 de +1,2% et entre de 1999 et 2006 de +0,2%). Depuis l’évolution démographique est plus instable car entre 2006 et 2011 elle enregistre une perte de 33 habitants et entre 2011 et 2016 une augmentation de 9 habitants. Cette évolution démographique peut aussi s’expliquer par le rythme de construction. Avant les années 2000, toutes les entités bâties ont vu leur enveloppe urbanisée s’agrandir (extension, secteur pavillonnaire) et après les années 2000, ce processus d’urbanisation s’est quasiment arrêté malgré les potentiels prévus par le POS.

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La population légale 2016, entrée en vigueur au 01/01/2019, est la suivante :

Population Population Population municipale comptée à part totale 739 23 762 La population « comptée à part » comprend les personnes dont la résidence habituelle est située dans une autre commune (malades dans des établissements de santé, communautés religieuses,…). Dans l’étude statistique, c’est la population municipale, dite « sans doubles comptes », qui sert de référence.

1.1.2.2 Facteurs démographiques

L’évolution démographique de la commune résulte de deux facteurs : le solde naturel et le solde migratoire.

Le solde naturel représente la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès au sein de la commune ; il correspond au renouvellement sur place de la population.

Le solde migratoire représente la différence entre le nombre de personnes qui viennent s’installer sur le territoire communal et le nombre de personnes qui quittent le territoire communal.

Afin de mieux comprendre les facteurs qui influencent le rythme de développement démographique sur la commune, il est intéressant d’analyser en parallèle la dynamique qui s’exerce à l’échelon intercommunal, en particulier le taux de variation annuel calculé sur le territoire de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (réf. tableau ci-après).

Taux de variation dû dû

annuel (%) au solde naturel (%) au solde migratoire (%)

Verderel-lès- C A Verderel-lès- C A Verderel-lès- C A Sauqueuse Beauvaisis Sauqueuse Beauvaisis Sauqueuse Beauvaisis

1982 – 1990 1,6 0,8 0,4 0,8 1,2 –0,0 1990 – 1999 1,1 0,4 0,7 0,7 0,4 –0,3 1999 – 2006 0,2 0,4 0,4 0,7 –0,3 –0,3 2006 – 2011 –0,9 0 0,1 0,7 –1,0 –0,6 2011 – 2016 0,2 0,5 0,5 0,6 –0,3 –0,1 Source : Recensements Généraux de Population, INSEE.

Les tendances des taux de variation entre Verderel-lès-Sauqueuse et la CAB sont similaires : le taux le plus élevé est enregistré sur la période des années 1980, puis suit une décroissance des valeurs entre 1990 et 2006, le taux le plus bas est enregistré sur la période 2006-2011, et enfin une légère reprise (croissance des valeurs) est constatée depuis 2011. A Verderel-lès-Sauqueuse, l’évolution démographique a été portée par le solde migratoire uniquement sur la période 1982-1990. Le solde naturel a toujours été positif, mais

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sur la période 2006-2011 est resté insuffisant pour compenser les valeurs négatives du solde migratoire.

1.1.2.3 Répartition par âge

département Verderel-lès-Sauqueuse de l'OISE Variation Nombre % de la absolue % de la population d’habitants par rapport au population recensement 2016 précédent 2016 2011 2016 0 -14 ans 134 18 18,1% 15,9% 20,4% 15 - 29 ans 96 -26 13,0% 16,7% 17,5% 30 - 44 ans 134 3 18,1% 17,9% 19,8% 45 - 59 ans 169 -22 22,9% 26,2% 20,4% 60 - 74 ans 168 36 22,7% 18,1% 14,7% 75 ans et plus 38 0 5,1% 5,2% 7,2% TOTAL 739 -

source : Recensements Généraux de Population, INSEE.

Le nombre d’habitants appartenant aux parts de 0-14 ans et 60-74 ans a fortement augmenté, contrairement aux parts de 15-29 ans et 45-59 ans qui a diminué. La diminution de la part de 45-59 ans est en partie imputable au glissement générationnel ; en revanche en ce qui concerne la part de 15-29 ans, le départ de cette population est très certainement lié à une mobilité scolaire/professionnelle.

1.1.3 Population active et migrations alternantes

Nombre d'emplois à Verderel-lès-Sauqueuse 58 Nombre d'actifs 352 320 Nombre d'actifs ayant un emploi soit plus de 68,2% des actifs

actifs travaillant dans la commune de résidence 38

Taux d'ac tivité 58,7% nombre d'actifs/nombre d'habitants Taux d'emploi 75,4% nombre d'actifs ayant un emploi/nombre d'habitants Indicateur de concentration d'emploi 18,1 nombre d'emplois/nombre d'actifs

35

Nombre de chômeurs soit 9,9% de chômeurs (16,7 % taux de chomage pour la CAB)

Source : Recensements Généraux de Population, INSEE.

Parmi les actifs résidant à Verderel-les-Sauqueuse et n’y travaillant pas, une part importante exerce leur activité professionnelle dans le bassin d’emploi du Beauvaisis.

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1.1.4 Logements

1.1.4.1 Répartition des logements

1982 1990 1999 2006 2011 2016 Nombre de logements total 219 249 278 303 317 324 Nombre de résidences principales 177 210 256 282 291 296 Part des résidences principales 80,8% 84,3% 92,1% 93,1% 91,8% 91,4% Nombre résidences secondaires 27 29 15 13 13 10 Part des résidences secondaires 12,3% 11,6% 5,4% 4,3% 4,1% 3,1% Nombre de logements vacants 15 10 7 8 13 18 Part des logements vacants 6,8% 4,0% 2,5% 2,6% 4,1% 5,6% Nombre moyen d’occupants 3,42 3,27 2,95 2,71 2,51 2,50 par résidence principale Source : Recensements Généraux de Population, INSEE.

En une trentaine d’années, le nombre de logement a augmenté de plus de 100 unités et les logements ont perdu en moyenne un occupant. Le nombre d’occupants par logement s’élève à 2,50 ; valeur très proche de celui du Département (2,47). Le nombre de résidence secondaire a été divisé par deux. Quant au nombre de logements vacants, il varie entre 7 à 15 logements en fonction des années.

••• Le nombre moyen d’occupants par résidence principale constitue une donnée permettant d’évaluer le phénomène de desserrement des ménages, c’est-à-dire la diminution de la taille des ménages due à des causes sociologiques (célibat, veuvage, décohabitation familiale,…). En une quarantaine d’années, les foyers ont perdu plus d’un occupant. Le taux d’occupation est inférieur à celui de l’échelon départemental (2,47) et à celui de l’échelon de l’agglomération (2,34). •••  Notion de « point mort » Les projections établies concernant la baisse de la taille moyenne des ménages mettent en évidence un besoin de logements sur la commune de Verderel-lès-Sauqueuse pour éviter à terme une baisse démographique.

Nombre moyen Nombre de résidences Nombre d'habitants d'occupants par résidence principale principales (taille des ménages)

Recensemement légal 2016 739 2,50 296

Hypothèse 2030 à population stable 739 2,34 316 (tx de variation de la CAB) Le « point mort », qui correspond au nombre de logements à produire pour maintenir la population à niveau constant, est ainsi estimé à environ 20 logements à l’horizon 2030.

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1.1.4.2 Statut d’occupation des résidences principales

Sur les 296 résidences principales recensées en 2016 sur le territoire communal : - 268 (soit 90,5 %) étaient occupées par des propriétaires ; - 22 (soit 7,4 %) étaient occupées par des locataires, dont un logement HLM loué vide (selon INSEE, non information non confirmée par la Commune) ; - 6 (soit 2,0 %) étaient occupées par des personnes logées à titre gratuit. La plus grande partie des ménages est propriétaire de leur logement. La part de logements locatifs est faible, ce qui peut limiter l’accès au logement à certaines tranches d’âges (par exemple, les jeunes actifs).

1.1.4.3 Ancienneté d’emménagement des ménages

En 2016, l’ancienneté d’emménagement dans la résidence principale était la suivante : - 6,4 % depuis moins de 2 ans, - 5,1 % de 2 à 4 ans, - 17,6 % de 5 à 9 ans, - 70,9 % depuis plus de 10 ans. Il ressort que deux tiers des habitants de Verderel-lès-Sauqueuse y résident depuis plus de 10 ans.

1.1.4.4 Taille des logements

En 2016, le parc de logements n’était composé que de maisons individuelles (aucun appartement). Plus de 90% des logements sont composés d’au moins 4 pièces. Cette offre n’est toutefois pas forcément bien adaptée à l’accueil des jeunes et aux besoins des personnes âgées.

1.1.4.5 Rythme de construction

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Nombre de logements - 2 2 3 3 2 9 2 - 0 0 - 1 0 commencés Source : Application Sitadel du Ministère du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire.

Le rythme de construction sur la commune est d’environ 1,8 logements par an, en moyenne sur une dizaine d’années.

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1.1.5 Activités

1.1.5.1 Statistiques générales

Etablissements par secteur d’activité

Etablissements actifs par secteur d'activité au 1 à 9 Total % 0 salarié 31/12/2015 salariés

Agriculture, sylviculture et pêche 9 25,7% 4 5 Industrie 2 5,7% 2 0 Construction 5 14,3% 4 1 Commerce, transports et services divers 15 42,9% 12 3 dont commerce, réparation auto 2 5,7% 2 0

Adm. Pub., enseignement, santé, action sociale 4 11,4% 1 3

35 94,3% 23 12 TOTAL

Source : Insee, CLAP en géographie au 01/01/2015.

Postes salariés par secteur d’activité

Postes salariés par secteur d'activité au 10 à 19 Total % 1 à 9 salariés 31/12/2015 salariés

Agriculture, sylviculture et pêche 9 20,5% 9 0 Industrie 0 0,0% 0 0 Construction 6 13,6% 6 0 Commerce, transports et services divers 15 34,1% 15 0 dont commerce, réparation auto 0 0,0% 0 0

Adm. Pub., enseignement, santé, action sociale 14 31,8% 14 0

44 100,0% 44 0 TOTAL Source : Insee, CLAP en géographie au 01/01/2015.

La commune comptait 35 établissements actifs au 31 décembre 2015. La répartition de ces derniers par secteur d’activité montre une nette domination du tertiaire dont la part est bien plus significative (40%). De manière générale, les activités reposent sur le réseau de petites entreprises sans salarié. En termes d’emploi, ce sont les secteurs de l’administration publique et de l’enseignement avec celui de l’agriculture qui pèsent les plus, totalisant 23 salariés.

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1.1.5.2 Activités artisanales

La commune accueille l’entreprise de menuiserie, implantée en bordure de la rue Saint- Martin, à proximité du centre bourg de Verderel. L’entreprise est en cessation d’activité suite au départ en retraite de l’entrepreneur. Plusieurs activités artisanales sont disséminées dans le tissu urbain (entreprises BTP, etc.).

1.1.5.3 Agriculture

Le Recensement Général Agricole 2010 faisait état de 10 exploitations. En réalité, la commune compte aujourd’hui 6 exploitations agricoles dont le siège se situe à Verderel-lès-Sauqueuse.

Source : Recensement Agricole 2000 et 2010, INSEE.

Figure 2: L’organisation et les caractéristiques physiques des espaces agricoles Source : CARTELIE

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Le texte reporté ci-dessous est extrait de la fiche « agriculture » du PAC

L’activité agricole dominante qui caractérise ces communes du Plateau Picard est la production de grandes cultures et de betteraves. Des productions spécialisées (légumes) sont également présentes. L'activité d'élevage, présente ponctuellement doit être considérée comme une activité de diversification apportant un complément de revenu. Les terres labourables occupent plus de 90 % de la SAU. Les terres limoneuses du type « limon battant » ou « limon mouillant de vallon » sont dominantes dans cette petite région agricole (PRA). Les rendements potentiels de ces sols sont élevés sur les parcelles drainées. Ils peuvent atteindre 90 à 95 q/ha pour le blé (8 années sur 10). Leur valeur agronomique peut être considérée comme excellente (source : Guide des sols de l’Oise – ISAB, Chambre d’Agriculture de l’Oise - 1997).

••• Un questionnaire a été adressé (2016 – avant remembrement parcellaire) par la commune aux différents exploitants afin d’approfondir la connaissance de l’activité agricole à Verderel-lès-Sauqueuse et d’en répertorier les besoins.

Exploitants ayant leur siège d’activité sur la commune TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: EARL Siège: 46 ha Cheptel: bovins (130) Patrice PAILLARD (sur la commune) maïs, blé, colza, 3, rue de la Franche couture, projets éventuels de betteraves, Fourneuil bâtiment pour animaux escourgeon UTA : 2 Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 150 ha OUI moins de 40 ans assuré TOTAL

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TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: individuelle 85 ha Cheptel: bovins Marcel DUFOUR Siège: (sur la commune) blé, escourgeon, route de Juvignies, Verderel - colza, betteraves UTA : 2 Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 210 ha OUI 50 ans et plus assuré TOTAL

TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: EARL 100 ha Cheptel: bovins (140) Mathieu MANCEL Siège: (sur la commune) blé, escourgeon, 20, rue des Courtils, Fourneuil - mais, colza UTA : 0 127 ha Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: TOTAL OUI moins de 40 ans assuré

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TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: EARL 105 ha Cheptel: - GALLET Père et fils Siège: (sur la commune) 3, rue Saint Martin, Verderel céréalière non UTA : 1 Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 115 ha NON 50 ans et plus pas de repreneur TOTAL

Exploitants n’ayant pas leur siège d’activité sur la commune TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: SCEA Ferme de l'horloge 15 ha Cheptel: - François DEVILLERS Siège: (sur la commune) céréales, colza, non protégagineux UTA : - Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 185 ha NON 50 ans et plus assuré TOTAL

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TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: EARL 13 ha Jean Michel Cheptel: - Siège: (sur la commune) ROUYERE Crèvecoeur le Grand polyculture ? UTA : 1,5 Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 220 ha NON entre 40 ans et 50 ans assuré TOTAL

TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: EARL 8 ha Cheptel: - AUDEFROY Siège: (sur la commune) cereale, oléagineux, - UTA : 2 betterave Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 150 ha NON 50 ans et plus assuré TOTAL

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TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: EARL 64ha 73 ares 64 Cheptel: - Thierry HAMOT Siège: ca (sur la commune) blé, escourgeon, Rieux non betteraves, colza UTA : 1 Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 175 ha NON 50 ans et plus assuré TOTAL

TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: individuelle 12 ha Cheptel: - Bernadette Siège: (sur la commune) DELBART Troissereux polyculture non UTA : 0 Installations classées: 32 ha Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: NON TOTAL 50 ans et plus ne sait pas

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TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: EARL DEVILLERS 35,89 ha Cheptel: - Antoine DEVILLERS Siège: (sur la commune) céréales, Juvignies betteraves, - UTA : 1 oléagineux Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: - ha NON moins de 40 ans assuré TOTAL

TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: EARL 22,879 ha Crété Van Cheptel: - Siège: (sur la commune) betterave, colza, Slambrouck Houssoy le Farcy escurgeon, blé, - UTA : 1 jachère Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 104,41 ha NON 50 ans et plus ne sait pas TOTAL  Pas de données cartographiques disponibles

TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: ? 0 ha (suite au Cheptel: - Siège: remembrement) Didier BARBET (sur la commune) grandes cultures, Juvignies céréales, oléo- non UTA : 1 protéginauese Installations classées: 171 ha Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: NON TOTAL 50 ans et plus assuré  Pas de données cartographiques disponibles

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TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: association 4,5185 ha Cheptel :- Institut Lasalle Siège: (sur la commune) Beauvais polyculture UTA : 2,5 E.T.P. Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 195 ha NON - assuré TOTAL  Pas de données cartographiques disponibles

TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: GAEC 26 ha Cheptel: - Jean Luc ORTEGAT Siège: (remembrement) (sur la commune) agriculture BIO, Neuville sur - polyculture UTA : 3,1 Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 210 ha NON 50 ans et plus ne sait pas TOTAL  Pas de données cartographiques disponibles

TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: individuelle 50 ares Cheptel: - NEMES Siège: (sur la commune) céréales, oléo Troissereux non protéagineux UTA : 1 Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: - ha NON 50 ans et plus ne sait pas TOTAL  Pas de données cartographiques disponibles

TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: EARL 50 ha Cheptel: - Patrick VINCENT Siège: (sur la commune) Welles-Perennes céréalière ? UTA : - Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 135 ha NON 50 ans et plus assuré TOTAL  Pas de données cartographiques disponibles

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TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: Anne-Marie, EARL 4,92 ha Cheptel: - Sandrine et Siège: (sur la commune) Aurélien DELBAERE ? polyculture - UTA : 0 Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 140 ha NON entre 40 ans et 50 ans assuré TOTAL

TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: EARL 33 ha Cheptel: - Patrick DHONDT Siège: (sur la commune) céréales, ? proteagineux, non UTA : 2 betteraves, colza Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 194 ha NON 50 ans et plus assuré TOTAL

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TYPE DE ELEVAGE PROJETS EXPLOITANT ACTIVITE SAU CULTURE sur la commune sur la commune Forme juridique: Catherine et EARL 10,4 ha Philippe Cheptel :- Siège: (sur la commune) blé, lin textile, SMESSAERT ? betteraves, mais non UTA : 3 ensilage, colza Installations classées: Age de l'exploitant: Avenir de l'exploitation: 156 ha NON entre 45 ans et 55 ans assuré TOTAL  Pas de données cartographiques disponibles

Par ailleurs, le PAC signale qu’au total 37 exploitations travaillent au moins un îlot de la commune).

1.1.6 Equipements publics

1.1.6.1 Mobilités et stationnement

Infrastructures routières

La desserte routière de Verderel-les-Sauqueuse est assurée par le réseau de routes départementales : - la RD 149 : d’après un comptage effectué en 2011 et 2012, elle supportait un trafic de 6 938 et 5 605 véhicules/jour dont 12,8% à 5,4 % de poids lourds (entre Verderel- le-Sauqueuse et Juvignies) ; - la RD 52 : d’après un comptage effectué en 2012, elle supportait un trafic de 979 véhicules/jour dont 4,6 % de poids lourds (entre Juvignies et Pisseleu). L’aménagement de la déviation de Troissereux, et la récente mise en service, rend le territoire communal encore plus accessible. Par ailleurs, le Conseil Départemental projette l’aménagement d’un tourne-à-gauche sur la RD 149 vers Guehengnies en provenance de Beauvais.

Figure 3: Extrait carte Michelin Cabinet Urba-Services p.27/169 RAPPORT DE PRESENTATION VERDEREL-LES-SAUQUEUSE– PLAN LOCAL D’URBANISME

Transports collectifs

En matière de transports en commun, le territoire est desservi par le : - réseau de transports urbains de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (réseau CORIOLIS) : ligne T4 (Juvignies/Beauvais) ; - réseau de transports interurbains du Conseil Départemental de l’Oise :

o lignes de Bus n°4445 (/Beauvais) : 1 retour quotidien; o n°4445BONN (Bonneuil les Eaux/Beauvais) : 2 allers et 1 retour quotidiens ; o n°4445CRO (Croissy-sur-celle/Crèvecœur-le-Grand/Beauvais) : 2 allers et 5 retours quotidiens ;

o transport scolaire (Collège Georges Sand/Beauvais) : 1 aller et 3 retours quotidiens.

La commune compte plusieurs arrêts : un à Verderel, un à Sauqueuse-St-Lucien et un à Guehengnies.

•••

La commune n’est desservie par aucune ligne ferroviaire. La gare ferroviaire la plus proche se situe à Beauvais (environ 11 km de Verderel-lès- Sauqueuse).

Mobilités douces

Deux sentiers sont recensés sur le territoire communal : le circuit « sur les pas des anglais » du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée, et le circuit « la vigne en Beauvaisis ».

Le remembrement foncier réalisé dans le cadre de la déviation de Troisseureux a permis à la commune d’aménager des pistes cyclables entre Verderel-Fourneuil et Sauqueuse-St-Lucien-Guehengnies.

Stationnement

L’offre de stationnement sur la commune est constituée de plusieurs parkings, généralement situés aux abords des principaux équipements publics, auxquels s’ajoutent des places de stationnement sur chaussée. Sur le plan quantitatif, les principaux parkings offrent un nombre de places de stationnement d’environ une quinzaine devant la mairie de Verderel, une dizaine aux abords de l’école de Verderel et du terrain de boules à Guehengnies, et enfin une trentaine aux abords du terrain de football. p.28/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

L’offre en stationnement est suffisante et cohérente avec l’espace disponible.

Aucune place n’est réservée aux véhicules hybrides ou électriques. La commune ne compte pas d’emplacement spécifique pour le stationnement des vélos.

 SYNTHESE Le territoire communal est bien desservi ; l’axe de la RD 149 permet de rejoindre Beauvais en une dizaine de minutes. L’offre en transport en commun reste très limitée pour les actifs.

1.1.6.2 Eau potable

La commune de Verderel-lès-Sauqueuse est alimentée en eau potable par un réseau dont la gestion est intercommunale (Syndicat d’adduction d’eau de l’agglomération beauvaisienne). L’exploitation et l’entretien du réseau sont confiés à Veolia. L’eau potable distribuée dans la commune provient du captage d’Oudeuil. L’eau est acheminée par des canalisations de 300 mm de diamètre sur les entités de Sauqueuse-St- Lucien et Guehengnies et par des canalisations de 100 mm de diamètre sur les entités de Verderel et de Fourneuil. Le réseau d’adduction en eau potable dans les entités présente des canalisations de diamètre égal ou supérieur à 100 mm pour la quasi-totalité des rues de Verderel, dans les rues principales de Sauqueuse-St-Lucien et Guehengnies ; en ce qui concerne l’entité de Fourneuil seule la rue des Courtils est équipée de canalisation de 100 mm de diamètre. La distribution de l’eau est complétée par des canalisations dites secondaires. De diamètre inférieur à 100 mm, elles complètent la structure principale du réseau. Par ailleurs, il n’est pas envisagé prochainement de renforcement de réseau. La qualité de l’eau sur la commune est satisfaisante. Le bilan annuel de 2014 établi par l’Agence Régionale de la Santé conclut à une bonne qualité bactériologique. L’eau est restée conforme aux normes réglementaires pour les substances indésirables (nitrates et pesticides), ainsi que pour les substances toxiques. La distribution en eau potable est sécurisée par une connexion intercommunale des canalisations : ce sont les canalisations de 300 mm de diamètre qui traversent la partie Ouest du territoire communal (Sauqueuse-St-Lucien, Guehengnies).

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1.1.6.3 Défense incendie

En rappel, la défense incendie est placée sous la responsabilité du Maire. En application d’un décret ministériel du 27 février 2015, le Règlement départemental de Défense Extérieure Contre l’Incendie (document élaboré par le Service Départemental d’Incendie et de Secours en concertation avec les maires), approuvé par arrêté préfectoral le 19 décembre 2016, remplace la précédente réglementation en matière de Figure 4: Les différents risques d’incendie D.E.C.I (fixée par une circulaire Source : RDDECI du SDIS 60, Mémento DECI à l’usage des Maires interministérielle de 1951). Le nouveau règlement établit les besoins en eau nécessaires à la défense incendie en fonction des risques. Le niveau du risque est défini par rapport la densité urbaine, la typologie et l’usage du bâti (habitation, bâtiment agricole, établissement recevant du public, etc.).

29 hydrants sont recensés dans la commune. Il est constaté une bonne répartition spatiale des hydrants sur l’ensemble des entités (11 à Verderel, 5 à Fourneuil, 7 à Sauqueuse- St-Lucien et 6 à Guehengnies). D’après le dernier relevé effectué par le Service Départemental d’Incendie et de Secours (2016), tous les poteaux situés dans l’entité de Fourneuil délivrent un débit inférieur à 60 m3/h ainsi que celui installé dans l’impasse des Blémonts (Sauqueuse-St-Lucien). Toutefois la défense incendie est confortée par la présence d’une réserve incendie de 120 m3 pour Fourneuil, et d’un poteau (au débit supérieur à 60m3/h) situé à 200 m linéaires (sur voie carrossable) pour les dernières habitations de l’impasse des Blémonts à Sauqueuse-St- Lucien. Le poteau de l’impasse des Blémonts a été récemment remplacé.

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1.1.6.4 Assainissement

Eaux usées

La commune fonctionne selon un mode d’assainissement individuel. Ce choix d’assainissement a été confirmé avec l’approbation du zonage d’assainissement (20/06/2006).

Figure 5: Plan de zonage d'assainissement

Eaux pluviales

Les rues de St Martin et du Petit Verger (Verderel) sont équipées de canalisations récoltant les eaux pluviales. Ces eaux sont acheminées dans le bassin de rétention aménagé le long du chemin Franvalle. Un autre bassin de rétention recueille les eaux de la zone de lotissement (rue des Vignes). Les eaux pluviales alimentent les diverses mares existantes (une mare à Verderel et à Fourneuil, et deux mares à Sauqueuse-St-Lucien), mais peuvent aussi s’accumuler temporairement dans des zones de dépression naturelle (entrée ouest d’agglomération de Sauqueuse-St-Lucien) ou dans des puisards (Fourneuil). L’installation d’un puisard à la sortie Est de Sauqueuse-St-Lucien est prévue pour gérer les eaux pluviales de la rue du Maréchal. Il est rappelé, par ailleurs, que la compétence « gestion des eaux pluviales » est exercée par la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB).

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1.1.6.5 Electricité

La puissance des postes de distribution (ou transformateurs électriques) s’exprime en kVA (kilo volt ampère), et 1 kVA équivaut à 1 kW (kilowatt). Un transformateur peut être utilisé, au maximum, à 110 % de sa capacité.

Une habitation neuve (de 80 à 100m2), dépendante principalement de l’énergie électrique, consomme environ 12 kVA.

Les postes de distribution recensés sur le territoire communal sont les suivants :

Potentiel du poste Nom poste Puissance installée % d’utilisation sans recours à des travaux de génie civil 1 VERDEPOR 50 kVA 0% n.r. 2 VERVACHE 100 kVA 91% 160 kVA 3 VERDEREL 160 kVA 66% 250 kVA 4 JANETON 160 kVA 89% 250 kVA 5 FOURNEUIL 160 kVA 84% 250 kVA SAUQUEUSE-ST- 6 250 kVA 83% 250 kVA LUCIEN 7 GUEHENGNIES 250 kVA 77% 250 kVA

Le premier poste assure la desserte de l’exploitation agricole (voie communale n°3, Verderel). La rue du Fief et une partie de la rue St-Martin (jusqu’à la menuiserie) sont desservies par le second poste de distribution. Le troisième poste dessert le centre bourg (rues du Petit Verger, de l’Ecole et de la Mairie et l’autre partie de la rue St-Martin), et le quatrième, dessert essentiellement la zone de lotissement (rues de Vignes et des Longs Bouquets). Les trois derniers postes alimentent les trois autres entités (Fourneuil, Sauqueuse-St- Lucien, Guehengnies). La capacité du poste de Sauqueuse-St-Lucien arrive presque à saturation. S’il était envisagé de bâtir plus d’une dizaine d’habitations, des travaux de génie civil seraient nécessaires. Globalement, le réseau ne présente pas de problème majeur.

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1.1.6.6 Réseaux divers : gaz, gestion des déchets et communications numériques

 En ce qui concerne les communications numériques, la commune est aujourd’hui desservie par le réseau ADSL, lequel présente quelques problèmes de fonctionnement (ralentissement). Le déploiement du très haut débit par fibre optique, au sein du périmètre de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis, est prévu pour les territoires ruraux entre 2017 et 2020. La mise en place sera effectuée par l’opérateur SFR.  En ce qui concerne la téléphonie mobile, la qualité de la réception varie en fonction de l’opérateur.  Concernant la gestion des déchets, la gestion des ordures ménagères et du tri sélectif est assurée par la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis. Les ordures ménagères et les déchets verts sont collectés une fois par semaine ; les emballages et papiers tous les quinze jours. Une colonne à verres a été installée dans chaque entité. La commune dispose d’un point vert situé au niveau de l’ancienne carrière. La déchetterie la plus proche est située à Beauvais.  La commune n’est pas desservie par le réseau de gaz.

1.1.6.7 Equipements scolaires, culturels, sportifs et de loisirs

Equipements administratifs et services publics

La mairie de Verderel accueille les services administratifs municipaux. Une permanence est assurée périodiquement dans la mairie-école de Sauqueuse-St-Lucien. Le local en entrée d’agglomération (route communale n°1 en direction de Maisoncelle- St-Pierre) est utilisé par les sapeurs-pompiers, par le club de foot (vestiaire) et par les agents techniques municipaux (atelier municipal). Une salle polyvalente, située dans le centre bourg, est utilisée non seulement comme salle des fêtes, mais aussi pour l’accueil périscolaire et la cantine.

Etablissements scolaires VERDEREL

La commune fait partie d’un regroupement scolaire intercommunal associant les communes de Verderel-les-Sauqueuse et de Juvignies. Ces deux communes se répartissent quatre classes qui regroupent environ 90 enfants. La répartition actuelle est la suivante : une classe maternelle/élémentaire à Sauqueuse-St- Lucien, une classe élémentaire à Juvignies, et deux classes (une maternelle et une élémentaire) à Verderel.

Les élèves poursuivent leur scolarité à Beauvais. JUVIGNIES

Figure 6 : Organisation du regroupement scolaire intercommunal p.36/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

Equipements sportifs et de loisirs

La commune dispose d’un terrain de football situé à la sortie est du bourg (Verderel), le long de la route communale n°1.

1.1.7 Intercommunalité et document d’urbanisme

1.1.7.1 Intercommunalité

 Communauté d’Agglomération

La commune de Verderel-lès- Sauqueuse est membre de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB). La Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB) était couverte par un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) jusqu’au 21 juin 2018, date à laquelle le SCOT est devenu caduc. La commune de Verderel-lès-Sauqueuse est donc considérée en « zone blanche » (commune non couverte par un SCOT applicable). Figure 7: Territoire de la CAB

 Syndicat intercommunaux

La commune adhère à plusieurs syndicats intercommunaux qui portent des politiques ciblées dans plusieurs domaines (eau, distribution d’énergie, école) :  Syndicat d'énergie de l'Oise  SIRS de Juvignies, Verderel lès Sauqueuse  SI d'adduction d'eau de l'agglomération beauvaisienne

1.1.7.2 Autres documents supra-communaux

 Programme Local de l’Habitat (PLH)

Le Programme Local de l'Habitat (PLH) est un document d'orientation et de programmation qui a pour vocation la définition et la conduite d'une politique communautaire en matière d'habitat, coordonnée avec la planification urbaine et les politiques foncières. « Le programme local de l'habitat définit, pour une durée de six ans, les objectifs et les principes d'une politique visant à répondre aux besoins en logements et en hébergement, à favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale et à améliorer l'accessibilité du cadre bâti aux personnes handicapées en assurant entre les

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communes et entre les quartiers d'une même commune une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements. » (Article L.302-1 du Code de la Construction et de l'Habitation). La communauté d’Agglomération du Beauvaisis a adopté son Programme Local de l’Habitat (PLH) le 03 octobre 2016. Le PLH fixe les objectifs à atteindre en matière d’habitat à l’horizon 2022. Il fixe des objectifs maximaux de production de logements par commune entre 2016 et 2022 : 5 logements par an à Verderel-lès-Sauqueuse.

 Plan de Déplacements Urbains (PDU)

La Communauté d’Agglomération du Beauvaisis a approuvé son Plan de Déplacements Urbains le 12 avril 2013, pour la période 2012-2022.

« Le plan de déplacements urbains détermine les principes régissant l'organisation du transport de personnes et de marchandises, la circulation et le stationnement » (Article L.1214-1 du Code des Transports).

Les principes généraux du PDU du Beauvaisis sont les suivants : - Articuler les transports en cohérence avec l’aménagement du territoire - Rendre les transports collectifs attractifs - Favoriser l’intermodalité - Promouvoir les modes doux - Maitriser la circulation automobile - Organiser le transport de marchandises - Agir sur les comportements La commune de Verderel-lès-Sauqueuse ne fait pas partie des communes stratégiques en termes de déplacement (statut de bourg rural, absence de gare, transports en commun peu développés,…), néanmoins le territoire est concerné par les orientations générales du PDU (développement des circulations douces,…).

 Charte de Parc Naturel Régional (PNR)

La commune de Verderel-lès-Sauqueuse n’est pas couverte par une Charte de Parc Naturel Régional (PNR).

 Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE)

La commune est concernée par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands. Le SDAGE « 2016-2021 », qui avait été adopté le 05 novembre 2015 par le Comité de bassin et arrêté le 01 décembre 2015 par le préfet coordonnateur de bassin, a été annulé par jugement du Tribunal Administratif de Paris en date du 19 décembre 2018. En conséquence, c’est le précédent SDAGE « 2010-2015 », adopté par le Comité de bassin le 29 octobre 2009 et entré

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en vigueur le 17 décembre 2009, qui est remis en application. Les orientations du SDAGE sont les suivantes : - diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques, - diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques, - réduire les pollutions des milieux aquatiques par les micropolluants, - protéger et restaurer la mer et le littoral, - protéger les captages d’eau pour l’alimentation en eau potable actuelle et future, - protéger et restaurer les milieux aquatiques humides, - gérer la rareté de la ressource en eau, - limiter et prévenir le risque d’inondation, - acquérir et partager les connaissances, - développer la gouvernance et l’analyse économique.

 Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE)

La commune n’est pas couverte par un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).

 Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE)

Un Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), déclinaison de la Trame Verte et Bleue (TVB), avait été mis à l’étude en Picardie, mais n’a pas été approuvé par le Conseil Régional. Les documents provisoires établis dans le cadre de l’élaboration de ce document ne sont donc pas repris ici.

 Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE)

Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), entré en vigueur le 30 juin 2012, a été annulé par décision de la Cour Administrative d’Appel de Douai du 16 juin 2016. Pour mémoire, le SRCAE fixe des objectifs et des orientations stratégiques pour le territoire régional en matière de réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre, d’amélioration de la qualité de l’air, de développement des énergies renouvelables, et d’adaptation aux effets du changement climatique. De plus, le Schéma Régional Eolien (SRE), annexé au SRCAE, identifie les parties du territoire régional favorables, ou favorables sous condition, au développement de l’énergie éolienne, compte tenu d’une part du potentiel éolien, et d’autre part des servitudes, des règles de protection des espaces et du patrimoine naturel et des ensembles paysagers, des contraintes techniques, et des orientations régionales. Le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse est situé en dehors de toute « zone favorable » ou « zone favorable sous condition ».

 Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET)

Depuis la loi de transition énergétique pour la croissance verte du 18 août 2015, le Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET) est obligatoirement élaboré par les EPCI de plus de 20 000 habitants au 1er janvier 2017, ce qui est le cas de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis. Le PCAET vise à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’adaptation

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au changement climatique, la sobriété énergétique, la qualité de l’air, et le développement des énergies renouvelables. Le Conseil Communautaire du Beauvaisis a initié la démarche d’élaboration d’un PCAET par délibération du 14 novembre 2017. La première phase consiste en la réalisation d’un diagnostic climat-air-énergie, sous 7 grands angles : - l’estimation des émissions directes et une partie des émissions indirectes pour les gaz à effet de serre, - l’estimation des émissions directes pour les polluants atmosphériques, - l’estimation de la séquestration nette de carbone (CO2), - les consommations énergétiques, - les réseaux de distribution d’énergie, - la production d’énergies renouvelables, - l’analyse de la vulnérabilité du territoire aux effets du changement climatique.

Sur la base des résultats du diagnostic, la deuxième phase consiste en la définition de la stratégie territoriale sous forme d’objectifs sur le long terme (à l’horizon 2030-2050). Les objectifs souhaitables et atteignables pour le Beauvaisis sont décryptés au regard des 6 axes suivants : - se déplacer dans le Beauvaisis, - s’alimenter dans le Beauvaisis, - développer des énergies renouvelables sur le Beauvaisis, - développer une économie performante, durable et locale, - adapter l’environnement du Beauvaisis au changement climatique, - se loger dans le Beauvaisis. Ces orientations seront traduites dans le plan d’actions, troisième phase qui consiste en la co-construction d’un programme afin de retenir les actions qui devront être mises en oeuvre par l’ensemble des acteurs socio-économiques du territoire.

 Plan de Gestion du Risque Inondation (PGRI)

Le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) est un document issu de la transposition en droit français de la directive 2007/60/CE du Parlement et du Conseil du 23 octobre 2007. Il vise à réduire les conséquences négatives associées aux inondations. Le PGRI du Bassin Seine Normandie a été approuvé en décembre 2015. Le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse ne fait pas partie des Territoires à Risque Important (TRI). Ces derniers correspondent aux zones dans lesquelles les enjeux potentiellement exposés aux inondations sont les plus importants (notamment les enjeux humains et économiques), ce qui justifie une action volontariste et à court terme de tous les acteurs de la gestion du risque inondation.

1.1.8 Document d’urbanisme antérieur

La commune de Verderel-lès-Sauqueuse était antérieurement couverte par un Plan d’Occupation des Sols approuvé le 10 juillet 1993. p.40/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

Bien que le POS soit caduc depuis le 27 mars 2017 en application de la loi ALUR, les plans de découpage en zones des espaces urbanisés du précédent POS sont rappelés pour mémoire ci-après :

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1.2 Etat initial de l’environnement

1.2.1 Géographie

Avant tout, il est nécessaire de faire un premier rappel : le département de l'Oise, grande entité administrative, se partage entre plusieurs régions naturelles : le Plateau Picard, le Noyonnais, le Pays de Verderel-lès-Sauqueuse Thelle, le Pays de Bray, le Valois, la Vallée de l'Oise... Ces multiples dénominations correspondent à des réalités géographiques différentes, définies à partir des caractéristiques géologiques, topographiques ou naturelles propres à chacune de ces entités.

Replaçons alors la commune de Verderel-Lès-Sauqueuse dans ce contexte : elle s’inscrit au sein de l’entité géographique du plateau Picard et plus précisément dans l’une des sous-entités qui la composent : le plateau du Pays de la Chaussée. Le paysage de cette sous- entité se caractérise par un paysage de grandes cultures. Le plateau agricole est animé par de nombreux vallons soulignés de bosquets et de boisements. La commune de Verderel-Lès- Sauqueuse est particulièrement représentative de cette entité.

1.2.2 Relief

L’étude du relief se décompose en deux temps : - une interprétation du relevé des cotes NGF (cotes d’altitude), - une mise en évidence des lignes de crêtes et des talwegs.

1.2.2.1 Cotes d’altitudes

Le point le plus haut du territoire communal (163 m) est situé à son extrémité nord, en limite des territoires de Juvignies et de Pisseleu. La cote NGF la plus basse (101 m) est localisée à l'entrée sud-est du territoire communal, dans un fond de vallon qui tangente la limite communale au niveau de Guehengnies. L’amplitude topographique est donc de 62 mètres ce qui traduit un relief plutôt régulier.

Un examen plus précis du relief fait ressortir les unités géographiques suivantes : - le plateau agricole occupe la partie nord du territoire et se poursuit tout le long de la RD 149 ; - au sud, le plateau est découpé par des vallons secs qui convergent vers la vallée du Thérain.

Figure 8 : Extrait de la carte "Relief de l'Oise" p.42/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

1.2.2.2 Lignes de crêtes et talwegs

La mise en évidence des lignes de crêtes (lignes de points hauts) et des talwegs (lignes de points bas) va préciser l’analyse du relief effectuée précédemment. Ces éléments qui organisent le relief doivent être pris en compte dans la mesure où ils définissent des bassins versants et par conséquent la répartition des eaux de ruissellement. Les lignes de crêtes déterminent des zones où l’impact visuel d’éventuelles constructions est important. A l’inverse, les talwegs correspondent à des zones pouvant présenter des risques d’accumulation d’eau.

Les lignes de talweg partent des points hauts du territoire et se dirigent vers les points bas correspondant au fond de vallon : à l’ouest du territoire les écoulements cheminent directement vers le Thérain et à l’est ils s’effectuent en direction du ru de la Liovette.

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1.2.3 Hydrographie

Aucun élément hydraulique ne vient traverser le territoire. Les eaux de surface ruissellent vers les talwegs qui rejoignent des vallons secs puis différents exécutoires. Le territoire communal se divise en quatre sous-bassins versants. Ces sous-bassins alimentent, directement ou indirectement (par le cours d’eau la Liovette), la rivière le Thérain. Le Thérain prend sa source à Grumesnil en Seine-Maritime et conflue avec l’Oise.

Figure 9: Extrait de l'atlas des zones de ruissellement

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1.2.4 Géologie

La géologie est très largement liée aux régions naturelles qui composent le territoire. Les ensembles géomorphologiques existant sur la commune correspondent à des structures géologiques différentes. La géologie a un rôle important dans l’aspect du territoire dans la mesure où elle détermine des ambiances paysagères. On peut en effet mettre en relation les particularités du relief et les caractères géologiques, et ainsi interpréter les paysages. On retrouve également certains matériaux dans l’architecture des constructions.

Figure 10: Carte géologique

La formation géologique qui domine la composition du sous-sol du territoire communal appartient à l’ère géologique du Crétacé supérieur et plus précisément au Santonien, craie sans silex, et plus minoritairement au Campanien inférieur qui est une formation de craie blanche avec silex. Les limons des plateaux recouvrent une partie de ces formations. Ce sont des sols très fertiles. Sous l’effet de l’érosion, les hauts des versants sont surmontés d’une formation de limons (de pente) à silex. Ces formations résultent de la dégradation de craie et sont constituées de matériaux grossiers, dont notamment de silex. Les craies affleurent sur les pentes des petits vallons secs ce qui explique la présence d’anciennes marnières aux flancs des coteaux. Avec le ruissellement des eaux, les limons des plateaux s’accumulent au fond des vallons : ce dépôt correspond aux colluvions limoneuses.

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1.2.5 Environnement

Le PLU se doit de tenir compte de la qualité environnementale du territoire communal dans une optique de préservation et de mise en valeur des richesses naturelles. La loi Grenelle précise les objectifs du PLU dans ce domaine, notamment la préservation de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques.

 Sites Natura 2000 à proximité (rayon de 20 km)

Le classement en site Natura 2000 correspond à une politique de protection de la biodiversité à l’échelle de l’Union Européenne pouvant prendre la forme d’une Zone de Protection Spéciale (ZPS) au titre de la Directive « Oiseaux », ou d’une Zone Spéciale de Conservation (ZSC) au titre de la Directive « Habitats Faune Flore ».

Il existe cinq sites Natura 2000 situés dans un rayon de 20 km (cf. carte ci-contre). Le territoire de la commune de Verderel-lès-Sauqueuse compte un site Natura 2000 : ZSC - Réseau de coteaux crayeux du bassin de l'Oise aval (Beauvaisis) « FR2200369».

Figure 11: Localisation du site NATURA2000 sur le territoire communal (ZSC - Réseaux de coteaux crayeux du bassin de l'Oise aval (Beauvaisis)

Figure 12: Localisation des sites NATURA2000 Source : GEOPORTAIL Ci-dessous sont rapportées les principales caractéristiques du site NATURA 2000 présent sur le territoire communal de Verderel-lès-Sauqueuse. p.46/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

••• CARACTERISTIQUES GENERALES DU SITE NATURA 2000 ••• « ZSC - Réseau de coteaux crayeux du bassin de l'Oise aval (Beauvaisis) »

source : fiche INPN

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••• CARACTERISTIQUES DU SITE NATURA 2000 AU NIVEAU DU TERRITOIRE COMMUNAL DE VERDEREL-LES-SAUQUEUSE••• source : fiche « annexes cartographiques du DOCOB »

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 Z.N.I.E.F.F. (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique)

L’inventaire des ZNIEFF est un inventaire qui recense les espaces naturels particulièrement riches d’un point de vue écologique présents sur le territoire national. Les ZNIEFF n'ont pas de portée réglementaire directe, cependant le PLU se doit de préserver le plus possible ces richesses écologiques.

Le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse est concerné par la ZNIEFF de type 1 « Garenne de Houssoye et Mont de Guehengnies » (220013774).

Figure 13 : ZNIEFF Les éléments suivant sont extraits de la fiche ZNIEFF. DESCRIPTION Le site comprend les bois et les lisières de la Garenne l'installation de fourrés denses d'épineux (fruticées à d'Houssoye, jusqu'aux systèmes de rideaux au sud de cornouillers, viornes, prunelliers, troènes..., du Tamo- Juvignies, le long de la vallée sèche du Poirier Conflans. Viburnetum lantanae). Dans la partie nord, des petites Cette dernière s'étire du sud au nord, dans les craies terrasses embroussaillées présentent encore une campanienne et santonienne. Sur le versant le plus structure en rideaux, disposés parallèlement aux raide se trouvent des hêtraies-chênaies, des fourrés de courbes de niveau, reliques d'une ancienne mise en recolonisation, des plantations de pins, ainsi que des valeur culturale de la pente. Sur le plateau, les limons à lisières et des friches herbeuses. Sur ces dernières silex génèrent des sols acides, qui portent des subsiste une végétation relictuelle d'anciens parcours à chênaies-hêtraies-charmaies essentiellement traitées moutons, aujourd'hui replantés de résineux ou en taillis sous futaie. Souvent dominé par les ronces, fortement embroussaillés. De nombreux Genévriers, leur sous-bois comporte des tapis de Jacinthes étouffés sous les arbres, traduisent encore la présence (Hyacinthoides non-scripta). Des carrières de craie sont de cette ancienne végétation de larris. A la suite de localisées en quelques points du bas de versant. l'abandon de l'utilisation pastorale du coteau, la dynamique végétale entraîne un envahissement par avancée de la forêt. Celle-ci est précédée par

INTERET DES MILIEUX Les bois, les lisières et les ourlets thermocalcicoles sont coteau, permettant la présence d'une végétation aux autant d'habitats remarquables qui renferment des affinités subméditerranéennes. espèces rares et menacées en Picardie. L'intérêt de ces milieux est renforcé par le caractère thermophile du

INTERET DES ESPECES Les espèces parmi les plus remarquables (assez rares en Picardie et proche de sa limite d'aire septentrionale, à très rares en Picardie) sont les suivantes : la Mélitte à l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera), la Néottie nid feuilles de Mélisse (Melittis melissophyllum), très rare d'oiseau (Neottia nidus-avis), l'Epipactis brun rouge

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(Epipactis atrorubens), le Dompte-venin officinal Une ancienne petite carrière souterraine, au nord du (Vincetoxicum hirundinaria), la Céphalanthère à site, abritait quelques chauves-souris, dont le Grand grandes fleurs (Cephalanthera damasonium), le Murin, inscrit à la directive "Habitats" de l'Union Monotrope sucepin (Monotropa hypopitys), l'Epiaire des Européenne. Alpes (Stachys alpina).

FACTEURS INFLUENCANT L'EVOLUTION DE LA ZONE L'embroussaillement progressif et les plantations de préserver la flore et la faune héliophiles menacées. pins font régresser les milieux ouverts qui abritent une L'entrée de la petite carrière souterraine a été bonne part des taxons remarquables. Un remblayée récemment, faisant disparaître un site débroussaillage, aux abords des chemins de d'hibernation chiroptérologique. Il serait intéressant randonnée, serait une bonne initiative permettant à la qu'elle soit partiellement réouverte et préservée. fois de valoriser des itinéraires pédestres et de

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 Espaces naturels sensibles

La commune est concernée par l’ENS « Garenne de Houssoye et Mont de Guehengnies » (PPI25). Le périmètre de cet ENS s’appuie au périmètre de la ZNIEFF présentée ci-dessus. Les ENS sont des périmètres délimités par le Conseil Départemental dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels afin de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et des champs naturels d’expansion des crues et assurer la sauvegarde des habitats naturels. L’identification d’un ENS confère aux sites naturels une reconnaissance supplémentaire de leur valeur écologique et paysagère. Si le périmètre ENS ne présente aucune contrainte règlementaire, ni juridique, il donne droit à un soutien technique et financier de la part du Conseil Départemental de l’Oise. Ces aides concernent l’acquisition des terrains en ENS, les inventaires et suivis naturalistes, l’entretien, la gestion et la restauration écologique, l’aménagement pour l’accueil du public et la valorisation pédagogique. Le taux de subvention est défini en fonction de l’intérêt de l’ENS, il est limité dans le temps et ne peut dépasser 80 %.

 Corridors écologiques

Des corridors intra ou inter forestiers traversent le territoire communal au niveau des sites protégés et dans le bois de la Garenne. Ces espaces permettent le déplacement de différentes espèces, garantissant leur survie. Localement, les choix d’urbanisation seront donc affinés en conséquence, en écartant les sites d’accueil potentiels qui viendraient rompre une continuité écologique identifiée, à moins d’être en mesure de mettre en œuvre des mesures compensatoires (déplacement du corridor dès lors que cette possibilité aura été démontrée au regard du maintien de la fonctionnalité du corridor).

Figure 14 : Continuités écologiques

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 Par ailleurs, la commune n’est concernée : - ni par une ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux), milieux de vie correspondant à des aires de reproduction ou d'hivernage, ou à des zones de relais de migration pour les oiseaux ; - ni par des zones humides ou à dominante humide ; - ni par un passage grande faune ; - ni par un site classé ou un site inscrit.

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1.2.6 Climat et air

1.2.6.1 Climat

Le département de l’Oise est soumis à un climat océanique, doux et humide, avec prédominance des vents d’Ouest à Sud-ouest qui apportent des perturbations naissant sur l’Atlantique. Les pluies sont réparties au cours de l’année. La pluviométrie diffère assez peu entre le mois le plus sec et le mois le plus arrosé : 49 mm en avril contre 68 mm en décembre. Les épisodes pluvieux intenses sont assez rares. Dans l’Oise, le climat est assez doux du fait de la proximité de la mer et de l’altitude modeste. La température moyenne annuelle est de 10,1°C. Janvier est le mois le plus froid avec une température moyenne de 3,0°C, juillet est le mois le plus chaud avec 17,6°C. Les étés sont assez frais et la canicule est rare avec 29 jours de température maximale supérieure à 25°C (dont 5 jours dépassant 30°C). La durée d’insolation est peu élevée, en moyenne 4,3 heures par jour. Les brouillards (visibilité inférieure à 1 km) sont fréquents (55 jours par an, avec un maximum en octobre) et se produisent souvent au cours de la nuit en raison du refroidissement nocturne formant de petites gouttelettes en suspension dans l’atmosphère. La neige est présente 16 jours par an dont 8 répartis entre janvier et février, quand le vent est au Nord ou au Nord-est. Les orages circulent en moyenne 18 jours par an dont 14 entre mai et septembre dans un régime de vents de Sud-ouest qui apportent de l’air d’origine subtropicale, chaud et humide. La grêle est peu fréquente (3 jours par an). Les vents dominants proviennent du secteur Sud-ouest, voire du Nord-est (bise), notamment en hiver et au printemps. Des vents forts sont observés 41 jours par an en moyenne. Les vents tempétueux en rafales sont rares.

1.2.6.2 Air

Le texte reporté ci-dessous est extrait du site internet de la DREAL Hauts-de-France.

La qualité de l’air en Picardie est "relativement bonne" (soit indice Atmo 3 en moyenne), c’est-à-dire que la pollution de fond, pollution ambiante minimale à laquelle les Picards sont exposés, est faible. La Picardie semble plutôt épargnée par les phénomènes de dégradation de la qualité de l’air dans les zones urbaines tels qu’ils sont habituellement constatés dans d’autres régions en France. La Picardie est touchée par un phénomène global de pollution à l’ozone, qui touche une grande partie de l’Europe et ne semble pas montrer de tendance à l’amélioration. La pollution à l’ozone touche plutôt les zones rurales, éloignées de toute source directe de polluants. Le climat océanique et le relief peu marqué de la région favorisent la dispersion des pollutions atmosphériques. L’ozone est un polluant “secondaire” qui résulte de la transformation chimique dans l’atmosphère de polluants “primaires”, sous l’effet des rayonnements solaires. Il n’y a pas de

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réelle tendance sur les dix dernières années, mais semble se dégager une dégradation de la pollution de fond généralisée à l’ensemble de la région. En 2009, l’objectif de qualité (120 µg/m3) est dépassé sur tous les types de stations. Ces résultats montrent la nécessité de poursuivre la réduction des émissions des polluants précurseurs de l’ozone. En Picardie, la moitié des émissions de particules fines en suspension (PM10) sont d’origine agricole. Le changement de protocole de mesure en 2007 ne permet pas de définir de tendance, mais la baisse des seuils en 2011 risque d’engendrer des dépassements fréquents. En 2009, la valeur limite pour la protection de la santé a été atteinte sur 2 stations de fond urbain. Des procédures d’information et d’alerte ont été déclenchées en 2009. Les particules fines sont préoccupantes aux niveaux national et régional. Émis pour moitié par les transports, on constate depuis 2004 une nette diminution du dioxyde d’azote sur les stations de mesure type "trafic", mais une stagnation sur les autres types de station. Depuis 2008, la Picardie se situe en dessous de l’objectif de qualité (40 µg/m3). Les concentrations en dioxyde de soufre ont fortement diminué de 1995 à 2002, avec des niveaux qui restent faibles depuis. La valeur limite annuelle (50 µg/m3) n’a jamais été atteinte depuis 1995. Presque les ¾ des émissions de plomb sont dues à l’industrie. Les teneurs en plomb mesurées à Amiens ont considérablement chuté et sont bien inférieures à l’objectif de qualité (tendance nationale suite à l’interdiction du plomb dans les carburants en 2000). Les autres métaux lourds ne présentent pas de tendance particulière. Les concentrations mesurées en benzène (COV) respectent également les objectifs réglementaires.

Figure 15: Concentration des polluants dans l’air en Picardie Source : site internet de la DREAL Hauts-de-France

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1.2.7 Paysages

Le Plan Local d’Urbanisme, document de planification urbaine, réclame qu’une approche environnementale du territoire concerné soit établie (article L. 151-4 du Code de l’Urbanisme). Le concept de Développement Durable introduit la nécessité de procéder à une analyse paysagère approfondie du territoire à l’étude, afin d’identifier les éléments remarquables du paysage. La détermination de chaque entité paysagère se définit selon des critères croisés décomposés en trois catégories : - critères géographiques : typologies du relief (ondulations, pentes abruptes,…), forme. - critères visuels : prédominance ou absence totale de percées visuelles et de points de vue, nature et qualité de ces derniers, présence ou non d’une ligne d’horizon, lignes directrices du regard. - critères naturels : qualité spécifique des éléments végétaux, sensibilité environnementale.

Les particularités géographiques et géologiques décrites précédemment composent différentes ambiances paysagères qui structurent le territoire communal de Verderel-lès- Sauqueuse.

1.2.7.1 Le plateau agricole

Le plateau agricole couvre plus de la moitié du territoire communal. Au nord de Sauqueuse-St-Lucien et à Verderel, le paysage est très ouvert ; on peut apercevoir les silhouettes des agglomérations voisines (Juvignies et Pisseleu).

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1.2.7.2 Les versants boisés

Le cordon végétal, formé par le bois Médard et le bois Fontaine, divise le territoire en deux. Ce boisement limite la perspective entre les entités Verderel-Fourneuil et Sauqueuse- St-Lucien-Guehengnies. Ce cordon boisé prend naissance au sud du territoire de Juvignies et se poursuit le long de la vallée sèche du Poirier Conflans. Au sud-ouest de Guehengnies, le bois Pommier se rattache au bois de la Garenne, qui se situe sur le territoire de Troissereux. L’entité de Guehengnies se retrouve ainsi entourée de boisements, limitant la perspective vers les territoires voisins.

1.2.7.3 La plaine agricole vallonnée

Le plateau agricole est animé par des vallons secs. Pour les vallons les plus marqués, les plaines agricoles sont circonscrites par des boisements (Fourneuil et Guehengnies).

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1.2.7.4 Les éléments particuliers

Le paysage de grandes cultures est ponctué par des bosquets. Plus précisément il existe deux bois qui se positionnent aux extrémités Est-Ouest du territoire communal : à l’Est de Verderel le bois du Fief et à l’Ouest de Sauqueuse-St-Lucien le bois de Péronne. Les boisements caractérisent aussi les villages ; en particulier le bois de Derrière et ses cordons boisés qui relient les entités de Sauqueuse-St-Lucien et Guehengnies, et le bois de Fourneuil qui se situe en lisière du village de Fourneuil. L’espace agricole est aussi marqué par la présence de haies le long des parcelles cultivés ; notamment en lisière du bois de la Garenne. Quelques haies délimitent aussi des parcelles herbagères et de fruitiers en lisière des entités de Sauqueuse-St-Lucien et Guehengnies. Quelques éléments particuliers animent le paysage et servent de points de repère : la RD 149, axe routier rectiligne qui divise le territoire en deux, le silo de Juvignies et l’exploitation agricole qui se positionne à l’écart du village de Verderel.

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1.2.8 Forme urbaine

Les questions posées à travers le reportage photographique présenté sont : - quelle forme urbaine ? (constat objectif de la forme) - quelle image urbaine ? (impressions subjectives produites par la vue de la forme) - quelles incidences sur le paysage ?

La relation agglomération/paysage est un équilibre complexe, fruit de nombreux facteurs. Cet équilibre subtil s’inscrit dans la notion de paysage, notion fondamentale que la commune doit avoir le souci de protéger au travers des dispositions du PLU.

L’objectif du reportage photographique est de mettre en évidence les différentes perceptions obtenues de l’agglomération afin de dégager la forme urbaine dominante et d’analyser les degrés de sensibilité des lisières urbaines.

La détermination de la forme urbaine permet d’établir une première réflexion sur sa configuration actuelle et doit surtout permettre de mieux appréhender son évolution attendue ou projetée.

Figure 16: Forme urbaine de Verderel-lès-Sauqueuse (les numéros font référence aux photos reportées ci-dessus)

Implanté sur le plateau agricole, le bourg de Verderel se détache sur l’étendue des grandes cultures. Sa structure est assez compacte. p.62/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

L’extension pavillonnaire modifie le paysage historique du village. En effet, en faisant abstraction de cette zone nouvelle résidentielle, le village aurait pu être assimilé à un village bosquet. La petite parcelle boisée en entrée d’agglomération et les quelques fonds de parcelle arborés cachent le bâti du centre bourg. L’écart bâti avec sa haie de conifère se confond avec un bosquet. A l’ouest de l’entité, s’esquisse la formation d’un petit vallon en direction de Guignecourt ; ce qui fait ressortir, en fonction des vues, certains éléments bâtis (clocher, la zone pavillonnaire, etc.).

En revanche, Fourneuil serait indécelable parmi les boisements, si ce n’est que pour quelques éléments bâtis apparents. Le bois de Fourneuil et les petits boisements sur les versants enveloppent totalement le village de Fourneuil.

Quant à la silhouette du bourg de Sauqueuse-St-Lucien, elle aussi est assimilable à un bosquet. La lisière végétale est formée par des pré-vergers (pâtures avec arbres fruitiers) et des herbages en pourtour du village.

Le village de Guehengnies est mis en exergue par le relief. Le bâti se concentre sur les hauteurs des versants.

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1.2.8.1 Lisières urbaines

Les lisières urbaines correspondent aux limites entre l’espace bâti et l’espace naturel.

 Verderel

La lisière Ouest (photo n°1) – paysage rural

C’est la lisère que l’on découvre à partir de la route communale n°2 ; elle est aussi visible depuis la RD 149. La perception de la lisière est dominée par les vues sur l’église. Plus généralement, des haies arbustives adoucissent la transition bâti et espace agricole. Le bardage du hangar (entreprise de menuiserie) et le traitement des clôtures assurent une intégration paysagère satisfaisante du bâti.

La lisière Sud (photo n°2) – quartier pavillonnaire

C’est une vue depuis le chemin communal qui longe le bois Fourneuil. Les enduits clairs et l’absence d’une trame végétale développée forment une lisière plus franche entre le bourg et l’espace agricole. Les jardins en fond de parcelle apportent quelques éléments de végétation.

La lisière Est (photo n°3) – lisière mixte

Contrairement à la lisière Sud, les fonds de parcelle végétalisés interagissent directement avec l’espace agricole, formant ainsi une zone tampon entre les champs et le bâti. On distingue les premières constructions ; ces dernières ont un moindre impact visuel par rapport à celles de la zone de lotissement, car les matériaux de construction (brique) et les enduits sont moins en contraste avec les couleurs présentes dans le paysage.

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 Fourneuil

La lisière Nord (photo n°4) – lisière mixte

Sur le versant du vallon sec, la lisière est semblable à celle du quartier pavillonnaire de Verderel (cf.lisière Sud photo n°2). En revanche, en lisière du bois de Fourneuil les habitations se fondent dans le paysage boisé.

La lisière Ouest et Sud (photos n°5 et n°6) – village bosquet

Ce sont des vues du village à partir de la route communale n°7 (en direction de la RD 149) et de la rue de la Liovette (en direction de Rieux). Les haies arbustives et arborées en lisière forment un écrin végétal autour du bâti. Seules quelques constructions implantées en lisière se repèrent d’assez loin.

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 Sauqueuse-St-Lucien

La lisière Nord (photo n°7) – lisière mixte

Cette lisière se découvre depuis la rue Saint-Lucien en provenance de la RD 52. D’un côté, on distingue une lisière typique des zones de lotissements et de l’autre côté une lisière plus traditionnelle où le bâti ancien est protégé par une haie arborée.

La lisière Ouest (photo n°8) – village bosquet

Depuis la plaine agricole Ouest, le bâti bénéficie de protections végétales (pré-vergers, fonds de parcelle boisés, haies arborées, etc.). Toutefois le bâti se devine par ses toitures, par ses pignons plus clairs. Le clocher de l’église, structure verticale repère à l’échelle du village, reste très discret du fait des boisements sur le versant du vallon sec.

La lisière Est (photo n°9) – habitations pavillonnaires

Cette lisière se caractérise par les habitations pavillonnaires en entrée d’agglomération. Les lotissements en entrée de bourg uniformisent les lisières des villages. Seules sont visibles ces constructions récentes ; le bâti ancien en arrière-plan se devine derrière la végétation.

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 Guehengnies

La lisière Nord (photo n°10) – secteurs pavillonnaires

Cette lisière se découvre en provenance de Sauqueuse-St-Lucien depuis la rue du Maréchal. Il s’agit d’une lisière caractéristique des zones de lotissement. Le bâti est partiellement protégé par une haie de thuya. Le fond de parcelle est arborée ce qui limite les vues sur le bâti du centre bourg et tempère la transition entre l’urbanisation et le champ cultivé.

La lisière Ouest (photo n°11) – village bosquet

La lisière Ouest offre une vue plus rurale. La trame bâtie se fond à la trame arborée. Les bosquets situés en arrière-plan renforcent cette perception.

La lisière Est (photo n°12) – secteurs pavillonnaires

Il s’agit d’une autre vue du quartier pavillonnaire de la lisière Nord. La visibilité du quartier est augmentée par le relief. En direction de Sauqueuse-St-Lucien, la chaussée marque la limite entre l’urbanisation et l’espace agricole. La voie en direction du centre bourg constitue aussi, sur quelques mètres, la frontière entre le bâti et les champs cultivés ; puis les deux rives sont occupées par des habitations pavillonnaires.

1.2.8.2 Les entrées d’agglomération

L’étude des entrées d’agglomération a pour objet d’appréhender les vues des entités bâties obtenues depuis les axes de communication et d’analyser l’effet d’annonce ou de « porte » des diverses entrées du village.

Toutes les entrées d’agglomération se font par des routes communales (à deux voies, sans marquage au sol) avec des accotements enherbés. Des aménagements d’embellissement ont été effectués pour la quasi-totalité d’entre elles. La sécurité en entrée

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d’agglomération a été renforcée dans certains points avec l’aménagement de ralentisseurs à l’intérieur des villages. Plus généralement les entrées d’agglomération de la commune de Verderel-lès- Sauqueuse présentent des caractéristiques similaires et donnent ainsi une image d’unité du territoire.

 Verderel

Entrées Ouest et Nord Ces deux entrées sont très proches : l’une s’effectue par la route communale n°4 (Juvignies) et l’autre par la route communale n°3 (Guehengnies) ; toutes deux en provenance de la RD 149. Elles longent d’une part et d’autre la dernière habitation appartenant au village et se croisent au niveau de l’église. Les accotements enherbés sont relayés au niveau des habitations par des trottoirs.

Entrée Ouest Cette entrée, par la route communale n°2 en provenance de la RD 149, présente un caractère plus champêtre. La perceptive est conditionnée par les légères variations topographiques du lieu et par la présence d’un petit boisement sur la rive où a été positionné le panneau d’indication.

Entrée Sud L’accès au village par la rue des Vignes en provenance de Fourneuil se situe aux abords d’un quartier résidentiel. Les accotements enherbés se poursuivent le long des habitations.

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Entrée Est L’entrée par la route communale n°1 en provenance de Maisoncelle-St-Pierre est caractérisée par la présence d’équipements publics.

 Fourneuil

Entrée Nord Dans une ambiance similaire à celle de l’entrée sud de Verderel l’accès à l’agglomération de Fourneuil se fait par la rue des Vignes en provenance de Verderel.

Entrées Ouest et Sud L’entrée Ouest par la voie communale n°7 en provenance de la RD 149 et l’entrée Sud par la voie communale n°6 en provenance de Rieux se situent en fond de vallon sec. L’empreinte rurale est clairement affichée avec la présence de haies sur les bas-côtés, les vues sur les boisements et les terres cultivées.

 Sauqueuse St Lucien

Entrées Nord Tout comme les entrées Ouest et Sud de Fourneuil, l’entrée par la route communale en provenance de la RD 52 est insérée dans un contexte végétal caractérisé par une alternance de terrains cultivés, d’herbages et de vergers. La visuelle est limitée par le parcours sinueux de la route.

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Entrée Ouest L’entrée Ouest se fait au croisement des routes communales n°12 (en provenance de Courroy) et n°11 (en provenance de Troissereux). La voie suit le fond de vallon. Des éléments végétaux variés (arbustes, arbres, haies, etc) ornementent les accotements de la chaussée et guident le regard vers les premières habitations.

Entrée Est En liaison directe avec Guehengnies, l’accès Est s’effectue par la rue du Maréchal Sauqueuse. La chaussée est plus large que celles des autres entrées, mais garde néanmoins sa dimension rurale (desserte locale, pas de marquage au sol). L’entrée est assez ambiguë ; après le panneau d’indication, la voie se scinde en deux routes et permet donc d’accéder au village par deux entrées distinctes. Toutes deux se situent aux abords de résidences pavillonnaires.

 Guehengnies

Entrées Nord Dans un contexte comparable à l’entrée Est de Sauqueuse-St-Lucien, l’accès Nord par la rue du Maréchal Sauqueuse se situe en milieu résidentiel. Ici aussi la chaussée se divise en deux voies ; cependant seulement l’une d’entre elles mène au centre bourg ; l’autre en revanche longe l’espace aggloméré puis se dirige vers le bois en direction de Verderel. D’un point de vue sécuritaire, l’automobiliste est obligé de marquer un arrêt avant de s’introduire dans le village.

Entrée Ouest L’entrée Ouest s’effectue par la route communale n°9 en provenance de Troissereux. La chaussée est étroite, sinueuse et en pente, ce qui contraint l’automobiliste à réduire sa vitesse en entrée d’agglomération.

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Entrée Est C’est par le bosquet Médard qu’on accède au village, plus précisément par la route communale n°4 en provenance de Verderel. Cette entrée est empreinte d’une certaine « solennité » par le positionnement en hauteur du village, la voie longée à la sortie du bois par de petites haies taillées sur les accotements et l’absence de tous éléments entravant la vue. A l’image de l’entrée Nord, la voie se scinde en deux routes ; l’une rejoint la route qui mène à Sauqueuse-St-Lucien et l’autre au centre bourg.

1.2.9 Réseau viaire

La trame viaire constitue le squelette d’une agglomération ; c’est l’ensemble des voies, petites ou grandes, utilisées par la population dans ses déplacements. C’est donc un élément fondamental de communication mais aussi un repère dans l’espace.

Une hiérarchie des voies est mise en évidence : - les voies primaires (structure principale du réseau de voies) ; - les voies secondaires (desserte complémentaire du bourg) ; - les voies tertiaires (desserte de quelques constructions et/ou voie en impasse).

L’étude du réseau viaire est ici principalement abordée en fonction de son rôle dans la structure urbaine du bourg, et dans son développement urbain. De plus, l’attention est portée sur la notion de mobilité durable qui introduit la nécessité de favoriser les modes de déplacements alternatifs à la voiture, notamment en améliorant l’accessibilité des pôles attracteurs (équipements publics, etc.) par le biais de cheminements doux.

1.2.9.1 Voies primaires (structure principale du réseau de voies)

La structure principale du réseau de voies correspond aux rues St-Martin et du Fief pour le village de Verderel, aux rues du Maréchal, de l’Eglise et du Clozeaux pour l’entité de Sauqueuse-St-Lucien, et enfin à la rue des Héraulles pour l’entité de Guehengnies. Ces rues constituent l’armature originelle des agglomérations, à partir de laquelle les entités se sont développées.

1.2.9.2 Voies secondaires (desserte complémentaire)

Le réseau de voies de Fourneuil est considéré comme secondaire dans la mesure où l’entité de Fourneuil s’est développée principalement autour de voies qui ne desservent que l’entité (rues des Courtils et de la Franche Couture). D’autres rues peuvent être considérées comme des voies secondaires, en ce qu’elles complètent la desserte des espaces bâtis.

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1.2.9.3 Voies tertiaires (impasse, etc.)

La desserte tertiaire est constituée de voies qui ne desservent que quelques constructions et qui constituent la partie terminale du réseau viaire ; il s’agit plus particulièrement des voies en impasse, que sont par exemple l’impasse des Blémonts, la rue du Marot, la rue du Petit Verger, etc.

1.2.9.4 Sentes/Chemins

En outre, le territoire communal compte de nombreux chemins ruraux qui permettent d’assurer la continuité de certains cheminements (des rues « tertiaires »), et de relier les entités entre elles (Verderel-Fourneuil et Sauqueuse-St-Lucien-Guehengnies). Le remembrement foncier réalisé dans le cadre du projet de déviation de Troissereux a été l’occasion pour la commune de créer des pistes de cyclables entre Verderel et Fourneuil et entre Sauqueuse-St-Lucien et Guehengnies. Le remaniement de la trame parcellaire n’a pas engendré de suppression de chemins ruraux ; seuls certains tracés ont été modifiés.

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1.2.10 Trame bâtie

En faisant abstraction des limites parcellaires et des voies de communication, la trame bâtie permet de faire ressortir les différences de densités engendrées par la disposition des constructions dans l’espace.

En d’autres termes, la trame bâtie d’une agglomération est une succession de vides et de pleins qui, par leur agencement, créent des zones de forte ou de faible densité faisant d’ores et déjà apparaître certains secteurs caractéristiques.

Sur l’ensemble des trames bâties, on peut constater que le tissu urbain se modifie progressivement passant d’une structure où le bâti ancien (corps de ferme) et leur clôture (mur haut en briques) constituaient un front bâti minéral et imperméable à une structure moins homogène et plus perméable suite à l’implantation de nouvelles constructions dans les interstices entre le bâti ancien. Cette évolution rend moins évidente l’identification des axes de communication, car l’implantation du bâti ancien (en alignement) est différente de celle du bâti récent (en retrait). Le bâti ancien se distingue du bâti récent par les formes et l’agencement des bâtiments entre eux. Les corps de ferme sont composés de plusieurs bâtiments, de forme rectangulaire, regroupés autour d’une cour. Dans un tissu pavillonnaire, les bâtiments sont séparés les uns des autres par une distance quasi constante. Les tissus pavillonnaires sont beaucoup moins denses que les tissus anciens. L’analyse des trames bâties de Verderel et de Guehengnies permet de distinguer deux tissus: - une trame où se mêlent des constructions de forme allongée, alignées et disjointes (rue du Fief Verderel, au sud de la rue Saint-Martin Verderel et rue des Héraulles) et des constructions isolées aux formes plus carrées ; - une trame plus aérée avec des constructions disjointes, caractéristique du bâti pavillonnaire. Ce tissu représente environ 30% de la superficie de la trame bâtie.

Les trames bâties de Sauqueuse-St-Lucien et de Fourneuil sont hétérogènes : le bâti récent se mêle au bâti ancien.

Quelques habitations se disséminent de façon plus sporadique à l’entrée Est de Sauqueuse-St-Lucien, à l’entrée Nord de Fourneuil et à l’entrée Ouest de Guehengnies.

Les emprises au sol, les plus conséquentes, correspondent aux constructions à usage d’activité. Elles concernent des hangars agricoles et un bâtiment artisanal (entreprise de menuiserie).

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1.2.11 Historique du développement urbain et la consommation d’espaces

1.2.11.1 Historique du développement urbain

Une synthèse du développement urbain sur la commune permet de retracer les étapes de l’urbanisation. La trame bâtie est visualisée telle qu’elle se présentait en 1945, en 1990, et en 2015. Les principales phases du développement communal sont ainsi mises en évidence.

La trame bâtie en 1945 correspondait aux entités originelles des villages : la configuration du village de Verderel reposait sur la rue du Fief, la rue de Saint Martin et la rue des Vignes. Les premières constructions de la localité de Fourneuil se sont implantées autour de la rue des Courtils et de la rue Franche Couture. Le bourg de Sauqueuse-St-Lucien se structure autour de plusieurs axes routiers ; rue de Péronne, rue Saint-Lucien, rue du Maréchal et rue des Clozeaux. Le village de Guehengnies s’est développé le long de la rue des Héraulles. Le développement des bourgs dans les années 1970-1980 s’est opéré, non seulement par comblement d’interstices au sein de la structure ancienne, mais aussi par extension de l’urbanisation à l’extrémité de la rue des Vignes à Verderel, dans le triangle formé par la rue de la Pointe, la rue du Paradis et la rue du Marot à Guehengnies. Dans les années 1990 et 2015, le bourg de Verderel a poursuivi son développement en poursuivant l’extension pavillonnaire en continuation du quartier pavillonnaire (rue des Vignes).

Figure 17: Développement urbain – Verderel – Fourneuil

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Figure 18: Développement urbain – Sauqueuse-St-Lucien - Guehengnies

1.2.11.2 Consommation d’espaces

Les principales opérations réalisées sur la commune ces quinze dernières années ont engendrées une consommation d’espace qui s’élève à :

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1.2.12 Typologie du bâti

La démarche de l’analyse du bâti selon sa typologie va permettre d’une part de présenter les différentes caractéristiques architecturales du bâti et d’autre part, de dégager différents "quartiers" à l’échelle de l’agglomération.

1.2.12.1 Le bâti patrimonial

Il est principalement représenté par les églises de Verderel et de Sauqueuse-St-Lucien. La commune conserve aussi divers anciens puits, dont celui de Guehengnies particulièrement ouvragé. •••

 Eglise de Verderel

« L’église actuelle fut bénie en 1500 par Louis de Villers, quatre-vingtième évêque de Beauvais, et sa construction ne remonte pas au-delà de cette époque ; elle est en forme de croix ; les ailes seules sont voutées, mais le chœur et la nef aujourd’hui lambrissés, paraissent l’avoir été autrefois, car on voit les restes des piliers gothiques qui soutenaient sans doute les arceaux de l’ancienne voute ; cette église offre encore quelques restes de vitraux. » 1

 Eglise de Sauqueuse-St-Lucien

« L’église, placée sous l’invocation de Saint Nicolas, est petite, voûtée en bois, mal éclairée, humide ; sa construction ne remonte pas au-delà de 1600 ; le clocher repose sur le milieu de la nef. »2

 Les puits

1 Extrait du Précis statistique sur le canton de Nivillers, arrondissement de Beauvais, Louis GRAVES 2 Ib

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1.2.12.2 Le bâti ancien

 L’ambiance caractéristique des noyaux anciens

La voie est structurée par les constructions qui sont implantées à l’alignement sur rue par la façade et moins fréquemment par le pignon (Fourneuil). De plus, les constructions sont presque toujours contiguës à une limite séparative, voire aux deux. Ces fronts bâtis encadrent directement l’œil de l’automobiliste et du piéton. L’ambiance y est très minérale ; l’espace privatif reste souvent invisible depuis l’espace public. Les continuités minérales sont parfois assurées par la présence de murs de clôture, ou par l’implantation d’annexes à l’alignement. Toutefois, il apparaît que les séquences bâties composées de bâti ancien à l’alignement sont souvent rompues par des constructions en retrait.

 Le bâti ancien à l’alignement

Les constructions anciennes implantées à l’alignement (constructions implantées en bordure de la voie) se trouvent essentiellement dans les rues du Fief, des Vignes et rue St- Martin pour le village de Verderel, et le long des rues de Courtils et Franche Couture pour l’entité de Fourneuil. Les bâtis anciens des deux autres entités sont implantés le long des rues de Péronne, Saint-Lucien, du Maréchal et des Clozeaux pour l’entité de Sauqueuse-St-Lucien, et le long de la rue des Héraulles pour l’entité de Guehengnies. ••• Les volumétries observées dans le bâti ancien correspondent souvent à des dépendances agricoles. Plus épisodiquement, le bâti à l’alignement peut être représenté par des longères (RDC + combles aménagés), par des maisons de village qui s’élèvent sur deux niveaux ou bien par une maison de maître (ancien café, Verderel). Le volume des dépendances est tel qu’il peut abriter deux niveaux. D’ailleurs certaines d’entre elles ont fait l’objet d’une réhabilitation, apportant de profonds changements dans l’organisation des ouvertures en façade et dans le choix des matériaux de construction par rapport aux caractéristiques du bâti originel.

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 Le bâti ancien à l’alignement

Le bâti ancien en retrait complète la structure originelle des villages. Les constructions anciennes implantées en retrait sont recensées dans les rues précédemment citées s’agissant du bâti ancien implanté à l’alignement. ••• Ces constructions présentent une forme allongée sur un seul niveau (type longère). Plus rarement, le bâti en retrait, n’appartenant pas à un ancien corps de ferme, peut avoir un gabarit plus élancé, sur deux niveaux plus combles aménagés.

 L’aspect architectural du bâti ancien

S’agissant de l’aspect architectural des constructions, le bâti ancien à l’alignement est principalement composé de brique. Parfois les façades sont hétérogènes alliant pierre de taille et brique. De nombreuses constructions en retrait sont construites selon la technique du pan de bois. Quand les matériaux de remplissage n’ont pas été recouverts par un enduit, on distingue des remplissages en brique. Quant à la maison de village (rue St Martin, Verderel), elle a été construite en brique.

Certaines de ces façades ont été recouvertes d’un enduit clair suite à des travaux de restructuration. Les principales ouvertures en façade du bâti ancien à l’alignement sont représentées par des portes charretières. Pour les quelques habitations, les ouvertures en façade sont ordonnancées de manière symétrique. Quand les combles sont aménagés, ils sont éclairés par des châssis de toit. Plus rarement les ouvertures sur le toit peuvent prendre la forme d’une lucarne à bâtière (à deux pans) ou à capucine (à trois pans). Les volets sont en bois, pleins ou persiennés, peints de différentes couleurs. Parfois ces volets traditionnels sont couplés avec des volets roulants pour les ouvertures en façade. Sur l’ensemble des constructions anciennes, les toitures sont pour beaucoup constituées d’ardoises, mais également de petites tuiles plates ou de tuiles mécaniques.

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Les clôtures du bâti ancien à l’alignement sont des murs pleins ; ils sont implantés en prolongement du bâti. Les matériaux, qui les composent, s’ajoutent à ceux du bâti ancien cités précédemment, le silex. Les clôtures du bâti ancien en retrait sont assez variées ; mur bahut (en brique ou en moellons) surmonté d’une grille en fer ou d’un grillage, mur plein (brique, moellons) avec portail métallique en claire-voie et enfin des clôtures plus contemporaines composées de haies de conifère ou de murs pleins enduits avec un portail plein.

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1.2.12.3 Le bâti récent (« pavillonnaire »)

Les secteurs pavillonnaires sont implantés en entrée d’agglomération de Verderel (rues des longs Buquets, du Tour de ville et des Vignes) et de Guehengnies (rues de la Pointe, du Paradis et du Marot).

 Les ambiances urbaines des secteurs pavillonnaires

Les constructions sont implantées le plus souvent au centre de leur parcelle, en retrait de plusieurs mètres de l’alignement, et généralement en retrait des deux limites séparatives. Cette implantation engendre un tissu urbain assez lâche, et accentue de ce fait l’impression de diffusion des volumes dans l’espace. L’ambiance des secteurs pavillonnaires est déterminée par la typologie de clôture. L’ambiance peut être plus végétale avec la présence de haie comme dans la rue des Longs Buquets (Verderel), à la différence des murs pleins qui créent une ambiance plus minérale. Dans le nouveau lotissement « Clos des Vignes », l’ambiance est plus urbaine par rapport aux autres rues « pavillonnaires » avec la plantation d’arbres et la présence de places de stationnement et d’un trottoir.

 L’aspect architectural du bâti récent

Les constructions de type pavillonnaire correspondent généralement à des volumes de type R + combles aménagés.

Au travers de ces différents sites, on découvre des typologies distinctes en fonction des années de constructions : des maisons pavillonnaires avec toiture à quatre pans sur sous- sol semi-enterré des années 70’, des constructions avec toiture à une demi-croupe débordantes des années 80’, des façades aux pignons retournés des années 80’-90’ et des constructions plus récentes. Ces dernières introduisent parfois des rappels du bâti ancien : toiture à deux pans, linteaux et appuis de fenêtre en brique, volets en bois, etc.

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Aux ouvertures en toiture présentées pour le bâti ancien, s’ajoutent d’autres ouvertures: outeau, lucarne rampantes, etc. Les constructions pavillonnaires présentent un aspect contemporain : les matériaux traditionnels disparaissent au profit d’enduits lisses aux tonalités claires. Les toitures sont généralement composées de tuiles mécaniques de teinte brune ou noire. Les clôtures présentent des formes et des matériaux variés ; murs pleins enduits avec des rappels de brique sur les piliers, lisses en béton ou grillage couplés d’une haie de conifère,…Quelques portails avec auvent sont aménagés dans les clôtures, aussi bien pour le bâti récent que pour l’ancien (Guehengnies, Fourneuil).

1.2.12.4 Les annexes

Tout élément indiquant une délimitation entre l’espace public et privé (bâti ancien à l’alignement, clôtures des bâtis pavillonnaires) conditionne l’ambiance d’une rue. A Fourneuil, diverses annexes sont implantées à l’alignement, ce qui participe à créer une ambiance différente de celles des autres entités. A ce propos, l’entité de Fourneuil est caractérisée par une ambiance singulière influencée par la forte présence d’espaces boisés (proximité du bois, jardins plantés, haies arborées, etc.) ; une ambiance feutrée où n’importe quel élément bâti prend de son importance. Les annexes prennent des formes variées en fonction de leur origine : dépendances de bâti ancien rénovées, constructions rectangulaires surmontées (ou non) d’une toiture à deux pans. Elles sont parfois même insérées dans de hauts murs pleins.

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1.2.12.5 Les bâtiments publics

Certains équipements publics de la commune sont implantés dans des bâtiments anciens, en particulier les écoles de Verderel et de Sauqueuse-St-Lucien. D’autres équipements publics de la commune sont aménagés dans des constructions plus récentes dont l’architecture est usuelle pour ce type d’équipements ; il en est ainsi du local polyvalent - technique (en entrée d’agglomération), de la mairie de Verderel, et de la salle polyvalente (en face de l’école).

1.2.12.5 Le bâti à usage agricole

Le bâti à usage agricole est composé de bâtiments anciens appartenant à des corps de ferme (bâtiments en brique) ; certains bâtiments présentent une grande volumétrie. Le bâti à usage agricole est également constitué de hangars (structure métallique et toit de tôles), dont certains sont fermés par des bardages.

1.2.12.6 Le bâti à usage d’activités commerciales et artisanales

Les bâtiments à vocation d’activités sont représentés pour l’essentiel par le site de l’entreprise de menuiserie (activité qui a cessé), implantée dans la rue de St-Martin à Verderel. Les bâtiments présentent une grande volumétrie mais sont d’une hauteur limitée.

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1.2.13 Trame végétale intra-urbaine Au même titre que les éléments bâtis, les éléments naturels structurent la commune et modèlent le paysage. Constituants principaux de l’environnement immédiat, ils déterminent pour une large part la qualité du cadre de vie des habitants. C’est à partir d’une photographie aérienne que la trame végétale intra-urbaine peut notamment être appréhendée.

1.2.13.1 Espaces publics

Chaque entité possède un espace public. Pour les entités de Verderel, de Sauqueuse- St-Lucien et de Fourneuil, l’espace public se structure autour d’un espace gazonné bordé d’arbres taillés et équipé de bancs. L’espace public à Guehengnies se compose d’un terrain de boules. Celui de Sauqueuse-St-Lucien en est lui aussi équipé, et à ceci s’ajoute une table de tennis de table. De plus, la commune a complété l’offre en aménageant un espace vert à l’entrée nord de Guehengnies.

1.2.13.2 Espaces verts privés

Différents types d’éléments végétaux peuvent composer la trame verte de la partie agglomérée : des vergers (Verderel, Sauqueuse-St-Lucien), qui avant se positionnaient en lisière de village et maintenant font partis de la trame urbaine, quelques jardins plantés liés aux anciens corps de ferme et des potagers.

Il est rappelé que l’étude du paysage et de la forme urbaine mettait en évidence quelques fonds de parcelles à dominante végétale sur certaines lisières du bourg, par opposition à d’autres franges où dominent des espaces agricoles ouverts.

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1.2.14 La dynamique urbaine

Les équipements publics existants sur la commune et les activités économiques implantées constituent des pôles d’attractivité. Ces principaux éléments structurants, générateurs de flux, composent la dynamique communale.

Les équipements publics existants sur la commune et les activités économiques implantées constituent des pôles d’attractivité. Ces principaux éléments structurants, générateurs de flux, composent la dynamique communale ; ils sont exposés dans les chapitres 1.1.5 et 1.1.6 du présent rapport. L’analyse de la dynamique urbaine rappelle que Verderel-les-Sauqueuse est une commune principalement résidentielle. Les exploitations agricoles se concentrent sur Fourneuil et Verderel. Deux activités (une exploitation agricole et l’entreprise de menuiserie) implantées en centre bourg sont en cessation d’activité pour départ en retraite. Quelques activités artisanales se répartissent dans le tissu urbain des diverses entités. Chaque entité dispose d’un niveau d’équipements publics satisfaisant ; la concentration d’équipements publics à Verderel (maire – école – espace public – salle des fêtes) facilite l’identification d’une centralité, et en fait le centre-bourg principal de l’ensemble de la commune et de ces quatre entités.

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1.2.15 Contraintes, risques et servitudes d’utilité publique

L’identification des informations jugées utiles et des servitudes d’utilité publique qui concernent le territoire communal doit permettre d’en appréhender les incidences sur la forme actuelle du bourg ou sur son développement projeté.

1.2.15.1 Les informations jugées utiles

Les contraintes naturelles

La connaissance des risques sur le territoire s’appuie sur des données mises à disposition par la Direction Départementale des Territoires de l’Oise. Les informations de l’Atlas des Risques Naturels Majeurs sont reportées dans un module cartographique CARTELIE. Cet outil invite à pousser l’analyse et à évaluer les risques en cas d’urbanisation dans un secteur potentiellement sensible.

La synthèse des informations est la suivante :

• remontées de nappe : aléa faible et moyen sur la majeure partie du territoire communal, aléa fort au niveau des talwegs (cf. carte analyse géographique), aléa très fort uniquement dans les fonds de vallon situés à l’extrémité sud - ouest du territoire communal (Guehengnies). Aucun espace urbanisé n’est concerné par l’aléa très fort.

• coulées de boue : l’aléa faible à moyen couvre la quasi-totalité du territoire communal. Un aléa fort et très fort est signalé au niveau des versants des vallons les plus prononcés (vallons contournant l’entité de Guehengnies).

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• mouvements de terrain : aléa existant sur les versants les plus pentus des fonds de vallons, en particulier pour le vallon qui sépare les entités Verderel-Fourneuil et Sauqueuse-St-Lucien-Guehengnies.

• retrait-gonflement des argiles : le territoire communal n’est pas concerné par un aléa fort. Toutefois concernant les mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, la commune a fait l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle en 1998.

• cavités souterraines : Par ailleurs, deux cavités souterraines sont recensées. Ce sont deux anciennes carrières positionnées sur les versants les plus abrupts des vallons contournant l’entité de Guehengnies.

Les contraintes liées aux activités humaines

• Sites BASIAS et BASOL En termes de pollution des sites, la base de données BASIAS (Inventaire historique de sites industriels et activités de service) recense tous les sites industriels abandonnés ou non, p.94/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

susceptibles d’engendrer une pollution de l’environnement. Quant à la base de données BASOL liste sur les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif.

Aucun établissement BASOL ou BASIAS ne se trouve sur le territoire communal.

• Bâtiments d’élevage Des distances d'éloignement (règle de réciprocité art.111-3 du code rural) visent à éviter les conflits générés par des exploitations agricoles proches des habitations. Ces distances sont fixées par le Règlement Sanitaire Départemental ou par la législation sur les installations classées. Trois exploitations agricoles pratiquant une activité d’élevage sont concernées par un périmètre de 100 m pour les installations classées. L’exploitation implantée en cœur de village (exploitation EARL M. GALLET) est en cessation d’activité (retraite) sans reprise d’activité.

• Infrastructures classées au titre du bruit Parmi les infrastructures routières qui traversent le territoire communal, la RD 149 fait l’objet d’un classement au titre du bruit. Cette route départementale est en effet concernée par l’arrêté préfectoral du 23/11/2016. Ainsi de part et d’autre de cet axe, des mesures d’isolements acoustiques contre les bruits extérieurs doivent être entreprises sur les nouveaux bâtiments afin de réduire les nuisances sonores (dans une bande de 100 m de part et d’autre de la voie). L’axe traverse des espaces agricoles ; l’impact de cette contrainte sera donc dérisoire.

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1.2.15.2 Les servitudes d’utilité publique

Les servitudes d’utilité publique, affectant l’utilisation du sol, sont des limitations administratives au droit de propriété ; elles sont instituées par l’autorité publique dans un but d’utilité publique. La commune est concernée par :

• Servitude aéronautique de dégagement La commune est assujettie à une servitude aéronautique de dégagement définie par le Plan de Servitudes Aéronautiques (PSA) de l’aéroport Beauvais-Tillé. Cette servitude vise à assurer la sécurité de la circulation des aéronefs en interdisant de créer ou en obligeant de supprimer les obstacles susceptibles de constituer un danger pour la circulation aérienne. Toute la partie Est du territoire communal est affectée par cette servitude (entités de Verderel et de Fourneuil) ; celle-ci ne constituerait une réelle contrainte que pour des installations de grande hauteur.

1.2.16 Réceptivité du tissu urbain

La réceptivité du tissu urbain peut résulter de plusieurs facteurs :

- le renouvellement urbain (mutations internes par le changement de destination, résorption des logements vacants, changement de statut des résidences secondaires en résidences principales, divisions) ; - l'estimation des terrains hypothétiquement constructibles (dent creuse, îlot foncier).

1.2.16.1 Le renouvellement urbain

La loi SRU promeut la nécessité de préserver autant que possible les terres cultivées et de valoriser les espaces disponibles à l’intérieur du tissu urbain ; notamment en requalifiant certaines constructions.

A Verderel, l’entreprise de menuiserie et l’exploitation agricole ne sont plus en activité. Aucune reprise n’est envisagée. D’autre part, l’analyse du bâti a fait ressortir la présence d’un certain nombre d’anciennes dépendances agricoles, qui pour certaines d’entre elles ont déjà fait l’objet d’une réhabilitation. Ce bâti représente un potentiel de renouvellement secondaire.

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1.2.16.2 Les dents creuses

Compte tenu de la couverture spatiale des réseaux (eau potable, défense incendie, voies de communication), quelques terrains apparaissent susceptibles d’être construits au sens de la juridiction. Ces espaces libres, appelés « dents creuses », constituent un potentiel direct de constructibilité.

Verderel A l’intérieur de l’enveloppe agglomérée, plusieurs terrains sont potentiellement constructibles. Ils se répartissent sur l’ensemble du village. Quelques dents creuses intéressent la zone pavillonnaire (rues des Vignes et des Longs Bouquets). D’autres sont directement en relation avec le centre du village (mairie- école). Le potentiel de ces dents creuses est estimé à environ une douzaine de logements.

••• DENTS CREUSES (Verderel) •••

POTENTIEL N° OCCUPATION RUE (cf. schéma Nombre de reporté à la fin SUPERFICIE constructions de la section) (individuelles) Une partie rattachée à une propriété bâtie, une partie à vocation agricole (~2 900 m2)

Rue St-Martin 1 3

Terrains inscrits à la PAC Parcelle rattachée à une propriété bâtie Rue de la Mairie 2 (jardin) 1 Rue du petit verger 3 Terrain rattaché à une propriété bâtie (jardin) 1 Impasse du Noyer 4 Terrain rattaché à une propriété bâtie (jardin) 1 Chemin rural dit de la 5 Terrain enherbé 1 Bonne Pierre Jeanne Rue des Vignes 6 Terrain rattaché à une propriété bâtie (jardin) 2 Rue du Tour de ville 7 Terrain rattaché à une propriété bâtie (jardin) 3 Terrain à usage agricole (~ 1 000 m2)

Rue des Longs Buquets 8 1

Terrains inscrits à la PAC Rue des Vignes 9 potager 1

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Fourneuil Les périmètres d’éloignement des activités d’élevage couvrent la quasi-totalité de l’entité. La constructibilité des terrains disponibles est provisoirement suspendue et subordonnée à l’évolution de ces activités d’élevage. Ces terrains représenteraient un potentiel d’environ une quinzaine de logements.

••• DENTS CREUSES (Fourneuil) •••

POTENTIEL N° OCCUPATION RUE (cf. schéma Nombre de reporté à la fin SUPERFICIE constructions de la section) (individuelles) Terrain à usage agricole (~4 200 m2)

Rue du Chauffour 10 4

Terrains inscrits à la PAC Parcelle rattachée à une propriété bâtie Rue du Chauffour 11 (jardin) 1 Rue du Chauffour 12 Terrain rattaché à une propriété bâtie (jardin) 1 Terrain à usage agricole (~1 800 m2)

Rue du Chauffour 13 2

Terrains inscrits à la PAC

Rue de la Frange 14 Terrain rattaché à une propriété bâtie (jardin) 1 Couture Rue de la Frange 15 Terrain enherbé - arboré 4 Couture Rue de la Frange 16 Terrain enherbé - arboré 2 Couture Rue des Courtils 17 Terrain enherbé - arboré 2 Chemin des Trembles 18 Terrain rattaché à une propriété bâtie (jardin) 1

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Sauqueuse-St-Lucien Les terrains potentiellement constructibles se regroupent essentiellement dans la rue du Maréchal. Ils forment sur une des deux rives un linéaire d’environ 150 m. Ces dents creuses situées de part et d’autre de la voie sont des pré-vergers, servant de pâturage. Dans l’impasse des Blémonts, on recense une dent creuse de moindre dimension. Globalement, le potentiel de ces dents creuses s’évalue à environ une dizaine de logements.

••• DENTS CREUSES (Sauqueuse-St-Lucien) •••

POTENTIEL N° OCCUPATION RUE (cf. schéma Nombre de reporté à la fin SUPERFICIE constructions de la section) (individuelles) Pâture, terrain en partie à usage agricole (~1 000 m2)

Rue du Maréchal 19 8

Terrains inscrits à la PAC Rue du Maréchal 20 Pâture, terrain enherbé 2 Impasse des Blémonts 21 Terrain rattaché à une propriété bâtie (jardin) 1 Rue de l’Eglise 22 Terrain rattaché à une propriété bâtie (jardin) 1

Guehengnies Les quelques dents creuses se répartissent sur l’ensemble de l’entité. On recense un potentiel d’environ une dizaine constructions.

••• DENTS CREUSES (Guehengnies) •••

POTENTIEL N° OCCUPATION RUE (cf. schéma Nombre de reporté à la fin SUPERFICIE constructions de la section) (individuelles) Rue de la Montagne 23 Potager 2 Rue des Héraulles 24 Terrain rattaché à une propriété bâtie (jardin) 1 Rue de la Vallée 25 Terrain enherbé 1 Rue du Paradis 26 Terrain enherbé 1 Rue du Marot 27 Terrain rattaché à une propriété bâtie (jardin) 1 Rue de la Pointe 28 Terrain enherbé 3

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1.2.16.3 Les terrains faisant face à une rive bâtie

L’étude de la réceptivité du tissu urbain peut être complétée par le recensement de terrains non bâtis, situés dans l’enveloppe urbaine de l’agglomération ou en marge immédiate, et qui constituent des espaces à enjeu dans le cadre de la réflexion sur le développement communal. En cohérence avec la forme de l’enveloppe agglomérée, certains terrains faisant face à une rive bâtie pourraient être mobilisés pour le développement urbain. C’est le cas de terrains situés, en particulier, à Sauqueuse-St-Lucien, rue du Maréchal, à l’entrée Est de l’espace aggloméré (potentiel évalué à 4 constructions).

Figure 19: Rive non bâtie à l'entrée est de Sauqueuse-St-Lucien

1.2.16.4 L’îlot de développement

Lors de ces vingt dernières années, l’espace urbanisé n’a quasiment pas évolué ; le potentiel de constructibilité a été très faiblement exploité. Le développement urbain s’est opéré principalement par comblement de quelques de dents creuses, puis par la construction en face d’une rive bâtie et par le complétement d’un secteur pavillonnaire (Guehengnies, Sauqueuse- St-Lucien) et enfin par la réalisation du lotissement « Clos des Vignes » à Verderel. Ce faible taux de construction, malgré le potentiel, révèle une forte tension du marché foncier (rétention foncière). De plus ces dix dernières années, la commune enregistre une stagnation de l’évolution démographique ; depuis 2008 le nombre d’habitants est repassé en dessous des valeurs enregistrées en 1999.

C’est pourquoi un potentiel de développement en extension a été identifié en frange Est de l’entité de Verderel. Environ 60% de sa surface est cultivé, le reste étant une pâture. D’une superficie d’environ 1,64 ha la capacité d’accueil de cet espace peut être évaluée à une vingtaine de constructions. Cet îlot est desservi par l’impasse la Bonne Pierre Jeanne. Il se positionne en face de l’équipement sportif et à proximité du centre bourg. Un bouclage serait possible entre l’impasse la Bonne Pierre Jeanne et la rue des longs Buquets. Figure 20: Ilot de développement – terrains inscrits à la PAC

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••• S Y N T H E S E •••

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2 - CHOIX ET JUSTIFICATION DES DISPOSITIONS RETENUES

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2.1 Justifications des orientations retenues dans le PADD

2.1.1 Objectifs du PADD

Selon les termes de l’article L. 151-5 du Code de l’Urbanisme, « le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) définit les orientations générales des politiques d’aménagement, d’équipement, d’urbanisme, de paysage, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques. Le PADD arrête les orientations générales concernant l’habitat, les transports et les déplacements, les réseaux d’énergie, le développement des communications numériques, l’équipement commercial, le développement économique et les loisirs, retenues pour l’ensemble de la commune. Il fixe des objectifs chiffrés de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain ».

En outre, il est rappelé que le PLU est élaboré dans le respect de plusieurs principes fondamentaux définis à l’article L. 101-2 du Code de l’Urbanisme, qui stipule que « dans le respect des objectifs du développement durable, l’action des collectivités publiques en matière d’urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants : 1° l’équilibre entre : les populations résidant dans les zones urbaines et rurales / le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux / l’utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels / la sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables / les besoins en matière de mobilité, 2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ; 3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ; 4° La sécurité et la salubrité publiques ; 5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ; 6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ;

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7° La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce changement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'économie des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables ; 8° La promotion du principe de conception universelle pour une société inclusive vis-à- vis des personnes en situation de handicap ou en perte d'autonomie dans les zones urbaines et rurales. »

C’est dans ce cadre que la Commune a engagé une réflexion, d’une part, sur la définition des espaces consacrés notamment à l’habitat, aux équipements publics et aux activités économiques, et, d’autre part, sur la planification d’un développement communal reposant sur une gestion rationnelle et harmonieuse de l’espace. Le diagnostic a permis de faire ressortir les enjeux principaux du territoire communal, et a conduit aux orientations exposées ci-après. Conformément aux dispositions de l’article L.153-12 du Code de l’Urbanisme, les élus se sont réunis afin de débattre des orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durables.

Les orientations du PADD de Verderel-lès-Sauqueuse se déclinent en six thèmes : - Paysage, Patrimoine naturel et continuités écologiques, - Gestions des espaces agglomérés, - Développement démographique et habitat, - Renouvellement et développement urbains, - Développement économique, - Sensibilités, contraintes et réseaux.

2.1.2 Orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durables

2.1.2.1 Paysage, Patrimoine naturel et continuités écologiques

La commune de Verderel-lès-Sauqueuse s’inscrit au sein de la sous-entité paysagère du « Plateau du Pays de Chaussée ». Le plateau agricole recouvre une grande partie du territoire. Il est caractérisé par un paysage de grandes cultures, très ouvert dans la partie nord du territoire et fermé par les boisements dans la partie sud.  Préserver les terres agricoles, afin de permettre la pérennisation de l’économie agricole. ••• S’agissant de la sensibilité environnementale, le territoire de la commune de Verderel-lès- Sauqueuse compte divers éléments de protection ou reconnaissance environnementale : une Z.N.I.E.F.F. de type 1 « Garenne de Houssoye et Mont de Guehengnies », un site NATURA2000 « Réseau de coteaux crayeux du bassin de l’Oise aval » et deux corridors intra/inter forestiers (bois de la Garenne et bosquet Médard).

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 Protéger les principaux boisements pour leur rôle écologique (Bois de la Garenne, Bosquet Médard) et paysager (Fourneuil). Ces boisements se positionnent entre les entités et en limites communales, en continuité d’autres espaces boisés situés sur les territoires des communes limitrophes.

 Préserver la fonctionnalité écologique des espaces sensibles sur le plan environnemental, dans le respect des différentes reconnaissances (site NATURA 2000, ZNIEFF de type 1, …). Le PLU veillera à assurer leur protection en privilégiant un classement en zone naturelle.

 Préserver les corridors écologiques. Le règlement s’attachera à maintenir les haies et les bois, ainsi qu’à limiter le développement dans ce secteur pour préserver cette continuité.

2.1.2.2 Gestion des espaces agglomérés

Le diagnostic a permis de distinguer et de caractériser la trame bâtie du village ; celle-ci se compose d’une trame originelle ayant évolué (transformation architecturale du bâti ancien, implantation de nouvelles constructions, etc.) et d’une trame plus récente caractérisée par la présence de constructions de type pavillonnaire.  Préserver le bâti ancien et les ambiances qui en découlent (emploi des matériaux traditionnels, implantations, volumétrie, etc.) dans la partie originelle des entités bâties.

 Tenir compte du profil pavillonnaire des extensions récentes, implantés en particulier en entrée Sud d’agglomération de Verderel (rues des Longs Buquets, du Tour de ville et des Vignes) et en entrée Est de Guehengnies (rues de la Pointe, du Paradis et du Marot).

 Eviter les implantations en « double rideau » qui peuvent entrainer une saturation des réseaux et dénaturer la trame bâtie

••• L’identité du village est étroitement liée à la présence, la qualité et l’accessibilité des espaces et équipements publics. Chaque entité dispose d’un niveau d’équipements publics satisfaisant. La proximité d’un certain nombre d’équipements publics (mairie – école – salle des fêtes – place publique) à Verderel crée une centralité. En outre, le territoire communal compte de nombreux chemins ruraux qui permettent d’assurer la continuité de certains cheminements, et de relier les entités entre elles (Verderel-Fourneuil et Sauqueuse-St-Lucien-Guehengnies).

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 Valoriser les espaces publics en vue d’en renforcer l’attractivité, en particulier pour le centre bourg de Verderel. Le Conseil Municipal souhaite améliorer le cadre de vie des habitants dans l’optique de renforcer leur rôle communautaire (lieu de rencontre, de loisir, …), mais aussi d’affirmer l’identité de Verderel par rapport aux autres entités bâties.

 Valoriser le réseau de voies de circulation douces sur le territoire comme étant des infrastructures d’intérêt touristique et de loisirs. L’amélioration de l’accessibilité des sites devrait encourager les modes de déplacement doux et renforcer l’attractivité du territoire. La commune a profité du remembrement foncier réalisé dans le cadre du projet de la déviation de Troissereux pour créer des pistes cyclables entre Verderel et Fourneuil et entre Sauqueuse-St-Lucien et Guehengnies.

2.1.2.3 Développement démographique et habitat

La commune de Verderel-lès-Sauqueuse est membre de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB). La Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB) était couverte par un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) jusqu’au 21 juin 2018, date à laquelle le SCOT est devenu caduc. La commune de Verderel-lès-Sauqueuse est donc considérée en « zone blanche » (commune non couverte par un SCOT applicable). Lors de ces vingt dernières années, l’espace urbanisé n’a quasiment pas évolué, malgré le potentiel de constructibilité (environ 25-30 constructions).Cette rétention foncière s’est traduite par un fort ralentissement de la croissance démographique et un vieillissement de la population.

 Inscrire le projet municipal dans une logique de planification intercommunale.

 Conserver l’identité de « village » et poursuivre un scénario de développement « au fil de l’eau » Le scénario « au fil de l’eau » correspond à l’évolution démographique observée à l’échelle de la CAB au dernier recensement INSEE (+0,5% par an).

 Permettre l’accueil de nouvelles constructions de manière à rendre attractive la commune à la population active pour relancer la démographie communale. Sur la base du scénario « au fil de l’eau », le besoin en logements est estimé à une quarantaine de logements d’ici 2030 aussi bien pour répondre au phénomène de desserrement des ménages (hypothèse de desserrement fixée à 2,34 – nombre d’occupants par résidence en 2016 à l’échelle de la CAB).

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2.1.2.4 Renouvellement et développement urbains

 Favoriser le comblement des dents creuses en permettant leur constructibilité dans l’optique de donner la priorité à la densification par rapport à l’extension urbaine.

 Finaliser le développement urbain sur des espaces faisant face à une rive déjà bâtie.

 Envisager un développement urbain en franche Est du bourg du Verderel afin de garantir une reprise effective de l’évolution démographique.

••• OBJECTIFS CHIFFRES DE MODERATION DE LA CONSOMMATION DE L'ESPACE ET DE LUTTE CONTRE L'ETALEMENT URBAIN Le développement résidentiel s’appuie sur le potentiel interne (comblement de dents creuses et renouvellement urbain) et sur l’urbanisation d’un îlot situé en frange est du village de Verderel et d’une rive non bâtie située l’entrée est du village de Sauqueuse-St-Lucien. En dehors des enveloppes des espaces agglomérés, la consommation d’espaces agricole et naturel n’excédera pas 2 ha, dans le cadre du développement résidentiel.

2.1.2.5 Développement économique

L’attractivité du territoire est liée à la présence d’activités économiques. Or, l’économie locale s’articule principalement autour d’activités tertiaires et agricoles. Toutefois les secteurs pourvoyeurs d’emplois sont les secteurs de l’administration publique et de l’enseignement.

 Permettre l’accueil de nouvelles activités économiques et/ou commerciales compatibles avec la vie du village afin de soutenir le développement économique tout en préservant la qualité du cadre de vie.

 Assurer la pérennité de l’économie agricole sur le territoire, en permettant le développement des exploitations et en limitant la consommation de l’espace.

2.1.2.6 Sensibilités, contraintes et réseaux

Trois exploitations agricoles pratiquant une activité d’élevage sont soumises à la législation des installations classées : l’une se situe à l’écart du village de Verderel au nord, et les deux autres au sein du tissu urbain de l’entité de Fourneuil. Une distance de 100 m doit être maintenue entre ces bâtiments et les futures habitations.  Tenir compte des distances d’éloignement liées aux bâtiments d’élevage. Ces périmètres couvrent la quasi-totalité de l’entité de Fourneuil, rendant ainsi pour l’heure inconstructible la majorité des dents creuses. ••• En ce qui concerne les communications numériques, la commune est aujourd’hui desservie par le réseau ADSL. Le déploiement du très haut débit par fibre optique est prévu d’ici 2017- 2020. p.108/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

 Favoriser le développement des infrastructures liées aux communications numériques.

2.2 Justifications des règles adoptées au PLU

2.2.1 Présentation générale

Le zonage retenu par la municipalité dans le Plan Local d’Urbanisme peut être considéré comme une traduction spatiale des orientations de développement. Au-delà de simples objectifs démographiques, la définition du zonage repose sur des critères relatifs au paysage, à la forme urbaine, à la configuration des réseaux, à la capacité des équipements publics.

Le territoire communal se divise en quatre catégories de zones : - les zones urbaines, qui sont des zones équipées ou qui le seront prochainement ; elles ont pour indicatif U : UB, UD et UP. - les zones à urbaniser, qui sont des secteurs destinés à être ouverts à l'urbanisation ; elles ont pour indicatif AU : 2AUh. - les zones protégées au titre de la valeur agricole des terres : zone A. - les zones protégées au titre de la qualité du site, des milieux naturels ou des paysages : zone N.

Les délimitations de ces différentes zones sont reportées sur le règlement graphique (plans de découpage en zones), qui fait apparaître en outre : - les emplacements réservés (ER) aux voies et ouvrages publics, aux installations d'intérêt général, aux espaces verts, ainsi qu'aux espaces nécessaires aux continuités écologiques en application de l’article L.151-41 du Code de l’Urbanisme, - les boisements à protéger au titre des articles L.113-1 et L.113-2 du Code de L’urbanisme, - les haies et alignements d’arbres à protéger au titre de l’article L.151-23 du Code de l’Urbanisme, - les secteurs soumis à des Orientations d’Aménagement et de Programmation (voir document n°4).

Les dispositions adoptées dans le règlement graphique et dans le règlement écrit traduisent des objectifs de développement et d’aménagement ; elles sont commentées dans le présent chapitre.

Les plans de découpage en zones (règlement graphique) correspondent aux pièces n°5b et 5c du dossier de PLU ; ils sont rappelés ci-après en format réduit.

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Figure 21: Plan de découpage en zones du territoire (pièce n°5b)

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Figure 22: Plan de découpage en zones du village (pièce n°5c)

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Figure 23: Plan de découpage en zones du village (pièce n°5d)

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Un tableau synoptique des différentes zones et des principales règles est présenté ci-avant ; il a pour objet de synthétiser les dispositions réglementaires qui caractérisent chacune des zones.

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2.2.2 Justification des règles adoptées au PLU

2.2.2.1 Les zones urbaines

Les zones urbaines correspondent aux secteurs déjà urbanisés et à ceux où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter (article R.151-18 du Code de l'Urbanisme).

Les zones urbaines sont au nombre de trois et correspondent chacune à une urbanisation particulière. Les terrains bâtis présentent des caractéristiques communes ; leur identification conduit à cerner des zones spécifiques dans lesquelles un corps de règles permettra de conforter l’image de chacune d’elles. Les études préliminaires ont mis en évidence différentes séquences bâties, correspondant à la structure originelle des entités où prédomine du bâti ancien, et à des extensions urbaines caractérisées par du bâti récent de type pavillonnaire. Ainsi, deux zones UB / UD ont été respectivement définies pour ces ambiances bâties, de manière à moduler les règles selon l’image urbaine souhaitée dans chacune d’elles (emprise au sol maximale des constructions, hauteur maximale, implantation par rapport à l’alignement, implantation par rapport aux limites séparatives,…).

 La zone UB

Caractère et périmètre de la zone La zone UB est caractérisée par une mixité du bâti. Elle couvre principalement pour l’entité de Verderel les rues des Sapins, du Fief, St-Martin, de la Mairie, du Petit Verger, de l’Ecole et une partie de la rue des Vignes et enfin l’impasse de La Bonne Pierre Jeanne. L’ensemble de la trame bâtie de l’entité de Fourneuil a été classé en zone UB (à l’exception des bâtiments agricoles).

A Sauqueuse-St-Lucien et à Guehengnies, les voies classées en zone UB sont les suivantes : les rues St-Lucien, de Péronne, du Clozeaux, l’impasse des Blémonts et une partie des rues de l’Eglise et du Maréchal à Sauqueuse-St-Lucien, et la rue des Héraulles et une partie des rues de la Montagne, du Muid et de la Vallée à Guehengnies.

Figure 24: Mise en évidence de la zone UB

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Points particuliers du découpage en zones

 les fonds de parcelles en lisière Les parcelles n°180 et n°370 sont desservies par le chemin rural dit du Franvalle. Par ailleurs, la parcelle n°180 est aussi desservie par la rue du Petit Verger et bordée par le sentier du tour de ville. Le chemin rural dit du Franvalle n’est pas équipé (absence de réseaux) et donc n’est pas adapté à desservir de futures constructions ; par conséquent les fonds de ces parcelles, qui sont actuellement jardinés et arborés, n’ont pas été inclus dans la zone urbaine (point n°4). Plus généralement, la délimitation de la zone urbaine s’appuie sur les fonds de parcelles, sauf si les parcelles présentent des profondeurs trop importantes (exemple : point n°2).

 les équipements publics Les limites de zones UB/A ont été réajustées de sorte à tenir compte du terrain récemment aménagé (places de stationnement), sur la parcelle n°5 qui est propriété communale ; la partie arrière de ce terrain est quant à elle destinée à l’agrandissement du cimetière (point n°1).

 les terrains du chemin rural dit de la Bonne Pierre Jeanne Le périmètre inclut des terrains faisant l’objet de CU positifs en cours de validité et prochainement concrétisés.

Destination des constructions et usage des sols (vocation de la zone UB) La vocation habitat étant prédominante dans la zone UB, le règlement n’autorise pas le développement d’activités dont l’exercice pourrait s’avérer incompatible avec le voisinage. C’est en cela que les constructions ou installations à usage agricole sont interdites. Cependant, dans la mesure où la zone UB compte des exploitations agricoles, le règlement autorise les bâtiments ou installations à usage d’activité.

Caractéristiques urbaine, architecturale, environnementale et paysagère (en UB)

Volumétrie et implantation des constructions L’emprise au sol maximale des habitations et leurs annexes a été fixée en zone UB à 40 % de la surface totale du terrain, conformément à la volonté de conserver l’équilibre actuel du parcellaire. Néanmoins, afin de ne pas restreindre les possibilités d’évolution du bâti p.116/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

existant sur des petits terrains, une disposition spécifique a été adoptée de manière à permettre une emprise de 150 m2 même si le pourcentage fixé ne le permet pas. L’emprise au sol maximale est portée à 70 % de la surface totale du terrain pour les constructions à usage d’activités autorisées dans la zone, considérant que les bâtiments d’activités (en particulier à usage agricole) sont susceptibles d’occuper une surface plus importante.

La hauteur maximale des habitations autorisées dans la zone UB est de 9 m au faîtage, soit R + C et pour les toits en terrasse, la hauteur maximale est de 7 m à l’acrotère, soit R + 1. La hauteur maximale est portée à 12 m au faîtage pour les autres constructions autorisées dans la zone, en particulier pour les constructions à usage agricole qui peuvent nécessiter une volumétrie plus importante.

S’agissant de l’implantation des constructions dans la zone UB, il a été décidé de définir une règle permettant, soit une implantation à l’alignement des voies, soit une implantation avec un retrait minimal de 5 m par rapport à l’alignement, tenant compte ainsi de la mixité du bâti et de l’hétérogénéité des implantations observées dans la zone UB.

En outre, une profondeur constructible est fixée pour les constructions à usage d’habitation afin d’éviter la réalisation de constructions « en double rideau ». En effet, des opérations de construction pouvant créer un deuxième rideau, en arrière du front bâti existant, présentent un risque important de dégradation de la trame bâtie. Elles peuvent également entraîner une saturation des réseaux, et générer des conflits de voisinage. Cette profondeur constructible, fixée à 35 m, a été déterminée au regard de la disposition du bâti existant. Cette règle concerne toute nouvelle construction à usage d’habitation, mais ne s’applique ni à l’extension d’habitations existantes, ni en cas d’affectation à un usage d’habitation d’une construction qui présente un intérêt patrimonial (construction en pierre, en brique,…), ni aux annexes dont l’emprise au sol est inférieure à 30 m2. Ainsi, notamment en rapport avec les friches artisanales et agricoles, il sera possible de construire au-delà de la bande de 35 m à condition qu’une voie nouvelle ouverte à la circulation publique soit créée (la largeur minimale de l’emprise de la nouvelle voie devra être de 5 m). Concernant l’implantation par rapport aux limites séparatives, les prescriptions retenues autorisent l’édification de constructions en limite séparative, comme le sont plusieurs constructions existantes en zone UB. Pour les constructions non contiguës aux limites séparatives, une marge minimale de 3 m est imposée (marge usuellement admise pour les besoins des services de secours notamment).

Qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère des constructions (en UB) S’agissant de l’aspect extérieur des constructions, les prescriptions édictées dans la zone UB visent à assurer une qualité optimale d’insertion du bâti dans le tissu urbain. Afin de préserver le caractère des constructions anciennes existantes, leurs modifications ou extensions devront avoir, par leurs dimensions, leur architecture et la nature des matériaux, un aspect identique au bâtiment objet de la demande. De plus, toute restauration, réparation, adaptation ou extension d'une construction ancienne traditionnelle devra être réalisée en respectant l'emploi des matériaux locaux (pierre, brique, enduits anciens, etc.).

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En outre, un certain nombre de possibilités architecturales ont été écartées, notamment les enduits fantaisistes ou les tons sans rapport avec les matériaux utilisés localement. Le règlement interdit également les enduits sur les matériaux traditionnels afin de conserver l’identité architecturale (façades en pierre ou en brique). S’agissant des clôtures, elles seront soit minérales, soit végétales. D’une hauteur maximale de 1,80 m sur rue et de 2 m en limites séparatives. Elles seront constituées soit de murs pleins, soit de murets surmontés d’une grille ou d’un barreaudage. Les clôtures végétales seront de type haies bocagères (thuyas interdits). Les murs et murets seront traités en harmonie avec les façades des constructions, et les plaques de béton sont interdites en clôtures sur rue, mais pas en limites. Les plaques de béton devront être teintées dans la masse (c’est-à-dire non laissées à l’état brut). Par ailleurs, dans une optique de sauvegarde du caractère ancien, les murs en pierre ou en brique doivent être conservés et restaurés à l’identique, les enduits ne sont pas admis. La démolition partielle est toutefois admise pour permettre la réalisation d'un accès à un espace public ou à une construction nouvelle.

Figure 25: Exemples de murs anciens (matériaux traditionnels) recensés sur la commune

Concernant les obligations en matière de performances énergétiques et environnementales, l’ensemble des constructions neuves sont désormais soumises à la Réglementation Thermique, il n’a donc pas été jugé utile d’ajouter des dispositions plus contraignantes dans le règlement du PLU. Pour des raisons esthétiques, les panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques, lorsqu’ils sont visibles de la voie publique, devront être posés au nu du plan de couverture.

Traitement des espaces libres (en UB) Les surfaces non imperméabilisées, de pleine terre, ne devront pas être inférieures à 50 % des espaces restés libres après implantation des constructions, de manière à limiter l’artificialisation des sols. p.118/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

Stationnement (en UB) Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions doit être assuré en dehors des voies et espaces publics, c’est-à-dire sur le terrain d’assiette de l’opération, afin de ne pas générer de dysfonctionnements en matière de circulation. La réalisation, sur le terrain d’assiette de l’opération, d’au moins 2 places de stationnement pour les constructions à usage d’habitation est exigée. Ce nombre pourra être supérieur pour de grands logements puisqu’il est demandé 1 place par tranche de 50 m2 de surface de plancher. De plus, afin de prendre en compte d’éventuels besoins futurs dans le cadre d’un changement de destination de dépendances agricoles implantées dans la zone UB, le règlement imposera la création de 3 places de stationnement par logement. Ces prescriptions ne s’appliquent, ni pour les constructions affectées à des logements locatifs financés avec un prêt aidé par l’Etat, ni pour les établissements assurant l’hébergement des personnes âgées et les résidences universitaires, pour lesquels une place de stationnement par logement est exigée (conformément aux dispositions de l’article L. 151-35 du Code de l’Urbanisme qui ne permet pas d’exiger plus d’1 place).

Equipement et réseaux (en UB) Desserte par les voies publiques ou privées Le règlement impose, pour qu’un terrain soit constructible, qu’il présente un accès direct à une voie ouverte à la circulation publique. L’objet de cette disposition est de conserver la trame bâtie actuelle (accès directs depuis les rues du bourg). Il faut entendre par voie, une infrastructure équipée permettant de circuler en toute saison et dans de bonnes conditions de viabilité et de sécurité.

Desserte par les réseaux Toute construction ayant des besoins en eau doit être raccordée au réseau d’eau potable. En ce qui concerne les eaux usées, celles-ci doivent être épurées par des dispositifs de traitement individuels agréés avant rejet en milieu naturel. Les eaux pluviales doivent être gérées sur le terrain d’assiette de l’opération (« gestion à la parcelle ») ; les dispositifs doivent être adaptés à l’opération et au terrain, et conformes à la réglementation en vigueur.

 La zone UD Caractère et périmètre de la zone La zone UD correspond à une zone urbaine à dominante d’habitat pavillonnaire. Elle couvre l’extension sud de Verderel (rues des Vignes, des Longs Buquets, impasses « les Vignes de Franvalle » et « des noyers-Clos des Vignes »), et aux extensions Est de Sauqueuse-St-Lucien (rues de l’Eglise et du Maréchal) et de Guehengnies (rues de la Pointe, du Marot et du Paradis). Figure 26: Mise en évidence de la zone UD

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Point particulier du découpage en zones  La rive non bâtie à l’entrée est de Sauqueuse-St- Lucien La rive non bâtie en question a été classée en zone urbaine au regard des orientations de développement énoncés dans le PADD. Il s’agit de terrains enherbés (pas de vocation agricole).

Destination des constructions et usage des sols (vocation de la zone UD) Dans la mesure où la vocation prédominante dans la zone UD est l’habitat, le règlement n’autorise pas le développement d’activités dont l’exercice pourrait s’avérer incompatible avec le voisinage. C’est pourquoi les constructions à usage industriel ou d’entrepôt sont interdites, de même que les bâtiments à usage agricole. Toutefois, pour permettre une certaine mixité fonctionnelle, les constructions à usage d’activité n’occasionnant pas de nuisances sont autorisées (artisanal et commercial). Autrement dit les activités autorisées ne devront pas impacter le caractère résidentiel du secteur (activités ne générant pas de bruit, de poussière, etc.).

Caractéristiques urbaine, architecturale, environnementale et paysagère (en UD) Volumétrie et implantation des constructions L’emprise au sol maximale des constructions a été fixée en zone UD à 30 % de la surface totale du terrain, conformément à la volonté de conserver l’équilibre actuel du parcellaire. Néanmoins, afin de ne pas restreindre les possibilités d’évolution du bâti existant sur des petits terrains, une disposition spécifique a été adoptée de manière à permettre une emprise de 150 m2 même si le pourcentage fixé ne le permet pas. Les hauteurs maximales des constructions autorisées sont les mêmes que celles inscrites en zone UB ; soit 9 m pour les habitations. Ces dispositions sont cohérentes avec la typologie prédominante du secteur (construction de type pavillonnaire). S’agissant de l’implantation des constructions dans la zone UD, le règlement impose un retrait minimal de 5 m par rapport à l’alignement, à l’image du profil des espaces résidentiels classés en zone UD (urbanisation essentiellement pavillonnaire). En outre, une profondeur constructible est fixée pour les constructions à usage d’habitation afin d’éviter la réalisation de constructions « en double rideau ». En effet, des opérations de construction pouvant créer un deuxième rideau, en arrière du front bâti existant, présentent un risque important de dégradation de la trame bâtie. Elles peuvent également entraîner une saturation des réseaux, et générer des conflits de voisinage. Cette profondeur constructible, fixée à 35 m, a été déterminée au regard de la disposition du bâti existant. Cette règle concerne toute nouvelle construction à usage d’habitation, mais ne s’applique ni à l’extension d’habitations existantes, ni aux annexes dont l’emprise au sol est inférieure à 30 m2. Concernant l’implantation par rapport aux limites séparatives, les prescriptions retenues autorisent l’édification de constructions en limite séparative. Néanmoins, les constructions ne peuvent être édifiées que sur une seule limite séparative, à l’exception des 2 annexes dont la surface de plancher est inférieure à 20 m qui pourront être édifiées à l’angle de deux limites séparatives, afin de respecter la trame parcellaire actuelle et de contenir la densité bâtie. Pour les constructions non contiguës aux limites séparatives, une marge minimale de 3 m est imposée (marge usuellement admise pour les besoins des services de secours notamment). p.120/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

Qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère des constructions S’agissant de l’aspect extérieur des constructions, les prescriptions édictées dans la zone UD visent à assurer une qualité optimale d’insertion du bâti dans le tissu urbain. L’harmonie des règles avec les autres zones urbaines vise par ailleurs à assurer une unité de traitement dans l’ensemble de la commune. Un certain nombre de possibilités architecturales ont été écartées, notamment les enduits fantaisistes ou les tons sans rapport avec les matériaux utilisés localement. S’agissant des clôtures, elles seront soit minérales, soit végétales. D’une hauteur maximale de 1,50 m sur rue (afin de préserver les ambiances urbaines existantes) et de 2 m en limites séparatives, elles seront constituées soit de murs pleins, soit de murets surmontés d’une grille ou d’un barreaudage. Les clôtures végétales seront de type haies bocagères (thuyas interdits). Les murs et murets seront traités en harmonie avec les façades des constructions, et les plaques de béton sont interdites en clôtures sur rue, mais pas en limites séparatives. Les plaques de béton devront être teintées dans la masse (c’est-à-dire non laissées à l’état brut). Concernant les obligations en matière de performances énergétiques et environnementales, l’ensemble des constructions neuves sont désormais soumises à la Réglementation Thermique, il n’a donc pas été jugé utile d’ajouter des dispositions plus contraignantes dans le règlement du PLU. Pour des raisons esthétiques, les panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques, lorsqu’ils sont visibles de la voie publique, devront être posés au nu du plan de couverture.

Traitement des espaces libres Les surfaces non imperméabilisées, de pleine terre, ne devront pas être inférieures à 50 % des espaces restés libres après implantation des constructions, de manière à limiter l’artificialisation des sols.

Stationnement Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions doit être assuré en dehors des voies et espaces publics, c’est-à-dire sur le terrain d’assiette de l’opération, afin de ne pas générer de dysfonctionnements en matière de circulation. La réalisation, sur le terrain d’assiette de l’opération, d’au moins 2 places de stationnement pour les constructions à usage d’habitation est exigée. Ce nombre pourra être supérieur pour de grands logements puisqu’il est demandé 1 place par tranche de 50 m2 de surface de plancher. Ces prescriptions ne s’appliquent, ni pour les constructions affectées à des logements locatifs financés avec un prêt aidé par l’Etat, ni pour les établissements assurant l’hébergement des personnes âgées et les résidences universitaires, pour lesquels une place de stationnement par logement est exigée (conformément aux dispositions de l’article L. 151-35 du Code de l’Urbanisme qui ne permet pas d’exiger plus d’1 place). Pour les autres constructions, les places de stationnement demandées visent à assurer un nombre suffisant selon la nature des établissements. Par ailleurs, un dimensionnement minimal des places de stationnement est réglementé afin qu’elles puissent être utilisables dans des conditions satisfaisantes.

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Equipement et réseaux (en UD)

Desserte par les voies publiques ou privées Le règlement impose, pour qu’un terrain soit constructible, qu’il présente un accès direct à une voie ouverte à la circulation publique. L’objet de cette disposition est de conserver la trame bâtie actuelle (accès directs depuis les rues du bourg). Il faut entendre par voie, une infrastructure équipée permettant de circuler en toute saison et dans de bonnes conditions de viabilité et de sécurité.

Desserte par les réseaux Toute construction ayant des besoins en eau doit être raccordée au réseau d’eau potable. En ce qui concerne les eaux usées, celles-ci doivent être épurées par des dispositifs de traitement individuels agréés avant rejet en milieu naturel. Les eaux pluviales doivent être gérées sur le terrain d’assiette de l’opération (« gestion à la parcelle ») ; les dispositifs doivent être adaptés à l’opération et au terrain, et conformes à la réglementation en vigueur.

 La zone UP Caractère, périmètre et vocation de la zone (UP) La zone UP correspond au pôle d’équipements publics situé à l’entrée est du bourg de Verderel (terrain de football et local multifonction). Le règlement assigné à la zone UP est restrictif s’agissant des occupations et utilisations du sol autorisées. Il a pour objet en effet d’affirmer la vocation particulière du pôle d’équipements. C’est pourquoi les constructions à usage d’activités ou d’habitation sont interdites (à l’exception du logement en lien avec les établissements autorisés). Par ailleurs, l’ensemble des règles édictées en zone UP visent principalement à éviter toute contrainte excessive qui pourrait constituer une astreinte peu justifiée pour Figure 27: Mise en évidence de la zone l’installation d’équipements publics ou d’intérêt collectif. Il UP s’agit ainsi d’assouplir certaines règles afin que les projets ne pèsent pas excessivement sur les finances publiques, et d’adapter les exigences aux fonctionnalités de bâtiments ouverts au public (aménagements nécessaires à l’accueil du public,...). C’est en ce sens que les règles d’implantation des constructions sont souples, que l’emprise au sol n’est pas réglementée, et que la hauteur maximale des constructions est fixée à 12 m au faîtage.

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2.2.2.2. La zone à urbaniser

Les zones d’urbanisation future, nommées AU dans le PLU, sont des secteurs destinés à être ouverts à l’urbanisation ; les constructeurs sont tenus de participer à la réalisation des équipements rendus nécessaires par les opérations autorisées. Le Code de l’Urbanisme définit les zones AU à l’article R.151-20, et en distingue deux catégories (zones 1AU et 2AU) : - « Lorsque les voies ouvertes au public et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone et que des orientations d'aménagement et de programmation et, le cas échéant, le règlement en ont défini les conditions d'aménagement et d'équipement, les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d'une opération d'aménagement d'ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par les orientations d'aménagement et de programmation et, le cas échéant, le règlement » → zone 1 AU. - « Lorsque les voies ouvertes au public et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU n'ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, son ouverture à l'urbanisation est subordonnée à une modification ou à une révision du plan local d'urbanisme comportant notamment les orientations d'aménagement et de programmation de la zone » → zone 2 AU. La zone à urbaniser inscrites au PLU a été déterminée au regard des objectifs de développement énoncés dans le PADD.

Il est rappelé que la volonté municipale est de privilégier un renouvellement et un développement urbains à l’intérieur de l’espace aggloméré (dans les zones urbaines précédemment décrites), et de n’envisager qu’ultérieurement un développement sur un îlot foncier situé en frange de l’enveloppe urbaine en lisière est du bourg.

••• Justifications du projet de développement du village •••  Point sur le potentiel de réceptivité LE RENOUVELLEMENT URBAIN Le potentiel de rénovation urbaine n’est pas quantifiable et très certainement peu significatif à court et à moyen terme.

LES DENTS CREUSES Les terrains impactés par les périmètres d’éloignement des élevages ont été retirés des « dents creuses ». Le potentiel « dents creuses » est estimé à une trentaine de logements. Il est signalé que la doctrine de l’Etat prévoit un coefficient maximal de rétention de 30 %, ce qui signifie qu’à l’échéance du PLU (environ 15 ans), environ 25 logements pourrait être créée par comblement de dents creuses. A propos du potentiel de réceptivité, il est rappelé que lors de ces vingt dernières années, l’espace urbanisé n’a quasiment pas évolué ; le potentiel de constructibilité a été très faiblement exploité. Le développement urbain s’est opéré principalement par

Cabinet Urba-Services p.123/169 RAPPORT DE PRESENTATION VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME

comblement de quelques de dents creuses, puis par la construction en face d’une rive bâtie, par le complètement de secteurs pavillonnaires (Guehengnies, Sauqueuse- St- Lucien) et enfin par la réalisation du lotissement « Clos des Vignes » à Verderel. Ce faible taux de construction, malgré le potentiel inscrit au POS, révèle une forte tension du marché foncier (rétention foncière) qui ces dix dernières années a impacté l’évolution démographique (très fort ralentissement). C’est pourquoi, en partie, il a été envisagé d’identifier un potentiel de développement en extension.

 Scenario de développement démographique et les futurs besoins en logement Le développement envisagé correspond au scénario « au fil de l’eau ». Ce scénario s’appuie sur les tendances observées à l’échelle intercommunale (+0,5% par an – 2,34 occupants par logement en 2016). D’ici 2030, la population de Verderel-lès Sauqueuse enregistrera une augmentation d’environ 50 habitants. En supposant que le nombre d’habitants par ménage soit de 2,34 d’ici 2030, le besoin en logements s’élèverait à une quarantaine de constructions.

 Ilot de développement Le potentiel de réceptivité ne peut couvrir l’ensemble des besoins engendrés par la croissance démographique. L’îlot présenté ci-dessous permettra de répondre à ces besoins. Il représente une superficie d’environ 1 ha 64. Cet îlot permettrait de construire environ une vingtaine de logements.  La zone 2 AUh Caractère, périmètre et vocation de la zone Conformément à l’orientation énoncée dans le PADD de n’envisager un développement urbain que dans la frange est du village à proximité des équipements publics (à 200 m de la mairie et de l’école) une zone d’urbanisation future à vocation principale d’habitat y est définie. L’inscription de ces terrains en zone 1AUh a semblé prématurée du fait de l’absence de propositions de projet d’urbanisation à court terme et du contexte administratif (caducité du SCoT du Beauvaisis). Les règles et les modalités d’aménagement de la zone pourront donc être affinées à l’occasion de la procédure de modification du PLU qui sera nécessaire à l’ouverture à l’urbanisation de cette zone (ou bien de la procédure de révision si l’ouverture à l’urbanisation intervient plus de 9 ans après l’approbation du PLU : disposition de la loi ALUR du 24 mars 2014). Néanmoins, un corps de règles a d’ores-et-déjà été édicté au PLU afin de cerner la vocation de la zone et son image urbaine.

Caractéristiques urbaine, architecturale, environnementale et paysagère (en 2AUh) Volumétrie et implantation des constructions Au vu de la composition urbaine pressentie, l’emprise au sol maximale des constructions a été fixée à 30 %. Toutefois, cette règle pourra, comme toutes les autres, être réexaminée à l’occasion de la procédure (modification ou révision du PLU) qui sera nécessaire à l’ouverture à l’urbanisation de cette zone. La hauteur maximale des constructions est fixée à 9 m au faîtage, soit R + C ou R + 1 pour les habitations. Les volumétries ainsi envisagées sont identiques à celles définies dans les zones UB et UD voisines. p.124/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

Les règles et les modalités d’aménagement de la zone seront affinées à l’occasion de la procédure (modification ou révision du PLU) qui sera nécessaire à l’ouverture à l’urbanisation de cette zone. Dans cette attente, ce sont des règles « souples » (alignement ou retrait minimal de 5 m par rapport à l’alignement, et implantation sur une limite séparative au maximum) qui ont été déterminées. Concernant l’implantation par rapport aux limites séparatives, les prescriptions retenues autorisent l’édification de constructions en limite séparative. Néanmoins, les constructions ne peuvent être édifiées que sur une seule limite séparative, à l’exception des 2 annexes dont la surface de plancher est inférieure à 20 m qui pourront être édifiées à l’angle de deux limites séparatives, afin de respecter la trame parcellaire actuelle et de contenir la densité bâtie. Pour les constructions non contiguës aux limites séparatives, une marge minimale de 3 m est imposée (marge usuellement admise pour les besoins des services de secours notamment). En outre, une profondeur constructible est fixée pour les constructions à usage d’habitation afin d’éviter la réalisation de constructions « en double rideau ». En effet, des opérations de construction pouvant créer un deuxième rideau, en arrière du front bâti existant, présentent un risque important de dégradation de la trame bâtie. Elles peuvent également entraîner une saturation des réseaux, et générer des conflits de voisinage. Cette profondeur constructible, fixée à 25 m, a été déterminée au regard de la disposition du bâti existant. Cette règle concerne toute nouvelle construction à usage d’habitation, mais ne s’applique ni à l’extension d’habitations existantes, ni aux annexes dont l’emprise au sol est inférieure à 30 m2.

Qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère des constructions Le règlement de la zone 2 AUh s’agissant de l’aspect extérieur des constructions vise à assurer une qualité optimale d’insertion du bâti dans le tissu urbain. L’harmonie des règles avec les zones urbaines vise par ailleurs à assurer une unité de traitement dans l’ensemble de la commune. Un certain nombre de possibilités architecturales ont aussi été écartées, notamment les enduits fantaisistes ou les tons sans rapport avec les matériaux utilisés localement.

Traitement des espaces libres Le règlement dresse également une liste des essences locales pouvant composer les haies arbustives. Les OAP apportent quelques éléments supplémentaires à intégrer à l’aménagement du secteur ; notamment de prévoir une lisière végétale en limites séparatives avec la zone agricole afin de garantir une meilleure intégration paysagère.

Stationnement Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions doit être assuré en dehors des voies et espaces publics, c’est-à-dire sur le terrain d’assiette de l’opération, afin de ne pas générer de dysfonctionnements en matière de circulation. La réalisation, sur le terrain d’assiette de l’opération, d’au moins 2 places de stationnement pour les constructions à usage d’habitation est exigée. Ce nombre pourra être supérieur pour de grands logements puisqu’il est demandé 1 place par tranche de 50 m2 de surface de plancher.

Cabinet Urba-Services p.125/169 RAPPORT DE PRESENTATION VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME

Ces prescriptions ne s’appliquent, ni pour les constructions affectées à des logements locatifs financés avec un prêt aidé par l’Etat, ni pour les établissements assurant l’hébergement des personnes âgées et les résidences universitaires, pour lesquels une place de stationnement par logement est exigée (conformément aux dispositions de l’article L. 151-35 du Code de l’Urbanisme qui ne permet pas d’exiger plus d’1 place). Par ailleurs, un dimensionnement minimal des places de stationnement est réglementé afin qu’elles puissent être utilisables dans des conditions satisfaisantes.

Equipement et réseaux (en 2AUh) Desserte par les voies publiques ou privées Le règlement impose, pour qu’un terrain soit constructible, qu’il présente un accès direct à une voie ouverte à la circulation publique. Il faut entendre par voie, une infrastructure équipée permettant de circuler en toute saison et dans de bonnes conditions de viabilité et de sécurité. De plus (cf. OAP), la desserte automobile devra s’effectuer par un bouclage prenant accès sur le chemin rural dit de la Bonne Pierre Jeanne, ceci afin d’assurer une densification du secteur et une bonne greffe urbaine de l’opération. Par ailleurs, un cheminement piéton devra être préservé le long de la zone 2AUh en contact avec la zone UP. Pour rappel, le contenu de l’OAP est repris dans le présent rapport au chapitre 2.2.4.

Desserte par les réseaux publics Toute construction ayant des besoins en eau doit être raccordée au réseau d’eau potable. Les eaux pluviales doivent être traitées sur le terrain d’assiette de l’opération ; les dispositifs doivent être adaptés à l’opération et au terrain, et conformes à la réglementation en vigueur.

2.2.2.3 La zone agricole

La zone A correspond aux « secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles » (article R. 151-22 du Code de l’Urbanisme).

Caractère et périmètre de la zone A La zone A recouvre la quasi-totalité du territoire communal. Elle concerne les espaces de grandes cultures situés sur le plateau agricole.

Destination des constructions et usage des sols (vocation de la zone A) La vocation de la zone A est de protéger l’agriculture en préservant les sols nécessaires à cette activité. En conséquence, le règlement de la zone A autorise exclusivement les constructions ou installations qui sont nécessaires à l’activité agricole, y compris celles visant à des activités de diversification (vente de produits à la ferme,…).

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Sont également autorisées les constructions à usage d’habitation nécessaires à l’exploitation agricole à condition qu’elles soient implantées à proximité du bâtiment abritant l’activité agricole nécessitant la présence de l’exploitant.

Caractéristiques urbaine, architecturale, environnementale et paysagère (en A)

Volumétrie et implantation des constructions La hauteur maximale des constructions est fixée en fonction de la vocation de la zone A, et du type d’occupations et utilisations du sol qu’elle peut recevoir. Fixée à 15 m pour les bâtiments à usage agricole, elle est limitée à 9 m au faîtage pour les constructions à usage d’habitation (nécessairement liées à l’activité agricole). La volumétrie des habitations autorisées est ainsi identique à celle fixée dans les zones urbaines. S’agissant des règles d’implantation, aucune construction en zone A ne pourra être édifiée à moins de 10 m des emprises publiques. Ce recul est motivé par des critères de sécurité et de prévision d’un éventuel élargissement d’emprise. Le règlement de la zone A autorise l’implantation de constructions en limite séparative. Pour les constructions non contiguës aux limites séparatives, une marge minimale de 5 m est imposée (marge usuellement admise pour les besoins des services de secours notamment). L’implantation des constructions sur une même propriété, de même que l’emprise au sol maximale des bâtiments agricoles, ne sont pas réglementées.

Qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère des constructions L’aspect du bâti doit faire l’objet d’une attention particulière dans les espaces agricoles où s’affirme un paysage nu et ouvert. L’insertion du bâti doit ainsi tenir compte de la sensibilité paysagère des espaces concernés.

Traitement des espaces libres La protection d’un bosquet situé sur le plateau agricole dans la moitié ouest du territoire communal, de même que celle des linéaires boisés situés sur le versant à l’Est du village, est assurée par un classement au titre des articles L. 113-1 et L. 113-2 du Code de l’Urbanisme (« espaces boisés classés ») ; ce classement interdit tout changement de vocation du sol et donc tout défrichement, les coupes et abattages y sont soumis à déclaration. Ces boisements jouent en effet de multiples rôles : paysage, lutte contre l’érosion des sols, refuge pour la faune,… Ces boisements se positionnent entre les entités et en limites communales en continuité d’autres espaces boisés sur les territoires des communes limitrophes.

Une des exploitations agricoles de Fourneuil est enclavée entre la zone urbaine et le bois de Fourneuil. Afin de ne pas entraver le développement de l’exploitation et de permettre les mises aux normes nécessaires, une partie du boisement ne sera pas classée en espace boisé classé.

Figure 28 : Exploitation agricole (étoile rouge) - Fourneuil

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Les haies sont protégées au titre de l’article L.151-23 du Code de l’Urbanisme. En plus de leur rôle paysager, elles peuvent faciliter les déplacements de la faune et réguler les ruissellements. Le règlement autorise toutefois des trouées ponctuelles si nécessaire (passage d’engins agricoles, réalisation d’équipements d’infrastructures, accès à une construction, etc.).

Stationnement Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions doit être assuré en dehors des voies et espaces publics, c’est-à-dire sur le terrain d’assiette de l’opération, afin de ne pas générer de dysfonctionnements en matière de circulation.

Equipement et réseaux (en A) Desserte par les voies publiques ou privées A la différence des zones urbaines et à urbaniser où la constructibilité d’un terrain est soumise à l’obligation de présenter un accès direct à une voie ouverte à la circulation publique, les accès par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisins sont autorisés en zone agricole.

Desserte par les réseaux La zone A étant située par définition en dehors des espaces urbanisés, l’alimentation en eau potable des constructions pourra être assurée par captage, forage ou puits particulier, si un branchement sur le réseau public est impossible. Cette desserte en eau pourra être tolérée à la condition explicite que les prescriptions de l’article R. 111-11 du Code de l’Urbanisme soient respectées, que cette eau soit reconnue comme potable et que sa protection contre tout risque de pollution puisse être considérée comme assurée. Tout prélèvement d’eau destiné à l’usage d’une famille est soumis à déclaration auprès du maire. Dans le cas de création d’immeubles accueillant du public ou de transformation en de telles structures de bâtiments agricoles, le puits privé devra être autorisé par arrêté préfectoral.

2.2.2.4 La zone naturelle

La zone N est une zone de protection correspondant aux secteurs de la commune « à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espaces naturels, soit de la nécessité de préserver ou restaurer les ressources naturelles, soit de la nécessité de prévenir les risques notamment d’expansion des crues » (article R. 151-24 du Code de l’Urbanisme). Ce classement concerne les versants les plus abrupts des vallons reliant les entités Verderel et Fourneuil d’une part, et d’autre part, Sauqueuse-St-Lucien et Guehengnies. Ce sont des espaces sensibles d’un point vu paysager. Afin de prendre en considération les besoins de la vie quotidienne en milieu rural (installation d’un bucher, poulailler, etc.) et la présence de pâtures en zone N, le règlement autorisera les abris pour animaux à condition qu’ils soient fermés sur 3 côtés au maximum et que leur surface n’excède pas 20 m2. Figure 29: Mise en évidence de la zone N p.128/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

D’autres secteurs du territoire, bien que classés en zone N, feront l’objet d’un zonage spécifique. Ainsi, l’ensemble des espaces couverts par le site Natura 2000 seront classés en secteur « Nn », secteur dont le règlement n’autorisera que les occupations et utilisations du sol destinées à la gestion, l’étude, la sauvegarde et la mise en valeur du milieu naturel, dans le respect des dispositions du Document d’Objectifs (DOCOB) du site Natura 2000. Ces espaces à protéger correspondent au coteau boisé qui se situe à mi-chemin entre les entités Verderel-Fourneuil et Sauqueuse-St-Lucien-Guehengnies et se poursuit le long des limites communales en limite du territoire de Troissereux.

Figure 30: Mise en évidence du secteur Nn

Eu égard à la très forte sensibilité écologique, le règlement du secteur Nn n’autorise que les occupations et utilisations du sol destinées à la gestion, l’étude, la sauvegarde et la mise en valeur du milieu naturel, dans le respect des dispositions du Document d’Objectifs (DOCOB) du site Natura 2000.

2.2.4 Justification des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP)

Le PLU comprend une pièce n°4 intitulée « Orientations d’Aménagement et de Programmation ». Les « orientations d’aménagement et de programmation » permettent de mettre en oeuvre des actions ou opérations déterminées, dans certains secteurs. Elles sont déterminées en application de l’article L.151-6 du Code de l’Urbanisme, selon lequel : « les orientations d'aménagement et de programmation comprennent, en cohérence avec le projet d'aménagement et de développement durables, des dispositions portant sur l'aménagement, l'habitat, les transports et les déplacements ». Les OAP concerne la zone à urbaniser 2AUh. Les objectifs recherchés à travers les Orientations d’Aménagement et de Programmation sont :

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2.2.5 Évolution des superficies des zones

ZONES SITUATION AU PLU ZONE URBAINE hectare UB 42,85 UD 14,14 TOTAL 56,99 % 4,6%

ZONE A URBANISER hectare 2AUh 1,64 TOTAL 1,64 % 0,1%

ZONE AGRICOLE hectare A 1151,95 TOTAL 1151,95 % 92,2%

ZONE NATURELLE ET hectare F ORESTIERE N 39,41 dont secteur Nn 10,06 TOTAL 39,41 % 3,2% TOTAL 1250,00 EBC 64,66

Rappel La commune de Verderel-lès-Sauqueuse était antérieurement couverte par un Plan d’Occupation des Sols approuvé le 10 juillet 1993.Il est aujourd’hui caduc. Les plans de découpage en zones du POS figurent dans la première partie de ce rapport.

 Evolution de la superficie des zones urbaines et des zones à urbaniser

Verderel En comparaison avec les cartographies du POS, les superficies de zones urbaines ont augmentées pour les raisons suivantes : - intégration d’anciennes zones à urbaniser (NAh, rue du Tour de Ville et chemin rural dit de la Bonne Pierre Jeanne) qui ont été urbanisées ; - intégration de l’église et de son espace de stationnement (précédemment classés en zone agricole) situés à l’entrée nord du village ; ceci afin de reconnaitre leur appartenance à la silhouette du village ; tout comme l’espace d’équipements publics situés à l’entrée est du village (précédemment classé en zone NAL). ••• En ce qui concerne les zones à urbaniser, toutes les zones à urbaniser inscrites au POS ont été intégrées à la zone urbaine (UB ou UD) puisqu’elles ont été urbanisées (rue du

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Tour de Ville) ou sont en cours d’urbanisation (CU opérationnels déposés, chemin rural dit de la Bonne Pierre Jeanne). Une zone à urbaniser a été inscrite (2AUh). L’inscription de cette zone à urbaniser s’appuie sur un besoin clairement exprimé ; ce besoin découle du scénario démographique énoncé dans le PADD (compatible avec le développement observé à l’échelle de l’intercommunalité). Des futurs besoins en logement et par rapport aux capacités de densification (comblement de dents creuses), un secteur de développement a dû être identifié. Sa localisation découle de la volonté de renforcer le statut de Verderel (principale entité bâtie) et surtout de prévoir un développement là où les équipements sont principalement présents.

Fourneuil Pas d’évolution significative du découpage en zones entre le POS et le projet de PLU

Sauqueuse-St-Lucien En comparaison avec les cartographies du POS, la superficie des espaces classés en zones urbaines a augmenté pour les raisons suivantes : - la zone à urbaniser, inscrite au POS, à la sortie est du village n’a pas été maintenue puisque l’objectif d’un point de vue territorial est de renforcer le statut de Verderel et que la zone à urbaniser inscrite à Verderel permet de répondre aux futurs besoins en logement. Toutefois, dans le respect des orientations du PADD, la façade non bâtie faisant face à une rive bâtie à l’entrée Est de Sauqueuse-St-Lucien a été classée en zone urbaine (UD). ••• De manière générale sur Sauqueuse-St-Lucien, aucune des zones à urbaniser inscrites au POS n’a été maintenue pour les motivations présentées ci-dessus (renforcer le statut de Verderel, zone 2AUh inscrite à Verderel suffisante pour subvenir aux futurs besoins en logement).

Guehengnies Pas d’évolution significative du découpage en zones entre le POS et le projet de PLU.

 Evolution de la superficie de la zone agricole La plus grande évolution concernant l’espace agricole est le reclassement en zone naturelle des versants les plus abrupts identifiés sur le territoire communal afin de reconnaitre la sensibilité paysagère et topographique de ces secteurs.

 Evolution de la superficie de la zone naturelle La superficie de zone naturelle a augmenté en raison du classement en zone naturelle de certains secteurs auparavant classés en zone agricole (versants abrupts recensés sur le territoire communal).

 Remarques sur les boisements et les haies La variation de superficie d’EBC est importante, car l’ensemble des boisements existants ont été protégés en Espace Boisé Classé, ce qui n’était pas le cas au POS.

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Par ailleurs, la procédure de remembrement parcellaire (inhérent au projet de la déviation de Troissereux) s’est accompagnée d’une réflexion sur les boisements et les haies dans les zones agricole et naturelle. La commune a opté pour la mise en place d’un réseau de haies. Ces haies ont été protégées au titre de l’article L.151-23 du Code de l’Urbanisme.

2.2.6 Consommation de l’espace et indicateurs de suivi

L’évolution de l’urbanisation sur la commune est présentée dans le chapitre 1.2.11 du présent rapport. Il est rappelé que, dans les années 2001 et 2017, la consommation totale d’espaces s’élève à environ 1,5 ha (lotissement « Clos des Vignes » à Verderel, rues St-Lucien et du Maréchal à Sauqueuse).

 Rappel des objectifs du PADD S’agissant des orientations de développement retenues par la Commune dans le PADD, il est rappelé que la volonté communale est d’envisager un développement urbain en frange Est du Verderel afin de conforter le rôle de « bourg principal » de l’entité de Verderel et de relancer l’évolution démographique. Le potentiel en dent creuse correspond, à quelques exceptions près, au potentiel recensé déjà lors de l’élaboration du POS ; signe d’une forte tension foncière qui s’est traduit par un net « ralentissement » de l’évolution démographique ces dernières années (taux de variation annuel entre 2006 et 2011 de - 0,6% par an). Le projet communal prévoit un scénario démographique correspondant aux tendances observées à l’échelle de la communauté d’agglomération (+0,5% par an). D’ici 2030, la population communal devrait atteindre 790, soit 50 habitants en plus. Pour permettre l’accueil de ces nouveaux habitants le potentiel existant (comblement de dents creuses) est insuffisant, d’où l’identification d’un îlot de développement en frange est de Verderel. De plus, toujours au regard des orientations du PADD, la façade non bâtie à l’entrée est de Sauqueuse-St-Lucien a été classée en zone urbaine ; ceci dans l’optique notamment de rééquilibrer les rives. De fait dans le cadre du développement résidentiel, la consommation d’espaces agricole et naturel du projet de PLU n’excède pas 2 ha en dehors des espaces agglomérés.

 Consommation de l’espace induite par le PLU Le PLU comprend donc une zone AU, destinée à accueillir un développement résidentiel, d’une superficie de 1 ha 64 soit 0,1% de la superficie du territoire communal. Cet îlot se compose d’un terrain à vocation agricole et d’un terrain sans vocation particulière (espace enherbé). De plus, la façade non bâtie, faisant face à une rive bâtie, à l’entrée est de Sauqueuse- St-Lucien classée en zone urbaine représente environ 2 300 m2. Il ne s’agit pas de terres agricoles. Actuellement, ce terrain est sans vocation particulière (espace enherbé). A ceci s’ajoute, la réalisation d’un ouvrage de gestion des eaux pluviales à l’entrée est de Sauqueuse-St-Lucien qui induira une consommation de terres actuellement sans vocation (correspondant à une superficie d’environ 475 m2).

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 Indicateurs de suivi de la consommation de l’espace Des outils méthodologiques de mise en place d’indicateurs de suivi de la consommation de l’espace sont proposés afin de permettre une évaluation du PLU après son entrée en application. Il s’agit pour la Commune d’instaurer une veille quant aux effets de l’application du PLU, d’évaluer si les objectifs ont été atteints ou non, et d’engager le cas échéant des procédures d’adaptation du document d’urbanisme en fonction des évolutions à apporter. Ce suivi pourra être effectué à fréquence régulière, à compter de l’année d’approbation du PLU (qui pourra être qualifiée d’année « N »). A minima, et conformément à l’article L. 153-27 du Code de l’Urbanisme, le Conseil Municipal devra procéder, au plus tard 9 ans après l’approbation du PLU à une analyse des résultats de son application.

SUIVI ANNEE …. - Terrains classés en zones U : suivi du comblement des dents creuses nombre de logements construits : … surface de m2 de plancher : … type de logements construits (individuel, individuel groupé, collectif) : … statut des logements construits (accession libre, accession sociale, locatif privé, locatif social) : … surface du terrain accueillant la construction : … nombre de m2 d’activités : … nature des activités (bureaux, commerces, artisanat,…) : … nombre de m2 d’équipements : … nature des équipements (scolaires, socio-culturels, sportifs et de loisirs,…) : …

- Terrains classés en zone U : suivi du renouvellement urbain (réhabilitations, changements de destination, divisions foncières,…) nombre de logements construits : … surface de m2 de plancher : … type de logements construits (individuel, individuel groupé, collectif) : … statut des logements construits (accession libre, accession sociale, locatif privé, locatif social) : … surface du terrain accueillant la construction : … nombre de m2 d’activités : … nature des activités (bureaux, commerces, artisanat,…) : … nombre de m2 d’équipements : … nature des équipements (scolaires, socio-culturels, sportifs et de loisirs,…) : …

- Terrains classés en zone AU : suivi de la consommation des espaces à urbaniser nombre de logements construits : … surface de m2 de plancher : … type de logements construits (individuel, individuel groupé, collectif) : … statut des logements construits (accession libre, accession sociale, locatif privé, locatif social) : … p.134/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

surface du terrain accueillant la construction : … nombre de m2 d’activités : … nature des activités (bureaux, commerces, artisanat,…) : … nombre de m2 d’équipements : … nature des équipements (scolaires, socio-culturels, sportifs et de loisirs,…) : …

- Terrains classés en zone A : suivi de la constructibilité bâtiments agricoles construits : … surface de m2 de plancher : …

- Terrains classés en zone N : suivi de la constructibilité bâtiments construits : … surface de m2 de plancher : …

2.2.7 Emplacements réservés

Des mesures conservatoires ont été adoptées afin de permettre la réalisation ou l’aménagement d’espaces ou d’équipements d’intérêt général, en application de l’article L. 151-41 du Code de l’Urbanisme. Tous les emplacements réservés (ER) sont inscrits au bénéfice de la Commune. La superficie et les références cadastrales de chaque emplacement réservé figurent dans la pièce n°5e du dossier de PLU.

 Emplacement réservé n°1 (Fourneuil) Un emplacement réservé, d’une largeur de 2,60 m, a été inscrit au niveau de l’intersection de la rue Chauffour et la rue du Clos Mallot afin d’élargir la voie dans l’optique d’améliorer la visibilité et la sécurité.  Emplacement réservé n°2 (Sauqueuse-St-Lucien) Un emplacement réservé, d’une largeur de 5 m, a été inscrit à l’entrée Est de Sauqueuse en vue de la création d’un ouvrage de gestion des eaux pluviales. •••

Le remembrement parcellaire a été l’occasion pour la commune de concrétiser ses besoins en matière d’équipement public (espace public à Guehengnies, pistes cyclables entre Sauqueuse-St-Lucien et Guehengnies et entre Verderel et Fourneuil,…), d’où le faible nombre d’emplacements réservés inscrits au PLU.

2.2.8 Servitudes

Toutes les servitudes grevant le territoire communal de Verderel-lès-Sauqueuse ont été recensées dans le Porter à Connaissance (document disponible en mairie). Il est rappelé que les servitudes sont présentées dans le chapitre 1.2.15.2 du présent rapport. Par ailleurs, l'ensemble de ces éléments figurent dans un document annexe intitulé « servitudes d'utilité publique » (pièce n°8a du dossier de PLU) ; les fiches techniques des servitudes complètent l'annexe.

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Le projet communal ne rentre pas en conflit avec les servitudes recensées sur le territoire communal (T5).

2.2.9 Nuisances acoustiques

Consécutivement à l’arrêté préfectoral du 23 novembre 2016 recensant les infrastructures de transports routiers aux abords desquels des secteurs affectés par le bruit sont déterminés, une annexe technique intitulée « nuisance acoustique des transports terrestres » est créée. Elle comprend une copie de l’arrêté susvisé ainsi qu’un rappel des textes se rapportant à l’isolement acoustique. Sur le plan juridique, il convient de rappeler que le classement sonore et les dispositions corrélatives d’isolement acoustique des constructions nouvelles dans les secteurs affectés par le bruit, sont opposables aux tiers dès leur intégration dans les Plans Locaux d’Urbanisme. L’information des pétitionnaires dans les certificats d’urbanisme permettra aux constructeurs de disposer des éléments utiles pour évaluer l’isolement acoustique nécessaire pour se protéger du bruit. Il appartiendra ensuite à chaque pétitionnaire de permis de construire de s’assurer que son projet présente un isolement acoustique suffisant, et de respecter les règles du Code de la construction et de l’habitation, comme il s’y engage déjà à l’occasion du dépôt de sa demande d’autorisation de construire. L’enjeu n’est donc ni de geler, ni de contraindre l’urbanisation dans les secteurs affectés par le bruit, mais bien de s’assurer que cette urbanisation se fasse dans des conditions techniques maîtrisées, afin d’éviter la création de nouveaux points noirs de bruit. La RD 149 est concernée par les dispositions ci-avant. Un secteur de nuisances acoustiques est défini de part et d’autre de cette infrastructure, il est reporté sur le plan figurant dans l’annexe correspondante (annexe n°9 du dossier de PLU).

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3 - EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

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A) L’évaluation environnementale du PLU

L’évaluation environnementale d’un projet, d’un plan ou d’un programme est réalisée par le maître d’ouvrage ou sous sa responsabilité. Elle consiste à intégrer les enjeux environnementaux tout au long de son élaboration et du processus décisionnel qui l’accompagne. Elle rend compte des effets prévisibles, et permet d’analyser et de justifier les choix retenus au regard des enjeux identifiés. Plusieurs textes internationaux, communautaires et nationaux sont venus progressivement définir et modeler l’évaluation environnementale, dont deux directives communautaires, celle de 1985 relative à l’évaluation des incidences des projets sur l’environnement, et celle de 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement. En France, le dispositif a été complété en 2005 par l’introduction de l’évaluation environnementale des plans et programmes. Deux circulaires ont précisé en 2006 le champ d’application, la procédure et le contenu de l’évaluation environnementale des plans et programmes, ainsi que les conditions de l’exercice de l’autorité environnementale par les préfets. L’évaluation environnementale des « plans et programmes » figure dans le Code de l’Environnement (notamment aux articles L.122-4 à L.122-11 et R.122-17 à R.122-24), et dans le Code de l’Urbanisme (notamment aux articles L.104-1 à L.104-3 et R.104-18 à R.104-33). Le décret n°2012-995 du 23 août 2012 a élargi le champ d’application de l’évaluation environnementale des documents d’urbanisme ; le PLU peut désormais être soumis à une « évaluation environnementale stratégique ». Cette évaluation s’effectue selon une procédure dite « au cas par cas » lorsque le territoire n’est pas couvert par un site Natura 2000 (ce qui n’est pas le cas de Verderel-lès-Sauqueuse), et elle est systématique lorsque le territoire est couvert en tout ou partie par un site Natura 2000 (ce qui est le cas de Verderel-lès- Sauqueuse). Ainsi, la procédure d’élaboration du PLU de Verderel-lès-Sauqueuse est soumise à « évaluation environnementale stratégique ».

B) Contenu de l’évaluation environnementale

Le présent rapport concerne le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Verderel- lès-Sauqueuse, lequel couvre la totalité du territoire communal. Conformément aux termes de l’article R. 104-18 du Code de l’Urbanisme, le rapport d’évaluation environnementale (objet du présent chapitre 3) s’organise comme suit : 1 - Diagnostic du territoire et articulation du PLU avec les autres documents et plans ou programmes 2 - Analyse de l’état initial de l’environnement et des perspectives de son évolution 3 - Incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du PLU sur l’environnement 4 - Choix retenus pour établir le projet 5 - Mesures envisagées pour éviter, réduire, et si possible, compenser s’il y a lieu, les conséquences dommageables sur l’environnement 6 - Indicateurs de suivi des effets du PLU sur l’environnement 7 - Résumé non technique et méthode d’évaluation utilisée De plus, selon les termes de l’article R. 104-19 du Code de l’Urbanisme, « le rapport de présentation est proportionné à l’importance du PLU, aux effets de sa mise en œuvre ainsi qu’aux enjeux environnementaux de la zone considérée. p.138/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

Le rapport de présentation peut se référer aux renseignements relatifs à l’environnement figurant dans d’autres études, plans ou documents. »

3.1 Diagnostic du territoire et articulation du PLU avec les autres documents et plans

3.1.1 Diagnostic du territoire

Le diagnostic du territoire est exposé dans son intégralité dans le chapitre 1 du présent rapport.

3.1.2 Articulation du PLU avec les autres documents et plans ou programmes a) SCOT La commune de Verderel-lès- Sauqueuse est membre de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB). La Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB) était couverte par un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) jusqu’au 21 juin 2018, date à laquelle le SCOT est devenu caduc. La commune de Verderel- lès-Sauqueuse est donc considérée en « zone blanche » (commune non couverte par un SCOT applicable). b) Autres documents supra-communaux Figure 31: Territoire de la CAB

 Programme Local de l’Habitat (PLH)

Le Programme Local de l'Habitat (PLH) est un document d'orientation et de programmation qui a pour vocation la définition et la conduite d'une politique communautaire en matière d'habitat, coordonnée avec la planification urbaine et les politiques foncières. « Le programme local de l'habitat définit, pour une durée de six ans, les objectifs et les principes d'une politique visant à répondre aux besoins en logements et en hébergement, à favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale et à améliorer l'accessibilité du cadre bâti aux personnes handicapées en assurant entre les communes et entre les quartiers d'une même commune une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements. » (Article L.302-1 du Code de la Construction et de l'Habitation). La communauté d’Agglomération du Beauvaisis a adopté son Programme Local de l’Habitat (PLH) le 03 octobre 2016.

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Le PLH fixe les objectifs à atteindre en matière d’habitat à l’horizon 2022. Il fixe des objectifs maximaux de production de logements par commune entre 2016 et 2022 : 5 logements par an à Verderel-lès-Sauqueuse.

 Plan de Déplacements Urbains (PDU)

La Communauté d’Agglomération du Beauvaisis a approuvé son Plan de Déplacements Urbains le 12 avril 2013, pour la période 2012-2022.

« Le plan de déplacements urbains détermine les principes régissant l'organisation du transport de personnes et de marchandises, la circulation et le stationnement » (Article L.1214-1 du Code des Transports).

Les principes généraux du PDU du Beauvaisis sont les suivants : - Articuler les transports en cohérence avec l’aménagement du territoire - Rendre les transports collectifs attractifs - Favoriser l’intermodalité - Promouvoir les modes doux - Maitriser la circulation automobile - Organiser le transport de marchandises - Agir sur les comportements La commune de Verderel-lès-Sauqueuse ne fait pas partie des communes stratégiques en termes de déplacement (statut de bourg rural, absence de gare, transports en commun peu développés,…), néanmoins le territoire est concerné par les orientations générales du PDU (développement des circulations douces,…).

 Charte de Parc Naturel Régional (PNR)

La commune de Verderel-lès-Sauqueuse n’est pas couverte par une Charte de Parc Naturel Régional (PNR).

 Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE)

La commune est concernée par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands. Le SDAGE « 2016-2021 », qui avait été adopté le 05 novembre 2015 par le Comité de bassin et arrêté le 01 décembre 2015 par le préfet coordonnateur de bassin, a été annulé par jugement du Tribunal Administratif de Paris en date du 19 décembre 2018. En conséquence, c’est le précédent SDAGE « 2010-2015 », adopté par le Comité de bassin le 29 octobre 2009 et entré en vigueur le 17 décembre 2009, qui est remis en application. Les orientations du SDAGE sont les suivantes : - diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques, - diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques, - réduire les pollutions des milieux aquatiques par les micropolluants, - protéger et restaurer la mer et le littoral, p.140/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE – PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

- protéger les captages d’eau pour l’alimentation en eau potable actuelle et future, - protéger et restaurer les milieux aquatiques humides, - gérer la rareté de la ressource en eau, - limiter et prévenir le risque d’inondation, - acquérir et partager les connaissances, - développer la gouvernance et l’analyse économique.

 Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE)

La commune n’est pas couverte par un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).

 Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE)

Un Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), déclinaison de la Trame Verte et Bleue (TVB), avait été mis à l’étude en Picardie, mais n’a pas été approuvé par le Conseil Régional. Les documents provisoires établis dans le cadre de l’élaboration de ce document ne sont donc pas repris ici.

 Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE)

Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), entré en vigueur le 30 juin 2012, a été annulé par décision de la Cour Administrative d’Appel de Douai du 16 juin 2016. Pour mémoire, le SRCAE fixe des objectifs et des orientations stratégiques pour le territoire régional en matière de réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre, d’amélioration de la qualité de l’air, de développement des énergies renouvelables, et d’adaptation aux effets du changement climatique. De plus, le Schéma Régional Eolien (SRE), annexé au SRCAE, identifie les parties du territoire régional favorables, ou favorables sous condition, au développement de l’énergie éolienne, compte tenu d’une part du potentiel éolien, et d’autre part des servitudes, des règles de protection des espaces et du patrimoine naturel et des ensembles paysagers, des contraintes techniques, et des orientations régionales. Le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse est situé en dehors de toute « zone favorable » ou « zone favorable sous condition ».

 Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET)

Depuis la loi de transition énergétique pour la croissance verte du 18 août 2015, le Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET) est obligatoirement élaboré par les EPCI de plus de 20 000 habitants au 1er janvier 2017, ce qui est le cas de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis. Le PCAET vise à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’adaptation au changement climatique, la sobriété énergétique, la qualité de l’air, et le développement des énergies renouvelables. Le Conseil Communautaire du Beauvaisis a initié la démarche d’élaboration d’un PCAET par délibération du 14 novembre 2017. La première phase consiste en la réalisation d’un diagnostic climat-air-énergie, sous 7 grands angles :

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- l’estimation des émissions directes et une partie des émissions indirectes pour les gaz à effet de serre, - l’estimation des émissions directes pour les polluants atmosphériques, - l’estimation de la séquestration nette de carbone (CO2), - les consommations énergétiques, - les réseaux de distribution d’énergie, - la production d’énergies renouvelables, - l’analyse de la vulnérabilité du territoire aux effets du changement climatique.

Sur la base des résultats du diagnostic, la deuxième phase consiste en la définition de la stratégie territoriale sous forme d’objectifs sur le long terme (à l’horizon 2030-2050). Les objectifs souhaitables et atteignables pour le Beauvaisis sont décryptés au regard des 6 axes suivants : - se déplacer dans le Beauvaisis, - s’alimenter dans le Beauvaisis, - développer des énergies renouvelables sur le Beauvaisis, - développer une économie performante, durable et locale, - adapter l’environnement du Beauvaisis au changement climatique, - se loger dans le Beauvaisis. Ces orientations seront traduites dans le plan d’actions, troisième phase qui consiste en la co-construction d’un programme afin de retenir les actions qui devront être mises en œuvre par l’ensemble des acteurs socio-économiques du territoire.

 Plan de Gestion du Risque Inondation (PGRI)

Le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) est un document issu de la transposition en droit français de la directive 2007/60/CE du Parlement et du Conseil du 23 octobre 2007. Il vise à réduire les conséquences négatives associées aux inondations. Le PGRI du Bassin Seine Normandie a été approuvé en décembre 2015. Le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse ne fait pas partie des Territoires à Risque Important (TRI). Ces derniers correspondent aux zones dans lesquelles les enjeux potentiellement exposés aux inondations sont les plus importants (notamment les enjeux humains et économiques), ce qui justifie une action volontariste et à court terme de tous les acteurs de la gestion du risque inondation.

3.2 Analyse de l’état initial de l’environnement et des perspectives de son évolution

3.2.1 Etat initial de l’environnement

Les zonages du patrimoine naturel auxquels appartient le territoire de Verderel-lès- Sauqueuse sont présentés.

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 Sites Natura 2000 à proximité (rayon de 20 km)

Le classement en site Natura 2000 correspond à une politique de protection de la biodiversité à l’échelle de l’Union Européenne pouvant prendre la forme d’une Zone de Protection Spéciale (ZPS) au titre de la Directive « Oiseaux », ou d’une Zone Spéciale de Conservation (ZSC) au titre de la Directive « Habitats Faune Flore ».

Il existe cinq sites Natura 2000 situés dans un rayon de 20 km (cf. carte ci-contre). Le territoire de la commune de Verderel-lès-Sauqueuse compte un site Natura 2000 : ZSC - Réseau de coteaux crayeux du bassin de l'Oise aval (Beauvaisis) « FR2200369».

Figure 32: Localisation du site NATURA2000 sur le territoire communal (ZSC - Réseaux de coteaux crayeux du bassin de l'Oise aval (Beauvaisis))

Figure 33: Localisation des sites NATURA2000 Source : GEOPORTAIL

Ci-dessous sont rapportées les principales caractéristiques du site NATURA2000 présent sur le territoire communal de Verderel-lès-Sauqueuse. Les informations reportées ci-dessous sont extraites du site internet INPN et du document d’objectifs Natura 2000 du réseau de coteaux crayeux du bassin de l’Oise aval.

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••• CARACTERISTIQUES GENERALES DU SITE NATURA 2000 ••• « ZSC - Réseau de coteaux crayeux du bassin de l'Oise aval (Beauvaisis) »

source : fiche INPN

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••• CARACTERISTIQUES DU SITE NATURA 2000 AU NIVEAU DU TERRITOIRE COMMUNAL DE VERDEREL-LES-SAUQUEUSE••• source : fiche « annexes cartographiques du DOCOB »

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 Z.N.I.E.F.F. (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique)

L’inventaire des ZNIEFF est un inventaire qui recense les espaces naturels particulièrement riches d’un point de vue écologique présents sur le territoire national. Les ZNIEFF n'ont pas de portée réglementaire directe, cependant le PLU se doit de préserver le plus possible ces richesses écologiques.

Le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse est concerné par la ZNIEFF « Garenne de Houssoye et Mont de Guehengnies » (220013774).

Les éléments suivant sont extraits de la fiche ZNIEFF. DESCRIPTION Le site comprend les bois et les lisières de la Garenne l'installation de fourrés denses d'épineux (fruticées à d'Houssoye, jusqu'aux systèmes de rideaux au sud de cornouillers, viornes, prunelliers, troènes..., du Tamo- Juvignies, le long de la vallée sèche du Poirier Conflans. Viburnetum lantanae). Dans la partie nord, des petites Cette dernière s'étire du sud au nord, dans les craies terrasses embroussaillées présentent encore une campanienne et santonienne. Sur le versant le plus structure en rideaux, disposés parallèlement aux raide se trouvent des hêtraies-chênaies, des fourrés de courbes de niveau, reliques d'une ancienne mise en recolonisation, des plantations de pins, ainsi que des valeur culturale de la pente. Sur le plateau, les limons à lisières et des friches herbeuses. Sur ces dernières silex génèrent des sols acides, qui portent des subsiste une végétation relictuelle d'anciens parcours à chênaies-hêtraies-charmaies essentiellement traitées moutons, aujourd'hui replantés de résineux ou en taillis sous futaie. Souvent dominé par les ronces, fortement embroussaillés. De nombreux Genévriers, leur sous-bois comporte des tapis de Jacinthes étouffés sous les arbres, traduisent encore la présence (Hyacinthoides non-scripta). Des carrières de craie sont de cette ancienne végétation de larris. A la suite de localisées en quelques points du bas de versant. l'abandon de l'utilisation pastorale du coteau, la dynamique végétale entraîne un envahissement par avancée de la forêt. Celle-ci est précédée par

INTERET DES MILIEUX Les bois, les lisières et les ourlets thermocalcicoles sont coteau, permettant la présence d'une végétation aux autant d'habitats remarquables qui renferment des affinités subméditerranéennes. espèces rares et menacées en Picardie. L'intérêt de ces milieux est renforcé par le caractère thermophile du

INTERET DES ESPECES Les espèces parmi les plus remarquables (assez rares en Picardie et proche de sa limite d'aire septentrionale, à très rares en Picardie) sont les suivantes : la Mélitte à l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera), la Néottie nid feuilles de Mélisse (Melittis melissophyllum), très rare d'oiseau (Neottia nidus-avis), l'Epipactis brun rouge

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(Epipactis atrorubens), le Dompte-venin officinal Une ancienne petite carrière souterraine, au nord du (Vincetoxicum hirundinaria), la Céphalanthère à site, abritait quelques chauves-souris, dont le Grand grandes fleurs (Cephalanthera damasonium), le Murin, inscrit à la directive "Habitats" de l'Union Monotrope sucepin (Monotropa hypopitys), l'Epiaire des Européenne. Alpes (Stachys alpina).

FACTEURS INFLUENCANT L'EVOLUTION DE LA ZONE L'embroussaillement progressif et les plantations de préserver la flore et la faune héliophiles menacées. pins font régresser les milieux ouverts qui abritent une L'entrée de la petite carrière souterraine a été bonne part des taxons remarquables. Un remblayée récemment, faisant disparaître un site débroussaillage, aux abords des chemins de d'hibernation chiroptérologique. Il serait intéressant randonnée, serait une bonne initiative permettant à la qu'elle soit partiellement réouverte et préservée. fois de valoriser des itinéraires pédestres et de

 Espaces naturels sensibles

La commune est concernée par l’ENS « Garenne de Houssoye et Mont de Guehengnies » (PPI25). Le périmètre de cet ENS correspond plus ou moins au périmètre de la ZNIEFF. Les ENS sont des périmètres délimités par le Conseil Départemental dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels afin de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et des champs naturels d’expansion des crues et assurer la sauvegarde des habitats naturels. L’identification d’un ENS confère aux sites naturels une reconnaissance supplémentaire de leur valeur écologique et paysagère. Si le périmètre ENS ne présente aucune contrainte règlementaire, ni juridique, il donne droit à un soutien technique et financier de la part du Conseil Départemental de l’Oise. Ces aides concernent l’acquisition des terrains en ENS, les inventaires et suivis naturalistes, l’entretien, la gestion et la restauration écologique, l’aménagement pour l’accueil du public et la valorisation pédagogique. Le taux de subvention est défini en fonction de l’intérêt de l’ENS, il est limité dans le temps et ne peut dépasser 80 %.

 Corridors écologiques

Des corridors intra ou inter forestiers traversent le territoire communal au niveau des sites protégés et dans le bois de la Garenne. Ces espaces permettent le déplacement de différentes espèces, garantissant leur survie. Localement, les choix d’urbanisation seront donc affinés en conséquence, en écartant les sites d’accueil potentiels qui viendraient rompre une continuité écologique identifiée, à moins d’être en mesure de mettre en œuvre des mesures compensatoires (déplacement du corridor dès lors que cette possibilité aura été démontrée au regard du maintien de la fonctionnalité du corridor).

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 Par ailleurs, la commune n’est concernée : - ni par une ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux), milieux de vie correspondant à des aires de reproduction ou d'hivernage, ou à des zones de relais de migration pour les oiseaux ; - ni par des zones humides ou à dominante humide ; - ni par un passage grande faune ; - ni par un site classé ou un site inscrit.

3.2.2 Perspectives d’évolution de l’environnement

Le site Natura 2000 « Réseaux de coteaux crayeux du bassin de l’Oise aval (Beauvaisis) » correspond à une Zone de Protection Spéciale (ZPS). Ce site couvre plusieurs

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espaces dispersés, représentatifs des potentialités en habitats du plateau picard méridional. Ces coteaux sont occupés par de nombreux stades de succession végétale caractéristiques des sols calcaires, depuis la pelouse seiche mésoxérophile jusqu’à la hêtraie neutrophile. Cette typicité attribue au site une série floristique remarquable : une grande diversité d’orchidées, sept espèces protégées, et de nombreuses espèces menacées. D’un point de vue faunistique, l’intérêt ornithologique est fort, avec plusieurs rapaces nicheurs. Du point de leur vulnérabilité, ces coteaux sont hérités des traditions pastorales de parcours. Leur état d'abandon varie selon de nombreux facteurs (seuils de blocage dynamique, populations cuniculines abondantes, etc...), mais d'une manière globale, l'état de conservation du réseau est encore satisfaisantes et ménage à défaut des possibilités intrinsèques fortes de restauration rapide mais urgentes. Un des coteaux (larris de Verte- Fontaine) est encore exploité par l'un des derniers troupeaux ovins de parcours du Nord de la France. Les pressions sont nombreuses (carrières, décharges, boisements artificiels, en particulier pinèdes à Pin noir d'Autriche, plantations de merisiers, eutrophisation agricole de contact, moto-cross, etc...). A l'état d'abandon, le réseau pelousaire se densifie et s'embroussaille suite aux abandons d'exploitation traditionnelle et à la chute des effectifs des populations de lapin. Protection vis à vis des cultures environnantes, notamment des descentes de nutriments et des eutrophisations de contact par préservation (ou installation) de bandes enherbées, haies, prairies, boisements notamment en haut de versant. Restauration d'un pastoralisme sur les coteaux non pâturés. Arrêt des extensions de carrières et restauration écologique des anciens fronts favorisant les groupements pionniers. Arrêt des boisements artificiels sur les pelouses calcaires et du moto-cross sauvage. Concernant les menaces, pressions et activités ayant une incidence sur le site, les incidences négatives peuvent être dues à l’abandon de systèmes pastoraux. Or, le site NATURA 2000 au niveau de Verderel-lès-Sauqueuse est boisé quasiment en totalité. Quelques zones de fourrés méso‐thermophiles sont présentes aux emplacements des anciennes pelouses (secteur de la Garenne de Houssoye). Le secteur est bordé de cultures dans sa partie ouest et d’une forêt dans sa partie est.

Figure 34: Extrait carte DOCOB - habitats naturels

Une cavité est recensée sur le territoire communal de Verderel-lès-Sauqueuse. Il s’agit d’une ancienne marnière utilisée comme lieu de stockage des déchets verts. Ce site est p.152/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE - PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

susceptible d’accueillir des chiroptères en hibernation (cf. fiche « annexes cartographiques du DOCOB »). A ce propos, « Une prospection partielle de cette ancienne carrière souterraine de pierre (Nord du « Bois de la Fontaine » à Verderel les Sauqueuse) a permis de comptabiliser en 2008 : 1 individu du groupe Murins à moustaches (Myotis mystacinus/alcathoe/brandtii), 1 Murin de Daubenton (Myotis daubentonii) et 1 chauve-souris indéterminée.

Figure 35: Extrait carte DOCOB – objectifs de développement durable

3.3 Incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du PLU sur l’environnement

L’évaluation environnementale d’un projet, d’un plan ou d’un programme est réalisée par le maître d’ouvrage ou sous sa responsabilité. Elle consiste à intégrer les enjeux environnementaux tout au long de son élaboration et du processus décisionnel qui l’accompagne. Elle rend compte des effets prévisibles, et permet d’analyser et de justifier les choix retenus au regard des enjeux identifiés. Le décret n°2012-995 du 23 août 2012 a élargi le champ d’application de l’évaluation environnementale des documents d’urbanisme ; le PLU peut désormais être soumis à une « évaluation environnementale stratégique ». Cette évaluation s’effectue selon une procédure dite « au cas par cas » lorsque le territoire n’est pas couvert par un site Natura 2000 (ce qui n’est pas le cas de Verderel-lès-Sauqueuse), et elle est systématique lorsque le territoire est couvert en tout ou partie par un site Natura 2000 (ce qui est le cas de Verderel-lès- Sauqueuse). Ainsi, la procédure d’élaboration du PLU de Verderel-lès-Sauqueuse est soumise à « évaluation environnementale stratégique ».

3.3.1 Evaluation des incidences du PLU sur Natura 2000

Le classement en site Natura 2000, qui reconnaît la qualité environnementale d’habitats naturels, correspond à une politique de protection de la biodiversité à l’échelle de l’Union Européenne, pouvant prendre la forme d’une Zone de Protection Spéciale (ZPS) au titre de la Directive « Oiseaux », ou d’une Zone Spéciale de Conservation (ZSC) au titre de la Directive « Habitats Faune Flore ».

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Le site Natura 2000 « réseaux de coteaux crayeux du bassin de l’Oise aval (Beauvaisis) »correspond à une Zone de Protection Spéciale (ZPS). Ce site couvre plusieurs espaces dispersés, représentatifs des potentialités en habitats du plateau picard méridional. Ces coteaux sont occupés par de nombreux stades de succession végétale caractéristiques des sols calcaires, depuis la pelouse seiche mésoxérophile jusqu’à la hêtraie neutrophile. Cette typicité attribue au site une série floristique remarquable : une grande diversité d’orchidées, sept espèces protégées, et de nombreuses espèces menacées. D’un point de vue faunistique, l’intérêt ornithologique est fort, avec plusieurs rapaces nicheurs. Sur le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse, le périmètre du site Natura 2000 couvre le coteau boisé situé au niveau du lieu-dit « le Mont de Guehengnies ». Le Document d’Objectifs (DOCOB) de ce site Natura 2000 a été approuvé par arrêté préfectoral du 24 décembre 2013. En outre, il est relevé l’existence de plusieurs sites Natura 2000 aux environs de la commune, dont les principales caractéristiques ont été exposées précédemment au chapitre 3.2.1.

 Au vu des orientations du projet communal et des dispositions du PLU, et considérant : - que l’espace couvert par le site Natura 2000 « Réseaux de coteaux crayeux du bassin de l’Oise aval (Beauvaisis) » fait l’objet dans le PLU d’un secteur spécifique « Nn », dont le règlement n’autorise que « les occupations et utilisations du sol destinées à la gestion, l’étude, la sauvegarde et la mise en valeur du milieu naturel, dans le respect des dispositions du Document d’Objectifs (DOCOB) du site Natura 2000 » ; - que le périmètre de ce secteur « Nn » couvre l’intégralité du site Natura 2000, et que les habitats et espèces ayant motivé la désignation de ce site font donc l’objet d’une protection stricte ; - que les limites des zones U sont circonscrites aux parties actuellement urbanisées n’autorisant donc pas d’extension spatiale significative de l’urbanisation à l’approche des espaces sensibles ; - que les espaces libres classés en zones U et AU correspondent à des espaces enherbés qui ne comportent ni massifs arborés ni linéaires végétaux qui seraient susceptibles de constituer un site d’hivernage, un site de nidification, ou une halte migratoire, pour les oiseaux qui constituent la richesse avifaunistique du site Natura 2000 existant sur la commune et de ceux existants aux environs, ou qui seraient susceptibles de comporter des cavités pour la reproduction et l’hibernation des chiroptères, ou qui seraient susceptibles de constituer un refuge pour la faune ; - que les espaces libres classés en zones U et AU ne sont pas susceptibles de rendre des services écosystémiques qui seraient liés à l’existence de corridors écologiques (pas de corridors qui traversent les entités bâties) ; - que la présente élaboration du PLU renforce la protection des principaux éléments de paysage, en particulier s’agissant des haies et des boisements ; il ressort ainsi de l’ensemble des éléments ci-avant que le PLU n’est pas susceptible d’avoir des effets notables sur les habitats et espèces qui ont motivé la désignation du site Natura 2000 localisé sur le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse, et des sites Natura 2000 localisés aux environs du territoire de Verderel-lès-Sauqueuse.

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3.3.2 Milieux naturels et biodiversité

 Outre le site Natura 2000 exposé ci-avant, le territoire communal de Verderel-lès- Sauqueuse est concerné par la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique « Garenne de Houssoye et Mont de Guehengnies » (220013774). Cette ZNIEFF de type 1 couvrent le coteau boisé. L’ensemble des espaces concernés sont classés au PLU en zone N de manière à assurer leur protection. Dans les espaces qui sont concernés à la fois par la ZNIEFF de type 1 et par le site Natura 2000, c’est un classement en secteur Nn qui a été privilégié.

 Par ailleurs, la préservation des corridors écologiques potentiels intra ou inter forestiers, sur l’ensemble du territoire communal, est traduite par le maintien des coupures d’urbanisation, et la limitation du périmètre des zones urbaines aux parties actuellement urbanisées en proscrivant tout étalement urbain en périphérie.

Les cartographies suivantes permettent de comparer le diagnostic environnemental et le règlement du PLU. Elles démontrent que les espaces repérés pour leur qualité environnementale sont protégés dans le PLU de manière règlementaire, par un classement en zone N ou A.

3.3.3 Paysage

L’analyse du relief, de l’occupation du sol, de la forme urbaine, des principales infrastructures, est un moyen pour comprendre, expliquer et gérer, à travers le Plan Local d’Urbanisme, les sites et paysages. Tout changement de l’une de ces composantes peut entraîner un bouleversement irréversible du paysage. Leur identification doit permettre de veiller au maintien de la qualité du cadre de vie. Le présent document s’est attaché à déterminer la répartition des ensembles naturels majeurs et à les protéger.

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Sur le plan géographique et paysager, la commune de Verderel-lès-Sauqueuse appartient à l’entité du Pays de la Chaussée, sous-entité du Plateau Picard. Le classement des espaces de plateau en zone A, et des coteaux en zone N, reconnaît cette identité paysagère. En outre, les principaux boisements font l’objet d’une protection en « espace boisé classé » (EBC), à l’exception des boisements situés dans le site Natura 2000 du réseaux de coteaux crayeux du bassin de l’Oise aval (Beauvaisis) (classement inapproprié à la bonne gestion du site, donc pas d’EBC dans le secteur « Nn »).

De plus, dans une optique de préservation du paysage et de lutte contre l’érosion des sols, des éléments sont protégés au titre de l’article L. 151-23 du Code de l’Urbanisme ; il s’agit de haies en grande partie plantées dans le cadre d’un projet de mise en place un réseau de haies à l’échelle communale (environ 9 km de haies ont été plantées). En plus de leur rôle paysager, elles peuvent faciliter les déplacements de la faune et réguler les ruissellements.

Par ailleurs, le projet de développement de la commune a pris en compte la sensibilité paysagère du Figure 36: Réseau de haies protégées territoire. La zone d’extension future est localisée de manière à occasionner le moins d’impact possible, et à harmoniser la forme actuelle du village de Verderel.

3.3.4 Gestion économe de l’espace et maîtrise de l’étalement urbain

Lors de ces vingt dernières années, l’espace urbanisé n’a quasiment pas évolué ; le potentiel de constructibilité a été très faiblement exploité. Le développement urbain s’est opéré principalement par comblement de quelques de dents creuses, puis par la construction en face d’une rive bâtie et par le complétement d’un secteur pavillonnaire (Guehengnies, Sauqueuse- St-Lucien) et enfin par la réalisation du lotissement « Clos des Vignes » à Verderel. Ce faible taux de construction, malgré le potentiel, révèle une forte tension du marché foncier (rétention foncière). De plus ces dix dernières années, la commune enregistre un ralentissement significatif de l’évolution démographique. C’est pourquoi un potentiel de développement en extension a été identifié en frange Est de l’entité de Verderel. En termes de consommation « effective » par rapport à la surface urbanisée actuelle, le PLU induit une consommation d’espace d’environ 1 ha 87, comprenant l’îlot de développement en frange est de Verderel et la rive non bâtie à l’entrée Est de Sauqueuse-St- Lucien. En termes de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain par rapport au document d’urbanisme précédent, la présente élaboration du PLU s’accompagne d’une réduction de la superficie des zones à urbaniser en particulier à Sauqueuse-St-Lucien.

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3.3.5 Cadre bâti

De la même manière que pour les paysages, une analyse précise du cadre bâti et des espaces publics doit constituer une base de réflexion pour la réalisation des projets futurs, dans l’optique d’appréhender leur incidence sur l’évolution de l’image urbaine. Les dispositions réglementaires définies au PLU tiennent compte des caractéristiques bâties, par la détermination de zones urbaines distinctes (notamment, UB et UD) visant à reconnaître leur vocation respective et leur profil (cœur de village et espaces pavillonnaires). Les moyens réglementaires mis en œuvre dans le cadre du PLU doivent ainsi être appréhendés comme des actions de sauvegarde des caractéristiques du tissu urbain existant, mais aussi comme un moyen d’affirmer des images urbaines futures. De plus, s’agissant de l’aspect extérieur des constructions, les prescriptions édictées visent à assurer une qualité optimale d’insertion du bâti dans le tissu urbain.

3.3.6 Economie, vie locale et logement

Commune de 739 habitants (population municipale 2016, en vigueur à compter du 1er janvier 2019), Verderel-lès-Sauqueuse est positionnée dans la partie centre-ouest du département de l’Oise. Appartenant à l’arrondissement de Beauvais, la commune de Verderel- lès-Sauqueuse est située à environ 10 km au sud-est de la ville préfecture. Eu égard à sa situation géographique, la commune de Verderel-lès-Sauqueuse est située dans l’aire d’influence du bassin de vie de Beauvais. Par ailleurs, la commune de Verderel-lès-Sauqueuse est membre de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB). La Communauté d’Agglomération du Beauvaisis était couverte par un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) jusqu’au 21 juin 2018, date à laquelle le SCOT est devenu caduc. La commune de Verderel-lès-Sauqueuse est donc considérée en « zone blanche » (commune non couverte par un SCOT applicable). Le projet communal vise à conserver l’identité de « village » et à poursuivre un objectif de croissance maîtrisée. Sur le plan démographique, l’objectif consiste à s’appuyer sur l’évolution démographique observée à l’échelle de la communauté d’agglomération soit +0,5% par an ; donc légèrement inférieur au taux de variation annuel communal (+0,6% sur la période 1982- 2016). Le besoin en logements d’ici 2030 est estimé à une quarantaine de logements. Sur la quarantaine de logements à produire, les logements qui pourraient être créés dans les dents creuses ou par reconversion de logements existants représentent une vingtaine de logements. Pour produire les logements restants, la commune envisage en priorité de densifier la trame bâtie existante, afin d’éviter de consommer des espaces agricoles ou naturels périphériques. Ainsi, le PLU programme l’inscription de zone d’urbanisation future sur l’îlot identifié dans le diagnostic, situé à l’entrée est du village de Verderel aux abords des équipements publics. Ainsi, la population communale peut être estimée à environ 790 habitants à l’horizon 2030. Verderel-lès-Sauqueuse présente un profil à dominante agricole et résidentielle. L’économie locale est principalement marquée par l’activité agricole (3 sièges d’activité).

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Pour satisfaire ses besoins, la population doit donc systématiquement se déplacer à l’extérieur du village dans un périmètre d’une quinzaine de kilomètres. Par ailleurs, le PLU vise un maintien des activités en place voire leur développement (dans des conditions adaptées au contexte rural de la commune) afin d’encourager la création d’emplois sur le territoire et ainsi concilier sur place une vie professionnelle et personnelle, facteurs favorisant la limitation des déplacements. Enfin, en termes d’équipements publics, le remembrement parcellaire a été l’occasion pour la commune de concrétiser ses besoins en matière d’équipement public (espace public à Guehengnies, pistes cyclables entre Sauqueuse-St-Lucien et Guehengnies et entre Verderel et Fourneuil,…), d’où le faible nombre d’emplacements réservés inscrits au PLU.

3.3.7 Ressource en eau

La commune est concernée par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands. Le PLU doit être compatible « avec les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau, et avec les objectifs de qualité et de quantité des eaux définies par les SDAGE ». Les orientations de celui-ci sont rappelées dans le chapitre 3.1.2 du présent rapport. En revanche, la commune n’est pas couverte par un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE). S’agissant de la ressource en eau, la commune de Verderel-lès-Sauqueuse est alimentée en eau potable par un réseau dont la gestion est intercommunale (Syndicat d’adduction d’eau de l’agglomération beauvaisienne). L’eau potable distribuée dans la commune provient du captage d’Oudeuil. A l’échelle du territoire alimenté, il n’a été signalé aucune information attirant l’attention sur une insuffisance de la ressource en eau, ou sur des risques quant à sa potabilité (taux de nitrates,…), étant souligné que la qualité de l’eau sur la commune est satisfaisante. S’agissant de l’assainissement des eaux usées, l’ensemble des constructions disposent d’un assainissement individuel. D’autre part, le règlement impose aux nouvelles constructions d’être équipées d’un dispositif de traitement aux normes.

3.3.8 Sols, sous-sols, déchets

Selon la base de données BASOL, aucun « site et sol pollué » n’est recensé sur le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse. Par ailleurs, la gestion des ordures ménagères et du tri sélectif est assurée par la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis. La commune dispose d’un point vert situé au niveau de l’ancienne carrière. La déchetterie la plus proche est située à Beauvais. S’agissant du traitement des déchets, la commune n’est pas concernée par un projet d’établissement sur le territoire.

3.3.9 Risques et nuisances

Les dispositions du PLU veillent à la gestion des eaux pluviales, en exigeant dans les zones urbaines et à urbaniser que les eaux pluviales soient traitées sur le terrain d’assiette de l’opération, et que les dispositifs soient adaptés à l’opération et au terrain, et conformes à la p.158/169 Cabinet Urba-Services VERDEREL-LES-SAUQUEUSE - PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION

réglementation en vigueur. Le PLU de Verderel-lès-Sauqueuse privilégie ainsi le recours systématique à un traitement à la parcelle afin d’éviter une augmentation des quantités à traiter et des éventuelles charges polluantes rejetées dans les milieux. La commune dispose d’un réseau collecteur partiel, qui récupère une partie des eaux pluviales circulant sur la chaussée, et qui les rejettent vers le milieu naturel par le biais de puisard ou bassins d’infiltration. En complément des aménagements existants, la Commune prévoit la création d’un ouvrage de gestion des eaux pluviales à l’entrée Est de Sauqueuse-St-Lucien, intention qui est traduite par l’inscription de l’emplacement réservé n°2. De manière générale, il n’est pas constaté sur la commune de désordres hydrauliques majeurs lors de fortes précipitations.

Par ailleurs, la commune n’est concernée ni par un Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN), ni par un Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT).

Enfin, concernant les nuisances acoustiques des transports terrestres, ce sont principalement celles liées aux infrastructures routières qui sont relevées, particulièrement celles liées à la RD 149.

3.3.10 Air, énergie, climat

Les principales orientations du Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), entré en vigueur le 30 juin 2012, mais annulé par décision de la Cour Administrative d’Appel de Douai du 16 juin 2016, sont prises en considération dans le document d’urbanisme, en particulier s’agissant : - de la performance énergétique des bâtiments, puisque le PLU ne fait pas obstacle à l’usage de techniques visant à la production d’énergie renouvelable et à la réduction de la consommation énergétique des bâtiments ; - de la promotion du covoiturage et des circulations douces, par l’aménagement et la sécurisation des cheminements ; - du développement de l’urbanisation près des équipements (zone 2AUh située en face du terrain de sport et à moins de 200 m de l’école et la mairie) ; - de l’encouragement à la densification urbaine, considérant que le PLU ne s’y oppose pas dès lors que les projets sont fonctionnels (accès, stationnement,…) ; - de la préservation des fonctionnalités écologiques, par le classement du site Natura 2000 en secteur Nn, le classement des espaces boisés en Espace Boisé Classé, et par la préservation des coupures d’urbanisation (classement en zone A ou N des continuités naturelles). Par ailleurs, le Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET), qui relève de la compétence de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis, n’est pas à ce jour adopté.

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3.4 Choix retenus pour établir le projet

3.4.1 Exposé des motifs et justifications des dispositions

Les orientations du projet communal, énoncées dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durables, sont exposées dans le chapitre 2.1 du présent rapport. Les justifications des dispositions retenues sont présentées dans le chapitre 2.2 du présent rapport.

3.4.2 Raisons du choix opéré au regard des solutions de substitution

Les choix opérés en matière de développement urbain ont consisté à tenir compte des futurs besoins en matière de logement en fonction du scénario démographique choisi à l’horizon 2030 et des potentiels identifiés au niveau des espaces agglomérés. Les perspectives d’urbanisation future en matière d’habitat ont privilégié de conforter le rôle de « bourg principal » de l’entité de Verderel et de respecter la forme de la silhouette du village.

3.5 Mesures envisagées pour éviter, réduire, et si possible, compenser s’il y a lieu, les conséquences dommageables sur l’environnement

3.5.1 Mesures d’évitement

La zone AU définie dans le PLU correspond à des espaces cultivés ou sans vocation particulière (terrain enherbé) ou à usage de jardin, qui ne comportent ni massifs arborés, ni linéaires végétaux, ni arbres isolés, qui seraient susceptibles de constituer un site d’hivernage, un site de nidification, ou une halte migratoire, pour les oiseaux qui constituent la richesse avifaunistique de certains des sites Natura 2000 existants aux environs de la commune, ou qui seraient susceptibles de comporter des cavités pour la reproduction et l’hibernation des chiroptères, ou qui seraient susceptibles de constituer un refuge pour la faune, ou qui pourraient être le support d’un développement floristique. Les espaces susceptibles de rendre un service écosystémique ont quant à eux été reclassés en zones A ou N dans la présente révision du PLU. L’ensemble des espaces concernés par des reconnaissances environnementales font l’objet dans le PLU d’une protection stricte, en particulier le coteau du « Mont de Guehengnies », et les principaux massifs boisés (protection EBC).

3.5.2 Mesures de réduction

Considérant que le PLU vise, par les mesures d’évitement exposées ci-avant, à n’entraîner aucun effet notable sur l’environnement, il n’y a pas lieu de définir des « mesures de réduction ».

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3.5.3 Mesures compensatoires et d’accompagnement

Considérant que le PLU vise, par les mesures d’évitement exposées ci-avant, à n’entraîner aucun effet notable sur l’environnement, il n’y a pas lieu de définir des « mesures compensatoires ». Il est rappelé par ailleurs que la zone d’urbanisation future est classée en 2 AU, soumettant ainsi son ouverture à l’urbanisation à une procédure ultérieure, et permettant ainsi que l’évaluation environnementale propre à cette zone puisse être le cas échéant approfondie.

3.6 INDICATEURS DE SUIVI DES EFFETS DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT

La dégradation correspond à la détérioration physique d’un habitat. Elle peut être évaluée directement au moyen d’une série d’indicateurs caractérisant l’état de l’habitat et des modifications générées par la mise en œuvre du projet. La perturbation d’une espèce réside essentiellement dans la limitation de l’utilisation de son habitat naturel, en raison de la modification des paramètres physiques ou chimiques, entraînant les mêmes conséquences qu’une détérioration des milieux. Lorsque les perturbations sont suffisamment significatives (au-delà du seuil de tolérance) pour entraîner de telles modifications, elles peuvent être évaluées de la même manière que les détériorations, au moyen d’indicateurs de l’état de conservation. Par ailleurs, la procédure d’évaluation environnementale constitue une démarche temporelle qui se poursuit au-delà de l’approbation du PLU. Après l’évaluation des orientations et des prescriptions du PLU au cours de son élaboration, un suivi doit être effectué tout au long de sa mise en œuvre. L’objectif est de disposer d’informations fiables et actualisées relatives aux principaux enjeux déclinés dans le document d’urbanisme, et de faciliter la prise de décisions quant aux évolutions futures du PLU (modifications, révisions,…). Il doit s’agir ainsi pour la Commune d’instaurer une veille quant aux effets de l’application du PLU, d’évaluer si les objectifs ont été atteints ou non, et d’engager le cas échéant des procédures d’adaptation du document d’urbanisme en fonction des évolutions à apporter. A minima, et conformément à l’article L. 153-27 du Code de l’Urbanisme, le Conseil Municipal devra procéder, au plus tard 9 ans après l’approbation du PLU à une analyse des résultats de son application. La démarche d’évaluation environnementale nécessite de s’appuyer sur des indicateurs pertinents qui permettent de suivre, dans le temps, l’évolution des enjeux environnementaux. Le suivi doit mesurer les moyens par lesquels les objectifs sont atteints, et examine l’impact du projet. L’évaluation doit quant à elle mesurer les résultats d’un projet en vue d’évaluer sa pertinence et son efficience de mise en œuvre, de même que la pérennité des effets obtenus. Il est entendu que l’état de référence, pour chacun des indicateurs de suivi présentés ci-après, correspond à l’entrée en vigueur du PLU, et s’appuie donc sur les éléments qui figurent dans le présent rapport au chapitre 3.1.2. « analyse de l’état initial de l’environnement ».

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3.7 RESUME NON TECHNIQUE ET METHODE D’EVALUATION UTILISEE

La Municipalité a la responsabilité de l'organisation du développement qu'elle projette en tenant compte de la nécessité d'aménager un cadre de vie agréable, de gérer le sol de façon économe, d'assurer la protection des milieux naturels et la préservation du caractère des sites et paysages de qualité. A cette fin, elle peut mettre en œuvre les moyens que le Plan Local d’Urbanisme lui apporte et mener, avec la volonté d'une gestion cohérente et équilibrée de la commune et de son environnement, les actions d'accompagnement qui inciteront à la réalisation des objectifs retenus. Dans la mesure où le territoire communal de Verderel-lès-Sauqueuse est couvert par un site Natura 2000, la procédure d’élaboration du PLU est soumise à « évaluation environnementale stratégique ». L’évaluation environnementale d’un projet, d’un plan ou d’un programme est réalisée par le maître d’ouvrage ou sous sa responsabilité. Elle consiste à intégrer les enjeux environnementaux tout au long de son élaboration et du processus décisionnel qui l’accompagne. Elle rend compte des effets prévisibles, et permet d’analyser et de justifier les choix retenus au regard des enjeux identifiés. L’évaluation environnementale du PLU a été effectuée pour chacun des objectifs des politiques publiques déclinées dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durables, et de chacune des orientations du projet dès lors qu’elles sont susceptibles d’avoir des effets sur l’environnement. Ont ainsi été distingués les enjeux suivants : - les milieux naturels et la biodiversité (dont le site Natura 2000), - le paysage, - la gestion économe de l’espace et la maîtrise de l’étalement urbain, - le cadre bâti, - l’économie, la vie locale et le logement, - la ressource en eau, - les sols, les sous-sols, et les déchets, - les risques et nuisances, - l’air, l’énergie et le climat. L’évaluation environnementale a été menée en privilégiant une lecture croisée de chacun des enjeux, tout en se reportant à l’ensemble des dispositions du PLU.

3.7.1 Diagnostic du territoire et articulation du PLU avec les autres documents et plans ou programmes

L’évaluation environnementale a été établie à partir du diagnostic territorial et de l’état initial de l’environnement ; les enjeux ainsi mis en évidence ont été hiérarchisés en fonction des atouts et faiblesses du territoire. La définition du projet communal repose sur des perspectives d’évolution du territoire qui sont encadrées par les documents supra-communaux. La commune de Verderel-lès- Sauqueuse est membre de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB), qui était couverte par un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) jusqu’au 21 juin 2018, date à

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laquelle le SCOT est devenu caduc. La commune de Verderel-lès-Sauqueuse est donc considérée en « zone blanche » (commune non couverte par un SCOT applicable). Par ailleurs, la commune n’est pas couverte par un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).

3.7.2 Analyse de l’état initial de l’environnement et des perspectives de son évolution

Le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse est caractérisé par une forte sensibilité écologique, qui est traduite par plusieurs reconnaissances environnementales : - le site Natura 2000 «Réseaux de coteaux crayeux du bassin de l'Oise aval (Beauvaisis) - la ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) de type 1 « Garenne de Houssoye et Mont de Guehengnies » - des corridors écologiques potentiels, - des Espaces Naturels Sensibles (ENS). Sur le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse, le périmètre du site Natura 2000 couvre le coteau boisé (mont de Guehengnies) qui sépare les entités bâties de Verderel-Fourneuil et Sauqueuse St Lucien -Guehengnies. La protection de ce site dans le document d’urbanisme, en proscrivant toute mutation de l’espace contraire à la richesse du milieu, est donc indispensable au maintien de la biodiversité. Il en est de même des autres espaces sensibles sur le plan écologique qui font l’objet dans le PLU d’une protection stricte, adaptée aux différentes reconnaissances environnementales et aux impératifs de gestion.

3.7.3 Incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du PLU sur l’environnement

L’analyse des incidences de la mise en œuvre du PLU a été conduite au travers des thématiques rappelées en préambule du présent résumé non technique.  Ainsi, au vu des orientations du projet communal et des dispositions du PLU, et considérant : - que l’espace couvert par le site Natura 2000 « Réseaux de coteaux crayeux du bassin de l’Oise aval (Beauvaisis) » fait l’objet dans le PLU d’un secteur spécifique « Nn », dont le règlement n’autorise que « les occupations et utilisations du sol destinées à la gestion, l’étude, la sauvegarde et la mise en valeur du milieu naturel, dans le respect des dispositions du Document d’Objectifs (DOCOB) du site Natura 2000 » ; - que le périmètre de ce secteur « Nn » couvre l’intégralité du site Natura 2000, et que les habitats et espèces ayant motivé la désignation de ce site font donc l’objet d’une protection stricte ; - que les limites des zones U sont circonscrites aux parties actuellement urbanisées n’autorisant donc pas d’extension spatiale significative de l’urbanisation à l’approche des espaces sensibles ; - que les espaces libres classés en zones U et AU correspondent à des espaces enherbés qui ne comportent ni massifs arborés ni linéaires végétaux qui seraient susceptibles de constituer un site d’hivernage, un site de nidification, ou une halte migratoire, pour les oiseaux qui constituent la richesse avifaunistique du site Natura 2000 existant sur la commune et de ceux existants aux environs, ou qui seraient

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susceptibles de comporter des cavités pour la reproduction et l’hibernation des chiroptères, ou qui seraient susceptibles de constituer un refuge pour la faune ; - que les espaces libres classés en zones U et AU ne sont pas susceptibles de rendre des services écosystémiques qui seraient liés à l’existence de corridors écologiques (pas de corridors qui traversent les entités bâties) ; - que la présente élaboration du PLU renforce la protection des principaux éléments de paysage, en particulier s’agissant des haies et des boisements ; il ressort ainsi de l’ensemble des éléments ci-avant que le PLU n’est pas susceptible d’avoir des effets notables sur les habitats et espèces qui ont motivé la désignation du site Natura 2000 localisé sur le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse, et des sites Natura 2000 localisés aux environs du territoire de Verderel-lès-Sauqueuse.

3.7.4 Choix retenus pour établir le projet

L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme a permis de déterminer les principaux enjeux relatifs à la géographie, aux paysages, et à l’environnement. Les objectifs retenus ont ensuite fait l’objet d’une traduction réglementaire dans le PLU, avec une vigilance systématique quant aux éventuels effets des dispositions du document d’urbanisme sur l’environnement.  De grands objectifs ont été dégagés : - garantir l’intégrité du réservoir de biodiversité correspondant au site Natura 2000 « Réseaux de coteaux crayeux du bassin de l'Oise aval (Beauvaisis) », - assurer la protection des boisements et des alignements de haie, - poursuivre un objectif de croissance démographique maîtrisée, avec une projection d’environ 790 habitants à l’horizon 2030, étant rappelé que la capacité d’accueil à cette échéance est estimée à environ une vingtaine de logements par comblement de dents creuses et une autre vingtaine de logements à prévoir avec l’aménagement de l’îlot de développement situé à Verderel.

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Le document doit permettre de maîtriser les impacts qu'un développement attendu pourrait avoir sur l'environnement en permettant la mise en place de mesures de protection efficaces. Les dispositions retenues au PLU veillent au respect des équilibres géographiques qui caractérisent le territoire de Verderel-lès-Sauqueuse.  S’agissant des zones urbanisées, elles forment un ensemble cohérent qui limite la consommation d’espace. L'urbanisation ne portera pas atteinte aux éléments qui forment l'harmonie du paysage, ni à ceux qui contribuent à l'équilibre écologique du milieu. Le Plan Local d’Urbanisme doit contribuer à tirer parti des disponibilités foncières et à densifier le tissu urbain.  S’agissant des zones de protection, la vocation des zones naturelles est d'assurer une protection maximale en n'autorisant aucune remise en cause profonde de l'occupation du sol ; il ne pourra y avoir par conséquent d’impact notable sur l'environnement.

3.7.5 Mesures envisagées pour éviter, réduire, et si possible, compenser s’il y a lieu, les conséquences dommageables sur l’environnement

Le parti d’aménagement retenu, qui vise à proscrire tout développement à l’approche des milieux sensibles sur le plan environnemental, constitue le cœur du projet de PLU. C’est en cela que le document d’urbanisme évite ainsi toute atteinte notable à l’environnement. L’ensemble des espaces les plus sensibles sur le plan écologique font l’objet dans le PLU d’une protection stricte, adaptée aux différentes reconnaissances environnementales et aux impératifs de gestion. En particulier, l’espace couvert par le site Natura 2000 « Réseaux de coteaux crayeux du bassin de l'Oise aval (Beauvaisis) » fait l’objet dans le PLU d’un secteur spécifique « Nn », dont le règlement n’autorise que « les occupations et utilisations du sol destinées à la gestion, l’étude, la sauvegarde et la mise en valeur du milieu naturel, dans le respect des dispositions du Document d’Objectifs (DOCOB) du site Natura 2000 ». Dans la mesure où le périmètre de ce secteur « Nn » couvre l’ensemble du site Natura 2000, les habitats et espèces ayant motivé la désignation de ce site font l’objet d’une protection stricte. Par ailleurs, le projet s’appuie sur la volonté de privilégier le comblement des dents creuses, d’encourager la réhabilitation du parc de logements, et de permettre la reconversion de bâtiments anciens et la recomposition urbaine d’espaces en mutation. Le développement communal reposera ainsi sur les capacités internes et sur l’urbanisation d’un ilot en frange est de Verderel. Les limites des zones U ne prévoient pas d’extension spatiale significative de l’urbanisation à l’approche des espaces sensibles. Les espaces libres classés en zones U correspondent à des espaces cultivés ou enherbés qui ne comportent ni massifs arborés ni linéaires végétaux qui seraient susceptibles de comporter des cavités pour la reproduction et l’hibernation des chiroptères, ou qui seraient susceptibles de constituer un refuge pour la faune. En outre, l’ensemble des espaces concernés par des corridors écologiques potentiels ont été classés en zone A ou N afin de conserver les coupures naturelles existantes. Considérant que le PLU vise, par les mesures d’évitement exposées ci-avant, à n’entraîner aucun effet notable sur l’environnement, il n’y a pas lieu de définir des « mesures de réduction » ou des « mesures compensatoires ».

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3.7.6 Indicateurs de suivi des effets du PLU sur l’environnement

Enfin, au regard des enjeux de l’état initial de l’environnement, et au vu des objectifs du projet et de l’analyse des incidences, l’évaluation environnementale propose des indicateurs de suivi. Par souci de clarté, ces indicateurs ont été présentés sous forme de tableau, permettant de mettre en relation trois items : les objectifs du PLU / les indicateurs proposés / les sources exploitables. Sur cette base, les indicateurs ont été regroupés en fonction des incidences sur : - la biodiversité et la fonctionnalité environnementale, - le paysage, - les transports et les déplacements, - la capacité de développement et la préservation des ressources, - les risques naturels et technologiques.

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