Répartition De L'escargot De Quimper (Elona Quimperiana) En Bretagne

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Répartition De L'escargot De Quimper (Elona Quimperiana) En Bretagne Répartition de EXPERTISE & SUIVIS l'escargot de Quimper ( Elona quimperiana)sur la commune de Quimper Bilan de l’enquête participative menée en 2013 Février 2014 Bruno Ferré 1 Enquête « Escargot de Quimper » Quimper (29) Bilan 2013 Remerciements • Aux naturalistes de l’association Bretagne Vivante - SEPNB et notamment à Pierre- Yves Pasco. • Aux Techniciens de la commune de Quimper et aux habitants qui nous ont apportés leurs témoignages. • Aux médias qui ont relayé l’information concernant cette étude. Bretagne Vivante – SEPNB 186, rue Anatole France - BP. 63121 - 29231 Brest Cedex Tel : 02.98.49.07.18 - Fax: 02.98.49.95.80 - E-mail: [email protected] Association loi 1901 reconnue d’utilité publique Agrément au titre de la loi sur la protection de la nature et du Ministère de la jeunesse et des sports Adhérent à France Nature Environnement 2 Table des matières EXPERTISE & 1 - Contexte……………………………………………………...page 4 .......................................................... 2 - L’escargot de Quimper…………………………………… page 5 1 Systématique................................ .......................... 2 Description 3 Biologie et écologie 4 Répartition 5 Statut réglementaire 6 Menaces 3 - Méthodologie……………………………………...………...page 11 4 - Résultats…………………………...…………...……………page 12 5 - Conclusion et perspectives...…………………………….page 16 6 - Bibliographie.………………………………………………. page 17 7 - Annexes ...…………………………………………………...page 18 3 1. Contexte En 2012, l’association Bretagne Vivante SEPNB a été sollicitée par le Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) pour évaluer l’état de conservation de l’escargot de Quimper (Elona quimperiana) en Bretagne. Suite au travail entamé en 2012 à l'échelle de la Bretagne, il nous a semblé intéressant de travailler à une échelle plus petite notamment sur la région de Quimper, lieu de découverte de l'espèce. Ce projet avait pour objectif de mettre en place une enquête participative sur sa répartition locale et sur l’étude de ses différents habitats dans le commune de Quimper. Ceci dans la perspective de proposer un suivi sur le long terme, avec la possibilité de créer des « stations témoins » pour l'espèce. Illustrations de l'escargot de Quimper (Elona quimperiana) d'après Dupuy (1850) : planche VII, figures 1a à c Extrait de la page 95 du livre suivant : Bourguignat J.R., 1860 – Mollusques terrestres et fluviatiles de la Bretagne. Paris, J.B. Baillière. 178p. 4 2. L'escargot de Quimper (Elona quimperiana) A. Systématique L'escargot de Quimper a été découvert « sur les bords de l'Odet, près de Quimper en Bretagne » par Le Borgne de Kermorvan et Bonnemaison en 1817. Ils ont transmis ces échantillons à Desmarest qui en fit part à André de Férussac. Ce dernier publia les premières illustrations de cette espèce sous le nom d'Helix quimperiana dans son ouvrage intitulé « Tableaux systématiques des animaux Mollusques » (Ferrussac, 1821). Henri-Marie Ducrotay de Blainville réalisera la première description de l'espèce en 1821. Premières illustrations de l'escargot de Quimper par Ferrusac (1821) Première description de l'escargot de Quimper par Blainville (1821) 5 Le genre Elona a été créé en 1855 par Adams & Adams (1855), il comprend une seule espèce Elona quimperiana. Ensuite, Gittenberger (1979) crée la famille des Elonidae, sur des bases anatomiques, elle comprend 2 genres : Elona et Norelona. Le nom scientifique de l'escargot de Quimper a été pendant longtemps Elona quimperiana (Férrussac, 1821). Cependant, Falkner & al. (2002) considère, selon les règles du Code International de Nomenclature Zoologique, que le nom qui doit lui être attribué est Elona quimperiana (Blainville, 1821). Cette dénomination a été validée dans la « liste de référence annotée des mollusques continentaux de France » (Gargominy & al., 2011) et sur Fauna Europaea (version 2.4, 27/01/2011, taxon n°425352). Famille Elonidae E. Gittengerger, 1977 Genre Elona H. & A. Adams, 1855 Elona quimperiana (Blainville, 1821) B. Description Sa coquille de couleur brune mesure 2 à 3 centimètres de diamètre pour 1 centimètre d'épaisseur environ. Elle est formée de 5 à 6 spires s’enroulant dans le sens des aiguilles d’une montre. Elle est aplatie latéralement (1) et présente un ombilic* (2) très ouvert. De couleur ambre et tachetée de noir (3), elle est translucide et laisse apparaître le corps de l'escargot qui présente des taches noires. Le bord de l'ouverture de la coquille est plus pâle. Son corps mou est quant à lui long et fin de couleur grise et parfois brun pâle. 1 2 3 * Ombilic : trou plus ou moins profond dans la coquille (nombril) situé sur la face inférieure de l’animal. 6 C. Biologie et écologie La biologie de l’escargot de Quimper était peu connue jusque que dans les années 1980. Les premiers travaux concernant la biologie et l'écologie de cette espèce sont dus à Jacques Daguzan de l'Université de Rennes I (cf. Daguzan, 1982; Daguzan & Gloaguen, 1986). L'escargot de Quimper semble avoir une longévité de 3 ans environ et peut devenir adulte et mature à 2 ans. La vitesse de croissance est très variable selon les individus et la saison considérée. Il semble se reproduire à deux périodes de l’année, l'une au printemps (éclosions en avril/mai) et l'autre à l'automne (éclosions en septembre/octobre). Les pontes sont déposées au pied des arbres, sous des souches, des pierres, du bois mort et dans diverses anfractuosités. Les individus les plus âgés meurent souvent après la reproduction printanière. L’activité d’Elona quimperiana est nocturne ou semi-nocturne. Dans la journée, il reste le plus souvent inactif sauf par temps nuageux et température moyenne, a fortiori par temps pluvieux. Au cours de l’hiver, les individus et particulièrement les jeunes sont en repos hivernal. On les trouve alors sous le bois mort, dans des galeries de micro- mammifères, dans les litières épaisses et les amas de cailloux. L’escargot de Quimper se nourrit principalement de champignons qu'il broute sur le bois mort et les feuilles mortes de chênes et de hêtres. Il peut également présenter un comportement alimentaire de type coprophage, détritivore ou encore carnivore opportuniste. Ses prédateurs les plus fréquents (notamment pour les jeunes individus) restent les carabes mais également des amphibiens comme le crapaud commun et la salamandre tachetée ainsi que quelques oiseaux comme la grive musicienne. Phase de copulation de l'escargot de Quimper Escargot de Quimper broutant des champignons sur une feuille de hêtre 7 Il fréquente principalement les milieux humides et ombragés : les forêts de feuillus, mixtes voire de résineux, mais aussi les boisements le long de cours d'eau, les talus ombragés, les jardins, les landes, les falaises, les tourbières... Néanmoins, dans une étude réalisée dans la vallée du Scorff (56), les plus fortes densités de l'espèce ont été observée dans les chênaies/hêtraies et les bois mixtes (Fortin & al., 2000). Cette espèce est plus active en période de reproduction. Il est possible de voir des individus en déplacement par temps humide, sinon il est caché sous divers supports : branches mortes, pierres, mousses au pied des arbres... Au fur et à mesure que l’on se déplace vers l’est de la Bretagne, on ne le rencontre plus que dans son habitat de prédilection, les grandes chênaies/hêtraies sombres et humides. Un habitat fréquenté par l’espèce Talus forestier Un micro habitat occupé par l'espèce Branche morte sur litière de feuilles 8 D. Répartition L'escargot de Quimper a une répartition mondiale limitée à la France et à l’Espagne (carte n°1). Cette répartition est qualifiée de répartition ibéro-atlantique à aire disjointe. En Espagne, l'escargot de Quimper est présent dans le nord-ouest de ce pays : de la Galice (à l'ouest) jusqu'au pays basque espagnol (à l'est) (Puente & Altonaga, 1995, Ondina & al., 1997). En France, l'espèce occupe l'ouest des Pyrénées et l'extrême sud des Landes (Bertrand in Fortin & al., 2000) dans la continuité de l'aire de répartition espagnole. On note également sa présence dans l'ouest de la Bretagne. En Bretagne, l'escargot de Quimper est signalé dans trois départements : les Côtes d'Armor (22), le Finistère (29) et le Morbihan (56), à l'ouest d'une ligne reliant Saint- Brieuc à Vannes (carte n°2). Une petite population, probablement issue d'une introduction, se maintient à proximité de la station biologique de Paimpont en Ille-et- Vilaine (35). Dans l'ouest de la région, l'espèce est assez largement répandue. A mesure que l'on s'approche de la limite orientale de répartition, la distribution devient plus clairsemée et les populations plus isolées. Carte n°1 : répartition mondiale de l'escargot de Quimper (Elona quimperiana) d'après Fortin & al. (2000) 9 Carte n°2 : répartition de l'escargot de Quimper (Elona quimperiana) en Bretagne, Cadrage par maille ETRS89 de 10 x 10 km, à partir des données inédites de Bretagne Vivante et de Vivarmor Nature, couvrant la période de 2003 à 2013 E. Statut réglementaire L'escargot de Quimper (Elona quimperiana) est une espèce protégée en France, depuis l'arrêté du 24 avril 1979 fixant la liste des mollusques protégés sur l'ensemble du territoire national. Ce statut de protection lui a été conservé dans le nouvel arrêté du 23 avril 2007. Extrait de l'arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mollusques protégés en France Art. 2 - Pour les espèces de mollusques dont la liste est fixée ci-après : I. - Sont interdits sur tout le territoire métropolitain et en tout temps la destruction ou l'enlèvement des oeufs, la destruction, la mutilation, la capture ou l'enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel. II. - Sont interdites sur les parties du territoire métropolitain où l'espèce est présente ainsi que dans l'aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants la destruction, l'altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux.
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