Airs De Cour Le Poème Harmonique Vincent Dumestre Menu
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
AIRS DE COUR LE POÈME HARMONIQUE VINCENT DUMESTRE MENU AIRS DE COUR THOMAS LECONTE CIVILISATION DE L’AIR DE COUR ALEXANDRE MARAL « L’AIR DE COUR EST ASSURÉMENT UN ART VOCAL MAJEUR » VINCENT DUMESTRE L’AIR DE COUR DANS L’HISTOIRE AIRS DE COUR THOMAS LECONTE THE CIVILISATION OF THE AIR DE COUR ALEXANDRE MARAL ‘THE AIR DE COUR IS UNDOUBTEDLY A MAJOR VOCAL ART’ VINCENT DUMESTRE THE AIR DE COUR IN HISTORICAL CONTEXT DIE AIRS DE COUR THOMAS LECONTE DIE KULTUR DES AIR DE COUR ALEXANDRE MARAL „DER AIR DE COUR, MIT SICHERHEIT EIN BEDEUTENDES GENRE DER VOKALMUSIK“ VINCENT DUMESTRE DER AIR DE COUR IN SEINEM GESCHICHTLICHEN RAHMEN SUNG TEXTS AIRS DE COUR LE POÈME HARMONIQUE VINCENT DUMESTRE MENU AIRS DE COUR Vol. 1 AIRS, RÉCITS ET ENTRÉES DE BALLET LA BELLE ET SES GRÂCES ANONYME FABRICE-MARIN CAIÉTAIN (VERS 1540-APRÈS 1578) 1 Nos esprits libres et contents 5’16 11 Mais voyez mon cher esmoy 4’18 ANONYME Ballet des fées des forêts de Saint-Germain (instrumental) LES RAVAGES D’AMOUR 2 I. Entrée des embabouinés 2’21 3 II. Entrée des demy-fous 1’26 GIRARD DE BEAULIEU (VERS 1540-1590) 4 III. Entrée des fantasques 2’13 ARRANGEMENT FABRICE-MARIN CAIÉTAIN HENRY DE BAILLY (VERS 1585-1637) 12 Hélas ! que me faut-il faire 2’35 5 Passacalle, La Folie 3’57 ÉTIENNE MOULINIÉ (1599-1676) LE TRANSI MALHEUREUX 6 Air du juif errant : Salamalec Ô Rocoha 2’05 ADRIAN LE ROY (VERS 1520-1598) ÉTIENNE MOULINIÉ ARRANGEMENT PIERRE CERTON 7 Consert de différents oyseaux 9’37 13 Ô combien est heureuse 7’03 ÉTIENNE MOULINIÉ LA NATURE CONFIDENTE 14 Dialogue : Espagnol, je te supplie ! 5’08 JEAN BOYER (AVANT 1600-1648) 8 Que feray-je ? 6’18 L’INFIDÈLE ANTOINE BOESSET (1587-1643) ÉTIENNE MOULINIÉ 9 Frescos ayres del prado 3’59 15 Tout se peind de verdure 6’15 L’INACCESSIBLE PIERRE GUÉDRON (VERS 1565-VERS 1620) 10 Cessez mortels de soupirer 7’31 2 3 MENU Vol. 2 L’INDIFFÉRENT … ET PETITE VERTU CHARLES TESSIER (VERS 1550-?) CHARLES TESSIER 1 Me voilà hors du naufrage 5’55 11 J’aime la dizaine 2’51 CHARLES TESSIER ANONYME 2 Air espagnol : No ay en la tierra 4’15 ARRANGEMENT FABRICE-MARIN CAIÉTAIN 12 Allons vieille imperfaite 3’45 L’AMOUR RÉCOMPENSÉ ANTOINE BOESSET AIR À BOIRE 3 À la fin cette bergère 3’57 ÉTIENNE MOULINIÉ 13 Amis, enivrons-nous 2’12 L’ÉLOIGNEMENT DIDIER LE BLANC (ACTIF EN 1579-1584) AIRS À DANSER 4 Sus, mon lut, d’un accord pitoyable 3’20 PIERRE GUÉDRON 14 Si tu veux apprendre les pas à danser 3’11 GUILLAUME COSTELEY (VERS 1530-1606) 5 J’ayme trop mieux souffrir la mort 2’09 LUIS DE BRICEÑO ÉTIENNE MOULINIÉ 15 Danza de la Hacha (instrumental) 2’14 6 Chanson gasconne : L’auzel ques sul bouyssou 5’31 LUIS DE BRICEÑO 16 Seguidilla: Dime que te quexas 3’33 LE FRIPON PIERRE GUÉDRON Dessus la rive de la mer, y’a trois belles fi lles 3’08 PIERRE GUÉDRON 17 7 À Paris sur petit pont 3’18 DIDIER LE BLANC 18 Les mariniers adorent un beau jour 4’38 LUIS DE BRICEÑO (1610-1630) 8 Çaravanda : Andalo çaravanda 3’23 ANONYME La gran chacona 3’04 ANTOINE BOESSET 19 9 Una Musiqua 4’07 SABIRS ET TURQUERIES VERTU… CHARLES TESSIER 20 Chansons turcquesques : 4’06 LUIS DE BRICEÑO I. He vel aqueur 10 Pasacalle : Que tenga yo mi mujer 7’14 II. Tal lissi man 4 5 LE POÈME HARMONIQUE VINCENT DUMESTRE GUITARE BAROQUE ET RENAISSANCE, THÉORBE, LUTH, ARRANGEMENTS ET DIRECTION [VOL. 1 / VOL. 2] CLAIRE LEFILLIÂTRE SOPRANO [VOL. 1 / VOL. 2] SYLVIA ABRAMOWICZ TÉNOR DE VIOLE [6-8, 11, 12-15 / 4-6, 12-13, 18], ISABELLE DRUET MEZZO-SOPRANO [8, 10, 15-16] BASSE DE VIOLE [1-5, 9-10 / 1-3, 7, 9, 11, 14, 17, 19-20] MARC PONTUS CONTRE-TÉNOR [5-7, 10, 14-15 / 6-7, 11, 13, 17] ANNE-MARIE LASLA BASSE DE VIOLE [1-4, 9 / 3, 9, 19] BRUNO LE LEVREUR CONTRE-TÉNOR [1-4, 8-9, 11-13 / 1-5, 9, 12, 18-20] ISABELLE SAINT-YVES BASSE DE VIOLE [1-2, 20] JEAN-FRANÇOIS NOVELLI TÉNOR [1-4, 9 / 3, 9, 19] LUCAS PERES BASSE DE VIOLE [8, 11-13 / 4-5, 8, 10, 12, 15-16, 18] SERGE GOUBIOUD TÉNOR [5-8, 10-15 / 4-7, 11-14, 17-18] FRANÇOISE ENOCK VIOLONE ET BASSE DE VIOLE [1-4, 6-9, 11-15 / 3-6, 9, 12-13, 18-19], JAN VAN ELSACKER TÉNOR [1-2, 20] VIOLONE [16, 17, 35], CONTREBASSE DE VIOLE [5, 10 / 7, 11, 14, 17] MARC MAUILLON BARYTON [8, 11-13 / 4-5, 12, 18] THOMAS DE PIERREFEU CONTREBASSE [8, 10, 15-16] ARNAUD MARZORATI BASSE [1-4, 6-7, 9, 14-15 / 1-3, 6, 9, 13, 19-20] ANGÉLIQUE MAUILLON HARPE BAROQUE [8, 11, 12, 13 / 4-5, 12, 18] MARCO HORVATH BASSE [5, 10 / 7, 11, 14, 17] THOR-HARALD JOHNSEN GUITARE BAROQUE [8, 10, 15-16] MASSIMO MOSCARDO GUITARE BAROQUE [8, 10, 15-16], KATHARINA ANDRES BOMBARDE ET FLÛTE [1-2, 20] ARCHILUTH ET GUITARE BAROQUE [1-4, 9 / 3, 9, 19], GUITARE BAROQUE ET LUTH TÉNOR [5, 10 / 7, 11, 14, 17 ] JOHANNE MAITRE BOMBARDE ET FLÛTE [1-2, 20] BENJAMIN PERROT LUTH ET THÉORBE [1-4, 9 / 3, 9, 19], FRANCK POITRINEAU SACQUEBOUTE [1-2, 20] GUITARE BAROQUE ET LUTH BASSE [5, 10 / 7, 11, 14, 17] STÉPHANE TAMBY FLÛTE ET DULCIANE [1-2, 20] JEAN-LUC TAMBY GUITARE BAROQUE ET LUTH TÉNOR [5, 10 / 7, 11, 14, 17] WILLIAM DONGOIS CORNET [1-2, 20] MARIE BOURNISIEN HARPE ESPAGNOLE [8, 10, 15-16] MÉLANIE FLAHAUT FLÛTES ET BASSON [8, 11, 12, 13 / 4-5, 12, 18], NANJA BREEDIJK HARPE DOUBLE [6, 7, 14, 15 / 6, 13] FLÛTE ET DULCIANE [1-2, 20] PIERRE GALLON CLAVECIN [8, 11, 12, 13 / 4-5, 12, 18] JULIEN CHAUVIN VIOLON [8, 11-13 / 4-5, 12, 18] MICHÈLE CLAUDE PERCUSSIONS [1-2, 20] MIRA GLODEANU VIOLON [8, 10, 15-16] JOËL GRARE TAMBOUR, CASTAGNETTES, CLOCHES DE BOIS [1-4, 6-7, 9, 14-15 / DESSUS DE VIOLE [1-4, 9 / 1-3, 9, 19-20], KAORI UEMURA 3, 6, 8-10, 13, 15-16, 19] BASSE DE VIOLE [5, 10 / 7, 11, 14, 17] SYLVIE MOQUET DESSUS DE VIOLE [1-4, 9 / 3, 9, 19] ATSUSHI SAKAI DESSUS DE VIOLE [8, 11, 12, 13 / 4-5, 12, 18] SOPHIE WATILLON DESSUS DE VIOLE [5-7, 10, 14-15 / 6-7, 11, 13-14, 17] FRIEDERIKE HEUMANN DESSUS DE VIOLE [5-7, 10, 14-15 / 6-7, 11, 13-14, 17] 6 7 MENU AIRS DE COUR FRANÇAIS THOMAS LECONTE Durant plus d’un siècle, des derniers Valois aux premières années du règne de Louis XIV, Rapidement, les meilleures sociétés se plurent à chanter aussi bien les poèmes mondains l’air de cour fut véritablement le genre emblématique de la musique française profane et que les propos légers et parfois grivois que les recueils d’airs mêlaient pour le plaisir de l’un des symboles d’une culture aristocratique en plein essor. Le terme, lui-même assez tous. Se côtoyaient ainsi des pièces d’inspiration sérieuse, déclinant dans leurs accents générique, témoigne de l’empreinte et de la transformation par les milieux mondains et plaintifs toutes les nuances de l’état amoureux – amour souvent malheureux, d’autant plus lettrés de genres vocaux d’origine populaire comme le vaudeville, mâtinés d’infl uences parfait qu’il était inaccessible –, des airs encomiastiques, des récits vocaux extraits des italiennes (villanelle), basés sur les principes d’un strophisme musical simple qui facilitait grands ballets dansés à la cour durant le carnaval, des saynètes en dialogue, des airs à une meilleure compréhension du texte poétique. D’abord composé à quatre ou cinq parties boire mais aussi des psaumes et prières en français, ou encore des pièces d’origine ou dans un style volontiers vertical et homophone qui répondait parfaitement aux idéaux d’infl uence italienne ou espagnole, cultures voisines que l’« honnête homme » se devait humanistes de la fi n de la Renaissance, l’air de cour offrait ainsi une alternative moderne alors de connaître. Dans les années 1590 et surtout la première décennie du XVIIe siècle, au contrepoint complexe de la chanson polyphonique qui jusqu’ici dominait en France le Ballard, « imprimeur du roi pour la musique », entreprit une importante politique de diffusion paysage musical profane. Si le terme « air de cour » apparut pour la première fois en 1571 du genre, en interaction avec une production considérable assurée par des musiciens dans une publication musicale1, s’il est possible de déceler les tout premiers exemples généralement attachés à la cour ou aux cercles infl uents. La majorité des airs de cour d’airs strophiques dès la fi n des années 1550 et que quelques recueils polyphoniques de parurent alors simultanément dans les deux grandes collections de musique profane du la fi n du XVIe siècle témoignent de l’engouement alors naissant pour ce genre tant dérivé de temps : dans des recueils le plus souvent monographiques, la première proposait la version répertoires populaires qu’issu des recherches humanistes, c’est sous les règnes de Henri IV la plus savante, à quatre ou cinq voix, en parties séparées ; la seconde, essentiellement et de Louis XIII que l’air de cour connut son véritable âge d’or. Miniature subtile propre à anthologique, dont les volumes parurent de 1608 à 1643, donnait une version allégée pour exprimer les sentiments les plus délicats, l’air de cour devint rapidement l’emblème des voix seule et accompagnement de luth en tablature.