Tapisseries - Tapis

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14, rue Saint-Fiacre [email protected] 75002 Paris www.massol-sa.com FRANCE Comptabilité : Tél. : 01 42 65 08 01 Tél. : 01 42 65 08 64 Fax : 01 42 65 04 60 Fax : 01 42 65 04 50

Société de Ventes Volontaires de Meubles aux enchères publiques agréée en date du 20 décembre 2001 sous le n° 2001-24 VENTE A PARIS - HÔTEL DROUOT - SALLE 2 VENDREDI 8 JUIN 2007 A 14 H 30 DESSINS ET TABLEAUX MODERNES TABLEAUX ANCIENS SOUVENIRS HISTORIQUES MEUBLES ET OBJETS D’ART TAPISSERIES - TAPIS

Commissaire-Priseur habilité : Didier LAFARGE

Pour les Tableaux Anciens René MILLET Expert 4, rue de Miromesnil, 75008 Paris Tél. : 01 44 51 05 90 - Fax : 01 44 51 05 91 E-mail : [email protected]

Pour les Souvenirs historiques Jean-Claude DEY Expert près la Cour d’Appel de Versailles Assesseur près la Commission de Conciliation et d’Expertise Douanière 8 bis, rue Schlumberger, 92430 Marnes-La-Coquette Tél. : 01 47 41 65 31 - Fax : 01 47 41 17 67 - E-mail : [email protected]

EXPOSITIONS PUBLIQUES : Jeudi 7 juin 2007 de 11 h à 18 heures Vendredi 8 juin 2007 de 11 h à 12 heures Téléphone pendant les expositions et la vente : 01 48 00 20 02 Pour tout renseignement concernant cette vente, contactez MASSOL S.A. Les lots sont visibles sur rendez-vous : 14, rue Saint-Fiacre, 75002 Paris - tél. 01 42 65 08 01 - E-mail : [email protected] MP_TMOA_080607_96p.qxd:MP_2COL 16/05/07 16:01 Page 2

CONDITIONS DE LA VENTE

La vente sera faite au comptant et conduite en Euros. Les acquéreurs paieront en sus des enchères, les frais suivants : frais dégressifs par tranche et par lot, de 19 % + TVA 19,60 % (soit 22,724 % TTC) jusqu’à 150 000 Euros et de 12 % + TVA 19,60 % (soit 14,352 % TTC) au-delà de 150 001 Euros. A défaut de paiement du montant de l’adjudication et des frais, une mise en demeure sera adressée à l’acquéreur par lettre recommandée avec avis de réception. A l’expiration du délai d’un mois, après cette mise en demeure et à défaut de paiement de la somme due, il sera perçu sur l’acquéreur et pour prise en charge des frais de recouvrement un honoraire complémentaire de 10 % du prix d’adjudication, avec un minimum de 250 €. L’application de cette clause ne fait pas obstacle à l’allocation de dommages-intérêts et aux dépens de la procédure qui serait nécessaire, et ne préjuge pas de l’éventuelle mise en œuvre de la procédure de folle enchère.

GARANTIES Aucune réclamation ne sera recevable dès l’adjudication prononcée, les expositions successives ayant permis aux acquéreurs de constater l’état des objets présentés. Une exposition préalable permettant aux acquéreurs de se rendre compte de l’état des biens mis en vente, il ne sera admis aucune réclamation une fois l’adjudication prononcée. Le réentoilage, le parquetage ou le doublage constituant une mesure conservatoire et non un vice, ne sont pas signalés. Les restaurations et les retouches des œuvres ne sont pas signalées. L’état des cadres n’est pas garanti. Concernant les ventes de bijoux, les pierres précieuses et fines peuvent avoir fait l’objet de traitements destinés à les mettre en valeur (huilage pour les émeraudes ou traitement thermique pour les rubis et les saphirs). Ces traitements sont traditionnels et admis par le marché international du bijou. Les lots sont vendus en l’état où ils se trouvent au moment de l’adjudication. Les révisions et réglages sont à la charge de l’acheteur. Les montres, pendules et réveils restaurés, ou remis en état (cadrans ou mouvements) constituent une mesure conservatoire et non un vice ne seront pas signalés. L’état des bracelets ainsi que l’étanchéité des montres restent sous l’entière responsabilité de l’acquéreur. - Les attributions ont été établies compte tenu des connaissances scientifiques et artistiques à la date de la vente. - Les dimensions et les poids sont données à titre indicatif.

RETRAIT DES ACHATS En cas de paiement par chèque ou par virement, la délivrance des objets pourra être différée jusqu’à l’encaissement. Paiement par carte bancaire accepté. Dès l’adjudication, l’objet sera sous l’entière responsabilité de l’adjudicataire. L’acquéreur sera lui-même chargé de faire assurer ses acquisitions, MASSOL S.A décline toute responsabilité quant aux dommages que l’objet pourrait encourir, et ceci dès l’adjudication prononcée. Le magasinage n’engage pas la responsabilité de MASSOL S.A à quelque titre que ce soit. Les clients non résidents en France ne pourront prendre livraison de leurs achats qu’après un règlement bancaire par télex ou SWIFT. ORDRES D'ACHAT MASSOL S.A et les experts se chargent d'exécuter gratuitement les ordres d'achat qui leurs seront confiés, en particulier, par les amateurs ne pouvant assister à la vente. Les ordres par téléphone ne pourront être pris en considération que pour les personnes qui se seront fait connaître à l’avance.

AVIS Le lot no 28 est reproduit sur la couverture. Le lot no 33 est reproduit au dos de la couverture. MP_TMOA_080607_96p.qxd:MP_2COL 16/05/07 16:01 Page 3

DESSINS ET TABLEAUX MODERNES

Jules NOËL Jules NOËL (1810/15-1881) (1810/15-1881) 1. Le pont des Arts. 2. « Port de Brest ». Dessin au crayon sur papier, signé en bas à Deux dessins au crayon formant pendant, gauche et situé à droite. signés en bas à gauche, datés 1939 et titrés en À vue : 28 x 44 cm 1 200/1 500 € bas à droite. (taches). Voir la reproduction. À vue : 25 x 32 cm 1 800/2 000 € Voir les reproductions.

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Adolphe BACHMANN Achile BATIZTUTZZI (Né en 1880) (Vers 1850-1891) 3. Châlet des Roses. 4. Le pavillon espagnol à l’Exposition univer- Huile sur toile, signée en bas à gauche et datée selle de 1889. 1903. (petites restaurations). Huile sur toile, signée en bas à droite et datée 65 x 92 cm 3 000/4 000 € 1889. Voir la reproduction. 27,5 x 54 cm 6 000/8 000 € Provenance : Galerie Berko. Voir la reproduction.

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Antoine-Louis BARYE (1795-1875) 5. Étude pour la panthère marchant. Huile sur toile, signée en bas à droite. 12,5 x 18,6 cm 15 000/20 000 € Provenance : Hippolyte Verneuil. Bibliographie : Répertorié dans « Barye », catalogue raisonné des Sculptures par Michel Poletti et Alain Richarme, Éditions Gallimard, Paris, sous le numéro A 221 qui date l’œuvre vers 1831. Voir la reproduction.

Jules CHÉRET (1836-1932) 6. Euterpe. Huile sur toile, signée en bas vers la droite et dédi- cacée. (restaurations). 40,5 x 29,5 cm 2 500/3 000 € Voir la reproduction. 6

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Giacomo MANTEGAZZA (1853-1920) 7. La lecture dans le parc. Huile sur toile, signée en bas à droite et située à Milan. 74 x 99 cm 3 000/4 000 € Voir la reproduction.

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École FRANÇAISE du XIXe siècle École FRANÇAISE du début du XIXe siècle 8. Nature morte aux fleurs. 9. Nature morte aux fleurs posées sur un entablement. Huile sur toile. Huile sur toile. (enfoncements et griffures). 98 x 91 cm 97 x 70 cm 1 000/1 200 € Cadre en bois sculpté. 4 000/5 000 € Voir la reproduction. Voir la reproduction.

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École du XIXe siècle 10. Nature morte aux fruits Nature morte aux volailles et pièces de bœuf. Deux huiles sur toile formant pendant. 140 x 250 cm 13 000/15 000 € Voir les reproductions.

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École FRANÇAISE du XIXe siècle École HOLLANDAISE du XIXe siècle 11. Fumeur dans un intérieur. 13. Le chapeau en flammes. Huile sur toile. (restaurations). Huile sur toile. 45,5 x 37,5 cm 1 500/2 000 € 61 x 42,5 cm 1 500/2 000 € Voir la reproduction. Voir la reproduction.

DROLLING 14 (XIXe siècle) Philippe-François SAUVAGE 12. Famille dans l’intérieur. (XIXe siècle) Huile sur toile, signée à droite vers le bas et datée 14. Petites filles dans la cuisine. 1816. Huile sur papier, signé en bas à droite. 47 x 55,5 cm 6 000/8 000 € 36 x 27 cm 4 200/4 500 € Voir la reproduction. Voir la reproduction.

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TABLEAUX ANCIENS

Claude Louis LANGLOIS dit LANGLOIS de SEZANNE (Sézanne 1757- ? 1845) 15. Deux vues de Saint-Cloud. Paire d’aquarelles. Signées, datées et situées en bas. 20 x 26 cm La paire : 5 000/6 000 € Peint Par L. Cl. Langlois, 1813 - Vue de Saint-Cloud / (non achevé). Voir les reproductions.

École ESPAGNOLE de la fin du XVIIIe siècle 16. Portrait en pied d’un jeune garçon avec un perroquet. Toile. 103,5 x 73,5 cm 3 500/4 000 € Voir la reproduction. 16

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Attribué à François de TROY (1645-1730) 17. Portrait de femme tenant une fleur. Toile. 140 x 125 cm 18 000/20 000 € Voir la reproduction.

École HOLLANDAISE du XVIIe siècle, Suiveur de Dirck van BABUREN 18. Le joueur de flûte. Toile. 61 x 51 cm 6 000/8 000 € Reprise du tableau de Baburen connu par la gravure de Blœmart (voir L. J. Slatkes, Dirck van Baburen, Utrecht, 1965, n° Cat Bl, fig. 39). Voir la reproduction. 18

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Attribué à Angelica KAUFFMANN (1740-1807) 19. Portrait de femme et de son enfant surmonté d’un phœnix. Toile. 81 x 65 cm 20 000/30 000 € Provenance : Probablement collection de Marie d’Orléans, fille de Louis-Philippe. Voir la reproduction.

École FRANÇAISE vers 1760, Entourage de Jacques-Philippe CARESME 20. Bacchanale. Papier marouflé sur toile. 34 x 24,5 cm 3 500/4 000 € Voir la reproduction. 20

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École ITALIENNE du XVIIe siècle 21. Sainte Marie-Madeleine. Cuivre. 20,5 x 15 cm 150/200 €

École FRANÇAISE du XVIIe siècle, Suiveur de Charles LE BRUN 22. Le Christ au jardin des oliviers. Cuivre. 16 x 22 cm 300/400 €

Attribué à Simone CANTARINI (1612 - 1648) 23. La Sainte Famille. Toile. Inscription au revers de la toile Ebauche / par / Nicolas Poussin. (accidents et manques). 49 x 37 cm Sans cadre. 1 500/2 000 € Voir la reproduction.

École ITALIENNE du XVIIIe siècle, D’après Guido RENI 24. Suzanne et les vieillards. Toile. 103 x 169 cm 18 000/20 000 € Reprise avec variantes du tableau conservé à la National Gallery, à Londres (voir D.S. Pepper, Guido Reni, Oxford, 1984, n° 72, reproduit fig. 99). Voir la reproduction.

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Hendrick de CLERCK (Bruxelles 1570 - ? vers 1629) 25. La naissance de Vénus. Panneau de chêne, une planche non parqueté. Porte une étiquette au dos The birth... / Jan Rott... (usures). 44,5 x 55 cm 60 000/80 000 € Voir la reproduction.

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François CHIFFLARD (Saint-Omer 1825 – 1901) 26. « Prise de Rome par les Gaulois ». « Les légions romaines ». Paire de toiles, sur leur toile d’origine. Annotées et signées en haut à droite et à gauche : esquisse F. Chifflart. Étiquette en bas à droite sur l’une d’elle portant le n° 6. 81,5 x 154 cm 20 000/25 000 € Provenance : Très probablement, vente après décès de Chifflard, Paris, Hôtel Drouot, 27-28 décembre 1901. Bibliographie : Très probablement citées in Ch. Révillon, Recherche sur les peintres de la ville de Saint-Omer, Saint-Omer, 1904, p. 60, n° 6 « Prise de Rome par les Gaulois » et n° 7« Les légions romaines ». Voir les reproductions.

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École VÉNITIENNE du XVIIIe siècle 27. Vue de SS. Giovani e Paolo. Vue de San Pietro di Castello. Paire de toiles. 55,5 x 72 cm la paire : 15 000/20 000 € Voir les reproductions.

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François Dagobert JOUVENET (1688/94-1756) 28. Le capitaine de Vire du Liron de Montivers aux Indes. Sur sa toile d’origine. Signée en bas à droite f c . dagobert jouvenet 1750. Inscription au revers de la toile, en hautM. VIRE DULIRON / AETATIS / 32 / 1750. Inscription sur le châssis ANTOINE BARTTELMY DE VIRE DULIRON DE MONTIVERS / CAPITAINE D’INFANTERIE AU SERVICE DE LA COMPA- GNIE / FRAN / ÇAISE / DES / INDES. 138 x 109 cm 80 000/120 000 € Le tableau représente le capitaine d’infanterie Antoine Barthélemy de Vire Duliron de Montivers, aux côtés d’un jeune garçon noir. Derrière eux, un paysage qui évoque un comptoir de la Compagnie française des Indes Orientales. À la date indiquée sur et au revers de la toile - 1750 - la Compagnie est fermement installée en Inde. Joseph François Dupleix, qui la dirige, mène une politique agressive contre les Britanniques et forge des alliances avec les dirigeants locaux de l’Inde du Sud. En 1750, il reçoit même le titre de nabab par l’ Empereur Moghol. La famille Vire du Liron demeure depuis le XVIIe siècle au château de Montivert, situé à Saint- André-en-Vivarais, dans l’Ardèche. Des documents du cadastre et des actes notariés révèlent son histoire et celle de ses propriétaires. Au milieu du XVIIIe siècle, le château est modifié par Gabrielle Vire du Liron puis, vers 1830 par Charles-Henri Duliron. En 1841, Amicie Duliron de Montivers, fille unique de C.-H. Duliron et Elisabeth de Lacroix-Laval tous deux décédés, devient maîtresse des lieux. Elle y réside avec son époux et cousin Antoine-Louis de Lacroix- Laval. A la mort de ce dernier, Amicie lègue le château à son fils Rémy Boussin, comte de Lacroix-Laval (1847-1921) et à son épouse Cécile de Noailles (1854-1943), sœur d’Amblard de Noailles, vicomte de Noailles (1856-1926). Voir la reproduction.

NOAILLES (Comtesse de) 29. Le Cœur innombrable. Édition décorée d’un portrait, de bandeaux et de culs-de-lampe dessinés et gra- vés par J.-L. Perrichon. Paris, Éditions d’art Pelletan, 1918. In-8°, demi-reliure maroquin beige, à coins, à décor mosaïqué, filets dorés, dos orné à nerfs. Couvertures conservées. Ex-libris de Lucien Allienne. 600/800 € Joint : Noailles (Comtesse de) - Ensemble de trois billets manuscrits signés, l’un adressé à Monsieur Léopold Lacour suite à l’envoi d’un ouvrage ; le second adressé à Monsieur Ernest Joubert ; le troisième sur deux pages adressé à Madame Léopold Lacour. Bel ensemble de documents, in-12.

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SOUVENIRS HISTORIQUES

30. Émouvant souvenir du Duc de Bordeaux, comte de Chambord. Précieux bonnet de baptême en fine dentelle ivoire, ayant appartenu au Duc de Bordeaux. Présenté sous verre, sur un fond représentant le Duc de Bordeaux, avec anno- tation sur parchemin. Dans un superbe cadre en bois sculpté, surmonté des armes de France. 35 000/45 000 € CHAMBORD Henri Comte de (Paris 29/09/1820-décédé à Frohsdforf Autriche le 24/08/1833). Prince français, fils posthume du Duc de Berry et petit fils de Charles X, il fut fait Duc de Bordeaux à sa naissance, mais porta le titre de Comte de Chambord, du château qui lui avait été offert par les royalistes à son baptême. A la suite de la Révolution de 1830, de l’abdication de Charles X et de la renonciation du Duc d’Angoulême, il devint l’héritier légitime du trône de France. Exilé en Autriche, il suivit néanmoins de près la politique de son pays. Dès la chute de Second Empire, il fit acte de prétendant par ses manifestes dès le 9 octobre 1870, 8 mai et 5 juillet et fut salué sous le nom d’Henri V par les légitimistes. Fidèle à ses ancêtres et à sa tradition, le Comte de Chambord avait été selon le mot de Charles Maurras « prêtre et pape de la royauté plutôt que roi ». Mort sans enfants, il laissait la branche aînée des Bourbons et des Orléans élever des présentations concurrentes au trône de France. Voir les reproductions.

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Maison de Noailles. Blason de la famille de Noailles (de gueules, à la bande d’or).

Branche aînée des Ducs de Noailles et d’Ayen. A

Le duché-pairie de Noailles a été créé en B C 1663 pour Anne de Noailles, comte d’Ayen, par érection du comté d’Ayen, réunis aux D seigneuries d’Arches, Terrasson, et Mansac. E F

Le titre de duc d’Ayen a été créé en 1737 H G K par érection de la terre de Noailles en duché I (non pair) au profit de Lou de Noailles L N J (1713-1793). M

O P Les Ducs de Noailles sont au nombre de 9 Q (1663 à 1953) Les deuxième, troisième et quatrième ducs tous trois maréchaux de France. Les troi- sième, cinquième et sixième ducs furent che- valiers de la Toison d’Or. A. Sophie de Noailles, Duchesse d’Ayen L’héritier présomptif du duché est son fils B. Duchesse de Mouchy, née d’Arpajon Hélie de Noailles, duc d’Ayen. C. Comte de Noailles D. Alexis de Noailles, Rapporteur au congrès de Vienne auprès de Talleyrand E. Comte Rémy de la Croix Laval Les Ducs d’Ayen qui sont au nombre de 8 F. Abbé de la Croix Laval G. Marquise de La Fayette (1737 à 1953) H. Vicomte de Noailles Le titre de duc d’Ayen est porté par le fils I. Alfred de Noailles (enfant) aîné du duc de Noailles et héritier présomp- J. Vicomtesse de Noailles et sa sœur Marquise de La Fayette K. Marquis de La Fayette tif du titre. L. Marquis de La Fayette M. Alexis de Noailles (enfant) N. Monseigneur de Beaumont La branche cadette O. Duc de Mouchy P. Vicomtesse de Noailles des Ducs de Mouchy et Princes de Poix. Q. Désirée Clary, épouse de Bernadotte, Roi de Suède Le titre de duc de Mouchy est porté dans une branche cadette de la famille de Noailles dont le fondateur, le maréchal Philippe de Noailles (1715-1794), était un frère cadet du 4e duc de Noailles. Le titre de prince de Poix est porté dans cette branche, par le fils aîné du Duc. En 1767, Philippe de Noailles fut fait Duc de Poix en France (duc à brevet d’hon- neur, en principe non transmissible). Trois des enfants de Philippe moururent en bas âge, le dernier avant la naissance de Les Ducs de Mouchy sont au nombre de 8 Philippe Louis Marc Antoine de Noailles (1747 à 1947) (1752-1819), qui fut dès lors titré prince de L’héritier présomptif est Antoine Georges Poix à sa naissance. A la mort de son père, il Marie de Noailles, Prince de Poix, (1950). devint Prince-duc de Poix et Duc espagnol de Mouchy. Sous la Restauration, en 1817, il fut créé duc de Mouchy et pair de France. Les Princes de Poix sont au nombre de 13 Depuis lors, le chef de cette branche porte (1729 à 1950) les titres de Duc de Mouchy et Prince-duc Le 13e Prince de Poix est le Prince Antoine de Poix. Georges Marie de Noailles, né en 1950.

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31. Souvenir de la famille des Ducs de Noailles. Suite de dix-sept miniatures ovales et rondes sur ivoire, harmonieusement pré- sentée sur un fond de velours vert. Dans un cadre en bois sculpté et doré. 30 000/40 000 € Voir les reproductions.

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32. Naissance du Duc de Bordeaux. Présentation de l’enfant. Médaillon en cuivre repoussé, fourré de plomb, d’après « LAFITTE DEL-CAHIER ORFRE du ROI », marqué sur le pourtour « GALLAE VOTA – BORBONIDUM SPES REGNI SALUS » et en dessous « DEO DANTE FAVENTE DEIPARA PLAUDENTE POPULO NASCITUR 29 7bre 1820 ». Sous verre cerclé de laiton doré, ciselé d’une frise sur le pourtour. Cadre en bois noirci. Diam. : 14 cm – 23,5 x 23,5 cm On y joint : « Hommage à Mr le Comte de Chambord ». Gravure en noir et blanc représentant le drapeau aux armes de France, avec inscription « offert par les habitants de Bordeaux le 9 novembre 1872 » – « Domine Salvum Fac Regem » – « Reine des Anges protégez le ». Sous verre. Cadre doré. T.B.E. 11,5 x 7,5 cm 2 000/2 500 € Voir les reproductions

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33. Important et bel encrier, en bronze ciselé, doré, plaqué de palissandre et d’acajou avec tiroir secret sur l’un des côtés dans la partie haute, flanqué sur le devant et le derrière de deux augets à décor de fleurs et feuillages et sur les côtés de deux motifs à jours avec boutons, reposant sur quatre pieds boules, ornés sur les angles d’encriers en forme de corne d’abondance, à couvercles en corbeilles de fruits, se terminant à la base en dauphin. Il est surmonté d’un candélabre à fût en cariatides à deux bras de lumière, le bougeoir central à couvercle en corbeille de fruits, reposant sur un socle carré, portant de part et d’autre deux coquilles évidées. Il est accompagné d’une miniature ovale en ivoire représentant le roi Louis- Philippe 1er en habit, dans un cadre en bronze ciselé. Haut. : 40,5 - Larg. : 23,5 - Long. : 39 cm Diam. miniature : 5 cm T.B.E. 30 000/40 000 €

D’après une tradition familiale, cet encrier était sur un bureau du Roi Louis-Philippe 1er aux Tuileries.

LOUIS-PHILIPPE 1er (1773-1850). Roi des Français (1830-1848). Fils aîné de Louis Philippe Joseph, Duc d’Orléans (Philippe Egalité) et de Louise Marie Adélaïde de Bourbon Penthièvre. Il porte succes- sivement les titres de Duc de Valois (1773-1785), Duc de Chartres (1785-1793) et Duc d’Orléans (1793-1830). Roi des Français (1830-1848). C’est sous son règne que fut organisée la majes- tueuse cérémonie du Retour des Cendres de l’Empereur Napoléon 1er (1840). Il abdique en 1848. Louis-Philippe eut cinq fils : Le Duc d’Orléans, Le Duc de Nemours, Le Prince de Joinville, Le Duc d’Aumale et Le Duc de Montpensier, et trois filles : Louise, devenue Reine des Belges par son mariage avec Léo-pold 1er, Marie, Princesse de Wurtenberg et Clémentine, Princesse de Saxe-Coburg-Gotha. Voir les reproductions.

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Edouard DETAILLE (1848-1912) et Alphonse de NEUVILLE École Française 34. Guerre de 1870 « Bataille de Champigny ». Important fragment de panorama par Édouard Detaille en collaboration avec Alphonse de Neuville, représentant les fantassins du 122e de Ligne dans un chemin creux prêt à repousser les poméraniens. Bon état. Peint en 1882. 112 x 96 cm 12 000/15 000 € NB : Le panorama de la bataille de Champigny fut inauguré le 6 mai 1882, dans une rotonde située au 5 rue de Berri d’un diamètre de 37,50 m et d’une circonférence de 120 m environ. Exposé à Paris, puis à l’étranger d’où il revint pour être découpé en 65 fragments qui furent vendus aux enchères publiques le 13 mai 1892 et le 16 juin 1896 à Paris. Édouard Detaille a signé les fragments de Champigny refusant parfois de signer par la suite une partie des fragments du second panorama « La Bataille de Rezonville ». Certains de ces fragments ne portent qu’un simple cachet. Voir la reproduction.

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MOBILIER ET OBJETS D’ART

35. Cabinet rectangulaire en bois teinté et placage de bois de fruitier, ouvrant à une porte centrale à fronton architecturé démas- quant quatre tiroirs, et onze tiroirs à encadrements fon- cés de plaques en os et ivoire à décor de rinceaux feuillagés. Petits pieds boule aplatie. Italie, fin du XVIIe - début du XVIIIe siècle. (restaurations et reprises au décor). Haut. : 64,5 cm Larg. : 100 - Prof. : 35 cm 6 000/8 000 € Voir la reproduction. 35

36. Paire de chaises à bras en noyer mouluré à dossier plat garni en plein. Accotoirs mouvementés en crosse et piétement en « os de mouton » à entretoise sculptée d’enroulements. Époque Louis XIV (restaurations). Haut. : 122 - Larg. : 66 - Prof. : 54 cm 15 000/16 000 € Voir la reproduction.

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37. Beau cabinet à léger ressaut en bois noirci et plaquage de bois de fruitier, agré- menté de cabochons de pierres dures de couleurs. Il ouvre à une porte centrale à fronton architecturé, flanquée de colonnes torsadées et démasquant trois tiroirs, encadrée de quatorze tiroirs et secrets. Corniche et base moulurées en plinthe. Ornementation de bronzes dorés, telle que : rinceaux fleuris ornant les tiroirs et chutes d’arêtes à coquilles. Époque Louis XIV. (petits accidents, manques et restaurations). Haut. : 70 - Larg. : 118 - Prof. : 42 cm Il repose sur un piétement rectangulaire torsadé, en bois noirci réuni par une tablette d’entrejambe. (petits manques). Haut. : 86 - Larg. : 128 - Prof. : 46 cm 12 000/15 000 € Voir la reproduction.

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38. Petite commode « Mazarine » dite « au jasmin », en placage de bois de fruitiers et bois exotique à décor marqueté formant vase fleuri sur un entablement animé de volatiles, dans un environnement d’acanthes et écoinçons feuillagés et fleuris, dans des réserves à filets de bois clair. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs, montants saillants et mouvementés à chutes de branchages feuillagés. Ornementation de bronzes dorés, telle que : entrées de serrures, poignées de tirage tombantes et sabots de biche. Travail parisien de la fin du XVIIe siècle. (restaurations et petites reprises au placage). Haut. : 78 - Long. : 112 - Prof. : 63 cm 40 000/60 000 € Voir les reproductions.

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39. Paire de chaises à bras, en bois mouluré, sculpté et redoré, à dossier plat garni en plein. Accotoirs à manchette à agrafes d’acanthe, traverses et chutes ornées de coquilles et branchages fleuris. Pieds galbés. Style Régence, XIXe siècle. Haut. : 115 - Larg. : 72 - Prof. : 60 cm 3 500/4 000 € Voir la reproduction.

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40. Important bureau plat toutes faces, en placage de bois exotique marqueté en feuille dans des filets d’encadrements. Il ouvre à trois tiroirs en ceinture et repose sur quatre pieds cambrés, traverses chantournées. Époque Régence. (restaurations, petits accidents et manques). Ornementation de bronzes dorés, telle que : entrées de serrures, poignées de tirage et sabots. Plateau garni de cuir. Haut. : 76 - Larg. : 170 - Prof. : 85 cm 18 000/20 000 € Voir la reproduction.

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41. Belle et exceptionnelle paire de miroirs à large encadrement de bois doré richement sculpté de rinceaux feuillagés et palmettes. Époque Louis XIV. (accidents, manques et éclats). Glaces biseautées. Haut. : 94 - Larg. : 90 cm 30 000/35 000 € Voir la reproduction.

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42. Beau bureau « Mazarin » formant table de chan- geur, en placage de ronce d’olivier et bois de fruitiers marquetés dans des filets de palissandre ; le plateau à volet orné d’une Croix de Malte démas- quant quatre tiroirs. Il ouvre à une porte en léger retrait surmontée d’un faux tiroir formant écritoire, et deux caissons de deux tiroirs. Il repose sur huit pieds gaines à termes en bois doré, réunis par une entretoise plate en « H ». XVIIe siècle. (légères fentes et restaurations). Haut. : 104 - Larg. : 82 - Prof. : 66 cm 35 000/40 000 € Voir la reproduction.

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43. Cartel et sa console d’applique en bois relaqué vert. Cadran circulaire à douze piéces émail blanc (petites égre- nures), le mouvement marqué « Estienne à Paris ». Ornementation de bronzes dorés, telle que : Allégorie de la Mort surmontant le fronton, divinités à l’antique, chutes à espagnolettes et frises d’encadrements feuillagées. Époque Régence. (restaurations d’entretien et parties refaites). Haut. : 140 - Larg. : 52 - Prof. : 25 cm 5 000/6 000 € Voir la reproduction.

44. Vénus au dauphin. Jeune éphèbe. Deux épreuves en bronze à patine brune nuancée formant pendant. Début du XIXe siècle Haut. : 54 et 52 cm Bases : 15,5 x 15,5 cm 9 000/10 000 € Voir la reproduction. 44

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45. Rare bureau plat toutes faces en bois noirci, ouvrant à trois tiroirs en ceinture et reposant sur quatre pieds fortement cambrés. Époque Régence. (restaurations d’usage). Ornementation de bronzes et laiton dorés, telle que : lingotière, filets d’encadrements, masques féminins, entrées de serrures, poignées de tirage tombantes et sabots. Plateau garni de velours rouge. Haut. : 80 - Long. : 130 - Prof. : 70 cm 60 000/70 000 € Voir la reproduction.

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46. Beau bureau dos d’âne en cerisier, placage de bois exotique et bois teinté, à décor marqueté d’un bouquet fleuri et réserves mouvementées à encadrement d’ébène. Il ouvre à un abattant démasquant tiroirs, casiers et pan- neaux coulissants ; traverses chantournées et hauts pieds galbés se terminant par des sabots de biche. Travail grenoblois exécuté par Jean-François HACHE, circa 1765. (restaurations d’usage). Haut. : 92 - Larg. : 76 - Prof. : 44 cm 40 000/60 000 € L’attribution de ce meuble a été confirmée par Monsieur Pierre ROUGE. Jean-François HACHE dit l’Ainé (10 janv. 1730 - 19 août 1796), le plus célèbre de la dynastie. C’est de retour à Grenoble en 1756, après un séjour parisien au contact des plus fameux maîtres-ébénistes qu’il va se tourner vers des formes plus élancées aux courbures plus souples, en simplifiant le travail de son père Thomas et en imposant son propre style au travers de grands cartouches contournés comme l’illustre si bien ce bureau. Voir la reproduction.

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47. Beau et exceptionnel secrétaire droit à abattant, en merisier, placage de bois de fruitier et bois teinté, à décor géométrique marqueté dans des réserves. Il ouvre à un tiroir en partie haute, un abattant démasquant tiroirs et casiers, et deux vantaux en partie basse. Montants à pans coupés, il repose sur de petits pieds cambrés. Travail grenoblois exécuté par Jean-François HACHE. Époque Transition Louis XV - Louis XVI. (restaurations d’usage). Haut. : 133 - Larg. : 97 - Prof. : 41,5 cm 40 000/50 000 € Jean-François HACHE dit l’Ainé (10 janv. 1730 - 19 août 1796). Bibliographie : Répertorié sous le N° 85 page 127 dans l’ouvrage « Le génie des Hache » par Pierre et Françoise ROUGE, Editions Faton 2005. Voir la reproduction.

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48. Paire de miroirs à parecloses en bois et stuc dorés, l’encadrement à rang perlé dans un riche environnement de rinceaux feuillagés. La partie supérieure formant vase balustre à canaux surmonté d’un croissant de lune ; la partie infé- rieure à mufle de lion. Travail italien du XIXe siècle. (petits accidents, manques et restaurations). Haut. : 140 - Larg. : 86 cm 6 000/8 000 € Voir les reproductions.

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49. Fauteuil de bureau à dossier corbeille, en bois naturel mouluré et sculpté de coquilles. Acco- toirs pleins à manchette, il repose sur cinq pieds galbés. Style Louis XV, XIXe siècle. (restaurations d’entretien). Garniture de cuir. Haut. : 83 - Larg. : 64 - Prof. : 60 cm 2 800/3 000 € Voir la reproduction.

50. Important buffet de chasse en chêne naturel mouluré et sculpté. Il ouvre à deux vantaux pan- neautés en façade ; la partie haute cintrée et basse à écoinçons feuillagés. Les montants arrondis à chute de coquille et branchage feuillagé. Côtés panneautés à encadrement mouvementé. Base moulurée en plinthe. Époque Louis XIV.(restaurations d’entretien). Dessus de marbre rouge veiné. Haut. : 102 - Larg. : 170 - Prof. : 65 cm 8 000/10 000 € Voir la reproduction.

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51. Lanterne circulaire à quatre lumières en bronze doré à frises de rubans torses. Les montants surmon- tés de balustres, la partie supérieure formant dais agrémenté de pampilles. Style Louis XVI, circa 1900. (manque une vitre). Montée pour l’électricité. Haut. : 94 - Diam. : 46 cm 8 000/10 000 € Voir la reproduction.

52. Belle commode à façade en arbalète en bois naturel, ouvrant à trois rangs de tiroirs à encadrements moulurés. Traverses basses chantournées, elle repose sur quatre pieds cambrés se terminant par des enroulements. Travail lyonnais du XVIIIe siècle. (restaurations). Haut. : 88 - Larg. : 130 - Prof. : 60 cm 16 000/18 000 € Voir la reproduction.

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53. Belle et grande console mouvementée, en bois richement sculpté et doré. Ceinture ajourée ornée en plein centre d’un masque de barbu accosté d’acanthes et rangs perlés. Elle repose sur quatre montants fortement galbés ornés de chimères entrelacées et se terminant par des enroulements. Entretoises mouvementée en « X» à rinceaux perlés, surmontée d’une coquille. Travail étranger du XVIIIe siècle. (petits éclats, reprises à la dorure et restaurations). Dessus de marbre. Haut. : 84,5 - Larg. : 174 - Prof. : 72 cm 32 000/35 000 € Voir les reproductions.

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54. Petit secrétaire droit à doucine, en placage de bois de fruitier et bois exotique formant décor marqueté de motifs losangiques ponctués de fleurettes stylisées dans des encadrements à grecques. Il ouvre à un tiroir en doucine, un abattant démasquant tiroirs et casiers ; et deux battants en partie basse. Montants à pans coupés et petits pieds cambrés. Époque Transition Louis XV - Louis XVI. (accidents, manques au placage et restaurations). Ornementation de bronzes dorés. Dessus de marbre brèche d’Alep. Haut. : 138 - Larg. : 64 - Prof. : 32 cm 6 500/7 000 € Voir la reproduction.

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55 55. Suite de cinq chaises à fonds de canne et dossier légèrement mouvementé, en bois rechampi gris à décor sculpté d’agrafes feuillagées et fleurettes. Pieds galbés réunis par une entretoise en « X ». Époque Louis XV. (accidents au cannage et restaurations). On y joint cinq chaises au modèle. (légères différences d’exécution). Haut. : 93,5 - Larg. : 48 - Prof. : 45 cm 6 000/8 000 € Voir la reproduction.

56. Petite console en bois mouluré, sculpté et doré, le tablier ajouré orné d’une coquille et fleurettes. Elle repose sur deux montants galbés à agrafes feuillagées réunis par une entretoise fleurie. Époque Louis XV. (petits éclats, restaurations et légères reprises à la dorure). Dessus de marbre. Haut. : 83 - Larg. : 72 - Prof. : 42 cm 6 000/8 000 € Voir la reproduction. 56

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57. Belle commode dite à « moustaches » à façade légèrement galbée, en placage de noyer et palissandre marqueté en feuille, formant motifs géométrique. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs en façade soulignés de canaux foncés de laiton ; montants arrières à décrochement et tablier chantourné. Ornementation de bronzes dorés, telle que : lingotière, chutes à espagnolettes, entrées de serrures, poignées de tirage, cul-de-lampe et sabots. Époque Régence. (restaurations, très légers manques et reprises au placage). Haut. : 83 - Larg. : 130 - Prof. : 65 cm 24 000/26 000 € Voir les reproductions.

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58. Belle paire de rafraîchissoirs en marbre rouge griotte et monture de bronzes dorés, telle que : prises latérales fixes à attaches formant têtes de putti, base carrée à rang perlé et drapés tombants, surmontée de grenades éclatées. Les intérieurs en cuivre. Fin du XVIIIe - début du XIXe siècle. (restaurations et petites usures à la dorure). Haut. : 33 - Base : 18 x 18 cm 13 000/15 000 € Voir les reproductions.

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59. Beau et large secrétaire à abattant à façade en arbalète et aux côtés galbés, en placage de satiné marqueté en feuille dans des réserves mouvemen- tées. Il ouvre à un abattant chantourné démasquant casiers et tiroirs, et deux battants en partie basse. Montants plats et petits pieds cambrés. Estampillé « P. MIGEON J.M.E. ». Époque Louis XV. (restaurations et reprises au placage). Ornementation de bronzes dorés, telle que : chutes d’arêtes, entrées de serrures et sabots rocaille. Dessus de marbre brèche de violette. Haut. : 144 - Long. : 116 - Prof. : 44 cm 22 000/25 000 € Bibliographie : « Les ébénistes du XVIIIe siècle, leurs œuvres, leurs marques » par le Comte François de Salverte. Édition Vanoest, 1953, pp. 224 à 227. Voir les reproductions.

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Max BLONDAT (1872-1925) 60. Âne à la vasque fleurie. Terre cuite originale. Projet de décoration pour le parc du Château de Laversine appartenant à la famille de Rothschild. Musée de Beauvais. Haut. : 31 - Long. : 38,5 - Prof. : 7 cm 6 000/8 000 € Provenance : Vente de l’atelier Max BLONDAT - Drouot Richelieu 3 Novembre 2005. Voir la reproduction.

61. Beau et exceptionnel mobilier de salon en bois mouluré, sculpté, rechampi blanc et rehauts gris à décor de fleurettes, comprenant : six fauteuils et un canapé. Les fauteuils à dossier plat de forme légèrement mouvementée, les accotoirs à manchette se terminant par un enroulement, ils reposent sur des pieds galbés. Le canapé au modèle reposant sur cinq pieds, les traverses sculptées de feuillages et fleurettes. Travail de P. RÉMY. Estampillé. Époque Louis XV. (restaurations d’entretien). Garniture de tapisseries d’Aubusson. Fauteuils : Haut. : 104 - Larg. : 65 - Prof. : 55 cm Canapé : Haut. : 110 - Larg. : 192 - Prof. : 70 cm 38 000/40 000 € Pierre RÉMY, reçu maître le 8 mai 1750. Voir les reproductions page ci-contre.

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D’après CARTIER 62. Gladiateur terrassant un fauve. Épreuve en bronze d’édition à deux patines. Signée sur la terrasse. Socle en marbre veiné. Haut. totale : 72 cm 2 800/3 000 € Voir la reproduction.

63. Paire d’appliques à trois lumières en bronze redoré. Le fût orné de feuilles d’acanthe retombantes d’où émergent des bras de lumière à canaux et rang perlé. Amortissement à enroulement souligné d’une grenade éclatée. L’attache rapportée à nœud de ruban. Marquées « BM » et numérotées. Style Louis XVI, époque Napoléon III. Haut. : 55 - Larg. : 40 - Prof. : 23 cm 3 000/4 000 € Voir la reproduction. 63

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64. Beau bureau de pente toutes faces, en placage de palissandre et bois de violette formant décor marqueté de croisillons. Il ouvre à un abattant démasquant tiroirs, casiers et secrets ; une large tirette formant écritoire, un tiroir en ceinture et deux portes latérales en caisson. Pieds galbés. Ornementation de bronzes dorés, telle que : frises d’encadrements, entrées de serrures, chutes d’arêtes et sabots. Dans le goût de MIGEON. Époque Louis XV. (restaurations et petits manques au placage). Haut. : 102 - Larg. : 96 - Prof. : 58 cm 24 000/28 000 € Voir la reproduction.

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65. Paire de vases de forme pansue en porcelaine sur fond bleu et émaux polychromes de la famille rose, à décor de fruits, pivoines et insectes. Monture de bronzes dorés, telle que : col évasé et piétement tripode figurant des dauphins. Dans le goût de l’Extrême-Orient, XIXe siècle. Haut. : 32 - Diam. : 20 cm 5 000/6 000 € Voir la reproduction.

66. Petit cabinet en laque noire et or à décor burgauté de pagodes animées de personnages, dans le goût de l’Extrême-Orient. L’intérieur laqué rouge et or à motifs floraux présentant huit tiroirs. Il repose sur un piètement rectangulaire à entretoise plate en « X ». Angleterre, XVIIIe siècle (éclats, petits accidents et restaurations). Haut. : 114 - Larg. : 50 - Prof. : 24 cm 3 000/3 500 € Voir les reproductions.

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67. Commode « tombeau » à façade galbée, en placage de bois de violette mar- queté en « ailes de papillons », dans des encadrements et filets en bois de rose et citronnier. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs ; montants saillants et tablier chantourné. Époque Louis XV. (restaurations d’entretien et petites reprises au placage). Ornementation de bronzes dorés, telle que : entrées de serrures, poignées de tirage, chutes et chutes d’arêtes, cul-de-lampe et sabots. Dessus de marbre. Haut. : 88 - Larg. : 130 - Prof. : 68 cm 16 000/18 000 € Voir la reproduction.

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68. Paire d’appliques à deux lumières en bronze doré, les bras mou- vementés à enroulements et agrafes feuillagées. Fondeur « F. BARBEDIENNE ». Signées. Style Louis XV, XIXe siècle Haut. : 38 - Larg. : 24 - Prof. : 20 cm 3 000/4 000 € Voir la reproduction.

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69. Petit secrétaire droit à abattant à façade galbée et aux côtés légèrement incurvés, en placage de palissandre marqueté en « ailes de papillons » dans des encadrements de bois de rose. Il ouvre à un abattant démasquant huit tiroirs, souligné d’une tirette en ceinture ; et deux battants en partie basse ouvrant à un casier et un tiroir. Montants arrondis et pieds cambrés. Époque Louis XV. (restaurations d’entretien et petits manques au placage, un côté insolé). Dessus de marbre rouge veiné. (restauré). Haut. : 111 - Larg. : 77 - Prof. : 40 cm 14 000/16 000 € Voir la reproduction.

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70. Importante commode dite « d’apparat » galbée sur trois faces, en placage de bois de rose, bois de violette, bois de fruitiers et bois teinté vert formant riche décor marqueté d’une perspective de cubes dans des filets à grecques, réserves fleuries, rubans et drapés tombants. Elle ouvre à trois larges tiroirs à traverses dissimulées, montants saillants à fausses cannelures, tablier découpé et pied cambrés. Vallée du Rhin, XVIIIe siècle. (restaurations et légères reprises au placage). Ornementation de bronzes redorés. Haut. : 82,5 - Larg. : 152 - Prof. : 58 cm 75 000/80 000 € Voir les reproductiosn.

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71. « Le divertissement champêtre ». Beau groupe en terre cuite figurant un jeune garçon présentant un combat de coqs à une dignitaire et sa servante. Travail européen dans le goût de l’Extrême-Orient. XVIIIe siècle (petits manques à la polychromie et restaurations). Sur un socle en bois doré à frise de raies-de-cœur. Haut. : 48 - Larg. : 40 - Prof. : 25 cm 32 000/35 000 € Voir les reproductions.

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72. Beau et exceptionnel secrétaire droit à abattant, en placage de bois de rose, bois de violette, bois teinté vert et sycomore, à décor marqueté de cubes en perspective dans des réserves. L’abattant à décor en plein centre, d’attributs de Musique sur fond de branchages feuillagés et nœud de ruban. Il ouvre à un tiroir dans la partie supérieure, un abattant démasquant quatre casiers et six tiroirs ; et deux battants en partie basse. Montants plats à cannelures simulées et pieds droits. Estampillé « L. BOUDIN ». Époque Louis XVI. (petits éclats, restaurations et reprises au placage). Ornementation de bronzes dorés, telle que : frises d’entrelacs, mascarons, boutons de tirage et entrées de serrures à nœuds de ruban. Dessus de marbre brèche d’ Alep. Haut. : 148 - Larg. : 94 - Prof. : 39 cm 55 000/60 000 € Léonord BOUDIN, reçu maître le 4 mars 1761. Bibliographie : « Les ébénistes du XVIIIe siècle, leurs œuvres et leurs marques » par le Comte François de Salverte, Éditions Vanoest, 1953, pp. 30 à 32. Voir les reproductions.

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73. Grande pendule portique en marbre noir, marbre blanc et bronzes dorés. Cadran circulaire émail blanc marqué « Bréguet » surmonté d’un vase fleuri, et flanqué d’obélisques à chutes d’attributs guerriers enrubannés. Elle repose sur six colonnes surplom- bant un couple de colombes. Base à décrochements à frise de rinceaux feuillagés et petits pieds toupie. Époque Louis XVI. (petits accidents et manques ; éléments rapportés). Haut. : 70 - Larg. : 43 - Prof. : 18 cm 13 000/15 000 € Voir la reproduction.

74. Petit canapé corbeille en bois mouluré, sculpté et rechampi gris, à décor de raies de cœurs, rubans torses et bouquet fleuri à nœud de ruban. Accotoirs pleins à manchette se terminant par un enroulement ; il repose sur quatre pieds fuselés à cannelures ruden- tées. XVIIIe siècle. (restaurations d’entretien). Haut. : 96 - Larg. : 125 - Prof. : 56 cm 5 000/6 000 € Voir la reproduction.

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75. L’Empereur Constant Ier. Important buste en marbre de Carrare et albâtre enrubanné reposant sur un piédouche circulaire en marbre gris Saint Anne. Travail français du XIXe siècle. (petits manques et restaurations). Haut. : 106 - Larg. : 80 - Prof. : 36 cm 33 000/35 000 € D’après un modèle antique exposé au musée du Louvre daté de 337 à 350 après J.C. Marcus Flavius Valerius Constantius - Constant Ier dit « Chlore », empereur romain de 305 à 306 après J.C. L’anecdote voudrait que l’Histoire l’ait affublé du nom de « Chlore » en raison de la pâleur de son teint. Voir la reproduction.

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76. Pendule « squelette » formant lyre, en marbre blanc, marbre noir et bronzes dorés. Cadran circulaire émail blanc à chiffres arabes et mouvement apparent, surmonté d’un masque rayonnant et souligné de branchages feuillagés à nœud de ruban. Piétement arqué et base agrémentée d’un rang perlé et rosaces. Fin du XVIIIe siècle. (restaurations d’usage). Haut. : 42 - Larg. : 20 - Prof. : 8,5 cm 5 000/6 000 € Voir la reproduction.

77. Paire de consoles d’angle en bois mouluré, sculpté relaqué vert et redoré. Large ceinture agrémentée d’un vase accosté de volatiles et rinceaux feuillagés, dans un encadrement à rang perlé. Elles reposent sur un montant central de forme gaine surmonté d’acanthes et imitant l’écaille. Fin du XVIIIe - début du XIXe siècle. (petits accidents et manques, restaurations). Dessus de marbre. Haut. : 96 - Larg. : 60 - Prof. : 40 cm 18 000/20 000 € Voir la reproduction.

78. Beau mobilier de salon en bois sculpté et doré à décor de raies-de- cœur, oves et agrafes d’acanthe. Dossiers plats carrés, accotoirs à manchette et pieds fuselés à cannelures rudentées. Il comprend : un canapé, deux ber- gères et quatre fauteuils. Époque Louis XVI. (petits éclats et usures). Garniture de tapisseries à décor de rinceaux, entrelacs et bouquets fleuris, d’époque Napoléon III. Canapé : Haut. : 105 - Larg. : 103 - Prof. : 76 cm Bergères : Haut. : 100 - Larg. : 73 - Prof. : 70 cm Fauteuils : Haut. : 95 - Larg. : 65 - Prof. : 54 cm 25 000/30 000 € Voir les reproductions page ci-contre. 77

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79. Exceptionnelle paire de lustres en bronze doré à huit bras et neuf lumières agrémentés de perles et fleurettes en verre taillé formant bouquets fleuris et feuillagés. Vasque conique surmontée d’un poignard facetté foncé de miroirs. La partie supérieure formant dais souligné de pampilles. Travail de la maison BAGUÈS. Circa 1900. (très légers accidents et manques). Montés pour l’électricité. Haut. : 120 - Diam. : 80 cm 80 000/120 000 € Voir la reproduction.

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80. Grande et étroite vitrine peinte à l’imitation du bois dans des encadrements noircis. Elle ouvre à deux battants vitrés en partie haute et deux autres battants pleins en partie basse. Corniche crénelée et base moulurée en plinthe découpée. Époque Directoire. (légères usures et petits accidents) Haut. : 212 - Larg. : 106 - Prof. : 36 cm 8 000/10 000 € Voir la reproduction.

81. Importante pendule de cheminée en bronze doré et marbre blanc figurant deux amours sur un tertre fleuri jouant avec un couple de colombes. Cadran circulaire émail blanc marqué « Julien LEROY à Paris » inscrit dans une cou- ronne fleurie et enrubannée. Bases rectangulaires à larges frises de rinceaux feuillagés reposant sur six pieds toupie à godrons. Le mouvement marqué « S. MARTIN et Cie médaille de bronze » Style Louis XVI, circa 1880. (petits accidents et manques, éléments à refixer). Haut. : 50 - Larg. : 84 - Prof. : 24 cm 14 000/16 000 € Voir la reproduction page ci-contre.

82. Belle paire de bergères à dossier corbeille en « chapeau de gendarme », en noyer mouluré et sculpté. Accotoirs pleins à enroulement, supports d’accotoirs et pieds fuselés à cannelures rudentées. Époque Louis XVI (restaurations). Haut. : 87 - Larg. : 68 - Prof. : 56 cm 8 000/10 000 € Voir la reproduction page ci-contre. 80

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83. Important bureau à cylindre toutes faces, en acajou et placage d’acajou flammé. Il ouvre à trois tiroirs en gradin, un cylindre à plateau coulissant formant écritoire, démasquant casiers et tiroirs, cinq tiroirs en caisson et deux tirettes latérales. Il repose sur quatre pieds fuselés à cannelures foncées de laiton. Époque Louis XVI. (restaurations d’entretien). Dessus de marbre. Ornementation de bronzes dorés, telle que : galerie ajourée soulignée d’un drapé tombant, frises d’encadrements, bagues et sabots. Haut. : 128 - Larg. : 160 - Prof. : 75 cm 22 000/25 000 € Voir les reproductions.

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84. Important lustre à six bras de lumière en fer forgé et tôle doré. Fût balustre en bois sculpté à riche ornementation de guirlandes, pampilles, dragées et mirzas en verre taillé et perles en verre de couleurs. Ancien travail italien. (petits accidents, manques et éléments à refixer). Haut. : 160 - Diam. : 125 cm 5 500/6 000 € Voir la reproduction.

85. Belle paire de glaces de forme rectangulaire, le miroir gravé de scènes animées dans le goût de l’Extrême-Orient, dans des réserves à écoinçons. L’encadrement ajouré en bois sculpté et relaqué à décor polychrome de fleurettes, coquilles et rinceaux feuillagés. Venise, XVIIIe siècle. (restaurations). Haut. : 59 - Larg. : 58 cm 15 000/18 000 € Voir la reproduction.

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86. Cartel d’applique en bronze doré surmonté d’un vase couvert et pommes de pin. Cadran circulaire émail blanc marqué « Julien Leroy Paris », dans un entourage à drapés tombants, feuillage et rangs de piastres. La partie inférieure soulignée d’une tête de femme cou- ronnée de fleurs et palmette. Mouvement à fil. Époque Louis XVI. (petites égrenures et élément à refixer). Haut. : 90 - Long. : 44 cm 6 000/8 000 € Voir la reproduction.

87. Table de salle-à-manger de forme ovale en acajou, placage d’acajou et bois teinté. Large ceinture à bandeaux soulignée de joncs en laiton. Elle repose sur six pieds gaine se terminant par des roulettes. Époque Directoire. (restaurations et parties refaites). Avec une allonge à bandeaux. Haut. : 72 - Long. : 138 - Prof. : 110 cm Allonge : 138 x 66 cm 9 000/10 000 € Voir la reproduction.

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88. Secrétaire formant coiffeuse en acajou, placage d’acajou et acajou blond. Il présente en partie haute une porte foncée de glace, flanquée de douze tiroirs et quatre colonnes détachées. La partie inférieure pré- sente une écritoire mobile, deux tiroirs et deux caissons de trois tiroirs. Pieds fuselés et cannelés. Ornementation de bronzes dorés, telle que frise de guirlandes tombantes, boutons de tirage, rosaces, entrées de serrures et sabots. Vienne, fin du XVIIIe siècle. (légères usures et restaurations). Haut. : 162 - Larg. : 110 - Prof. : 66 cm 12 000/15 000 € Voir la reproduction.

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89. Paire de vases balustres sur piédouche en spathfluor améthysté dit « Blue John ». Monture de bronzes dorés, telle que : fretel en pomme de pin et pourtour du col à guirlande feuillagée et enrubannée. Angleterre, fin du XVIIIe - début du XIXe siècle. (petits accidents et manques). Contresocles carrés. Haut. : 24 cm 16 000/18 000 € Voir la reproduction.

90. Vase balustre sur piédouche en spathfluor jaune dit « Blue John ». Angleterre, fin du XVIIIe - début du XIXe siècle. (petits accidents et manques). Contresocle carré. Haut. : 23 cm 5 500/6 000 € Voir la reproduction.

91. Paire de vases balustres sur piédouche en spathfluor améthysté dit « Blue John ». Monture de bronzes dorés, telle que : fretel en pomme de pin stylisée et attaches à mufles de lions à anneaux tombants. Angleterre, fin du XVIIIe - début du XIXe siècle. (petits accidents et restaurations). Contresocles carrés. Haut. : 19 cm 10 000/12 000 € Voir la reproduction.

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92. Beau bureau plat à gradin toutes faces, en placage de bois noirci orné de réserves en cuir laqué à décor polychrome et or de paysages dans le goût de l’Extrême-Orient. Il présente un gradin à ressauts ouvrant à quatre tiroirs, une ceinture bombée ouvrant à un tiroir encadrée de quatre autres tiroirs et repose sur huit pieds gaine réunis par deux tablettes d’entrejambe. Ornementation de bronzes dorés, telle que : galerie ajourée soulignée d’un drapé tombant, frises d’encadrements, lingotière, plaques brettées ornant les pieds, bagues et sabots. Travail du XIXe siècle. (usures, petits accidents et manques). Dessus de marbre (accidenté). Haut. : 100 - Long. : 130 - Prof. : 68 cm 24 000/26 000 € Voir les reproductions.

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93. Buste en terre cuite patinée imitant le bronze, figurant un notable. Signée J. VIAN et datée 1845. (accidents et restaurations). Haut. : 46 cm 1 000/1 200 € Voir la reproduction.

94. Paire de cassolettes de forme balustre, en marbre vert veiné et monture de bronzes dorés, telle que : couvercle à canaux torses, prises latérales fixes en col de cygne retenant des guirlandes de fleurs en chute à nœuds de ruban et pié- douche circulaire à frises de feuilles d’eau. Style Louis XVI. Haut : 50 cm 3 000/3 500 € Voir la reproduction. 94

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95. Guéridon circulaire en bois et stuc dorés, fût balustre et piéte- ment tripode orné de chimères couronnées. Base moulurée en plinthe. Beau plateau en verre églomisé à décor polychrome en plein centre d’un bouquet de roses et réserves animées de volatiles, dans un environnement de rinceaux et rosaces sty- lisées. Époque Napoléon III. (petits éclats et reprises à la dorure, verre accidenté). Haut. : 80 - Diam. : 100 cm 22 000/25 000 € Voir la reproduction.

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96. Importante sculpture en plâtre patiné, figurant un jeune indigène en pied tenant une lance. Circa 1900. (petits éclats, manques et restaurations). Haut. : 190 cm 5 000/6 000 € Voir la reproduction.

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97. Bel et rare ensemble de cinq cantonnières et leur passementerie formant pendant, à décor de scènes de volatiles s’affrontant sur fond de sous-bois. La partie inférieure en trompe-l’œil formant guirlandes feuillagées et fleuries sou- lignées de drapés tombants. Aubusson, époque Napoléon III. (légères usures). Pour l’une : 146 x 200 cm Pour les quatre autres : 140 x 242 cm On y joint des rideaux en velours. 16 000/18 000 € Voir les reproductions pages suivantes.

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Exceptionnel ensemble de cinq cantonnières.

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Aubusson, époque Napoléon III.

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98. Mobilier de salon en bois naturel mouluré et sculpté, à décor rehaussé d’or d’entrelacs et branchages d’olivier. Dossiers plats garnis en plein, accotoirs en crosse et pieds anté- rieurs à canaux et agrafes de feuilles d’eau. Il comprend : un petit canapé et deux bergères. Angleterre, période LIBERTY. Circa 1900. (petits manques et légères usures à la dorure). Canapé : Haut. : 81 - Larg. : 130 - Prof. : 66 cm Bergères : Haut. : 81 - Long. : 62 - Prof. : 66 cm 4 000/6 000 € Voir les reproductions.

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99. Petite armoire en érable et placage d’érable mou- cheté, de forme rectangulaire aux côtés arrondis ouvrant à deux portes cintrées démasquant des éta- gères et surmontées de galeries ajourées. Elle pré- sente en façade deux battants ouvrant sur six tiroirs. Montants en colonne et base en plinthe moulurée reposant sur deux larges pieds griffes. Époque Biedermeier, première moitié du XIXe siècle. (petites restaurations). Haut. : 150 - Larg. : 126- Prof. : 45 cm 6 500/7 000 € Voir les reproductions.

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100. Paire de bougeoirs en bronze patiné et bronze doré. Le fût formant colonne cannelée surmon- tée d’une gerbe de blé retombante. Piétement tripode à jarrets et griffes de lions. Base curviligne en plinthe. XIXe siècle. Haut. : 33.5 cm 1 000/1 200 € Voir la reproduction.

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101. Petit cartonnier rectangulaire en acajou et placage d’acajou ouvrant à une tirette et un tiroir latéral, ainsi que trois tiroirs à abattant en façade. Montants plats et pieds antérieurs à griffes. XIXe siècle. (petites fentes et usures). Haut. : 109 - Larg. : 60 - Prof. : 46 cm 3 500/4 000 € Voir la reproduction.

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102. Importante paire d’obélisques en placage de marbre de couleurs. Elles reposent sur des socles quadrangulaires ornés de motifs losangiques; bases moulurées en plinthe. Circa 1920-1940. (petits accidents et restaurations). Haut. : 200 - Socles. : 50 x 50 cm 20 000/22 000 € Voir la reproduction.

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103. Carreau de revêtement en forme d’étoile, en céramique vernissée et dorée à décor de feuillages stylisés sur fond bleu-nuit. Iran, XIVe siècle. Dans un encadrement étoilé. A vue : 19,5 x 19,5 cm 4 000/5 000 € Voir la reproduction.

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104. Femme à l’écriture. Épreuve en bronze à deux patines, figurant une femme drapée à l’antique à demi-assise sur une stèle à attaches à mufles de lions. Circa 1900. Haut. : 64 - Larg. : 21 - Prof. : 21 cm 4 500/5 000 € Voir la reproduction.

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105. Cabinet rectangulaire en laque noire du Japon, à décor polychrome et or de canards auprès d’un prunier. Il présente deux vantaux en façade démas- quant dix tiroirs dans des encadrements en laque aventurine. Pentures et ferrures en bronze doré et ciselé. Japon, période EDO XIXe siècle. (restaurations d’usage). Il repose sur un piétement en bois laqué. Haut. : 145 - Larg. : 91 - Prof. : 51 cm 12 000/15 000 € Voir la reproduction.

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TAPISSERIES - TAPIS

106. Tapisserie de Bruxelles du début du XVIIe siècle La construction de la Tour de Babel. Belle et riche bordure à décor de guirlandes de fruits animées de volatiles et écoinçons à masques. Porte la marque « B. B. » pour « Bruxelles et Brabant », ainsi que la marque des ateliers de production. (petites usures et déchirures). Haut. : 340 - Larg. : 230 cm 28 000/30 000 € Cette tapisserie témoigne de la collaboration entre deux fameuses manufactures bruxelloises, à savoir, la manufacture de Jean II RAES, l’une des plus importantes entre 1580 et 1650 et celle de Jacques GEUBELS. Voir la reproduction.

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107. Tapisserie d’Audenarde du XVIe siècle. Verdure aux animaux fantastiques. Large et belle bordure vieil or animée de personnages, animaux et rinceaux feuillagés. (légères usures). Haut. : 280 - Larg. : 430 cm 30 000/40 000 € Située à l’ouest de Bruxelles, cette manufacture connut son plein essor au XVIe siècle ; ses ver- dures caractéristiques en firent sa popularité. Voir la reproduction.

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108. Exceptionnelle tapisserie de Lille, de la fin du XVIIe - début du XVIIIe siècle. À décor de personnages et leurs troupeaux, dans un paysage au bord d’une rivière. Bordure imitant un cadre. D’après un carton de David TENIERS. Signée en bas à droite : « G. WERNIERS ». Porte la marque de la manufacture de Lille. Haut. : 360 - Larg. : 380 cm 60 000/80 000 € Si cette tapisserie tissée en la ville de Lille et portant son emblématique marque au lys d’argent sur champs de gueules avec les lettres « L.F.», cette production reste toutefois une entreprise fla- mande. En effet, Guillaume Werniers, inscrit comme bourgeois de Lille depuis 1701 n’est autre que le successeur et gendre du fameux lissier bruxellois Jean de Melter, émigré à Lille vers 1688. Connu pour ses tapisseries dites « TENIERES », il incarne ainsi et fait perdurer le savoir-faire bruxellois. Voir la reproduction.

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109. Tapis d’Aubusson. Fond clair orné d’un élégant médaillon à bouquet fleuri dans un environnement d’entrelacs et rinceaux feuillagés. Belle et large bordure à écoinçons rocaille. Époque Louis-Philippe. Haut. : 530 - Larg. : 400 cm 15 000/18 000 € Voir la reproduction.

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ORDRE ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE D’ACHAT (en euros) (en euros) Numéro de téléphone à appeler pendant la vente : Selon formulaire A retourner par courrier ou par fax à :

14, rue Saint-Fiacre [email protected] 75002 Paris www.massol-sa.com FRANCE Comptabilité : Tél. : 01 42 65 08 01 Tél. : 01 42 65 08 64 Fax : 01 42 65 04 60 Fax : 01 42 65 04 50

Société de Ventes Volontaires de Meubles aux enchères publiques agréée en date du 20 décembre 2001 sous le n° 2001-24 VACATION DU VENDREDI 8 JUIN 2007 A 14 HEURES

Je soussigné(e) après avoir pris connaissance des conditions de ventes décrites dans le catalogue, je déclare les accepter et vous prie d’acquérir pour mon compte personnel ou d’enchérir par téléphone, à la vente aux enchères à L’HÔTEL DROUOT du VENDREDI 8 JUIN 2007, le ou les lots désignés ci-après. M...... Adresse : ...... Tél. : ...... Télécopie. : ......

Lot n° Désignation Enchères maximum (en euros) (à indiquer sauf s’il sagit d’enchères par téléphone) ......

Date Signature :

Toute personne faisant parvenir par courrier ou fax, un ordre d’achat ou une demande d’enchères par téléphone, devra le confirmer par téléphone pour s’assurer de la bonne réception dudit ordre, Massol S.A. n’étant pas responsable du bon acheminement d’un courrier ou d’une télécopie. Nous prions les personnes qui nous confient des ordres d’achat de bien vouloir s’enquérir, dans les deux jours suivant la vente, du résultat de leurs enchères. Nous remercions les enchérisseurs d’accompagner l’envoi de leur ordre d’achat d’un relevé d’identité bancaire ou d’un extrait d’immatriculation au R.C.S. Les lots vendus, rapportés après la vente dans les locaux de Massol devront être retirés au plus tard dans les 15 jours. Passé ce délai, Massol se verra dans l’obligation de facturer des frais de magasinage. A défaut de paiement du montant de l’adjudication et des frais, une mise en demeure sera adressée à l’acquéreur par lettre recommandée avec avis de réception. A l’expiration du délai d’un mois, après cette mise en demeure et à défaut de paiement de la somme due, il sera perçu sur l’acquéreur et pour prise en charge des frais de recouvrement un honoraire complémentaire de 10 % du prix d’adjudication, avec un minimum de 250 €. L’application de cette clause ne

fait pas obstacle à l’allocation de dommages-intérêts et aux dépens de la procédure qui serait nécessaire, et ne préjuge pas de l’éventuelle mise en œuvre de la Ê procédure de folle enchère.