Nr. Éditeur : 2-9503657. I.S.B.N. : 2-9503657-0-1. J'ai vécu le présent de Dieu,

Il m'a fait «not-Aire» pour son cimetière : «GUEMY» !

Je lui demande pardon Au, nom de tous les Chrétiens, pour Ly-on & Rome, son Fils y fut Marter-Hitz. Pro fond Hitz. De-pro-fun-dis.

Au - T - INGUES D'ORANGE & D'AUSTRASIE "c" L OR - -,>;u"Mà-

PAR

René OOGHE

Terre Pôle d'Au : d'Angle, le Saint Pol.

SUR LES PAS DES TEMPLIERS : le nom qui brille: AV COPYRIGHT @René OOGHE F. 62610 AUTINGUES Nr. Éditeur : 2-9503657. I.S.B.N. : 2-9503657-0-1.

Tous droits d'adaptation, de reproduction et de traduction, réservés pour tous pays.

Cet ouvrage ne peut être reproduit, même partiellement et sous quelque forme que ce soit : photocopie, décalque, microfilm, ou tout autre procédé, sans une autorisation écrite. Edité par l'Association Informations Culturelles Régionales loi 1901. 2, Rue d'Àrdœs 3^ Autingues - 62610 Ardrea Tél : 21. 82. 46\ �39. --- - *� �, - *y / i Jésus Gamma dans l'enfer. La pierre de l'église de Nielles, donne la 1ère année du bagne d'Ay : « 19 - Ay» qui en réalité est la 1ère année chrétienne sans Dieu. 14 ans après, arriva Jesus le «Ramy» encordé pour travailler l'or. Son gisant en chevet, affirme qu'il mourrut à Nielles. Il fut après travaux, transporté dans le chœur de l'église, pour appuyer le mot «Cœur», il en était l'As. L'abbé Guerlet curé de la paroisse et historien y ajouta pour décor deux lanternes, pour évoquer la grande et la petite d'Autingues et bien indiquer de cette façon qu'il habitait chez les gens de «Haute Condi- tion : les Altigensis». Comme des chiens, aussi féroces, — d'AY, ils «M'unirent» «Munich» à YA, par la Leu. Celui de Hollande à celui de Roumanie.

LE CHRIST GISANT DE NIELLES-LES-. LE FORT & TEMPLE D'AUTINGUES

Le Temple d'Autingues, dit château Fort, était aussi le Four Michaël, ou encore la Lanterne. Il fut le Lyseum du Moyen-âge. Pour cette raison, Louis XIV dit le Soleil, n'aimait pas voir briller d'autres étoiles et le détruisit. Mais la question se pose : le Pape le lui a-t-il de- mandé ? Lorsqu'on connait l'histoire de la Rame de papier à Nielles et le Quarto d'Autingues, la page 16 du livre de François de Saint Just, «Témoins de quatre siècles», devient compréhensible. Il s'agit de Mr. Ramefeuil et l'auteur s'interroge par un (?) sans comprendre. La réponse est aux pages 44 et 166, que j'ai trouvé sur l'histoire du papier dans le grand souterrain Austrass, exactement à . Le roi de , demande à St.Just non parenté de ceux d'Autingues d'aller vivre à ce «Beau Fort», pour faire plier en quatre le propriétaire. «Vous ne sauriez rien de mieux Monsieur que de vous établir dans le château de Belfort, ainsi qu'il vous a été ordonné, même d'y faire garder Monsieur «Ramefeuil» avec toute l'exactitude que le roi désire etc ... » Le Seigneur d'Autingues avait donc à Versailles le sobriquet de Ramefeuil en pensant au site de Nielles et Autingues. Louvois avait donc déjà reçu l'ordre de démolir le Fort. Puis arrivera avec lettre patente à , un officier qui s'occupera des lieux, pour effacer les mémoires. Les Maires des Communes s'acharneront à conserver intact sur leur sol, les moindres détails pour l'histoire, que Dieu les bénisse, l'Art les aidera en sympathique. Toute l'histoire de la Chrétienté, doit se lire à l'envers dans une glace, comme la pierre sigillé de l'église d'Autingues. INTRODUCTION

Le présent ouvrage est un livre d'histoire locale, et d'une région s'étendant de à , dont le centre était : AUTINGUES, obligeant des recherches en France, à la suite des Compagnons du «DE VOIR». Tout au long de cette étude, qui est celle de la toponymie des lieux, nous suivrons la chaîne des «pré-Romains» — les « Romains» — les «Burgondes» — les «Francs» — puis la France du Moyen-Age, rac- cordée aux deux bouts par la langue d'«Hoïl» (oïl). Il s'agit d'un bagne. Les faits historiques qui en découlent, sont d'une grande importance en ce qui concerne la transgression Dunkerquienne, la ville de Saint-Omer, le nom de Vienne, l'Artois et la Bourgogne, l'histoire du Mont Saint Louis de GUÉMY, et le Pélerinage de Notre Dame de Grâce à ARDRES, - RUMINGHEM, LOUCHES, NIELLES et SANGATTE, l'origine des noms français, pour l'Orme, le Frêne, le Hêtre, le Platane, et le Chêne, qui sera pour ce bois, le départ de la chevalerie. C'est à partir de l'étude sur les ciments de Guémy que je fus obligé de faire découvrir ce que certains pou- vaient encore comprendre, mais par le fait d'avoir cassé les statues des églises et les avoir mises à la poubelle, le clergé s'est mis en rupture de banc avec le langage des arts, par le voile qui disait la vérité d'un commun accord. Dernier témoin oculaire dans la connaissance du «de voir», j'écris ces lignes trouvées sur les murs, les statues et nos lieux dits. Par honnêteté intellectuelle, je me suis adressé un à un aux maires des communes concernées, et à un prêtre d'un de nos villages. Tous m'ont encouragé à aller jusqu'au bout de mon histoire, afin de retrouver les raisons de nos succès et nos échecs. Je remercie ces personnes, qui ont le courage d'affronter les réalités, avec le souci d'améliorer notre vie et de corriger les erreurs du passé. Ce livre, va donc remplacer la mémoire détruite par les statues : (Statue - qui tient debout). Que ceux qui ont mémoire de leurs lieux puis- sent aussi les écrire afin que le patrimoine historique se conserve sans mettre en péril l'histoire de l'hu- manité soucieuse de nous atteindre. Je n'ai pas la prétention d'être historien, et les vrais, voudront bien excuser mon peu de connais- sances en cette matière. Je m'oblige à leur demander de suivre la route des artistes et des baladins. Je pensais que ceux qui vocalisaient possédaient l'art de donner à ceux qui se recueillent, le vrai sens d'écouter le 2ème sens de la partition du chant, comme font les peintres et sculpteurs, les musiciens, et ceux qui ont l'art de l'homélie. Ce fut le sel de l'esprit au Moyen-âge, aujourd'hui disparu : faire qu'un seul mot puisse être un livre ! Le matérialisme a tout détruit, et nous sommes aujourd'hui au départ d'une nouvelle gravitation. Puisse celle-ci s'engager dans le cœur des humains, sans mélanger le laitier à la fonte du creuset. Ce bagne est l'histoire de la Brédenaarde vérouil- lée par des experts des clefs de «pi». Ce fut du très grand art, à une époque, où connaître trois langues à la perfection, tenait du prodige. Ayant peu de documents, je bute sur la précision. Pourtant j'éviterai la préposition : «vers», si facile à remplir les livres, remplacée sur le clocher d'Autingues par : «dit-on». L'essentiel est de combler le vide qui fut voulu, afin que le passé ne puisse rendre des comptes. Ensuite l'histoire d'Autingues de René Ringot suivra. Il essaya d'appeler les Romains à son aide, je l'ai fait pour lui. Mon ami restera pour nous tous l'exemple du Maître soucieux d'écrire ses origines. L'Auteur. 1

LES FORGES

UNE DES PORTES. «La LANTERNE» LA REINE DES LOSTS Autingues possède dans le souterrain l'histoire de la Dame de carreau dans le Colombier de L'Eulalie. Celle-ci suit certainement l'histoire de Mag, qui ne peut être que le tryptique de gauche à l'autel de l'église d'Ardres, vu le jeunesse de la femme couronnée étant éclairée par «l'Ostensoir» que l'on retrouve dans la traduction de «Montreuil». Les 2 angelots, sont ceux que l'on retrouve aussi à Autingues dans l'église St. Martin, représentant les fours Gabriel et Michaël. C'est sur le 1er Avril que le peuple du Moyen- âge la fêta par la blague, pour «empois-sonner» la «Mante Religieuse» que St. Martin voulut couper en deux sur le «Mante» «Au» servant de voile. Avril prend alors le sens de «Li-vr-Ay» de l'évangile demandant d'être retiré et de ne pas lire, évitant la vérité.

Les 2 voûtes superposées, sont celles des fours où travaillaient en bas les «Lôsches» «noirs» et en haut les «Lôsts» «étouffeurs de lumière». AV - T - INGUES D ORANGE & D AUSTRASIE "C"L'OR- NU

I LE CIMETIERE D'AUTINGUES.

t Jerrière les monuments de la famille De Saint- Just d'Autingues, se trouve une stèle en pierre, la plus haute du cimetière, d'une élégante finesse. des Salines.Cette tombe appartient à la famille Blanquart Elle ne mesure pas moins de 4m, 10 de hauteur, à partir de la pierre tombale. La largeur dans un carré parfait, a Om,65 sur la base jusqu'à Im,20 . Puis à cette hauteur, cette largeur rétrécie à Om,31. telle uneLa fuméecroix ousurplombant une flamme dépassevers le ciel.alors de Om,87 En bas du monument, les inscriptions de la famille sont sur un marbre blanc de calcaire le plus pur, ayant le sens ésotérique de la chaux blanche à la sortie du four. Une demande m'est faite de réciter une prière : «DeprofundisM «de la profondeur de la terre je crie vers vous Seigneur !», c'est une demande que je ne vais pas oublier jusqu'à la fin de mon récit. C'est ce monument qui me fit découvrir l'his- toire des ciments de Guémy et par ce biais, le passé de sa chapelle et celui de la Brédenaarde tout entière. CHARLES LE BON Charles-le-Bon : 1127, promoteur de la Trève de Dieu, faisant dé- couvrir, la mettant en lumière la Porte Noire de Trèves, à la fin du IVème coupantsiècle avant le bois Jésus-Christ des forêts par de oùla Bredenaarde.les esclaves partaient pour l'Enfer des Lôsts Tous les textes anciens et toute la Gaule entière, parle de cet enfer et qu'elle le nom était de en «Gaule» réalité : fut«Whôlle» mis en c'est code à surdire le «devant «g» et l'enfer».«Au» de Il l'or, fut doncalors facileface au d'appeler Calaisis. la Hollande actuelle : le Pays de l'Enfer, puisqu'elle y était Charles lutta contre ce Marché esclavagiste des noirs charbonniers et fut assassiné pour cette raison, pendant qu'il priait. (hist. des Saints, tirée de Missi except. 1981). Trèves étant sur la Moselle, ce nom provient de «Moses» et «Zeel». «Moses» veut dire les «Moïses» et l'on peut donc dire qu'ils étaient Juifs sur le Nord Européen. Puis «Zeel» est une traduction de la cellule des abeilles : «AB-AY» traduite par les Romains par «Abbas» et non le mot «Apis» qui voile l'origine comme toute l'histoire de la Bredenaarde. et dans ce mot d'«Abbas», «As» se retrouvera en logique sur le jeu de cartes des Rois et du Pape. On a retrouvé dans les tombes Ardenaises, des abeilles d'or et le Pape Urbain VIII en mit trois pour représenter ses forges de l'Ardrésis, quand on sait par «Viterbo», que cette ville est devant Rome au Nord Ouest, sur la Mire de Ruminghem disant : «La route des 3 biens. (p.224). Ces abeilles étaient aussi dans la tombe de Childéric 1er, qui en plus avait une boule de Cristal, symbole du Christ alchimiste d'Au, par Cristaux que raconte aussi le lustre de Bouvelinghem. Les monastères ou «Abbayes» sont comme la porte de Trêves, mis sur le projecteur de l'histoire, pour dire qu'ils ont pipés celle-ci avec facilité, puisque leurs moines étaient seuls à écrire et transmettre ainsi le souvenir de l'époque. Ils le firent sur ordre de Rome par la technique du «miroir», qui est le portrait du parfait Jésuite, ayant la conscience intacte devant Dieu, calquée sur l'apanage des rois. César le premier, mit à profit cette philosophie que reprirent les Papes, et mirent un voile épais sur les débuts du Christianisme nécessaire pour lutter contre la religion juive. Depuis, tout se lit à l'envers, à commencer par les cathédrales qui pour cette raison à comprendre, nous obligent à se retourner pour voir l'autre face du miroir, comme est la Hollande, Saint Pierre de Rome, Jérusalem, et tout naturellement le Christ, que j'ai découvert ici : «Ramy», dit le «Sujet», pour Jésus. Je suis donc comme Charles-le-Bon, je prie pour les noirs char- bonniers que le manoir du «Manègre» «les hommes noirs» met aussi en lumière, à «Lôstrat» «la rue des étouffeurs de lumière» sur le territoire de «Nielles», qui est «Noirâtre». SUR LES PAS DES TEMPLIERS : le nom qui brille: Av

II

DEPROFUNDIS

Ce DEPROFUNDIS, je le fais : pour les Blanquarts Des Salines, les Êmmerit , les Brœuck , les Carbonnier , les Lœuche , les Lôst (étouf- feurs de charbons et de flammes), pour les Brusles (inguérissables), les Brûlin , les Brazy , les Carbonnel , les Ducaufour , les Leurette , et les Charlemagne . Je prie aussi pour les Brémartz, les Moullartz, les Audemartz, les Frankewills, les Hautkloques, les Klemhitz, Haut-dick-heiss, Vemandics, Bertins, Martins, les Artz-Oye, les Bürgens, et les Sanctiusts. Pour leurs immenses souffrances, je leur dois, vous leur devez cette prière, comme firent ceux qui construisirent des chapelles pour eux, et sont mainte- nant dans l'oubli, car tous ces gens, firent notre pays: la « Brésaardrésis ... dans la Brédenaarde», ou encore la «Bréarde». l'Europe du Nord pendant la glaciation de Weichsel

d après WOLDSTEDT (1967) ni

LA VALLÉE DU RHIN.

11 L Angleterre et la France, il y a 8000 ans, 1étaient séparées seulement par le lit d'un fleuve qui était le Rhin. D'après Woldstedt (1967), le Rhin était devant nous, à 25 ou 30kms du village d'Autingues,et pouvait avoir 5 à 10 kms de largeur. La raison de cet événement, était due à la glacia- tion des mers nordiques : époque du quaternaire. Cette glaciation s'étendait depuis Hanovre en Allemagne au Lincolnshire en Angleterre, sur une ligne très concave. C'est à partir de 8000, que commença d'après Woldstedt (BP. 1958) le réchauffement de notre région et la fonte des glaciers. En 1936, Baak, avait décrit, la mer du Nord ressemblant pour ses fonds : un pays submergé. Il prouve donc qu'à un moment donné, la mer retenue certainement par les falaises du Gris-Nez, et suite à ses battements, effondra la roche et fonça sur la plaine flamande, déracinant les arbres emportant tout sur son passage, encombrant les marais du Hanovre. Ils deviendront comme dans le Calaisis et l'Ardrésis, d'immenses tourbières. Pour nous, ce fut la fin de la vallée du Rhin et le commencement d'une vie maritime. Le Rhin coulait donc devant nous, et pratique- ment navigable depuis la Suisse. Il fut l'artère des civilisations antiques. Les mers Scandinaves, piégées par les glaces, firent que le poisson également prisonnier n'avait pour seule issue : le Rhin via le Griz-Nez. Ce fut une aubaine pour les amateurs de pêche, et les Germains s'adonnaient aux concours des petits harengs jusqu'aux poissons gros comme des baleines. Ils campaient donc sur les berges devant Sangatte, puis les ventres arrondis à ne plus savoir manger, tant bien que mal, ils remontaient les pentes pour trouver quelques druides capables d'éliminer le trop bien vivre. Cette région était donc déjà l'Europe Commu- nautaire avant la lettre, en Week-end prolongé, avec langage germanique en priorité. IV

OCHSEN-RHEIN LES NEGRES DU RHIN

Parmi cette population de pêcheurs, que l'inon- dation marine avait rejetée sur les hauteurs de la vallée, une petite colonie de Germains s'était établie sur un promontoire, au milieu des marais du Calaisis. L'eau de mer l'avait épargné et le monticule résista aux plus fortes marées. On les appelait : «les Kohlnes», parce qu'ils sa- vaient faire du charbon de bois en étouffant le feu avec de la terre. Ces Kohlnes deviendront par la suite : «Colnes» et gens de «». Attirés par le bois de la forêt, ils se rapprochèrent des lisières et c'est là que commence l'histoire incro- yable des noirs du Rhin, sur plus de XII siècles: — l'histoire des hommes sales, par le noir de charbon travaillant les métaux précieux, ils seront les «LÕschen» «Louches» (les étouffeurs de charbon). Mais où était cet or ? On croyait qu'une mine d'or se trouvait dans le lit d'une rivière appelée Sombre. C'est un nom espagnol, qui veut dire : échouer. Les marins boulonnais emploient encore ce mot quand le chalutier s'échoue. «Equiheo» est synonyme de sombrer, mais équouer, dont provient Équihen, veut dire échouer sur le sable, tandis que sombrer, pour les Boulonnais, s'est s'enfoncer dans la mer. Pour les Espagnols, «Sombre», voulait dire s'é- chouer. C'était le premier mot qu'ils disaient aux gens venant les accueillir. L'or, provenait-il donc des navires qui s'échou- aient entre Sangatte et ? C'est possible ! Ce fut d'abord un jeu. On allumait sur terre des rangées de feu appelées «Seille». Les navigateurs se vo- yaient obligés de changer le cap croyant virer au Gris- Nez. Fatalement ils s'échouaient près de Wissant, que nous traduirons plus loin. Puis par la suite, ce jeu finira par une ruse mé- chante, «Listergaux».

L'OYE

Ces Kohlnen, appelaient leurs terrils: «les Hoïls», cheminées ou fournaises, au charbon de bois. Ils alimentaient leurs foyers avec des buissons qui fixaient les dunes de sable. Quand les Romains arrivèrent, ils voulurent connaître le nom de cette végétation et par une incompréhension de part et d'autre, ils comprirent que le mot «Hoïl» si souvent répété était la plante, qu' ils écrivirent : «Oye» et deviendra par la suite «Oyat». Ce nom sera employé à de multiples traductions, au «commun et au propre». v

L'ARBRE

E arbre n'a pas de propriétaire, il est à nous tous, dépasse les clôtures, et nous pouvons le regar- der, l'admirer, sans que personne ne nous le défende. Il rend cet hommage, puisqu'il donne protection de la chaleur, par son ombre. Chez moi, il y a quelques arbres, et je viens d'expliquer qu'ils appartiennent aux gens d'Autingues et aux touristes qui apprécient notre Village. Je ne me suis donc jamais comporté en Maître avec eux, ni avec les oiseaux qui chantent et changent de mélodies, au moment où je passe sous eux. C'est leur salut. J'ai un merle qui saute de branche en bran- che, pour m'accompagner, et un autre qui se moque de moi quand je boitille. Je sais que je suis regardé et j'essaye de me mon- trer digne pour la bonne règle instituée, entre cette gentille petite faune et moi. Cette sensibilité que j'ai acquise, me fit décou- vrir que mon hêtre frémissait lui aussi quand j'étais sous ses rameaux. J'en suis venu à lui parler secrètement et le caresser. Je devais donc écrire une histoire sur notre ré- gion, dépassant le haut Moyen-Age, sans que j'eusse une seule petite graine à mettre sous la dent. J'avais bien certainement des faits, mais à qui les attribuer ? Quatre civilisations avaient pris la relève, depuis les Nègres du Rhin, sur plus de X siècles. J'en étais donc à penser vers l'infini, quand je me suis rappelé que l'arbre pouvait devancer mes idées de quelques siècles. Étant plus haut que moi dans ses pensées, il pourrait devenir une aide précieuse. J'osais le lui demander, et croyez si vous le voulez, il me donna la solution que voici : — une essence à chaque Maître ! Pour être certain de mon exposé sur les Och- Rhein, j'avais reconstitué le terril des étouffeurs de charbon et pour canaliser le gaz forestier, je me suis rendu compte qu'il n'y avait que le sureau qui fut le tube idéal pour la conduite du gaz, piqué dans le terril, obtenant ainsi un chalumeau. Je prenais donc le bois de sureau, pour les Nègres du Rhin, puis l'orme, car le préfixe «or» était possible pour Rome, quoique traduit par Ulmus ; pour les Burgondes, j'avais le platane qui me semblait être un trait d'union entre Burgondes et Francs, qui eux, eurent le frêne. Puis le chêne, au dernier Maître, parce qu'on le trouve dans Crésecques. Voici donc la réponse du hêtre : — le Sureau se traduit : Holunder pour les Och-Rhein, — l'Orme est « Ulm us» pour les Romains, — le Platane donne «Blatt-Anne» pour les Burgondes, — le Frêne donne «Eschen-Hôlz» pour les Francs, — le Chêne est arrivé par «Eschen-holz» des Francs. Pour obtenir ce que je recherchais, il fallait donc interpréter ce que je ressentais, la sensibilité m'aidant : Le Platane étant un arbre de transition, son écorce qui s'écale traduit les plaies et le devenir de la peau. Il y a aussi en lui, «Blatt-Anne, c'est-à-dire le papier pour la terre d'Anne, (Autingues) qui est la condam- nation du bagne pour n'avoir pas fourni une partie de la moisson et qui peut être racheté par une meule. (voir : betterave et moisson aux pages 103 à 123, 154, 166). Mon arbre était donc plus qu'un informateur, mais aussi un procureur. Il venait de me traduire l'enfer. Au sujet, de l'enfer, «hôlle», on retrouve : Holl qui défendit Médine, un petit village du Mali «Ht. Sénégal». (1857). Médine, provient de «Mède» : la tiare des Perses et des Papes. Médine est aussi le refuge de Mahomet en Arabie Saoudite. Ce petit village du Mali fut assiégé par le prophète musulman El-Hadj. Par une coïncidence extraordinaire, je retrouve la tiare de Pie à Nielles, qui m'aida à faire le calcul pour retrouver les souterrains de la Brédenaarde,et ce «ir«» donnera St. Pierre à , Passe-Pierre au Banc d'Oye, St. Pierre au Frêne de Landrethun, Pierre à l'église du IIIème siècle à Vienne sur le Rhône, ainsi que St. Pierre le Moûtier et tous les Pierres sur le chemin du bagne de Brédenaarde. *Ulmitriba : abonné aux baguettes d'Orme. LE SUREAU Les Och-Rhein, piquaient les bois de Sureaux à travers la terre d'étouffement, pour atteindre le gaz forestier. On sait que le sureau est creux. Les charbon- niers allumaient donc le gaz au bout des baguettes de ce bois. Cette action de piquer le terril par ces Lôschen (étouffeurs de charbon) exprimaient ce travail, com- me on rit pour se divertir: «descendre la baguette de bois en enfer». Ce jeu deviendra réalité par le bagne. Ce sera l'enfer des «Émmerit» successifs. (Emmerit : fonction- naire et pour l'époque des rois fainéants, ils seront les Maires du Palais). L'ORME L'Orme, qui est Ulmus en latin et aussi en ger- main, fut traduit en français à cause de sa graine ronde et or, dont sa forme ressemblait à la petite pièce de monnaie d'or. C'est à cette monnaie que les Romains pensaient, en plantant leur Ulmus. L'orme, bois de charpente et bois du mobilier pour le pauvre, fut aussi le bois des escaliers. L'escalier était pour les constructeurs de cathé- drale, le sens de la gravitation : «atteindre toujours des hauteurs plus élevées en spirale». Certains piliers comme Saint Pierre de Rome, furent construits de cette façon. Aujourd'hui, les classes sociales se nivellent de plus en plus, si bien que les ormes n'ont plus leur raison d'être et un à un périrent ces dernières années. A AUTINGUES, il est le langage de l'Ange, par les Capétiens et le château fut appelé «Ormoit» (l'orme d'Oye) et pour sa chapelle : «Ornemoi» . L'Ulmus romain, se fera dans la diction française sur «orme», anagramme de «Rome» et l'on peut dire, que c'est à Autingues qu'il prit naissance. Le PLATANE Le Platane est nommé ici, pour son écorce écalée et ses graines brunes, ressemblant aux pustules de la peau, fruits de la mal-nutrition et donne l'image d'une peau hâchée par le fouet (Hiilse). Il est aussi l'avertissement de cet échange du pa- pier de la terre d'Anne, (terre des anneaux), «Blatt-ane», contre l'argent ou le fruit de la moisson délivrant le père ou le fils bagnard de l'Oye à l'Hem.* Il est donc de ce fait la signification du rachat : comme la Croix «Kreus», mais aussi Kreiss «révolution» comme l'orme.

Le FRENE Le Frêne, bois souple et résistant, fut surtout em- ployé pour les bois de traction : timons de chars ou cha- riots, les manches d'outils et surtout les roues. La roue fut aussi symbole de gravitation, car avec elle, on peut partir d'un point et revenir au départ. C'est l'image même de la révolution. La traduction latine de Frêne est fraximus et en langue germanique : Eschen-hôlz. On pourra dire tout ce que l'on veut, mais rien dans ces deux noms ne semble aboutir à la racine du Frêne. Il se trouve qu'avec l'histoire du Listergaux, «une ruse du pays, et je suis heureux que mon arbre put prouver que les Francs savaient faire des blagues,» (ce mot vient de la «Hollande»: «Hôlle — enfer et lande — terre» qui veut donc dire : (terre d'enfer), donc d'ici. Il y a un lieu-dit sur la Commune de Landrethun, qui s'appelle : «le Frêne» et ce lieu-dit, est un Listergaux. *Voir chap. Nr.XI sur la betterave et la moisson. Frêne provient du mot «fraïen» et qui veut dire «mariage». J'expliquerai ce lieu-dit dans le chapitre VII à la page 27. La consonnance est telle, qu'il est impossible de douter un seul instant que la diction du «Frêne», vient de Landrethun à la suite d'une plaisanterie de mauvais goût. Cette farce venant des Francs, on peut donc dire que le frêne fut d'importation germanique.

Le HETRE Le Hêtre, mon hêtre, est le bois sensible à l'hu- midité et la chaleur. C'est le rhumatisant de la forêt. Par ce défaut, il ne peut supporter les surfaces planes puisqu'il se contorsionne à la moindre variation du baromètre. On l'utilise donc pour les pieds de chaises et fauteuils, il rend ainsi service à ceux qui souffrent de la même maladie que lui. La hêtraie du Bréhout aurait été vite consommée à partir du plateau de Guémy qui est devenu dénudé, par le déboisage, l'érosion, mais aussi par les détritus des chaux et cendres que vous trouverez sur le chapitre de Mont Saint-Louis de Guémy. Il fallut donc importer du bois d'ailleurs et ce sera le travail de «Northout». (Bois du Nord). C'est à Guémy que la diction du hêtre prendra corps avec la langue française. En latin, le hêtre se traduit par fagus, et leurs esclaves, les vernandics, (esclaves manuels corps et âmes) feront des fagots. Pour les Francs, le hêtre se traduit par «Buche» et leurs esclaves, les Werk-Handick, (gros travail manuel) diront bien sûr : faire des bûches. Les Romains et les Francs mesurèrent les coupes par la mesure du stère : «Stereos» provenant de la langue grec. Les esclaves ne sachant pas cette expression, cru- rent que le «stereo» était le hêtre. Comme ils pronon- çaient «hester», le HETRE parut dans la diction fran- çaise, de même : «hoïl avec les Romains pour l'Oye».

Le CHENE Le chêne est certainement le bois le plus compli- qué. Il possède la Ronce et la Maille. Il représente à lui seul, toute la structure sociale du Moyen-âge. Pour éliminer la ronce du Chêne, il est nécessaire de débiter le tronc en quartier et conserver la planche centrale, qui est royale. Cette planche royale, chaque fois que j'eus l'oc- casion de la trouver, soit sur un meuble, une porte ou un lambris, je ne pouvais que m'attarder devant cette royauté du bois, admiratif. C'est superbe à regarder ! Les ébénistes jusqu'au milieu de ce siècle, atta- chaient une très grande importance à montrer la maille sur la face la plus en vue de l'objet fabriqué. On coupait alors le reste de l'arbre, par quartiers, suivant l'épaisseur des planches nécessaire au travail à exécuter, mais la maille était alors plus petite, plus affinée vers l'écorce. C'était cela les quartiers de noblesse. Si l'arbre était débité en planches, on ne prenait alors que les 3 planches, provenant du cœur du tronc, et le reste donnait alors la «ronce», qu'on vendait à bas prix. La ronce, donnant des veines arrondies, était la basse classe, comme la ronce qui se traîne au ras du sol. La maille, était le galop du cheval, empêchant le pied de toucher le sol. Ce fut le départ de l'idée de la chevalerie, comme la danse, possède une autre idée parallèle. Les Gaulois, considéraient le Chêne comme un arbre magique et le traduisait : «cassanus».Les Romains disaient : «quercus» (le village de vient de chêne). En Flamand, il est : «Ecque». Les Francs dirent : «Eiche». Il faut donc croire encore une fois, qu'il n'y a aucune racine valable pour écrire correctement le mot «chêne» dans les traductions que je viens d'énoncer. Ce qui est frappant dans ces traductions sur les arbres, est : l'Eschen du Frêne germanique. Il faut donc dire que le Chêne de Crésecques, fut bien la suite du «Frêne M et que le «Chêne» dans sa diction est né à Louches, Pas-de-Calais. «Le Chêne qui grandit la chandelle». (chap. de Louches) Actuellement, existe le long de la Becque d'Autingues, longeant les ruines du château-fort, une rangée d'arbres alternés, chênes et frênes, il y avait aussi des ormes, ils ont péri . Je me suis servi de ces bois : l'Orme, le Frêne, le Chêne, furent dans cet ordre honorés par les maîtres du lieu, pour faire comprendre que ce furent les Romains les véritables instigateurs d'une implacable continuité sur XII siècles à partir du Christ, sur ce petit coin de France, et pour qu'un jour, par le biais de la religion, on fasse regretter une barbarie que l'homme avait inventée : faire travailler d'autres hommes par la sensibilité de la peau. Toutes les chapelles anciennes, comme celle de Jésus flagellé du Rouge Camp (enclos rouge) à Louches seront les témoins de cette «ULCÉRATION» que le Chêne nous a traduit par sa Maille.

AUTINGUES L'Église aux douces pierres Les Lôsts Benjamites s'installèrent sur l'«Angle de la Terre» à «Lôstinghem» «Autingues», où toutes les rives des continents de la planète se rejoignent. Ils achetaient pour le travail de leurs forges les esclaves sur les marchés d'Europe et d'Asie, d'où le nom sur le site marécageux : «LÕstrasien «les routes d'Asie menant aux Lôsts». La Gaule était «Whôlle» «devant l'Enfer», de l'Ail de Mède». La conquête de César terminée, celui-ci continua la procédure par «Ay» en l'an 19 réservé aux «Sélinus» : «Gens de tous les pays», sauf «Ya» «Sofia» en Roumanie, pour les citoyens bannis de Rome. Les deux bagnes seront réunis par la «Leu» : monnaie des bannis que Ruminghem frappait et le métal était fondu dans les 3 forges de Nielles — Louches et «Autingues» qui était le Temple des Abays. Quand le Christ y viendra encordé pour l'or des forges, celles-ci prendront le titre de la ville de Hollande : «Amsterdam» : «les 3 forges du damné». Il sera enterré par la suite en Gisor à Guémy. Devenu le Ramy, sa mère Mary et sa femme «Mag» de «Leine» celle de «l'encordé gammé», le rejoignirent par Marseille : la Rame pour Ay et «Seille» qui était le Listergaux» de la plaine de Landrethun, marins s'échouant à Sombre près de Wissant. L'hymne national de la Révolution prit le titre de «Marseillaise pour honorer le Ramy sur le mois Messidor se terminant le 19, don- nant écho à 19 «Ay». L'«anse des Francs» «France» part d'Autingues sur Marseille, par une «Longue Croix» de Mède souterraine jusque pour expliquer les débuts de la Chrétienté. Toutes les capitales du monde passent par le «Lieu-Saint» en vis- à-vis sur «Au»-«T»«lngues» «L'Enclos du Temple de l'or». C'est la traduction du livre des Rois de la Terre unis par l'or des Césars : Rome. La Révolution Française fit changer le procédé que Napoléon réimplanta pour sauver son Empire. La 1ère noix d'Or divine est celle du Christ à Nielles, ; la 2ème après l'explosion fut le minerai de Guinée qui fit dire : «Au»-«triche» et la 3ème noix sera celle des Templiers, victimes d'avoir découvert la supercherie de Jérusalem. C'est François 1er qui remit l'ordre dans la région et soigna la «queue» de «l'Ouïe de la Terre : Guémy. Ces lieux sont le patrimoine de toute l'humanité et doivent être conservés intactes quoi qu'il en coûte.

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