Things Ain't What They Used to Be

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Things Ain't What They Used to Be Things Ain't What They Used to Be Souvenirs du Duke et de quelques autres Guy de Longevialle – Décembre 2013 1 Souvenirs du Duke et de quelques autres J'avais 13 ans et j'écoutais Caravan Page 3 Le tour du jazz en 78 tours Page 5 14 rue Chaptal Page 7 Pleyel sous haute tension Page 10 Louis et son All-Stars Page 12 Un grand festival, toujours à Pleyel Page 13 Et voici le Duke Page 15 Petits ensembles en club Page 17 Grands orchestres en concert Page 19 Jazz à Juan Page 21 Pour Miles Davis Page 22 Sous le regard d'Auguste Page 25 Jazz in Marciac Page 26 Duke Ellington le plus grand Page 28 2 I'm Beginning to See the Light J'avais 13 ans et j'écoutais Caravan Qu'est-il devenu ce vieux phono à aiguille grâce auquel j'ai découvert la musique de Duke Ellington ? C'était en 1941, j'avais treize ans, et, comme Yves Montand l'a chanté, j'écoutais Caravan. J'écoutais Caravan avec Serge, un bon copain du lycée Janson. Sa tante Rose-Marie lui avait prêté quelques disques de jazz d'avant la guerre sur lesquels les jeunes dansaient alors le fox-trot. C'était, je me souviens, des disques du "Hot Five" de Louis Armstrong, et surtout du "Famous Orchestra" de Duke Ellington. Ellington quarante et one / Yves Montand (1981) Pourquoi cette musique, qui datait déjà d'un certain temps, des années 1925/1930, nous attirait-elle alors autant ? Peut-être bien par ce sentiment de liberté que représentait alors l'improvisation, improvisation collective pour les musiciens de la Nouvelle-Orléans et de Chicago, improvisation individuelle pour les solistes du Duke. La liberté a toujours été un bien précieux, mais c'était encore plus vrai à cette époque, durant les quatre années de l'occupation allemande à Paris. On imagine d'ailleurs assez mal aujourd'hui la vigueur de la censure qui régnait alors, dans la presse et aussi dans les radios existantes, Radio Paris, Radio Cité. Le jazz américain était totalement banni des ondes de la radio française. Mais il y avait chez nous d'excellents musiciens auxquels le quintette du "Hot Club de France" de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli avait montré le chemin. Alix Combelle au saxo ténor, Aimé Barelli à la trompette, Hubert Rostaing à la clarinette et quelques autres se produisaient d'ailleurs de temps à autre à la radio, interprétant alors les standards américains sous des titres francisés. On a raconté que le célèbre Saint-Louis Blues était ainsi devenu La tristesse du roi Saint-Louis !! 3 Pour ce qui est du jazz, c'était l'époque du "swing", ce mot magique qui avait traversé l'océan à la fin des années trente et qui évoquait maintenant non seulement le subtil balancement propre au jazz, mais aussi un certain comportement de la jeunesse. La mode de ce qu'on a appelé les "zazous" (les jeunes qui portaient une veste et des cheveux trop longs) traduisait déjà une sérieuse prise de distance avec l'ordre établi. Mais le jazz, le swing, étaient en quelque sorte le fruit défendu. A tel point qu'au lycée les disques de Fats Waller circulaient sous le manteau, entre les initiés... Ce n'est qu'après la libération de Paris que nous arrivèrent non seulement les films américains mais aussi cette musique vivante que représentait le jazz. C'est l'orchestre du Major Glenn Miller qui se tailla le grand succès du moment, avec le fameux In the Mood, spécialement écrit pour la danse. De mon côté, je m'efforçais d'écouter le plus souvent possible la radio des troupes américaines, l'AFN, l'American Forces Network. J'ai en particulier le souvenir d'une émission à ne pas rater, "Off the record", une heure consacrée aux enregistrements récents de toutes les formations en vogue. C'est donc là que j'ai vraiment fait connaissance avec l'orchestre de Duke Ellington, celui de 1945/1946. Ce n'est évidemment qu'un peu plus tard que j'allais découvrir ce que beaucoup considèrent comme sa plus grande période, celle de Ben Webster et de Jimmy Blanton, celle des années 1940/41. Pour le moment, en 1946, je trouvais cette musique d'une richesse et d'une somptuosité qui m'enchantaient. Ces disques de 1946 étaient tout à fait représentatifs car l'orchestre avait alors réenregistré la plupart de ses succès des années trente. Quant au succès de l'année, c'était incontestablement I'm Beginning to See the Light : I'm Beginning to See the Light / Ella Fitzgerald & The Ink Spots (1945) 4 Sepia Panorama Le tour du jazz en 78 tours Qui connaît Baden Baden, aux portes de la Forêt Noire ? C'était devenu, après la guerre en 1945, le siège de l'administration de la zone française d'occupation en Allemagne. Pour des raisons familiales, j'y ai passé plusieurs vacances et cette charmante ville d'eaux a beaucoup compté dans mon parcours d'amateur de jazz. Car c'est à la bibliothèque installée dans les locaux du Casino que j'ai dévoré Le Jazz Hot, livre qu'avait écrit Hugues Panassié, président fondateur du "Hot Club de France". Grâce à Panassié, que l'on appelait le "Pape de Montauban", j'ai ainsi fait la connaissance de l'histoire du jazz avant 1940, depuis sa naissance à la Nouvelle- Orléans jusqu'au règne des grands orchestres noirs, Fletcher Henderson, Jimmy Lunceford, Count Basie et bien entendu Duke Ellington. Hugues Panassié, qui n'était pas avare de superlatifs, avait un vrai talent pour faire partager au lecteur sa passion pour cette musique. II racontait fort bien la vie des musiciens noirs, si difficile à l'époque de la ségrégation, le rôle joué par les deux créateurs exceptionnels qu'étaient Louis Armstrong en tant que soliste et Duke Ellington en tant que compositeur et chef d'orchestre. Il avait également une émission régulière à la radio, émission dont l'indicatif était le fameux Cornet Chop Suey du premier Hot Five. C'est alors que je pris deux décisions "majeures !" pour progresser dans ma connaissance de cette musique. La première était de me procurer le plus vite possible des disques enregistrés par ces deux musiciens dont je venais de découvrir l'importance. La seconde était de chercher où rencontrer d'autres amateurs, où écouter de la musique vivante. Jusqu'à l'irruption récente de la consommation de musique sur Internet, les bacs des disquaires étaient pleins à craquer, œuvres originales, rééditions ou compilations, on ne savait comment faire son choix. Dans les années d'après guerre, le choix était vite 5 fait. On était encore en pleine période de restrictions de tous ordres et l'on ne trouvait que quelques nouveaux disques de jazz chaque mois. Encore fallait-il se rendre dans de rares magasins spécialisés. Pour ma part, je me souviens d'un magasin situé à l'étage aux Champs-Elysées, le Broadway, ainsi que du Discobole, dans la galerie marchande de la gare Saint-Lazare. C'est là que je venais régulièrement chercher les "78 tours" d'Armstrong ou de Duke Ellington que je possède encore aujourd'hui. Les jeunes, nés avec les CD, voire les microsillons, les vinyles, n’ont pas connu ces disques cassables dont la durée était limitée à trois minutes. On les lisait avec une aiguille, en acier ou en bois, qu'il fallait changer très souvent. Dans les années d'immédiat après-guerre, on ressortait au compte-gouttes des disques enregistrés avant le lock-out décidé en 1942 par les grandes compagnies. Pour l'orchestre d'Ellington, il s'agissait d'abord de la période "jungle" (Black and Tan Fantasy, The Mooche, Creole Love Call), des succès populaires tels que Solitude, Mood Indigo ou Caravan. Puis nous eûmes droit aux enregistrements des années 1940 et 1941. J'avoue que je fais partie de ceux qui estiment qu'il s'agit là de la période parfaite de l'orchestre. Quel orchestre que celui où Ben Webster était venu donner un impressionnant volume à la section de saxophones où brillaient déjà Johnny Hodges, Harry Carney, Otto Hardwick et Barney Bigard ! Quel orchestre que celui où le très jeune Jimmy Blanton imposa la contrebasse comme un instrument décisif du swing dans une grande formation ! Quel orchestre auquel le modeste Billy Strayhorn était venu par ses arrangements apporter une couleur toute nouvelle ! Je ne vais pas citer des morceaux en particulier, il y en aurait trop ! Sepia Panorama peut-être ? On l'écoute, sur mon vieux phono… : Sepia Panorama / Duke Ellington & his Famous Orchestra (1940) 6 Hot House 14 rue Chaptal 1948, j'avais 20 ans, j'étais en deuxième année d'HEC. Dans ma quête d'un lieu d'échanges sur le jazz, j'ai découvert l'existence du Hot Club de Paris et je m'y suis présenté un samedi. Au 14 de la rue Chaptal, dans le quartier de la "Nouvelle Athènes", juste à côté du Musée de la Vie Romantique, se trouvait un joli petit hôtel particulier. J'y fus accueilli par la cheville ouvrière du club, Charles Delaunay, le fils du peintre Robert Delaunay. Il me recommanda d'acheter Jazz Hot, la revue qu'il avait créée en 1935 avec Hugues Panassié et m'invita à rester pour l'audition de disques qui avait lieu tous les samedis après-midi. Chaque samedi nous étions une quinzaine à nous réunir, assis par terre dans le bureau de Charles Delaunay pour découvrir les nouveautés de la semaine ; Il y avait là, entre autres, les membres du Comité de rédaction de la revue, André Hodeir, Jacques Souplet, Frank Ténot et Boris Vian, lequel assurait une féroce revue de presse et dont l'humour décapant était un régal.
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