EAD LANGUE

PARCOURS : FORMATION D’EDUCATEUR EN COMMUNICATION MALAGASY POUR LE DEVELOPPEMENT

(FECMD L3 S6)

THEME : CULTURE LOCALE ET CONSERVATION DE

L’ENVIRONNEMENT : cas d’Anjiamangirana

Présenté par:

RANDRIANTSOA Nory

Date de dépôt : 30 Juillet 2019

ENCADREUR PEDAGOGIQUE: Madame Rakotoson Olivia

Année 2017-2018 TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS ...... 3 INTRODUCTION ...... 6 Partie I : CADRES THEORIQUES ...... 8 CHAPITRE1 : GENERALITES ...... 8 1-1 GENERALITE SUR LA CULTURE ...... 8 1-1-1 Définition ...... 8 1-2 GENERALITE SUR LA COMMUNICATION ...... 8 1-2-1 Notion sur la communication ...... 8 1-2-2-Types et formes de communication ...... 9 1-3 GENERALITE SUR LE DEVELOPPEMENT ...... 10 1-3-1 Notion sur le développement ...... 10 1-3-2 Education au développement durable (EDD) ...... 10 CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ...... 12 2-1 PRESENTATION DU PBZT ...... 12 2-1-1 Mission et activités du PBZT ...... 12 2 -1-2 Objectifs ...... 12 2-2 PRESENTATION DE L’ECEN ...... 14 2-2-1 Organigramme de l’ECEN ...... 14 2-2-2-Objectifs ...... 14 2-2-3-Missions ...... 14 2-3 PRESENTATION DES PARTENAIRES ...... 15 2-3-1 Présentation du MAF ...... 15 2-3-2 Présentation du JICA ...... 15 2-3-3 Présentation du site d’intervention ...... 15 Partie II APERCUS SUR LES PROBLEMES LIES A LA COMMUNICATION...... 17 CHAPITRE 3 : -CONTEXTE LIE AUX PROBLEMES ...... 17 3-1PROBLEMES SOCIO-ECONOMIQUES ...... 17 3-1.1-Problèmes de l’agriculture ...... 17 3-1-2-Problèmes sur l’éducation ...... 20 3-1-3-Problèmes sur la culture ...... 20

1

3-2 PROBLEMES DE COMMUNICATION SUR LA CONSERVATION DE AYE- AYE A ANJIAMANGIRANA 21 3-2-1-Objectif de sensibilisation ...... 21 a)Collecte d’information socio-économique ...... 22 b) Evaluation de la situation ou analyse de la situation (au-dessus) ...... 22 3-3ANALYSE SWOT/FFOM (STRENGTHS, WEAKNESSES, OPPORTUNITIES AND THTEATS), (FORCES, FAIBLESSES, OPPORTUNITES ET MENACES) ...... 24 3-3-1Problèmes des interactions ...... 24 3-3-2Baisse de niveau d’étude ...... 25 Chapitre 4 : PROPOSITION DE SOLUTION ...... 26 4-1 AMELIORATION DE COMMUNICATION ADMINISTRATIVE DE LA POPULATION LOCALE ET LES AGENTS COMMUNICATEURS ...... 26 4-1-1 Amélioration de la communication entre l’administration et la population locale ...... 26 4-1-2 L’option conservation de la biodiversité ...... 26 4-2-BESOIN EN EDUCATION ENVIRONNEMENTALE(EDD) ...... 26 4-3 L’INTENSIFICATION DE LA COMMUNICATION ENVIRONNEMENTALE ...... 27 CONCLUSION ...... 28 WEBOGRAPHIE ...... 29 BIBLIOGRAPHIE ...... 29 ANNEXE ...... 30

2

REMERCIEMENTS

Avant tout, nous remercions de tout mon cœur à Dieu de tout Puissant de nous avoir donné la santé et le courage pour l’élaboration de ce rapport.

Mes sincères remerciements sont adressés à :

- Madame RAMANAMBELINA Henriette : Directeur de l’Ecole Normale Supérieur d’Antananarivo

- Monsieur RAMAROMILANTO Boromé : Directeur du PBZT (Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza)

- Monsieur RAKOTOARISOA Victor James : Chef de Parcours FECMD (Formation d’Educateur en Communication Malgache pour le Développement à l’ENS Antananarivo

- Monsieur RAKOTOBE Fanomezantsoa : Chef du Département ECEN (Education à la Conservation Environnemental) au PBZT

- Madame RAKOTOSON Sahondra Olivia mon encadreur pédagogique à l’ENS pour son aides durant tous mes travaux de recherche.

- Madame RAZAFINDRANAIVO Harimino mon encadreur professionnel a accepté d’encadrer mon stage au PBZT.

- Monsieur RAKOTOARISOA Gilbert : Président du MAF ( Aye- Aye Found) au PBZT

- Monsieur RAMAROKOTO Roger : Chef de Section Mammifère Primate au PBZT

- Tous les professeurs et personnels de l’Ecole Normale Supérieur d’Antananarivo leur formation très instructive et précieuse.

A mes parents, qui m’ont éduqué l’amour de la terre des Ancêtres et de la patrie.

A mes frères et sœurs, qui m’encouragent.

A tous ceux ou celles qui m’ont aidé, directement ou indirectement, à réaliser ce travail.

3

GLOSSAIRES

Le birdwatching : dans le dictionnaire est le passe-temps de l'étude des oiseaux sauvages dans leur environnement nature .C'est l'observation des oiseaux en tant qu'activité récréative. On peut le faire à l'œil nu, à travers un dispositif d'amélioration visuelle comme des jumelles et des télescopes, ou en écoutant les sons des oiseaux.

Le SWOT/ FFOM est un bon outil pour définir une stratégie et des actions de communication efficaces .C’est une grille d’analyse des forces et des faiblesses de l’entreprise ainsi que des opportunités et des menaces qui peuvent impacter son activité.

L’écorégion désigne une région écologique ou zone géographique assez large qui se distingue par le caractère unique de sa morphologie, de sa géologie, de son climat, de ses sols, de ses ressources en eau, de sa faune et de sa flore.

Ex-situ signifie littéralement la conservation « hors -site ».C’ est une technique de conservation de la faune et de la flore sauvage qui intervient hors du milieu naturel.

LISTE DES ABREVIATIONS

ECEN : Education à la Conservation Environnemental PBZT : Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza MAF: Madagascar Aye- Aye Found FECMD : Formation d’Educateur en Communication Malgache pour le Développement WWF: World Wide Funde for Nature JICA : Japan International Coopération EDD : Education pour le Développement Durable FFOM /SWOT : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces : Strengths, Weaknesses, Opportunities and Threats ERE: Education Relative à l’Environnement

4

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : schéma de la communication ...... 9 Figure 2 : Organigramme de PBZT ...... 13 Figure 3: Organigramme de l’ECEN ...... 14 Figure 4 : base de communication ...... 23

LISTE DES TABLEAUX Table 1 : Intensité des pressions anthropiques ...... 18

LISTE DES PHOTOS Photo 1 : AYE AYE ...... 21

5

INTRODUCTION

Au moment où l’opinion internationale est alarmée par la dégradation générale de l’environnement. Objet de la stratégie mondiale pour la conservation de la nature en 1980 de la stratégie nationale de conservation des ressources naturelles pour un développement durable. Et promulgation de la loi n° 90-033 du 21 Décembre 1990 relative à la Charte de l’Environnement Malagasy.

Suite aux activités dévastatrices et des exploitations forestières non maitrisés depuis longtemps dans le pays, les pertes biologiques s’aggravent d’année en année à Madagascar. Et il devient une zone prioritaire de toute action de conservation de la biodiversité.

Les croyances et les rites aussi contribuent aux actions de conservation dans l’écorégion des forets .Toutefois, dans des situations ou les besoins de survie sont dominants, la forces des traditions diminue. Il apparait ainsi que le travail de conservation et de développement dans cette région nécessite une réelle prise en compte des traditions mais aussi le développement de réponses appropriées aux problématiques environnementales et économiques locales.

En effet le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza Centre de recherche, d'éducation et de conservation de la faune et de la flore de Madagascar, où nous avons effectué notre stage, est constitué une équipe pluridisciplinaire pour effectuer une mission concernant la conservation de l’aye aye et l’écosystème forestier de la montagne de Manasamody (Anjiamangirana ; ) du 23 Mai au 8 Juin 2000.

L’Aye- Aye ou Daubentonia madagascariensis est plus rare à Madagascar mais aussi le plus mystérieux. C’est un lémurien de la famille de daubentonidae, une espèce endémique en danger critique et menacée de disparation à Madagascar. A cause de cela la communication a pour but la prise de conscience, l'attention, la notoriété et l'information de la cible .

La forme ou le moyen de communication appropriée pour atteindre notre objectif dépend du public cible ainsi que de l’environnement social et culturel dans lequel nous évoluons. Et les théories de communications appliquées à cette étude sont le théorie de Roman JAKOBSON et le théorie de DELL HYMES.

6

Cet ouvrage se compose de deux grandes parties. Dans la première nous essayons de nous situer sur les cadres théoriques, et dans la seconde, nous proposons de positionner les aperçus sur les problèmes liés à la communication.

7

Partie I : CADRES THEORIQUES

CHAPITRE1 : GENERALITES

1-1 GENERALITE SUR LA CULTURE

1-1-1 Définition En sociologie la culture se définit comme suit :

« Ce qui est commun à un groupe d’individus » et comme « ce qui soude » c’est-à-dire ce qui appris, transmis, produit et crée.

Ainsi pour l’UNESCO La culture peut aujourd’hui être considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs.

1-2 GENERALITE SUR LA COMMUNICATION

1-2-1 Notion sur la communication

Selon JAKOBSON, la communication est un processus qui est souvent présenté sous forme de schéma : – émetteur, destinataire : envoie le message –récepteur, destinateur : qui reçoit le message – le message lui-même, c'est-à-dire l’information qui est transmise ; – le canal sensoriel ou contact qui est utilisé pour le transmettre (auditif pour le message qui utilise l’ouïe. visuel pour le message qui utilise la vue, audiovisuel pour le canal qui utilise les deux sens) ; – un support de communication ; parfois, pour communiquer son message l’émetteur utilise un outil : la télévision, l’écrit (lettre, journal, panneau publicitaire), le téléphone, l’ordinateur… Souvent, dans ce cas, l’émetteur n’est pas apparent, seul le support est visible (exemple : la télévision est un support, l’émetteur est la direction de la chaîne.

8

EMETTEUR MESSAGE RECEPTEUR

CANAL

OUTIL DE COMMUNICATION

Figure 1 : schéma de la communication

Source : MMC Formations You tube 28 Juin 2016

1-2-2-Types et formes de communication

a)Formes de communication

On distingue deux grandes formes de communication : la communication verbale et la communication non verbale. a1) La communication verbale Elle est constituée des signaux linguistiques ayant un sens comme les lettres, la ponctuation, les panneaux de signalisation qui appartiennent aussi à la communication non verbale (trois types de signes : indice, signal, symbole). Elle sert à évoquer une réalité. Les mots et le langage lui sont nécessaires, au travers de la parole. a2) La communication non verbale C’est la transmission et le partage entre deux personnes d’éléments signifiants (ayant un sens) sans l’emploi de la parole à travers du toucher ou des gestes, du regard, des odeurs ;….

b) Types et moyens de communication

-Types de communication

En général on distingue trois types de communication : b1) La communication interpersonnelle : met en relation deux individus. Exemple : dialogue, appel téléphonique b2) La communication de groupe : met en relation plusieurs individus. Exemple : chef d’entreprise et ses collaborateurs, un enseignant et ses élèves. b3) La communication de masse : C’est l’ensemble de techniques qui permettent à un acteur à s’adresser à un public nombreux. Exemple : émission Radio, journal, magazine.

9

-Les moyens de communication

L’internet et le téléphone portable sont des outils de communication rapides pour prendre des nouvelles de quelqu’un ou en donner, pour échanger des informations. L’avantage des courriels est de pouvoir transmettre des informations sans déranger le destinataire qui peut lire le message et répondre à l’heure qui lui convient. On peut envoyer des photos ou des liens internet (praticité des photos numériques), Internet et le téléphone, les medias comme le journal, la télévision, les magazines, les dépliants, les brochures, posters, divers articles comme stylos, casquette, Tee- shirt…..

1-3 GENERALITE SUR LE DEVELOPPEMENT

1-3-1 Notion sur le développement Dans les sciences humaines, le développement désigne l’amélioration des conditions et de qualité de vie d’une population, et renvoie à l’organisation sociale servant de cadre à la production du bien-être.

Pour le développement local : développement à la base C’est un processus utilisant les initiatives locales au niveau des petites collectivités comme moteur du développement économique. Il comporte un contenu qui est politique, économique, social et environnemental.

1-3-2 Education au développement durable (EDD)

Le Ministère de l’Education Nationale (MEN) a affirmé sa volonté d’intégrer l’Education pour le Développement Durable (EDD) dans le système éducatif à Madagascar. Selon l’UNESCO L’EDD est un concept dynamique qui repose sur une vision nouvelle de l’éducation, capable de rendre les individus de tout âge ; suffisamment responsables, pour pouvoir assumer par eux-mêmes l’identification d’un avenir viable et agréable. C’est une forme d’éducation qui vise à sensibiliser le public, au concept de développement durable.

10

∑ Objectif de l’EDD

L’EDD a comme objectif de Mobiliser la conscience environnementale de la population.

D’assurer un développement économique, une équité sociale et la représentation de l’environnement. De donner aux individus les possibilités de se doter d’un environnement écologiquement viable, performant et socialement équitable.

D’inciter les élèves aux métiers verts et aux activités économiques vertes, pour qu’ils puissent valoriser les ressources locales afin de promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie.

11

CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

2-1 PRESENTATION DU PBZT

2-1-1 Mission et activités du PBZT Missions : Le parc a pour mission d’élever et de conserver les espèces animales et végétales malgache en voie de disparition. Il sensibilise et éduque le public à la conservation de la diversité biologique. Le parc crée, enrichis et conserve les collections naturelles scientifiques et culturelles de Madagascar et il fait la recherche sur la protection de l’environnement et l’exposition des espèces vivantes animales, végétales et collections muséales. Activités : Concernant les activités du PBZT comme on a vu au-dessus, le parc a pour objet de faire l’exhibition, la reproduction et la multiplication ex-situ des espèces vivantes (faunes et flores) et la conservation des patrimoines culturelles. Alors, il fait la recherche en vue de la pérennisation de ces patrimoines en question ainsi que la pérennisation de l’éducation environnementale surtout pour les grands publics et les écoliers.

2 -1-2 Objectifs En général, le parc peut avoir beaucoup de tourismes et de clients pour développer leurs ressources financières. Les étrangers, les enfants surtout les peuples malgaches sont incités à connaitre et à apprécier l’importance des patrimoines malgache afin qu’ils les protègent.

12

2-1-3 Organigramme du PBZT

Figure 2 : Organigramme de PBZT Source : Division Education

13

2-2 PRESENTATION DE L’ECEN

2-2-1 Organigramme de l’ECEN

Figure 3: Organigramme de l’ECEN Source : Division Education

2-2-2-Objectifs La division éducation s’occupe des sensibilisations par les moyens audio-visuels du PBZT, elle gère également les animations diverses et offre des formations aux éducateurs de l’environnement. Elle se réalise avec l’appui des autres départements à l’aide de : « parc mobile », «Birdwatching », « event ».

2-2-3-Missions Le PBZT a pour mission de sensibiliser les gens surtout les visiteurs à comprendre, à apprécier la beauté des biodiversités végétale de notre île et inviter à les protéger.

14

Assurer la protection des espèces endémiques de Madagascar. Et éduquer le public et de les faire comprendre l’importance de l’existence de ces espèces endémiques qui fait partie du patrimoine malgache et qui fait sa renommée dans le monde entier.

La division éducation s’occupe des sensibilisations par les moyens audio-visuels du PBZT.

2-3 PRESENTATION DES PARTENAIRES

2-3-1 Présentation du MAF Le MAF est un organisme ayant le même rôle au PBZT. Ainsi les personnels du PBZT y font les formations des formateurs avec les populations locales d’Anjiamangirana. La date de création de l’association MAF est le 06 Mars 2000

Secrétaire : Madame RANOROARISOA Claudine

2-3-2 Présentation du JICA Japan International Coopération Agency » (JICA) et WWF sont les bailleurs de fonds qui investissent dans les départements du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza et le MAF.

2-3-3 Présentation du site d’intervention

• Etat de lieu

Situation géographique A part la commune d’ANJIAMANGIRANA qui s’occupe toute sa partie Sud, le périmètre n’intéresse qu’une partie assez limitée des communes d’, , - Sud et . Pour une superficie totale de 465 km 2 la densité moyenne de la population à Anjiamangirana est de 17,5 habitants par km 2.

15

Aspect démographique

La population est essentiellement constituée de Tsimihety. Sur la partie Nord et Ouest, zone d’élevage extensif (Commune d’Ambarijeby Sud et de Marovatolena) les Sakalava représentent près de 20% de la population.

Les firaisam-pokontany d’Anjiamangirana composant 14 Fonkotany dont 5 sont les plus peuplés (, Antanambao I, Ambodivohitra, Ambodimanga I, et Ankaraobato) représentent 73 % de la population totale et les autres (Ambodibonara, , Ambohimanarina, Adalirano, Andavaboay, Anjiamangirana II, AntanambaoII, Antanandava, Maroadabo) représentent le 27%.

La population moyenne du Fonkotany est de 573 habitants.

• Sécurité Anjiamangirana, Marovatolena et Anahidrano disposent de postes de gendarmerie .Les vols de bœufs sont les plus fréquentés ces trois communes .Les vols avec effraction et les incendies de maisons provoquées sont plutôt rares. Les litiges fonciers sont généralement réglés au niveau des lignages, des fokontany ou tout au place de la commune. Les cas traités au tribunal sont très rares.

16

Partie II APERCUS SUR LES PROBLEMES LIES A LA COMMUNICATION CHAPITRE 3 : -CONTEXTE LIE AUX PROBLEMES 3-1PROBLEMES SOCIO-ECONOMIQUES

Pour étudier ces problèmes, if faut mieux connaitre toutes les situations concertantes.

3-1.1-Problèmes de l’agriculture

Les activités agricoles sont dominées par la riziculture. Le riz est cultivé dans les bas- fonds sur le versant Est. Les plaines rizicoles d’Anjiamangirana, d’Ambohibonara- Ambodimanga, d’Anahidrano et d’Ankerika en sont les principales. Situées entre la route d’Antsohihy et la chaine de Manasanamody-Andoloabo elles couvrent environ 5000 hectares. Deux types de cultures de riz sont pratiqués : le riz « irrigué » et le riz « tavy ».Suivant les possibilités d’irrigation des parcelles à cultiver trois saisons de cultures sont observées : le riz « asara »occupe près des 2/3 des surfaces irrigué de Décembre pour être récolté en Mai. Les 1/3 restantes sont consacrées au riz « jeby » principalement de Septembre à Janvier et au riz « atriatry » sur le terrain ou la maitrise de l’eau est assurée de Mars à Juillet.

Les autres cultures ne présentent pas plus 1/3 des superficies cultivées.

3-1-1-1 Intensité des pressions anthropiques

Les menaces sur la biodiversité de Madagascar sont divers et intenses .Les causes les plus déterminants sont :

17

Table 1 : Intensité des pressions anthropiques

Types et nature INTENSITE des pressions anthropologiques Très fortes Forte Moyenne Faible Très faible Activités agricoles + « tavy » Besoins + domestiques : Bois de + chauffage Charbon de bois +

Constructions rurales + + Exploitation forestières + Feux de brousse +

Parmi les actions de l’homme sur l’environnement les feux de brousse sont classés les plus dangereux. Les cultures sur brulis « tavy » sont une densité forte en raison de recours au brulis. Les toitures de maisons sont aussi considérées comme exerçant des pressions fortes car l’utilisation presque exclusive des « satrana »porte préjudice à leur population.

3-1-1-2 Ressources humaines dans le secteur agricole

La quasi-totalité des personnes actives s’occupent de l’agriculture (riziculture et élevage bovin).Les autres activités telles que : main d’œuvre salariée niveau des exploitations agricoles en dehors de travaux familiaux et d’entraide ; transports par charrette pour l’évacuation des produits d’exploitation forestière vers le centre d’Anjiamangirana, Ankerika,….cueillettes de feuilles de « satrana » pour la toiture des maisons, etc…. , ne constituent, en fait, que des activités d’appoint .Le transport de planches en bois ordinaires ou palissandre rapporte en effet

18

25000 à 40000 francs par charrette suivant les distances. Une maison traditionnelle nécessite 4000 à 6000 feuilles de satrana à raison de 20 à 25 fmg par feuille.

Dans des localités étudiées, il n’y a pas d’activité du secteur secondaire ou tertiaire pour les jeunes.

3-1-1-3 Santé

Les communes intéressées par l’étude sont dotées d’un CSB2 avec un chef de poste de médecin du Ministère de la Santé. Nouvellement affectés, les médecins, en général n’ont pas une connaissance suffisante de la zone.

Pour le cas d’Anjiamangirana le paludisme constitue de loin la principale maladie qui servit dans la zone pendant toute l’année, suivi de près par la diarrhée qui enregistre une pointe de Janvier à Mars .En plus la pneumonie et l’écoulement génital sont régulièrement observés.

L’utilisation des préservatifs pour la lutte contre les MST et le SIDA n’est pas courante .C’est seulement après avoir épuisé différentes démarches (recours à divers es infusions des plantes médicinales, aux guérisseurs traditionnels, ….) qu’ils échouent auprès des formations sanitaires.

Par ailleurs, le recours aux formations sanitaires en cas de maladie pose certaines difficultés .Ainsi le malade est obligé d’aller jusqu’à 7km pour être soigné.

Ainsi, le problème d’eau potable est très souvent évoqué.

Les maladies liées au non construction de latrines dans les habitants comme le choléra, le cas rare de cysticercose. Moins de 10% des familles ont des latrines. En plus, la bilharziose urinaire est recensée au poste sanitaire d’Anjiamangirana .La rage est souvent dépistée surtout avant les saisons de pluie.

Les piqures d’insectes (araignées, scorpions, scolopendre, ….) souvent soignées par des guérisseurs dans les villages mêmes.

19

3-1-2-Problèmes sur l’éducation

Dans la commune d’Anjiamangirana, les enfants âgés de 6 à 15 ans constituent 27,6 % de la population total.

∑ Dans les écoles primaires publiques Au niveau des EPP, les taux de déperdition, d’abandon, d’absentéisme, et de redoublement sont assez élevés .Le taux de réussite à l’examen du CEPE n’atteint un maximum de 40,2% qu’à Anjiamangirana. ∑ Dans le collège d’enseignement général

Les informations sont disponibles pour les CEG d’ Anjiamangirana et d’Anahidrano. Pour la commune de Marovatolena, les élèves poursuivent leurs études au CEG d’Anjiamangirana.

Ils sont au nombre de 70 et proviennent de 7 Fonkotany .Le taux d’accroissement moyen annuel de l’effectif total est de 51,1%.

La gratuité des études dans les écoles publiques ne résout qu’une infime partie des problèmes surtout quand il s’agit de continuer les études au niveau de la commune (CEG) ou au niveau de fivondronana (lycée) .Les difficultés liés aux déplacements, à l’hébergement et à l’approvisionnement entrainent toujours l’absentéisme et l’abandon.

La scolarisation des filles dans la classe secondaires pose aussi des problèmes pour les parents. Des cas de grossesse pendant les années scolaires et les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont souvent signalés.

3-1-3-Problèmes sur la culture

Chaque village a son contexte historique propre marqué par les premières installations humaines, les générations qui s’y sont succédé et leurs rapports avec les autres villages .Néanmoins, quelques traits caractéristiques des populations locales ont pu être dégagés.

La persistance des considérations lignagères ainsi que l’unité et le respect perçus encore autour de « Sojabe » (chefs de lignages) et des personnes âgées.

20

L’attachement aux traditions et aux cultes des ancêtres observé à travers le respect des « fady » (interdits) ; les « tromba » (cérémonies marquant les liens avec les morts), les » rasa hariana » (part de richesse pour les morts), les « alatsikafara » (réalisation des promesses faites aux ancêtres).

La vue d’un aye aye annoncerait la mort prochaine d’un habitant dans le village le plus proche. Si l’animal est jeune, c’est un enfant qui va mourir et s’il est adulte la mort frappera une personne âgée .Les habitants croient que l’aye aye est le messager des mauvais esprits qui annonce la mort prochaine de celui qui voit.

D’après ces traditions, le nom de cette espèce est interdit de prononcer sous peine de subir un malheur .Alors, toutes ces croyances font de l’aye aye un animal maudit. Il est pour chasser sans pitié et tué pour écarter le mauvais sort et c’est là une des raisons de sa raréfaction.

L’élevage porcin fait une très timide progression étant donné le nombre important de familles pour lesquelles les porcs sont « fady » (interdits).

3-2 PROBLEMES DE COMMUNICATION SUR LA CONSERVATION DE AYE- AYE A ANJIAMANGIRANA

Photo 1: AYE AYE 3-2-1-Objectif de sensibilisation

• On consiste à mettre en place un terrain de recherche et d’application en éducation environnementale touchant en premier lieu la population riveraine de la zone concernée.

21

• Assigner aux différentes interventions en matière de conservation vise un développement humain et une gestion participative de l’écosystème forestier.

3-2-2 Approches et stratégies de communications utilisées par le MAF

a)Collecte d’information socio-économique Les informations socio-économiques relatives à la zone d’Anjiamangirana ont été obtenues à partir de la collecte effectuée auprès des autorités locales et des populations riveraines.

b) Evaluation de la situation ou analyse de la situation (au-dessus)

Faire un examen approfondi de l’environnement : communauté, croyances, pratiques socio culturelles, … Ici on utilise l’ approche socio-culturelle (approches anthropologiques, ethnographiques) dans ces démarches pendant les missions. Car selon Dell Hymes, le « contexte, relation social » est très importante pour la communication.

c)Application du 5 actions de communication intégrée

Il y a communication intégrée si l’activité est impliqué dans la communauté et elle participe durant la conception c’est-à-dire succès des activités, peu de personne qui n’efficace avec tout le monde.

- Mobilisation administrative

C’est la collaboration entre les administrations locales avec les agents communicateurs’ est à dire collaboration du avec le gendarme, le CSB2, la commune d’Anjiamangirana, le ministère de l’environnement, CISCO, les enseignements, le Fonkotany, les structures traditionnelles comme le « Sojabe » chef de lignage. - Mobilisation communautaire

C’est la sensibilisation au sein d’une communauté avec les actionnaires et partenaires du projet. C’est ainsi que la stratégie de communication groupale est appliquée. Elle est réalisée

22 par la réunion communale, d’une association, (association des femmes, association des jeunes, associations des Amis de la santé) par le focus groupe.

- publicité : le but est de convaincre le récepteur pour accepter le changement de comportement. Dans ces démarches on utilise l’approche communicationnelle car selon Roman JAKBSON consiste aux éléments de base de la communication : l’émetteur, le récepteur et le message. - La communication interpersonnelle (CIP)

Elle met en relation deux individus .Le but est de mieux connaitre l’idée de chaque personne. Il y a l’effet réciproque de l’émetteur et du récepteur

Émetteur message récepteur

Figure 4 : base de communication

Cette stratégie de communication est le plus efficace par rapport avec les autres stratégies. Parce que les caractéristiques (SHAPE) d’un bon communicateur sont en utilisés.

Sincère / Sensible : c’est l’utilisation d’une écoute active de l’émetteur et du récepteur.

Humours / drôle : l’émetteur ayant les techniques d’animation pour tenir l’intention du récepteur.

Attentif /Organisé : avoir du respect au personne qui parle.

Poficient /Compétent : avoir des compétences appropriés à la conversation.

Empathique/ enthousiaste : c’est la façon persuader le récepteur (le discours essai d’atteindre le cœur : c’est la communication engagée car le récepteur a conscientisé et devenu responsable au changement du comportement)

23

- Promotion des points de vente

Choix de lieu pour faire la sensibilisation du public : dans le marché, dans la rue, ….

Ici la communication de masse est utilisée comme l’émission à la radio régionale, dans la télévision, sur l’affichage, ….

3-3ANALYSE SWOT/FFOM (STRENGTHS, WEAKNESSES, OPPORTUNITIES AND THTEATS), (FORCES, FAIBLESSES, OPPORTUNITES ET MENACES)

Force : La collaboration des administrateurs avec les populations riveraines et les associations locaux d’Anjiamangirana. Ainsi la présence des lémuriens espèces spécifiques à Madagascar

Faiblesse : la culture traditionnelle sur l’agriculture comme la pratique du « tavy » qui détruit l’habitat des lémuriens et leur nourriture.

La croyance que l’Aye- Aye est le messager des mauvais esprits qui annonce la mort prochaine de celui qui voit. Alors ; toutes ces croyances font de l’Aye- Aye un animal maudit.

Opportunité : Le financement par le bailleur de fond JICA et WWF.

Et l’existence de des visiteurs, les touristes, les éco touristes, les chercheurs

Menace : les maladies, les chasseurs

3-3-1Problèmes des interactions

Les problèmes de communications sont liés aux problèmes socio-économiques et culturels dans cette région.

Les agents communicateurs avaient des problèmes aux langages régionaux (dialectes tsimihety).Ainsi les taux des analphabètes sont plus abondants alors il y a des problèmes de transmissions de message.

24

3-3-2Baisse de niveau d’étude

Cela provoque des problèmes sur la communication surtout à la :

Compréhension : Une connaissance maladroite ou erronée de l’audience et de ses attentes amène à utiliser des méthodes non-adaptée pour communiquer avec eux, ce qui rendra compliquée l’interaction entre les deux parties. L’étude de son auditoire est alors indispensable pour la bonne compréhension et appréhension des enjeux. Clarté : Un manque de transparence de l’information se traduit par une information altérée au final et donc un mauvais message diffusé, qui pourra être mal compris. Cette mauvaise interprétation est donc liée à une mauvaise application, résultant de l’annonce vague et ambiguë. Pour illustration, si les rôles et les responsabilités de chacun ne sont pas clairement définis, des conflits peuvent vite arriver et engendrer un climat désagréable

25

Chapitre 4 : PROPOSITION DE SOLUTION

Auprès des populations riveraines, le diagnostic participatif a fait ressortir des propositions et suggestions suivantes :

4-1 AMELIORATION DE COMMUNICATION ADMINISTRATIVE DE LA POPULATION LOCALE ET LES AGENTS COMMUNICATEURS

4-1-1 Amélioration de la communication entre l’administration et la population locale

Il faut adopter une loi ou « dina » (convention établie au niveau du fokonolona ou des communes) appliquées pour tous les villages situés autour du périmètre ont des familles pratiquant le « tavy »

Une écoute active : Faire participer tous les membres d’une équipe en amont, à l’élaboration et à l’organisation d’un projet, ainsi qu’en aval en prenant le temps de considérer les avis et de donner un feedback personnalisé permet d’instaurer un climat de confiance et facilite les échanges internes. La collaboration étroite avec les partenaires locaux, nationaux, ou internationaux pour des interventions ponctuelles ou des programmes à court ou moyens termes.

4-1-2 L’option conservation de la biodiversité

L’option conservation de la biodiversité devrait s’inscrire dans un contexte plus global de développement local à dimension humaine et économique. Pour cela, il y a lieu de passer par une mobilisation de tous les acteurs dans un processus participatif contre la pauvreté

4-2-BESOIN EN EDUCATION ENVIRONNEMENTALE(EDD)

Au même titre que les besoins et problèmes en gestion et socio-organisationnelle au niveau communauté de base, l’éducation à l’environnement gagnerait à être ancrées sur des réalisations concrètes conçues par et pour les populations intéressées.

26

Les interventions en éducation environnementale agiront auprès des structures déjà existantes ou à mettre en place (EPP, CEG, Lycée, Collectivités territoriales décentralisées, associations et groupements, ….). Le programme insistera particulièrement sur l’esprit formatif et informatif de l’éducation à l’environnement pour ne pas se limiter à des sessions ponctuelles de sensibilisation. Au niveau des écoles, son adéquation au programme scolaire en vigueur sera respectée :

La mise en place et d’interprétation d’un itinéraire pédagogique sur l’environnement sur la piste d’Anjiamangirana.

L’organisation et l’animation de séminaire et /ou de réalisation éducatives sur l’environnement dans la région.

4-3 L’INTENSIFICATION DE LA COMMUNICATION ENVIRONNEMENTALE

Les opportunités qui se présentent telles que le plan d’aménagement du foret d’Anjiamangirana initié par le service des Eaux et Forêts, les diverses actions concertées pour la protection environnementale ainsi que les initiatives extérieures visant le développement régional (organismes gouvernementaux ou non gouvernementaux) sont à saisir pour mieux asseoir les bases d’une conservation.

27

CONCLUSION

En guise de conclusion ; toute forme de représentation est une communication. Quel que soit ses formes et ses types, la communication est partout. L’éducation relative à l’environnement n’est pas une discipline comme la plupart d’entre nous le prétendent, c’est une technique d’enseignement que tout éducateur ne peut ignorer. Cette méthode didactique n’est pas nouvelle, mais seulement souvent délaissée et ignorée. Dans ces quelques pages nous avons évoqué les objectifs de l’ERE et quelques activités correspondantes. Dans le cadre de l’ERE et la communication, il est conseillé de prendre des objectifs généraux visant à promouvoir les valeurs humaines fondamentales. Les atouts de la zone et les opportunités pour se frayer une nouvelle voie vers le développement ne manquent pourtant pas et restent à exploiter. La sauvegarde de l’écosystème forestier de la montagne de Manasamody demande des efforts supplémentaires de coordination des actions tant au niveau des populations qu’au niveau des autorités locales et régionales ce qui nécessite une approche concertée de la conservation. Ainsi, le programme de protection et d’éducation environnementale qui se veut participatif doit nécessairement prendre en compte la dimension socio-culturelle du contexte local .En ce sens, le programme agira de concert avec les initiatives recherchant le développement économique et humain de la zone.

28

WEBOGRAPHIE

1-www /Google .com./search : covservation+des+ayeaye 2-M /car- tourisme.com /fr/m /car deux aye aye-introduites dans la réserve spéciale 3-Pin/primate .wisc.edu /entry /aye aye com 4-dev.org/definition 5-www.unicef/org/French 6-www/google.com/stratégie+de+communication

BIBLIOGRAPHIE

1- ALVES Carlos- Manuel année 2003 /Page 129-141 « la protection intégrée de l’environnement de droit communautaire ».

2- Van Der KLAAUW C.J : (Paris 20-25 Février 1950) « Colloque International du Centre National de la Recherche Scientifique sur l’Ecologie »

3-CI / Ramamonjisoa B ., 2000. « Contexte Socio-économique de la conservation de forêts à Madagascar. Conservation International. Etude de la Politique de Conservation des Ressources Forestières à Madagascar.”

4- Mansourian S., A. Belokurov et P.J. Stephenson .2009. Rôle des aires protégées forestières dans l’adaptation aux changements climatiques Una Sylva 231/232, Vol. 60,

5-Millot j.et Paulin , 1949, Le Parc Botanique et Zoologique de Tananarive-Tsimbazaza, p.27.

29

ANNEXE Tableau 1 : EFFECTIF PAR SEXE 1999-2000 (approche genre)

Sexe 6è 5è 4è 3è Total Garçons 34 34 30 24 122 Filles 40 40 9 10 74 Total 74 49 39 34 196

Pour cette même année scolaire le nombres des filles dans chaque classe diminue de la classe de 6è à la classe de 3è (de 54% à 29%)

Tableau 1: COLLECTE D’INFORMATION SOCIO-ECONOMIQUE

Niveau Monographie Entretien Focus Interview Cartographie non Group individuelle directif Communes 3 2 1 1 2 Autorités 0 0 3 2 locales Groupements 0 1 2 1 Association Enquête 0 2 1 8 Ménage Personnes 0 4 0 1 ressources

30

Tableau 2 : CARACTERISTIQUE DE LA COMMUNE D’ ANJIAMANGIRANA

Commune Km FK Hab EP CE CSB Gendarme Poste Jour 2 T . P G 2 rie veterinai du 199 re 8 Anjiamangir 465 14 801 13 1 1 1 0 Mercre ana 5 di march é

Tableau 3 : CANEVAS DES QUESTIONNAIRES

Questions Eleveurs Voleurs de Je ne sais Plaisir de Pas de Total Gardiens boeufs pas bruler réponse de boeufs Qui brule ? 2 5 3 1 0 11

Qui a 1 6 1 1 2 11 intérêt de bruler ?

LES APPROCHES PEDAGOGIQUES ADOPTEES EN ErE

1-Approche cognitive

C’est une approche basée sur la transmission de connaissance .Elle met l’accent sur le développement, qui renforce le sens des valeurs entrainant la motivation d’agir.

2-Approche pragmatique ou l’approche par compétence :

vise à développer des compétences permettant de résoudre les problèmes environnementaux.

31

3-Approche éthique :

Vise à développer une éthique environnementale à partir de laquelle des comportements s devraient découler .Elles fait recourt aux discours, aux débats, aux jeux de rôle et aux scénarios d’anticipation.

4-Approche créative :

Elle sollicite la créativité et la sensibilité des élèves à la découverte de leur environnement aux mieux comprendre les problèmes environnementaux.

5-Approche comportementale ou behavioriste :

A pour but d’orienter de changer le comportement des élèves par des renforcements généralement positifs et rarement négatifs.

6- Approche praxique :

Engagement à résoudre un problème .Elle est basée sur la responsabilisation des élèves sur la solution des problèmes qui ont été soulevés par eux-mêmes.

7- Approche expérientielle :

Elle privilégie la pédagogie de découverte et l’observation des phénomènes et des faits sur le terrain par un contact direct qui mobilise tous les sens.

8- Approche systémique :

Elle passe par la compréhension des éléments constitutifs d’un système vers une structuration afin de déceler les d’intervention.

9-Approche interdisciplinaire :

Elle a comme objectif de comprendre la dimension systémique des choses en se confrontant directement à la réalité puis d’agir à partir des connaissances des différentes disciplines pour la résolution d’un problème concret.

10- Approche sensorielle :

Elle axée sur la sensation puis la cognition .A l’aide des interprétations des signaux visuels, sonores, olfactifs, gustatifs, et tactiles elle privilégie un éveil sensoriel à la nature.

32