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Du côté de chez Zatopek Chronique sportive des Rederien ar Braden, paraissant de temps en temps ------

“ Ténacité, courage et panache ” N° 74 – Juin 2011

Game over !

N° 74 – Sommaire 8èmes Foulées de Brin d’Avoine (Challenge Penn ar Bed) ...... 10 avril ...... page 2 35ème Marathon de ...... 10 avril ...... page 7 Foulées de Plomeur (Challenge Penn ar Bed) ...... 17 avril ...... page 12 100 km de Belvès ...... 17 avril ...... page 13 Trail d’Ergué-Gabéric ...... 23 avril ...... page 16 Championnats d’Allemagne de 10 000 m à Essen ...... 23 avril ...... page 17 Remscheid / Lennep - 2ème Osterlauf ...... 25 avril ...... page 18 Plougonven – Course de Coatélan ...... 1er mai ...... page 19 Hückeswagen - 27ème Course du Barrage ...... 7 mai ...... page 19 Semi-marathon Huelgoat - Carhaix ...... 14 mai ...... page 20 Samuel WANJIRU, mort d’un champion ...... page 21 Serge GIRARD à Quimper ...... 26 mai ...... page 22 

10 avril 2011 Foulées de Brin d’Avoine à Quimper

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Quimper - 8èmes Foulées de Brin d'Avoine Dimanche 10 avril 2011- 5,000 km - 104 classés - 2 Rederien

Nom Club Cat. Temps Vitesse T/km 1 SOUBEN Marc Sport 2000 Douarnenez SEM 1 15:37 19,210 3:07 2 CANRY Romain Sobhi Sport SEM 2 15:44 19,068 3:09 3 DIVERRES Matthieu Triathlon Club Quimper SEM 3 16:12 18,519 3:14 5 LAMARI Yacine Quimper Athlétisme JU 1 16:43 17,946 3:21 6 ROBERT Gwénaël Ergué-Gabéric V1M 1 17:07 17,527 3:25 7 LE VIOL Sylvain Quimper ES 1 17:32 17,110 3:30 17 GAKOBWA Spéciose Quimper Athlétisme SEF 1 19:06 15,707 3:49 19 DE PENANROS Axel Joggeurs du Beffroi V2M 1 19:30 15,385 3:54 22 DALIDEC Christelle Quimper Athlétisme SEF 2 20:09 14,888 4:02 23 TERENTE-CORRE Maria Stade Brestois V1F 1 20:12 14,851 4:02 25 MACHEFER Cindy Quimper Athlétisme SEF 4 20:34 14,587 4:07 26 FONTAINE Valérie Rederien ar Braden SEF 5 20:57 14,320 4:11 42 SINER Marylène Courir à Châteaulin V1F 3 23:46 12,623 4:45 52 GABORIEAU Monique Galouperien Briec V2F 1 25:47 11,635 5:09 67 GABORIEAU Denis Galouperien Briec V3 3 27:57 10,733 5:35 89 ANDRE Stéphanie Rederien ar Braden SEF 22 32:06 9,346 6:25 96 HASCOET Daniel Plonéour Footing Club V4 1 34:13 8,768 6:51 101 HEIJMANS Henry Quimper V4 2 38:53 7,715 7:47 104 COUCHOT Christelle Non licenciée SEF 28 42:04 7,132 8:25

Quimper - 8èmes Foulées de Brin d'Avoine - Dimanche 10 avril 2011 Challenge Penn ar Bed - 10,000 km - 455 classés - 22 Rederien

Nom Club Cat. Temps Vitesse T/km 1 JAOUEN Fabrice Havre Athletic Club SEM 1 31:27 19,078 3:09 2 GLOUX Patrice Sobhi Sport SEM 2 33:45 17,778 3:22 3 LE GOFF Renaud Sport 2000 Douarnenez V1M 1 34:30 17,391 3:27 4 LE GOFF Didier CAB Pont-l'Abbé V1M 2 35:14 17,029 3:31 18 TABBOUSSI Hasna Quimper Athlétisme SEF 1 36:51 16,282 3:41 44 OSTY Béatrice Brin d'Avoine SEF 2 38:46 15,477 3:53 52 THEPAULT Charlotte Une ruche / un enfant ESF 1 39:17 15,274 3:56 60 LEROY-D. Stéphanie Courir à Châteaulin SEF 3 39:54 15,038 3:59 78 PONZA Isabelle Sport 2000 Châteaulin V1F 1 40:49 14,700 4:05 103 RIEUFREGIER Sylvain Rederien ar Braden V1M 28 42:13 14,212 4:13

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Quimper - 8èmes Foulées de Brin d'Avoine – 10 km (suite)

Nom Club Cat. Temps Vitesse T/km 108 MONFORT Bernard Rederien ar Braden V2M 14 42:23 14,157 4:14 124 JAMIN Pascal Rederien ar Braden V1M 37 43:07 13,916 4:19 137 VINCENT Sandrine Rederien ar Braden SEF 4 43:55 13,662 4:24 161 PERON Gérard Rederien ar Braden V2M 18 44:55 13,358 4:29 172 NEDELEC Claude Rederien ar Braden V1M 54 45:24 13,216 4:32 174 MARTIN René Rederien ar Braden V2M 23 45:30 13,187 4:33 176 CHATALIC Claude Rederien ar Braden V1M 56 45:32 13,177 4:33 191 STEPHAN Yann (n°2) Rederien ar Braden SEM 75 46:18 12,959 4:38 197 TISSIER Sébastien Non Licencié SEM 77 46:33 12,889 4:39 221 ANDRE David Rederien ar Braden SEM 80 48:01 12,496 4:48 233 PICHON Franck Rederien ar Braden V1M 78 48:48 12,295 4:53 237 SOURON Annie Rederien ar Braden V2F 4 48:59 12,249 4:54 240 LE GALL Mathilde Rederien ar Braden SEF 9 49:10 12,203 4:55 243 CORNE Katell Tri Larmor-Plage V1F 9 49:18 12,170 4:56 250 MAILLOT Jo Rederien ar Braden V1M 82 49:29 12,125 4:57 254 COURREGE Patrick Quimper V2M 39 49:40 12,081 4:58 295 LE BIHAN Caroline Rederien ar Braden SEF 12 51:11 11,723 5:07 296 BEUZIT Erwan Rederien ar Braden SEM 98 51:11 11,723 5:07 331 PETIBON Christian Rederien ar Braden V2M 55 52:28 11,436 5:15 359 PAGE Denis Rederien ar Braden V2M 61 54:04 11,097 5:24 364 RENEVOT Angélique Rederien ar Braden V1F 17 54:27 11,019 5:27 404 DIRAISON Michèle Rederien ar Braden V2F 14 58:43 10,219 5:52 405 TRELLU Anne Rederien ar Braden V1F 23 58:43 10,219 5:52 435 GUYOMARD Stéphanie Rederien ar Braden SEF 35 1:04:05 9,363 6:25 455 LE COSSEC Dominique Quimper V2M 74 1:19:03 7,590 7:54

(Résultats plus complets du 10 km dans notre précédent numéro) Sébastien TISSIER, 197ème de la course, est un pote de Yann STÉPHAN Segundo. Coureur du dimanche, Yann a décelé chez lui de belles qualités de coureur et a réussi à l’emmener sur une première course, c’est Brin d’Avoine. Sébastien fait ses premières armes et découvre un peloton bigarré et bien sympathique. Il nous livre ses premières impressions de compétiteur. La prochaine fois, je cours en jaune-poussin Reportage de notre envoyé spécial sur la course, Sébastien TISSIER

Déjà, je rigole parce que dans le mail que je vous ai envoyé hier avant de partir courir, je mettais ça : « On va essayer de ne pas se surestimer et risquer de se claquer dans les premières minutes »

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C’est ce qui s’est exactement passé. Vous connaissez mon coup de fourchette, je n’ai pas pu m’empêcher de m’empiffrer de thon - sauce tomate - riz à midi. Je sais, manger trop avant une course, ce n’est pas top. Mais je ne peux pas m’empêcher. 15h00. J’y vais, sous un grand soleil alors qu’un temps plus couvert était prévu. Sur place, je me gare, puis je vais chercher mon dossard. Heureusement que j’étais seul quand je l’ai mis sur mon T-shirt : me demandant ce que faisait ce sac en plastique sur le dossard avec des truc dedans, je l’ai enlevé consciencieusement… avant de me rendre compte que ce sac plastique contenait la puce sans laquelle je ne pourrais pas, à la fin de la course, me faire « reconnaître » pour être classé ! Je reviens sur les lieux du départ, m’échauffe à côté de bulldozers qui visiblement ne sont pas là pour faire du tourisme. Puis je retrouve Yanou, avec son marcel jaune-poussin qui indique que lui, c’est un vrai mec de club comme ses potos habillés de même (très sexy Yann, le marcel jaune-poussin de ton club !). On discute du comment je vais faire ma course, je lui dis que j’aimerais bien commencer cool avec lui au départ (vu qu’il ne voulait pas trop forcer sur cette course) et comme je veux me tester, j’irais plus vite si je peux. C’était sans compter sur les intentions de Yann qui, lui, m’a fait faire exactement l’inverse. Mais bon, pas le temps de réfléchir que le tir du départ retentit et que, comme un touriste, j’enlève les mains de mes poches pour commencer la course. Et là… c’est le drame ! Yann s’est finalement mis en tête de me tester, mais à sa manière : partir vite ! Trop vite ! Je lui crie rapidement que ce rythme, ça va pas le faire. Mais une fois que t’as commencé à ce rythme, t’es obligé de continuer (en tout cas sur les premiers kilomètres) car tu es comme aspiré par ceux qui sont devant toi et poussé par ceux de derrière. Au bout d’un kilomètre, je n’avais déjà plus de souffle. Surrégime, tout ça… Au tiers du parcours, ma platée gargantuesque de thon – tomate - riz se rappelle à moi et je sens qu’une galette est possible. À la recherche de mon souffle avec une envie de gerber… bien Séb, bien. Au bout de 5 km, j’ai vraiment failli abandonner car je n’avais toujours pas retrouvé mon souffle perdu dès le départ. Je suis dans le rouge depuis le début, et je resterai dans le rouge jusqu’à la fin. J’ai fini la course au mental, pour ne pas abandonner sur ma première course. Non mais. Merde quoi. Dans les derniers 200 mètres, Yann veut donner un coup de collier, mais là je lui fais savoir qu’il fera son sprint final sans moi. Finir ma course oui, mais faut pas pousser non plus ! Au final, très content de cette course : beau soleil, bonne ambiance. Très sympatoche. Au niveau de mon résultat : 197ème sur 455 participants, j’ai fait mon 10 km en 46 minutes. Très satisfait du résultat, car j’avais prévu dans le meilleur des cas de faire moins de 50 minutes et de finir dans la première moitié. Le contrat est bien rempli pour moi, et comme « techniquement » j’ai raté ma course, je pense qu’il y a moyen de faire mieux. Voilà voilà, c’est la fin de l’épisode : « Séb joue au jogger du dimanche » Oh ! Et puis j’allais oublier de dire merci quand même à Yann pour ce beau dimanche après-midi et pour m’avoir poussé dans la seconde moitié malgré mon départ raté. Séb.

Moi je cours déjà en jaune-poussin et j’en suis fier Reportage de notre envoyé spécial sur la course, Yann STÉPHAN Segundo

Là où le soleil incitait plus à la plage qu’à la course à pied, une bonne vingtaine de Rederien étaient présents ce jour. De bonne augure pour le challenge du nombre

4 D u c ô t é d e c h e z Z a t o p e k . C h r o n i q u e s p o r t i v e d e s R e d e r i e n a r B r a d e n . que nous remettons en jeu cette année. Des absents de taille sont hélas en congés forcés à l’infirmerie, à l’instar de notre fer de lance Yannick GARGAM, de fait pas de Lysiane non plus… Nos « Duracell » n’étaient pas là non plus : Pierre-Yves qui, hélas, prévoit un déménagement prochain et notre Dédé, toujours blessé mais qui est tout de même venu supporter ses collègues de club. Dans la liste des « médicalement indisponibles », nous avons bien sûr Dominique DE SAEVER, Annie, le coach Stéphane et d’autres peut-être encore… Bref, le Braden a du talent indisponible et peut-être même caché, comme en témoigne la performance du jour sur le marathon de Paris : notre Lydie qui pulvérise son record de plus de 30 minutes ! Félicitations ! Pour moi c’est une belle journée, j’ai eu ma dédicace de Katell CORNE qui me donne par écrit rendez-vous un peu plus tard pour un footing extrême. Aujourd’hui elle termine dans l’anonymat du peloton, mais ce matin, à la piscine, elle venait de nous faire plus d’1,200 kilomètre en nage papillon, et la veille elle avait déjà fait un beau tour à vélo. Au programme 2011, elle vient de courir l’Ecotrail de Paris avec le dossard d’un ami et elle prévoit de participer à nouveau à la « Nove Colli », de faire un Ironman et le Grand Raid du Golfe… Qui dit mieux ? Aussi j’espère qu’elle dit vrai dans son papier… Aujourd’hui, sur Brin d’Avoine, j’ai accompagné mon ami Sébastien qui je l’espère va nous livrer ses impressions d’après-course puisqu’il prenait part à sa première compétition. Inutile de vous dire que j’étais ravi d’être à ses cotés, quant on sait que je le connais depuis le collège… Mais revenons à la course et à mes quelques observations. Mention particulière à Marie, la grande fille de Valérie, qui une nouvelle fois remporte sa course chez les enfants. Notons le bel esprit chevaleresque d’Erwan, qui accompagne sa princesse Caroline tout le long du périple. Angélique et Franck ne s’apprécient pas moins mais la course c’est la course… Un autre duo de charme, c’est devenu traditionnel : Anne et Michèle, une fois de plus, seront solidaires dans l’épreuve. Présence remarquée de notre chroniqueur Zatopek et surtout, pour mon plus grand plaisir, le retour de Claude NEDELEC, qui nous revient après avoir connu un mal de dos carabiné. Dans la même catégorie des « Grands blessés sur le retour », Claude CHATALIC peinera sur la fin de course mais cela ne fait pas si longtemps qu’il vient de se faire opérer. Un grand mental ce Claudio, comme celui de David ANDRE qui à souffert aujourd’hui mais n’a rien lâché. Un autre guerrier est en course, c’est Jo MAILLOT, qui lui aussi revient d’un hiver douloureux. Autre retour remarqué sur « son » sol breton, celui de Sylvain RIEUFREGIER, qui se permettra déjà le luxe de devancer Bernard MONFORT, une valeur sûre du Team Péron. Des nouveaux déjà aux rendez-vous, comme Mathilde LE GALL qui, avant le départ, visait moins de 50 minutes, pari réussi ; sans compter tous ceux que je ne connais pas pour l’instant… D’autres « valeurs sûres », comme René et Gérard, coureurs expérimentés s’il en est, n’auront même pas pu suivre la fusée du jour, en la personne de Sandrine VINCENT, qui termine septième féminine et semble bien partie pour terminer dans le Top Ten du Challenge Penn ar Bed. Elle a su mener la chanson devant nos deux Cloclo, NEDELEC et CHATALIC. C’est donc avec un sourire radieux que Sandrine est montée sur le podium, sous les applaudissements de tous les Rederien. Il suffit de voir l’ensemble des coureurs bradennois dispersés sur le parcours, Béa, Nathalie, Valérie, Stéphane, Dédé, etc., qui nous ont tous encouragés, pour se dire qu’il fait bon courir au Braden. Cela prendrait même parfois des airs de famille quand Dominique encourage son Denis, quand toute sa tribu également présente encourage Stéphanie GUYOMARD, ou quand Annie SOURON est fidèlement suivie par son compagnon… Bref, cette année encore les Rederien du Braden paraissent bien décidés à s’illustrer sur le Challenge Penn ar Bed. Conserverons-nous le challenge du nombre ? Yann

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Nos deux reporters du jour : Yann STÉPHAN et son copain Sébastien TISSIER (maillot noir), pour sa première compétition.

Onze des vingt-deux Rederien inscrits sur les 10 km : Christian PETIBON (52’28’’), Sylvain RIEUFREGIER (42’13’’), Jo MAILLOT (49’29’’), Franck PICHON (48’48’’), Erwan BEUZIT (51’11’’), Gérard PÉRON (44’55’’), Anne TRELLU (58’43’’), Michèle DIRAISON (58’43’’), Angélique RENÉVOT (54’27’’), Caroline LE BIHAN (51’11’’) & Sandrine VINCENT (43’55’’).

Fabrice JAOUEN était impressionnant d’aisance sur le circuit de Creach Gwen, laissant Patrice GLOUX à plus de 2 minutes ! Quelques foulées plus loin, nos trois comparses du Team Péron, Stéphanie, Michèle et Anne, ont eu bien chaud et, si Michèle et Anne passeront la ligne d’arrivée main dans la main comme c’est désormais la tradition, Stéphanie craquera et perdra plus de 5 minutes sur ses deux copines.

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Un entraîneur attentif : comme sur le Tour de France, Stéphane est aux petits soins avec Sandrine, lui passant ses bidons et lui prodiguant de judicieux conseils ; ce sera payant puisque Sandrine se classera 4ème Senior chez les filles, derrière de belles pointures : Hasna TABBOUSSI (1ère), Béatrice OSTY (2ème) et Stéphanie LEROY-DUFRENE (3ème) ; viendront encore s’intercaler Charlotte THÉPAULT (3ème au scratch et 1ère Espoir) et Isabelle PONZA (5ème au scratch et 1ère V1), une superbe performance pour Sandrine.

35ème Marathon de Paris Dimanche 10 avril 2011

1 KIPTOO Benjamin (Kenya) ...... 2h06’29’’ ..... 20,016 km/h 3’00’’ 2 KIPYEGO Bernard (Kenya) ...... 2h07’14’’ 3 WENDIMU Eshetu (Ethiopie) ...... 2h07’32’’

10 MEFTAH Abdellatif ...... 2h10’52’’ ...... 1er Français 1 JEPTOO Priscah (Kenya) ...... 2h22’51’’ ...... 17,723 km/h . 3’23’’ 2 KIPROP Agnes (Kenya) ...... 2h24’40’’ 3 YAL Koren (Éthiopie) ...... 2h26’55’’ 16 VASSEUR Nathalie ...... 2h46’26’’ ...... 1ère VF1 255 CORNEC Marc ...... 2h48’54’’ ...... 12ème VH2 1480 BERNARD Jérôme ...... 3h08’45’’ ...... 764ème SH 793 LE GUEN Lydie (Rederien ar Braden) ...... 3h55’19’’ ...... 299ème VF1 15195 TYMEN Hervé (Douarnenez) ...... 4h16’04’’ ...... 5772ème VH1 2817 JOUANNO Chantal ...... 4h30’47’’ ...... 1118ème VF1 19337 TRIMAILLE Thierry (CAB Pont-l’Abbé) ...... 4h37’33’’ ...... 2980ème VH2 3417 GOURMELEN Martine (Lakebarzh) ...... 4h39’49’’ ...... 445ème VF2 3740 DOEUFF Joëlle (Saint-Martin Athlétisme) . 4h45’30’’ ...... 493ème VF2 21901 WACOGNE Guy (Saint-Martin Athlétisme) ... 4h58’10’’ ...... 647ème VH3 23148 GOURMELEN Julien (Lakebarzh) ...... 5h15’58’’ ...... 3790ème VH2

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Les chronos de Lydie et de Joëlle sur le marathon de Paris

5 km 10 km 15 km 21,1 km 25 km 30 km 35 km 42,2 km

Lydie 28’10’’ 56’19’’ 1h23’51’’ 1h57’04’’ 2h18’40’’ 2h46’20’’ 3h13’58’’ 3h55’19’’

Joëlle 31’50’’ 1h05’42’’ 1h37’28’’ 2h17’18’’ 2h42’15’’ 3h16’35’’ 3h55’32’’ 4h45’30’’

31169 arrivants sur 32092 partants, le marathon de Paris 2011 établit un nouveau record, l’ancien datant de 2006 avec 30772 arrivants. Premier marathon pour la cousine Joëlle (Saint- Martin Athlétisme, Boulogne-sur-Mer), qui court avec son collègue de club Guy WACOGNE, Vétéran 3, et expérience concluante avec un chrono correspondant à ses attentes. On devrait donc la revoir sur un autre marathon, peut-être la Route du Louvre l’an prochain, entre Lille et Lens. Vu à la télé : Jérôme BERNARD accompagne les premières féminines jusqu’au semi-marathon, qu’il passe en 1h10’24’’ ; il mettra pas moins de 1h58’21’’ pour effectuer la seconde partie du marathon (vitesse = 10,697 km/h ; 5’37’’/km), étonnant, non !?

Nathalie Vasseur première Française en 2h46’26’’ VO2 Magazine, par Christophe ROCHOTTE En l’absence de Christelle DAUNAY et d’autres athlètes blessées, Nathalie VASSEUR, la vétérane fidèle au Marathon de Paris, prendra la place de première Française en 2h46’26’’. . Que ressens-tu à l’idée de finir première Française ? - C’est bien, mais en l’absence des meilleures Françaises, je ne pensais pas finir à ce rang. Mais après tout, les absents ont toujours tort. . Quel objectif t’étais-tu fixée ? - J’avais prévu entre 2h45’ et 2h50’. Le plus dur a été de trouver mon rythme dans les 15 premiers kilomètres. Ensuite, j’ai commencé à retrouver mes sensations. Sinon, au début j’ai également couru un peu crispée, parce que j’avais peur de ne pas atteindre mon objectif. Mais au final, tout s’est super bien passé, accompagnée par Marc CORNEC, mon lièvre, que le public prenait pour mon mari. Il l’encourageait en disant : « Ça c’est bien, monsieur, de courir avec votre femme ! » . Comment étaient les conditions de course ? - En ce qui me concerne, cela a été jusqu’au Bois de Boulogne, ensuite il a fait plus chaud. Je pense que les derniers ont souffert. . As-tu suivi une longue préparation ? - La préparation a duré 10 semaines. J’ai réussi à la concilier avec mon métier d’infirmière à plein-temps et ma vie de famille. . Quel est le ressort de ta motivation ? - J’ai envie de continuer, parce que je ne suis pas uniquement animée par l’esprit de compétition. Je cours essentiellement pour le plaisir. En semaine, cela fait du bien de chausser les runnings. Ça vide la tête. On oublie les contingences du quotidien.

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Lydie améliore son chrono de 24’08’’ Ayant scrupuleusement suivi le programme d’entraînement préparé par Jérôme (objectif 4 heures), Lydie a superbement rempli son contrat à Paris. Elle passe au semi-marathon en 1h57’04’’ et boucle son second en 1h58’15’’ pour un chrono final de 3h55’19’’ et, si elle ne réalise pas le « negative split », qui est la marque des grands champions, elle passe sous la barre psychologique des 4 heures, qui lui permet d’envisager encore de belles performances. Lydie, tu dois être satisfaite de ce beau marathon ? « Je suis effectivement très contente de ma course. Je ne pensais pas faire moins de 4 heures. Le coach a été parfait ! C’est un super moment. J’ai eu la surprise de voir sur la ligne de départ Isabelle et Stéphane. Et surtout, il y a un Rederien, de passage à Paris, qui m’a accompagnée du 20ème au 41ème kilomètre avec son pyjama, sa trousse de toilette, son livre dans son sac à dos. Il a assuré à chaque ravitaillement et je lui dois une fière chandelle… c’est Philippe EMIG. Cette semaine : récup, peut-être piscine le week-end prochain. »

JOUANNO, dossard 40215 au marathon de Paris

Le Journal du Dimanche, par Bruno JEUDY Championne accomplie, Chantal JOUANNO participe ce matin au marathon de Paris. Une première pour une femme ministre en exercice. Celle qui portera le dossard 40215 raconte au JDD ses six mois de préparation. Interview.

SON CHALLENGE « J’ai commencé vraiment à courir en septembre 2009 pour équilibrer ma vie professionnelle et personnelle. Cela vide la tête et ça permet d’affronter les coups durs. Ensuite, j’y ai pris goût. J’ai participé aux 20 km de Paris et au Paris-Versailles. Courir le marathon est un bel objectif. J’ai besoin de ce genre de défi purement personnel. L’an passé, j’avais décidé de reprendre l’entraînement de karaté pour conquérir mon 12ème titre de championne de France. Cette année, c’est le marathon. » Si Chantal JOUANNO est la première femme ministre à courir un marathon en compétition, François LEOTARD fut le premier membre d’un gouvernement (en 1986, il était ministre de la Culture) à le courir. Dominique DE VILLEPIN, grand marathonien, l’a couru mais en tant que secrétaire général de l’Élysée. SA PRÉPARATION Pas facile de concilier l’entraînement et le job de ministre. « J’ai étalé la préparation sur six mois. J’ai couru entre trois et quatre fois par semaine pour une distance moyenne de 40 à 50 km hebdomadaires : une longue sortie en forêt de Meudon le dimanche et les autres soit tôt le matin soit tard le soir entre mon domicile et le ministère (12 km). Il m’arrive de courir parfois au stade Charléty. Cet hiver, quand il faisait mauvais temps, je suis restée auprès de mes trois enfants (une fille de 7 ans et des jumeaux de 4 ans) en courant sur mon tapis. »

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SA PROGRESSION « Quand j’ai commencé l’entraînement, j’avais du mal à terminer mes fractionnés sur la piste. Je courais les 100 m en 31 secondes. Deux ans plus tard, je les enchaîne en 18 s. J’adore faire des pyramides, un exercice recommandé par tous les marathoniens qui consiste à courir successivement 400 m, 600 m, 800 m, 1.000 m, 800 m, 600 m et terminer par un dernier 400 m. Le tout avec seulement une minute trente de récupération entre chaque course ! » SA FORME « J’ai été épargnée par les blessures. Seulement une petite tendinite, confesse-t-elle. Avant de commencer l’aventure, j’ai passé un test d’effort complet chez un cardiologue. Tout va bien. Bizarrement, malgré l’entraînement, je n’ai pas perdu un kilo. J’ai seulement le visage un peu plus émacié. Comme je ne dors pas assez, j’ai quelques problèmes de récupération. » SES COACHES « Je ne cours jamais seule. Nous sommes quatre : mon mari Hervé, qui est un grand fainéant mais plutôt doué ; mon officier de sécurité Régis, qui a fait beaucoup de cross, et mon chauffeur Jacques, qui a un record à 1h19’ sur le semi-marathon. Mais nous sommes tous des novices en matière de marathon. Ça va être une grande découverte. » SON OBJECTIF « Je pars avec beaucoup d’humilité et un peu de trac car c’est mon premier marathon. Mon objectif premier, c’est de le terminer. Si cela se passe bien, je rêve de boucler les 42,195 km en 4h15. » SON SUPPORTER Le plus illustre des champions français : Alain MIMOUN, médaille d’or aux Jeux Olympiques de Melbourne en 1956 et dernier Français à avoir remporté le marathon olympique. Venu inaugurer une salle Alain-Mimoun au ministère, le vieil homme (qui court encore une heure par jour) lui a apporté tout son soutien.

Gros succès populaire pour Chantal Jouanno marathonienne VO2 Magazine, par Gilles BERTRAND Un ministre dans la course, c'est rare. Chantal JOUANNO, Ministre des Sports, a pu mesurer sa popularité en participant au Marathon de Paris qu'elle boucle en 4h30. Sac à dos rose Oxytis, tee-shirt blanc en soutien au peuple japonais, Madame la Ministre des Sports, l’instant, le temps, de 4 heures de course, s’est fondue dans la masse joyeuse des 35 000 coureurs du Marathon de Paris. De cette 35ème édition, que retiendrons-nous ? Le nom du vainqueur du marathon, Benjamin KIPTOO, muré dans sa timidité sous les feux d’une soudaine notoriété ? Pas sûr. Mais l’image de Chantal JOUANNO, souriante et à peine décoiffée à son arrivée, avenue Foch, voilà ce qui a touché et interpellé la France d’en haut, d’en bas, de gauche et de droite, au soir de ce dimanche en courant. Déjà la veille, cette ancienne championne de France de karaté, 13 fois titrée et brillante énarque avant d’intégrer les hautes sphères de l’Etat, avait fait sensation dans les allées du village marathon, acceptant de grâce ce pré-marathon où l’on mesure encore plus sa popularité. De stand en stand, d’allée en allée, Chantal JOUANNO, sur ce tapis rouge de la Porte de Versailles, était un peu beaucoup ministre, un peu beaucoup coureuse, un peu beaucoup femme, un peu beaucoup madame tout le monde tentée par l’aventure du marathon. Assez pour

10 D u c ô t é d e c h e z Z a t o p e k . C h r o n i q u e s p o r t i v e d e s R e d e r i e n a r B r a d e n . séduire et envoûter d’un charme naturel les vieux barbus du sport populaire, du sport social, endurcis par tant et tant de dimanches à convaincre, à éduquer et à encadrer. Certains font des régimes, d’autres changent d’épouse en chassant dans les salles de rédaction, certains font les deux pour mener des batailles politiques, Chantal JOUANNO court. Par goût, personne n’en douterait, par ambition, on peut en douter même si cet acte aussi simple que celui de mettre un pied devant l’autre peut être taxé de pure démagogie ! Mais de là à courir un marathon, ce serait s’infliger la pire des punitions. SARKOZY, FILLON, KOUCHNER aujourd’hui pour du trotte-menu, DE VILLEPIN, LEOTARD autrefois pour des foulées plus allongées, les hommes et femmes politiques ont toujours couru. Seul dans un parc ou parfois en osant braver la foule, dossard anonyme sur la poitrine, comme un simple ticket tiré au guichet de la sécu. Chantal JOUANNO a ainsi couru 42 km à côté de son voisin, de sa voisine, des gens heureux et de ceux qui en silence portent une croix, petite ou grande souffrance et qui ne disent rien, ouvrant les portes du marathon, hors du temps, pour oublier le présent. Ils ne se sont rien dit, parfois des sourires, des encouragements, la petite solidarité du peloton, mais rien de plus. Aux côtés de Madame la Ministre, seule dans sa course, eux aussi, seuls sur le chemin de la vie. La course à pied rapproche ? C’est à chacun de le croire. Dans les clubs, dans les associations, dans les entreprises, pour tisser ce lien fragile qui unit et qui encourage pour un peu de partage. Au cœur du peloton pas sûr. Mais qu’importe, une ministre marathonienne, c’est bon pour le moral. En plein débat et loi sur le port du voile dans les lieux publics, c’est bon pour l’image de la femme qui prend son destin en main dans cet espace public qu’est la route du marathon. Sans voile et sans pudeur.

À gauche, Benjamin KIPTOO, vainqueur du 35ème marathon de Paris. À droite (normal), Chantal JOUANNO aux côtés de Jole LAINE, le boss de l’épreuve (photos : Y.-M. QUEMENER).

Marathon de Rotterdam (10 avril 2011) Sur le marathon de Rotterdam, le Kenyan Wilson KIBET établit la meilleure performance mondiale de l’année avec un chrono de 2h05’27’’. Il bat au sprint son compatriote Vincent KIPRUTO (2h05’33’’), l’Ethiopien Chele DECHASA (2h08’47’’) complétant le podium.

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Foulées de Plomeur - Samedi 17 avril 2011 Challenge Penn ar Bed - 10,000 km - 281 classés - 18 Rederien

Nom Cat. Club Temps Vitesse T/km 1 JAOUEN Fabrice SEM 1 Havre Athletic Club 31:19 19,159 3:08 2 BRELIVET Patrick V1M 1 Courir à Châteaulin 32:58 18,200 3:18 3 LE GOFF Renaud V1M 2 Sport 2000 Douarnenez 33:15 18,045 3:20 4 FURIC Steven SEM 2 Sobhi Sport Quimper 33:28 17,928 3:21 7 LE GOFF Didier V1M 3 CAB Pont-l’Abbé 34:35 17,349 3:28 11 CLAUDI Christian V2M 1 Courir à Plomeur 32:57 18,209 3:18 15 ROBERT Gwénaël V1M 8 Quimper Athlétisme 35:48 16,760 3:35 18 LE GUELLEC Ronan V1M 9 CAB Pont-l’Abbé 36:02 16,651 3:36 20 MARSOLLIER Pascal V1M 10 CAB Pont-l’Abbé 36:17 16,537 3:38 21 COTTEN Ronan V1M 11 Brin d’Avoine 36:46 16,319 3:41 23 PROVOST Joël V1M Non licencié 36:47 16,312 3:41 32 LE MAO Michel V2M 2 Brin d’Avoine 37:40 15,929 3:46 35 LE BOT Corentin V3M 1 Pluguffan Footing 37:46 15,887 3:47 36 LEROY-D. Stéphanie SEF 1 Courir à Châteaulin 37:48 15,873 3:47 42 DOUARIN Arnaud SEM 19 Courir à Châteaulin 38:12 15,707 3:49 57 PONZA Isabelle V1F 1 Sport 2000 Châteaulin 39:12 15,306 3:55 64 KERVENNIC Jo V3M 2 Courir à Châteaulin 39:36 15,152 3:58 66 RANNOU Isabelle SEF 2 Courir à Châteaulin 39:36 15,152 3:58 72 RIEUFREGIER Sylvain V1M 27 Rederien ar Braden 40:19 14,882 4:02 84 JONCOUR Hervé V2M 9 Foulées Varzécoises 40:51 14,688 4:05 88 THOMAS Frédéric V1M 33 Brin d’Avoine 41:02 14,622 4:06 89 LE FLOCH Stéphanie SEF 3 Brin d’Avoine 41:03 14,616 4:06 100 LE CRANN Pierre V4M 1 ULACQ 41:37 14,417 4:10 110 MONFORT Bernard V2M 14 Rederien ar Braden 42:07 14,246 4:13 122 LE FLOCH Patrick V3M 3 Foulées Nature Guengat 42:33 14,101 4:15 124 VINCENT Sandrine SEF 5 Rederien ar Braden 42:34 14,096 4:15 125 ANDRE David SEM 46 Rederien ar Braden 42:37 14,079 4:16 126 STEPHAN Yann SEM 47 Rederien ar Braden 42:38 14,073 4:16 129 LE BRUN Bernard V2M 18 Rederien ar Braden 42:45 14,035 4:16 133 KERC’HROM Myriam V1F 2 Courir à Châteaulin 43:00 13,953 4:18 146 LE DUIGOU Jo V4M 2 Foulées Varzécoises 43:34 13,772 4:21 149 MARTIN René V2M 23 Rederien ar Braden 43:42 13,730 4:22 155 LE FLOCH Céline V2F 1 Plonéour-Lanvern 44:09 13,590 4:25 167 BARIOU-LE G. Anne-Laure V1F 6 Non licencié 44:48 13,393 4:29

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Foulées de Plomeur - Samedi 17 avril 2011 – 10 km (suite)

Nom Cat. Club Temps Vitesse T/km 174 TISSIER Sébastien SEM 59 Non licencié 45:18 13,245 4:32 175 HELIAS Rodolphe V1M 60 Rederien ar Braden 45:20 13,235 4:32 178 NICOLAS Maurice V2M 26 Plonéour Footing Club 45:24 13,216 4:32 194 CALVEZ Michel V2M 30 Brin d’Avoine 46:03 13,029 4:36 196 PERNES Gilbert V2M 31 CAB Pont-l’Abbé 46:12 12,987 4:37 211 BEUGUEL Nicole V2F 2 Galouperien Briec 46:58 12,775 4:42 213 MAILLOT Jo V1M 73 Rederien ar Braden 47:01 12,761 4:42 221 SOURON Annie V2F 3 Rederien ar Braden 47:20 12,676 4:44 223 COURREGE Patrick V2M 38 Rederien ar Braden 47:27 12,645 4:45 236 LE GALL Mathilde SEF 10 Rederien ar Braden 48:14 12,440 4:49 239 MORVAN Christian V4M 4 Pont-l’Abbé 48:20 12,414 4:50 242 LE COZ Jean V3M 9 Foulées Varzécoises 48:34 12,354 4:51 246 LE BRUSQ Danièle V1F 12 Foulées Nature Guengat 48:51 12,282 4:53 251 RENEVOT Angélique V1F 13 Rederien ar Braden 49:05 12,224 4:55 262 TALLEC Patrice V2M 47 Non licencié 49:23 12,150 4:56 263 PETIBON Christian V2M 48 Rederien ar Braden 49:28 12,129 4:57 281 SIMON Joëlle V1F 17 Foulées Varzécoises 50:39 11,846 5:04 301 LE FLOCH Jean-Pierre V3M 13 Foulées Varzécoises 52:34 11,414 5:15 314 LORENZINI Marie-A. SEF 16 Pluguffan Footing 53:34 11,201 5:21 318 CREISMEAS François SEM 84 Rederien ar Braden 53:50 11,146 5:23 327 PIRIOU Emile V3M 18 Galouperien Briec 54:36 10,989 5:28 331 CARADEC Yolande V2F 7 Rederien ar Braden 54:48 10,949 5:29 335 TRELLU Anne V1F 27 Rederien ar Braden 55:20 10,843 5:32 336 LE FLOCH André V3M 20 Plonéour-Lanvern 55:20 10,843 5:32 341 DIRAISON Michèle V2F 8 Rederien ar Braden 55:34 10,798 5:33 344 PERCELAY Christelle V1F 30 Brin d’Avoine 56:05 10,698 5:36 347 LE BORGNE Emile V3M 22 Plogonnec 56:22 10,645 5:38 365 TRIMAILLE Thierry V2M 62 CAB Pont-l’Abbé 1:00:24 9,934 6:02 381 KEROUEDAN Pierre V3M 25 Plovan 1:07:44 8,858 6:46

Michael BOCH s’impose aux 100 km de Belvès VO2 Magazine, par Christophe ROCHOTTE Déjà vainqueur à Millau l’an passé, Michael BOCH, 30 ans, de l’Entente Haute-Alsace, s’est imposé samedi dernier à Belvès en 7h06’53’’. Sur ce parcours difficile, outre la victoire, il est parvenu à battre son record. Cette performance lui permet d’intégrer l’équipe de France qu’il représentera lors des championnats du monde de la discipline, prévus mi-septembre aux Pays-

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Bas sur le circuit de Winschoten. Un parcours roulant, où le seul senior du team France espère passer sous les 7 heures. . Comment es-tu venu au 100 km ? - À une époque, tous les ans, mon père courait les 100 km de Bienne et en 2001, j’ai eu envie de l’accompagner. Pour moi, il s’agissait juste d’un défi. Je n’avais jamais couru plus de 10 km et je n’avais jamais participé à une compétition. Mon but était juste d’aller au bout. J’en ai bavé, mais j’ai fini en 9h26’. Après, je me suis mis au marathon et en 2005 à Paris, j’ai connu comme un déclic et j’ai eu envie de prendre part à plus d’épreuves. La même année, j’ai réussi 8h01’ aux 100 km de Theillay, lors de mon second 100 bornes. Et à l’occasion du 3ème en 2007, j’ai réalisé 7h35’. Puis il y a eu Millau en 2010 avec un chrono de 7h12’59’’ et le week-end dernier 7h06’53’’ à Belvès. . Quelles explications apportes-tu à une telle progression ? - À Millau, j’avais amélioré mon record de plus de 20 minutes parce que je m’étais plus et mieux entraîné. J’avais gagné en vitesse, vu que j’avais porté ma meilleure performance sur marathon à 2h33’54’’. Aussi, l’expérience aidant, on gère mieux l’effort. On part moins vite. En plus à Millau, pour la première fois j’ai pu bénéficier d’un suiveur tout au long des 100 km. Ça rassure au plan mental et c’est plus pratique au niveau des ravitaillements. Enfin, à mes débuts, je ne suivais pas une préparation spécifique cent kilomètres. . Qu’apprécies-tu dans le milieu du 100 km ? - Ça me plait, parce que c’est 100% amateur. C’est bon-enfant, avec une excellente ambiance. . Pourquoi tenais-tu à courir les 100 km de Belvès ? - Suite à ma victoire à Millau, Thierry GUICHARD, un des managers des 100 km auprès de la FFA, m’a contacté et m’a expliqué les modalités de sélection pour les mondiaux des 100 km cette année. Trois athlètes masculins étant déjà présélectionnés, il restait éventuellement trois places à aller chercher à Belvès, avec une garantie de qualification pour le vainqueur. Donc, il fallait y aller. Je voulais également montrer que ma victoire à Millau n’était pas le fruit du hasard. . Quel type de préparation as-tu suivi ? - Déjà, cet hiver je n’ai pas trop coupé. Après Millau, j’ai couru La Sainté-Lyon en relais, le Puy- Firminy et des cross, avant d’enchaîner avec une préparation spécifique au cent kilomètres. J’ai couru entre 100 et 150 km par semaine, à base de VMA, de sorties longues, et de séances à l’allure spécifique. Et moi qui ne m’entraînais jamais sur piste, j’y suis allé au moins une fois par semaine. Le problème a été de jongler avec mon emploi à plein temps au Ministère de la Justice, où je peux travailler de jour comme de nuit. . Mais par rapport à Millau, as-tu apporté des modifications dans cette préparation ? - Thierry GUICHARD, qui a été un coureur sur 100 km au plus haut niveau international et qui possède toujours le 2ème meilleur chrono français en 6h24’, m’a proposé de me conseiller. D’une part, j’ai trouvé cela gratifiant et en plus, je savais que j’allais être bien guidé. Ce qui est plutôt rassurant. Bon, Thierry n’a pas tout révolutionné, mais il m’a conseillé de travailler plus à l’allure spécifique cent km et il a surtout structuré ma préparation, ce que je ne faisais pas auparavant. Avec lui, je sentais que j’étais sur la bonne voie et cela a payé. . La course n’est-elle pas partie trop vite ? - Si, c’est parti sur des bases rapides. D’autant plus que les participants au 50 km démarrent à la même heure. Mais de toute façon, comme Belvès débute en descente, tout le monde a tendance à se laisser aller. Le premier leader du 100 km, Nizar SGHAIER, progressait sur des bases de 6h20’. Il prendra la 3ème place en 7h44’22’’. J’ai refusé de le suivre, parce que mon objectif

14 D u c ô t é d e c h e z Z a t o p e k . C h r o n i q u e s p o r t i v e d e s R e d e r i e n a r B r a d e n . final se situait entre 7h10’ et 7h15’. Malgré tout, avec ce départ en descente, moi aussi, j’ai eu tendance à un peu m’emballer et je suis passé au 50ème km en 3h27’30’’, ce qui aurait donné un chrono de 6h55’. Une fois parvenu à la mi-course, le souci a été de tenir jusqu’au bout. Surtout que je ne me sentais pas dans un grand jour et que de surcroît, il a fallu encaisser une amplitude thermique importante. Le matin sur la ligne, il faisait 0° et ensuite, au fil des heures, la chaleur a cogné de plus en plus fort. Je me suis accroché, parce que je voulais cette sélection. J’ai pris la tête des opérations au 75ème km et là je ramais pour maintenir l’allure. Toutefois, mon frère qui m’accompagnait à vélo, mon père qui se rendait de ravitaillements en ravitaillements et Thierry GUICHARD sur une moto, n’ont cessé de m’encourager. Thierry me communiquait les écarts. J’avais de la marge, mais Thierry craignait que je m’écroule. Déjà qu’un marathon, ce n’est pas mathématique, un cent bornes ça reste encore plus irrationnel, avec encore moins de garanties d’atteindre son objectif. J’avoue que j’ai souffert pour rallier la ligne d’arrivée. Par contre, je n’ai pas perdu tellement entre le 1er et le second 50 km, couru en 3h39’. 11’30’’ d’écart entre les deux, ça reste correct. Et au final, je suis vraiment content, car je décroche la victoire, je gagne mon ticket pour les Mondiaux et je bats mon record. Que demander de mieux, sachant qu’un an en arrière je n’avais même pas de licence. Je remercie Raymond PRETAT, juge international, de m’avoir convaincu de signer au club. Je vis des instants magiques. . Un grand débat anime les coureurs de 100 km, Millau est-il plus dur que Belvès ? - Il est vrai que dans le microcosme, cela s’agite à ce propos. Je dirais que ce sont deux courses distinctes. À Millau, la 1ère boucle de 42 km est relativement plate et les difficultés, tant en montée qu’en descente, surviennent après. Belvès, c’est cassant d’entrée avec tout au long du parcours une succession de petites bosses. J’aime les deux épreuves. Mais Millau, ça reste mythique avec tous ces participants. C’est là que tout à commencé et pour moi, la victoire relevait de la surprise. Je ne m’y attendais pas du tout. En plus, j’étais dans un grand jour. . Toi qui adore Millau, ne vis-tu pas un dilemme, puisque la 40ème édition et les Mondiaux auront lieu au mois de septembre ? - Une sélection en équipe de France, ça ne se refuse pas. Donc, j’irai aux Mondiaux. Néanmoins, je me rendrai à Millau en spectateur par respect pour les organisateurs, qui ont construit quelque chose de fantastique. . À Winschoten, quel sera ton objectif chronométrique ?

- Le circuit est conçu sous la forme de 10 boucles de 10 km et est plat. Donc, je pense être en mesure de passer sous les 7 heures. Surtout qu’il y aura de la densité et que le fait de porter les couleurs de la France va me transcender. La préparation commencera en juillet et je vais continuer à suivre les plans de Thierry GUICHARD. On ne change pas une équipe qui gagne. Je vais juste devoir apprendre à gérer les ravitaillements. Là, il n’y aura pas mon frère à vélo.

Michael BOCH en route vers la victoire (photo Gilles BERTRAND)

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100 km de Belvès - Samedi 17 avril 2011 357 classés - 1 Rederien (chapeau Gilbert !)

Nom Cat. Club Temps Vitesse T/km 1 BOCH Mickaël SEM 1 Entente Haute Alsace 7h06:53 14,055 4’16’’ 2 BORDET Dominique V1M 1 Olymp. Grande-Synthe 7h27:40 13,403 4’29’’ 3 SGHAIER Nizar SEM 2 ASVEL Villeurbanne 7h44:42 12,912 4’39’’ 18 DUBOIS Caroline SEF 1 ASPTT Marseille 9h16:56 10,773 5’34’’ 57 JUMEAUX Véronique V1F 1 CA Villenave d’Ornon 10h15:47 9,744 6’09’’ 58 LE VERGE Gilbert V1M 25 Rederien ar Braden 10h17:50 9,711 6’11’’ 64 CHABOUD Julie SEF 2 EA Chambéry 10h21:20 9,657 6’13’’ 357 CONRADY René V4M 9 Saumur 18h02:41 5,542 10’50’’

Trail d'Ergué-Gabéric - Samedi 23 avril 2011 Trail moyen – 23,000 km - 228 classés - 5 Rederien

Nom Cat. Club Temps Vitesse T/km 1 GLOUX Patrice SM 1 Sobhi Sport 1:49:00 12,661 4:44 2 CONAN Yannick V1M 1 Twinner Carhaix 1:53:06 12,202 4:55 3 PERROT Claude V1M 2 Intersport Quimperlé 1:56:59 11,797 5:05 5 DOUGUET Alain V1M 4 US Marquette 2:01:37 11,347 5:17 9 LE GUEN Jérôme V1M 5 Rederien ar Braden 2:08:00 10,781 5:34 34 BERTRAND Anne V2F 1 Intersport Concarneau 2:16:17 10,126 5:56 39 GARREC Martine SF 1 Gourlizon Sports 2:18:16 9,981 6:01 42 MARTIN René V2M 2 Rederien ar Braden 2:19:15 9,910 6:03 54 MAUDIRE Denis V2M 5 Milpat de l'Aulne 2:23:50 9,594 6:15 67 PERON Gérard V2M 7 Rederien ar Braden 2:26:00 9,452 6:21 68 NICOL Gwénaëlle SF 2 Endurance Loisir Plouay 2:26:10 9,441 6:21 74 KERC'HROM Myriam V1F 1 Courir à Châteaulin 2:26:55 9,393 6:23 94 LE BIGOT Daniel V2M 14 Courir Ensemble Plomelin 2:31:45 9,094 6:36 146 DELAUNAY Charles V2M 25 Rederien ar Braden 2:44:54 8,369 7:10 184 DERUNES Marie-Jo V3F 1 Foulées Nature Guengat 3:01:30 7,603 7:53 185 GUEVEL Bernard V2M 36 Team Raidlight 3:01:55 7,586 7:55 210 HELAOUET Mickaël V1M 73 Rederien ar Braden 3:12:15 7,178 8:22 217 SALAUN Jacques V3M 9 Combrit Sainte-Marine 3:17:26 6,990 8:35 228 HUITRIC Thierry V1M 75 AS Famat 3:30:38 6,552 9:09

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Trail d'Ergué-Gabéric - Samedi 23 avril 2011 Trail court - 12,000 km - 320 classés - 10 Rederien

Nom Cat. Club Temps Vitesse T/km 1 GRAGNIC Nicolas SM 1 Endurance Loisirs Plouay 51:00 14,118 4:15 2 LAGADEC Régis SM 2 Sport 2000 Douarnenez 51:04 14,099 4:15 3 TANNE Corentin ESM 1 Melgven Aven Trail 51:44 13,918 4:19 6 MORLET Adèle SF 1 Courir avec Brin d'Avoine 55:19 13,016 4:37 55 LE DERRIEN Annie V1F 1 Courir à Coray 1:04:15 11,206 5:21 65 LE BRUN Bernard V2M 5 Rederien ar Braden 1:05:35 10,978 5:28 71 LUCAS Christine V2F 1 Foulées Concarnoises 1:06:20 10,854 5:32 84 NEDELEC Claude V1M 25 Rederien ar Braden 1:08:05 10,575 5:40 103 QUEMERE Fabienne V1F 3 Foulées Varzécoises 1:09:50 10,310 5:49 133 HELIAS Rodolphe V1M 36 Rederien ar Braden 1:13:52 9,747 6:09 141 EMIG Philippe V1M 39 Rederien ar Braden 1:14:35 9,654 6:13 164 LE BIHAN Caroline SF 8 Rederien ar Braden 1:18:05 9,221 6:30 176 APPERE Valérie V1F 9 Courir Ensemble Plomelin 1:19:11 9,093 6:36 177 NEDELEC Geneviève V2F 4 Courir Ensemble Plomelin 1:19:15 9,085 6:36 181 DEQUIN Eric V1M 46 x 1:19:35 9,047 6:38 188 LE COZ Jean V3M 7 Foulées Varzécoises 1:20:32 8,940 6:43 237 SINER Marylène V1F 18 Courir à Châteaulin 1:24:00 8,571 7:00 256 PIRIOU Emile V3M 14 Galouperien Briec 1:25:30 8,421 7:08 263 LE DU Isabelle SF 25 Rederien ar Braden 1:26:48 8,295 7:14 264 HUARD Stéphane V1M 62 Rederien ar Braden 1:26:50 8,292 7:14 277 PAGE Denis V2M 41 Rederien ar Braden 1:29:30 8,045 7:28 279 FAUCHER Nathalie SF 29 Rederien ar Braden 1:30:00 8,000 7:30 281 WORRALL Danièle V2F 10 Quimper 1:31:38 7,857 7:38 282 TRELLU Anne V1F 23 Rederien ar Braden 1:32:00 7,826 7:40 294 MONCOMBLE Christian V3M 16 x 1:35:10 7,566 7:56 320 MORVAN Marina V1F Courir à Châteaulin 2:00:00 6,000 10:00

Championnats d’Allemagne de 10 000 mètres à Essen De notre correspondant à Remscheid, Michael SCHOLZ Le samedi 23 avril, trois LTV-Runners participaient aux Championnats d’Allemagne de 10 000 mètres à Essen, en se distinguant particulièrement : Sascha VELTEN vice- champion d’Allemagne dans la catégorie M35, et Tobias BALTHESEN troisième dans la catégorie M30. Et, en Elites, Daniel SCHMIDT améliorait son record personnel sur la distance avec un chrono de 30’30’’37. Succès sur toute la ligne pour les trois Remscheidois, qui couraient sous les couleurs de la LG Remscheid. En 32’58’’, Sascha VELTEN devenait vice-champion d’Allemagne dans la

17 D u c ô t é d e c h e z Z a t o p e k . C h r o n i q u e s p o r t i v e d e s R e d e r i e n a r B r a d e n . catégorie M35, et Tobias BALTHESEN, avec un temps de 33’25’’, prenait la troisième place dans la catégorie M30. Dans la course Elites, au sein d’un peloton très relevé, Daniel prenait une excellente septième place. Avec un temps canon et une place dans le Top Ten, Daniel parvenait pour la première fois à se classer parmi les huit meilleurs coureurs. Dans deux semaines, Daniel courra les Championnats d’Allemagne de marathon à Hambourg. Sascha et Tobias ne semblaient de prime abord pas très satisfaits de leur chrono. Mais avec un peu de recul, ils se montraient finalement pas si mécontents que ça. Toutes nos félicitations !  Dans la catégorie M30, Tobias BALTHESEN se classe 3ème en 33’25’’89 (vitesse = 17,947 km/h ; 3’21’’/km)  Dans la catégorie M35, Sascha VELTEN se classe 2ème en 32’58’’82 (vitesse = 18,193 km/h ; 3’18’’/km)  Chez les dames, Sabrina MOCKENHAUPT, du LG Sieg, s’impose avec un chrono de 33’34’’99, devant la junior Corinna HARRER (LG Telis Finanz Regensburg, 33’57’’54) et Veronica POHL (TSV Bayer Leverkusen, 33’59’’02).

Championnat d'Allemagne de 10 000 m - Samedi 23 avril 2011 Essen - Elite & Juniors - 13 coureurs - 1 LTV-Runner

Nom Cat. Club Temps Vitesse T/km 1 ROBA-KINKAL Roba J 1 Sportclub Gelnhausen 29:22,02 20,431 2:56 2 FLÜGEL Julian M 1 LG Telis F. Regensburg 29:36,37 20,266 2:58 3 JUSTUS Steffen M 2 LG Stadtwerke München 29:50,28 20,109 2:59 7 SCHMIDT Daniel M 4 LG Remscheid 30:30,37 19,668 3:03 10 FABIANOWSKI Dominik J 5 LAZ Puma Troisdorf 31:19,28 19,156 3:08 12 OCKLENBURG Marc-André M 6 Ayyo-Team Essen 31:31,86 19,029 3:09 13 DIETZ Thorben J 1 LC Duisburg 32:47,34 18,299 3:17

Remscheid / Lennep - 2ème Osterlauf - Lundi 25 avril 2011 12,000 km – Course Hommes - 170 classés - 5 LTV-Runners

Nom Cat. Club Temps Vitesse T/km 1 SCHMIDT Daniel M 1 Lüttringhauser TV 42:57 16,764 3:35 2 KIRCHNER Torben M 2 Lüttringhauser TV 43:50 16,426 3:39 3 ELYOUSSOUFI Aziz M35 1 Lüttringhauser TV 46:35 15,456 3:53 6 BULLACH Andrej M40 1 LG Hückeswagen 49:15 14,619 4:06 11 BLONDIAUX Pierre M30 2 LG Wuppertal 52:04 13,828 4:20 16 SCHOLZ Michael M50 3 Lüttringhauser TV 53:11 13,538 4:26 19 BRINKMANN Peter M45 5 Remscheider SV 53:28 13,466 4:27 34 CHATALIC Claude M40 7 Rederien ar Braden 56:36 12,721 4:43 66 FIEDLER Bernd M55 5 BSG Delphi Draka 1:01:35 11,691 5:08 170 NIEHUES Friedbert M55 17 x 1:41:24 7,101 8:27

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Plougonven - Course de Coatélan - Dimanche 1er mai 2011 15,000 km - 217 classés - 1 Rederien

Nom Club Cat. Temps Vitesse T/km 1 BRUNET Frédéric Tri Running Brest SEM 50:40,0 17,763 3:23 2 BRELIVET Patrick Courir à Châteaulin V1M 51:11,2 17,584 3:25 3 LE HIR Freddy Redeg 29 Plourin-lès-Morlaix SEM 52:59,3 16,986 3:32 4 LE GOFF Didier Sport 2000 Douarnenez V1M 54:18,7 16,569 3:37 7 ELY Sébastien Intersport Brest SEM 54:58,0 16,374 3:40 8 LAGADEC Régis Sport 2000 Douarnenez SEM 55:22,8 16,250 3:42 31 LEROY Stéphanie Courir à Châteaulin SEF 59:39 15,088 3:59 38 JOURDRIN Raphaëlle Humblezh SEF 1:00:41 14,831 4:03 43 ROUE Solange Semelles de Vent Bohars V2F 1:01:27 14,646 4:06 57 LOVYE TOON Yolande TIC Sport Carhaix JUF 1:03:42 14,129 4:15 65 SPARFEL Hélène Courir à Morlaix V1F 1:04:23 13,979 4:18 107 KERC'HROM Myriam Courir à Châteaulin V1F 1:10:32 12,760 4:42 153 LE GUYADER Aimé Galouperien Langonnet V3M 1:16:52 11,709 5:07 163 LE BIHAN Caroline Rederien ar Braden SEF 1:17:25 11,625 5:10 217 COLLETER Virginie Lanmeur SEF 1:45:03 8,567 7:00

Hückeswagen - 27ème Course du Barrage - Samedi 7 mai 2011 10,000 km - 60 coureurs - 3 LTV-Runners

Nom Cat. Club Temps Vitesse T/km 1 KIRCHNER Torben M 1 Lüttringhauser TV 35:58,70 16,674 3:36 2 JAHNER Detlef M45 1 TV Refrath 37:28,40 16,014 3:45 3 LANGE Peter M45 2 Lüttringhauser TV 38:14,20 15,693 3:49 4 WILDSCHÜTZ Alexander M40 1 TV Frisch auf Lennep 39:13,60 15,293 3:55 7 KUDINOV Alexander M40 2 LG Hückeswagen 41:59,90 14,286 4:12 10 BULLACH Andrej M40 3 LG Hückeswagen 42:57,00 13,970 4:18 22 NEUMANN Ines W45 1 SV Wermelskirchen 45:42,90 13,124 4:34 43 BULLACH Lilia W35 1 LG Hückeswagen 50:23,10 11,909 5:02 44 FRESEMANN Michael M45 10 Lüttringhauser TV 50:43,00 11,830 5:04 49 PRANGE Eva W50 1 VFL Engelskirchen 53:18,10 11,257 5:20 60 SCHMIDT Sandra W30 1 Hunters 1h37:00,00 6,186 9:42

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27ème édition de la Course du Barrage à Hückeswagen De notre correspondant à Remscheid, Michael SCHOLZ La 27ème édition de la Course du Barrage à Hückeswagen était bien destinée aux LTV-Runners. Sur les 10 kilomètres, c’est Torben KIRCHNER qui s’impose, avec un chrono de 35’59’’ ; Peter LANGE prend la troisième place en passant en 38’14’’ la ligne d’arrivée sur le stade Schnabelsmühle. Michael FRESEMANN arrivait en 50’43’’. Sur les 5 kilomètres, Janek BARTOS monte sur la troisième marche du podium avec un chrono de 19’05’’, suivi par Andreas DÜRHOLT, 4ème en 19’37’’ et Angelo GIUNTA, 6ème en 20’33’’.

Semi-marathon Huelgoat - Carhaix - Samedi 14 mai 2011 21,100 km - 410 classés - 5 Rederien

Nom Club Cat. Temps Vitesse T/km 1 EL FADIL Saïd Jogging Club sablais (Maroc) SEM 1 1:04:29 19,633 3:03 2 BAGUMA Audace AS Rispoli (Burundi) ESM 1 1:07:43 18,696 3:13 3 MANIRAKIZA Egide AS Rispoli (Burundi) SEM 2 1:10:00 18,086 3:19 4 GUILCHER David Clermont Athlétisme SEM 3 1:10:07 18,056 3:19 6 LE POUEZARD Luc Blavet Scorff Athlétisme V1M 1 1:12:22 17,494 3:26 11 MALLET Patrick Athlé Pays de l'Orient V2M 1 1:15:40 16,731 3:35 12 MARSOLLIER Pascal CAB Pont-l'Abbé V1M 5 1:15:51 16,691 3:36 19 KARMANENKO Kateryna Ukraine SEF 1 1:18:26 16,141 3:43 21 COTTEN Ronan Quimper Athlétisme V1M 8 1:19:19 15,961 3:46 22 GUERROIS Myriam ASPTT Rennes SEF 2 1:19:52 15,851 3:47 25 VASSEUR Nathalie Semelles de Vent Bohars V1F 1 1:20:14 15,779 3:48 31 PEREPELKINA Tatiana Russie V1F 2 1:21:47 15,480 3:53 34 LE MAO Michel Brin d'Avoine V2M 2 1:22:07 15,417 3:54 38 CEVENO Béatrice Pays de Paimpol Athlétisme V1F 3 1:23:03 15,244 3:56 48 LEROY DUFRENE Sté. Courir à Châteaulin SEF 3 1:24:15 15,027 4:00 56 PONZA Isabelle CAB Pont-l'Abbé V1F 4 1:25:35 14,793 4:03 73 LOVIE TOON Yolanda Ti Sports (Australie) JUF 1 1:28:45 14,265 4:12 101 TORRES LOPEZ Maria Stade Brestois (Espagne) V1F 5 1:30:20 14,015 4:17 135 LE FLOCH Stéphanie Brin d'Avoine SEF 4 1:34:19 13,423 4:28 149 HELIAS Rodolphe Rederien ar Braden V1M 57 1:35:22 13,275 4:31 151 CHATALIC Claude Rederien ar Braden V1M 59 1:35:27 13,263 4:31 183 STEPHAN Yann Rederien ar Braden SEM 64 1:38:35 12,842 4:40 184 FONTAINE Valérie Rederien ar Braden SEF 5 1:38:35 12,842 4:40 190 LE DOARE Dominique Galouperien Briec V1F 8 1:39:13 12,760 4:42 228 JEAUNEAU Aurélien Quimper SEM 76 1:41:59 12,414 4:50 309 WATERLOOS Pierre-Y. Rederien ar Braden V3M 19 1:49:49 11,528 5:12 410 FEULVARCH Carole x SEF 26 2:47:34 7,555 7:56

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Le marathonien kenyan Samuel WANJIRU décède tragiquement VO2 Magazine, 16 mai 2011, par Gilles BERTRAND La nouvelle a fait l’effet d’une bombe au Kenya, avec l’annonce du décès tragique de Samuel WANJIRU. Le champion olympique de Pékin aurait fait une chute mortelle en tombant du balcon de sa maison, après une dispute avec son épouse. Il avait défrayé la chronique il y a quelques mois pour l’avoir menacée avec une arme. Depuis, on pensait qu’il avait repris le chemin de l’entraînement pour se préparer pour un marathon d’automne.

La vie de Samuel WANJIRU s’est achevée tragiquement ce week-end. Les premières informations font état d’une chute du deuxième étage de sa maison de Nyahururu. Des amis l'ont retrouvé sur sa terrasse, le sang coulant par les yeux et la bouche, et il est décédé peu après son arrivée à l'hôpital de Nyahururu où les médecins ont tout tenté pour le sauver. À ce stade, il n'est pas encore possible de déterminer s'il s'agit d'un suicide ou d'une chute accidentelle, probablement après une nouvelle dispute avec son épouse, après qu'il soit rentré tardivement avec une amie avec laquelle il aurait passé la soirée à boire… Fin décembre 2010, le champion olympique avait été interpellé après avoir menacé sa femme et leur femme de ménage avec une Kalashnikov, après qu’il soit rentré ivre et en compagnie d’une autre femme. Samuel WANJIRU 

C’était le début de sa descente aux enfers. On crut un moment que le marathonien allait pouvoir se relancer, après qu’il ait fait des excuses publiques à son épouse. C’était pour la Saint Valentin, et sous l’œil des caméras de la télévision du Kenya. Son épouse avait retiré sa plainte, mais il devait tout de même comparaître pour possession illégale d'arme devant le Tribunal fin mai. Aux sélections du Kenya de cross fin février, l’entraîneur italien Claudio BERARDELLI, évoluant pour le groupe du Docteur ROSA, confiait que Samuel WANJIRU allait reprendre le chemin de l’entraînement, en s’installant juste à côté de lui à Eldoret. Après qu’il ait renoncé à son premier objectif, celui du marathon de Londres, sur blessure, il se fixait celui d’un marathon d’automne. Las, la situation a basculé dans une tragédie qui laisse un goût amer, de voir disparaître un tel talent, aussi précoce. Il n’avait que 21 ans lorsqu’il devenait champion olympique de marathon, avec le record des Jeux Olympiques à la clé, un 2h06’ et des poussières par près de 30 degrés. Il s’imposait ainsi comme le premier Kenyan à devenir Champion olympique de marathon. Samuel WANJIRU vivait alors le plus souvent au Japon, où il s’était installé, et il brillait à nouveau l’année dernière, en remportant le Circuit Mondial des Marathons, le World Marathon Majors (WMM), et en particulier le Marathon de Chicago. Avec à la clef, un pactole de dollars.

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Mais cette victoire de taille marquait en fait le début de l’enfer pour le marathonien, qui sombrait dans l’alcool et la débauche… La nouvelle s'est répandue très rapidement au Kenya, et des dizaines de personnes, parmi lesquelles beaucoup d'athlètes, ont afflué vers la morgue et vers son domicile.

On se dirige vers la thèse du meurtre dans l'affaire WANJIRU VO2 Magazine, 7 juin 2011, par Gilles BERTRAND Trois semaines après le décès de Samuel WANJIRU, champion olympique du marathon, les enquêteurs s'orientent enfin vers la thèse du meurtre. Alors que la mère du marathonien a été arrêtée par la police suite à une agression à la machette. La scène vire au cauchemar. Alors que dans une parcelle, un vieil homme, une pioche à la main creuse la tombe de son petit-fils sous le regard de l’épouse éplorée, une femme corpulente approche, criant et interpellant avec violence les personnes qui assistent à la préparation de la future tombe où sera inhumé Samuel WANJIRU. Il s’agit de sa mère, au bord de l’hystérie, qui subitement sort de son sac une machette et fait mine d’attaquer les hommes qui l’entourent. L’un d’entre eux sera blessé puis conduit à l’hôpital alors que Hannah WANJIRU, la mère effondrée, sera interpelée par la police et conduite au poste. Cette scène dramatique s’est déroulée samedi et fait suite à maints et maints incidents et drames qui se sont enchaînés depuis le décès tragique du champion olympique du marathon. Côté enquête, les pathologistes qui ont effectué l’autopsie ont définitivement confirmé que le décès était bien la suite d’un coup porté sur l’arrière de la tête provoquant une fracture du crâne. Désormais tout laisse à penser que Samuel WANJIRU aurait été victime d’une agression. Il aurait tenté de se sauver en sautant du balcon de sa belle demeure de Nyahuhuru. Cette chute n’aurait provoqué aucune blessure mais c’est à sa réception au sol qu’il aurait peut être été frappé derrière la tête. On parle désormais d’un complot et, bien entendu, ce sont les personnes présentes le jour du drame qui sont visées, l’épouse, le veilleur de nuit et la maîtresse de Samuel WANJIRU. C’est dans cette direction que l’enquête policière devrait être orientée afin de confirmer la thèse du meurtre. Record de course à pied. La philosophie de Serge GIRARD « Le Télégramme », vendredi 27 mai 2011 Sur sa carte d’identité il y a écrit: 27.000km, 640 marathons, en 365 jours (*). Serge GIRARD est le recordman du monde de la plus longue distance courue en un an sans un jour de repos. Il était hier à Quimper pour raconter.

Vous avez terminé votre année de course en octobre : avez-vous des séquelles ? Il m’a fallu quatre mois pour récupérer, reprendre du poids car j’avais perdu 10 kg. Heureusement qu’il n’y a pas d’autres séquelles. Les médecins sont unanimes pour dire que ce type d’efforts est intéressant d’un point de vue vasculaire car il n’est pas violent. Je ne joue pas avec ma vie ou alors pour la prolonger. La course à pied amène un bien-être précieux pour la santé.

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C’est une addiction ? Oui, il y a une dépendance physique et surtout mentale. Il y a une sécrétion d’endorphine qui me manque quand je ne cours pas. Et puis sur la route, je retrouve la vraie notion du temps, c’est-à-dire la valeur sentimentale que l’on donne aux minutes qui passent. Vous avez eu du mal à revenir après l’arrivée ? J’ai la chance de ne pas avoir le blues. J’ai pris l’habitude de continuer tout de suite par le montage des films, les conférences. Depuis des années ma vie est rythmée ainsi. C’est un peu un plaisir égoïste. Le vrai altruisme n’existe pas. On fait plaisir aux autres pour se faire plaisir. C’est donc une démarche égoïste au départ, mais ensuite je m’aperçois que je partage énormément de choses avec les autres. Sans compter mon équipe, dont mon épouse, qui est prête à repartir pour un autre défi. Vous êtes recordman du monde. Est-ce à dire que la compétition est importante ? Oui, car dans les moments difficiles, si je n’avais pas eu le record en tête, j’aurais arrêté. Dans la vie on a toujours besoin d’objectifs. C’est une notion importante pour se dépasser. Dans l’avenir, il y aura un vrai tour du monde, un « Vendée Globe » sur la terre. Je partirai en janvier 2013 pour 40.000km, normalement sur 18 mois. Ce sera votre Everest ? Cela voudrait dire que je n’irais pas plus loin. Il y a toujours d’autres défis, des kilomètres à rajouter. La terre est assez grande pour que je puisse courir jusqu’à la fin de mes jours. Quand je ne pourrai plus courir, je marcherai. Comme Théodore MONOD, très âgé, dans le désert. Il disait : « Vivre c’est avancer sans cesse ». Recueilli par Ronan LARVOR * Le Normand Serge GIRARD, 58 ans, a traversé plusieurs continents en courant. D’octobre2009 à octobre2010 il a parcouru 25 pays européens, à raison de 74 kilomètres par jour, sans un seul jour de repos.  Le jeudi 26 mai, cinq Rederien, passionnés par l’aventure exceptionnelle que leur avait fait vivre Serge GIRARD pendant une année entière, du 17 octobre 2009 au 17 octobre 2010, assistaient à la conférence que celui-ci donnait dans les locaux de l’École de Management Bretagne-Atlantique (anciennement ISUGA) à Creach Gwen. Gérard PÉRON nous en a fait le compte rendu. Rencontre avec Serge GIRARD, un sportif d’exception Reportage de notre envoyé spécial, Gérard PÉRON Il a traversé tous les continents en courant, sans un seul jour de repos sur chaque traversée : 1997 : /New York : 4597 km en 52 jours 23 heures et 20’ (record mondial) 1999 : Perth/ : 3755 km en 46 jours 23 heures et 12’ (record mondial) 2001 : / : 5235 km en 73 jours 3 heures et 40’ (record mondial) 2003 / 2004 : Dakar/Le Caire : 8295 km en 123 jours 2 heures et 40’ (record mondial) 2005 / 2006 : Paris/ : 19097 km en 260 jours. 2009 / 2010 : Tour de la Communauté Européenne : 27011,88 km en 365 jours. Quelques mois après son dernier défi, Serge GIRARD était de retour à Quimper, pour une conférence au cours de laquelle il a bien voulu revenir sur cette formidable aventure. Le tour de la Communauté Européenne, c’est 27000 kilomètres, sans un seul jour d’arrêt, au rythme de 74 kilomètres par jour pendant environ 10 heures, lever (souvent très difficile) vers 7 heures, petit- déjeuner et ça repart… La première heure est souvent une galère puis au fil des kilomètres, la « bulle » s’installe pour la journée, 640 marathons et 27 paires de chaussures usées. Les derniers

23 D u c ô t é d e c h e z Z a t o p e k . C h r o n i q u e s p o r t i v e d e s R e d e r i e n a r B r a d e n . jours, la peur de la fin de l’aventure s’installe, mais très vite Serge se remet au travail : le montage de la vidéo de son périple, les conférences, partout en Europe et déjà les prochains projets murissent dans sa tête. Sa vie est ainsi rythmée, c’est un peu un plaisir égoïste. Il fait plaisir aux autres pour se faire plaisir. Mais au final il partage énormément de choses avec les autres, notamment avec son équipe, dont sa compagne, Laure qui est déjà prête à repartir pour un autre défi. L’homme : dès la première approche, il dégage une impression de gentillesse extrême, il est d’une disponibilité incroyable. Il se prête volontiers au jeu des questions – réponses. Son plus beau souvenir : impossible d’en mettre un seul en avant, il a une très bonne mémoire et se souvient de tous les détails des paysages qu’il a traversés, tous plus merveilleux les uns que les autres. Son plus mauvais souvenir : la peur des chiens errants en Grèce, où il s’agit d’un véritable fléau national. A-t-il des séquelles de cette année de course sans un seul jour de repos ? Non, affirme-t-il, les médecins sont unanimes pour dire que ce type d’efforts est intéressant d’un point de vue vasculaire car il n’est pas violent. Je ne joue pas avec ma vie ou alors, pour la prolonger… La course à pied amène un bien-être précieux pour la santé. La compétition est elle importante pour lui ? la réponse est immédiate : oui, sans objectif de records en tête, il aurait certainement arrêté, c’est une notion indispensable pour se dépasser. Alors ce prochain défi, est-il déjà défini ? J’ai traversé tous les continents, je vais donc m’attaquer à un vrai tour du monde ; je partirai en janvier 2013 pour 40000 km sur 18 mois.

Avant de conclure, il aime à rappeler ces quelques citations qui sont devenues ses propres devises : « Vivre c’est avancer sans cesse » et « La route est longue pour celui qui ne va pas au bout de ses rêves ». Gérard

La coureuse d’ultra Katell CORNE était aussi de la fête.  Photo « Zatopek »

Comme la belle aventure de Serge GIRARD, l’aventure de notre petite chronique sportive « Du côté de chez Zatopek » prend fin, après dix années de reportages et de résultats, la mort dans l’âme et pour des raisons bien indépendantes de notre volonté. Je remercie tous les fidèles lecteurs et tous les Rederien qui ont contribué, par leur plume autant que par leurs exploits, à faire vivre la petite feuille de chou et leur souhaite bon vent sur tous les circuits de Cornouaille, de France et de Navarre…

Derniers résultats de nos amis de Remscheid : excellent chrono de Daniel SCHMIDT sur le marathon de Hambourg le 22 mai : 2h28’48’’ puis superbe troisième place de Sascha VELTEN sur le marathon de Duisbourg le 29 mai avec un chrono de 2h33’12’’, qui lui ouvre les portes de l’équipe nationale d’Allemagne. Prochain rendez-vous d’importance pour Sascha : les Championnats du Monde de trail en Irlande, le 9 juillet prochain. Allez Sascha ! 

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