Conseil municipal

Réunion du 21 juin 2016

Procès-verbal

L’an deux mille seize, le 21 juin à 19 h, le conseil municipal s’est réuni en mairie pour une réunion ordinaire en séance publique, sous la présidence de M. Daniel DELWARDE, maire.

Nombre de conseillers en exercice : 23

Date de la convocation : 16 juin 2016

Etaient présents : MM. Daniel DELWARDE, maire, Jean-Luc VALEIN, Guy COQUELLE, Mme Annie FRERE, M. Jean-Michel DOLACINSKI, Mme Thérèse WARGNIES adjoints au maire, Mme Brigitte RAOULT, M. Yves LEGRAND, Mme Séverine PETITPREZ, M. Christophe BELOT, M. Philippe PARENT, Mme Joëlle GROISE, MM. Daniel WOUTISSETH, Mme Michèle GRIERE, M. Philippe CARRE, Mme Karine STELLA, MM. Christian SPARROW, François DURIEZ, Mme Nicole BOURDREZ, M. Francis LONNOY

Absents excusés : Mme Capucine TIMAL donne procuration à M. Daniel DELWARDE, Mme Maryse BETHUNE donne procuration à M. Jean-Michel DOLACINSKI

Absente : Mme Claire-Marie DUREUX

Mme Séverine PETITPREZ est élue secrétaire.

Adoption du procès-verbal de la réunion du 22 mars 2016

Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité, approuve le compte rendu de la réunion du 22 mars 2016.

1) Instauration de la redevance d’occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d‘électricité

M. le maire expose à l’assemblée que la Commune est en droit de percevoir une redevance d’occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d’électricité.

Le Conseil municipal fixe le montant dans la limite des plafonds suivants : PR = (0,183 * nb habitants - 213) pour les communes dont la population est supérieure à 2 000 habitants et inférieure ou égale à 5 000 habitants.

Les plafonds de redevances évoluent au 1er janvier de chaque année, proportionnellement à l'évolution de l'index ingénierie, défini au Journal officiel, mesurée au cours des douze mois précédant la publication de l'index connu au 1er janvier (2016 = 28.96 %).

Le montant attendu est d’environ 500 € pour 2016.

Le Conseil municipal, entendu cet exposé et après avoir délibéré, à l’unanimité, ADOPTE la proposition qui lui est faite concernant la redevance d’occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d’électricité.

2) Autorisation de signature d’une convention avec le Département du relative aux travaux de pose d’un radar pédagogique et à son entretien ultérieur

M. le maire propose à l’assemblée de l’autoriser à signer une convention avec le Département du Nord relative aux travaux de pose d’un radar pédagogique et à son entretien ultérieur.

Cette convention a pour objet, d’une part, de préciser les conditions d’occupation des dépendances du domaine public routier et, d’autre part, de définir les modalités techniques, administratives et financières relatives aux travaux de pose d’un radar pédagogique, en accotement, le long de la RD 29 dite « Route de Noyelles » sur le territoire de la Commune de . Elle précise les obligations de la commune en matière d’exploitation et d’entretien ainsi que les responsabilités des deux parties en présence.

Cette convention précise : - l’objet de la convention - l’autorisation d’occupation et d’aménagement des dépendances du domaine public routier départemental - la maîtrise d’ouvrage et dispositions financières - les dispositions techniques - l’exploitation, l’entretien et les responsabilités - les modifications ultérieures - la durée de la convention

M.DURIEZ pense, en tant qu’utilisateur, d’une part que le radar aurait dû se situer avant l’entrée de la nouvelle résidence et que, d’autre part, le défaut d’entretien des accotements, situés en amont de ce radar le rend difficilement visible.

M. le maire rappelle, comme il vient de l’être exposé à l’instant, que la rue de Noyelles est une route départementale. Aussi, le radar a, bien entendu, été installé conformément aux directives données par les services spécialisés du Département. Par ailleurs les accotements de cette route départementale doivent, évidemment, être entretenus par le Département.

M. DURIEZ souhaite que les services interviennent auprès du Département pour que les dits bas-côtés soient fauchés.

M. le maire lui répond qu’il n’a, jusqu’à présent, pas attendu ce genre de conseil pour intervenir, pour ce site comme pour d’autres sites, auprès du Département afin qu’il procède aux fauchages qui s’imposent.

M. DOLACINSKI invite M. DURIEZ, compte tenu des difficultés qu’il semble rencontrer, à faire preuve d’une grande prudence quand il passe à cet endroit

Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité, - APPROUVE les termes de la convention précitée, - AUTORISE M. le Maire à la signer avec le président du Conseil départemental du Nord ou son représentant.

CM- 21 juin 2016 – Procès-verbal 2 3) Création de postes pour besoin saisonnier – Autorisation de recrutement d’agents contractuels sur des emplois non permanents pour faire face à un besoin lié à un accroissement saisonnier d’activité M. le maire explique à l’assemblée que pour le bon fonctionnement des services, sans attendre une prochaine réunion de conseil municipal autorisant le recrutement de personnel saisonnier, il propose aux élus de prendre une délibération cadre permettant ces recrutements pour pallier l’absence de personnel (congés, arrêts maladie).

Il est proposé la possibilité de recruter 2 adjoints techniques de 2ème classe à temps complet (coût mensuel pour 1 agent, charges patronales comprises : 2 050 €) et 2 adjoints techniques de 2ème classe à temps non complet (20h) (coût mensuel pour 1 agent, charges patronales comprises : 1 170 €), sur la période allant du 1er mai au 30 septembre.

Mme WARGNIES s’interroge sur les raisons qui justifient cette période du 1er mai au 30 septembre.

En réponse à Mme WARGNIES, M. le maire lui rappelle qu’il s’agit de la période estivale et précise que la règle de recrutement est de 6 mois maximum pour un besoin saisonnier et de 3 mois, renouvelable une fois à titre exceptionnel, pour un besoin occasionnel.

M. LONNOY souhaite savoir si la délibération n’est valable que pour la durée du mandat.

En réponse à M. LONNOY, M. le maire précise que la délibération sera probablement valable pour la durée de tout le mandat mais que, toute délibération, de manière générale, peut-être annulée à tout moment par une délibération contraire.

M. DURIEZ demande si un comparatif a été établi entre le coût engendré par ces embauches et l’intervention d’une entreprise privée.

M. le maire précise avoir dû, compte tenu tant des évènements que des conditions atmosphériques difficiles, avoir recours à une entreprise qui a rendu, pour plus de 1 000 €, un travail de qualité médiocre. A l’évidence la disposition d’un personnel saisonnier permettra un meilleur rendement tant qualitatif que quantitatif.

Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité AUTORISE Monsieur le Maire à recruter des agents contractuels pour faire face à des besoins liés à un accroissement saisonnier d’activité.

4) Création de postes pour l’embauche de deux personnes en contrat aidé (CAE-CUI)

M. le maire expose à l’assemblée que le service animation va prochainement voir ses effectifs se réduire. Il propose au conseil municipal d’autoriser le recrutement de deux personnes par le biais d’un contrat aidé de type Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi, à hauteur de 20 h/ semaine et pour une année éventuellement renouvelable, en fonction des critères définis par l’Etat au moment du renouvellement. Ces deux personnes auraient des fonctions de surveillance en cantine et d’animation dans le cadre des activités périscolaires. Le recrutement privilégiera les personnes titulaires d’un BAFA.

A titre d’information, M. le maire précise : - Coût pour un contrat avenir 35 h/semaine : 875 €/mois (majoré des frais de formation)

CM- 21 juin 2016 – Procès-verbal 3 - Coût CAE 20 h/semaine : 242 €/mois

En réponse à M. DURIEZ, M. le maire confirme, comme il vient de l’annoncer à l’instant, que les personnes remplacées sont deux agents du service animation.

En réponse à M. LONNOY, M. le maire précise que ce sont des contrats d’un an renouvelable.

Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité AUTORISE Monsieur le Maire à recruter deux agents en contrat CAE-CUI au service animation.

5) Avis sur le projet de périmètre de la future communauté d’agglomération issue de la fusion de la C.A.C. avec la Communauté de Communes de la Vacquerie

M. le maire expose à l’assemblée que par arrêté du 26 avril 2016, le Préfet du Nord a établi le projet de périmètre de la future Communauté d’Agglomération issue de la fusion de la C.A.C. et de la Communauté de Communes de la Vacquerie (, , , , Masnières et Villers-Plouich).

Mme WARGNIES trouve cela surprenant puisqu’elle a lu dans la presse que la Communauté de Communes de la Vacquerie avait procédé à la réélection de son bureau.

M. le maire précise que c’était une obligation suite à la démission de Mme le maire de Masnières par ailleurs présidente de cette intercommunalité.

En réponse à M. COQUELLE, M. le maire précise que 6 nouvelles communes vont rejoindre la CAC, pour autant le nombre de conseillers communautaires va diminuer à compter du 1er janvier prochain.

M. SPARROW intervient. Il rappelle les conditions particulières qui ont présidé à l’entrée de la commune d’ESCAUDOEUVRES dans la Communauté de Villes. La taxe professionnelle de l’année N-1 qui déterminait l’attribution de la compensation reversée par l’intercommunalité ayant été divisée par deux l’année suivante du fait de la transformation en coopérative de la société anonyme propriétaire de la sucrerie. Il craint que les grosses difficultés que rencontrent depuis quelques années les verreries de MASNIERES provoquent le même résultat ce qui amènerait un appauvrissement de la CAC que devraient compenser les autres communes. De ce fait, Monsieur SPARROW manifeste son opposition à cette fusion.

M. le maire informe M. SPARROW que la CAC doit prochainement élaborer un pacte financier et fiscal de solidarité. Il a, à cette occasion, proposé au président, dans un souci d’équité, de remettre à plat le mode de détermination de l’attribution de compensation qui est devenu particulièrement injuste. En effet, comment prendre comme point de référence l’année 1991 pour les « historiques » et des années très récentes pour les communes qui viennent de rejoindre la CAC ? Il espère et souhaite que sa proposition soit retenue ce qui devrait, en outre, être normalement favorable à notre commune.

M. SPARROW émet donc l’idée d’attendre le vote de ce pacte avant de décider quoi que ce soit.

CM- 21 juin 2016 – Procès-verbal 4 M. le maire lui précise que, ayant signé un contrat de ville, le dit pacte doit être voté pour le 30 juin, délai de rigueur, sauf à voir la dotation de solidarité communautaire intégralement versée à la ville de CAMBRAI.

M. DURIEZ précise que la Vacquerie comme la CAC ne sont pas d’accord avec cette fusion imposée par l’Etat.

M. le maire répond qu’il n’a jamais perçu de la part de la CAC de rejet par rapport à cette fusion mais seulement le désir du report d’un an de son effectivité.

M. SPARROW continue à manifester ses craintes, rejoint en cela par M.CARRE.

Après en avoir délibéré par 14 voix pour 2 voix contre (MM SPARROW et CARRE) et 6 abstentions (MM. PARENT, DOLACINSKI, Mmes PETITPREZ, STELLA, GROISE, FRERE), le conseil municipal ACCEPTE le projet de périmètre correspondant aux 55 communes suivantes :  formant la communauté d’agglomération de Cambrai : Abancourt, , Aubencheul-au-Bac, , , Blécourt, , , Cambrai, Cantaing-sur-Escaut, , Crèvecoeur-sur-l’Escaut, , , Escaudoeuvres, , , Flesquières, Fontaine-Notre-Dame, , , Hem-Lenglet, Honnecourt-sur-Escaut, , , Les Rues des Vignes, , Moeuvres, Naves, Neuville-Saint-Rémy, , Noyelles-sur-Escaut, , Proville, Raillencourt-Sainte-Olle, Ramillies, Ribecourt-la-Tour, Rieux-en- Cambrésis, Rumilly-en-Cambrésis, Sailly-lez-Cambrai, Sancourt, Seranvillers-Forenville, Thun l’Evêque, Thun Saint-Martin, Tilloy-lez-Cambrai, Villers-en-Cauchies, Villers- Guislain et .

 formant la communauté de communes de La Vacquerie : Banteux, Bantouzelle, Gonnelieu, Gouzeaucourt, Masnières et Villers-Plouich.

6) Avis sur le projet de périmètre du SIDEN-SIAN étendu aux communes de et

M. le maire expose à l’assemblée que par délibération n° 15.49 du 21 décembre 2015, le conseil municipal de Proville a approuvé, à l’unanimité, le projet de schéma départemental de coopération intercommunale sur l’extension du SIDEN-SIAN aux communes de Morbecque et Steenbecque.

Par arrêté du 26 avril 2016, le Préfet du Nord a établi le projet de périmètre du SIDEN-SIAN étendu à ces deux communes.

Les conseils municipaux de chacune des communes membres doivent être consultés, dans un délai de 75 jours à compter de la date de notification de l’arrêté, afin d’émettre un avis. A défaut, il est réputé être favorable.

M. SPARROW a constaté sur ses factures des augmentations du prix de l’eau qu’il a du mal à s’expliquer.

M. DOLACINSKI pense que de toute façon il est préférable d’avoir affaire à un syndicat plutôt qu’à une société dont le but principal est le profit réalisé sur le dos du consommateur alors que l’eau devrait être un bien commun.

CM- 21 juin 2016 – Procès-verbal 5 M. WOUTISSETH souhaiterait savoir quelles communes de la Communauté de Communes de la Vacquerie des Communes sont adhérentes du SIDEN-SIAN ;

M. le maire lui répond qu’il ne connait pas la totalité des centaines de communes appartenant au SIDEN.

M. SPARROW tient à rappeler à M.DOLACINSKI qu’il existe parfois des associations loi 1901 soumises à l’impôt sur les sociétés du fait de leurs activités.

Après en avoir délibéré par 17 voix pour 3 voix contre (MM.WOUTISSETH, COQUELLE, SPARROW) et 2 abstentions (Mmes PETITPREZ, GROISE), le conseil municipal, APPROUVE le projet de périmètre du SIDEN-SIAN étendu aux communes de Morbecque et Steenbecque.

7) Demande de subvention au titre des amendes de police rue J. Lebas

M. le maire expose à l’assemblée qu’actuellement, les trottoirs de la rue Jean Lebas ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite. De plus, la présence de commerces, d’une crèche et d’une liaison piétonne naturelle entre la médiathèque et la mairie ne permettent pas de garantir des déplacements sécurisés, principalement aux heures de pointe, entrée et sortie des enfants. La municipalité se propose d’assurer l’accessibilité PMR, d’effacer les réseaux et de créer une voie mixte qui permettra d’optimiser et de sécuriser les déplacements des différents usagers : - Piétons, élèves,… - Automobilistes - Transports en commun Cette voie mixte avec suppression des dénivelés en fil d’eau verra la mise en place de chicanes pour limiter la vitesse et sera bordée de parkings et trottoirs accessibles en tous points du projet.

Montant des travaux subventionnables à ce titre : 214 611.50 € HT, subventionnables à 75 %, maxi 20 000 € soit montant attendu de 20 000 €

M. DURIEZ souhaite savoir auprès de qui sera déposée cette demande de subvention.

M. le maire lui rappelle que, comme pour toute subvention au titre des amendes de police, cette demande sera adressée au Conseil Départemental.

M. DURIEZ avait cru entendre que la réalisation des travaux de la rue Jean Lebas était conditionnée à l’obtention de subvention.

M. le maire lui répond qu’au titre de l’exercice 2015, et selon les possibilités offertes alors tant par le Conseil Départemental que par l’Etat effectivement, seule l’obtention de subventions pouvait permettre d’entreprendre ces travaux, après la réalisation des travaux du SIAC.

M. DURIEZ revient sur sa question, en l’occurrence la réalisation de ces travaux était-elle bien conditionnée par l’obtention de subventions ?

M. le maire réitère sa réponse en rappelant à M. DURIEZ d’une part que les décisions à caractère budgétaire sont naturellement annuelles, que le budget 2016 fait bien état de cet investissement et d’un emprunt permettant pour partie d’y faire face, que les règles en matière de subventions ont profondément changé, ainsi la nouvelle majorité départementale

CM- 21 juin 2016 – Procès-verbal 6 a-t-elle abandonné le FDAN et l’Etat a-t-il décidé de consacrer une grande partie de la DETR aux travaux liés au handicap. Néanmoins à ce jour on peut toujours espérer que le Sous- Préfet aura le bon goût de nous accorder une part de DETR, ce qu’il nous a déjà refusé par deux fois depuis 2013, et qu’enfin le Conseil Départemental répondra aux différentes lettres qui lui sont envoyées depuis un an.

M. DURIEZ constate que l’on fait fi des subventions qui conditionnaient la réalisation de ces travaux.

M. le maire laisse à M. DURIEZ la responsabilité d’interpréter comme il l’entend, selon son habitude, les propos du premier magistrat.

M. CARRE intervient pour constater que les explications de M. le maire sont tout à fait claires et peuvent être comprises par toute personne faisant preuve d’un minimum de bonne volonté et qu’il est ainsi inutile de continuer à essayer de convaincre quiconque ayant décidé qu’en aucun cas il ne pourrait être convaincu.

Après en avoir délibéré par 19 voix (majorité) pour et 3 abstentions (opposition), le conseil municipal, AUTORISE, M. le maire à établir une demande de subvention au titre des amendes de police.

M. le maire s’étonne que l’opposition puisse s’abstenir de voter pour l’obtention d’une recette pour la commune, c’est-à-dire en fait contre les intérêts de celle-ci.

M. DURIEZ précise qu’il s’abstient parce que le projet est flou.

M. le maire lui rappelle qu’il a pourtant voté positivement en mars dernier pour une demande de subvention concernant le même projet.

M. SPARROW fait remarquer que l’opposition ayant voté contre le budget primitif elle a ainsi voté contre la réalisation de ce projet de réhabilitation, comme contre tous les projets de travaux de l’année. Son attitude de ce soir est donc dans la droite ligne de ce rejet.

8) Demande de subvention du collège Jules Ferry M. VALEIN expose à l’assemblée que M. le maire a reçu un courrier émanant du principal du collège Jules Ferry.

M. VALEIN donne lecture du courrier :

CM- 21 juin 2016 – Procès-verbal 7 M. VALEIN précise avoir rencontré le principal du collège Jules Ferry qui était très agréablement surpris de participer à ces championnats de mais il fallait trouver les fonds pour financer ce déplacement. Le coût total était de 4 000 € pour les collégiens, sachant que les encadrants et les enseignants ont pris à leur charge les frais de déplacement.

M. VALEIN précise que des ventes de pains au chocolat ont été organisées pour diminuer le coût ainsi que des opérations de lavage de voitures. Les parents des collégiens ont participé à hauteur de 50 €/élève. Il reste donc les frais de transport qui ont été financés par un prêt au foyer social éducatif du collège. La somme totale à rembourser est de 1 200 €. Une demande de subvention a également été demandée à la ville de Cambrai.

M. VALEIN précise qu’à l’issue de ces championnats l’équipe a terminée 4ème sur 16.

M. VALEIN propose d’allouer au collège une subvention de 500 €.

M. VALEIN rappelle que l’ouverture de cette section sportive UNSS a permis de modifier l’image de marque du collège Jules Ferry.

M. DOLACINSKI espère que la commune de Cambrai fera l’autre partie du chemin à concurrence de 500 €.

M. DURIEZ est d’accord avec M. DOLACINSKI sur le versement de cette subvention à la condition que la ville de CAMBRAI fasse un versement à la même hauteur.

M. DOLACINSKI précise qu’il ne conditionne pas son avis mais qu’il espère que la ville de CAMBRAI versera également une subvention.

M. VALEIN précise qu’il s’agit là de venir en aide à un collège avec lequel il sera peut-être possible de mener des partenariats. De plus, en terme de contrepartie, un affichage sera réalisé pour évoquer la participation de PROVILLE.

M. DOLACINSKI précise avoir fait sa scolarité au collège Jules Ferry et qu’il n’y a pas à rougir de la qualité de l’enseignement prodigué dans cet établissement.

M. VALEIN précise que tous les élèves de l’équipe sont Provillois.

Après en avoir délibéré le conseil municipal, à l’unanimité, ACCEPTE, le versement d’une subvention d’un montant de 500 € au foyer socio-éducatif du collège Jules Ferry.

9) Règlement médiathèque

M. VALEIN expose à l’assemblée que certains parents considèrent la médiathèque comme une garderie. C’est-à-dire que l’enfant y est déposé et n’a le droit de rentrer chez lui que lorsque les parents viennent le rechercher. Se pose le problème de la responsabilité. M. VALEIN souhaite donc instaurer un règlement intérieur.

M. VALEIN précise que ce règlement a été validé par la médiathèque départementale du Nord.

CM- 21 juin 2016 – Procès-verbal 8 La médiathèque de Proville est un équipement culturel municipal ouvert à tous qui a pour mission de donner accès à la culture, l’information, aux loisirs et à la formation.

Elle a vocation à être un lieu de vie culturelle, accueillant et convivial, intergénérationnel.

I) L’accès et les services L’accès est libre et ouvert à tous. Tous les services proposés sont gratuits, sauf l’artothèque, qui dépend du Centre régional de la photographie. La médiathèque propose :  de consulter et d’emprunter des documents ;  de participer à des spectacles, rencontres et ateliers ;  de travailler sur place et de profiter d’un espace convivial ;  d’utiliser des postes informatiques et d’accéder à Internet (voir III) ;

Les enfants sont les bienvenus. Ceux de moins de 6 ans doivent être accompagnés d’un adulte. Les enfants fréquentant seuls la médiathèque le sont sous la responsabilité de leurs parents, qui sont aussi responsables de leurs emprunts. Les bibliothécaires ne peuvent être tenus pour responsables des mineurs présents dans la médiathèque et ne sont pas habilités à garder les enfants.

II) L’usage des lieux Chacun est appelé à respecter les lieux, les autres usagers, le personnel, les équipements, le matériel... Il est autorisé de consommer des boissons sans alcool et de la nourriture en veillant à la propreté des lieux et au respect des documents. Etant donné la salle unique, les usagers sont priés de tenir leurs conversations téléphoniques à l’extérieur.

Les animaux sont tolérés s’ils restent à l’entrée et ne divaguent pas dans la médiathèque (sauf les chiens accompagnant les personnes handicapées).

III) Usage des postes informatiques Afin de garantir l’accès aux postes informatiques de manière la plus équitable possible, les usagers doivent respecter les modalités d’accès (inscription, durée autorisée, etc.), et la charte de l’internet des médiathèques de l’Escaut.

La consultation d’Internet dans les médiathèques doit être conforme aux lois en vigueur. Il est interdit de télécharger illégalement des œuvres, de consulter des sites pornographiques ou faisant l’apologie de la violence.

IV) Application du règlement Les bibliothécaires sont présents pour accompagner et conseiller les usagers. Ils sont également chargés de veiller au respect de ces règles. Leur non-respect peut entraîner la suspension de certains services (prêt de documents, multimédia) ou l’exclusion temporaire de la médiathèque.

M. DURIEZ n’est pas convaincu que ce règlement dédouane la médiathèque de ses responsabilités et qu’il serait judicieux de le faire viser par un juriste.

M. VALEIN rappelle que ce règlement sera affiché et que tout utilisateur de la médiathèque en sera destinataire. M. VALEIN rappelle également que ce règlement a été visé par la médiathèque départementale du Nord.

CM- 21 juin 2016 – Procès-verbal 9 Après en avoir délibéré le conseil municipal, à l’unanimité, APPROUVE, la proposition de règlement intérieur pour la médiathèque de PROVILLE.

10) Adoption des tarifs de manifestations culturelles

M. VALEIN expose à l’assemblée que la Commission culture a décidé de proposer les manifestations culturelles suivantes :

SORTIE A PARIS : Musée des Arts Forains et le Théâtre de Paris pour la pièce « l’Envers du décor » Samedi 19 novembre 2016 Tarifs :  Provillois : 65 €  Réduit : 45 € (scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du revenu de solidarité active, personnes handicapées)  Extérieurs : 75 €

SPECTACLE DE NOEL « Fanfreluche et la forêt désenchantée » de la Compagnie l’Eléphant dans le Boa - Dimanche 11 décembre 2016 au centre sportif A. Colas

 Gratuité pour les enfants provillois de -12 ans et leurs parents Tarifs pour autre public :  Adultes 6 €  Enfants 3 €

Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité, APPROUVE les tarifs proposés par la commission culturelle.

11) Compte-rendu délégation

1/ Arrêté n° 2016.80 du 12 mai 2016 – suppression régie crèche

2/ Décision directe n°16.1 du 4 mai 2016

Art. 1er. - Un crédit de 2 000 € est prélevé sur le chapitre 022 – Dépenses imprévues de la section de fonctionnement pour être viré au chapitre 67 – Charges exceptionnelles - Compte 673 – Titres annulés (sur exercices antérieurs). Art. 2. - Les nouveaux crédits s’établissent de la façon suivante :

Chapitre/ Nouveaux BP 2015 Prélèvement Virement Article crédits 022 105 000 € 2 000 € 103 000 € 67/673 2 000 € 2 000 € 4 000 €

En réponse à M. LONNOY, M. le maire précise que cette modification n’a légalement pas à faire l’objet d’une décision budgétaire modificative mais ressort de sa délégation.

12) Questions diverses

CM- 21 juin 2016 – Procès-verbal 10 a) Demande de subvention auprès du Conseil départemental du Nord au titre de l’aide départementale aux villages et bourgs pour les travaux de mise en accessibilité des salles Rose des Vents et Gatien

M. le maire explique à l’assemblée avoir reçu ce jour un courrier du Département du Nord proposant, dans le cadre de la politique d’aménagement du territoire, une nouvelle aide financière aux communes de moins de 5 000 habitants pour leurs projets d’investissement d’aménagement, d’entretien, de rénovation, de sécurité et d’accessibilité sur le patrimoine public de la commune, l’A.D.V.B. (aide départementale aux villages et bourgs).

Le montant minimum de travaux subventionnables est de 8 000 € HT, le taux de subvention va de 30 à 50 % selon la richesse de la commune. L’enveloppe de 7 millions d’euros pour 2016 est à répartir entre 540 communes. Les appels à projets sont lancés depuis le 20 juin 2016 et les réponses attendues avant le 9 septembre prochain. Une demande de subvention peut être formulée pour les travaux d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite pour les salles Rose des Vents et Gatien.

Le montant des travaux estimé à 42 400 € HT, les études en la matière ne sont pas financées.

La subvention attendue oscille entre 30 et 50 %, soit entre 12 720 € et 21 200 €.

En réponse à M. DURIEZ, M. le maire précise qu’il sera établi un dossier unique pour les deux bâtiments, sauf à ne bénéficier d’une subvention que pour un seul projet.

M. DURIEZ souhaite qu’on l’informe sur les autres bâtiments concernés par la mise en accessibilité.

M. le maire rappelle à M. DURIEZ, qui semble l’avoir déjà oublié, que le conseil municipal a délibéré en septembre dernier et a approuvé à l’unanimité l’agenda d’accessibilité relatif aux travaux à réaliser sur les bâtiments municipaux suivants : l’école Charles de Gaulle, la salle Gatien, la Rose des Vents, l’église, l’espace Saint Exupéry et la salle Alain Colas. Les travaux relatifs à l’école commenceront dès le début des vacances.

Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité :

- APPROUVE le projet de travaux de mise en accessibilité des bâtiments Rose des Vents et Gatien, - AUTORISE M. le Maire à solliciter une subvention au conseil départemental du Nord au titre de l’aide départementale aux villages et bourgs pour les travaux précités, - AUTORISE M. le Maire à signer la convention avec le conseil départemental du Nord, - PRECISE que les crédits sont inscrits au budget primitif de l’exercice en cours.

b) Tirage au sort des jurés d’assises

Nombre de jurés : 3 Le nombre de personnes tirées au sort doit être le triple du nombre de jurés qui seront retenus par la Cour d’Assises

Rappel des conditions : - Etre âgé de plus de 23 ans - Savoir lire et écrire en Français

CM- 21 juin 2016 – Procès-verbal 11 - Jouir de ses droits politiques, civils et de famille - Ne pas se trouver dans une situation d’incapacité ou d’incompatibilité (voir articles 256-257) - Ne pas avoir été juré dans les 5 ans précédents

M. le maire procède au tirage au sort.

N° Nom Nom d’épouse Prénom Adresse d’ordre 1 DORMIGNIES BRICOUT Nicole 20 rue des Genêts – PROVILLE 2 MASCLET GRATTEPANCHE Micheline 22 rue Jean Lebas – PROVILLE 3 CONFRERE Robert 2 Placette de l’Escaut – PROVILLE 4 BOUCHARD Bélinda 2 Place Jacques Brel – PROVILLE 5 DELHAL LEFEBVRE Janine 27 rue Gabriel Péri - PROVILLE 6 LARBRE SARPAUX Carine 11 rue Jean Moulin – PROVILLE 7 LOCOCHE Nelly 22 rue des Rossignols – PROVILLE 8 SZEWCZUK André 5 rue des Alouettes – PROVILLE 9 MALLET Maxime 7 rue des Ecoles - PROVILLE

Les débats étant clos, la séance est levée à 20 h.

Suivent les signatures M. DELWARDE M. VALEIN M. COQUELLE

Mme FRERE M. DOLACINSKI Mme WARGNIES

Mme RAOULT M. LEGRAND Mme PETITPREZ

M. BELOT M. PARENT Mme GROISE

M.WOUTISSETH Mme GRIERE M. CARRE

Mme STELLA M.SPARROW M. DURIEZ

Mme BOURDREZ M. LONNOY

CM- 21 juin 2016 – Procès-verbal 12