CONSEIL INDEPENDANT EN ENVIRONNEMENT

EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35)

Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

Demande d’enregistrement d’un élevage de vaches laitières sur la commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet (35)

GES n°17705 Juillet 2019

AGENCE OUEST AGENCE NORD AGENCE EST AGENCE SUD-EST-CENTRE AGENCE SUD-OUEST Z.I des Basses Forges 80 rue Pierre-Gilles de Gennes 870 avenue Denis Papin La Chapelle - 42155 Forge 35530 NOYAL-SUR-VILAINE 02000 BARENTON BUGNY 54715 LUDRES ST-JEAN ST-MAURICE/LOIRE 79410 ECHIRÉ Tél. 02 99 04 10 20 Tél. 03 23 23 32 68 Tél. 03 83 26 02 63 Tél. 04 77 63 30 30 Tél. 05 49 79 20 20 Fax 02 99 04 10 25 Fax 09 72 19 35 51 Fax 03 26 29 75 76 Fax 04 77 63 39 80 Fax 09 72 11 13 90 e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected]

www.ges-sa.fr - GES S.A.S au capital de 150 000 € - Siège social : L’Afféagement 35340 LIFFRE - RCS B 330 439 415 - NAF 7219Z EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement

AVERTISSEMENT

« Toute utilisation ou reproduction, non expressément autorisée au préalable par le maître de l’ouvrage et la société GES, de la présente étude, de ses résultats ou des données qu’elle comporte, même partiels, par extraits ou par citations, est formellement interdite et pourra donner lieu à l’exercice de poursuites judiciaires notamment en concurrence déloyale ou en parasitisme, sans préjudice des sanctions pénales et civiles susceptibles de s’appliquer au titre des dispositions du Code de la propriété intellectuelle (articles L. 335-2 et suivants). La publication ou la mise à disposition du public de la présente étude réalisée sous quelque forme que ce soit pour les besoins de procédures administratives d’autorisation, d’enregistrement ou de déclaration ne confère aucun droit au public d’utilisation ou de reproduction de l’étude, de ses résultats ou de ses données. »

Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 2 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement

SOMMAIRE

DEMANDE D’ENREGISTREMENT ...... 4

RESUME ET PRINCIPALES CONCLUSIONS ...... 5

CERFA 15679*02 ...... 13

PRESENTATION ET LOCALISATION DU PROJET ...... 26

I IDENTIFICATION DU DEMANDEUR ...... 26

II NATURE ET VOLUMES DES ACTIVITES ...... 26

III LOCALISATION DE L’INSTALLATION ...... 27

IV PROJET ...... 31

NOTICE D’IMPACT PAR RAPPORT AUX ZONES REMARQUABLES ...... 35

I MONUMENTS HISTORIQUES ...... 35

II CAPTAGES D’EAU POTABLE ...... 35

III ZONES NATURELLES ...... 36

PIECES ACCOMPAGNANT LA DEMANDE D’ENREGISTREMENT ...... 37

Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 3 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement

DEMANDE D’ENREGISTREMENT

Madame la Préfète,

Nous soussignés, Mme MARTIN et MM. MARTIN, gérants de l’EARL MARTIN à Saint- Père-Marc-en-Poulet (35), sollicitons au titre de la réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, l’enregistrement de notre élevage de bovins à 350 vaches laitières (pour 210 actuellement déclarées sur les deux exploitations existantes).

Ce projet sera conjointement réalisé avec le GAEC la Croix de Bois (MM. MARTIN et MALTOUCHE) à . La fusion de nos 2 sociétés existantes (EARL MARTIN et GAEC la Croix de Bois) est programmée au 1er avril 2020, pour former le GAEC de la Bruyère. En accord avec le Bureau de l’environnement et de l’utilité publique de la Préfecture de l’Ille-et-Vilaine, la présente demande est établie au nom de l’EARL MARTIN. La procédure de changement d’exploitant interviendra lors de la création administrative du GAEC de la Bruyère.

Vous trouverez ci-joint 3 exemplaires du dossier Installations Classées pour la Protection de l’Environnement constitué, conformément au Code de l’Environnement, des éléments suivants :

- la demande d’enregistrement (article R. 512-46-3 du Code de l’Environnement), la justification de la conformité de l’exploitation aux prescriptions générales applicables aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement soumises à enregistrement sous la rubrique n° 2101-2-b : élevage de vaches laitières (arrêté ministériel du 27 décembre 2013 modifié le 7 décembre 2016),

- les pièces annexes (article R. 512-46-4 du Code de l’Environnement).

Nous sollicitons une demande d’aménagement aux prescriptions générales pour la construction d’une nouvelle stabulation d’élevage de vaches laitières à moins de 100 mètres d’une habitation occupée par un tiers. Une demande de Permis de Construire est réalisée en parallèle de ce projet.

Nous vous remercions de nous adresser une attestation de dépôt du présent dossier.

Nous vous prions de croire, Madame la Préfète, en l’assurance de notre sincère considération.

Fait à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35),

Le ……………………………………………………..

Signatures de l’ensemble des membres de l’EARL MARTIN

Dossier réalisé en collaboration avec : GES – ZI des Basses Forges – 35530 NOYAL/VILAINE Tél. : 02 99 04 10 20 – Fax : 02 99 04 10 25 – Email : [email protected]

Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 4 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement

RESUME ET PRINCIPALES CONCLUSIONS

EXPLOITATIONS PORTEUSES DU PROJET

L’EARL MARTIN (Mme et MM. MARTIN) à Saint-Père-Marc-en-Poulet sollicite au titre de la réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, l’enregistrement de son élevage de bovins à 350 vaches laitières.

Ce projet sera conjointement réalisé avec le GAEC la Croix de Bois (MM. MARTIN et MALTOUCHE) à Lillemer.

La fusion des 2 sociétés existantes (EARL MARTIN et GAEC la Croix de Bois) est programmée au 1er avril 2020, pour former le GAEC de la Bruyère.

En accord avec le Bureau de l’environnement et de l’utilité publique de la Préfecture de l’Ille-et- Vilaine, la présente demande est établie au nom de l’EARL MARTIN.

La procédure de changement d’exploitant interviendra lors de la création administrative du GAEC de la Bruyère.

EFFECTIFS ANIMAUX

L’EARL MARTIN (Mme et MM. MARTIN) possède un récépissé de déclaration du 21/05/2014 pour un effectif de 100 vaches laitières, 105 génisses et 81 bovins à l’engrais. L’EARL MARTIN exploite sur l’unique site de la Métairie de la Mare, sur la commune de Saint-Père- Marc-en-Poulet.

Le GAEC la Croix de Bois (MM. MARTIN et MALTOUCHE) possède un récépissé de déclaration du 09/11/2016 pour un effectif de 110 vaches laitières et 106 génisses.

Le projet de l’EARL MARTIN consiste, après regroupement des deux élevages, en l’extension de l’élevage bovin à 350 vaches laitières (régime de l’enregistrement) et au maintien de 81 bovins à l’engrais (régime de la déclaration).

Cheptel Cheptel existant Cheptel projeté Déclaré (2019) Actes administratifs Bovins Récépissé de déclaration du 21/05/2014 Vaches laitières 100 100 Vaches laitières : 350 (EARL MARTIN) Bovins engrais 81 81 Bovins engrais : 81 Récépissé de déclaration du 09/11/2016 (EARL MARTIN) Vaches laitières 110 110 (GAEC la Croix de Bois)

Le regroupement des vaches laitières en production se fera sur le site de la Métairie de la Mare (Saint-Père-Marc-en-Poulet). La stabulation du site de la Croix de Bois accueillera uniquement les vaches taries et des génisses après projet.

Après projet et selon la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, l’exploitation relève : - du régime de l’enregistrement sous la rubrique n°2101-2-b (élevage de vaches laitières), - du régime de la déclaration sous la rubrique n°2101-1-c (bovins à l’engrais).

Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 5 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement

LOGEMENTS DES ANIMAUX ET STOCKAGES DES DEJECTIONS

Les vaches laitières en production seront élevées sur litière accumulée et aire d’exercice (production de fumier accumulé et lisier, valorisés par épandage sur l’exploitation). Une demande d’aménagement aux prescriptions générales est sollicitée pour la construction d’une nouvelle stabulation vaches laitières à 42 mètres d’une habitation occupée par un tiers. Les autres bovins (vaches taries, génisses et animaux à l’engrais) seront élevés sur litière accumulée intégrale (production de fumier accumulé, également valorisé par épandage sur l’exploitation).

Le fumier des 50 génisses les plus jeunes (âge < 6 mois) sera accumulé 1 mois sous les animaux, puis sera stocké en fumière. Tous les autres fumiers de l'exploitation seront accumulés au moins 2 mois sous les animaux.

Les capacités de stockage disponibles sur l’exploitation pour le lisier des vaches laitières et le fumier des jeunes génisses permettent une autonomie conforme avec les prescriptions réglementaires en vigueur et en adéquation avec les surfaces d’épandage disponibles (Pièce Jointe n°19).

VALORISATION AGRONOMIQUE DES DEJECTIONS ANIMALES (Pièce Jointe n°19)

Les déjections animales seront valorisées en épandage agricole pour la fertilisation des cultures.

Les plans d’épandage de chacune des 2 exploitations agricoles actuelles (EARL MARTIN et GAEC la Croix de Bois) ont été respectivement validés en 2014 et 2016.

Le futur plan d’épandage sera constitué du regroupement des parcellaires de ces 2 exploitations, ce qui représente une surface globale de 255,5 ha.

Le plan d’épandage est actualisé dans le présent rapport avec les nouvelles données du projet (extension de l’élevage bovin, mise à jour des îlots culturaux et assolement prévisionnel futur).

Les parcelles sont situées sur les communes de : - (35), - La Gouesnière (35), - Lillemer (35), - Miniac-Morvan (35), - (35), - Roz-Landrieux (35), - Saint-Guinoux (35), - Saint-Méloir-des-Ondes (35), - Saint-Père-Marc-en-Poulet (35).

Le plan d’épandage est localisé en zone vulnérable (Région Bretagne, département de l’Ille-et- Vilaine). Seule la commune de Saint-Méloir-des-Ondes se trouve en Zone d’Actions Renforcées (ZAR) d’après le 6ème programme d’action régional de Bretagne (arrêté du 2 août 2018).

L’étude agropédologique réalisée sur le plan d’épandage a permis de déterminer les surfaces épandables pour les déjections d’élevage maîtrisables : 230,4 ha sont aptes à l’épandage soit 90 % de la SAU.

Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 6 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement

L’EARL MARTIN est inscrite dans le plan d’épandage des boues de la Laiterie de St-Malo, sur une partie de son parcellaire. Ces épandages sont autorisés par arrêté préfectoral du 03/04/2009, modifié le 11/01/2017. Le projet ne modifiera pas ces données et les parcelles mises à disposition de la Laiterie de St-Malo seront inchangées (71,8 ha mis à disposition, dont 60,8 ha aptes à l’épandage des boues). Une convention d’épandage a été établie entre l’EARL MARTIN et la Laiterie de St-Malo.

Le bilan de fertilisation de l’exploitation a été déterminé à partir des exportations des cultures et des apports réalisés (déjections animales produites sur l’élevage et importations de boues). Le plan d’épandage défini permettra de recycler l’ensemble des flux fertilisants en azote et en phosphore contenus dans les déjections animales produites sur l’élevage et les boues importées.

L’EARL MARTIN et le GAEC la Croix de Bois tiennent à jour un plan prévisionnel de fumure et un cahier d’enregistrement de la fertilisation conformément aux prescriptions réglementaires. Il en sera de même après projet.

CONFORMITE REGLEMENTAIRE DE L’EXPLOITATION

La conformité de l’exploitation aux prescriptions applicables pour les ICPE soumises à enregistrement a été vérifiée pour la rubrique : - n°2101-2-b : élevage de vaches laitières (arrêté ministériel du 27 décembre 2013 modifié le 7 décembre 2016).

En particulier, le plan d’épandage respecte les prescriptions des programmes d’actions national (19 décembre 2011 modifié) et régional (2 août 2018) concernant la fertilisation azotée : • quantité moyenne d’azote apportée par les effluents d’élevage : 169 kgN/ha, donc respect du seuil de 170 kg N/ha SAU/an. • capacité de stockage des effluents à épandre compatibles avec les périodes d’interdiction d’épandage.

Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 7 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement FORMULAIRE COMMUN DE PRESENTATION GENERALE DES ELEVAGES

REGIME ICPE: Déclaration I.C. Enregistrement I.C. W Autorisation I.C.

PARTIE N°1 : IDENTIFICATION DU DEMANDEUR

N° PACAGE : 035173639 N° SIRET : 51500847200018 Demandeur individuel : Nom(s) - Prénom(s) ……………………………………………………………. Demandeur en société : Dénomination sociale EARL MARTIN

Forme juridique (cochez) : W EARL… GAEC … SCEA … Autres … Précisez : ……. Date de création : 01/04/2009

Tous les demandeurs : Adresse : La Métairie de la Mare Code postal : 35430 ; Commune : Saint-Père-Marc-en-Poulet ; Tél : 02 99 58 35 58

Nom et Prénom (individuel ou membre associé de la société) Nom Prénom Date de naissance Date d’installation MARTIN Monique 22/11/1957 01/01/1985 MARTIN Pascal 07/06/1960 01/01/1985 MARTIN Fabrice 17/06/1985 01/10/2009

Nombre d'UTAF(Unité de Travail Familial) : 3 Nombre de salariés : 0 (Équivalent temps plein non salarié) (Équivalent temps plein)

OBJET DE LA DEMANDE Création W Extension Régularisation Restructuration W Mise à jour du plan d’épandage Autres modifications de gros œuvre installation JA

Dans le cas où tout ou partie de l'exploitation provient d'une succession, d'un rachat ou d'un regroupement, préciser le(s) nom(s) et prénom(s) de(s) l'ancien(s) exploitant(s) : …………….

COORDONNEES DU BUREAU D’ETUDE GES ZI des Basses Forges 35530 Noyal-sur-Vilaine Nom et prénom du technicien : LAMOUR Jean-François…………N° tel : 02.99.04.10.20

DESCRIPTION DE LA DEMANDE (historique, situation administrative actuelle, type de demande, nature de l’activité, description des structures…) - Extension de l’élevage bovin lait et demande d’enregistrement à 350 VL - Mise à jour du plan d’épandage - Bilan de fertilisation

Signature du demandeur (signature de tous les associés en cas de GAEC) Date : Nom(s), prénom(s) et signature(s) :

Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 8 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement PARTIE N°2 : PRESENTATION DE L'EXPLOITATION AGRICOLE (raison sociale unique) (tous sites confondus) N°PACAGE : 035173639 A remplir pour tous les élevages

Nombre de sites pour l'exploitation : 2 Distances au siège Adresses (lieu dit) des différents sites Code postal Commune N° EDE d’exploitation Saint-Père-Marc-en- La Métairie de la Mare 35430 35306100 / Poulet La Croix de Bois 35111 Lillemer 35153011 4 km (site actuel du GAEC la Croix de Bois)

Tableau général des effectifs de l'exploitation globalisant l'ensemble des sites d'élevage et des productions E R U S B Effectifs autorisés ou Effectifs Effectifs existants Total Temps de Effectif P R Désignation déclarés de après projet présence s E I Au titre des ICPE et/ou du référence en présent Q C U RSD Cf notice bâtiment à E E (1) l’étude Cocher la case si Dexel Alimentation biphase en cours P 2 Animaux équivalents O 1 Reproducteurs R 0 C 2 Charcutiers + cochettes S Porcelets post sevrage B 2 Vaches laitières 100* + 110** 350 9,5/12 O 1 Vaches allaitantes V 0 I 1 Génisses 0 à 1 an 50* + 50** 113 12/12 N Génisses 1 à 2 ans 50* + 50** 112 8/12 S Génisses > 2 ans 5* + 6** 25 9/12 Bovins à l’engrais 0 à 1 50* + 0** 41 12/12 an Bovins à l’engrais 1 à 2 31* + 0** 40 12/12 ans Vaches de réforme Bovins à l'engrais > 2 ans Veaux de boucherie V 2 Animaux équivalents O 1 Poulets standards L 1 A 1 I Poulettes démarrage BIO L E Surface bâtiment(s) m² S A Autres : U T R E S

(1) indiquer les numéros et dates des actes délivrés au titre des ICPE ou du RSD ci-après : * Cheptel relatif à l’EARL MARTIN - Récépissé de Déclaration n°41719 du 21/05/2014 ** Cheptel relatif au GAEC la Croix de Bois – Récépissé de Déclaration n°A-6-MH3OVOTL8 du 09/11/2016

Recevabilité « directive nitrate » DDAF voir notice 1-b) cachet de la DDAF Recevable £ non recevable £ Date avis CDOA : / / date notification DDAF : / / Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 9 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement PARTIE N°3 : GESTION DES EFFLUENTS DE L'INSTALLATION CLASSEE N°PACAGE : 035173639

Sous-partie 3 –1) Synthèse générale

Quantités produites Dont Quantités reçues Quantités résorbées Quantités résorbées Quantités à par l’IC maîtrisable provenant de tiers par abattement par transfert épandre Kg d’N 43 225 34 665 2 185 0 0 36 850 Kg de P2O5 18 306 14 707 1 407 0 0 16 114

Sous-partie 3 –2) Valorisation des effluents

Quantité exportées par contrat d’exportation …………………….Kg d’N et …..…………………….Kg de P2O5 Nature du produit : ……………………………………………….Nom du co-contractant : ……………………………………………………………

Epandage :

S.A.U. S.P.E. S.P.E Unités d'N Unités de Désignation Nbre Totale S.P.E S.P.N.E. en Z.A.R. hors de l’IC P2O5 de l’IC Z.A.R épandues épandues Pétitionnaire 109,5 97,2 4,0 0 97,2 15 546 6 798 Associé 1 146,0 133,2 0,8 2,6 130,6 21 304 9 316 TOTAL GENERAL 255,5 230,4 4,8 2,6 227,8 36 850 16 114

Injection directe dans le sol : OUI W NON* traitement ou procédé atténuant les odeurs ou enfouissement sous 12 h : OUI W

Dans le cas ou le pétitionnaire reçoit des effluents : Nom et adresse des fournisseurs Quantité d’azote reçue Quantité de Phosphore reçue en Kg/an en Kg/an Laiterie de Saint-Malo 9 Rue du Clos du Noyer 2 185 1 407 35417 SAINT-MALO cedex

Indice global N après projet : ……169 kg azote organique / Ha de SAU Rapport entre phosphore organique P2O5 à épandre après projet et exportation des plantes : …86..% (calculs effectués sur la SAU)

Mesures compensatoires « phosphore » prévues :……Phytases : OUI NON W Autres …………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Sous partie 3 –3) Stockage des effluents de l’installation classée

FOSSE FUMIERE Nbre Volume Nbre Volume utile Durée de NC Nbre Surface Nbre Surface Durée de NC existant utile après après Projet stockage après ou C existant existante après après stockage après ou C existant projet projet (mois) * projet Projet projet (mois) * 2 833 3 5 541 9,5 NC 2 495 2 495 > 12 C et NC * NC = ouvrage non couvert - C = ouvrage couvert Autres : ………………………………………………………………………………………………………………………

Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 10 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement

PARTIE N°4a : PRESENTATION DU SITE D'ELEVAGE (1 feuille par site) N° PACAGE : 035173639

Sous-partie 4 –1) Données générales ◙◙ Adresse (lieu-dit) du site : La Métairie de la Mare ; Commune : SAINT-PERE-MARC-EN-POULET ◙◙ Canton : DOL-DE-BRETAGNE……………………………… Situation géographique du site : Distance des bâtiments d'élevage et de leurs annexes par rapport au tiers le plus proche : 42 m Distance des bâtiments d'élevage et de leurs annexes par rapport aux points d'eau, cours d'eau, plans d'eau, puits, forages : 134 m (puits de l’exploitation) ◙◙ ALIMENTATION EN EAU DE L'ELEVAGE Adduction publique : oui £ non W Prélèvements privés : oui W non £ Dans l’affirmative : vol/an ….m3 Débit…………… m3/h maximum Profondeur : 3 m ◙◙ DESTINATION DES EAUX USEES DES LOCAUX PROFESSIONNELS ET BATIMENTS D’ELEVAGE Eaux usées des locaux professionnels (toilettes, douches…) : NEANT Eaux de salle de traite : Fosse à lisier Autres eaux souillées : Fosse à lisier Traitement (à préciser) : NEANT……………………………………………………………………………… ◙◙ STOCKAGES DE PRODUITS DANGEREUX : - Carburants : Nature : Fuel Capacité de stockage : 2 200 L Rétention: Néant (simple paroi) - autres : Local spécifique pour les produits phytosanitaires

Sous-partie 4 – 2) Effectifs des animaux du site (à remplir si plusieurs sites)

Effectifs autorisés ou déclarés au Désignation titre des ICPE et/ou RSD Effectifs de Effectifs Total Temps de Effectifs Cocher la case si Alimentation référence existants Après projet présence en présents à Biphase Cf notice bâtiment l’étude Dexel P Animaux équivalents O R Reproducteurs C S Charcutiers > 30 kg Porcelets post sevrage Vaches laitières 100 280 9,5/12 Vaches allaitantes Génisses 0 à 1 an 50 113 12/12 B O Génisses 1 à 2 ans 50 0 8/12 V Génisses > 2 ans 5 0 9/12 I N Bovins à l’engrais 0 à 1 an 50 41 12/12 S Bovins à l’engrais1 à 2 ans 31 40 12/12 Vaches de réforme Bovins à l'engrais > 2 ans Veaux de boucherie Autres (taureau) V Animaux équivalents O L Poules pondeuses A Poulets standards II L Dindes E Canards S Autres Surface bâtiment(s) en m² Autres : Chiens, lapins,….

Sous partie 4 – 3 ) Gestion des effluents du site (à remplir si plusieurs sites)

Stockage des effluents du site FOSSE FUMIERE Nbre Volume Nbre Volume Durée de NC Nbre Surface Nbre surface Durée de NC existant utile après utile après stockage après ou C existant existante après après stockage après ou C existant projet projet projet (mois) * projet projet projet (mois) * 1 583 2 5 291 9,5 NC 1 375 1 375 > 12 NC * NC = ouvrage non couvert - C = ouvrage couvert Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 11 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement

PARTIE N°4b : PRESENTATION DU SITE D'ELEVAGE (1 feuille par site) N° PACAGE : 035177932

Sous-partie 4 –1) Données générales ◙◙ Adresse (lieu-dit) du site : La Croix de Bois ; Commune : LILLEMER ◙◙ Canton : DOL-DE-BRETAGNE……………………………… Situation géographique du site : Distance des bâtiments d'élevage et de leurs annexes par rapport au tiers le plus proche : 30 m (hangar matériel) Distance des bâtiments d'élevage et de leurs annexes par rapport aux points d'eau, cours d'eau, plans d'eau puits, forages : 90 m (cours d’eau) ◙◙ ALIMENTATION EN EAU DE L'ELEVAGE Adduction publique : oui W non £ Prélèvements privés : oui £ non W Dans l’affirmative : vol/an ….m3 Débit…………… m3/h maximum Profondeur : ……………. ◙◙ DESTINATION DES EAUX USEES DES LOCAUX PROFESSIONNELS ET BATIMENTS D’ELEVAGE Eaux usées des locaux professionnels (toilettes, douches…) : NEANT Eaux de salle de traite : Fosse à lisier Autres eaux souillées : Fosse à lisier Traitement (à préciser) : NEANT……………………………………………………………………………… ◙◙ STOCKAGES DE PRODUITS DANGEREUX : - Carburants : Nature : Fuel Capacité de stockage : 3 000 L Rétention: Néant (simple paroi) - autres : Local spécifique pour les produits phytosanitaires

Sous-partie 4 – 2) Effectifs des animaux du site (à remplir si plusieurs sites)

Effectifs autorisés ou déclarés au Désignation titre des ICPE et/ou RSD Effectifs de Effectifs Total Temps de Effectifs Cocher la case si Alimentation référence existants Après projet présence en présents à Biphase Cf notice bâtiment l’étude Dexel P Animaux équivalents O R Reproducteurs C S Charcutiers > 30 kg Porcelets post sevrage Vaches laitières 110 70 9,5/12 Vaches allaitantes Génisses 0 à 1 an 50 0 12/12 B O Génisses 1 à 2 ans 50 112 8/12 V Génisses > 2 ans 6 25 9/12 I N Bovins à l’engrais 0 à 1 an S Bovins à l’engrais1 à 2 ans Vaches de réforme Bovins à l'engrais > 2 ans Veaux de boucherie Autres (taureau) V Animaux équivalents O L Poules pondeuses A Poulets standards II L Dindes E Canards S Autres Surface bâtiment(s) en m² Autres : Chiens, lapins,….

Sous partie 4 – 3 ) Gestion des effluents du site (à remplir si plusieurs sites)

Stockage des effluents du site FOSSE FUMIERE Nbre Volume Nbre Volume Durée de NC Nbre Surface Nbre surface Durée de NC existant existant après après stockage après ou C existant existante après après stockage après ou C projet projet projet (mois) * projet projet projet (mois) * 1 250 1 250 9,5 NC 1 120 1 120 > 12 C * NC = ouvrage non couvert - C = ouvrage couvert

Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 12

Annexe I : Demande d’enregistrement pour une ou plusieurs !"#$%&'() installation(s) classée(s) pour la protection de l’environnement N°

Articles L. 512-7 et suivants du code de l’environnement

Ministère chargé des installations classées pour la protection de

l’environnement La loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés s'applique aux données nominatives portées dans ce formulaire. Elle garantit un droit d’accès et de rectification pour ces données auprès du service destinataire.

1. Intitulé du projet

Demande d'enregistrement d'un élevage bovin à 350 vaches laitières Mise à jour du plan d'épandage des déjections animales

2. Identification du demandeur (remplir le 2.1.a pour un particulier, remplir le 2.1.b pour une société)

2.1.a Personne physique (vous êtes un particulier) : Madame Monsieur

Nom, prénom

2.1.b Personne morale (vous représentez une société civile ou commerciale ou une collectivité territoriale) :

Dénomination ou EARL MARTIN

raison sociale

N° SIRET 51500847200018 Forme juridique EARL

Qualité du Co-gérant

signataire

2.2 Coordonnées (adresse du domicile ou du siège social)

N° de téléphone 02 99 58 35 58 Adresse électronique [email protected]

N° voie Type de voie Nom de voie

Lieu-dit ou BP La Métairie de la Mare

Code postal 35430 Commune SAINT-PERE-MARC-EN-POULET

Si le demandeur réside à l'étranger Pays Province/Région

2.3 Personne habilitée à fournir les renseignements demandés sur la présente demande

Cochez la case si le demandeur n'est pas représenté Madame Monsieur ✔

Nom, prénom MARTIN Fabrice Société EARL MARTIN

Service FonctionCo-gérant

Adresse

N° voie Type de voie Nom de voie

Lieu-dit ou BPLa Métairie de la Mare

Code postal 35430 CommuneSAINT-PERE-MARC-EN-POULET

1 sur 13

N° de téléphone 02 99 58 35 58 Adresse électronique [email protected]

3. Informations générales sur l’installation projetée

3.1 Adresse de l’installation

N° voie Type de voie Nom de la voie

Lieu-dit ou BPLa Métairie de la Mare

Code postal 35430 CommuneSAINT-PERE-MARC-EN-POULET

3.2 Emplacement de l’installation

✔ L’installation est-elle implantée sur le territoire de plusieurs départements ? Oui Non

Si oui veuillez préciser les numéros des départements concernés :

✔ L’installation est-elle implantée sur le territoire de plusieurs communes ? Oui Non

Si oui veuillez préciser le nom et le code postal de chaque commune SAINT-PERE-MARC-EN-POULET 35430 ; LILLEMER 35111

concernée :

4. Informations sur le projet

4.1 Description Description de votre projet, incluant ses caractéristiques physiques y compris les éventuels travaux de démolition et de construction

- Enregistrement de l'élevage de vaches laitières pour l'EARL MARTIN

- Nouvelle raison sociale après projet : GAEC de la Bruyère (structure à créer au 01/04/2020), issu du regroupement prévisionnel des 2 exploitations existantes suivantes : > EARL MARTIN - La Métairie de la Mare - 35430 SAINT-PERE-MARC-EN-POULET, > GAEC la Croix de Bois - La Croix de Bois - 35111 LILLEMER.

- Co-gérants du GAEC de la Bruyère après projet : Monique MARTIN, Pascal MARTIN, Fabrice MARTIN, Maxime MARTIN et Jean- Luc MALTOUCHE

- Demande d'enregistrement pour un effectif de 350 vaches laitières - Elevage déjà déclaré pour 81 bovins à l'engrais (Récépissé de déclaration du 21/05/2014 pour l'EARL MARTIN - Cf. annexe PJ n° 21)

- Mise à jour du plan d'épandage des déjections animales (Surface Agricole Utile de 255,5 ha ; surface épandable de 230,4 ha) - Communes concernées par le plan d'épandage : La Fresnais, La Gouesnière, Lillemer, Miniac-Morvan, Plerguer, Roz-Landrieux, Saint-Guinoux, Saint-Méloir-des-Ondes et Saint-Père-Marc-en-Poulet - Plan d'épandage localisé sur le département de l'Ille-et-Vilaine

- Construction d'une nouvelle stabulation vaches laitières et d'un nouveau dispositif de traite (site de la Métairie de la Mare - Saint-Père-Marc-en-Poulet) - Construction d'une nouvelle fosse de stockage des déjections liquides (lisiers et eaux du dispositif de traite) (site de la Métairie de la Mare - Saint-Père-Marc-en-Poulet) - Pas de modification physique du site de la Croix de Bois - Lillemer

2 sur 13

4.2 Votre projet est-il un : Nouveau site Site existant ✔

4.3 Activité 3 sur 13 Précisez la nature et le volume des activités ainsi que la ou les rubrique(s) de la nomenclature des installations classées dont la ou

les installations projetées relèvent : Numéro de Désignation de la rubrique (intitulé Identification des installations exprimées avec les unités des critères

Régime rubrique simplifié) avec seuil de classement

Elevage de vaches laitières 2101-2-b Effectif de l'élevage projeté : 350 vaches laitières E (de 151 à 400 vaches)

Elevage de bovins à l'engrais Effectif de l'élevage existant : 81 bovins à l'engrais 2101-1-c D (de 50 à 400 animaux) (Récépissé de déclaration du 21/05/2014)

5. Respect des prescriptions générales

4 sur 13 5.1 Veuillez joindre un document permettant de justifier que votre installation fonctionnera en conformité avec les prescriptions générales édictées par arrêté ministériel.

Des guides de justificatifs sont mis à votre disposition à l’adresse suivante : http://www.ineris.fr/aida/consultation_document/10361 .

Attention, la justification de la conformité à l'arrêté ministériel de prescriptions générales peut exiger la production de pièces annexes (exemple : plan d'épandage). Vous pouvez indiquer ces pièces dans le tableau à votre disposition en toute fin du présent formulaire, après le récapitulatif des

pièces obligatoires.

✔ 5.2 Souhaitez-vous demander des aménagements aux prescriptions générales mentionnées ci-dessus ? Oui Non

Si oui, veuillez fournir un document indiquant la nature, l’importance et la justification des aménagements demandés.

Le service instructeur sera attentif à l’ampleur des demandes d’aménagements et aux justifications apportées. 6. Sensibilité environnementale en fonction de la localisation de votre projet

Ces informations sont demandées en application de l’article R. 512-46-3 du code de l’environnement. Afin de réunir les informations nécessaires pour remplir le tableau ci-dessous, vous pouvez vous rapprocher des services instructeurs, et vous référer notamment à l’outil de cartographie interactive CARMEN, disponible sur le site de chaque direction régionale. Le site Internet du ministère de l'environnement vous propose un regroupement de ces données environnementales par région, à

l'adresse suivante : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/linformation-environnementale#e2 Cette plateforme vous indiquera la définition de chacune des zones citées dans le formulaire. Vous pouvez également retrouver la cartographie d'une partie de ces informations sur le site de l’inventaire national du patrimoine

naturel (http://inpn.mnhn.fr/zone/sinp/espaces/viewer/ ).

Le projet se situe-t-il : Oui Non Si oui, lequel ou laquelle ?

Dans une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et Projet du site de la Métairie de la Mare localisé à 190 m de la ZNIEFF Marais de la ✔ floristique de type I ou II Mare de Saint-Goulban (ZNIEFF) ?

En zone de montagne ? ✔

Dans une zone couverte par un ✔ arrêté de protection biotope ?

Sur le territoire d’une commune Siège social sur la commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet ✔ littorale ? Le site de la Métairie de la Mare est localisé à 7 km du littoral.

Dans un parc national, un parc naturel marin, une réserve naturelle (nationale ou régionale), ✔ une zone de conservation halieutique ou un parc naturel régional ?

Sur un territoire couvert par un plan de prévention du bruit, ✔ arrêté ou le cas échéant, en cours d’élaboration?

Dans un bien inscrit au patrimoine mondiale ou sa zone tampon, un monument historique ✔ ou ses abords ou un site patrimonial remarquable?

Dans une zone humide ayant fait ✔ l’objet d’une délimitation ?

5 sur 13

Dans une commune couverte par un plan de prévention des risques naturels prévisibles La commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet est concernée par le PPRN Marais de (PPRN) ou par un plan de ✔ Dol, approuvé le 25/08/2016. prévention des risques technologiques (PPRT) ? Le site de la Métairie de la Mare n'est pas localisé dans cette zone de risque. Si oui, est-il prescrit ou approuvé ?

Dans un site ou sur des sols pollués ? ✔ [Site répertorié dans l’inventaire BASOL]

Dans une zone de répartition des eaux ? ✔ [R.211-71 du code de l’environnement]

Dans un périmètre de protection rapprochée d’un captage d’eau destiné à la consommation ✔ humaine ou d’eau minérale naturelle?

Dans un site inscrit ? ✔

Le projet se situe-t-il, dans ou

Oui Non Si oui, lequel et à quelle distance ? à proximité :

Projet de construction de la Métairie de la Mare localisé à 5 m de la zone Natura D’un site Natura 2000 ? ✔ 2000 Baie du Mont Saint-Michel. Parcelles d'épandage localisées dans la zone.

D’un site classé ? ✔

7. Effets notables que le projet est susceptible d’avoir sur l’environnement et la santé humaine

Ces informations sont demandées en application de l’article R. 512-46-3 du code de l’environnement.

7.1 Incidence potentielle de 1 Si oui, décrire la nature et l’importance de l’effet (appréciation Oui Non NC l'installation sommaire de l’incidence potentielle Engendre-t-il des prélèvements en Prélèvement d'eau par puits de surface eau ? ✔ Consommation annuelle totale de 10 000 m3 après projet Si oui, dans quel milieu ? (faible consommation d'eau) Ressources

Impliquera-t-il des drainages / ou des modifications ✔ prévisibles des masses d'eau souterraines ?

1 Non concerné

6 sur 13

Est-il excédentaire ✔ en matériaux ?

Est-il déficitaire en matériaux ? Si oui, utilise t-il les ressources ✔ naturelles du sol ou du sous-sol ?

Est-il susceptible d'entraîner des perturbations, des dégradations, des Le pétitionnaire assure une gestion coordonnée des déjections destructions de la ✔ d'élevage à épandre sur son plan d'épandage, ce qui n'entraîne aucune biodiversité perturbation de la biodiversité existante. existante : faune, flore, habitats, continuités écologiques ?

Si le projet est situé dans ou à proximité d’un site Natura 2000, est-il susceptible d’avoir Cf. étude d'incidence sur la zone Natura 2000 "Baie du Mont Saint- un impact sur un ✔ Michel" en annexe PJ n°13 habitat / une espèce inscrit(e) Milieu au Formulaire naturel Standard de Données du site ?

Est-il susceptible d'avoir des incidences sur les autres zones à sensibilité ✔ particulière énumérées au 6 du présent formulaire ?

Engendre-t-il la consommation d'espaces naturels, ✔ agricoles, forestiers, maritimes ?

Est-il concerné

par des risques ✔ technologiques ? Risques

Est-il concerné par des risques ✔ naturels ?

7 sur 13

Engendre-t-il des risques ✔ sanitaires ?

Est-il concerné ✔ par des risques sanitaires ?

Engendre-t-il des déplacements/des ✔ trafics ?

Est-il source de ✔ bruit ? L'activité agricole est source de bruits.

Toutefois, aucune nuisance sonore n'a été relevée par les exploitants ou Est-il concerné les tiers. par des nuisances sonores ? ✔

Engendre-t-il des ✔ odeurs ? L'activité agricole peut être source d'odeurs. Le GAEC met tout en oeuvre pour qu'il n'y ait pas de nuisance olfactive :

Est-il concerné enfouissement des déjections épandues, éloignement par rapport aux Nuisances par des nuisances ✔ tiers, couverture des fourrages stockés, ... olfactives ?

Engendre-t-il des vibrations ? ✔

Est-il concerné par des vibrations ? ✔

Engendre-t-il des émissions ✔ lumineuses?

Est-il concerné par des émissions ✔ lumineuses ?

Engendre-t-il des Toute activité agricole engendre des rejets dans l'air : vapeur d'eau, ✔ rejets dans l'air ? composés azotés, ...

Engendre-t-il des rejets liquides ? Les rejets liquides sont collectées séparément sur les sites d'élevage. ✔ Emissions Si oui, dans quel Les eaux pluviales sont rejetées au milieu naturel. milieu ?

Production de déjections animales liquides (lisier de bovins) et effluents Engendre t-il des d’effluents ? ✔ du dispositif de traite. Valorisation agronomique sur le parcellaire de l'exploitation.

Engendre-t-il la production de Production de déchets non dangereux. déchets non Déchets ✔ Filières de valorisation adaptées à chaque déchet (recyclage, traitement, dangereux, inertes, épandage). dangereux ?

8 sur 13

Est-il susceptible de porter atteinte au patrimoine architectural, ✔ culturel, archéologique et paysager ?

Patrimoine/

Cadre de Engendre-t-il des vie/ modifications sur Population les activités humaines (agriculture, Construction de stabulations pour le logement des vaches laitières, d'un sylviculture, ✔ urbanisme, dispositif de traite des animaux et d'une fosse de stockage des effluents. aménagements) notamment l’usage des sols ?

7.2 Cumul avec d’autres activités

Les incidences de l’installation, identifiées au 7.1, sont-elles susceptibles d’être cumulées avec d’autres activités existantes ou

autorisées ? Oui Non ✔ Si oui, décrivez lesquelles :

7.3 Incidence transfrontalière

Les incidences de l’installation, identifiées au 7.1, sont-elles susceptibles d’avoir des effets de nature transfrontalière ? Oui Non ✔ Si oui, décrivez lesquels :

7.4 Mesures d’évitement et de réduction

Description, le cas échéant, des mesures et des caractéristiques du projet destinées à éviter ou réduire les effets négatifs notables du projet sur l’environnement ou la santé humaine (pour plus de précision, il vous est possible de joindre une annexe traitant de ces éléments) : - Mise à jour du plan d'épandage des déjections animales (Surface Agricole Utile de 255,5 ha ; surface épandable de 230,4 ha) sur les communes de La Fresnais, La Gouesnière, Lillemer, Miniac-Morvan, Plerguer, Roz-Landrieux, Saint-Guinoux, Saint-Méloir-des- Ondes et Saint-Père-Marc-en-Poulet

- Construction d'une stabulation VL et d'un dispositif de traite (site de la Métairie de la Mare - Saint-Père-Marc-en-Poulet) - Construction d'une fosse de stockage des lisiers et eaux du dispositif de traite (site de la Métairie de la Mare - Saint-Père-M-P)

8. Usage futur 

Pour les sites nouveaux, veuillez indiquer votre proposition sur le type d'usage futur du site lorsque l’installation sera mise à l’arrêt définitif, accompagné de l’avis du propriétaire le cas échéant, ainsi que celui du maire ou du président de l’établissement public de coopération intercommunale compétent en matière d’urbanisme [5° de l’article R.512-46-4 du code de l’environnement].

9 sur 13 9. Commentaires libres

10. Engagement du demandeur

A Saint-Père-Marc-en-Poulet Le

Signature du demandeur

10 sur 13 Bordereau récapitulatif des pièces à joindre à la demande d’enregistrement

Vous devez fournir le dossier complet en trois exemplaires, augmentés du nombre de communes dont l’avis est requis en application de l’article R. 512-46-11. Chaque dossier est constitué d’un exemplaire du formulaire de demande accompagné des pièces nécessaires à l’instruction de votre enregistrement, parmi celles énumérées ci-dessous.

1) Pièces obligatoires pour tous les dossiers :

Pièces

P.J. n°1. - Une carte au 1/25 000 ou, à défaut, au 1/50 000 sur laquelle sera indiqué l'emplacement de l'installation projetée [1° de ✔ l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] P.J. n°2. - Un plan à l'échelle de 1/2 500 au minimum des abords de l'installation jusqu'à une distance qui est au moins égale à 100 mètres. Lorsque des distances d'éloignement sont prévues dans l'arrêté de prescriptions générales prévu à l'article L. 512-7, ✔ le plan au 1/2 500 doit couvrir ces distances augmentées de 100 mètres [2° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] P.J. n°3. - Un plan d'ensemble à l'échelle de 1/200 au minimum indiquant les dispositions projetées de l'installation ainsi que, jusqu'à 35 mètres au moins de celle-ci, l'affectation des constructions et terrains avoisinants ainsi que le tracé de tous les réseaux enterrés existants, les canaux, plans d'eau et cours d'eau [3° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] ✔ Requête pour une échelle plus réduite ✔ : En cochant cette case, je demande l’autorisation de joindre à la présente demande d’enregistrement des plans de masse à une échelle inférieure au 1/200 [titre 1er du livre V du code de l’environnement] P.J. n°4. - Un document permettant au préfet d'apprécier la compatibilité des activités projetées avec l'affectation des sols prévue pour les secteurs délimités par le plan d'occupation des sols, le plan local d'urbanisme ou la carte communale [4° de l’art. R. 512- ✔ 46-4 du code de l’environnement] P.J. n°5. - Une description de vos capacités techniques et financières [7° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] ✔ P.J. n°6. - Un document justifiant du respect des prescriptions générales édictées par le ministre chargé des installations classées

applicables à l'installation. Ce document présente notamment les mesures retenues et les performances attendues par le ✔ demandeur pour garantir le respect de ces prescriptions [8° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] Pour les installations d’élevage, se référer au point 5 de la notice explicative.

2) Pièces à joindre selon la nature ou l’emplacement du projet :

Pièces

Si vous sollicitez des aménagements aux prescriptions générales mentionnés à l’article L. 512-7 applicables à l’installation :

P.J. n°7. – Un document indiquant la nature, l’importance et la justification des aménagements demandés [Art. R. 512-46-5 du ✔ code de l’environnement].

Si votre projet se situe sur un site nouveau : P.J. n°8. - L'avis du propriétaire, si vous n’êtes pas propriétaire du terrain, sur l'état dans lequel devra être remis le site lors de l'arrêt définitif de l'installation [1° du I de l’art. 4 du décret n° 2014-450 et le 7° du I de l’art. R. 512-6 du code de l’environnement]. Cet avis est réputé émis si les personnes consultées ne se sont pas prononcées dans un délai de quarante-cinq jours suivant leur saisine par le demandeur. P.J. n°9. - L'avis du maire ou du président de l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière d'urbanisme, sur l'état dans lequel devra être remis le site lors de l'arrêt définitif de l'installation [1° du I de l’art. 4 du décret n° 2014-450 et le 7° du I de l’art. R. 512-6 du code de l’environnement]. Cet avis est réputé émis si les personnes consultées ne se sont pas prononcées dans un délai de quarante-cinq jours suivant leur saisine par le demandeur.

Si l’implantation de l’installation nécessite l’obtention d’un permis de construire : P.J. n°10. – La justification du dépôt de la demande de permis de construire [1° de l’art. R. 512-46-6 du code de l’environnement]. Cette justification peut être fournie dans un délai de 10 jours après la présentation de la demande ✔ d’enregistrement.

Si l’implantation de l’installation nécessite l’obtention d’une autorisation de défrichement : P.J. n°11. – La justification du dépôt de la demande d’autorisation de défrichement [2° de l’art. R. 512-46-6 du code de l’environnement]. Cette justification peut être fournie dans un délai de 10 jours après la présentation de la demande d’enregistrement.

Si l’emplacement ou la nature du projet sont visés par un plan, schéma ou programme figurant parmi la liste suivante : P.J. n°12. - Les éléments permettant au préfet d'apprécier, s'il y a lieu, la compatibilité du projet avec les plans, schémas et ✔ programmes suivants : [9° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement]

- le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) prévu par les articles L. 212-1 et L. 212-2 du code de ✔ l'environnement

11 sur 13 - le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) prévu par les articles L. 212-3 à L. 212-6 du code de l'environnement ✔

- le schéma régional des carrières prévu à l’article L. 515-3

- le plan national de prévention des déchets prévu par l'article L. 541-11 du code de l'environnement

- le plan national de prévention et de gestion de certaines catégories de déchets prévu par l'article L. 541-11-1 du code de l'environnement - le plan régional de prévention et de gestion des déchets prévu par l'article L. 541-13 du code de l'environnement

- le programme d'actions national pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole prévu par le IV ✔ de l'article R. 211-80 du code de l'environnement

- le programme d'actions régional pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole prévu par le IV ✔ de l'article R. 211-80 du code de l'environnement

Si votre projet nécessite une évaluation des incidences Natura 2000 : P.J. n°13. - L’évaluation des incidences Natura 2000 [article 1° du I de l’art. R. 414-19 du code de l’environnement]. Cette évaluation est proportionnée à l'importance du projet et aux enjeux de conservation des habitats et des espèces en présence ✔ [Art. R. 414-23 du code de l’environnement]. P.J. n°13.1. - Une description du projet accompagnée d'une carte permettant de localiser l'espace terrestre ou marin sur lequel il peut avoir des effets et les sites Natura 2000 susceptibles d'être concernés par ces effets ; lorsque le projet est à réaliser dans le ✔ périmètre d'un site Natura 2000, un plan de situation détaillé est fourni ; [1° du I de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement] P.J. n°13.2. Un exposé sommaire des raisons pour lesquelles le projet est ou non susceptible d'avoir une incidence sur un ou plusieurs sites Natura 2000 [2° du I de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement].

Dans l'affirmative, cet exposé précise la liste des sites Natura 2000 susceptibles d'être affectés, compte tenu de la nature et de ✔ l'importance du projet, de sa localisation dans un site Natura 2000 ou de la distance qui le sépare du ou des sites Natura 2000, de la topographie, de l'hydrographie, du fonctionnement des écosystèmes, des caractéristiques du ou des sites Natura 2000 et de leurs objectifs de conservation [2° du I de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement]. P.J. n°13.3. Dans l'hypothèse où un ou plusieurs sites Natura 2000 sont susceptibles d'être affectés, le dossier comprend

également une analyse des effets temporaires ou permanents, directs ou indirects, que le projet peut avoir, individuellement ou ✔ en raison de ses effets cumulés avec d'autres projets dont vous êtes responsable, sur l'état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la désignation du ou des sites [II de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement]. P.J. n°13.4. S'il résulte de l'analyse mentionnée au 13.3 que le projet peut avoir des effets significatifs dommageables, pendant ou après sa réalisation, sur l'état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la désignation du ou des sites, le dossier comprend un exposé des mesures qui seront prises pour supprimer ou réduire ces effets dommageables [III de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement]. P.J. n°13.5. Lorsque, malgré les mesures prévues en 13.4, des effets significatifs dommageables subsistent sur l'état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la désignation du ou des sites, le dossier d'évaluation expose, en outre : [IV de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement] : - P.J. n°13.5.1 La description des solutions alternatives envisageables, les raisons pour lesquelles il n'existe pas d'autre solution que celle retenue et les éléments qui permettent de justifier la réalisation du projet, dans les conditions prévues aux VII et VIII de l'article L. 414-4 du code de l’environnement ; [1° du IV de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement] - P.J. n°13.5.2 La description des mesures envisagées pour compenser les effets dommageables que les mesures prévues au 13.4 ci-dessus ne peuvent supprimer. Les mesures compensatoires permettent une compensation efficace et proportionnée au regard de l'atteinte portée aux objectifs de conservation du ou des sites Natura 2000 concernés et du maintien de la cohérence globale du réseau Natura 2000. Ces mesures compensatoires sont mises en place selon un calendrier permettant d'assurer une continuité dans les capacités du réseau Natura 2000 à assurer la conservation des habitats naturels et des espèces. Lorsque ces mesures compensatoires sont fractionnées dans le temps et dans l'espace, elles résultent d'une approche d'ensemble, permettant d'assurer cette continuité ; [2° du IV de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement] - P.J. n°13.5.3 L'estimation des dépenses correspondantes et les modalités de prise en charge des mesures compensatoires, qui sont assumées par vous [3° du IV de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement].

Si votre projet concerne les installations qui relèvent des dispositions des articles L. 229-5 et 229-6 : P.J. n°14. - La description : - Des matières premières, combustibles et auxiliaires susceptibles d'émettre du gaz à effet de serre ; - Des différentes sources d'émissions de gaz à effet de serre de l'installation ; - Des mesures prises pour quantifier les émissions de gaz à effet de serre grâce à un plan de surveillance qui réponde aux exigences du règlement pris en application de la directive 2003/87/CE du Parlement européen et du Conseil du 13 octobre 2003 établissant un système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre. Ce plan peut être actualisé par l’exploitant dans les conditions prévues par ce même règlement sans avoir à modifier son enregistrement. [10° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] P.J. n°15. Un résumé non technique des informations mentionnées dans la pièce jointe n°14 [10° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement]

12 sur 13 Si votre projet concerne une installation d’une puissance supérieure ou égale à 20 MW : P.J. n°16. - Une analyse coûts-avantages afin d'évaluer l'opportunité de valoriser de la chaleur fatale notamment à travers un réseau de chaleur ou de froid. Un arrêté du ministre chargé des installations classées et du ministre chargé de l'énergie, pris dans les formes prévues à l'article L. 512-5, définit les installations concernées ainsi que les modalités de réalisation de l'analyse coûts-avantages. [11° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] P.J. n°17. - Une description des mesures prises pour limiter la consommation d’énergie de l’installation Sont fournis notamment les éléments sur l’optimisation de l’efficacité énergétique, tels que la récupération secondaire de chaleur. [12° de l’art. R. 512-46- 4 du code de l’environnement]

3) Autres pièces volontairement transmises par le demandeur : Veuillez compléter le tableau ci-joint en indiquant les pièces supplémentaires que vous souhaitez transmettre à l’administration.

Pièces

Dossier de demande d'enregistrement pour l'élevage de 350 vaches laitières x PJ n°18 : Convention entre l'EARL MARTIN et le GAEC la Croix de Bois pour la mutualisation des moyens dans le cadre du projet x PJ n°19 : Etude de plan d'épandage x PJ n°20 : Dispositions prévues en cas de sinistre x PJ n°21 : Récépissés de déclaration des 2 exploitations concernées x

13 sur 13 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement

PRESENTATION ET LOCALISATION DU PROJET

I IDENTIFICATION DU DEMANDEUR

Tableau 1.1 : Identification du demandeur

Raison sociale EARL MARTIN Membres de l’EARL Mme Monique MARTIN M. Pascal MARTIN M. Fabrice MARTIN Adresse du siège de l’exploitation La Métairie de la Mare 35430 SAINT-PERE-MARC-EN-POULET Téléphone 02 99 58 35 58 Sites d’exploitation La Métairie de la Mare 35430 SAINT-PERE-MARC-EN-POULET La Croix de Bois 35111 LILLEMER (Site actuellement exploité par le GAEC la Croix de Bois) N° SIRET EARL MARTIN : 51500847200018 GAEC la Croix de Bois : 81525134300019 N° PACAGE EARL MARTIN : 035 173639 GAEC la Croix de Bois : 035 177932

II NATURE ET VOLUMES DES ACTIVITES

2.1 EFFECTIFS ANIMAUX

Tableau 1.2 : Effectifs actuels et projetés

Cheptel Cheptel existant Cheptel projeté Déclaré (2019) Actes administratifs Bovins Récépissé de déclaration du 21/05/2014 Vaches laitières 100 100 Vaches laitières : 350 (EARL MARTIN) Bovins engrais 81 81 Bovins engrais : 81 Récépissé de déclaration du 09/11/2016 (EARL MARTIN) Vaches laitières 110 110 (GAEC la Croix de Bois) → Récépissés de déclaration du 21/05/2014 et du 09/11/2016 en PJ n°20

2.2 RUBRIQUES INSTALLATIONS CLASSEES CONCERNEES

Tableau 1.3 : Rubriques Installations Classées

Effectifs/ tonnages Effectifs projetés/ Rubriques Animaux/ activité autorisés Régime tonnages traités ou déclarés 2101-2-b Vaches laitières 100 (1) + 110 (2) 350 Enregistrement 2101-1-c Bovins engrais 81 81 Déclaration

(1) Cheptel de l’EARL MARTIN - Récépissé de Déclaration n°41719 du 21/05/2014 (2) Cheptel du GAEC la Croix de Bois - Récépissé de Déclaration n°A-6-MH3OVOTL8 du 09/11/2016

Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 26 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement

III LOCALISATION DE L’INSTALLATION

3.1 LOCALISATION DES SITES D’ELEVAGE – FOND IGN

EARL MARTIN Site de la Métairie de la Mare St-Père-Marc-en-Poulet Siège social

GAEC la Croix de Bois Site de la Croix de Bois Lillemer

Rapport N°17705 - Juillet 2019 - 27 3.2 LOCALISATION DES SITES D’ELEVAGE – VUE AERIENNE

EARL MARTIN Site de la Métairie de la Mare St-Père-Marc-en-Poulet Siège social

GAEC la Croix de Bois Site de la Croix de Bois Lillemer

EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Dossier de demande d’enregistrement

3.3 PARCELLES D’IMPLANTATION

Tableau 1.4 : Parcelles cadastrales d’implantation des sites

Site de La Métairie de la Mare Site de la Croix de Bois Commune Saint-Père-Marc-en-Poulet Lillemer Section D A Numéro 160, 161, 883, 884, 885 113, 118, 119, 120, 121, 840, 899, 928

→ Carte de localisation (fond IGN 1/25 000ème) : PJ n°1. → Plans de localisation (fond cadastral 1/2 000ème) et plans de masse (1/750ème) : PJ n°2 et n°3.

3.2 COMMUNES CONCERNEES PAR LES SITES D’ELEVAGES

Tableau 1.5 : Localisation des sites d’élevage

EARL MARTIN GAEC la Croix de Bois Saint-Père-Marc-en-Poulet Lillemer Sites d’exploitation La Métairie de la Mare La Croix de Bois Département 35 - Ille-et-Vilaine Canton Dol-de-Bretagne Zone vulnérable OUI Zone d’actions renforcées NON (ZAR) NON pour les sites d’élevage Zones NATURA 2000 OUI pour certaines parcelles du plan d’épandage (surface 107 ha)

Le plan d’épandage se compose des parcellaires actuels de l’EARL MARTIN et du GAEC la Croix de Bois. Il est exclusivement localisé sur le département de l’Ille-et-Vilaine.

Tableau 1.5 : Communes du plan d’épandage

Zone d’Actions Surface Bassin Versant Commune Zone Vulnérable Renforcées (ha) Algues Vertes (ZAR) La Fresnais 28,9 Oui Non Non La Gouesnière 12,9 Oui Non Non Lillemer 95,2 Oui Non Non Miniac-Morvan 3,6 Oui Non Non Plerguer 10,8 Oui Non Non Roz-Landrieux 8,1 Oui Non Non Saint-Guinoux 7,2 Oui Non Non Saint-Méloir-des-Ondes 8,0 Oui Oui Non Saint-Père-Marc-en-Poulet 80,8 Oui Non Non Total 255,5 - - -

→ Etude préalable à l’épandage : PJ n°19.

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Tableau 1.6 : Communes situées dans un rayon d’1 km des sites d’élevage

Sites d’élevage Communes situées à moins d’1 km du site d’élevage " Site de la Métairie de la Mare - Châteauneuf-d’Ille-et-Vilaine - Miniac-Morvan - Saint-Guinoux - Saint-Père-Marc-en-Poulet " Site de la Croix de Bois - La Fresnais - La Gouesnière - Lillemer - Saint-Guinoux

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IV PROJET

4.1 CONSTRUCTION D’OUVRAGES

Sur le site de la Métairie de la Mare, le projet de l’EARL MARTIN consiste en la construction des ouvrages suivants : - Stabulation pour vaches laitières avec salle de traite et locaux techniques, - Fosse de stockage des lisiers.

Les nouvelles constructions sont projetées à proximité des bâtiments existants (voir plans de localisation en PJ n°2 et n°3).

Tableau 1.8 : Description des futurs bâtiments

Nouveau bâtiment d’élevage Dimensions Stabulations pour vaches laitières Nombre de places 2 stabulations de 150 places soit 300 places

Longueur (m) 2 stabulations de 114,20 m Largeur (m) 2 stabulations de 24,90 m Surface au sol (m2) 5 687 m2 Hauteur maximale (m) 7,98 m

Salle de traite + locaux techniques 2 x 20 postes TPA* Longueur (m) 55,20 m Largeur (m) 14,90 m Surface au sol (m2) 822 m2 Hauteur maximale (m) 6,04 m

Boxes d’isolement Longueur (m) 29,20 m Largeur (m) 11,68 m Surface au sol (m2) 341 m2 Hauteur maximale (m) 5,38 m Matériaux extérieurs prévus Sous-bassement et dalles Béton banché Tôle laquée Bardages + Bardage claire-voie Toitures Tôle fibrociment non isolée * Traite Par l’Arrière

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1 nouvelle fosse de stockage des effluents liquides est prévue sur le site de La Métairie de la Mare.

Tableau 1.9 : Description du futur ouvrage de stockage

Fosse circulaire extérieure

semi-enterrée Dimensions (m) Ø utile = 36,50 Surface au sol (m2) 1 046,3 Hauteur (m) 5,0 Capacité utile (m3) 4 708 Eaux blanches + eaux vertes (traite) Déjections stockées Lisier (aires exercice VL) Modalités constructives Béton banché

NB : L’EARL MARTIN dispose également d’ouvrages de stockage existants.

Tableau 1.10 : Ouvrages de stockage existants

Sites d’élevage Produits Capacités Ouvrages Dimensions stockés utiles La Métairie de Fumiers Fumière 3 murs non couverte 25 m x 15 m 375 m2 la Mare Ø utile = 17,25 m 3 Lisiers Fosse circulaire enterrée 583 m Prof. = 3,0 m La Croix de Fumiers Fumière 3 murs couverte 15 m x 8 m 120 m2 Bois Ø utile = 11,40 m 3 Lisiers Fosse circulaire enterrée 250 m Prof. = 3,0 m

4.2 SYNTHESE DU PLAN D’EPANDAGE

La PJ n°19 présente l’étude du plan d’épandage de l’EARL MARTIN.

La totalité des déjections d’élevage du projet seront valorisées par épandage sur les parcellaires agricoles exploités par l’EARL MARTIN et par le GAEC la Croix de Bois.

4.2.1 Surface et cultures Le plan d’épandage comprend 255,5 ha, dont 230,4 ha aptes à l’épandage. L’assolement pris en compte dans le bilan de fertilisation (Cf. annexe 1 de la PJ n°19) correspond à l’assolement prévisionnel après projet.

Tableau 1.11 : Assolement après projet

Culture Surface Rendement moyen * Observations Blé tendre 30,0 ha 90 q/ha Paille exportée Maïs fourrage 175,0 ha 16 tMS/ha - Prairie temporaire 50,0 ha 9 tMS/ha - Autres utilisations 0,5 ha Pas de récolte - Ray-grass dérobé 30,0 ha 5 tMS/ha Culture dérobée * Données issues du Plan de Fumure Prévisionnelle de l’exploitation pour la campagne 2018/2019.

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4.2.2 Produits valorisés sur l’exploitation

Après projet, l’EARL MARTIN valorisera les produits suivants : - Déjections d’élevage pour le cheptel demandé dans le présent dossier (350 vaches laitières, 250 génisses et 81 bovins à l’engrais), - Boues IAA en provenance de la Laiterie de Saint-Malo (flux fertilisants annuels de 2 185 kgN/an et 1 407 kg P2O5 /an).

Le tableau 1.12 ci-dessous présente les flux fertilisants produits par l’élevage après projet.

Tableau 1.12 : Flux fertilisants de l’élevage après projet

Présence Rejet unitaire Flux maitrisable Bovins Flux total (kg/an) bâtiment (kg/an/animal) (kg/an) Effectif Type Mois N P2O5 K2O N P2O5 K2O N P2O5 K2O présent Vaches 350 9,5 91 38 118 31850 13300 41300 25215 10529 32696 laitières Génisse lait 25 9 54 25 84 1350 625 2100 1012 469 1575 > 2 ans Génisse lait 112 8 42,5 18 65 4760 2016 7280 3176 1344 4853 1 à 2 ans Génisse lait 113 12 25 7 34 2825 791 3842 2825 791 3842 < 1 an Bovin engraissement 40 12 40,5 25 46 1620 1000 1840 1620 1000 1840 1 à 2 ans Bovin engraissement 41 12 20 14 25 820 574 1025 820 574 1025 < 1 an TOTAL ELEVAGE - - - - 43225 18306 57387 34665 14707 45831

4.2.3 Adéquation du plan d’épandage épandable

Tableau 1.13 : Adéquation du plan d’épandage aux flux à valoriser

Flux fertilisants (t/an) N total P2O5 total K2O Disponibilités agronomiques (230,4 ha épandables) 54,5 20,8 56,6 Effluents d’élevage à épandre * 42,4 18,0 56,3 Autres apports organiques (Boues Laiterie de St-Malo) 2,2 1,4 0,3 Bilan : marge de sécurité 9,9 1,4 équilibre Besoin en fertilisation complémentaire * restitutions maîtrisables + restitutions non maîtrisables sur les prairies épandables

Le plan d’épandage est suffisamment dimensionné pour valoriser la totalité des flux fertilisants contenus dans les effluents d’élevage de l’EARL MARTIN après projet.

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4.3 DEMANDE D’AMENAGEMENT AUX PRESCRIPTIONS GENERALES

L’EARL MARTIN sollicite un aménagement aux prescriptions de l’arrêté modifié du 27/12/2013 sur l’implantation de bâtiments d’élevage à moins de 100 mètres d’une habitation occupée par des tiers.

En effet, le projet de construction des nouveaux bâtiments est prévu en dehors de la zone Natura 2000 « Baie du Mont Saint-Michel ».

Le projet de stabulation nord de l’EARL MARTIN sera localisé à 42 mètres de l’habitation de M. et Mme Jean-Luc LECOULANT, éleveurs voisins du site de la Métairie de la Mare.

La justification des aménagements demandés est présentée en PJ n°7.

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NOTICE D’IMPACT PAR RAPPORT AUX ZONES REMARQUABLES

I MONUMENTS HISTORIQUES

Le service départemental de l'architecture de l’Ille-et-Vilaine (Base Mérimée) a été consulté de façon à connaître les monuments et sites classés, sur les communes d’implantation des sites d’élevage.

La commune de Lillemer ne possède pas de monument historique.

La commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet possède plusieurs monuments inventoriés :

Tableau 2.1 : Monuments Historiques de St-Père-Marc-en-Poulet

Eloignement du projet du Commune Monument Classement Date site de la Métairie de la Mare Malouinière de MH 17/10/1994 1,5 km Launay-Ravilly Saint-Père-Marc- Jardins du château de en-Poulet MH 02/10/1992 1,6 km Châteauneuf-d’Ille-et-Vilaine Moulin du Beauchet MH 15/12/1986 3,4 km

Le projet (site de la Métairie de la Mare) est distant de ce monument historique de 1,5 km. Le projet (< 14 m d’altitude) est séparé du village de Launay-Ravilly (16 m d’altitude) par une ligne de crête atteignant 38 m d’altitude. Il n’y aura donc pas d’impact particulier sur ce site classé Monument Historique.

II CAPTAGES D’EAU POTABLE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) – Délégation de l’Ille et Vilaine a été interrogée sur l’existence de captages destinés à l’alimentation en eau potable et de leurs périmètres de protection sur les communes concernées par les sites d’exploitation et le plan d’épandage de l’EARL MARTIN.

2 prises d’eau potable sont rencontrées à proximité des communes de Plerguer et Saint- Méloir-des-Ondes. Le tableau suivant présente ces données.

Tableau 2.2 : Prises d’eau de la zone d’étude

Autorisation de Parcelle la plus proche Communes Captage prélèvement (distance) Retenues de GCB114 Plerguer et Le Arrêté de prélèvement du Mireloup et de (1,6 km du périmètre Tronchet 29/08/2006 Beaufort rapproché complémentaire) Retenue de Sainte- Arrêté de prélèvement du GCB95 Saint-Coulomb Suzanne 15/12/2005 (2,5 km du périmètre éloigné)

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Les sites d’exploitation de l’EARL MARTIN et les parcelles agricoles du plan d’épandage ne sont pas localisés dans les périmètres de protection de ces captages.

III ZONES NATURELLES

La Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement de Bretagne a été consultée (site Internet) afin de connaître l'inventaire du patrimoine naturel et paysager sur les communes concernées par les sites d’exploitation et le plan d’épandage :

Tableau 2.3 : Inventaire des zones naturelles et distances vis-à-vis des sites et des parcelles d’épandage

Site de la Inventaire du patrimoine Site de la Parcelle la Métairie de la naturel et paysager Croix de Bois plus proche Mare Plusieurs Marais de la Mare de Saint- ZNIEFF Type 1 160 m 1,2 km parcelles Goulban incluses ZNIEFF Type 1 Estran sablo-vaseux 7,0 km 4,1 km 70 m ZNIEFF Type 1 Bras de Châteauneuf 2,7 km 6,1 km 1,3 km ZNIEFF Type 2 Forêt du Mesnil 8,1 km 8,8 km 2,0 km ZNIEFF Type 2 Baie du Mont Saint-Michel 7,0 km 4,1 km 70 m ZNIEFF Type 2 Estuaire de la Rance 1,6 km 5,1 km 1,4 km 4 m (future Plusieurs Natura 2000 fosse) Baie du Mont Saint-Michel 380 m parcelles Directive Oiseaux 22 m (future incluses stabulation) Natura 2000 Baie du Mont Saint-Michel 7,0 km 4,1 km 50 m Directive Habitats Natura 2000 Estuaire de la Rance 2,8 km 6,0 km 1,3 km Directive Habitats

Aucun des 2 sites d’exploitation n’est localisé au sein d’une de ces zones naturelles. Le bâtiment à créer et le stockage associé ne sont pas implantés dans la zone Natura 2000. Compte tenu de la présence de parcelles du plan d’épandage au sein de la zone Natura 2000 « Baie du Mont Saint-Michel », une étude d’incidence Natura 2000 est présentée en PJ n°13.

Synthèse de l’étude d’incidence Natura 2000 (Cf. PJ n°13)

Les nouvelles constructions ainsi que l’épandage des déjections animales ne sont pas de nature à générer une incidence notable sur les habitats protégés et les espèces présentes dans la zone Natura 2000.

Les mesures prises par l’EARL MARTIN permettent d’assurer une compatibilité du projet agricole avec les objectifs de conservation du site Natura 2000 « Baie du Mont Saint- Michel ».

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PIECES ACCOMPAGNANT LA DEMANDE D’ENREGISTREMENT

1/- Pièces obligatoires : o Pièce jointe n°1 : Plan de localisation sur fond IGN (échelle 1/25 000ème) o Pièce jointe n°2 : Plans des abords sur fond cadastral (échelle 1/2 000ème) o Pièce jointe n°3 : Plans d’ensemble sur fond cadastral (échelle 1/750ème) o Pièce jointe n° 4 : Comptabilité aux documents d’urbanisme o Pièce jointe n° 5 : Capacités techniques et financières o Pièce jointe n° 6 : Respect des prescriptions de l’arrêté du 27/12/2013 modifié

2/- Pièces à joindre selon la nature ou l’emplacement du projet : o Pièce jointe n°7 : Justification des aménagements demandés o Pièce jointe n° 8 : non concernée o Pièce jointe n°9 : non concernée o Pièce jointe n°10 : Justification du dépôt de la demande de permis de construire o Pièce jointe n°11 : non concernée o Pièce jointe n°12 : Compatibilité du projet avec les plans, schémas et programmes o Pièce jointe n° 13 : Evaluation des incidences Natura 2000 o Pièce jointe n°14 : non concernée o Pièce jointe n°15 : non concernée o Pièce jointe n°16 : non concernée o Pièce jointe n°17 : non concernée

3/- Autres pièces : o Pièce jointe n°18 : Convention entre l’EARL MARTIN et le GAEC la Croix de Bois pour la mutualisation des moyens dans le cadre du projet o Pièce jointe n°19 : Etude préalable à l’épandage des déjections animales (dont diagnostic des risques érosifs, calcul JPP et PVEF) o Pièce jointe n°20 : Dispositions prévues en cas de sinistre o Pièce jointe n°21 : Récépissé de déclaration du 21/05/2014 (EARL MARTIN) Récépissé de déclaration du 09/11/2016 (GAEC la Croix de Bois)

37 Rapport N°17705 - Juillet 2019 -

PIECE JOINTE n°1

Plan de localisation sur fond IGN (échelle 1/25 000ème)

PIECE JOINTE n°2

Plans des abords sur fond cadastral (échelle 1/2 000ème)

1337800 1338000 1338200

Tiers Remise 7275000 Tiers Remise Tiers Remise

Remise

Batiment d'exploitation Voisine

Transformateur électrique

Batiment Remise Maison ancienne éleveuse d'exploitation Emilienne MARTIN Voisine Remise Tiers

Evacuation des EP vers réseau existant Maison de l'éleveur 100.00 Fabrice et Kévina MARTIN Maison de l'éleveur Voisin Jean-Luc et Fabienne LECOULANT

5 67.23 Remise 7274800 Maison des éléveurs Pascal et Monique MARTIN

114.20

Batiment Génisses Dalle pour Niche à Veaux

Partie Annexe 100.00 Salle de Stabulation Vaches TraiteLaitières en Projet 100.00

Poche à incendie de 240M³ Parc d'attente Fumièrede Existant 375 M²

80.28 Partie isolement Silo Couloir Existant

Silo Couloir Existant Canal à lisier évacution Batiment Stabulation Vaches Laitières en Projet Matériel vers fosse à lisier en projet

Appentis Taurillon E.U évacuées dans la fosse en projet Fosse Existante 583 M³ 36.50 utile Projet Evacuation des EP vers réseau existant Fosse de 4708M³ utile Batiment

Fourrage et Génisses PUITS de la ferme 100.00 7274600

Tiers

Site de la Métairie de la Mare Remise EARL MARTIN 29.07.2019 Remise ENREGISTREMENT D'UN ELEVAGE DE VACHES LAITIERES Echelle : 1.2000 1341300 1341400 1341500 7275900 7275900

Remise Maison de l'éleveur Jean Luc MALTOUCHE Tiers ( GAEC DE LA CROIX DE BOIS ) Tiers Tiers Tiers Bouche à incendie Tiers Tiers

Remise Remise

Remise Tiers Remise100.00 Remise Remise Remise Tiers

Remise

Batiment Matériel 7275800 7275800

Evacuation des EP vers réseau existant 100.00

Remise

Batiment Bovin

Fumière de 120 M² 100.00

Fosse Existante 250 M³ utile

100.00

Batiment Bovin 7275700 7275700

E.U évacuées dans le fosse existante

Evacuation des EP vers réseau existant 100.00

1341300 1341400 1341500

Site de la Croix de Bois

EARL MARTIN 29.07.2019

ENREGISTREMENT D'UN ELEVAGE DE VACHES LAITIERES Echelle : 1.2000

PIECE JOINTE n° 3

Plans d’ensemble sur fond cadastral (échelle 1/750ème)

5 67.23 Remise

114.20

Batiment Génisses Dalle pour Niche à Veaux

Partie Annexe Salle de Stabulation Vaches TraiteLaitières en Projet 100.00

Poche à incendie de 240M³ Parc d'attente Fumièrede Existant 375 M²

80.28 Partie isolement Silo Couloir Existant

Silo Couloir Existant Canal à lisier évacution Batiment Stabulation Vaches Laitières en Projet Matériel vers fosse à lisier en projet

Appentis Taurillon E.U évacuées dans la fosse en projet Fosse Existante 583 M³ 36.50 utile Projet Evacuation des EP vers réseau existant Fosse de 4708M³ utile Batiment

Fourrage et Génisses

Site de la Métairie de la Mare 100.00 EARL MARTIN 29.07.2019

ENREGISTREMENT D'UN ELEVAGE DE VACHES LAITIERES Echelle : 1.750 Bouche à incendie Tiers Tiers

Remise Remise

Remise Remise100.00 Remise

Remise Tiers

Remise

Batiment Matériel

Evacuation des EP vers réseau existant 100.00

Remise

Batiment Bovin

Fumière de 120 M² 100.00

Fosse Existante 250 M³ utile

100.00

Batiment Bovin

Site de la Croix de Bois E.U évacuées dans le fosse existante EARL MARTIN 29.07.2019

Evacuation des EP vers réseau existant ENREGISTREMENT D'UN ELEVAGE DE VACHES LAITIERES Echelle : 1.750

PIECE JOINTE n° 4

COMPATIBILITE AUX DOCUMENTS D’URBANISME

L’ensemble des travaux sera réalisé sur le site de la Métairie de la Mare sur la commune de Saint- Père-Marc-en-Poulet.

Pour rappel, les constructions programmées par l’EARL MARTIN dans le cadre du projet sont les suivantes : - 2 stabulations pour les vaches laitières, - 1 salle de traite TPA avec parc d’attente et locaux techniques (laiterie, …), - 1 fosse de stockage des effluents liquides (fosse circulaire béton semi-enterrée ; Ø 36,5 m).

Aucun aménagement n’est prévu sur le site de la Croix de Bois à Lillemer.

La commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet est soumise au Règlement National d’Urbanisme (RNU). En effet, elle ne dispose ni d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU), ni d’un Plan d’Occupation des Sols (POS), ni d’une carte communale.

Situé hors agglomération, le site d’élevage de la Métairie de la Mare se trouve donc en zone agricole.

a Les constructions projetées étant exclusivement à usage agricole, le projet de l’EARL MARTIN est donc compatible avec le RNU.

L’accès au site d’élevage est réalisé depuis la Route Départementale n°7, sans gêne de la circulation. Celui-ci est adapté à la circulation des tracteurs et des camions de livraison / enlèvement.

Il est également adapté (largueur, hauteur libre, pente …) à la circulation des engins de secours.

PIECE JOINTE n° 5

CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES

‹ Capacités techniques

L’EARL MARTIN a été créée le 1er avril 2009.

Les gérants de l’EARL MARTIN disposent de toutes les compétences nécessaires à la conduite technique de leur élevage bovin et leur parcellaire agricole. Les différentes formations sont : • Mme Monique MARTIN : - Certificat d’Aptitude Professionnelle en couture - 34 ans d’expérience dans l’élevage bovin • M. Pascal MARTIN : - Brevet d’Etudes Professionnelles agricole - 34 ans d’expérience dans l’élevage bovin et la conduite des cultures • M. Fabrice MARTIN : - Baccalauréat professionnel agricole - 12 ans d’expérience dans l’élevage bovin et la conduite des cultures

L’EARL MARTIN n’emploie pas de salarié.

De plus, l’EARL dispose d’un appui technique spécifique à chaque production. Les élevages (bovins lait et viande) sont suivis par le Contrôle Laitier 35. Le suivi des cultures est assisté par des techniciens de la coopérative TRISKALIA. Il assure notamment le suivi de la fertilisation à la parcelle. Par ailleurs, l’EARL MARTIN est membre d’une association de Gestion et de Comptabilité (Accompagnement Stratégie 35).

‹ Capacités financières

L’EARL MARTIN est une société en bonne santé financière. (Cf. attestations AS35 et Crédit Agricole 35 en pages suivantes)

Les derniers bilans comptables dégagent un résultat positif et témoigne de la bonne santé financière de l’établissement.

L’EARL MARTIN transmettra, sous pli confidentiel à son inspecteur ICPE, les derniers résultats comptables de l’exploitation.

Pour accompagner l’évolution de l’exploitation, les ouvrages suivants seront construits sur le site de la Métairie de la Mare : - 2 stabulations pour les vaches laitières, - 1 salle de traite TPA avec parc d’attente et locaux techniques (laiterie, …), - 1 fosse de stockage des effluents liquide (fosse circulaire béton semi-enterrée ; capacité de 4 708 m3 utiles).

Les investissements liés à ce projet sont de l’ordre d’1 million d’€. Le projet de l’EARL MARTIN sera financé par un prêt bancaire.

PIECE JOINTE n° 6

RESPECT DES PRESCRIPTIONS DE L’ARRETE DU 27/12/2013 MODIFIE

CONFORMITE DE L’EXPLOITATION AUX PRESCRIPTIONS GENERALES DE L’ARRÊTE MINISTERIEL DU 27/12/2013 MODIFIE LE 07/12/2016

Les justifications présentées ci-après sont établies sur la base du « Guide de justification de conformité 2101-2-b » édité par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE).

Prescription Justification EARL MARTIN Article 1 – Effectifs Effectifs Effectifs Les effectifs de vaches laitières précisés dans la demande Rubrique Animaux autorisés Régime projetés d’enregistrement sont compris entre 151 et 400. ou déclarés Vaches 2101-2-b 100 + 110 350 Enregistrement Les bovins à l’engrais sont déclarés pour un effectif de 81 animaux laitières (déclaration du 21/05/2014). Bovins à 2101-1-c 81 81 Déclaration l’engraissement

Article 5 - Implantation Les plans de localisation de l’élevage sont en PJ n°2 et n°3. Les bâtiments d’élevage et leurs annexes sont implantés : Les distances d’implantation (bâtiments d’élevage et annexes) sont présentées ci- - à au moins 35 mètres des puits et forages, des sources, des après, concernant les existants et le projet (extension de l’élevage bovin et ouvrages de aqueducs en écoulement libre, de toute installation souterraine stockage sur le site de La Métairie de la Mare). ou semi-enterrée utilisée pour le stockage des eaux, que les Distances d’éloignement La Croix de Bois La Métairie de la Mare eaux soient destinées à l’alimentation en eau potable ou à Existant Projet l’arrosage des cultures maraîchères, des rivages, des berges Monuments historiques 2,2 km 1,5 km des cours d’eau ; Habitations tiers 30 m 42 m Stades, terrains de - à au moins 100 mètres des habitations tiers (à l’exception des 980 m 890 m logements occupés par des personnels de l’installation et des camping 7,4 km 7,9 km gîtes ruraux dont l’exploitant à la jouissance) ou des locaux Captages d’eau potable (Retenue de Beaufort au (Retenue de Ste-Suzanne habituellement occupés par des tiers, des stades ou terrains publics Tronchet) à St-Coulomb) de camping agréés (à l’exception des terrains de camping à la Captages d’eau potable Aucune prise d’eau privée 134 m (puits) ferme) ainsi que des zones destinées à l’habitation par des privés dans un rayon de 100 m documents d’urbanisme opposables aux tiers ; Cours d’eau 90 m 130 m - à au moins 200 mètres des lieux de baignade (à l’exception Piscicultures - - des piscines privées) et des plages ; Zones conchylicoles 4,1 km 7 km - à au moins 500 mètres en amont des piscicultures et des Lieux de baignade 4,1 km 7 km zones conchylicoles, sauf dérogation liée à la topographie, à la

PJn°6- 1

Prescription Justification EARL MARTIN circulation des eaux et prévue par l’arrêté d’enregistrement Ces dispositions ne s’appliquent, dans le cas des extensions des Demande d’aménagement demandé pour l’implantation de bâtiments d’élevage à élevages en fonctionnement régulier, qu’aux nouveaux bâtiments moins de 100 mètres d’une habitation occupée par des tiers d’élevage ou à leurs annexes nouvelles. Ù Justification de l’aménagement demandé en PJ n°7 Article 6 – Intégration dans le paysage Le projet concerne le site de la Métairie de la Mare. L’exploitant prend les dispositions appropriées qui permettent d’intégrer l’installation dans le paysage. Les nouvelles constructions (stabulation vaches laitières et salle de traite) seront L’ensemble des installations et leurs abords, placés sous le contrôle réalisées à proximité immédiate des bâtiments existants (voir plan de masse en PJ de l’exploitant, sont aménagés et maintenus en bon état de propreté. n°3). Les matériaux utilisés et les couleurs (soubassements en béton, bardages bois claire-voie, toiture en fibrociment gris) seront similaires aux bâtiments existants. Les élévations maximales des nouveaux bâtiments (7,98 m au maximum) seront comparables à celles des bâtiments existants. La plantation d’une nouvelle haie bocagère est prévue le long de la RD7, au nord de l’élevage.

Ù L’impact sur le paysage du projet sera réduit. Le site est déjà bien intégré dans son environnement, l’implantation prévue pour les nouveaux bâtiments, les matériaux et couleurs utilisés, et les aménagements paysagers existants et futurs permettront de limiter l’impact du projet sur le site. Article 7 – Biodiversité animale et végétale Les 2 sites d’élevage sont entourés de haies bocagères et de feuillus : L’exploitant prend les dispositions appropriées pour préserver la - chêne, noisetier et châtaignier pour la Métairie de la Mare, biodiversité végétale et animale sur son exploitation, notamment en - peuplier et saule pour la Croix de Bois. implantant ou en garantissant le maintien d’infrastructures agro- écologiques de type haies d’espèces locales, bosquets, talus La présence de : enherbés, points d’eau. - zones boisées de tailles variables, - étangs (est de Châteauneuf-d’Ille-et-Vilaine) et de mares, - de haies bocagères entourant certaines parcelles agricoles, - de talus enherbés, favorise la préservation de la diversité faunistique et floristique aux alentours des sites d’élevage. Article 8 – Liquides inflammables L’EARL MARTIN utilise du fuel pour le fonctionnement du matériel agricole. L’exploitant recense, sous sa responsabilité, les parties de Les volumes, les sites concernés et les sécurités sont présentés à l’article 15 l’installation qui en présence de gaz (notamment en vue de « Stockage de produits dangereux ». chauffage) ou de liquides inflammables sont susceptibles de prendre feu ou de conduire à une explosion. Article 9 – Produits dangereux L’exploitant connaît les risques liés à l’utilisation des produits dangereux sur Sans préjudice des dispositions du code du travail, l’exploitant l’exploitation agricole, mais ne détient pas de registre particulier. dispose des documents lui permettant de connaître la nature et les Ù Un registre sera mis en place sur l’exploitation avec notamment l’archivage des PJn°6- 2

Prescription Justification EARL MARTIN risques des produits dangereux présents dans l’installation, en fiches de données de sécurité. particulier les fiches de données de sécurité. Ces documents sont intégrés au registre des risques mentionnés à l’article 14. Article 10 – Propreté Les exploitants maintiennent leurs sites d’élevage en parfait état de propreté. Les locaux sont maintenus propres et régulièrement nettoyés Ils mettent en œuvre des opérations de dératisation et de désinsectisation en cas de notamment de manière à éviter les amas de matières dangereuses ou besoin. polluantes et de poussières. Ces opérations sont menées par les pétitionnaires, avec achat des produits en Toutes dispositions sont prises aussi souvent que nécessaire pour magasins spécialisés. empêcher la prolifération des insectes et des rongeurs, ainsi que pour en assurer la destruction. Article 11 – Aménagement Les sols des bâtiments d’élevage de l’EARL MARTIN sont maintenus en parfait état I- Tous les sols des bâtiments d'élevage, de la salle de traite, de la d’étanchéité. laiterie et des aires d'ensilage susceptibles de produire des jus, toutes les installations d'évacuation (canalisations, y compris celles permettant l'évacuation des effluents vers les équipements de stockage et de traitement, caniveaux à lisier, etc.) ou de stockage des effluents sont imperméables et maintenus en parfait état d'étanchéité. La pente des sols des bâtiments d'élevage ou des annexes est conçue pour permettre l'écoulement des effluents d'élevage vers les équipements de stockage ou de traitement. A l'intérieur des bâtiments d'élevage, de la salle de traite et de la laiterie, le bas des murs est imperméable et maintenu en parfait état d'étanchéité sur une hauteur d'un mètre au moins. Les aliments stockés en dehors des bâtiments, à l'exception du front d'attaque des silos en libre-service et des racines et tubercules, sont couverts en permanence par une bâche maintenue en bon état ou tout autre dispositif équivalent afin de les protéger de la pluie. Article 11 – Aménagement Les calculs des capacités de stockage nécessaires (annexe 4 de la PJ n°19 – étude II- Les équipements de stockage et de traitement des effluents Pré-Dexel) montrent une autonomie de stockage de 9,5 mois en déjections liquides. d’élevage sont conçus, dimensionnés et exploités de manière à éviter L’EARL MARTIN projette de construire une fosse extérieure de 4 708 m3 utiles sur le tout déversement dans le milieu naturel. site de la Métairie de la Mare. Les équipements de stockage à l’air libre des effluents liquides sont Cette autonomie a été calculée avec l’ensemble des fosses de l’exploitation (sites de la signalés et entourés d’une clôture de sécurité et dotés, pour les Métairie de la Mare et de la Croix de Bois, soit un volume utile total de 5 541 m3 après nouveaux équipements, de dispositifs de surveillance de l’étanchéité. projet). Les équipements de stockage des lisiers et effluents d’élevage Après projet, les exploitants envisagent de transférer les lisiers vers le site de la Croix liquides construits après le 1er juin 2005 et avant le 1er janvier 2014 de Bois en prévision des épandages à réaliser. sont conformes aux I à V et VII à IX du cahier des charges de Les fumiers compacts produits sur les aires de couchage (litières accumulées après au l’annexe 2 de l’arrêté du 26 février 2002 susvisé, ou présentent des minimum 2 mois de présence en stabulation) seront épandus directement ou stockés PJn°6- 3

Prescription Justification EARL MARTIN caractéristiques permettant de garantir les mêmes résultats. au champ avant épandage. L’étanchéité des ouvrages de stockage des déjections est et sera régulièrement vérifiée. Les équipements de stockage des lisiers et effluents d’élevage Cohérence entre les volumes produits et épandus : liquides construits après le 1 er janvier 2014 sont conformes aux I à V - les volumes produits sont déterminés dans le cadre du plan prévisionnel de et VII à IX du cahier des charges de l’annexe 2 de l’arrêté du 26 fumure, à partir des normes unitaires de production par animal (références février 2002 susvisé, ou présentent des caractéristiques permettant DeXeL), de garantir les mêmes résultats. - les volumes épandus sont renseignés dans le cahier d’enregistrement des épandages. III. – Les tuyauteries et canalisations transportant les effluents sont Les fosses de stockages des lisiers sont enterrées (présence d’un grillage et d’un convenablement entretenus et font l’objet d’une surveillance portillon fermé à clé). appropriée permettant de s’assurer de leur bon état. En projet, la fosse circulaire de la Métairie de la Mare sera entourée d’un grillage de 2 mètres de hauteur muni d’un portillon fermé à clé et d’un panneau de signalisation. Article 12 – Accessibilité Les entrées de chaque site d’élevage sont dimensionnées pour permettre l’accès de L’installation dispose en permanence d’un accès au moins pour véhicules adaptés (tracteurs avec remorques, poids-lourds, etc.). permettre à tout moment l’intervention des services d’incendie et de secours. Les dégagements entre les bâtiments (voir plan de masse en PJ n°3) permettent les circulations quotidiennes des tracteurs et autres engins de manutention.

Ù La disposition des bâtiments ne pose pas de problème d’accessibilité en cas d’intervention des véhicules de secours sur les sites (en attente d’une validation des services du SDIS 35). Article 13 – Moyens de lutte contre l’incendie Les moyens de lutte contre l’incendie à proximité de l’exploitation sont les suivants : L’installation dispose de moyens de lutte contre l’incendie adaptés aux risques, notamment d’un ou de plusieurs appareils d’incendie La Croix de Bois La Métairie de la Mare (bouches, poteaux par exemple) publics ou privés dont un implanté à Réserve d’eau en projet 1 borne incendie à 120 m du site 3 200 mètres au plus du risque, ou de points d’eau, bassins, citernes, Moyens (poche souple 240 m ) + 2 extincteurs portatifs etc., d’une capacité en rapport avec le danger à combattre. + 2 extincteurs portatifs A défaut des moyens précédents, une réserve d’eau d’au moins 120 Les dispositions prévues en cas de sinistre sont présentées en PJ n°20. mètres cubes destinée à l’extinction est accessible en toutes Les extincteurs sont portatifs et sont déplacés en fonction des travaux réalisés et des circonstances. risques d’incendie. La protection interne contre l’incendie est assurée par des extincteurs Les installations électriques sont dotées de disjoncteurs (1 disjoncteur général et portatifs dont les agents d’extinction sont appropriés aux risques à plusieurs disjoncteurs répartis au sein des bâtiments). combattre. Ces moyens sont complétés : Les extincteurs sont vérifiés une fois par an par une société spécialisée. – s’il existe un stockage de fioul ou de gaz, par la mise en place à proximité d’un extincteur portatif à poudre polyvalente de 6 Les membres de l’EARL MARTIN sont informés des risques liés à l’exploitation, des kilogrammes, en précisant : « Ne pas se servir sur flamme gaz » ; consignes de sécurité et des principales mesures d’urgence à prendre en cas de PJn°6- 4

Prescription Justification EARL MARTIN – par la mise en place d’un extincteur portatif « dioxyde de carbone » sinistre. de 2 à 6 kilogrammes à proximité des armoires ou locaux électriques. Les vannes de barrage (gaz, fioul) ou de coupure (électricité) sont Les numéros de téléphone des services d’intervention sont affichés dans l’habitation de installées à l’entrée des bâtiments dans un boîtier sous verre dormant M. et Mme Pascal MARTIN, sur le site d’élevage. correctement identifié. Les extincteurs font l’objet de vérifications périodiques conformément Un volume d’eau nécessaire à l’extinction de 240 m3 est préconisé en annexe 2 de la à la réglementation en vigueur. note technique du 17/01/2019 relative aux moyens alternatifs de défense extérieure contre l’incendie des bâtiments d’élevage relevant de la législation ICPE. Sont affichées à proximité du téléphone urbain, dans la mesure où il existe, et près de l’entrée du bâtiment, Sur le site de la Métairie de la Mare, le pétitionnaire projette de placer 1 poche souple des consignes précises indiquant notamment : d’une capacité de 240 m3. Cette réserve incendie est localisée sur le plan de masse en – le numéro d’appel des sapeurs-pompiers : 18 ; PJ n°3. – le numéro d’appel de la gendarmerie : 17 ; – le numéro d’appel du SAMU : 15 ; [ Moyens de lutte contre l’incendie à valider par le SDIS 35 – le numéro d’appel des secours à partir d’un téléphone mobile : 112 ; [ Dispositions prévues en cas de sinistre en PJ n°20 ainsi que les dispositions immédiates à prendre en cas de sinistre ou d’accident de toute nature pour assurer la sécurité des personnels et la sauvegarde de l’installation. Article 14 – Installations électriques et techniques Les installations électriques sont conçues et construites Les installations électriques équipent chaque bâtiment de l’élevage (les plans et conformément aux règlements et aux normes applicables. schémas de connexion sont présents sur l’exploitation). L’exploitant tient à la disposition de l’inspection de l’environnement, Elles ont été réalisées conformément aux règlements. spécialité installations classées, les éléments justifiant que ses installations électriques et techniques (gaz, chauffage, fioul) sont Les installations électriques seront contrôlées sur chaque site une fois tous les 5 ans, entretenues en bon état et vérifiées par un professionnel tous les cinq les rapports de contrôle seront tenus à disposition de l’inspection des installations ans, ou tous les ans si l’exploitant emploie des salariés ou des classées. stagiaires. Un plan des zones à risque d’incendie ou d’explosion telles que L’exploitation ne dispose pas d’installations techniques au gaz. mentionnées à l’article 8, les fiches de données de sécurité telles que Les bâtiments ne sont pas chauffés. mentionnées à l’article 9, les justificatifs des vérifications périodiques des matériels électriques et techniques et les éléments permettant de connaître les suites données à ces vérifications sont tenus à la disposition des services de secours et de l’inspection de l’environnement, spécialité installations classées, dans un registre des risques. Article 15 – Stockage de produits dangereux Tout stockage de produits liquides inflammables, ainsi que d'autres produits toxiques ou dangereux pour l'environnement, est associé à PJn°6- 5

Prescription Justification EARL MARTIN une capacité de rétention dont le volume est au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes : - 100% de la capacité du plus grand réservoir; Stockages de fuel sur l’exploitation : - 50% de la capacité globale des réservoirs associés. La capacité de rétention est étanche aux produits qu'elle pourrait Site Produit Quantité Sécurité contenir et résiste à l'action physique et chimique des fluides. Il en est La Métairie de la Fuel 2 200 L Simple paroi de même pour son dispositif d'obturation qui est maintenu fermé. Mare Tout moyen équivalent au dispositif de rétention peut le remplacer, La Croix de Bois Fuel 3 000 L Simple paroi notamment les cuves double-paroi. L'étanchéité du (ou des) réservoir(s) associé(s) peut être contrôlée à Lors du prochain remplacement de ces cuves de stockage de carburant, des cuves tout moment. double paroi seront mises en place sur l’exploitation. Les produits récupérés en cas d'accident ne peuvent être rejetés que dans des conditions conformes au présent arrêté ou sont éliminés comme les déchets. Les produits phytosanitaires sont stockés sur chaque site d’exploitation, dans un local Les réservoirs ou récipients contenant des produits incompatibles ne dédié et fermé à clé. sont pas associés à une même rétention. Le stockage des liquides inflammables, ainsi que des autres produits toxiques ou dangereux pour l'environnement, n'est permis sous le niveau du sol que dans des réservoirs en fosse maçonnée, ou assimilés. Lorsque les stockages sont à l'air libre, les rétentions sont vidées dès que possible des eaux pluviales s'y versant. Le sol des aires et des locaux de stockage ou de manipulation est étanche et équipé de façon à pouvoir recueillir les eaux de lavage et les matières répandues accidentellement. Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas aux installations existantes. Article 16 – Objectifs de qualité : compatibilité avec le SDAGE et le Les objectifs de qualité et de quantité des eaux fixés par le SDAGE et le SAGE sont SAGE, zones vulnérables respectés : I- Le fonctionnement de l’installation est compatible avec les ° maîtriser les prélèvements en assurant l’équilibre entre la ressource et les objectifs de qualité et de quantité des eaux visés au IV de l’article besoins, L. 212-1 et suivants du code de l’environnement. ° protéger les milieux naturels et la biodiversité en limitant les prélèvements d’eau dans les zones humides, II- Dans les zones vulnérables aux pollutions par les nitrates, ° lutter contre les pollutions diffuses (nitrates et pesticides) par l’amélioration des délimitées conformément aux dispositions des articles R. 211-75 pratiques de fertilisation et la couverture des sols, et R. 211-77 du code de l’environnement, les dispositions fixées ° protéger les milieux par la préservation des zones humides, la lutte contre par les arrêtés relatifs aux programmes d’action pris en l’érosion. application des articles R. 211-80 à R. 211-83 du code de

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Prescription Justification EARL MARTIN l’environnement sont applicables. L’exploitation est en conformité avec les prescriptions réglementaires, notamment : • le programme d’actions national (arrêté du 19/12/11 modifié), • le programme d’actions régional (arrêté du 02/08/18) : - apports azotés par les effluents d’élevage < 170 kg N/ha SAU/an, - respect des distances d’épandage par rapport : • aux tiers : 15 m (fumiers en injection directe dans le sol des lisiers) • aux cours d’eau : 35 m (voire 10 m en présence d’une bande enherbée) • aux puits : 35 m • aux captages, etc., - respect des périodes d’épandage autorisées. Article 17 – Prélèvement d’eau Les principaux postes consommateurs d’eau sont l’abreuvement des bovins et les Le prélèvement ne se situe pas dans une zone où des mesures lavages des équipements de traite. permanentes de répartition quantitative ont été instituées au titre de l’article L. 211-2 du code de l’environnement. Poste de consommation Consommation après projet (en m3/j) Site La Métairie de la Mare La Croix de Bois Le prélèvement maximum journalier effectué dans le réseau public Eau de boisson des bovins et/ou le milieu naturel est déterminé par l’exploitant dans son dossier Lavage des installations 3 22 m /j 3 de demande d’enregistrement. (tanks, circuits, quais) 5,5 m /j 1 tank Toutes les dispositions sont prises pour limiter la consommation Refroidissement du lait d’eau. Divers

L’abreuvement des bovins est géré pour éviter le débordement des abreuvoirs : bac à faible réserve à niveau constant.

La gestion économe de l’eau au niveau de la future salle de traite des bovins repose sur la maîtrise des consommations (utilisation de jets haute pression à déclenchement manuel).

Le projet n’est pas situé dans une zone de répartition des eaux.

Article 18 – Prélèvement d’eau Le site de la Métairie de la Mare est exclusivement alimenté en eau par un puits de Les installations de prélèvement d’eau sont munies d’un dispositif de surface de 3 m de profondeur. Le site n’est pas raccordé au réseau d’adduction PJn°6- 7

Prescription Justification EARL MARTIN mesure totalisateur. Ce dispositif est relevé hebdomadairement si le publique. débit prélevé est susceptible de dépasser 100 mètres cubes par jour, Les pétitionnaires prévoient l’installation d’un compteur d’eau avec la mise en place du mensuellement si ce débit est inférieur. projet. Ces résultats sont portés sur un registre éventuellement informatisé et Le site de la Croix de Bois est exclusivement alimenté en eau par le réseau d’adduction conservés dans le dossier de l’installation. publique. En cas de raccordement, sur un réseau public ou sur un forage en nappe, l’ouvrage est équipé d’un dispositif de disconnexion. Un relevé mensuel des consommations sera effectué et reporté dans un registre. Les ouvrages de prélèvement dans les cours d’eau ne gênent pas le libre écoulement des eaux. Seuls peuvent être construits dans le lit du cours d’eau des ouvrages de prélèvement ne nécessitant pas l’autorisation mentionnée à l’article L. 214-3 du code de l’environnement. Le fonctionnement de ces ouvrages est conforme aux dispositions de l’article L. 214-18 du même code. Article 19 – Forage Sans objet pour l’EARL MARTIN Absence de forage sur l’exploitation. Toute réalisation ou cessation d’utilisation de forage est conforme aux dispositions du code minier et à l’arrêté du 11 septembre 2003 susvisé. Article 20 – Gestion des parcours extérieurs des porcs Sans objet pour l’EARL MARTIN Article 21 – Gestion des parcours extérieurs des volailles Sans objet pour l’EARL MARTIN Article 22 – Pâturage : points d’abreuvement et de regroupement I. – Les points d’abreuvement des bovins au pâturage sont aménagés Les points d’abreuvement des bovins au pâturage sont déplacés régulièrement (par afin d’éviter les risques de pollution directe dans les cours d’eau. paddock). Les animaux n’ont pas accès aux cours d’eau bordant les parcelles. Les points de regroupement des animaux font l’objet d’une attention particulière afin de limiter la formation de bourbier. Si nécessaire, une L’affouragement a lieu uniquement en bâtiment (pas de regroupement sur les parcelles rotation des points de regroupement des animaux est mise en œuvre susceptibles de créer des zones de bourbier). sur l’exploitation. De plus, pour les points d’affouragement, une attention particulière est Après projet, les vaches laitières seront élevées en bâtiment 9,5 mois sur l’année ce portée au choix de leur emplacement afin de les localiser sur les qui permet d’éviter le sur-pâturage des prairies. parties les plus sèches de la prairie. La gestion des pâturages est organisée de façon à prévenir leur Le calcul JPP (Jours de Présence de Pâturage) est détaillé en annexe 5 de la PJ n°19. dégradation par les animaux. II. – Dans la mesure du possible en fonction des contraintes Les dispositions du 6ème PAR en terme de pression de pâturage sont respectées pour techniques et financières de l’exploitation de l’élevage, et afin de le projet. limiter les risques de sur-pâturage le temps de présence des animaux sur les surfaces de pâturage, exprimé en équivalent de journées de présence d’unités de gros bovins par hectare (UGB.JPE/ha) est calculé par l’exploitant. PJn°6- 8

Prescription Justification EARL MARTIN Article 23 – Collecte des effluents Les effluents liquides produits (lisiers et eaux de lavage du dispositif de traite) sont I. – Tous les effluents d’élevage sont collectés par un réseau étanche collectés sur des sols en béton étanche (aire d’exercice, aire d’attente et salle de et dirigés vers les équipements de stockage ou de traitement des traite). eaux résiduaires ou des effluents d’élevage. Le plan des réseaux de collecte des effluents d’élevage est tenu à Les canalisations de transfert vers les ouvrages de stockage sont parfaitement disposition de l’inspection de l’environnement, spécialité installations étanches. Le transfert se fait gravitairement. classées. Toutes les déjections maîtrisables de l’élevage (fumiers et effluents liquides) seront III. – En zone vulnérable aux pollutions par les nitrates, les capacités valorisées par épandage sur le parcellaire agricole. minimales des équipements de stockage des effluents d’élevage répondent aux dispositions prises en application du 2o du I de l’article L’étanchéité des ouvrages de stockage des déjections et des effluents est et sera R. 211-81 du code de l’environnement. vérifiée régulièrement par la cohérence entre les volumes produits et épandus : En zone vulnérable aux pollutions par les nitrates, le stockage au - les volumes produits sont déterminés dans le cadre du plan prévisionnel de champ des effluents visés au 2o du II de l’annexe I de l’arrêté du 19 fumure, à partir des normes unitaires de production par animal (références décembre 2011 susvisé répond aux dispositions de ce dernier. DeXeL), - les volumes épandus sont renseignés dans le cahier d’enregistrement des épandages.

L’exploitation est en conformité avec les prescriptions réglementaires, notamment : • le programme d’actions national (arrêté du 19/12/11 modifié), • le programme d’actions régional (arrêté du 02/08/18) : - apports azotés par les effluents d’élevage < 170 kg N/ha SAU/an, - respect des distances d’épandage par rapport : • aux tiers : 15 m • aux cours d’eau : 35 m (voire 10 m en présence d’une bande enherbée) • aux puits : 35 m • aux captages, etc., - respect des périodes d’épandage autorisées. Article 24 – Eaux pluviales Les toitures sont toutes équipées de gouttières. Les stabulations n’ont pas d’aire Les eaux pluviales provenant des toitures ne sont en aucun cas d’exercice extérieure. mélangées aux effluents d’élevage, ni rejetées sur les aires d’exercice. Lorsque ce risque existe, elles sont collectées par une Ù Collecte des eaux pluviales séparée des effluents d’élevage. gouttière ou tout autre dispositif équivalent. Elles sont alors soit Ù Rejet des eaux pluviales au milieu (fossés) sans risque de pollution par les effluents stockées en vue d’une utilisation ultérieure, soit évacuées vers le d’élevage. milieu naturel ou un réseau particulier. Article 25 – Rejets directs Les déjections d’élevage sont toutes maîtrisées et ne rejoignent en aucun cas les eaux Les rejets directs d’effluents vers les eaux souterraines sont interdits. souterraines.

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Prescription Justification EARL MARTIN Article 26 – Epandage La totalité des déjections d’élevage est et sera valorisée en épandage agricole, en lieu Tout rejet d’effluents d’élevage non traités dans les eaux superficielles et place de l’utilisation d’engrais du commerce. douces ou marines est interdit. Les fumiers sont épandus à l’aide d’un épandeur à fumier (15 t), équipé d’un essieu L’épandage sur des terres agricoles des effluents d’élevage, bruts ou unique et d’hérissons verticaux pour épandre à faible dose (propriété EARL MARTIN). traités, est soumis à la production d’un plan d’épandage, dans les Les déjections liquides seront épandues à la tonne à lisier équipée d’enfouisseurs (ETA conditions prévues aux articles 27-1 à 27-5. LOUVET à Roz-Landrieux). Le Projet de Valorisation des Effluents d’élevage et de Fertilisation des cultures (PVEF) est présenté en annexe 6 de la PJ n°19. Article 27-1 – Epandage Les effluents d'élevage bruts ou traités peuvent être épandus afin Les déjections d’élevage sont valorisées sur des terres agricoles. d'être soumis à une épuration naturelle par le sol et d'être valorisés par le couvert végétal. Un plan d’épandage a été défini pour les déjections produites en situation future (Cf. Les quantités épandues d'effluents d'élevage bruts ou traités sont article 27-2 à 27-4). adaptées de manière à assurer l'apport des éléments utiles aux sols et aux cultures sans excéder leurs besoins et leurs capacités Les doses d’azote sont calculées à la parcelle, pour chaque campagne culturale, selon exportatrices compte tenu des apports de toute nature qu'ils peuvent l’arrêté du 17 juillet 2017 relatif au référentiel régional de mise en œuvre de l’équilibre recevoir par ailleurs. de la fertilisation azotée pour la région Bretagne. En zone vulnérable aux pollutions par les nitrates, la dose d'azote épandue est déterminée conformément aux règles définies par les Les doses d’apport sont adaptées aux besoins des cultures. programmes d'actions nitrates en matière notamment d'équilibre L’exploitant veille à éviter toute stagnation sur les sols, ruissellement ou percolation prévisionnel de la fertilisation azotée. rapide vers les nappes souterraines. Les quantités épandues et les périodes d'épandage des effluents d'élevage et des matières issues de leur traitement sont adaptées de manière à prévenir la stagnation, le ruissellement et la percolation. Article 27-2 et 27-3 – Conformité du plan d’épandage Le plan d’épandage de l’exploitation est en conformité avec les prescriptions a) Le plan d’épandage répond à trois objectifs : réglementaires, notamment : – identifier les surfaces épandables, exploitées en propre ou mises à • le programme d’actions national (arrêté du 19/12/11 modifié), disposition par des tiers ; • le programme d’actions régional (arrêté du 02/08/18). – identifier par nature et par quantité maximale les effluents d’élevage à épandre, qu’ils soient bruts, y compris ceux épandus par les - apports azotés par les effluents d’élevage < 170 kg N/ha SAU/an, animaux eux-mêmes, ou traités ; - respect des distances d’épandage par rapport : – calculer le dimensionnement des surfaces nécessaires à • aux tiers : 15 m l’épandage, y compris par les animaux eux-mêmes, de ces effluents. • aux cours d’eau : 35 m (voire 10 m en présence d’une bande enherbée) • b) Les éléments à prendre en compte pour la réalisation du plan aux puits : 35 m • d’épandage sont : aux captages, etc., – les quantités d’effluents d’élevage bruts ou traités à épandre en - respect des périodes d’épandage autorisées. fonction des effluents produits, traités, exportés et reçus sur

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Prescription Justification EARL MARTIN l’exploitation ; – l’aptitude à l’épandage des terres destinées à recevoir les effluents Les cartes d’aptitude des sols à l’épandage des déjections animales sur fond IGN au d’élevage. L’aptitude des sols est déterminée selon une méthode 1/10 000ème figurent en Cartes 2 de la PJ n°19. simplifiée approuvée par le ministre en charge de l’écologie ; – les assolements, les successions culturales, les rendements Le plan d’épandage est présenté sur fond IGN avec mention des îlots PAC afin moyens ; d’uniformiser les données vis-à-vis des cahiers d’épandage des agriculteurs et des – les périodes d’épandage habituelles des effluents d’élevage bruts et déclarations administratives. traités le cas échéant sur les cultures et les prairies ; – les contraintes environnementales prévues par les documents de Une mise à jour du plan d’épandage sera effectuée en cas de modification (intégration planification existants ; ou retrait de surface du plan d’épandage). – les zones d’exclusion mentionnées à l’article 27-3. Le calcul de dimensionnement du nouveau plan d’épandage ainsi que sa cartographie c) Composition du plan d’épandage. seront mis à jour. Le plan d’épandage est constitué : – d’une carte à une échelle comprise entre 1/12 500 et 1/5 000 permettant de localiser les surfaces d’épandage et les éléments environnants, notamment les noms des communes et les limites communales, les cours d’eau et habitations des tiers. Cette carte fait apparaître les contours et les numéros des unités de surface permettant de les repérer ainsi que les zones exclues à l’épandage selon les règles définies à l’article 27-3 ; – lorsque des terres sont mises à disposition par des tiers, des conventions (ou dans le cas de projets, les engagements) d’épandage sont conclues entre l’exploitant et le prêteur de terres. Les conventions d’épandage comprennent l’identification des surfaces concernées, les quantités et les types d’effluents d’élevage concernés, la durée de la mise à disposition des terres et les éléments nécessaires à la vérification par le pétitionnaire du bon dimensionnement des surfaces prêtées ; – d’un tableau référençant les surfaces repérées sur le support cartographique et indiquant, pour chaque unité, le numéro d’îlot de la déclaration effectuée au titre de la politique agricole commune (îlot PAC), la superficie totale, l’aptitude à l’épandage, le nom de l’exploitant agricole de l’unité et le nom de la commune ; – des éléments à prendre en compte pour la réalisation de l’épandage mentionnés au point b, à l’exception des zones d’exclusion déjà mentionnées sur la carte ; – du calcul de dimensionnement du plan d’épandage selon les

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Prescription Justification EARL MARTIN modalités définies à l’article 27-4. L’ensemble des éléments constituant le plan d’épandage est tenu à jour et à disposition de l’inspection de l’environnement, spécialité installations classées. d) Mise à jour du plan d’épandage. Toute intégration ou retrait de surface du plan d’épandage constitue un changement notable notifié avant sa réalisation à la connaissance du préfet. La notification contient pour la ou les surfaces concernées, les références cadastrales ou le numéro d’îlot de la déclaration effectuée au titre de la politique agricole commune (îlot PAC), la superficie totale, le nom de l’exploitant agricole de l’unité et l’aptitude des terres à l’épandage. Le calcul de dimensionnement du nouveau plan d’épandage ainsi que sa cartographie sont mis à jour. Lorsque les surfaces ont déjà fait l’objet d’un plan d’épandage d’une installation classée autorisée ou enregistrée, et si les conditions sont similaires notamment au regard de la nature des effluents entre le nouveau plan d’épandage et l’ancien, la transmission de l’aptitude des terres à l’épandage peut être remplacée par les références de l’acte réglementaire précisant le plan d’épandage antérieur dont elles sont issues. Article 27-4 – Dimensionnement du plan d’épandage Le bilan de fertilisation de l’exploitation est présenté en annexe 1 de la PJ n°19. Il est La superficie du plan d’épandage est réputée suffisante lorsque la établi par comparaison entre les exportations culturales (déterminées sur la base des quantité d’azote épandable issue des animaux de l’installation et rendements culturaux réels et des références CORPEN) et des apports fertilisants destinée à être épandue mécaniquement ou par les animaux eux- réalisés par les déjections animales. mêmes, n’excède pas les capacités d’exportation en azote des cultures et des prairies exploitées en propre et/ou mises à disposition. Les exportations des cultures sont prises sur la base des références CORPEN 1988. La superficie est calculée sur la base des informations figurant dans les conventions d’épandage compte tenu des quantités d’azote Le bilan fourrager calculé à terme est de 6,2 tMS/UGB, en accord avec l’annexe 8-1 de épandable produites ou reçues par ailleurs par le prêteur de terres. l’arrêté GREN du 17/07/2017. Les modalités de calcul du dimensionnement du plan d’épandage figurent en annexe. Le bilan de fertilisation de l’exploitation est déficitaire sur les paramètres azote et phosphore : les apports par les déjections animales et les boues de la Laiterie de Saint- Malo seront inférieurs aux exportations des cultures. Article 27-5 – Enfouissement des déjections L’EARL MARTIN respecte l’enfouissement des fumiers de bovins sur terres nues dans Les épandages sur terres nues sont suivis d'un enfouissement : un délai de 24 heures suivant l’épandage. - dans les vingt-quatre heures pour les fumiers de bovins et « porcs »

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Prescription Justification EARL MARTIN compacts non susceptibles d'écoulement, après un stockage d'au minimum deux mois, ou pour les matières issues de leur traitement ; Les effluents liquides (lisiers et eaux du dispositif de traite) seront enfouis directement - dans les douze heures pour les autres effluents d'élevage ou pour lors de l’épandage (utilisation d’une tonne à lisier avec enfouisseur). les matières issues de leur traitement. Cette obligation d'enfouissement ne s'applique pas : - aux composts élaborés conformément à l'article 29 ; - lors de l'épandage de fumiers compacts non susceptibles d'écoulement sur sols pris en masse par le gel. Article 28 – Station de traitement des effluents d’élevage Sans objet pour l’EARL MARTIN Article 29 – Compostage Sans objet pour l’EARL MARTIN Article 30 – Site de traitement spécialisé Sans objet pour l’EARL MARTIN Les effluents provenant des activités d’élevage de l’exploitation peuvent, totalement ou en partie, être traités sur un site enregistré, autorisé ou déclaré au titre du livre II, titre Ier, ou du livre V du code de l’environnement. L’exploitant tient à la disposition de l’inspecteur des installations classées le relevé des quantités livrées et la date de livraison. Article 31 – Odeur, gaz, poussières Les moyens mis en œuvre pour limiter les odeurs liées à l’élevage sont : Les bâtiments sont correctement ventilés. - ventilation des bâtiments : les stabulations des animaux disposeront de portes L’exploitant prend les dispositions appropriées pour atténuer les de grande taille (permettant le passage d’un tracteur) ouvertes le jour de façon à émissions d’odeurs, de gaz ou de poussières susceptibles de créer assurer une ventilation des bâtiments, des nuisances de voisinage. - éloignement des fosses découvertes de stockage des déjections à l’opposé des habitations occupées par des tiers par rapport aux bâtiments d’élevage, - injection directe des déjections liquides dans le sol lors de l’épandage (utilisation d’une tonne à lisier équipée d’un enfouisseur), - respect des distances d’exclusion de l’épandage par rapport aux habitations occupées par des tiers (> 15 mètres). Article 32 – Bruit et vibration Les principales sources de bruit sont : Les dispositions de l’arrêté du 20 août 1985 susvisé sont complétées - les animaux (meuglements), en matière d’émergence par les dispositions suivantes : - le dispositif de traite, Le niveau sonore des bruits en provenance de l’élevage ne - les manutentions, compromet pas la santé ou la sécurité du voisinage et ne constitue - la circulation des tracteurs. pas une gêne pour sa tranquillité. A cet effet, son émergence, définie Lorsqu’ils sont présents sur les sites d’élevage, les animaux sont logés en bâtiments par la différence entre le niveau de bruit ambiant lorsque l’installation clos, limitant les perceptions sonores pour le voisinage (ils ne disposent pas d’aire fonctionne et celui du bruit résiduel lorsque l’installation n’est pas en d’exercice extérieure). fonctionnement, reste inférieure aux valeurs suivantes : - pour la période allant de 6 heures à 22 heures :

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Prescription Justification EARL MARTIN

Durée cumulée d’apparition du Emergence maximale Les équipements fixes bruyants (installation de traite) sont installés dans des locaux bruit particulier T admissible en dB (A) fermés et éloignés des habitations occupées par des tiers. T < 20 minutes 10 Les manutentions (distribution des fourrages, curages des déjections, etc.) sont 20 minutes < T < 45 minutes 9 réalisées en période diurne. 45 minutes < T < 2 heures 7 2 heures < T < 4 heures 6 La circulation des tracteurs s’effectue de jour, en zone rurale où la densité de T > 4 heures 5 population est faible. On recense moins d’une centaine d’habitations à proximité

– pour la période allant de 22 heures à 6 heures : émergence immédiate des parcelles exploitées. maximale admissible : 3 dB (A), à l’exception de la période de chargement ou de déchargement des animaux. Les périodes de pointe sont celles des travaux culturaux (semis, épandages des 2. L’émergence due aux bruits engendrés par l’installation reste déjections, traitements des cultures, récoltes). Elles correspondent aux périodes inférieure aux valeurs fixées ci-dessus : (printemps, été) où les autres sources sonores du secteur sont plus actives (autres – en tout point de l’intérieur des habitations ou locaux riverains activités agricoles, activités et circulations des particuliers, bruits naturels), limitant ainsi habituellement occupés par des tiers, que les fenêtres soient ouvertes la perception des bruits dus à l’activité de l’élevage. ou fermées ; – le cas échéant, en tout point des abords immédiats (cour, jardin, L’exploitation n’utilise pas d’appareil de communication de type sirène ou haut-parleur. terrasse, etc.) de ces mêmes habitations ou locaux. Des mesures techniques adaptées peuvent être imposées pour parvenir au respect des valeurs maximales d’émergence. Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier et autres matériels qui peuvent être utilisés à l’intérieur de l’installation sont conformes à la réglementation en vigueur (ils répondent aux dispositions de l’arrêté du 18 mars 2002 susvisé). L’usage de tout appareil de communication par voie acoustique (sirènes, avertisseurs, haut-parleurs, etc.) gênant pour le voisinage est interdit, sauf si son emploi est exceptionnel et réservé à la prévention ou au signalement d’incidents graves ou d’accidents. Les niveaux de bruit sont appréciés par le niveau de pression continu équivalent Leq. Article 33 – Déchets et sous-produits animaux : généralités Les mesures prises en faveur de la réduction des déchets sont les suivantes : L’exploitant prend toutes les dispositions nécessaires dans la - hygiène des animaux (alimentation et logements adaptés, surveillance conception et l’exploitation de ses installations pour assurer une quotidienne) : limitation des produits de soins vétérinaires, limitation de la bonne gestion des déchets de son exploitation, notamment : mortalité, - limiter à la source la quantité et la toxicité de ses déchets ; - achats des intrants (aliments, engrais, produits d’hygiène) en quantité adaptée - trier, recycler, valoriser ses déchets ; ou en vrac : limitation des emballages, - s’assurer, pour les déchets ultimes dont le volume doit être - pratiques agronomiques (rotations culturales, choix des variétés culturales, strictement limité, d’un stockage dans les meilleures conditions visites régulières des parcelles) : limitation des traitements phytosanitaires (et PJn°6- 14

Prescription Justification EARL MARTIN possibles. des emballages induits) aux besoins réels de chaque parcelle (pas de systématisation des traitements).

Déchet Origine Stockage Elimination valorisation SECANIM Bretagne à St Cadavres de bovins Maladie, accident Zone bétonnée Germain sur Ille (35) Tracteurs, Huiles usagées Fûts Repris par fournisseurs matériels Déchets banals (papier, Déchetterie de Saint- Emballages Poubelles carton, plastique, verre) Père-Marc-en-P. (35) Emballages produits Soins vétérinaires Conteneurs Repris par vétérinaires vétérinaires Emballages produits Désinfection Local de stockage Repris par fournisseurs d’hygiène

Ù Installations de stockage et filières d’évacuation adaptées à chaque type de déchet. Ù Stockages des déchets dans des contenants étanches. Article 34 – Déchets et sous-produits animaux : stockage Les déchets de l’exploitation, et notamment les emballages et les Ù Enlèvement des cadavres d’animaux par la société d’équarrissage (SECANIM déchets de soins vétérinaires, sont stockés dans des conditions ne BRETAGNE à Saint-Germain-sur-Ille 35) sur demande des éleveurs. présentant pas de risques (prévention des envols, des infiltrations dans le sol et des odeurs, etc.) pour les populations avoisinantes humaines et animales et l’environnement. En vue de leur enlèvement, les animaux morts de petite taille (comme les porcelets par exemple) sont placés dans des conteneurs étanches et fermés, de manipulation facile par un moyen mécanique, disposés sur un emplacement séparé de toute autre activité et réservé à cet usage. Dans l’attente de leur enlèvement, quand celui-ci est différé, sauf mortalité exceptionnelle, ils sont stockés dans un conteneur fermé et étanche, à température négative destiné à ce seul usage et identifié. Les animaux de grande taille morts sur le site sont stockés avant leur enlèvement par l’équarrisseur sur un emplacement facile à nettoyer et à désinfecter, et accessible à l’équarrisseur. Les bons d’enlèvements d’équarrissage sont tenus à disposition de l’inspection de l’environnement, spécialité installations classées.

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Prescription Justification EARL MARTIN Article 35 – Déchets et sous-produits animaux : élimination Les déchets qui ne peuvent pas être valorisés sont régulièrement Ù Filières de traitement et d’évacuation des déchets adaptées à chaque type de déchet éliminés dans des installations réglementées conformément au code (filières présentées à l’article 33). de l’environnement. Les animaux morts sont évacués ou éliminés conformément au code rural et de la pêche maritime. Les médicaments vétérinaires non utilisés sont éliminés par l’intermédiaire d’un circuit de collecte spécialisé, faisant l’objet de bordereaux d’enlèvement, ces derniers étant tenus à la disposition de l’inspection de l’environnement, spécialité installations classées. Toute élimination de médicaments vétérinaires non utilisés par épandage, compostage ou méthanisation est interdite. Tout brûlage à l’air libre de déchets, à l’exception des déchets verts lorsque leur brûlage est autorisé par arrêté préfectoral, de cadavres ou de sous-produits animaux est interdit. Article 36 – Gestion des parcours Pour les élevages de porcs et de volailles, un registre des parcours Sans objet pour l’EARL MARTIN est tenu à jour. Pour les élevages bovins, lorsque l’exploitant a choisi de suivre les Le calcul JPP (Jours de Présence de Pâturage) est détaillé en annexe 5 de la PJ n°19. recommandations du II de l’article 22, il s’organise pour leur suivi. Les dispositions du 6ème PAR en terme de pression de pâturage sont respectées pour le projet. Article 37 – Cahier d’épandage Un cahier d'épandage, tenu sous la responsabilité de l'exploitant et à L’EARL MARTIN tient à jour un cahier d’épandage conformément aux prescriptions la disposition de l'inspection de l'environnement, spécialité réglementaires en vigueur (arrêté modifié du 27/12/13 relatif aux élevages de vaches installations classées, pendant une durée de cinq ans, comporte pour laitières soumis à enregistrement et arrêté du 02/08/18 relatif au programme d’actions chacune des surfaces réceptrices épandues exploitées en propre : régional). 1. Les superficies effectivement épandues. 2. Hors zone vulnérable aux pollutions par les nitrates, les références Cela permet un ajustement de la fertilisation aux besoins réels des cultures pour les de l'îlot PAC des surfaces épandues et en zone vulnérable aux rendements escomptés. pollutions par les nitrates, les références de l'îlot cultural des surfaces épandues. La correspondance entre les surfaces inscrites au plan Les mesures prises pour réduire les émissions lors des épandages sont d'épandage tel que défini à l'article « 27-2 » et les surfaces essentiellement l’enfouissement rapide des fumiers et des lisiers lors des épandages effectivement épandues est assurée. avant les semis. 3. Les dates d'épandage. 4. La nature des cultures. 5. Les rendements des cultures. 6. Les volumes par nature d'effluents et les quantités d'azote épandues, en précisant les autres apports d'azote organique et PJn°6- 16

Prescription Justification EARL MARTIN minéral. 7. Le mode d'épandage et le délai d'enfouissement. 8. Le traitement mis en œuvre pour atténuer les odeurs (s'il existe). Lorsque les effluents d'élevage sont épandus sur des parcelles mises à disposition par un prêteur de terres, un bordereau cosigné par l'exploitant et le prêteur de terre est référencé et joint au cahier d'épandage. Ce bordereau est établi au plus tard à la fin du chantier d'épandage. Il comporte l'identification des surfaces réceptrices, les volumes d'effluents d'élevage et des matières issues de leur traitement épandus et les quantités d'azote correspondantes. En zone vulnérable aux pollutions par les nitrates, l'établissement des bordereaux d'échanges et du cahier d'enregistrement définis au IV de l'annexe I de l'arrêté du 19 décembre 2011 susvisé sont considérés remplir aux obligations définies au présent article à condition que le cahier d'épandage soit complété pour chaque îlot cultural par les informations 2, 7 et 8 ci-dessus. Le cahier d'épandage est tenu à la disposition de l'inspection de l'environnement, spécialité installations classées. Article 38 – Station de traitement des effluents d’élevage L'exploitant établit et tient à jour un dossier comportant : Sans objet pour l’EARL MARTIN - dans le cas d'un traitement aérobie d'effluents d'élevage liquides, le descriptif de l'installation de traitement, tenu à jour ; - le cahier d'exploitation tenu à jour, dans lequel sont reportés les volumes et tonnages de matières et effluents entrants et sortants à chaque étape du processus de traitement ; - les bilans matière annuels relatifs à l'azote et au phosphore. Le préfet définit la fréquence et les modalités techniques de prélèvement et d'analyse. L'ensemble de ces éléments est tenu à la disposition de l'inspection de l'environnement, spécialité installations classées. Article 39 – Compostage Sans objet pour l’EARL MARTIN Article 40 L'arrêté du 24 octobre 2011 relatif aux prescriptions générales L’EARL MARTIN respectera les prescriptions générales de l’arrêté ministériel du applicables aux installations classées pour la protection de 27/12/2013 modifié le 07/12/2016. l'environnement soumises à enregistrement sous la rubrique 2101-2 (élevages de vaches laitières) est abrogé à compter du 1er janvier 2014.

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Prescription Justification EARL MARTIN Article 41 Sans objet pour l’EARL MARTIN La directrice générale de la prévention des risques est chargée de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Annexe – Modalités de calcul du dimensionnement du plan Le plan d’épandage de l’EARL MARTIN est présenté en PJ n°19 du présent rapport : d’épandage Bilan de fertilisation en annexe 1 de la PJ n°19 Relevés parcellaires en annexe 2 de la PJ n°19 Plan d’épandage avec îlots PAC sur fond IGN en annexe Cartes 2 de la PJ n°19

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PIECE JOINTE n° 7

JUSTIFICATION DES AMENAGEMENTS DEMANDES

a Implantation du projet à moins de 100 mètres d’une habitation occupée par des tiers (article 5 I. de l’arrêté modifié du 27/12/2013)

L’EARL MARTIN sollicite un aménagement aux prescriptions de l’arrêté modifié du 27/12/2013 sur l’implantation de bâtiments d’élevage à moins de 100 mètres d’une habitation occupée par des tiers.

Le projet de construction des nouveaux bâtiments est prévu en dehors de la zone Natura 2000 « Baie du Mont Saint-Michel », sur les parcelles cadastrales suivantes : - commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet, - section D, - parcelles n°160, 883 et 884.

Le projet de stabulation nord de l’EARL MARTIN sera localisé à 42 mètres de l’habitation de M. et Mme Jean-Luc LECOULANT, éleveurs voisins du site de la Métairie de la Mare.

M. et Mme LECOULANT ont donné leur accord pour la construction du projet de l’EARL MARTIN. (Cf. accord en page suivante)

Les mesures compensatoires mises en œuvre par l’EARL MARTIN sont les suivantes : - bien-être animal (alimentation et logement adaptés, paillage, surveillance quotidienne, …) permettant d’éviter les nuisances sonores liées aux vaches laitières, - bon état sanitaire et curage régulier des déjections évitant les nuisances olfactives, - ventilation des bâtiments neufs avec mise en place d’une faîtière pare-vent couverte protégeant les litières et les animaux des entrées de pluie tout en ventilant de façon optimale les bâtiments, - intervention auprès des vaches laitières en période diurne, - non utilisation d’appareil de communication de type sirène ou haut-parleur.

Par ailleurs, M. et Mme Jean-Luc LECOULANT étant également éleveurs, leur maison d’habitation est située à 33 mètres de leur propre élevage bovin.

Avis de tiers

Pour l’exploitation de bâtiments d’élevage

à moins de 100 m de l’habitation d’un tiers

Nous soussignés,

M ...LLC~I.L.4A’~r L.~ demeurant ~ ~ agissant en tant que 3~locataire(s) ~i propriétaire(s),

Donnons un avis favorable ~L.~\J

Siège social: La Métairie de la Mare

35430 SAINT-PERE-MARC-EN-POULET

à exploiter des bâtiments d’élevage (stabulations vaches laitières et ann xes) situés, au plus près, à ~ mètres de notre habitation sur le site de ~

Fait . Le%2. a...: Signature(s)

PIECE JOINTE n° 8 PIECE JOINTE n° 9

NON CONCERNEES

PIECE JOINTE n° 10

JUSTIFICATION DE DEPOT DE LA DEMANDE DE PERMIS DE CONSTRUIRE

PIECE JOINTE n° 11

NON CONCERNEE

PIECE JOINTE n°12

COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES

Parmi les plans, schéma et programmes listés à l’article R 122-17 et tels qu’énoncés à l’article R 512-46- 4 du code de l’environnement, sont présentés ci-après, ceux dont l’objet est en lien avec le présent projet dont le SDAGE, les SAGE, le Plan Départemental de Prévention des Déchets ainsi que les programmes d’actions national et régional.

1. COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE LOIRE BRETAGNE

Mesures clés définies par le SDAGE Loire-Bretagne Mesures prises par l’EARL MARTIN pour la période 2016-2021 Réduction des pollutions ponctuelles Elevage - Amélioration de la gestion des - L’élevage de l’EARL disposera de la capacité de stockage nécessaire (9,5 effluents d’élevage mois à terme) pour les lisiers. Les réseaux de collecte des effluents et les ouvrages seront étanches. Les réseaux d’eaux pluviales seront séparatifs. Réduction des pollutions diffuses agricoles Apport de fertilisants et - Réduction des apports en - Les produits phytosanitaires sont stockés dans un local clos et fermé à pesticides pesticides par le renforcement des clé. bonnes pratiques agricoles - Les doses de produits phytosanitaires appliquées aux cultures sont - Réduction des apports en discutées entre les associés de l’EARL et leurs conseillers, de façon à être fertilisants par le renforcement des adaptées à la culture traitée et à l’objectif visé (traitement préventif, bonnes pratiques agricoles traitement curatif). - Suppression (ou réduction forte) - Les dosages (dilutions, éventuels mélanges de produits) sont préparés des pesticides et/ou fertilisants : sur l’exploitation le jour même du traitement. Le transport vers les parcelles conversion agriculture biologique, ne concerne que le produit préparé dans le pulvérisateur (matière active herbe, acquisition foncière… diluée). - Les doses apportées sont adaptées aux cultures fertilisées ou traitées (phytosanitaires) et réalisées aux périodes adaptées et autorisées. - L’étude du plan d’épandage a permis de déterminer les zones aptes à l’épandage des matières fertilisantes et d’éviter des apports sur des sols inadaptés. - Le plan d’épandage est structurellement adapté aux flux en azote et en phosphore à valoriser (bilan de fertilisation réalisé sur l’exploitation). - Le recyclage des lisiers permet de réduire les quantités d’engrais chimiques nécessaires aux cultures. Transferts - L’EARL met en place des couvertures des sols en période hivernale (conformité avec les prescriptions du programme d’actions régional de la Bretagne). Celle-ci est soit constituée par une culture principale (céréale d’hiver par exemple), soit par une culture intermédiaire (CIPAN) ou dérobée (de type Ray-Grass) lorsque la culture principale est semée au printemps - Couverture des sols pendant (maïs par exemple). l’inter-culture (CIPAN) - Des bandes enherbées sont mises en place le long des cours d’eau - Création et entretien des bandes - La gestion prévisionnelle des flux (planning prévisionnel des épandages) enherbées le long des rivières permet une fertilisation adaptée aux besoins culturaux et des apports effectués en période propice. - Les produits organiques générés par l’EARL (fumiers et lisiers) sont valorisables en agriculture pour la fertilisation des cultures. Leur utilisation se substitue, à flux fertilisants identiques, à celle des engrais minéraux (diminution des intrants chimiques sur les exploitations).

Mesures clés définies par le SDAGE Loire-Bretagne Mesures prises par l’EARL MARTIN pour la période 2016-2021 Gestion quantitative Prélèvement d’eau - Etudes ou actions de gouvernance - L’alimentation en eau de l’élevage est assurée par 1 puits de surface. concernant la gestion de la rareté Aucun nouveau forage n’est prévu dans le cadre du projet de l’EARL. de la ressource en eau

Conclusion :

Le projet de l’EARL MARTIN est bien compatible avec les mesures clés définies par le SDAGE Loire-Bretagne.

2. COMPATIBILITE AVEC LE SAGE RANCE, FREMUR, BAIE DE BEAUSSAIS

Le PAGD du SAGE Rance, Frémur, baie de Beaussais comporte 43 dispositions (D) et 35 orientations de gestion (OG).

Les dispositions s'appliquant à l’EARL MARTIN sont précisées ci-après et comparées avec les mesures prises par l'exploitant.

Dispositions définies par le SAGE Rance, Frémur, Mesures prises par l’EARL MARTIN baie de Beaussais (PGAD 09/12/2013) - L’étude agro-pédologique réalisée sur le plan d’épandage permet de D 30 ; OG 16 à OG 18 : Réduire les flux de nitrates déterminer les zones aptes à l’épandage et d’éviter des apports sur des sols inadaptés. contributeurs à l’eutrophisation des eaux littorales et des vasières - Le plan d’épandage est structurellement adapté aux flux en azote à valoriser (bilan de fertilisation réalisé pour l’exploitation). - La gestion prévisionnelle des flux (programme prévisionnel établi chaque année) permet une fertilisation adaptée aux besoins culturaux et des apports effectués en période propice. OG 14 : Assurer la qualité des zones conchylicoles et de - L’ensemble des parcelles présente une couverture des sols en période pêche à pied hivernale (conformité avec les prescriptions du Programme d’Actions Régional) afin de limiter les risques de lessivage. Des bandes enherbées sont systématiquement implantées en bordure des cours d’eau. D 38 : Mettre en place le dispositif de déclaration de l’azote Chaque année, l’EARL déclare ses flux d’azote. D 40 et D 41 ; OG 19 à OG 22 : Lutter contre le phosphore L’EARL présente un bilan de fertilisation équilibré sur le paramètre pour limiter l’eutrophisation des plans d’eau phosphore. D 17 à D 22 ; OG 4 à OG 10 : Préserver et gérer durablement Sans objet pour la définition des zones humides les zones humides L’EARL conservera les zones humides présentes sur son parcellaire. D 12 : Aménager l’abreuvement du bétail en bordure de cours Les bovins ne s’abreuvent pas dans les cours d’eau. d’eau L’EARL utilise des bacs étanches sur les prairies. - Les produits phytosanitaires sont stockés dans un local fermé à clé. - Les doses de produits phytosanitaires appliquées aux cultures sont discutées entre l’EARL et leurs conseillers, de façon à être adaptées à la culture traitée et à l’objectif visé (traitement préventif / curatif). D 42 ; OG 23 à OG 27 : Lutter contre la pollution par les - Les dosages (dilutions, éventuels mélanges de produits) sont préparés produits phytosanitaires sur l’exploitation le jour même du traitement. Le transport vers les parcelles ne concerne que le produit préparé dans le pulvérisateur (matière active diluée). - Les doses apportées sont adaptées aux cultures traitées et réalisées aux périodes adaptées et autorisées.

Conclusion :

Le projet de l’EARL MARTIN est compatible avec les mesures clés définies par le SAGE Rance, Frémur, baie de Beaussais.

3. COMPATIBILITE AVEC LE SAGE BASSINS COTIERS DE LA REGION DE DOL DE BRETAGNE

Le PAGD du SAGE Bassins côtiers de la région de Dol de Bretagne comporte 9 enjeux (E), 31 orientations (O) et 68 dispositions (D).

Les dispositions s'appliquant à l’EARL MARTIN sont précisées ci-après et comparées avec les mesures prises par l'exploitant.

Dispositions définies par le SAGE Bassins côtiers de la Mesures prises par l’EARL MARTIN région de Dol de Bretagne (PGAD 06/10/2015) Les sites d’élevage disposent de réseaux séparatifs des eaux (eaux E 2, O 7 : Améliorer la gestion des eaux pluviales usées et eaux pluviales). Les eaux pluviales ne sont ainsi jamais souillées. L’EARL met tout en œuvre pour protéger le marais de Dol. Les cours d’eau sont localisés sur le plan d’épandage permettant de déterminer les zones aptes à l’épandage et d’éviter des apports sur des E 3, O 10 : Assurer une gestion intégrée du marais sols inadaptés. L’EARL a signé avec la Fédération Départementale des Chasseurs d’Ille- et-Vilaine une convention établissant le prêt de parcelles du marais destinées exclusivement à la prairie. - L’étude agro-pédologique réalisée sur le plan d’épandage permet de déterminer les zones aptes à l’épandage et d’éviter des apports sur des sols inadaptés. - Le plan d’épandage est structurellement adapté aux flux en azote à valoriser (bilan de fertilisation réalisé pour l’exploitation). E 6, O 18 et O 19 : Réduire les pollutions ponctuelles et - La gestion prévisionnelle des flux (programme prévisionnel établi diffuses chaque année) permet une fertilisation adaptée aux besoins culturaux et des apports effectués en période propice. - L’ensemble des parcelles présente une couverture des sols en période hivernale (conformité avec les prescriptions du Programme d’Actions Régional) afin de limiter les risques de lessivage. Des bandes enherbées sont systématiquement implantées en bordure des cours d’eau. - Les produits phytosanitaires sont stockés dans un local fermé à clé. - Les doses de produits phytosanitaires appliquées aux cultures sont discutées entre l’EARL et leurs conseillers, de façon à être adaptées à la culture traitée et à l’objectif visé (traitement préventif / curatif). - Les dosages (dilutions, éventuels mélanges de produits) sont préparés E 7, O 21 à 23, D 42 à 48 : Phytosanitaires sur l’exploitation le jour même du traitement. Le transport vers les parcelles ne concerne que le produit préparé dans le pulvérisateur (matière active diluée). - Les doses apportées sont adaptées aux cultures traitées et réalisées aux périodes adaptées et autorisées. E 8, O 26, D 56 : Limiter la création de nouveaux plan d’eau L’EARL ne prévoit pas la création de plans d’eaux. E 9, O 28 à 31, D 60 à 68 : Préserver et gérer durablement les Sans objet pour la définition des zones humides zones humides L’EARL conservera les zones humides présentes sur son parcellaire.

Conclusion :

Le projet de l’EARL MARTIN est compatible avec les mesures clés définies par le SAGE Bassins côtiers de la région de Dol-de-Bretagne.

4. COMPATIBILITE AVEC LES PROGRAMMES D’ACTIONS NATIONAL ET REGIONAL

Le plan d’épandage est présenté dans la pièce jointe n°19.

4.1 Programme d’actions national :

Les épandages d’effluents d’élevage sont soumis au programme d’actions national : arrêté ministériel modifié du 19 décembre 2011.

Cet arrêté précise notamment : 1. Les périodes minimales d’interdiction d’épandage des fertilisants azotés Cf. calendriers en PJ n°19

2. Les prescriptions de calcul de doses pour garantir l’équilibre de la fertilisation azotée

3. La quantité moyenne d’azote apportée par les effluents d’élevage sur la surface agricole utile (SAU) : plafond de 170 kgN/ha/an

Après apport d’effluents d’élevage, les apports azotés moyens liés aux déjections animales seront inférieurs à 170 kg/ha/an sur l’exploitation (169 kg N /ha SAU /an).

4. Les modalités d’établissement du plan de fumure et du cahier d’enregistrement des pratiques

5. Les conditions d’épandage par rapport aux cours d‘eau.

L’ensemble de ces mesures est complété par le programme d’actions régional décrit ci-après et vérifié dans le cadre de l’étude.

4.2 Programme d’actions régional :

Les épandages d’effluents d’élevage sont soumis au programme d’actions régional en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole pour la région Bretagne (arrêté du 02/08/2018).

‹ Respect de l’équilibre de la fertilisation

Un bilan de fertilisation (en annexe de l’étude plan d’épandage PJ n°19) a été établi pour le pétitionnaire (EARL MARTIN en situation future).

L’ensemble des déjections animales maîtrisables produites par l’EARL MARTIN après projet sera valorisé en épandage.

L’EARL MARTIN importe d’autres fertilisants organiques (boues agro-industrielles de la Laiterie de St- Malo).

Importations organiques hors effluents d’élevage (kg/an)

Exploitation du plan Quantités importées (kg/an) Type de produit Origine d’épandage N P2O5 K2O Boues agro- EARL MARTIN Laiterie de Saint-Malo (LSM) 2 185 1 407 331 industrielles

Le flux en azote prévu à l’épandage (y compris boues LSM) après projet est de l’ordre de 45 tN/an.

‹ Respect du calendrier d’épandage

Le calendrier d’épandage est présenté dans l’étude du plan d’épandage (Cf. Pièce jointe n°19).

Avec la création de la fosse de stockage supplémentaire, la capacité totale de stockage des effluents d’élevage de l’EARL MARTIN atteindra 5 541 m³ utiles.

Elle permettra une autonomie de stockage de 9,5 mois et permettra de respecter les périodes du calendrier d’épandage réglementaire.

‹ Mesures renforcées en ZAR

La commune de Saint-Méloir-des-Ondes est située en Zones d’Actions Renforcées (ZAR).

Les mesures renforcées sont les suivantes : - maintien d’une couverture végétale le long des cours d’eau - limitation du solde du bilan azoté calculé à l’échelle de l’exploitation : o ≤ 50kg N /ha de SAU, o ou ≤ 50kg N /ha de SAU en moyenne pour les 3 dernières campagnes culturales.

L’exploitation réalise un planning prévisionnel des épandages et tient à jour un cahier et fertilisation permettant de respecter les plafonds fixés.

‹ Couverture des sols

La couverture des sols (période hivernale ou en bordure des cours d’eau) reste du ressort des agriculteurs. On notera toutefois que : - le calendrier interdit les épandages sur terre nue en hiver. - les épandages des effluents d’élevage sont réalisés à plus de 10 m des cours d’eau, limitant ainsi les risques de transfert vers le milieu aquatique.

Ainsi, l’activité de l’EARL MARTIN est compatible à la fois avec le programme d’actions national ainsi que le programme d’actions régional de la Bretagne en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole.

5. COMPATIBILITE AVEC LE PLAN DEPARTEMENTAL DE PREVENTION DES DECHETS (PDP)

Depuis janvier 2012, le département de l’Ille-et-Vilaine dispose d’un Plan Départemental de Prévention des déchets (PDP).

Chaque déchet est transféré vers la filière adaptée. L’enlèvement est réalisé directement par les entreprises spécialisées.

Les effluents d’élevage sont recyclés par épandage sur le parcellaire exploité. Les opérations d’épandage sont assurées par les exploitants et les pratiques sont enregistrées.

Ces filières de traitement seront maintenues dans le cadre du projet.

Le projet de l’EARL MARTIN est conforme au Plan Départemental de Prévention des déchets.

PIECE JOINTE n° 13

EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000

CONSEIL INDEPENDANT EN ENVIRONNEMENT

EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35)

Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

Demande d’Enregistrement d’un élevage de vaches laitières sur la commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet (35)

ETUDE D’INCIDENCE NATURA 2000

GES n°17705 Juillet 2019

AGENCE OUEST AGENCE NORD AGENCE EST AGENCE SUD-EST-CENTRE AGENCE SUD-OUEST Z.I des Basses Forges 80 rue Pierre-Gilles de Gennes 870 avenue Denis Papin La Chapelle - 42155 Forge 35530 NOYAL-SUR-VILAINE 02000 BARENTON BUGNY 54715 LUDRES ST-JEAN ST-MAURICE/LOIRE 79410 ECHIRÉ Tél. 02 99 04 10 20 Tél. 03 23 23 32 68 Tél. 03 83 26 02 63 Tél. 04 77 63 30 30 Tél. 05 49 79 20 20 Fax 02 99 04 10 25 Fax 09 72 19 35 51 Fax 03 26 29 75 76 Fax 04 77 63 39 80 Fax 09 72 11 13 90 e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected]

www.ges-sa.fr - GES S.A.S au capital de 150 000 € - Siège social : L’Afféagement 35340 LIFFRE - RCS Rennes B 330 439 415 - NAF 7219Z I- PRESENTATION DE LA ZONE NATURA 2000

L’EARL MARTIN (Mme et MM. MARTIN) sollicite au titre de la réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, l’enregistrement de son élevage de bovins à 350 vaches laitières. Ce projet sera conjointement réalisé avec le GAEC la Croix de Bois (MM. MARTIN et MALTOUCHE) à Lillemer.

La fusion des 2 sociétés existantes (EARL MARTIN et GAEC la Croix de Bois) est programmée au 1er avril 2020, pour former le GAEC de la Bruyère.

Dans la continuité de son activité d’élevage, l’EARL MARTIN souhaite maintenir et étendre son plan d’épandage actuel pour la valorisation agricole des effluents d’élevage. Le projet sera réalisé avec les parcellaires de l’EARL MARTIN et du GAEC la Croix de Bois.

Les effluents d’élevage sont actuellement valorisés par épuration agronomique sur des plans d’épandage déclarés par récépissé de déclaration : - du 21/05/2014 pour l’EARL MARTIN, - du 09/11/2016 pour le GAEC la Croix de Bois.

La valorisation par épandage constitue un traitement prévu par l’arrêté du 27 décembre 2013.

Après projet, le plan d’épandage possèdera une emprise totale de 255,5 ha sur 165 îlots culturaux (EARL MARTIN : 52 îlots culturaux ; GAEC la Croix de Bois : 113 îlots culturaux).

Les parcelles agricoles sont situées sur 9 communes du département de l’Ille-et-Vilaine : La Fresnais, La Gouesnière, Lillemer, Miniac-Morvan, Plerguer, Roz-Landrieux, Saint-Guinoux, Saint-Méloir-des- Ondes et Saint-Père-Marc-en-Poulet.

Une étude d’incidence Natura 2000 est réalisée dans le présent dossier compte tenu des éléments suivants : - plusieurs parcelles du plan d’épandage sont localisées dans le sud-ouest de la zone Natura 2000 Directive Oiseaux « Baie du Mont-Saint-Michel » (FR2510048), - la future fosse de stockage des déjections sera construite à 4 m et la stabulation vaches laitières à 22 m de cette zone Natura 2000.

1.1) Localisation de la zone Natura 2000

La zone Natura 2000 Directive Oiseaux « Baie du Mont-Saint-Michel » (FR2510048), Zone de Protection Spéciale (ZPS) (arrêté du 05/01/2006), est située dans la région biogéographique Atlantique (2 régions Normandie et Bretagne). La longitude est de -1,58333 (W 1°34'59'') et la latitude est de 48,66667 (N 48°40'00'') (WGS 84). D’une altitude moyenne de 23 m (de 0 m à 80 m), la zone Natura 2000 couvre une superficie totale de 47 672 ha avec 83 % de superficie marine et 17 % de superficie continentale.

23 communes de la Manche et 23 communes d’Ille-et-Vilaine sont concernées par la zone Natura 2000 (Cf. Tableau 2).

Tableau 2 : Communes concernées par la zone Natura 2000

Communes de la Manche Communes d’Ille-et-Vilaine (6% de superficie terrestre) (11% de superficie terrestre) Aucey-la-Plaine, Avranches, Bacilly, Beauvoir, Carolles, Antrain, , Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine, , Fontenelle, Céaux, Champeaux, Courtils, Dragey-Ronthon, Genêts, Fresnais, , Lillemer, Miniac-Morvan, Mont-Dol, Pleine-Fougères, Granville, Huisnes-sur-Mer, Jullouville, Marcey-les-Grèves, Plerguer, Roz-Landrieux, Roz-sur-Couesnon, Saint-Benoît-des- Mont-Saint-Michel, Pontaubault, Pontorson, Sacey, Saint- Ondes, Saint-Broladre, Saint-Georges-de-Gréhaigne, Saint-Guinoux, Jean-le-Thomas, Saint-Pair-sur-Mer, Saint-Quentin-sur-le- Saint-Marcan, Saint-Méloir-des-Ondes, Saint-Père, Sougéal, Vivier- Homme, Vains, Val-Saint-Père sur-Mer

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La zone Natura 2000 constitue le réceptacle de 5 bassins versants de 325 000 ha d’ouest en est : le bassin côtier de la région Dol-de-Bretagne (44 000 ha), le bassin du Couesnon (111 000 ha), le bassin de La Sélune (101 000 ha), le bassin de La Sée (46 000 ha) et le bassin des côtiers grainvillais (23 000 ha). Le projet est localisé sur le bassin versant breton de la région Dol-de-Bretagne qui s’écoule vers le Nord.

La zone Natura 2000 Directive Oiseaux « Baie du Mont-Saint-Michel » (FR2510048) et la zone d’étude du projet figurent sur la carte suivante :

Natura 2000 « Baie du Mont- Saint-Michel » (FR2510048)

Zone d’étude

Figure 1 : Carte de la zone Natura 2000 Directive Oiseaux « Baie du Mont-Saint-Michel » et de la zone d’étude

1.2) Description de la zone Natura 2000

La zone Natura 2000 Directive « Oiseaux » vise à assurer la préservation durable de toutes les espèces d'oiseaux les plus menacées (survie et reproduction).

Site inter-régional, la baie du Mont Saint-Michel correspond à un vaste éco-complexe à forte valeur paysagère. Le patrimoine naturel de la baie est caractérisé selon 9 grandes unités écologiques : le domaine marin (estuaire, estran sableux, fonds marins), les prés salés, les polders, les récifs d’Hermelles, les falaises maritimes, les cordons coquilliers, les îles et îlots marins, les massifs dunaires et les laisses de mer et les marais périphériques (marais de Dol-Châteauneuf, du Couesnon, du Vergon, de la Claire-Douve et de la Mare de Bouillon).

(Cf. Tableau 3 et Annexe 1)

Tableau 3 : Classe des habitats et couverture de la zone Natura 2000

Classe des habitats Couverture Rivières et estuaires soumis à la marée, vasières et bancs de sable, lagunes 30% (incluant les bassins de production de sel) Mer, bras de mer 25% Marais salants, prés salés, steppes salées 15% Prairies semi-naturelles humides, prairies mésophiles améliorées 10% Autres terres arables 8% Eaux douces intérieures (eaux stagnantes, eaux courantes) 5% Dunes, plages de sables, machair 3% Galets, falaises maritimes, îlots 3% Marais (végétation de ceinture), bas-marais, tourbières 1%

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1.3) Espèces d’avifaune présentes

Le site Natura 2000 de la baie du Mont-Saint-Michel (FR2510048) compte 68 espèces d’oiseaux reconnues au niveau européen dont 25 espèces de l’annexe I et 43 espèces migratrices régulières de l’article 4.2 de la directive Oiseaux (Cf. Tableaux 4 et 5).

Tableau 4 : Espèces d’oiseaux inscrites à l’annexe I de la directive Oiseaux présentes dans le site Natura 2000 (FR2510048)

LR Code Statut en baie LR métropol. LR Natura Famille Nom français Nom latin UE Eur. Bret. 2000 N H M N H M

A026 Ardéidés Aigrette garzette Egretta garzetta FM LC LC NA NT 150 150 160

M, A031 Ciconidés Cigogne blanche Ciconia ciconia LC LC NA NA NA 1-2 4-15 MP* Ptatalea 50- A034 Threskiornithidés Spatule blanche MP* LC NT VU NA EN leucorodia 110 Busard des Circus PS, 15- A081 Accipitridés LC NT NA NA EN 4-8 roseaux aeruginosus MP* 20 M, A094 Pandionidés Balbuzard pêcheur Pandion haliaetus LC VU NA DD 1-5 FM Falco PS, 10- A098 Falconidés Faucon émerillon LC DD NA DD columbarius MP* 12 PS, A103 Falconidés Faucon pèlerin Falco peregrinus LC LC NA NA EN 6-8 10 FM Marouette 10- A119 Rallidae Porzana porzana M LC VU NA NA NA 0-3 ponctuée 20 Recurvirostra 36- A132 Récurvirostridés Avocette élégante PS LC LC LC NA VU avosetta 200 Gravelot à collier Charadrius CC, 26- 20- A138 Charadriidés LC VU NA NA VU interrompu alexandrinus D 33 100 38- 100- A140 Charadriidés Pluvier doré Pluvialis apricaria P LC LC 250 2500 Philomachus 50- A151 Scolopacidés Combattant varié P LC NA NA NT NA 0-33 pugnax 400 670- 100- A157 Scolopacidés Barge rousse Limosa lapponica M LC LC NA LC 1510 750 Mouette Larus A176 Laridés M LC LC NA NA DD 100 mélanocéphale melanocephalus 500- A177 Laridés Mouette pygmée Larus minutus M NT NA LC NA DD 1000 Sterna A191 Sternidés Sterne caugek M LC NT NA LC NT 1000 sandvicensis A193 Sternidés Sterne pierregarin Sterna hirundo M LC LC NA LC LC 1000 A195 Sternidés Sterne naine Sterna albifrons M LC LC LC EN 100

A222 Strigidés Hibou des marais Asio flammeus P LC VU NA NA NA 4-21 100- A246 Alaudidés Alouette lulu Lullula arborea PS LC LC NA LC 500 Anthus D, 40- A255 Plocéidés Pipit rousseline LC LC NA NA campestris PS 120 Gorgebleue à M, 10- A272 Turdidés Luscinia svecica LC LC NA VU 2-5 miroir PS 15 Phragmite Acrocephalus 20- A294 Sylvidés MP* VU VU VU aquatique paludicola 60 Pie-grièche A338 Laniidés Lanius collurio MP* LC NT NA NA EN 8 écorcheur Emberiza A379 Embérizidés Bruant ortolan PS LC EN EN NA 50 hortulana Puffin des Puffinus 100- A384 Procélaridés M CR NA VU LC Baléares mauretanicus 2000

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Tableau 5 : Espèces d’oiseaux migratrices régulières inscrites à l’article 4.2 de la directive Oiseaux présentes dans le site Natura 2000 (FR2510048)

LR France Code Statut en baie Nom LR métropol. LR Natura Famille Nom latin UE français Eur. Bret. 2000 N H M N H M Grand Phalacrocorax FM, 220- A017 Phalacrocoracidés LC LC LC NA VU 90-99 cormoran carbo M 230 Cormoran Phalacrocorax FM, 752- A018 Phalacrocoracidés LC NA LC huppé aristotelis M 760 Bernache PS, 1850- A046 Anatidés Branta bernicla LC VU LC cravant M 3356 Tadorne de FM, 93- 2130- 5500- A048 Anatidés Tadorna tadorna LC LC LC LC Belon D 103 4100 6130 Canard PS, A050 Anatidés Anas penelope LC NA LC NA LC 70-450 siffleur MP* PS, A054 Anatidés Canard pilet Anas acuta LC NA LC NA VU 10-150 500-3000 MP* Macreuse 10000- A065 Anatidés Melanita nigra M LC LC NA LC 10-150 noire 25000 Haematopus CC, 5655- A130 Haematopodidés Huîtrier pie VU LC LC VU 2000 ostralegus D 9000 Grand Charadrius 230- 5000- A137 Charadriidés M LC VU LC NA EN gravelot hiaticula 455 10000 Pluvier Pluvialis 3400- A141 Charadriidés M LC LC NA LC argenté squatarola 7160 Bécasseau 3200- A143 Scolopacidés Calidris canutus M LC NT DD LC maubèche 8700 Bécasseau CC, 320- 1000- A144 Scolopacidés Calidris alba LC LC NA LC sanderling D 500 2500 Bécasseau 20790- A149 Scolopacidés Calidris alpina M LC LC NA NT 20000 variable 35780 Barge à M, 452- A156 Scolopacidés Limosa limosa VU VU NT VU RE queue noire MP* 1250 Courlis Numenius M, 3245- A160 Scolopacidés VU VU LC NA EN cendré arquata MP* 3696 Chevalier A162 Scolopacidés Tringa totanus M LC LC NA LC EN 30-60 gambette Mouette Chroicocephalus M, A179 Laridés LC NT LC NA LC 80000 rieuse ridibundus MP* FM, 90- A183 Laridés Goéland brun LC LC LC NA LC Larus fuscus M 100 Goéland FM, 1948- A184 Laridés Larus argentatus NT NT NA VU argenté M 2000 Goéland FM, 138- A187 Laridés Larus marinus LC LC NA NA LC 93 marin M 140 FM, A200 Alcidés Petit pingouin NT CR DD EN 100-1000 Alca torda M

Sigle Unité écologique Statut des oiseaux Liste rouge des espèces menacées UE : Unité écologique M : Marin N : Nicheur RE : Disparue au niveau régional LR : Liste rouge FM : Falaises maritimes H : Hivernant CR : En danger critique LR Eur. : Liste rouge Europe CC : Cordons coquilliers M : Migrateur EN : En danger LR France métropol. : Liste rouge D : Dunes VU : Vulnérable France métropolitaine PS : Prés salés NT : Quasi menacée LR Bret. : Liste rouge Bretagne P : Polders LC : Préoccupation mineure MP* : Marais périphériques DD : Données insuffisantes (= zone d’étude de l’EARL NA : Non applicable MARTIN)

Le secteur d’étude se situe plus spécifiquement dans les marais périphériques de la zone Natura 2000. Les espèces de cette unité écologique seront donc étudiées plus précisément (en gras dans le tableau précédent).

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L'ensemble de ce site est de niveau national pour la nidification de l'aigrette garzette et du gravelot à collier interrompu. La baie est également essentielle pour les nidifications de tadornes, pour les zones de nourrissage des jeunes alcidés et pour les passages post-nuptiaux de passereaux.

La baie maritime constitue un haut-lieu de refuge en hiver pour de nombreuses espèces d’oiseaux limicoles (petits échassiers), anatidés (canards) et laridés (mouettes et goélands). Chaque année en mi-janvier, entre 100 000 et 150 000 oiseaux stationnent en baie dont environ 50 000 limicoles, 10 000 anatidés et 70 000 laridés soit presque 10 % des effectifs hivernant sur le littoral français. Pour l'hivernage, la baie est d'importance internationale de la barge rousse, de la bernache cravant, du pluvier argenté, de la barge à queue noire, des bécasseaux maubèche et variable, d'importance nationale de l'aigrette garzette, du faucon émerillon, de la mouette mélanocéphale. Par ailleurs, une vague de froid se traduit par un accroissement considérable de l'effectif des anatidés hivernants conférant à la baie un rôle de refuge climatique.

La baie est d'importance internationale pour l'estivage et l'escale post-nuptiale de la mouette pygmée, des sternes pierregarin, caugek et naine, du grand gravelot, la barge à queue noire, d'importance nationale pour l'escale post-nuptiale de la spatule blanche, du balbuzard pêcheur et de l'avocette élégante. En période inter-nuptiale, cet espace constitue un site de mue et d'estivage très important pour le puffin des Baléares et la macreuse noire. Les effectifs de canard pilet en migration pré-nuptiale dans les marais périphériques sont importants depuis la mise en place d'une meilleure gestion des niveaux d'eau.

1.4) Habitats prioritaires et principales espèces présentes

1.4.1) Marais périphériques

59 parcelles du plan d’épandage, soit une surface de 106,6 ha, sont situées au sud-ouest de la zone Natura 2000 dans les marais périphériques de Dol-Châteauneuf : au nord et à l’est du marais de Châteauneuf et à l’ouest du marais de Dol (Cf. Tableau 6 et Figure 2 ci-après).

6 communes sont concernées : La Fresnais, Lillemer, Plerguer, Roz-Landrieux, Saint-Guinoux et Saint-Père-Marc-en-Poulet.

Par rapport à la situation déclarée du GAEC la Croix de Bois, 6 nouveaux hectares sont localisés dans la zone Natura 2000, sur les communes de La Fresnais, Lillemer et Roz-Landrieux. Ces nouvelles surfaces jouxtent les surfaces déclarées déjà inscrites au plan d’épandage du GAEC.

Tableau 6 : Parcellaire concerné par la zone Natura 2000

Exploitations Nombre de parcelles dans Natura 2000 Surface dans Natura 2000 (ha) EARL MARTIN 16 49,7 GAEC La Croix de Bois 43 56,9 Total 59 106,6

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Bâtiment agricole hors zone Natura 2000

Marais de Châteauneuf Marais de Roz-Landrieux

Natura 2000 Parcelles du plan d’épandage

Figure 2 : Cartographie de la zone Natura 2000 et des parcellaires du GAEC MARTIN

Les marais de Dol-Châteauneuf (marais de Châteauneuf et marais de Roz-Landrieux) sont caractérisés par des sols variés (marais blancs et noirs), par une gestion hydraulique adaptée (inondations suffisantes des niveaux d’eau en hiver et printemps), par une diversité des habitats (prairies plus ou moins humides, cultures, réseaux de haies bocagères, canaux, roselières et peupleraies), par une gestion agricole spécifique (pratiques de pâturage et de fauche, maintien des haies) favorables à l’accueil de l’avifaune (Cf. Tableau 7 et Figure 3).

Tableau 7 : Caractéristiques des marais de Dol-Châteauneuf

Marais périphérique Marais de Dol-Châteauneuf (1953 ha) Marais de Châteauneuf (petite bruyère) situé Marais de Roz-Landrieux (grande bruyère) situé Localisation entre Châteauneuf (ouest) et Lillemer (est) entre Lillemer (ouest) et Mont-Dol (est) -Marais blanc maritime : Sols fertiles de tangues (limons, sablons, débris calcaires très fins), altitude entre 5 et 8 m Caractérisation des sols -Marais noir tourbeux et humide : Sols très riches en matière organique (30-90%) (30 cm d’épaisseur dans la grande bruyère et 2,80 m dans la petite bruyère), caractérisés par la dépression de plaine, altitude négative de 2-4 m

Figure 3 : Diversité du paysage des marais de Dol-Châteauneuf

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Le drainage est assuré par des canaux « Biez » d’une longueur cumulée de 350 km se dirigeant vers 2 exutoires à Saint-Benoît-des-Ondes et à Vivier-sur-mer (Cf. Figure 4) : - le marais de Châteauneuf drainé par l’essai du Bois Hamon, le biez du Méleuc et le Méleuc convergeant vers le Biez Jean et le canal des Allemands, - le marais du Roz-Landrieux drainé par le Biez de Cardequin, le Biez du Milieu, le Biez de Ceinture Nord et le Biez de Tontjas convergeant vers le Biez de Cardequin et le Biez Brillant.

Marais de Châteauneuf Marais de Roz-Landrieux

Natura 2000

Figure 4 : Hydrographie des marais de Dol-Châteauneuf

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1.4.2) Principales espèces d’oiseaux recensées dans les marais périphériques

Les espèces d’oiseaux utilisant les marais périphériques comme l’une des unités écologiques de la baie du Mont Saint Michel sont décrites ci-dessous.

L’habitat de la cigogne blanche est constitué de milieux ouverts, buissonnants, prairiaux et zones humides pour un accès facile à la nourriture. La cigogne blanche se niche sur des arbres ou tout autre élément érigé, même d’origine anthropique (toits, pylônes, plates-formes artificielles…) et pond souvent au début d’avril et les jeunes s’envolent à l’âge de 2 mois. Cet habitat est une halte migratoire avant de passer l’hiver en Afrique (Cf. Figure 5).

Figure 5 : Cigogne blanche

Les marais périphériques sont un site de halte migratoire post-nuptiale d'importance nationale avant d’aller en Afrique pour la spatule blanche. L’espèce est grégaire tout au long de l’année en petits groupes entre 50 et 110 individus. L’habitat se localise principalement dans les marais côtiers, les plaines alluviales, roselières et saulaies (Cf. Figure 6).

Figure 6 : Spatule blanche

L’habitat préférentiel du busard des roseaux est constitué d’eaux peu profondes envahies de grandes roselières ou typhaies. D’autres milieux tels que les tourbières, les champs irrigués, les prairies et cultures peuvent être utilisés, notamment comme terrains de chasse, lorsque les roselières sont insuffisantes. Une dizaine de couples nichent et une vingtaine s’installent en hiver sur la baie. Le busard des roseaux pond souvent vers mi-avril, les jeunes s’envolent à l’âge d’un mois (cf. Figure 7). Figure 7 : Busard des roseaux

Le phragmite aquatique est de passage migratoire post-nuptiale sur la baie, essentiellement de fin juillet à fin septembre avec un pic net autour du 15 août qui représente entre 20 et 60 individus. Migrateurs transsahariens, ses déplacements s’effectuent de nuit. En période de migration, le phragmite aquatique affectionne les étendues basses de joncs et de roseaux à proximité de zones d'eau libre, le long des rivières, des estuaires et des marais côtiers (cf. Figure 8).

Figure 8 : Phragmite aquatique

L’espèce emblématique de pie-grièche écorcheur s’installe à l’ouest des marais de Dol dans les zones de pâturage extensif ou de prairie de fauche et particulièrement dans les haies de buissons bas épineux. De statut précaire du fait de son isolement géographique, cette espèce ne représente qu’une dizaine de couples soit 50% d’effectif breton (Cf. Figure 9).

Figure 9 : Pie-grièche écorcheur

Entre 70 et 450 individus de canard siffleur et entre 10 et 150 individus de canard pilet s’installent en hiver sur la baie (Cf. Figures 10 et 11).

Figure 10 : Canard siffleur

Depuis la mise en place d’une meilleure gestion des niveaux d’eau dans les marais périphériques, les zones humides sont un site d'importance internationale au moment de la remontée pré-nuptiale pour le canard pilet qui représente entre 500 et 3 000 individus (Cf. Figure 11). Figure 11 : Canard pilet

9

L’habitat de la barge à queue noire est principalement constitué de prairies humides pâturées ou fauchées. Entre 20 000 et 35 000 individus hivernent et l’effectif de passage migratoire de l’espèce paléarctique est de 20 000 individus (Cf. Figure 12). Figure 12 : Barge à queue noire

En hiver, entre 450 et 1 250 individus de courlis cendré, plus grands limicoles de l’ouest paléarctique, exploitent préférentiellement les baies et estuaires et s’alimente sur le haut estran ou dans des zones de cultures ou de pâtures (Cf. Figure 13). Figure 13 : Courlis cendré

La mouette rieuse vit sur les côtes, des grands plans d’eau et des marais de plaine. L’espèce est grégaire tout au long de l’année, les colonies comme les dortoirs hivernaux pouvant compter plusieurs milliers d’oiseaux pouvant aller jusqu’à 80 000 individus (cf. Figure 14).

Figure 14 : Mouette rieuse

1.4.3) Nidification des oiseaux du secteur d’étude

Le tableau ci-dessous synthétise les informations relatives à la nidification des oiseaux du secteur d’étude.

Tableau 8 : Nidification des oiseaux du secteur d’étude

Oiseaux (nom commun) Lieux de nidification Période de nidification Cigogne blanche Lieux hauts et découverts sur des tours, clochers, pylônes, arbres Avril à juillet Spatule blanche Arbres, arbustes, roselières Avril à juillet Busard des roseaux Roselières des marais parfois en prairie, friches, marais, bords de lacs et Avril à juin grands cours d'eau Phragmite aquatique Dans une touffe de laîches près du sol ou de l'eau Mai à juillet Pie-grèche écorcheur Arbustes, buissons touffus épineux (prunelliers, aubépines, églantiers, Mai à septembre jeunes conifères) à hauteur de 1m à 1,5m Canard siffleur Au sol dans les prairies humides en herbes rases et variées Avril à mai Canard pilet Au sol dans les zones humides riche en végétation, bordures marécageux Mai à septembre des plans d'eau et des cours d'eau à faible débit Barge à queue noire Au sol creusé en dépression souvent sur les dunes maritimes et polders Mai à juin Courlis cendré Au sol sur un endroit un peu plus élevée du territoire à l'abri d'une subite Avril à juin inondation Mouette rieuse Au sol creusé dépression peu profonde dans la végétation basse et Avril à juillet humide

Plusieurs de ces oiseaux nidifient en dehors des parcelles agricoles : - cigogne blanche (en hauteur), - spatule blanche (en hauteur), - pie-grèche écorcheur (en hauteur), - barge à queue noire (sur dunes et polders).

D’autres oiseaux sont susceptibles de nidifier dans des parcelles agricoles, mais dans des habitats trop humides pour valoriser des déjections animales par épandage : - busard des oiseaux, - phragmite aquatique, - canard siffleur, - canard pilet, - mouette rieuse.

Enfin, le courlis cendré est susceptible de nidifier dans des parcelles agricoles exploitées par l’EARL MARTIN (au sol dans un endroit un peu plus élevé du territoire à l’abri d’une subite inondation).

10

II- RECENSEMENT DES SOURCES D’IMPACTS POTENTIELS DU PROJET

2.1) Sources d’impacts potentiels a Construction de la fosse de stockage des déjections animales et de la stabulation vaches laitières

Le risque d’impact de ces constructions sur la zone Natura 2000 proche reste l’écoulement accidentel de lisier ou eaux du dispositif de traite vers la zone naturelle. Il existe donc un potentiel risque de pollution du marais situé en aval.

Les fumiers des vaches laitières étant stockés plus de 2 mois sous les animaux, aucun risque d’écoulement n’est à craindre.

a Plan d’épandage des déjections animales

Certaines parcelles agricoles situées au sein de la zone Natura 2000 seront utilisées pour : - le pâturage des bovins, - l’épandage des déjections animales.

Sur prairies, le maintien d’un habitat résulte d’un équilibre entre pression de pâturage, dates de fauche et niveau de fertilisation. La modification de ces paramètres peut donc se traduire par une modification des habitats et donc des espèces liées à ces habitats. Il convient donc d’étudier attentivement les conditions nécessaires au maintien des habitats repérés et de corriger les pratiques en conséquence. Le retournement avec ou sans mise en culture d’une prairie a évidemment pour conséquence la destruction de l’habitat considéré mais des pratiques de pâturage intensif ou d’exploitation précoce peuvent conduire aux mêmes conséquences. En zone sensible, une attention particulière doit être apportée aux haies et bosquets dans la mesure où ils peuvent participer à la richesse de l’habitat ou représenter un maillon d’un corridor biologique.

Les épandages de déjections animales apportent des éléments nutritifs aux cultures mais peuvent aussi modifier l’acidité des sols. Les amendements sont destinés à améliorer les qualités physiques des sols, leur structure et à corriger leur acidité. Ces pratiques peuvent donc avoir un impact réel sur l’équilibre global (modification de l’équilibre floristique). Plus généralement, des épandages mal maîtrisés peuvent entraîner des pollutions diffuses et des écoulements hors du champ d’épandage, notamment dans des cours d’eau ou des zones humides localisées en aval hydraulique.

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2.2) Synthèse des aptitudes du parcellaire pour le plan d’épandage

Sur le plan d’épandage, un inventaire des parcelles a été effectué pour classer les différents types d’aptitudes et ainsi apprécier les impacts sur la zone Natura 2000 (Cf. Tableau 8, Figure 15, Annexes 2 et 3).

L’aptitude 2 (couleur verte dans le plan d’épandage – PJ n°19) signifie une bonne aptitude à l’épandage ; l’épandage est possible aux doses agronomiques conseillées et aux périodes réglementaires. L’aptitude 1 (couleur jaune dans le plan d’épandage – PJ n°19) signifie une aptitude moyenne à l’épandage ; l’épandage n’est possible qu’en déficit hydrique aux doses agronomiques conseillées (en été ou période sèche). L’aptitude 0 (couleur rouge dans le plan d’épandage – PJ n°19) signifie une aptitude nulle à l’épandage. L’épandage est donc interdit toute l’année sur la parcelle concernée.

14% des parcelles incluses en zone Natura 2000, soit 14,5 ha, sont d’aptitude 2.

76% des parcelles incluses en zone Natura 2000, soit 81 ha, sont majoritairement d’aptitude 1. Ces parcelles ont par ailleurs été identifiées comme « zones humides » (Cf. PJ n°19).

6% des parcelles incluses en zone Natura 2000, soit 6,7 ha, sont d’aptitude 0. L’épandage sur ces parcelles est interdit toute l’année.

4% des parcelles incluses en zone Natura 2000, soit 4,3 ha, sont en exclusions règlementaires. L’épandage est interdit toute l’année pour ces parcelles en raison de leur proximité vis-à-vis d’un cours d’eau ou d’une habitation occupée par un tiers.

Tableau 9 : Synthèse des parcelles du plan d’épandage incluses en Natura 2000

Nombre Superficie des parcelles (ha) Motifs Plan d’épandage de Aptitude Exclusions Total exclusions parcelles 0 1 2 règlementaires Ensemble des 7,2028 27,4932 69,6577 5,1163 52 109,47 EARL parcelles (7%) (25%) (64%) (5%) Cours d’eau, tiers MARTIN Parcelles incluses 6,7128 27,4932 12,833 2,611 16 49,65 dans Natura 2000 (14%) (55%) (26%) (5%) Cours d’eau, tiers, Ensemble des 0,8 62,7014 70,5142 11,9844 GAEC la 113 146 zone de parcelles (1%) (43%) (48%) (8%) Croix de conchyliculture Bois Parcelles incluses 0 53,5075 1,6587 1,7338 43 56,9 Cours d’eau, tiers dans Natura 2000 (0%) (94%) (3%) (3%) Cours d’eau, tiers, Ensemble des 8,0028 90,1946 140,1719 17,1007 165 255,47 zone de Plan parcelles (3%) (35%) (55%) (7%) conchyliculture global Parcelles incluses 6,7128 81,0007 14,4917 4,3448 59 106,55 Cours d’eau, tiers dans Natura 2000 (6%) (76%) (14%) (4%)

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Cartographie des aptitudes des parcelles à l'épandage

Légende : Zone Natura 2000 Aptitudes des parcelles à l'épandage Aptitude 0 Aptitude 1 Aptitude 2

III- SYNTHESE DES IMPACTS POTENTIELS DU PROJET PRESENTATION DES MESURES D’EVITEMENT OU DE REDUCTION DE CES IMPACTS

Tableau 10 : Impacts potentiels des constructions et mesures d’évitement ou de réduction de ces impacts

Mesures d’évitement ou de réduction d’impacts potentiels Construction Impacts potentiels prises par l’EARL MARTIN Ecoulement accidentel de lisier ou eaux du Constructions neuves assurant l’étanchéité parfaite des ouvrages. dispositif de traite vers la zone naturelle. Stabulation vaches laitières : Stabulation Aire d’exercice en béton et couverte, collecte des lisiers par canal vaches a risque de pollution du marais situé en aval étanche et évacuation vers la future fosse laitières t Fosse de stockage des déjections : fosse de Construction en béton armé par entreprise spécialisée, avec stockage réseau de drainage des EP permettant de vérifier l’étanchéité de des l’ouvrage déjections Surveillance quotidienne des éleveurs

Tableau 11 : Impacts potentiels des épandages et mesures d’évitement ou de réduction de ces impacts

Mesures d’évitement ou de réduction d’impacts potentiels Usage Impacts potentiels prises par l’EARL MARTIN Destruction des habitats prairiaux, des espèces Convention entre l’EARL MARTIN et la Fédération herbacées et des nids par le piétinement du bétail Départementale des Chasseurs d’Ille-et-Vilaine (01/09/2004) pour ou la fauche. le maintien en prairie de 10,3 ha situés au sud-est du site de la Métairie de la Mare (Cf. annexe 4).

Gestion équilibrée du pâturage par une rotation des animaux sur les prairies pâturées, sans destruction des habitats prairiaux.

Dans le marais, les prairies sont classées en aptitude 1. Seul le courlis cendré est susceptible de nidifier sur des parcelles de l’exploitation. En aptitude 1, le temps de ressuyage des parcelles ne permet Gestion des pas de faucher avant la fin du mois de juin. La fauche des prairies parcelles du du marais sont donc compatibles avec la période de nidification marais du courlis cendré (nidification au sol d’avril à juin).

Interdiction de retournement des prairies permanentes selon le 6ème PAR.

Dégradation de la qualité de l’eau en aval des Pose de clôtures en périphérie des prairies pâturées permettant berges par le piétinement du bétail et l’épandage d’éviter l’érosion des berges. des déjections animales. Mise en place des systèmes d’abreuvements adaptés, éloignés des cours d’eau. Mise en place de bandes enherbées et aucun épandage prévu dans ces secteurs (exclusions réglementaires).

Dérangement de certaines espèces d’oiseaux Les parcelles situées en zone Natura 2000 sont régulièrement (bruit des engins agricoles, …). cultivées depuis de très nombreuses années. La fertilisation par les déjections animales concerne un passage par an au maximum, limitant fortement l’impact sur les espèces et Epandage se substitue à un apport d’engrais classique (pas de dérangement des supplémentaire). déjections a Principe de fertilisation raisonnée des parcelles, avec animales enregistrement des pratiques dans les cahiers de fertilisation

Mise en place de bandes enherbées et aucun épandage prévu dans ces secteurs (exclusions réglementaires).

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Tableau 11 : Impacts potentiels des épandages et mesures d’évitement ou de réduction de ces impacts (suite)

Mesures d’évitement ou de réduction d’impacts potentiels Usage Impacts potentiels prises par l’EARL MARTIN Pollution diffuse dans la zone Natura 2000 située Les principales mesures prises, en situation actuelle et en en aval hydraulique des parcelles d’épandage. projet,pour limiter l’impact des épandages sur les milieux voisins sont : * étude agro-pédologique : caractérisation des sols et définition de leur aptitude à l’épandage, aucun épandage de déjections animales sur zones inaptes, * bilans de fertilisation : détermination des possibilités d’épandage sur chaque parcellaire, Epandage * respect des calendriers d’épandage du 6ème PAR (arrêté du des 02/08/2018), déjections * plan prévisionnel de fumure : calculs de doses d’épandage animales adaptées à chaque parcelle (fonction de l’historique de fertilisation, des pratiques culturales, etc.), * pratique des épandages : entreprise spécialisée (ETA), matériel adapté et récent, respect des périodes réglementaires et des aptitudes des sols, respect des distances d’exclusions par rapport aux cours d’eau, etc. * contrôles de la qualité des épandages pratiqués réalisés annuellement dans le cahier d’épandage.

Les mesures prises par l’EARL MARTIN permettent de limiter le risque de pollution lié aux nouveaux bâtiments ainsi que l’impact des épandages de déjections animales sur les habitats et les espèces présents dans la zone Natura 2000 « Baie du Mont Saint-Michel ».

Les pratiques d’épandage actuelles, et déclarées pour chacune des 2 exploitations, seront peu modifiées dans le cadre du projet (seulement 6 ha supplémentaires sur le plan d’épandage).

Conclusion

Les nouvelles constructions ainsi que l’épandage des déjections animales ne sont pas de nature à générer une incidence notable sur les habitats protégés et les espèces présentes dans la zone Natura 2000.

Les mesures prises par l’EARL MARTIN permettent d’assurer une compatibilité du projet agricole avec les objectifs de conservation du site Natura 2000 « Baie du Mont Saint-Michel ».

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Références bibliographiques

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HEMERY.D, 2015. Diagnostic du marais de Châteauneuf. Conservation du Phragmite aquatique - Déclinaison du plan d'actions en Bretagne en 2012. Plan national d'actions du phragmite aquatique. DREAL Bretagne, Bretagne Vivante, SEPNB. Brest. 28 p.

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MARY.M & VIAL.R, 2009. Document d’objectifs Natura 2000 - Baie du Mont-Saint-Michel. Annexe scientifique : Fiche habitats et espèces. Conservatoire du littoral, DIREN Bretagne, DIREN Basse- Normandie. 31 p.

MARY.M 2010. Document d’objectifs Natura 2000 - Baie du Mont-Saint-Michel. Document de synthèse. Conservatoire du littoral, DREAL Bretagne, DREAL Basse-Normandie. 96 p.

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Annexes

Annexe 1 : Cartographie des unités écologiques du site Natura 2000 d e la baie du Mont Saint Michel (FR2510048)

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Annexe 2 : Relevé parcellaire EARL MARTIN

Inclusion dans Exclusions Aptitude 2 Aptitude 1 Aptitude 0 Motifs Commune Ilot PAC Surface (ha) Natura 2000 règlementaires (ha) (ha) (ha) exclusions (ha) (ha)

FRESNAIS(LA) EM 1 0,52 0 0,52

FRESNAIS(LA) EM 35 1,81 0 1,7695 0,0405 Tiers

FRESNAIS(LA) EM 36 0,24 0 0,24

FRESNAIS(LA) EM 42 0,34 0 0,34

FRESNAIS(LA) EM 54 0,62 0 0,6199 0,0001 Cours d’eau

FRESNAIS(LA) EM 55 0,25 0 0,25 Tiers

FRESNAIS(LA) EM 56 0,87 0 0,7514 0,1186 Cours d’eau

FRESNAIS(LA) EM 57 0,43 0 0,3497 0,0803 Tiers

GOUESNIERE(LA) EM 25 0,32 0 0,32

GOUESNIERE(LA) EM 27 0,56 0 0,5331 0,0269 Cours d’eau

GOUESNIERE(LA) EM 28 0,97 0 0,97

GOUESNIERE(LA) EM 29 0,56 0 0,5143 0,0457 Cours d’eau

GOUESNIERE(LA) EM 30 1,75 0 1,75

GOUESNIERE(LA) EM 31 1,64 0 1,5683 0,0717 Cours d’eau

GOUESNIERE(LA) EM 32 0,88 0 0,8775 0,0025 Cours d’eau

LILLEMER EM 2 1,43 1,43 1,43

LILLEMER EM 3 1,76 1,76 1,76

LILLEMER EM 4 0,44 0,44 0,4061 0,0339 Cours d’eau

LILLEMER EM 5 0,63 0,63 0,5915 0,0385 Cours d’eau

LILLEMER EM 6 1,6 0 1,6

LILLEMER EM 8 0,29 0 0,29 Tiers

LILLEMER EM 37 5,76 0 5,0233 0,7367 Cours d’eau

LILLEMER EM 38 0,94 0 0,911 0,029 Cours d’eau

LILLEMER EM 39 2,8 0 2,8

LILLEMER EM 40 1,56 0 1,56

LILLEMER EM 44 1,2 1,2 1,013 0,187 Cours d’eau

LILLEMER EM 45 0,72 0,72 0,6971 0,0229 Cours d’eau

LILLEMER EM 46 0,5 0,5 0,5

LILLEMER EM 47 0,48 0,48 0,48

LILLEMER EM 48 0,94 0,94 0,8009 0,1391 Cours d’eau

LILLEMER EM 49 0,41 0,41 0,41

LILLEMER EM 50 1,09 1,09 1,09

LILLEMER EM 51 1,43 1,43 1,43

LILLEMER EM 52 1 0 1

MINIAC-MORVAN EM 9 3,62 0 3,62

SAINT-GUINOUX EM 15 0,49 0 0,49

SAINT-GUINOUX EM 33 0,29 0 0,29 Tiers

SAINT-PERE EM 10 2,2 0 2,2

SAINT-PERE EM 11 3,39 0 3,3687 0,0213 Tiers

SAINT-PERE EM 12 5 0 5

18

Tiers et cours SAINT-PERE EM 13 1,03 0 0,7203 0,3097 d’eau

Tiers et cours SAINT-PERE EM 14 23,74 23,74 7,169 13,3856 1,7028 1,4826 d’eau

SAINT-PERE EM 16 5,01 5,01 5,01

SAINT-PERE EM 17 4,45 0 4,3535 0,0965 Tiers

SAINT-PERE EM 18 0,48 0 0,48

SAINT-PERE EM 19 0,62 0 0,62

SAINT-PERE EM 20 1,75 0 1,7483 0,0017 Cours d’eau

Tiers et cours SAINT-PERE EM 21 8,68 0 8,5859 0,0941 d’eau

SAINT-PERE EM 22 1,29 0 1,29

SAINT-PERE EM 23 0,82 0 0,82

SAINT-PERE EM 24 5,98 5,98 5,664 0,316 Cours d’eau

SAINT-PERE EM 26 3,89 3,89 3,499 0,391 Cours d’eau

19

Annexe 3 : Relevé parcellaire GAEC La Croix de Bois

Exclusions Inclusion dans Aptitude 2 Aptitude 1 Aptitude 0 Commune Ilot PAC Surface (ha) règlementaires Motifs exclusions Natura 2000 (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

FRESNAIS(LA) GCB 1 3,15 3,0509 0,0991 Cours d’eau

FRESNAIS(LA) GCB 2 0,85 0,8411 0,0089 Cours d’eau

FRESNAIS(LA) GCB 3 0,59 0,5594 0,0306 Tiers

FRESNAIS(LA) GCB 4 0,32 0,32

FRESNAIS(LA) GCB 5 0,77 0,5188 0,2512 Cours d’eau et tiers

FRESNAIS(LA) GCB 6 0,25 0,2138 0,0362 Tiers

FRESNAIS(LA) GCB 7 3,25 3,25 3,25

FRESNAIS(LA) GCB 8 0,39 0,39

FRESNAIS(LA) GCB 9 2,09 2,09 2,09

FRESNAIS(LA) GCB 11 1 1

FRESNAIS(LA) GCB 12 1,19 1,1836 0,0064 Tiers

FRESNAIS(LA) GCB 13 0,49 0,49

FRESNAIS(LA) GCB 14 0,47 0,4515 0,0185 Tiers

FRESNAIS(LA) GCB 57 0,47 0,47

FRESNAIS(LA) GCB 61 1,25 0,9945 0,2555 Cours d’eau

FRESNAIS(LA) GCB 62 0,88 0,8395 0,0405 Tiers

FRESNAIS(LA) GCB 63 0,35 0,35

FRESNAIS(LA) GCB 64 1,23 1,1622 0,0678 Tiers

FRESNAIS(LA) GCB 65 0,3 0,274 0,026 Tiers

FRESNAIS(LA) GCB 66 0,7 0,7

FRESNAIS(LA) GCB 92 0,2 0,2

FRESNAIS(LA) GCB 93 1,15 0,9255 0,2245 Puits et tiers

FRESNAIS(LA) GCB 94 0,48 0,4328 0,0472 Puits et tiers

FRESNAIS(LA) GCB 123 1,96 1,96 1,7817 0,1783 Cours d’eau

GOUESNIERE(LA) GCB 16 0,74 0,74

GOUESNIERE(LA) GCB 17 1,1 1,0758 0,0242 Cours d’eau

GOUESNIERE(LA) GCB 67 2,72 2,6679 0,0521 Cours d’eau

GOUESNIERE(LA) GCB 68 0,39 0,39

GOUESNIERE(LA) GCB 122 1,25 1,25

LILLEMER GCB 18 0,35 0,35 0,3101 0,0399 Cours d’eau

LILLEMER GCB 19 1,02 1,02 0,9846 0,0354 Cours d’eau

LILLEMER GCB 20 1,39 1,1501 0,2399 Cours d’eau

LILLEMER GCB 21 2,72 2,719 0,001 Cours d’eau

LILLEMER GCB 24 5,73 5,536 0,194 Cours d’eau

LILLEMER GCB 25 0,36 0,36 Cours d’eau

LILLEMER GCB 26 1,78 1,4654 0,3146 Cours d’eau

LILLEMER GCB 27 2,03 2,03 1,9684 0,0616 Cours d’eau

LILLEMER GCB 29 3,89 3,89 3,5443 0,3457 Cours d’eau

LILLEMER GCB 30 2,24 2,24 2,24

LILLEMER GCB 31 1,46 1,46 1,414 0,046 Cours d’eau

20

LILLEMER GCB 32 0,81 0,81 0,81

LILLEMER GCB 33 0,38 0,38 0,38

LILLEMER GCB 34 0,66 0,66 0,66

LILLEMER GCB 35 1,01 1,01 1,01

LILLEMER GCB 36 0,38 0,38 0,38

LILLEMER GCB 37 0,82 0,82 0,82

LILLEMER GCB 38 0,3 0,3

LILLEMER GCB 39 0,37 0,37 Tiers

LILLEMER GCB 40 0,4 0,4

LILLEMER GCB 41 0,92 0,92 0,92

LILLEMER GCB 42 0,66 0,66

LILLEMER GCB 43 0,37 0,37

LILLEMER GCB 44 0,23 0,23 Tiers

LILLEMER GCB 53 2,48 2,48

LILLEMER GCB 55 0,32 0,317 0,003 Tiers

LILLEMER GCB 56 1 1

LILLEMER GCB 60 0,48 0,48

LILLEMER GCB 73 4,65 4,6373 0,0127 Tiers

LILLEMER GCB 74 4,51 4,51

LILLEMER GCB 75 1,43 1,3678 0,0622 Tiers

LILLEMER GCB 76 0,26 0,26

LILLEMER GCB 80 2,32 2,32 2,1591 0,1609

LILLEMER GCB 81 1,15 1,15 1,15

LILLEMER GCB 83 0,43 0,43 0,3055 0,1245 Cours d’eau

LILLEMER GCB 84 0,55 0,55 0,55

LILLEMER GCB 85 0,99 0,99 0,99

LILLEMER GCB 86 2,56 2,56 2,56

LILLEMER GCB 90 0,23 0,23 Tiers

LILLEMER GCB 91 1,36 1,3292 0,0308 Tiers

LILLEMER GCB 106 2,98 2,98 2,6778 0,3022 Tiers et cours d’eau

LILLEMER GCB 108 0,72 0,6266 0,0934 Cours d’eau

LILLEMER GCB 109 0,67 0,67

LILLEMER GCB 110 1,77 1,7559 0,0141 Cours d’eau

LILLEMER GCB 112 0,17 0,17

LILLEMER GCB 113 0,15 0,15

LILLEMER GCB 116 1,12 1,12 1,12

LILLEMER GCB 117 0,66 0,66 0,6192 0,0408 Cours d’eau

LILLEMER GCB 118 0,27 0,27 0,27

LILLEMER GCB 119 0,56 0,56 0,56

LILLEMER GCB 120 0,89 0,89 0,89

LILLEMER GCB 121 0,45 0,45 0,425 0,025 Cours d’eau

LILLEMER GCB 124 0,8 0,8

LILLEMER GCB 125 0,21 0,21 0,187 0,023 Cours d’eau

LILLEMER GCB 126 1,47 1,47 0,1905 1,2492 0,0303 Cours d’eau

21

LILLEMER GCB 127 1,01 1,01 1,01

LILLEMER GCB 129 0,26 0,26 0,26

LILLEMER GCB 130 0,4 0,4 0,4

LILLEMER GCB 131 0,67 0,67 0,67

PLERGUER GCB 46 1,34 1,34 1,2271 0,1129 Cours d’eau

PLERGUER GCB 47 3,09 3,09 3,09

PLERGUER GCB 48 1,72 1,72 1,72

PLERGUER GCB 88 1,42 1,33 0,09 Cours d’eau

PLERGUER GCB 111 1 0,9484 0,0516 Cours d’eau

PLERGUER GCB 114 2,22 2,1518 0,0682 Tiers

ROZ-LANDRIEUX GCB 50 3,19 3,19 3,0045 0,1855 Cours d’eau

ROZ-LANDRIEUX GCB 105 2,07 2,0343 0,0357 Tiers

ROZ-LANDRIEUX GCB 128 2,88 2,88 2,88

SAINT-GUINOUX GCB 51 0,55 0,55 0,4482 0,0893 0,0125 Cours d’eau

SAINT-GUINOUX GCB 52 2,43 1,7358 0,3693 0,3249 Cours d’eau

SAINT-GUINOUX GCB 58 0,4 0,4

SAINT-GUINOUX GCB 69 0,43 0,43

SAINT-GUINOUX GCB 70 0,28 0,2439 0,0361 Tiers

SAINT-GUINOUX GCB 77 1,26 1,2534 0,0066 Tiers

SAINT-GUINOUX GCB 78 1,02 1,02 1,02 SAINT-MELOIR-DES- GCB 95 4,96 4,96 Zone conchy. ONDES SAINT-MELOIR-DES- GCB 98 1,54 1,4136 0,1264 Cours d’eau ONDES SAINT-MELOIR-DES- Zone conchy. et GCB 99 1,51 1,2105 0,2995 ONDES cours d’eau

SAINT-PERE GCB 100 2,37 2,2614 0,1086 Tiers

SAINT-PERE GCB 101 3,48 2,7369 0,7345 0,0086 Tiers

SAINT-PERE GCB 102 1,18 1,18

SAINT-PERE GCB 103 3,77 3,77

SAINT-PERE GCB 104 0,79 0,79 Tiers

SAINT-PERE GCB 115 0,89 0,89 0,8807 0,0093 Cours d’eau

22

Annexe 4 : Convention entre l’EARL MARTIN et la Fédération Départementale des Chasseurs d’Ille-et-Vilaine (01/09/2004)

23

CONVENTION

CONVENTION

ENTRELES SOUSSIGNÉS: définissant lestermesd’un prêt LaFédération DépartementaledesChasseursd’Ille etVilaine, à usageou commodat dontle siègesocialsisàHEDEaulieuditBeauregard, représentéeparMonsieurJean-LouisPILARD,Président,spécialementhabilitéàl’effet desprésentesenvertud’unedélibération duconseild’administrationendatedu28août 2004

Entre: et MonsieurMARTINPascal& MadameMARTINMonique,sonépouse,

- Fédération Départ~ desChasseursd’Ille-et-Vilaine, demeurantensembleà SAtNT-PERE-MARC-EN-POULET,aulieuditLaMare, prêteur,

et IL EST CONVENUCE QUI SUIT:

La Fédération DépartementaledesChasseursd’Ille et Vilaineprêteà titre - Monsieur & 1~’IadameMARTIN Pascal, deprêt àusageoucommodat,conformémentauxarticles1875et suivantsducodecivil àMonsieur& MadameMART1NPascal, emprunteur, emprunteur, quiaccepte, lesbiensci-aprèsdésignés: j

1 2 Désignation II estenoutreprécisé quele prêteurseréservedefairetoustravaux qu’il Communede SAINT PEREMARCEN POULET jugerait nécessair~surtout ou partiedesterrainsprêtés enprévenant l’emprunteurpar LieuditBoulienne lettre recommandéeavecaccuséderéceptionun moisauparavant,ce qui estaccepté Diversterrainsennatureexclusivementdeprairiescadastrésdela manière parcedernier. suivante:

• D 149 lha8Sa55ca Caractère gratuit • D 151 OhaO5a5Oca • D 152 Oha36a5Oca Leprésent prêtest consentiàtitre gratuitconformémentaux dispositionsde • D 153 Oha42a32ca l’article 1876 du code civil, les taxes et impôts afférents aux immeublesrestant • D 154 0ha09a35 ca notammentàla chargeduprêteur. •D 155 OhaO7al3 ca li nepourraenaucuncasdonnerlieuà applicationdustatutdufermage. • D 156 Oha2l a89ca •D157 oha43a29ca •D158 Oha16a45 ca •D159 0ha33 a2Oca Faitentroisexemplaires,Hédé, ê le •D274 3 ha85 alOca (~L 13 •D275 2ha44a 10ca soitune contenancetotalededix hectares trentearestrente-huit centiares,ci 10ha30a38 ca

Durée

Ce prêt est fait et consentipour une durée de cinq annéesentièreset consécutivesà compterdu29 septembre2004. Cettedurée pourraêtreprorogéeparpériode decinq annéesd’uncommun accordentrelesparties.

‘I’* Conditions

Ceprêt alieusouslesconditionsordinaireset dedroitenpareillematièreet notammentsouscellessuivantes:

Cesterrainssont et devrontêtre affectés à usagede prairie,tout autre cultureétant totalementinterditesauf accordpréalable et par écrit du prêteur. En casde changementde destination— aprèsaccord duprêteur—‘ cettesituation n’aura qu’un caractèreexceptionnelet provisoire,l’emprunteurs’engageantdèsà présentà remettrelesterrainsconcernésenleur état primitif deprairieà premièreréquisitiondu prêteur. Le prêteurprécise que cesterrainspeuventfaire l’objet d’uneinondation partielleoutotalependantla période hivernale(1” nc’veinbreau Jer mars),desorte que l’emprunteurnepuisseenaucuncasavoirun quelconquerecourscontreleprêteuretne puisseprétendreà aucuneindemnitépourlesdommagesquipourraientenrésulter. Etant ici précisé que cesinondationspeuventavoir tantôt un caractère naturel, tantôt un caractèreartificiel. L’emprunteurdéclarant avoirparfaitement connaissancede ce phénomènedû à la situationgéographiqueet à l’objet de ces terrains.

4

PIECE JOINTE n° 14 PIECE JOINTE n° 15 PIECE JOINTE n° 16 PIECE JOINTE n° 17

NON CONCERNEES

PIECE JOINTE n° 18

CONVENTION ENTRE L’EARL MARTIN ET LE GAEC LA CROIX DE BOIS POUR LA MUTUALISATION DES MOYENS DANS LE CADRE DU PROJET

EARL MARTIN GAEC la Croix de Bois La Métairie de la Mare La Croix de Bois 35430 SAINT-PERE-MARC-EN-POULET 35 LILLEMER

Par la présente convention, nous soussignés, - l’EARL MARTIN, représentée par Mme Monique MARTIN, MM. Pascal et Fabrice MARTIN, - et le GAEC la Croix de Bois, représenté par M. Jean-Luc MALTOUCHE et M. Maxime MARTIN, s’engageons à mutualiser nos moyens dans le cadre du projet de développement de nos élevages de vaches laitières (régime de l’enregistrement après projet).

La fusion des 2 sociétés existantes (EARL MARTIN et GAEC la Croix de Bois) est programmée au 1er avril 2020, pour former le GAEC de la Bruyère.

Les moyens mutualisés sont les suivants : - moyens humains, le projet sera porté par les 5 membres des 2 sociétés existantes, - moyens matériels, tels que les bâtiments d’élevage, le matériel agricole, les ouvrages de stockage des déjections, … - et le plan d’épandage composé des parcellaires actuellement exploités par chacune des 2 structures.

Fait à Saint-Père-Marc-en-Poulet, le …………………………………………….

Signatures Signatures Membres de l’EARL MARTIN Membres du GAEC la Croix de Bois

PIECE JOINTE n° 19

ETUDE DE PLAN D’EPANDAGE DES DEJECTIONS ANIMALES

CONSEIL INDEPENDANT EN ENVIRONNEMENT

EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35)

Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

Demande d’Enregistrement d’un élevage de vaches laitières sur la commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet (35)

ETUDE DE PLAN D’EPANDAGE

GES n°17705 Juillet 2019

AGENCE OUEST AGENCE NORD AGENCE EST AGENCE SUD-EST-CENTRE AGENCE SUD-OUEST Z.I des Basses Forges 80 rue Pierre-Gilles de Gennes 870 avenue Denis Papin La Chapelle - 42155 Forge 35530 NOYAL-SUR-VILAINE 02000 BARENTON BUGNY 54715 LUDRES ST-JEAN ST-MAURICE/LOIRE 79410 ECHIRÉ Tél. 02 99 04 10 20 Tél. 03 23 23 32 68 Tél. 03 83 26 02 63 Tél. 04 77 63 30 30 Tél. 05 49 79 20 20 Fax 02 99 04 10 25 Fax 09 72 19 35 51 Fax 03 26 29 75 76 Fax 04 77 63 39 80 Fax 09 72 11 13 90 e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected]

www.ges-sa.fr - GES S.A.S au capital de 150 000 € - Siège social : L’Afféagement 35340 LIFFRE - RCS Rennes B 330 439 415 - NAF 7219Z EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Sommaire

SOMMAIRE

1. FLUX A TRAITER ET CARACTERISTIQUES DES FERTILISANTS A EPANDRE ______2

2. PRESENTATION DU PLAN D’EPANDAGE ______4

3. CARACTERISTIQUES DES SOLS ET ETUDE D’APTITUDE A L’EPANDAGE ______6

4. ADEQUATION DU PLAN D’EPANDAGE AUX FLUX A EPANDRE ______11

5. STOCKAGE DES EFFLUENTS ______14

6. MODALITES TECHNIQUES DE REALISATION DES EPANDAGES ______15

ANNEXES ET CARTES ______19

Rapport GES n° 17705 1 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

ETUDE DE PLAN D’EPANDAGE

Le plan de cette étude est basé sur le contenu des articles 26 et 27 « Epandage des effluents d’élevage » et l’annexe I de l’arrêté du 27/12/2013, relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées élevage bovin relevant du régime de l’enregistrement au titre de la rubrique n°2101.

Dans la continuité de son activité d’élevage, l’EARL MARTIN souhaite maintenir et étendre son plan d’épandage actuel pour la valorisation agricole des effluents d’élevage. Le projet sera réalisé avec les parcellaires de l’EARL MARTIN et du GAEC la Croix de Bois.

Les effluents d’élevage sont actuellement valorisés par épuration agronomique sur des plans d’épandage déclarés par récépissé de déclaration : - du 21/05/2014 pour l’EARL MARTIN (pas de modification des surfaces), - du 09/11/2016 pour le GAEC la Croix de Bois (ajout de 6 ha par rapport à la situation déclarée en 2016).

La valorisation par épandage constitue un traitement prévu par l’arrêté du 27 décembre 2013.

1. FLUX A TRAITER ET CARACTERISTIQUES DES FERTILISANTS A EPANDRE

1.1. FLUX A TRAITER

Les quantités d’éléments fertilisants maîtrisables produits à terme sont calculées à partir des restitutions unitaires des animaux, des effectifs prévus et de leur mode d’alimentation.

Tableau 1.1 : Flux fertilisants théoriques après projet

Présence Rejet unitaire en Flux maitrisable Bovins Logement Flux total (kg/an) bâtiment kg/an/animal (kg/an) Effectif Type Type Mois N P2O5 K2O N P2O5 K2O N P2O5 K2O présent Aire Vaches paillée + 350 9,5 91 38 118 31850 13300 41300 25215 10529 32696 laitières exercice lisier Génisse lait 25 9 54 25 84 1350 625 2100 1012 469 1575 > 2 ans Génisse lait 112 8 42,5 18 65 4760 2016 7280 3176 1344 4853 1 à 2 ans Génisse lait 113 Aire 12 25 7 34 2825 791 3842 2825 791 3842 < 1 an paillée Bovin intégrale engraissement 40 12 40,5 25 46 1620 1000 1840 1620 1000 1840 1 à 2 ans Bovin engraissement 41 12 20 14 25 820 574 1025 820 574 1025 < 1 an TOTAL ELEVAGE - - - - - 43225 18306 57387 34665 14707 45831

Rapport GES n° 17705 2 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

1.2. NATURE ET QUANTITES DES EFFLUENTS

La quantité d’effluents produits en situation future est issue des calculs réalisés lors de la vérification du bon dimensionnement des ouvrages de stockage d’effluents (estimation logiciel Pré-Dexel).

Après projet, les quantités prévisionnelles de déjections maîtrisables produites seront de :

V 6500 m3 de lisiers et eaux vertes et blanches (12,6 tN/an), V 4000 tonnes de fumiers de bovins (22,1 tN/an).

1.3. VALEUR FERTILISANTE

La valeur fertilisante des effluents à épandre est estimée à partir des flux futurs et des quantités maîtrisables prévisionnelles.

Tableau 1.2 : Valeur fertilisante effluents d’élevage (kg/m³ ou t)

P2O5 N total K2O total Lisier de bovins + EB + EV * 1,9 0,8 2,5 Fumier de bovins 5,5 2,4 7,4 * Eaux blanches et eaux vertes

Les teneurs en éléments fertilisants démontrent l’intérêt agronomique des effluents d’élevage.

1.4. BOUES LAITERIE DE ST-MALO

L’EARL MARTIN est inscrite dans le plan d’épandage des boues de la Laiterie de St- Malo, sur une partie de son parcellaire. Ces épandages sont autorisés par arrêté préfectoral du 03/04/2009, modifié le 11/01/2017.

Le projet ne modifiera pas ces données et les parcelles mises à disposition de la Laiterie de St-Malo seront inchangées (71,8 ha mis à disposition, dont 60,8 ha aptes à l’épandage des boues).

Une convention d’épandage a été établie entre l’EARL MARTIN et la Laiterie de St- Malo en date du 26 juillet 2010.

Tableau 1.3 : Flux issus de la Laiterie de Saint-Malo (boues IAA ; en kg/an)

P2O5 N total K2O total Boues IAA – Laiterie de Saint-Malo 2 185 1 407 331

Rapport GES n° 17705 3 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

2. PRESENTATION DU PLAN D’EPANDAGE

2.1. PRESENTATION DES EXPLOITATIONS

Le projet est porté par les 2 exploitations agricoles suivantes : - l’EARL MARTIN, - le GAEC la Croix de Bois.

Tableau 2.1 : Surfaces du plan d’épandage Surface Mise à Exploitations SAU (ha) Disposition (ha) EARL MARTIN 109,5 109,5 GAEC la Croix de Bois 146,0 146,0 255,5 255,5

Tableau 2.2 : Liste des cultures pratiquées sur la SAU (après projet)

Culture Surface (ha) Surface (%) Blé tendre (paille exportée) 30,0 12 % Maïs fourrage 175,0 68 % Prairie temporaire 50,0 20 % Jachères et autres utilisations 0,5 < 1 % RGI dérobée* 30,0 - * cultures fourragères dérobées

Les données sont synthétisées dans le bilan de fertilisations présenté en annexe 1.

2.2. COMMUNES CONCERNEES

Le plan d’épandage est réparti sur 9 communes du département de l’Ille-et-Vilaine.

Tableau 2.3. : Communes concernées par le plan d’épandage Surface Zone d’Actions Bassin Versant Commune Zone Vulnérable (ha) Renforcées (ZAR) Algues Vertes La Fresnais 28,9 Oui Non Non La Gouesnière 12,9 Oui Non Non Lillemer 95,2 Oui Non Non Miniac-Morvan 3,6 Oui Non Non Plerguer 10,8 Oui Non Non Roz-Landrieux 8,1 Oui Non Non Saint-Guinoux 7,2 Oui Non Non Saint-Méloir-des-Ondes 8,0 Oui Oui Non Saint-Père-Marc-en-Poulet 80,8 Oui Non Non Total 255,5 - - -

Les surfaces du plan d’épandage représentent 255,5 ha.

Rapport GES n° 17705 4 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

2.3. LOCALISATION DU PLAN D’EPANDAGE

La majorité des parcelles est proche des 2 sites d’élevage (la Métairie de la Mare à Saint-Père- Marc-en-Poulet et la Croix de Bois à Lillemer).

Les surfaces du plan d’épandage des effluents d’élevage les plus éloignées sont situées à environ 7,5 km du siège de l’exploitation (parcelles localisées sur Saint-Benoît-des-Ondes).

Localisation des parcelles du plan d’épandage

Zone Natura 2000 Baie du Mont St-Michel

La Croix de Bois

La Métairie de la Mare

Zone Natura 2000 Baie du Mont St-Michel

Rapport GES n° 17705 5 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

3. CARACTERISTIQUES DES SOLS ET ETUDE D’APTITUDE A L’EPANDAGE

3.1. CONTEXTE GEOLOGIQUE

La carte géologique éditée par le BRGM (site InfoTerre) indique, sur la zone d’étude, la présence de : - grès et schistes micacés (briovériens) au nord-ouest du plan d’épandage, y compris sur le site de la Métairie de la Mare, ainsi qu’à Plerguer, - tangues du marais blanc au centre du plan d’épandage (site de la Croix de Bois), - tourbes du marais noir au sud-est de la zone d’étude (de part et d’autre du bourg de Lillemer).

Sur le terrain, ces formations ont bien été rencontrées.

On rencontre également des sols développés localement : - sur colluvions au niveau d’axes constitués par les talwegs. Ils sont formés de sols indifférenciés et plus ou moins hydromorphes. Ces axes constituent des lieux de circulation préférentielle de l’eau. Ces sols peuvent bénéficier de l’épandage en période de déficit hydrique des sols. Les plus hydromorphes ont été exclus de l’épandage, - sur alluvions à proximité immédiate de certains cours d’eau.

3.2. ETUDE AGRO-PEDOLOGIQUE

3.2.1. Méthode de cartographie

Le document utilisé sur le terrain et pour le report du travail est un fond de l’Institut Géographique National, à l’échelle du 1/10 000ème. Des sondages à la tarière à main (1,20 m) ont été effectués sur l’ensemble du parcellaire étudié. Des observations complémentaires ont été réalisées sur l’état et la portance du sol, la végétation et son état, la topographie, des coupes de sols.

A chaque sondage, sont notés les caractères suivants : - la succession des horizons et leur texture dominante, - la couleur des horizons, - la structure et le comportement physique des différents horizons, - le niveau d’apparition et l’intensité de l’hydromorphie, - la profondeur du sol, - la nature du substrat et son degré d’altération.

La carte d’aptitude des sols à l’épandage des effluents d’élevage a été établie sur la base de cette prospection.

L’inventaire des zones humides (source SAGE Rance Frémur baie de Beaussais et Bassins côtiers de la région de Dol-de-Bretagne) a été pris en compte.

Rapport GES n° 17705 6 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

3.2.2. Principaux types de sols observés

Sols sur grès et schistes micacés :

Ces sols sont majoritairement : o bruns, sains (exempts de traces d’hydromorphie), o bruns avec quelques traces d’hydromorphie à partir de 40 cm de profondeur.

La profondeur d’observation du substrat est le plus souvent comprise entre 40 cm et 80 cm de sol.

Leur aptitude à l’épandage est bonne. Le potentiel agronomique est intéressant (polyculture : prairies, céréales et maïs).

Sols sur marais blanc :

Ces sols sont majoritairement bruns et sains. Les traces d’hydromorphie sont rencontrées à partir de 60 cm de profondeur.

La profondeur d’observation du substrat est de l’ordre de 90 à 100 cm.

Leur aptitude à l’épandage est bonne. Le potentiel agronomique est également intéressant (céréales et maïs).

Sols sur marais noir :

Ces sols sont majoritairement bruns et marqués par l’hydromorphie à partir de 30-40 cm de profondeur.

La profondeur d’observation du substrat est de l’ordre de 80 à 90 cm.

Leur aptitude à l’épandage est plutôt moyenne. Le potentiel agronomique est moindre (prairies majoritairement).

Sols colluviaux :

Ces sols jouent un rôle important dans la circulation des eaux superficielles en période pluvieuse. Le degré d’hydromorphie de ces sols est variable.

Sols alluviaux :

Ces sols présentent une hydromorphie marquée. Ils sont localisés à proximité immédiate des cours d’eau. Ils ont été écartés des surfaces aptes aux épandages.

Les sols sont indifférenciés, toujours fortement hydromorphes. La texture est marquée par l'argile.

Rapport GES n° 17705 7 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

3.3. ZONES HUMIDES

La cartographie des zones humides a été collectée auprès des 2 SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) du secteur d’étude : - SAGE Rance, Frémur et baie de Beaussais , - SAGE bassins côtiers de l arégion de Dol-de-Bretagne.

Le programme d’actions régional de Bretagne prévoit pour les zones humides l’interdiction de remblaiement, drainage et creusement (hors exceptions liées à l’entretien de ces zones, à l’extension de bâtiments et de création de retenus d’eau pour l’irrigation de cultures légumières), ainsi que l’interdiction de retournement de prairies permanentes.

Les règlements des 2 SAGE prévoient d’éviter la dégradation des zones humides, ou dans les cas où cette dégradation serait inévitable de mettre en place des mesures compensatoires.

Dans ces secteurs répertoriés comme « zones humides", l’étude pédologique avec parcours des parcelles a permis de déterminer différentes zones. a secteur localisé au sud-est du site de la Métairie de la Mare (Cf. plan 5 en annexe Cartes 2) :

Ces parcelles présentent une hydropmorphie marquée (= aptitude 0 ; pas d’épandage) à modérée (= aptitude 1 ; épandage sous conditions) souvent observée dans l’horizon de surface. La texture principale est limono-argileuse.

Ces parcelles sont exploitées en prairies et font l’objet d’une convention entre les agriculteurs et la Fédération Départementale des Chasseurs d’Ille-et-Vilaine (convention du 01/09/2004). a secteur de Lillemer (Cf. plans 6 et 7 en annexe Cartes 2) :

Ces parcelles présentent une hydropmorphie modérée (= aptitude 1 ; épandage sous conditions) observée à partir de 30 cm. La texture principale est également limono-argileuse. Certains îlots culturaux présentent un enrichissement en matières organiques, d’où le nom de « marais noir ».

Les parcelles du « marais noir » sont majoritairement implantées en prairies et en cultures de printemps. Des bandes enherbées sont implantées à proximité des canaux.

Les parcelles définies comme zones humides sont recensées en annexe 2 de l’étude d’incidence Natura 2000 (Cf. PJ n°13). Elles représentent 81 ha.

Sur parcelles, les préconisations d’épandage d’épandage de déjections animales sont les suivantes : - épandage exclusivement en période de déficit hydrique des sols (= « période sèche »), - épandage aux doses agronomiques conseillées,

Rapport GES n° 17705 8 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

NB : L’article 3.2.2 et l’annexe 5 du 6ème PAR (arrêté du 02/08/2018) prévoit une dérogation pour l’implantation des cultures intermédiaires sur les Marais de Dol. Il précise notamment : « L’implantation d’un couvert végétal sur le secteur des Marais de Dol de Bretagne et des polders du Mont St Michel n’est pas obligatoire compte tenu des caractéristiques pédologiques spécifiques. »

La fertilisation raisonnée des parcelles en zones humides n’implique aucunement une dégradation, mais rentre dans le cadre de l’entretien normal de ces parcelles agricoles.

Il n’existe pas d’incompatibilité entre préserver une zone humide et apporter une fertilisation organique raisonnée, dans le cadre d’une exploitation agricole de la parcelle, sachant que les « zones humides » concernées ne correspondent en aucun cas à des sols gorgés d’eau de façon permanente ou temporaire.

3.4. APTITUDE DES SOLS A L’EPANDAGE ET EXCLUSIONS REGLEMENTAIRES

L’étude agro-pédologique réalisée sur le terrain à partir de sondages à la tarière permet de classer les sols selon leur aptitude à l’épandage des effluents d’élevage.

Les classes d’aptitude des sols sont les suivantes : - Classe 2 : bonne aptitude à l’épandage, - Classe 1 : aptitude moyenne à l’épandage (épandage déconseillé en période d’excédent hydrique des sols), - Classe 0 : aptitude nulle à l’épandage toute l’année.

Enfin, nous avons tenu compte des exclusions réglementaires en vigueur en Bretagne (programme d’actions régional du 2 août 2018 ainsi que l’arrêté du 27/12/2013).

Tableau 3.1 : Distances d’exclusions réglementaires retenues pour l’EARL MARTIN

Arrêté modifié du 27/12/2013 (enregistrement) Fumiers de bovins compacts * : 15 m Tiers Lisiers et eaux blanches et vertes : 15 m (injection directe dans le sol) Cours d’eau 10 m (présence de bandes enherbées ne recevant aucun intrant) Point de prélèvement d’eau destinée 50 m à la consommation humaine Puits 35 m * non susceptibles d’écoulement, après un stockage de 2 mois sous les animaux

La carte d’aptitude des sols à l’épandage des effluents d’élevage sur fond IGN au 1/10 000ème figure en annexe « Cartes 2 ».

Rapport GES n° 17705 9 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

Le plan d’épandage est présenté sur fond IGN avec mention des îlots PAC afin d’uniformiser les données vis-à-vis des cahiers d’épandage des agriculteurs et des déclarations administratives.

Tableau 3.2 : Répartition des surfaces par classe d’aptitude (ha) Exclusions Surface Aptitude 2 Aptitude 1 Aptitude 0 Tiers, cours d’eau, points d’eau, autres 255,5 140,2 90,2 8,0 17,1

Les sols aptes à l’épandage (aptitudes 2 et 1) représentent une surface de 230,4 hectares soit 90 % du parcellaire étudié.

La répartition des surfaces par classe d’aptitude est détaillée dans les relevés parcellaires en annexe 2 de cette note. Les risques érosifs sont présentés en annexe 3.

3.5. CARTOGRAPHIE

Conformément à l’annexe 1 de l’arrêté modifié du 27 décembre 2013, les cartes suivantes du plan d’épandage étendu sont présentées en annexe :

- Carte 1 : carte au 1/25 000ème de localisation des sites d’élevage et du périmètre d’étude,

- Cartes 2 : cartes au 1/10 000ème du plan d’épandage (aptitudes à l’épandage et exclusions).

Rapport GES n° 17705 10 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

4. ADEQUATION DU PLAN D’EPANDAGE AUX FLUX A EPANDRE

4.1. DIMENSIONNEMENT DU PLAN D’EPANDAGE - METHODOLOGIE ET DONNEES DE REFERENCE

L’objectif de cette vérification est de montrer que le plan d’épandage dispose globalement d’une disponibilité agronomique suffisante pour valoriser les éléments fertilisants totaux contenus dans les effluents d’élevage sans risque de surfertilisation et conformément à la réglementation en vigueur.

Un bilan de fertilisation (exportations des cultures - restitutions des déjections animales) a été réalisé pour chaque exploitation, sur les bases les plus récentes (CORPEN, circulaires interministérielles du 6 août 2002 et 15 mai 2003 relatives à la mise en œuvre de la réforme du PMPOA, l’arrêté ministériel du 19 décembre 2011 modifié relatif au programme d'actions national).

Le bilan de fertilisation de l’exploitation agricole est établi selon l’annexe « Modalités de calcul du dimensionnement du plan d’épandage » des arrêtés du 27 décembre 2013 relatifs aux prescriptions générales applicables aux élevages (autorisation, enregistrement et déclaration).

Le principe de base de la fertilisation raisonnée est le suivant :

APPORTS CULTURE Déjections animales, Boues STEP Rendement et exportations N, P, K Engrais minéraux (si besoin) Références CORPEN

SOL : Maintien du stock de matière organique constant sur le long terme

L’équilibre de la fertilisation totale par la stricte compensation des exportations des cultures (apports = exportations) permet l’entretien du potentiel de fertilité du sol (réserves maintenues constantes).

L’agrégation des disponibilités de l’exploitation permet de dimensionner le plan d’épandage dans sa globalité.

La disponibilité du plan d’épandage (= exportations des cultures – restitutions des animaux), est comparée aux flux contenus dans les effluents d’élevage.

Rapport GES n° 17705 11 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

Par ailleurs, la répartition des déjections animales est réalisée au prorata des surfaces épandables :

Maîtrisables Sur surface épandable

Déjections au % du temps au pâturage Sur prairies épandables

réparties uniformément sur les pâtures Non maîtrisables

Sur prairies non épandables

4.2. BILAN DE FERTILISATION DE L’EXPLOITATION

L’exploitation agricole a été présentée aux chapitres 1 et 2.

Le bilan de fertilisation de l’exploitation (Cf. annexe 1) présente notamment le cheptel projeté (enregistrement) ainsi que l’assolement cultural prévisionnel (rendement moyen = 5 dernières années – 2 années extrêmes). Les données des rendements correspondent à ceux retenus dans le Plan Prévisionnel de Fumure de l’EARL MARTIN.

Ù Indice global

L’arrêté modifié du 19 décembre 2011 impose, à l’échelle de l’exploitation, le respect d’un apport maximal d’azote organique contenu dans les effluents d’élevage épandus annuellement à 170 kg d’azote sur la Surface Agricole Utile (SAU).

Tableau 4.1 : Charge en azote d’origine d’élevage sur l’exploitation (kgN/haSAU/an)

Effluents Indice global Valeur limite – SAU Exploitation d’élevage (kgNorg Programme d’actions (ha) (kg/an) élevage/ha) (kgNorg élevage/ha) EARL MARTIN 255,5 43 225 169 170 (après projet)

Après projet, l’EARL MARTIN présente un indice global azoté d’origine animale (élevage) inférieur au seuil réglementaire de 170 kg/ha.

Rapport GES n° 17705 12 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

4.3. DISPONIBILITES AGRONOMIQUES DU PLAN D’EPANDAGE

Le tableau ci-après présente le bilan global sur les surfaces épandables mises à disposition (230,4 ha aptes à valoriser les déjections d’élevage).

Tableau 4.2 : EARL MARTIN - Bilan du plan d’épandage (t/an) Flux fertilisants (t/an) N total P2O5 total K2O Disponibilités agronomiques (230,4 ha épandables) 54,5 20,8 56,6 Effluents d’élevage à épandre * 42,4 18,0 56,3 Autres apports organiques (Boues Laiterie de St-Malo) 2,2 1,4 0,3 Bilan : marge de sécurité 9,9 1,4 équilibre Besoin en fertilisation complémentaire * restitutions maîtrisables + restitutions non maîtrisables sur les prairies épandables

Le plan d’épandage est suffisamment dimensionné pour valoriser la totalité des flux fertilisants contenus dans les effluents d’élevage de l’EARL MARTIN après projet.

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5. STOCKAGE DES EFFLUENTS

5.1. OUVRAGES DE STOCKAGE

• Lisiers et effluents liquides

Les lisiers et effluents liquides (eaux blanches de salle de traite, eaux vertes) sont stockés dans les ouvrages existants suivants : - site de la Métairie de la Mare : 583 m3 utiles (fosse circulaire non couverte), - site de la Croix de Bois : 250 m3 utiles (fosse circulaire non couverte, transfert possible depuis le siège d’exploitation), - soit un volume utile existant de 833 m3.

L’EARL MARTIN prévoit la construction d’une nouvelle fosse de stockage (circulaire, béton, semi-enterrée) de 4 708 m3 utiles en complément.

La capacité de stockage globale sera de 5 541 m3 utiles, soit 9,5 mois de stockage.

• Fumiers

Après projet, les fumiers des veaux d’élevage (âge < 6 mois) seront curés une fois par mois et stockés dans la fumière existante du site de la Métairie de la Mare (fumière 3 murs, 375 m2). Les autres fumiers pailleux (génisses et bovins à l’engrais) séjourneront 2 mois minimum sous les animaux et seront stockés au champ avant épandage.

Le site de la Croix de Bois dispose également d’une fumière existante de 120 m2, qui ne sera pas utilisée après projet.

La capacité de stockage globale sera de 495 m2, soit plus de 12 mois de stockage.

5.2. CONFORMITE REGLEMENTAIRE DU STOCKAGE DES EFFLUENTS

La conformité des ouvrages de stockage a été étudiée par le logiciel Pré-Dexel (Cf. synthèse en annexe 4).

Tableau 5.1 : Capacité de stockage des effluents d’élevage

Capacité utile disponible Capacité minimale Type d’effluents Commentaire en situation future réglementaire Lisiers de bovins 5 541 m3 6 mois * et effluents 9,5 mois de stockage ** Capacités de stockage 4 à 5,5 mois * 495 m2 conformes Fumier de bovins selon le temps de > 12 mois de stockage ** pâturage des animaux * Source : Programme d’Actions National ** Source : Pré-Dexel

Après projet, les capacités de stockage de l’élevage seront supérieures aux capacités prescrites par l’arrêté modifié du 19/12/2011.

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6. MODALITES TECHNIQUES DE REALISATION DES EPANDAGES

Les opérations d’épandage sont et seront réalisées par les matériels suivants : - Epandeur à fumier (15 tonnes) équipés d’un essieu unique et de hérissons verticaux permettant d’épandre à faible dose ; propriété de l’EARL MARTIN, - Tonnes à lisier (diverses capacités) équipées d’enfouisseurs permettant une injection directe dans le sol ; ETA LOUVET à Roz-Landrieux.

Ces matériels d’épandage sont équipés de pneus basse pression.

6.1 PERIODES D’EPANDAGE

L’épandage des déjections animales est confronté à trois types de contraintes : - contraintes climatiques, - contraintes agronomiques, - contraintes réglementaires.

6.1.1 Contraintes climatiques

En période hivernale pluvieuse, il convient de respecter scrupuleusement l’aptitude à l’épandage des parcelles et de pratiquer les épandages uniquement sur les surfaces d’aptitude 2. Dans ces conditions, les risques de lessivage ou de ruissellement seront minimisés par la capacité du sol à retenir les éléments fertilisants.

En période froide, les apports seront valorisés plus lentement du fait du ralentissement des processus de transformation dans le sol et des besoins des cultures.

D’une manière générale, les épandages sur terrain laissé nu sont à proscrire. Il est préférable de pratiquer les épandages sur les sols couverts de végétation ou prêts à semer ou à retourner.

6.1.2 Contraintes agronomiques

L'épandage n'est pas possible sur toutes les cultures et quel que soit leur stade de végétation.

Les possibilités et les précautions à prendre sont présentées pour les principales cultures épandues.

♦ Les céréales

Les apports de lisier sont parfois effectués sur céréales au mois de février-mars, à l’aide d’une rampe équipée de pendillards en substitution des apports d’engrais minéral.

♦ Les cultures de printemps (maïs)

Les épandages de lisiers et fumiers pourront être réalisés avant l’implantation des cultures (maïs fourrage par exemple) et ce au minimum quelques semaines avant le semis pour éviter les phénomènes de « faim d’azote ».

♦ Les prairies

Les prairies offrent une grande souplesse pour les épandages de déjections animales. En effet, ces épandages pourront être réalisés entre le 1er février et le 30 septembre en fonction du pâturage et des récoles (fauche, ensilage). Les prairies exploitées dans le marais sont fauchées en dehors des périodes de nidification des oiseaux (Cf. étude d’incidence Natura 2000 en PJ n°13).

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♦ Les cultures fourragères dérobées

Il s’agit de cultures intermédiaires qui s’insèrent entre les céréales et les maïs. Ces cultures constituent un complément fourrager et permettent de couvrir les sols en période hivernale (implantation de juillet-août à avril).

Les épandages pourront être réalisés en été (juillet ou août après la moisson et la récolte des pailles) avant semis des cultures dérobées.

♦ Les épandages sur landes, friches ou bois sont à proscrire car ces terres n’assurent aucune exportation justifiant des apports.

6.1.3 Contraintes réglementaires

Les prescriptions suivantes ont été prises en compte : - programme d’actions national (arrêté modifié du 19 décembre 2011), - programme d’actions régional de Bretagne – 6ème PAR (arrêté du 2 août 2018), - le référentiel régional de mise en œuvre de l’équilibre de la fertilisation azotée pour la Bretagne (arrêté du 17/07/2017).

Tableau 6.1 : Calendrier d’épandage des fumiers (fertilisant de type I – rapport C/N > 8) Arrêté du 2 août 2018 relatif au programme d’actions régional – 6ème PAR

JF AM MJONSAJ D Sols non cultivés, CIPAN, légumineuses (sauf luzerne) Cultures implantées à l’automne ou en fin d’été (autre que colza) Colza 65 uNeff 50 uNeff 40 uNeff Cultures dérobées et priairies de moins récolte en récolte en de 6 mois fin d'année fin d'année

Cultures implantées au printemps (autres que maïs) y compris les prairies implantées depuis moins de 6 mois

Maïs Prairies implantées depuis plus de 6 mois dont prairies permanentes, luzerne Autres cultures (cultures pérennes - vergers, vignes, cultures légumières, et cultures porte-graines)

Epandage autorisé Epandage interdit Epandage autorisé avec limitation de dose

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Tableau 6.2 : Calendrier d’épandage des lisiers (fertilisant de type II – rapport C/N < 8) Arrêté du 2 août 2018 relatif au programme d’actions régional – 6ème PAR

JFMAMJJA SOND Sols non cultivés, CIPAN, légumineuses (sauf luzerne) Cultures implantées à l’automne ou en fin d’été (autre que colza) : blé, orge Colza < 65 uNeff <50 uNeff <40 uNeff Cultures dérobées avant maïs si récolte en si récolte en (Cultures intermédiaires récoltées) fin d'année fin d'année Prairie de moins de 6 moins implantées à l'automne ou en fin d'été Cultures implantées au printemps (autres que maïs) y compris les prairies implantées depuis moins de 6 mois

Maïs ZI*

Prairies implantées depuis plus de 6 mois dont prairies permanentes, luzerne Autres cultures (cultures pérennes - vergers, vignes, cultures légumières, et cultures porte-graines)

Epandage autorisé Epandage interdit Epandage autorisé avec limitation de dose

* Par rapport au 5ème programme d'actions régional, les dates d'interdiction d'épandage pour les lisiers restent les mêmes, hormis la possibilité d'une dérogation préfectorale pour les épandages avant maïs entre le 1er et le 15 mars, en cas de situation météorologique favorable et d'une demande émise par une structure régionale de type syndical, consulaire ou économique.

6.2 JUSTIFICATION DES DOSES D’APPORTS PARCELLAIRES

L’EARL MARTIN tient à jour un plan prévisionnel de fumure conformément à la réglementation.

La méthodologie de calcul des doses d’épandage est celle du « Bilan Prévisionnel » fixée par : - l’arrêté du Préfet de la Région Bretagne en date du 17 juillet 2017, établissant le « référentiel régional de mise en œuvre de l’équilibre de la fertilisation azotée pour la région Bretagne », - l’arrêté du 2 août 2018 établissant le programme d’actions régional de la Bretagne – 6ème PAR.

Cette méthode des bilans consiste à mettre en adéquation les besoins culturaux d’une parcelle donnée par rapport aux fournitures du sol et s’appuie uniquement sur l’azote efficace.

L’azote efficace est défini par le Programme d’actions national comme la somme de l'azote minéral et la fraction minéralisable de l'azote organique.

L’annexe 11 du référentiel régional de Bretagne précise les coefficients d’équivalence engrais pour les Produits Résiduaires Organiques (PRO) en fonction des cultures et des périodes d’épandage. Cf. tableau 6.3 ci-après

Rapport GES n° 17705 17 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude de plan d’épandage

Tableau 6.3 : Coefficients d’équivalence engrais pour les déjections de l’EARL MARTIN Arrêté du 17 juillet 2017 établissant le référentiel régional de fertilisation

Céréales Maïs Prairies Produit épandu Printemps Automne Printemps Année

Fumier de bovins 0,15 * 0,10 0,25 0,10

Lisier de bovins 0,45 Interdiction 0,50 0,55

* utilisation non recommandée

6.3 JPP – JOURS DE PRESENCE DE PATURAGE

L’outil de calcul des indicateurs de pression de pâturage et de vérification du respect des plafonds et seuils critiques (version JPP-2019-V1) est présenté en annexe 5 pour le projet de l’EARL MARTIN.

Les dispositions du 6ème PAR en terme de pression de pâturage sont respectées pour le projet.

6.4 PVEF – PROJET DE VALORISATION DES EFFLUENTS D’ELEVAGE ET DE FERTILISATION DES CULTURES

Le PVEF (version PVEF 2019-V1.0 / février 2019) est présenté en annexe 6 pour le projet de l’EARL MARTIN.

Les bilans du projet agronomique de l’exploitation sont favorables.

6.5 LES MODALITES DE SURVEILLANCE DES OPERATIONS D’EPANDAGE

Un cahier d'épandage est et sera régulièrement tenu à jour par l’EARL MARTIN. A chaque opération d'épandage, y sont notés : - la date, - la référence de la parcelle épandue à partir de son numéro PAC, - le type de déjections, - la quantité épandue et la surface, - la culture destinataire.

Ce cahier d’épandage assure une traçabilité des pratiques d’épandage.

Rapport GES n° 17705 18 Juillet 2019 EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) Etude préalable à l’épandage

ANNEXES ET CARTES

1 Bilan de fertilisation de l’EARL MARTIN

2 Relevés parcellaires

3 Risques érosifs

4 Etude Pré-Dexel

5 Calcul JPP – Jours de Présence de Pâturage

6 PVEF - Projet de Valorisation des Effluents d’élevage et de Fertilisation des cultures

Carte 1 Localisation des sites d’élevage et du plan d’épandage (Fond IGN – échelle 1/25 000ème)

Cartes 2 Plan d’épandage (Fond IGN – échelle 1/10 000ème)

Rapport GES n° 17705 19 Juillet 2019

ANNEXE 1

Bilan de fertilisation de l’EARL MARTIN

BILAN DE FERTILISATION SUR L'EXPLOITATION

PRESENTATION DE L'EXPLOITATION

Exploitant EARL MARTIN Ha SAU 255,5 Structure agricole EARL Surf.épandable 230,4 Adresse La Métairie de la Mare SPE 230,4 Commune Saint-Père-Marc-en-Poulet SPNE 4,8 Canton Dol-de-Bretagne SDN 235,2

ZV Anc. ZES ZAR BVAV

SURFACES AGRICOLES ET EXPORTATIONS CULTURALES

Exportations des surfaces Surface Exportations unitaires Exportations de la SAU SAU épandables Culture épandable Rendement (kg/q ou tMS) (kg/an) (ha) (kg/an) (ha) N P 2 O 5 K 2 O N P 2 O 5 K 2 O N P 2 O 5 K 2 O

Blé tendre (paille exportée) 30,0 27,1 90 q/ha 2,5 1,1 1,7 6750 2970 4590 6098 2683 4146 Jachère et autres utilisations 0,5 0,0 0 0,0 0,0 0,0 0 0 0 0 0 0 Maïs fourrage 175,0 158,1 16 t MS/ha 12,5 5,5 12,5 35000 15400 35000 31620 13913 31620 Ray-grass intercalaire ensilage * 30,0 27,0 5 t MS/ha 19,2 6,9 18,8 2880 1035 2820 2592 932 2538 Pâture 4 semaines 50,0 45,2 9 t MS/ha 35,0 8,0 45,0 15750 3600 20250 14238 3254 18306

Total 255,5 230,4 60380 23005 62660 54548 20782 56610 Intercalaires * 30,0 27,0

ELEVAGES ET RESTITUTIONS DES ANIMAUX

Présence Référence de rejet Flux maîtrisable Effectif maximum Présence Flux total (kg/an) Animaux bâtiment par animal (kg/an) à épandre (kg/an) Production annuelle (mois) (mois) N P 2 O 5 K 2 O N P 2 O 5 K 2 O N P 2 O 5 K 2 O

Bovins UGB

Mâle engraissement 0-1 an 41 0,3 12 12 20 14 25 820 574 1025 820 574 1025 Femelle +2 ans 25 0,7 9 12 54 25 84 1350 625 2100 1012 469 1575 Femelle croissance 1-2 ans 112 0,6 8 12 42,5 18 65 4760 2016 7280 3173 1344 4853 Femelle 0-1 an 113 0,3 12 12 25 7 34 2825 791 3842 2825 791 3842 Vache laitière -4m, +8000kg 350 1,15 9,5 12 91 38 118 31850 13300 41300 25215 10529 32696 Bovin engraissement 1-2 ans 40 0,6 12 12 40,5 25 46 1620 1000 1840 1620 1000 1840

Total bovins 557,4 43225 18306 57387 34665 14707 45831 TOTAL Elevage 43225 18306 57387 34665 14707 45831

Flux valorisé (kg/an) Périmètre d'épandage Nature Quantité Observations N P 2 O 5 K 2 O

Boues IAA - Laiterie de St Malo (35) import - autres produits organiques 24 tMS/an 2185 1407 331

SITUATION REGLEMENTAIRE (kg/ha) BILAN AGRONOMIQUE DES SURFACES EPANDABLES (kg/an) Indice Global Valeur limite - Programme d'Action

N 169 170 N P 2 O 5 K 2 O

Capacité d'exportation du périmètre épandable 54548 20782 56610 OBSERVATIONS Restitutions non maîtrisables sur prairies épandables 7738 3253 10447 Flux maîtrisable à épandre 34665 14707 45831

Importations de déjections animales 0 0 0

Autres importations 2185 1407 331

Exportation ou traitement 0 0 0

Marge de sécurité 9960 1415 1 Besoin en fertilisation complémentaire

ANNEXE 2

Relevés parcellaires

RELEVE PARCELLAIRE

EARL MARTIN La Métairie de la Mare 35430 SAINT-PERE-MARC-EN-POULET

Exclusions Motifs Commune Ilot PAC Surface Aptitude 2 Aptitude 1 Aptitude 0 Plan réglementaires exclusions FRESNAIS(LA) EM 01 0,5200 0,5200 3 FRESNAIS(LA) EM 35 1,8100 1,7695 0,0405 Tiers 3 FRESNAIS(LA) EM 36 0,2400 0,2400 3 FRESNAIS(LA) EM 42 0,3400 0,3400 3 FRESNAIS(LA) EM 54 0,6200 0,6199 0,0001 Cours d’eau 3 FRESNAIS(LA) EM 55 0,2500 0,2500 Tiers 3 FRESNAIS(LA) EM 56 0,8700 0,7514 0,1186 Cours d’eau 4 FRESNAIS(LA) EM 57 0,4300 0,3497 0,0803 Tiers 4 GOUESNIERE(LA) EM 25 0,3200 0,3200 3 GOUESNIERE(LA) EM 27 0,5600 0,5331 0,0269 Cours d’eau 3 GOUESNIERE(LA) EM 28 0,9700 0,9700 3 GOUESNIERE(LA) EM 29 0,5600 0,5143 0,0457 Cours d’eau 3 GOUESNIERE(LA) EM 30 1,7500 1,7500 3 GOUESNIERE(LA) EM 31 1,6400 1,5683 0,0717 Cours d’eau 3 GOUESNIERE(LA) EM 32 0,8800 0,8775 0,0025 Cours d’eau 3 LILLEMER EM 02 1,4300 1,4300 6 LILLEMER EM 03 1,7600 1,7600 6 LILLEMER EM 04 0,4400 0,4061 0,0339 Cours d’eau 6 LILLEMER EM 05 0,6300 0,5915 0,0385 Cours d’eau 6 LILLEMER EM 06 1,6000 1,6000 6 LILLEMER EM 08 0,2900 0,2900 Tiers 6 LILLEMER EM 37 5,7600 5,0233 0,7367 Cours d’eau 3 LILLEMER EM 38 0,9400 0,9110 0,0290 Cours d’eau 3 LILLEMER EM 39 2,8000 2,8000 3 LILLEMER EM 40 1,5600 1,5600 3 LILLEMER EM 44 1,2000 1,0130 0,1870 Cours d’eau 6 LILLEMER EM 45 0,7200 0,6971 0,0229 Cours d’eau 6 LILLEMER EM 46 0,5000 0,5000 6 LILLEMER EM 47 0,4800 0,4800 6 LILLEMER EM 48 0,9400 0,8009 0,1391 Cours d’eau 6 LILLEMER EM 49 0,4100 0,4100 3 LILLEMER EM 50 1,0900 1,0900 3 LILLEMER EM 51 1,4300 1,4300 3 LILLEMER EM 52 1,0000 1,0000 3 MINIAC-MORVAN EM 09 3,6200 3,6200 8 SAINT-GUINOUX EM 15 0,4900 0,4900 5 SAINT-GUINOUX EM 33 0,2900 0,2900 Tiers 3 SAINT-PERE EM 10 2,2000 2,2000 5 SAINT-PERE EM 11 3,3900 3,3687 0,0213 Tiers 5 SAINT-PERE EM 12 5,0000 5,0000 5 SAINT-PERE EM 13 1,0300 0,7203 0,3097 Tiers et cours 5 d’eau SAINT-PERE EM 14 23,7400 7,1690 13,3856 1,7028 1,4826 Tiers et cours 5 d’eau SAINT-PERE EM 16 5,0100 5,0100 5 SAINT-PERE EM 17 4,4500 4,3535 0,0965 Tiers 5 SAINT-PERE EM 18 0,4800 0,4800 5 SAINT-PERE EM 19 0,6200 0,6200 5 SAINT-PERE EM 20 1,7500 1,7483 0,0017 Cours d’eau 5 SAINT-PERE EM 21 8,6800 8,5859 0,0941 Tiers et cours 2 d’eau SAINT-PERE EM 22 1,2900 1,2900 2 SAINT-PERE EM 23 0,8200 0,8200 2 SAINT-PERE EM 24 5,9800 5,6640 0,3160 Cours d’eau 5 SAINT-PERE EM 26 3,8900 3,4990 0,3910 Cours d’eau 5 Total en ha 109,4700 69,6577 27,4932 7,2028 5,1163 RELEVE PARCELLAIRE

GAEC LA CROIX DE BOIS La Croix de Bois 35111 LILLEMER

Exclusions Motifs Commune Ilot PAC Surface Aptitude 2 Aptitude 1 Aptitude 0 Plan réglementaires exclusions FRESNAIS(LA) GCB 01 3,1500 3,0509 0,0991 Cours d’eau 4 FRESNAIS(LA) GCB 02 0,8500 0,8411 0,0089 Cours d’eau 4 FRESNAIS(LA) GCB 03 0,5900 0,5594 0,0306 Tiers 4 FRESNAIS(LA) GCB 04 0,3200 0,3200 4 FRESNAIS(LA) GCB 05 0,7700 0,5188 0,2512 Cours d’eau et 5 tiers FRESNAIS(LA) GCB 06 0,2500 0,2138 0,0362 Tiers 4 FRESNAIS(LA) GCB 07 3,2500 3,2500 7 FRESNAIS(LA) GCB 08 0,3900 0,3900 6 FRESNAIS(LA) GCB 09 2,0900 2,0900 6 FRESNAIS(LA) GCB 11 1,0000 1,0000 3 FRESNAIS(LA) GCB 12 1,1900 1,1836 0,0064 Tiers 3 FRESNAIS(LA) GCB 13 0,4900 0,4900 3 FRESNAIS(LA) GCB 14 0,4700 0,4515 0,0185 Tiers 3 FRESNAIS(LA) GCB 57 0,4700 0,4700 3 FRESNAIS(LA) GCB 61 1,2500 0,9945 0,2555 Cours d’eau 4 FRESNAIS(LA) GCB 62 0,8800 0,8395 0,0405 Tiers 3 FRESNAIS(LA) GCB 63 0,3500 0,3500 3 FRESNAIS(LA) GCB 64 1,2300 1,1622 0,0678 Tiers 4 FRESNAIS(LA) GCB 65 0,3000 0,2740 0,0260 Tiers 4 FRESNAIS(LA) GCB 66 0,7000 0,7000 7 FRESNAIS(LA) GCB 92 0,2000 0,2000 4 FRESNAIS(LA) GCB 93 1,1500 0,9255 0,2245 Puits et tiers 4 FRESNAIS(LA) GCB 94 0,4800 0,4328 0,0472 Puits et tiers 4 FRESNAIS(LA) GCB 123 1,9600 1,7817 0,1783 Cours d’eau 6 GOUESNIERE(LA) GCB 16 0,7400 0,7400 3 GOUESNIERE(LA) GCB 17 1,1000 1,0758 0,0242 Cours d’eau 3 GOUESNIERE(LA) GCB 67 2,7200 2,6679 0,0521 Cours d’eau 3 GOUESNIERE(LA) GCB 68 0,3900 0,3900 3 GOUESNIERE(LA) GCB 122 1,2500 1,2500 3 LILLEMER GCB 18 0,3500 0,3101 0,0399 Cours d’eau 6 LILLEMER GCB 19 1,0200 0,9846 0,0354 Cours d’eau 6 LILLEMER GCB 20 1,3900 1,1501 0,2399 Cours d’eau 3 LILLEMER GCB 21 2,7200 2,7190 0,0010 Cours d’eau 3 LILLEMER GCB 24 5,7300 5,5360 0,1940 Cours d’eau 3 LILLEMER GCB 25 0,3600 0,3600 Cours d’eau 3 LILLEMER GCB 26 1,7800 1,4654 0,3146 Cours d’eau 3 LILLEMER GCB 27 2,0300 1,9684 0,0616 Cours d’eau 6 LILLEMER GCB 29 3,8900 3,5443 0,3457 Cours d’eau 6 LILLEMER GCB 30 2,2400 2,2400 6 LILLEMER GCB 31 1,4600 1,4140 0,0460 Cours d’eau 6 LILLEMER GCB 32 0,8100 0,8100 6 LILLEMER GCB 33 0,3800 0,3800 6 LILLEMER GCB 34 0,6600 0,6600 6 LILLEMER GCB 35 1,0100 1,0100 6 LILLEMER GCB 36 0,3800 0,3800 6 LILLEMER GCB 37 0,8200 0,8200 6 LILLEMER GCB 38 0,3000 0,3000 6 LILLEMER GCB 39 0,3700 0,3700 Tiers 6 LILLEMER GCB 40 0,4000 0,4000 6 LILLEMER GCB 41 0,9200 0,9200 6 LILLEMER GCB 42 0,6600 0,6600 6 LILLEMER GCB 43 0,3700 0,3700 6 LILLEMER GCB 44 0,2300 0,2300 Tiers 3 LILLEMER GCB 53 2,4800 2,4800 3 LILLEMER GCB 55 0,3200 0,3170 0,0030 Tiers 3 LILLEMER GCB 56 1,0000 1,0000 6 LILLEMER GCB 60 0,4800 0,4800 6 LILLEMER GCB 73 4,6500 4,6373 0,0127 Tiers 6 LILLEMER GCB 74 4,5100 4,5100 3 LILLEMER GCB 75 1,4300 1,3678 0,0622 Tiers 3 LILLEMER GCB 76 0,2600 0,2600 3 LILLEMER GCB 80 2,3200 2,1591 0,1609 6 LILLEMER GCB 81 1,1500 1,1500 6 LILLEMER GCB 83 0,4300 0,3055 0,1245 Cours d’eau 6 RELEVE PARCELLAIRE (Suite)

GAEC LA CROIX DE BOIS La Croix de Bois 35111 LILLEMER

Exclusions Motifs Commune Ilot PAC Surface Aptitude 2 Aptitude 1 Aptitude 0 Plan réglementaires exclusions LILLEMER GCB 84 0,5500 0,5500 6 LILLEMER GCB 85 0,9900 0,9900 6 LILLEMER GCB 86 2,5600 2,5600 6 LILLEMER GCB 90 0,2300 0,2300 Tiers 6 LILLEMER GCB 91 1,3600 1,3292 0,0308 Tiers 6 LILLEMER GCB 106 2,9800 2,6778 0,3022 Tiers et cours 6 d’eau LILLEMER GCB 108 0,7200 0,6266 0,0934 Cours d’eau 6 LILLEMER GCB 109 0,6700 0,6700 6 LILLEMER GCB 110 1,7700 1,7559 0,0141 Cours d’eau 6 LILLEMER GCB 112 0,1700 0,1700 6 LILLEMER GCB 113 0,1500 0,1500 6 LILLEMER GCB 116 1,1200 1,1200 6 LILLEMER GCB 117 0,6600 0,6192 0,0408 Cours d’eau 6 LILLEMER GCB 118 0,2700 0,2700 6 LILLEMER GCB 119 0,5600 0,5600 6 LILLEMER GCB 120 0,8900 0,8900 6 LILLEMER GCB 121 0,4500 0,4250 0,0250 Cours d’eau 6 LILLEMER GCB 124 0,8000 0,8000 3 LILLEMER GCB 125 0,2100 0,1870 0,0230 Cours d’eau 6 LILLEMER GCB 126 1,4700 0,1905 1,2492 0,0303 Cours d’eau 6 LILLEMER GCB 127 1,0100 1,0100 6 LILLEMER GCB 129 0,2600 0,2600 3 LILLEMER GCB 130 0,4000 0,4000 6 LILLEMER GCB 131 0,6700 0,6700 6 PLERGUER GCB 46 1,3400 1,2271 0,1129 Cours d’eau 6 PLERGUER GCB 47 3,0900 3,0900 5 PLERGUER GCB 48 1,7200 1,7200 6 PLERGUER GCB 88 1,4200 1,3300 0,0900 Cours d’eau 6 PLERGUER GCB 111 1,0000 0,9484 0,0516 Cours d’eau 6 PLERGUER GCB 114 2,2200 2,1518 0,0682 Tiers 9 ROZ-LANDRIEUX GCB 50 3,1900 3,0045 0,1855 Cours d’eau 6 ROZ-LANDRIEUX GCB 105 2,0700 2,0343 0,0357 Tiers 6 ROZ-LANDRIEUX GCB 128 2,8800 2,8800 6 SAINT-GUINOUX GCB 51 0,5500 0,4482 0,0893 0,0125 Cours d’eau 3 SAINT-GUINOUX GCB 52 2,4300 1,7358 0,3693 0,3249 Cours d’eau 3 SAINT-GUINOUX GCB 58 0,4000 0,4000 3 SAINT-GUINOUX GCB 69 0,4300 0,4300 5 SAINT-GUINOUX GCB 70 0,2800 0,2439 0,0361 Tiers 3 SAINT-GUINOUX GCB 77 1,2600 1,2534 0,0066 Tiers 3 SAINT-GUINOUX GCB 78 1,0200 1,0200 3 SAINT-MELOIR-DES-ONDES GCB 95 4,9600 4,9600 Zone conchy. 1 SAINT-MELOIR-DES-ONDES GCB 98 1,5400 1,4136 0,1264 Cours d’eau 1 SAINT-MELOIR-DES-ONDES GCB 99 1,5100 1,2105 0,2995 Zone conchy. 1 et cours d’eau SAINT-PERE GCB 100 2,3700 2,2614 0,1086 Tiers 2 SAINT-PERE GCB 101 3,4800 2,7369 0,7345 0,0086 Tiers 2 SAINT-PERE GCB 102 1,1800 1,1800 2 SAINT-PERE GCB 103 3,7700 3,7700 2 SAINT-PERE GCB 104 0,7900 0,7900 Tiers 2 SAINT-PERE GCB 115 0,8900 0,8807 0,0093 Cours d’eau 5 Total en ha 146,0000 70,5142 62,7014 0,8000 11,9844

SYNTHESE DES 2 RELEVES PARCELLAIRES

Synthèse du relevé parcellaire Surface Exclusions Aptitude 2 Aptitude 1 Aptitude 0 globale réglementaires Total en ha 255,4700 140,1719 90,1946 8,0028 17,1007

ANNEXE 3

Risques érosifs

DIAGNOSTIC DES RISQUES EROSIFS - EARL MARTIN à Saint-Père-Marc-en-Poulet (35)

Code Surface Eléments topographiques Facteurs de risques Mesures de protection existantes Risque retenu Mesures de protection parcelle totale (ha) retenus Obstacles aux écoulements complémentaire prévues Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours EM 1 0,52 Risque faible Cours d'eau à 160 m d'eau Plateau EM 35 1,81 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 270 m Plateau EM 36 0,24 Route entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 120 m Plateau EM 42 0,34 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 190 m Plateau EM 54 0,62 Route entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 15 m EM 55 0,25 (Non épandable) Plateau EM 56 0,87 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau EM 57 0,43 Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 20 m Plateau EM 25 0,32 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 70 m Plateau EM 27 0,56 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Pente faible Chemin et parcelles agricoles entre la parcelle et le EM 28 0,97 Risque faible Cours d'eau à 150 m cours d'eau Plateau EM 29 0,56 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau EM 30 1,75 Chemin entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 20 m Pente faible EM 31 1,64 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau EM 32 0,88 Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 10 m Plateau EM 2 1,43 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 140 m Plateau EM 3 1,76 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 180 m Plateau EM 4 0,44 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau EM 5 0,63 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours EM 6 1,60 Risque faible Cours d'eau à 340 m d'eau EM 8 0,29 (Non épandable) Pente faible EM 37 5,76 Proximité du cours d'eau bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Pente faible EM 38 0,94 Proximité du cours d'eau bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours EM 39 2,80 Risque faible Cours d'eau à 40 m d'eau Plateau EM 40 1,56 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 50 m Plateau EM 44 1,20 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau EM 45 0,72 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau EM 46 0,50 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 60 m Plateau EM 47 0,48 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 110 m Plateau EM 48 0,94 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau EM 49 0,41 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 90 m Plateau EM 50 1,09 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 30 m Plateau EM 51 1,43 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 160 m Pente faible Zone habitée et agricole entre la parcelle et le cours EM 52 1,00 Risque faible Cours d'eau à 240 m d'eau Pente faible Route et zone agricole entre la parcelle et le cours EM 9 3,62 Risque faible Cours d'eau à 430 m d'eau EM 15 0,49 (Non épandable) EM 33 0,29 (Non épandable) Pente faible Route et zone agricole entre la parcelle et le cours EM 10 2,20 Risque faible Cours d'eau à 120 m d'eau Pente faible Zone habitée et agricole entre la parcelle et le cours EM 11 3,39 Risque faible Cours d'eau à 50 m d'eau Pente moyenne Pente moyenne et proximité du EM 12 5,00 Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque moyen à faible Cours d'eau à 20 m cours d'eau Pente faible EM 13 1,03 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Pente faible EM 14 23,74 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque moyen à faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) EM 16 5,01 (Non épandable) Pente faible Route et zone agricole entre la parcelle et le cours EM 17 4,45 Risque faible Cours d'eau à 300 m d'eau Pente faible Route et zone agricole entre la parcelle et le cours EM 18 0,48 Risque faible Cours d'eau à 350 m d'eau Pente faible EM 19 0,62 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 260 m Pente faible EM 20 1,75 Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 10 m Pente faible EM 21 8,68 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Pente faible Route et bande enherbée entre la parcelle et le cours EM 22 1,29 Risque faible Cours d'eau à 35 m d'eau Pente faible Route et bande enherbée entre la parcelle et le cours EM 23 0,82 Risque faible Cours d'eau à 130 m d'eau Pente moyenne Pente moyenne et proximité du EM 24 5,98 Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque moyen à faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) cours d'eau Pente faible EM 26 3,89 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Code Surface Eléments topographiques Facteurs de risques Mesures de protection existantes Risque retenu Mesures de protection parcelle totale (ha) retenus Obstacles aux écoulements complémentaire prévues Plateau GCB 1 3,15 Proximité du cours d'eau bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 2 0,85 Proximité du cours d'eau bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 3 0,59 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 40 m Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 4 0,32 Risque faible Cours d'eau à 290 m d'eau Plateau GCB 5 0,77 Proximité du cours d'eau bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 6 0,25 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 360 m Plateau GCB 7 3,25 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 210 m Plateau GCB 8 0,39 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 100 m Plateau GCB 9 2,09 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 30 m Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 11 1,00 Risque faible Cours d'eau à 420 m d'eau Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 12 1,19 Risque faible Cours d'eau à 270 m d'eau Pente faible GCB 13 0,49 Route entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 10 m Pente faible GCB 14 0,47 Route entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 60 m Plateau GCB 57 0,47 Route entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 150 m Plateau GCB 61 1,25 Proximité du cours d'eau bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 62 0,88 Risque faible Cours d'eau à 280 m d'eau Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 63 0,35 Risque faible Cours d'eau à 370 m d'eau Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 64 1,23 Risque faible Cours d'eau à 170 m d'eau Plateau GCB 65 0,30 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 150 m Plateau GCB 66 0,70 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 170 m Plateau GCB 92 0,20 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 350 m Plateau GCB 93 1,15 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 240 m Plateau GCB 94 0,48 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 250 m Plateau GCB 123 1,96 Proximité du cours d'eau bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 16 0,74 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 30 m Plateau GCB 17 1,10 Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 10 m Pente faible GCB 67 2,72 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 68 0,39 Route entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 90 m Plateau GCB 122 1,25 Route entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 20 m Plateau GCB 18 0,35 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 19 1,02 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 20 1,39 Proximité du cours d'eau bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Pente faible GCB 21 2,72 Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 10 m Pente faible GCB 24 5,73 Proximité du cours d'eau bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) GCB 25 0,36 (Non épandable) Plateau GCB 26 1,78 Proximité du cours d'eau bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 27 2,03 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 29 3,89 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 30 2,24 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 140 m Plateau GCB 31 1,46 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 32 0,81 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 60 m Plateau GCB 33 0,38 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 320 m Plateau GCB 34 0,66 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 160 m Plateau GCB 35 1,01 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 120 m Plateau GCB 36 0,38 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 30 m Plateau GCB 37 0,82 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 20 m Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 38 0,30 Risque faible Cours d'eau à 340 m d'eau GCB 39 0,37 (Non épandable) Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 40 0,40 Risque faible Cours d'eau à 190 m d'eau Plateau GCB 41 0,92 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 20 m Plateau GCB 42 0,66 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 50 m Plateau GCB 43 0,37 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 130 m GCB 44 0,23 (Non épandable) Plateau GCB 53 2,48 Route entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 10 m Pente faible Zone habitée et agricole entre la parcelle et le cours GCB 55 0,32 Risque faible Cours d'eau à 190 m d'eau Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 56 1,00 Risque faible Cours d'eau à 300 m d'eau GCB 60 0,48 (Non épandable) Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 73 4,65 Risque faible Cours d'eau à 80 m d'eau Code Surface Eléments topographiques Facteurs de risques Mesures de protection existantes Risque retenu Mesures de protection parcelle totale (ha) retenus Obstacles aux écoulements complémentaire prévues Pente faible Zone habitée et agricole entre la parcelle et le cours GCB 74 4,51 Risque faible Cours d'eau à 120 m d'eau Pente faible GCB 75 1,43 Proximité du cours d'eau bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 76 0,26 Risque faible Cours d'eau à 380 m d'eau Plateau GCB 80 2,32 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 81 1,15 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 140 m Plateau GCB 83 0,43 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 84 0,55 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 160 m Plateau GCB 85 0,99 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 250 m Plateau GCB 86 2,56 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 200 m GCB 90 0,23 (Non épandable) Plateau GCB 91 1,36 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 110 m Plateau GCB 106 2,98 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 108 0,72 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 109 0,67 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 130 m Plateau GCB 110 1,77 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) GCB 112 0,17 (Non épandable) GCB 113 0,15 (Non épandable) Plateau GCB 116 1,12 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 50 m Plateau GCB 117 0,66 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 118 0,27 Risque faible Cours d'eau à 130 m d'eau Plateau GCB 119 0,56 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 270 m Plateau GCB 120 0,89 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 200 m Plateau GCB 121 0,45 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Pente faible Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 124 0,80 Risque faible Cours d'eau à 130 m d'eau Plateau GCB 125 0,21 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 126 1,47 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 127 1,01 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 100 m Plateau GCB 129 0,26 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 180 m Plateau GCB 130 0,40 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 110 m Plateau GCB 131 0,67 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 150 m Plateau GCB 46 1,34 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 47 3,09 Route et zone boisée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 60 m Plateau GCB 48 1,72 Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 10 m Plateau GCB 88 1,42 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 111 1,00 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Pente faible GCB 114 2,22 Route et zone boisée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 360 m Pente faible GCB 50 3,19 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Pente faible Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 105 2,07 Risque faible Cours d'eau à 510 m d'eau Plateau GCB 128 2,88 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 80 m Plateau GCB 51 0,55 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 52 2,43 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 58 0,40 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 180 m Pente faible Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 69 0,43 Risque faible Cours d'eau à 360 m d'eau Pente faible GCB 70 0,28 Zone boisée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 40 m Plateau GCB 77 1,26 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 130 m Plateau GCB 78 1,02 Zone agricole entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 90 m GCB 95 4,96 (Non épandable) Plateau GCB 98 1,54 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Plateau GCB 99 1,51 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m) Faible pente Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 100 2,37 Risque faible Cours d'eau à 270 m d'eau Pente faible GCB 101 3,48 Zone boisée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau à 70 m Pente faible Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 102 1,18 Risque faible Cours d'eau à 420 m d'eau Pente faible Route et zone agricole entre la parcelle et le cours GCB 103 3,77 Risque faible Cours d'eau à 380 m d'eau GCB 104 0,79 (Non épandable) Pente faible GCB 115 0,89 Proximité du cours d'eau Bande enherbée entre la parcelle et le cours d'eau Risque faible Cours d'eau attenant (prise en compte d'une exclusion de 10 m)

ANNEXE 4

Etude Pré-Dexel

Pré●Dexel EARL MARTIN

SIRET 51500847200018 PACAGE 035173639 Régime de l'élevage ICPE enregistrement

Raison sociale EARL MARTIN Adresse La Métairie de la Mare

Commune 35430 Saint Père

Téléphone 02 99 58 35 58 Mobile Télécopie Adresse électronique

Adresse La Métairie de la Mare

Commune 35430 Saint Père

Zone vulnérable nitrates Zone vulnérable antérieure à 2012 Zone du programme d'actions nitrates A au vu du classement en vigueur, arrêté par le préfet de bassin Petite région agricole Région de Saint-Malo Bassin Loire-Bretagne

Durée forfaitaire de Temps passé hors stockage*** selon le type Atelier de fertilisant azoté bâtiments Type de déjection Durée Type I * Type II ** Fumiers compacts 2 mois 3 mois ou moins 5,5 mois 6,0 mois Lait plus de 3 mois 4,0 mois 4,5 mois Fumiers compacts de volailles 0 mois Bovins, ovins, caprins 7 mois ou moins 5,0 mois 5,0 mois Autres effluents liquides 4 mois Allaitant plus 7 mois 4,0 mois 4,0 mois Autres effluents solides 4 mois 3 mois ou moins 5,5 mois 6,0 mois Ces durées sont utilisées pour les Bovins à l'engrais de 3 à 7 mois 5,0 mois 5,0 mois exploitations (hors jeune agriculteur) situées plus de 7 mois 4,0 mois 4,0 mois dans les nouvelles zones vulnérables (2012 ou 2015) pour estimer les capacités de Porcs 7,0 mois 7,5 mois stockage potentiellement admissible au Volailles 7,0 mois financement Autres espèces 6,0 mois 6,0 mois Autres effluents stockés seuls 4,0 mois * Type I (fumiers d’herbivores et de porcins...) ** Type II (lisiers, fientes et fumiers de volailles...) *** en mois de production d’effluents d’élevage

Hauteur de pluie à stocker (mm/m²) sur surfaces non couvertes Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aou Fosses 0 47 65 68 52 32 7 0 0 0 0 0 Autres surfaces 26 47 65 68 52 32 22 21 27 18 19 18

Pré-DeXeL v3.1.0 Pré●Dexel EARL MARTIN

Animaux Type de Surface Curage Effectif déjection ou non litière Temps de présence Mode de logement d'effluent * couverte accumul

Vache laitière >= 10000 150 Lisier + 1 fois Exploitation 12,0 mois Bâtiment 9,5 mois Extérieur 2,5 mois kg Fumier très tous les Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aou Aire paillée + exercice compact 2 mois Exploit. lisier 24 h/j 16 h/j 12 h/j Bâtiment 8 h/j

Vache laitière >= 10000 150 Lisier + 1 fois Exploitation 12,0 mois Bâtiment 9,5 mois Extérieur 2,5 mois kg Fumier très tous les Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aou Aire paillée + exercice compact 2 mois Exploit. lisier 24 h/j 16 h/j 12 h/j Bâtiment 8 h/j

Veau élevage < 6mois 50 Fumier très 1 fois Exploitation 12,0 mois Bâtiment 12,0 mois Extérieur 0,0 mois (lait) compact par mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aou Aire paillée intégrale Exploit. 24 h/j 16 h/j 12 h/j Bâtiment 8 h/j

* sauf pour les fumiers de raclage (pour lesquels vous avez sélectionné le type de fumier produit sur votre exploitation), le Pre-Dexel considère que vous produisez sur votre exploitation le type de fumier le plus couramment rencontré pour un même mode de logement et une même catégorie animale (déjection de référence de la circulaire de 2001). Si le type de fumier indiqué dans cette colonne ne correspond pas au fumier géré sur votre exploitation, le résultat du calcul des capacités forfaitaires peut être surestimé ou sous-estimé (voir la page "détail du calcul des capacités de stockage" pour en savoir plus)"

Pré-DeXeL v3.1.0 Pré●Dexel EARL MARTIN

Type d'installation Traite arrière 2x20 postes

Stockées sans recyclage

Stockées avec recyclage pour le nettoyage

Envoyées vers une filière de traitement (individuel ou collectif)

Stockées Surface des quais 180 m²

Nettoyage en mode économe (max 2,5 l/m²)

Envoyées vers une filière de traitement (individuel ou collectif)

Stockées Surface de l'aire d'attente 356 m²

Nettoyage en mode économe (max 2,5 l/m²)

Envoyées vers une filière de traitement (individuel ou collectif)

Nombre de litres de lait transformés par mois

Stockées

Envoyées vers une filière de traitement (individuel ou collectif)

Stockage du lactosérum

Lactosérum par litre de lait transformé

Produit stocké Volume

Pré-DeXeL v3.1.0 Pré●Dexel EARL MARTIN

Nombre de murs 3 murs d'au moins 1m

Couverte

Pente arrière

Filière de traitement des jus (non stockés)

Surface totale 375 m²

Couverte Fosse sous caillebotis (stockage intégral)

Géomembrane Poche de stockage

Hauteur totale 4,48 m Garde 0,50 m

Le volume utile correspond au volume réel de l’ouvrage moins la garde (d’une hauteur de 0,25 à 0,5m) – voir dossier Installation classée.

Volume total 6 237 m³ Volume utile 5 541 m³

Si, en plus des effluents liquides provenant du bâtiment d’élevage, du bloc traite et de la fumière, la fosse reçoit d’autres eaux souillées, précisez soit la surface des autres aires bétonnées non couvertes apportant ces eaux souillées supplémentaires, soit le volume d’eaux souillées reçu.

Surfaces non couvertes (pluie) Volume reçu d'autres eaux souillées

Pré-DeXeL v3.1.0 Pré●Dexel EARL MARTIN

Rappel : Afin d’être directement utilisable par le plus grand nombre, le Pré-Dexel s’appuie sur des hypothèses simplificatrices. Ainsi, pour chaque grand type de production animale (ruminants et équins, porcins, volailles et lapins), seuls deux ouvrages de stockage sont considérés (une plateforme de stockage des fumiers et une fosse de stockage des effluents liquides), et le Pré-Dexel estime les volumes et surfaces nécessaires pour que tous les effluents produits par les ateliers concernés soient stockés sur ces deux ouvrages. Les principales caractéristiques de chacun de ces ouvrages sont saisies et prises en compte (nombre de mur et hauteur des murs, couverture, pente arrière pour les plateformes de stockage des fumiers ; type de fosse et couverture pour les fosses de stockage des effluents liquides).

Par conséquent, si pour un grand type de production animale donné (ruminants et équins, porcins, volailles et lapins), différents ouvrages de stockage de caractéristiques très différentes sont présents sur votre exploitation, le résultat d’une estimation Pré-Dexel unique ne sera pas pertinent. Il est alors conseillé : – d’effectuer plusieurs estimations Pré-Dexel : une par groupe d’ouvrage de stockage de même type, – ou de faire appel à un technicien pour qu’il réalise un DeXeL, qui prendra en compte l’ensemble des spécificités de votre exploitation.

D’autres hypothèses simplificatrices sont retenues concernant le type de fumier produit sur l’exploitation ou la conduite de l'atelier porcs ; leurs impacts sur les résultats sont indiqués dans les résultats (feuille « Détail du calcul des capacités de stockage »)

Pré-DeXeL v3.1.0 Pré●Dexel EARL MARTIN

La capacité existante est suffisante La capacité utile existante est suffisante

Pré-DeXeL v3.1.0 EARL MARTIN

Existante Réglementaire (1) A créer Totale Utile Forfaitaire PA ICPE Aut. ou Enr. Minimum requis Totale Utile nitrates (2) Et Eu Rf Ric Rr Ct Cu Fumière non couverte 3 murs d'au moins 1m 375 m² 26 m² 26 m² 26 m² 0 m² Traitement des jus (non stockés)

Fosse non couverte

Hauteur 4,48 m Garde 0,50 m 6 237 m³ 5 541 m³ 3 418 m³ 3 418 m³ 3 418 m³ 0 m³ 0 m³

(*) Au vu du classement arrêté par le préfet de bassin et en vigueur. (1) pour les fumières : capacités totales ; pour les fosses : capacités utiles. (2) pour les élevages relevant du régime ICPE Autorisation ou Enregistrement : prise en compte de la capacité de stockage indiquée dans l’arrêté de prescriptions ICPE propre à l’élevage, qui doit également être respectée.

Pré-DeXeL v3.1.0 EARL MARTIN

Fumière non couverte 3 murs d'au moins 1m Capacité forfaitaire programme d'actions nitrates 26 m²

Surface totale existante 375 m² Filière de traitement des jus

Temps de Durée de Capacité utile Mode de logement ou Déjection Curage litière Effectif ou présence Animaux stockage forfaitaire type d'apport d'effluent ou effluent (*) accumulée réference hors PA nitrates PA nitrates bâtiment Fumier très compact de litière 1 fois par Veau élevage < 6mois (lait) Aire paillée intégrale 50 0,0 mois 2,0 mois 26,4 m² accumulée mois Fumier très compact de litière 1 fois tous les Vache laitière >= 10000 kg Aire paillée + exercice lisier 150 2,5 mois 2,0 mois 0,0 m² accumulée 2 mois Fumier très compact de litière 1 fois tous les Vache laitière >= 10000 kg Aire paillée + exercice lisier 150 2,5 mois 2,0 mois 0,0 m² accumulée 2 mois (*) sauf pour les fumiers de raclage (pour lesquels vous avez sélectionné le type de fumier produit sur votre exploitation), le Pre-Dexel considère que vous produisez sur votre exploitation le type de fumier le plus couramment rencontré pour un même mode de logement et une même catégorie animale (déjection de référence de la circulaire de 2001). Si le type de fumier indiqué dans une case ne correspond pas au fumier géré sur votre exploitation, les capacités forfaitaires calculées dans ce cas et indiquées en bout de ligne peuvent être surestimées ou sous-estimées (cf. les tableaux ci-dessous pour plus de détail) : Toutefois ces écarts ne sont pas très impactant s'ils concernent des surfaces de stockage faibles au regard du total requis (cela dépend donc de l’importance des différentes catégories animales les unes par rapport aux autres). Le stockage des fumiers compacts raclés (autres que pente paillée) est supposé être fait sur une plateforme sans pente avant. Si la plateforme comporte une pente avant, la capacité forfaitaire peut être réduite. Cas où Pré-Dexel surestime les surfaces de fumière Cas où Pré-Dexel sous-estime les surfaces de fumière Pourcentage de Pourcentage de Type de fumier que Type de fumier retenu Type de fumier que Type de fumier retenu surestimation sous-estimation vous gérez réellement dans Pré-Dexel vous gérez réellement dans Pré-Dexel des capacités des capacités FC : Fumier Compact issu de pente paillée FMC : Fumier Mou à Compact +23 % à +27 % FTM : Fumier Très Mou FM : Fumier Mou -23 % à -30 % ou de couloirs raclés FM : Fumier Mou +54 % à +65 % FMC : Fumier Mou à Compact -38 % à -46 % FTM : Fumier Très mou +100 % à +133 % FC : Fumier Compact -50 % à -57 %

FMC : Fumier Mou à Compact FM : Fumier Mou +23 % à +30 % FM : Fumier Mou FMC : Fumier Mou à Compact -19 % à -23 % FTM : Fumier Très mou +60 % à +86 % FC : Fumier Compact -35 % à -39 %

FM : Fumier Mou FTM : Fumier Très mou +30 % à +43 % FMC : Fumier Mou à Compact FC : Fumier Compact -20 % à -29 %

NB : Les pourcentages variables dans un même cas sont dus à l'impact du nombre de murs de la fumière.

Pré-DeXeL v3.1.0 EARL MARTIN

Fosse non couverte Capacité forfaitaire programme d'action nitrates 3 418 m³

Volume total existant 6 237 m³ Volume utile existant 5 541 m³ Hauteur totale4,48 m Garde 0,50 m Temps de Durée de Capacité utile Mode de logement ou Déjection Curage litière Effectif ou présence Animaux stockage forfaitaire type d'apport d'effluent ou effluent accumulée réference hors PA nitrates PA nitrates bâtiment Vache laitière >= 10000 kg Aire paillée + exercice lisier Lisier 150 2,5 mois 6,0 mois 1 170,0 m³ Vache laitière >= 10000 kg Aire paillée + exercice lisier Lisier 150 2,5 mois 6,0 mois 1 170,0 m³ Traite - Traite arrière 2x20 postes Eaux Blanches avec recyclage 6,0 mois 111,6 m³ Traite - Traite arrière 2x20 postes Eaux Vertes des quais de traite 180 m² 6,0 mois 162,0 m³ Traite - Traite arrière 2x20 postes Eaux Vertes de l'aire d'attente 356 m² 6,0 mois 320,4 m³ Fumière non couverte pluie sur fumière 6,0 mois 107,1 m³ pluie sur fosse 6,0 mois 377,3 m³

Pré-DeXeL v3.1.0

ANNEXE 5

Calcul JPP – Jours de Présence au Pâturage

Elevage laitier de Détail de la conduite du troupeau de vaches laitières EARL MARTIN Calcul des rejets en azote Analyse de la gestion du pâturage des VL

Effectif de vaches laitières Total 350 VL Sous-troupeaux ST1 350 VL ST2 VL ST3 VL ST3 : nombre mini de VL en bâtiment à toutes périodes Temps passé en extérieur (pâturage) 2,50 mois par an et par VL en moyenne

Sous-troupeau 1 jours par mois pour les différentes conduites Heures / j en extérieur Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc 100% bâtiment 0 31 28 31 30 10 0 0 0 9 31 30 31 Pâturage 1/2 journée 4 21 21 Pâturage en journée 8 Pâturage jour ou nuit 12 Pâturage jour et nuit 18 30 31 31 Pâturage jour et nuit 24 0 Total jours équivalents 0,0 0,0 0,0 0,0 3,5 22,5 23,3 23,3 3,5 0,0 0,0 0,0 76 Mois équivalents 2,50 134

Sous-troupeau 2 jours par mois pour les différentes conduites Heures / j en extérieur Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc 100% bâtiment 0 31 28 31 30 31 30 31 31 30 31 30 31 Pâturage 1/2 journée 4 Pâturage en journée 8 Pâturage jour ou nuit 12 Pâturage jour et nuit 20 Pâturage jour et nuit 24 0 Total jours équivalents 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0 Mois équivalents 0,00 0

Production laitière par vache Azote contenu dans les déjections et UGB

lait vendu 3 000 000litres/an en kg N par an par VL Troupeau autre lait valorisé litres/an Azote total 91 31850 Total lait valorisé 3 000 000 litres/an Maîtrisable 72,1 25218 à épandre Lait produit (valorisé/.92) 3 260 870kg/an Non maîtrisable18,9 6632 au pâturage Lait par vache 9 317 kg/an UGB 1,15 402,5

Surfaces pâturées par les vaches laitières Rendement herbe Jours de présence au pâturage en ha ST1 +ST2 Total pâturée en tMS/ha en UGB.JPP Surface accessible 0,0 ST1 ST2 Total ST1 30590 Prairies pâturées 50,0 50,0 10,0 ST2 0 Autres cultures pâturées 0,0 ST3 0 Dérobées pâturées 1 0,0 Total 30590 Dérobées pâturées 2 0,0 Total (en ha équiv. Prairie) 50,0 0,0 50,0 500 0 500 t de MS 1 JPP = 24 h au pâturage 1 UGB.JPP = 1 UGB au pâturage 24h

Pression de pâturage Vaches laitières Seuil critique Herbe pâturée par JPP par UGB en UGB.JPP/ha Résultat à ne pas dépasser en kg de MS par UGB/JPP Sous troupeau ST1 612 <900 Ok 833 ST1 16,3 Ok Ensemble des VL 612 <900 Ok 833 Ensemble 16,3 Ok Maxi règlementaire 900 UGB.JPP/ha Niveau à dépasser 12,0 kg MS/UGB.JPP Elevage de Bilan fourrager global EARL MARTIN Analyse de la gestion du pâturage

Besoins en fourrages Besoin du troupeau t de MS Besoin Pâturage UGB par UGB t MS en UGB.JPP Vaches laitières 403 6,2 2496 30590 Autres bovins 155 6,2 960 9773 Autres herbivores 0 6,2 0 0 3456 40363 Production de fourrages 9773 en t de MS produites au champ > Fourrages surface rdt produit % Achat Produit et ha tMS/ha t MS pâturé - cession utilisé Cultures maïs ensilage 175,0 16,0 2800 2800 principales betteraves et autres 0 0 céréales, méteils ensilés 0 0 prairies de fauche 0 0 prairies fauche et pâture 0 50% 0 prairies pâturées 50,0 10,0 500 100% 500

autres fourrages 0 0 dérobéesuivant une prairiepâturée autres fourrages 0 0 ha Cultures prairies fauche et pâture 30,0 5,0 150 0% 150 0 dérobées prairies pâturées 0 100% 0 0 colza, choux fourragers 0 0 0 autres fourrages 0 0 0 surface fourragère principale 225 3450 500 total 3450 >> Substituts de fourrages t de MS Utilisé fourrages déshydratés, drèches, coproduits… paille aliment total 0 Bilan fourrager Fourrages produits et utilisés 3450 t de MS dont 500 pâturés Besoins prévisionnels 3456 t de MS Solde -6 t de MS taux de couverture 99,8% des besoins (théoriques) Gestion du pâturage Surfaces pâturées ha en culture principale 50,0 ha en culture dérobée 0,0 0 ha équivalents total en ha équivalents 50,0

Pression de pâturage Seuil critique en UGB.JPP/ha sur Résultat à ne pas dépasser Ensemble troupeaux 807 <900 833 Ok Vaches laitières 612 <900 833 Ok Maxi règlementaire 900 UGB_JPP/ha 1 JPP = 24 h au pâturage 1 UGB.JPP = 1 UGB au pâturage 24h Herbe pâturée par jour en kg de MS par UGB/jpp Le seuil critique Ensemble troupeaux 12,4 Ok correspond à 12 kg de fourrage Vaches laitières 16,3 Ok consommé par UGB et par jour de

Seuil à dépasser 12,0 kg MS/UGB_JPP

ANNEXE 6

PVEF – Projet de Valorisation des Effluents d’élevage et de Fertilisation des cultures

Elevage laitier de Détail de la conduite du troupeau de vaches laitières EARL MARTIN Calcul des rejets en azote Analyse de la gestion du pâturage des VL

Effectif de vaches laitières Total 350 VL Sous-troupeaux ST1 350VL ST2 VL ST3 VL ST3 : nombre mini de VL en bâtiment à toutes périodes Temps passé en extérieur (pâturage) 2,50 mois par an et par VL en moyenne

Sous-troupeau 1 jours par mois pour les différentes conduites Heures / j en extérieur Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc 100% bâtiment 0 31 28 31 30 10 0 0 0 9 31 30 31 Pâturage 1/2 journée 4 21 21 Pâturage en journée 8 Pâturage jour ou nuit 10 Pâturage jour et nuit 18 30 31 31 Pâturage jour et nuit 24 0 Total jours équivalents 0,0 0,0 0,0 0,0 3,5 22,5 23,3 23,3 3,5 0,0 0,0 0,0 76 Mois équivalents 2,50 134

Sous-troupeau 2 jours par mois pour les différentes conduites Heures / j en extérieur Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc 100% bâtiment 0 31 28 31 30 31 30 31 31 30 31 30 31 Pâturage 1/2 journée 4 Pâturage en journée 8 Pâturage jour ou nuit 12 Pâturage jour et nuit 20 Pâturage jour et nuit 24 0 Total jours équivalents 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0 Mois équivalents 0,00 0

Production laitière par vache Azote contenu dans les déjections et UGB

lait vendu 3 000 000 litres/an en kg N par an par VL Troupeau autre lait valorisé litres/an Azote total 91 31850 Total lait valorisé 3 000 000 litres/an Maîtrisable 72,1 25218 à épandre Lait produit (valorisé/.92) 3 260 870 kg/an Non maîtrisable 18,9 6632 au pâturage Lait par vache 9 317 kg/an UGB 1,15 402,5

Surfaces pâturées par les vaches laitières Rendement herbe Jours de présence au pâturage en ha ST1 +ST2 Total pâturée en tMS/ha en UGB.JPP Surface accessible 0,0 ST1 ST2 Total ST1 30590 Prairies pâturées 50,0 50,0 10,0 ST2 0 Autres cultures pâturées 0,0 ST3 0 Dérobées pâturées 1 0,0 Total 30590 Dérobées pâturées 2 0,0 Total (en ha équiv. Prairie) 50,0 0,0 50,0 500 0 500 t de MS 1 JPP = 24 h au pâturage 1 UGB.JPP = 1 UGB au pâturage 24h

Pression de pâturage Vaches laitières Seuil critique Herbe pâturée par JPP par UGB en UGB.JPP/ha Résultat à ne pas dépasser en kg de MS par UGB/JPP Sous troupeau ST1 612 <900 Ok 833 ST1 16,3 Ok Ensemble des VL 612 <900 Ok 833 Ensemble 16,3 Ok

Maxi règlementaire 900 UGB.JPP/ha Niveau à dépasser 12,0 kg MS/UGB.JPP Projet de valorisation des effluents d'élevage et de fertilisation des cultures

Exploitation : EARL MARTIN St-Père-Marc-en-Poulet 1) Azote et phosphore d'origine animale produits par le cheptel Azote (kg N) Phosphore (kg P2O5) BOVINS effectif UGB mois au par N N par P2O5 P2O5 % lisier (et autres herbivores) fourrage pâturage animal total maîtrisable animal total maîtrisable N maît Vache laitière(>8000kg lait) 350 402,5 2,50 91,0 31850 25218 38,0 13300 10531 50 Génisse > 2ans 25 17,5 3,00 54,0 1350 1013 25,0 625 469 0 Bovin 1-2 ans croissance 112 67,2 4,00 42,5 4760 3173 18,0 2016 1344 0 Bovin 0-1 an croissance 113 33,9 0,0 25,0 2825 2825 7,0 791 791 0 Bov. viande 0-1 an engrais. 41 12,3 0,0 20,0 820 820 14,0 574 574 0 Bov. viande 1-2 ans engrais. 40 24,0 0,0 40,5 1620 1620 25,0 1000 1000 0 0 0 0 0 0 0 Total 681 557,4 UGB.JPP 43225 34669 18306 14708 40363 Azote (kg N) Phosphore (kg P2O5) VOLAILLES type de effectif bandes norme de N N norme de P2O5 P2O5 % lisier production par an rejet total maîtrisable rejet total maîtrisable 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Azote (kg N) Phosphore (kg P2O5) PORCS effectifs type type par N N par P2O5 P2O5 N lisier aliment. déjection animal total maîtrisable animal total maîtrisable urine 0,00 0 0 0,00 0 0 0,00 0 0 0,00 0 0 0,00 0 0 0,00 0 0 0,00 0 0 0,00 0 0 0,00 0 0 0,00 0 0 0,00 0 0 0,00 0 0 0,00 0 0 0,00 0 0 0 0 0 0 0 0 Total de l'élevage 43225 34669 18306 14708 dont herbivores au pâturage 8556 3598 dont volailles sur parcours 0 0 2) Quantités d'azote et phosphore maîtrisables après importation, exportation ou traitement Azote (kg N) Phosphore (kg P2O5) mode d'élimination Origine d'élevage produit réduit ou + import Reste à produit réduit ou + import Reste à provenance type de produits éliminé - export gérer éliminé - export gérer destination Fumier bovin 22060 0 22060 9443 0 9443 Epandage Fumier volaille-4m 0 0 0 0 0 0 Fumier porc - 6 mois 0 0 0 0 0 0 Lisier bovin 12609 0 12609 5265 0 5265 Epandage Lisier volaille-canard 0 0 0 0 0 0 Lisier porc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Boues step liquides 2185 2185 1407 1407 Laiterie de St-Malo 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 34669 0 2185 36854 14708 0 1407 16115

3) Produits fertilisants à épandre sur l'exploitation et teneur en azote moyenne

Azote N issu Perte stock reste à Teneur* Masse* % N issu Produits fertilisants abréviation kg N d'élevage prolongé épandre N/t t élevage Fumier bovin Fu.bov 22060 22060 22060 5,5 4011 100 Lisier bovin Li.bov 12609 12609 12609 3,5 3603 100 Boues step liquides Bo.liq 2185 0 2185 3 728 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 36854 34669 36854 (* estimation) 4) - Utilisation du foncier Hors parcours (ha) SAU SPE Hors SPE Surface recevant des déjections Cultures 205,0 185,2 19,8 SRD 235,2 Prairies non pâturées 0,0 0,0 0,0 Azote P2O5 Prairies pâturées 50,0 45,2 4,8 Emis au pâturage Total 8556 3598 Autres 0,5 0,0 0,5 par ha 171,1 72,0 Total 255,5 230,4 25,1 Emis sur parcours Total 0 0 Parcours (plein air) (ha) 0,0 par ha 0,0 0,0 5a) Projet d'épandage et de fertilisation sur l'exploitation Surfaces Fertilisants organiques Engrais minér. Total N SCH* Précédent cultures inter- SAU dérobée Fu.bov Li.bov Bo.liq Azote N/ha Azote P2O5 efficace Cultures ATP ** type résidu culture (ha) 2e culture t/ha N/ha t/ha N/ha t/ha N/ha t/ha N/ha t/ha N/ha t/ha N/ha total efficace N/ha /ha N/ha 1 Maïs ensilage prairie 4-5 export 10,0 0 0 1 Pâture-Gram-rapid 45,0 12 64 34 120 184 72 110 182 1 Pâture-Gram-rapid 5,0 0 180 180

2 Maïs ensilage maïs export Cipan 65,0 15 85 20 70 155 56 10 12 66 2 Maïs ensilage maïs export Cipan 60,0 24 130 130 33 30 12 63 2 Maïs ensilage maïs export Cipan 10,0 14 50 20 60 110 55 10 12 65

3 Maïs ensilage céréale export Dérob fau 30,0 24 130 21 72 202 69 30 23 99 3 Blé maïs export 30,0 0 150 150 3 dérobée - rgi céréale export 15,0 15,0 24 130 130 20 30 50 3 dérobée - rgi céréale export 20,0 20,0 26 79 79 36 25 61

4 Jachère 0,5 0 0

Epandu 290,5 35,0 22055 12610 2180 0 0 0 14750 2310 27223 * SCH = système de cultures homogène N disponible 22060 12609 2185 0 0 0 dont hors SRD * ATP = antéprécédent prairie de plus de 3 ans Surfaces épandues 215,0 150,0 30,0 0,0 0,0 0,0 5b) Projet d'épandage et de fertilisation sur l'exploitation

SCH* Rendements récoltés Exportation par les récoltes Besoins N Estimation de la fourniture par le sol (kg N/ha) Calcul Dose à apporter Dose Cultures Principal Résidu Azote N P2O5 de la culture de la (fourchette) kg N / ha prévue Fourrages fauche pâturé par U par ha par U par ha par u par ha Mhs Mha Mhp Mhr Rsh - Rfc Total dose de à N eff/ha 1 Maïs ensilage 16,0 tMS export 12,5 200 5,5 88 13,0 208 110 46 135 0 50 -30 311 0 interdit 0 1 Pâture-Gram-rapid tMS pâturé 10,0 30,0 300 9,0 90 30,0 300 105 55 0 0 0 0 160 200 180 220 182 1 Pâture-Gram-rapid tMS pâturé 10,0 30,0 300 9,0 90 30,0 300 105 55 0 0 0 0 160 200 180 220 180

2 Maïs ensilage 16,0 tMS export 12,5 200 5,5 88 13,0 208 90 54 0 20 10 -30 144 64 44 84 66 2 Maïs ensilage 16,0 tMS export 12,5 200 5,5 88 13,0 208 90 54 0 20 10 -30 144 64 44 84 63 2 Maïs ensilage 16,0 tMS export 12,5 200 5,5 88 13,0 208 90 54 0 20 10 -30 144 64 44 84 65

3 Maïs ensilage 16,0 tMS export 12,5 200 5,5 88 13,0 208 70 59 0 0 10 -30 109 99 79 119 99 3 Blé 90,0 q export 2,5 225 1,1 99 3,0 270 50 43 0 0 50 -30 113 157 137 177 150 3 dérobée - rgi 5,0 tMS fauche 22,0 110 6,5 33 25,0 125 32 27 0 0 0 0 58 67 47 87 50 3 dérobée - rgi 5,0 tMS fauche 22,0 110 6,5 33 25,0 125 32 27 0 0 0 0 58 67 47 87 61

4 Jachère 0 0,0 0 0,0 0 0 0 interdit 0

Total sur SAU 60600 24008 28680 Lame drainante < 400 mm PVEF 2019-v1.0 Synthèse et bilans du projet agronomique sur l'exploitation

EARL MARTIN St-Père-Marc-en-Poulet

6 ) Principales cultures 7.1 ) Bilan fourrager t MS Achat t MS Surfaces de l'exploitation SAU > Fourrages produits sur l'exploitation - cession disponibles ha Herbe pâturée 500 500 Céréales 30,0 Herbe fauchée 0 0 Colza (oléagineux) Maïs ensilage 2800 2800 Pois (protéagineux) Betterave 0 0 Maïs grain Autres fourrages pâturés 0 0 Légumes Autres fourrages fauchés 175 175 Jachères, vergers… 0,5 3475 0 3475 Maïs ensilage 175,0 > Substituts de fourrages Autres fourrages Fourr. déshydratés, drèches, coproduits… Prairies de fauche Paille aliment Prairies pâturées 50,0 Total ressources en fourrages 3475 Total 255,5 >> Besoins du troupeau UGB tMS/UGB Besoin Parcours volailles 0,0 Vaches laitières 403 6,2 2496 Dérobées pâturées 0,0 Autres bovins 155 6,2 960 Autres dérobées 35,0 Autres herbivores 0 6,2 0 Total besoins en t de MS 3456 8 ) Fertilisation azotée et pression par ha Plafond / ha Bilan Ressources - Besoins (t MS) 19 Azote (kg) sur SAU par ha directive nitrate Taux de couverture des besoins 101% N issu d'élevage 43225 169 170 N organique non élevage 2185 9 7.2 ) Gestion du pâturage N minéral (kg N) 14750 58 N total (kg) 60160 235 Surfaces pâturées 50,0 ha équiv. Fourrages pâturés 500 t de MS 9.1 ) Comparaison des apports d'N élevage et exports des récoltes Seuil critique 833 UGB.JPP/ha Pression de pâturage 807 UGB.JPP/ha kg d'azote N sur SAU ratio Apport / Export Apports N élevage 43225 71% Exportations 60600

9.2 ) Balance globale de fertilisation azotée sur l'exploitation (BGA)

kg d'azote N sur SAU par ha Apports d'azote 60160 235,5 dont restitution au pâturage 8556 33,5 dont épandage N organique 36854 144,2 * Légumineuses à soldes négatifs 0,0 ha dont fertilisation minérale 14750 57,7 Total des soldes négatifs 0 kg N Exportation par les récoltes 60600 237,2 Plafond / ha Solde BGA (apport-export) -440 -1,7 en vigueur Solde BGA hors légumineuses * -440 -1,7 50

10 ) Apports de phosphore et balance globale en phosphore Plafond kg de P2O5 sur SAU par ha sur SRD par ha en vigueur Apports de phosphore 22023 86,2 22023 93,6 équilibre dont Restitutions pâturage 3598 14,1 Epandage P organique 16115 63,1 Fertilisation minérale 2310 9,0 Exportation par les récoltes 24008 94,0 Apport/Export Solde de la balance phosphore (apport-export) -1985 -7,8 92%

Informations complémentaires :

PVEF 2019-v1.0 Synthèse du projet d'épandage et de fertilisation sur l'exploitation de EARL MARTIN St-Père-Marc-en-Poulet Caractéristiques de l'exploitation Types et importance des cheptels Azote produits par le cheptel (kg/an) Herbivores 350 vaches laitières par tous les animaux 43225 Porcins truies dont émis au pâturage 8556 Volailles m² Flux d'azote organique (entrées-sorties) Nature et quantité d'effluents à gérer en épandage kg azote type / procédé Type kg azote reçu 2185 Boues Laiterie St-M Fumier bovin 22060 cédé 0 Lisier bovin 12609 éliminé 0 Boues step liquides 2185 transféré 0

Terres agricoles cultivées Surfaces (ha) Principales cultures (ha) Surface agricole utile (SAU) 255,5 Céréales, maïs grain 30 Surfaces épandables 230,4 Colza, pois… 0 Pâtures non épandables 4,8 Culture fourragères 175 Surface recevant des déjections 235,2 Prairies 50 Légumes, autres 0,5 Synthèse du bilan agronomique prévisionnel de l'azote Apports d'azote issu d'élevage 43225 kg soit une pression de 169 kg N par ha de SAU (plafond directive nitrate : 170 ) Fertilisation azotée sur la SAU en kg de N 300 Engrais minéraux 14750 kg 58 kg/ha Fertilisants organiques 45410 kg 178 kg/ha 200 Total des apports 60160 kg 235 kg/ha 100 Exportation d'azote par les récoltes 0 Total des exportations 60600 kg 237 kg/ha Fertilisation Récoltes

Organique Minérale Récoltes Balance globale en azote BGA = apports (fertilisation) - sorties (export récoltes) Solde BGA -440 kg -2 kg/ha (plafond directive nitrate - ZAR : 50 ) La balance globale en azote sera proche de l'équilibre

Synthèse des apports prévisionnels en phosphore Fertilisation phosphorée sur la SAU en kg de P2O5 Engrais minéraux 2310 kg 9 kg/ha Sur la surface recevant des déjections Fertilisants organiques 19713 kg 77 kg/ha Apports 22023 kg Total des apports 22023 kg 86 kg/ha soit 94 kg/ha

Exportation de phosphore par les récoltes Total des exportations 24008 kg 94 kg/ha

Balance globale en phosphore BGP = apports (fertilisation) - sorties (export récoltes) Solde BGP -1985 kg -8 kg/ha La balance globale en phosphore sera proche de l'équilibre

PVEF 2019-v1.0

CARTE 1

Localisation des sites d’élevage et du plan d’épandage

(Fond IGN - échelle 1/25 000ème)

CARTES 2

Plan d’épandage

(Fond IGN - échelle 1/10 000ème)

PIECE JOINTE n° 20

DISPOSITIONS PREVUES EN CAS DE SINISTRE

Dans le cadre du projet, l’EARL MARTIN prévoit l’installation d’une poche souple permettant de combattre tout début d’incendie sur le site de la Métairie de la Mare.

En accord avec la note technique du 17 janvier 2019 relative aux moyens alternatifs de défense extérieure contre l’incendie des bâtiments d’élevage relevant de la législation des ICPE, l’EARL MARTIN prévoit une réserve d’eau d’un volume de 240 m 3.

Cette poche souple sera localisée au nord-ouest de la propriété, à 15 m du projet de stabulation vaches laitières (soumise à enregistrement) et à proximité immédiate de la route départementale n°7 desservant l’élevage.

Type de matériel projeté : poche souple de 240 m 3, avec raccord pompiers (Cf. photo ci-dessous du type de matériel projeté, photo d’illustration)

Par ailleurs, pour combattre tout début d’incendie, l’élevage dispose de l’affichage des numéros de téléphone de première urgence et de téléphones (fixe et portable) permettant de joindre rapidement les secours. Les éleveurs disposent de 2 extincteurs portatifs.

Les installations électriques sont dotées de disjoncteurs (1 disjoncteur général et plusieurs disjoncteurs répartis au sein des bâtiments).

Les membres de l’EARL MARTIN sont informés des risques liés à l’exploitation, des consignes de sécurité et des principales mesures d’urgence à prendre en cas de sinistre.

Les casernes de pompiers les plus proches sont situées à environ : - 14 km, pour la caserne de Saint-Malo, - 17 km, pour la caserne de Dol-de-Bretagne. Leur délai d’intervention est de l’ordre de 15 minutes environ.

Les conditions d’accès au site sont optimales : route goudronnée jusqu’aux sites d’élevage.

Une borne incendie est localisée à 120 m du site de la Croix de Bois à Lillemer. Les éleveurs utilisent également 2 extincteurs portatifs.

PIECE JOINTE n° 21

RECEPISSE DE DECLARATION DU 21/05/2014 (EARL MARTIN)

RECEPISSE DE DECLARATION DU 09/11/2016 (GAEC LA CROIX DE BOIS)

N

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PRÉFET D’ILLE-ET-VILAINE

Préfecture Direction de la Coordination Interministérielle et de l’Action Départementale Bureau des Installations Classées

N°41719 RECEPISSE DE DECLARATION LE PREFET DE LA REGION BRETAGNE PREFET D’ILLE-ET-VILAINE

VU le titre 1er du livre V du code de l’environnement relatif aux installations classées pour la protection de l’environnement;

VU les arrêtés préfectoraux réglementaires relatifs aux prescriptions imposées aux installations soumises à déclaration;

VU l’arrêté préfectoral du 14 mars 2014 relatif au programme d’actions régional en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole;

VU l’arrêté ministériel du 27 décembre 2013, fixant les règles techniques auxquelles doivent satisfaire les élevages de bovins, de volailles et/ou de gibier à plumes et de porcs soumis à déclaration au titre du livre V du code de l’environnement;

VU le récépissé de déclaration n°32962 du 29 août 2003 délivré à Monsieur Pascal MARTIN pour l’exploitation d’un élevage de bovins à l’engrais, situé au lieu-dit «la mare» à SAINT-PERE;

VU le récépissé de déclaration n°39334 du 2 février 2011 délivré à I’EA.RL MARTIN;

VU le récépissé de déclaration n°33822 du 7juillet 2004 délivré à Monsieur Pascal MARTIN pour l’exploitation d’un élevage faitier au lieu-dit « La mare » à SAINT PERE;

VU le récépissé de déclaration de succession n°39333 du 2 février 2011 délivré à 1’EARL MARTIN;

Reconnaît avoir reçu de 1’EARL MARTIN, en date du 21 mai 2014, la déclaration prévue par l’article R 5 12-47 du code de l’environnement en vue d’exploiter un élevage de vaches laitières et de bovins à l’engrais, au lieu-dit «La Métairie de la mare » à SAINT-PERE (n°2101-2-d Elevage de vaches laitières (c’est-à-dire dont le lait est, au moins en partie, destiné à la consommation humaine) d) de 50 à 100 vaches (D), 2101-1-c Bovins (activité d’élevage, transit, vente, etc. de) 1- élevage de veaux de boucherie et/ou bovins à l’engraissement: c) de 50 à 200 animaux (D) de la nomenclature);

La capacité d’héber2ement s’élèvera à:

-100 vaches laitières, 105 génisses et 81 bovins à l’engrais..

Le déclarant devra se conformer aux prescriptions réglementaires annexées au présent récépissé, ainsi qu’à toutes autres prescriptions éventuellement applicables à son installation, notamment celles concernant l’urbanisme.

Rennes, le 21 mai 2014

Claude FLEUTIAUX

Numero unique des services de I’Etat: 082 l.80.30.3~ ~~NEXE 1

DELAIS DE RECOURS

Code de l’Environnement

Article L514-6 Modifié par Ordonnance n° 20 12-34 du 11janvier2012— Art. 13

I. - Les décisions prises en application des articles L. 171-7. L. 171-8 et L. 171-10, L. 512-1, L. 512-3, L. 512-7-3 à L. 512-7-5, L. 512-8, L. 512-12, L. 512-13, L. 512-20, L. 513-1, L. 514-4, du I de l’article L. 515-13 etde l’article L. 516-1 sont soumises à un contentieux de pleine juridiction. Un décret en Conseil d’Etat précise les délais dans lesquels ces décisions peuvent être déférées à la juridiction administrative.

Il. - Supprimé.

III. - Les tiers qui n’ont acquis ou pris à bail des immeubles ou n’ont élevé des constructions dans le voisinage d’une installation classée que postérieurement à l’affichage ou à la publication de l’acte portant autorisation ou enregistrement de cette installation ou atténuant les prescriptions primitives ne sont pas recevables à déférer ledit arrêté à la juridiction administrative.

IV. - Le permis de construire et l’acte de vente, à des tiers, de biens fonciers et immobiliers doivent, le cas échéant, mentionner explicitement les servitudes afférentes instituées en application de l’article L. 111-1-5 du code de l’urbanisme.

Article R514-3-1

Créé par Décret n°2010-170E du 30décembre2010 - Art. 2

Sans préjudice de l’application des articles L. 515-27 et L. 553-4, les décisions mentionnées au I de l’article L. 514-6 et aux articles L. 211-6, L. 214-10 et L. 216-2 peuvent être déférées à la juridiction administrative:

- par les tiers, personnes physiques ou morales, les communes intéressées ou leurs groupements, en raison des inconvénients ou des dangers que le fonctionnement de l’installation présente pour les intérêts mentionnés aux articles L. 211-1 et L. 511-1 dans un délai d’un an à compter de la publication ou de l’affichage de ces décisions. Toutefois, si la mise en service de l’installation n’est pas intervenue six mois après la publication ou l’affichage de ces décisions, le délai de recours continue à courir jusqu’à l’expiration d’une période de six mois après cette mise en service;

- par les demandeurs ou exploitants, dans un délai de deux mois à compter de la date à laquelle la décision leur a été notifiée.

Article L515-27

Créé par LOI n°2010-874 du 27juillet2010 - Art. 30

Pour les installations d’élevage, les décisions mentionnées à l’article L. 514-6 peuvent être déférées à la juridiction administrative par les tiers, personnes physiques ou morales, les communes intéressées ou leurs groupements, en raison des inconvénients ou des dangers que le fonctionnement de l’installation présente pour les intérêts mentionnés à l’article L. 511-1, dans un délai d’un an à compter de la publication ou de l’affichage de ces décisions. Ce délai est, le cas échéant, prolongé de six mois à compter de la mise en activité de l’installation. ANNEXE 2 AVIS IMPORTANT

Conformément aux dispositions de l’article L. 511-1 du code de l’environnement, le titulaire du présent récépissé est tenu de respecter les prescriptions ci-après

1) Les prescriptions du livre II du code de travail et du décret du 10 juillet 1913, modifié le 9 janvier 1934, concernant l’hygiène et la sécurité des travailleurs seront observées. 2) L’administration se réserve, en outre, la faculté de prescrire, ultérieurement, les modifications que le fonctionnement ou la transformation de l’établissement rendraient nécessaires dans l’intérêt de la salubrité et de la sécurité publique, et ce, sans que l’exploitant puisse prétendre, de ce chef, à aucun dédommagement. 3) Indépendamment des prescriptions édictées par l’administration préfectorale, les droits des tiers demeurent réservés. 4) Le titulaire du présent récépissé, son représentant ou locataire devra toujours être en possession de ce titre et le présenter à toute réquisition des fonctionnaires ou agents qualifiés. 5) Le changement de propriétaire ou de représentant, la mise en location, le changement de locataire ne sauraient avoir d’effet à l’encontre des prescriptions édictées dans l’arrêté réglementaire qui demeureront applicables à tout exploitant de l’établissement, quelle que soit la forme de contrat qui le liera au titulaire du présent récépissé.

Conformément à l’article R 512-68 du code de l’environnement - partie réglementaire et légale — livre V, le changement d’exploitant fera l’objet d’une déclaration adressée par le successeur au Préfet d’Ille-et-Vilaine, dans le délai d’un mois qui suivra la prise de possession. 6) Le présent récépissé cessera d’être valable si l’établissement n’a pas été mis en service dans le délai de trois ans ou cesse d’être exploité pendant plus de deux années consécutives. Un nouveau dossier de déclaration devra être produit 7) L’administration préfectorale doit être avisée immédiatement de toute modification apportée à l’établissement dans son aménagement ou dans son fonctionnement ainsi que de sa fermeture momentanée ou définitive.

8) Conformément aux dispositions de l’article R 512-49 du code de l’environnement — partie réglementaire et légale — livre V, un exemplaire du présent récépissé est affichée pendant une durée minimum d’un mois à la mairie du lieu d’installation où toute personne intéressée pourra en prendre connaissance sur place. PREUVE DE DEPOT N0IA~&MH3ovoTL8 I DECLARATION INITIALE D’UNE INSTALLATION CLASSEE Liberté Égalité Fraternité RELEVANT DU REGIME DE LA DECLARATION RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Article R512-47 du code de l’environnement

Nom et adresse de l’installation:

RECONNU LA CROIX DE BOIS

~ LA CROIX DE BOIS I 135111 [~iLEMER

Départements concernés L_.

Communes concernées:

La mise en oeuvre de l’installation nécessite un permis de construire INON —j ~ipiii le déclarant s’est engagé à déposer sa demande de permis de construire en même temps quWa adressé la présente déclaration (article L512-15 du code de l’environnement).

Sur le site, le déclarant exploite déjà au moins: une installation classée relevant du régime d’autorisation ~ Rappel réglementaire : ~jgj~i le projet est considéré réglementairement comme une modification de l’autorisation existante (article R512-33-ll du code de l’environnement) et il sera soumis à l’avis de l’inspection des installations classées. Une note précisant l’interaction de la nouvelle installation avec les installations existantes a étéjointe à la déclaration.

une installation classée relevant du régime d’enregistrement . ~ NON I une installation classée relevant du régime de déclaration I NON 1 Epandage de déchets, effluents ou sous-produits sur ou dans des sols agricoles OUI 1 Demande d’agrément pour le traitement de déchets (article L541-22 du code de l’environnement) jN0N J Rappel réglementaire : a~iii cette demande sera soumise à l’avis de l’autorité administrative qui dispose - d’un délai de 2 mois à partir de la réception du dossier et des éventuels compléments pour refuser l’agrément ou imposer des prescriptions spéciales (article R515-37 du code de l’environnement).

Le projet est soumis à évaluation des incidences Natura 2000 NON Rappel réglementaire : ag.~i le dossier d’évaluation des incidences sera soumis à l’avis du seivice I préfectoral compétent etie déclarant ne peut pas réaliser son profet tant pull n’a pas obtenu l’autorisation au titre de Nature 2000. En l’absence de réponse de l’autorité administrative dans un délai de 2 mois à partir de la réception du dossier (l’éventuelle demande de compléments suspend le délai), le projet peut être réalisé au titre de Nature 2000 (article R414-24 du code de l’environnement). Demande de modification de certaines prescriptions applicables [~5N I Rappel réglementaire : ~ cette demande sera soumise à l’avis de l’autorité administrative qui statue pararrêté (article R512-52 du code de l’environnement). L’absence de réponse dans un délai de 3 mois â partir de la réception du dossier et des éventuels compléments vaut refus (décret n0 2014-1273 du 30 octobre 2014).

1 Installations classées objet de la présente déclaration:

Numéro de la rubrique de la nomenclature Alinéa Désignation de la rubrique Capacftéde Unité

installations classées 2101 2-c Elevage, transit, vente etc. de bovins 110 u DC

Rappel réglementaire relatifau contrôle périodique: Les installations dont les seuils sont précisés dans la nomenclature sous le sigle « DC » (Déclaration avec Contrôle périodique) sont soumises à un contrôle périodique permettant à l’exploitant de s’assurer que ses installations respectent les prescriptions applicables (article R512-55 et suivants du code de l’environnement). Ces contrôles sont effectués à l’initiative et aux frais de l’exploitant par des organismes agréés (article L512-11 du code de l’environnement). La périodicité du contrôle est de 5 ans maximum, sauf cas particulier (article R512-57 du code de l’environnement). Le premier contrôle d’une installation doit avoir lieu dans les six mois qui suivent sa mise en se,vice. sauf situation particulière précisée à l’article R512-58 du code de l’environnement. Exception: l’obligation de contrôle périodique ne s’applique pas aux installations relevant de la déclaration lorsqu’elles sont incluses dans un établissement qui comporte au moins une installation soumise au régime de l’autorisation ou de l’enregistrement (article R512-55 du code de l’environnement).

Les références des prescriptions générales applicables à chaque rubrique de la nomenclature des installations classées sont mises à disposition sur le site internet des préfectures concernées par l’implantation des installations: • prescriptions générales ministérielles2, • éventuelles prescriptions générales préfectorales.

Rappel réglementaire relatif aux installations soumises au régime de déclaration incluses dans un site qui comporte au moins une installation soumise au régime d’autorisation: Les prescriptions générales ministérielles sont applicables aux installations soumises au régime de déclaration incluses dans un site qui comporte au moins une installation soumise au régime d’autorisation dès lors que ces installations ne sont pas régies par l’arrêté préfectoral d’autorisation (article R512-50-ll du code de l’environnement).

Déclarant: j~OUPEMENT AGRICOLE D’EXPLOITATION EN COMMUN RECONNU LA CROIX DE BOIS 1

Le déclarant a confirmé avoir pris connaissance des prescriptions générales applicables aux activités objet de la présente déclaration et notamment des éventuelles distances d’éloignement qui s’imposent pour l’implantation de l’installation.

Date de la déclaration initiale ‘ I09~’1’~/2016~I

Le déclarant a demandé à être contacté par courrier postal pour la suite des échanges bu

1 D: Régime de déclaration, oc: Régime de déclaration avec contrôle périodique. 2 Les prescriptions générales ministérielles sont également consultables sur le site internet: http://www.ineris.fr/aidal

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