2017/38

PROCES-VERBAL

Le deux mars deux mille dix-sept, à dix-neuf heures, le Conseil de la Communauté de Communes Pays d’Opale s’est réuni à la salle des fêtes de sous la Présidence de Monsieur Marc MEDINE, à la suite de la convocation adressée à domicile le vingt-deux février dont un exemplaire a été affiché à la porte du siège de la collectivité.

______

Etaient présents :

Mmes et MM.

Thierry GUILBERT (DT ) Eric BUY (DT Guînes), Christiane GLORIAN (DT Andres) Marc MEDINE (DT Guînes), ayant procuration L.LOQUET Jacky DUBOIS (DT Andres) Daniel DARCHEVILLE (DT Guînes), ayant procuration E.PIERRU Ludovic LOQUET (DT ), arrivé à 19h45 Laurence CHARPENTIER (Guînes), ayant procuration A.DECAESTECKER Thérèse VASSEUR (DT Ardres), Yves LEFEBVRE (DT Guînes), Gilles COTTREZ (DT Ardres), ayant procuration C.SPRIET Eric HOUDAYER (DT Guînes)

Pierre PREVOST (DT Ardres),ayant procuration Nathalie TELLIEZ (DT ), S.BONNIERE Yves LE BERRE (DT Hardinghen) Blaise de ST JUST D’ (DT Marie Andrée ROHART (DT Herbinghem), Autingues), Christophe DUPONT (DT ) Thierry TERLUTTE, (DT ), Laurent DESFACHELLES (DS ) Jean Claude VANDENBERGHE (DT Gabriel BERLY (DT Landrethun les Ardres), ayant procuration ), V.FRANQUE Christian SALVARY (DT Bonningues-lès-) Brigitte HAVART (DT ) Antoine PERALDI (DT ) Delphin BOULOGNE (DT Licques) Claude KIDAD (DT ) Christophe CATEZ (DS ) Thierry POUSSIERE (DT Brêmes) André (DT Nielles les Ardres) Jean-François LACROIX (DT ), ayant procuration Brigitte MARCQ (DT Brêmes) M.BOUTROY Pascal GAVOIS (DT ) Guy VASSEUR (DT Rodelinghen) Bruno DEMILLY (DT Campagne-les-Guines), François LE GALL (DT Saint-Tricat), ayant procuration J.L MAROT Clotilde ROBERVAL (DT Fiennes), Nicole WIDENT (DS ) Bernard RIVENET (DT Guînes), Nathalie MERLEN (DT Guînes)

Etaient excusés :

Sylvie BONNIERE (DT Ardres), ayant donné procuration à P.PREVOST Ludovic LOQUET (DT Ardres), ayant donné procuration à M.MEDINE, arrivé à 19h45 Franck DELABASSERUE (DT Louches), remplacé par C.CATEZ Christiane SPRIET (DT Ardres), ayant donné procuration à G.COTTREZ Véronique FRANQUE (DT Ardres), ayant donné procuration à G.BERLY Céline BAS BOUSEMART (DT Balinghem), Marc BOUTROY (DT ), ayant donné procuration à J.F LACROIX Christian ANDRIEU (DT Hocquinghen), remplacé par L.DESFACHELLES Jean-Luc MAROT (DT Pihen-les-Guînes), ayant donné procuration à F.LE GALL Jean-Pierre DOYE (DT Sanghen), remplacé par N.WIDENT Eugénie PIERRU (DT Guînes), ayant donné procuration à D.DARCHEVILLE Anne DECAESTECKER (DT Guînes), ayant donné procuration à L.CHARPENTIER

Secrétaire de séance : Christophe DUPONT

Monsieur le Maire de Rodelinghem accueille l’assemblée et l’informe avec humour que, malgré le carême, un pot sera offert en fin de séance.

Monsieur le Président remercie Monsieur Vasseur et ouvre la séance par une présentation du dispositif de service civique par la mission locale.

Monsieur Lockwood, directeur de la mission locale et Madame Lemaire, en charge de la plateforme service civique présentent ce dispositif ouvert aux collectivités et intéressant potentiellement de nombreux jeunes.

Le compte-rendu de la séance du 16 janvier 2017 ne faisant l’objet d’aucune remarque, il est mis au vote et adopté à l’unanimité.

Aucune question écrite n’ayant été adressée, Monsieur le Président engage l’examen des délibérations portées à l’ordre du jour.

AMENAGEMENT

Question n°59 : - AMENAGEMENT Extension de la révision du PLUi à la totalité du territoire de la Communauté de Communes Pays d’Opale

Rapporteur : - Monsieur Thierry POUSSIERE

Monsieur Poussière rapporte cette délibération qui vise à étendre la révision engagée du document d’urbanisme à l’ensemble du territoire communautaire. Il rappelle les réunions prévues avec les élus communaux le 07 mars pour l’ex-CCTP à 15 communes, le 14 mars pour les 5 communes issues de la CCSOC et le 16 mars pour l’Ardrésis.

Vu l’arrêté préfectoral modifié du 27 décembre 1996 autorisant la création de la communauté de communes des Trois-Pays,

Vu l’arrêté préfectoral portant approbation des statuts modifiés de la communauté de communes des Trois-Pays en date du 30 septembre 2011, et notamment son article 3 alinéa 3 « Elaboration, révision, modification des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) et des cartes communales »,

Vu la délibération n°6 en date du 22 décembre 2010 du conseil communautaire portant prescription du Plan Local d’Urbanisme intercommunal à l’échelle des 15 communes membres de la communauté de communes des Trois-Pays et demande de Dotation Générale de Décentralisation,

Vu l’approbation séance tenante du Plan Local d’Urbanisme intercommunal à l’échelle du périmètre des 15 communes membres initiales de la communauté de communes des Trois- Pays,

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Vu la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales et l’intégration consécutive au 1er janvier 2014 des communes de Ardres, Autingues, Balinghem, Brêmes, Landrethun-les-Ardres, Nielles-les-Ardres, Louches et Rodelinghem à la communauté de communes des Trois-Pays,

Vu l’arrêté préfectoral en date du 30 mars 2016 portant Schéma Départemental de Coopération intercommunale du Pas de Calais,

Vu l’arrêté préfectoral en date du 23 septembre portant fusion des Communauté de Communes des Trois-Pays et Communauté de Communes du Sud-Ouest Calaisis comprenant les communes suivantes :

Alembon,Andres, Ardres, Autingues,Bainghen,Balibghem, Bonniongues-les-Calais, Bouquehault, Boursin, Brêmes, Caffiers, Campagne-les-Guînes, Escalles, Fiennes, Guînes, Hardinghen, , Hermelinghen, Hocquinghen, Landrethun-les-Ardres, Licques, Louches, Nielles-les-Ardres, Peuplingues, Pihen-les-Guînes, Rodelinghem, Saint-Tricat et Sanghen.

Vu l‘arrêté préfectoral du 21 décembre 2016, portant création de la Communauté de Communes Pays d’Opale

Vu l’arrêté préfectoral du 26 décembre 2016, fixant les compétences de la Communauté de Communes Pays d’Opale, pari lesquelles figure l’aménagement de l’espace dont le plan Local d’Urbanisme

Vu le code de l’urbanisme et notamment ses articles L 151-1 et suivants et R 123-1 et L 153-9,

Vu les lois n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement dite « Grenelle 2 » et 2010-874 du 27 juillet 2010 portant modernisation de l’agriculture et de la pêche,

Vu les lois 2014-1170 du 13 octobre 2014 d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt et n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové,

Vu la loi Egalité et Citoyenneté du 22 décembre 2016, comportant différentes mesures impactant les Plan Local d'Urbanisme Intercommunal au regard de la mise en place des nouveaux schémas départementaux de coopération intercommunale,

Vu les propositions relatives aux modalités de collaboration entre les communes et la communauté de communes des Trois-Pays à mettre en œuvre dans le cadre de la révision du document d’urbanisme communautaire débattues le 16 mars 2015 lors de la conférence des maires,

Vu les objectifs recherchés dans le cadre de la procédure engagée, à savoir : • - Organiser un aménagement équilibré du territoire communautaire dans le respect des enjeux sociaux, économiques et environnementaux. - Répondre aux besoins en matière de logements, activités économiques, déplacements, protection de l’environnement et des ressources naturelles, dans le souci de la protection des populations contre les risques naturels et technologiques et dans une logique de cohérence territoriale.

Vu les modalités de pilotage de la procédure :

- Un comité de pilotage : composé de la commission Aménagement et de la commission Environnement, des membres du bureau communautaire et de l’ensemble des maires ou de leur représentant du suivi de l’étude de la révision du PLUI. Ce comité de pilotage sera en tant que de besoin élargi à tout ou partie des partenaires institutionnels en fonction des sujets portés à l’ordre du jour. Il définira la stratégie, les objectifs et orientations de la révision du document d’urbanisme et pourra solliciter le président pour qu’il porte pour avis toute question en conférence intercommunale des maires préalablement aux délibérations du conseil communautaire.

- Un comité technique : composé des techniciens communautaires (DGS, DGSA, responsable du pôle technique et des techniciens du pôle) et du Vice-Président délégué pour coordonner les travaux des différents bureaux d’études, organiser le déroulement de la procédure et définir le dispositif d’élaboration et de mise en œuvre de la révision du PLUI. Ce comité technique sera élargi en tant que de besoin aux techniciens ressources des différentes thématiques abordées et aux partenaires extérieurs concernés. Il sera également élargi aux maires ou aux référents urbanisme des communes désignés par ceux-ci à partir des phases zonage et règlement.

Vu les modalités de collaboration communes-communauté de communes des Trois-Pays dans le cadre de la révision du Plan Local d'Urbanisme Intercommunal communautaire :

- Une plateforme dématérialisée de partage des documents sera accessible à l’ensemble des membres du comité de pilotage et du comité technique depuis le site internet communautaire. - L’élu référent communal membre du comité de pilotage informera régulièrement le conseil municipal de l’avancement du projet de révision du PLUI et notamment avant chaque phase majeure d’élaboration du document (communication sur le diagnostic établi, sur le projet de PADD, sur le projet de règlement et de zonage). - Le conseil municipal sera invité à émettre ses remarques dans le cadre du débat sur le PADD et à donner un avis sur les OAP et le règlement pour ce qui a trait à la commune. - La conférence intercommunale des maires a proposé les présentes modalités de collaboration entre les communes et la communauté de communes dans le cadre de la révision du PLUI. Elle se réunira conformément aux articles L 123-6 et L 123-10 du code de l’urbanisme avant l’approbation du PLUI révisé pour prendre connaissance des avis émis et joints au dossier d’enquête publique, des observations du public lors de l’enquête et du rapport de la commission d’enquête. Elle se réunira également sur demande du Président pour étudier toute question qui lui serait soumise par le comité de pilotage et donner un avis en amont des délibérations communautaires à intervenir. - Le conseil communautaire approuve la stratégie, les objectifs, les orientations au cours des différentes étapes de la révision du PLUI. Conformément aux dispositions de l’article 123-9 du code de l’urbanisme, un débat sur les orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable du PLUI se tiendra au sein du Conseil communautaire. - Le comité technique associera le maire ou les référents urbanisme désignés par lui à l’occasion de ses réunions consacrées aux phases zonage et règlement sur chacune des communes membres. Les référents communaux auront dans ce cadre accès à toutes les informations sur la révision du PLUI au fur et à mesure de son déroulement.

Vu les modalités de concertation prévues par les articles L.103-2 à L 103-6 du Code de l’urbanisme de la façon suivante :

- Mise à disposition de documents, - Réunions, - Débats Publics, - Publications, dont éventuellement le bulletin et le site Internet communautaire, - Ouverture d’un registre au siège de la Communauté de Communes

Considérant que la loi Egalité et Citoyenneté du 22 décembre permet aux collectivités issues d’une fusion de collectivités ayant engagé une procédure de Plan Local d'Urbanisme Intercommunal d’étendre la procédure engagée à la totalité de son territoire, sous réserve que la procédure n’a pas atteint la phase d’arrêt,

Considérant que le périmètre communautaire regroupe à ce jour 28 communes, 2017/40

Considérant la nécessité d’une appréhension globale des enjeux d’urbanisme à l’échelle du territoire communautaire dans le respect des principes du Schéma de Cohérence Territoriale du Pays du Calaisis,

Considérant les objectifs recherchés dans la cadre de la procédure engagée,

Considérant que la procédure engagée est au stade d’élaboration du Projet d'Aménagement et de Développement Durables,

Je vous propose d’étendre la procédure engagée de révision du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal à l’ensemble du périmètre de la Communauté de Communes Pays d’Opale

Le Conseil Communautaire décide à l’unanimité

1. D’étendre la procédure engagée de révision du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI) valant Programme Local de l’Habitat (PLH) sur l’ensemble du territoire communautaire

2. De poursuivre la procédure engagée avec les mêmes objectifs que ceux de la procédure engagée préalablement

3. De définir les modalités complémentaires de concertation suivantes :

- Mise à disposition des documents aux nouvelles communes engagée dans la procédure - Diffusion des publications, dont éventuellement le bulletin et le site Internet communautaire, sur les nouvelles communes engagée dans la procédure

4. De solliciter en vertu de l’article L 132-5 du Code de l’Urbanisme la mise à disposition gratuite de la Communauté de Communes Pays d’Opale, des services de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer du Pas-de Calais pour assurer le suivi de la conduite des procédures et de l’étude du PLUI.

5. De charger un bureau d’études à désigner ultérieurement, de réaliser les études complémentaires nécessaires,

6. De mener la procédure selon le cadre défini par les articles L.132-10 et L 153-16 du Code de l’Urbanisme en ce qui concerne l’association et la consultation des diverses personnes publiques,

7. De donner autorisation au président de signer tout contrat, avenant ou convention de prestation de services nécessaires à la réalisation de l’opération précitée

8. D’inscrire les crédits destinés au financement des dépenses afférentes à la révision du PLUI des Trois-Pays au budget de l’exercice considéré,

9. De notifier la présente délibération conformément à l’article L153-8 du Code de l’Urbanisme :

• à Monsieur le Préfet du Pas-de-Calais, • à Monsieur le Président du Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais, • à Monsieur le Président du Conseil Départemental du Pas-de-Calais, • à Monsieur le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, • à Monsieur le Président de la Chambre des Métiers, • à Monsieur le Président de la Chambre d'Agriculture, • à Monsieur le Président du SYMPAC, compétent en matière de SCOT • à Monsieur le Président du SITAC, compétent en matière d’organisation des transports urbains, • à Monsieur le Président du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale, • aux représentants du SAGE du Delta de l’Aa et du SAGE du Boulonnais. • A la Commission Départementale de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers • Au Centre National de la Propriété Forestière

Conformément à l’article R 153-20 et 21 du Code de l’Urbanisme, la présente délibération fera l’objet :

• d’un affichage durant un mois au siège de l’EPCI et dans les communes membres, • d’une publication dans un journal diffusé dans le département et au recueil des actes administratifs.

Question n°60 : - AMENAGEMENT Candidature à un contrat de ruralité - programme d’actions

Rapporteur : - Monsieur Marc MEDINE

Monsieur le Président explique que le contrat de ruralité est un nouveau dispositif visant à octroyer des fonds d’Etat pour les investissements des collectivités rurales dans le cadre des 6 thématiques prédéfinies suivantes qui sont jugées prioritaires.

. Accès aux services et aux soins . Revitalisation des bourgs-centres . Attractivité du territoire . Mobilités . Transition écologique . Cohésion sociale

Les contrats de première génération sont signés pour 4 ans (jusque 2020) et les suivants seront adossés aux mandatures (6 ans).

Il précise que 4 contrats de ruralités seront signés en 2017 dans le département et que les EPCI sont incités dans ce cadre à collaborer pour valoriser des démarches transversales. Les communautés de communes Pays d’Opale, du pays de , de la terre des 2 caps et de la Région d’ ont décidé très vite d’engager une démarche commune avec l’assistance du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale et du Pays du Calaisis pour saisir cette opportunité de financement.

Ces 4 EPCI représentent un pôle rural cohérent de 91.000 hectares entre les agglomérations de Calais, Boulogne-sur-Mer, Saint-Omer et Dunkerque, fort de 100 communes et 100.000 habitants

Madame Marcq demande si les projets éligibles doivent être transversaux aux EPCI et partagés ou si, derrière cette démarche, l’Etat ne vise pas à imposer des fusions d’EPCI.

Monsieur le Président répond qu’il s’agit d’une collaboration volontaire autour de thématiques communes et prédéfinies mais qu’il s’agit bien de financer dans ce cadre des projets de chacun des EPCI partenaires. Le contrat de ruralité ne vise pas à fusionner des EPCI ruraux mais à encourager leurs collaborations sur des thématiques partagées dans une démarche pouvant aller par exemple, vers la mutualisation.

Monsieur Médine précise qu’il souhaite collaborer volontairement avec des territoires aux prises avec des problématiques similaires et renforcer ainsi la cohésion d’un pôle rural structuré entre les agglomérations plutôt que de se voir forcer la main dans une démarche différente qui diluerait et marginaliserait le monde rural.

2017/41

Il souligne d’ailleurs que ce sont les habitudes de travail en commun avec les 3 autres EPCI partenaires qui auront permis de monter en si peu de temps ce contrat.

Il précise à ce titre que la signature du contrat de ruralité est prévue le 22 mars prochain pour un dispositif qui a été présenté par l’Etat en décembre 2016 ; Il aura donc fallu mobiliser beaucoup de monde en peu de temps pour envisager percevoir entre 200.000 et 250.000 € par an pour soutenir les projets communautaires puisque le contrat portera sur 4 ans pour un montant annuel de 860.000 € à l’échelle des 4 EPCI partenaires qui se partageront la somme équitablement. Ce montant pourrait être abondé de 140.000 € supplémentaires par l’Etat sur les projets retenus dans le cadre des fonds de droit commun.

Madame Charpentier précise que collaborer n’implique pas forcément la création de structures.

Monsieur Médine le confirme et précise que dans un contexte évolutif, des structures peuvent également se substituer à d’autres dans des configurations adaptées.

Monsieur Berly remarque que des projets communaux figurent dans la liste présentée.

Monsieur le Président confirme que les contrats de ruralité intéressent aussi la revitalisation des bourgs centres des EPCI ; il précise que les projets sont « verrouillés » pour l’enveloppe 2017 et qu’au-delà il s’agit de pistes susceptibles d’évolution mais que celles-ci devront être en cohérence avec les thématiques imposées.

Monsieur de Saint-Just demande si la répartition doit être équitable chaque année ou si elle peut varier annuellement dans le respect d’un équilibre global.

Monsieur Médine répond que dans un souci de bonne gouvernance, il a été décidé que la répartition serait équitable chaque année et qu’il importait donc que les projets portés au contrat soient réalisés en temps et en heure sous risque de perdre des financements.

Vu l’instauration par le ministère de l’aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales des contrats de ruralité à intervenir entre l’Etat et les présidents de pôles d’équilibre territorial et rural ou présidents d’EPCI autour des 6 volets suivants :

. Accès aux services et aux soins . Revitalisation des bourgs-centres . Attractivité du territoire . Mobilités . Transition écologique . Cohésion sociale

Considérant que les contrats de ruralité visent à soutenir les investissements portés par les territoires ruraux dans les domaines susvisés et qu’ils seront conclus pour une durée de 6 ans à partir de 2020 après une première mise en œuvre sur 4 ans entre 2017 et 2020,

Considérant que les 6 thématiques susvisées recouvrent des problématiques partagées par les EPCI ruraux du Pôle Métropolitain de la Côte d’Opale et plus particulièrement des communautés de communes du Pays de Lumbres, de la Terre des 2 caps, Pays d’Opale et de la région d’Audruicq qui composent un espace rural cohérent de plus de 100.000 habitants multi-polarisé entre les agglomérations de Saint-Omer, Boulogne-sur-Mer, Calais et Dunkerque,

Considérant que le diagnostic porté avec le concours du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale et du Syndicat Mixte du Pays du Calaisis met en exergue la pertinence d’une démarche partagée dans les réponses apportées au plan local à ces 6 problématiques majeures,

Vu le projet de contrat ci-annexé établi entre les communautés de communes du Pays de Lumbres, de la Terre des 2 caps, Pays d’Opale et de la Région d’Audruicq et les services de l’Etat avec le concours des services du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale et du Syndicat Mixte du Pays du Calaisis,

Le Conseil Communautaire, après avoir délibéré, à l’unanimité,

 Décide de valider le contrat de ruralité ci-annexé.

 Autorise Monsieur le Président à le signer et à en faire application.

ENVIRONNEMENT

Question n°61 : - ENVIRONNEMENT Convention avec la Communauté d'Agglomération « Grand Calais Terres et Mers » pour le service de ramassage et de fourrière

Rapporteur : - Monsieur Bruno DEMILLY

En préalable au vote de la délibération ci-dessous, Monsieur Demilly propose à l’assemblée d’écouter une présentation du service de fourrière par le directeur de la LPA de Calais, Monsieur Jean-Michel Charpentier.

Monsieur Charpentier explique que la LPA de Calais gère le service dans le cadre d’une délégation de service public avec la communauté d’agglomération « Grand Calais terres et mers » depuis l’année 2000, qui s’est substituée aux relations que la LPA exerçait auparavant en régie avec chaque commune du Calaisis.

Il rappelle que la LPA est une association loi 1901 qui a été créée dans les années 1930 et qui était auparavant installée zone du chemin vert à Calais depuis 1968.

Il déclare qu’en 16 ans (2000-2016) 28735 animaux ont été recueillis dans son établissement qui associe un service de fourrière à un refuge pour animaux. La LPA de Calais emploie ainsi 9 salariés dont 5 pour le service fourrière et 4 pour le refuge ainsi qu’un vétérinaire vacataire à raison de 3 jours par semaine.

La LPA développe différentes actions de sensibilisation des publics ; elle euthanasie gratuitement les portées et stérilise les animaux abandonnés qui intègrent le refuge ; elle prend également en charge les gros animaux et la faune sauvage.

Le coût du service représente 1,51 € par habitant ; il comprend le ramassage mais également l’hébergement. A titre de comparaison, M Charpentier précise que les frais de fonctionnement du service de la communauté d’agglomération du Boulonnais sont supérieurs à ceux de la LPA de Calais mais que les modalités de refacturation de la collectivité délégante aux autres collectivités ne couvrent pas les coûts de toutes les prestations rendues.

Monsieur Kidad demande quelles sont les conditions de ramassage des animaux.

Monsieur Charpentier explique que la LPA ramasse et prend en charge les animaux localisés pour éviter les déplacements inutiles ; il précise qu’en 16 ans le service de ramassage a parcouru plus de 300.000 km. Dans 95% des cas, la capture est opérée grâce à la collaboration des communes et le refuge s’enorgueillit d’un taux de 98% de replacement des animaux qui arrivent en fourrière. Le taux d’euthanasie est marginal et concerne les animaux malades ou des cas 2017/42

particuliers (animaux mordeurs…). La capacité du refuge est de 135 chiens et 80 chats. Il invite les conseillers à visiter le service.

Monsieur Berly demande si le chenil implanté à côté du local technique de Landrethun est toujours opérationnel.

Monsieur Ledoux répond qu’il n’existe plus.

Madame Telliez évoque les campagnes de piégeage de chats errants.

Monsieur Charpentier explique qu’il existe des colonies de chats libres qui sont tolérées dans la mesure où elles disposent d’une personne référente et où les animaux sont stérilisés gratuitement par la LPA. La démarche générale de la LPA de Calais est de construire ses actions dans une philosophie de fourrière préventive.

En conclusion, monsieur Demilly remercie Monsieur Charpentier de ces informations, remarque que le montant demandé à diminué depuis que la LPA de Calais a repris son indépendance associative et soumet la délibération suivante au vote de l’assemblée.

Conformément au Code Rural (articles 213 et 231-3), les maires sont dans l'obligation de prendre toutes les dispositions propres à empêcher la divagation des chiens et chats sur leur commune.

La convention financière adoptée pour l’utilisation de l’équipement de la communauté d’agglomération arrive à son terme le 31 décembre 2015.

La Communauté d’Agglomération « Grand Calais Terres et Mers », dans le cadre de ses compétences, s’est vue confier la construction et la gestion du refuge-fourrière intercommunal du Calaisis. Par appel d’offres public, la gestion est confiée à un prestataire de service spécialisé pour la période allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2020.

Il est proposé à notre communauté d’adhérer sur la base d’une participation financière établie en fonction du nombre d’habitants (population légale de 2013) et calculé sur la base du coût d’exploitation du service apprécié à partir de la redevance versée au gestionnaire (déduction faite de la redevance perçue pour le loyer relatif à la mise à disposition de la partie refuge) et d’un forfait annuel couvrant les assurances et charges techniques, notamment les travaux d’entretien et de maintenance des bâtiments.

Pour l’année 2017 et suivantes, la redevance sera fixée en fonction des adhésions suivant les tableaux de répartition de charges ci-joints et versée en deux fractions égales à terme échu soit début juin et début décembre.

Aussi, je vous demande de bien vouloir :

 Autoriser Monsieur le Président à signer la convention financière d'utilisation de la fourrière intercommunale pour animaux du Calaisis pour la période du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2020.

Après en avoir délibéré, le Conseil Communautaire, à l’unanimité, adopte la proposition du rapporteur.

Question n°62 : - ENVIRONNEMENT Convention avec « Environnement et solidarité » pour l’entretien des ouvrages de lutte contre les ruissellements et inondations sur les 5 communes issues de l’ex-CCSOC

Rapporteur : - Monsieur Bruno DEMILLY

Monsieur de Saint-Just demande si la collectivité peut être poursuivie pour des dommages suite à inondations.

Sur invitation du Président, le directeur des services répond que cela se produit mais qu’en la matière il faut distinguer l’obligation de moyens de l’obligation de résultat.

Monsieur Dupont demande qui est responsable en cas de dégâts à une habitation.

Monsieur Demilly répond que cela dépend de la nature du problème et de son origine.

Monsieur Lacroix précise qu’Environnement et Solidarité développe un large domaine de compétences et dispose de solides références (pose de clôtures, jardins Tudor à Calais, Grand site, conservatoire du littoral…) et que les communes issues de la CCSOC ont une longue habitude de travail avec cette structure.

Monsieur Rivenet demande qui entretiendra le fossé du sentier aux brebis qui avait été aménagé par la CCSOC avec une participation de la CCT-P.

Monsieur Demilly répond que ce fossé est situé à Hames-Boucres et qu’il dépendra de la structure désormais compétente entre la commune et la communauté d’agglomération. ______

L’entretien des ouvrages de lutte contre les ruissellements et inondations situés sur le territoire de l’ex-CCT-P est couvert par un marché d’insertion attribué à l’association OPUR. Ce marché arrive à échéance le 31/12/2017.

Il convient d’assurer également ces mêmes prestations d’entretien sur les ouvrages situés sur les 5 communes issues de l’ex-CCSOC. Historiquement ces prestations étaient réalisées par l’association Environnent et Solidarité par le biais d’une convention annuelle.

L’association OPUR n’est pas en mesure au vu de sa charge de travail actuelle et au regard de ses effectifs de prendre en charge cette prestation supplémentaire dans le cadre du marché qui la lie à la CCPO.

Il est proposé à notre communauté de conventionner avec l’association Environnement et Solidarité afin d’entretenir en 2017 les ouvrages réalisés dans le cadre de la lutte contre ruissellements et inondations. L’entretien n’intègre pas les curages des bassins, fossés, et fascines qui sont réalisés ponctuellement par une entreprise spécialisée.

Le coût de la prestation pour l’année 2017 est estimé à 29 236,50 € pour l’année 2017 soit 6,57 € x 4 450 heures, réglé en 3 fois selon l’échéancier suivant :

 50 % au démarrage  30 % au 1er juillet  Le solde de 20 % au terme de l’action après contrôle des services de la CCPO, des travaux réalisés et de l’état de présence effective du personnel.

Aussi, je vous demande de bien vouloir :

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 Autoriser Monsieur le Président à signer la convention avec l’association Environnement et Solidarité pour l’entretien des ouvrages réalisés dans le cadre de la lutte contre les ruissellements et inondations situés sur les 5 communes issues de l’ex-CCSOC pour la période du 15 mars 2017 au 31 décembre 2017.

Après en avoir délibéré, le Conseil Communautaire, à l’unanimité, adopte la proposition du rapporteur.

Question n°63 : - ENVIRONNEMENT Demande de subvention pour la rénovation thermique de la maison de Pays d’Hardinghen au titre du Fonds de soutien à l’investissement public local

Rapporteur : Monsieur Bruno DEMILLY

Vu la réalisation en 2004 de la maison de Pays d’Hardinghen comprenant un multi-accueil communautaire, une antenne de l’école intercommunale de musique, une salle communautaire et une ludothèque,

Vu l’absence de système de ventilation performant et le mode de chauffage électrique du bâtiment,

Vu les consommations énergétiques constatées sur cet équipement qui exige de par sa fonctionnalité le maintien d’une température adaptée à l’accueil de nourrissons,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,

 Valide le projet de rénovation thermique de la maison de Pays d’Hardinghen ci-annexé

 Valide le montant estimatif du projet et approuve le plan de financement prévisionnel

Dépense HT Recette

Installation d’une VMC 39 159.00 € FSIPL 33 693.00 € double flux 31.6 % Installation d’un système de chauffage par 67 457.00 € TEP CV 51.600,00 € 48.4 % aérothermie Communauté de 21 323.00 € communes Pays 20 % d’Opale Total 100 % 106 616.00 € 106 616.00€

 Autorise le président à solliciter toute subvention en vue de la réalisation de ce projet et à signer tout document en application de la présente délibération

Question n°64 : - ENVIRONNEMENT Demande de subvention pour la mise aux normes et la sécurisation du centre de collecte et de transfert des déchets ménagers et assimilés de au titre du Fonds de soutien à l’investissement public local

Rapporteur : Monsieur Antoine PERALDI

Monsieur Berly constate que des travaux ont été différés visiblement depuis longtemps.

Monsieur Peraldi confirme qu’il essaye depuis 2014 de rattraper un retard chronique d’investissements sur ce service qui est toutefois tributaires de moyens financiers contraints.

Monsieur Loquet acte le principe de la demande de subvention tout en précisant que les travaux 2017 seront étudiés lors du vote du budget afférent.

Vu la compétence statutaire de la communauté de communes Pays d’Opale en matière de collecte et de traitement des déchets ménagers,

Considérant l’exercice par la communauté de communes Pays d’Opale de la compétence collecte des déchets ménagers en régie suite à la dissolution du SMIRTOM du Calaisis au 31 décembre 2016,

Vu le rapport du bureau de contrôle Equilibre relatif à l’état du pont bascule du site de Les Attaques et les remarques préalables à document unique de la société « Aequalis prévention» mandatée par la communauté de communes,

Considérant l’urgence impérieuse de mise en sécurité du site et plus particulièrement

 Le remplacement du pont bascule  Le remplacement et la mise en sécurité des cuves de carburant  La sécurisation des accès au site  La mise en place d’une alarme incendie

Vu l’estimation ci-annexée établie par l’assistant à maître d’ouvrage JPC Partner afin de préparer la consultation à intervenir à cet effet,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,

 Valide le projet de mise aux normes et de sécurisation du centre de collecte et de transfert des déchets ménagers et assimilés de Les Attaques

 Valide le montant estimatif du projet et approuve le plan de financement prévisionnel

Dépense HT Recette

Pont Bascule FSIPL 162 400 € 50 000 € Communauté de communes Cuves à fioul et bacs de rétention 26 300 € 40 600 € Pays d’Opale Sécurité des accès et garde-corps 35 900 € Alarme et réserve incendie 30 800 € 2017/44

Gestion des eaux de ruissellement 40 000 € Divers 20 000 €

203 00 € 203 000 € Total

 Autorise le président à solliciter toute subvention en vue de la réalisation de ce projet et à signer tout document en application de la présente délibération

Question N°65 : - ENVIRONNEMENT Participation au schéma de développement des énergies renouvelables lancé par le Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale

Rapporteur : - Monsieur Bruno DEMILLY

Le syndicat mixte du Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale souhaite réaliser un schéma de développement des énergies renouvelables et de récupération à l’échelle de son territoire.

Cette étude est prévue dans le cadre de la Charte du Parc (mesure 45) et s’intègre dans la démarche « Territoire à énergie positive » dans laquelle est engagé le territoire du Parc et qui vise à rechercher l’équilibre entre les consommations énergétiques et la production locale d’énergies renouvelables.

Cette étude s’inscrit dans le dispositif « étude de planification énergétique » (EPE) proposé par l’Ademe et a plusieurs objectifs :

- Dresser le bilan énergétique du territoire (état 0 Tepos) - Etudier et localiser les potentiels de développement des énergies renouvelables sur le territoire du Parc, pour l’ensemble des filières (solaire PV, solaire thermique, bois énergie, méthanisation etc.) - Prendre en compte les enjeux environnementaux du territoire (paysages identitaires, patrimoine naturel et culturel etc.) et les impacts possibles des différentes énergies renouvelables sur ceux-ci - Croiser les potentiels en énergies renouvelables et les enjeux environnementaux pour définir un mix énergétique et une cartographie de développement des énergies renouvelables sur le territoire - Proposer une stratégie et un plan d ‘actions pour la mise en œuvre du schéma.

L’Ademe propose habituellement son dispositif EPE à l’échelle des EPCI mais offre également la possibilité de mutualiser les démarches à une échelle plus large. Le territoire du Parc, engagé dans la démarche « territoire à énergie positive », lui semble une échelle de travail pertinente. Cependant, il est important que les EPCI du territoire puissent s’impliquer concrètement au cours de l’élaboration de l’étude de par leur compétence en matière d’énergie et leur capacité d’accès aux données énergétiques locales. De plus, la mise en œuvre du schéma sera fortement dépendante de la mobilisation des acteurs locaux et de leur volonté de mettre en œuvre des actions concrètes pour la transition énergétique et de contribuer, chacun à leur échelle, à l’ambition « tepos » du territoire du Parc.

Le syndicat mixte du Parc souhaite lancer l’étude en début d’année 2017. Il mettra en place, en lien avec le prestataire, un dispositif de concertation permettant l’implication et la mobilisation des EPCI dans la démarche (comité technique, comité de pilotage, ateliers d’échange).

L’étude prendra en compte les démarches territoriales engagées (PCAET notamment). Les données issues de l’étude seront disponibles à l’échelle du territoire du Parc mais également de chaque EPCI.

Il est proposé à la Communauté de Communes Pays d’Opale :

- de participer à la mise en place du schéma de développement des énergies renouvelables pour l’ensemble du territoire communautaire (y compris les communes hors Parc) ;

- d’accepter la maîtrise d’ouvrage du syndicat mixte du Parc naturel régional ;

- de participer activement à la démarche en participant aux différentes instances de concertation et en facilitant l’accès aux données énergétiques.

- d’apporter une participation financière de 2008€ pour l’extension de l’étude aux communes situées hors parc.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, accepte la proposition du rapporteur.

VIE INSTITUTIONNELLE

Question n°66 : - VIE INSTITUTIONNELLE Droit à la formation des élus

Rapporteur : - Monsieur Ludovic LOQUET

Madame Charpentier demande des précisions sur le tableau récapitulatif des formations suivies.

Monsieur Loquet répond qu’il s’agit d’un droit de tirage dans le respect d’une enveloppe définie et qu’il importe pour le président de justifier devant l’assemblée de l’équité et de la transparence dans l’attribution des actes de formations au bénéfice des élus car il s’agit d’argent public.

Monsieur Vasseur demande qui a fait valoir ce droit.

Monsieur Loquet explique qu’il s’agit d’une obligation légale pour la collectivité qui doit permettre à ses élus de bénéficier de formations dans ses champs de compétences.

Madame Charpentier demande si on peut cumuler ses droits à formation ville et communauté.

Monsieur Loquet répond par l’affirmative s’agissant de compétences réparties entre les collectivités.

Monsieur Poussière considère que le plafond mentionné ne doit pas empêcher un élu de suivre une formation.

Monsieur Loquet répond que ce plafond est en règle générale très loin d’être atteint et précise qu’il ne serait pas de bonne gestion de geler des crédits inutilement.

Vu le code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L 2123-12 et suivants,

Considérant que la formation à leurs fonctions est un droit pour les élus qui le souhaitent, dans le cadre des modalités définies par l’organe délibérant de la collectivité, 2017/45

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, décide, à l’unanimité,

 Chaque élu communautaire pourra bénéficier, pour la durée de son mandat, des droits à la formation, à condition que l’organisme soit agréé par le ministère de l’intérieur.

 Les thèmes toucheront aux fondamentaux de l’action publique locale ou seront en relation directes avec les compétences communautaires ou avec l’efficacité personnelle (prise de parole, bureautique, gestion des conflits…).

 Le montant des dépenses totales sera plafonné à 5% du montant total des indemnités brutes maximales susceptibles d’être allouées aux élus soit la somme de 8.459 €

 Chaque année, un débat aura lieu au vu du tableau récapitulatif des formations suivies annexé au compte administratif.

Question n°67 : - VIE INSTITUTIONNELLE - FINANCES Commission Intercommunale des Impôts Directs Proposition de désignation de commissaires

Rapporteur : - Madame Brigitte HAVART

Le Conseil Communautaire,

Vu la lettre circulaire de la Direction Générale des Finances Publiques en date du 05 janvier dernier relative à la création de la commission intercommunale des impôts directs,

Considérant qu’il importe de soumettre à la Direction Départementale des Finances Publiques une liste de 20 commissaires titulaires et une liste de 20 commissaires suppléants dont 4 noms de personnes domiciliées en dehors du périmètre de l’EPCI,

Vu les propositions reçues des communes,

Décide d’arrêter les listes de présentation des 20 commissaires titulaires et des 20 commissaires suppléants en vue de la création de la commission intercommunale des impôts directs comme figurant dans les tableaux ci-annexés.

Après en avoir délibéré, à l’unanimité, adopte la proposition du rapporteur

Question n°68 : - VIE INSTITUTIONNELLE - FINANCES Adhésion au groupement de commandes pour l’achat de gaz naturel, de fournitures et de services associés

Rapporteur : - Madame Brigitte HAVART

Monsieur Leberre demande quels sont les équipements concernés

Sur invitation du Président, Monsieur Ledoux précise qu’il s’agit de la maison de l’enfant et du siège de la communauté. Un même groupement de commandes existe par ailleurs pour l’électricité.

Le Conseil Communautaire,

Vu la directive européenne 2009/73/CE du parlement européen et du conseil du 13 juillet 2009 concernant des règles communes pour le marché intérieur du gaz naturel,

Vu le code de l’énergie, notamment ses articles L 441-1, L 441-5 et L 445-4, Vu le code général des collectivités territoriales, Vu le code des marchés publics, notamment son article 8-VII-1, Vu la délibération de la FDE 62 en date du 24 septembre 2016,

Considérant qu’il est dans l’intérêt de la communauté de communes Pays d’Opale d’adhérer à un groupement de commandes pour l’achat de gaz naturel, de fournitures et des services associés pour ses besoins propres,

Considérant qu’eu égard à son expérience, la FDE 62 entend assurer le rôle de coordonnateur de ce groupement pour le compte de ses adhérents,

Après en avoir délibéré, à l’unanimité

. Approuve l’acte constitutif du groupement de commandes pour l’achat de gaz naturel, de fournitures et de services associés en matière d’efficacité énergétique coordonné par la FDE 62 en application de sa délibération du 24 septembre 2016 et décidé d’adhérer au groupement.

. La participation financière de la communauté de communes Pays d’Opale est fixée et révisée conformément à l’article 7 de l’acte constitutif.

. Autorise Monsieur le Président à prendre toutes mesures d’exécution de la présente délibération, notamment à signer le formulaire d’adhésion au groupement de commandes.

Question n°69 : - FINANCES Débat d’orientations budgétaires - point sur le schéma de mutualisation de services

Rapporteur : - Monsieur Marc MEDINE

Monsieur le Président explique que le décret n° 2016-841 du 24 juin 2016 relatif au contenu ainsi qu'aux modalités de publication et de transmission du rapport d'orientation budgétaire a renforcé la formalisation de ce document préparatoire au débat et précisé son contenu ; Il rappelle que le débat d’orientation budgétaire n’est pas obligatoire dans l’année de fusion d’EPCI mais précise qu’il lui est apparu nécessaire d’informer l’assemblée dans le cadre d’un rapport des éléments importants qui conditionneront le budget 2017 et des tendances lourdes qui pèseront sur les finances communautaires dans les prochaines années afin qu’un débat puisse s’instaurer.

Avant d’examiner le rapport, Monsieur le Président explique que les années 2017 et 2018 s’annoncent tendues sur la section de fonctionnement du budget général au regard des conséquences de la fusion avec la CCSOC puisque la CC Pays d’Opale se trouve affectée de la quasi-totalité du prélèvement au titre du Fonds National de Garantie Individuelle des Ressources de l’ex-CCSOC, ce qui crée un déséquilibre entre les ressources et les charges transférées depuis cet EPCI en défaveur de la CCPO. Il rappelle que le FNGIR est un mécanisme de compensation issu de la réforme de la taxe professionnelle de 2010 et que celui-ci pèse fortement sur les bases d’IFER (impôt forfaitaire sur les entreprises de réseaux) qui sont représentées par le transformateur IFA 2000 implanté sur la commune de Bonningues-Les-Calais.

2017/46

Monsieur le Président fait toutefois part de l’arrivée de nouvelles ressources fiscales envisagée à l’horizon 2020 avec la construction du projet Eleclink à Peuplingues ; il invite à ce sujet Monsieur Lacroix à exposer de quoi il s’agit.

Monsieur Lacroix explique que le projet Eleclink consiste à créer une interconnexion électrique entre la et la Grande Bretagne via le tunnel sous la Manche et que la première pierre vient d’en être posée à Folkestone. Ce projet représente un investissement de 600 millions d’€ et génèrera un chiffre d’affaires annuel de 120 millions € à l’horizon 2020.

Après cette présentation, Monsieur le Président invite le directeur des services à présenter et commenter le rapport d’orientation budgétaire.

Monsieur Duffy présente et commente le document suivant :

2017/47

2017/48

2017/49

A l’issue de cette présentation, Monsieur le Président ouvre le débat.

Monsieur Berly évoque les options fiscales à trancher le 23 mars prochain et remarque que si le produit final est identique, ce ne seront pas les mêmes contribuables qui seront concernés selon les options retenues.

Monsieur de Saint-Just évoque sa difficulté à bien appréhender le mécanisme complexe du FNGIR

Madame Charpentier demande si les recettes d’investissement issues de la CCSOC qui sont attendues sont garanties.

Monsieur Lacroix répond qu’il reste une hypothèque dans l’attente de l’arbitrage préfectoral attendu mais il rappelle que la fusion implique une continuité juridique depuis la CCSOC dans la CCPO ; C’est d’ailleurs la CCPO qui arrêtera le compte administratif de la CCSOC et qui affectera son résultat. De plus ces subventions concernent des actifs territorialisés sur le territoire de la CCPO (médiathèque). Il est donc plus que vraisemblable que ces ressources soient acquises à la CCPO. Il rappelle enfin qu’en 2016, les 5 communes issues de la CCSOC qui ont fusionné avec la CCT-P ont dû accepté une baisse de leurs attributions de compensation de 42.000 € chacune pour boucler le financement de la médiathèque de Bonningues-les-Calais qui avait pourtant été décidé à l’unanimité des 9 communes de la CCSOC en son temps, alors qu’elles ont toujours participé aux investissements sur les 4 autres communes.

Plus aucune autre prise de parole n’étant sollicitée, monsieur le Président propose à l’assemblée de prendre acte de la tenue du débat d’orientation budgétaire 2017.

Vu l’article L.2312-1 du Code Général des Collectivités Territoriales rendant obligatoire le débat sur les orientations générales du budget dans les groupements de communes comprenant au moins une commune de plus de 3 500 habitants,

Vu l’article L 5211-39-1 du Code Général des Collectivités Territoriales en vertu duquel, chaque année, lors du rapport d'orientation budgétaire ou, à défaut, lors du vote du budget, l'avancement du schéma de mutualisation fait l'objet d'une communication du président de 2017/50

l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre à son organe délibérant.

Vu la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République en date du 7 août 2015 et notamment son article 106 relatif à la transparence financière,

Considérant que le rapport d’orientations budgétaires doit se tenir dans les deux mois précédant l’examen du budget primitif,

Considérant que ce débat n’est pas obligatoire dans l’année d’une fusion d’EPCI mais qu’il est opportun et important que l’assemblée communautaire soit informé en amont de la présentation du budget des paramètres qui en déterminent l’élaboration,

Sur le rapport de Monsieur le Président,

Après en avoir délibéré, à l’unanimité,

 Prend acte de la tenue du rapport d’Orientations Budgétaires autour du document ci-annexé.

 Prend acte de la mise en œuvre du schéma de mutualisation de services approuvé par délibération n°10 en date du 02 avril 2015 autour du document annexé et notamment des éléments suivants :

. Service commun ADS opérationnel depuis le 1er juillet 2015 (thématique n°1 du schéma) . Service mutualisé d’assistance juridique opérationnel depuis le 15 octobre 2015 (thématique n°2 du schéma) . Parc de matériel à utilisation commune (thématique n°3 du schéma)

Question n°70 : - VIE INSTITUTIONNELLE - PERSONNEL Contrat d’assurance couverture des risques statutaires du personnel Adhésion au service des garanties statutaires du Centre de Gestion

Rapporteur : - Monsieur Yves Lefebvre

Vu l’arrêté préfectoral en date du 23 septembre 2016 portant fusion des communautés de communes des Trois-Pays et du Sud-Ouest-Calaisis à l’exception des communes de Fréthun, Hames-Boucres, Les Attaques et Nielles-les-Calais et projet de périmètre du nouvel EPCI comprenant les communes de :

ALEMBON – ANDRES – ARDRES- AUTINGUES - BAINGHEN –BALINGHEM – BONNINGUES LES CALAIS - BOUQUEHAULT – BOURSIN – BREMES- CAFFIERS – CAMPAGNE-LES-GUINES – FIENNES – GUINES – ESCALLES- HARDINGHEN – HERBINGHEM – HERMELINGHEM – HOCQUINGHEM – LANDRETHUN-LES ARDRES - LICQUES – LOUCHES – NIELLES-LES-ARDRES – PEUPLINGUES- PIHEN LES GUINES – RODELINGHEM - SAINT TRICAT – SANGHEN,

Vu l’arrêté préfectoral du 21 décembre 2016 portant création de la communauté de communes « Pays d’Opale »,

Vu le Code Général des collectivités territoriales,

Vu le Code des Assurances,

Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 et notamment son article 26 qui précise "les Centres de Gestion peuvent souscrire pour le compte des collectivités et établissements du département qui le demandent, des contrats d'assurance les garantissant contre les risques financiers découlant des dispositions des articles L 416-4 du Code des Communes et 57 de la présente loi, ainsi que des dispositions équivalentes couvrant les risques applicables aux agents non titulaires",

Vu le décret n° 86-552 du 14 mars 1986 pris pour l'application de l'article 26 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 et relatif aux contrats d'assurances souscrits par les Centres de Gestion pour le compte des collectivités locales et établissements territoriaux,

Vu la délibération n°111 du 02 décembre 2015, portant sur l’adhésion au service des garanties statutaires du Centre de Gestion du Pas-de-Calais,

Considérant la nécessité de passer un contrat d'assurance statutaire,

Vu l’exposé du président,

Il vous est proposé de remettre en place avec le Centre de Gestion du Pas-de-Calais, le contrat d’assurance couverture des risques statutaires du personnel et de m’autoriser à signer ledit contrat, avec effet le 1er janvier 2017 selon les modalités suivantes ;

Le Conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,

 Approuve les taux et prestations négociées par le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale du département du Pas-de-Calais pour le compte de notre collectivité ou de notre établissement public,

 Décide d'adhérer au contrat groupe assurance statutaire à compter du 1ER janvier 2017 et ceci jusqu'au 31 décembre 2019 sauf dénonciation par l'une ou l'autre des parties dans les délais prévus au contrat (4 mois avant la date d'échéance annuelle fixée au 1er janvier de chaque année), et ceci dans les conditions suivantes :

1) Collectivités et établissements CNRACL (sans charges patronales) (69 agents)

Garanties Franchises Taux en % Décès 0.21 % Accident de travail 3.12 % Longue Maladie/longue durée 1.30 % Maternité – adoption 0.46 % Maladie ordinaire 2.10 % Taux total 7.19% Ce taux total sera appliqué pour le calcul de la prime d'assurance à verser, sur la masse salariale assurée composée du traitement de base indiciaire, de l'indemnité de résidence, du supplément familial de traitement et de la nouvelle bonification indiciaire.

Et

2) Agents relevant de l'Ircantec et exclusivement du droit public

Agents de droit public relevant de l'Ircantec (sans charges patronales)

2017/51

Garanties Franchise Taux en % Accident de travail et maladie professionnelle Grave maladie 1.47 % Maternité – adoption – paternité Maladie ordinaire Taux total 1.47 %

Ce taux total sera appliqué pour le calcul de la prime d'assurance à verser, sur la masse salariale assurée, composée du traitement indiciaire, de l'indemnité de résidence, du supplément familial de traitement et de la nouvelle bonification.

 Prend acte que la collectivité ou l'établissement public pour couvrir les frais exposés par le Centre de Gestion au titre du présent marché, versera une participation financière se décomposant comme suit :

 0.50 % de la prime d'assurance au titre de droits d'entrée servant à couvrir les dépenses engagées par le Centre de Gestion dans le cadre de la procédure (uniquement la première année d'adhésion).

 1.00 % de la prime d'assurance dans le cadre de la mission de suivi et d'assistance technique. Ce taux applicable annuellement sur la prime d'assurance calculée par la collectivité pourra être éventuellement révisé par délibération du Conseil d'Administration du Centre de Gestion. Ces participations financières (droits d'entrée, assistance) viennent en sus des taux figurant aux points 1 et 2 de la présente délibération.

 Prend acte également qu'afin de garantir la bonne exécution du marché, son suivi et sa continuité, la collectivité ou l'établissement adhère obligatoirement à une convention de suivi comprenant :  l'assistance à l'exécution du marché  l'assistance juridique et technique  le suivi et l'analyse des statistiques, et l'établissement d'un programme de prévention  l'organisation de réunions d'information continue. Le coût annuel supporté par la collectivité ou l'établissement varie suivant le nombre d'agents figurant au(x) contrat(s) comme suit : le paiement sera donc effectué par les adhérents au contrat groupe ou titulaire du marché d'audit, à savoir la société BACS.

Tarification annuelle Prix en Euros HT Prix en Euros TTC de 1 à 10 agents 150.00 180.00 de 11 à 30 agents 200.00 240.00 de 31 à 50 agents 250.00 300.00 + de 50 agents 350.00 420.00 Cette convention de suivi intervient en sus des taux figurant aux points 1 et 2 et de la participation financière à verser au Centre de Gestion.

Autorise le Président à signer le ou les bons de commande ainsi que la convention qui intervient dans le cadre du contrat groupe. Les taux, "garanties et franchises" souscrites ci avant sont conformes aux bons de commande ci-joints, correspondant aux choix retenus par la collectivité ou l'établissement dans le cadre de l'adhésion au contrat groupe auxquels s'ajoutent la participation financière au CDG et la convention de suivi

VIE SOCIALE

Question n°71 : -VIE SOCIALE Convention de mise à disposition de moyens en vue de la mise en place de permanences de la Mission Locale du Calaisis et participation

Rapporteur : Monsieur Jacky DUBOIS

Vu le code général des collectivités territoriales,

Vu la loi « Nouvelle Organisation territoriale de la République » en date du 07 août 2015,

Vu l’arrêté préfectoral en date du 23 septembre 2016 portant fusion des communautés de communes des Trois-Pays et du Sud-Ouest-Calaisis à l’exception des communes de Fréthun, Hames-Boucres, Les Attaques et Nielles-les-Calais et périmètre du nouvel EPCI comprenant les communes de :

ALEMBON – ANDRES – ARDRES- AUTINGUES - BAINGHEN –BALINGHEN – BONNINGUES LES CALAIS - BOUQUEHAULT – BOURSIN – BREMES- CAFFIERS – CAMPAGNE-LES- GUINES – FIENNES – GUINES – ESCALLES- HARDINGHEN – HERBINGHEM – HERMELINGHEM – HOCQUINGHEM – LANDRETHUN-LES ARDRES - LICQUES – LOUCHES – NIELLES-LES-ARDRES – PEUPLINGUES- PIHEN LES GUINES – RODELINGHEM - SAINT TRICAT – SANGHEN,

Vu l’arrêté préfectoral du 21 décembre 2016 portant création de la communauté de communes « Pays d’Opale »

Vu l’adhésion des communautés de communes des Trois-Pays et du Sud-Ouest du Calaisis à la mission locale du Calaisis,

Considérant la reprise de ces engagements par la communauté de communes Pays d’Opale,

Considérant qu’il est souhaitable de maintenir des permanences régulières sur Guînes, Ardres, Hardinghen, Licques et Bonningues-lès-Calais via la Maison des Services Au Public communautaire,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide

- De valider la convention de mise à disposition de moyens ci-annexée ;

- D’attribuer au titre de l’année 2017 à la Mission Locale du Calaisis, une participation financière de 39776,64 €.

Question n°72 : - VIE SOCIALE – CULTURE Demande de subvention au Département pour les saisons culturelles intercommunales

Rapporteur : - Monsieur Eric BUY

La Communauté de Communes Pays d’Opale, en partenariat avec le Département du Pas- de-Calais, élabore une programmation culturelle dans le cadre des saisons culturelles intercommunales initiées par le Département. 2017/52

Il vous est demandé de renouveler la demande de partenariat financier avec le Département pour l’année culturelle 2017.

Comme chaque année, le programme culturel envisagé sera axé sur des temps forts correspondant aux quatre saisons :

- Tréteaux de printemps (théâtre) - Scène estivale (musique) - Patrimoine et palette d’automne (arts plastiques et patrimoine) - Souffle d’hiver (animation autour du livre, de Noël, fête de la Dinde…)

Après en avoir délibéré, le conseil communautaire, à l’unanimité, autorise le Président :

- A déposer auprès du Département une demande de partenariat financier dans le cadre des saisons culturelles intercommunales ;

- A signer tous les documents correspondants.

Fait et délibéré, les jours mois et an susdits.

Question n°73 : - VIE SOCIALE - TOURISME Approbation du dossier de candidature au renouvellement du label Grand Site de France Les Deux-Caps

Rapporteur : - Monsieur Ludovic LOQUET

Monsieur Loquet rappelle que la démarche de renouvellement du label Grand Site de France revêt un intérêt majeur pour la dynamique touristique du territoire et lui garantit une mise en valeur durable, quand on sait qu’il a un temps été envisagé, par exemple, d’y implanter la centrale nucléaire qui a finalement été construite à Gravelines… Il précise que le projet a été présenté en séance plénière du conseil départemental et que les remarques de la DREAL et de l’inspecteur des sites y seront intégrées avant débat en commission permanente en mai prochain en vue d’une instruction ministérielle qui devrait aboutir fin 2017-début 2018 sur un renouvellement du label jusque 2023.

Le Site des Deux-Caps est un site emblématique du Département du Pas-de-Calais, reconnu en 2011, par l’obtention du label Grand Site de France.

Cette reconnaissance nationale concrétise une histoire initiée en 1963 avec le classement de l’anse du Gris-Nez et la volonté forte des élus locaux de témoigner et d’agir pour appliquer au quotidien les valeurs du label Grand Site de France.

Au terme de la période de labellisation, un travail collectif rassemblant désormais 23 organismes et collectivités :

 L’Etat et ses services  La Région Hauts-de-France  Le Département du Pas-de-Calais  Les quatre intercommunalités concernées au 1er janvier 2017 par le périmètre Grand Site de France :

- Communauté d’Agglomération du Boulonnais - Communauté d’Agglomération du Calaisis - Communauté de Communes de La Terre des 2 Caps - Communauté de Communes Pays d’Opale

 Les huit communes concernées au 1er janvier 2017 par le périmètre du Grand Site de France Les Deux-Caps : , , , , , , Escalles et -Blériot  Le Conservatoire du Littoral  Eden 62  Le Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale  Le Parc naturel marin des Estuaires picards et de la mer d'Opale  La Chambre Interdépartementale d’Agriculture Nord Pas-de-Calais  La Chambre de Commerce et d’Industrie Littoral Hauts-de-France  L’Agence de Développement et de Réservation Touristiques  Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement 62

A permis d’élaborer un projet de territoire partagé pour le renouvellement du label Grand Site de France pour les six prochaines années, à compter de la décision du Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer.

Le dossier de candidature a été adopté lors du Comité de Pilotage du 3 février 2017 à l’unanimité des représentants élus des 23 partenaires de la Gouvernance Grand Site de France Les Deux-Caps, moins une abstention.

Le dossier se compose d’un document reprenant :

 La présentation du Grand Site de France Les Deux-Caps  Le bilan de la 1ère période de labellisation  Le projet territorial partagé 2017/2023 :

Axe 1 : préserver, gérer et valoriser les paysages emblématiques Axe 2 : proposer une nouvelle expérience de découverte Axe 3 : faire du Site des Deux-Caps un laboratoire de l’innovation territoriale

 Les moyens de suivi, d’évaluation et d’observation  Organisation et moyens de la Gouvernance

Le président propose au Conseil Communautaire d’approuver le dossier de candidature au renouvellement du label Grand Site de France Les Deux-Caps porté par le Département du Pas-de-Calais et de l’autoriser à signer la Convention de Partenariat pour la gestion durable du Site des Deux-Caps, Blanc-Nez, Gris-nez 2017/2023 ;

Le conseil communautaire après délibération, à l’unanimité,

 Approuve le dossier de candidature au renouvellement du label Grand Site de France Les Deux-Caps,

 Autorise le Président ou son représentant à signer la Convention de Partenariat pour la gestion durable du Site des Deux-Caps Cap Blanc-Nez, Cap Gris-Nez 2017/2023

______

Questions diverses :

Monsieur le Président attire l’attention des conseillers sur l’enveloppe déposée dans leur dossier qui vaut information préalable aux débats du conseil communautaire du 23 mars prochain concernant la procédure de délégation de service public du service de contrôle de l’assainissement non collectif. Il invite les conseillers à prendre connaissance attentive des documents fournis qui relatent la proposition initiale de la seule entreprise candidate ainsi 2017/53

que les propositions formulées après négociation et les rapports d’analyses afférents. Ces documents sont transmis ce soir car ils doivent être communiqués aux membres de l’assemblée au moins 15 jours avant la réunion qui leur permettra de statuer sur les suites à donner à cette procédure. ______

L'ordre du jour étant épuisé et aucun Conseiller Communautaire ne demandant plus la parole, la séance est levée à 21h35. Monsieur Vasseur invite ensuite l’assemblée au verre de l’amitié.