PRÉFET DE L’

Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Auvergne-Rhône-Alpes Service Eau, Hydroélectricité et Nature Pôle Police de l’Eau et Hydroélectricité

ARRÊTÉ PRÉFECTORAL PORTANT PRESCRIPTIONS AU TITRE DE L’ARTICLE L. 181-1 ET SUIVANTS DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT CONCERNANT LA MISE EN CONFORMITÉ DU SYSTÈME DE COLLECTE DES EAUX USÉES DE L’AGGLOMÉRATION D’ASSAINISSEMENT DE TRÉVOUX – BORDS DE SAÔNE

Communes de Trévoux, , , Saint-Bernard et

Le préfet de l’Ain,

VU la directive 91/271/CE du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux résiduaires urbaines (ERU) ;

VU la directive 2000/60/CE du Parlement Européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau (DCE) ;

VU la directive 2008/105/CE du 16 décembre 2008 établissant les normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau ;

VU le Code de l’environnement et notamment ses articles L.181-1 et suivants et R.181-1 et suivants relatifs aux procédures d’autorisation ;

VU le Code général des collectivités territoriales ;

VU le Code de la santé publique ;

VU le Code civil, notamment son article 640 ;

VU l’ordonnance n°2014-619 du 12 juin 2014 relative à l’expérimentation d’une autorisation unique pour les installations, ouvrages, travaux et activités soumis à autorisation au titre de l’article L.214-3 du Code de l’environnement ;

VU le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’État dans les régions et les départements ;

VU l’arrêté ministériel du 31 janvier 2008 modifié relatif au registre et à la déclaration annuelle des émissions polluantes et des déchets ;

VU l’arrêté ministériel du 25 janvier 2010 modifié relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface pris en application des articles R. 212-10, R. 212-11 et R. 212-18 du Code de l’environnement ;

1/33 VU l’arrêté ministériel du 21 juillet 2015 relatif aux systèmes d’assainissement collectif et aux installations d’assainissement non collectif, à l’exception des installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5 ;

VU le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Rhône-Méditerranée approuvé par le préfet coordonnateur de bassin le 21 décembre 2015 ;

VU l’arrêté du 21 mars 2017 portant révision des zones sensibles dans le bassin Rhône-Méditerranée ;

VU l’arrêté préfectoral du 12 septembre 2008 de lutte contre le bruit de voisinage dans le département de l’Ain ;

VU l’arrêté inter-préfectoral du 9 février 2011 portant autorisation au titre de l’article L.214-3 du Code de l’environnement concernant la construction d’une nouvelle station d’épuration à Massieux traitant les effluents des communes de Saint-Bernard, Trévoux, Reyrieux, Parcieux et Massieux ;

VU l’arrêté préfectoral du 3 juin 2013 relatif à la lutte contre l’ambroisie dans le département de l’Ain ;

VU l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 24 août 2017 n° 01-2017-08-24-004 portant complément à l’arrêté inter-préfectoral du 9 février 2011 autorisant au titre de l’article L. 214-3 du code de l’environnement le système d’assainissement de Trévoux – Bords de Saône ;

VU la décision n°2016-ARA-DP-00417 de dispenser d’étude d’impact à l’issue d’un examen au cas par cas en application de l’article R. 122-3 du Code de l’environnement ;

VU le dossier de demande d’autorisation environnementale et de régularisation des ouvrages et des travaux de mise en conformité du système de collecte des eaux usées de Trévoux – Bords de Saône du 12 décembre 2017, enregistré sous le numéro cascade 01-2017-00211 ;

VU l’avis émis par la Direction Départementale des Territoires de l’Ain, en date du 16 février 2018 ;

VU l’avis émis par l’Agence Française pour la Biodiversité, Service Départemental de l’Ain, en date du 9 janvier 2018 ;

VU l’avis émis par l’Agence Régionale de Santé, Délégation Départementale de l’Ain, en date du 26 janvier 2018 ;

VU l’avis émis par la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhones-Alpes, en date du 19 janvier 2018 ;

VU l’avis émis par Voies Navigables de , Direction Territoriale Rhône-Saône, en date 8 février 2018 ;

VU les compléments demandés par courrier en date du 1er mars 2018 ;

VU la demande de prorogation du délai de transmission des compléments en date du 24 avril 2018 ;

VU les compléments apportés par le pétitionnaire en date 22 mai 2018;

VU l’enquête publique qui s’est déroulé du 08 octobre 2018 au 08 novembre 2018,

VU les conclusions du commissaire enquêteur ;

VU le projet d’arrêté préfectoral adressé au pétitionnaire en date du 25 janvier 2019 ;

VU les remarques du pétitionnaire sur le projet d’arrêté transmises par courrier en date du 25 janvier 2019 ;

2/33 CONSIDÉRANT que le système de collecte doit être conçu de façon à éviter tout rejet direct ou déversement d’eaux usées en temps sec, hors situations inhabituelles, et que ces déversements ne doivent pas impacter le milieu récepteur et les usages de l’eau ;

CONSIDÉRANT que les travaux programmés sur le réseau de collecte des eaux usées doivent permettre de supprimer les rejets des eaux brutes par temps sec et de limiter par temps de pluie vers le milieu naturel ;

CONSIDÉRANT que les travaux sont programmés sur une durée de 14 ans ;

CONSIDÉRANT que la présente opération s’inscrit dans un programme de travaux global visant la mise en conformité du système de collecte des eaux usées de Trévoux - Bords de Saône ;

CONSIDÉRANT que ces améliorations permettront à échéance 2031 de répondre aux exigences issues de la directive « eaux résiduaires urbaines » ;

CONSIDÉRANT que, au-delà des obligations issues de la directive « Eaux Résiduaires Urbaines », les équipements prévus s’inscrivent dans les objectifs de la directive Cadre sur l’Eau en améliorant les performances de la collecte et du traitement des eaux usées et, participent ainsi à l’atteinte du bon potentiel des masses d’eau concernées ;

CONSIDÉRANT que le projet est compatible avec le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Rhône-Méditerranée 2016-2021 ;

CONSIDERANT que des travaux étaient prévus dans le périmètre du site classé de l’ensemble urbain de Trévoux et les périmètres des sites inscrits de la Terrasse de Trévoux et de l’immeuble n°1 de la rue casse-cou et que des solutions alternatives visant à ne pas modifier le site classé et les sites inscrits ont été proposées par le pétitionnaire dans les compléments apportés en date du 22 mai 2018 ;

CONSIDERANT qu’un suivi spécifique du Formans est nécessaire au regard de son état écologique global jugé moyen et de teneurs en matière en suspension élevées qui dégradent régulièrement le milieu ;

CONSIDERANT que Voies Navigables de France est l’autorité ayant le pouvoir de délivrer des titres d’autorisations d’occupation temporaire et de percevoir des redevances et taxes pour toute occupation située sur le domaine public fluvial ;

Sur proposition de la directrice régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Auvergne- Rhône-Alpes,

3/33 ARRÊTE

TITRE I : PORTÉE DE L’AUTORISATION

Article 1 : Permissionnaire et portée de l’autorisation

Article 1.1 : Objet de l’autorisation La Communauté de Communes Dombes Saône Vallée, dénommée ci après « le permissionnaire » et dont le siège est situé 627 route de Jassans 69102 Trévoux représentée par son président Bernard GRISON, est autorisée, sous réserve du respect des éléments du dossier d’autorisation visé ci-dessus et des prescriptions du présent arrêté, à : • exploiter le système de collecte des eaux usées de l’agglomération d’assainissement de Trévoux ; • mettre en œuvre le programme de travaux d’amélioration du système.

Article 1.2 : Nomenclature loi sur l’eau et sites classés En référence à la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration en application des articles L 214-1 du Code de l'environnement, les rubriques concernées par le présent arrêté figure dans le tableau suivant :

Déclaration ou Rubrique Installations ouvrages travaux et activités autorisation Déversoirs d'orage situés sur un système de collecte des eaux 2.1.2.0 usées destiné à collecter un flux polluant journalier supérieur à Autorisation 600 kg/j de DBO5. Installations, ouvrages, travaux ou activités, dans le lit mineur d'un cours d'eau, étant de nature à détruire les frayères, les zones de croissance ou les zones d'alimentation de la faune 3.1.5.0 Déclaration piscicole, des crustacés et des batraciens, ou dans le lit majeur d'un cours d'eau, étant de nature à détruire les frayères de brochet, pour une surface inférieure à 200 m² de frayères.

Article 2 : Le système de collecte des eaux usées

Article 2.1 : Présentation générale des ouvrages autorisés Les ouvrages de l’agglomération d’assainissement de Trévoux – Bords de Saône autorisés par le présent arrêté sont le réseau de collecte, ses ouvrages et rejets associés, sur les communes de : • Trévoux, • Saint-Bernard, • Reyrieux, • Massieux • Parcieux.

La liste exhaustive des ouvrages est tenue à jour dans le manuel d’autosurveillance de l’agglomération d’assainissement. La modification des éléments de cette liste est une modification du système de collecte au sens de l’article L. 181-14 du Code de l’environnement.

4/33 Article 2.2 : Le système de collecte des eaux usées après travaux

Article 2.1.1 : Les déversoirs d’orage Après travaux (échéance 2031), le système de collecte des eaux usées de l’agglomération d’assainissement de Trévoux – Bords de Saône comporte 24 déversoirs d’orage et trop-pleins de postes de refoulement listés ci-dessous. Identification du déversoir d’orage (DO) Milieu récepteur Charge à l’amont de l’ouvrage en kg/j de DBO5 à l’échéance 2031 SB5 – Chemin de la Bruyère Saône 7,2 SB6 - Chemin de la Sapinière / Chemin de Halage sud Saône 77,4 SB8 – Rue de la Saône / Chemin de Halage Saône 61,2 TR1 – Chemin de Halage / Sous le pont Saône 612 TR2 – Allée du Roquet / Rue Robert Baltié Espace vert 270 TR3 – PR du Gouvernement Saône 15,6 TR5 – Rue du Bois / Rue du Palais Saône 24,6 TR6 – Rue de la Jacobée / Allée Antoine Milan Saône 76,8 TR7 – Route de Reyrieux / Allée l’Abbé Jolibois Saône 31,2 TR8 – Allée l’Abbé Jolibois / Avenue Louise Labé Saône 10,8 TR10 – Route de Reyrieux / Allée du parc du Château Saône 9,6 TR13 – Avenue des Tuileries / Rue des Frères Saône 148,2 TR19 – PR Pré de Corcelles Formans 4,2 TR20 – Place de la Barbière Saône 3,6 TR 23 – Rue du Palais Saône 16,8 TR24- Rue de la gare Saône 45,8 TR25- Quai de Saône / Rue du Port Saône 511,8 TR26 – PR Camping Saône 25,8 SP4- Aire des gens du voyage Fossé vers Saône <7,2 RPM2- Chemin des Varennes Saône 664,8 RPM3- Route de / Chemin des Eguets Saône 582 RPM5- Chemin du Plat / Route de Lyon Etang privé 343,8 RPM6 – PR ZI Reyrieux Fossé 9,6 TP PR – Croisement Grandes Terres / route des varennes Saône 15 Un plan schématique du réseau de collecte est présentée à titre indicatif en annexe 1, ainsi qu’un synoptique des ouvrages du système de collecte en annexe 2 et un tableau de synthèse des déversoirs d’orage du système de collecte, en état actuel et en état futur en annexe 3.

Article 2.1.2 : Le bassin d’orage Un bassin d’ orage est présent sur le système de collecte décrit ci-dessous :

Coordonnées Lambert 93 de Volumes Identification du bassin d’orage et implantation l’ouvrage m3 X : Y : Bassin de Saint Bernard – ancienne STEP 30 835079.38 6539211.71

5/33 TITRE II : PRESCRIPTIONS RELATIVES A L’EAU ET AUX MILIEUX NATURELS

Article 3 : Règles générales d’implantation, de conception, de réalisation et d’exploitation du système d’assainissement

Article 3.1 : Règles générales applicables au système d’assainissement Le système d’assainissement dans son ensemble est conçu, réalisé, réhabilité, exploité et entretenu, sans entraîner de coût excessif, conformément aux prescriptions de l’arrêté du 21 juillet 2015 visé ci-dessus.

Article 3.2 : Règles générales spécifiques au système de collecte Le système de collecte dans son ensemble est conçu, réalisé, réhabilité, exploité et entretenu, sans entraîner de coût excessif, conformément aux prescriptions de l’arrêté du 21 juillet 2015 visé ci-dessus et de manière à respecter les performances de l’arrêté du 21 juillet 2015 sus-visé. Le système de collecte des eaux usées ne se rejette pas au système de collecte des eaux pluviales sans une autorisation écrite du gestionnaire du réseau récepteur. Le système de collecte des eaux pluviales ne se rejette pas au système de collecte des eaux usées, sauf justification expresse du permissionnaire et à la condition que le dimensionnement du système de collecte et celui de la station de traitement des eaux usées le permettent.

Article 4 : Règles générales pour l’exploitation et l’entretien du système d’assainissement

Article 4.1 : Concept général Le système est construit, équipé et exploité de façon que son fonctionnement ne puisse être à l’origine de nuisances susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage, ou de constituer une gêne pour sa tranquillité. Ainsi, le système de collecte des eaux usées est notamment : • exploité de façon à minimiser l’émission d’odeurs, la consommation d’énergie, le développement de gîtes à moustiques susceptibles de transmettre des maladies vectorielles, de bruits ou de vibrations mécaniques susceptibles de compromettre la santé et la sécurité du voisinage et de constituer une gêne pour sa tranquillité. L’exploitant doit disposer de réserves suffisantes de produits ou matières consommables et d’éléments d’équipements utilisés de manière courante ou occasionnelle pour assurer la protection de l’environnement et lutter contre un sinistre éventuel. • exploité et entretenu de manière à minimiser la quantité totale de matières polluantes déversées au milieu récepteur dans toutes les conditions de fonctionnement. Le permissionnaire et son exploitant doivent pouvoir justifier à tout moment des dispositions prises pour s’assurer de la bonne marche de l’installation, pour assurer un niveau de fiabilité du système d’assainissement compatible avec le présent arrêté et pour mettre fin aux causes de tout incident intervenant sur le système d’assainissement. À cet effet, le permissionnaire tient à jour un registre de son réseau de collecte mentionnant les incidents, les pannes, les mesures prises pour y remédier et les procédures à observer par le personnel de maintenance ainsi qu’un calendrier prévisionnel d’entretien préventif des ouvrages et une liste des points de contrôle des équipements soumis à une inspection périodique de prévention des pannes. Toutes les dispositions sont prises pour que les pannes n’entraînent pas de risque pour les personnes ayant accès aux ouvrages.

6/33 Article 4.2 : Relation avec les collectivités du système d’assainissement Afin de garantir une collecte et un traitement efficace des effluents de l’agglomération d’assainissement, pour tout raccordement d’une collectivité au système d’assainissement, le permissionnaire passe avec le ou les maîtres d’ouvrages des réseaux de transit des effluents domestiques raccordés et le maître d’ouvrage de la station de traitement des eaux usées concernée une convention de raccordement qui fixe notamment : • les flux hydrauliques et polluants acceptés sur le système d’assainissement; • les obligations en termes de communication entre les différents acteurs pour : ◦ les données d’autosurveillance et de surveillances des rejets non domestiques, ◦ les éléments nécessaires à la bonne gestion du système et à la rédaction du bilan annuel, la diffusion des alertes des incidents, accidents, pollutions ou des maintenances préventives programmées ; • le circuit : ◦ de validation des autorisations des rejets non domestiques, ◦ de transmission, au service police de l’eau, des documents communs ; • les responsabilités et répercussions financières de chacun en cas de non-conformité du système aux exigences de la réglementation. Ces conventions actent des différentes communications et échanges nécessaires entre les différents acteurs des différents systèmes pour permettre à chaque collectivité dans le cadre de la gestion de ses ouvrages notamment : • la prise en compte: ◦ des effets cumulés des ouvrages constituant les systèmes d’assainissement sur le milieu récepteur, ◦ du volume et des caractéristiques des eaux usées collectées et de leurs éventuelles variations saisonnières, ◦ des nouvelles zones d’habitations ou d’activités prévues dans les documents d’urbanisme, ◦ du risque de contamination des zones à usages sensibles définies au point 31 de l’article 2 de l’arrêté ministériel du 21 juillet 2015 visé ci-dessus ; • la limitation des pollutions résultant des situations inhabituelles définies par l’arrêté du 21 juillet 2015 visé ci-dessus ; • la mise en œuvre du dispositif d’autosurveillance prévu par le présent arrêté ainsi que sa communication au service police de l’eau.

Article 4.3 : Autorisation des raccordements d’eaux usées non domestiques au système de collecte Tout raccordement d’eaux usées non domestiques au système de collecte fait l’objet d’une autorisation délivrée conformément aux prescriptions de l’article 13 de l’arrêté du 21 juillet 2015 visé ci-dessus.

L’autorisation de déversement définit au minimum : • le titulaire de l’autorisation et son code SIRET ; • sa durée ; • le point de raccordement et l’ensemble des points de déversement potentiels au milieu, en Lambert 93 ; • le type d’activité générant les effluents ; • les contrôles à réaliser le cas échéant ; • les flux, les concentrations maximales admissibles et, le cas échéant, les valeurs moyennes journalières et annuelles pour les paramètres pertinents au vu des effluents collectés ; • la procédure de transmission au permissionnaire concerné des résultats des mesures d’autosurveillance. Une synthèse annuelle du suivi des autorisations, des nouveaux raccordements, ainsi que l’éventuelle justification de l’aptitude du système de collecte et du système de traitement à collecter, acheminer et traiter les effluents ainsi collectés est transmise au service en charge du contrôle des ouvrages autorisés par le présent arrêté.

7/33 Article 4.4 : Exigences en matière de performance de la collecte et du transport des eaux usées collectées Hors période de maintenance programmée réalisée conformément à l’article 4.7 du présent arrêté ou hors circonstances exceptionnelles, aucun rejet par temps sec n’est réalisé via les ouvrages du système de collecte. Le système est conçu pour permettre la vidange des bassins d’orage en moins de vingt-quatre heures. Les effluents éventuellement rejetés au niveau des ouvrages du système de collecte ne contiennent pas de substances capables de gêner la reproduction du poisson ou de la faune benthique ou présenter un caractère létal à leur encontre à 50 m du point de rejet et 2 m de la berge. La couleur de l’effluent ne provoque pas de coloration du milieu récepteur.

Article 4.5 : Situations hors conditions normales de fonctionnement Les situations suivantes sont considérées comme hors conditions normales de fonctionnement : • fortes pluies, telles que mentionnées à l’article R. 2224-11 du code général des collectivités territoriales pouvant notamment occasionner un volume journalier entrant au système supérieur au débit de référence, • opérations de maintenance ou d’entretien programmées préalablement portées à la connaissance du service police de l’eau et réalisées dans les conditions prévues à l’article 4.7 du présent arrêté, • circonstances exceptionnelles extérieures au système d’assainissement (telles que catastrophes naturelles, inondations, pannes ou dysfonctionnements non directement liés à un défaut de conception ou d’entretien, rejets accidentels dans le réseau de substances chimiques, actes de malveillance).

Article 4.6 : Diagnostic permanent du système d’assainissement Conformément aux prescriptions de l’article 12 de l’arrêté du 21 juillet 2015 visé ci-dessus, le permissionnaire, en collaboration avec les autres maîtres d’ouvrages du système, met en place et tient à jour au plus tard le 1er janvier 2021 le diagnostic permanent du système d’assainissement. Les indicateurs suivis, l’organisation et le pilotage du diagnostic permanent sont précisés dans le manuel d’autosurveillance de l’agglomération d’assainissement.

Article 4.7 : Opérations d’entretien et de maintenance programmées Les ouvrages sont régulièrement entretenus notamment de manière à garantir le fonctionnement des dispositifs de traitement et de surveillance. Le permissionnaire informe le service en charge de la police de l’eau au minimum un mois à l’avance des périodes d’entretien et de réparations prévisibles des installations et de la nature des opérations susceptibles d’avoir un impact sur la qualité des eaux réceptrices et l’environnement, et transmet la liste des différents gestionnaires intervenant sur le système d’assainissement. Lors de cette information, il communique au service police de l’eau les éléments contenus dans le formulaire joint en annexe 4 du présent arrêté. Des dispositions de surveillance renforcée sont prises par le permissionnaire, dans les situations de maintenance programmée et de circonstances exceptionnelles, hors inondations, pendant lesquelles il ne peut pas assurer la collecte ou le traitement de l’ensemble des eaux usées. Ces dispositions permettent au minimum l’estimation : • du flux de matières polluantes finalement rejetées au milieu dans ces circonstances ; • de l’impact du rejet sur le milieu récepteur et ses usages sensibles au vu de la capacité de dilution du milieu dans les conditions de rejet et s’appuyant sur une mesure de l’oxygène dissous à l’aval du point de rejet. Les paramètres estimés sont au minimum, l’oxygène dissous, la DBO5, la DCO, les MES, le NTK, le NH4, et le Ptot. Les paramètres retenus sont justifiés au regard de la nature des effluents collectés et de leur impact éventuel sur les intérêts énumérés au L.211-1 du Code de l’environnement.

8/33 Article 4.8 : Gestion des déchets issus du système de collecte Les déchets du système sont gérés conformément aux prescriptions de l’article 15 de l’arrêté du 21 juillet 2015 visé ci-dessus. Le permissionnaire indique les modifications de la filière d’élimination ou de valorisation des déchets du système de collecte, dès qu’il en a connaissance, dans le bilan annuel du système d’assainissement et dans le manuel d’autosurveillance du système.

Article 5 : Surveillance des performances du système d’assainissement en situation normale de fonctionnement

Article 5.1 : Responsabilités du permissionnaire En application de l’article L. 214-8 du Code de l’environnement, des articles R. 2224-15 et R. 2224-17 du Code général des collectivités territoriales, et des prescriptions de l’arrêté du 21 juillet 2015 visé ci-dessus, le permissionnaire met en place une surveillance du système de collecte en vue d’en maintenir et d’en vérifier l’efficacité et d’en évaluer l’impact sur les intérêts énumérés à l’article L.211-1 du Code de l’environnement.

Article 5.2 : Autosurveillance des ouvrages du système de collecte Les trop-pleins équipant un réseau de collecte séparatif et situés à l’aval d’un tronçon destiné à collecter une charge brute de pollution organique par temps sec supérieure ou égale à 120 kg/j de DBO5 font l’objet d’une surveillance consistant à mesurer le temps de déversement journalier. Les déversoirs d’orage situés à l’aval d’un tronçon destiné à collecter une charge brute de pollution organique par temps sec supérieure ou égale à 120 kg/j de DBO5 sont soumis à une autosurveillance permettant de mesurer le temps de déversement journalier et estimer les débits déversés. En outre, les ouvrages du système de collecte faisant office de déversoir d’orage conformément aux définitions des articles 2 et 17 de l’arrêté du 21 juillet 2015 visé ci-dessus et listés en annexe 3 dont la surverse est située à l’aval d’un tronçon destiné à collecter une charge brute de pollution organique par temps sec supérieure ou égale à 600 kg/j de DBO5, lorsqu’ils déversent plus de dix jours par an en moyenne quinquennale, font l’objet d’une surveillance permettant de mesurer et d’enregistrer en continu les débits et d’estimer la charge polluante (DBO5, DCO, MES, NTK, Ptot) rejetée par ces déversoirs. Par ailleurs, une estimation des flux déversés par les ouvrages du système de collecte des eaux usées de l’agglomération est réalisée. Les modalités liées à cette estimation sont définies dans le manuel d’autosurveillance du système d’assainissement. Les canalisations situées en périmètre de protection de captage font l’objet du contrôle périodique notamment de leur étanchéité prévu par la DUP associée.

Article 5.3 : Surveillance mise en œuvre hors situation normale de fonctionnement Des dispositions de surveillance renforcée sont prises par le permissionnaire, dans les situations de maintenance programmée et de circonstances exceptionnelles, hors inondations, pendant lesquelles le permissionnaire ne peut pas assurer la collecte ou le traitement de l’ensemble des eaux usées. Ces dispositions permettent a minima l’estimation : • du flux de matières polluantes finalement rejetées au milieu dans ces circonstances ; • de l’impact du rejet sur le milieu récepteur et ses usages sensibles au vu de la capacité de dilution du milieu dans les conditions de rejet et s’appuyant sur une mesure de l’oxygène dissous à l’aval du point de rejet. Les paramètres estimés sont, a minima, la DBO5, la DCO, les MES, le NTK, le NH4, et le Ptot. Les paramètres retenus sont justifiés au regard de la nature des effluents collectés et de leur impact éventuel sur les intérêts énumérés au L.181-3 du Code de l’environnement.

9/33 Article 5.4 : Surveillance de l’incidence des rejets du système d’assainissement sur les masses d’eau réceptrices Le bénéficiaire réalise annuellement une auto-évaluation des performances du système de collecte portant sur la non dégradation des milieux récepteurs, la non atteinte aux intérêts du L.211-1 du Code de l’environnement et la conformité à la DERU, sur la base : • du recensement des événements et plaintes liées au fonctionnement du système (mortalité piscicole, pollution visuelle, interdiction de baignade, pollutions d’origine urbaines de nappes phréatiques…). Des documents visuels peuvent également être transmis (photographies des cours d’eaux après déversement permettant de constater la présence ou l’absence de déchets grossiers dans le milieu …). • de la vérification : ◦ de l’état des masses d’eau (ME) réceptrices des rejets (données issues du SDAGE et l’éventuel programme de suivi milieu prescrit par le présent arrêté), ◦ des paramètres déclassant des masses d’eau (données issues du SDAGE), ◦ de la présence de ces paramètres dans les rejets du système de collecte (donnes issues de l’autosurveillance et de la surveillance des raccordements non domestiques à votre réseau), ◦ de la capacité de dilution des milieux récepteurs au regard de l’exposition aux rejets de déversoirs d’orage (en nombre d’ouvrages de rejet et/ou en fréquence de déversement). • du calcul : ◦ des volumes et charges (en équivalent habitant) déversés par temps sec par le système de collecte, ◦ des déversements par temps de pluie au regard du critère de conformité défini. Au regard de ces différentes données, dont l’analyse est à présenter dans le bilan annuel, ce dernier conclue sur la dégradation ou non des milieux et de leurs usages par le fonctionnement du système de collecte. Dans le cas où une dégradation est constatée ou supposée, et/ou dans le cas où le système de collecte est non conforme à la DERU, un plan d’actions est élaboré.

Article 5.5 : Suivi du milieu récepteur Dans le but d’évaluer l’impact réel du système de collecte, un suivi de la qualité écologique du Formans est réalisé sur la durée de l’autorisation en fonction des différents phasages de travaux.

Les analyses réalisées permettent d’évaluer l’état écologique et l’état chimique du Formans conformément aux méthodes et critères d’évaluation définis dans l’arrêté du 25 janvier 2010 modifié susvisé. Une campagne initiale d’analyses est menée dès le démarrage des travaux. Des campagnes suivantes sont menées sur les paramètres spécifiques dont les concentrations mesurées dans le cadre des campagnes précédentes sont supérieures à la norme de qualité environnementale en concentration admissible. La liste des paramètres physico-chimiques à analyser lors de la campagne initiale et éventuellement, lors des campagnes suivantes, est rappelée en annexe 5.

Les prélèvements sont réalisés sur le Formans : • en amont du système de collecte : au droit du pont de la D933 en amont de la ZI de Fétan à Trévoux, • à l’aval du système de collecte : en aval de la confluence avec le bief de Forquevaux à Trévoux. La localisation des points des prélèvements est précisée en annexe 5.

Les modalités de réalisation, notamment la fréquence actualisée, des mesures du suivi du milieu récepteur sont précisées dans le manuel d’autosurveillance de l’agglomération d’assainissement de Trévoux-Bords de Saône, mentionné à l’article 7.1 du présent arrêté.

10/33 Article 6 : Transmissions des données

Article 6.1 : Transmission des données d’autosurveillance Le permissionnaire ou ses délégataires transmet les informations et résultats d’autosurveillance produits durant le mois M dans le courant du mois M + 1 au service police de l’eau et à l’Agence de l’Eau. Dans le cadre de ces transmissions, sont notamment mentionnés les éléments suivants: • les dates des prélèvements et mesures effectuées ; • les conditions dans lesquelles ont eu lieu les éventuels déversements (temps sec, temps de pluie, maintenance, incident...) ; Il transmet également : • les données pluviométriques quotidiennes ; • les résultats de la surveillance et des contrôles réalisés par les titulaires d’une autorisation de raccordement non-domestique située sur les ouvrages dont il a compétence ; La transmission régulière des données d’autosurveillance est effectuée par voie électronique, conformément au scénario d’échange des données d’autosurveillance des systèmes d’assainissement en vigueur, défini par le service d’administration nationale des données et référentiels sur l’eau (SANDRE). Dès la mise en service de l’application informatique VERSEAU, le permissionnaire transmet ces données via cette application accessible à une adresse disponible auprès du service police de l’eau. En application de l’article 15 de l’arrêté du 21 juillet le producteur de boues transmet aux autorités administratives, les résultats des analyses sur les boues produites conformément aux dispositions de l’arrêté du 8 janvier 1998 susvisé.

Article 6.2 : Transmissions immédiates

Article 6.2.1 : Dépassement des valeurs limites fixées par l’arrêté En cas de dépassement des valeurs limites fixées par le présent arrêté, l’information du service police de l’eau est immédiate et accompagnée de commentaires sur les causes des dépassements constatés, l’analyse de l’impact sur les milieux et usages associés, ainsi que sur les actions correctives mises en œuvre ou envisagées. Il en est de même si un ou plusieurs micropolluants sont rejetés au milieu récepteur par le système d'assainissement en quantité susceptible de compromettre l'atteinte du bon état de la ou des masses d'eau réceptrices des rejets au titre de la directive du 23 octobre 2000 susvisée, ou de conduire à une dégradation de leur état, ou de compromettre les usages sensibles.

Article 6.2.2 : Incident ou accident de nature à porter atteinte aux intérêts mentionnés à l’article L.181-3 du Code de l’environnement ou susceptibles d’avoir un impact sanitaire sur les usages sensibles situés à l’aval En cas de rejets non conformes, d’incident ou accident susceptible de porter atteinte aux intérêts mentionnés à l’article L.181-3 du Code de l’environnement ou d’avoir un impact sanitaire sur les usages sensibles situés à l’aval, le permissionnaire informe immédiatement le préfet, le maire concerné, le responsable de ces éventuels usages, le service police de l’eau et l’agence régionale de santé concernée. Le permissionnaire ou ses délégataires prennent ou font prendre, dès qu’ils en ont connaissance, toutes les mesures possibles pour : • mettre fin à la cause de danger ou d’atteinte au milieu aquatique ; • évaluer les conséquences de l'incident ou de l’accident ; • y remédier. Les ouvrages susceptibles d’avoir un impact sanitaire sur les usages ou de porter atteinte aux intérêts mentionnés à l’article L.181-3 en cas d’incident sont identifiés dans le cadre de la rédaction du manuel d’autosurveillance du système et les protocoles de transmission de ces informations sont définies, au cas par cas.

En cas d’usage sensible identifié, un protocole est élaboré en collaboration avec les responsables concernés et l’agence régionale de santé. Il prévoit notamment la définition de l’alerte, la période d’alerte, les mesures

11/33 de protection des usages concernés et les modalités de levée de l’alerte. En particulier, il en est ainsi pour les ouvrages situés dans les périmètres de protection de captage ou déversant à l’amont hydraulique de ces derniers.

Article 6.2.3 : Événement de nature à impacter le fonctionnement du système Tout événement (déversements, opérations d’entretien) à partir du réseau de collecte, notamment des postes de relèvement et des déversoirs d’orage, impactant le fonctionnement du système de traitement des eaux usées doit être signalé sans délais au service de police de l’eau, au gestionnaire des réseaux en aval et au gestionnaire du système de traitement, avec les éléments d’information sur les dispositions prises pour en minimiser les impacts et les délais de dépannage.

Article 7 : Production documentaire

Article 7.1 : Manuel d’autosurveillance du système d’assainissement Le système d’assainissement dispose d’un manuel d’autosurveillance régulièrement mis à jour et couvrant l’ensemble du territoire de l’agglomération d’assainissement. Il est rédigé par le ou les maître(s) d’ouvrage du système d’assainissement concerné en vue de la réalisation de la surveillance des ouvrages d’assainissement et des masses d’eau réceptrice des rejets. Dans le cas où il existe plusieurs maîtres d’ouvrage, chacun d'entre eux rédige la partie du manuel relative aux installations ou équipements (station ou système de collecte) dont il assure la maîtrise d'ouvrage. Le maître d'ouvrage de la station de traitement des eaux usées assure la coordination et la cohérence de ce travail de rédaction et la transmission du document.

Il décrit de manière précise : • l’organisation interne de chaque maître d’ouvrage et l’organisation globale au sein de l’agglomération d’assainissement ; • les méthodes d’exploitation, de contrôle et d’analyse (normes ou méthodes de référence utilisées pour la mise en place et l’exploitation des équipements d’autosurveillance...) ; • la localisation des points de mesure et de prélèvements ; • les modalités de transmission des données de surveillance au sein de l’agglomération d’assainissement et avec les entités extérieures (opérations de maintenances, données de surveillance et associées aux autorisations de raccordement non domestiques...) ; • les organismes extérieurs à qui est confiée tout ou partie de la surveillance ; • la qualification des personnes associées à ce dispositif ; • les mentions associées à la mise en œuvre du format informatique d’échange de données « SANDRE » ; • les performances à atteindre en matière de collecte et de traitement fixées par le présent arrêté ; • les ouvrages épuratoires ; • l’ensemble des déversoirs d’orage en activité (nom, taille, localisation de l’ouvrage et du ou des points de rejet associés, nom du ou des milieux concernés par le rejet notamment) ; • le diagnostic permanent mis en place ; • les ouvrages susceptibles d’avoir un impact sanitaire sur les usages ou de porter atteinte aux intérêts mentionnés à l’article L.211-1 en cas d’incident.

Il est disponible sur le site du système de traitement et transmis à l’Agence de l’Eau, ainsi qu’au service police de l’eau pour validation puis lors de chaque mise à jour notamment dans le cadre des procédures de réception de travaux prévues par le présent arrêté.

Article 7.2 : Bilan annuel de fonctionnement du système d’assainissement Le permissionnaire rédige en collaboration avec les maîtres d’ouvrages du système d’assainissement concernés ou en s’appuyant sur les éventuels bilans annuels de fonctionnement du système de collecte qui

12/33 lui sont transmis par les autres maîtres d’ouvrage, le bilan annuel de fonctionnement du système d’assainissement durant l’année précédente (station et système de collecte). Il le transmet au service police de l’eau et à l’Agence de l’Eau avant le 1er mars de l’année en cours. Ce bilan annuel est un document synthétique donnant une vision globale du fonctionnement de l’agglomération d’assainissement qui comprend notamment : • Un bilan du fonctionnement du système d’assainissement, y compris le bilan des déversements et rejets au milieu naturel (date, fréquence, durée, volumes et, le cas échéant, flux de pollution déversés et analyse de l’impact milieu en cas de déversements importants) ; • Les éléments relatifs à la gestion des déchets issus du système d’assainissement (déchets issus du curage de réseau, sables, graisses, refus de dégrillage, boues produites…) ; • Les informations relatives à la quantité et la gestion d’éventuels apports extérieurs (quantité, qualité) : matières de vidange, boues exogènes, lixiviats, effluents industriels, etc ; • La consommation d’énergie et de réactifs ; • Un récapitulatif des événements majeurs survenus sur la station et le réseau (opérations d’entretien, pannes, situations inhabituelles, modifications importantes du système…) ; • Une synthèse annuelle des informations et résultats d’autosurveillance de l’année précédente s’appuyant le cas échéant sur les données de surveillance complémentaires existantes (rejets non domestiques...). En outre, un rapport présentant l’ensemble des résultats des mesures de la surveillance complémentaire, relative à la présence de micropolluants dans les rejets, est annexé au bilan annuel ; • Un rapport sur le suivi de l’impact des rejets du système d’assainissement sur le milieu récepteur ; • Un bilan des contrôles des équipements d’autosurveillance réalisés par le permissionnaire ; • Un bilan des nouvelles autorisations de déversement dans le système de collecte délivrées durant l’année concernée et du suivi des autorisations en vigueur ou des établissements à régulariser; • Un bilan des alertes effectuées par le permissionnaire sur les dépassements des valeurs limites ; • Les éléments du diagnostic permanent du système d’assainissement ; • Une analyse critique du fonctionnement du système d’assainissement ; • Une autoévaluation des performances du système d’assainissement au regard des exigences du présent arrêté et de la directive ERU (collecte et traitement) ; • Un suivi du programme de travaux autorisé dans le cadre du présent arrêté ; • La liste des travaux envisagés dans le futur, ainsi que leur période de réalisation lorsqu’elle est connue notamment ceux associés aux actions entreprises ou à entreprendre pour répondre aux éventuels dysfonctionnements constatés lors du diagnostic ; • La liste des études de solutions de gestion des eaux pluviales le plus en amont possible réalisées afin de limiter les apports d’eaux pluviales dans le système de collecte ; • Les mises à jour du manuel d’autosurveillance ; • Les résultats datés du dernier contrôle d’étanchéité prévu par les DUP associées pour les réseaux situés en périmètre de protection de captage.

Article 8 : Évaluation de la conformité du système d’assainissement et contrôle

Article 8.1 : Conformité annuelle du système d’assainissement - Dispositions générales Le système d’assainissement est annuellement conforme aux prescriptions de performance, d’équipement et de collecte de la Directive Eau Résiduaires Urbaines (DERU), de l’arrêté du 21 juillet 2015 et du présent arrêté.

Article 8.2 : Conformité du système de collecte Le système de collecte est déclaré conforme en collecte pour l’année d’exercice N si le permissionnaire et les autres maîtres d’ouvrage de ce système ont mis en œuvre l’ensemble des mesures permettant le respect des prescriptions en matière de surveillance et de performance de l’arrêté du 21 juillet 2015 visé ci-dessus et celles du présent arrêté, notamment celles prescrites à l’article 5. Le système de collecte pourra être jugé conforme par temps sec à la DERU si les rejets par temps sec, hors périodes de maintenance programmée conformément aux prescriptions du présent arrêté ou circonstances

13/33 exceptionnelles, représentent moins de 1% de la charge brute de pollution organique de l’agglomération d’assainissement et dans la limite de 2000 EH. Dans le cadre de l’analyse de la conformité à la DERU par temps de pluie le système est jugé conforme dès lors que hors période de maintenance programmée telle que définie à l’article 4.7 du présent arrêté ou circonstances exceptionnelles, les rejets par temps de pluie représentent moins de 5 % des volumes d’eaux usées produits par l’agglomération d’assainissement durant l’année. Cette conformité est appréciée sur la base de 5 années de mesures. À défaut, il est jugé en cours de mise en conformité dès lors que les échéances du programme de travaux présentées en annexe 6 du présent arrêté sont respectées. Le système est jugé non conforme dans les autres cas. Dans le cadre de l’analyse de la conformité locale, le système de collecte est jugé conforme dès lors : • qu’il est conforme à la DERU, • que ses rejets ne dégradent pas le milieu récepteur, • que ses rejets n’ont pas d’impact sanitaire sur les usages sensibles situés à l’aval.

Durant la période de travaux, le système de collecte est jugé conforme dès lors qu’il est jugé en cours de conformité à la DERU et qu’il respecte les deux derniers critères cités ci-dessus. Dans le cas où les résultats de l’autosurveillance des trop-pleins de postes du système de collecte situés à l’aval d’un tronçon séparatif et destinés à collecter une charge brute de pollution organique par temps sec supérieure ou égale à 120 kg/j de DBO5, montrent que ces ouvrages déversent par temps de pluies, soit : • ces ouvrages sont requalifiés en déversoir d’orage et l’autosurveillance est mise en conformité, • le permissionnaire transmet au service police de l’eau un programme de travaux permettant de retrouver la nature séparative des réseaux.

Article 8.3 : Conséquence des non-conformités En cas de non-conformité de tout ou partie du système d’assainissement, le permissionnaire fait parvenir au service police de l’eau l’ensemble des éléments correctifs qu’il entend mettre en œuvre conjointement avec les différents maîtres d’ouvrage du système pour remédier à cette situation dans les plus brefs délais.

Article 8.4 : Contrôles sur site Les agents mentionnés aux articles L.172-1 et L.216-3 du Code de l’environnement, notamment ceux chargés de la police des eaux et de la pêche, auront libre accès, à tout moment, aux installations autorisées. Le service de police de l’eau peut procéder à des contrôles inopinés du respect des prescriptions du présent arrêté, selon les modalités prévues aux articles L. 2224-8 du code général des collectivités territoriales et L. 170-1 et suivants du code de l’environnement. Le service de police de l’eau se réserve le droit de pratiquer ou de demander, en tant que de besoins, des vérifications inopinées complémentaires, notamment en cas de présomption d’infraction aux lois et règlements en vigueur ou de non-conformité aux dispositions de la présente autorisation. Un double de l’échantillon d’eau prélevé est remis à l’exploitant immédiatement après le prélèvement. En cas d’expertise contradictoire, l’exploitant a la charge d’établir que l’échantillon qui lui a été remis a été conservé et analysé dans des conditions garantissant la représentativité des résultats.

14/33 TITRE III : PRESCRIPTIONS RELATIVES À LA CONFORMITÉ DU SYSTÈME DE COLLECTE DES EAUX USÉES

Article 9 : Présentation générale des travaux autorisés Le programme de travaux du système d’assainissement et les échéances associées sont présentés en annexe 6.

Article 10 : Travaux sur le système de collecte La collecte, le transport et le traitement des eaux usées sont assurés pendant la période de travaux. Les modifications et suppression de déversoirs d’orage sont présentés en annexe 3. Les suppressions de déversoirs d’orage sont réalisées selon les modalités définies dans le dossier de demande d’autorisation environnementale. Les travaux en lien avec la gestion des eaux pluviales et la création d’éventuels exutoires pluviaux font l’objet de procédure loi sur l’eau spécifique et ne sont pas autorisés dans le présent arrêté.

Article 11 : Communications préalables aux travaux

Article 11.1 : Communications préalables générales pour l’ensemble des travaux autorisés par le présent arrêté Le permissionnaire informe 15 jours à l’avance le service de police de l’eau de la date de commencement des différentes phases effectives des travaux autorisés par le présent arrêté. En cas de rejets prévisibles d’effluents non traités au milieu naturel lors de ces différentes phases, ce délai est porté à 1 mois, et la procédure appliquée est celle décrite à l’article 4.7 du présent arrêté.

Article 11.2 : Communications préalables spécifiques aux travaux autorisés sur le système de collecte Sont joints à l’information prescrite à l’article ci-dessus une note actualisée présentant : • le détail du projet finalement retenu (principe, plan de positionnement, plan des ouvrages) et l’autosurveillance du système d’assainissement ; • le programme relatif aux ouvrages abandonnés ; • les mesures d’évitement, de réduction ou de compensation proposées (tel que réduction des rabattements de nappe par la réalisation de parois moulées, mise en place d’une fosse de décantation des eaux de nappe avant rejet, travaux de terrassement réalisés hors période de haute eaux et de nappe haute…) ; • l’éventuel récépissé de dépôt de dossier en cas de création ou de modification d’ouvrages du réseau d’eaux pluviales soumis à la rubrique 2.1.5.0 de la nomenclature du Code de l’environnement ; En cas de rejet d’eau d’exhaure lors de la phase travaux, la note comporte également : • la définition du point de rejet au milieu naturel ; • l’estimation de la qualité du rejet et la note de dimensionnement du système de décantation retenue ; • le programme de suivi de la qualité du rejet.

Dans le cadre des suppressions de déversoirs d’orage, les éléments de la note demandée ci-dessus traitent de l’ensemble des éléments des déversoirs supprimés (lame déversante, canalisation de rejet, ouvrage de déversement au milieu).

15/33 Article 11.3 : Communications préalables spécifiques aux éventuels travaux modificatifs non prévus dans le cadre de cet arrêté La communication préalable, présentant les modifications envisagées sur les ouvrages et les travaux autorisés par le présent arrêté, comprend a minima les éléments suivants : • un descriptif du fonctionnement de l’ensemble des ouvrages impactés par le projet en situation avant travaux ; • un descriptif du projet ; • un descriptif du fonctionnement des ouvrages impactés après travaux ; • une analyse de l’impact de la mise en œuvre du projet en phase travaux et exploitation sur les intérêts énumérés à l'article L. 181-3 ; • un descriptif des ouvrages abandonnés ainsi que le programme de travaux associé. Leur contenu est adapté à l’ampleur du projet envisagé, des modifications apportées et de son impact sur le système, sur le milieu et les usages. L’ensemble de ces éléments est transmis au service en charge de la police de l’eau au minimum 3 mois avant la date prévue pour la mise en œuvre du projet.

Article 11.4 : Communication auprès de Voies Navigables de France Dès lors que des travaux sont envisagés sur le domaine public fluvial géré par Voies Navigables de France, une information de la subdivision de Mâcon de Voies Navigable de France est effectuée avant tout commencement d’installation afin de définir les prescriptions techniques et réaliser l’actualisation des autorisations administratives. Un état des lieux est réalisé avant et après travaux.

Article 12 : Prescriptions relatives aux phases de chantier

Article 12.1 : Organisation du chantier Les engins et matériels de chantiers sont maintenus en bon état de manière à ne pas être source de pollution. Leur bon état fait l’objet d’un contrôle hebdomadaire minimum. Leur ravitaillement et entretien sont faits en dehors de la zone de travaux sur des aires spécifiques étanches. Tout rejet dans le milieu des eaux de ruissellement de cette zone étanche est interdit. Les stockages de carburants, huiles ou lubrifiants sont réalisés sur bac de rétention conformément à la réglementation. Les déchets du chantier sont évacués conformément à la réglementation en vigueur.

Article 12.2 : Risques particuliers lies à la dissémination de l’ambroisie Afin de juguler la prolifération de l’ambroisie, les mesures de prévention et de lutte prescrites par l’arrêté préfectoral du 3 juin 2013, émis par l’Agence régionale de santé dans le département de l’Ain, sont mises en place pendant et après travaux.

Article 12.3 : Lutte contre le bruit de voisinage Conformément à l’arrêté préfectoral du 12 septembre 2008 de lutte contre le bruit de voisinage susvisé, tous les travaux susceptibles d’être source de nuisances sonores pour le voisinage sont interdits : - tous les jours de la semaine de 20 heures à 7 heures, - toute la journée des dimanches et jours fériés, exceptées les interventions d’utilité publique d’urgence.

Des dérogations exceptionnelles pourront être accordées par l’autorité compétente, s’il s’avère indispensable que les travaux considérés soient effectués en dehors des périodes autorisées. L’arrêté portant dérogation (indiquant la durée des travaux, la période autorisée, leurs horaires et les coordonnées du responsable) devra être affiché par le maître d’ouvrage de façon visible sur les lieux du chantier durant toute la durée de travaux.

16/33 De plus, toute disposition devra être prise pendant la période autorisée (limitation d’horaires, capotage de matériels…) afin de limiter les nuisances sonores, notamment dans les zones particulièrement sensibles du fait de la proximité d’hôpitaux, cliniques, établissement d’enseignement et de recherche, de crèches, de maisons de convalescences, résidences pour personnes âgées ou tout autre établissement similaire.

Article 12.4 : Prescriptions spécifiques relatives aux périmètres de site classé et de site inscrit L’ensemble urbain de Trévoux, formé par la rue du gouvernement et la rue casse-cou, est un site classé et, la Terrasse de Trévoux et l’immeuble au n°1 rue casse-cou sont des sites inscrits au titre du code de l’environnement. Les travaux sur les réseaux évitent toute intervention dans le site classé. Afin de ne pas impacter la rue casse-cou, les travaux de mise en séparatif ne sont pas réalisés sur tout le linéaire. Les réseaux situés rue casse-cou reste en partie unitaire sur la portion de 70 ml concerné par le périmètre de site classé. Afin de ne pas impacter le site inscrit Terrasse de Trévoux, l’opération de réhabilitation de réseaux rue du Palais / rue des Bois à Trévoux est réalisée par la reprise de réseaux par l’intérieur (chemisage, travaux sans tranchée). La mise en séparatif de la partie est de la rue Montsec est réalisée jusqu’au croisement avec la Grande rue. Les réseaux situés au passage du Banneret restent en unitaire.

Article 12.5 : Prescriptions spécifiques relatives aux usages sensibles En cas d’incident ou accident susceptible de porter atteinte aux intérêts mentionnés à l’art icle L.181-3 du Code de l’environnement ou d’avoir un impact sanitaire sur les usages sensibles situés à l’aval, le permissionnaire informe immédiatement le préfet, le maire concerné, le responsable de ces éventuels usages, le service police de l’eau et l’agence régionale de santé concernée. Le permissionnaire ou ses délégataires prennent ou font prendre, dès qu’ils en ont connaissance, toutes les mesures possibles pour : • mettre fin à la cause de danger ou d’atteinte au milieu aquatique ; • évaluer les conséquences de l'incident ou de l’accident ; • y remédier.

En cas d’usage sensible identifié, un protocole spécifique à la phase de chantier est élaboré en collaboration avec les responsables concernés et l’agence régionale de santé. Il prévoit notamment la définition de l’alerte, la période d’alerte, les mesures de protection des usages concernés et les modalités de levée de l’alerte. En particulier, il en est ainsi pour les ouvrages situés dans les périmètres de protection de captage ou déversant à l’amont hydraulique de ces derniers.

Article 13 : Prescriptions spécifiques relatives à la réception des travaux et la mise en service des ouvrages En fin de chantier, il est procédé : – à la remise en état des terres végétales ou voiries des zones occupées temporairement – à la remise en état des lieux après repliement des installations de chantier. Le domaine public fluvial est remis en état conformément à l’état initial avec des matériaux identiques. Un constat de remise en état est dressé contradictoirement avec Voies Navigables de France. Avant mise en exploitation des ouvrages réalisés, le permissionnaire met à jour et soumet à la validation du service police de l’eau le manuel d’autosurveillance du système d’assainissement. Le permissionnaire transmet également avant mise en exploitation des ouvrages au service police de l’eau et à l’Agence de l’Eau une analyse des risques de défaillance, de leurs effets ainsi que des mesures prévues pour remédier aux pannes éventuelles, sur le système de traitement dans sa version finale. Dans les deux mois qui suivent la réception des travaux, un plan de récolement est remis à la police de l’eau ainsi que le plan du réseau et des branchements mis à jour, réalisé conformément aux dispositions de l’article L. 2224-8 du code général des collectivités territoriales. Si le permissionnaire en dispose cette transmission est réalisée sous format informatisé (SIG). Ce plan comprend notamment :

17/33 • le réseau de collecte ; • les réseaux relatifs à la filière de traitement (poste de relevage, regards, vannes) ; • l’ensemble des ouvrages et leurs équipements ; • les points de rejets dans les cours d’eau ; • les points de prélèvement d’échantillons (canaux de mesure, échantillonneurs, débitmètres...). Les procès-verbaux de réception et les résultats des essais de réception des ouvrages de collecte réalisés conformément aux prescriptions de l’arrêté du 21 juillet 2015 visé ci-dessus sont tenus à la disposition, du service de police de l’eau et de l’Agence de l’Eau, par le permissionnaire sur le site de la station.

TITRE IV : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article 14 : Durée de l’autorisation et renouvellement

Article 14.1 : Durée de l’autorisation La présente autorisation est accordée jusqu’au 31 décembre 2039. L’autorisation pourra être révoquée à la demande du service chargé de la police de l’eau, en cas de non- exécution des prescriptions du présent arrêté et en particulier pour ce qui relève des délais fixés par le présent arrêté.

Article 14.2 : Conditions de renouvellement de l’autorisation Elle pourra être prolongée ou renouvelée dans les conditions de délai, de forme et de contenu prévues à l’article R.181-49 du Code de l’environnement. La demande de renouvellement doit être présentée au préfet deux ans au moins avant la date d’expiration du présent arrêté.

Article 15 : Conformité au dossier et modifications

Article 15.1 : Conformité Les installations, ouvrages, travaux ou activités, objets de la présente autorisation, sont situées, installées et exploitées conformément aux plans et contenu du dossier complet enregistré sous le n°01-2017-00211, sans préjudice des dispositions de la présente autorisation.

Article 15.2 : Modifications Toute modification notable apportée aux activités, installations, ouvrages et travaux autorisés, à leurs modalités d'exploitation ou de mise en œuvre ainsi qu'aux autres équipements, installations et activités mentionnés au dernier alinéa de l'article L. 181-1 inclus dans l'autorisation doit être portée à la connaissance du préfet, avant sa réalisation, par le permissionnaire de l'autorisation avec tous les éléments d'appréciation, conformément aux dispositions de l’article R.181-46 du Code de l’environnement. Il en est également ainsi des travaux réalisés portés par d’autres maîtres d’ouvrage du système d’assainissement mais entraînant un changement notable des ouvrages autorisés par le présent arrêté.

Article 16 : Caractère de l’autorisation L’autorisation est accordée à titre personnel, précaire et révocable sans indemnité de l’État exerçant ses pouvoirs de police. Faute par le permissionnaire de se conformer aux dispositions prescrites, l’administration pourra prononcer la déchéance de la présente autorisation et prendre les mesures nécessaires pour faire disparaître aux frais du

18/33 permissionnaire tout dommage provenant de son fait, ou pour prévenir ces dommages dans l’intérêt de l’environnement de la sécurité et de la santé publique, sans préjudice de l’application des dispositions pénales relatives aux contraventions au Code de l’environnement. Il en est de même dans le cas où, après s’être conformé aux dispositions prescrites, le permissionnaire changerait ensuite l’état des lieux fixé par la présente autorisation, sans y être préalablement autorisé, ou s’il ne maintenait pas constamment les installations en état normal de bon fonctionnement.

Article 17 : Cessation d’activité et remise en état des lieux

Article 17.1 : Cessation d’activité Si à l'échéance de la présente autorisation le permissionnaire décide de ne pas en demander le renouvellement, le préfet peut faire établir un projet de remise en état des lieux total ou partiel accompagné des éléments de nature à justifier celui-ci. Si le permissionnaire souhaite cesser l’exploitation des ouvrages et des installations, il en informe le préfet dans le mois qui suit la cessation par une note expliquant les raisons de cet arrêt et la date prévisionnelle de remise en état.

Article 17.2 : Remise en état des lieux Dans le même temps de la déclaration de cessation d’activité, le permissionnaire fait parvenir un projet de remise en état des lieux avec les éléments de nature à justifier celui-ci. Jusqu’à la remise en état des lieux, le permissionnaire prend toutes dispositions nécessaires pour assurer la surveillance de l’ouvrage, de l’installation ou du chantier, l’écoulement des eaux et la conservation ou l’élimination des matières polluantes dont il avait la garde ou à l’accumulation desquelles il a contribué et qui sont susceptibles d’être véhiculées par l’eau.

Article 18 : Sanctions et autres réglementations

Article 18.1 : Sanctions Toute infraction aux dispositions du présent arrêté relève des articles R.216-12 et L.173-3, L.216-6 à L.216- 13 du Code de l’environnement.

Article 18.2 : Autres réglementations Le présent arrêté ne dispense en aucun cas le déclarant de faire les déclarations ou d’obtenir les autorisations requises par d’autres réglementations.

Article 19 : Délais et voies de recours-publicité-exécution

Article 19.1 : Droits des tiers Les droits des tiers sont et demeurent expressément réservés.

Article 19.2 : Délais et voies de recours Le présent arrêté est susceptible de recours devant le tribunal administratif de Lyon, dans les conditions des articles R181-50 du Code de l’environnement : • Par le pétitionnaire dans un délai de deux mois à compter du jour où la décision lui a été notifiée ; • Par les tiers intéressés en raison des inconvénients ou des dangers pour les intérêts mentionnés à l'article L. 181-3 du code de l’environnement, dans un délai de quatre mois à compter de l'affichage en mairie ou de la publication de la décision sur le site internet de la préfecture.

19/33 Le présent arrêté peut faire l'objet d'un recours gracieux ou hiérarchique dans le délai de deux mois. Ce recours administratif prolonge de deux mois les délais mentionnés précédemment. Le tribunal administratif peut être saisi d'une requête déposée sur le site www.telerecours.fr.

Article 19.3 : Publicité Une copie du présent arrêté est déposée en mairie des communes de Saint Bernard, Trévoux, Reyrieux, Parcieux et Massieux et peut y être consultée par les tiers. Un extrait de la présente autorisation est affiché en mairie des communes de Saint Bernard, Trévoux, Reyrieux, Parcieux et Massieux pendant une durée minimum d'un mois. Les procès-verbaux de l'accomplissement de cette formalité sont dressés au préfet par les soins des maires. L'arrêté est adressé à chaque conseil municipal et aux autres autorités locales ayant été consultées en application de l'article R. 181-38 du code de l’environnement. L’arrêté est publié sur le site internet de la préfecture de l’Ain pendant une durée d'au moins quatre mois.

Une copie du présent arrêté est envoyée : • à la direction départementale des territoires de l’Ain ; • au service départemental de l’agence française de biodiversité de l’Ain ; • à l’agence de l’eau ; • à la direction territoriale Rhône-Saône de Voies navigables de France ; • au conseil départemental (SATESE) ; • à la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, service eau, hydroélectricité et nature.

Article 20 : Exécution Le préfet de l’Ain ; Le président de la Communauté de Communes Dombes Saône Vallée ; Les maires des communes de Saint-Bernard, Trévoux, Reyrieux, Parcieux et Massieux ; Le chef du service départemental de l’Agence Française pour la Biodiversité de l’Ain ; Le Directeur Départemental des Territoires de l’Ain ; La Directrice Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement d’Auvergne-Rhône- Alpes ; Le commandant du groupement de la gendarmerie départementale de l’Ain ; sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’exécution du présent arrêté qui est notifié au pétitionnaire, et dont copie est adressée aux maires de Saint-Bernard, Trévoux, Reyrieux, Parcieux et Massieux pour accomplissement des mesures de publication et d’information des tiers.

Fait à Bourg en Bresse, le 9 avril 2019 Le préfet, signé : Arnaud COCHET

20/33 ANNEXE 1 : PLANS DU SYSTÈME DE COLLECTE

Plans du système d’assainissement de : - Massieux - Parcieux, - Reyrieux nord, - Reyrieux sud, - Saint-Bernard, - Trévoux Est - Trévoux Ouest

21/33 ANNEXE 2 : SYNOPTIQUE DU SYSTÈME D’ASSAINISSEMENT ÉTAT ACTUEL

22/33 SYNOPTIQUE DU SYSTÈME D’ASSAINISSEMENT ÉTAT FUTUR

23/33 ANNEXE 3 : TABLEAU DE SYNTHÈSE DES DÉVERSOIRS D’ORAGE ET TROP-PLEIN DU SYSTÈME DE COLLECTE AVANT ET APRÈS TRAVAUX

Commune Identi Localisatonn CBPO EHn CBPOn Coordonnéesnde Milieu Masse Coordonnéesndu Propositonndu ant état Etatnfutur l’ouvragenLambertn93 récepteur d’eau poinndenrejet programmendentravaux actuel -2031 Lambertn93 X Y X Y Chemin Baccot / Chemin du SB1 1,2 20 1,8 834192,13 653987,9 834093,28 6539674,65 P3 : suppression 2029 relais

e

Chemin de la Sapinière, h c n SB2 chemin de lgarenne, chelmin 7,8 130 9,6 834369,09 6539613,61 e 834156,63 6539567,37 P1 : suppression 2022 a n r ô du Bourguignon f e h l l R i

V 834426,73 6540056,77 e 834007,32 6539886,07

SB3 Rue de la Saône 3 50 3,6 l P1 : suppression 2022

e c d e

Chemin de la Traverse, v e

SB4 1,2 20 1,8 834388,54 6540137,63 a 834034,14 6540050,8 P3 : suppression 2028 n Saint-

Chemin de la Croix Vieille Saône ô e c Bernard a S n

834242,58 6540137,63 e 834034,14 6540050,8

SB5 Chemin de la Bruyère 6 100 7,2 a Maintenu u L

f - n

Chemin del a Sapinière, b Maintenu + P1 reprise o SB6 65,4 1090 77,4 834163 65395,72 7 834156,71 6539569,2 c 0 chemin de Halage sud étanchéité clapet a 8 l

1 à Chemin de la Sapinière, R SB7 1,2 20 1,8 834243,67 6539599,8 D 834156,63 6539567,37 P1 suppression 2019 chemin du Relais R F Rue de la Saône, chemin de SB8 52,8 880 61,2 834018,01 6539884,39 834007,32 6539886,07 Maintenu Halage Trévoux Rue de la Saône, Chemin de P1 : autosurveillance TR1 567 9450 612 837863,25 6539146,85 8357,51 6539171,54 Halage 2016 Allée du Roquet, rue Robert P1 Réaménagement et TR2 251,4 4190 270 836579,66 6539419,27 836708,21 6539299,47 Balté autosurveillance 2016 TR3 TP PR du Gouvernement 13,8 230 15,6 837472,99 6539405,29 837486,16 6539344,24 Maintenu TR4 Boulevard des combatants 1,8 30 2,4 838039,02 6539344,94 837852,52 6539175,4 P2 suppression 2024 TR5 Rue du bois, rue du Palais 22,2 370 24,6 837737,13 6539400 837852,52 6539175,4 Maintenu

e

Rue de la Jacobée, allée h 838771,59 6538968,95 c 838148,13 6538735,52 n

TR6 68,4 1140 76,8 e Maintenu a Antoine Milan n r ô f e h l l Route de Reyrieux, avenue de R i 838784,79 6539326,93 838148,13 6538735,52

TR7 27,6 460 31,2 V Maintenu e

l

l’abbée Jolibois e c d e

v Avenue de l’abbée Jolibois, e a n TR8 9,6 160 10,8 838792,57 6539352,73 838148,13 6538735,52 Maintenu ô Saône e

avenue Louise Labé c a S n

e a

Route de Reyrieux, impasse u L

838636,48 6539314,04 f 838148,13 6538735,52 TR9 3,6 60 4,2 - P2 Suppression 2027 n des Maraîchers b o 7 c 0

Route de Reyrieux, allée du 8 a l

TR10 8,4 140 9,6 839117,23 6539342,47 1 838148,13 6538735,52 Maintenu à parc du château R D R

Avenue du Dr Bollet, dvt la F TR11 407,4 6790 434,4 837228,36 6539389,34 837233,15 6539339,09 P1 suppression 2018 Tour de l’hôpital, RD933 TR12 Rond point des Cascades 330,6 5510 355,2 837109,02 6539405,34 837195,88 6539327,65 P1 suppression 2018 Avenue des frères P1 bilan 48h pour TR13 Tuileries,rue des frères 73,5 1225 148,2 838225,47 6538806,04 838148,13 6538735,52 déclassement réalisé Bachevilles en 2016 Allée du Roquet, allée de la TR14 252 4200 271,2 836672,25 6539422,11 836708,21 6539299,47 P1 suppression 2018 pette Saône FRDR11047 Route de St Bernard, devant TR17 246,6 4110 265,2 836452,95 6539530,41 Le Formans - ruisseau 835290,31 6539698,14 P1 suppression 2018 Tournesol Le Formans TR18 Montée de Chantegrillet 2,4 40 3 838036,82 6539826,01 Saône FRDR1807b 837852,52 6539175,4 P2 suppression 2026 835556,17 6539607,11 TR19 Allée de Corcelles 3,6 60 4,2 836214,4 6539952,7 Le Formans FRDR11047 Maintenu 835290,31 6539698,14 TR20 Place de la Barbière 3 50 3,6 838159,84 6539320,86 Saône FRDR1807b 838148,13 6538735,52 Maintenu TR21 Allée Antoine Milan 58,8 980 66 838793,5 6538993,44 838148,13 6538735,65 P2 suppression 2025 TR22 Avenue des Tuileries 0 0 0 838204,67 6538811,5 P1 suppression 2018 TR23 Rue du Palais 15 250 16,8 837825,5 6539392,64 837859,6 6539175,4 Maintenu TR24 Rue de la Gare 40,8 680 45,6 8379918,15 6539239,58 837852,52 6539175,4 Maintenu TR25 Quai de la Saône, rue du Port 477,6 7960 511,8 837360,93 6539397,95 837353,76 6539349,07 P1 réaménagement et autosurveillance 2016

24/33 TR26 Camping 25,2 420 25,8 836993,44 6539254,71 837024,68 6539254,34 Maintenu Quai de Saône, ancienne Saône FRDR1807b TR27 508,2 8470 546 837653,22 6539309,98 837653 6539307 P1 suppression 2018 école de musique TP PR aire des gens du SP4 <7,2 <120 <7,2 838883,69 6538355,43 Fossé 838878,53 6538354,29 Maintenu voyage Chermin des Varennes, canal P1 autosurveillance Massieux RPM2 441 7350 664,8 840781,87 6536153,61 840452,14 6536087,93 de mesure 2016 Route de Lyon, chemin des P1 autosurveillance Parcieux RPM3 372,6 6210 582 840580,44 6537339,86 Saône FRDR1807b 840193,02 6537393,02 Eguets, RD933 2016 Parcieux RPM4 Chemin de Port de Halage 5,4 90 8,4 840209,7 6537396,24 840209,05 6537388,05 P3 suppression 2029 Chemin du Plat, route de P1 autosurveillance Reyrieux RPM5 226,2 3770 643,8 840421,81 6537670,35 Étang 840069,96 6537526,78 Lyon 2016 Reyrieux RPM6 ZI Reyrieux 5,4 90 9,6 840815,8 6540429,1 Fossé FRDR11047 840814,38 6540443,47 Maintenu Le grand Massieux RPM7 Rue de la gare 83,4 1390 96,6 841322,33 6535683,58 FRDR11969 841399,35 6535537,87 P1 suppression 2019 Rieu Massieux RPM8 Route de la Genetère 97,2 1620 112,8 840747,68 6535915,38 840480 6536085,8 P1 suppression 2019 Saône FRDR1807b Quincieux DOTPV Hameau de varennes 15 250 15 837500,71 6538851,75 837854,16 6538914 Maintenu

25/33 ANNEXE 4 : FORMULAIRE DE DÉCLARATION DE MAINTENANCE

(Envoi à la police de l'eau un mois avant la date programmée)

1. Identification de la maintenance et des rejets au milieu :

Nom du système de collecte concerné : Maître d'ouvrage de l'ouvrage de rejet : Maître d'ouvrage du tronçon en maintenance (si différent) : Nom du ou des ouvrages concernés : - ouvrages en maintenance : - ouvrages rejetant au milieu :

Plan localisant l'intervention et le(s) rejet(s) au(x) milieu(x)

Carte 1 : Carte de localisation de la maintenance et des rejets aux milieux

Coordonnées en Lambert 93: X: ; Y: X: ; Y: X: ; Y: ...

Nature de l'intervention et contexte : • Définir la maintenance prévue

Évaluation du flux et des substances rejetées au(x) milieu(x) : • Type de réseau concerné (routier, rural, fossé...) • Évaluation de la nature des éléments qui seront rejetés au milieu naturel : DBO5, MES DCO, HAP… • Définition du traitement éventuel avant rejet : dégrillage, dessablage, deshuilage…

26/33 • Évaluation du flux et de la charge rejetée : DBO5, MES, DCO et éventuelles substances identifiées ci-dessus;

Choix de la période d'intervention: • Définir la période prévue pour la maintenance et les plages horaires pendant lesquelles des rejets au milieu sont prévisibles.

2. Milieu(x) récepteur(s) et enjeux :

Identification du milieu récepteur : • Masse(s) d'eau réceptrice(s) : code, nom, état chimique et biologique, etc. • Conditions hydrauliques prévisibles : crue, étiage, etc.

Identification des enjeux à proximité des points de déversement: AEP Baignade Pêche Prélèvements industriels ou agricoles Natura 2000 Autres:______

3. Justification des mesures et moyens de surveillances par rapport aux enjeux milieu et usages

Justification de l'éventuelle incapacité à dévier/pomper les effluents durant l'intervention : pompe de relèvement avec rejet plus à l'aval, camions de pompage etc.

Justification de l'éventuelle incapacité de prétraiter les effluents avant rejet :

Justification de l'impact sur le milieu du rejet et ses usages : • Impact du rejet prévisible au regard des éléments ci-dessus • Calcul de la dilution du rejet au milieu

Définition des conditions limites d'intervention : • Surveillance météo et conditions d'intervention • Durée maximale • Éventuel constat non prévu au niveau du milieu récepteur…

Définition des mesures de suivi milieu et des procédures d'alerte : • Suivi des points de rejet • Suivi milieu : pendant et post intervention Seuils et procédures d'alerte : qui contacter en cas de problème, quand et comment ?

27/33 ANNEXE 5 : MESURES DU SUIVI DU MILIEU RECEPTEUR « LE FORMANS »

1. Localisation des points de mesure en amont et en aval

28/33 2. Paramètres à analyser lors de la campagne initiale L’évaluation de l’état écologique et de l’état chimique du Formans est réalisée conformément aux méthodes et critères définis dans l’arrêté du 25 janvier 2010 susvisé.

L’état écologique des eaux de surface est déterminé par l’état de chacun des éléments de qualité biologique, physico-chimique et hyrdomorphologique prévus dans l’arrêté du 25 janvier 2010 susvisé.

A titre d’information, les éléments physico-chimique généraux, intervenant comme facteurs explicatifs des conditions biologiques, sont rappelés ci-dessous : Bilan de l’oxygène Oxygène dissous (mg O2/L) Taux de saturation en O2 dissous (%) DBO5 (mg O2 /L) Carbone organique dissous (mg C/L) Température Température °C Nutriment PO43 ( mg PO43/L) Phosphore total (mg P/L) NH4 + (mg NH4+/L) NO2- NO3- Acidification pH Salinité Conductivité Chlorures Sulfates Polluants spécifiques non Zinc synthétiques Arsenic Cuivre Chrome Polluants spécifiques Chlortoluron synthétiques pour le bassin Métazachlore Rhône Méditerranée Aminotriazole Nicosulfuron Oxadiazon AMPA Glyphosate 2,4 MCPA Diflufenicanil Cyprodinil Phosphate de tributyle Chlorprophame Pendiméthaline

29/33 A titre d’information, les paramètres physico-chimiques pour l’évaluation de la qualité chimique des eaux sont rappelés dans le tableau ci-dessous. Les normes de qualité environnementale correspondant au seuil de concentration des polluants définissant le bon état chimique d’une masse d’eau sont rappelés à titre d’information. NQE CMA : norme de qualité environnementale – concentration maximale autorisée NQE – MA : norme de qualité environnementale – moyenne annuelle

NQE CMA NQE - MA Paramètres physico-chimiques généraux Débit L/s Oxygène dissous mg(O2)/ L Saturation en oxygène % Température °C pH Conductivité µS/cm Phosphore total mg/L P MES mg/L DBO5 mg(O2)/ L DCO mg(O2)/ L Azote Kjedahl mg /L N

- Nitrates mgNO3 /L

- Nitrites mgNO2 / L Polluants spécifiques de l’état écologique Arsenic dissous µg(As)/L 4,2 Chrome dissous µg(Cr)/L 3,4 Cuivre dissous µg(Cu)/L 1,4 Zinc dissous µg(Zn)/L 3,1 ou 7,8* Chlorotoluron µg/L 5 Oxadiazon µg/L 0,75 Linuron µg/L 1 2,4-D µg/L 1,5 2,4-MCPA µg/L 0,1 Paramètres spécifiques de l’état chimique Alachlore µg/L 0,7 0,3 Anthracène µg/L 0,4 0,1 Atrazine µg/L 2 0,6 Benzène µg/L 50 10 2,2’4,4’,5-pentabromodiphényléther (BDE99) µg/L Sans objet 0

2,2’4,4’,6-pentabromodiphényléther (BDE100) µg/L Sans objet 0,001 Somme des penta BDE99 et 100 µg/L Sans objet 0,0005 2,4,4’-triboromodiphényléther (BDE28) µg/L Sans objet 0,0005 2,2’,4,4’-tétraboromodiphényléther (BDE47) µg/L Sans objet 0,0005 2,2’,4,4’,5,6- hexaboromodiphényléther (BDE153) µg/L Sans objet 0,0005 2,2’,4,4’,5,6- hexaboromodiphényléther (BDE154) µg/L Sans objet 0,0005 Cadmimum et ses composés µg/L 0,45 à 1,5 * 0,08 à 0,25* Tétrachlorure de carbone µg/L Sans objet 12

30/33 C10-C13 chloroalcanes à 55 % de chlore µg/L 1,4 0,4 Chlorfenvin-phos µg/L 0,3 0,1 Chlorpyriphos (éthylchlorpyri-fos) µg/L 0,1 0,03 Aldrine µg/L Sans objet 0,01 Dieldrine µg/L Endrine µg/L Isodrine µg/L 2,4’ DDT µg/L Sans objet 0,01 4,4’ DDT µg/L Sans objet 0,01 1,2-dichloréthane µg/L Sans objet 10 Dichlorométhane (chlorure de méthylène) µg/L Sans objet 20 Di(2-éthul hexyl) phthalate (DHEP) µg/L Sans objet 1,3 Diuron µg/L 1,8 0,2 Endosulfan total µg/L 0,01 0,01 Fluoranthène µg/L 1 0,1 HCB (hexachlorobenzène) µg/L 0,05 0,01 Hexachlorbutadiène µg/L 0,6 0,1 Lindane (hexachlorocyclohexane) µg/L 0,04 0,02 Isoproturon µg/L 1 0,3 Plomb et ses composés µg/L Sans objet 7,2 Mercure et ses composés µg/L 0,07 0,05 Naphtalène µg/L Sans objet 2,4 Nickel et ses composés µg/L Sans objet 20 4-n nonylphénol µg/L 2 0,3 4-tert octylphénol µg/L Sans objet 0,1 Pentachlorobenzène µg/L Sans objet 0,07 Pentachlorophénol µg/L 1 0,4 Benzo (a) pyrène µg/L 0,1 0,05 Benzo (b) fluroranthène µg/L Sans objet 0,03 Benzo (k) fluroranthène µg/L Sans objet 0,03 Benzo (g,h,i) pérylène µg/L Sans objet 0.002 Indeno (1,2,3 cd) pyrène µg/L Sans objet 0.002 Simazine µg/L 4 1 Tétrachloroéthylène µg/L Sans objet 10 Trichloroéthylène µg/L Sans objet 10 Tributylétain cation µg/L 0,0015 0,0002 Somme des trichlorobenzène µg/L Sans objet 0,4 Chloroforme (trichlorométhane) µg/L Sans objet 2,5 Trifluraline µg/L Sans objet 0,03 Dicofol µg/L Sans objet 1,3*10-3 Acide perfluorooctanesulfonique µg/L 36 6,5*10-4 et ses dérivés Quinoxyfène µg/L 2,7 0,15 Aclonifène µg/L 0,12 0,12 Bifénox µg/L 0,04 0,012

31/33 Cybutryne µg/L 0,016 0,0025 Cyberméthrine µg/L 6*10-4 8*10-8 Dichlorvos µg/L 7*10-4 6*10-4 Hexabromocyclododécane (HBCDD) µg/L 0,5 0,0016 Heptachlore et époxyde d’heptachlore µg/L 3*10-4 2*10-7 Terbutryne µg/L 0,34 0,0065

Pour le cadmium et ses composés, les valeurs retenues pour les NQE varient en fonction de la dureté de l’eau telle que définie suivant les cinq classes suivantes : - classe 1 < 40mg CaCO3/L - classe 2 < 50mg CaCO3/L - classe 3 < 1000mg CaCO3/L - classe 4 < 200mg CaCO3/L - classe 5>= à 200mg CaCO3/L Pour le zinc dissous, si la dureté est inférieure ou égale à 24 mg CaCO3/L, la NQE-CMA est de 3,1 mg/L sinon de 7,8 mg/L.

32/33 ANNEXE 6 : PROGRAMME DE TRAVAUX SUR LE SYSTÈME DE COLLECTE ET ÉCHÉANCIER ASSOCIÉ

33/33