LALA BELLEBELLE ANNÉEANNÉE DUDU LOU Le titre de champion de Pro D2, le recrutement XXL, le nouveau Gerland... les meilleurs moments de 2016.

Photos Philippe Juste et DR

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 Sacrés après 24 journées La veille, les Lyonnais ont dominé Perpignan (40-19), leur 22e succès en 24 matches, atteignant les 100 points. Réunis ce 1er avril par le staff avec leurs familles au Matmut, ils suivent le revers de Bayonne à Montauban (29-3). Avec 31 points d’avance, le titre est acquis à six matches de la fin.

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2 3  Trois titres pour un trio Romain Loursac, Franck Romanet  Première pour Attoub et Eugène N’Zi (de g. à d.) auront Si Romain Loursac est vécu les trois titres de Pro D2 un habitué, le pilier David (2011, 2014, 2016). Attoub (35 ans, 4 sélections), Si Romanet (132 matches) passé par Clermont, Castres, et Loursac (130 m.) ont joué Paris et Montpellier, a attendu ensemble depuis 2008, seul N’Zi sa 14e saison pour fêter (149 m.), parti depuis à Nevers, son premier titre. est un pur produit du club lyonnais. Photo Philippe Juste / Le Progrès Photo Philippe Juste / Le Progrès 3

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 Un Bouclier apprécié Le président de la Ligue, Paul Goze, remet le trophée le 17 avril. Dans le vestiaire, explique son succès à Laurent Wauquiez, président du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, Gérard Collomb, maire de Lyon et Olivier Ginon, principal actionnaire du club.

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 Le LOU invaincu à domicile Le Bouclier de Brennus, présenté ici par David Attoub, a été remis le 17 avril lors de la 26e journée contre Béziers avec une nouvelle victoire (38-17). À domicile, le LOU a réussi le carton plein avec 15 victoires (72 points pris sur 75 en jeu) et un écart de 26 points en moyenne. 2 Photo Philippe Juste / Le Progrès  LesLes momentsmoments clésclés enen ProPro D2D2

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 Le LOU maîtrise un derby piégeux à Bourgoin avec le retour de Après six victoires initiales et un premier coup d’arrêt à Aurillac, les Lyonnais en compilent à nouveau six 2 mais subissent leur deuxième revers à Perpignan (20-16), le 10 janvier. Le LOU se rend à Bourgoin le 21 janvier pour un derby piège qu’il domine (17-13) avec un essai de Julien Bonnaire, le Berjallien d’origine, pas revenu à Pierre-Rajon depuis août 2010. Un deuxième succès sur une série décisive de dix.

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 Jérôme Porical met le LOU sur orbite Le 31 mars, le LOU écrase l’USAP (40-19), avec notamment 2 deux essais de Jérôme Porical, le Perpignanais d’origine, Grand pas à Bayonne champion de en 2009, Le 24 mars, le LOU gagne finaliste en 2010 avec l’USAP. (15-11) avec 5 pénalités Pour un 10e succès consécutif de son ouvreur sud-africain, depuis le revers à l’aller à… Jacques-Louis Potgieter. Perpignan. Photo Philippe Juste / Le Progrès 3 Photo Philippe Juste / Le Progrès

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 Une victoire de prestige sur le Dans le sillage de ses avants conquérants et d’un Frédéric Michalak resplendissant (notre photo), auteur de vingt points, le LOU a réalisé une performance majeure pour terrasser le Stade Toulousain (25-20), le 17 septembre au Matmut Stadium. Cela faisait 62 ans que le LOU n’avait plus battu Toulouse en championnat de France.

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 La première victoire en face à Grenoble En s’appuyant sur une mêlée d’airain et un Carl Fearns stratosphérique (notre photo), le LOU a fait exploser Grenoble (32-13), le 3 septembre au Matmut Stadium. Un beau succès au goût d’avants qui fut le premier de la saison en Top 14. Les coéquipiers de ont même profité de leur domination pour ajouter une cerise sur le gâteau de leur victoire, sous la forme d’un bonus offensif. 2 Photo Philippe Juste / Le Progrès

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 Le LOU a réussi ses adieux au Matmut Stadium Pour le dernier match de sa courte histoire au Matmut Stadium, le LOU n’a pas failli. Grâce à un essai de (notre photo), le premier de sa saison en Top 14, les rugbymen lyonnais ont disposé dans la douleur de Bordeaux (19-16), le 30 décembre dernier.

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 Toulon dominé à Lyon C’était le rendez-vous 3 des anciens Toulonnais. Ivaldi, Bruni, Michalak, Belan, Armitage  Nalaga sort de sa boîte Ange et démon ! et, bien sûr, Mignoni ne l’ont pas C’est la marque de fabrique manqué. Avec de Naps Nalaga. Discret depuis (ballon en mains) et Théo Belan le début de la saison, en fers de lance, ici face l’ailier fidjien est sorti tel à , un diable de sa boîte ils ont fait plier Toulon (27-13), face à Toulon pour ouvrir le 6 novembre à Lyon. les portes de la victoire. Photo Philippe Juste / Le Progrès 3 Photo Philippe Juste / Le Progrès

 120120 ansans d’histoired’histoire

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 Le LOU double champion de France en 1932 et 1933 Fondé en 1896, le LOU a mis un bon moment à se faire une place au soleil dans la région. Longtemps, il vécut dans l’ombre du FC Lyon, champion de France en 1910. Pour inverser la tendance, ses dirigeants se lancèrent dans un recrutement clinquant à la fin des années 20. Des grands noms vinrent renforcer le club lyonnais, tels Graule, Brial, Battle (Perpignan), Sire (Dax) ou bien encore Claudel (Grenoble). Avec cette équipe, le LOU domina le rugby français au début des années 30. Finaliste du championnat en 1931, il remporta coup sur coup deux Boucliers de Brennus en 1932 et 1933 (photo du haut). Il ajouta même à son palmarès le Challenge 2 Du Manoir en 1933. Y. B. 2  Le « grand Mick » aux chaussures bleues Formé à Bourg, Michel Pomathios a connu ses meilleures années au LOU de 1948 à 1952 avec 15 Photo archives DR de ses 24 sélections en équipe de France. Premier rugbyman français sélectionné avec les Barbarians Britanniques en mars 1951, il avait joué avec des souliers bleus, confectionnés à Lyon spécialement pour cet ailier racé.

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 LeLe mythemythe ChrisChris LaidlawLaidlaw

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 Chris Laidlaw a été le premier All Black en France Arrivé au LOU à l’automne 1971, Chris Laidlaw (ballon en mains, ici contre Bourgoin aux côtés de Jean-Claude Jouanno) est un mythe. Capitaine des All Blacks, ce demi de mêlée de légende est un pionnier, puisqu’il fut le premier joueur néo-zélandais à évoluer en France. À l’époque, son séjour à Lyon eut autant de retentissement que la présence de au Racing.

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 Le “Messie” du LOU Porté sur les épaules de ses coéquipiers Aimé Buiret et Jean-Louis Guérin, Chris Laidlaw a joué son dernier match avec le LOU contre Auch, le 9 janvier 1972. En l’espace de quatre mois et une douzaine de matches sous les couleurs lyonnaises, il permit au club lyonnais de renouer avec la qualification. 2 Photo archives Le Progrès

 Annonce LOUGerland 230x307.indd 1 MATMUT STADIUM Dès janvier jusqu’à lafinde saison en tribune àpartirde79 Le LOUau ABONNEZ VOUS ! de Gerland Infos surlourugby.fr € 20/12/2016 17:57

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 Toby Arnold, le réalisateur Avec 16 essais inscrits, dont quatre à Aix-en-Provence, l’ailier néo-Zélandais de 29 ans a remporté le titre honorifique de meilleur marqueur d’essais de Pro D2 lors de la saison 2015-2016, comme Mosese Ratuvou (21 essais) en 2014. L’ancien All Black à 7 a marqué contre Bordeaux le dernier essai au Matmut Stadium de Vénissieux, le 30 décembre.

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 Hemani Paea, le perforateur Arrivé d’Oyonnax pour apporter de la percussion, le centre tongien 3 (31 ans, 110 kg) a été l’un  Romain Loursac, l’atypique des hommes clés de la réussite Romain Loursac totalise 135 du LOU (23 matches, 8 essais). matches (23 essais) depuis 2007. Au point d’être nommé, Il arrêtera en fin par ses pairs, meilleur joueur de saison après avoir mené de la saison 2015-2016 de Pro D2. de front une carrière pro et des études de médecine. Photo Philippe Juste / Le Progrès 3 Photo Philippe Juste / Le Progrès   Frédéric Michalak, heureux au LOU et à Lyon De tout temps, le LOU a attiré des stars de la balle ovale française. Du pionnier Vincent Graule, artisan des deux titres de champion de France (1932, 1933) à Sébastien Chabal, en passant par les internationaux Mick Pomathios, Louis Junquas ou bien encore Roger Martine, ils ont été nombreux à porter fièrement le maillot rouge et noir. Frédéric Michalak est de cette race-là ! Si ses 77 sélections en équipe de France et son palmarès parlent pour lui (voir par ailleurs), c’est surtout son investissement, son professionnalisme et ses performances qui doivent être mis en évidence au moment de dresser le bilan de ses six premiers mois au LOU, où il fait l’unanimité depuis son arrivée. À trente-quatre ans, « Fred » joue encore avec l’insouciance et l’enthousiasme d’un junior. Joueur protée, doté d’une vraie polyvalence pour les postes de demi de mêlée et ouvreur, il s’est montré à la hauteur de l’attente suscitée. Ses prestations contre ses deux anciens clubs, Toulouse et Toulon, ont contribué, en particulier, à tracer le sillon des succès lyonnais. Heureux à Lyon et au LOU, où il se sent bien, il devrait poursuivre son aventure entre Rhône et Saône la saison prochaine, d’autant plus que la perspective d’évoluer à Gerland constitue une source de motivation supplémentaire. Y. B.

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n PALMARÈS INTERNATIONAL Vainqueur de quatre Tournois en 2002 (Grand Chelem), 2004 (Grand Chelem), 2006 et 2010 (Grand Chelem). Trois participations aux Coupes du monde (2003, 2007, 2015).

n PALMARÈS EN CLUBS Trois titres de champion de France avec Toulouse (2001, 2011) et avec Toulon (2014). Vainqueur de six Coupes d’Europe avec Toulouse (2003, 2005, 2010) et avec Toulon (2013, 2014, 2015). Vainqueur de la Currie Cup (2008) et finaliste du Super Rugby (2012) avec les Natal Sharks.

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 Francisco Gomez- Kodela, le stabilisateur La mêlée lyonnaise s’est imposée au fil des matches comme l’une des plus fortes du Top 14. Un gage de solidité pour le maintien. Arrivé de Bordeaux-Bègles, le pilier argentin (11 sélections) Francisco Gomez-Kodela (14 matches) n’y est pas étranger.

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 Privat-Bekhuis, les deux font la paire À 37 ans, Thibaut Privat (9 sél.) avait décidé de raccrocher. Mais Pierre Mignoni, qui a joué avec lui à Béziers et à Clermont, a su le convaincre de repartir pour une 19e saison et donner un coup de main en 2e ligne. Où il a été associé au Néo-Zélandais Josh Bekhuis (30 ans, 2 m, 110 kg), spécialiste du Super Rugby (110 matches).

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 Delon Armitage, la star Il a été le premier gros renfort de l’intersaison. L’arrière international anglais (26 sélections) avait été l’artisan des titres de Toulon.

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 Mike Harris, le couteau suisse australien Utilisé à l’ouverture ou au centre, à l’arrière aussi, l’international australien (26 ans, 10 sél.), né en Nouvelle-Zélande, fait partie des cadres (12 matches, 2 essais) fort de son expérience en Super rugby (66 matches). 4 Photo Philippe Juste / Le Progrès

  , le nouvel All Black du LOU Quarante-cinq ans après la venue du mythique Chris Laidlaw (voir page 10), le LOU s’est offert un nouvel All Black. Deux jours après Noël, l’ailier international néo-zélandais, Hosea Gear (32 ans, 14 sélections) est arrivé comme un cadeau de Clermont, où il était en manque de temps de jeu, pour rejoindre le club lyonnais en tant que joueur supplémentaire jusqu’au terme de la saison. Passé par les , les Higlanders, les Waïkato en Nouvelle-Zélande, les Honda Heat au Japon, le Stade Toulousain (2013-2014) et Clermont, Hosea Gear a été recruté pour aider le LOU à assurer son maintien. Il perpétue aussi la longue tradition des joueurs néo-zélandais à avoir porté le maillot lyonnais dans les années 70/80. Les plus anciens fidèles supporters rouge et noir se souviendront, entre autres, des Burgess, De Cleene, Kane, Du Preez, Kriel, Kidd, Hurley, Ferguson ou bien encore Murayu Kidd, Richard Loe et John Mitchell… Y. B.

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Le LOU à un tournant

Le 17 avril dernier, David Attoub levait bien haut le Bouclier de Pro D2. Souhaitons que ce soit le dernier pour le LOU, du moins à ce niveau… Au moment où le vieux club lyonnais retrouve ses racines à Gerland, l’objectif sera de ramener à terme le vrai Bouclier, celui de Brennus à Lyon ! En attendant que ce rêve devienne réalité, il va déjà falloir qu’il bétonne son maintien en Top 14. Tel est le premier vœu du LOU pour 2017… Y. B.

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SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE : LA BELLE ANNÉE 2016 DU LOU Rédaceur en chef : Xavier Antoyé; Chef du service Suppléments : Manuel Da Fonseca; Coordination service Suppléments : Patrick Gabai ; Secrétariat de rédaction : Pierre Comet, Patrick Gabai et Sylvain Lartaud ; Rédaction : Yves Billet et Norbert Bonnet; Photographies : Philippe Juste, Archives Le Progrès et DR. Groupe Progrès SA, Société anonyme au capital de 106 146 495 € ; Directeur général et Directeur de la publication : Pierre Fanneau ; Siège social : 4, rue Paul-Montrochet 69 284 Lyon Cedex 02

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