mardi 20 septembre – 20h

Transcriptions

Claude Debussy Prélude à l’après-midi d’un faune

Maurice Ravel Rapsodie espagnole La Valse

entracte

Igor Stravinski Le Sacre du printemps

Brigitte Engerer, piano Boris Berezovsky, piano | Mardi 20 septembre 20 | Mardi erezovsky oris B

Coproduction Productions Internationales Albert Sarfati, Salle Pleyel.

Fin du concert vers 22h. | B E ngerer B rigitte Claude Debussy (1862-1918) Prélude à l’après-midi d’un faune – Version pour deux pianos de Claude Debussy

Composition : 1892-1894. Création de la version orchestrale : le 22 décembre 1894, Paris, par l’Orchestre de la Société Nationale sous la direction de Gustave Doret. Création de la version à deux pianos : vraisemblablement privée, chez Mme Godard-Decrais en 1897, avec l’auteur et peut-être Gustave Samazeuilh aux pianos. Durée : environ 14 minutes.

Debussy a donné au piano quelques-unes de ses plus grandes pages : pensons par exemple aux deux recueils de Préludes (1903-1912), magnifiques et sans cesse renouvelés, ou aux testamentaires Études de 1915. En comparaison, le corpus pour deux pianos est particulièrement réduit ; il ne compte que deux œuvres originales, la suite En blanc et noir et une petite Lindaraja de jeunesse. Quelques transcriptions le complètent : la Fantaisie pour piano et orchestre et les Deux Danses pour harpe et orchestre – mais ce sont plutôt des réductions – ainsi que le fameux Prélude à l’après-midi d’un faune. Variante plus que transcription, cette version pour deux pianos a été mise en chantier au même moment que la partition d’orchestre et se fonde donc au même titre que sa « jumelle » sur la particelle notée à quatre ou cinq portées (une écriture assez facilement transposable à deux pianos, qui constitue toujours chez Debussy la première mouture des œuvres orchestrales). En 1910, Ravel donnera de ce Prélude une autre transcription, pour quatre mains cette fois, plus rigoureuse que celle de Debussy.

La disparition de la couleur instrumentale, absolument constitutive du Prélude orchestral, rend peut-être plus sensible encore la richesse de l’invention mélodique, rythmique et harmonique ; il n’est que de citer la troublante arabesque du faune et ses différentes présentations, au fil desquelles s’organise le discours. Le Prélude s’inspire de « l’impression générale du poème » (comme l’explique le compositeur à Willy) de Mallarmé L’Après-midi d’un faune, sans prétendre à une quelconque narrativité, Debussy prônant au contraire un profond dédain pour la musique à programme. Cette libre restitution d’un univers poétique valut au compositeur l’adhésion du poète : « Cette musique ne présente de dissonance avec mon texte, sinon d’aller bien plus loin, vraiment, dans la nostalgie et dans la lumière, avec finesse, avec malaise, avec richesse ».

2 MARDI 20 septembre

Maurice Ravel (1875-1937) Rapsodie espagnole – Version pour piano à quatre mains

Prélude à la nuit – Modéré Malagueña – Assez vif Habanera – En demi-teinte et d’un rythme las Feria – Assez vif

Composition : 1895 pour l’Habanera, 1907 pour les trois autres mouvements. Création de la version orchestrale : 5 mars 1908, Paris, par les Concerts Colonne sous la direction d’Édouard Colonne. Édition : 1908 pour piano à quatre mains et pour orchestre, Durand, Paris. Durée : environ 15 minutes.

Avec sa Rapsodie espagnole, Ravel sacrifie à une tradition de l’époque qui aime peupler son imaginaire d’Impressions d’Italie ou de Scènes alsaciennes. Voici donc en novembre 1895 un nouveau rejeton de Carmen, cette Ibérique fantasmée par Mérimée puis Bizet, sous la forme d’une courte Habanera pour deux pianos dont le côté chromo ne suffit pas à faire accepter l’harmonie disloquée. Celui que l’on a jugé épigone de Debussy (« J’ai trouvé plus debussyste que Debussy : Ravel », s’amusait ainsi Romain Rolland en 1901) s’y approprie le premier cette Espagne qui fut si chère à son aîné, puisqu’il faut attendre 1901 pour entendre la première espagnolade debussyste, Lindaraja – elle aussi pour deux pianos –, modeste pièce bientôt suivie de compositions de plus grande envergure comme la Soirée dans Grenade ou Iberia. L’intégration de cette Habanera de jeunesse dans la Rapsodie de 1907 permet aussi à Ravel de démentir l’opinion courante qui veut que Debussy ait utilisé le premier une obsédante pédale de do dièse dans sa Soirée dans Grenade, en réaffirmant la primauté de ce geste qui sous-tend la quasi-totalité de la pièce.

L’année 1907 est donc celle de l’Espagne pour Ravel, qui compose presque de front les trois mouvements restants de la Rapsodie espagnole (qu’il unifie d’une cellule descendante, fa – mi – ré – do dièse), d’abord pour deux pianos puis pour orchestre, et la partition piano et chant de L’Heure espagnole. Pastiches, comme l’assume avec l’humour le plus étincelant la pochade opératique ? Pas seulement selon Manuel de Falla : « Cet hispanisme n’était pas obtenu par la simple utilisation de documents populaires, mais beaucoup plus (la jota de la Feria exceptée) par un libre emploi des rythmes, des mélodies modales et des tours ornementaux de notre lyrique populaire, éléments qui n’altéraient pas la manière propre de l’auteur » (La Revue musicale, 1939). Quoi qu’il en soit, il serait absurde de bouder son plaisir, comme certains à l’époque, sous prétexte de parodie. Car plaisir il y a bien : dans l’éventail des timbres pianistiques, pas moins sensuels que dans la version orchestrale, mais plus acérés, allant du plus « blanc » (les octaves du Prélude à la nuit) au plus « gras » (basses de la Malagueña), en passant par les griffures de l’Habanera ; dans l’atmosphère rhapsodique où le discours semble lui-même se créer au fur et à mesure ; dans l’explosion, enfin, de la Feria, dont le torrent n’est qu’un instant endigué par une partie centrale capiteuse à souhait avant de déferler d’un bout à l’autre des pianos.

3 La Valse – Version pour deux pianos

Composition : 1919-1920. Création de la version orchestrale : 12 décembre 1920, Paris, par les concerts Lamoureux sous la direction de Camille Chevillard. Édition : 1920 pour deux pianos, 1921 pour orchestre, Durand, Paris. Durée : environ 13 minutes.

La Valse (comme le Boléro) se souviendra de ce type de fin cataclysmique et le portera à un point de tension extrême – c’est d’ailleurs, entre autres, ce qui en fait un morceau redoutable pour les interprètes. L’on pourrait pourtant s’attendre à plus de joliesse et de délicatesse en lisant l’argument que Ravel, une fois n’est pas coutume, a fait figurer en tête de sa partition en 1921 : « Des nuées tourbillonnantes laissent entrevoir par éclaircies des couples de valseurs. Elles se dissipent peu à peu : on distingue une immense salle peuplée d’une foule tournoyante. La scène s’éclaire progressivement. La lumière des lustres éclate au fortissimo. Une cour impériale vers 1855. » Mais bien des choses ont changé depuis la première idée de l’œuvre en 1906, qui projetait « une espèce d’apothéose de la valse viennoise » (Ravel en 1928) en hommage aux Strauss père et fils ; la guerre et son cortège de morts sont passés par là, tandis que le deuil de la mère bien-aimée et l’impuissance créatrice contribuent à rendre les choses plus difficiles encore à Ravel. Entre-temps, Wien (comme s’appelle la pièce à l’origine), voyage historique et géographique, a pris un titre générique que vient démentir l’article défini : La Valse.

« Tourbillon fantastique et fatal » (Ravel), La Valse semble se précipiter vers son engloutissement de toutes ses forces, et qu’elle doive s’y reprendre à deux fois ne l’empêche en rien d’y parvenir. Dès les premières mesures, le grondement sourd des basses donne la mesure de ce qui va suivre : bribes thématiques émergeant avec peine de la gangue sonore, apparente bonhomie bien vite démentie par de brusques accents, bouffées de bonne humeur entrecoupées de basses brutales claquées par les deux pianistes, accords hérissés de secondes acérées. Le mètre à trois temps s’y trouve perverti par les hémioles, les glissandi apparemment charmeurs y prennent finalement une teinte macabre. La reprise de l’introduction signe le début de la course à l’abîme, portée par un immense crescendo de piano (comme on parle de « crescendo d’orchestre ») tout juste interrompu un bref instant par un souvenir thématique.

4 MARDI 20 septembre

Igor Stravinski (1882-1971) Le Sacre du printemps – Version pour piano à quatre mains jouée à deux pianos

Première partie : L’Adoration de la terre

Introduction Augures printaniers – Danses des adolescentes Jeu du rapt Rondes printanières Jeux des cités rivales Cortège du Sage Adoration de la terre (le Sage) Danse de la terre

Seconde partie : Le Sacrifice

Introduction Cercles mystérieux des adolescentes Glorification de l’Élue Évocation des ancêtres Action rituelle des ancêtres Danse sacrale (l’Élue)

Composition : 1911-1913. Création de la version orchestrale : le 29 mai 1913, au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, sous la direction de Pierre Monteux. Décors de Nicolas Roerich et chorégraphie de Vaslav Nijinski. Création de la version à quatre mains : le 2 juin 1912, chez Louis Laloy, par Debussy et le compositeur au piano. Édition : 1913 pour piano à quatre mains, 1921 pour orchestre, Édition russe de musique, Paris. Durée : environ 33 minutes.

Comme celles du Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy, de la Rapsodie espagnole et de La Valse de Ravel, la version à deux pianistes du Sacre du printemps ne représente pas une transcription après-coup ; elle fut élaborée en parallèle de la partition d’orchestre. La concomitance des deux partitions s’explique ici d’autant plus que l’œuvre est un ballet : elle est la troisième commande (après L’Oiseau de feu en 1910 et Petrouchka en 1911) de Serge de Diaghilev, ami de Stravinski depuis les années d’études russes auprès de Rimski-Korsakov. Émigré en France, l’impresario joua avec ses Ballets russes un rôle absolument central dans la création parisienne de l’immédiat avant-guerre puis des Années folles. La partition pianistique, destinée à la chorégraphie, fut ainsi le support de travail de Stravinski avec le danseur Vaslav Nijinski ; l’exemplaire de ce dernier porte la trace de très nombreuses annotations rythmiques et gestuelles. Presque un an avant la création scandaleuse de la version orchestrale au Théâtre des Champs-Élysées, l’œuvre fut interprétée à quatre mains par Debussy et Stravinski chez Louis Laloy, créant la

5 stupeur : « Nous étions muets, terrassés comme après un ouragan venu, du fond des âges, prendre notre vie aux racines » (Laloy). Et Debussy de parler d’un « beau cauchemar » (lettre du 7 novembre 1912).

L’idée de celui-ci vient à Stravinski alors qu’il met la dernière main à L’Oiseau de feu : « J’entrevis un jour […] dans mon imagination le spectacle d’un grand rite sacral païen : les vieux sages, assis en cercle, et observant la danse à mort d’une jeune fille, qu’ils sacrifient pour leur rendre propice le dieu du printemps. […] Je dois dire que cette vision m’avait fortement impressionné et j’en parlai immédiatement à mon ami le peintre Nicolas Roerich, spécialiste de l’évocation du paganisme. » Retardée par le travail sur Petrouchka, la composition continue de creuser la voie ouverte par celui-ci en consommant l’adieu aux enchantements sonores de L’Oiseau de feu : bitonalité parfois brutale (à distance de triton ou de septième majeure, par exemple), diatonisme radical des lignes mélodiques, utilisation d’ostinatos, juxtaposition de blocs musicaux (en quoi, comme l’explique Boulez, Le Sacre est « écrit gros »). Le travail sur le rythme, d’une grande modernité, explore aussi bien les subtils décalages (morceau inaugural) qu’un motorisme bousculé d’accents irréguliers et empli de permutations (« Augures printaniers », « Danse de la terre », « Glorification de l’Élue », « Évocation des ancêtres », « Danse sacrale »).

L’immense orchestre convoqué par Stravinski est ici remplacé par le seul jeu de 88 touches blanches et noires (ou 176 si l’on décide d’interpréter la partition à deux pianos, comme cela se fait fréquemment ; c’est d’ailleurs également le cas pour la Rapsodie espagnole de Ravel). Pour ceux qui douteraient de l’intérêt d’une telle version, laissons la parole à André Boucourechliev, spécialiste de Stravinski : « les timbres […] ne résultent pas uniquement, ni même essentiellement, des sonorités instrumentales et de leurs subtiles combinaisons. Avant cette incarnation définitive, ils se manifestent déjà dans les harmonies, dans l’étagement, la distribution et la superposition des sons dans l’espace musical, ils résultent déjà des alliances et des conflits, des frottements et des résonances des notes entre elles. Ces couleurs se sont formées dans la trame pianistique, à l’état naissant si l’on peut dire, et l’on sait que Stravinski, qui a toujours composé au piano, les a cherchées là, longuement, amoureusement, avec cet « appétit » du son dont il aimait parler. Voilà ce que les versions pianistiques [du Sacre et de Petrouchka] captent, précisément : un état rare, fugace – et primordial dans tous les sens du terme – de la sonorité ».

Angèle Leroy

6 MARDI 20 septembre

Brigitte Engerer de la Radio du Luxembourg, etc.), national du Mérite. Elle est également Brigitte Engerer commence ses études elle joue sous la baguette de chefs membre correspondant de l’Institut de musicales à l’âge de 5 ans et donne un comme Kirill Kondrachine, Václav France, Académie des Beaux-arts. Brigitte premier concert dès l’année suivante. Neumann, Emmanuel Krivine, Jean- Engerer a reçu une Victoire d’honneur aux Elle entre au , Claude Casadesus, Gary Bertini, Victoires de la Musique Classique 2011. dans la classe de Riccardo Chailly, Laurence Foster, et obtient, à 15 ans, un premier Jesús López-Cobos, Alain Lombard, Boris Berezovsky prix de piano, première nommée à Vladimir Fedosseiev, Michel Plasson, Né à Moscou, Boris Berezovsky étudie l’unanimité. À 16 ans, elle est lauréate James Judd, Esa Pekka-Salonen, Yuri au conservatoire avec Elisso Virsaladze du Concours Marguerite-Long. Terminakov, Günther Herbig, Yutaka et prend des cours particuliers avec C’est alors qu’elle accepte l’invitation Sado… Brigitte Engerer ne conçoit Alexander Satz. Il fait ses débuts en 1988 du Conservatoire de Musique de pas sa vie de pianiste sans la musique à Londres au Wigmore Hall. Deux ans Moscou où elle suivra pendant cinq de chambre. Parmi ses partenaires, plus tard, il remporte la médaille d’or ans les cours de perfectionnement de mentionnons les pianistes Boris du Concours International Tchaïkovski Stanislav Neuhaus. Elle est lauréate du Berezovsky, et Hélène à Moscou. Boris Berezovsky joue aux Concours Tchaïkovski et du Concours Mercier, les violonistes côtés des plus prestigieux orchestres : Reine-Élisabeth-de-Belgique. La carrière et Dmitri Sitkovetski, les violoncellistes le Philharmonia de Londres, le internationale de Brigitte Engerer , David Geringas Philharmonique de New York, l’Orchestre démarre en 1980 lorsque Herbert von et Alexandre Kniazev, l’altiste Gérard National Symphonique de la Radio Karajan l’invite à jouer avec les Berliner Caussé ou encore Laurence Equilbey Danoise, l’Orchestre Symphonique de Philharmoniker, puis à participer aux et le chœur Accentus. Chaque mois la Radio de Francfort, l’Orchestre de Fêtes du Centenaire de la Philharmonie d’octobre depuis 2006, elle organise la NDR de Hambourg, le Residentie de Berlin en 1982. Daniel Barenboïm lui à Beauvais le Festival Pianoscope. Orkest, les orchestres symphoniques propose alors de jouer avec l’Orchestre Elle donne régulièrement des master- de Birmingham, de Dallas et de la de Paris ; elle se produit ensuite sous la classes à Berlin, Nice, Birmingham, BBC, l’Orchestre National de France, direction de avec le New Paris ou Tokyo. Au long de sa carrière, ou encore le Deutsches Symphonie- York Philharmonic au Lincoln Center elle a gravé de nombreux disques, pour Orchester de Berlin avec Marek de New York. Commence alors une des maisons de disques comme Philips Janowski. Particulièrement impliqué carrière internationale de tout premier ( op. 9 et Carnaval de Vienne dans la musique de chambre, il a pour plan avec des débuts éclatants à Berlin, de Schumann – Grand Prix du Disque), partenaires de prédilection Brigitte Paris, Vienne, New York (Carnegie Denon, Warner (L’Invitation au voyage Engerer, Vadim Repin, Dmitri Makhtin, Hall)… Invitée par les orchestres les avec Henri Demarquette – « Choc » du Alexandre Kniazev, avec lesquels il se plus renommés (Royal Philharmonic Monde de la musique, et Hymne à la nuit produit dans de nombreux festivals Orchestra, Los Angeles Philharmonic – RTL d’Or). Depuis 2000, elle enregistre européens, dont ceux de Verbier, Orchestra, Chicago Symphony Orchestra, pour Mirare et Virgin avec Laurence Salzbourg ou La Roque-d’Anthéron. Baltimore Symphony Orchestra, London Equilbey. Decca a publié cette année tous Il est aussi régulièrement invité dans Symphony Orchestra, Orchestre ses enregistrements Philips parus dans les séries internationales de récitals symphonique de Vienne, Orchestre les années 1980 et 1990. Depuis 1992, les plus renommées, notamment symphonique de Montréal, Orchestre elle enseigne au Conservatoire de Paris à la Philharmonie de Berlin et au Symphonique de Toronto, Orchestre (CNSMDP). Le gouvernement français Concertgebouw d’Amsterdam, ainsi Philharmonique de Detroit, Orchestre a nommé Brigitte Engerer chevalier de que sur les grandes scènes de concerts du Minnesota, Orchestre de la NHK de la Légion d’honneur, officier du Mérite – Théâtre des Champs-Élysées à Paris, Tokyo, Orchestre National de Belgique, et commandeur dans l’ordre des Arts et Royal Festival Hall à Londres, Palais des Orchestre National de France, Orchestre des Lettres et commandeur dans l’ordre Beaux-Arts de Bruxelles, Konzerthaus

7 de Vienne, Megaron d’Athènes… Engerer consacré à Rachmaninov et En janvier 2007, une carte blanche lui a unanimement acclamé. Toujours chez été consacrée à l’Auditorium du Louvre. Mirare, il sort en janvier 2010 un CD Il a été nommé « meilleur instrumentiste consacré à Liszt enregistré en public de l’année 2006 » lors des BBC Music au Royal Festival Hall de Londres et Magazine Awards. En août 2004, le DVD à La Grange de Meslay de Tours. que le Trio Boris Berezovsky, Dmitri Il participe à un disque Saint-Saëns avec Makhtin et Alexandre Kniazev consacre Henri Demarquette, Brigitte Engerer et à Tchaïkovski, avec les pièces pour piano, l’Ensemble Orchestral de Paris sous la violon et violoncelle, et le Trio élégiaque direction de Joseph Swensen (« Choc » « À la mémoire d’un grand artiste » de l’année 2010) et se produit à cette reçoit un Diapason d’or. Il est notamment occasion fin septembre sur la scène du présenté sur les chaînes de télévisions Théâtre des Champs-Élysées avec ses Arte et NHK au Japon. Pour Warner partenaires. Durant la saison 2011/2012, Classics, Boris Berezovsky enregistre Boris Berezovsky effectue des tournées le Trio n° 2 de Chostakovitch ainsi que avec les Berliner Philharmoniker et le Trio élégiaque n° 2 de Rachmaninov. Tugan Sokhiev, en Europe et en Asie De nombreux prix lui sont décernés, avec l’Orchestre Santa Cecilia de Rome dont un « Choc » du Monde de la et Antonio Pappano, en Suisse avec Musique en France, le Prix Gramophone l’Orchestre de la Suisse Romande en Angleterre et le Prix Echo Klassik et Marek Janowski, en Allemagne en Allemagne. Boris Berezovsky a avec le Philharmonia Orchestra et enregistré chez Teldec l’intégrale des Tugan Sokhiev et avec le Rundfunk- concertos de Beethoven avec l’Orchestre Sinfonieorchester Berlin et Marek de Chambre de Suède et Thomas Janowski, à Montréal avec l’Orchestre Dausgaard, des œuvres de Chopin, Symphonique de Montréal et Kent Schumann, Rachmaninov, Moussorgski, Nagano, à Budapest et Bucarest avec Balakirev, Medtner et Ravel, ainsi que l’Orchestre National de Hongrie et Zoltán les Études transcendantes de Liszt. Kocsis, à Dresde avec la Staatskapelle Son interprétation de la Sonate n° 1 de Dresde et Kirill Petrenko, à Londres de Rachmaninov a reçu le Prix de la avec le Philharmonia Orchestra et Critique de Disque Allemande et son Leif Segerstam, ou encore à Paris, à la récital Ravel a été recommandé par Le Salle Pleyel avec l’ Monde de la Musique, Diapason, le BBC et Kirill Petrenko et au Théâtre des Music Magazine et The Independent Champs-Élysées avec l’Orchestre du Salle Pleyel on Sunday. Mentionnons aussi chez Théâtre Mariinsky et Valery Gergiev. Président : Laurent Bayle Mirare Harmonia Mundi les Préludes En musique de chambre, il joue en récital de Rachmaninov (parus en mai à Tokyo, Taipei, Pékin, Milan, à Paris avec Notes de programme 2005) et l’intégrale des concertos Brigitte Engerer, en Europe avec Natalia Éditeur : Hugues de Saint Simon de Rachmaninov enregistrée avec Gutman, et se produit dans les plus Rédacteur en chef : Pascal Huynh l’Orchestre Philharmonique de l’Oural prestigieuses salles d’Europe parmi Rédactrice : Gaëlle Plasseraud sous la direction de Dmitri Liss (parus lesquelles le Musikverein de Vienne, Graphiste : Elza Gibus en 2005 et 2006), ainsi qu’un disque de le National Concert Hall de Budapest Stagiaires : Christophe Candoni, musique pour deux pianos avec Brigitte ou le Concertgebouw d’Amsterdam. Carolina Guevara de la Reza.

8 Salle Pleyel | et aussi…

MERCREDI 5 OCTOBRE, 20H Perspectives Pollini Week-end Schubert / Korngold

Franz Liszt DIMANCHE 9 OCTOBRE, 16H SAMEDI 15 OCTOBRE, 16H Harmonies poétiques et religieuses Giacomo Manzoni Franz Schubert Aldo Ciccolini, piano Il rumore del tempo pour alto, clarinette, Notturno percussions, soprano et piano (commande Trio op. 100 du Festival de Lucerne pour Maurizio Erich Korngold Pollini) Sonate pour violon et piano op. 6 VENDREDI 27 JANVIER, 20H Sonate pour piano n° 21 « Waldstein » Anniversaire Gidon Kremer Sonate pour piano n° 22 SAMEDI 15 OCTOBRE, 20H Sonate pour piano n° 23 The Art of Instrumentation Franz Schubert (adaptations contemporaines d’œuvres Maurizio Pollini, piano Lieder de Bach pour violon et cordes) Anna Prohaska, soprano Quintette « La Truite » Alain Damiens, clarinette Erich Korngold Dmitri Chostakovitch Christophe Desjardins, alto Cinq Lieder op. 38 Sonate pour violon et piano transcrite pour Daniel Ciampolini, percussions Suite pour piano, deux violons et violoncelle violon, percussions et cordes Concerto n° 1 pour piano, trompette et orchestre à cordes en ut mineur MARDI 14 FÉVRIER, 20H DIMANCHE 16 OCTOBRE, 16H

Kremerata Baltica Ludwig van Beethoven Franz Schubert Gidon Kremer, violon Sonate n° 24 « A Thérèse » Quintette à deux violoncelles Martha Argerich, piano Sonate n° 25 « Alla tedesca » Erich Korngold Sergei Nakariakov, trompette Sonate n° 26 « Les Adieux » Quintette Sonate n° 27 Karlheinz Stockhausen Renaud Capuçon, violon Klavierstück Alina Ibragimova, violon Aki Saulière, violon Maurizio Pollini, piano Gérard Caussé, alto Béatrice Muthelet, alto Gautier Capuçon, violoncelle Yan Levionnois, violoncelle : 1027391, 1027392, 1027393 1027392, : 1027391, | Licences Alois Posch, contrebasse Frank Braley, piano Jérôme Ducros, piano Angelika Kirchschlager, mezzo-soprano Imprimeur La Galiote-Prenant | Imprimeur B AF Imprimeur La Galiote-Prenant

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