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Dépôt Institutionnel de l’Université libre de Bruxelles / Université libre de Bruxelles Institutional Repository Thèse de doctorat/ PhD Thesis Citation APA:

Brogniez, L. (1998). Préraphaélisme et symbolisme: discours critique et création littéraire en France et en Belgique (1880-1900) (Unpublished doctoral dissertation). Université libre de Bruxelles, Faculté de Philosophie et Lettres, Bruxelles. Disponible à / Available at permalink : https://dipot.ulb.ac.be/dspace/bitstream/2013/211998/2/b3de43a5-b736-4b28-82f0-b2e622b9c45d.txt

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UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES

PRÉRAPHAÉLiSME ET SYMBOLISME,

Discours critlque et création 'littéraire .en France et en Belgique

(1880 -1900)

Annexes

, Iconographie, Documents, Bibliographie

THESE PRÉSENTÉE SOUS LA Dlr~ECTION DU PF\OFESSEÙR JACQUES MARX EN VUE DE L'OBTENTION DU TITRE . L A UR E NeE B R,O G NIE Z DE DOCTEur~ EN PHILOSOPHIE ET LETTRES ORIENTATION LANGUE;; ET LITTÉRATUFlES ROMANES

ANNÉE ACADÉMIQUE 1998-1999 l ' ICONOGRAPHIE

À fig. 2 : John Everett Millais, Ophelia, 1851-52, huile sur toile, 76.2 X 111.8, Tate Gallery, Londres -> fig. 3 : John Everett Millais, A Dream ofthe Past • Sir Isumbras at the Ford, 1857, huile sur toile, 124.5 x 170.2, National Muséums and Galleries on Merseyside, Lady Lever Art Gallery fig. 4 : William Holman Hunt, The Awakening Conscience, 1853, huiie sur toile, 74 x 55, Taie Galiery, Londres fig. 5 ; , Found, 1854 (inachevé), huile sur toile, 91.4 x 80, Deiaware Art Muséum, Samuel and Mary R. Bancroft Mémorial Collection fig. 6 : Ford Madox Brown, Work, 1852-65, huile sur toile, 137 x 197.3, Manchester City Art Gaîlery fig. 7 : Dante Gabriel Rossetti, Bocca Baciata, 1859, huile sur panneau, 33.6 x 30.5, collection privée fîg. 8 : Dante Gabriel Rossetti, Veronica Veronese, 1872, huile sur toile, 109.2 x 88.9, Delaware Art Muséum, Samuel and Mary R. Bancroft Mémorial Collection fig. 9 : Edward Burne-Jones, The Wine ofCirce, 1863-69, aquarelle, 70 x 101.5, collection privée fig. 10 : Edward Bume-Jones, Pan et Cérès, gravure reproduite dans la Gazette des Beaux-Arts,']\x\\\Qi 1969 '• ^^îî^^ G?t)riel Rossetti, Proserpina, 1874, huile sur toile, 126.4 x o 1, Tate Gallery, Londres fig. 12 : Dante Gabriel Rossetti, The Sonnet, 27 avril 1880, dessin à la plume et à l'encre, Delaware Art Muséum, Samuel and Mary R. Bancroft Mémorial Collection E. BunNE JONES. — Merliii et Viviain;.

fig. 13 : Edward Bume-Jones, Merlin et Viviane, gravure reproduite dans La Peinture anglaise d'Ernest Chesneau, 1882 F. MADOX BROWN. — Roméo et Juliette. fig. 14 : Ford Madox Brown, Roméo et Juliette, gravure reproduite dans La Peinture anglaise d'Ernest Chesneau, 1882 fig. 15 : Frederick Hollyer, A Collection of 72 Photographs after Drawings by Edward Bume-Jones fig. 16 : Dante Gabriel Rossetti, Lady Lilith, 1868, huile sur toile, 95.3 x 81.3, Delaware Art Muséum, Samuel and Mary R. Bancroft Mémorial Collection fig. 17 : Dante Gabriel Rossetti, Venus Verticordia, 1864-68. huile sur toile, 98.1 x 69.9, The Russell-Cotes /\rt Galler>- and Muséum, Bournemouth fig. 18 : Dante Gabriel Rossetti, Early Italian Poets, 1861 fig. J 9 : Dante Gabriel Rossetti, The Blessed Damozel, 1875-78, huile sur toile avec prédeiie, 174 X 94, Harvard University Art Muséums, Fogg Art Muséum, don de Grenviile L. Winthrop fig. 20 : Dante Gabriel Rossetti, Beata Beatrix, 1872, huile sur toile, 87.5 x 69.3 (prédeHe : 26.5 / 69,2), Art Institute of Chicago, Charles L. Hutchinson Collection fig. 22 : Fernand Khnopff, Avec Joséphin Péladan. Istar. dessin pour le frontispice à\Istar de Joséphin Péladan, Paris, 1888, sanguine sur papier, 16.5 X 7, collection privée fig. 23 : Dante Gabriel Rossetti, Sancta Lilias, 1874, huile sur toile, 48.3 x 45.7, Tate Gallery, Londres D. - c. R 0 S ? E 1 T !. — Le Songe de Dame. (DanU-S Drc.vn.)

fig. 24 : Dante Gabriel Rossetti, Le Rêve de Dante, gravure reproduite dans La Peinture anglaise d'Ernest Chesneau, 1882 fig. 25 : Edward Burne-Jones, King Cophetua and the Beggar Maid, 1880-84, huile sur toile, 290 X Î36, Tate Gallerv, Londres fig. 26 : Odilon Redon, frontispice pour les Chevaleries sentimentales d'André-Ferdinand Hérold, 1893 fig. 27 : Willy Schlobach, La Morte, 1890, aquarelle, 62 x 138, Bibliothèque Royale Albert 1er, Bruxelles fig. 28 : Femand Khnopff, frontispice pour Bruges-la-Morte de Geor' Rodenbach, 1894 ' fig. 29 : Charles Van Lerberghe, Dessin, Archives et Musée de la Littérature, Bruxelles fig. 30 : Charles Van Lerberghe, Dessin, Archives et Musée de la Littérature, Bruxelles fig. 31 : Charles Van Lerberghe, Dessin, Archives et Musée de la Littérature, Bruxelles fig. 32 : Dante Gabriel Rossetti, La Pia de Tolomei, 1868-80, huile sur toile, 104.8 x 120.6, Spencer Muséum of Art, University of Kansas fig. 33 : Femand Khnopff, Je ne vois plus le ciel à travers tes cheveux lUustration pour Pelléas et Mélisande de Maurice Maeterhnck Bruxelles' Société des Bibliophiles «Les Cinquantes», 1920, BibHothèque Royale Albert 1er, Bruxelles ^ fig. 34 : Walter Crâne, The Sleeping Beauty, illustration pour les Household Stories des frères Grimm fig. 35 : Edward Burne-Jones, The Briar Rose : The Rose Bower, 1871, 60 X 115, Museo de Arte de Ponce, Puerto Rico, Ttie Luis A. Ferré Foundation, Inc. fig. 36 : Edward Burne-Jones, The Tower of Brass, 1888, huiie sur toile, 231 xll3, Glasgow Muséums, Art Gallery and Muséum, Kelvingrove, don de William Connal fig. 37 : Alexandre Séon, Jeanne d'Arc, gravure reproduite dans le catalogue du Salon de la Rose-Croix, Paris, Durand-Ruel, 1892 fig. 38 : Edward Bume-Jones, Tête de femme, 1885, mine de plomb, 24.5 x 15, Musée du Louvre, Département des arts graphiques, Paris fîg. 39 : Edward Bume-Jones, Tête de femme aux yeux baissés (étude pour The Wheel of Fortune), 1872, mine de plomb, 25.2 x 17.7, Musée du Louvre, Département des arts graphiques, Paris fig. 40 : Edward Bume-Jones, Tête de femme de profil vers la droite (étude pour The Wheel of Fortune), 1872, mine de plomb, 25.2 x 17.7, Musée du Louvre, Département des arts graphiques, Paris fïg. 41 : Maurice Denis, lithographie pour La Damoiselle élue, poème lyrique d'après D. G. Rossetti, traduction française de G. Sarrazin, Partition pour chant et piano, Paris, Librairie de l'Art Indépendant, 1893 THE FITZROY PICTURES

HEYWOOD SUMNER. Saint Georges et le Dragon.

Hauteur : Urgcur : o'",;^. Prix Je la planche coloriée : o francs.

DIETRICH & LIBRAIRIE D'ART, BRUXELLES.

fig. 42 : extrait du catalogue de la Librairie Dietrich fig. 43 : Femand Khnopff, / lock my door upon myselt: 1891, huile sur îoile, 72 X 140, Bayerische Staats des Gemâldesammlunçîen Neue Pinakothek, Munich fig. 44 : Edward Burne-Jones, Etude de femme, dédiée à Fernand Khnopff, 1890, sanguine sur papier, 36 x 29.5, collection privée fig. 45 : Fernand Khnopff, Etude de femme, dédiée à Edward Burne- Jones, 1896, crayon et rehauts blancs sur papier gris bleu, 23 xl5, collection privée g. 46 : Julia Margaret Cameron. Angeï at the Sepulchre. 1869. 37 x 26.7 lie Royal Phoiographic Society. Bath fig. 47 : Emile Fabry, Détail de l'affiche pour l'exposition Pour l'Art, 1894, lithographie, 91.6 x 54.3, Bruxelles, Bibliothèque Royale Albert 1er, Cabinet des estampes, Bruxelles fig. 48 : Carlos Schwabe, Affiche pour le premier Salon de la Rose+Croix, 1892, lithographie, 199 x 80, collection privée fig. 49 : Jean Delville, L'Idole de la perversité, 1891, craie sur papier, 98 x 56, collection privée fig. 50 : Edward Burne-Jones, The Depths of the Sea, 1886, huile sur toile, 197 x 75, collection privée fig. 52 : Edward Burne-Jones, Philip Comyns Carr, 1882, huile sur toile, 71 x 48.5, collection privée fig. 53 : Edward Burne-Jones, Le Chant d'amour, 1868-77, huile sur toile, 114.3 x 155.9, The Metropolitan Muséum of Art, New York Composition pour le programme de « La Belle au Bois dormant Fac-similé d'une eau-forte .le M. Bnrne Jones, tirée de LEstampe orùjinaie.

fig. 54 : Edward Bume-Jones, Composition pour le programme pour La Belle au Bois Donnant d'Henri Bataille et Robert d'Humières R'O B E RT DE LA S î Z E R.A N N E

LA PEINTURE ANGLAISE • CONTEMPORAINE

1844-1894

LIBRAIRIE • HACHETITE • PARIS •

fig. 55 : Robert de la Sizeranne, La Peinture anglaise contemporaine, Paris, Hachette, 1894 21 PASSÉL^ DÉTROIT pakGABRel-MoUpeY

I

PAULOILENDORF p'.-: ÉDITEUR • PARIS MDCCCXCV

fig. 56 : Gabriel Mourey, Passé le Détroit, Paris, Ollendorf, 1895 fig. 57 : Edward Bume-Jones, Golden Stairs, 1872-1880, huile sur toile, 106 X 46, Tate Gallery, Londres f LES PRERAPHAELITES « NOTES SUR L ART DÉCORATIF ET LA PELN- TURE EN ANGLETERRE • PAR OLI• VIER GEORGES DESTRÉE

fig. 58 : Olivier-Georges Destrée, Les préraphaélites. Notes sur l'art décoratif et la peinture en Angleterre, Bruxelles, Dietrich et cie, 1894 tlg. 59 : Georgette Leblanc fig. 60, Jan Toorop, Les trois fiancées, 1893, crayon, craies noire et de couleur, rehauts de blanc sur papier brun, 78 x 98, Rijksniuseum Kroller-Miiller, Otterlo fig, 61 : Louis VVelden Hawkins, Les Auréoles, 1894, huile sur toile, 61 x 50. collection privée LART' NOUVEAU [uttcmpour éliminer {c^ie) et (e [u^e pr(ftenticii5< €)ç toutes- [es- cbos-er èe [\ vie.-j^pour f(X'^ re pe'nrtrer tK^incment è)u cfoût et un rbcxrmc èc beaiute'simpfG jusque c)ans' [es- moinc)re5- objets* è'uti[itç'®'9^

fig. 62 : Extrait du Billet d'invitation à l'inauguration de l'hôtel de VArt nouveau f . \ I: u 1 II i 11 -i 13 1 r r ij j li t' fig. 63 : Edward Bume-Jones, L'Amour dans les ruines, gravure d'après une photographie de Frederick Hollyer, reproduite dans la Revue illustrée, V octobre 1894 fig. 65 : Edward Burne-Jones, Baronne Deslandes, 1896, huile sur toile, 116.2 x 58.4, collection privée fig. 66 : Edward Burne-Jones, Sponsa de Lihano, 1891, aquarelle, peinture et gouache, 332.5 X 155.5, Walker Art Gallery, Liverpooi A u MAISON D'ART, AVENUE DETLA T^N-TOR, se De m keint 4a ulu 14 Wint ét au iPiii iarirM : 1 fnacl

fig. 67 : Jean Delville, Affiche pour la deuxième édition des Salons d'art idéaliste, 1897, lithographie, collection privée fig. 68 : Walter Crâne, couverture pour Le Thyrse d'Arnold Goffm Bruxelles, Charles Vos, 1897 Dessin (le J. Veber pour la couverture de Chez les Snobs.

g. 69 : Jean Veber, couverture pour Chez les Snobs de Pierre Veber, 1895 DOCUMENTS

- Albert SAMAIN, La maison de Vie

- William RITTER, Préraphalite

Quelques traductions de «La Damoiselle élue»

.Gabriel Sarrazin(1885) .Albert Samain [1887] . [1888] .Anonyme (1893) . Olivier-Georges Destrée (1894) . Francis Viélé-Griffm (1924) Albert SAMAIN

Dante Gabriel ROSSETTI, La Maison de vie, traduite de l'anglais par Albert Samain, Londres, décembre 1873

Bibliothèque nationale de France, manuscrit NAF 12856

f. 4 à William Michael Rossetti ces poèmes dont [il eut pour la plupart] [à la plupart desquels][il donna la première] la première édition a déjà tant d'années sont maintenant ultimement dédiés

«Habent sua fata libelli» il semble qu'il y a [existe] une déesse veillant sur les destins des livres aussi capricieuse que celle qui tisse les fils de notre mortelle existence. [Sur] [aux] uns elle prodigue avec des mains infatigables les plus riches dons de la louange et de la récompense, tandis que les autres ont à travailler et à lutter dans l'obscurité et le silence. Dans le livre de M. Rossetti nous reconnaissons [constatons] heureusement un des rares cas où le succès extrême d'une oeuvre d'art a été proportionné à son mérite intrinsèque et le rapide parcours de cette production poétique première-née de son auteur est d'autant plus remarquable qu'à première vue il semble plutôt s'adresser à un cercle d'admirateurs ésotériques qu'à la masse des lecteurs. L'accueil fait au livre par les meilleurs organes de la presse anglaise fut très favorable et nous pouvons considérer f 5 non comme un des moindres signes le succès complet obtenu que les violents détracteurs de son mérite ont mêlé leurs voix à d'unanimes applaudissements, car ces protestations de quelques-uns ne fait que rendre la majorité des admirateurs plus évidente. Il est naturel de se demander : d'où proviennent cette admiration et cette envie, d'où provient cet étonnant succès, dont on chercherait en vain les qualités de popularité soit dans le sentiment soit en fait, dans tout autre caractère. En répondant à cette question d'une manière tout aussi satisfaisante que les limites dont je dispose me le permettront, j'espère en même temps remplir ma tâche d'introducteur au près des lecteurs du continent.

Les poèmes de Rossetti ne doivent pas seulement être considérés comme l'émanation originale [spéciale] d'une personnalité originalement [très spécialement douée] mais aussi comme le résultat d'un mouvement auquel se sont associés avec notre poëte dans les différentes branches de la littérature et de l'art la plupart des hommes [esprits] éminents de l'Angleterre moderne; j'aimerais même appeler ce mouvement la renaissance du sentiment «moyen âge» - en analogie avec cette autre renaissance antique au quinzième et seizième siècle. Cependant, comme elle est déjà pourvue d'un nom ou surnom (au moins d'autant que ses tendances affectent les écoles de peinture de ce pays et que l'expression école préraphaélite est devenue presque un terme de consacré en Angleterre), je dois bon gré mal gré m'en tenir à cette dénomination impropre sous bien des rapports. Le shiboleth [mot d'ordre devise] commun f 6 des maîtres de cette école et en même temps des maîtres de l'art moderne anglais, comme Holman Hunt, Bume Jones et Madox Brown, pourrait être appelé une violente opposition dirigée contre la façon conventionnellement [poncive] lisse [correcte] de traiter la nature et le corps humain que nous trouvons chez les artistes des derniers siècles.

La plupart de ces hommes [ont un sentiment de la couleur] sont, à un degré éminent, coloristes, et dans le traitement de leurs effets montrent certainement quelque dépendance des maîtres florentins de la première heure. Mais tous les chefs de l'école réussirent bientôt à se délivrer de la «divine crookedness» et de la «sainte gaucherie» de leurs essais primitifs. Albert SAMAIN

parler aujourd'hui d'un homme comme Madox Brown par exemple, avec son admirable faculté de rendre le drame et la passion humaine, comme d'un peintre préraphaélite par excellence ; et par conséquent, relié électivement à Fra Angelico, serait profondément absurde. M. Rossetti fut l'un des promoteurs et des conducteurs du mouvement préraphaélite pendant son éphémère existence en tant qu'école de peinture, et il forme aussi le trait d'union entre cette école [ce mouvement] et le groupe des poètes dont les aspirations étaient plus ou moins imbues du même esprit «moyen-âge». Les noms des deux poètes, Morris et Swinbume, qui forment avec M. Rossetti lui-même le trio représentatif de ce mouvement, ne sont peut-être pas aussi populaires de l'autre côté du détroit qu'ils le méritent. Ici, en Angleterre, il forment le nucleus [le noyau d'un cercle] d'une forte partie d'adhérents qui tous les jours croît en nombre et en importance. Leur influence s'est aussi manifestée dans les productions variées de poètes plus jeunes, dont aucun jusqu'à présent ne semble cependant avoir tout à fait accompli le stage préparatoire de l'imitation. f 7 Le seul poète réellement indépendant, réunis [sic] à l'école de la poésie moyen âge, est selon moi le trop peu connu et apprécié poète et peintre William Bell Scott, dont les premiers efforts datent de longtemps avant l'apparition du mouvement pré-Rapahaélite. Il y aurait aussi une étude intéressante à marquer les germes de ce mouvement dans Walter Scott, Coleridge et Keats, et de les comparer avec les révolutions romantiques en Allemagne et en France. Mais un tel parallèle, aussi valable que puissent être les résultats, nous entraîneraent tout à fait hors de notre présent sujet d'étude qui est le poète individuel Rossetti. J'ai indiqué tout ceci seulement comme le cadre dans lequel nous devons considérer son individualité, afin de comprendre dans ses détails [particularités], sa façon d'être subjective.

Dante Gabriel Rossetti naquit en mai 1828 de Gabriel Rossetti, le patriote italien bien connu, célèbre écolier du Dante. Rossetti le père fut un des meneurs [chefs] du parti populaire napolitain qu'il enflamma de ses chants patriotiques. A la suite des désastreux événements de l'année 1821 il eut à quitter sa situation au Musée Bourbon et son pays. Il semble que deux vers dans ses poèmes

Que les Sandi et les Lourelli Ne sont pas morts encore

dans lesquels le régicide n'était prêché que trop ouvertement, l'empêchèrent d'obtenir le délai de sentence, comme beaucoup d'autres réfugiés. Il vint s'établir à Londres et y épousa une femme italienne d'origine, [quoique] londonienne de naissance. Il allégea les lourdes de son exil en se livrant à ses études du Dante, études dans lesquelles une connaissance compréhensive f 8 du grand poète et historien se mêle à un violent esprit de parti moderne. Suivant lui toute la Divine Comédie est le cri et n'est que le cri d'un hérétique politique et religieux contre les formes établies de l'Eglise et de l'Etat. Rossetti s'est efforcé de montrer, avec une remarquable ingénuité, que le grand ouvrage est écrit dans une sorte d'argot carbonari tout plein d'allusions allégoriques aux personnages et aux institutions de son temps. Ceux de mes lecteurs que le sujet intéresse pourront trouver un excellent article sur le système de Rossetti dans le «Danteforschungen» récemment publié par le professeur Witte. Pour nous ceci ne présente de l'importance d'une indication pour nous permettre de suivre les traces de l'esprit profondément Dantesque qui devait prendre une influence prédominante dans le développement mental de notre poète. Ce qui montre également à quelles profondeurs la famille Rossetti était imbue de cet esprit, c'est que les noms d'une soeur et d'un frère de Dante Gabriel se trouvèrent liés à Albert SAMAIN

celui du grand poète Italien. M.William Michael Rossetti , connu par ailleurs favorablement comme critique a traduit l'Enfer en vers blancs anglais et Mrs Maria Rossetti a tout dernièrement publié une élucidation remarquable du plan du divin poëme. La seconde soeur, Christine, jouit en ce moment d'une grande et légitime popularité en tant que poétesse, en Angleterre et en Amérique. Dante Gabriel était le second membre de cette famille singulièrement douée. Son instinct artistique semble s'être révélé de très bonne heure, et d'après des témoignages dignes de foi, il commençait à dessiner à cinq ans. Il semble en effet que dans f 9 la famille Rossetti on avait toujours considéré comme convenu que Gabriel serait peintre. Il devint bientôt élève de l'Académie Royale de peinture mais jamais ne s'attacha à aucun de ses professeurs. On ne peut dire que Rossetti, en tant que peintre, à aucun moment, subit l'influence d'un artiste anglais, en en exceptant peut-être Madox Brown dans l'atelier duquel il travailla quelque temps. Son premier tableau important s'appelait Mary's Girlhood et on en trouvera un sonnet descriptif dans le présent volume.

Parmi d'autres importantes représentations de sujets religieux nous pourrions mentionner un maître autel dans la cathédrale de Llandlaff La peinture appelée la «Semence de David» est un triptyque et montre dans le panneau central l'Adoration du Christ en haut et en bas, c'est-à-dire par les rois et par les bergers à sa nativité ; tandis que les panneaux des deux côtés représentent David comme berger et comme roi, symboles respectifs de la propre origine du christ, d'en haut et d'en bas. Les plus importants sujets du peintre Rossetti cependant sont pris du cycle Dantesque. C'est ici que nous admirons le profond mysticisme de ses conceptions combiné avec un feu et une profondeur de couleurs à peine surpassés par les vieux Maîtres italiens. A ces peintures Rossetti doit aussi sa situation dans les premiers rangs des artistes modernes anglais, fait d'autant plus remarquable que ses aspirations étaient absolument indépendantes et à haut degré en opposition violente avec les autorités établies de l'art académique officiel. En vente, de toutes les peintures, deux f 10 seulement, et ceux de sa toute première période furent exposés en public par l'artiste. Comment sur une base aussi restreinte une large popularité passa- t-elle avec une égale rapidité du peintre au poète ? c'est là un des mystères des lois que règlent les réputations naissantes.

Après ces quelques remarques nous devons abandonner Rossetti le peintre et nous occuper du côté «poétique» de son pouvoir [organisation] créateur.

Les deux facultés sont si parfaitement mêlées en lui qu'il serait presque impossible de pleinement comprendre l'un sans l'autre.

Celui-là seulement qui a été assez fortuné pour admirer dans l'atelier de l'artiste ces représentations étonnamment profondes des plus nobles types humains, peut apprécier entièrement les charmes mystérieux de la Damoiselle bénie qui s' appuyé à la barrière d'or du ciel ses yeux étaient plus profonds que la profondeur de l'eau calme des soirs. Elle avait trois lis dans sa main Et sept étoiles étaient dans ses cheveux

ou de Lilith, la première femme d'Adam dont nous connaissons par la description de Méphisto la longue chevelure dangereuse. J'appellerais de telles créations essentiellement «picturales». L'arrangement merveilleusement graphique [décoratif exact] dans le groupement des différents motifs reste un des effets les plus étrangement harmonieux de Albert SAMAIN

perfection de couleur et de dessin et ne me semble perceptible qu'à travers le médium d'une conception picturale antérieure fil mêlée à la fin à la palpitante passion de la poésie lyrique pour passer du monde visible dans les intangibles royaumes de la pensée et du son. Je ne veux pas entamer [entraîner] ici un débat sur les limites des beaux arts et de la poësie, tâche qui soit dit en passant, ne présenterait qu'un agrément restreint ; mon intention est encore moins de décider si une telle fusion de deux arts hétérogène est un avantage [favorable] ou un empêchement [nuisible] pour atteindre les plus hauts résultats en peinture et en poësie. Mon désir n'est pas d'écrire une critique de la poésie de Mr Rossetti, mais simplement d'amener aussi loin que possible le lecteur aux ssources cachées d'où son inspiration poétique découle : sous ces réserves j'espère que mon incursion sur les domaines de la critique n'apparaîtra pas tout à fait étrangère au sujet.

Un autre élément important dans le développement poétique de Rossetti me semble être son origine italienne combinée avec sa cormaissance dès sa première enfance des trésors de la poësie moyen âge de ce pays. Le premier fruit de cette connaissance fut un recueil de traductions des poètes primitifs italiens depuis CiuUo d'Alcamo jusqu'à Dante Alighieri, y compris la Vita Nuova de Dante. Ce livre à tous respects digne d'éloges comme l'appelle Witte fut publié en 1861 et resta pendant deux ans la seule confidence poétique de son auteur si nous exceptons quelques poèmes publiés çà et là dans des publications périodiques. L'oeuvre naturellement ne s'adressait qu'à un cercle de lecteurs restreint fit [marquait] cependant un effet sensible dans la littérature de reproduction [traduction]anglaise assez indigente. Ce qui fut f 12 le plus admiré et ce qui est le plus admirable, c'est la profonde pénétration de l'esprit dès originaux par le traducteur moderne, tandis qu'en même temps il reproduit dans son idiome du Nord les plus belles nuances de leurs artifices de métriques avec une habilité étonnante. Celui qui est versé dans la littérature italienne reconnaîtra plus facilement le mélange légèrement frivole, mais hautement attirant et essentiellement méridional des sentiments religieux et amoureux, comme nous le trouvons dans la reproduction du sonnet de Jacopo da Lentino " Da Sa dame au ciel"

J'ai dans mon coeur de servir dieu ainsi que je puisse au Paradis me rendre aux saints lieux à travers lesquels partout j'ai entendu dire que joie et consolation coulent sans ma dame je serais peiné d'allé Elle qui a le visage brillant et brillante chevelure Car si elle était absente, moi étant là Mon plaisir serait moins que rien, je sais Regardez, vous, je ne dis pas ceci à telle intention Que je veuille commettre quelque péché Je voudrais seulement contempler sa gracieuse mine et ses beaux doux yeux, et son visage d'amour De telle sorte qu'ainsi ce serait mon complet contentement de voir ma Dame joyeuse à sa place.

Je pourrais citer d'autres poèmes d'une structure de beaucoup plus compliquée qu'un sonnet dans lesquels il n'y a pas de trace de ce sentiment d'engoncement [d'allure étriquée, d'habit étriqué] qu'on ne perd jamais dans tant de traductions; mais ce qui nous f. 13 frappe plus encore c'est la parfaite [affinité] congénialité de l'auteur et du traducteur de la Vita Nuova de Dante. Ici le flot continu et égal du sentiment concentré donnait à Rossetti une occasion de rendre toutes les particularités et toute l'affectation moyen âge du style de son grand modèle Albert SAMAIN

avec une fidélité qui produit presque l'effet d'un oubli momentané de la part du lecteur qu'il n'est pas en train d'écouter la chute sonore de la lingua de si (qui arrive presque à faire oublier au lecteur qu'il n'est pas en train d'écouter les cadences sonores de la lingua desi). Je demanderais pardon d'insérer ici un court passage de la Vita Nuova dans lequel Dante donne le commentaire de son célèbre sonnet

Ochi [Di] perigrini, che pensoni andate

peut être considéré comme un beau spécimen des traductions en pose de Mr Rossetti

«En ce temps-là il arriva qu'un grand nombre de personnes entreprirent un pèlerinage, dans le but de pouvoir contempler le portrait béni laissé à nous par notre Seigneur Jésus Christ, comme l'image de sa belle contenance, image que maintenant ma chère dame d'amour sur laquelle contenance regarde continuellement [que contemple continuellement ma chère dame]. Et plusieurs parmi ces pèlerins qui semblaient très pensifs passèrent par un sentier qui est tout-proche du milieu de la cité où ma très gracieuse dame d'amour est née et a vécu et à la fin est morte.

Alors, en les contemplant, je me dis en dedans de moi-même « ces pèlerins semblent être venus de très loin fl4et je pense qu'ils ne peuvent pas avoir entendu parler de cette dame d'amour, et qu'ils ne savent rien d'elle, leurs pensées ne sont pas occupées par elle, mais par d'autres objets ; peut-être de leurs amis qui sont au loin, bien loin, et que nous, à notre tour nous ne connaissons pas. Et je viens à dire «je sais s'ils étaient d'un pays voisin du nôtre, ils sembleraient en quelque sorte troublés de traverser cette cité qui est si pleine de douleur» et je dis aussi : «Si je pouvais leur parler un moment, je suis certain que je les ferais pleurer avant qu'ils soient sortis de cette cité, car ces choses qu'ils m'entendraient leur dire [qu'ils entendraient de moi] en devraient nécessairement faire pleurer quelques-uns»

Je n'ai pas besoin d'ajouter à quel point Rossetti, par sa magistrale traduction, à accru l'intérêt [la curiosité] général du public pour la poésie de Dante et de ses contemporains en Angleterre, où l'étude des langues étrangères, et spécialement de la langue du Dante, est à peine sortie de l'enfance.

Avec autant de netteté que dans ses traductions nous pouvons discerner l'influence de l'origine italienne de Rossetti dans ses productions originales. Avant tout nous pourrions mentionner à cet égard sa prédilection marquée pour la forme du sormet qu'il manie avec l'aisance d'un maître parfait et qu'il n'applique [emploie] jamais dans sa détérioration anglaise ou shakespearienne. Car après tout, ces poëmes de quatorze vers que nous trouvons dans le grand poëte anglais, toutes merveilleuses qu'elles soient, d'idée et de passion, sont au stricte point de vue de la forme à peine défendables.

Sous aucun rapport f 15 la qualification du sonnet, qu'on leur applique n'est une qualificafion justifiée, je laisserai aux fanatiques de Shakespeare de décider si cette prestigieuse fleur de poésie lyrique commençant

«Entendre la musique, pourquoi entends-tu la musique tristement Les douceurs ne combattent pas avec le douceurs La joie se délecte dans la joie» Albert SAMAIN

OU quelqu'autre des cent cinquante quatre immortels sonnets est un mauvais sonnet ou n'est pas un sonnet du tout. Quoique Rossetti, comme M. Sidney Colvin l'a ingénieusement [subtilement] démontré, semble à l'occasion subir l'influence de Shakespeare,il [Rossetti] n'a heureusement pas suivi le poëte anglais à cet égard, et ses sonnets se composent, conformément à leur symétrie innée [naturelle], et conformément à l'exemple des grands modèles italiens, des deux quatrains orthodoxes avec redoublement de rimes suivies de deux tercets. En concordance avec la forme, l'esprit des sonnets et des chansons dans «La maison de vie» est essentiellement Dantesque, même, le titre à lui seul apparaît de haut goût [a toute une saveur] italien et spécialement «moyen âge italien». Quelquefois aussi ces sonnet, dans leur suggestivité profonde et symbolique, semblent demander ou même exiger un commentaire, comme le chantre de Béatrice en a apporté un à sa Vita Nuova.

Dans les chants de «la Maison de Vie», ce qui est le plus admirable, c'est [une sorte] l'élan immédiat de la passion vraie et l'adaptation du vers à des fins musicales [une fin musicale] actuelles, préoccupation qu'on ne rencontre que rarement dans la littérature anglaise moderne. La vie italienne et une façon de sentir de nature toute différente ont aussi inspiré £16 cette noire et trouble peinture de l'amour tourné en haine «Une dernière confession» Ici les draperies du costume moyen âge sont enlevées et toute la violence de la passion humaine éclate [surgit] dans une nudité sans voile... Mais ici encore nous trouvons ces étonnantes couleurs du Sud, merveilleuses d'intensité, qu'on ne rencontre que rarement dans nos poètes des zones tempérées. Je laisse au lecteur de décider si l'étude psychologique de ce sujet est égale à la manière de Robert Browning d'un caractère si subtil [si la psychologie du sujet peut égaler celle de Robert Browning].

D'autres poèmes dans ce livre montrent que Rossetti est tout aussi bien familier avec productions des primitifs littéraires de son pays d'adoption, et qu'il s'est pénétré profondément de leur esprit. Quelques critiques ont relevé une certaine forme de rime dans la poétique de Rossetti, dans laquelle la dernière syllabe d'un mot de trois syllabes ou plus reçoit une sorte d'accent artificiel, ou pour user d'un terme technique, où un proparoxiton est changé en axiton et rime avec un monosyllabe, comme dans audible'; shell p. 254, promise'th : death (p. 224). Il y a là, a-t-on dit, un archaïsme affecté de la part d'un poète moderne et cela nous reporterait [cela serait un retour] aux rudes licences des anciens rimeurs qui de propos délibéré désaccentuaient les mots comme countrie', laide', suivant l'occurrence. En réalité, cependant, les deux cas sont absolument différents. Dans le premier cas, la dernière mais seule syllabe non accentuée confère à l'ultime un accent faible et suspendu (Schwebender accent comme les Allemands l'appellent) qui justifie tout à fait sa position dans la syllabe rime masculine, et quelquefois, d'ailleurs ajoute f. 17 considérablement à la beauté d'un poème ; cependant je ne voudrais nullement prétendre qu'un poète moderne ne puisse çà et là, quand il médite un effet particulier, s'autoriser à employer la seconde forme de rime, formellement condamnable au point de vue sytrictement métrique. Un bel exemple de rime suspendue, comme nous pourrions l'appeler, se trouve dans la charmante pastorale de Kit Marlow

«Comme live with me and be my love, dont les derniers vers commencent

The sheperd wains [swains] shall dance and sing For thy delight each Maymoming» Albert SAMAIN

Une autre addition [élément ajouté] à la variété et à la beauté de ses formes métriques que Rossetti a puisé aux sources anglaises ; c'est le refrain qui forme une partie remarquable de ses stances narratives. Quelquefois, comme par exemple, ans «Soeur Hélène» ce refrain développe toute une sentence profonde qui indique à la fois la source de tout le tragique événement [du drame tout entier][le refrain développe toute une idée profonde où apparaît à la fois toute la tragique du drame]. Certes Rossetti doit beaucoup aux influences occasionnelles de nationalité et de connaissance artistiques [milieux esthétiques].

Mais ce que nous avons à admirer le plus dans son oeuvre, c'est ce qui est au-delà de toute nationalité, c'est ce qui est au-delà de tout métier acquis. Je veux parler de sa conception étonnamment profonde du type féminin, de la femme dans son commerce avec l'homme. Ici du moins nous touchons au vif de sa puissance d'invention. Car c'est cette conception de la beauté idéale, comme révélée à l'humanité, l'ardente aspiration du poëte vers cet f. 18 idéal qui forment la base transcendante de toutes ses créations : et nous entendons toujours la même grandiose et monotone symphonie jouée comme ne sourdine, soit que le poète chante le pur amour, de la Damoiselle bénie, ou la frêle beauté et la misère infinie de «Jenny» la pauvre outlaw des rues de Londres. J'aurais beaucoup aimé à entrer dans l'analyse des grandes beautés de ce dernier poème, d'autant plus que c'est presque la seule confidence du génie de Rossetti qui nous montre sa compréhension pathétique et ardente pour les souffi'ances et les luttes de notre vie moderne.

Mais je suis effrayé d'avoir déjà dépassé autant les limites d'une introduction et je ne veux pas en conséquence priver [retenir] le lecteur plus longtemps du charme de communiquer avec un esprit profond et original qui je l'espère, après mes remarques, ne sera plus pour lui tout à fait un étranger.»

Londres, décembre 1873 William RITTER

William Ritter, Préraphaélite (roman inédit) (1887-1904?)

Archives littéraires suisses - Fonds Ritter 2 inv. 1.1 roman

«A mes frères d'âme - A Marcel Montandon et Janko Cadra»

(extraits) «Un jour de pluie diluvienne et indiscontinue, ils étaient seuls dans le petit atelier des vignes, comme séparés du monde par la cataracte du ciel, les pampres ruisselants et les boues du sentier. La symphonie torrentielle de la toiture en bandeaux et des gouttières augmentait l'intimité du demi-jour. Elle paressait mollement sur le divan disposé à son gré et en harmonie avec elle ; on n'y voyait presque plus, lui s'obstinait pourtant à la dessiner... Ils gardaient un silence de bien-être, lui peureux de questions qui lui eussent attiré quelque chagrin, elle jouissant de bruit de la pluie et de l'odeur de terre mouillée venant du vignoble, apaisée du reste aussi et portée par une sorte de satisfaction à [une sorte de] bienveillance condescendante [...]

-Alors mon amie, votre heure viendra aussi de pourrir dans la terre, et les vers vous les donneront sans marchander, ces baisers que vous m'avez refusés.... Et votre décomposition s'en ira parmi les plantes par les racines comme la mienne... Et vous serez la charogne de Baudelaire, vous qui avez été la Béatrice de mon coeur, la Béatrice d'une vita nuove peinte...»

[...]

«Anges de Signorelli, Saint-Sébastien de Basaïti venu à ma rencontre... ne m'abandormez pas. Que je meure proprement. Et au même moment les parois de la chambre craquèrent et s'écroulèrent. Il entra un flot de lumière et une irruption d'êtres surhumains.... Il les vit, il les vit très distinctement ses anges, ses chérubins, et les saints et les saintes de ses rêves... Il perdait la notion de son corps matériel qui se déchirait de lui et tombait, pesant, pesant, au fond d'un gouffre. Quelque chose cassa comme un fil ténu qui le rattachait par un dernier lien fin comme un fil de neige à sa [prison ?] chamelle. [...] Et les créatures ailées et lumineuses ftirent immenses, eurythmies et berceuses, d'un éclat insoutenable et d'un sourire ineffable et l'entraînaient comme l'une d'entre elles, et lui aussi se voyait lumineux et blanc et fluait dans l'éther tout fleur tout musique tout parfum, impalpable et sensible, délectable et lénifiant à son absence de corps...»

«Elle était dans l'atelier de Charles-Edouard, le petit, l'intime, celui des vignes et de leur lugubre amour.... Ils regardaient ensemble tous ses portraits d'elle... Arrivés à celui de l'horoscope, il lui disait souriant, d'un sourire sans méchanceté, mais triomphalement : «Voyez». Et elle voyait ceci... La constellation de la main armée du ciseau s'était engagée vers la constellation de la main balançant l'épée de Damoclès au bout d'un fil... Et les ciseaux prenaient le fil au fond de leur ouverture et coupaient - sereinement, fatalement... L'épée tomba dans une fulgurance de comète traçant dans l'espace bleu nocturne un sillage argenté et frappait le front de son portrait malgré l'éploration protectrice de ses mains entre lesquelles elle avait glissé comme un instant passé le fil dans l'écartement des pointes du ciseau... Et de ce front où demeurait fichée l'épée vengeresse un sang noir coulait, aveuglant les yeux.»

PROLOGUE - Du beau sang rouge

«à douze ans cette petite fille slave semblait ennuyée de tout sans avoir joui de rien, et paraissait tout savoir sans avoir jamais rien appris. C'était alors déjà une fausse dépravée masquant une fausse naïve et l'on ne pouvait affirmer d'elle sans se tromper que la révoltante liberté de ses allures capricantes, de ses caprices claudicant du sublime au William RITTER grotesque, et surtout un inqualifiable égoïsme sous un charme très positif d'étrangeté, de saillie et d'imprévu, sous les plus trompeuses apparences de coeur et de candeur. De tout ce qui donc, avant la fatidique rencontre à Neuchâtel de la grande âme dont elle devait entreprendre la damnation, de tout ce qui avait tenu bien à la petite menue princesse neigeuse d'enfance et d'adolescence, période vague et trouble, tissée de faits nuls pour cette petite slave mais qui eussent débordé très considérables de l'existence de toute autre jeune fille, un seul geste, un seul, valait certes d'être rappelé comme elle ne se rappelait du reste que trop, et comme surtout elle feignait à l'égard d'elle-même de ne s'en rappeler point de peur d'avoir à s'interdire le recommencement d'actes susceptibles de comporter un tel dénouement. Elle pouvait donc l'ignorer et y parvenait presque, mais en vérité cela dominait comme occultement tous ses souvenirs et même son âme de dure aristocrate moscovite qui par l'horreur avait été comme blindée et rendue réfractaire à toute pitié. Cela lui avait d'autre part livré d'elle-même une sorte de révélation toute illuminée d'admiration pour sa propre personne ; elle avait eu l'occasion de se reconnaître omnipotent sur les coeurs des jeunes hommes et elle s'était désormais complu d'une façon toute irraisonnée, il va sans dire, à se croire une énergie de caractère comme sa beauté unique au monde. Désormais elle était la proie d'un effréné désir d'étourdissement et d'une lâche volonté de ne jamais méditer ses actes de peur de s'en recormaître responsable et d'avoir tout de même une ou deux fois s'ils lui apparaissaient trop révoltants à s'en priver, elle avait été à jamais soumise à la tyrannie de ses nerfs aussi solides que malades et à une sorte de volonté négative pas du tout détraquée, oh non! bien au contraire, mais façonnée et solidement façonnée, -maçonnée pour ainsi dire- d'incohérence et de contradiction. [...] Sans avoir lu Nietzsche, très tôt cette petite fille était arrivée, et d'elle-même, à la volonté de puissance dans l'amoralisme le plus net. Mais l'esprit anarchique slave ne perdait aucun de ses droits : son vouloir était à renversement aussi subit que ses déclenchements. [....] Il y avait chez cette petite au corps tout neuf et à l'âme vieille et racornie d'aristocratie, qui sait par quels mystères d'origine une telle jeunesse sauvage de la chair, du sang et des nerfs, quelque chose dans les nerfs et l'esprit de si sec et de si cassant en même temps que de si impétueux qu'à surveiller- si on le pouvait - deux heures de suite ses actes ordinaires loin de démêler tous les fils de l'écheveau on n'arrivait qu'à les embrouiller à son propre entendement. La raison se perd irrésistiblement pour peu qu'on cherche à suivre à l'oeuvre quelqu'une de ces étranges mixtions de sang slave où il entre, d'aujourd'hui comme de hier, comme d'il y a mille ans tant d'étincelles et gouttes incompatibles, autant de barbarie tartare ou khirgize que de corruption byzantine ou de culture romano-germanique».

I L'INVOCATION À L'AMOUR OU À LA MORT

La première venue

«-Un tableau de Bôcklin La jeune fille, adulte et forte, plus garçon que lui, fit la moue. C'étaient là de ces mots dont il avait coutume d'insuUer leur candide ignorance de carpes neuchâteloises. Et lui presqu'aussitôt désignait les touffes de jonquilles :

-Mais ceci se détaille en dessin délié comme dans les cartons de Bume-Jones et les images de Walter Crâne. Mes vieux Maîtres florentins ne l'ont pas cormu. De leur temps, les campagnes de Florence l'ignoraient.

Cela ne disait toujours rien à la jeune fille. C'était lui parler sanscrit, à elle de la Sagne, la commune montagnarde où l'on fut le plus tard et toujours le mieux royaliste. En cueillant un Narcisse, il l'éleva un instant devant ses yeux émerveillés, puis amoureusement l'effleura de ses lèvres sinueuses :

-Quant à celui-ci il est fait à mon image. Et je l'aime...

Puis il le rejeta à l'une des sources improvisées par le printemps. Et l'eau limpide à travers le grand verger l'emporta, rapidement et légèrement. Mais elle, qui glissait avec William RITTER lui d'une démarche si tranquille entre les arbres attentifs, et qui semblablement aurait voulu l'emporter lui au fil de sa petite vie bourgeoise, soupire et murmure de toute sa tendresse provinciale :

-Pourquoi ne me l'avez-vous pas donné?

Il eut un regard infiniment tranquille et dénué de la moindre fatuité pour les frondaisons sans feuilles mais déjà brunissant sous la poussée de sèves et clignant des yeux de velours sombre déjeune oriental [...] il dit simplement :

-Je ne saurais vraiment vous bien entendre. Vous parlez Neuchâtelois et j'écoute en mois une symphonie lointaine m'arriver en sourdine d'Outre-monts. [...] J'ai la hantise de la Russie ces jours! Le premier printemps russe doit [être] adorable plus qu'ici, plus que sur les collines fiésolanes, plus que partout ailleurs. Ont-ils des artistes là-bas, où je n'ai jamais été, où je n'irai peut-être jamais, où ils sont tant d'âmes que je sais semblables à la mienne...

Avec une maussaderie résignée elle interrompit :

-La Russie cette année! jadis c'était l'Ombrie, puis il a fallu la Sicile... Si vous regardiez autour de vous peut-être trouveriez-vous ici des âmes semblables à la vôtre, ou du moins qui s'efforcent de la pénétrer, sur qui vous pencher... Aimez donc, théoriquement du moins, les horizons prochains de notre Jura.

Il eut un sourire d'une ironie douloureuse en même temps que d'une malice extrême.... Et il dit tout bas, tout bas, si bas que les arbres ne l'entendirent pas et elle à peine:

-Petite Berthe, je ne suis pas pour vous.

Elle eut les larmes aux yeux... bien bonassement. Et toute naturelle et spontanée s'appendant à son bras avec un gentil élan:

-Je saurais si bien vous aimer... -Si mal! -Je serai si raisonnable - Elle essaya de sourire: - raisonnable pour deux! -C'est justement ce qui ne me plaira jamais.-Et patiente et douce... car je vous aime tant. -Mais comme on sait aimer à Neuchatel, avec une «modération de bon aloi» et des précautions oratoires. -Je mettrai tout mon coeur entre Neuchâtel et vous pour qu'il vous heurte moins...

-Pour que je choque moins Neuchâtel vous voulez dire...

Et toute confuse de sa franchise, elle achevait balbutiant : -Aussi...Mais vous d'abord... Car après vous et presque autant que vous, je l'aime notre bonne ville... -Votre ville et pas la mienne... Et... tout sauf bonne! -Et si belle, avouez. Monsieur le Préraphaélite. Et elle eut un petit sourire malin, satisfait d'elle-même. -Tiens, tiens, qu'est-ce que cette nouvelle épithète. Voici deux fois qu'on me la sert en huit jours... -Elle court la ville depuis belle lurette -Ah! Sauriez-vous du moins ce qu'elle signifie? Et il sourit à son tour tandis qu'elle rougissait. Elle voulut racheter son ignorance par un peu de zèle à se disculper... -Elle est de l'invention d'Eusèbe Banderet -Cela devait être...les mots que ce butor ne trouve que par hasard comme ceux qu'il pêche à mesure de ses lectures font toujours fortune à Neuchâtel... Et après un temps ici, il semble se retenir de débiner un confrère car il affectait de les particulièrement ignorer tous - et il en avait soi-disant le droit - il sourit... -N'importe! Il me plaît d'où qu'il William RITTER vienne. Je le ramasse. L'idiotie touche parfois à la pythomancie. Et à force de dérision la haine décerne parfois l'éloge suprême... Ah! Ruskin mon maître, ce que vous me vouliez je dois l'être enfin devenu puisque l'incompréhension s'arme de ce mot que vous n'avez appris que pour m'en faire un sobriquet... Eh bien! Va pour préraphaélite. Et pour vous remercier de me l'avoir apporté et vous faire plaisir, Berthe, je vous avancerai qu'elle est parfois belle votre bonne ville qui se pique d'art parce que vingt mille habitants y achètent en moyenne pour soixante mille francs de peinture,-mais quelle! - par an. Belle, oui...»

[...]

«Et il pensa à la jeune fille bleue de Bemardino Luini agenouillée dans la fresque de Lugano. Et il pensa à quelque chose de frêle et de tendre à caresser, et de délicat et d'un peu maladif, à sa manière à lui, à se pencher avec des gestes peureux, d'une tristesse analogue à la sienne, à dulcifier et à que dire des mots de poète dans un chuchotement à peine appuyé de baisers.... Et il voyait des lèvres expressives et trop rouges dans un menu petit visage pâle, et celle-ci les avait plutôt plates et roses, ses lèvres, dans une face crevant de santé. Et dans ses lourds cheveux annelés pendant en bas du dos, elle avait un ruban cramoisi... Or si l'on voulait être forte et saine et marcher en victoire dans la rue... oh ! alors il évoqua une autre beauté, quelque chose d'impérial et d'éblouissant comme une czarine... Car il ne demandait même pas à être aimé, mais à lui se consumer d'amour aux pieds d'une enfant ou d'une reine... Qu'importait si la mendiante du roi Cophétua ou si l'impératrice Dagmar...»

La deuxième venue et des quelconques

«je voudrais qu'une heure, ne fût-ce qu'une heure, ma vie soit traversée par l'apparition d'un de ces êtres de lumière, jeune homme ou jeune fille, comme je n'en ai encore rencontré que dans les livres et les tableau : une Laure, une Béatrice d'aujourd'hui, Calixte Sombreval, Mme de Krudener ou Miss Siddons, Tatiana d'Onéguine, l'éphèbe aux roches de Beltrafio. Mais la vie d'aujourd'hui peut-elle réellement produire ces être de splendeur noire ou blonde et ne sont-ils pas uniquement des fiction de poètes, des jeux séculaires de la nature qui se trompe ? La réponse à cette question sera la drame de mon existence. S'il se présente cet être fabuleux je l'aimerai. S'il ne m'aime pas, je suis perdu, mais dans l'un et l'autre cas j'aurai été artiste, je vous le jure!»

[...]

«Barricadé, lui se retourne avec une souffrance sans nom - car de telles choses peuvent le faire souffrir, souffiir...- vers les images de ses adorés, les Saints Sébastien de Marco Basaïti, d'Antonello da Messine, de Botticelli, de Mantegna, de Girolamo da Treviso et de Sodoma, les Saint Jean Baptiste d'Andréa Vanucci et de Benedetto da Majane, les David de Verrochio et de Donatello et vous. Vierges, par séries, qui êtes la Lucrezia Buti de Fra Filippo, vous personnages des scènes de l'enfance de Moïse et du groupe de la colonie florentine à la Sixtine...icônes de délicate et pénétrante et précieuse force vers lesquelles sont montées les prières de tant de rêves, toutes ses prières et implorations du pauvre petit préraphaélite de Saint-Biaise, depuis le premier et si précoce éveil de son âme au sentiment de la beauté et au culte des héros»

Vieux manuscrit, jeune âme; jeune âme, vieille plainte

"je n'ai aimé personne et je me consume en vain du désir d'aimer. Mes nuits insomnieuses et ardentes sont ma honte : je suis obsédé de hantises chamelles et l'appel aux caresses qui ne viennent pas, qui ne viendront jamais m'épuise... Et moi le mystique, que de jour et de sang froid abominent ces tentatives immondes, rien ne pourrait m'y arracher de nuit qu'une pensée d'amour. Nul ne saurait aimer comme moi... William RITTER

Et les jours désenchantés qui suivent ces nuits affreuses comme ils sont plats, vides, morbides, sans activités.

Et si je dors, quels rêves honteux et quels dégoûts de ces réveils gluants, et le matin, ces archipels de taches rêches à mon linge... D'entières semaines je ne touche pas à mes pinceaux, l'odeur des couleurs me dégoûte. Les crayons me répugnent presque autant ; l'aquarelle n'a rien de sérieux, les pastels sont insupportables, ils salissent mes doigts fiévreux et mon énervement les écrase. Mon temps, je le passe couché sur la chaise longue de mon atelier où au moins il ferait frais si je ne n'y brûlais et ne débouchais pas tant de parfums...si violents et en une si grande abondance que nul n'y peut tenir.... Encore un prétexte à me morigéner... Je dois bien l'avouer et j'en suis désolé j'arrive à m'insensibiliser l'odorat. Après midi j'ai été à l'écurie passer un moment dans l'espoir au retour de me rendre le paradis des parfums. Rien. J'ai repris la Maison de Vie dans la jolie édition à la jolie reliure qu'on m'a envoyé d'Angleterre...Ah! Quand irai-je en Angleterre...Je n'ai rien compris à ce que je lisais, il est vrai que je sais le livre par coeur."

[...]

«Et longtemps, longtemps encore le journal des seize ans du jeune peintre tramera sur ce ton lamentable avec des soubresauts de fièvre et d'excitation maladive. Une nouvelle strophe de désillusion, d'effort vain et de fainéantise à chaque date inscrite pendant encore trois ans. Puis tout à coup le voyage d'Italie, la rencontre de Ruskin; alors la transfiguration et plus de journal. Rien que des oeuvres. Une ardeur sans exemple au travail. L'excès contraire...»

Elle-même en personne Les points de départ d'une formation d'artiste

«Charles Edouard vient de rejeter fusains et pastels....Une douzaine de feuilles barbouillées disent sa poursuite du souvenir de Mlle de Mohilow, dessins de toute beauté quelques-uns, pas un de l'insaisissable ressemblance qui seule le satisfait et en échange de laquelle volontiers il renoncerait à tout le charme étrange de ceci. Le soir harmonieux et apaisant tombe de nouveau sur l'atelier laqué, clos, au fond du grand jardin mystérieux et odorant... 11 ne cherche plus à travailler davantage, il est bien sûr de ne pas penser au lendemain... Affalé sur un divan, il rêve, bienheureux, et la rêverie de cette sereine vesprée est d'une couleur que ses rêveries n'ont pas cormu souvent... Il ferme les yeux et voit sous ses paupières fermées un allegro de petits nuages qui papillonnent sur un ciel bleu ; en bas, un épanouissement de roses à l'infini. Pauvre petit peintre ramassé sur lui-même en un tel isolement, touffe de perce-neige à la floraison délicate et blême sans la crainte de la neige. Quelle fulgurante illumination dans sa vie. Un grand voile s'est déchiré... Une cloche de verre s'est brisée et il entrevoit la nature libre, le printemps et l'amour et il entend des chalumeaux de pâtre. Il essaie vainement de se rappeler quoi que ce soit des années révolues qui ait ressemblé en profusion de lumière, en éclair de beauté et en secousse d'étrangeté à l'apparition un peu funambulesque de cette fille slave sur la corde tendue du désir d'aimer. Et sa pensée revient au voyage d'Italie si malencontreusement gâté par les années de prosélytisme maternelles, revient même à ces années troubles dont la veille il a détruit le misérable témoignage. A son début de vie agissante, de sa quinzième à sa dix-septième année, s'y était-il assez complu à ce chant accablé, monotone et insupportable comme cette vie dont il avait assez, cet enfant nonchalant et boudeur et si dégoûté à la fois de peines et d'agir par les poètes de son choix et les circonstances de sa réclusion. Et pourtant jamais en Art personnalité plus géniale ne s'était manifestée plus précoce qu'Henri Regnault depuis Rochegrosse, mais avec une autre profondeur. Jamais idéalité plus suave, mysticisme artistique plus pur n'étaient plus près de fleurir dans une âme de jeune homme depuis les Nazaréens allemands et les préraphaélites anglais. Il avait dix- neuf ans et il méritait d'être inscrit à la suite de Bume-Jones, de , de William RITTER

Walter Crâne et de Heywood Summer. Le premier trait de lumière dans cette merveilleuse éclosion et dans ce développement presque subit d'une personnalité exquise avait été la révélation de l'oeuvre de Dante-Gabriel Rossetti par quelques articles de magazines anglais et quelques photographies ensuite fanatiquement recherchées. Il eut tout soudain la notion des affinités d'aspiration, de rêve, de méthode et de manière qui liaient ses espoirs, ses désirs, son idéal d'art aux créations pensives et douces, profondes et raffinées, un peu ésotériques et si recherchées de ce grand esprit. II se mit à lire la Maison de Vie dans le texte anglais, sut avoir découvert un nouveau monde, un hiver de lourde neige se cloîtra dans cette lecture. Comprit-il ? S'il comprit ! Le terrain était si bien préparé pour recevoir cette semence d'idéal ! Il l'apprit par coeur le livre ébuméen, il connut les réveils où l'on murmure son âme et à la nuit des strophes adorables et il fut celui qui se rendormait tout frissonnant et tout moite du désir d'aimer, écoutant, comme si la nuit lui eut parler ses propres lèvres susurrer la vision d'amour et la damoiselle élue... Et c'était dans le noir de cette chambre d'enfant étrange, endolori, attendrissant et fanatique et un peu malade, moitié somnolent moitié halluciné un chuchotement presque machinal expirant à l'oreille du silence: «ô aimée, mon aimée, si jamais plus je ne devais te voir, ni toi, ni l'ombre de toi sur la terre, ni le mirage de tes yeux dans aucune source ! Oh ! alors sur la pente obscurcie de ma vie comme bruirait la ronde des feuilles péries de l'Espérance et le vent des ailes impérissables de la Mort.» Et il plongeait dans le prochain sommeil retrouver les images de flamme froide et de chaleur glacée dévorante... Ou bien tout au long de longues insomnies, s'attachant à un seul vers tel que le fameux . «Et tandis qu'elle donnait le baiser, sa bouche devint son âme», il le redisait éperdument jusqu'à ce qu'en une sorte d'effrayante coagulation de son désir, il eut vraiment senti sur ses lèvres fiévreuses le sensible baiser d'une âme fantôme flottant dans la ténèbre... S'était-il assez extasié sur le mélancolique et morbide «Cet amour et moi ne faisons qu'un et je suis la mort ! » Ou bien il se berçait seulement d'une expression, d'un membre de phase tel que «la douce surprise de cette paix ailée qui berce l'haleine des soupirs». Il en cherchait tous les sens en même temps que sa vision intérieure en entrevoyait toutes les figurations. Et il conçut des oeuvres peintes précieuses jusqu'à leur matière, des vitraux de pierreries, des mosaïques gemmées qui furent de tels poèmes.... La Maison de Vie fut donc à ce moment la première substantielle nourriture de son âme mais son imagination en reste marquée d'une manière indélébile et ce fut en tous cas son initiation à ce qu'on peut appeler vraiment l'art en opposition à ces oeuvres à la nature simple et devinée [...] Il ne mit rien au- dessus de ce livre et de peintures comme l'Astarté Syriaca jusqu'à l'aube ineffable où les musées de Florence lui révélèrent la délectation de mystique agissante et d'énergie pensive du Quattrocento, et il en garda autour de sa pensée ces dehors parfois un peu factices, ces raffinements et ces complications artificielles qui ankylosaient d'un peu de maladresse archaïque dérivée du charme subtil et maniéré, ses inspirations les plus naïves, ses éclats d'enthousiasme les plus spontanés. La lecture du Banquet, des sonnets de Shakespeare et de Pétrarque le parèrent d'une érudition amoureuse qu'il sut à merveille appliquer à ses concepts. Il commençait en même temps à étudier les maîtres à travers les photographies. Brown. Il était déjà tout à fait mur pour la grande Révélation.»

[...]

«Sur ces entrefaites il traversa la crise terrible dont son journal ne conserve que peu de traces car les mots manquèrent à sa chasteté pour l'expression de si intimes fureur. A l'excitation des lectures radieuses succéda tout à coup un état maladif, nerveux, fébrile, entrecoupé de torpeurs lourdes. Il sombra dans une tristesse crépusculaire et la délectation morose fut chez lui à l'état continuel et aigu... Il venait d'entrevoir une sorte de Dieu de son rêve d'artiste, et cette vision après l'avoir exalté tout à coup le débilitait. Il fut sans force contre le courant qui du rêve des lèvres l'entraînait au rêve des étreintes. Perdant de plus en plus tout ressort, toute énergie pour l'action, il tomba dans une atonie contemplative restant des heures à remâcher comme un insensé des vers du peintre poète au double nom de poète et d'archange tandis que son esprit surchauffé offrait à ses sens l'excitation déprimante des fantômes voluptueux. C'est alors qu'il lut Hamlet et c'en fut fait de lui ; du paradis de la Maison de Vie il tomba dans l'enfer shakespearien William RITTER

[...] Il se gava de tout le romantisme, de tous les gestes forcenés, de toutes les exaspérations de mélodrame même vulgaire, de toutes les putridités de l'actualité. Un dégoût immense de la vie simple le prit ; l'inaction l'aigrit ; il s'aperçut mieux de ce qu'il appelait la confiscation de lui-même par sa mère, et n'en comprenant point la raison légitime, son existence ne fut plus qu'un énervement et qu'une déception. Il pâlit encore davantage, maigrit encore davantage, ses yeux se cemèrent jusqu'au milieu des joues tirées, ses tempes se creusèrent, à la moindre pensée de volupté qui le traversait, il avait des rougeurs intenses, à la moindres contrariété des sueurs froides collaient à son front ses cheveux. Jamais la crise physiologique de l'éveil des passions chamelles ne fut subie avec une violence plus effrénée par un mysticisme plus orgueilleux mais son enthousiaste conception des splendeurs de la pureté - une sorte de propreté artistique - le sauvèrent ; il souffrit donc dans sa chair et dans son âme comme savent seuls souffrir ceux décidés à tuer leur chair par leur âme. Il souffrit comme un damné car il ne vit aucune issue à sa souffrance ; de cette fournaise effroyable de la lutte contre lui-même, aux rares instants de répit, il sortait à l'ingénuité du vallon et de la prairie, épuisé, ardent, les yeux fous, plus sombrement exalté que jamais par le désir d'aimer d'un amour qui le protégerait et balaierait de son esprit toutes ces fumées empoisonnées. Son journal ne fut plus qu'un appel déchirant à la bien-aimée tant de fois évoquée dont la bouche deviendrait une âme. Et il comprit alors l'ignominie et le danger de son désoeuvrement ; il essaya de travailler mais crut ne plus rien produire d'estimable, toute l'inspiration lui paru tarie. Les conceptions érotiques seules se proposaient à son imagination avec assez d'intensité pour être réalisables. Il lui vint toujours davantage la foi superstitieuse qu'il ne se retrouverait lui-même que dans un grand amour. La bien- aimée rêvée et l'oeuvre entrevue ne furent plus dès lors qu'une même hantise. Il chercha d'abord, fut attentif à toutes les jeunes filles discernables dans son entourage et l'entourage de son entourage. Puis il comprit que cela doit apparaître miraculeusement au moment où l'on ne cherche plus et que cela n'apparaît pas à chacun. Ecrasé par l'effort vain, il retomba sans courage dans un état moral d'atonie souffi-eteuse et une vie sinon inactive, du nioindre d'une vaine activité. Il pensa dès lors à mourir. Son journal fut une sombre et continuelle invocation à la Délivreuse. Et la longue vie qu'il croyait encore avoir à vivre l'effrayait comme l'asphyxiant cauchemar [...] A ce moment-là, ce bon apôtre d'Oncle Femand fut son sauveur. Brusquement il intervint et [...] il exigea le voyage en Italie.»

[...]

«Entre ces deux âmes qui s'aimaient sans se comprendre et pourtant se déchiraient et entre qui un tel tragique secret mettait des murs de dissimulation, le jardin était le seul terrain d'entente. Ils comprenaient les fleurs chacun à leur façon mais chacun admettait que celle de l'autre loin que d contredire à la sienne ne s'y ajoutait... Et la pensée de recrutement chez Mme Rockroy n'était pas étrangère au fait qu'azalées et rhododendrons fussent en ce moment d'une aussi incomparable splendeur. Et lorsque les yeux du pauvre garçon y erraient aussitôt des projets de vitraux fabuleux éclataient sous son front pâli... Et il pensait à des Bume-Jones colorés comme des Brangwyn... »

II LA RÉPONSE DE L'AMOUR (ET DE LA MORT]

«Charles-Edouard avait le don - et c'était la moitié de son génie de vivre une réalité transposée... Aucun des actes, aucune des paroles de Mlle de Mohilow n'avait gardé pour lui sa valeur exacte. [...] C'est ainsi que dans la peinture de Charles les gens et les choses de son entourage devenaient et des symboles et des rappels de chefs-d'oeuvres anciens. Il lui était impossible de vivre une vie simple en elle-même, il la repérait sans cesse à des souvenirs de Musée d'histoire ou d'érudition. Tel ces humanistes de la Renaissance qui pour raconter leur vie de tous les jours recourraient aux grâces cicéroniennes. Charles, lui, s'était donné des yeux quattrocentistes tandis que son âme se parlait à elle-même un langage trecentiste. Il n'en éprouvait pas moins ses émotions avec une sensibilité très moderne, mais simultanément une opération d'esprit inhérente à l'impression les émondait, les épurait, leur faisait opérer une toilette ; d'ingénues elles se William RITTER paraient immédiatement ; elles se dantisaient, se pétrarquisaient ou se botticellisaient. Et cependant ainsi accoutrées elles ne perdaient rien de leur fraîcheur : elles se figeaient tout au plus en preuves d'art, elles obéissaient à une certaine loi de cristallographie... Toute la scène qu'il venait de vivre, il la concevait maintenant en une succession de tableaux : Vera, primavera debout au milieu des azalées, Vera le toisant, forcé de s'asseoir un temps avec cette nuance de mépris qui l'avait bouleversé, une Vera Judith alors indécise un instant au bord de la couche d'Holopheme, Vera amie de l'atelier éprouvant tout à coup le besoin de sceller avec lui par son intempestif aveu à Mlle de Grandsorlin et par l'acceptation de sa poignée de main une sorte de traité d'alliance. Et d'humaine peu à peu elle passait divine, elle débutait en jeune fille, elle continuait en archange, et elle restait surtout archange dans la pensée du jeune homme, archange par sa droiture, son courage et ses audaces. [...] Et pour se parler d'elle il eut créé en moins de rien un extraordinaire vocabulaire ; il se reprit à écrire pour elle un journal, tout en élans passionnés, en invocations et en prières, et qui tournait à la lettre, shakespearien italianisant, implorait des réponses comme si ces lettres parvenaient à leur adresse, et s'exaltait en poèmes, en oraisons jaculatoires et se gemmait de vocables fantastiques qu'il créait exprès pour elle, oeuvre confuse, hybride et cependant spontanée, folie d'amoureux et caprice d'érudit qu'il avait l'ambition de lui remettre un jour si il osait, si l'occasion se présentait, si...si tant ! Il oubliait naturellement de mourir. Le cauchemar de la visite sanitaire et sa révélation, tout fut effacé. Il aimait, le printemps était en lui comme hors de lui, il possédait la vie étemelle.»

[...]

«Sur une toile très fine, il avait construit sa figure, le fond violet sombre dont elle se détachait se creusait malgré son excessive sobriété d'enduit une épaisseur veloutée rendue sans empâtements par je ne sais quelle magie, on y sentait l'ombre et la couleur, l'étoffe et ses plis et quelque chose en outre qui stagnait comme l'angoisse dans l'atelier aux heures de pose, et pour cela Rockroy n'avait cependant pas abandonné la grande simplicité monochrome de ses repoussoirs. Mais le rendu de toutes les étoffes dont s'était si harmonieusement et avec tant de bizarrerie accoutrée Vera, il avait su, à la manière de Carolus Duran, user du secret qui en somme n'est qu'un truc méprisable de tous les peintres fripiers de l'école moderne pour donner aux peluches glauques du camail les chaudes épaisseurs douces au toucher, et à la soie mauve ses éclatants reflets lilas satinés et ses ombres violacées ; enfin les carnations admirables des pieds, des bras, des seins, du visage, avaient exigé tout le prodigieux talent et toute la merveilleuse idéalisation dont était capable l'imagination sublime du préraphaélite car il s'était agi de joindre l'entrain voluptueux d'un Makart à l'innocence d'expression d'un Quattrocentiste, et le charme tout puissant du portrait comme celui du modèle restait ce capiteux et incompréhensible ménage de coquetterie apparente et d'innocence virginale. C'était bien l'ange aux ailes de plumes noires et cette peinture faite de tout le génie efflorescent un peu féminin et mourant en sa fleur du préraphaélite phtisique avait cette fois dans la facture une inouïe puissance de mâle, comme sous la poigne d'une force d'en haut, mêlée à l'ardeur maladive des dernières oeuvres. C'était enfin l'idéal artiste que Rockroy avait atteint entrevu aux heures noires et hamlétiques de son enfance mais par le fait même qu'il l'avait atteint et réalisé, il devait le perdre. La première fleur doit se faner comme toute fleur, seules les fleurs du rêve jamais écloses ne se fanent jamais. Vera elle ne manifestait aucune admiration, aucune surprise. Elle posait, [...] Et pourtant elle savait bien que cette oeuvre pétrie d'une vie humaine d'admiration et d'amour pour elle, surpassait tout ce qu'avait fait de mieux Rockroy, autant qu'elle eut éclipsé toutes les petites villageoises de Saint-Biaise et les pensionnaires back-fish venues de la Suisse allemande. Et non seulement l'effet général du portrait et les grandes masses colorées et les nuances subalternes étaient merveilleux mais les moindres détails eussent transporté d'admiration toute autre que Véra. Et Dieu sait quelle difficulté c'était pour le coloriste de vaincre à chaque coup de pinceau, ainsi la gamme délicieuse de nuances d'une ténuité angélique passant du blanc rose du front, au rose plus frais des joues, au rose presque rouge des lèvres, au rouge éclatant du corail à reflets vermillon, pour depuis cette apogée d'éclat se dégrader au dessous lentement par le mauve de la soie, le lilas des reflets, et enfin retomber au rose très pâle des pieds nus. William RITTER

Il y avait suivi des rapports presque imperceptibles entre le violet des ombres de la soie et des ombres des fonds de velours violet, il y avait des alliances de teintes délicieuses et inusitées comme certaines harmonies wagnériennes, celle entre autres exquise, de tous les blonds de l'opulente chevelure, çà et là dorée comme celle de la légendaire et pitoyable Yseult et ailleurs tout allumée de pétillements embrasés et durs comme des rayons de soleil, tout cela chimérique de finesse sur le camail vert de mer aux veloutés glauques. Et il y avait aussi des imprévus capricieux d'une grâce incomparable telle l'étoile de diamant au doigt de pied rosi par l'anneau et qui étincelait sur le pied peint comme sur celui de Vera. Mais encore et encore tous les détails n'étaient rien que misère humaine au prix du saisissant ensemble qu'était cette oeuvre grandeur nature, à la fois lilianesque et primitive, originale comme la mystérieuse Astarte Syriaca de l'incomparable Dante-Gabriel Rossetti. Quant à l'expression du regard, il n'y avait pas à s'y méprendre, c'était bien le regard timide et palpitant d'hirondelle effarouchée qui rendait si touchante Vera.

Et tant Rockroy s'était fait une douce habitude de la présence silencieuse de la chère aimée, lorsqu'il la voyait sur son piédestal de draperies, torse dressé, tête retournée et un peu penchée, sans que pour cela son regard torve et comme humide cessât de le fixer, qu'il s'illusionnait bientôt au point d'oublier sa présence réelle et de la transfigurer par les yeux de son âme en quelque surnaturelle et idéale apparition, créature hybride et sphyngienne, fusion harmonieuse quoique monstrueuse presque en un même corps de la vierge chrétienne de l'Angelico et de la viennoise de Makart, créature presque symbolique dont l'image en Brunehilde eut été le vrai frontispice des oeuvres de Wagner, plastique figuration de sa muse tour à tour ou si souvent à la fois tourmentée et suave, sensuelle et mystique.

Et quand réveillée de l'inertie de la pose à l'appel du prœraphaélite elle reprenait son ondoyante et gracile démarche à travers l'atelier, et que son rire éclatant sonnait comme un timbre d'argent dans le silence étouffé des recoins aux massives tentures, alors éperdu, Charles, cinglé par sa voie aux gazouillis ironiques comme ceux de l'oiseau moqueur qu'est l'oiseau bleu de nos illusions, s'affolait et s'agitait, énervé, souffrant, bourrelé par son silence et le désir toujours impossible et tantalisant d'enfin lui avouer le tant respectueux amour qu'il lui portait. Et chaque jour aigrissait sa peine, rendant plus intolérable la brûlure et plus inconcevable le silence.

Il faut dire aussi que Vera le taonnait et le fouillait comme elle eût fait de son cheval si elle avait été à la fois moustique et écuyère. Il n'était pas de tracasseries qu'elle n'eût imaginé pour enflammer toute cette poudre amassée au coeur du mystique, elle avait dans ses agissements la désinvolture d'une bayadère qui danserait en fumant des cigarettes sur un lit de dynamite. Et comme dans ses plus étourdissantes fantaisies elle était toujours l'enfant terrible aristocratique et folle qu'aimait en elle Rockroy, le malheureux se sentait de plus en plus incapable de résister à son amour insensé. Et tout ce qui devait un beau jour arriver arriva.»

[...]

Vierge moscovite

«Et soudain Charles se tut. Il avait tout dit ! Il y eut dans l'ateher une minute de silence terrible après cette houle de passion, et il crut entendre dans le vide rouler le diapason de l'éternité. Il tenait toujours ses mains qui ne répondaient pas à une seule de ses pressions et ne se retiraient pas non plus des baisers qui de nouveau y pleuvaient dru comme grêle. Bien plus de ces mains aussi toute chaleur s'était retirée, elles étaient là inertes, sèches et froides, et sous la peau blanche satinée et veinée de bleu, pas un muscle en tressaillait, cela restait de marbre sous les baisers et les larmes qu'y répandait encore le pauvre garçon ; et même ses larmes tièdes, rien de réchauffait la chair de ces mains où coulait un sang d'amazone inviolable. Mais voici qu'il se passe quelque chose d'imprévu et de formidable. Tout à coup halluciné, les yeux hagards, emporté par qui sait quelle fureur, Charles se redressa en lui écartant violemment les bras, et il l'enlaça. William RJTTER pris de folie, ses lèvres montant plus haut et cherchant la nudité de la gorge, s'appuyèrent sur les seins, et encore il se releva comme un homme ivre cherchant à se soulever de la poussière où il roule, et finalement il lui planta ses lèvres sur les siennes et ne les en détacha plus. Et il la serrait contre lui à l'étouffer, hors de lui, livré à toute la folie et à l'aveuglement de sa passion subitement débordée et sous son étreinte, les os de l'ange aux ailes noires craquaient comme s'ils se brisaient.

Elle n'eut pas peur, nulle tempête n'effrayait cette fille du Nord. Ce flot d'amour pouvait battre sans la miner cette Loreley marmoréenne. Elle se laissait subir, stoïquement, en froide statue. Et après les longs écrasements de baisers sur ces lèvres voici qu'une rage prenait Charles, et il lui labourait le visage de ses baisers comme s'il eût voulu partout à la fois l'embrasser, ses baisers pleuvaient partout, sur les yeux, sur le front, sur le cou, sur les cheveux, sur le velours du camail, et voici que dans un de ses transports furieux ils s'écroulèrent, elle tomba de son échafaudage et ils roulèrent dans l'étoffe, elle raide et insensible se laissant aller, lui l'écrasant de son étreinte et de ses baisers, lui coupant la respiration de la rage avec laquelle il l'étouffait de baisers, et il s'entourait la tête de sa chevelure blonde à elle et il enfonçait son visage dans sa poitrine, déchirant le camail glauque, et il l'étreignait comme s'il voulait la confondre avec lui et la sceller à lui; mais elle, à nulle étreinte, à un seul baiser, ne répondait, elle était entre ses mains comme un cadavre. Pensant à quoi ?

Charles n'était plus lui-même, soudain il l'abandonna, se détacha d'elle, se releva presque, alors elle vit son visage bouleversé, ses yeux de fou. Alors, elle eut peur. Elle comprit qu'elle l'avait ensorcelée, qu'il ne se possédait plus et que ce mystique vierge allait la violer. Elle eut la vision très nette de son imprudence et de son crime, car c'en était un que d'ainsi affoler un enfant qui vous aime. La tigresse qu'elle était, un instant assoupie se réveilla, elle fut horrible, elle vit rouge, sans un cri, les dents serrées, les yeux flamboyants, la colère de s'être ainsi laissé embrasser triplant ses forces, elle s'arracha de ses bras, se dégagea des plis de l'étoffe, se releva, sybilante, et comme elle était debout sur son piédestal, bien plus haut que lui, avec une cruauté ignoble, barbare, elle lui donna un grand coup de pied dans sa pauvre poitrine défoncée. Un râle et il s'abattit sur le parquet où sa tête résonna. 11 eut un accès de toux atroce lui déchirant la gorge, étouffant, incapable de se [?] une convulsion le roula crachant du sang. Elle, lentement, le regardait avec une haine inénarrable que froidissait son cru regard d'acier, sans se soucier de lui, se déshabillant, laissant choir à ses pieds le drap mauve et toute nue prenant à deux mains ses longs cheveux qu'elle secouait comme pour en faire tomber les baisers de tout à l'heure. Impudente, elle se revêtit lentement, reprenant son habillement de toujours sans plus se préoccuper de Charles que s'il n'était plus.

Et malheureusement, il ne mourut pas à ce moment-là. Le terrible accès passa, il gémit encore un peu de temps à terre, étourdi, presque sans connaissance, puis il se rappela et il fut dès lors inouï de contrition. «Pardon!» murmurait-il «Oh ! pardon !» Et de même que naguère elle ne répondait pas à son haletant discours, elle continuait de s'habiller méthodiquement, comme si elle eût été seule. Elle était seule en effet, Charles était mort pour elle. Encore défaillant, le pauvre artiste, appuyant ses deux mains au parquet puis s'aidant d'un meuble à sa portée, parvint à se soulever à genoux: «Pardon ! Pardon !» redit-il encore d'une voix qui semblait défunte et qu'on n'entendait guère plus qu'un souffle, mais toujours en vain. Sa tête se perdait, un étourdissement l'emportait autour de lui, ébloui, l'aveuglait, il sentit qu'il allait retomber, tenta un suprême effort, se trouva debout, fit quelques pas et comme titubant, alla s'abattre sur la chaise longue devant son chevalet. Un vertige l'emportait, des formes incohérentes cavalcadaient devant ses yeux fermés et malgré le bourdonnement de grosse cloche dont ses oreilles étaient pleines, il se rendait compte distinctement du bruit qu'elle faisait en remettant sa robe, enfilant ses manches, boutonnant ses bottines ; quand il rouvrit les yeux, elle était devant lui, le regardant les yeux adoucis, debout à côté du merveilleux portrait, et si belle, si belle que ses mains à lui instinctivement se joignirent, que ses yeux s'emplirent de larmes et qu'encore il répéta : «Pardon ! Pardon !» William RITTER

Alors, cependant, dans ses yeux à elle en le voyant si défait, si brisé, si mourant, il passa un peu - oh ! rein qu'un peu - de pitié ; que pensait-elle, à quoi se résolvait-elle, ses lèvres reprirent leur pli amer, la dureté de son visage se fondit en tristesse, et la voix très douce :

«Voici mon pardon» dit-elle.

En même temps elle prenait dans la boîte à couleurs le couteau à palette du praeraphaélite et l'appuyant comme un poignard au haut du portrait contre le front, elle pressa, la toile se tendit, se tendit, des plis le gondolèrent et tout à coup, elle creva, puis se fendit du haut en bas, car de son front à ses pieds nus, Vera venait de déchirer le merveilleux portrait.

Alors un sourire d'ineffable résignation sembla béatifier le visage du jeune artiste. Il avait comprit que si Vera pardonnait, c'était à la seule condition qu'il ne resterait pas un seul souvenir de ce néfaste égarement, il avait aussi comprit qu'il avait vu pour la dernière fois sa bien-aimée, et qu'il avait tué leur amour, si toutefois, elle l'avait jamais aimé. Ses yeux se refermèrent, il ne la vit pas mais l'entendit soulever la portière et s'en aller, à tout jamais.

Il eut la sensation de mourir déjà ! Il sentit que l'irréparable était consommé.» Dante Gabriel ROSSETTI, The blessed damozel, version anglaise reproduite en regard de la traduction de Francis VIELE- GRIFFIN, Paris, La Connaissance. « Les bijoux typographiques », 1924

The hlessed damozel

But in those tracts, with her, it was The blessed damozel leaned out The peace of utter light F'rom the gold bar of Heaven ; And silence. For no breeze may stir Her eyes were deeper than the depth Along the steady flight Of waters stilled at even ; Of seraphim ; no echo there, She had three lihes in her hand, Beyond ail depth or height. And the stars in her hair were seven.

Around her, lovers, newly met lier robe, ungirt from clasp to hem, Mid deathless love's acclaims No wrought flowers did adorn, Spoke evermore among themselves But a white rose of Mary's gift, Their heart remembered names ; For service meetly worn ; And the soûls mounting up to God 11er haïr that lay along her back Went hy her like thin fiâmes. Was vcllow hke ripe corn.

Her seemed she scarce had been a day And still she bowed herself and stooped One of God's choristers; Out of the circling charm ; The wonder was not yet quite gone Until her bosom must have made From that stiil look of hers ; The bar she leaned on warm, Albeit, to them she left, her day And the lilies lay as if asieep Had counted as ten years. Along her bended arm.

(To one, it is ten years of years. From the fixed place of Heaven she saw . . . Yet now, and in this place, Time like a puise shake Tierce Surely she leaned o'er me — her hair Through ali the worlds. Her gaze stille strove Fell ail about my face . . . Within the gulf to pierce Nothing : the autumn-fall of leaves. Its path : and now she spoke as when The whole year sets apace.) The stars sang in their speres.

It was the rampart of God's house The sun was gone now; the curled moon That she was standing on ; Was like a little feather By God built over the sheer depth Fluttering far down the gulf ; and now The which is Space begun ; She spoke through the till weather. So high, that looking downward thence Her voice was like the voice the stars She scarce could see the sun. Had when they sang together.

It lies in Heaven, across the flood (Ah sweet ! Even now, in that bird's song, Of ether, as a bridge. Strove not her accents there, Beneath, the tides of day and night Fain to be hearkened ? When those bells With flame and darkness ridge Possessed the mid-day air, The void, as low as where this earth Strove not her steps to reach my side Spins like a fretfui midge. Down ail the echoing stair?) « Circlewise sit they, with bound locks And foreheads garlanded ; Into the fine cloth white like flame Weaving the golden thread, To fashion the hirth-robes for them Who are just horn, being dead.

« He shall fear, haply, and be dumb : Then will I lay mv cheek To his, and tell about our love, Not once, abashed or weak : And the dear Mother will approve My pride, and let me speak.

« Herself shall bring us, hand in hand, To Him round whom ail soûls Kneel, the clear-ranged unnumbered heads Bowed with their auréoles : And angels meeting us shall sing To their citherns and citoles.

« There will I ask of Christ the Lord Thus much for him and me : — Only to live as once on earth With Love, — onlv to be. As then awhile, for ever now Together, I and he. »

She gazed and listened and then said, Less sad of speech than mild, — « Ail this is when he cornes ». She ceased. The light thrilled towards her, fill'd With angels in strong level flight. lier eyes prayed, and she smil'd.

(I saw her smile.) But soon their path Was vague in distant sphères : And then she cast her arms along The golden barriers. And laid her face between her hands, And wept. (I heard her tears.) Dante Gûbriei ROSSETTI, La Damoiselle élue, trad. par Gabriel SARRAZIN, in La Revue indépendante, mars 1885, p. 374-377

LA DAMOISELLE ÉLUE

Autour d'elle, des amants, nouvclleinent réunis fo iliii rière d'or du Ciei : Au milieu d'acclamations d'amoui' immortel, yeux étaient plus profonds que la profondeur iié[iétaiciit pour toujours entre eux Leurs nouveaux noms d'extase ; ëiiuN; caimes, au soir; avait tiois lys à la main Et les âmes, en montant à Dieu ept étoiles dans les clieveux. Passaient près d'elle comme de fines flammes.

Et elle s'inclina encore et se pencha obe flottante En dehors du charme encerclant; lit point ornée de fleurs brodées, Jusqu'à ce que son sein eût échaulfé d'une blanche rose, présent de Marie, La barrière sur laquelle elle s'appuyait • le divin service justement portée; Et que les lys reposassent comme eudormis îheveux qui tombaient au long de ses épaules Le long de son bras étendu. mt jaunes comme le blé mûr. L)u lieu fixe du Ciel, elle voyait Le Temps, comme un pouls, battre ardemment \ travers les mondes. Son regard essaya encore ine lui semblait-il être depuis un jour De se frayer un chemin i esiîlioristes Jieu; Dans rabiine; et voilà qu'elle parla, comme lorsque erveillement n'avait pas encore tout à fiïît quitté Los étoiles chantent dans leurs sphères. eux tranquilles; qu'à ceux qu'elle avait laissés- sur terre, son jour • ! ompté dix années. Lu soleil avait disparu; la lunul aniielée m, dix années d'années. Kluil comme une petite plume 1 | intenant pourtant, à cette place, flottant au loin dans l'abimc; et; voilà nent elle se penchait sur moi— ses cheveu^; ijii'elle parla à travers l'air calm^. Su voix était semblable à celle des! étoiles c'est la chute des feuilles d'automne, Lorsqu'elles ckantaient en chquir. lée part à grands pas.)

(Ah ! douce. Tout à l'heure, dan;i (^e chant d'oiseau, it sur le rempart de la maison de Dieu Ses accents ne s'elfor(;aient-ils pus vers ici, le se tenait debout ; Jojfcux d'être ouïs? Lorsque ceà dloches Ali bâti sur le clair abîme l'ossédaient l'air du milieu du jjour, Espace commence ; s'cifor(;aicnt-ils pas, ses pas] 4e me rejoindre at, qu'en regardant au-dessous d'elle huas l'escalier qui faisait écho ?, )0uvait à peine voir le soleil.

« j'e voudrais qu'il fût déjà près dç moi, :end dans le Ciel, par-dessus le flot il viendra, M dit-elle. | ither, comme un pont. )us, les marées de la nuit et du jour, « N';ii-je pus [)rié dans le Ciel? —l Sur terre, imme et d'obscurité siUonnen' Si'ii;iu;ur, Seigneur, ii'a-t-il pasprjé? de, aussi bas que notre terre Huux prières ne sont-elles pas une force parfaite? lie, comme un moucheron irrité. Kl pourquoi m'ett'raierais-je ? aud autour do sa lèlo s'uttaçhpra l'auréole t II craindra pout-otro et restera nfuçt; l'il aura rcvèlu^a robe blaiii;lip, Alors je poserai ma joue ; prendrai [)ar la main et j'irai javec lui (loutre la sienne, et lui parlerai dq notre amour, sources profondes de Inmièiie; Suiis confusion ai faiblesse; . j entrei'Oiis comme liaus un'eoiirant Kl la chère Mère approuvera j ! ous y baignerons à la l'ace de' Dieu, Mon orgueil, et me laissera parler! ous deuv nous nous tiendrons prés de cette ciiàsse liée, retirée, inviolée, it les lampes sont sans cesse ai^itées « Klle-mèine nous amènera, la moinîdansla main, la [jriére envoyée à Dieu; V. Celui autour duquel toutes les à,mps lous verrons nos anciennes prièi'os, exaucées, se l'ondre S'iigonouillcnt, les innombrables têtés clair-rangées cune comme un petit nuage. 11! inclinées, avec leurs auréules :l | lit lus anges à notre rencontre clpiitoronl S'accoiiipagnant do leurs guitares etjde leurs citoles. ous nous reposerons tous deux sous l'ombre * i :;e vivant et mystiiiue arbre * « I fond du feuillage duquel on sent l.ù je demanderai au GhristîNotrc-J^eignour fois la présence de la Colomlie, licite grande faveur pour lui et mpi|: duut que clia([ue feuille touchée par Ses plumes Si'uloinont de]vivre comino^autrefois Isur terre Son Nom distinctement. Dans l'Amour,— et d'être l'oiir toujours, comme alors |)our ika temps, r.iisemble, moi et lui. » t moi-même, je lui ai»preudrai, * -inéiûe, ainsi couchée, * * chants ([ue je chante ici ; en (pii Kilo regarda, prêta l'oreille et dit, VOIX pansera, à peine ouïe et lento, D'une voix moins triste que douce : ouvrant à clmque pause quelque chose, « 'l'ont ceci sera (juaiul il viendra. « l'il le se lut. Ique chose d'inconnu. » lumière tressaillit de son côté, 11 jiiplie ll'im fort vol d'anges horizontal. Ses yeux prièrent et elle sourit. las! nous doux, nous deux, dis-tu! (Je vis son sourire.) Mais bientôt leur sentier , tu ne t'aisais qu'un avec mui Devint vague dans les sphères distantes: :-i'fois. Mais Dieu élévera-t-il Alors elle jeta ses bras le long iuilé sans fin Des barrières d'or. lie qui ne ressemblait à ton àine Et posant son visage entre ses mains, uar l'amour qu'elle te portait'/) IMeura. (J'ouïs ses pleurs.) *

Dante-Gabriel ROSSEïII. )a5 aeux » dii-elle, « nous chercherons les bosquets est Madame Marie {Traduit2xcr Gabriel Sarrasin.) c SOS cimi servantes, dont les noiijs t cinq douces symphonies : ile, Gertrude, Madeleine, guérite et Rosalys. cercle elles siègent, avec leurs cheveux en bandeaux •urs fronts couronnés; j I . la belle toile blanche coinmp llamine omèlaut le III iloré ; i faire la robe do naissance de ceux ieniient de renaiire, par la mort. Dante Gabriel ROSSETTI, La Damoiselle bienheureuse, in La Maison de vie, traduite de l'anglais par Albert SAMAIN,[1887| Bibliothèque nationale de France, manuscrit NAF 12856 f. 37 La demoiselle bienheureuse [bénie] La demoiselle bienheureuse s'appuyait, penchée, à la barrière d'or du Ciel; Ses yeux étaient plus profonds que la profondeur des eaux calmes du soir; Elle avait trois lis dans sa main Et sept étoiles étaient dans ses cheveux.

Sa robe, flottante de l'agrafe à l'ourlet, Nulle fleur de broderie ne l'ornait, mais une blanche rose de la grâce de Marie c'est ce qu'elle portait convenablement [pour son service] Sa chevelure qui tombait le long de son dos était jaune comme le blé mur.

Il lui semblait qu'il y avait seulement un jour qu'elle était une des choristes de Dieu ; L'étonnement ne s'était pas encore tout à fait en allé de ce calme regard qui était le sien ; Quoique, pour ceux qu'elle avait quittés, sa journée avait compté comme dix ans f 38 (Pour Un, c'est dix années d'années . ..Oui, maintenant et à cette place. Sûrement elle s'appuyait sur moi - sa chevelure tombait toute parmi mon visage... Rien : c'est la chute des feuilles d'automne Toute l'année s'en va vite!

C'était au rempart de la Maison de Dieu qu'elle se tenait ainsi, rempart bâti par Dieu sur la profondeur pure où commence l'Espace, si haut, qu'en regardant en bas Elle pouvait à peine voir le soleil.

Il existe au Ciel, à travers les flots de l'Ether, comme un pont. En dessous, les marées du jour et de la nuit Avec la flamme et les ténèbres élèvent le vide, aussi bas que là où cette terre Tourne comme un moucheron chagrin.

Autour d'elle, les amants nouvellement réunis parmi les acclamations de l'immortel amour, se redisaient toujours plus entre eux leurs nouveaux noms de ravissement; Et les âmes remontant à Dieu passaient près d'elle comme de minces flammes. la barrière sur laquelle elle s'appuyait Et les lys gisaient comme endormis au long de son bras plié.

De la place fixe du ciel où elle était elle voyait le temps battre comme un pouls acharné à travers tous les mondes. Son regard calme s'efforçait Parmi la profondeur du gouffre de percer Son chemin ; et maintenant elle parlait comme les étoiles chantaient dans leurs sphères.

Le soleil s'en était allé maintenant ; la lune bouclée était comme une petite plume Voltigeant au loin dans les profondeurs du gouffre ; et maintenant elle parlait à travers le calme. Sa voix était comme la voix des étoiles Quand elles chantaient ensemble.

(Ah! Douce! Même maintenant, dans ce chant d'oiseau ses accents ne s'efforçaient-ils pas heureux d'être entendus ? Quand ces cloches possédaient l'air du midi ne s'efforçaient-ils pas d'atteindre les miens au bas des escaliers sonores ?)

«Je désire qu'il vienne à moi, car il viendra» dit-elle «N'ai-je pas prié le Ciel? - sur la terre. Seigneur, Seigneur, n'a-t-il pas prié ? Deux prières n'ont-elles pas une force parfaite ? Et dois-je ressentir de la crainte? «Pendant que l'auréole entoure son front et qu'il est vêtu de blanc, je veux prendre sa main pour aller avec lui aux profondes sources de lumière ; Nous y descendrons comme dans un torrent

et nous nous y baignerons devant Dieu.

«Tous deux nous nous tiendrons aux côtés de cette chasse [sanctuaire], occulte, défendue, inviolée, dont les lampes se balancent continuellement au souffle de la prière envoyée à Dieu, et nous verrons nos vieilles prières, accoudées, fondues chacune comme un petit nuage.

«Tous deux nous nous étendrons à l'ombre de ce vivant arbre mystique, Dans la croissance mystérieuse de laquelle la colombe quelquefois se révèle tandis que chaque feuille que ses plumes touchent dit son nom intelligiblement f.4l Et moi-même, je lui apprendrai, moi-même, étendue ainsi, les chansons que je chante ici ; chansons au milieu desquelles sa voix s'arrêtera, apaisée et lente et trouvera quelque connaissance à chaque pause ou quelque nouvelle chose à connaître» «hélas ! Tous deux, tous deux, tu dis ! Oui, une tu étais avec moi, celle de jadis. Mais Dieu élèvera-t-il à l'unité infinie l'âme, dont la ressemblance avec ton âme était seulement son amour pour toi ?

«Tous deux» disait-elle, «nous chercherons les jardins où se tient la dame Marie avec ses cinq servantes, dont les noms sont cinq douces symphonies, Cécile, Gertrude, Magdeleine, Marguerite et Rosalys !

Toutes en cercle elles sont assises avec leurs cheveux noués et leurs fronts couronnés de fleurs ; Dans le beau drap blanc comme la flamme Elles tissent le fil doré pour façonner les robes de naissance de ceux qui viennent de naître, étant morts f.42 II craindra, par hasard, et sera muet : alors je poserai ma joue sur lui, et je parlerai de notre amour pas une fois fatigué ou passé ; Et la chère Mère approuvera Mon orgueil, et me laissera parler.

«Elle-même nous amènera, par la main, à celui autour duquel toutes les âmes s'agenouillent, les innombrables belles rangées de fronts entourés de leur auréole, et les anges, nous rencontrant, chanteront sur leurs cithares et leur citholes.

«Là, je demanderai au Christ Seigneur alors beaucoup pour lui et pour moi : - Seulement de vivre comme naguère sur la terre avec Amour - seulement d'être, comme alors pour un temps, pour toujours maintenant Ensemble, Moi et lui.

Elle regardait, elle écoutait et puis dit Moins triste en ses paroles que douce «Tout ceci est pour quand il viendra» . Elle cessa. La lumière perça jusqu'à elle, pleine d'anges qui s'envolaient en essaim pressé, ses yeux prièrent et elle sourit.

f.43 (Je vis son sourire). Mais bientôt leur sillon fut vague dans les sphères lointaines Et alors elle laissa tomber ses bras le long des barrières dorées et prit sa figure entre ses mains et pleura (J'entendis ses larmes). Dante Gabriel ROSSETTI, La Damoiselle élue, trad. par Maurice MAETERLINCK, [1888], manuscrit transcrit par Anne Laure VIGNAUX, « Maeterlinck traducteur des Préraphaélites», in Annales de la Fondation Maurice Maeterlinck, 1997, p. 159-163.

La Demoiselle élue Dante Gabriel Rossetti

[P 2] La demoiselle élue se penchait Sur la barre d'or du ciel Ses yeux étaient plus profonds que la profondeur Des eaux apaisées au soir Elle avait trois lys en sa main Et les étoiles en ses cheveux étaient sept.

7 Sa robe dénouée de son étreinte Des fleurs ouvrées ne l'ornaient pas, Mais une [blanche] rose du don de Marie Pour un joug bien porté; Ses cheveux qui reposaient le long de son dos Étaient jaunes comme le blé mûr.

13 D semblait qu'elle avait été un jour à peine Une des choristes de Dieu L'étonne ment ne s'en était pas encore allé tout à fait De son regard tranquille Quoiqu'à celui qu'elle abandonnait, son jour Eut coulé comme dix années.

[f° 3] (à un, c'est dix années d'années. ... Cependant maintenant et en cette place, Sûrement elle se penchait sur moi - ses cheveux Tombaient tout autour de mon visage... Rien : l'automnale chute des feuilles. Toute l'année se [dépêche].)

25 C'était le rampart de la maison de Dieu Oiï elle se tenait debout; Bâti par Dieu sur la pure profondeur Que l'espace a commencé; Si haut, qu'en regardant de là vers le bas. Elle pouvait à peine voir le soleil.

31 II est au ciel en travers du flux De l'éther. Comme un pont. Au dessous, les marées du jour et de la nuit Sillonnent de flammes et d'obscurité Le vide, si bas que cette terre semble Tourner conmie un [insecte] irrité

37 Autour d'elle, les amants, nouvellement rencon• trés [P 4] Parmi d'innombrables acclamadons d'amour Disaient à jamais entre eux Leurs nouveaux noms extasiés Et les âmes s'élevant vers Dieu Passaient près d'elle comme de grêles flammes. 43 Et toujours elle s'inclinait et se courbait hors du charme environnant Jusqu'à ce que sa poitrine eut dû rendre chaude la barre sur laquelle elle se penchait Et les lys reposaient comme endormis Le long de son bras recourbé.

49 De la place fixe du ciel elle voyait Le temps battre comme un pouls furieux À travers tous les mondes. Son regard essayait D'ouvrir sa voie dans [le golfe] l'abîme Et maintenant elle parlait comme lorsque Les étoiles chantent en leurs sphères.

55 Le soleil s'en était allé maintenant, et la lune courbe était conime une petite plume Voltigeant loin au fond de l'abîme et maintenant [f° 5] Elle parlait à travers le temps calme. Sa voix était comme la voix que les étoiles Ont quand elles chantent ensemble.

61 (Oh douce! Maintenant même, en ce chant d'oi• seau, Ses accents ne s'efforcaient-ils pas Désireux d'être écoutés ? lorsque ces cloches possédaient l'air de midi Ses pas ne s'efforcaient-ils pas d'atteindre mon côté au bas de l'escalier plein d'échos ?)

67 « Je voudrais qu'il fut venu à moi. Car il viendra », disait elle. N'ai-je pas prié au ciel, ? Sur terre, Seigneur, Seigneur, n'a-t-il pas prié ? Deux prières ne sont elles pas une force parfaite Et aurai-je peur ?

73 Lorsque l'auréole s'attache autour de sa tête Et qu'il est vêtu de blanc Je veux prendre sa main et aller avec lui Vers les profondes sources de lurnière Nous descendrons comme vers un fleuve Et nous nous baignerons la dans la vision de Dieu.

[P 6] À deux nous resterons près de cet autel Occulte, arrêté, [non] foulé. Dont les lampes sont continuellement agitées Par les prières envoyées vers Dieu Et nous verrons nos anciennes prières exaucées, [?] Chacune comme un léger nuage. 85 Tous deux nous reposerons en l'ombre de de ce vivant arbre mystique En la croissance secrète duquel [la colombe]

91 Et Moi, moi même, je [lui] apprendrai Moi même, couchée ainsi Le chants que je chante ici; que sa voix Interrompra, silencieuse et lente, Et trouvera quelque science à chaque [pause] Ou quelque chose nouvelle à savoir.

97 (Hélas!'nous deux! nous deux, dis-tu! Oui, tu étais une avec moi [f° 9] Dans le viel autrefois. Mais Dieu élevera-t-il À l'unité sans fin L'âme dont la ressemblance avec ton âme N'était [que] son amour pour toi ?)

103 « Nous deux » dis, nous chercherons les bosquets Oii est la Vierge Marie Avec ses six servantes, dont les noms Sont six douces symphonies Cécile, Gertrude, Magdeleine, Marguerite et Rosalys

109 Elles sont assises en cercles, les cheveux noués Et les fronts enguirlandés. Entremêlant le fil d'or Dans le beau tissu blanc comme une flamme [Pour] faire les robes de naissance de ceux [Qui viennent de naître en étant morts]

115 II aura peur, peut-être et sera muet Alors je reposerai ma joue sur lui, et je parlerai de notre amour Qui ne fut pas une fois intimidé ou faible. [f° 11] Et la chère Mère approuvera Mon orgeuil, et me laissera parler. 121 Elle même nous [conduira], la main dans la main À celui autour de qui toutes les âmes S'agenouillent, les claires rangées d'innombrables têtes S'inclinent avec leurs auréoles Et les anges venant à notre rencontre chanteront Sur leurs cithares et leurs citholes.

127 Alors je demanderai au Christ le Seigneur Ainsi beaucoup pour lui et pour moi : Seulement de vivre comme jadis sur [la] terre Avec Amour, seulement d'être, Comme alors pour peu de temps, pour toujours à présent Ensemble, moi et lui.

133 Elle regardait [alors], écoutait et dit alors. Moins brute que douce de ses paroles, Tout ceci est pour quand il vient. Elle se tut. La lumière frémissait à travers, elle, pleine d'anges en un vol ardent et égal. Ses yeux priaient et elle souriait. Dante Gabriel ROSSETTI, La Damoizelle bénie, trad. anonyme. Le Banquet, n° 7, février 1893, p.193-195

LE BANQUET

PUBLICATION MENSUELLE

LA DAMOIZELLE BÉNIE

La damoizelle bénie s'accoudait sur la barrière dorée des cieux ; ses yeux étaient plus profonds que la profondeur des eaux endormies vers le soir; elle tenait trois lys dans ses mains, et dans ses cheveux on comptait sept étoiles Sa robe, négligemment flottante et dégrafée, n'(?tait pas brodée de fleurs artificielles ; mais une rose blanche, présent de la vierge Marie, témoignait la pureté de ses services bienfaisants. Sa chevelure, qui tombait dénouée sur ses épaules, était dorée comme la maturité des épis. Il lui semblait qu'elle avait été parmi les séraphins de Dieu à peine l'espace d'un jour; l'étonnement et l'admiration troublaient encore dou• cement la tranquillité de son regard ; pourtant, pour ceux qu'elle laissait derrière elle, ce qui lui semblait un jour avait compté comme dix ans. (Il est un homme pour qui cela représente dix années d'années Pourtant, ici, ti cette place même, sans doute elle s'est appuyée sur moi, — et sa chevelure dénouée inondait mon visage Plus rien : la chute automnale des feuilles. — L'année entière s'envole et disparait.) C'était sur le rempart de la Demeure Divine qu'elle veillait sans cesse; sur le rempart construit par Dieu, au-dessus de la profondeur sereine ou commence l'infini de l'espace, — si haut qu'en plongeant ses regards au-dessous d'elle, elle pouvait à peine voir le soleil. Ce rempart se dresse dans les Cieux, jeté comme un pont sur les ondes de l'Éther. En bas, les fluctuations du jour et de la nuit emplissent l'espace de leur éclair ou de leurs tt'nèbres, — si bas que cette Terre semble voleter, telle qu'une mouche elïarée. LE BANQUET

Autour d'elle résonnaient les immortelles acclamations de l'Amour, et dos amants, réunis par la mort, se vantaient les doux noms de leurs conquêtes nouvelles, et les âmes qui montaient vers Dieu passaient près d'elle comme des flammes subtiles. Et toujours elle s'inclinait pour se dérober au charme qui l'entou• rait, jusqu'à ce que son sein eut réchauffé la barre où elle s'appuyait; et les grands lys gisaient comme endormis sur son bras fléchissant. Du rempart immobile des Cieux, elle voyait le Temps tel qu'une pulsation battre fiévreusement à travers les Mondes. Dans sa contem• plation, elle s'efforçait toujours de découvrir dans le goufTre son mysté• rieux sentier; et maintenant Elle parlait, comme jadis chantaient les étoiles dans les régions éthérées. Cependant le soleil s'était couché ; la boucle de la lune semblait une plume légère, qui voletait çà et là dans la profondeur lointaine de l'abîme. Et maintenant Elle parlait à travers le silence paisible del'Éther; sa voix était semblable à la voix des étoiles, quand jadis elles unissaient leurs chants harmonieux. (Ah! bien douce! Et maintenant encore, dans ce chant d'oiseau, sa douce voix ne forçait-elle pas nos oreilles à l'écouter, ravies? Quand ces clochettes divines emplissaient l'atmosphère du soir, ses pas ne s'efTor- çaient-ils point d'atteindre jusqu'à moi, franchissant les marches toutes résonnantes de ses échos?) « Je veux qu'il vienne auprès de moi •>. — disait-elle. — « Car il viendra. — N'ai-je pas prié dans les Cieux? Et sur la Terre, Seigneur, Seigneur, n'a-t-il pas aussi prié? Deux âmes qui prient ne sont-elles pas ensemble une puissance irrésistible? Dois-je trembler encore? » Quand l'Auréole ceindra immuablement sa tête et qu'il sera revêtu d'une robe blanche, je lui tendrai la main et j'irai avec lui vers les sources profondes de la Lumière, nous y descendrons comme dans les eaux d'un fleuve, et nous nous baignerons sous les regards de DieUi >' Nous nous tiendrons tous deux auprès de ce sanctuaire infrayé, inconnu, (jue nul n'a foulé jamais, dont les lampes imtnortelles exhalent vers Dieu le parfum des prières, et nous verrons nos anciennes prières, exaucées, se fondre comme des nuages légers. « Nous nous coucherons tous deux sous l'ombre de l'Arbre mystiqud de la vie. Dans sa croissance mystérieuse on ressent parfois la présence delà Colombe divine, et chaque feuille que ses ailes otitfrôlé ptoclament -on nom d'une vuls iuiiKn-icusi'. I.A DAMOIZELLË BKNIE

K Et, moi-même, étendue près de lui, je lui enseignerai les chants que je chantais ici, et quand sa voix fatiguée se reposera, étouffée, silen• cieuse, il découvrira quelque science nouvelle et contemplera les choses qui lui étaient inconnues. (« Hélas! nous deux, nous deux, disais-tu! Oui, une fois, sans doute, nous étions ensemble, une fois, hélas! bien lointaine!... Mais Dieu laissera-t-il dans une éternelle solitude, l'àme dont la ressemblance avec ton àme n'était que l'amour que tu as éveillé en moi?) « Tous deux, disait-elle, nous chercherons ensemble les allées om• bragées qu'aime madame Marie, suivie de ses cinq servantes, dont les noms sont cinq douces mélodies, Cécile, Gertrude, Magdeleine, Margue• rite et Rosalys. « Elles s'asseyent en cercle, les cheveux bouclés, le front enguir• landé; dans les légers voiles blancs, elles tissent des fils dorés tels que des flammes, et font dos robes virginales pour ceux qui viennent de naître, puisqu'ils viennent de mourir. « Il tremblera, peut-être, et restera silencieux ; alors je mettrai ma joue sur son épaule, je lui parlerai de notre amour, sans faiblesse et sans honte; et la Vierge si chère approuvera mon orgueil et me laissera parler. II Et elle-même nous conduira, la main dans la main, vers celui qu'entourent toutes les âmes agenouillées — innombrables têtes inno• centes, couronnées de leurs auréoles — et les anges autour de nous chanteront sur leurs cistrcs et leurs citoles. « Et je demanderai au Christ, notre Seigneur, cette grâce suprême pour lui et moi : — Tout simplement de vivre sur la terre comme jadiïi dans l'Amour, simplement d'être, — comme nous le fûmes quelque temps jadis — éternellement unis lui et moi. » Elle s'arrêta, contemplative; elle écouta; puis elle dit, (sa voix était tnoins triste qu'elle ne m'était douce) : « Tout cola sera, quand il viendra. » Elle se tut. La lumière frissonnante s'avançait vers clic, toute romplii' de la cohorte légère des anges. — Ses yeux priaient et elle souriait. Je la voyais sourirc. Mais bientôt leur vol dans les cicux devint vague et mystérieux. Elle entoura do ses bras» les burriùrcs dorûî's et lais«i loiulior sou visap- entre ses mains. Et alors elle pleura. Et j'entendais ses larmes.

DANTE G.\BR!EL UOSSETTI. Dante Gabriel ROSSETTI, La Demctscllc Bénie, trad. par Olivier-Georges DESTREE, in Les Préraphaélites. Notes sur l'art décoratif et la peinture en Angleterre, Bruxelles, Dietrich et cie, 1894.

LA DEMOISELLE BÉNIE

La Demoiselle bénie se pencha Le soleil était parti ; la lune recourbée. à la balustrade d'or du Ciel; était comme une petite plume Ses yeux étaient plus profonds que la profondeur flottant au loin dans l'abîme ; et voilà des eaux au soir calmées; qu'elle parla à travers l'air calme. Elle tenait à la main trois lys Sa voix était semblable à celle qu'avaient les étoiles et sept étoiles étaient dans ses cheveux. Lorsqu'elles chantaient en chceur.

Sa robe dénouée de l'agrafe à l'ourlet, (.\h I combien douce: Maintenant même, en ce chant d'oiseau nulle fleur brodée ne l'ornait, ses accents ne s'efforçaient-il pas sauf une blanche rose, don de Marie, d'être entendus avec joie? Lorsque ces cloches pour le divin service bien portée; planaient sur l'air de midi, Ses cheveux épandus sur son dos ses pieds ne luttaient-ils pas pour me rejoindre litaient jaunes comme le blé mûr. le long du résonnant escalier.)

Il lui semblait qu'un jour à peine elle avait été « Je voudrais qu'il pût venir à moi, l'un des choristes de Dieu. et il viendra » — dit-elle. L'émerveillement n'avait point encore quitté (( N'ai-jc point prié au ciel et sur la terre? son regard tranquille, Seigneur, Seigneur! a'a-t-il point prié? bien qu'à ceux qu'elle avait quittés, son jour Deux prières n'ont-elles point une force parfaite avait paru dix années. et devrais-je ressentir l'effroi?

(Et pour l'un d'eux, c'est dix années d'années, « Lorsqu'autour de sa tête l'auréole s'attachera ... Pourtant maintenant même, à cette même place et qu'il sera vétu de blanc, sûrement elle s'est penchée vers moi, ses cheveux je lui prendrai la main et irai avec lui sont tombés m'enveloppant le visage. aux sources profondes de lumière; Plus rien 1 La chute des feuilles d'automne nous y entrerons comme dans un cours d'eau et l'année fuit rapidement.) et nous nous baignerons à la vue de Dieu.

« Nous nous tiendrons auprès de cet autel. C'était sur le rempart de la maison de Dieu occulte, voilé, inviolable, qu'elle se tenait; dont les lampes sont incessamment agitées bâti par Dieu sur la claire profondeur par les prières qui montent vers Dieu; où commence l'Espace; et nous verrons nos prières anciennes, exaucées, se fondre si haut, qu'en regardant au-dessous d'elle, chacune comme un léger nuage. elle pouvait à peine voir le soleil.

« Nous nous reposerons à l'ombre Celui-ci repose dans le ciel, comme un pont de ce vivant arbre mystique, â travers les flots de l'éther; dans les rameaux duquel la présence de la colombe au-dessous, les marées du jour et de la nuit est quelquefois ressentie, sillonnent de flamme et d'ombre alors que chaque feuille touchée par ses plumes, le vide, aussi bas que le point où cette terre dit distinctement son nom. tourne en rond, comme une phalène tourmentée.

(< Et moi, moi-même, je lui apprendrai, Autour d'elle, des amants, nouvellement réunis moi-même, me reposant ainsi, dans les acclamations d'un amour immortel, les chants que je chante ici; et sa voix les répétant répétaient à jamais entre eux s'arrêtera apaisée et lente, leurs nouveau.\ noms qui les ravissaient. trouvant à chaque pause quelque connaissance Et les âmes qui montaient vers Dieu ou quelque nouvelle chose à connaître. » passaient prés d'Elle comme de fines flammes.

Elle s'inclina encore et se pencha (Hélas: nous deux, nous deux, dis-tu : en dehors du charme qui l'entourait; une fois, c'est vrai, tu fus avec moi, jusqu'à ce que son sein eût échauffé cette fois, il y a si longtemps. Mais Dieu élèvera t-il la balustrade sur laquelle elle s'appuyait, à une unité sans fln et que les lys gisent comme endormis l'âme dont la seule ressemblance avec ton âme le long de son bras courbé. était son amour pour toi?)

De la place immobile du ciel, elle voyait « Nous deux, dit-elle, nous chercherons les bosquets les pulsations du temps vibrer ardemment où est Madame Marie à travers tous les mondes. Son regard luttait encore avec ses cinq servantes, dont les noms avec le gouffre pour se frayer sont cinq douces symphonies. un sentier, et soudain elle paria comme Cécile. Gertrude, Madeleine, les étoiles lorsqu'elles chantent dans leurs sphères. Marguerite et Rosalie. « En cercle elles sont assises, les cheveux serrés en bandeaux et le front couronné; dans la belle toile blanche, comme une riamme entremêlant le fil doré pour faire les robes de naissance de ceux qui par leur mort viennent de naître.

« 11 craindra peut-être et restera muet; alors je poserai ma joue contre la sienne, et conterai noire amour sans honte et sans faiblesse; et la chère Mère approuvera ma fierté et me laissera parler.

K Elle-même nous conduira, la main dans la main, à celui autour duquel toutes les âmes s"agenouillent, innombrables têtes clair-rangées. inclinées avec leur auréole ; Et nous rencontrant, les anges chanteront sur leurs cithares et leur citoles.

« Alors je demanderai au Christ, notre Seigneur. cette grande faveur pour lui et moi, )uvoir vivre seulement comme nous vécûmes jadis sur la terre. dans l'amour, et d'être toujours maintenant, ce que nous fûmes pour peu de temps. ensemble lui et moi. »

Elle regarda, prêta l'orciUe et dit d'un ton plus doux que triste : (i Tout cela sera quand il viendra. » Elle cessa. La lumière tressaillit de son côté, remplie d'un fort vol d'anges volant à même hauteur. Ses yeux prièrent et elle sourit.

^Je vis son sourire ) Mais bientôt leur sentier Devint vague dans les sphères éloignées .\lors elle jeta ses bras le long Des barrières dorées, Laissa tomber son visage entre ses mains et pleura. (J'entendis ses pleurs.) Dante Gabriel ROSSETTI, La Damoizelle élue, trad. par Francis VIELE-GRIFFIN, Paris, La Connaissance. «Les bijoux typographiques », 1924, rééditée par Henry de PAYSAC, Tusson, Du Lerot éditeur, 1992

I.a I^atnoiselle élue

1.11 ilamniselle, hclas, se penche. VU Paix de clarté, paix de silence. Hors l'appui d'or Paradis; Sans écho vain, sans souffle otseux; Eaux calmes, ses veux de pervenche Lieux sans durée et sans distance Étants, en eux approfondis ; Où palpite vertigineux, Trois hs palissent sa main blanche, Le vol infatigable et dense Sept astres en sa tresse ourdis. Des Séraphins silencieux.

11 Sa robe, dès son sein, s 'ordonne VIII A l'entour d'elle, et dans l'extase En plis, .fans art, simples et sûrs ; D'un jeune amour éternisé. Rien qu'une rose: la Madone De nouveaux couples, phrase à phrase. /. a réservée à ses doigts purs : Jasent leur rêve inépuisé ; Sa chevelure s'abandonne. Près d'elle, flamme qui s'embrase. D'or jaune, couleur des blés mi'irs. Monte un F.sprit vers Dieu lancé.

III // lui semble, d'un jour à peine, IX De ce lieu fixe, elle peut suivre Être ange au sein du chœur des deux; Le flot du Temps qui bat et bat. Une surprise, encore humaine. De monde en monde ; l'ombre livre S'attarde au rêve de ses yeux; Passage, enfin, au tendre éclat Un jour... Voici qu'avril ramène De son regard; l'oreille est ivre Un dixième printemps joyeux. D'un chant d'étoile: elle parla !

IV Pour un seul, dix fois dix années X Penchée encore, ELlle s'incline. S'en furent... N'est-ce en ce lieu-ci Hors du cercle pur et charmant ; Que ses boucles abandonnées L'appui que presse sa poitrine F.ffleureatent mon visage, ainsi ? Doit être tiède, assurément ; Plus rien... Que les feuilles fanées Au pli de son bras se devine Qui tombent, les saisons aussi. L'éclat du grand lys somnolent.

V C'était le rempart des demeures XI (Douceur... ça, dans ce chant d'oiselle. De Dieu qui foulait son orteil; Tantôt, sa voix n 'a-t-elle ri ? Dieu jeta, sur le temps sans heures Ses pas, parmi la ritournelle Et sur l'espace, ce pont vermeil. Du carillon clair de midi. Tel, qu 'aux sphères inférieures. Note à note, comme un hruit d'aile. Elle voit, à peine, le soleil N'ont-ils descendu jusqu'ici ?)

VI /, 'arche céleste étreint le fleuve XII Le soleil choit, la lune lasse. D'élher, aux bleus flots éternels ; Comme une plume au bord du ciel. Sous lui, marée à jamais neuve. Flotte ; et Sa voix s'élève et chasse Les nuits, les jours alternent, tels Le silence immatériel ; Que, sur leur limite, s'émeuve. Le chant muet des sphères passe Terre, ton atome irréel F.ntre ses lèvres, fleurs de miel: XIII Qu 'en est-il déjà ça — dit-elle, — XX Toute en rond, dans la clairière. Son pas ne peut dévier. Ourlant le pur lin ébloui. Au ciel n 'ai-je prié, fidèle ? Elles penchent leur nuque claire. Sur terre, n 'a-t-il pas prié ? Entre leurs tresses d'or fleuri. Quel archange romprait de l'aile Sur la robe de baptistère Mon viru céleste au sien lié ? Des nouveaux nés de l'infini.

XIV Aux tempes l'auréole claire. XXI Qu'il reste coi; posant ma joue Vêtu d'un pur éclat de lin, Contre la sienne, je dirai Fers la fontaine de lumière Notre amour, clair bouquet que noue Je l'entraînerai par la main. Un doux lien simple et si vrai. Sous le regard de notre Père Que, m'approuvant. Celle qu 'on loue Nous y baigner au flot divin. Me laissera dire, à mon gré.

XXII Si que, main dans la main, la Dame Tous deux, devant l'autel de gloire. Nous mènera devant Celui Où, sans repos, la herse en feu Qu'adore, à rangs pressés de flammes. Vacille, au vent imprécatoire Le million sur qui luit Des prières monté vers Dieu ? Sa gloire. O l'accueil à notre âme Nous verrions la flamme boire Qui sonne au pur chant inouï! Le souffle ancien de notre vœu. XXIII Au Seigneur Christ, je saurai faire Nous nous allongerons à l'ombre. Ce placet pour lui et pour moi : Tous deux, de l'arbre au cœur vivant Que nous soyons, comme sur terre Où, frémissante, la Colombe Nous l'avons été sous sa loi. Se devine au long froissement Unis, à jamais, au parterre Des feuilles, dont la voix sans nombre Du Paradis, dont 11 est Rot. l.a nomme en un susurrement.

XVII FJ, sur ma lèvre qui les chante. XXIV Immobile, elle tend l'oreille ; Penché vers moi, il apprendra FJ puis : Il en sera ainsi. Les chansons d'ici; sa voix lente Quand il viendra. I. 'aube vermeille Hésitera, s'atta rdera Palpite d'un vol d'ange, si Aux pauses que l'esprit commente; Proche, qu 'elle s'en émerveille : Son âme claire comprendra ? Sourire en prière adouci !

XVIII (Hélas ! Tous deux, tous deux ! dit-elle ; XXV Je la VIS sourire... sans traces. Nous fûmes deux, un court moment ; Le vol s'efface, aux profondeurs ; Mais Dieu voudra-t-il éternelle Alors, elle étendit, S grâces. Cette unité ? Ton humble amant Sur l'appui d'or, ses bras de fleurs. N'approchera ton âme immortelle Posa sa téte en ses mains lasses, Que par son amour seulement.) FJ pleura... J'entendis ses pleurs.

XIX Nous irons à la découverte Du bosquet pâle où vient s'asseoir Dame Marie, en l'ombre verte. Parmi ses suivantes, savoir : Cécile, Gertrude, Hildeberte Et Rosalys et Belle-à- Voir. BIBLIOGRAPHIE 1

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ZOLA Emile, L'Oeuvre, [1886], Paris, Gallimard, «Folio», 1983. INDEX INDEX 1

A BELL Robert Anning 323

ADAM Paul 89, 92, 112, 195, 245, 253 BELLINI 83

ADELSWARD-FERSEN Jacques 330, 346 BENEDITE Léonce 132, 147, 149, 215, 216, 217, 218,236,326, 329 ADIEU Octave 259 BENTZON Theresa 127 AJALBERT Jean 147, 161 BENVENISTE Emile 10, 17 ALEXANDRE Arsène 303 BERENGER Henri 98, 99, 113, 142, 149 ALMA-TADEMA Lawrence 63, 66, 129, 169, 289, 309, 323 BERNHARDT Sarah 180

AMAN-JEAN Edmond-François 130, 198, 311 BERGSON Henri 111

ANANN James Craig 297 BERLIOZ Hector 204, 312

ARISTOTE 11 BERNARD Albert 191, 197, 249

ARNAY Albert BERTHO Sophie 24

ASHBEE Charles Robert 286, 297 BESNARD Albert 27, 145, 198, 199, 272, 301

AURIER Albert 147, 189, 190, 191, 193, 198, 199, BESNUS Emile 145 200, 202, 203, 207, 219, 234, 241, 296, 300, 301, 313 BIDOU Henri 328

BING Siegfried (dit Samuel) 146, 279, 299, 303 B BLAKE William 63, 130, 131 BAES Edgar 162, 287 BLANC Charles 39, 63 BAILLY Edmond 95, 227 BLEMONT Emile 58, 59 BAJU Anatole 190 BLUM Léon 84 BALFOUR Arthur 244 BLOY Léon 116 BALZAC Honoré de 89, 122 BOCCACE (Giovanni Boccaccio, dit) 46, 105, BANVILLE Théodore de 59 BOCKLIN Arnold 175, 240, 321 BARBERINO Francesco da 59 BONHEUR Raymond 118 BARBEY D'AUREVILLY Jules-Amédée 120 BOIS Jules 245, 249, 299 BARLET J.-Charles 325 BORDEAUX Henri 113 BARRES Maurice 92, 124, 125, 161, 166, 263, 342 BOTTICELLI Sandro (Sandro di Mariano Filipepi, BARTHES Roland 8, 12 dit) 54, 56, 62, 85, 126, 128, 143, 159, 176, 178, 180, 197, 266, 290, 319, 324, 326, 330, 346 BASHKIRTSEFF Marie 116, 124 BOUCHOR Maurice 298 BATAILLE Henri 260 BOUCHOT Henri 248 BAUDELAIRE Charles 19, 21, 25, 26, 54, 56, 60, 73, 108, 122, 123, 127, 143, 176, 183, 204, 205, BOUGUEREAU William 170 206, 236, 241, 251, 296, 314, 327, 342, 343 BOUILLON Jean-Paul 20 BAXANDALL Michael 16 BOULLAN Abbé Joseph 249 BAZALGETTE Léon 309 BOURDEAU Lucien 242 BEARDSLEY Aubrey 4, 245, 306 BOURDIEU Pierre 16, 204 BEAUBOURG Maurice 100, 253, 284 BOURGES Elémir 223 BEBIESCO Georges 22 INDEX 2

BOURGET Paul 72, 77,- 82, 83, 84, 85, 87, 88, 89, The Wine ofCirce 56, 57, 184, 329 90, 92, 97, 98, 124, 127, 141, 142, 143, 152, 208, 221,252,273,277, 309,341 BURNE-JONES Georgiana 129

BOUSSOD-VALADON (Galerie) 76, 312 BURNE-JONES Philip 323

BOUYER Raymond 199, 211, 257, 307, 310, 311, BURTY Philippe 55, 56, 57, 65 318, 325, 340, 346 BUXTON FORMAN H. 58 BREUGHEL (Pieter, dit l'Ancien) 26 BYRON Georges Gordon Noël (dit Lord) 256 BRETT John 44 C BROUEZ Femand 167 CABANEL Alexandre 35, 120, 121,311 BROWN Ford Madox 30, 31, 34, 38, 45, 51, 61, 62, 64, 78, 79, 92, 169, 170, 173, 232, 255, 256, CAILLEBOTTE Gustave 216 257, 279, 305, 314, 320, 323, 324, 343 GALONNE Alphonse de 48 BROWNING Robert 58 CAL VERT Edward 131 BRUCKMULLER-GENLOT Danielle 6 CAMERON Julia Margaret 232 BRUNETIERE Ferdinand 100 CARLYLE Thomas 30 BRYULLOV Karl 336 CARPACCIO Vittore 83 BUET Charles 275, 345 CARPEAUX Jean-Baptiste 299 BUCHANAN Robert 60, 95 CARR Joseph Comyns 66 BULWER-LYTTON Edward, 32 CARRIERE Eugène 190, 196, 234, 312 BURNE-JONES Edward J, 3, 4, 5, 6, 52, 53, 54, 55, 56, 63, 64, 66, 67, 68, 69, 70, 73, 77, 78, 79, CARRINGTON Fitz Roy 62 80, 81, 83, 84, 85, 86, 93, 104, 105, 106, 110, 111, 112, 114, 124, 126, 127, 128, 129, 130, 131, 132, CARTON DE WL\RT Henry 286, 292, 299 133, 134, 136, 138, 139, 140, 142, 143, 146, 147, 148, 149, 150, 155, 156, 159, 169, 171, 173, 174, CASTAGNARY Jules-Antoine 75 175, 178, 179, 180, 181, 182, 184, 186, 200, 214, 215, 216, 217, 218, 228, 230, 231, 232, 236, 240, CASTERAS Susan P. 3 241, 242, 243, 245, 247, 248, 250, 251, 252, 257, 259, 260, 261, 262, 265, 266, 268, 272, 273, 277, CAVALCANTI Guido 59, 60 278, 281, 282, 283, 289, 290, 291, 292, 293, 297, 298, 299, 301, 305, 306, 307, 308, 309, 310, 311, CEZANNE Paul 19, 77, 145 312, 313, 314, 317, 318, 319, 320, 321, 324, 325, 326, 327, 328, 329, 330, 335, 336, 341, 343, 344, CHABAS Maurice 239 345, 346, 347, 348 Baronne Deslandes 307, 318 CHARBONNEL Abbé Victor 299, 321 The Beguiling of Merlin 63, 172, 273 The Briar Rose Séries 54, 173, 184, 218, 258, 259, CHARCOT Jean-Martin 90 260, 299 Le Chant d'amour 173, 217, 232, 257, 261 CHASSERL\U Théodore 131 The Days of Création 262 The Depths of the Sea 242, 243, 248, 266, 290, CHATEAUBRIAND François-René 89 302 The Dream of Launcelot at the Chapel of the San CHAUSSON Ernest 298 Graal 329 Golden Stairs 182, 218, 228, 266, 281, 282, 289, CHENAVARD Paul-Marc-Joseph 50, 119 347 King Cophetua and the Beggar Maid 80, 112, 129, CHESNEAU Ernest 41, 47, 49, 50, 51, 78, 79, 123, 131, 132, 133, 135, 136, 137, 139, 140, 143, 175, 125, 141 181, 214, 215, 217, 230, 232, 268, 324, 336, 342 Love among the Ruins 266, 308, 309, 311, 323, 345 CHEVREUL Eugène 194 The Mirror of Venus 283 The Séries 242, 243, 244, 292, 302, 311 CHEVRILLON André 150, 171, 257, 273, 345 Philip Comyns Carr 242 The Prioress's Taie 329 CIAMBERLANI Albert 240 Pygmalion 54 Sponsa di Libano 321 CIMABUE (Cenni di Pepo, dit) 60, 78, 219 The Wheel of Fortune 215, 216, 232, 244, 323 INDEX 3

CLAIR Jean, 7 DELACROIX Eugène 19, 25, 26, 34, 37, 147, 204, 251, 327 CLARETIE Jules 83,318 DELAROCHE Achille 226 CLAUDEL Paul, 23 DELERM Philippe 1 COLLINSON James 29 DELEVOY Robert L. 4 COLLINS Charles Allston 33, 309 DELVILLE Jean 233, 234, 239, 240, 305, 321, COMBAZ Gisbert 297 322, 323, 327, 344, 346

CONRARDY Charles 348 DEMOLDER Eugène 175, 179, 209, 210, 230

COPE Charles West 30 DENIS Maurice 95, 147, 181, 189, 197, 198, 227, 235,238,245,311 COPPEE François 166 DE RUDDER Arthur 197 CORNELIUS Peter von 30 DES GACHONS Jacques 312 COROT Jean Baptiste Camille 64, 327 DESLANDES Madeleine 307, 346 COURBET Gustave 34, 37, 42, 43, 44, 46, 64, 65, 68, 85, 150, 322, 322, 325 DES OMBL\UX Maurice 209, 320

COUSIN Victor 204 DESJARDINS Paul 156

COUVE Clémence 118, 120, 121, 123, 124, 143, DESTRANGES Etienne 228, 253 292 DESTREE Jules 164, 169, 174, 209,213,231,286 CRACO Arthur 299 DESTREE Olivier-Georges 157, 169, 174, 229, CRANE Walter 55, 61, 63, 64, 66, 129, 146, 149, 255, 256, 257, 267, 285, 286, 291, 292, 293, 294, 154, 159, 180, 181, 184, 223, 229, 230, 233, 255, 295, 296, 297, 298, 304, 320, 324, 325, 344 265, 279, 293, 294, 297, 303, 305, 320, 323, 324, 343, 345 DICKENS Charles 32

CRARY Jonathan 41 DIDEROT Denis 19

CRIVELLI Carlo 129 DIETRICH (éditeur) 228, 229, 267, 287, 291, 293, 294, 321,326, 344 D DONATELLO (Donato di Betto Bardi, dit) 154 DALI Salvador 1 DONNAY Auguste 240 348 DALAND 176 DOUDELET Charles 240 DALLENBACH Lucien 25 DANTE ALIGHIERI 59, 60, 85, 95, 105, 120, 123, DOUMIC René 252 149, 169, 232, 240, 271, 295, 311 DOVE Heinrich-Wilhelm 246 DAN VILLE Gaston 331 DOWSON Ernest 291,314 DAUDET Léon 331 DUBERNARD-LAURENT Annie 5, 335 DAUMIER Honoré 145 DU BOIS Paul 297, 299 DAVIS Louis 287 DUBOSC DE PESQUIDOUX 64 DEBUSSY Claude 95, 227, 228, 269, 282, 286, 342 DU CAMP Maxime 36

DEBUSSY Alfred 95 DUJARDIN Edouard, 71, 92, 226, 342

DECAUDIN Michel 306 DULLAERT Maurice 275, 320

DEGAS Edgar 208 DURAND-RUEL (Galerie Paul) 76, 249

DEGOUVE DE NUNCQUES William 177 DURANTY Edmond 64

DEGROUX Henri 181 DURER Albrecht 1 INDEX 4

DURET Théodore 66, 67, 68, 69, 79, 80, 81, 82, GAUGUIN Paul 5, 77, 147, 149, 190, 191 199, 141 229, 289, 296, 300, 335

DYCE William 30, 40 GAUTIER Théophile 35, 37, 38, 46, 54, 59, 68, 73, 95, 127, 143, 178, 224, 314, 327, 341, 343 E GEFFROY Gustave 147, 218, 249, 311 EDMOND-LOUIS 233 GENETTE Gérard 334 ERASME Didier 240 GERMAIN Alphonse 146, 147, 163, 194, 195, 196, 197, 200, 219, 247, 254, 300, 313, 344 ESCHYLE 185 GHIL René 148, 153,227,256 ELSKAMPMax 306 GHIRLANDAJO (Domenico di Tommaso Bigordi, ENSOR James 304 dit) 159 EPHRUSSI Charles 130 GILBERT Eugène 294 ERNST Alfred 243 GILKIN Iwan 159, 164, 166, 183, 229, 321 ETHERINGTON Lucy N. 79 GILSOUL Robert 167 F GIORGIONE (Giorgio da Castefranco, dit) 16, 53, 335 FABRY Emile 297 GIOTTO 60, 78, 219, 226, 240, 324 FANTIN-LATOUR Henri 33, 34, 216, 248, 312 GIOVANNI Benvenuto di 221 FAURE Gabriel 183 GIRAUD Albert 209,321 FENEON Félix 77, 89, 100, 114, 190, 194, 198, 246, 344 GOETHE Johann Wolfgang von 149 FIERENS-GEVAERT Hippolyte 240 GOFFIN Arnold 27, 179, 212, 259, 297, 324, 325 FILIGER Charles 239, 249 GOLDWATER Robert 3 FINCH Willy 287 CONCOURT Edmond 116, 280 FLAT Paul 225 CONCOURT Edmond et Jules 11, 12, 35, 88, 90, 100, 220, 264, 325 FONTAINAS André 136, 251, 295, 296, 304, 323, 328,342, 347 GOSSE Edmund314 FONTAINE André 169 GOZZOLI Benozzo (Benozzo di Lèse, dit) 324 FORT Paul 185,223 GOURMONT Rémy de 92, 198, 205, 252 FOUQUIER Marcel 311 GRACQ Julien 11,24 FOURCAUD Louis de 75 GRASSET Eugène 294 FRA ANGELICO ( Guido dit Pietro, en religion GREENAWAY Kate 66, 154, 159, 181, 231 Fra Giovanni da Fiesole) 58, 159 GREUZE Jean-Baptiste 19 FRAMPTON George 287, 297 GRIMM Jakob et Wilhelm 258 FRITH WiUiam Powell 69 GUERARD Henri-Charles 103 G GUILLERM Jean-Pierre 94 GADDA Carlo Emilio 11 GUINEZELLI Guido 59 GALLE Emile 240, 263, 286 H GAMBETTA Léon 75 HADJINOCOLAOU Nico GAMBONI Dario 16, 17, 21, 186, 266, 204 HAGSTRUM Jean H., 19 INDEX 5

HALL Christopher W. 287 HUYSMANS Joris-Karl 16, 23, 24, 65, 66, 68, 71, 72, 76, 77, 78, 90, 91, 100, 127, 132, 134, 141, 143, HALLAYS André 329 150, 180, 201, 207, 208, 220, 284, 337, 341, 344,

HANKAR Paul 297 HYMANS Louis 167

HARTMANN Eduard von 87 I

HASKELL Francis 15 IBSEN Henrik 167, 197, 331

HAUSEROtto 167 IMAGE Selwyn 230, 287, 297

HAWKINS Louis Welden 227, 288, 313 INGRAM John 53

HEINE Heinrich 149 INGRES Jean-Auguste-Dominique 35, 37, 131 HEINICH Nathalie 16 J HENNEQUIN Emile 96, 100, 102, 113, 142 JACQUES Léon HENNER Jean-Jacques 145 JALOUX Edmond 87 HENRY Charles 114, 194 JAMES Henri 262 HENRY Marjorie Louise 222 JANMOT Louis 282 HERDER Johann Gottfned 30 JOBERT Barthélémy 6 HEREDIA José-Maria de 166 JOHNSON Lee Mckay 204 HEROLD André-Ferdinand 155, 253, 259 JOUFFROY Théodore 204 HEUZEY Jules Philippe 156 JUNOD Philippe 14, 17, 334, 348 HOEKLéo H, 18,20 K HOFFMANN Emst Theodor Wilhem Amadeus KAHN Gustave 5, 138, 139, 143, 148, 149, 164, 149 203, 226, 252, 253, 258, 267, 268, 275, 301, 340, 347 HOLBEIN Hans 240 KANDINSKY Wassily 307 HOLLYER Frederick 84, 232, 297 KEARNS James 5 HOMERE 22 KEATS John 26, 31, 48, 50, 73, 96, 136, 181, 291, HONNIGHAUSEN Lothar 62 340 HOOD Thomas 181 KHNOPFF Femand 121, 171, 175, 198, 228, 229, 230, 231, 232, 234, 238, 239, 240, 259, 288, 289, HORACE 8, 69 297, 299, 305, 320, 321, 328, 336, 344, 345 HORNE Herbert P. 230, 291, 293 KHNOPFF Georges 159, 169 HOUSMAN Laurence 297, 313 KIBEDI-VARGA Aron, 13, 18, 19, 25, 347 HOWELL Charles Augustus 87 KLINGSOR Tristan 260 HUGHES Arthur 39, 48, 199, 279, 237 KNOWLES Dorothy 4 HUMIERES Robert d'260 KRAINS Hubert 209 HUNT John Dixon5, 313 KRANZ Gisbert 25, 26 HUNT William Holman 29, 31, 32, 33, 34, 35, 38, KRIEGER Murray 25 39, 40, 44, 47, 48, 50, 51, 54, 56, 57, 64, 65, 78, 79, 103, 104, 105, 184, 197, 237, 272, 279, 298, KRYSINSKA Marie 164 305,313,341

HURET Jules 47, 91, 114, 149, 166 L

LABORDE Léon de 34 INDEX 6

LAFARGUE Marc 329 LUND Hans 12

LAFENESTRE Georges 20, 130, M LAFORGUE Jules 159, 164, 183,203 MACKAIL J. W. 183 LAHOR Jean (Henri Cazalis) 134, 138, 143, 257, 260,279 MACKINTOSH Charles Rennie 263

LAMARTINE Alphonse de 327 MACLISE Daniel 30

LANE John 286, 293 MAC-MAHON Edme Patrice Maurice 75

LE BARC DE BOUTTEVILLE Louis 143 MAETERLINCK Maurice 95, 125, 156, 157, 158, 159, 162, 167, 168, 179, 181, 182, 183, 184, 185, LEBLANC Georgette 286, 298 186, 197, 243, 284, 299, 304, 305, 314, 321, 343, 346, 347 LECLERQ Julien 140, 269, 288, 302 MAILLAT Henriette 119 LECOMTE Georges 147, 186, 220, 230, 279, 329 MALLARME Stéphane 5, 16, 33, 70, 73, 114, 115, LEE Vemon 127 119, 134, 143, 148, 151, 180, 181, 185, 187, 197, 213, 214, 227, 228, 247, 251, 264, 296, 306, 307, LE GALLIENNE Richard 291, 314 334, 348

LEGROS Alphonse 33 MALORY Thomas 59

LEIGHTON Frederick 52, 66, 129, 169, 216, 289, MANET Edouard 5, 34, 35,65, 131, 145, 321,323 MANTEGNA Andréa 54, 61, 85, 129, 176 LEJAY Julien 325 MANTZPaul 20,38, 40, 132 LEJEUNE Emile 324 MARIS Mathieu 213 LEMAITRE Jules 156 MARTIN Henri 248, 313 LEMMEN Georges 229, 230, 232, 280, 291, 348 MARX Roger, 75, 145, 147, 307, 312 LEMONNIER Camille 179, 208 MATHEWS Elkin 286, 293 LENTINO Jacopo da 59, 61 MATHIEU Pierre-Louis 4 LEPRIEUR Paul 132, 215, 244, 317 MAUCLAIR Camille 27, 109, 131, 143, 146, 148, LESSING Gotthold Ephraïm 11, 43 149, 168, 170, 175, 177, 178, 185, 187, 197, 198, 199, 200, 210, 220, 223, 227, 241, 246, 252, 269, LETHEVE Jacques 4 280, 284, 296, 301, 302, 309, 313, 315, 330, 342, 343, 346 LEVEQUE Auguste 240 MAUPASSANT Guy de 100, 119, 245 LEVY-DHURMER Lucien 319, 325 MAURRAS Charies 160, 165, 166, 338 LEYLAND Frederick 84, 215, 316, 317 MAUS Madeleine Octave 287 LEYS Henri 255 MAUS Octave 170, 174, 229, 286, 305, 328 LINDSAY Sir Coutts 66 MAX Gabrielle 338 LIPPI Filippo 58 MAXWELL James Clerk 246 LORMEL Louis 260 MAZEL Henri 166, 210 LORRAIN Jean 77, 127, 128, 139, 140, 143, 244, 245, 258, 259, 260, 303, 310, 309, 337, 343, 345 MEISSONIER Ernest 35

LOSTALOT Alfred de 78 MELLERY Xavier 288

LOTI Pierre 116 MEMLING Hans 61, 62, 221, 304, 324

LOTMAN Youri M. 336 MENDES Catulle 116, 258

LOUYS Pierre 27, 228 MERIMEE Prosper 43, 44, 105 INDEX 7

MERKI Charles 191,253 MOUREY Gabriel 119, 120, 228, 245, 246, 247, 257, 267, 268, 273, 275, 276, 277, 278, 279, MERRILL Smart 27, 153, 156, 164, 221, 222, 251, 281, 285, 293, 294, 303, 304, 319, 340, 344 316, 347 MUHLFELD Lucien 254 METZYS Quentin 180, 324 MUNTZ Eugène 20 MEUNIER Constantin 297 N MICHEL André 325 NADAR (Félix Toumachon, dit) 65, 100 MICHEL-ANGE (Michelangelo Buonarroti, dit) 72 NATANSON Thadée 147, 253, 280

MICHELET Emile 122 NION François 163, 164

MILLAIS John Everett 2, 29, 31, 32, 33, 34, 35, NORD AU Max 184, 206, 218, 252, 253, 343 38, 39, 40, 47, 48, 50, 54, 57, 63, 64, 72, 78, 79, 83, 129, 132, 183, 197, 237, 289, 309, 314, 320, NORDLINGER Marie 245 323,341 o MILSAND Joseph 45, 68 OLIN Pierre-Marie 229 MINNE Georges 181,229 OSBERT Alphonse 313 MIRBEAU Octave 77, 125, 126, 147, 162, 187, 189, 190, 307, 308, 309, 310, 319, 342, 345 OVERBECK Friedrich 30 MOCKEL Albert 150, 151, 152, 154, 156, 159, P 179, 181, 182, 185, 196, 214, 222, 229, 271, 326, 333,338,339, 348 PALMER Samuel 131 MONET Claude, 145, 187, 189, 197, 199, 204, PASCALIS Raoul 120 335

MONOD L. H. 313 PATER Walter 54,204,314

MONTALBAN Manuel Vasquez 2 PATMORE Coventry 59 PELADAN Joséphin , 77, 92, 116, 118, 119, 120, MONTALD Constant 240 121, 122, 123, 124, 143, 146, 147, 164, 188, 189, 194, 202, 203, 208, 218, 219, 233, 234, 235, 236, MONTESQUIOU Robert de 27, 78, 116, 146, 180, 237, 238, 239, 242, 245, 249, 250, 267, 276, 282, 206, 245, 257, 262, 263, 264, 265, 266, 286, 297, 284, 290, 298, 300, 302, 313, 321, 322, 323, 344 303,308,317,319, 345, 347 PELLETIER Abel 113 MOORE Albert 4, 55, 69, 323 PERRAULT Charles 258 MOREAS Jean 90, 98, 148, 153, 166, 180, 185, 186, 188, 191, 193, 197, 224, 234, 236, 237, PERRIER Charles 38 302, 306, 343, 345 PERUGIN (Pietro di Cristoforo Vannucci, dit ) 48, MOREAU Gustave 5, 35, 65, 66, 77, 83, 104, 112, 326 115, 122, 124, 127, 128, 129, 130, 131, 132, 134, 136, 143, 150, 156, 159, 171, 175, 180, PETIT Georges 76, 121,301 193, 196, 197, 201, 204, 206, 215, 224, 236, 247, 249, 267, 268, 284, 296, 302, 315, 329, PEYRE Roger 242 335,336,337 PFORR Franz 30 MORHARDT Mathias 115 PICA Vittorio214, 345 MORICE Charles 148, 185, 204, 251, 344 PICARD Edmond 229, 230, 286, 287, 298, 299, MORISOTBerthe 187 305 MORGAN Evelyn de (Evelyn Pickering) 173 PICARD Georges 287 MORRIS William 52, 53, 54, 55, 59, 61, 84, 104, PICARD William 229, 298 129, 146, 158, 162, 167, 183, 199, 215, 223, 229, 230, 256, 262, 277, 279, 286, 292, 294, PICHOT Amédée 167 297, 299, 303, 305, 312, 319, 324, 325, 328, PIERRE José 6 329, 343, 346, 34 INDEX 8

PILON Edmond 311 REMACLE Adrien 47

PISSARRO Camille 190, 207, 249 REMBRANDT (Rembrandt Harmensz Van Rijn, dit) 235 PLATON 149 RENAN Ary 121,236, 246,311,313 POE Edgar Allan 61, 87, 149, 183, 238, 245, 283, 288, 302 RENCY Georges 178

POICTEVIN Francis 89 RENOIR Auguste 190

POINT Armand 27, 147, 198, 199, 214, 220, 223, RETTE Adolphe 159, 160, 165, 210, 306 234, 301, 319 REY Jean-Michel 246 POTTIER Edmond 218, 235 REYNOLD Gonzague de 115 POTVIN Charles 157 RIBOT Théodule 87 POUCHET Georges 51 RICKETTS Charles 279, 313, 315 PRAZ Mario 17 RIFFATERRE Michael, 22, 23, 24, 26, 27 PRINSEP Val 129 RILKE Rainer Maria 26 PROUST Antonin 75, 130, RIMBAUD Arthur 34, 164 PROUST Marcel 45, 204, 245 RIPA Cesare 53 PROUVE Victor 240 RITTER William 7, 115, 116, 117, 142, 290, 294, PRUD'HON Pierre-Paul (Pierre, dit) 64 295, 297, 320, 342 PUGINA.W.N. 30 ROCHEFOUCAULD Antoine de 249 POUCHKINE Alexandre Sergueievitch 336 ROCHEGROSSE Georges-Antoine 199, 260, 301 PUVIS DE CHAVANNES Pierre 35, 59, 77, 104, 124, 128, 147, 152, 156, 183, 193, 195, 197, 205, ROD Edouard 7, 84, 92, 100, 101, 103, 104, 105, 215, 234, 236, 237, 240, 247, 249, 250, 251, 268, 106, 108, 109, 110, 111, 113, 114, 124, 142, 143, 288, 296, 299, 302, 306, 312, 312, 321, 335, 337, 171,218,244, 269,311,312,342 339 RODENBACH Georges 122, 152, 156, 221, 243, 271, 304, 305, 306, 336, 338, 343 Q RODIN Auguste 189 QUATREMERE DE QUINCY (Antoine Chrysostome, dit) 204 ROLIN Olivier 3

QUESNEL Léo 78 ROMAN Julien 323

QUILLARD Pierre 155, 221, 222, 223 ROOD Ogden 194, 246

QUINCEY Thomas de 136 ROPS Félicien 116, 150, 175, 180, 208, 230, 306

R ROSSEL Virgile 161

ROSSETTI Christina 59, 230, 238 RACHILDE (Marguerite Aymery, dite) 164, 260 ROSSETTI Dante Gabriel 1, 4, 5, 19, 29, 31, 32, RADIOT Paul 224 33, 34, 38, 44, 51, 52, 53, 54, 55, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 66, 67, 68, 70, 73, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 85, RAMBOSSON Yvanhoë 116, 238, 239, 242 86, 87, 88, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 101, 104, 106, 107, 108, 109, 111, 112, 116, 117, 118, 119, 120, RAPHAËL (Raffaello Sanzio, dit) 81,18 122, 123, 124, 125, 126, 141, 142, 143, 167, 171, REDON Odilon 16, 102, 130, 150, 176, 180, 181, 173, 176, 178, 180, 18, 184, 185, 199, 215, 221, 188, 204,211,212,213,240, 335 227, 228, 229, 231, 232, 237, 253, 256, 257, 261, 268, 272, 277, 281, 282, 283, 285, 291, 292, 294, REGNIER Henri de 135, 136, 143, 151, 152, 153, 296, 298, 305, 309, 313, 314, 315, 316, 317, 320, 154, 155, 185, 196, 223, 243, 249, 286, 319, 332, 321, 323, 333, 335, 337, 338, 339, 340, 341, 342, 335,336,337 344, 346, 347 Astarte Syriaca 81, 108, 295 REGOYOS Dario de 171 INDEX 9

Beata Beatrix 181, 257; 269, 272, 277, 280, 283, SHAKESPEARE William 3, 37, 38, 46, 136, 159, 285,303, 339 177, 185,256, 261,340 The Blessed Damozel 81, 94, 95, 97, 98, 107, 108, 123, 143, 261,269, 311 SHANNON Charles 279, 313, 315 Bocca Baciata 53 Found 44 SHELLEY Percy Bysshe 96, 101, 136 The Girlhood ofMary Virgin 32, 61, 309 LadvLilith 94. 108. 109 SIDDAL Elizabeth 1, 3, 60, 87, 95, 104, 120, 232, MonnaRosa 313,314,315,316,317 285 La Pia de Tolomei 183, 347 Venus Verticordia 94 SIGNACPaul 249

ROSSETTI William Michael 29, 33, 79, 92, 95, SIGNORET Emmanuel 226 118, SIZERANNE Robert de la 45, 129, 185, 237, 260, ROTHENSTEIN William 314 267, 268, 270, 271, 272, 273, 276, 303, 320, 345 ROUDAUT Jean 13 SODOMA (Giovanni Antonio Bazzi, dit il) 208 RUBENS Pierre Paul 26, 179, 304 SOLLERS Philippe, 23, 24 RUSKIN John 32, 38, 43, 44, 46, 47, 49, 51, 54, 61, 68, 69, 79, 85, 105, 169, 197, 204, 223, 237, SOLOMON Simeon 55, 129, 169, 323 252,270, 290,319,323,340,341 SOULIER Gustave 180, 225, 320 S SPARTALI Maria 55 SAINTE-BEUVE Charles Augustin 99 SPENCER-STANHOPE John Roddam 63, 64, 66, SAINT-SAENS Camille 205 173

SAMAIN Albert 118, 178, 226, 338 STANHOPE FORBES Elizabeth 321

SANDYS Frederick 63 STEPHENS George Frederick, 29, 32

SARRAZIN Gabriel 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, STEVENS Mary Anne 4 100, 101, 103, 104, 107, 124, 142, 143, 152, 171, 227, 244, 342 STEVENSON Macauley 321

SATIE Erik 282 STIEVENART Pol 323

SAUNIER Charles 312 STOTT William 321

SCHEFER Jean-Louis 9 STRINDBERG August 167

SCHLOBACH Willy 171, 174, 175, 176, 177, 228 STRUDWICK John Melhuish 129, 173

SCHONGAUER Martin 159 SULLY PRUDHOMME (René François Armand Prudomme, dit), 59, 181 SCHOPENHAUER Arthur 227, 241 SUMMER Heywood 297 SCHUMANN Robert Alexander 312 SWINBURNE Algemon Charles 33, 54, 55, 58, 96, SCHURE Edouard 245, 283, 284, 323 98, 101, 119, 167, 181, 183, 184, 197, 237, 245, 252,292,314, 330,335 SCHWABE Carlos 234, 319, 348 SYMONS Arthur 4, 169, 314 SCOTT David 333 SYMONDSI A. 316 SCOTT William Bell 45, 59, 62 T SEON Alexandre 194, 196, 217, 220, 234, 237, 239, 300, 313 TAILHADE Laurent 226

SERUSIERPaul 197, 224 TAINE Hippolyte 47, 73, 98, 102, 160, 167, 200, SEURAT Georges 5, 42, 77, 145, 190, 194, 204, 201,202, 203,204,219, 291 268, 335 TANCREDE DE VISAN (Vincent Biétrix, dit) 9 SETTIS Salvatore 16

SEVERIN Femand 178, 229 INDEX 10

TENNYSON Alfred 46, 59, 129, 133, 261, 273, VERLAINE Paul, 34, 100, 156, 185, 195, 197, 291,293,340, 343,347' 207, 227,313,314,317

THEVENIN Léon 325 VERLANT Ernest 231, 239

THORE Théophile 37, 40, 41, 42, 43, 248 VERNET Horace, 37

TIBERGHIEN Paul 229, 291 VERONESE Paulo 222

TISSOT James 66 VIANE Charles 323

TITIEN (Tiziano Vecellio, dit) 23, 53 VIELE-GRIFFIN Francis 5, 70, 98, 151, 152, 153, 154, 164, 196, 226, 306, 314, 335, 339 TOPFFER Rodolphe 115 VIGNIER Charles 7, 114, 131, 142 TOOROP Jan 169, 171,288 VINCI Léonard de 94, 121, 180, 189, 335 TRACHSEL Albert 239 VILLIERS DE L'ISLE-ADAM Auguste de 172, TRARIEUX Gabriel 259 180,313, 321

TRIGGS Jeffrey Allan 26 VILLON François 118

u VOISINS G. de 331

UZANNE Octave 116, 123, 196 VOLLARD Ambroise 76

V VOGUE Eugène-Mechior 98, 111, 142, 218

VORAGINE Jacques de 221 VALERE CILLE 180, 259, 321, 326, 327 VOUILLOUX Bernard, 13, 24 VALERY Paul 11,228,259, 334, VUILLARD Edouard 197 VALETTE Alfred 91, 112

VALLOTTON Félix 115, 249 W

VAN DE KERCKHOVE Fabrice 347 WAGNER Richard 77, 100, 131, 142, 149, 154, 156, 180, 205, 242, 248, 265, 312, 327, 342 VAN DER STAPPEN Franz 297 WAHL François 10, 12 VAN DE VELDE Henry 229, 254, 255, 280, 286 WALLIS Henry 39, 44, 48 VAN EYCK Jan 180, 221, 324, 326 WAPPERS Gustave 31 VAN GOGH Vincent 16, 77, 190, 207 WATERHOUSE John William 184, 263, 323 VAN LERBERGHE Charles 14, 158, 159, 162, 167, 168, 178, 179, 180, 181, 183, 229, 288, WATTS Georges Frederick 4, 48, 63, 64, 73, 78, 299, 304, 305, 338, 339, 343, 346 80, 83, 129, 136, 149, 169, 173, 174, 181, 183, 199, 216, 232, 236, 268, 272, 279, 288, 292, 298, VANOR Georges 112, 148, 153 305,314,320,321,323,325, 343

VAN RYSSELBERGHE Théo 249, 294 WEBB Philip 53

VEBER Pierre 331 WHEATSTONE Charles 41

VECCHIETTA (Lorenzo di Pietro, dit) 221 WHISTLER James Abott McNeill, 27, 34, 53, 58, 67, 69, 79, 84, 104, 129, 139, 152, 170, 173, 177, VELASQUEZ (Diego Rodriguez Da Silva y 188, 196, 207, 215, 247, 262, 315, 316, 318, 341, Velasquez) 235 347 VENTURI Lionello 20 WIERTZ Antoine 173 VERDAVAINNE Georges 133, 175 WILDE Oscar 1, 2, 23, 34, 110, 169, 170, 263, VERHAEREN Emile 122, 123, 154, 155, 156, 163, 286,316,330, 346 168, 169, 171, 172, 173, 175, 176, 177, 179, 222, 226, 229, 230, 231, 255, 256, 289, 294, 298, 299, WOOLNER Thomas 29, 33, 59 304,305,312, 321,334, 343 WYZEWA Teodor de 98, 100, 111, 114, 115, 128, 142, 165, 195,213,250, 339, 345 INDEX 11

Y z YEATS William Butler 291,315 ZOLA Emile 19, 91, 100, 122, 188, 220, 235, 34 «il'