Les Maréchaux De Napoléon III : Leur Famille Et Leur Descendance
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Les deux bâtons de maréchaux qui ornent la couverture, évoquant l'un la Deuxième république, l'autre le Second empire, sont une composition de François Demartini. LES MARÉCHAUX de NAPOLÉON III DU MEME AUTEUR Les enfants naturels de Louis XV. Etude critique. Biographie. Descendance. 1953. Epuisé. Le sang des Bonaparte, préface de Raoul de Warren. 1954. Epuisé. Les maréchaux du 1er Empire, leur famille et leur descendance. 1957, préface d'Antoine Bouch alias Philippe du Puy de Clinchamps (ouvrage couronné par l'Académie française). Epuisé. Carnet des familles nobles ou d'apparence en 1956. 1957. Epuisé. Carnet des familles nobles ou d'apparence en 1957. 1958. Epuisé. Carnet des familles nobles ou d'apparence en 1958. 1959. Les princes et ducs du 1er Empire, non maréchaux, leur famille et leur descen- dance. 1959, préface de Marcel Dunan, de l'Académie des sciences morales et politiques (ouvrage couronné par l'Académie des sciences morales et politiques et l'Institut international de généalogie et d'héraldique de Madrid). Epuisé. Carnet des familles nobles ou d'apparence en 1959. 1960. Les maréchaux de la Restauration et de la Monarchie de juillet, leur famille et leur descendance, préface de Paul Fleuriot de Langle. 1962. Epuisé. Table de l'Intermédiaire des chercheurs et curieux (1951-1960). 1962. Epuisé. Rainier III est-il le souverain légitime de Monaco ? Etude de droit dynastique, 1964. Epuisé. La descendance naturelle de Napoléon [er. Le comte Léon. Le comte Walewski, préface du docteur Paul Ganière. 1964. Epuisé. Les prétendants aux trônes d'Europe, préface de Monsieur le duc de Castries, de l'Académie française. 1967. Epuisé. Los pretendientes a los tronos de Europa. 1970. Les Say et leurs alliances. L'étonnante aventure d'une famille cévenole, préface d'André Chamson, de l'Académie française. 1971 (ouvrage couronné par l'Académie française ; prix de l'Association Les pays protestant, 1972). Epuisé. Les Laborde de Monpezat et leurs alliances. 1975. JOSEPH VALYNSEELE LES MARÉCHAUX DE NAPOLÉON III LEUR FAMILLE ET LEUR DESCENDANCE Préface du professeur JEAN TULARD président de l'Institut Napoléon 8, RUE CANNEBIÈRE PARIS XIIe IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE CINQUANTE EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS DE I A L SUR PAPIER INGRES MBM ARCHES SIGNÉS PAR L'AUTEUR ET DÉDICACÉS AU NOM DES SOUS- CRIPTEURS Droits de traduction et de reproduction réservés pour tous pays. ISBN 2-901065-02-3 Au baron Edouard de Nervo, dont le rôle a été considérable dans le renouveau des études généalogiques en France, ces dernières années. PREFACE Les fastes guerriers du Second Empire n'ont pas éclipsé, il s'en faut, les éclatantes victoires du premier des Napoléonides, et Sedan, en condam- nant Napoléon III, a jeté, non sans injustice, un voile sur Magenta et Solférino. Faut-il, dans ces conditions, négliger les campagnes des deux pre- mières décennies de la seconde moitié du XIXe siècle, et reléguer dans l'ombre les chefs militaires d'une période généralement mal vue des historiens français ? M. Joseph Valynseele, à juste titre, ne le pense pas. Aux maréchaux de Napoléon, puis de la Restauration et de Louis-Philippe, objets de deux livres désormais classiques, il ajoute les grandes figures du Second Empire. La continuité est évidente. Beaucoup ont débuté sous la Révo- lution, commandé dans la Grande Armée, subi une éclipse à l'époque pacifique des monarchies constitutionnelles et retrouvé une activité importante après 1850. Le régime, né alors d'un coup d'Etat militaire conduit par Saint- Arnaud, n'a guère pourtant suscité d'enthousiasme au départ chez les Castellane, Baraguey d'Hilliers et autres Magnan. Barail note même, qu'après la réussite de l'opération, bien des officiers haut placés inscri- virent un vote négatif sur les registres du plébiscite. Et il convient de rappeler avec M. Raoul Girardet, dans sa pénétrante étude sur le monde de l'armée de 1815 à 1939, que d'origine militaire, le gouvernement du Second Empire ne fut nullement le gouvernement des militaires. Ni dans le domaine de la politique extérieure, ni dans celui de la politique inté- rieure, on n'aperçoit d'intervention, de pression de quelque importance de la part de l'armée. C'est en dehors des milieux militaires qu'ont été prises les grandes décisions du règne. Le coup d'Etat accompli, s'observe un effacement des officiers qui l'avaient réussi, effacement sur le plan poli- tique bien sûr. Le Second Empire ne se confond nullement avec les dictatures militaires d'Amérique latine dont l'histoire est jalonnée de pronunciamentos. L'armée sera absente, le 4 septembre 1870, en pleine déroute il est vrai. Crainte de la guerre civile ou des responsabilités poli- tiques (pourtant Mac-Mahon saura les assumer plus tard)? Faisons intervenir aussi le réflexe de soumission au pouvoir légal hérité du temps où le comité de Salut public envoyait à la guillotine les généraux récalci- trants ou vaincus, et rappelons que le premier Empereur savait se faire obéir de ses maréchaux, trop peut-être, puisque la plupart étaient inca- pables, en l'absence du Maître, de la moindre initiative. Bref l'armée n'a pas de rôle vraiment politique pendant le Second comme le Premier Empire, même si l'on trouve des maréchaux sous les lambris dorés du Sénat. Abondants et précis, les renseignements contenus dans les précieuses notices du livre de M. Valynseele, confirment, pour une petite élite, les observations développées par M. William Serman dans sa belle thèse sur le corps des officiers français sous la IIe République et le Second Empire : une majorité d'officiers sortis du rang, les grandes écoles assu- rant toutefois leur prépondérance dans le génie et l'artillerie ; un déclin des vocations militaires dans la noblesse, la cavalerie exceptée ; une très forte montée des classes moyennes. La société militaire s'est profondément transformée depuis 1789. Ce que M. Valynseele apporte de neuf, par rapport aux travaux pré- cédents, c'est l'étude du jeu des alliances. Se mariait-on entre familles de militaires, au hasard des garnisons ? Ou d'autres facteurs intervenaient-ils ? Si le mouvement des fortunes n'apparaît pas ici, la stratégie matrimoniale contribue parfois à l'éclairer. Et que dire de l'intérêt de posséder la liste des descendants ? A travers les héritiers, ce sont les papiers de famille, les documents iconographiques, les mémoires inédits que l'on peut atteindre. Remercions donc M. Valynseele de nous avoir donné un nouvel instrument de travail qui s'ajoute à la liste déjà longue de ses publications. On s'arrache à prix d'or celles qui sont épuisées : c'est reconnaître leur importance. Il n'est pas de plus belle consécration que de voir ses livres traqués de bouquinistes en bouquinistes par une élite de chercheurs et de bibliophiles. Jean TULARD Président de l'Institut Napoléon Tout d'abord, nous dirons à M. le professeur Jean Tulard, président de l'Institut Napoléon, notre gratitude pour la préface qu'il a bien voulu donner à ce livre, nous apportant le patronage du grand maître de l'his- toire napoléonienne qu'il est à l'heure actuelle et, au travers de sa per- sonne, celui de l'Université et de l'Ecole pratique des hautes études. Le Service historique de l'armée à Vincennes a été l'une de nos sources principales d'information au cours de la préparation de cet ouvrage. Que de dossiers et de cartons n'y a-t-on pas sortis à notre inten- tion. Que de vérifications n'a-t-on pas faites sur notre demande. C'est avec une cordialité toute particulière que nous remercions le lieutenant- colonel Michel Turlotte, chef de la section moderne, Mme Anna Combe, présidente de salle, et ceux qui les entourent, de leur accueil toujours si ouvert et de leur complaisance inlassable. Le Minutier central des notaires, aux Archives nationales, fut, de son côté, l'objet de nos visites répétées. Là aussi, nous exprimons notre reconnaissance à ceux et celles qui nous ont guidés et ont facilité notre tâche : Are Catherine Grodecki et Mlle Geneviève Etienne particulièrement. Nous avons une dette égale- ment à l'égard de M. Bernard Mahieu, conservateur en chef du Service de renseignements des Archives nationales, et de Mme Jean Favier qui ont bien voulu faire procéder à tant de recherches et d'enquêtes en notre faveur. Nous voulons citer encore Mme d'Huart et Mme Bonazzi qui nous ont conduit dans le dédale des nombreux fonds d'archives privées, objet de leur vigilance et de leurs explorations. Mais, quel qu'ait pu être le labeur déployé par l'auteur — un nombre respectable de milliers d'heures —, un ouvrage aussi nourri de détails, touchant à autant de domaines et de régions n'aurait pu être mené à bien sans le concours de très nombreux érudits, généalogistes, spécialistes divers, sans la bienveillance aussi des directeurs d'archives départemen- tales ou municipales, des conservateurs de bibliothèques qui, si souvent, sont allés, pour nous aider, bien au-delà de ce à quoi les obligeaient leurs fonctions. Nous signalerons dans le courant du volume les contributions portant sur tel ou tel chapitre. Nous remercions ici celles et ceux auxquels nous avons eu le plus souvent recours : notre déjà vieil ami, quoique bien jeune encore, Alain Giraud, co-auteur avec Michel Huberty, François et Robert Magdelaine, d'une merveilleuse série, en cours de publication, sur L'Allemagne dynastique, mais dont l'érudition ne se borne pas à ce domaine ; Mmc Odette Basbois, la dévouée animatrice de L'intermédiaire des chercheurs et curieux, grâce à la compréhension de laquelle nous avons pu recourir aussi souvent qu'il était nécessaire à cet outil de recherche exceptionnel ; Vincent Laloy dont les étonnantes connaissances témoignent que l'inculture n'est pas aussi générale qu'on le dit dans la jeune génération ; Mlle B.