7B5 GRANVILLE

ELABORATION DE PLU

ANNEXES SANITAIRES

Volume 1. Eaux usées / eaux pluviales / déchets

- JANVIER 2008 -

21 Bld Franklin Roosevelt CS 33105 35031 RENNES CEDEX 02 99 22 78 00 Tel 02 99 22 78 01 Fax Em:[email protected] - GRP - COMMUNE DE GRANVILLE - Elaboration du P.L.U. - EAUX USEES / EAUX PLUVIALES / DECHETS - - Annexes sanitaires -

1. ETAT ACTUEL DE L‘ASSAINISSEMENT, DE LA GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DES DECHETS

1.1 ASSAINISSEMENT

1.1.1. Mode d‘assainissement La totalité des secteurs urbanisés est assainie en mode collectif. Seuls, les écarts sont dotés d‘installations fonctionnant en mode autonome. .

1.1.2 Répartition des compétences

1.1.2.1. Collecte des effluents La ville de GRANVILLE assure la collecte des eaux usées pour les 13 000 habitants. La gestion du service a été confiée dans le cadre d‘une délégation de service de type affermage à la Compagnie des Eaux et de l‘Ozone pour une durée de trente ans à compter du 01 avril 1985. Trois avenants sont venus amender ce contrat initial.

1.1.2.2. Traitement des effluents Le Syndicat Mixte d‘Assainissement de l‘Agglomération Granvillaise (S.M.A.A.G) assure le transfert et le traitement des effluents collectés sur les territoires des collectivités territoriales, qui en sont membres. Ce Syndicat compte, à ce jour, 8 collectivités membres (Granville, Communauté de Communes des Delles, Donville les Bains, SIVOM de la Baie de Scissy, Saint œ Planchers, , Anctoville sur Boscq et Hudimesnil). Son territoire s‘étend sur 12 communes, dont 6 se situent en bordure littorale. La gestion du service a été confiée dans le cadre d‘une délégation de service public de type affermage à la Compagnie des Eaux et de l‘Ozone pour une durée de 5 ans à compter du 01 janvier 2005.

1.1.3. Descriptif des équipements techniques

1.1.3.1. Collecte des effluents (Ville de Granville)

ñ Réseau et déversoir d‘orages

Le réseau de collecte de la ville de Granville s‘étend sur un linéaire de 73.68 km. Les canalisations gravitaires et de refoulement représentent respectivement 99,5 % (73,34 km) et 0,5 % (0,34 km) de ce linéaire de réseau.

Ce système de collecte est majoritairement de type séparatif. Le seul secteur doté d‘un réseau unitaire se situe sur la partie nord de la Haute ville. Ce réseau unitaire s‘étend sur environ 2000 mètres linéaires. Sur ce réseau est implanté un déversoir d‘orages. Le fonctionnement du trop-plein est contrôlé par une vanne dont la fermeture est déclenchée par la hauteur d‘eau mesurée dans un canal.

ñ Postes de refoulement

Sur le territoire de la commune de Granville sont implantés 12 postes de refoulement dont 7 font partie du champ de compétences de la ville de Granville. Ces postes permettent de refouler les effluents collectés vers le site de traitement. Sur ces 7 postes, 6 sont équipés d‘une téléalarme.

La capacité de pompage de chacun de ces postes est figurée dans le tableau situé ci-dessous, ainsi que la destination des eaux refoulées :

atelier du CANAL 0801317B5 annexes eaux usées et pluviales déchets) 2 - GRP - COMMUNE DE GRANVILLE - Elaboration du P.L.U. - EAUX USEES / EAUX PLUVIALES / DECHETS - - Annexes sanitaires -

Poste de refoulement Capacité de pompage Destination

Le Roc 1 x 8 m 3/h Bassin tampon Pont Jacques Dior 1 x 5 m 3/h Bassin tampon Pont Jacques Noirot 2 x 12 m 3/h Bassin tampon Pont Jacques Plat Gousset 1 x 5 m 3/h Bassin tampon Pont Jacques Port Foulon 1 x 20 m 3/h Bassin tampon Hacqueville La Crête 2 x 5 m 3/h Bassin tampon Hacqueville Saint - Nicolas 2 x 46 m 3/h Station d‘épuration Goélane

Source : Rapport annuel du délégataire œ Année 2005 Véolia Eau œ Compagnie des Eaux et de l‘Ozone

1.1.3.2. Transfert, traitement des effluents et rejet dans le milieu naturel (SMAAG)

ñ Transfert des effluents Sur le territoire de Granville, le réseau de transfert du SMAAG s‘étend sur un linéaire de 10,03 km. Les canalisations gravitaires et de refoulement représentent respectivement 54,5 % (5,47 km) et 45,5 % (4,56 km) de ce linéaire de réseau. Sur les 12 postes de refoulement référencés sur le territoire de la ville, 4 (Pont Jacques, Hacqueville, le Vieux Moulin et Prêtot) ont été transférés dans le domaine de compétences du SMAAG et le cinquième (Mallouet) a été construit par le SMAAG dans le cadre des travaux de construction de la station d‘épuration et des ouvrages de transfert. Sur ces 5 postes, 3 (Pont Jacques, Hacqueville et Mallouet) ont été équipés de bassins tampons. Ces bassins permettent d‘assurer une meilleure gestion des évènements pluvieux. Ils ont été implantés sur des postes considérés comme stratégiques du fait de leur localisation à proximité du milieu naturel ou de leur rôle dans le fonctionnement global du système d‘assainissement. Ces postes ont, compte tenu de leur importance, été sécurisés. Les dimensionnements des systèmes de sécurités ont été calculés de façon à disposer d‘un délai d‘intervention de 6 heures par rapport aux débits moyens estivaux, en cas de panne ou de coupure électrique.

La capacité de pompage de ces 5 postes est figurée dans le tableau ci-dessous, ainsi que le volume du stockage des bassins tampons associés : Poste de refoulement Capacité de pompage Volume bassin tampon

Pont Jacques 2 x 180 m 3/h 400 m3 Hacqueville 4 x 210 m 3/h 300 m3 Vieux Moulin 2 x 40 m 3/h Prêtot 2 x 20 m 3/h Mallouet 2 x 396 m 3/h 450 m3

Capacité de pompage des postes de refoulement et volumes des bassins tampon associés Source : Rapport annuel du délégataire œ Année 2005 - Véolia Eau / CEO

ñ Traitement des effluents Les effluents collectés sur le territoire de la commune de Granville, sont dirigés vers la station d‘épuration du SMAAG « Goélane » située dans la Zone Industrielle du Mesnil à Granville. La construction de ce nouvel équipement a été intégrée dans une démarche de gestion globale des effluents domestiques. Cette nouvelle station permet aux collectivités membres non seulement d‘anticiper les évolutions réglementaires mais également, de disposer d‘une infrastructure performante et évolutive capable de répondre aux projets de développement socio-économiques. Cette nouvelle station a été mise en route le 20 avril 2005. Sa capacité nominale est de 72 000 Eq.hab. Ce nouvel ouvrage ne se limite pas seulement au traitement de l‘eau, il a, également, été doté des équipements lui permettant de traiter l‘ensemble des sous-produits générés par le traitement de l‘eau, à savoir les boues, l‘air vicié, les sables et les graisses. atelier du CANAL 0801317B5 annexes eaux usées et pluviales déchets) 3 - GRP - COMMUNE DE GRANVILLE - Elaboration du P.L.U. - EAUX USEES / EAUX PLUVIALES / DECHETS - - Annexes sanitaires -

Cet outil a été conceptualisé de façon à répondre aux enjeux environnementaux et économiques liés à la reconquête de la qualité de l‘eau et à l‘amélioration de la qualité sanitaire des espaces de baignade. Ainsi, même si globalement les eaux littorales de ce département sont de bonne qualité, il n‘en reste pas moins, que certaines zones littorales dont la frange de ce syndicat, restent soumises à la maîtrise des pollutions terrigènes. Parmi les sources de pollution dont la contribution à la dégradation de la qualité de l‘eau était avéré, figurait l‘ancienne station d‘épuration du SMAAG dont la capacité nominale et la vétusté des équipements ne permettaient plus de répondre aux exigences de rejet dans le milieu naturel. Le projet a, donc, été élaboré de façon à pouvoir disposer d‘un équipement capable d‘une part de fournir toutes les sécurités nécessaires à la protection du milieu naturel, et d‘autre part, d‘intégrer les fluctuations saisonnières. Pour répondre à ces objectifs, il a été décidé pour le traitement de l‘eau de s‘orienter sur une station à double file. Ce doublement des équipements présente, pour avantage, de permettre au syndicat de disposer d‘une capacité de traitement adapté en période estivale et de pouvoir assurer une continuité de service en cas de panne sur l‘un des maillons de la chaîne de traitement. Pour le traitement de l‘eau, le choix s‘est porté sur un dispositif de type boues activées à faible charge. Ce procédé éprouvé et performant est tout particulièrement adapté aux variations de charges qui constituent la principale caractéristique des sites à vocation touristique. Ce procédé permet de disposer d‘un traitement poussé de l‘azote, qui constitue le principal facteur limitant au phénomène d‘eutrophisation en milieu marin. A ce système biologique, a été couplé un procédé tertiaire d‘affinage de la qualité de l‘eau, nommé jardins filtrants. Ce procédé a pour objectif principal de favoriser la protection du milieu littoral au travers des abattements bactériologiques supplémentaires qu‘il permet d‘atteindre. Le principe de ces jardins repose sur la combinaison d‘écosystèmes aquatiques utilisant les capacités naturelles des micro-organismes et des végétaux pour épurer l‘eau. Cette installation sera, conformément à la réglementation équipée d‘une unité de traitement du phosphore et ce avant la date butoir fixée au 01/01/2012.

ñ Rejet dans le milieu naturel Les eaux, une fois traitées, sont rejetées dans le Boscq, au droit de la station d‘épuration. Ce déversement a été autorisé par arrêté préfectoral en date du 23 avril 2003. Cet arrêté détaille les conditions techniques imposées au rejet des eaux épurées (concentrations, abattement et mesures d‘accompagnement) et les modalités de surveillance du système d‘assainissement (fréquence minimale des mesures sur les équipements du système d‘assainissement). Les résultats du suivi réalisé en 2006 dans le cadre des opérations d‘auto surveillance sont figurés ci œ dessous. Ils témoignent du respect des normes de rejet fixées par l‘arrêté du 23/04/03.

Sortie Paramètres MES DCO DBO5 NTK NGL Résultats issus du programme Unités (mg/l) (mg/l) (mg/l) (mg/l) (mg/l) d‘auto surveillance œ Année 2006 7 42 4 4 7 MOYENNE Source : Véolia Eau - CEO MAXIMUM 13 54 7 7 13 MINIMUM 4 35 3 2 3 Concentration maximale 35 90 25 10 15 autorisée par arrêté du 23/04/03 atelier du CANAL 0801317B5 annexes eaux usées et pluviales déchets) 4 - GRP - COMMUNE DE GRANVILLE - Elaboration du P.L.U. - EAUX USEES / EAUX PLUVIALES / DECHETS - - Annexes sanitaires -

1.2. G ESTION DES EAUX PLUVIALES

1.2.1. Compétences La ville de Granville assure la collecte des eaux pluviales et leur évacuation vers le milieu naturel.

1.2.2. Descriptif des équipements techniques

1.2.2.1. Collecte des eaux pluviales La collecte des eaux pluviales est assurée sur la quasi-totalité du territoire bénéficiant d‘un mode d‘assainissement collectif de type séparatif. Ces eaux pluviales sont, une fois collectés, dirigés vers le milieu naturel (la mer, le Boscq ou la Saigue). Le réseau de collecte des eaux pluviales s‘étend sur un linéaire d‘environ 60 km.

1.2.2.2. Bassins de stockage œ restitution Plusieurs bassins de stockage œ restitution ont été construit dans le cadre d‘opérations foncières donnant lieu à une extension de l‘urbanisation. Il existe, à ce jour sur la commune de Granville 5 ouvrages de ce type. Leur principale fonction est de stocker temporairement les eaux ruisselées sur les surfaces imperméabilisées afin de ne pas augmenter, lors de périodes pluvieuses, le débit de pointe des 2 cours d‘eau traversant le territoire communal (Boscq et Saigue).

Ces ouvrages ont été construits soit sur le domaine public, soit sur le domaine privé. La gestion des ouvrages situés sur le domaine public est assurée par les collectivités territoriales.

Localisation du bassin Domaine Organisme gestionnaire

Le Pressoir Public Ville de Granville Zone d‘activités du Prétôt Public Communauté de Communes du Pays Granvillais Fontaine Jolie Public Ville de Granville Village Larcher Privé Privé Le Grand Large Public Ville de Granville

Localisation des bassins de stockage restitution et type de gestion Source : ville de Granville

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1.3. G ESTION DES DECHETS

La collecte et le traitement des déchets sont assurés par la Communauté de Communes du Pays Granvillais.

1.3.1. Déchets ménagers

La gestion de la collecte des déchets ménagers s‘effectue en régie. Ces déchets sont collectés en porte à porte, grâce à des bennes. La fréquence de ramassage est de 2 à 3 fois par semaine en fonction des secteurs considérés. Les déchets collectés sont déposés sur un quai de transfert dans l‘attente de leur acheminement vers un site de traitement. Ce quai de transfert est situé sur le site de la déchetterie au lieu-dit « Mallouet » sur la commune de Granville. Le transfert vers le site de traitement et le traitement sont confiés à un prestataire de service après mise en concurrence. Les déchets sont actuellement acheminés vers un centre technique d‘enfouissement de classe 2.

En 2006, la quantité de déchets ménagers collectés en porte à porte s‘élève, selon le rapport annuel d‘activités, à 10 910 tonnes.

1.3.2 Tri sélectif

La collecte sélective a été mise en place dès 1997 sur la commune de Granville. Cette collecte sélective s‘effectue par apport volontaire :

ñ soit vers les blocs composés de 3 colonnes différenciés et répartis sur l‘ensemble du territoire communal. Ces containers sont destinés à recevoir les déchets suivants : verre, corps plats (papier et cartons), corps creux (aluminium, acier, plastique et brique alimentaire) ñ soit vers la déchetterie situé au lieu-dit « Mallouet » sur la commune de Granville pour les déchets non ménagers (DIB, DIS, déchets verts, gravats, huile, batterie….)

La déchetterie a été ouverte en 1995. La gestion de ce site s‘effectue en régie. Les déchets issus du tri sélectif sont, une fois collectés, transférés vers un site de recyclage (plate-forme de compostage pour les déchets verts…..). Le transfert et le traitement de ces déchets sont confiés à un prestataire de service après mise en concurrence. En 2006, la quantité de déchets collectés par le biais des colonnes s‘est élevée à 2 741 tonnes, celle collectée par le biais de la déchetterie s‘élève à 9 400 tonnes.

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2.- DISPOSITIONS A ADOPTER DANS LE CADRE DU PROJET DE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE DE GRANVILLE

2.1. A SSAINISSEMENT

2.1.1. Mode d‘assainissement

Toutes les zones futures d‘extension de l‘urbanisation sont situées à l‘intérieur de la zone agglomérée ou en périphérie immédiate des zones, d‘ores et déjà assainies en mode collectif. Ce mode constitue donc la solution la plus pertinente tant du point de vue économique qu‘environnemental, pour l‘assainissement des nouveaux logements. La création de la zone d‘aménagement concertée au lieu- dit « Les Mares » constituera une opportunité pour étendre l‘assainissement collectif vers les logements situés au lieu œ dit « la Clémentière », conformément à la délibération en date du 19 mai 2006 portant sur la définition du zonage d‘assainissement.

2.1.2. Équipements techniques

ñ Réseau Les réseaux d‘assainissement qui seront implantés dans les zones futures d‘extension de l‘urbanisation seront de type séparatif.

ñ Station d‘épuration Concernant l‘ouvrage de traitement, l‘exercice consiste à vérifier que celui-ci sera capable d‘encaisser et de traiter tout en respectant les normes de rejet, la quantité d‘effluents supplémentaires qui sera collectée sur ces futures zones d‘extension de l‘urbanisation. Cet ouvrage n”étant pas uniquement dédié au traitement des seules eaux usées générées sur la commune de Granville, les simulations intègrent également les variations démographiques estimées par les collectivités membres ayant engagé l‘élaboration de leur Plan Local d‘Urbanisme (Donville les Bains, Saint-Pair sur mer, Saint-Planchers et Yquelon), ainsi que les raccordements de la commune d‘Hudimesnil et des logements situés sur la commune de Saint-Planchers dont les effluents sont aujourd‘hui traités par le lagunage naturel. La population supplémentaire qui sera, à l‘horizon 2015, raccordée sur la station d‘épuration du SMAAG a été déterminée à partir des estimations démographiques réalisées dans les Plans Locaux d‘Urbanisme. Les résultats sont figurés dans le tableau ci-dessous :

Simulation Simulation basse haute

Granville PLU 1000 1300 Donville PLU 600 600 St-Pair/mer PLU 1000 1000 Yquelon PLU 150 150 St-Planchers PLU 1000 1000 Hudimesnil EXT 900 900 St-Planchers EXT 200 200 Total 4850 5150

Au total, l‘augmentation de population sur le territoire concerné serait de 4850 habitants selon les estimations basses ou de 5150 habitants selon les estimations hautes. Ces valeurs permettent de déterminer quelle sera la quantité supplémentaire de pollution qui arrivera en tête de station. Cette quantité de pollution s‘exprime en kg DBO5/j. Le ratio usuellement utilisé est celui de 60 g DBO5/j/hab.

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L‘application de ce ratio aux variations potentielles de population permet de déterminer la quantité de pollution supplémentaire. Les résultats sont figurés dans le tableau ci-dessous :

Simulation basse Simulation haute Population supplémentaire 4850 5150 (habitants) Quantité de pollution 291 309 supplémentaire (kg DBO5/j) Au total, l‘augmentation de pollution liée aux extensions d‘urbanisation et aux raccordements supplémentaires serait de 291 kg DBO5/j/hab selon les estimations basses et de 309 kg DBO5/j/hab selon les estimations hautes. Pour déterminer si à l‘horizon 2015, le dimensionnement de la station sera toujours adapté, la quantité de pollution supplémentaire a été ajouté à la quantité journalière de pointe mesurée dans le cadre des opérations d‘auto surveillance. La valeur obtenue a ensuite été comparée à la capacité nominale de la station.

Estimation à l'horizon 2015 et au regard de la capacité épuratoire nominale, de la quantité de pollution arrivant en tête de la station du SMAAG

45 00 4 500

40 00 4 000 - Pointe journalière (15/08/06) = 2470 kg DBO5/j

35 00 3 500 kg DBO5/j kg - Quantité de pollution supplémentaire = 30 00 2761 2779 3 000 * Simulation basse = 291 kg DBO5/j 2 4 70 * Simulation haute = 309 kg DBO5/j 25 00 2 500

kg DBO5/j 20 00 2 000 - Capacité nominale = 4200 kg DBO5/j

15 00 1 500

10 00 1 000 Po inte journalière Simulat io n bas se à Simulat io n haute à du 15/ 08/ 06 l'horizon 2 015 l'ho rizon 2 015

Quant ité de po llut ion (kg DBO5/ j) Ca pacit é épura toire nominale

Intégration du projet portuaire : le port du Hérel est actuellement relié au réseau d‘assainissement collectif par une canalisation reliant deux postes de refoulement (du Hérel au bout de la rue des Iles et du Pont Jacques). Le volume des effluents actuels du port est intégré dans le diagnostic global sur les EU. Les incidences du projet peuvent être estimées à partir du volume de 2000 m 3 actuellement produit sur le site portuaire. Ces eaux usées proviennent essentiellement des restaurants de la rue du Port, les bateaux étant rarement équipés d‘un équipement de récupération des eaux usées. Une nouvelle réglementation européenne impose toutefois la récupération de ces eaux, on peut donc estimer que la charge de pollution provenant des bateaux sera proportionnellement plus importante que celle actuellement observée. Concernant les eaux de carénage, un équipement fonctionne actuellement pour récupérer les eaux résiduelles et les traiter (débourbeur-déshuileur). Cet équipement nécessite de mettre les bateaux hors d‘eau, de nombreux bateaux continuent donc leur opération de carénage à l‘échouage, d‘où un rejet direct des eaux souillées dans le milieu. Ces pratiques vont régresser dans le cadre du projet portuaire qui offrira des équipements modernes dans ce domaine. En conclusion, plus d‘effluents seront recueillis sur le port (meilleure protection du milieu naturel), l‘accroissement de la charge de pollution étant négligeable à l‘échelle du réseau global.

Le graphique situé précédemment montre que la quantité globale de pollution générée à l‘horizon 2015 reste bien inférieure à la capacité nominale de la station d‘épuration. Ceci permet de s‘assurer que l‘ouvrage de traitement sera, tout à fait, apte à traiter la pollution collectée tout en respectant les normes de rejet. Aucune disposition particulière n‘est donc à prévoir sur la station d‘épuration du SMAAG. Le développement de la commune de Granville est compatible avec la capacité de traitement de la station. atelier du CANAL 0801317B5 annexes eaux usées et pluviales déchets) 8 - GRP - COMMUNE DE GRANVILLE - Elaboration du P.L.U. - EAUX USEES / EAUX PLUVIALES / DECHETS - - Annexes sanitaires -

2.2. EAUX PLUVIALES

Dans le précédent document de planification de l‘urbanisme, aucune contrainte particulière n‘était imposée pour les projets d‘extension d‘urbanisation. Au cours des dernières années, les crues du Boscq ont été à l‘origine de dommages plus ou moins conséquents sur ce bassin versant, affectant plus particulièrement la commune de Granville.

Suite aux inondations de 1999, qui ont affecté les communes de Granville et de , la Communauté de Communes du Pays Granvillais a décidé d‘engager une étude dont l‘objectif principal consistait à définir un programme d‘interventions destiné à limiter l‘exposition des biens et des personnes aux risques d‘inondation. Suite à la restitution de cette étude, la ville de Granville a décidé de retenir le scénario prévoyant la mise en place de structures de rétention couplée à la mise en place d‘un poste de crues (8 m 3/s) et d‘une porte flot. Les études de maîtrise d‘Œuvre ont été lancées sur la base de ce programme d‘interventions.

En complément, la ville de Granville a souhaité engager une étude complémentaire permettant de définir sur les bassins versants du Boscq et de la Saigue, une stratégie de gestion des eaux pluviales, afin d‘une part de ne pas aggraver les risques d‘inondations et d‘autre part, de ne pas annihiler les efforts consentis par la ville de Granville pour limiter l‘exposition à ce risque. Cette étude a consisté à définir quelles sont les exigences à imposer dans les règlements d‘urbanisme pour respecter les objectifs hydrauliques fixés par l‘étude réalisée pour le compte de la Communauté de Communes du Pays Granvillais.

Les analyses effectuées dans le cadre de cette étude ont permis de quantifier les efforts de rétention qui devront être effectués pour ne pas remettre en cause la pérennité des ouvrages nouvellement crées et pour ne pas aggraver les risques d‘inondations. Ces efforts de rétention devront ainsi respectés pour l‘averse de référence, les débits spécifiques suivants :

ñ 1,2 l/s/ha pour le Boscq ñ 1,3 l/s/ha pour la Saigue

L‘évacuation des eaux pluviales s‘effectuera en priorité par infiltration. Lorsque celle-ci s‘avère impossible du point de vue technique, les rejets pourront s‘effectuer vers les canalisations d‘eau publiques, mais devront être limités en respectant les débits spécifiques cités ci-dessus. Cette régulation des débits ruisselés s‘applique sur l‘ensemble des zones urbaines et pour toutes les opérations foncières d‘une certaine ampleur. Dans les zones UA, UB et UE, entreront dans le champ d‘application de ces dispositions, les lotissements, les constructions individuelles de plus de 2 logements et les constructions à usage commercial, artisanal et industriel de plus de 200 m 2. En zones UC, UD, UG, UTL, 1AU et UZe, viendront s‘ajouter les extensions de bâtiments augmentant de plus de 20 m 2 et portant à plus de 200 m 2, la surface imperméabilisée ainsi que l‘aménagement de parc de stationnement non couvert de plus de 200 m 2 et dont le revêtement est imperméable.

Le respect de cet objectif de régulation devra être techniquement justifié. Pour dimensionner les ouvrages de régulation, le pétitionnaire sera obligé d‘utiliser les données de base figurées dans le guide technique qui sera remis par le service instructeur. Les dispositifs de rétention devront être conçues de préférence selon des méthodes alternatives à l‘utilisation systématique de bassins de rétention.

La mise en Œuvre d‘un prétraitement des eaux pluviales pourra être exigé du pétitionnaire en fonction de la nature des activités exercées ou des enjeux de protection du milieu naturel.

En complément, le service instructeur sensibilisera les personnes réalisant des logements individuels qui ne sont pas concernés par cette réglementation, au recueil des eaux de pluie pour des usages domestiques non alimentaires et ne concernant pas l‘hygiène corporelle.

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2.3. D ÉCHETS 2.3.1. Evaluation de la quantité de déchets produits à l‘horizon 2015 L‘augmentation de la population liée aux extensions d‘urbanisation induira une augmentation de la quantité de déchets produits sur le secteur. L‘exercice consiste à estimer ces augmentations en fonction des différentes catégories de déchets. Ces simulations sont réalisées à partir des estimations démographiques réalisées dans le cadre de l‘élaboration des Plans Locaux d‘Urbanisme. La collecte et le traitement des déchets étant une compétence intercommunale, ce sont les estimations démographiques des communes membres de la Communauté de Communes du Pays Granvillais et ayant engagé leur PLU qui sont prises en considération. Les augmentations prévisionnelles en terme de population sont rappelées dans le tableau ci-dessous : Simulation Simulation basse haute

Granville PLU 1000 1300 Donville PLU 600 600 St-Pair/mer PLU 1000 1000 Yquelon PLU 150 150 St-Planchers PLU 1000 1000 Total 3750 4050

Au total, l‘augmentation de population sur le territoire concerné serait de 3750 habitants selon les estimations basses ou de 4050 habitants selon les estimations hautes. L‘application des ratios sur ce nombre d‘habitants supplémentaires permet de déterminer la quantité supplémentaire par catégorie de déchets, générée sur le territoire intercommunal. Ces ratios sont déterminés sur la base des quantités collectées en 2006, rapportées au nombre d‘habitants.

Collecte sélective par Collective sélective en Déchets ménagers containers déchetterie Simulation basse Simulation basse Simulation basse Simulation haute Simulation haute Simulation haute

Ratio (t/hab/an) 0,36 0,36 0,09 0,09 0,31 0,31 Population supplémentaire 3750 4050 3750 4050 3750 4050 (habitants) Quantité de déchets 1 350 1 458 337 364 1162 1 255 supplémentaire (t/an)

Au total, l‘augmentation de la quantité de déchets liée aux extensions d‘urbanisation est estimé, à l‘horizon 2015, à 2 849 t/an selon les estimations basses et de 3 077 t/an selon les estimations hautes.

Estimation à l'horiz on 20015 de la quantité de Les estimations de la quantité totale des déchets déchets produits sur le territoire de la CCPG produits sur le territoire de la Communauté de

Communes du Pays Granvillais, à l‘horizon 2015, sont 30000 illustrées sur le graphique situé ci-contre. 25000

20000

15000

10000

5000

0 Tonnage Simulation Simulation collecté en basse à haute à 2006 l'horizon 2015 l'horizon 2015

Quantité supplémentaire de déchets (t/an) Quantité de déc hets e n 2006 (t/an) atelier du CANAL 0801317B5 annexes eaux usées et pluviales déchets) 10 - GRP - COMMUNE DE GRANVILLE - Elaboration du P.L.U. - EAUX USEES / EAUX PLUVIALES / DECHETS - - Annexes sanitaires -

2.3.2 Equipements techniques et gestion du service

Les équipements seront aptes à recevoir cette quantité supplémentaire. Cette augmentation de la quantité de déchets induira probablement une augmentation de la fréquence de transfert des déchets.

Les circuits de ramassage seront adaptés pour que la collecte en porte à porte puisse s‘effectuer dans les zones futures d‘urbanisation. Des colonnes destinées à la collecte sélective par apport volontaire seront implantées dans ces mêmes zones.

Concernant les déchets verts, l‘augmentation de tonnage et les difficultés actuelles d‘accès liées à la sur fréquentation du site aux périodes propices à l‘entretien des espaces verts vont imposer la création d‘une seconde déchetterie. Un emplacement a été réservé dans le plan local d‘urbanisme de la commune de Saint-Pair/mer (Kairon) pour l‘implantation de ce nouvel équipement. Il ne recevra que les déchets verts.

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ELABORATION DE PLU

ANNEXES SANITAIRES

Volume 2. Eau potable

- JANVIER 2008 -

21 Bld Franklin Roosevelt CS 33105 35031 RENNES CEDEX 02 99 22 78 00 Tel 02 99 22 78 01 Fax Em:[email protected] - GRP - COMMUNE DE GRANVILLE - Elaboration du P.L.U. - EAU POTABLE - - Annexes sanitaires -

1. ETAT ACTUEL DE L‘ALIMENTATION EN EAU POTABLE

1.1 Compétences La ville de GRANVILLE assure la production et la distribution d‘eau potable pour les 13 000 habitants. La gestion du service a été confiée dans le cadre d‘une délégation de service de type affermage à la Compagnie des Eaux et de l‘Ozone pour une durée 22 ans à compter du 01 octobre 1993. Aucun avenant n‘est venu amender ce contrat initial. Deux conventions ont été passées, l‘une avec la commune de Saint-Pair/mer en 1963 et la seconde avec le SIAEP de St-Planchers en 1965. La première convention fixe les modalités de participation de la commune de Saint-Pair / mer aux investissements réalisés sur les équipements dont la propriété reste celle de Granville. La seconde fixe les conditions de vente d‘eau potable au SIAEP de St-Planchers. Les modalités d‘achat d‘eau potable par la commune de Granville au Syndicat de la Bergerie sont fixées dans la convention liant les deux collectivités et datant du 04 octobre 1999.

1.2 Ressource utilisée La ressource utilisée pour la production d‘eau potable sur la commune de Granville est le fleuve côtier le Thar. L‘autorisation de prélèvement a été accordée à ladite commune, par un décret datant de 1925. Cette prise d‘eau se situe en dérivation sur un bief dont la ville de Granville est propriétaire. Ce dernier est placé directement dans l‘axe du cours principal. Son niveau est régulé par un système de vannes, l‘une située à l‘amont juste an aval du pont à la Rosée et les deux autres situées sur le site de production. Cette prise d‘eau est soumise à l‘application de la loi Pêche (débits réservés). La procédure de protection de captage n‘a pas été engagée.

Bief Vanne

Cours Principal du Thar

Carte : Localisation de la prise d‘eau (Hameau du Thar œ C. St-Aubin des Préaux) Photo. : Vanne de régulation sur le Thar œ Pont à la Rosée Source : CCPG œ Année 2000 Source : Cliché CCPG œ Année 2000

1.3 Descriptif des équipements techniques

L‘ensemble des équipements décrits ci-dessous est propriété de la ville de Granville.

1.3.1. Production d‘eau potable La production d‘eau potable à destination des communes de Granville, Saint-Pair / mer et Yquelon (membre du SIAEP de St-Planchers) est réalisée sur le site de l‘usine d‘eau potable située sur la commune de Saint-Aubin des Préaux au lieu-dit « le Hameau du Thar ». La capacité nominale de cette usine est de 5 000 m3/j (250 m3/h). Le traitement des eaux du Thar avant injection dans le réseau de distribution s‘effectue en trois étapes : ñ 1ère étape : clarification par procédés de coagulation œ floculation ñ 2ème étape : affinage par passage sur filtres ñ 3ème étape : désinfection par ozonation.

atelier du CANAL 0801317B6 annexes eau potable) 2 - GRP - COMMUNE DE GRANVILLE - Elaboration du P.L.U. - EAU POTABLE - - Annexes sanitaires -

1.3.2. Stockage et distribution ñ Réservoirs Sur le territoire de Granville, sont implantés 3 réservoirs d‘une capacité totale de 4 500 m3. Sur ces 3 réservoirs, deux sont situés Rue Jean Jaurès et le troisième surplombe la commune dans le quartier de Saint-Nicolas. Le descriptif sommaire de ces réservoirs est figuré ci-dessous : Type de réservoir Localisation Capacité

Réservoir sur tour Rue Jean Jaurès 1200 m3 Bâche Rue Jean Jaurès 800 m3 Réservoir sur tour Quartier St-Nicolas 2500 m3

Caractéristique et capacité des réservoirs implantés sur la commune de Granville Source : Véolia eau œ Rapport d‘activités 2005

ñ Réseau de distribution Sur le territoire de Granville, le réseau de distribution de la ville de Granville s‘étend sur un linéaire de 127,3 km. Les canalisations et les branchements représentent respectivement 73,5 % (93,5 km) et 26,5 % (33,8 km) de ce linéaire de réseau. Sur le territoire communal, ont été recensés en 2005, 161 poteaux d‘incendie et 55 bouches de lavage.

1.4. Production, distribution et consommation : bilan chiffré 1.4.1. Production d‘eau potable ñ Production globale Les données utilisées pour apprécier l‘évolution de la production d‘eau potable sont issues des rapports annuels d‘activités, pour la période allant de 2001 à 2006.

2001 2002 2003 2004 2005 2006 Volume produit 1 422 041 1 410 495 1 385 371 1 319 331 1 350 254 1 331 969 (m 3/an)

Production d‘eau potable œ Usine de Saint-Aubin des Préaux Source : Véolia eau œ Rapport d‘activités 2001 à 2006

Le graphique ci-dessous permet de visualiser l‘évolution de cette production.

Evoltion de la p roduction d'eau potable Us ine de Saint - Aubin des Préaux Période 2 001-20 06

1440 000 1420 000 1400 000 1380 000 1360 000 1340 000 1320 000 1300 000 1280 000 1260 000 20 01 2 002 2 00 3 200 4 200 5 20 06

Volume pr od uit

Evolution de la production d‘eau potable œ Usine de Saint-Aubin des Préaux Source : Véolia eau œ Rapport d‘activités 2001 à 2006 Ce graphique montre qu‘au cours des 6 dernières années, la production d‘eau potable a sensiblement diminuée, passant de 1.422.041 m 3 en 2001 à 1.331.969 m 3 en 2006 (- 90 072 m 3). atelier du CANAL 0801317B6 annexes eau potable) 3 - GRP - COMMUNE DE GRANVILLE - Elaboration du P.L.U. - EAU POTABLE - - Annexes sanitaires -

ñ Production en fonction de la collectivité destinataire

L‘eau potable produite sur le site de Saint-Aubin des Préaux permet d‘alimenter 3 collectivités : Granville, Saint-Pair / mer et Yquelon (SIAEP de St-Planchers). Des compteurs ont été implantés pour quantifier les volumes exportés vers St-Pair / mer et les volumes vendus au SIAEP de St-Planchers. Ces données permettent de déduire la quantité à destination de Granville. A cette valeur, ont été ajouté les volumes achetés par la commune de Granville au Syndicat de la Bergerie.

L‘évolution des quantités en fonction de la collectivité destinataire est illustrée sur les graphiques ci-dessous.

Evolution de la rép artition des volumes Evolution d es volume s produits pour produits en fonction des collectiovités chaque c ollectivité destinataire dest inataires

1200 000 16000 00 14000 00 1000 000

12000 00 800 000 10000 00 600 000 8000 00

6000 00 400 000 4000 00 200 000 2000 00

0 0 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2000 2002 2004 2006 2008

Volume vendu au SIAEP de St - Planchers ` Volume pro duit + volume ac het é pour Granville Volume exporté vers St-Pair Volume exp ort é vers St-Pair Volume produit + volume acheté p our Granville Volume vendu au SIAEP de St - Planchers`

Evolution des volumes produits en fonction de la collectivité destinataire Source : Véolia eau œ Rapport d‘activités 2001 à 2006

Globalement, les volumes à destination de Saint-Pair / mer et d‘Yquelon (SIAEP de St-Planchers) restent stables. En revanche, ceux à destination de Granville ont connu au cours de la période considérée, une diminution sensible (- 71 166 m3 entre 2001 et 2006).

1.4.2. Distribution

Les performances en matière de distribution peuvent s‘apprécier au travers du rendement des réseaux. Les données utilisées sont issues des rapports annuels d‘activités. Ces données sont figurées dans le tableau ci œ dessous. 2001 2002 2003 2004 2005 Rendement du 88,25 84,82 84,82 87,9 85,26 réseau (%)

Rendement du réseau de distribution de Granville Source : Véolia eau œ Rapport d‘activités 2001 à 2006

Les rendements observés sur la commune de Granville restent stables sur la période considérée. Les niveaux atteints permettent de limiter les pertes lors de l‘acheminement de l‘eau potable.

1.4.3. Consommation

ñ Nombre d‘abonnés

Les abonnés sont classés en 2 catégories : les clients municipaux et les clients particuliers. La catégorie « Clients particuliers » est, elle-même, scindée en 3 sous-catégories : particuliers, industriels et collectifs.

atelier du CANAL 0801317B6 annexes eau potable) 4 - GRP - COMMUNE DE GRANVILLE - Elaboration du P.L.U. - EAU POTABLE - - Annexes sanitaires -

Les données sont issues des rapports annuels d‘activités. L‘évolution du nombre d‘abonnées en fonction des différentes catégories, sur la commune de Granville est illustrée sur le graphique ci-dessous :

Répartition et évolution du nombre d'abonnés en fonction de l eur type à GRANVILLE

8 000 7000

6 000 5000 4 000

3 000 Nombre d'abo nnés domest iq ues 2 000 Nombre d'abo nnés municip aux 1000 Nombre d'abo nnés industriel 0 Nombre d'abo nnés collec tifs 2001 2002 2003 2004 2005 2006

No mbre d 'a bonnés 6831 6941 7316 7480 7502 7774 do mest iques No mbre d 'a bonnés municipaux 80 81 86 83 89 100 No mbre d 'a bonnés ind ust riel 9 6 8 12 7 15 No mbre d 'a bonnés collect ifs 153 156 12 19 20 18

Evolution du nombre d‘abonnés Source : Véolia eau œ Rapport d‘activités 2001 à 2006

Sur la période allant de 2001 à 2006, le nombre d‘abonnés toute catégories confondues, est passé de 7073 à 7618, soit une augmentation de 7,15 %. La catégorie ayant connu la plus forte progression est celle des abonnés domestiques avec une augmentation de 9,8 %.

ñ Consommation par catégorie d‘abonnés

Les données présentées ci-dessous sont issues des rapports annuels d‘activités. L‘évolution des volumes consommés par catégories d‘abonnés est illustrée sur le graphique ci-dessous.

Evolution des volumes consommés en fonction du type d'abonnés à GRANVILLE

80 0000

700000

60 0000

500000

40 0000 Domestiques 30 0000 Municipaux 20 0000 Industriels Collect if s 100000

0 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Domestiques 722528 657772 659546 646944 655467 608510 M unicipaux 36173 31098 31636 34524 38521 34622 Industriels 144504 75491 97561 83961 104553 125588 Collect ifs 0 80857 44980 54993 25644 10443

Evolution de la consommation par catégorie d‘abonnés Source : Véolia eau œ Rapport d‘activités 2001 à 2006

Ce graphique confirme la tendance observée sur l‘évolution de la quantité d‘eau potable produite à partir de l‘usine de Saint-Aubin des Préaux. Il convient de noter tout particulièrement, la diminution de l‘ordre de 15%, des volumes consommés (-114018 m3) par les abonnés domestiques.

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ñ Consommation unitaire des abonnés domestiques

La consommation unitaire des abonnés domestiques est calculée à partir des données extraites des rapports annuels d‘activités. Les résultats sont figurés dans le tableau ci-dessous : 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Volumes consommés par les abonnés 722 528 657 772 659 546 646 944 655 467 608 510 domestiques Nombre d'abonnés 6 831 6 941 7 316 7 480 7 502 7 744 domestiques Consommation unitaire des abonnés 106 95 90 86 87 79 domestiques

Consommation unitaire des abonnés domestiques Source : Véolia eau œ Rapport d‘activités 2001 à 2006

La diminution de la consommation des abonnés domestiques est significative. Cette dernière est passée de 106 m3/an/abonné domestique à 79 m 3/an/abonné domestique.

L‘évolution comparée de la consommation unitaire et du nombre d‘abonnés renseigne sur la tendance qui semble se dessiner sur la commune de Granville. Cette évolution est illustrée sur le graphique situé ci-dessous :

Evolution c omparée du nombre d'abonnés domestiques et de la c onsommation unitaire à GR A N V ILLE

800 0 120 780 0 100 760 0 740 0 80 720 0 60 700 0 680 0 40 660 0 20 640 0 620 0 0 2001 2002 2003 2004 2005 2006

No mbre d 'a bonnés d omes tique s Co nso mmat ion unita ire de s abo nné s domest iques

Cette tendance se caractérise depuis l‘année 2001, par une augmentation du nombre d‘abonnés et une diminution des consommations unitaires. Quatre hypothèses peuvent être avancées pour expliquer cette tendance : ñ 1ère hypothèse : augmentation du prix de l‘eau, conduisant les abonnés à être beaucoup plus raisonnables sur leur consommation ñ 2ème hypothèse : prise de conscience de la part des consommateurs quant à la nécessité de ne pas gaspiller la ressource ñ 3ème hypothèse : modification de la composition des foyers se traduisant par une diminution du nombre de personnes par abonné ñ 4ème hypothèse : combinaison des 3 premières hypothèses

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2. DISPOSITIONS A ADOPTER DANS LE CADRE DU PROJET DE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE DE GRANVILLE

2.1. E VALUATION DES BESOINS EN EAU POTABLE A L‘HORIZON 2015

L‘estimation des volumes supplémentaires a été réalisée à partir des données des rapports annuels d‘activités et des estimations démographiques effectuées dans le cadre des Plans Locaux d‘Urbanisme. L‘exercice a consisté, en premier lieu, à déterminer le ratio par habitant. Ce ratio a été calculé en ramenant la quantité d‘eau utilisée par les abonnés domestiques sur le nombre d‘habitants. Pour Granville, ce ratio s‘élève, en 2006, à 130 l/j/hab. Pour déterminer les besoins de l‘ensemble de la population à l‘horizon 2015, le ratio précédemment calculé a été appliqué aux prévisions démographiques. La prise d‘eau alimentant en plus de la commune de Granville, celles de Saint-Pair / mer et Yquelon, ce sont les prévisions démographiques de ces trois collectivités qui ont été intégrés dans l‘exercice de simulation.

Estimation Estimation 2006 basse 2015 haute 2015 Granville 13 000 14 000 14 300 Saint-Pair/mer 3 600 4 600 4 600 Yquelon 950 1 100 1 100 Total 17 550 19 700 20 000

Prévision démographique Source : Plans Locaux d‘Urbanisme de Granville, Saint-Pair sur mer et Yquelon

La population totale passerait de 17550 à 19700 habitants selon les estimations basses ou à 20000 selon estimations hautes. L‘application du ratio par habitant permet de déterminer le volume annuel d‘eau potable à produire pour couvrir les besoins de l‘ensemble des abonnés.

Estimation Estimation 2006 basse 2015 haute 2015 Nombre d'habitants 17 550 19 700 20 000 Volumes consommés (m 3/an) 967 524 1 069 542 1 083 777

L‘évolution des volumes consommés intégrant les prévisions à l‘horizon 2015 est illustrée sur le graphique ci-dessous.

Simulation de l'évolution des volumes consommés par les usagers dépendant de la prise d'eau de St-Aubin des Préaux

11000 00 10800 00 10600 00 10400 00 10200 00 10000 00 9800 00 9600 00 9400 00 9200 00 9000 00 2 00 7- 200 1 20 02 20 03 2 004 2 00 5 20 06 2 016 2 00 15

Simulat ion ba sse 108 248 0 1021807 10294 66 99 844 0 99 98 80 9 67 524 1069 542

Simulat ion ha ut e 108 248 0 1021807 10294 66 99 844 0 99 98 80 9 67 524 1083 777

Simulat io n bas se S imulation haute

Ce graphique montre que la quantité d‘eau potable consommés par les abonnés domestiques à l‘horizon 2015 serait équivalente à celle consommée en 2001. Ces simulations supposent que le ratio par habitant reste identique.

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2.2. D ISPONIBILITÉS DE LA RESSOURCE Les collectivités dépendantes des eaux du Thar ont été référencées dans le schéma départemental d‘alimentation en eau potable de la , parmi les secteurs déficitaires. Pour la région de Granville (Granville, St-Pair / mer et SIAEP de St-Planchers), le déficit moyen mensuel (mois d‘août) a été estimé à 950 m 3/j et le déficit du jour de pointe en année normale à 2000 m 3/j. En étiage décennal, le déficit moyen mensuel serait de 2500 m 3/j et celui du jour de pointe atteindrait les 3000 m3/j. Ces déficits sont essentiellement liés à l‘application de la loi Pêche, les pertes sur les réseaux de distribution étant parfaitement maîtrisées (7 à 10%). Le schéma départemental propose dans ses conclusions, de ne pas abandonner les prélèvements d‘eau dans le Thar, celui-ci représentant un potentiel de production de 10 000 m 3/j en année normale et de 6300 m 3/j en année sèche. Les prélèvements devront, néanmoins, être limités. La limitation est conditionnée par le respect des dispositions législatives concernant les débits réservés. Cette réduction à terme du potentiel théorique, ne permettra pas de couvrir les besoins du secteur. Pour pallier ce déficit, plusieurs solutions ont été proposées par le schéma départemental. Ces solutions sont toutes de même nature. Elles ne prévoient, pour le secteur de Granville, qu‘un renforcement à partir d‘autres bassins de production (Sée ou Sienne). Ce schéma n‘ayant pas apporté les éléments nécessaires à la prise de décision, il a été décidé de faire réaliser une étude complémentaire intitulé « Finalisation du schéma d‘alimentation en eau du secteur Granville- ». La consultation devrait être lancée avant la saison estivale 2007. Cette étude consistera à analyser les solutions envisageables pour le renforcement et la sécurisation des collectivités appartenant au périmètre d‘étude. Deux axes de réflexion sont mis à l‘étude. Le premier consiste à rechercher des solutions qui permettent aux secteurs concernés de conserver leur autonomie. Le second privilégie, quant à lui, les transferts entre les collectivités concernées à partir des ressources actuellement sollicitées. Cette étude aboutira à l‘établissement de programmes d‘investissement intégrant, en particuliers, les dépenses relatives au fonctionnement des installations. Les conclusions de cette étude devront permettre aux élus de retenir un des scénarios pour le renforcement en eau potable du secteur.

2.3. D ISPOSITIONS TECHNIQUES

2.3.1. Station de production Une nouvelle station de production sera construite dans les années à venir. Le prélèvement sur le Thar perdurera, mais sera réajusté afin de permettre aux collectivités de respecter le maintien des débits réservés. Le site d‘implantation, n‘est à ce jour, pas déterminé. La procédure de protection de captages sera engagée, dès lors que le choix de la prise d‘eau à conserver aura été réalisé.

2.3.2. Développement des interconnexions Le développement des interconnexions sera achevé dans les années à venir. Ces interconnexions viennent compléter la démarche de renforcement du secteur. Elles ont pour but de relier les collectivités entre elles afin de pouvoir les alimenter en cas de pénuries ou de dégradations accidentelles de leur propre ressource.

Les interconnexions existantes ou en cours sont figurées ci-dessous : ‡ Existantes : ñ SPE de la Bergerie œ Commune de Granville (Partie ouest) ñ SPE du Thar œ commune de St-Pair/mer (Kairon) ñ SIAEP de St-Planchers œ Commune de St-Jean des Champs ñ Commune de Granville œ Commune de St-Pair/ mer œ SIAEP de St-Planchers (Réservoir sud)

‡ En cours : ñ SPE de la Bergerie œ Commune de Granville (Partie est) œ SIAEP de St-Planchers (Yquelon)

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2.3.3 Faisabilité du raccordement des zones futures d‘urbanisation

Les zones d‘extension de l‘urbanisation sont situées à l‘intérieur de la zone agglomérée ou en périphérie des zones, d‘ores et déjà, équipés pour l‘alimentation en eau potable. Ces futures zones pourront être facilement raccordées au réseau existant.

Concernant le projet portuaire, la consommation actuelle est d‘environ : - 3 000 m 3 par an pour la plaisance - 1 000 m3 par an pour l‘activité de carénage - 1 000 m3 par an pour les terre-pleins. L‘étude d‘impact qui sera réalisée sur ce projet permettra de définir les volumes supplémentaires induits par le projet d‘extension du port de plaisance et par la réorganisation des différentes activités sur les terre-pleins. Au regard du projet de développement proposé, on peut toutefois s‘attendre au minimum à un doublement des volumes consommés, toutes activités confondues.

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