DÉPARTEMENT DU VAL D’OISE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION

DU VAL PARISIS

RAPPORT ET CONCLUSIONS DU COMMISSAIRE

ENQUETEUR

PROJET DE REGLEMENT LOCAL DE PUBLICITE INTERCOMMUNAL

Portant sur les communes de Beauchamp, Bessancourt, Cormeilles-en-Parisis, Eaubonne, Ermont, Franconville, Frépillon, Herblay- sur-Seine, La Frette-sur-Seine, Le Plessis-Bouchard, Montigny-lès-Cormeilles, Pierrelaye, Sannois, Saint-Leu-la-Forêt et Taverny

ENQUÊTE PUBLIQUE DU 23 AVRIL 2019 AU 23 MAI 2019

FLORENCE SHORT SOMMAIRE

1- Généralités

1-1 le territoire 1-2 Objet de l’enquête 1-3 Références législatives et réglementaires 1-4 Le projet 1-5 Analyse des documents présentés 1-6 La concertation préalable

2- Organisation et déroulement de l’enquête

2-1 Désignation du commissaire enquêteur 2-2 Décisions de procéder à l’enquête 2-3 Organisation de l’enquête et visite des lieux 2-4 Information du public et publicité 2-5 Permanences 2-6 Avis des Personnes Publiques Associées ( PPA) 2-7 PV de synthèse 2-8 Mémoire en réponses

3- Bilan des Observations 4- réponse du maitre d’ouvrage 5- réflexions du commissaire-enquêteur

ANNEXES ET PIECES JOINTES

Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

RAPPORT D’ENQUETE SUR LE PROJET DE REGLEMENT LOCAL DE PUBLICITE INTERCOMMUNAL DU VAL PARISIS

1- GENERALITES

La Communauté d'agglomération Val Parisis regroupe 276 313 habitants (recensement 2016) sur 15 communes du Val- d'Oise (95) : Beauchamp, Bessancourt, Cormeilles-en-Parisis, Eaubonne, Ermont, Franconville, Frépillon, Herblay, La Frette- sur-Seine, Le Plessis-Bouchard, Montigny-lès-Cormeilles, Pierrelaye, Saint-Leu-la-Forêt, Sannois et Taverny. Avec 276 313 habitants sur une superficie de plus de 87 km², elle est la plus importante communauté d’agglomération interne au Val- d’Oise."

1-1 Le territoire :

Géographie du territoire : Le territoire du Val Parisis présente trois grands espaces naturels valant marqueur géographique du territoire et éléments constitutifs de la ceinture verte régionale : la forêt domaniale de Montmorency au nord, les domaines régionaux du bois de Boissy et des buttes du Parisis au sud-est et les berges de la Seine au sud-ouest. La future forêt du Grand Paris, prévue sur les boisements de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt au nord-ouest du territoire, formera à terme le quatrième marqueur géographique de la communauté d’agglomération.

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En outre le territoire possède près de 22 Parcs, jardins et coulées vertes. À propos des espaces urbanisés du territoire Val parisis, on peut souligner le fait qu’il présente une grande diversité morphologique ; à la fois un caractère très urbain dans sa partie sud-est (Ermont Eaubonne Sannois) en contact direct avec la métropole du Grand Paris et plus rural dans sa partie nord et ouest (forêt de Montmorency, espaces agricoles de Frépillon, Bessancourt et la future forêt de la plaine de Pierrelaye). On note que 66 % de son territoire est urbanisé en 2017 (données observatoire territorial de Val Parisis). La densité urbaine présente une vocation résidentielle ou pavillonnaire très marquée, ce qui explique aussi un zonage du RLPi en « quartiers d’habitat » important. Enfin au niveau des éléments remarquables du patrimoine bâti, notre territoire possède 18 églises donc 3 classées et 1 inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. En outre, Elle dispose d’atouts patrimoniaux indéniables à fort potentiel touristique lié notamment au passé industriel et artisanal du territoire : Carrières de Gaillon à Herblay, Carrières Lambert à Cormeilles-en-Parisis, l’usine de traitement des eaux usées du SIAAP à Pierrelaye. Le territoire dispose d’un seul Fort visitable sur le département, à Cormeilles-en-Parisis et qui constitue aussi un haut-lieu cinématographique. Il y a aussi le Moulin de Sannois (inscrit), seul moulin à pivot encore visitable en Ile de France. La protection de ces mouvements historiques stipule aussi celle de leurs sabords (ce qu’on appelle le PDA périmètre des abords). Au-delà du patrimoine bâti, il existe aussi des espaces naturels disposant de fortes protections paysagères. ; Site classé de Boissy à Taverny, la Chesnaye à Eaubonne, abords du Moulin de Sannois, sites inscrits (bords de Seine, Massif des trois forêts de Carnelle, l’Isle Adam et Montmorency et ses abords). Preuve de leur importance dans la préservation et la valorisation de la biodiversité à l’échelle de l’Île-de-France, ces espaces naturels font l’objet de mesures de protection au niveau

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régional. Il forment des corridors écologiques de premier plan et constituent pour les habitants du Val Parisis un cadre de vie de grande qualité.

Infrastructures : Le territoire intercommunal est traversé par un axe routier dense (A15, A115, RD14, RD392)

Offre de transports : Avec 39 lignes de bus, 2 lignes de Transilien (H et J), 2 lignes de Noctalien, et 1 lignes de RER (C), et 4 lignes locales CitéVal, desservant 16 gares et 4 gares routières, le territoire du val parisien présente une offre de service importante en transports collectifs. Cette forte imbrication dans le réseau ferroviaire francilien offre à la communauté d’agglomération Val Parisis une très forte connexion aux principaux pôles de décision du nord-ouest de l’agglomération parisienne. Activité économique : Le territoire intercommunal est caractérisé par une grande diversité morphologique avec 6 communes de moins de 10 000 habitants, 8 communes de plus de 20 000 habitants et une commune intermédiaire comprise entre 10 000 et 20 000 habitants. L’étude des dynamiques de peuplement à l’échelle intercommunale permet d’établir une distinction entre le nord globalement peu peuplé et le sud très densément peuplé. L’arc du sud-est de l’agglomération dessiné par les communes de Cormeilles-en-Parisis, Franconville, Ermont Sannois et Eaubonne concentre à lui seul 52 % de la population intercommunale (environ 140 000 habitants). A l’inverse, les 6 communes du nord (Frépillon, Bessancourt, Pierrelaye, Beauchamp, le Plessis Bouchard et Saint-Leu la forêt ne présentent que 19 % de la population totale de la communauté d’agglomération Val Parisis (28 % en prenant compte Taverny, soit 76 000 habitants).

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Val Parisis connait depuis le début des années 2000 un dynamisme démographique particulièrement fort. Ce dynamisme démographique tend à renforcer la fonction résidentielle du territoire. La communauté d’agglomération Val Parisis est un acteur économique fort à l’échelle du Val-d’Oise. Avec environ 16 000 établissements économiques, elle pèse 21 % de l’appareil productif du département. Le marché du travail du Val Parisis compte environ 61 000 emplois soit 15 % de l’ensemble des emplois du Val-d’Oise. Le secteur des services (commerce, transport, services divers) est le premier employeur du territoire avec près de 29 000 emplois (chiffres au 1er janvier 2014). Les emplois présents sur le territoire intercommunal sont en très grande majorité salariés (89 %). Les employés (environ 20 000 emplois) est les professions intermédiaires (environ 17 000 emplois) sont les catégories socio-professionnelles les plus représentées. Elles concentrent 61 % de l’emploi à l’échelle intercommunale. L’activité économique du secteur doit être prise en compte. Elle montre un dynamisme économique 17000 sociétés (entreprises, professions libérales, commerçants, auto-entrepreneurs… )

1-2 Objet de l’enquête :

La présente enquête a pour objet le projet de règlement de publicité intercommunal (RLPi) sur le territoire de la communauté de communes du val parisis et sa région pour faire suite à une délibération de son conseil communautaire du 10 décembre 2018 qui a pour but d’adapter à des conditions locales les règles nationales régissant la publicité et les enseignes.

La communauté d’agglomération du Val Parisis (CAVP) a donc arrêté le projet de RLPi, par délibération n° D/2018/142 du 10 décembre 2018.

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Elaboré par La communauté d’agglomération du Val Parisis (la CAVP), le projet de RLPi recouvre l’ensemble du territoire, à savoir les communes de Beauchamp, Bessancourt, Cormeilles-en-Parisis, Eaubonne, Ermont, Franconville, Frépillon, Herblay-sur-Seine, La Frette-sur-Seine, Le Plessis-Bouchard, Montigny-lès-Cormeilles, Pierrelaye, Saint-Leu-la-Forêt, Sannois, Taverny.

1-3 Références réglementaires et législatives :

Cadre juridique général :

La préservation de la qualité du cadre de vie, enjeu majeur pour les territoires et les populations, est au cœur de la politique du paysage. La réglementation relative à la publicité, aux enseignes et aux pré-enseignes s’inscrit dans le prolongement de cet objectif.

La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (dite Loi ENE) a modifié le régime de la publicité extérieure. Cette modification a nécessité l’adoption de dispositions règlementaires définies dans le décret n°2012-118 du 30 janvier 2012, complété par les décrets er n°2012- 948 du 1 août 2012 et n°2013-606 du 9 juillet 2013.

L’ensemble de ces dispositions constitue le règlement national de publicité (RNP) qui a profondément réformé la règlementation relative à la publicité extérieure, aux enseignes et aux pré-enseignes en vigueur, règlementation qui n’avait jusqu’alors pas évolué depuis plus de 35 ans (Loi du 29 décembre 1979).

La loi ENE a parallèlement opéré une nouvelle répartition des

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compétences en matière de Plan Local d’Urbanisme (PLU) et d’exercice du pouvoir de police.la CAVP, compétente en matière de PLU, est également devenue compétente pour élaborer un règlement local de publicité intercommunal (RLPi). La communauté d’agglomération du Val Parisis a décidé par délibération en date du 21 mars 2016, d’élaborer son règlement local de publicité intercommunal (RLPi), en collaboration avec les 15 communes membres.

Lorsqu’il existe un RLPi, la compétence en matière de police appartient au maire agissant au nom de la commune.

Ainsi que l’impose l’article L.581-14 du Code de l’environnement, dans les zones définies par ce RLPi, la règlementation est en principe plus restrictive que les prescriptions du règlement national de publicité, et adaptée aux caractéristiques du territoire qu’il couvre. Lorsque, sur certains aspects, le RLPi ne comporte pas de prescriptions particulières, alors ce sont les règles du règlement national de publicité (RNP) qui s’imposent.

Réglementation applicable à la création d’un RLPi :

• La procédure d’élaboration du RLPi est régie par les prescriptions législatives et règlementaires suivantes :

• Le Code de l’environnement et notamment les articles L581-14 à L581- 14-3 et R581-72 à R581-80 concernant le règlement local de publicité,

• Le Code de l’urbanisme et notamment les articles L153-11 et les articles L 111-1-4 et L 123-6 à L153-21 et R153-3 à 153- 21,

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• Le Code de l’environnement et notamment les articles L123-1 et suivants, et les articles R123-1 et suivants concernant la procédure d’enquête publique.

• Le Code de l’Environnement et notamment les chapitres III du Titre II, parties réglementaire et législative, relatifs à l’organisation et au déroulement de l’enquête publique • La loi du 12 Juillet 2010 • L’arrêté n°D/2018/142 du 10 décembre 2018 du Conseil Communautaire du Val Parisis ordonnant l’ouverture de l’enquête publique.

1-4 Le projet :

Sur le territoire du Val Parisis, qui comporte 15 communes, on dénombre 8 règlements locaux de publicité (RLP) en vigueur. Ceux-ci permettent d’adopter ponctuellement des règles plus strictes que le règlement national de publicité (RNP) ou dans certains cas très limités d’y déroger.

Depuis la loi Engagement National pour l'Environnement (ENE) du 10 juillet 2010, le Val Parisis, compétente en matière de PLU, est également devenue compétente pour élaborer un règlement local de publicité intercommunal (RLPi).

Pour prendre en compte les évolutions législatives et règlementaires en matière de publicité extérieure, l’élaboration d’un RLPi a été engagée par délibération du 10 décembre 2018.

Pourquoi un RLPi ?

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L’intercommunalité permet aux communes de se regrouper au sein d’un établissement public en disposant de certaines compétences définies par la loi mais aussi déterminées par les conseillers communautaires (transports, collecte des ordures ménagères, éclairage public, aménagement de l’espace, gestion des zones d’activités économiques...). L’agglomération réalise des projets que les villes pourraient difficilement supporter seules, notamment d’un point de vue financier (espaces nautiques … )

Les quelques communes de la communauté d’agglomération qui ont à ce jour un RLP, doivent le modifier ou le réviser au titre de la loi ENE, si elles veulent garder un règlement plus restrictif que le règlement national. La mise en place d’un RLPi est optionnelle, mais plus simple à réaliser pour l’ensemble des communes plutôt que de réaliser un RLP pour chaque commune du Val Parisis. La communauté d’agglomération du Val Parisis a donc élaboré un RLPi, Un Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi) qui a pour vocation de remplacer les anciens Règlements Locaux de Publicité communaux. La mise en place du RLPi transfèrera donc les compétences en matière de publicité du Préfet aux maires des communes. Ce RLPi est destiné à réglementer la publicité, les enseignes et pré-enseignes dans un but de protection du cadre de vie et des paysages tout en assurant un équilibre avec le droit à l’expression et à la diffusion d’informations et d’idées. Il permet d’adapter localement le règlement national de la publicité (RNP) que l’on retrouve dans le Code de l’Environnement. Le RLPi intervient sur les conditions d'implantation et le format des dispositifs de la publicité, d'enseignes et de pré-enseignes, mais ne peut pas intervenir sur le contenu du message publicitaire des dispositifs. Le projet proposé et retenu par le conseil communautaire fait suite à l’étude réalisée par le bureau d’étude Cadre et Cité.

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Un RLP fixe les règles applicables :

Les publicités, enseignes et pré enseignes, sont soumises à une réglementation protectrice de l'environnement et du cadre de vie. Leur installation doit être conforme à des conditions de densité et de format et faire l'objet de déclaration ou d'autorisation préalables en mairie ou en préfecture

Rappel des règles fixées :

Une publicité est destinée à donner une information au public ou à attirer son attention. Elle est installée dans un lieu différent de celui où s’exerce l’activité c’est ce qui permet de différencier les publicités des enseignes. Toute inscription, forme ou image – à l’exception des enseignes et pré enseignes – destinée à informer le public ou attirer son attention est une publicité. Les dispositifs dont le principal objet est de recevoir lesdites inscriptions, formes ou images sont assimilés à des publicités.

Une enseigne est une information relative à une activité et installée là où s’exerce l’activité Une pré-enseigne est une information signalant où se situe l’activité. A noter que publicité et pré-enseignes ont la même règlementation. Toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à une activité qui s'y exerce, est une enseigne.

Les pré-enseignes, autres que les pré-enseignes dérogatoires admises hors agglomération ou les pré-enseignes temporaires, sont soumises aux mêmes règles que la publicité. Toute inscription, forme ou image indiquant la proximité d'un immeuble où s'exerce une activité déterminée est une pré-enseigne.

Ces règles ont permis de définir plusieurs orientations pour le RLPi :

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• Pour la publicité :

1 - Interdire la publicité dans certains lieux 2 - Harmoniser les règles dans les lieux identifiés 3 - Adapter les formats des dispositifs aux lieux environnants 4 - Dé-densifier la publicité 5 - Veiller à la qualité et à l'esthétique des dispositifs 6 - Adopter une règle d'extinction nocturne

• Pour les enseignes :

1 - Adapter les enseignes à leur contexte 2- Appliquer la réglementation nationale dans les zones commerciales 3 - Instituer des préconisations esthétiques 4 - Interdire les enseignes sur clôtures 5 - Réglementer les enseignes temporaires

Le RLPI a retenu les zones suivantes :

Les objectifs et les choix retenus : proposition de 6 secteurs de réglementation :

- Les continuités paysagères

- Les centralités urbaines et centres anciens

- Les corridors urbains

- Les pôles d’emploi et de commerce

- Les quartiers d’habitat

- la zone hors agglomération

Dans chacune de ces zones, il s’agit de définir une

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réglementation pour la publicité et les enseignes :

- Zone 1 : Les continuités paysagères

La zone 1 reprend les espaces de nature situés sur le territoire. Elle est constituée par les périmètres ou zones de préservation des espaces de nature repérés, en raison de leur qualité paysagère et/ou naturelle. Considérant les lieux visés, tous les dispositifs publicitaires y sont interdits et les enseignes doivent respecter des règles particulières d'implantation et de format.

Z1 : Les continuités paysagères : Publicité et enseignes

Considérant les lieux visés, tous les dispositifs publicitaires y sont interdits et les enseignes doivent respecter des règles particulières d'implantation et de format. La publicité est admise uniquement sur le mobilier urbain, quand aux enseignes, elles sont interdites sur balcon et limitée à 1 par façade.

Sur cette zone, le RLPi est beaucoup plus restrictif que le RNP.

- Zone 2 : Les centralités urbaines et centres anciens

Les zones 2 représentent les secteurs d'intérêt patrimonial situés sur les différentes communes à savoir : des secteurs d'intérêt patrimonial repérés dans les PLU. Nécessitant une protection importante, ces zones autorisent seulement la publicité sur mobilier urbain et les enseignes sont soumises à des règles spécifiques d'intégration au bâti.

Z2 : Les centralités urbaines et centres anciens :

Prescriptions relatives à la publicité :

• Publicité admise uniquement sur le mobilier urbain, y compris dans les secteurs d’interdiction relative

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• Publicité de petit format : admise et surface inférieure à 1 m2

Prescriptions relatives aux enseignes :

Réalisation souhaitée :

• L’enseigne à plat doit s’inscrire dans la limite de la baie vitrée des boutiques

• L’enseigne perpendiculaire est située si possible dans l’alignement de l’enseigne à plat ;

• Interdite sur balcon ;

• Interdite en toiture ;

2 • Numérique limitée 1 m .

- Zone 3 : Les corridors urbains

Z3 : Les corridors urbains :

Prescriptions relatives à la publicité :

• Surface de publicité limitée à 8 m2 • Bâches interdites • Numérique interdite • Règles de densité

Prescriptions relatives aux enseignes :

• Interdites en toiture • Scellées au sol limité à 4 m2, hauteur limitée à 4 m et largeur limitée à 1,5 m

- Zone 4 : Les pôles d’emploi et de commerce

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Z4 : Les pôles d’emploi et de commerce :

Prescriptions relatives à la publicité : • Code de l’environnement • Exception faite d’un durcissement de la règle de densité avec inter distance de 30 m sur une même unité foncière • Bâches interdites dans les communes de moins de 10000 habitants

Prescriptions relatives aux enseignes :

• Code de l’environnement

- Zone 5 : Les quartiers d’habitat

Z5 : Les quartiers d’habitat : Prescriptions relatives à la publicité : • Identique à la zone 2 (centralités urbaines et centres anciens) Prescriptions relatives aux enseignes : • Interdite en toiture • Numérique limité à 1 m2 • Scellées au sol limité à 4 m2, hauteur limitée à 3 m et largeur limitée à 1,5 m - Zone 6 : hors agglomération

Z6 : hors agglomération

Prescriptions relatives aux enseignes : • Numérique limité à 2 m2

- Pour toutes les zones :

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Pour assurer la bonne insertion des publicités et des enseignes dans le cadre de vie, le RLPi édicte des règles supplémentaires avec des mesures qualitatives applicables en toutes zones :

• Suppression des éléments rapportés et des dispositifs «monopied » • Horaires d’extinction de 23 h à 7 h • Enseignes sur clôtures limitées à 1 par établissement avec regroupement et limitées à 1 m2 et horaires d’extinction de 23 h à 7 h

Objectifs du RLPi fixés par le Val Parisis:

Renforcer et préserver l’image et l’identité du territoire en :

Préservant les continuités paysagères, points de vue et éléments de la ceinture verte régionale ; Améliorant la qualité et la visibilité des principaux axes routiers ; Renforçant l’attractivité et le dynamisme de l’activité commerciale en privilégiant la qualité et la lisibilité des enseignes ; Garantissant la sécurité des automobilistes en limitant les signaux susceptibles de gêner la lisibilité de la signalisation routière.

1-5 Analyse des documents présentés :

La lecture et la compréhension sont aisées et bien documentées pour le public mais les plans, de part leur échelle, manquent un peu de précision. J’aurais aimé avoir un plan plus grand pour pouvoir identifier plus facilement les problèmes soulevés par les afficheurs.

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Le projet de RLPi comprend un rapport de présentation, un règlement écrit, un zonage, et des annexes.

• Un rapport de présentation comprenant un état des lieux de la publicité, des enseignes et pré-enseignes sur le territoire, les objectifs et orientations du RLPI et les explications des choix retenus dans le projet. • Un règlement écrit définissant pour chaque zone repérée dans un document graphique, les dispositions réglementaires applicables à la publicité, aux enseignes et aux pré-enseignes. • Des documents graphiques : le plan de zonage • Des annexes constituées entre autre des arrêtés municipaux fixant les limites de la communauté d’agglomération (arrêtés municipaux et plans)

Le dossier d’enquête publique comprend :

• Le registre d’enquête • Une note de présentation • La délibération du conseil communautaire du 10 décembre 2018 portant arrêt du projet de RLPI • Le projet de RLPI : Projet de RLPI, Annexes au projet de RLPI, Porter à connaissance • L’arrêté n°A/2.1/2019/14 portant ouverture d’enquête publique • Les avis reçus relatifs au projet de RLPI : Avis des communes membres de la Communauté d’agglomération du Val Parisis, Avis des autres personnes publiques associées, Avis de la commission départementale de la nature des paysages et des sites • Les pièces annexes émises pour la bonne information du public

1-6 La concertation préalable :

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Une démarche de concertation s’est déroulée sur plusieurs années durant l’élaboration du projet de RLPi L’initiation de la réflexion s’est faite en 2014, à la suite de la réforme concernant la publicité extérieure. La prescription de l’élaboration du RLPI du Parisis s’est faite en décembre 2014 avec pour objectif de réglementer la publicité, les enseignes et les pré-enseignes afin de protéger le cadre de vie des habitants. En 2016, il y a fusion des communautés d’agglomérations du Parisis, de Val-et-Forêt et de Frépillon qui s’associent pour créer le Val Parisis. A la suite de cela, il y aura une nouvelle délibération de prescription du RLPI pour le nouveau territoire le 21 mars 2016. Lors de la première délibération seulement 10 communes étaient concernées (Le Parisis). La deuxième délibération concernait les 15 communes (le Val Parisis) De nouvelles modalités de concertation à l’adresse du public ont été mises en œuvre. Plusieurs parutions au titre d’annonces légales ont été faites dans le parisien, la gazette, et l’écho régional. De même les sites internet des 15 communes et celui du Val Parisis ont été renseignés afin de permettre au public de s’informer. Plusieurs communes du Val Parisis ont déjà un RLP local, mais La communauté d’agglomération a pris la compétence pour l’élaboration du RLPI (règlement local de publicité intercommunal) Fin 2016, le projet est validé, il est arrêté fin 2018 La délibération du Conseil Communautaire du 10 décembre 2018 a fixé les modalités de la concertation publique. La phase de consultation des villes en tant que PPA a été organisée alors.

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La première étape de la procédure d’élaboration du RLPi a été la réalisation d’un diagnostic sur le territoire :

• L'analyse des RLP communaux en vigueur a démontré que de très bonnes mesures individuelles avaient été prescrites mais que l'ensemble restait très hétérogène. • Le bilan des entretiens avec chaque commune a fait apparaître un certain nombre de souhaits communs pour ce futur RLPi à savoir : - préserver les acquis des RLP existants, - prendre en compte l'utilité du mobilier urbain, - prendre en compte les espaces de nature, - assurer la protection des centres villes, - diminuer certains formats, - encadrer la densité et la qualité du matériel, - contrôler la publicité numérique - et maîtriser les enseignes temporaires.

La concertation a été organisée comme suit :

- parution d’articles de presse - tenue de 3 réunions publiques (6 Juin 2013, 20 Février 2014, 12 Mars 2015), à Montigny et à Franconville. - 2 ateliers débats (11 Juin 2013, 25 Juin 2013) - et une réunion avec les acteurs économiques le 12 Février 2015 - parution d’articles dans le bulletin communautaire (2013,2014) - parution dans les bulletins communaux des 15 communes (2012, 2013,2014) - mise en ligne d’informations sur le site internet de la commune

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- mise à disposition d’un dossier de concertation consultable au siège de la communauté de communes aux heures d’ouverture ainsi que d’un registre destiné aux observations du public, possibilités d’écrire à Monsieur le Président de la communauté de communes et d’envoyer des messages électroniques - mise à disposition d’un dossier de concertation dans les 15 communes - par ailleurs, le public a pu s’exprimer par le biais du site de la participation de la communauté d’agglomération en s’informant sur l’avancement de la démarche et en y déposant des avis. 80 avis ont été déposés sur Internet.

Le bilan de la concertation, reprenant l’ensemble de la démarche de participation et faisant la synthèse des différents avis citoyens, a été arrêté par le conseil communautaire le 10 décembre 2018. L’ensemble de la démarche de concertation mise en place est en ligne sur le site de la participation de la communauté d’agglomération du Val Parisis (CAVP). Aucune remarque n’a été portée sur le registre, ni aucun courriel n’a été reçu. Une seule lettre adressée au Président qui a fait l’objet d’une réponse.

2 - ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE : 2-1 Désignation du commissaire enquêteur :

Par décision de désignation n°E19000012/95 en date du 22/02/2019, Monsieur le Président du Tribunal Administratif de Cergy m’a désigné pour conduire cette enquête en qualité de

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commissaire enquêteur. 2-2 Décision de procéder à l’enquête :

Par arrêté n° D/2018/142 du 10 décembre 2018, Monsieur le Président de la Communauté d’agglomération du Val Parisis a prescrit l'ouverture de l'enquête publique relative au projet d’élaboration du Règlement Local de Publicité Intercommunal.

Par arrêté N°A/2.1/2019/14 en date du 27 mars 2019, Monsieur le Président de la CAVP a ordonné l’ouverture d’une enquête publique du 23 avril 2019 (9h) au 23 mai 2019 (12h), soit pendant 31 jours consécutifs. 2-3 Organisation de l’enquête et visite des lieux :

Le Mardi 11 Mars 2019, je me suis rendue au siège de la Communauté d’agglomération à Beauchamp pour définir avec Madame Agnès Lahille, personne chargée de l’enquête, les modalités de l’enquête et le calendrier des permanences dans les 15 communes. J’ai précisé qu’il fallait un dossier complet pour chacune des communes de façon à permettre au public de venir le consulter durant la durée de l’enquête.

Afin de conduire correctement l’enquête et pour permettre une bonne organisation, madame Lahille et moi-même, avons eu régulièrement des réunions téléphoniques ainsi qu’un échanges continuel de courriels.

Le jeudi 11 avril 2019, Madame Lahille, m’a fait visiter l’ensemble du territoire des 15 communes.

A l’issue de notre visite, j’ai préparé les 16 registres (celui des 15 communes plus celui pour le Val Parisis) afin qu’ils puissent être dispatchés dans les différentes mairies de la communauté

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d’agglomération.

Déroulement de l’enquête :

L’enquête s’est déroulée du 23 Avril au 23 mai 2019. Après discussion, Madame Lahille et moi, avons décidé du nombre de permanences utiles pour l’enquête. Cinq permanences bien étalées sur le territoire nous semblaient suffisantes étant donné les différentes interventions du public en faveur du projet durant la concertation.

En plus des registres mis à disposition dans chaque lieu d’enquête, le public avait la possibilité de déposer ses observations sur un registre électronique à l’adresse suivante : www.valparisis.fr clos à l’heure de fermeture de l’enquête. Pendant la durée de l’enquête le public avait aussi la possibilité de déposer ses observations par voie électronique à cette même adresse. Les observations et propositions du public transmises par voie postale ainsi que les observations écrites reçues par le commissaire enquêteur étaient annexées au registre papier tenu à disposition au siège de l’enquête. Les observations et propositions du public transmises par voie électronique étaient, en outre, consultables sur les sites internet mentionnés ci- dessus. Madame Lahille a quitté définitivement la communauté d’agglomération vers la mi-mai. A la suite de quoi, mon nouvel interlocuteur était Monsieur Olivier Deleu. Pendant la rédaction du rapport, j’ai eu aussi une nouvelle interlocutrice de retour de maternité, madame Alison Falempin.

2- 4 Information du public et publicité :

Le RLPi a fait l’objet d’un diagnostic en matière de publicité et d’enseigne, dont les résultats se trouvent dans le rapport de présentation. Ces éléments étaient consultables au siège de la communauté d’agglomération du Val Parisis (CAVP) et en

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mairies de ses communes membres, tout au long de l’enquête publique.

L’avis faisant connaître l’ouverture de l’enquête a été affiché dans les conditions réglementaires sur les panneaux d’affichage des 15 communes.

Les certificats d’affichages des communes ont été fournis au commissaire enquêteur. D’autre part, l’affichage a été vérifié par le Commissaire Enquêteur dans quelques communes, au moment de ses permanences.

L’avis d’enquête a été publié dans les journaux suivants :

- le parisien en date du 3 Avril 2019, du 17 Avril 2019 et du 2 mai - la Gazette du Val d’Oise du 3 Avril 2019 et du 17 Avril 2019 et du 1er mai

J’ai appris, lors de la dernière permanence que la Société Médialex, qui s’occupe des annonces légales et des formalités n’a pas suivi les instructions de la communauté d’agglomération du Val Parisis. La communauté d’agglomération du Val Parisis a demandé réparation à Medialex, qui pour palier à son erreur, a procédé à une troisième parution : le 3 avril, soit 3 semaines avant le début de l’enquête, le 17 avril, soit 6 jours avant le début de l’enquête et le 1er et le 2 mai soit 8 et 9 jours après le début de l’enquête.

Je n’en n’ai pas été informé avant le 23 mai.

A la suite de cette annonce j’ai averti Monsieur Deleu de ce manquement à la réglementation, afin qu’il puisse prendre une décision quant à la poursuite de l’enquête.

Sur ce sujet, la jurisprudence conclut que les irrégularités affectant les modalités de publication d’un avis d’enquête publique ne vicient la procédure et n’entrainent donc l’annulation de la décision prise à l’issue de celle-ci que si elles

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ont pu avoir pour effet de nuire à l’information du public ou d’exercer une influence sur les résultats de l’enquête.

Le conseil d’État a, par un considérant de principe, retenu que : « considérant que s’il appartient à l’autorité administrative de procéder à la publicité de l’ouverture de l’enquête dans les conditions fixées par les dispositions précitées, La méconnaissance de ces dispositions n’est de nature à vicier la procédure et donc a entraîner l’illégalité de la décision prise à l’issue de l’enquête publique que si elle a pu avoir pour effet de nuire à l’information de l’ensemble des personnes intéressées par l’opération ou si elle a été de nature à exercer une influence sur les résultats de l’enquête et, par suite, sur la décision de l’autorité administrative » (CE 3 juin 2013 REQ. N° 34 51 74)

Le fait d’avoir procéder à une troisième publication est une bonne chose car on peut considérer qu’un plus grand nombre de personne a pu être informé de l’enquête malgré les erreurs de dates. Même si la publication dans les journaux reste obligatoire, on sait qu’actuellement, elle n’est plus la voie de prédilection de publicité puisque de moins en moins de personne achète les journaux. On voit au nombre d’observations laissées sur le registre électronique que le public s’informe maintenant en priorité sur le net.

On peut donc considérer que ce manquement à la réglementation, n’a pas nuit à l’information du public et n’a pas exercé d’influence sur les résultats de l’enquête. En effet, les observations ont été assez nombreuses et les annonceurs (UPE, JC Decaux) ont pu s’exprimer sur le projet, on peut donc considérer que l’information a été bien reléguée.

C’est pourquoi, après concertation, il a été décidé de continuer l’enquête.

Les annonces légales ainsi que les mails envoyés à Medialex sont joints au rapport d’enquête.

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D’autre part, afin de compléter l’information sur le projet, des flyers très explicites ont été mis à disposition dans les différentes mairies et lieux de passage, incitant les gens à s’intéresser à l’enquête et à participer à celle-ci. Un flyer est annexé au rapport.

2- 5 Permanences :

- En mairie de Taverny sise 2 place Charles de Gaulle, le jeudi 25 avril 2019, de 14h à 17h, - A Montigny-lès-Cormeilles, espace Nelson Mandela sis avenue Aristide Maillol, le lundi 29 avril 2019, de 9h30 à 11h30, - En mairie d’Ermont sise 100 rue Louis Savoie, le jeudi 2 mai 2019, de 14h à 17h, - En mairie de Cormeilles-en-Parisis sise 3 Avenue Maurice Berteaux le samedi 18 mai 2019, de 9h à 11h30, - Au siège de la Communauté d’Agglomération du Val Parisis sis 271 chaussée Jules César à Beauchamp, le jeudi 23 mai 2019 de 9h30 à 12h.

Dans l’ensemble, l’enquête s’est déroulée normalement et dans de bonnes conditions, hormis quelques petits problèmes d’organisation :

A savoir, l’oubli d’une affiche au tableau d’affichage prévu à cet effet à l’entrée de la mairie de Taverny. Aussi, j’ai pris l’initiative de vérifier dès la fin de première permanence la présence des affiches sur d’autres panneaux de la ville et j’ai pu constater que tout était en règle. J’en ai aussi informé Monsieur Deleu, remplaçant madame Lahille en congé ce jour là. Je n’ai eu aucun public à la permanence.

A savoir, que la salle qui était prévue pour la deuxième

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permanence à Montigny n’était pas disponible et qu’il a fallu trouver une salle en urgence pour pouvoir recevoir le public éventuel. L’incident a été très vite pris en compte par les services d’urbanisme de la ville et en 15 minutes, une nouvelle salle, juste à coté de celle prévue, m’était attribuée. J’ai demandé à ce qu’on puisse en informer le public en apposant un écriteau sur la porte de la salle où la permanence devait se tenir initialement. Ce problème d’organisation a donc été résolu très rapidement et on peut donc estimer que, malgré les circonstances, le public pouvait accéder facilement à la permanence. Je n’ai vu personne à cette permanence.

A savoir que la troisième permanence s’est déroulée un jeudi en mairie d’Ermont, jour de fermeture de celle-ci. La permanence a eu lieu dans l’annexe B juste derrière la mairie dans un grand parc qui est un lieu de passage assez fréquenté comme j’ai pu le constater. L’annexe est restée ouverte durant toute la durée de la permanence. Personne ne s’est manifesté lors de cette permanence.

La quatrième permanence à Cormeilles en Parisis s’est déroulée sans aucun problème et a eu lieu un samedi matin, jour de marché qui a lieu juste à coté de la mairie où j’ai tenu ma permanence. Personne n’a poussé la porte de la mairie pour consulter le dossier.

La cinquième permanence au siège de la communauté de communes s’est tenue à Beauchamp, au siège de la communauté d’agglomération et s’est déroulée sans problème particulier.

A l’issue de cette permanence qui se terminait à midi, j’ai procédé à la clôture du registre de la Communauté d’agglomération du Val Parisis et je l’ai récupéré.

Les autres registres ont été récupérés le lendemain dans les différentes mairies, par une personne de confiance travaillant pour la Communauté d’agglomération du Val Parisis.

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2-6 Consultation des PPA :

Outre les maires des 15 communes concernées par le RLPi, les communes de Beauchamp, Bessancourt, Cormeilles-en-Parisis, Eaubonne, Ermont, Franconville, Frépillon, Herblay-sur- Seine, La Frette-sur-Seine, Le Plessis-Bouchard, Montigny- lès-Cormeilles, Pierrelaye, Sannois, Saint-Leu-la-Forêt et Taverny, les PPA suivants ont reçu un courrier pour consultation au sujet du RLPi par lettre recommandée entre le 10 et le 12 janvier 2019 :

• Marc Honoré, maire d’Achères • Daniel Fargeot, maire d’Andilly • Georges Mothron, maire d’Argenteuil • Didier Dagonet, maire Bethemont • Jacques Delaune, maire de Chauvry • Laurent Brosse, maire de Conflans-saint-Honorine • Philippe Sueur, maire d’Enghien-les-Bains • Thibault Humbert, maire d’Eragny • Jacques Myard, maire de Maisons-Laffitte • Christian Renault, maire de Margency • Pierre-Edouard Eon, maire de Méry-sur-Oise • Alain Goujon, maire de Montlignon • Arnaud Péricard, maire de Saint-Germain-en-Laye • Julien Bachard, maire de Saint-Gratien • Laurent Linquette, maire de Saint-Ouen-l’Aumône • Jean-Pierre Enjalbert, maire de Saint-Prix • Pierre Fond, maire de Sartrouville • Luc Strehaiano, maire de Soisy-sous-Montmorency • Bruno Macé, maire de Villiers-Adam • Philippe Tautou, président de la Communauté Urbaine Grand Paris Seine et Oise à Aubergenville • Dominique Lefebvre, président de la communauté d’agglomération Cergy-Pontoise

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• Pierre Fond, président de la communauté d’agglomération Saint Germain Boucle de Seine à Le Pecq • Georges Mothron, président de l ‘établissement public territorial-Boucle Nord de Seine à Gennevilliers • Luc Strehaiano, président de la communauté d’agglomération Plaine Vallée à Soisy-sous- Montmorency • Roland Guichard, président de la communauté de communes de la vallée de l’Oise et des Trois Forêts à l’Isle-Adam • Martine Bardot-Vinet, à la communauté d’agglomération Saint-Germain Boucles de Seine • Jean-Yves Latournerie, Préfet à Cergy • Philippe Malizard, sous-préfet à Argenteuil • Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Ile de France • Marie-Christine Cavecchi, présidente du conseil départemental du Val d’Oise à Cergy-Pontoise • Pierre Kuchly, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Val d’Oise à Cergy-Pontoise • Jean-Louis Orain, président de la Chambre des métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise à Cergy-Pontoise • La direction régionale des affaires culturelles à Pontoise • Nicolas Mourlon, directeur départemental des territoires à Cergy-Pontoise • Jérôme Goellner, directeur DRIEE à Cergy-Pontoise • Commission départementale de la nature des paysages et des sites (CDNPS)

La formulation des courriers transmis au PPA précisait que la non réponse dans un délai de trois mois valait acceptation du projet.

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2-7 PV de synthèse :

Conformément à l’article R.123.18 du code de l’environnement, j’ai remis le PV de synthèse de 16 pages à Monsieur Deleu le lundi 3 juin 2019 en mains propres étant donné le weekend férié. Je l’avais envoyé par email le jeudi précédent afin qu’il puisse en prendre connaissance le plus vite possible.

2-8 Mémoire en réponse :

Le Mémoire en réponse m’est parvenu, le mardi 18 juin au soir par mail et par courrier postal avec accusé de réception, le vendredi 21 juin 2019. Il a été fait sous forme d’un grand tableau Excel de 5 pages. Le commissaire enquêteur en a pris connaissance et observe que le maître d’ouvrage a répondu méthodiquement à chacune des questions posées.

3 - BILAN DES OBSERVATIONS :

Les observations recueillies se répartissent ainsi :

- trois observations exprimées dans le registre papier.

- vingt-et-une observations dans le registre électronique.

- un courrier de l’Union de la Publicité Extérieure (UPE) annexé au registre.

- un courrier de la société JC Decaux annexé au registre.

- un courrier concernant l’enquête, adressé à Mr le maire de Cormeilles en Parisis. (De Mr et Mme Chenivesse, habitants de Cormeilles)

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Bilan des observations :

Les observations sur les registres papier ont été peu nombreuses mais les observations sur le registre électronique sont relativement nombreuses. On notera que plusieurs personnes ont consultés le dossier en ligne, sans émettre d’avis. Ils ont néanmoins laissé leur nom et leur adresse. Nous mettons en pièce jointe les copies des observations recueillies.

1 - Venant des personnes privées :

Sur les 21 observations déposées sur le site par des particuliers, 10 proviennent d’habitants de Cormeilles-en- Parisis, 1 d’Eaubonne, 2 de Pierrelaye, 2 de Beauchamp, 1 de la Frette-sur-Seine, 1 du Plessis-Bouchard, 1 de Taverny, 1 d’Ermont, 2 de Franconville. Aucune inscription pour Bessancourt ou Sannois mais on constate que plusieurs personnes ont consulté le dossier. Toutes les observations vont dans le même sens, en faveur du RLPi.

Sur les registre papier, Madame M-Claude Armangué demande qu’on fasse respecter les réglementations ; elle site plusieurs nuisances dû aux enseignes ou publicités. Madame Pascale Pacou, pense que la publicité n’est plus d’actualité, que les panneaux publicitaires sur les routes ne font que distraire les automobilistes. Il y en a trop donc on devient imperméable aux publicités. le plus gênant sont les publicités en ville sur les panneaux numériques qui sont coûteuses et consomment beaucoup d’énergie. Les gens sont saturés on se demande impact de toutes ces publicités. Il faut aérer verdir et améliorer et réduire au maximum les secteurs commerciaux.

Madame Zaehringer, de la société JCDecaux a fait part de ses réflexions sur le registre papier. En effet lors de cette dernière permanence, j’ai eu la visite de Madame Zaehringer, qui m’a remis un courrier de la société JCDecaux qui souhaiterait apporter des modifications au projet concernant la publicité.

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Elle est venue également en tant que représentante de l’Union de la Publicité Extérieure (UPE). Elle m’a exposé oralement son point de vue pendant plus d’une heure. Ce qui m’a permis une meilleure compréhension du projet.

Monsieur et Madame Chenivesse, ont adressé un courrier à Monsieur le maire de Cormeilles-en-Parisis, pour se plaindre des panneaux lumineux défilants, dangereux pour les automobilistes et les piétons. La pollution lumineuse qu’ils entrainent, n’est pas bienvenue à l’heure de l’urgence de la transition énergétique.

Le public s’est exprimé pour dire son accord sans réserve avec le projet de RLPi présenté.

A l’opposé et sans surprise, les sociétés d’afficheurs demandent que les restrictions imposées par le projet de RLPi soient levées.

La société JCDecaux a fournit au commissaire-enquêteur un courrier de plusieurs pages.

La société JCDecaux demande un ajustement du règlement en ce qui concerne le mobilier urbain sur le domaine public dans certaines zones où il ne serait pas autorisé, notamment en zone 1-2-3 et 4 (zone où le mobilier urbain est pourtant existant). De même elle émet, entre autre, une demande de préciser certains termes du glossaire : le mot surface n’est pas assez précis et devrait être remplacé par le mot « surface utile » (surface de communication hors moulure) ou « surface totale ».

L’Union de la Publicité Extérieure (UPE) a fournit un courrier de 43 pages que j’ai annexé au PV de synthèse. Dans ce document elle nous rappelle l’impact de la publicité extérieure pour l’économie locale, et la confusion faite très souvent entre enseigne et publicité.

Monsieur Stéphane Dottelonde, président de l’UPE, pose plusieurs questions sur le zonage et le règlement dans ce document de 43 pages, Notamment à la page 29 du courrier

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fournit par l’UPE, l’UPE demande aussi une précision dans le glossaire concernant la surface utile tout comme la société JCDecaux. Cette notion de surface utile apparaît dans le règlement national. De même, à la page 16, l’UPE se demande s’il ne s’agit pas d’une interdiction déguisée dans une zone autorisée : « La hauteur d’un dispositif ne peut excéder la hauteur d’un bâtiment quelque soit sa destination, Situé à moins de 10 m ». Cela leur crée problème car apprenti ou garage peut- être considéré comme un bâtiment, ce qui revient à une interdiction.

L’UPE demande aussi un changement de Zonage de l’A392 en zone 3 (corridor) car il s’agit d’un axe majeur du territoire à fort trafic, allant de la patte d’oie d’Herblay à la zone commerciale du Parisis à l’entrée de Cormeilles. Cet axe à grand passage resterait alors une zone de communication pour les petites enseignes et les acteurs économiques situés le long de cette route A392. L’UPE convient que les accumulations d’enseignes ont un impact notoire sur le cadre de vie mais elles ne doivent pas être confondues avec les publicités.

L’UPE demande aussi pourquoi à la sortie de Pierrelaye la zone commerciale sur la D14 n’est matérialisée que d’un seul coté alors qu’on compte de nombreuses entreprises à activités commerciales et économiques sur l’autre coté de la route inscrite pourtant en zone 4 dans le futur projet.

D’autres revendications sont exposées dans le dossier remis au commissaire-enquêteur. Vous trouverez en annexes le courrier complet de l’UPE.

L’UPE n’a pas pu consulter l’étude d’impact qui aurait dû être réalisée pour cette enquête. Elle se demande si celle-ci existe.

De même le cahier de prescriptions pour la ZAC des Epineaux à Frépillon n’a pu être consulté par eux car non trouvé en ligne.

Ces afficheurs estiment une diminution de 60 à 80% de la publicité extérieure en appliquant le projet de RLPi tel qu’il est

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présenté. Les conséquences pourraient porter préjudices aux emplois et aux commerces de la région.

2 - Venant des personnes publiques :

Le projet de RLPi a été soumis à l'avis des Personnes Publiques Associées (P.P.A) conformément à l’article L. 153-16 du code de l’urbanisme et à l’avis de la Commission Départementale de la Nature et des Sites et des Paysages (CDNPS) conformément à l’article L.581-14-1 du code de l’environnement.

Les personnes publiques sont favorables au projet à des degrés divers. Les maires des communes consultées, qu’elles appartiennent à la communauté d’agglomération ou qu’elles soient riveraines ont tous donné un avis favorable au projet. A noter simplement la demande de petites rectifications faites par les Maires de Pierrelaye et Taverny et les remarques du maire de Bessancourt. Il y a une spécificité (aménagement particulier) sur Saint-Leu- la-Forêt, puisqu’il y a un RLP sur cette commune depuis 2015. Deux maires des communes voisines ont répondu favorablement au projet de règlement local de publicité intercommunal, le maire de Saint prix, et le maire de Méry sur Oise. Le président de Boucle Nord de Seine a aussi donné un avis favorable. Certains ne se sont pas exprimés dans le délai de trois mois imposés par le courrier de présentation du projet. Ce qui équivaut à un avis favorable sans réserve.

Il en est de même pour les autres PPA consultées :

Le Préfet du Val d’Oise s’est prononcé favorablement au projet tout en émettant une réserve, entre autre, sur les publicités réintroduites aux abords des monuments historiques par dérogation à l’article L 581-8 du code de l’environnement qui interdit la publicité dans ces lieux. Des précisions et des

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modifications doivent être apportées dans ces lieux pour garantir leur préservation. Il émet un avis favorable au projet sous réserve de la prise en compte des différentes observations détaillées dans son courrier.

L’architecte des bâtiments de France, répond par courrier du 24 mars en émettant les observations suivantes :

Sur le règlement :

- La densité des dispositifs de publicité n’est pas clairement définie, notamment dans les espaces protégés. - Par ailleurs, pour les enseignes, un cahier de recommandations accompagné de croquis précis permettrait de rendre plus compréhensible les descriptions définies dans les articles qui leurs sont consacrés.

Sur le plan de zonage : - Commune de Taverny, site classé Château de Boissy, parc et chemin d’exploitation : le trait bleu Zone 3 doit être supprimé à l’Ouest et au Sud-Est du site classé. - Commune de Sannois, sites classés Butte des moulins de Sannois (multi sites) : la Zone 1 doit être élargie et inclure l’ensemble des sites classés - Commune d’Eaubonne, périmètre délimité des abords (PDA) Bâti historique : le trait bleu Zone 3 doit s’arrêter à la limite du PDA - commune d’Ermont, PDA club des espérances : le trait bleu Zone 3 doit s’arrêter à la limite du PDA - Commune de Taverny, périmètre MH église et terrains avoisinants : passer cet ensemble en Zone 1 - Communes de Frépillon, Taverny, Saint-Leu-la-Forêt, site inscrit « Ensemble Massif des trois Forêts de Carnelle : vérifier et le cas échéant, faire correspondre la limite de la Zone 1 avec celle du site inscrit.

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Monsieur JC Poutoux, nous livre l’avis du conseil départemental du Val-d’Oise sur le projet :

En ce qui concerne les abords du réseau routier départemental, la zone 6 du plan de zonage fourni, correspondant au lieu hors agglomération, seules les enseignes seront autorisées. La publicité étant interdite hors agglomération comme le stipule l’article L 581–7 du code de l’environnement. En ce qui concerne la publicité et les pré-enseignes implantée en agglomération sur le domaine public routier, il souhaiterait qu’on puisse solliciter l’avis du service gestionnaire des routes départementales du secteur concerné afin de se prononcer sur d’éventuels impacts en matière de visibilité et de sécurité routière.

L’avis de la Commission de la Nature, des Paysages et des sites (CDNPS) :

L’État a produit un rapport sur le projet de RLPi, après l’analyse faite par la formation « Publicité » de la Commission de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS) conformément à l'article L581-14-1 du code de l'Environnement.

Le compte rendu de la commission départemental de la nature, des paysages et des sites est parvenu à la communauté agglomération du Val parisien, en date du 16 avril 2019.

Le compte rendu détaillé présente les différentes interrogations soulevées par le projet :

Par exemple, la pertinence du zonage 3 pour la RD 407 longeant le site classé du par cet du château de Boissy et offrant précisément des vues de grande qualité vers ce paysage remarquable. Il soulève différents problèmes comme :

• le manque de règles inter-distances des éléments publicitaires aux abords des monuments historiques ou des sites classés • les vues bouchées par la publicité sur mobilier urbain • les corridors urbains qui devraient s’arrêter avant le périmètre

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des abords des monuments historiques et qui devraient être supprimés le long des sites classés • la gestion des enseignes numériques dans les centres anciens.

Le souci majeur concerne les routes de grande circulation comme les départementales RD 392 et RD 14. Ce projet soulève l’opposition les commerçants car il est important de privilégier la communication autour d’eux.

Pour la CDNPS, ce rapport conclut à l’émission d’un avis favorable sous réserve de réponses aux différentes questions posées.

4 - REPONSES DU MAITRE D’OUVRAGE :

Par le mémoire en réponse, le maitre d’ouvrage a répondu aux différentes questions posées lors de nos réunions ou dans le PV de synthèse. La communauté d’agglomération, en accord avec les différentes mairies concernées, a répondu positivement à certaine demande mais aussi de façon négative sur certains points qui leur semblaient essentiels pour la cohérence du RLPi. J’ai retranscrit en rouge les réponses de la communauté d’agglomération aux questions des différentes personnes consultées ou à celles qui se sont exprimées sur le projet, et en bleu, l’avis du commissaire-enquêteur.

Au Préfet du Val-d’Oise :

Préciser les motifs d’infraction sur les photos illustrant le rapport de présentation Intégrer des tableaux de synthèse des dispositions du RNP applicable à la publicité et aux enseignes 2.2.1 préciser la compétence de la communauté agglomération du Val Parisis (CAVP) 2.2.4 énumérer les activités signalées par les PED 2.3.3 supprimer « Grand » dans UU de Paris

Réponse de la CAVP : réponse favorable

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2.5 supprimer des développements qui ne s’appliquent pas à la CAVP

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

L’Illustration de disposition du RNP est sans incidence sur le document

Préciser les règles dans les EBC et Les zones N des PLU Revoir la carte des sites classés et inscrits Reformuler la règle de densité 2.5.3 préciser le régime des enseignes hors agglomération

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Compléter la partie 3 sur les entités paysagères

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Ces éléments figurent dans les documents d’urbanisme. Il n’est pas utile que le rapport de présentation du RLPi les reprennent.

4.3.5 Photo non pertinente

Réponse de la CAVP : réponse favorable

La photo sera changée

Choix de dénomination des zones à revoir

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

C’est le Choix opéré par l’EPCI

Explication des choix de la zone 2, expliquer pourquoi l’interdiction publicitaire du L. 581-8 est adoptée

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 35 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

Rien dans la loi n’impose que les explications soient données quant à ce choix. Au demeurant le régime de la publicité y est assez sévère.

Faire référence aux surfaces utiles

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Article E.1, compléter la formulation « respectez l’architecture du bâtiment »

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Cette insertion n’est pas prise dans son contexte. L’article est plus complet et plus précis

Article F.3, préciser que l’interdiction des enseignes ne s’applique pas lorsque l’activité est entre 23 heures et 7 heures

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Article 1.2, interdire le mobilier urbain en zone 1

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Ce n’est pas le choix de l’EPCI

Introduire une règle de densité pour le mobilier urbain

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Le règlement national de publicité ne le prévoit pas. La collectivité a la maîtrise des emplacements

Article 2.2, interdire le mobilier urbain en zone 2

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Ce n’est pas le choix de l’EPCI

Article 2.7 limitation des enseignes scellées au sol À 2 m² trop restrictive

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 36 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Ce choix peut apparaître restrictif, cependant au regard du caractère ancien et l’identité « village » de certaines communes, Les élus ont souhaité limiter l’ancrage au sol. Par ailleurs, l’étroitesse de certains trottoirs ne permet pas l’implantation d’une emprise plus importante

Article 3.2 interdire la publicité sur le mobilier urbain sur la voirie jouxtant le périmètre des sites classés

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Engagement pris en CDNPS

Articles 5.2, préciser la surface de la publicité sur mobilier urbain

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

La superficie de la publicité n’a effectivement pas précisée. Il s’agit de veiller à l’articulation et la cohérence entre les contrats publics pris par les villes et les règles du RLPI. La logique suivie par le RLPI est de ne pas contraindre les contrats publics pris par les communes sur le mobilier urbain afin de ne pas bouleverser leur économie.

Réaliser des cartes à l’échelle communale.

Réponse de la CAVP : réponse défavorable La cartographie sera au format SIG permettant à chaque commune de connaître avec précision le zonage applicable sur son territoire

Avis du commissaire-enquêteur sur la réponse au préfet :

On voit que la réponse au préfet est majoritairement favorable mais pas systématiquement. Notamment concernant le zonage et les interdiction du mobilier urbain dans certaines zones. Etant donné le long processus de concertation, l’EPCI a fait des choix qu’il est difficile de changer maintenant. La loi n’impose pas que les explications soient données quant à ce choix. Au

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 37 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

demeurant le régime de la publicité y est assez sévère et permet à chacune des communes d’améliorer le cadre de vie grâce à ce RLPi.

Aux architectes des bâtiments de France (ABF) :

Modification du plan le zonage niveau des abords des sites protégés

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Les cartes seront modifiées

Préciser la règle de densité dans les secteurs protégés

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Cette précision n’est pas utile dans la mesure où la publicité est interdite dans ces secteurs

Rédiger un cahier de recommandation accompagné de croquis comprendre les règles applicables aux enseignes.

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Les règles ont été débattues et explicitées en comité technique et les services des communes n’ont pas exprimé de craintes quant à la complexité des règles envisagées.

Avis du commissaire-enquêteur sur la réponse aux ABF :

La communauté de commune accède à la demande de modification du plan le zonage au niveau des abords des sites protégés. Elle rappelle que la publicité est interdite dans les secteurs protégés, et qu’il n’est donc pas utile de préciser la règle de densité dans ce secteur. Rédiger un cahier de recommandation ne leur paraît pas nécessaire.

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 38 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

A la Commission de la Nature, des Paysages et des sites (CDNPS) :

Pertinence du tracé de la zone 3 pour la RD 407 et sur la chaussée Jules César longeant le site classé du par cet du château de Boissy

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Préciser la règle de densité dans les secteurs protégés

Réponse de la CAVP : réponse favorable Les cartes seront modifiées

Les vues bouchées par la publicité sur mobilier urbain

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

La publicité sur mobilier urbain a un format limité qui ne devrait pas boucher les vues

La gestion des enseignes numériques en centres anciens

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

L’article 2.8 précise bien que seules ne sont autorisés que les enseignes murales et leur surface cumulée est limitée à 1 m².

Avis du commissaire-enquêteur sur la réponse à la CDNPS :

La CAVP précise qu’elle va modifier les cartes afin d’accéder à leur demande sur différents ajustement, mais considère que les enseignes autorisées ou le mobilier urbain en centre ancien n’auront pas d’impact sur les vues bouchées. Le commissaire–enquêteur rappelle que les centres anciens doivent être particulièrement protégé en matière de publicité.

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 39 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

Au Conseil départemental du Val-d’Oise :

Intégrer le service territorial routier gestionnaire en cas d’implantation le mobilier urbain publicitaire sur son domaine public routier

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Plusieurs cas de figure se posent : L’implantation sur les routes départementales au sein des agglomérations et hors agglomération. Hors agglomération, comme la publicité est interdite la question ne se pose pas. En agglomération, L’installation d’un dispositif publicitaire nécessite une autorisation préalable du gestionnaire. Par conséquent, le service territorial est nécessairement intégré dans le processus de décision. En tout état de cause cette question échappe au RLPi

Avis du commissaire-enquêteur sur la réponse au conseil départemental :

Cette question échappe au RLPi

A l’Union de la publicité extérieure (UPE) :

En zone 3, préciser la mention à la surface de 2 m²

Réponse de la CAVP : réponse favorable

En zone 3, préciser la limitation de la hauteur par rapport aux bâtiments

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Mesure qui vise à s’assurer que le dispositif s’intègre dans son environnement proche.

Demande à ce que certains axes à fort trafic soient intégrés dans la zone 3 Demande que la RD 14 un Montigny soit en zone 3

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 40 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

Demande que la RD 928 à Taverny et Saint-Leu soit en zone 3 Demande que la RD 106 à Taverny ce soir en zone 3

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

La délimitation de la zone 3 établie en concertation avec les communes, non nécessairement corrélée avec le trafic routier. Les populations sont déjà fortement impactées par les nuisances sonores liées à ces axes de transit (notamment la RD 392)

En zone 4, demande de connaître le cahier des prescriptions applicables à la ZAC des épineaux à Frépillon En zone 4, à l’article 4.3, préciser que 12 m2 c’est une surface totale et qu’à Saint-Leu 2 m² c’est une surface utile En zone 4 à l’article 4.4, préciser la mention utile à la surface de 2 m²

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Afin d’être le plus exhaustif possible, sera également annexé le cahier des prescriptions applicables à la ZAC des meuniers à Bessancourt

Demande que certains secteurs identifiés à Cormeilles soient en zone 3 ou 4 L’UPE demande à ce que la partie sud de Cormeilles-en-Parisis depuis le centre ancien jusqu’à la zone d’activité des bois Rochefort soit en zone corridor (n°3) ou pôle d’emploi ou de commerces (n°4), partie RD 392 notamment.

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

La localisation des secteurs par l’UPE n’est pas précise, par ailleurs la zone est très pavillonnaire et déjà impactée par les nuisances sonores liées À la RD 392

Art B1 : demande de plus de précision sur la nécessité d’habiller le dos du dispositif

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 41 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

Existence de 2 glossaires différents dans le règlement de publicité et en annexe

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Un seul glossaire figurera en annexe

Dans le glossaire, préciser la définition de la palissade de chantier Dans le glossaire, préciser que les dispositifs éclairés par projection ou transparence sont soumis au régime des non lumineux

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Dans le glossaire, Préciser ce qu’est la face publicitaire

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

La définition est parfaitement adaptée, Il pourra toutefois être précisé qu’est également supporté un écran, pas uniquement une affiche.

Demande qu’en zone 3 et 5 les bâches soient soumises au règlement national de publicité

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Volonté des communes d’interdire ce type de dispositif

Intégrer la portion nord de la RD 14 au niveau de la ZA Porte Ouest de Pierrelaye au sein de la zone 4

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Il s’agit ici de toute la problématique liée au traitement du commerce en diffus. Le zonage proposé correspond actuellement au périmètre de la zone d’activité communautaire et à la volonté de la commune de conserver la mixité fonctionnelle de ce secteur à vocation principale d’habitat

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 42 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

Absence d’étude d’impact

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Le RLPi dispose d’une procédure similaire à l’élaboration d’un PLU. Cependant il n’est pas réglementairement soumis étude d’impact.

Avis du commissaire-enquêteur sur la réponse à l’UPE :

La CAVP n’accède pas à la demande de l’UPE sur : - la limitation de la hauteur par rapport aux bâtiments : la mesure vise à s’assurer que le dispositif s’intègre dans son environnement proche - la demande à ce que certains axes à fort trafic soient intégrés dans la zone 3 : la délimitation de la zone 3 établie en concertation avec les communes et la population qui s’estime fortement impactées par les nuisances sonores liées à ces axes de transit - la demande à ce que la partie sud de Cormeilles-en-Parisis depuis le centre ancien jusqu’à la zone d’activité des bois Rochefort soit en zone corridor (n°3) ou pôle d’emploi ou de commerces (n°4), partie RD 392 notamment. - la demande qu’en zone 3 et 5 les bâches soient soumises au règlement national de publicité car il y a une volonté des communes d’interdire ce type de dispositif - la demande d’intégrer la portion nord de la RD 14 au niveau de la ZA Porte Ouest de Pierrelaye au sein de la zone 4 : Le zonage proposé correspond à la volonté de la commune de conserver la mixité fonctionnelle de ce secteur à vocation principale d’habitat

Par contre, elle accèdera à leur demande concernant : - le cahier des prescriptions applicables à la ZAC des épineaux à Frépillon. La CAVP propose d’annexer aussi le cahier des prescriptions applicables à la ZAC des meuniers à Bessancourt - un seul glossaire complet sera annexé au RLPi

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 43 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

A la Société JC DECAUX :

Art.C1, demande de précision de la portée de la levée de l’interdiction publicitaire.

Réponse de la CAVP : réponse favorable

L’article sera réécrit

Art.1.4, 2.4, 3.6, et 5.4, préciser que les interdictions de la publicité numérique ne s’applique pas au mobilier urbain

Réponse de la CAVP : réponse favorable

La logique suivie par le RLPi est de ne pas contraindre les contrats publics pris par les communes sur le mobilier urbain afin de ne pas bouleverser leur économie

En zone 4, À l’article 4.4, préciser les mentions « unitaire et utile » à la surface de 2 m²

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Favorable pour « utile » mais pas pour « unitaire » car la question ne se pose pas ici

Dans le glossaire, préciser le sens de surface utile

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

La définition est suffisamment claire

Art. B1, préciser que l’exigence d’un seul pied ne s’applique pas au mobilier urbain

Réponse de la CAVP : réponse défavorable

Précision qui ne s’impose pas car les articles du RLPi font bien la différence entre la publicité sur les dispositifs scellés au sol et la publicité sur le mobilier urbain.

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 44 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

Dans le glossaire, préciser que les dispositifs éclairés par projection ou transparence sont soumis au régime des non lumineux

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Existence de 2 glossaires différents dans le règlement de publicité et en annexe.

Réponse de la CAVP : réponse favorable

Un seul glossaire figurera en annexe

Avis du commissaire-enquêteur sur la réponse à la société JC Decaux :

Dans l’ensemble, la CAVP répond positivement à la société Decaux à l’exception de la précision de la surface utile dans le glossaire car la définition leur paraît suffisamment claire.

Réponses aux Observation du public :

Enseignes lumineuses :

Réponse de la CAVP :

L’obligation d’extinction nocturne obligatoire dans les unités urbaines de plus de 80 000 habitants. Le RLPi institue une obligation en ce sens puisque l’enseigne doit être éteinte entre 23 heures et 7 heures. Mais il n’est pas possible d’interdire les enseignes lumineuses.

L’importance de l’impact de l’affichage numérique :

Réponse de la CAVP :

Le RLPi prend en compte cet impact, en interdisant la publicité lumineuse dans certaines zones et en réduisant son format dans d’autres. En outre, des règles d’extinction nocturne plus sévères que la réglementation nationale sont instituées, ce qui contribue

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 45 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

à réduire la facture énergétique.

L’encombrement de l’espace public et la visibilité :

Réponse de la CAVP :

Le RLPi prend en compte cette problématique en instituant des règles de densité plus sévères que la réglementation nationale et en réduisant le format publicitaire. Par ailleurs, Il convient de préciser que la prise en compte de la sécurité routière ne peut pas être un objectif déterminant du RLPi, celui-ci a pour finalité la préservation du cadre de vie.

Les critères esthétiques :

Réponse de la CAVP :

La mise en œuvre même du RLPi répond à des objectifs en matière de préservation des paysages, du cadre de vie et de visibilité des grands axes et zones d’activités du territoire. Cette reconquête du paysage passe justement dans la réduction de l’anarchie publicitaire sur le paysage et en particulier sur les zones d’activités commerciales. L’implantation des dispositifs est soumise à des règles précises au niveau des lieux protégés et sur avis de l’architecte des bâtiments de France

La délimitation des zones :

Réponse de la CAVP :

Elle s’appuie d’abord sur les limites d’agglomération prises par arrêté par les communes et ensuite le découpage repose sur des volontés politiques, projets et enjeux commerciaux. Les éléments de compréhension résident dans le rapport de présentation et en particulier dans la partie explication des choix.

Les modalités de respect du règlement :

Réponse de la CAVP :

L’exécution et le contrôle se font par les communes, responsables juridiquement au regard du pouvoir de police du

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 46 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

maire. Une fois le RLPi approuvé, les communes disposent d’un délai de deux ans pour la publicité et de six ans pour les enseignes afin de soumettre les dispositifs existants aux dispositions du RLPi.

Réponses aux questions supplémentaires du Commissaire enquêteur :

L’activité commerciale est-elle menacée ?

Réponse de la CAVP :

Les propos tenus par l’UPE sont souvent alarmistes. Les commerçants se signalent par des pré-enseignes et la plupart du temps par leurs enseignes qui si elles s’intègrent harmonieusement dans le bâtiment contribuent à valoriser l’activité signalée. Il est à noter que les personnes publiques associées dont la chambre de Commerce et d’industrie ont émis un avis favorable au projet. Ce qui sous-entend qu’elle ne s’inquiète pas pour l’activité commerciale. Par ailleurs, l’essence même du RLPi sur ce territoire est de renforcer la visibilité des enseignes et donc l’attractivité commerciale (problématiques liées au second rideau notamment sur la RD 14).

Comment prévoir la perte d’emploi ?

Réponse de la CAVP :

Parle-t-on de celle des afficheurs ou de celle des commerçants ? Si c’est celle des afficheurs, elle est impossible à mesurer. Toutefois il convient de préciser que si les espaces publicitaires sont moins importants sur un territoire donné leur valeur augmente.

Quelle est la portée du RLPi et pour un petit commerce ?

Réponse de la CAVP :

D’une part, le petit commerce n’utilise pas le réseau de la publicité, et d’autres part, l’impact sera limité car les enseignes installées sont généralement conformes à la future réglementation. Et, si tel n’est pas le cas, ils ont 6 ans pour se

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 47 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

mettre en conformité ce qui limite l’impact de la dépose ou de la transformation des dispositifs existants.

Avez-vous des chiffres concernant le nombre d’enseignes de pré-enseignes de publicités qui sont amenées à disparaître ?

Réponse de la CAVP :

Non car le diagnostic commandé n’avait pas pour obliger de faire un recensement exhaustif de la publicité extérieure implantée sur le territoire du val parisis.

Les remarques émises seront-elles entendues et vont-elles être intégrées au projet ?

Réponse de la CAVP :

Les remarques permettent de faire évoluer le projet : certains seront prises en compte et d’autres non. Selon les explications qui figurent dans le présent document (mémoire en réponse).

Avis du commissaire-enquêteur :

Il est à noter que les personnes publiques associées dont la chambre de Commerce et d’industrie ont émis un avis favorable au projet. Ce qui sous-entend qu’elle ne s’inquiète pas pour l’activité commerciale. Par ailleurs, l’essence même du RLPi sur ce territoire est de renforcer la visibilité des enseignes et donc l’attractivité commerciale Les espaces publicitaires seront moins importants sur un territoire donné, mais il est certain qu’on les verra mieux, ce qui permettra une visibilité supérieure. L’impact sur le petit commerce sera limité car les enseignes installées sont généralement déjà conformes à la future réglementation

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 48 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

5 - REFLEXIONS DU COMMISSAIRE- ENQUETEUR :

Les thèmes le plus fréquemment exprimés relèvent de l’affichage lumineux en exprimant une opposition plus ou moins radicale à ce type de support. Les autres thèmes sont l’encombrement de l’espace public et des visibilités (taille, hauteur et nombre) par des panneaux publicitaires (une demande de consultation des voisins en zone pavillonnaire est demandée), les panneaux lumineux défilants et la gêne qu’ils occasionnent quand on conduit, ou encore la demande de moins d’affichage publicitaire. On constate une tolérance pour les petits commerces de proximité. Quatre personnes mentionnent la route D 392 pour sa pollution visuelle.

L’affichage lumineux et numérique

Comme dit précédemment de nombreuses personnes se sont exprimées sur ce thème qui a donc grandement contribué à la participation à cette enquête. Les personnes ont globalement une perception négative de l’affichage lumineux. L’affichage lumineux est considéré par la quasi totalité des personnes s’exprimant sur ce thème comme une pollution. Les motifs qui reviennent sont les nuisances fortes en terme de luminosité, captation d’attention par les images mobiles, dépenses d’énergie inutiles, pollution visuelle et environnementale, impact négatif sur la biodiversité.

De nombreuses observations marquent leur hostilité à l’égard de l’affichage numérique considéré comme générateur de pollution visuelle et de gaspillage d’énergie, notamment lorsqu’il est utilisé pour de l’affichage publicitaire. Cela s’exprime dans l’ensemble des observations relatives à la RD14 ou la D392.

Commentaire du commissaire-enquêteur :

Nous avons deux logiques qui s’opposent, d’une part une pollution visuelle augmentée par le fait de la mobilité des images des écrans numériques quelque soit leur format dans un

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 49 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

espace public apaisé, accompagné d’un besoin en énergie considéré comme un gaspillage et d’autre part des besoins supposés porteurs d’une activité économique.

L’encombrement des espaces publics

Les observations recueillies font souvent référence à la gêne à la circulation des piétons et des cyclistes sur le territoire.

Pour les citoyens, la visibilité des automobilistes devrait primer sur la publicité qui est tellement anarchique actuellement qu’elle passe inaperçue. Cela est source de dangers pour les usagers de toute part.

A l’opposé, les professionnels de l’affichage, l’Union de la Publicité Extérieure (UPE) et la société JCDecaux demandent que les restrictions d’implantation de panneaux publicitaires prévues dans le projet de RLPi soient revues à la baisse

Selon l’UPE, le projet de RLPi se caractérise par une perte de couverture et une densité très irrégulière qui conduira à un affaiblissement caractérisé de l’affichage et de l’activité économique qu’il génère.

L’UPE convient pourtant que les accumulations d’enseignes ont un impact notoire sur le cadre de vie mais précise qu’elles ne doivent pas être confondues avec les publicités.

Commentaire du commissaire-enquêteur :

Nous constatons d’un côté le besoin pour la population de disposer d’un espace public libre dégagé et d’un autre côté des prestataires qui souhaitent utiliser cet espace public comme lieu de médiation à enjeu économique et donc des intérêts manifestement contradictoires. Le choix de satisfaire l’un plutôt que l’autre relève d’un choix politique.

La délimitation des zones :

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 50 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

La société JCDecaux demande un ajustement du règlement en ce qui concerne le mobilier urbain sur le domaine public dans certaines zones où il ne serait pas autorisé notamment en zone 1-2-3 et 4 (zone où le mobilier urbain est pourtant existant)

L’UPE demande aussi un changement de Zonage de l’A392 en zone 3 (corridor) car il s’agit d’un axe majeur du territoire à fort trafic.

D’autre part, l’UPE demande pourquoi à la sortie de Pierrelaye la zone commerciale sur la D14 n’est matérialisée que d’un seul coté alors qu’on compte de nombreuses entreprises à activités commerciales et économiques sur l’autre coté de la route inscrite pourtant en zone 4 dans le futur projet.

L’architecte des bâtiments de France demande aussi des légers changements au niveau des limites du zonage sur certaines communes, Taverny, Sannois, Eaubonne, Frépillon et Saint- Leu-la-Forêt.

Commentaire du commissaire-enquêteur :

Le maitre d’ouvrage a répondu de manière très précise à chacune des questions posées par les différents intervenants. On peut supposer que beaucoup de questions concernant le zonage ont pu être évoquées précédemment, lors de la concertation et que les choix qui ont été fait ont été mûrement réfléchis. Néanmoins, un certain nombre de demandes ont été examinées à la suite des observations des PPA et des annonceurs et certaines zones pourront être changées dans le RLPi définitif.

Avis du commissaire-enquêteur sur l’activité commerciale et ses conséquences :

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 51 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

Il est à noter que les personnes publiques associées dont la chambre de Commerce et d’industrie ont émis un avis favorable au projet. Ce qui sous-entend qu’elle ne s’inquiète pas pour l’activité commerciale. Par ailleurs, l’essence même du RLPi sur ce territoire est de renforcer la visibilité des enseignes et donc l’attractivité commerciale Les espaces publicitaires seront moins importants sur un territoire donné, mais il est certain qu’on les verra mieux, ce qui permettra une visibilité supérieure. L’impact sur le petit commerce sera limité car les enseignes installées sont généralement déjà conformes à la future réglementation

Avis du commissaire-enquêteur sur la publicité :

Concernant les publications dans les journaux : comme vu précédemment, l’insertion dans les différents journaux n’a pas été faite conformément aux règles de l’enquête publique, cependant, mais elle a été réalisé 3 fois au lieu de 2 par la société Médialex (le 3 avril, soit 3 semaines avant le début de l’enquête, le 17 avril, soit 6 jours avant le début de l’enquête et le 1er et le 2 mai soit 8 et 9 jours après le début de l’enquête).

Au vu du nombre d’observations et des différentes mesures de publicité prises, par la communauté d’agglomération d’une part et par les différentes mairies d’autre part, pour faire connaître le futur projet, nous avons considéré que la communication concernant le RLPi a pu être réalisée malgré tout, d’autant que les citoyens et les annonceurs concernés (l’UPE et la société JC Decaux) ont pu contacter le commissaire-enquêteur en tant et en heure. On peut estimer que l’information a été bien reléguée

On peut donc considérer que ce manquement à la réglementation, n’a pas nuit à l’information du public et n’a pas exercé d’influence sur les résultats de l’enquête.

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 52 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019 E19000012/95

Conclusions :

Les principes essentiels de ce projet portent sur des orientations, objectifs et dispositions organisant la publicité, les enseignes et les pré-enseignes. Ils visent notamment à prévenir les pollutions, les risques et les nuisances visuelles et à préserver le cadre de vie dans un contexte d’évolution urbaine et de développement de l’activité économique.

Après lecture des différentes observations du public sur le registre dématérialisé, on voit que les citoyens sont satisfaits par le projet qui limitera l’impact des dispositifs publicitaires sur le cadre de vie, tout en protégeant le patrimoine naturel, il permettra d’adapter les règles nationales aux caractéristiques du territoire intercommunal, et de renforcer et d’harmoniser la réglementation locale sur l’ensemble du territoire intercommunal pour renforcer son identité, et pour adopter des dispositions plus respectueuses du cadre de vie.

Dans le projet de RLPi présenté, on peut voir que les publicités sont admises là où elles présentent le plus d’intérêt pour les annonceurs et les publicitaires, comme les grands axes de transit, les centres commerciaux... d’autre part, les enseignes sont autorisées en toute zone, ce qui veut dire que toute activité peut se signaler. L’expression est donc possible en toute zone : la publicité est quasiment interdite en zones 1, 2 et 5, mais il est possible de s’exprimer sous forme extrêmement restreinte quelque soit la zone.

Le futur RLPi propose des mesures favorables à la protection du cadre de vie et de l’environnement

Le projet de RLPi préserve les acquis des RLP existants, tout en prenant en compte les espaces de nature et l'utilité du mobilier urbain, en assurant la protection des centres villes, en encadrant la densité et la qualité du matériel, en diminuant certains formats, en contrôlant la publicité numérique et en maîtrisant les enseignes temporaires.

Le projet de RLPi renforce et préserve l’image et l’identité du

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territoire en préservant les continuités paysagères, points de vue et éléments de la ceinture verte régionale, en améliorant la qualité et la visibilité des principaux axes routiers, en renforçant l’attractivité et le dynamisme de l’activité commerciale en privilégiant la qualité et la lisibilité des enseignes, en garantissant la sécurité des automobilistes, en limitant les signaux susceptibles de gêner la lisibilité de la signalisation routière. On peut considérer que les objectifs fixés par le Val Parisis et les citoyens ont bien été atteints.

On peut donc conclure que le futur RLPi assure un bon équilibre entre la protection du cadre de vie et la liberté d’expression.

Fait à l’Isle Adam, le lundi 24 juin 2019,

Le commissaire-enquêteur,

Florence SHORT

Florence SHORT – Commissaire-enquêteur 54 Rapport d’enquête. Projet de règlement local de publicité de la communauté d’agglomération du val Parisis E19000012/95 du 23 Avril 2019 au 23 Mai 2019

CONCLUSIONS MOTIVÉES SUR LE PROJET DE RÈGLEMENT LOCAL DE PUBLICITÉ INTERCOMMUNAL DU VAL PARISIS

Objet de l’enquête :

La présente enquête a pour objet le projet de règlement de publicité intercommunal (RLPi) sur le territoire de la communauté de communes du val parisis et sa région pour faire suite à une délibération de son conseil communautaire du 10 décembre 2018 qui a pour but d’adapter à des conditions locales les règles nationales régissant la publicité et les enseignes.

La communauté d’agglomération du Val Parisis (CAVP) a donc arrêté le projet de RLPi, par délibération n° D/2018/142 du 10 décembre 2018.

Elaboré par La communauté d’agglomération du Val Parisis (la CAVP), le projet de RLPi recouvre l’ensemble du territoire, à savoir les communes de Beauchamp, Bessancourt, Cormeilles- en-Parisis, Eaubonne, Ermont, Franconville, Frépillon, Herblay-sur-Seine, La Frette-sur-Seine, Le Plessis-Bouchard, Montigny-lès-Cormeilles, Pierrelaye, Saint-Leu-la-Forêt, Sannois, Taverny.

Cadre juridique général :

La préservation de la qualité du cadre de vie, enjeu majeur pour les territoires et les populations, est au cœur de la politique du paysage.

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La réglementation relative à la publicité, aux enseignes et aux pré- enseignes s’inscrit dans le prolongement de cet objectif.

La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (dite Loi ENE) a modifié le régime de la publicité extérieure. Cette modification a nécessité l’adoption de dispositions règlementaires définies dans le décret n°2012-118 du er 30 janvier 2012, complété par les décrets n°2012- 948 du 1 août 2012 et n°2013-606 du 9 juillet 2013.

L’ensemble de ces dispositions constitue le règlement national de publicité (RNP) qui a profondément réformé la règlementation relative à la publicité extérieure, aux enseignes et aux pré-enseignes en vigueur, règlementation qui n’avait jusqu’alors pas évolué depuis plus de 35 ans (Loi du 29 décembre 1979).

La loi ENE a parallèlement opéré une nouvelle répartition des compétences en matière de Plan Local d’Urbanisme (PLU) et d’exercice du pouvoir de police.la CAVP, compétente en matière de PLU, est également devenue compétente pour élaborer un règlement local de publicité intercommunal (RLPi). La communauté d’agglomération du Val Parisis a décidé par délibération en date du 21 mars 2016, d’élaborer son règlement local de publicité intercommunal (RLPi), en collaboration avec les 15 communes membres.

Lorsqu’il existe un RLPi, la compétence en matière de police appartient au maire agissant au nom de la commune.

Ainsi que l’impose l’article L.581-14 du Code de l’environnement, dans les zones définies par ce RLPi, la règlementation est en principe plus restrictive que les prescriptions du règlement national

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de publicité, et adaptée aux caractéristiques du territoire qu’il couvre. Lorsque, sur certains aspects, le RLPi ne comporte pas de prescriptions particulières, alors ce sont les règles du règlement national de publicité (RNP) qui s’imposent.

Réglementation applicable à la création d’un RLPi :

• La procédure d’élaboration du RLPi est régie par les prescriptions législatives et règlementaires suivantes :

• Le Code de l’environnement et notamment les articles L581- 14 à L581- 14-3 et R581-72 à R581-80 concernant le règlement local de publicité,

• Le Code de l’urbanisme et notamment les articles L153-11 et les articles L 111-1-4 et L 123-6 à L153-21 et R153-3 à 153-21,

• Le Code de l’environnement et notamment les articles L123- 1 et suivants, et les articles R123-1 et suivants concernant la procédure d’enquête publique.

• Le Code de l’Environnement et notamment les chapitres III du Titre II, parties réglementaire et législative, relatifs à l’organisation et au déroulement de l’enquête publique • La loi du 12 Juillet 2010 • L’arrêté n°D/2018/142 du 10 décembre 2018 du Conseil Communautaire du Val Parisis ordonnant l’ouverture de l’enquête publique.

Le projet :

Ce RLPi est destiné à réglementer la publicité, les enseignes et pré-

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enseignes dans un but de protection du cadre de vie et des paysages tout en assurant un équilibre avec le droit à l’expression et à la diffusion d’informations et d’idées. Il permet d’adapter localement le règlement national de la publicité (RNP) que l’on retrouve dans le Code de l’Environnement.

Les différents dispositifs sont très souvent confondus par le public, il convient pourtant de les distinguer :

Publicité (art. L. 581-3 du code de l’environnement)

Constitue une publicité, à l’exclusion des enseignes et des pré- enseignes, toute inscription, forme ou image, destinée à informer le public ou à attirer son attention, les dispositifs dont le principal objet est de recevoir lesdites inscriptions, formes ou images étant assimilées à des publicités.

Enseigne (art. L. 581-3 du code de l’environnement)

Constitue une enseigne toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à une activité qui s’y exerce.

Pré-enseigne (art. L. 581-3 du code de l’environnement)

Constitue une pré-enseigne toute inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble où s’exerce une activité déterminée.

Le RLPi intervient sur les conditions d'implantation et le format des dispositifs de la publicité, d'enseignes et de pré-enseignes, mais ne peut pas intervenir sur le contenu du message publicitaire des dispositifs.

Le projet de RLPi comprend un rapport de présentation, un règlement écrit, un zonage, et des annexes.

• Un rapport de présentation comprenant un état des lieux de la

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publicité, des enseignes et pré-enseignes sur le territoire, les objectifs et orientations du RLPI et les explications des choix retenus dans le projet. • Un règlement écrit définissant pour chaque zone repérée dans un document graphique, les dispositions réglementaires applicables à la publicité, aux enseignes et aux pré-enseignes. • Des documents graphiques : le plan de zonage • Des annexes constituées entre autre des arrêtés municipaux fixant les limites de la communauté d’agglomération (arrêtés municipaux et plans)

Les objectifs du RLPi fixés par le Val Parisis sont les suivants :

Renforcer et préserver l’image et l’identité du territoire en :

• Préservant les continuités paysagères, points de vue et éléments de la ceinture verte régionale ; • Améliorant la qualité et la visibilité des principaux axes routiers ; • Renforçant l’attractivité et le dynamisme de l’activité commerciale en privilégiant la qualité et la lisibilité des enseignes ; • Garantissant la sécurité des automobilistes en limitant les signaux susceptibles de gêner la lisibilité de la signalisation routière.

Afin de réaliser les objectifs fixés, Le RLPI a retenu les zones suivantes :

Proposition de 6 secteurs de réglementation différente, et dans chacune de ces zones, il s’agit de définir une réglementation pour la publicité et les enseignes :

• Les continuités paysagères (Z1)

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• Les centralités urbaines et centres anciens (Z2) • Les corridors urbains (Z3) • Les pôles d’emploi et de commerce (Z4) • Les quartiers d’habitat (Z5) • la zone hors agglomération (Z6)

Le bilan de la concertation, reprenant l’ensemble de la démarche de participation et faisant la synthèse des différents avis citoyens, a été arrêté par le conseil communautaire le 10 décembre 2018. L’ensemble de la démarche de concertation mise en place est en ligne sur le site de la participation de la communauté d’agglomération du Val Parisis (CAVP).

Organisation et déroulement de l’enquête :

Par décision de désignation n°E19000012/95 en date du

22/02/2019,

L’avis faisant connaître l’ouverture de l’enquête a été affiché dans les conditions réglementaires sur les panneaux d’affichage des 15 communes.

Les certificats d’affichages des communes ont été fournis au commissaire enquêteur. D’autre part, l’affichage a été vérifié par le Commissaire Enquêteur dans quelques communes, au moment de ses permanences.

L’avis d’enquête a été publié dans les journaux suivants :

- le parisien en date du 3 Avril 2019, du 17 Avril 2019 et du 2 mai - la Gazette du Val d’Oise du 3 Avril 2019 et du 17 Avril 2019 et du 1er mai

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Permanences :

- En mairie de Taverny sise 2 place Charles de Gaulle, le jeudi 25 avril 2019, de 14h à 17h, - A Montigny-lès-Cormeilles, espace Nelson Mandela sis avenue Aristide Maillol, le lundi 29 avril 2019, de 9h30 à 11h30, - En mairie d’Ermont sise 100 rue Louis Savoie, le jeudi 2 mai 2019, de 14h à 17h, - En mairie de Cormeilles-en-Parisis sise 3 Avenue Maurice Berteaux le samedi 18 mai 2019, de 9h à 11h30, - Au siège de la Communauté d’Agglomération du Val Parisis sis 271 chaussée Jules César à Beauchamp, le jeudi 23 mai 2019 de 9h30 à 12h.

Dans l’ensemble, l’enquête s’est déroulée normalement et dans de bonnes conditions, hormis quelques petits problèmes d’organisation, qui n’ont pas nuit au bon déroulement de l’enquête

Par ailleurs, l’affichage de l’avis d’ouverture d’enquête publique a été constaté par huissier dans chaque commune.

De plus, chaque commune du val Parisis a publié sur son site internet, un article rappelant l’enquête publique en cours.

Les personnes publiques associées ont été consultées.

Le dossier d’enquête publique en format papier et en format numérique ainsi qu’un registre à feuillets non mobiles cotés et paraphés par le commissaire enquêteur étaient tenus à la disposition du public dans chacun des lieux d’enquête. Pendant la durée de l’enquête, en plus des registres mis à disposition dans chaque lieu d’enquête, le public avait aussi la possibilité de déposer ses observations sur un registre électronique à l’adresse suivante : www.valparisis.fr clos à l’heure de fermeture de l’enquête.

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Conformément à l’article 5 de l’arrêté, le dossier d’enquête téléchargeable était disponible durant l’enquête sur le site internet du Val Parisis.

Comme stipulé dans l’arrêté d’ouverture de l’enquête, tout courrier pouvait être adressé au siège de l’enquête, à mon attention. Les observations et propositions du public transmises par voie postale ainsi que les observations écrites reçues par le commissaire enquêteur étaient annexées au registre papier tenu à la disposition au siège de l’enquête. Les observations et propositions du public transmises par voie électronique étaient en outre consultables sur le site internet mentionné ci-dessus. Aucun incident n’a été à déplorer. La participation du public aux permanences a été très faible. La participation de public par voie électronique a été plus importante.

L’enquête a été close le jeudi 23 mai à 12 h, à l’issue de la dernière permanence au siège de la communauté d’agglomération.

J’ai signé la clôture des registres lorsque je les ai récupérés. L’ensemble des observations du registre électronique et les pièces qui y étaient jointes m’ont été transmises par courriels à la clôture de l’enquête.

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Avis du commissaire-enquêteur sur le déroulement de l’enquête publique :

Sur les procédures :

L’enquête publique portant sur un projet de règlement local de publicité intercommunal est une l’enquête dite « environnementale ». En conséquence, elle est régie par les articles L.123-1 et suivants et R.123-1 et suivants du code de l’environnement (CE).

Nous avons relevé un manquement à la procédure concernant l’insertion dans les deux journaux à diffusion locale et diffusion nationale, qui aurait du avoir lieu 15 jours avant le début de l’enquête et dans les huit jours qui ont suivi le début de l’enquête. En effet, j’ai appris, lors de la dernière permanence que la Société Médialex, qui s’occupe des annonces légales et des formalités n’a pas suivi les instructions de la communauté d’agglomération du Val Parisis. La communauté d’agglomération du Val Parisis a demandé réparation à Médialex, qui pour palier à son erreur, a procédé à une troisième parution : le 3 avril, soit 3 semaines avant le début de l’enquête, le 17 avril, soit 6 jours avant le début de l’enquête et le 1er et le 2 mai soit 8 et 9 jours après le début de l’enquête. A la suite de cette annonce j’ai averti Monsieur Deleu de ce manquement à la réglementation, afin qu’il puisse prendre une décision quant à la poursuite de l’enquête. Sur ce sujet, la jurisprudence conclut que les irrégularités affectant les modalités de publication d’un avis d’enquête publique ne vicient la procédure et n’entrainent donc l’annulation de la décision prise à l’issue de celle-ci que si elles ont pu avoir pour effet de nuire à l’information du public ou d’exercer une influence sur les résultats de l’enquête.

On sait que la publication dans les journaux, qui reste obligatoire, n’est plus actuellement, la voie de prédilection de publicité puisque de moins en moins de personne achète les journaux (On voit bien au nombre d’observations laissées sur le registre électronique que le

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public s’informe maintenant en priorité sur le net). Néanmoins, il y a eu 3 publications dans les 2 journaux, ce qui peut faire supposer qu’un plus grand nombre de personnes a eu accès à ces annonces.

On peut donc considérer que ce manquement à la réglementation, n’a pas nuit à l’information du public et n’a pas exercé d’influence sur les résultats de l’enquête. En effet, les observations ont été assez nombreuses et les annonceurs (UPE, JC Decaux) ont pu s’exprimer sur le projet, on peut donc considérer que l’information a été bien reléguée. C’est pourquoi, après concertation, il a été décidé de continuer l’enquête.

les autres procédures liées à l’enquête environnementale ont été respectées, à savoir :

• l’enquête a été ouverte par l’autorité compétente, à savoir la communauté d’agglomération conformément à l’article L 123-3 CE • la durée de l’enquête a été de 30 jours consécutifs, conformément à l’article L123-9 CE ; • les avis d’enquête publique ont été affichés 15 jours avant le début de l’enquête publique dans les quinze communes de la communauté d’agglomération du Val Parisis et au siège de la communauté d’agglomération conformément à l’article L123-10 CE. • le dossier d’enquête a été mis à la disposition du public pendant toute la durée de l’enquête soit en ligne soit sur support papier dans chacun des lieux de l’enquête, conformément à l’article L123-12 CE ; • la concertation préalable associant les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées et conformément à la procédure des règlements locaux d’urbanisme à laquelle se réfère l’élaboration du projet de RLPi (article L581-14-1 CE), a eu lieu dans les respect des mesures de concertation définies dans la délibération du conseil communautaire.

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Nous constatons que les procédures importantes ont été respectées, et malgré l’irrégularité de la diffusion dans les journaux et nous nous prononçons favorablement sur ce point.

Sur le dossier :

Le dossier est conforme au décret du 30 janvier 2012 modifié qui exige que les RLPi soient, au minimum, composés d’un rapport de présentation, d’un règlement et d’annexes.

Le rapport de présentation est basé sur un diagnostic, il définit des orientations et des objectifs en matière de publicité extérieure et il explique les choix et les règles retenus et les motifs de la délimitation des zones, si elles existent.

Le règlement définit les dispositions particulières qui s’appliquent à chaque zone selon qu’il s’agit de publicités, de pré-enseignes ou d’enseignes. Il est complété par les plans des zones de publicité.

Les annexes comprennent :

• les arrêtés municipaux qui définissent les limites des agglomérations ; • les documents graphiques qui montrent les lieux d’interdiction réglementaire et d’interdiction légale de publicité ; • les immeubles sur lesquels toute publicité est interdite ; • les emplacements réservés à l’affichage d’opinions et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif dans chaque commune ;

Le dossier est complété avec les avis émis sur le projet de RLPi par les personnes publiques associées, le bilan de la concertation préalable et il est fait mention des textes qui régissent l’enquête publique et la procédure administrative.

Le dossier de consultation présenté est complet et nous émettons un avis favorable à ce dossier.

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Sur la concertation préalable :

La concertation préalable est une procédure rendue obligatoire selon l’article L103-2 du code de l’urbanisme.

Une démarche de concertation s’est déroulée sur plusieurs années durant l’élaboration du projet de RLPi La concertation a été organisée comme suit :

- parution d’articles de presse - tenue de 3 réunions publiques (6 Juin 2013, 20 Février 2014, 12 Mars 2015), à Montigny et à Franconville. - 2 ateliers débats (11 Juin 2013, 25 Juin 2013) - et une réunion avec les acteurs économiques le 12 Février 2015 - parution d’articles dans le bulletin communautaire (2013,2014) - parution dans les bulletins communaux des 15 communes (2012, 2013,2014) - mise en ligne d’informations sur le site internet de la commune - mise à disposition d’un dossier de concertation consultable au siège de la communauté de communes aux heures d’ouverture ainsi que d’un registre destiné aux observations du public, possibilités d’écrire à Monsieur le Président de la communauté de communes et d’envoyer des messages électroniques - mise à disposition d’un dossier de concertation dans les 15 communes - par ailleurs, le public a pu s’exprimer par le biais du site de la participation de la communauté d’agglomération en s’informant sur l’avancement de la démarche et en y déposant des avis. 80 avis ont été déposés sur Internet.

Le bilan de la concertation, reprenant l’ensemble de la démarche de participation et faisant la synthèse des différents avis citoyens, a été

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arrêté par le conseil communautaire le 10 décembre 2018. L’ensemble de la démarche de concertation mise en place est en ligne sur le site de la participation de la communauté d’agglomération du Val Parisis (CAVP). Ce bilan, fait état d’une concertation ouverte en raison d’une bonne information de l’ensemble des personnes concernées grâce à la mise en place d’une page dédiée sur le site internet de la communauté d’agglomération, relayée par les sites des différentes communes. Il en est résulté de nombreuses observations provenant de particuliers mais aussi des professionnels de l’affichage, des associations de défense de l’environnement avec de véritables échanges qui se sont exprimés Nous estimons que cette concertation a été fructueuse car elle a permis d’expliquer les enjeux du règlement local de publicité. Ainsi un certain nombre d’observations qui ont été faites lors de la phase de concertation n’ont pas été reconduites durant l’enquête.

Nous n’imaginons pas que la phase de concertation a convaincu toutes les personnes réticentes au projet mais nous considérons qu’elle a rempli ses objectifs d’information et d’échanges.

Sur le déroulement proprement dit de l’enquête :

L’enquête publique s’est déroulée dans de bonnes conditions même si on peut regretter la faible participation du public aux différentes permanences. Heureusement, cette faible participation a été partiellement compensée par les observations déposées sur le registre électronique.

Nous ne nous attendions à une participation massive sur ce type d’enquête où finalement peu de personnes ont pu se sentir concernées excepté les personnes directement touchées par un désagrément particulier ou les afficheurs.

Nous émettons donc un avis favorable sur le point particulier du déroulement de l’enquête.

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Avis du commissaire-enquêteur sur le projet lui-même :

Nous avons relevé les thèmes suivants qui ont fait l’objet d’observations du public :

• L’affichage lumineux ; • L’encombrement des espaces publics et des visibilités ; • La délimitation des zones.

L’affichage lumineux :

L’affichage lumineux est mal perçu par le public qui s’est exprimé, qui le considère comme une pollution et une dépense d’énergie inutile qui va à l’encontre de la volonté actuelle de réduire les consommation d’énergie, avec un impact négatif sur la biodiversité.

Le présent règlement prévoit l’extinction nocturne des publicités lumineuses entre 23 h et 7 h, ce que n’impose pas le règlement national. Cette mesure est favorable à la protection du cadre de vie et de l’environnement.

Nous concluons que le RLPi apporte des restrictions très significatives de possibilités d’affichage numérique, tout en permettant aux porteurs d’une activité économique de continuer à faire de la publicité, mais de manière raisonnable.

Nous sommes donc favorables au RLPi sur ce point.

En conclusion nous n’avons pas de remarque particulière sur le thème de l’affichage lumineux de ce projet de règlement.

L’encombrement des espaces publics et des visibilités :

Des personnes ont fait observer que les espaces publics étaient trop

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encombrés de panneaux d’affichage et de mobiliers urbains. En outre, ils estimaient que les objets publicitaires impactaient trop souvent leur champ de vision.

L’objectif du RLPi est la mise en valeur des paysages et du cadre de vie. En instaurant des zones où l’affichage est limité, le projet de RLPi réduit cet impact visuel. Dès sa mise en application, un certain nombre de dispositifs devront d’ailleurs être supprimés.

En conclusion nous estimons que le projet soumis à enquête publique n’aggrave pas cet encombrement mais au contraire le réduit.

La délimitation des zones :

Plusieurs ajustements concernant le zonage, émanant des ABF, de l’UPE ou de la société JC Decaux, ont été demandé. La CAVP a répondu de manière très précise à chacune des questions posées par les différents intervenants, mais n’a pas toujours répondu favorablement. On peut supposer que beaucoup de questions concernant le zonage ont pu être évoquées précédemment, lors de la concertation et que les choix qui ont été fait ont été mûrement réfléchis. Nous concluons que le RLPi est attentif aux qualités paysagères pour définir ses zones de publicité ce que nous approuvons.

Avis de l’État sur le projet de RLPi :

L’État a émis un certain nombre d’observations sur le rapport de présentation tout en concluant favorablement au projet de RLPi avec la réserve que le rapport final prenne en compte les observations formulées. La communauté d’agglomération du Val Parisis dans sa réponse a

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admis la nécessité d’apporter un certain nombre de précisions. En revanche, elle a indiqué qu’un certain nombre de souhaits ou de remarques ne semblait pas pouvoir être pris en compte tout en détaillant ces points et en justifiant ce refus. Nous avons détaillé ces points dans notre rapport et nous estimons que les réponses et les justifications apportées par la communauté d’agglomération du Val Parisis sont pertinentes et adaptées. Nous concluons sur ce point que le rapport de présentation devra être repris en prenant en compte les observations formulées par l’État et que la communauté d’agglomération du Val Parisis a acceptées.

Avis de la Commission départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS) :

La commission départementale de la Nature, des paysages et des sites s’est aussi prononcée favorablement au projet de RLPi à l’unanimité. Les ajustements demandés par la CDNPS sont minimes et reçus en majorité, favorablement par la communauté d’agglomération du Val Parisis.

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Conclusion :

Le projet de RLPi renforce et préserve l’image et l’identité du territoire en préservant les continuités paysagères, en améliorant la qualité et la visibilité des principaux axes routiers, en renforçant l’attractivité et le dynamisme de l’activité commerciale en privilégiant la qualité et la lisibilité des enseignes, en garantissant la sécurité des automobilistes, en limitant les signaux susceptibles de gêner la lisibilité de la signalisation routière. On peut considérer que les objectifs fixés par le Val Parisis et les citoyens ont bien été atteints.

On peut donc conclure que le futur RLPi assure un bon équilibre entre la protection du cadre de vie et la liberté d’expression.

Et constatant que :

les procédures d’enquête publique ont été respectées à l’exception de la publication dans les journaux (ce qui ne nuit pas à l’information du public et n’exerce aucune influence sur les résultats de l’enquête).

le dossier était complet et conforme à la réglementation

la concertation préalable a été conforme et a rempli ses objectifs d’information et d’échanges

l’enquête proprement dite s’est déroulée dans de bonnes conditions

les réponses apportées par le Val Parisis sur les observations du public sur l’affichage lumineux, l’encombrement des espaces publics et des visibilités et la délimitation des zones, ont été claires, complètes et sincères

l’avis de l’État est favorable au projet sous réserves que le rapport de présentation soit complété par un certains nombres

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d’ajustements mineurs

la commission départementale de la Nature des paysages et des sites s’est prononcée favorablement à l’unanimité

Nous nous prononçons favorablement au projet de Règlement local de publicité intercommunal présenté la communauté d’agglomération du Val Parisis avec la réserve que le rapport de présentation soit complété par les points particuliers proposés par la communauté d’agglomération du Val Parisis dans son mémoire en réponse à notre procès-verbal de synthèse des observations.

Fait à l’Isle Adam, le lundi 24 juin 2019,

Le commissaire-enquêteur,

Florence SHORT

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