IMERYS MINERAUX FRANCE
Usine de Saint-Martin-Lys 11 140 SAINT-MARTIN-LYS
: 04.68.20.50.54 Fax : 04.68.20.53.57
SOCIETE IMERYS MINERAUX FRANCE
DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’OUVERTURE D’UNE CARRIERE DE DOLOMIE SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE SALVEZINES AU LIEU-DIT « LES SOUTOULETS » AU TITRE DU LIVRE V DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT
Vallée de l’Aude Commune d’Axat
Projet Vallée de l’Aiguette d’exploitation
Janvier 2014
Dossier établi en collaboration avec :
Alliance 5, avenue du Grand Chêne Environnement ZAE « les Avants » Conseil 34 270 SAINT-MATHIEU-DE-TREVIERS Tel : 04.67.58.17.92 Fax : 04.99.61.79.20 Mail : [email protected] Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
PRESENTATION GENERALE DU DOSSIER
Le contenu du dossier d’autorisation est composé des pièces suivantes :
PIECES CONTENU
Présentation générale du dossier Résumé non technique Pièce 0 Raisons du projet Auteurs de l’étude
Instruction de la demande Renseignements concernant le demandeur et le projet Procédés de fabrication, produits mis en œuvre, produits finis et renseignements concernant les installations Pièce 1 Nature et volume des activités Attestation de permis de construire Mémoire sur la sécurité publique, la sécurité et l’hygiène du personnel Note justificative des capacités techniques et financières
Etude d’impact - Etat initial - Servitudes et dispositions législatives ou réglementaires affectant l’utilisation du sol Pièce 2 - Analyse des effets du projet sur l’environnement - Mesures compensatoires - Utilisation rationnelle de l’énergie - Mesures prises pour la remise en état
Pièce 3 Etude de dangers
Pièce 4 Mémoire sur la sécurité publique, la sécurité et l’hygiène du personnel
Pièce 5 Effets sur la santé
Pièce 6 Pièces annexes
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PIECE 0 PRESENTATION GENERALE – RESUME NON TECHNIQUE – RAISONS DU PROJET ET AUTEURS DE L’ETUDE
Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
SOMMAIRE
0.1. RESUME NON TECHNIQUE DE L ’ETUDE D ’IMPACT ...... 1 0.1.1. Présentation du projet ...... 1 0.1.2. Contenu du dossier ...... 6 0.1.3. Instruction de la demande ...... 9 0.1.4. Raisons du projet...... 10 0.1.5. Environnement du site ...... 11 0.1.6. Les effets du projet ...... 28 0.1.6.1. Impact sur le paysage et les perceptions visuelles de la carrière ...... 28 0.1.6.2. Impact sur les eaux superficielles ...... 30 0.1.6.3. Impact sur les eaux souterraines ...... 33 0.1.6.4. Synthèse des principaux impacts du projet au regard des enjeux naturalistes ...... 35 0.1.6.5. Impact du défrichement indispensable à l’extension de la carrière « Les Soutoulets » ...... 38 0.1.6.6. Impact du projet sur les zones de type ZNIEFF ...... 41 0.1.6.7. Impact du projet sur les zones rattachées au réseau NATURA 2000 ...... 42 0.1.6.8. Impact sonore du projet ...... 43 0.1.6.9. Impact du projet sur les vibrations ...... 44 0.1.6.10. Impact du projet sur les projections ...... 45 0.1.6.11. Impact du projet sur les retombées atmosphériques ...... 46 0.1.6.12. Emissions lumineuses ...... 47 0.1.6.13. Impact du projet sur les mouvements de terrain et la stabilité ...... 47 0.1.6.14. Impact sur l’agriculture ...... 47 0.1.6.15. Impact sur le climat ...... 49 0.1.6.16. Impact sur les biens matériels et le patrimoine culturel ...... 49 0.1.6.17. Impact sur le transport et le routier périphérique ...... 49 0.1.6.18. Mode, condition d'approvisionnement et utilisation de l'eau ...... 58 0.1.6.19. Impact sur la production de déchets ...... 58 0.1.6.20. Impact sur les équipements publics et la sécurité des tiers ...... 60 0.1.6.21. Impact sur les loisirs et le tourisme ...... 61 0.1.6.22. Impact sur les activités spéléologiques ...... 61 0.1.6.23. Impact sur la consommation énergétique ...... 62 0.1.6.24. Analyse des impact cumulés de la future exploitation « des soutoulets », avec les autres installations périphériques relevant du régime des ICPE, actuellement en fonctionnement ou susceptibles d’être autorisées à court terme ...... 63 0.1.6.25. Analyse des impacts cumulés de la future exploitation « Les Soutoulets » avec l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys ...... 65 0.1.6.26. Impact des travaux préparatoires ...... 68
0.1.7. Mesures d’atténuation ou de suppression des incidences ...... 70 0.1.8. Les risques du projet sur l’environnement ...... 90 0.1.9. Risques du projet sur le plan sanitaire ...... 93 0.1.10. Orientations en matière de remise en état ...... 94
0.2. RAISONS DU PROJET ...... 104 0.2.1. Raisons liées à l’intérêt général, aux applications et débouchés industriels ...... 104 0.2.2. Raisons liées à la qualité du gisement « des Soutoulets » ...... 104 0.2.3. Raisons liées à la nécessité de disposer sous un délai rapide d’une source d’approvisionnement en dolomie permettant de garantir la pérennité de l’usine de Saint-Martin-Lys ...... 106 0.2.4. Nécessité d’assurer la pérennité de l’usine de Saint-Martin-Lys et des emplois liés à l’activité ...... 106 0.2.5. Un projet susceptible de garantir le maintien d’une source durable de recettes fiscales pour les collectivités locales ...... 107 0.2.6. Raisons liées à la compatibilité du projet avec le schéma départemental des carrières de l’Aude ...... 107 0.2.7. Compatibilité du projet avec le SDAGE Rhône-Méditerranée ...... 109 0.2.8. Raisons liées à la maîtrise des contraintes environnementales ...... 109 0.2.9. Raisons liées à la compatibilité du projet avec les documents d’urbanisme de la commune de Salvezines ...... 109 0.2.10. Un projet compatible avec les orientations fixées par les différents documents planificateurs ...... 110
0.3. AUTEURS DE L ’ETUDE ...... 111
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 1 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
0.1. RESUME NON TECHNIQUE DE L ’ETUDE D ’IMPACT
0.1.1. Présentation du projet
La société IMERYS MINERAUX France exploite sur le territoire de la commune de Saint- Martin-Lys une usine de broyage et d’ensachage, spécialisée dans la production de charges minérales présentant de hautes qualités de finesse et de blancheur.
Ces charges minérales sont utilisées dans les secteurs de la chimie , du bâtiment et de la céramique .
Les produits finis issus de l’usine de Saint-Martin-Lys sont fabriqués par un procédé de broyage à partir d’une matière première correspondant à une dolomie cristalline .
Dans la situation actuelle, la dolomie cristalline est extraite sur le site de la carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette , localisée à 12 kilomètres de l’usine de fabrication.
Cette exploitation est actuellement autorisée par l’arrêté préfectoral n° 2010-11-1586 du 9 novembre 2010 , sur la base d’une production annuelle maximale de 100 000 tonnes par an , jusqu’au 12 décembre 2021 inclus (voir annexe 6.2.1 ).
Or, les plus récentes évaluations ont démontré que les réserves effectives de la carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette ne sauraient garantir un approvisionnement en dolomie de l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys au-delà de la fin du premier trimestre 2015.
Dans ce contexte, en vue de pérenniser son activité, la société IMERYS MINERAUX France souhaite procéder à l’ouverture d’un nouveau site d’extraction, qui sera localisé à 24 kilomètres au Sud-Est , sur le territoire de la commune de Salvezines au lieu-dit « Les Soutoulets ».
L’identification et la caractérisation du gisement « Les Soutoulets » reposent sur un travail d’investigation géologique long et rigoureux , impliquant d’importants moyens techniques et humains, sachant qu’à l’échelle régionale, les gisements de dolomie dont l’exploitation reste économiquement viable, apparaissent particulièrement rares .
Le gisement identifié au lieu-dit « les Soutoulets » correspond à une dolomie cristalline très pure qui se caractérise par son homogénéité chimique et un indice de blancheur exceptionnel.
Ce nouveau site d’extraction présente une emprise cadastrale globale de l’ordre de 24,95 hectares et sera exploité au même rythme que la carrière actuellement autorisée sur le territoire de la commune de Sainte-Colombe-sur-Guette, soit 100 000 tonnes par an au maximum .
Le rythme d’extraction moyen s’établira quant à lui à environ 40 000 tonnes par an .
La nouvelle carrière « Les Soutoulets » viendra donc se substituer à l’actuelle exploitation de Sainte-Colombe-sur-Guette, sans accroissement du rythme d’extraction actuellement autorisé.
La durée d’autorisation sollicitée est de 25 ans , en intégrant la période nécessaire à l’achèvement des travaux de remise en état .
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 1 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Les matériaux dolomitiques feront l’objet d’un prétraitement sur le site même de la future carrière , grâce à un concasseur mobile qui suivra l’avancement du front d’extraction .
Cette disposition permettra d’optimiser les coûts d’exploitation, tout en limitant les nuisances environnementales.
Pour des raisons liées à la climatologie locale, les travaux d’exploitation, de prétraitement et de transport se dérouleront sur une période comprise entre le début du mois de mars et la fin du mois de novembre .
En dehors de cette période , les matériaux dolomitiques concassés indispensables au fonctionnement de l’usine de Saint-Martin-Lys seront repris depuis un stock aménagé dans l’emprise de l’actuelle carrière de feldspath exploitée par la société Imérys Ceramics France sur le territoire de la commune de Salvezines.
La zone d’exploitation proprement-dite, d’une emprise utile légèrement inférieure à 2,2 hectares, sera associée à deux zones de stockage définitives des matériaux stériles, d’une capacité globale de l’ordre de 600 000 m 3, et qui s’étendront sur une superficie globale de l’ordre de 5,92 hectares .
Le transport des matériaux depuis la future exploitation jusqu’à l’usine de transformation de Saint-Martin-Lys s’effectuera grâce à des camions d’une charge utile de 20 tonnes .
La liaison routière entre le futur site d’extraction et l’usine de Saint-Martin-Lys comportera successivement :
. un accès sud-est correspondant à un chemin forestier existant ; . une route forestière gérée par l’ONF ; . la route départementale n° 322, gérée par le Conseil général ; . une piste de liaison interne traversant la carrière de Feldspath exploitée par la société Imérys Ceramics France ; . la route départementale n° 22 ; . la rouge départementale n° 117 jusqu’à l’usine de Saint-Martin-Lys.
Dans le cadre d’une convention établie avec le Conseil général , il est prévu la création de 3 aires de dégagement , sur la RN 322 en amont du bourg de Salvezines (voir annexe 6.2.6 ).
Par ailleurs, le linéaire de route forestière , géré par l’ONF et qui est susceptible d’être emprunté pour l’accès à la future exploitation fera l’objet d’aménagements spécifiques :
. création de 4 aires de dégagement ; . mise en place de glissières de sécurité sur un linéaire global de 1 kilomètre ; . installation de panneaux de signalisation.
La localisation du projet, ainsi que son environnement sont présentés par les supports cartographiques ci-après.
Ces dispositions sont reprises en annexes 6.2.5.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 2 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
SITUATION GEOGRAPHIQUE LOCALE DU PROJET ET ACCES ENVISAGEABLES (Echelle : 1/25 000 ème )
Légende
Emprise cadastrale globale de la demande d’autorisation (24,95 hectares)
Zone d’exploitation (environ 2,13 hectares)
Zones connexes à l’exploitation et dévolues au stockage des matériaux stériles (environ 5,92 hectares)
Ancien decauville (chemin de fer) autrefois utilisé pour le transport du bois
Secteur de la carrière de feldspaths
Piste forestière existante (propriété communale) 1
2 Piste de liaison existante, propriété de la commune de Salvezines, de la commune de Sainte- Colombe et du groupement forestier de reboisement des Montagnes (GFRM)
2bis Piste forestière existante longeant le ruisseau de Las Aigues entre le Col de Frayche et le secteur « La Condamine »
Route forestière (propriété de l’ONF) 3
4 Route départementale 322 gérée par le Conseil Général
Piste de liaison existante reliant la carrière de feldspath et l’usine de fabrication de Salvezines 5 exploitées par la société Imérys Ceramics France
6 Routes départementales n° 22 et n° 117 gérées par le Conseil Général
Emplacement des futures aires de dégagement (RD 322)
Aires de dégagement créées aux abords de la route forestière gérée par l’ONF
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 3 -
Route départementale 117
Usine de Saint-Martin-
Lys
Route départementale 22
Route départementale 118 6
Hameau du Caunil
Secteur carrière de Feldspaths 5 Tracé de l’ancien decauville Usine de fabrication Rivière (Imerys Ceramics France) Aude
4 Ancienne route départementale 322
Bourg de Salvezines
3
Ruisseau de Resclause 2bis
1
2
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 4 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
IMAGE SATELLITE ILLUSTRANT L’ENVIRONNEMENT DE LA FUTURE EXPLOITATION, AINSI QUE LE TRAJET DE LIAISON AVEC L’USINE DE SAINT-MARTIN-LYS (Echelle : 1/50000 ème )
22 Route
départementale
322 Route
départementale
ier Reboisement Montagnes de de Imerys Imerys Ceramics France) Carrière de feldspath (Ste Col Col de Frayche
»
Condamine
la «
117
Route e 322 e Guette, ainsi du que Groupement Forest
- départementale sur
-
d’autorisation (24,95 (24,95 hectares)
Emprise cadastrale globale de la demande Colombe -
Route départemental
Resclause Ruisseau de
e Salvezines et Salvezines e Ste de’
Las Aiguesle entre le Frayche Colet de secteur de
Saint-Martin-Lys Usine deUsine fabrication de
118 Route Aude
Rivière Rivière Aiguette
départementale
Piste forestière existante longeantexistante forestière ruisseau de Piste le Piste forestière existante (communeexistante forestière de Salvezines) Piste de communesliaison Piste propriétéexistante d des l’ONF par gérée Route forestière
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 5 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
0.1.2. Contenu du dossier
Le dossier joint à la demande :
* Rappelle le déroulement de l’instruction de la demande et la procédure suivie ;
* Mentionne les principaux renseignements concernant le demandeur, l’assise foncière et le projet ;
* Précise les renseignements concernant les installations, les procédés de fabrication, les produits mis en œuvre et les produits finis ;
* Détermine la nature et le volume des activités envisagées au sens de la nomenclature des installations classées et de la nomenclature eau ;
* Explicite les éléments concernant l’absence de nécessité de permis de construire ;
* Mentionne les servitudes et les dispositions législatives ou réglementaires affectant l’utilisation ou l’occupation du sol ;
* Apporte des informations concernant la demande d’autorisation de défrichement indispensable à la mise en œuvre du projet d’exploitation ;
* Expose les mesures prises en ce qui concerne la sécurité publique, la sûreté et l’hygiène du personnel ;
* Précise les capacités techniques et financières de la société, ainsi que les garanties financières ;
* Intègre une étude d’impact conforme à l’article R. 122-5 du code de l’Environnement comprenant :
1° Une description du projet comportant des informations relatives à sa conception et à ses dimensions, y compris, en particulier, une description des caractéristiques physiques de l'ensemble du projet et des exigences techniques en matière d'utilisation du sol lors des phases de construction et de fonctionnement et, le cas échéant, une description des principales caractéristiques des procédés de stockage, de production et de fabrication, notamment mis en œuvre pendant l'exploitation, telles que la nature et la quantité des matériaux utilisés, ainsi qu'une estimation des types et des quantités des résidus et des émissions attendus résultant du fonctionnement du projet proposé.
Pour les installations relevant du titre Ier du livre V du présent code et les installations nucléaires de base relevant du titre IV de la loi n° 2006-686 du 13 juin 2006 modifiée relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire, cette description pourra être complétée dans le dossier de demande d'autorisation en application de l'article R. 512-3 et de l' article 8 du décret n° 2007-1557 du 2 novembre 2007 modifié relatif aux installations nucléaires de base et au contrôle, en matière de sûreté nucléaire, du transport de substances radioactives ;
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 6 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
2° Une analyse de l'état initial de la zone et des milieux susceptibles d'être affectés par le projet, portant notamment sur la population, la faune et la flore, les habitats naturels, les sites et paysages, les biens matériels, les continuités écologiques telles que définies par l'article L. 371-1, les équilibres biologiques, les facteurs climatiques, le patrimoine culturel et archéologique, le sol, l'eau, l'air, le bruit, les espaces naturels, agricoles, forestiers, maritimes ou de loisirs, ainsi que les interrelations entre ces éléments ;
3° Une analyse des effets négatifs et positifs, directs et indirects, temporaires (y compris pendant la phase des travaux) et permanents, à court, moyen et long terme, du projet sur l'environnement, en particulier sur les éléments énumérés au 2° et sur la consommation énergétique, la commodité du voisinage (bruits, vibrations, odeurs, émissions lumineuses), l'hygiène, la santé, la sécurité, la salubrité publique, ainsi que l'addition et l'interaction de ces effets entre eux ;
4° Une analyse des effets cumulés du projet avec d'autres projets connus. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact : - ont fait l'objet d'un document d'incidences au titre de l'article R. 214-6 et d'une enquête publique ; - ont fait l'objet d'une étude d'impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement a été rendu public.
Sont exclus les projets ayant fait l'objet d'un arrêté au titre des articles R. 214-6 à R. 214-31 mentionnant un délai et devenu caduc, ceux dont la décision d'autorisation, d'approbation ou d'exécution est devenue caduque, dont l'enquête publique n'est plus valable ainsi que ceux qui ont été officiellement abandonnés par le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage ;
5° Une esquisse des principales solutions de substitution examinées par le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage et les raisons pour lesquelles, eu égard aux effets sur l'environnement ou la santé humaine, le projet présenté a été retenu ;
6° Les éléments permettant d'apprécier la compatibilité du projet avec l'affectation des sols définie par le document d'urbanisme opposable, ainsi que, si nécessaire, son articulation avec les plans, schémas et programmes mentionnés à l'article R. 122-17, et la prise en compte du schéma régional de cohérence écologique dans les cas mentionnés à l'article L. 371-3 ;
7° Les mesures prévues par le pétitionnaire ou le maître de l'ouvrage pour : - éviter les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine et réduire les effets n'ayant pu être évités ; - compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine qui n'ont pu être ni évités ni suffisamment réduits. S'il n'est pas possible de compenser ces effets, le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage justifie cette impossibilité.
La description de ces mesures doit être accompagnée de l'estimation des dépenses correspondantes, de l'exposé des effets attendus de ces mesures à l'égard des impacts du projet sur les éléments visés au 3° ainsi que d'une présentation des principales modalités de suivi de ces mesures et du suivi de leurs effets sur les éléments visés au 3° ;
8° Une présentation des méthodes utilisées pour établir l'état initial visé au 2° et évaluer les effets du projet sur l'environnement et, lorsque plusieurs méthodes sont disponibles, une explication des raisons ayant conduit au choix opéré ;
9° Une description des difficultés éventuelles, de nature technique ou scientifique, rencontrées par le maître d'ouvrage pour réaliser cette étude ;
10° Les noms et qualités précises et complètes du ou des auteurs de l'étude d'impact et des études qui ont contribué à sa réalisation ;
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 7 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
11° Lorsque certains des éléments requis en application du II figurent dans l'étude de maîtrise des risques pour les installations nucléaires de base ou dans l'étude des dangers pour les installations classées pour la protection de l'environnement, il en est fait état dans l'étude d'impact ;
12° Lorsque le projet concourt à la réalisation d'un programme de travaux dont la réalisation est échelonnée dans le temps, l'étude d'impact comprend une appréciation des impacts de l'ensemble du programme ;
13° Afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l'étude, celle-ci est précédée d'un résumé non technique des informations visées aux II et III. Ce résumé peut faire l'objet d'un document indépendant ;
14° Pour les travaux, ouvrages ou aménagements soumis à autorisation en application du titre Ier du livre II, l'étude d'impact vaut document d'incidences si elle contient les éléments exigés pour ce document par l'article R. 214-6 ;
15° Pour les travaux, ouvrages ou aménagements devant faire l'objet d'une étude d'incidences en application des dispositions du chapitre IV du titre Ier du livre IV, l'étude d'impact vaut étude d'incidences si elle contient les éléments exigés par l'article R. 414-23.
* Détermine les risques et dangers à l’aide d’une étude de dangers comprenant :
. L’identification des dangers et événements indésirables ;
. Les conséquences pour l’environnement ;
. Les dispositions à mettre en œuvre ;
. Les mesures de prévention.
* Rappelle l’absence d’effets sur la santé ;
* Précise les méthodes utilisées pour évaluer les effets de l’exploitation sur l’environnement ;
* Indique les noms des différentes personnes ayant participé à l’étude ainsi que les auteurs de l’étude ;
* Comprend des annexes avec :
. Les plans édictés par la réglementation ; . Les éléments techniques ; . Les pièces complémentaires.
Pièce 0 : Résumé non technique
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0.1.3. Instruction de la demande
Le dossier de la demande est constitué en application des articles L-511.1, etc… du code de l’environnement.
Le contenu du dossier de demande d’autorisation est conforme aux exigences des articles R. 512-2 à R. 512-10 du Code de l’Environnement.
Cette demande, qui relève du régime de l’autorisation, comprend un dossier qui est soumis à :
* Une enquête publique ;
* Une consultation administrative ;
* L’avis des conseils municipaux des communes concernées par le rayon d’affichage, communes qui sont les suivantes (voir carte en annexe) :
. La commune concernée par le projet en l'occurrence, Salvezines localisée dans le département de l’Aude;
. Les communes situées dans le rayon d’affichage réglementaire des 3 000 m :
- Sainte-Colombe-sur-Guette - Axat - Lapradelle-Puilaurens - Roquefort-de-Sault - Artigues - Clat
* L’avis de la commission consultative compétente, en l’occurrence la commission départementale de la Nature, des Sites et Paysages dans sa formation spécialisée dite « des carrières ».
Il convient de préciser que le rayon d’affichage de 3 000 mètres apparaît pertinent au regard des effets du projet dans la mesure où ce périmètre d’étude rattaché à ce rayon intègre :
. la carrière de feldspaths et l’usine attenante exploitées par la société IMERYS CERAMICS France sur le territoire de la commune de Salvezines ;
. la carrière de dolomie de Sainte-Colombe-sur-Guette exploitée par la société IMERYS MINERAUX France.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 9 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
0.1.4. Raisons du projet
Rattachée à la branche opérationnelle « Minéraux de performance et filtration », du groupe IMERYS, l’usine de Saint-Martin-Lys produit des charges minérales obtenues par broyage de dolomie cristalline .
Ces charges minérales présentent de hautes qualités de finesse et de blancheur et sont essentiellement utilisées pour les secteurs de la chimie, du bâtiment et de la céramique .
Les applications sont nombreuses :
. joints . adhésifs . peintures . revêtements et matériaux de construction . polymères et films . substrats catalytiques . caoutchouc . peinture . céramiques . papier . hygiène
Par ailleurs, les débouchés commerciaux de cette activité intéressent non seulement le marché français, mais également le marché européen .
Une démarche prospective menée au cours des dernières années a par ailleurs permis d’identifier de nouvelles opportunités commerciales de premier plan susceptibles de se concrétiser à court ou moyen terme .
L’identification du gisement « Les Soutoulets » résulte d’un long et minutieux travail d’investigations .
La société Imérys Minéraux France a procédé à l’analyse comparative de plusieurs sites potentiels d’exploitation dont une possibilité d’extension de l’actuelle carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette en 2008, côté rive gauche, ainsi que la reprise d’exploitation d’anciennes carrières de dolomie, actuellement abandonnées et situées sur le site de Nentilla en 2010 .
Cette analyse préalable a permis de démontrer que seul le gisement « Les Soutoulets » disposait de caractéristiques susceptibles de garantir un approvisionnement pérenne de l’usine de Saint-Martin-Lys, en matières premières de qualité , dans des conditions techniquement et économiquement viables .
L’usine de Saint-Martin-Lys est actuellement tributaire de la carrière de Saint-Colombe- sur-Guette pour son alimentation en matière première .
Cette exploitation est autorisée par l’arrêté préfectoral n° 2010-11-1586 du 9 novembre 2010, jusqu’à la date du 12 décembre 2021 inclus (voir annexe 6.2.1 ).
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 10 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Toutefois, les derniers travaux de caractérisation du gisement ont permis de démontrer que les réserves réellement exploitables ne permettaient pas d’envisager une poursuite de l’exploitation au-delà de la fin du premier trimestre de l’année 2015.
Le fonctionnement de l’usine de Saint-Martin-Lys nécessite 13 emplois directs permanents et non délocalisables.
Par ailleurs, l’exploitation de l’actuelle carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette représente 4 emplois directs permanents et non délocalisables.
Enfin, l’activité de l’usine de fabrication génère également au moins 6 emplois indirects permanents et non délocalisables . Différents corps de métiers sont effectivement amenés à intervenir régulièrement dans le cadre de l’activité du site (mécaniciens, électricien, chaudronniers, contrôleurs techniques…).
La zone d’implantation du projet est issue d’une réflexion aboutie permettant à la fois de concilier les besoins en dolomie de la société Imérys Minéraux France , tout en limitant au maximum les impacts environnementaux .
La future exploitation sera ainsi directement accessible, sans qu’il ne soit nécessaire de créer de nouvelles infrastructures de transport.
Par ailleurs, il est démontré que le projet d’exploitation n’est pas susceptible de présenter une incidence particulière sur la zone de protection spéciale référencée FR 9112009 et dénommée « Pays de Sault ».
Enfin, le projet d’exploitation apparaît en adéquation avec les orientations retenues par les différents documents ou projets de document planificateurs :
les Aires de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AMVAP) schéma départemental des carrières de l’Aude le SDAGE Rhône-Méditerranée le SAGE « Aude » le contrat d’entretien et de restauration de l’Aude le plan départemental des itinéraires de promenades et de randonnées (PDIR) le DOCOB de la zone de protection spéciale référencée FR 9112009 et dénommée « Pays de Sault » le projet de schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (S.R.C.A.E) le projet de Schéma Régional de Cohérence Ecologique (S.R.C.E) actuellement en cours d’élaboration.
0.1.5. Environnement du site
Au plan géographique , le projet d’ouverture de carrière se situe dans le département de l’Aude à environ 53 kilomètres au nord-ouest de la commune de Perpignan et à 30 kilomètres au sud de la commune de Limoux, sur le territoire de la commune de Salvezines.
Pièce 0 : Résumé non technique
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Sur le plan géologique , le gisement des Soutoulets correspond à une « écaille de dolomie » d’un unique niveau qui affleure sur une emprise de l’ordre de 10 hectares
Cet unique niveau lithologique (callovo-oxfordien) d’une épaisseur de 40 environ se trouve encadré par les schistes et calcschistes du Jurassique inférieur , ainsi que par les calcaires cristallins clairs du complexe marmoréen Kiméridgien-Portlandien (Jurassique supérieur).
En raison d’un contexte régional de plissements intenses, le gisement dolomitique apparaît morcelé en 3 zones proches . Seule la zone centrale parait économiquement intéressante avec redoublement du niveau .
Les sondages carottés réalisés dans le cadre de la caractérisation géologique du gisement de dolomie , jusqu’à une profondeur de 147 mètres, n’ont pas mis en évidence d’indices de karstification particuliers.
En périphérique immédiate de la zone du projet, les cavités les plus proches apparaissent localisées à :
. 500 mètres à l’Ouest ; . 700 mètres au Nord ; . 1 150 mètres à l’Est.
Plusieurs cavités souterraines visitables ont été identifiées en périphérie du projet d’exploitation :
la Fédération Aude Claire a indiqué la présence de deux cavités karstiques significatives :
. une cavité visitable se développant sur 50 mètres de long et trouvant son débouché au niveau des gorges de Saint-Georges. A titre indicatif, la limite Ouest du projet d’exploitation se situe à une distance minimale de 650 mètres des gorges de Saint- Georges ;
. une grotte située dans l’emprise de l’actuelle carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette localisée côté rive droite du ruisseau de l’Ayguette, à une distance minimale de 2 kilomètres au sud du projet « Les Soutoulets » (voir cartographie en page 204).
Le système cavernicole correspondant à la grotte du TM 71, qui se trouve éloigné de plus de 20 kilomètres en direction du Sud-Ouest .
Les deux premiers systèmes cavernicoles évoqués ci-avant ne semblent pas renfermer de traces d’écoulement et correspondent très vraisemblablement à des formes de karst fossile .
Au plan hydrogéologique , les potentialités en eaux souterraines dans le secteur concerné par le projet restent limites :
Les formations dolomitiques concernées par le projet d’exploitation, apparaissent homogènes et compactes. Au sein de ces formations, les indices d’altération restent faibles et ne suggèrent pas l’existence d’un réseau continu de fractures qui pourraient indiquer la présence de circulations même faibles.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 12 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Les schistes et calcschistes du Jurassique inférieur restent globalement imperméables , même si, localement une certaine perméabilité de fissure pourrait être envisagée. Toutefois, dans tous les cas, il ne peut s’agir que de circulations préférentielles limitées, susceptibles de produire des débits très faibles.
Les calcaires cristallins du Jurassique supérieur peuvent présenter quelques indices karstiques sans toutefois, que puisse être démontrée la présence, en profondeur, d’un aquifère karstique au strict du terme.
Par ailleurs, au sein du synclinal des Boucheville dans lequel s’inscrit le projet, les formations marneuses et marno-calcaires dominent largement, ce qui limite, là encore, les possibilités de connexion et d’interaction avec des aquifères karstiques profonds.
L’alimentation en eau potable de la commune de Salvezines se trouve assurée par plusieurs captages :
. source de Matrasaire . source de la Coumeille . source du Col du Frayche . sources du Général
D’autres sources identifiées au niveau des Gorges de la Boulzane assurent l’alimentation en eau potable de la commune de Lapradelle-Puilaurens (Source de la route, source Simon, source « La folie »).
Ces différentes sources sont éloignées de plusieurs kilomètres de la zone du projet.
La zone du projet s’inscrit dans un bassin versant local d’une superficie de l’ordre de 400 hectares localisée sur le flanc sud-ouest du massif de la forêt domaniale d’En Malo Bac Estable .
Ce bassin versant trouve son exutoire dans le ruisseau temporaire de Resclause , lui-même affluent de la rivière Aude.
Le ruisseau de Resclause, dont le lit mineur ne dépasse pas 1,30 mètres, se caractérise par un régime d’écoulement exclusivement temporaire .
La zone du projet elle-même n’est traversée par aucun cours d’eau permanent.
Le ruisseau de Resclause se développe sur un linéaire de près de 6 000 mètres et son bassin versant d’alimentation représente environ 400 hectares . Dans sa partie amont, il reçoit les apports du ruisseau de Las Aigues.
Le ruisseau de Resclause dont le lit mineur ne dépasse pas 1,30 mètre de large, se caractérise par un régime d’écoulement exclusivement temporaire . Le plus souvent à sec , ce ruisseau se caractérise par un lit de très faible profondeur et une couverture sédimentaire relativement mince et fine .
Il s’agit donc d’un milieu pauvre sur le plan hydrologique et dont le potentiel patrimonial reste très limité.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 13 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Sensiblement orienté Sud-Est/Nord-Ouest, il trouve son exutoire dans la rivière Aude, un peu en amont des gorges de Saint-Georges .
L' Aude est un fleuve côtier du sud de la France dont le cours de 224 kilomètres s'inscrit pour l'essentiel dans la région Languedoc-Roussillon.
Le fleuve prend sa source dans le massif du Carlit, au lac d'Aude à 2 185 m d'altitude, dans la commune des Angles (département des Pyrénées-Orientales), coule parallèlement à la Têt (le col de la Quillane d'une altitude de 1 714 mètres marque la ligne de partage des eaux) et se jette dans la mer Méditerranée, à quelques kilomètres de Narbonne, au Grau de Vendres (tout près des Cabanes-de-Fleury), à la limite des départements de l'Aude et de l'Hérault.
Au regard des informations fournies par la cartographie informative de l’Atlas des zones inondables, le secteur du projet apparaît nettement éloigné des zones d’inondation potentielles .
L’emprise foncière de 24,95 hectares réservée au projet « Les Soutoulets » se situe entre les cotes altimétriques 912 à 1114 m NGF .
A titre indicatif, le ruisseau temporaire de Resclause qui transite en fond de vallon en limite Sud de la zone du projet, se situe à une cote altimétrique de l’ordre de 925 m NGF, et la vallée de l’Aude, à l’Ouest, présente une cote altimétrique de l’ordre de 450 m NGF.
Le ruisseau de Resclause, compte tenu de son régime d’écoulement temporaire et de la morphologie de son lit mineur particulièrement étroit, ne saurait présenter d’espace de mobilité .
Sur le plan paysager , la zone concernée par le projet se rattache à l’ensemble paysager des Pyrénées audoises .
Elle se trouve implantée au sein de l’unité paysagère « des Estives et pentes boisées du Massif du Madres » telle que définit par l’Atlas des paysages du Languedoc-Roussillon .
Le massif du Madres se dresse aux confins du département de l'Aude, constituant son sommet le plus élevé à 2 469 mètres d'altitude . Ce sommet des Pyrénées forme l'extrémité nord-est de la chaîne montagneuse entre le Capcir au sud-ouest et la vallée de la Têt au sud-est (Pyrénées-Orientales), et le Pays de Sault au nord. Il s'avance vers la Méditerranée, se rapprochant à 65 kilomètres de la côte, juste derrière le Pic du Canigou.
Dans l'Aude, le massif dessine la limite sud du département, avec des sommets élevés : le Pic du Bernard-Sauvage (2359 mètres) et le Pic Dourmidou (1843 mètres) s'ajoutent au Madres. Au total, l'ensemble s'étend sur 18 kilomètres d'ouest en est pour 12 à 14 kilomètres du nord au sud. Les RD 22 et RD 84 traversent le massif en se logeant dans les cols d'Aussières et de Jau, connectant le Pays de Sault à la vallée de la Têt.
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C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 14 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Cette unité paysagère concerne plus particulièrement les communes suivantes :
Axat Counozouls Escouloubre Gincla Le Bousquet Montfort-sur-Boulzane Puilaurens Roquefort-de-Sault Sainte-Colombe-sur-Guette Salvezines
Les enjeux prioritaires en terme de préservation du paysage sont déclinés par l’Atlas des paysages de l’Aude .
Cet Atlas des paysages de l’Aude n’identifie aucun enjeu particulier spécifique à la préservation ou à la valorisation des éléments du paysage au droit de la zone d’étude .
Enfin, une analyse approfondie permet d’identifier au sein du paysage local, les principales unités paysagères suivantes :
des massifs boisés , notamment ceux rattachés à la forêt domaniale d’En Malo Bac Estable ;
des vallées profondes , telles que la Haute Vallée de l’Aude et la vallée de la Boulzane ;
des gorges et des défilés , telles que les gorges de Saint-Georges ;
des zones d’habitats périphériques , essentiellement regroupées en fond de vallée (Sainte-Colombe-sur-Guette, Axat, Salvezines…) ;
des édifices religieux et des châteaux du Moyen-Age (Château de Puilaurens) ;
des exploitations de carrières telles que la carrière de feldspath exploitée par la société Imérys Céramics France à Salvezines et la carrière de dolomie à Sainte- Colombe-sur-Guette exploitée par la société Imérys Minéraux France ;
des centrales hydroélectriques , notamment celle de Nentilla.
S’agissant de l’occupation du sol , la zone d’exploitation projetée, tout comme le secteur envisagé pour le stockage des matériaux stériles, portent des boisements relativement denses et de grande taille.
Ces boisements correspondent à un mélange homogène de feuillus et de résineux.
Plusieurs types de milieux forestiers , représentant l’habitat dominant sur la zone d’implantation proprement-dite de la future carrière ont été repérés de même que des zones de fruticées à buis et genévriers et des pelouses sèches sur calcaire.
L’habitat forestier dominant correspond à une hêtraie sapinière .
S’agissant des perceptions visuelles du site , le projet d’exploitation se situe dans l’emprise du flanc Sud-Ouest du massif de la forêt domaniale d’En Malo Bac Estable, secteur entièrement boisé et qui présente une pente naturelle significative.
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Le site pressenti pour l’exploitation se trouve également localisé en bordure Ouest d’un vaste massif calcaire boisé surplombant les gorges de Saint-Georges .
Dans ce secteur, la vallée de l’Aude apparaît très encaissée et les possibilités de perceptions éloignées s’avèrent restreintes en raison d’effets de relief marqués.
Ainsi, le site pressentie pour la future exploitation n’est pas perceptible depuis le village d’Axat, ni depuis celui d’Artigues.
Il n’existe pas, en périphérie du projet « Les Soutoulets », de point de vue remarquable susceptible de disposer d’une perception plongeante sur la totalité du site d’extraction .
Ainsi, pour des raisons inhérentes à des effets de relief, ainsi qu’à la présence d’écrans boisés denses, le site du projet reste totalement imperceptible depuis les gorges de Saint- Georges , tout comme depuis le Pic d’Estable, qui surplombe la zone du projet à une altitude de 1 495 m .
Sur le plan climatologique , le secteur de Salvezines se caractérise par un climat de type méditerranéen , avec cependant quelques influences océaniques.
La présence de la « gouttière » du Fenouillède, orientée Est-Ouest favorise la pénétration du climat méditerranéen dans le secteur.
La commune de Salvezines bénéficie toutefois d’un micro-climat, à l’abri des vents dominants , car entourée de toutes parts par un relief relativement abrupt .
Sur le plan floristique et faunistique , une expertise naturaliste de la zone concernée par le projet d’exploitation a été confiée à un groupement d’écologues disposant d’une compétence de premier plan et intervenant sous l’égide de l’Institut des Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand.
Afin d’évaluer l’état initial de conservation de la zone concernée par la future demande d’autorisation et d’estimer l’impact du projet sur cette zone et les sites NATURA 2000 voisins, des inventaires ont été conduits au cours de l’année 2012 sur différents groupes d’espèces, ainsi que sur les habitats naturels.
Au total, 7 domaines différents ont fait l’objet de prospections de terrains conduites par 3 opérateurs différents disposant de compétences spécifiques et complémentaires :
. la Société d’Histoire Naturelle Alcide d’Orbigny (SHNAO) ; . l’Institut des Herbiers Universitaires de Clermont-Ferrand ; . Le C.P.I.E Clermont-Dômes.
A ces trois opérateurs, s’est associé un expert naturaliste indépendant disposant d’une connaissance locale de premier plan concernant les enjeux herpétologiques , Monsieur Daniel GUERINEAU, expert herpétologue, résidant à La Pradelle-Puilaurens.
Monsieur Daniel GUERINEAU, en sa qualité de membre de la société française d’Herpétologie , a participé à l’élaboration de l’Atlas des reptiles du Languedoc- Roussillon .
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Une première analyse bibliographique , effectuée par les experts naturalistes, a permis de déterminer les espèces animales et végétales à statut susceptibles d’être présentes dans l’emprise du projet, ainsi qu’à ses abords , en prenant également en considération le fait que le site se situe dans l’emprise de la zone de protection spéciale, FR 9112009 « Pays de Sault », ainsi que dans l’emprise de la ZNIEFF de type I, référencée 1114-1174 « Forêt d’En Malo ». Il a été ainsi convenu que les efforts de caractérisation porteraient sur :
Les habitats naturels ; Les plantes vasculaires ; Les lépidoptères diurnes ; Les coléoptères ; Les reptiles ; Les amphibiens ; L’ avifaune .
En revanche, compte tenu de la relative jeunesse des boisements en place et de facteurs complémentaires exposés dans le paragraphe 2.1.7, les experts naturalistes n’ont pas jugé nécessaires de retenir la caractérisation du groupe des chiroptères.
De la même manière, les grands mammifères, ainsi que les micromammifères n’ont pas été recherchés conformément au cahier des charges proposé. En effet, leur inventaire aurait nécessité un volume de travail conséquent (méthode de piégeage nécessaire) pour des résultats sans doute d’un apport restreint au sens de l’étude réalisée ici, et des enjeux préalablement identifiés.
Pour ce qui concerne le milieu hydraulique superficiel , il se résume à la présence en limite Sud de l’emprise sollicitée du ruisseau de Resclause dont le lit mineur ne dépasse pas 1,30 mètre de large, et qui se caractérise par un régime d’écoulement exclusivement temporaire .
Il s’agit donc d’un milieu pauvre sur le plan hydrobiologique et qui ne recèle qu’un faible potentiel biologique, en terme d’habitat vis-à-vis de certaines espèces patrimoniales susceptibles d’être éventuellement présentes dans le secteur des contreforts pyrénéens.
L’objectif principal assigné à cette étude était de réaliser un inventaire et une localisation des éventuelles espèces végétales et animales protégées ou bénéficiant d’un statut particulier (protection nationale et/ou régionale, liste rouge des espèces menacées, liste des espèces déterminantes, espèces retenues dans les directives européennes…).
Les autres objectifs de cette expertise étaient les suivants :
• qualifier l’impact potentiel de l’exploitation ;
• déterminer, le cas échéant, des mesures d’atténuation ou de réduction d’impact adaptées ;
• déterminer des orientations concernant la remise en état, avec pour objectif d’obtenir, à terme, la meilleure valorisation écologique possible du site ;
• évaluer l’incidence du projet d’exploitation sur la zone de protection spéciale FR 9112009 « Pays de Sault ».
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Les inventaires de terrain ont été réalisés au sein du périmètre, objet de la demande d’autorisation , et couvrent une trentaine d’hectares en intégrant les accès envisageables. Cependant, l’aire d’étude est plus vaste que cette simple limite puisque des éléments extérieurs à cette frontière sont également pris en compte.
Ainsi, l’aire d’étude a très largement débordé de l’emprise du projet proprement-dit, afin d’apprécier la sensibilité et le potentiel des zones périphériques. Aussi, côté Sud et côté Est, les relevés se sont déroulés jusqu’à une distance de 500 mètres de la limite cadastrale du projet, voire au-delà afin de prendre en considération les enjeux naturalistes spécifiques aux accès.
D’autre part, compte tenu de l’obligation de procéder ultérieurement à l’évaluation des incidences potentielles sur la zone de protection spéciale, FR 9112009, dénommée « Pays de Sault », qui présente essentiellement des enjeux ornithologiques, l’enveloppe des investigations s’étend bien au-delà des limites du seul projet d’exploitation .
Enfin, des éléments provenant soit de relevés de terrain, soit bibliographiques (documents d’objectifs et base de données LPO par exemple) ont été également pris en compte dans le cadre du travail d’analyse et de synthèse des données collectées.
L’expertise naturaliste a été conduite sur une période s’étendant du début du mois de mars 2012 jusqu’à la fin du mois de janvier 2013.
Cette expertise présente donc un caractère exhaustif, dans la mesure où, elle concerne l’ensemble de la période la plus favorable au développement et à l’activité des espèces végétales et animales .
En synthèse, l’expertise naturaliste permet d’établir les constations suivantes :
Quatre habitats d’intérêt communautaire (non prioritaires), au titre de la Directive européenne « Habitat » ont été identifiés dans l’aire d’étude :
. Buxaies thermo-continentales et subatlantiques (habitat n°5110-2 de la Directive Habitats) ; . Hêtraies, hêtraies-sapinières montagnardes à Buis (habitat n°9150-8 de la Directive Habitats) ; . Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires – soustype 2 - Pelouses calcicoles semi-sèches subatlantiques (Habitats n°6210 de la Directive Habitats) ; . Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires (Festuco-Brometalia ) - Sous-type 3 - Pelouses calcicoles subatlantiques xérophiles (Habitat n°6210 de la Directive Habitats).
Toutefois, à l’exception de la Hêtraie thermo-continentale et subatlantique (5110-2 de la directive Habitats), cartographiée au droit du secteur ouest de la future zone d’extraction des matériaux , ces habitats se trouvent localisés en périphérie de l’emprise cadastrale du projet.
Ainsi, les deux zones de verses « Nord » et « Ouest » ne sont concernées par aucun de ces habitats.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 18 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Aucune plante protégée ou faisant partie d’une liste rouge n’a été observée dans l’emprise du nouveau projet .
Un seul taxon inscrit à l’annexe V de la Directive Habitat présente un intérêt patrimonial relatif. Il s’agit de Ruscus aculeatus présent principalement dans la Hêtraie sapinière.
Aucun Lépidoptère protégé n’a été identifié dans l’emprise du projet .
Les prospections ont plus particulièrement ciblées une espèce patrimoniale : la Piéride de l'Aethionème. Ces prospections n’ont donné aucun résultat positif. Les habitats potentiels sont peu exprimés et de faible surface.
L’inventaire floristique mené par l’Institut de Botanique (Herbiers Universitaire de Clermont-Ferrand), n’a pas révélé sur le site la présence de l’Aethionema saxatile, plante hôte de l’espèce cible recherchée en priorité .
Actuellement, la station la plus proche accueillant la plante hôte recensée dans le cadre de l’expertise naturaliste se situe à environ 3 kilomètres de la zone du projet .
S’agissant des Coléoptères , l’expertise naturaliste a permis de démontrer que les espèces « cibles » protégées telles que le Grand capricorne du chêne, le Lucane et le Rhysodes sulcatus sont absents du site d’étude. Ce dernier n’offrant pas les conditions écologiques nécessaires pour les abriter.
Seule la Rosalie des Alpes a été identifiée mais seulement indirectement en raison de la présence de six anciens trous de sortie (âgés de plus de cinq ans) de ce coléoptère dans des troncs d’arbres morts.
Toutefois, il convient de préciser que cet habitat potentiellement favorable à la Rosalie des Alpes se trouve uniquement exprimé en périphérie Sud de l’emprise cadastrale globale réservée au projet d’exploitation.
Ce coléoptère reste extrêmement abondant dans la vallée de l’Aude et ses vallées adjacentes.
Pour ce qui concerne les amphibiens , aucune des deux espèces emblématiques inscrites à l’annexe II de la directive Habitat (Sonneur à ventre jaune et Triton crêté) n’a été contactée dans l’emprise de l’aire d’étude, malgré des efforts particuliers de prospection .
Les espèces identifiées (Salamandre tachetée et Grenouille rousse) apparaissent communes ou relativement communes à l’échelle du département.
D’autre part, ces espèces ont été caractérisées au droit du ruisseau de Resclause à plus de 900 mètres au Sud-Est de l’emprise cadastrale globale du projet.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 19 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
S’agissant des reptiles , les espèces contactées pour ce groupe sont classiques des habitats constituant le site d’étude.
Quatre espèces de reptiles ont été contactées dans l’emprise de l’extension (Lézard des Murailles, Vipère aspic, Orvet, Lézard vert). Ces espèces apparaissent communes ou relativement communes à l’échelle du département et ne constituent pas un enjeu patrimonial déterminant en raison de populations bien représentées .
Concernant l’avifaune , l’expertise naturaliste a permis d’apporter les enseignements suivants :
. l’Aigle botte, la Bondrée apivore et le Vautour moine ont été contactés en survol au- dessus du site ;
. le Pic noir et la Chouette de Tengmalm ont été contactés aux abords immédiats du projet .
Les espèces en migration ainsi que les espèces hivernantes ont fait l’objet de prospections spécifiques.
Aucune observation, ni indice ne laisse à penser que l’emprise et ses abords immédiats soient fréquentés par le Grand tetra , Tetrao urogallus aquitanicus (espèces plus inféodées aux milieux forestiers) ou la Perdrix grise des Pyrénées , Perdix perdix sp. Hispaniensis , espèces emblématiques de la ZPS « Pays de Sault ».
En définitive, les espèces « cibles » à fort enjeu patrimonial (Grand Tétras, groupe des Perdrix, Chouette de Tengmalm, Pic noir) n’ont pas été contactées dans l’emprise de la future zone d’extraction des matériaux dolomitiques. Seuls ont été caractérisés de manière formelle la Chouette de Tengmalm, le Pic noir, mais uniquement aux abords immédiats de la zone du projet.
L’étude ornithologique permet d’établir que le site de la future exploitation présente essentiellement un enjeu sur le plan trophique pour le Pic noir et la Chouette de Tengmalm .
Cet enjeu trophique apparaît également avéré pour l’Aigle botté, la Bondrée apivore et le Vautour moine.
Une perdrix dont la sous-espèce exacte n’a pu être déterminée a été contactée dans la zone de landes et de pelouses située à l’Est de l’emprise concernée par le projet . A titre indicatif, la perdrix grise des Pyrénées , espèce patrimoniale, n’affectionne pas les habitats boisés.
Enfin, les espèces à grand rayon d’action, notamment le Gypaéte et le vautour percnoptère , espèces dont le secteur de sensibilité maximale se trouvent localisées à 2 kilomètres du projet d’exploitation , n’ont pas été contactées dans le cadre de l’expertise naturaliste, malgré tous les efforts de prospection consentis .
Il convient par ailleurs de rappeler que la localisation de ces espèces présente un caractère strictement confidentiel.
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C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 20 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
S’agissant des Zones institutionnalisées au titre de la reconnaissance ou de la protection des richesses faunistiques et floristiques , une recherche préalable a permis d’établir que le projet d’exploitation « Les Soutoulets » se situe dans l’emprise :
d’une vaste ZNIEFF de type II , référencée 1114-0000 et dénommée « Fenouillèdes audois » ;
d’une ZNIEFF de type I, référencée 1114-1174 et désigné sur le nom de « Forêt d’En Malo – Bac d’Estable » ;
de la zone de protection spéciale référencée FR 9112009 et dénommée « Pays de Sault » qui présente des enjeux essentiellement ornithologiques .
Les fiches descriptives de ces zones sont consultables en annexes 6.3.9, 6.3.10 et 6.3.11.
Par ailleurs, le projet d’exploitation se trouve localisé à environ 1,8 kilomètres au Nord-Est de la zone spéciale de conservation référencée FR 910470, dénommée « Haute Vallée de l’Aude et Bassin de l’Aiguette ».
S’agissant des autres zones spécifiques établies au titre de la préservation du patrimoine naturel, il convient de prendre en considération les éléments suivants :
Le projet d’exploitation n’est inscrit dans aucune réserve naturelle nationale ou régionale .
La réserve naturelle régionale la plus proche se situe à 60 kilomètres à l’Est , sur le territoire de la commune de Port-la-Nouvelle, dans le département de l’Aude.
Il s’agit de la réserve naturelle Sainte-Lucie qui couvre une superficie de 825 hectares avec un classement entériné le 25 septembre 2009 .
La réserve naturelle nationale la plus proche de la zone du projet correspond au site de la grotte du TM 71. Ce site dont le classement remonte au 17 juin 1987, couvre une emprise globale de 96,03 hectares et se trouve localisé sur le territoire de la commune de Fontanès-de-Sault.
Aucun arrêté de biotope n’a été recensé sur le territoire de la commune de Salvezines, ainsi qu’à l’échelle de la communauté de communes du canton d’Axat.
Le projet d’exploitation est potentiellement concerné par le « Schéma régional de cohérence écologique » (ou SRCE) constitue un nouveau schéma d'aménagement du territoire et de protection de certaines ressources naturelles (biodiversité, réseau écologique, habitats naturels ) et visant le bon état écologique de l'eau imposé par la directive cadre sur l'eau .
Il a été proposé par les tables rondes du Grenelle (2007) puis étudié par le COMOP Trame verte et bleue du Grenelle de l'Environnement, et inclus dans la loi Grenelle I qui prévoit que la « trame verte » et la « trame bleue » s'appuieront sur ces schémas régionaux en 2008, puis précisé par la loi Grenelle II en juin 2009.
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C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 21 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
En 2011, l’Etat et le Conseil régional du Languedoc-Roussillon ont lancé les travaux qui permettront, à terme, d’élaborer le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) , prévu par le Grenelle de l’environnement.
Aucun Parc Naturel National n’a été recensé dans le secteur d’étude.
Le Parc Naturel National le plus proche se trouve localisé en région Midi-Pyrénées à 150 kilomètres au Sud-Ouest du projet .
La commune de Salvezines ne se trouve rattachée à aucun Parc Naturel Régional .
Le Parc Naturel Régional le plus proche de la zone du projet correspond au Parc Régional des Pyrénées Catalanes localisé à 9 kilomètres au Sud .
A l’extrême Sud du Languedoc-Roussillon, le Parc Naturel Régional des Pyrénées Catalanes fait frontière avec l’Espagne et l’Andorre sur la ligne des crêtes pyrénéennes, au cœur de l’aire culturelle catalane.
Le site inscrit au titre de la loi sur le paysage le plus proche du projet « Les Soutoulets » se trouve localisé sur le territoire de la commune d’Axat à une distance d’environ 1 250 mètres au Nord-Est .
Il s’agit du site dénommé « Défilé de Saint-Georges » inscrit le 24/12/1943, et portant sur une superficie de 268,83 hectares.
En ce qui concerne le bruit de fond , le secteur d’étude est caractérisé par un bruit résiduel relativement faible représentatif d’une zone à caractère rural dominant. Ce bruit résiduel se trouve influencé par les activités sylvicoles et les activités de chasse.
S’agissant des vibrations , la zone d’implantation est dépourvue de vibrations.
Sur le plan de la pollution atmosphérique , le site peut être considéré en zone non polluée en ce qui concerne les différents polluants de base et notamment les poussières, l’anhydride sulfureux et le dioxyde d’azote.
En ce qui concerne les risques naturels , le secteur d’étude :
. est classé en zone d’aléa sismique faible, avec une vitesse d’accélération comprise entre 0,7 et 1,1 m2/s ;
. n’est pas susceptible de submersibilité y compris pour un événement de fréquence centennale.
Les principales voies de communication identifiées en périphérie de la zone du projet sont les suivantes :
- La RD 117 au Nord, qui relie la commune de Saint-Martin-Lys à celle de Saint-Paul de Fenouillet ;
- La RD 118 à l’Ouest, qui relie la commune d’Axat à celle de Sainte-Colombe-sur-Guette ;
- La RD 122, à l’est, reliant la RD 117 au bourg de Salvezines ;
- La RD 322 au Sud, qui relie le bourg de Salvezines aux chemins forestiers traversant la forêt de Resclause.
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C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 22 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
La liaison routière entre le futur site d’extraction et l’usine de Saint-Martin-Lys comportera successivement :
. un accès sud-est correspondant à un chemin forestier existant ; . une route forestière gérée par l’ONF ; . la route départementale n° 322, gérée par le Conseil général ; . une piste de liaison interne traversant la carrière de Feldspath exploitée par la société Imérys Ceramics France ; . la route départementale n° 22 ; . la rouge départementale n° 117 jusqu’à l’usine de Saint-Martin-Lys.
Afin d’exploiter un nouveau secteur de la carrière de feldspath, la société Imérys Ceramics France a déjà réalisé, en partenariat avec le Conseil général, une modification du tracé de la RD 322 sur un linéaire significatif. Accessoirement, ces travaux ont offert l’opportunité d’éviter la traversée du bourg de Salvezines et de sécuriser la circulation des véhicules de transport.
Ainsi, le tronçon de la RD 322, concerné par ces travaux, représente un linéaire de 2,2 kilomètres et se situe immédiatement au Nord de la carrière actuelle, a été intégralement financé par la société Imérys Ceramics France pour un montant global de 600 000 €, sachant que tous les usagers de cet axe routiers, y compris les grumiers , en tirent profit sans être soumis à la moindre contribution financière .
Ces travaux d’aménagement et de mise en sécurité ont été achevés en 2007.
En synthèse, les travaux d’aménagement déjà réalisés sur le réseau routier périphérique et qui trouvaient essentiellement leur justification initiale dans la volonté d’atténuer les nuisances induites par le fonctionnement de la carrière de feldspath et de l’usine de traitement attenante, se sont traduits par des impacts positifs pour l’ensemble des usagers susceptibles d’emprunter les axes routiers concernés .
A l’échelle du Canton du Pays d’Axat , les activités économiques se déclinent de la manière suivante :
1/ Activités touristiques
Le développement des activités touristiques s’articule autour des principales attractions suivantes :
. la restauration avec plusieurs restaurants et fermes-auberges . le Château de Puilaurens . le VTT et le cyclotourisme . la pêche à la ligne . les sports d’eau vive . le train rouge . la grotte de l’Aguzou . la piscine . les randonnées . l’hébergement (hôtels, chambre d’hôtes, campings et gites)
Pièce 0 : Résumé non technique
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2/ Commerce de proximité
Le commerce de proximité se développe autour des activités suivantes :
. Boucheries/Charcuteries . Boulangerie/Patisserie . Coiffure/Esthétique . Contrôle technique . Droguerie/Matériaux/ . Epiceries Aliments pour animaux . Garage/Pneus/Station service . Habillement . Pizzéria . Poissonnerie . Produits cathares . Produits orientaux . Tabac-presse
3/ Artisanat
Les activités liées à l’artisanat local sont les suivants :
. Coutelier . Couverture . Electricité/Plomberie/Chauffage . Horloger-pendulier/luthier . Informatique/Secrétariat . Ingénierie . Maçonnerie . Menuiserie/Ebénisterie . Peinture/Plâtrerie . Peinture/Sculpture . Poterie/Bijoux/Maroquinerie . Terrassement . Transport . Travaux forestiers
4/ Agriculture et sylviculture
Elle se développe autour des spécialités suivantes :
. Production de fromage . Production de viande . Production de fruits et légumes . Plantes aromatiques et apiculture . production de bois
5/ Industrie minérale
Deux grands pôles sont identifiés :
. industrie des feldspaths à Salvezines . industrie des carbonates à Sainte-Colombe-sur Guette et Saint-Martin-Lys
Par ailleurs, l’exploitation de la base de données du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement a permis d’identifier méthodiquement les installations classées pour la protection de l’environnement existantes à l’échelle du territoire des communes rattachées au rayon d’affichage de 3 kilomètres, ou à sa périphérie immédiate :
. la carrière de feldspaths et l’usine attenante exploitées par la société IMERYS CERAMICS France sur le territoire de la commune de Salvezines ;
. la carrière de dolomie de Sainte-Colombe-sur-Guette exploitée par la société IMERYS MINERAUX France ;
. l’usine de fabrication autorisée au profit de la société IMERYS MINERAUX France, sur le territoire de la commune de Saint-Martin-Lys.
Pièce 0 : Résumé non technique
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Il convient de signaler la présence, à environ 2 kilomètres au Sud-Ouest du projet , de la centrale hydroélectrique de Nentilla .
Cette unité de production d’électricité n’est pas rattachée à la catégorie des installations classées pour la protection de l’environnement, mais l’importance des équipements qui caractérisent cette unité méritait d’être signalée.
La centrale hydroélectrique de Nentilla se trouve concernée par un important programme de travaux qui trouvera son achèvement en 2013 .
Concernant l’habitat périphérique , les habitations les plus proches des limites cadastrales retenues pour le projet sont présentées par le tableau ci-après et le support cartographique ci-joint.
L’habitation la plus proche correspond à une ancienne bergerie aménagée et se situe à 600 mètres de la limite cadastrale « Est » du projet .
SITUATION DE L’HABITAT PAR RAPPORT N° COMMUNE DENOMINATION TYPE D’HABITAT AUX LIMITES CADASTRALES DU SITE Distance Direction
1 Salvezines Maison forestière Habitat temporaire 1 250 Sud-Est
2 Salvezines Gîte équestre Habitat temporaire 3 000 Est 3 Salvezines Le Caunil Hameau 3 700 Nord-Est 4 Salvezines Habitat urbain Bourg 4 750 Nord-Est 5 Puilaurens Habitat urbain Bourg 5 500 Nord-Est 6 Puilaurens Château Habitat temporaire 5 000 Nord-Est 7 Puilaurens Habitat urbain Bourg 6 250 Nord-Est 8 Axat Habitat Bourg 2 500 Nord-Ouest 9 Salvezines Bergerie Habitat temporaire 600 Est Bergerie 10 Salvezines Habitat temporaire 3 100 Est aménagée
SITUATION DE L’HABITAT PROCHE VIS-A-VIS DU PROJET « LES SOUTOULETS » (Echelle : 1/25 000 ème )
Légende
Emprise cadastrale globale de la demande d’autorisation (24,95 hectares)
Zone d’exploitation (environ 2,13 hectares)
Zones connexes à l’exploitation et dévolues au stockage des matériaux stériles (environ 5,92 hectares)
1 Habitat périphérique avec numéro de référence
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 25 -
Route départementale 117
Usine de Saint-Martin- Lys
7 Route départementale 6 22
8 5
Route départementale 118
Hameau du Caunil
Carrière de Feldspaths (Imerys Ceramics France) Nouveau tracé de la route départementale 322
Rivière Route départementale Aude 322 3
4 Bourg de Salvezines 10
2 Bergerie aménagée Ruisseau de Resclause
9
1
Maison forestière
Pièce 0 : Résumé non technique
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Aucun site archéologique n’a été recensé au droit du projet d’exploitation « Les Soutoulets », ni sur le territoire des communes rattachées au rayon d’affichage, par les services de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Languedoc-Roussillon.
Le site archéologique le plus proche du projet « Les Soutoulets » se trouve localisé sur le territoire de la commune de Counozols à une distance de plus de 5 kilomètres .
Il s’agit d’un menhir d’une hauteur de plus de 8 mètres , situé à 3 kilomètres au Sud-Ouest du bourg et qui présente la particularité d’être le plus imposant édifice de cette nature de toute la France méditerranéenne.
Les autres sites archéologiques identifiés dans le département de l’Aude apparaissent beaucoup plus éloignés, ainsi qu’en atteste les informations communiquées par l’INRAP.
Le monument historique le plus proche du projet d’exploitation correspond au Château de Puilaurens , localisé à 5,8 kilomètres au Nord-Est .
Ce château cathare construit sur un éperon rocheux dit « Mont Ardu » domine la vallée de la Boulzane à une altitude de 697 mètres.
Il a fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques le 12/08/1902.
Concernant les zones d’appellation d’origine contrôlée , une recherche effective auprès de l’INAO ( www.inao.gouv.fr ) montre que le territoire de la commune de Salvezines se trouve concerné par les aires de production suivantes :
SIGLE INTITULE IGP « Aude » IGP « Jambon de Bayonne » IGP « Pays d’Oc » IGP « Tomme des Pyrénées » IGP : indication géographique protégée (CE)
Les IGP ne génèrent pas de contraintes particulières pour la zone d’étude. Les terrains rattachés au projet d’exploitation ne sont pas classés en zone AOC.
Pièce 0 : Résumé non technique
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0.1.6. Les effets du projet
Les principaux effets du projet, avant l’application de mesures d’atténuation ou de réduction des impacts , sont détaillés et précisés au chapitre 2.2 de l’étude d’impact dont un résumé est présenté ci-après :
0.1.6.1. Impact sur le paysage et les perceptions visuelles de la carrière
A/ Carrière
En situation future, une emprise globale de près de 6 hectares localisée sur le flanc Sud-Ouest du massif d’En Malo sera nécessairement défrichée pour les besoins du projet d’exploitation et de la mise en verse définitive des matériaux stériles.
Certes le défrichement des boisements au droit de la zone d’exploitation sera de nature à accroître l’incidence de la carrière sur le paysage local, avec cependant trois réserves :
Dans ce secteur, la vallée de l’Aude apparaît très encaissée et les possibilités de perceptions éloignées s’avèrent restreintes en raison d’effets de relief marqués.
Ainsi, le site pressentie pour la future exploitation n’est pas perceptible depuis le village d’Axat, ni depuis celui d’Artigues.
Il n’existe pas, en périphérie du projet « Les Soutoulets », de point de vue remarquable susceptible de disposer d’une perception plongeante sur la totalité du site d’extraction .
Ainsi, pour des raisons inhérentes à des effets de relief, ainsi qu’à la présence d’écrans boisés denses, le site du projet reste totalement imperceptible depuis les gorges de Saint-Georges , tout comme depuis le Pic d’Estable, qui surplombe la zone du projet à une altitude de 1 495 m . Le même constat peut être établi dans le cas du château de Puilaurens.
Le défrichement se déroulera graduellement sur une durée de 20 ans , en fonction d’un échéancier prédéterminé (voir paragraphe 2.2.4) ;
Il sera compensé par les travaux de remise en état qui viseront à restituer un milieu à vocation exclusivement naturelle. Le front de taille fera l’objet d’un aménagement coordonné aux travaux d’extraction au fur et à mesure de l’abandon des niveaux supérieurs .
Les experts écologues qui sont intervenus dans le cadre du projet « Les Soutoulets » ont recommandé de préserver, pour l’essentiel, le caractère minéral du front de taille afin de favoriser la nidification d’une avifaune spécifique.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 28 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
La zone « basse » de l’exploitation fera l’objet d’un remblaiement jusqu’à la cote 995 m NGF, avec restitution d’un carreau minéral. Ce carreau sera nivelé de manière à restituer de légères zones déprimées qui permettront d’accueillir des zones humides temporaires .
Il en résultera la formation de petites mares déconnectées de taille variable, qui constitueront un milieu favorable à l’apparition d’une biodiversité qui n’existait pas initialement.
B/ Installation de traitement des matériaux
L’unité de traitement proprement-dite se caractérisera par sa compacité et son faible encombrement. Compte tenu du fait qu’elle suivra l’avancement des travaux d’extraction, elle sera située au plus près du front de taille, au droit d’une plate-forme qui aura tendance à progresser de haut en bas .
D’autre part, en raison de l’évacuation régulière des matériaux préconcassés vers l’usine de Saint-Martin-Ly, les travaux de valorisation du gisement ne restitueront pas un stock important de matériaux traités.
En définitive, compte tenu de ces éléments, l’installation de traitement des matériaux restera discrète et ne sera pas susceptible de constituer un élément de contraste paysager significatif .
C/ Stocks de matériaux stériles
La zone d’exploitation proprement-dite d’une emprise utile de l’ordre de 2,2 hectares, sera associée à deux zones de stockage définitif de matériaux stériles qui s’étendront sur une superficie de l’ordre de 5,92 hectares :
. une zone de verse « Ouest » (verse « A ») localisée sur emprise de l’ordre de 3,55 hectares ;
. une zone de verse « Nord » (verse « B ») située sur une emprise globale de 2,37 hectares.
Ces deux zones de verses correspondront à des emprises purement minérales qui seront susceptibles de créer un contraste local significatif, puisqu’elles représenteront, à terme, un volume de stockage global de 564 000 m 3 et leur constitution nécessitera un défrichement qui portera sur une emprise globale de 3,5 hectares .
Toutefois, ce défrichement s’échelonnera sur une durée globale de 20 ans , ce qui contribuera à limiter la nuisance induite.
Compte tenu de la morphologie et de l’orientation du flanc Sud-Ouest du massif concerné par l’exploitation, l’incidence paysagère résultante restera mesurée.
En effet, dans ce secteur, la vallée de l’Aude apparaît très encaissée et les possibilités de perceptions éloignées s’avèrent restreintes en raison d’effets de relief marqués.
Pièce 0 : Résumé non technique
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Ainsi, le site pressentie pour la future exploitation n’est pas perceptible depuis le village d’Axat, ni depuis celui d’Artigues.
Il n’existe pas, en périphérie du projet « Les Soutoulets », de point de vue remarquable susceptible de disposer d’une perception plongeante sur la totalité du site d’extraction.
Ainsi, pour des raisons inhérentes à des effets de relief, ainsi qu’à la présence d’écrans boisés denses, le site du projet reste totalement imperceptible depuis les gorges de Saint-Georges , tout comme depuis le Pic d’Estable, qui surplombe la zone du projet à une altitude de 1 495 m.
0.1.6.2. Impact sur les eaux superficielles
A/ Carrière
La future exploitation aura pour conséquence de modifier l’occupation locale du sol avec des conséquences sur les conditions hydrologiques locales.
Il convient de considérer, qu’à terme, une emprise globale de près de 6 hectares de surface boisée sera supprimée pour restituer une emprise essentiellement minérale qui présentera inévitablement un coefficient de ruissellement moyen de l’ordre de 0,20 au lieu de 0,10 initialement.
Cet accroissement du coefficient de ruissellement induira un accroissement du volume d’eau de ruissellement pluviale , ainsi qu’une augmentation des débits de pointe pour des précipitations de fréquence croissante.
Il convient toutefois de prendre en considération le fait que le défrichement se déroulera de manière graduelle, sur une durée globale de 20 ans .
En conséquence, l’augmentation potentielle du débit des eaux de ruissellement pluviales restera très progressive.
Par ailleurs, il convient de prendre en considération le fait que le carreau résiduel de la future zone d’extraction aménagée à flanc de relief se trouvera enclavé dans les formations calcaires et dolomitiques, formations qui se caractérisent par une certaine perméabilité de fissures .
D’autre part, à partir de la deuxième phase d’exploitation quinquennale , cette zone sera remblayée à partir de matériaux stériles qui présenteront une perméabilité relativement élevée.
Compte tenu de ces éléments, la future zone d’extraction ne saurait contribuer à la formation des débits de pointe des eaux de ruissellement pluviales.
Seules, les futures zones de verse, ainsi que les pistes internes, sont susceptibles d’être comptabilisées comme superficie active.
Pièce 0 : Résumé non technique
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En définitive, les calculs hydrologiques montent que le projet d’exploitation se traduira par un léger accroissement du débit de pointe des eaux de ruissellement pluviales.
Dans la pratique, un bassin de traitement des eaux de ruissellement pluviales d’une capacité de 250 m 3 sera aménagé dans le secteur Sud-Ouest de la future exploitation. Ce bassin bien que dimensionné pour assurer avant tout un rôle épurateur vis-à-vis des matières en suspension susceptibles de transiter par les petites pluies, n’en jouera pas moins un rôle régulateur qui permettra de limiter les incidences du projet d’exploitation .
Les écoulements diffus susceptibles de provenir de la zone d’exploitation seront dirigés vers le bassin de décantation évoqué ci-avant.
Le débit de fuite de ce bassin trouvera son exutoire dans le ruisseau temporaire de Resclause .
Ce débit de fuite du bassin, déterminé par les seules caractéristiques de la canalisation de fuite, se trouvera fixé à 15 l/s .
Les modalités de gestion des eaux de ruissellement pluviales permettent ainsi de garantir l’absence de désordre qualitatif particulier vis-à-vis du milieu récepteur.
Le bassin de traitement sera également équipé d’un filtre en pouzzolane qui garantira une épuration complémentaire des matières en suspension
Ces différents éléments sont illustrés par les schémas de principe ci-après.
Il est par ailleurs précisé que :
des opérations d’entretien légères (vidanges) seront réalisées au droit de l’aire étanche. Les lubrifiants usagés seront ramenés sur le site de l’usine de Saint- Martin-Lys, le jour même ;
les stocks de lubrifiants neufs indispensables à la réalisation des appoints ponctuels seront réduits au strict nécessaire. Ces stocks seront disposés sur une capacité de rétention de dimensions adaptées.
Compte tenu des éléments évoqués ci-avant, le projet d’exploitation ne saurait présenter d’incidence significative sur la qualité des eaux superficielles.
B/ Installation de traitement mobile
L’installation de traitement des matériaux en raison de sa compacité, de son faible encombrement et de son process n’aura aucune capacité à modifier ni le régime des écoulements superficiel, ni la qualité des eaux superficielles.
Pièce 0 : Résumé non technique
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MODALITES DE GESTION DES EAUX DE RUISSELLEMENT PLUVIALES Zone de verse « Nord » Transit des eaux de ruissellement pluviales Transit des eaux de Zone de verse sous l’assise de la verse ruissellement pluviales « Ouest » grâce à un niveau sous l’assise de la verse drainant grâce à un niveau drainant
Point bas de la fouille d’exploitation – Infiltr ation préférentielle des eaux de ruissellement pluviales et infiltration dans les formations dolomitiques en place, puis dans le matériau de remblaiement de la Zone d’extraction partie basse, ultérieurement
Rejet des eaux épurées par une « noue » Bassin de avec un débit limité à 15 l/s décantation de 250 m 3 (traitement des écoulements diffus) Filtre en pouzzolane
Ruisseau de Resclause
Pièce 0 : Résumé non technique
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0.1.6.3. Impact sur les eaux souterraines
Le gisement des Soutoulets correspond à une « écaille de dolomie » d’un unique niveau qui affleure sur une emprise de l’ordre de 10 hectares
Cet unique niveau lithologique (callovo-oxfordien) d’une épaisseur de 40 environ se trouve encadré par les schistes et calcschistes du Jurassique inférieur , ainsi que par les calcaires cristallins clairs du complexe marmoréen Kiméridgien-Portlandien (Jurassique supérieur).
Au regard de ces éléments, les potentialités en eaux souterraines dans le secteur concerné par le projet restent faibles :
• Les formations dolomitiques apparaissent homogènes et compactes. Au sein de ces formations, les indices d’altération se révèlent faibles et ne suggèrent pas l’existence d’un réseau continu de fractures qui pourraient indiquer la présence de circulations même limitées.
• Les schistes et calcschistes du Jurassique inférieur restent globalement imperméables , même si, localement une certaine perméabilité de fissure pourrait être envisagée. Toutefois, dans tous les cas, il ne peut s’agir que de circulations préférentielles limitées, susceptibles de produire des débits très faibles.
• Les calcaires cristallins du Jurassique supérieur peuvent présenter quelques indices karstiques sans toutefois, que puisse être démontrée la présence, en profondeur, d’un aquifère karstique au strict du terme.
Par ailleurs, au sein du synclinal des Boucheville dans lequel s’inscrit le projet, les formations marneuses et marno-calcaires dominent largement, ce qui limite, là encore, les possibilités de connexion et d’interaction avec des aquifères karstiques profonds .
Compte tenu de ces éléments, le futur front de taille ne sera pas susceptible de recouper d’éventuels niveaux aquifères, et donc d’intercepter des écoulements souterrains de nature à alimenter des sources plus en aval.
L’alimentation en eau potable du bourg de Salvezines se trouve assurée par :
. la source de Matrasaire ; . la source de la Coumeille.
Le hameau du Caunil est alimenté en eau potable par trois sources :
. les sources du Général ; . la source du Col de Frayche.
D’autres sources identifiées au niveau des Gorges de la Boulzane assurent l’alimentation en eau potable de la commune de Lapradelle-Puilaurens (Source de la route, source Simon, source « La folie »).
L’ouvrage d’alimentation en eau potable disposant de périmètres de protection, le plus proche du projet d’exploitation, se situe à plus de 3 kilomètres et correspond au captage du Col de Frayche .
Pièce 0 : Résumé non technique
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Par ailleurs, ces sources sont alimentées par des ressources aquifères qui n’ont aucune connexion avec les formations dolomitiques qui seront valorisées par la future carrière « Les Soutoulets ».
En effet, ces différentes sources prennent naissance à la faveur de « contacts imperméables » et sont alimentées par des circulations qui affectent :
. Des terrains essentiellement granitiques , qui se caractérisent par l’existence d’une perméabilité de fissures matériallisée par des failles, des diaclases, des fissures et microfissures. Les circulations, qui affectent ces formations, restent cependant généralement limitées, y compris dans les secteurs où le granite laisse place à une arène granitique produite de la désagrégation du socle plutonique.
. des terrains calcaires qui affleurent en bordure Nord des terrains granitiques, et qui peuvent donner naissance à des résurgences relativement importantes, notamment au droit du lit de la Boulzane, dans le secteur des « Gorges de la folie » (source de la « Route », source « Simon », source « La Folie »).
Or, « l’écaille » dolomitique concernée par le projet d’exploitation apparaît d’une part « encadrée » par des schistes et des calschistes , qui correspondent à des roches métamorphiques imperméables , et d’autre part, le secteur du gisement se trouve séparé des formations granitiques et calcaires, qui caractérisent les abords de la vallée de la Boulzane, par des schistes rattachés au socle primaire .
Dans ces conditions, toute connexion entre le gisement concerné par le projet et les formations affleurantes au droit de la vallée de la Boulzane doit être exclue .
Il convient également de signaler, dans le secteur des gorges de Saint-Georges, l’existence d’une source utilisée pour l’approvisionnement en eau potable de la commune d’Axat. Cette source se trouve localisée à environ 2 kilomètres du projet, côté rive gauche de l’Aude, ce qui exclu toute relation potentielle avec le secteur « Les Soutoulets ».
Compte tenu de ces différents éléments, l’exploitation de la carrière « Les Soutoulets » ne saurait présenter d’incidence particulière vis-à-vis des ressources utilisées pour l’alimentation en eau potable des communes du secteur d’étude.
Les sondages carottés réalisés dans le cadre de la caractérisation géologique du gisement de dolomie, jusqu’à une profondeur de 147 mètres, n’ont pas mis en évidence d’indices de karstification particuliers.
En périphérique immédiate de la zone du projet, les cavités les plus proches apparaissent localisées à :
. 500 mètres à l’Ouest ; . 700 mètres au Nord ; . 1 150 mètres à l’Est.
La Fédération Aude Claire a signalé la présence de deux cavités karstiques significatives , à priori visitables :
. une cavité visitable se développant sur 50 mètres de long et trouvant son débouché au niveau des gorges de Saint-Georges. A titre indicatif, la limite Ouest du projet d’exploitation se situe à une distance minimale de 650 mètres des gorges de Saint-Georges ;
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. une grotte située dans l’emprise de l’actuelle carrière de Sainte-Colombe-sur- Guette localisée côté rive droite du ruisseau de l’Ayguette, à une distance minimale de 2 kilomètres au sud du projet « Les Soutoulets » (voir cartographie en page 204).
Les deux cavités évoquées ci-avant ne semblent pas renfermer de traces d’écoulement et correspondent très vraisemblablement à des formes de karst fossile.
Au regard des différents éléments évoqués ci-avant, il est acquis que le gisement visé par le projet d’exploitation ne présente aucune relation directe avec les réseaux karstiques profonds , réseaux qui se développent essentiellement dans les formations calcaires.
Une incidence indirecte pourrait être envisageable par l’intermédiaire de certains secteurs fissurés, mais ces derniers n’apparaissent pas homogènes et leur connexion avec les niveaux karstiques profonds reste très hypothétique.
Des dispositions spécifiques développées dans le paragraphe 2.8.2 de l’étude d’impact permettront de prévenir tout risque d’altération de la qualité des eaux superficielles et souterraines.
0.1.6.4. Synthèse des principaux impacts du projet au regard des enjeux naturalistes
Les impacts potentiels du projet d’exploitation sur la flore et la faune locales apparaissent mesurés :
Aucun taxon protégé n’a été observé et le projet ne présentera donc aucun impact particulier sur les espèces végétales faisant l’objet d’une protection spécifique.
Aucune espèce d’amphibien n’a été identifiée dans l’emprise du futur projet d’exploitation, qu’il s’agisse de la zone d’extraction ou des emprises réservées aux futures zones de verse .
L’ensemble de l’emprise du projet se caractérise également par la faiblesse des habitats de reproduction potentiels.
En conséquence, le projet ne présentera aucun impact particulier vis-à-vis de ce groupe d’espèces.
L’incidence du projet sur les reptiles restera limitée pour les raisons suivantes :
• Les espèces identifiées présentent pour la plupart un caractère farouche et mobile . Elles ont tendance à fuir dès qu’elles pressentent un danger (prédateur) ou des vibrations solidiennes, même de très faibles amplitudes .
Par conséquent, lors des travaux préparatoires (décapage des matériaux de couverture), les engins de chantier employés émettront des vibrations solidiennes qui seront inévitablement perçues par les quelques individus présents sur le site.
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Ces derniers pourront migrer vers les secteurs périphériques du projet , favorables à leur implantation, puisque l’occupation du sol est similaire à celle des terrains intégrés au projet.
• Les travaux de défrichement et d’exploitation seront menés très progressivement, exclusivement en fonction des besoins en matériaux et sur la base d’un échéancier précis , qui portera sur l’ensemble de la durée de l’exploitation.
• S’agissant des lépidoptères , l ’absence de prairie humide dans l’emprise du projet exclue définitivement la présence de certaines espèces patrimoniales spécifiques telles que le Damier de la Succise ou le Cuivré des Marais.
Les prospections se sont avérées infructueuses pour ce qui concerne les espèces évoquées ci-avant et l’emprise du projet d’exploitation se caractérise par l’absence formelle de lépidoptères protégés.
Concernant les coléoptères , les indices de présence de la Rosalie des Alpes (Rosalia alpina), espèce patrimoniale, ont été identifiés en limite Sud-Est de la zone réservée au projet d’exploitation, mais en dehors de la future zone d’extraction .
Il convient par ailleurs de relever que dans l’emprise du projet lui-même, le peuplement forestier apparaît assez jeune et ne constitue donc pas un habitat potentiel favorable à l’espèce .
En conséquence, l’ouverture de la carrière « Les Soutoulets » ne saurait présenter d’incidence sur la Rosalie des Alpes.
Sur la base des éléments bibliographiques disponibles, le principal enjeu patrimonial potentiel, pour ce qui concerne les grands mammifères, serait lié à la présence éventuelle du chat forestier .
Les individus rattachés à cette espèce occupent un domaine vital qui peut atteindre 350 hectares .
Le projet d’exploitation se traduira par la suppression graduelle d’un espace boisé de l’ordre de 6 hectares se rattachant à une hêtraie sapinière.
L’emprise foncière susceptible d’être utilisée dans le cadre du projet reste donc modeste au regard du territoire potentiellement occupé par le chat forestier adulte (350 hectares) et l’incidence résultante n’apparaît pas quantifiable .
Pièce 0 : Résumé non technique
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Concernant les effets du projet sur l’avifaune, il convient de retenir les points suivants :
. l’incidence du projet sur les espèces nicheuses restera peu significative, compte tenu notamment de la relative abondance des habitats de substitution périphériques et du caractère très progressif du défrichement indispensable aux travaux d’extraction ;
. les travaux de défrichement et de découverte du gisement seront réalisés chaque année, sur une période très restreinte située entre le 15 septembre et le 15 mars ;
. les espèces « cibles » à fort enjeu patrimonial (Grand Tétras, groupe des Perdrix, Chouette de Tengmalm, Pic noir) n’ont pas été identifiées dans l’emprise de la future zone d’extraction des matériaux dolomitiques . Seuls ont été caractérisés de manière formelle la Chouette de Tengmalm, le Pic noir, mais uniquement aux abords immédiats de la zone du projet.
L’étude ornithologique permet d’établir que le site de la future exploitation présente essentiellement un enjeu sur le plan trophique pour le Pic noir et la Chouette de Tengmalm .
Cet enjeu trophique apparaît également avéré pour l’Aigle botté, la Bondrée apivore et le Vautour moine.
Une perdrix non déterminée a été observée au niveau de la zone de pelouses et de landes , qui se développe immédiatement à l’Est de l’emprise réservée à la future exploitation. Rappelons que la perdrix grise des Pyrénées , qui correspond à l’espèce « cible » initialement recherchée, n’est pas inféodée aux milieux boisés .
Le projet de valorisation du gisement de dolomie présentera indirectement une incidence potentielle favorable vis-à-vis du groupe des Perdrix , puisqu’il s’accompagnera d’une mesure de gestion pérenne d’un espace foncier immédiatement localisé à l’Est et qui présente la particularité de constituer un milieu semi-ouvert , essentiellement occupé par des pelouses et des landes .
Ce milieu apparaît particulièrement favorable pour les rapaces, les passereaux, ainsi que pour les gallinacées .
Cette disposition fait l’objet d’un développement plus complet dans le paragraphe 2.8.3.4.
Les grands rapaces à forte valeur patrimoniale et à grand rayon d’action, tels que le Vautour percnoptère et le Gypaéte Jean-le-Blanc , n’ont pas été contactés au droit du site.
Les secteurs de sensibilité maximale de ces espèces se trouvent localisés à 2 kilomètres de la zone retenue pour le projet , d’après les informations communiquées par le service Nature de la DREAL Languedoc-Roussillon.
Pièce 0 : Résumé non technique
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Cet éloignement d’au moins 2 kilomètres permet de démontrer que le projet d’exploitation ne sera pas en mesure d’apporter une gêne particulière vis-à-vis des rapaces à grand rayon d’action évoqués ci-avant.
D’autre part, il convient de prendre en considération les éléments suivants :
La future carrière « Les Soutoulets » viendra se substituer à l’actuelle carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette pour assurer l’alimentation de l’usine de Saint-Martin-Lys, et qu’en conséquence, les deux exploitations ne seront pas amenées à fonctionner de manière concomitante. Dans cette configuration, aucun cumulé des effets n’est à redouter ;
Dans le paragraphe 3.3.4 relatif aux carrières, le document de synthèse du DOCOB spécifique à la ZPS, FR 9112009 « Pays de Sault », précise que les carrières existantes sont implantées dans deux vallées distinctes se situant au cœur ou juste en périphérie d’un complexe de falaises riches en sites de nidification d’espèces ayant justifié la désignation de cette ZPS, et qu’actuellement, l’impact des ces installations sur les espèces présentes telles que le Faucon pèlerin, l’Aigle royal est jugé comme favorable .
L’exploitation restituera, à terme , une mosaïque de milieux et se traduira par plusieurs incidences positives vis-à-vis des enjeux fixés par le DOCOB précédemment évoqué.
Compte tenu des éléments d’analyse évoqués ci-avant et de la qualité des mesures d’atténuation mises en œuvre dans le cadre du projet présenté (voir paragraphe 2.7.3), aucun dossier de demande de dérogation pour la destruction d’habitats d’espèces protégées ou pour la destruction d’espèces protégées elles- mêmes ne s’avèrera nécessaire.
0.1.6.5. Impact du défrichement indispensable à l’extension de la carrière « Les Soutoulets »
L’impact du défrichement sur le paysage et les perceptions visuelles restera limité pour les raisons suivantes :
. Le défrichement portera sur une superficie globale légèrement inférieure à 6 hectares , qui se trouve elle-même dans l’emprise d’un massif boisé de plusieurs centaines d’hectares.
. L’emprise à défricher se trouve enclavée dans le massif boisé et à l’issue de l’opération de déboisement, un écran végétal arborescent périphérique sera maintenu dans toutes les directions .
Cette situation favorable limitera considérablement le contraste paysager local susceptible d’être lié à l’emprise défrichée.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 38 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
. L’emprise concernée par le défrichement se caractérise par sa discrétion dans le paysage et reste peu discernable que ce soit depuis des points de vue rapprochés ou éloignés.
. Il n’existe pas, en périphérie du projet « Les Soutoulets », de point de vue remarquable susceptible de disposer d’une perception plongeante sur la totalité du site d’extraction.
Ainsi, pour des raisons inhérentes à des effets de relief, ainsi qu’à la présence d’écrans boisés denses, le site du projet reste totalement imperceptible depuis les gorges de Saint-Georges , tout comme depuis le Pic d’Estable, qui surplombe la zone du projet à une altitude de 1 495 m. Le même constat peut être établi dans le cas du château de Puilaurens.
. Le défrichement se déroulera graduellement sur une durée de 20 ans , en fonction d’un échéancier prédéterminé.
L’impact global de l’opération de défrichement sur la faune et la flore locale restera limité pour les raisons suivantes :
Les relevés faunistiques et floristiques n’ont pas mis en évidence d’espèces rares ou protégées dans l’emprise de la zone à défricher ; Les talus boisés situés en périphérie de la future zone d’extension seront conservés sur l’ensemble de la durée de l’exploitation sollicitée. Ces talus constituent des lieux de refuge privilégiés pour l’avifaune locale qui ne sera donc pas perturbée outre mesure par les travaux d’extraction ; Les opérations de défrichement se dérouleront graduellement sur l’ensemble de la durée d’exploitation ; Les travaux de défrichement et de découverte du gisement seront réalisés chaque année, sur une période très restreinte , située entre le 15 septembre et le 15 mars , afin de minimiser la gêne pour les espèces présentes.
Les effets du défrichement, hormis le fait qu’ils resteront circonscrits à l’emprise des travaux seront par ailleurs compensés par la restitution ultérieure , d’un espace naturel qui offrira de fortes potentialités du point de vue de la biodiversité .
Cet espace pourra attirer une flore et une faune spécifique (amphibiens, reptiles, oiseaux).
Les terrains concernés par le défrichement concernent une emprise utile de près de 6 hectares et se trouvent localisés dans le bassin versant d’alimentation du ruisseau de Resclause, affluent de l’Aude .
Ainsi, il convient de considérer, qu’à terme, une emprise globale de près de 6 hectares de surface boisée sera supprimée pour restituer une emprise strictement minérale qui présentera inévitablement un coefficient de ruissellement moyen de l’ordre de 0,20 au lieu de 0,10 initialement.
Cet accroissement du coefficient de ruissellement induira un accroissement du volume d’eau de ruissellement pluviale , ainsi qu’une augmentation des débits de pointe pour des précipitations de fréquence croissante.
Pièce 0 : Résumé non technique
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Toutefois, il convient de prendre en considération le fait que le carreau résiduel de la future zone d’extraction aménagée à flanc de relief se trouvera enclavé dans les formations calcaires et dolomitiques, formations qui se caractérisent par une certaine perméabilité de fissures .
Ainsi, au droit de la zone d’exploitation , les eaux de ruissellement pluviales seront naturellement drainées vers le point bas, puis s’infiltreront graduellement à travers les formations dolomitiques et calcaires intercalées qui présenteront une certaine perméabilité de fissure naturelle ;
Par ailleurs, au droit des zones de verse de matériaux stériles , les eaux de ruissellement pluviales qui proviendront du talweg amont transiteront grâce à un niveau drainant aménagé au niveau de l’assise de la zone de dépôt.
L’impact potentiel sur la qualité des eaux superficielles restera lié à la circulation des eaux de ruissellement qui transitent sur les différentes pistes et le carreau terminal de l’exploitation Ces eaux peuvent véhiculer des matières en suspension comme des poussières accumulées sur le sol.
Les eaux de ruissellement pluviales véhiculent principalement des particules naturelles et endogènes au site, qui ne présentent pas de toxicité particulière.
Enfin, les écoulements diffus susceptibles de provenir de la zone d’exploitation seront dirigés vers un bassin de décantation d’une capacité de 250 m 3, qui sera implanté en bordure sud-ouest la future exploitation.
Le débit de fuite de ce bassin trouvera son exutoire dans le ruisseau de Resclause .
Ce débit de fuite du bassin, déterminé par les seules caractéristiques de la canalisation de fuite, se trouvera fixé à 15 l/s .
Les modalités de gestion des eaux de ruissellement pluviales permettent ainsi de garantir l’absence de désordre qualitatif particulier vis-à-vis du milieu récepteur.
Le défrichement lui-même ne saurait donc avoir d’incidence directe significative sur le régime des cours d’eau périphérique, ce qui signifie que les risques d’érosion des berges de ces cours d’eau seront maîtrisés.
Enfin, l’étude d’impact a examiné plusieurs risques spécifiques potentiellement liés aux opérations de défrichement :
. le risque d’érosion ; . le risque de glissement de terrain et d’éboulement ; . le risque d’inondation, d’assèchement, de source ou de cours d’eau et de sédimentation dans les cours d’eau ; . le risque de chablis ; . le risque d’incendie ; . le risque de dégradation de l’état phytosanitaire.
Il ressort de l’analyse effectuée que ces différents risques n’auront aucune réalité dans le cadre de l’exploitation envisagée.
Pièce 0 : Résumé non technique
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Il convient en effet de rappeler que la suppression de ces surfaces s’effectuera très progressivement , selon un échéancier prédéterminé, et coordonné aux besoins du chantier d’extraction .
Les travaux de défrichement et de découverte du gisement s’étaleront ainsi sur une durée de 20 ans .
Ainsi, selon les phases quinquennales considérées, les surfaces défrichées annuellement varieront d’environ 1 500 m 2 à 4 500 m 2.
Cette progressivité dans la suppression des habitats d’origine tendra à limiter fortement les incidences du projet sur la flore , et offrira à la faune l a possibilité de s’adapter en migrant vers les espaces naturels périphériques qui portent des habitats similaires .
0.1.6.6. Impact du projet sur les zones de type ZNIEFF
Une recherche préalable a permis d’établir que le projet d’exploitation « Les Soutoulets » se situe dans l’emprise :
d’une vaste ZNIEFF de type II , référencée 1114-0000 et dénommée « Fenouillèdes audois » ;
d’une ZNIEFF de type I, référencée 1114-1174 et désigné sur le nom de « Forêt d’En Malo – Bac d’Estable ».
L’analyse des incidences potentielles prend en considération deux vecteurs de transfert : l’eau et l’atmosphère.
Il ressort de cette analyse les points suivants :
Dans les deux cas, l’atmosphère peut être considérée comme un vecteur potentiel de propagation d’une pollution (poussières). Toutefois, à une distance d’environ 200 mètres, les flux relevés sont très faibles, ce qui permet d’exclure tout effet spécifique.
La future carrière se situe dans le bassin versant d’alimentation du ruisseau de Resclause, affluent de l’Aude , et en conséquence, l’eau pourrait constituer un vecteur particulier de transfert d’une pollution minérale par exemple. Toutefois, il a été démontré dans le paragraphe 2.2.2.3 de l’étude d’impact, que l’exploitation et ses équipements annexes ne sauraient présenter d’incidence particulière sur la qualité des eaux superficielles.
Pièce 0 : Résumé non technique
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0.1.6.7. Impact du projet sur les zones rattachées au réseau NATURA 2000
Le projet d’exploitation « Les Soutoulets » se situe au sein de la zone de protection spéciale référencée FR 9112009 et dénommée « Pays de Sault » qui présente des enjeux essentiellement ornithologiques .
Une notice d’incidence spécifique a été élaborée conformément aux exigences de l’article L. 414-4 du code de l’Environnement. Elle est consultable en annexe 6.3.14 .
L’expertise ornithologique réalisée dans le cadre de la demande d’autorisation d’exploitation a mis en évidence la fréquentation de la zone concernée par le projet d’extension de la carrière « Les Soutoulets » par plusieurs espèces inscrites aux différentes annexes des directives Habitats et Oiseaux. Cependant, malgré cette fréquentation, la reproduction d’espèces d’intérêt communautaire , sur la zone concernée par la future exploitation, est apparue peu probable en l’état actuel des milieux présents .
Les principaux effets de l’ouverture et de l’exploitation de la carrière correspondront à la suppression de territoires de chasse .
La notice d’incidence conclue sur le fait que le projet d’exploitation ne sera pas de nature à porter une atteinte à l’intégrité de la zone de protection spéciale (ZPS) FR 9112009, dénommée « Pays de Sault », en raison notamment de la faible atteinte des activités envisagées au regard de la superficie considérable de la ZPS.
La mise en place de mesures d’accompagnement spécifiques permettra la réalisation du projet tout en rendant acceptable, l’incidence sur la biodiversité. Il apparaît ainsi compatible avec la conservation des espèces et habitats des différentes directives sous réserves du respect des différentes mesures et de la mise en place de suivis permettant d’évaluer l’efficacité de ces mesures.
La notice d’incidence conclue sur le fait que le projet d’ouverture de carrière « Les Soutoulets » ne sera pas de nature à remettre en cause l’équilibre général et l’intégrité de la zone de protection spéciale, FR 9112009 « Pays de Sault ».
Par ailleurs, à terme , à l’issue des travaux de remise en état, l’exploitation restituera une mosaïque de milieux et se traduira par des incidences positives vis-à-vis des objectifs fixés par le DOCOB spécifique à la zone de protection spéciale « Pays de Sault » :
paysage local plus ouvert ;
milieux rupestres correspondant à l’ancien front de taille et qui sera potentiellement favorable à la nidification de certains grands rapaces (Faucon pèlerin, Aigle royal, Circaète-Jean-le-Blanc, Grand duc) ;
milieux minéraux correspondant aux deux zones de verses favorables aux reptiles ;
milieux humides matérialisés par de petites mares temporaires et déconnectées les unes des autres, créées au droit du futur carreau remblayé dans la partie inférieure de la carrière ;
Pièce 0 : Résumé non technique
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milieux intermédiaires de pelouses et de garrigue basse au droit des espaces périphériques à l’ancienne exploitation (zones utilisées pour le stockage temporaire de matériaux, aires de dégagement et de manœuvre pour les engins).
Par ailleurs, le projet d’exploitation se trouve localisé à environ 1,8 kilomètres au Nord-Est de la zone spéciale de conservation référencée FR 910470, dénommée « Haute Vallée de l’Aude et Bassin de l’Aiguette ».
La connexion avec cette ZSC ne pourrai donc qu’être indirecte , notamment par l’intermédiaire des eaux de ruissellement pluviales qui constitueraient alors un vecteur de transfert potentiel des éventuelles substances susceptibles d’altérer la qualité des écoulements superficiels.
Toutefois, le paragraphe 2.2.2.2 de l’étude d’impact apporte la démonstration que le projet d’exploitation ne saurait avoir d’incidence particulière, ni sur le régime hydrologique des eaux superficielles, ni sur leur qualité.
Compte tenu de ces éléments, toute incidence du projet d’exploitation, même indirecte, sur la ZSC, FR 9101470 « Haute Vallée de l’Aude et Bassin de l’Aiguette » doit être exclue.
0.1.6.8. Impact sonore du projet
Dans le cadre de l’activité de la carrière, trois chantiers distincts doivent être pris en considération. Ces chantiers devront être considérés comme distincts, car leur progression et leur localisation seront différentes :
- Un chantier de défrichement des boisements en place qui se déroulera exclusivement sur une période globale du 15 septembre au 15 mars de l’année suivante, avec des interventions de courte durée, qui produiront pour l’essentiel des bruits intermittents (tronçonneuses, pelle mécanique pour l’évacuation des troncs…) ;
- Un chantier de reprise des matériaux de découverte associant une pelle mécanique au front de taille et deux dumpers en rotation pour assurer l’évacuation des matériaux stériles et leur mise en dépôt définitive au niveau des deux zones de verses. Ce chantier génèrera des bruits intermittents et variés (engins en charge, en attente, en recul…) ;
- Un chantier de prétraitement des matériaux bruts comprenant un concasseur mobile progressant avec le front de taille avec une pelle mécanique au chargement. Il produira pour l’essentiel un bruit relativement continu, localisé dans une bande de fréquence unique.
Le chantier de défrichement se déroulera sur de courtes périodes, et fera appel à un matériel moins bruyant que celui utilisé pour le chantier de découverte ou pour le chantier de reprise et de prétraitement des matériaux. Par ailleurs, ce chantier ne pourra se dérouler que sur une période restreinte, du 15 septembre au 15 mars de l’année suivante, alors que les chantiers de reprise des matériaux de découverte et de prétraitement des matériaux bruts se produiront sur la période de mars à novembre.
Pièce 0 : Résumé non technique
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Pour ces différentes raisons, il sera donc déconnecté des autres chantiers évoqués ci- avant.
Pour des raisons pratiques , le chantier de découverte du gisement et le chantier de reprise et de pré-traitement ne fonctionneront pas de manière concomittante . En effet, une seule pelle mécanique sera utilisée dans le cadre de l’activité de la carrière et elle sera affectée alternativement à l’un ou l’autre des chantiers.
Ces éléments permettent donc de les considérer comme des sources sonores distinctes .
Par ailleurs, il convient de noter que le chantier de défrichement se déroulera sur de courtes périodes, et fera appel à un matériel moins bruyant que celui utilisé pour le chantier de découverte ou pour le chantier de reprise et de pré-traitement des matériaux.
Les nuisances sonores, liées au fonctionnement de la future carrière, devront être considérées comme correctement maîtrisées . En l’absence de zone à émergence réglementée à la périphérie de l’exploitation, c’est l’habitat existant le plus proche qui doit être pris en considération pour l’étude des nuisances sonores. Cet habitat correspond précisément à la bergerie aménagée, localisée à 600 mètres à l’Est.
Compte tenu du bruit ambiant qui caractérise ce secteur (moins de 45 dBA) et du caractère diurne de l’activité (7 h – 17 h), l’émergence maximale admissible ressort à 6 dBA. Les simulations montrent que les critères d’émergence seront respectés puisque la valeur d’émergence la plus élevée devrait s’établir en deçà de 2 dBA .
Le niveau sonore maximum en limite de propriété dans la configuration la plus défavorable ne dépassera pas 70 dBA , sachant que l’installation de traitement mobile se situera toujours à une distance minimale de 50 mètres des limites cadastrales du projet.
Il convient de noter que ces résultats ont été obtenus en prenant en considération l’atténuation intrinsèque du milieu, sans tenir compte de l’effet d’écran lié au futur front de taille . Enfin, il convient de noter que pour des raisons liées à la climatologie locale, les travaux de valorisation du gisement se dérouleront uniquement sur la période de mars à novembre.
0.1.6.9. Impact du projet sur les vibrations A/ Cas de l’activité d’extraction
En moyenne, 10 tirs de mines , indispensables à l’abattage des matériaux, seront réalisés chaque année.
L’exécution de ces tirs sera réalisée par le personnel de la société Imerys Minéraux France qui maîtrise parfaitement les techniques d’abattage de matériaux en roche massive à l’explosif.
L’article 22.2 de l’arrêté interministériel du 22.09.1994 impose que les tirs de mines ne soient pas à l’origine de vibrations susceptibles d’engendrer dans les constructions avoisinantes des vitesses particulaires pondérées supérieures à 10 mm/s mesurées dans les trois axes de la construction.
Pièce 0 : Résumé non technique
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Il est précisé que le respect de cette valeur limite doit être assuré dans les constructions existantes à la date de l’arrêté d’autorisation et dans les immeubles construits après cette date et implantés dans les zones autorisées à la construction par des documents d’urbanisme opposables aux tiers publiés à la date de l’arrêté d’autorisation.
L’habitation la plus proche de la future exploitation correspondra à une bergerie aménagée localisée à 600 mètres à l’Est de la limite cadastrale du projet.
En situation future, les travaux d’extraction progresseront en direction de l’Est et auront donc sensiblement tendance à se rapprocher graduellement de la zone habitée la plus proche .
A l’issue de la dernière phase quinquennale d’exploitation, le front de taille aura reculé d’environ 100 mètres en direction du Nord.
Par ailleurs, les charges unitaires susceptibles d’être employées pour les tirs de mines, ainsi que les plans de tir eux-mêmes feront l’objet d’une adaptation au terrain afin d’optimiser le rendement des tirs .
Le plan de tir présentera des caractéristiques similaires à celui qui est actuellement utilisé sur le site de la carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette , site pour lequel les vitesses particulaires limites autorisées par l’article 22.2 de l’arrêté du 22 septembre 1994 sont très largement respectées .
Compte tenu de ces éléments, les niveaux de vibrations émis par les tirs de mines se situeront à un niveau faible, sans créer de nuisances significatives pour le proche voisinage.
B/ Cas de l’installation mobile de traitement des matériaux
Certains équipements de l’installation mobile de traitement des matériaux seront susceptibles de produire de légères vibrations , uniquement perceptibles aux abords immédiats de l’activité .
Ces vibrations compte tenu de leur fréquence et de leur faible intensité ne seront pas en mesure d’induire un effet particulier quantifiable, au droit des habitations périphériques les plus proches.
0.1.6.10. Impact du projet sur les projections A/ Cas de l’activité d’extraction
En carrière, les origines des projections concernent uniquement les tirs de mines .
Dans le cas de la carrière « Les Soutoulets », les tirs sont effectués par des intervenants compétents disposant d’une maîtrise reconnue en matière de minage. Cette maîtrise se trouve attestée par les excellents résultats obtenus en matière d’émission de vibrations sur le site de l’actuelle carrière de Sainte-Colombe-sur- Guette.
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Il convient de rappeler que l’abattage des matériaux s’effectue par tirs séquentiels avec micro-retard, afin d’obtenir le meilleur rendement possible et d’abaisser les niveaux de vibrations.
Les tirs de mines pourront exceptionnellement être à l’origine de quelques projections, mais ces dernières resteront exclusivement circonscrites à l’intérieur du périmètre autorisé. L’extraction des matériaux sur la base d’un rythme annuel de 40 000 tonnes nécessitera la réalisation de 10 tirs en moyenne chaque année .
Ces tirs constitueront donc un phénomène transitoire. Ils seront directement effectués par le personnel technique de la société Imérys Minéraux France, tout comme c’est actuellement le cas sur le site de la carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette.
Une optimisation du plan de tir sera systématiquement réalisée de telle sorte que l’énergie absorbée, et donc le volume abattu, soient maximums .
B/ Cas de l’installation mobile de traitement des matériaux
Le fonctionnement de l’installation mobile de traitement des matériaux n’induira pas de projections de matériaux significatives.
Par construction, les équipements de l’installation de traitement mobile ne seront pas à l’origine de projection vers l’extérieur.
En effet, l’équipement principal de l’installation mobile sera constitué par un concasseur qui assurera un effet mécanique d’écrasement et de fragmentation des matériaux bruts dans un milieu « clos ».
0.1.6.11. Impact du projet sur les retombées atmosphériques
Les retombées atmosphériques liées aux activités d’extraction et de traitement devront être considérées comme maîtrisées.
Le faible rythme d’exploitation, soit 40 000 t/an , se traduira par un trafic interne limité avec pour corollaire des émissions de poussières contenues .
Seuls les refus issus de l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys se caractériseront par une granulométrie fine pouvant potentiellement être à l’origine de soulèvement de poussières.
Toutefois, ces produits feront l’objet d’une humidification préalable et bénéficieront d’un recouvrement immédiatement après leur déversement dans la zone de dépôt.
Pièce 0 : Résumé non technique
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0.1.6.12. Emissions lumineuses
Les émissions lumineuses se limiteront aux éclairages des véhicules en période hivernale . D’autre part, pour des raisons de sécurité, l’installation mobile de traitement des matériaux pourra utiliser, sur de brèves périodes, un éclairage artificiel .
Toutefois, dans tous les cas, les éclairages employés seront de faible intensité et présenteront un caractère transitoire , voire exceptionnel.
La présence de cet éclairage artificiel restera cependant très temporaire et ne sera pas susceptible de créer une nuisance réelle pour le voisinage, compte tenu de l’éloignement de ce dernier et des effets de relief qui interdiront toute perception de la zone d’exploitation.
0.1.6.13. Impact du projet sur les mouvements de terrain et la stabilité
Le futur front de taille résiduel devra respecter des caractéristiques précises afin de garantir sa stabilité :
- nombre de gradins : 10 - hauteur maximum : 10 mètres - largeur de banquette libre : 5 mètres au minimum - pente de talus : 90° - coefficient de sécurité : 1,5 - pente intégratrice maximale : 62°
Le respect strict des critères énoncés précédemment permettra de restituer une géométrie et une pente intégratrice résultante, garantes de la stabilité pérenne du front de taille.
0.1.6.14. Impact sur l’agriculture
Le secteur de la future carrière porte exclusivement sur des terrains boisés .
Le projet d’exploitation aboutira à la suppression d’une emprise forestière de près de 6 hectares, mais cette superficie n’apparaît pas significative au regard de l’emprise réservée aux activités agricoles à l’échelle du territoire communal.
La nuisance éventuelle qu’engendrerait l’exploitation de la carrière proviendrait potentiellement des soulèvements de poussières qui, en retombant, seraient susceptibles d’altérer la santé des végétaux.
L’activité de la carrière et de l’installation mobile de traitement des matériaux engendrera d’inévitables émissions de poussières, mais ces dernières seront maîtrisées et ne présenteront pas d’impact significatif pour les raisons suivantes :
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 47 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Les émissions de poussières liées à l’activité de la carrière proprement-dite (extraction, décapage de la découverte) resteront, la plupart du temps, circonscrites à l’emprise de l’exploitation. Le maintien des boisements périphériques arborescents et arbustifs de la carrière et le relatif encaissement du front de taille à flanc de relief constitueront des facteurs de nature à bloquer la progression des poussières vers l’extérieur.
L’expérience montre que dans des conditions météorologiques normales, la majorité des poussières retombent dans un rayon n’excédant pas 200 mètres à partir du point d’émission , en dehors de tout obstacle physique significatif.
Les retombées atmosphériques liées aux activités d’extraction et de traitement devront être considérées comme maîtrisées.
Le faible rythme d’exploitation, soit 40 000 t/an , se traduira par un trafic interne limité avec pour corollaire des émissions de poussières contenues.
Seuls les refus issus de l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys se caractériseront par une granulométrie fine pouvant potentiellement être à l’origine de soulèvement de poussières.
Toutefois, ces produits feront l’objet d’une humidification préalable et bénéficieront d’un recouvrement immédiatement après leur déversement dans la zone de dépôt.
Le projet d’exploitation ne sera donc pas susceptible de présenter une incidence directe ou indirecte sur l’économie agricole locale.
Il convient également de prendre en compte le fait que la commune de Salvezines se trouve concernée par les aires de production de plusieurs zones d’appellation d’origine contrôlée (AOC) et de zones d’indication géographiques protégée comme indiqué dans le tableau ci-après.
SIGLE INTITULE IGP « Aude » IGP « Jambon de Bayonne » IGP « Pays d’Oc » IGP « Tomme des Pyrénées » IGP : indication géographique protégée (CE)
L’emprise cadastrale du projet d’exploitation, de l’ordre de 24,95 hectares (dont seulement 2,13 hectares concernés par les travaux d’extraction), apparaît peu significative au regard de l’emprise dévolue aux zones AOC, ces dernières s’étendant sur plusieurs dizaines de milliers d’hectares .
L’emprise du projet d’exploitation ne saurait donc manifestement influencer, de manière déterminante, directement ou indirectement l’économie de l’aire de production géographique des zones AOC .
Pièce 0 : Résumé non technique
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0.1.6.15. Impact sur le climat
La carrière ne présentera pas d’effet significatif sur le climat local.
Tout au plus, serait-il possible de mettre en avant un effet thermique localisé , susceptible de donner naissance à des courants ascendants de faible ampleur par temps sec et chaud .
Ces courants seront potentiellement favorables aux grands rapaces qui recherchent les zones d’ascendance thermique , lorsqu’ils se trouvent en configuration de chasse.
0.1.6.16. Impact sur les biens matériels et le patrimoine culturel
Le seul impact négatif à envisager serait lié aux retombées de poussières.
Ces dernières se situeront à un niveau faible et aucun effet particulier n’est donc à redouter .
Compte tenu de la faiblesse de l'habitat dans le secteur du projet d’exploitation et de l’éloignement des monuments historiques, les impacts sur les biens matériels et le patrimoine culturel resteront non significatifs.
0.1.6.17. Impact sur le transport et le routier périphérique
A/ Présentation
L’extraction des matériaux se déroulera sur la base d’un rythme moyen de 40 000 t/an .
A l’issue du prétraitement réalisé in-situ, 30 000 tonnes de matériaux seront effectivement dirigées vers l’usine de fabrication, chaque année.
Les matériaux concassés issus de la carrière « Les Soutoulets » seront acheminés vers l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys, par des camions d’une charge utile de 20 tonnes .
Sur la base d’une production annuelle moyenne de 30 000 tonnes , effectivement dirigées vers l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys, le flux global de transport représentera environ 1 500 allers et retours par an, soit en moyenne 6 à 7 rotations journalières en considérant une activité répartie sur 230 jours ouvrés.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 49 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Deux périodes distinctes sont à considérer pour le transport :
1/ La période du mois de mars au mois de novembre
Au cours de cette période , les matériaux concassés seront directement transportés depuis la carrière jusqu’à l’usine de fabrication en utilisant l’itinéraire suivant :
. une piste forestière existante dans l’emprise de la parcelle communale B 647 ; . un chemin forestier existant longeant le ruissau de Resclause, côté rive gauche, et propriété du GFRM de la commune de Sainte-Colombe-sur-Guette et de la commune de Salvezines ; . une route forestière gérée par l’ONF ; . la route départementale n° 322, gérée par le Conseil général ; . une piste de liaison interne traversant la carrière de feldspath exploitée par la société Imérys Ceramics France à Salvezines ; . la route départementale n° 22 ; . la route départementale n° 117 jusqu’à l’usine de Saint-Martin-Lys.
Les véhicules de transport emprunteront la piste de liaison existante entre la carrière de feldspath et l’usine de fabrication de Salvezines, toutes deux exploitées par la société Imérys Ceramics France .
Un accès direct et indépendant à la RD 22 sera créé dans l’extrémité Sud-Est de l’emprise réservée à l’usine de traitement des feldspaths.
Ainsi, au cours de la période du mois de mars au mois de décembre, les véhicules de transport éviteront la traversée du bourg de Salvezines, mais transiteront par le hameau du Caumil.
Ces éléments sont illustrés par le support cartographique ci-après.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 50 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
ACCES A LA FUTURE EXPLOITATION ET ITINERAIRE DE LIAISON AVEC L’USINE DE FABRICATION DE SAINT- MARTIN-LYS AU COURS DE LA PERIODE COMPRISE ENTRE LE DEBUT DU MOIS DE MARS ET LA FIN DU MOIS DE NOVEMBRE (Echelle : 1/25 000 ème )
Légende
Emprise cadastrale globale de la demande d’autorisation (24,95 hectares)
Zone d’exploitation (environ 2,13 hectares)
Zones connexes à l’exploitation et dévolues au stockage des matériaux stériles (environ 5,92 hectares)
Secteur de la carrière de feldspaths
Piste forestière existante (propriété communale) 1
2 Piste de liaison existante, propriété de la commune de Salvezines, de la commune de Sainte- Colombe et du groupement forestier de reboisement des Montagnes (GFRM)
2bis Piste forestière existante longeant le ruisseau de Las Aigues entre le Col de Frayche et le secteur « La Condamine »
Route forestière (propriété de l’ONF) 3
4 Route départementale 322 gérée par le Conseil Général
Piste de liaison existante reliant la carrière de feldspath et l’usine de fabrication de Salvezines 5 exploitées par la société Imérys Ceramics France
6 Routes départementales n° 22 et n° 117 gérées par le Conseil Général
Emplacement des futures aires de dégagement (RD 322)
Aires de dégagement créées aux abords de la route forestière gérée par l’ONF
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 51 -
Route départementale 117
Usine de Saint-Martin-
Lys
Route départementale 22
Route départementale 118 6
Hameau du Caunil
Secteur carrière de Feldspaths 5
Usine de fabrication Rivière (Imerys Ceramics France) Aude
4 Ancienne route départementale 322
Bourg de Salvezines
3
Ruisseau de Resclause 2bis
1
2
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc -52 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
2/ La période du mois de novembre au mois de mars
Au cours de cette période , les matériaux préconcassés seront repris à partir de la station de transit de produits minéraux solides aménagée dans l’emprise de la carrière de feldspath exploitée par la société Imérys Ceramics France , sur le territoire de la commune de Salvezines avec deux variantes :
. un stock tampon de matériaux bruts situé dans l’emprise de la carrière de Feldspath ; . un stock tampon de matériaux bruts aménagé au droit d’une plate-forme située immédiatement à l’Ouest de l’usine de fabrication associée à la carrière de Feldspath.
Le stock de matériaux préconcassés sera régulièrement constitué sur l’ensemble de la période d’activité sur le site de la carrière prévue à partir du mois de mars jusqu’au mois de novembre de chaque année d’activité.
Ainsi, la constitution de stock n’engendrera pas de hausse ponctuelle et significative du trafic routier .
Les camions effectueront donc uniquement la liaison entre le stock de matériaux concassés aménagé dans l’emprise de la carrière de feldspath ou à proximité immédiate de l’usine de Saint-Martin-Lys en empruntant la RD 22, puis la RD 117, en évitant la traversée du bourg de Salvezines, ainsi que celle du hameau du Caumil .
Les modalités de transport des matériaux concassés au cours des deux périodes évoquées ci-avant, sont illustrées par les cartographies ci-après.
ITINERAIRE DE LIAISON ENTRE LA CARRIERE « LES SOUTOULETS » ET L’USINE DE SAINT-MARTIN-LYS AU COURS DE LA PERIODE NOVEMBRE/MARS (Echelle : 1/25 000 ème )
Légende
Emprise cadastrale globale de la demande d’autorisation (24,95 hectares)
Zone d’exploitation (environ 2,13 hectares)
Zones connexes à l’exploitation et dévolues au stockage des matériaux stériles (environ 5,92 hectares)
Piste de liaison reliant la carrière de feldspath et l’usine de fabrication de Salvezines exploitées par la 2 société Imérys Ceramics France
1 Routes départementales n° 22 et n° 117 gérées par le Conseil Général
Station de transit de dolomie concassée implantée dans l’emprise de la carrière de feldspath exploitée par Imérys Ceramics France, au niveau de la plate-forme Sud-Ouest de l’usine de fabrication
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 53 -
Route départementale 117 Usine de Saint-Martin- Lys
Route départementale 22
Route départementale 118 1
Hameau du Caunil
Secteur carrière de Feldspaths 2
Usine de fabrication Rivière (Imerys Ceramics France) Aude
Ancienne route départementale 322
Bourg de Salvezines
Ruisseau de Resclause
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 54 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
B/ Trafic routier induit par l’activité de la carrière « Les Soutoulets »
Le projet d’exploitation se déroulera sur la base d’un rythme annuel moyen de 40 000 tonnes/an.
Les matériaux abattus feront l’objet d’un prétraitement grâce à un concasseur mobile qui suivra l’avancement du front de taille , avec pour conséquence une réduction des opérations de reprise des matériaux, et en conséquence, des nuisances induites par cette activité.
Le prétraitement réalisé in-situ génèrera des matériaux stériles impropres à une valorisation en usine à hauteur de 10 000 tonnes/an.
En conséquence, seule la fraction résiduelle, considérée comme valorisable au regard du process de l’usine, soit 30 000 tonnes par an , fera l’objet d’un transport jusqu’à l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys.
Ce transport sera effectué par des véhicules d’une charge utile de 20 tonnes , avec un trafic routier résultant estimé à 1 500 rotations de véhicules de transport par an .
A ce trafic, il sera nécessaire d’ajouter celui des camions qui assureront le retour des refus de l’usine de Saint-Martin-Lys vers le site de la carrière. Cette opération nécessitera environ 70 rotations de véhicules de transport par an .
Ainsi, l’activité annuelle globale de la carrière « Les Soutoulets » se traduira par 1 570 rotations de véhicules de transport chaque année.
Sur la base d’une activité planifiée sur 230 jours en moyenne par an, la desserte de l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys nécessitera en moyenne 6 à 7 rotations journalières, soit 12 à 14 passages par jour.
La hausse du trafic routier sur les axes routiers périphériques locaux, notamment la RD 322 et la voie forestière « d’En Malo » peut être appréhendée à partir des informations présentées dans le tableau ci-après.
NOMBRE ANNUEL DE PASSAGES EN NOMBRE ANNUEL DE PASSAGES SITUATION FUTURE APRES ACTIVITES CONCERNEES DE VEHICULES DE TRANSPORT EN OUVERTURE DE LA CARRIERE « LES SITUATION ACTUELLE SOUTOULETS » Sylviculture (G.F.R.M) 100 100 Office National des Forêts (O.N.F) 100 100 activité sylvicole et de gestion société Imérys Minéraux France 0 1 570 Total 200 1 770
Dans la situation actuelle, les axes routiers évoqués ci-avant sont presque exclusivement empruntés par les camions de transport de bois avec une répartition sensiblement équivalente entre le G.F.R.M et l’O.N.F.
En situation future, les véhicules de transport utilisés pour l’alimentation de l’usine de Saint-Martin-Lys représenteront au moins 80 % du trafic poids-lourds affectant la voirie forestière, ainsi que la RD 322.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 55 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
C/ Sécurité
Dans le cadre du projet d’exploitation « les Soutoulets », la société Imérys Minéraux France a retenu un ensemble de dispositions de nature à améliorer la sécurité des usagers sur les axes routiers empruntés par les véhicules de transport et à faciliter le croisement des camions :
. l’aménagement de la voirie forestière gérée par l’ONF (mise en place de quatre aires de dégagement, de glissières de sécurité sur un linéaire global de 1 kilomètre et de panneaux de signalisation) ;
. l’aménagement d’un tronçon complémentaire de la RD 322 sur la base des recommandations du Conseil général (création de trois aires de dégagement et implantation d’une signalisation routière adaptée) ;
. l’aménagement d’une piste de liaison interne et indépendante dans l’extrémité Sud-Est de l’emprise réservée à l’usine de traitement des feldspath, exploitée par la société Imérys Ceramics France, avec création d’un accès direct sur la RD 22.
Ces différents aménagements permettront aux véhicules de transport de circuler dans les deux sens sans être contraints d’opérer de délicates manœuvres de marche arrière .
Enfin, le trafic cumulé induit par l’activité de la future carrière et par l’activité sylvicole se situera donc à un niveau modeste et devrait pouvoir être géré sans difficulté particulière grâce à des moyens techniques de bon sens (communication téléphonique ou radio pour indiquer l’arrivée ou le départ d’un grumier, système de feux tricolores pour le franchissement des secteurs les plus délicats).
S’ajoute à cela, le fait que les véhicules de transport, qui assureront la desserte de l’usine de Saint-Martin-Lys, ne traverseront pas le bourg de Salvezines , mais emprunteront le nouveau tronçon de la RD 322 créé au immédiatement au Nord de la carrière de feldspath exploitée par la société Imérys Ceramics France , puis transiterons par une piste de liaison existante située dans l’emprise de la carrière, puis de l’usine de traitement des matériaux feldspathiques .
Afin de garantir une séparation rigoureuse des activités des deux sociétés, il est prévu de créer dans l’extrémité Sud de l’usine de Salvezines, une piste de liaison qui offrira une communication directe et indépendante entre le stock tampon de dolomie et la RD 22 .
Les véhicules de transport trouveront directement un débouché sécurisé sur la RD 22 grâce à un aménagement spécifique réalisé en concertation avec le Conseil général.
La réalisation de cette piste qui se développera sur un linéaire de l’ordre de 85 mètres nécessitera le terrassement préalable d’un passage en remblai représentant un volume de 1 700 m 3 de matériaux .
Les modalités techniques retenues pour la conception de la piste de liaison sont illustrées par les esquisses présentées en annexe 6.3.7 .
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 56 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Le stock de matériaux préconcassés sera régulièrement constitué sur l’ensemble de la période d’activité sur le site de la carrière prévue à partir du mois de mars jusqu’au mois de novembre de chaque année d’activité.
Ainsi, la constitution de stock n’engendrera pas de hausse ponctuelle et significative du trafic routier .
Les camions effectueront donc uniquement la liaison entre le stock de matériaux concassés aménagé dans l’emprise de la carrière de feldspath ou à proximité immédiate de l’usine de Saint-Martin-Lys en empruntant la RD 22, puis la RD 117, en évitant la traversée du bourg de Salvezines .
D/ Nuisances de voisinage
Le passage répété des véhicules serait susceptible d’engendrer deux effets distincts :
. des soulèvements de poussières . des nuisances sonores
Toutefois, le trafic routier induit par le fonctionnement de la carrière « Les Soutoulets » restera limité en raison du faible rythme d’extraction. D’autre part, l’éloignement des zones habitées, ne sera pas de nature à provoquer des nuisances importantes.
S’ajoute à cela, le fait que les véhicules de transport ne traverseront pas le bourg de Salvezines , grâce à l’utilisation de la piste de liaison interne existante dans l’emprise de la carrière de feldspaths exploitée par la société Imérys Minéraux France .
Enfin, au cours de la période de nombre à mars, le site de la carrière ne génèrera aucun trafic routier, puisque l’alimentation de l’usine de Saint-Martin-Lys s’effectuera directement depuis le stock tampon disposé sur le site de l’usine de Salvezines.
E/ Incidence des opérations de défrichement sur le trafic routier
Les opérations de défrichement porteront sur l’abattage d’un volume global de bois estimé à environ 60 000 m 3. L’évacuation de ce volume nécessitera environ 600 véhicules de transport.
Les opérations de défrichement seront réparties sur une période globale de 20 ans.
D’autre part, ces opérations pourront uniquement se dérouler sur la période du 15 septembre au 15 mars de l’année suivante, soit 6 mois .
Compte tenu de ces éléments, les opérations de défrichement induiront un trafic routier qui représentera au plus un camion par semaine sur une période de 6 mois, pendant les 20 premières années de fonctionnement de la carrière .
Il convient de noter qu’il s’agit là d’un trafic théorique maximum qui ne devrait pas être atteint puisque le bois abattu sera gracieusement mis à la disposition des propriétaires des terrains, qui en feront la demande.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 57 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Le bois abattu au droit des parcelles appartenant à la société Imérys Minéraux France sera gracieusement mis à la disposition des habitants de Salvezines qui en feront la demande.
0.1.6.18. Mode, condition d'approvisionnement et utilisation de l'eau
L’exploitation ne modifiera nullement les conditions d’approvisionnement et d’utilisation en eau des communes concernées par le projet, puisqu’elle ne sollicitera aucun aquifère .
0.1.6.19. Impact sur la production de déchets
A/ Déchets non inertes
Les déchets autres qu’inertes susceptibles d’être produits sur le site de la future carrière seront triés sur place puis acheminés régulièrement sur le site de l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys pour être ensuite collectés et éliminés par l’intermédiaire de filières adaptées conformes à la réglementation en vigueur.
La future exploitation ne produira que peu de déchets dans le cadre de son fonctionnement, ainsi que le précise le tableau ci-après :
Quantité Société mandatée pour Fréquence de produite Type de déchets Modalités de stockage sur le site l’élimination des déchets passage (estimation) Huiles usagées Les huiles usagées (moteurs, ponts Les opérations d’entretien légères seront reprises le jour de transfert, (vidanges) seront réalisées au droit de Retours réguliers sur le même , puis 900 litres/an réducteurs de l’aire étanche utilisée pour le site de l’usine acheminées vers transmission, ravitaillement des véhicules l’usine de fabrication boîte de vitesse) Saint-Martin-Lys Retours réguliers sur le A la fin de chaque 100 kg/an Ferraille Stockage temporaire en benne site de l’usine cycle d’exploitation Les opérations d’entretien seront Chiffons souillés, réalisées dans les ateliers de l’entreprise - cartouches de - Toutes les semaines sous-traitante. Aucun lubrifiant usagé ne graisses sera stocké sur le site. Déchets Retours réguliers sur le 15 kg/semaine ménagers et Stockage temporaire en sacs de 100 litres Toutes les semaines site de l’usine assimilés
Les déchets susceptibles d’être produits sur le site de la carrière seront dirigés vers l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys, qui dispose de filières de traitement adaptées.
Il convient de noter que le bois issu des opérations de défrichement sera préférentiellement valorisé pour le chauffage des foyers de Salvezines .
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 58 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
B/ Caractéristiques détaillées des différents déchets minéraux
Les déchets minéraux susceptibles d’être produits dans le cadre de la valorisation du gisement de la carrière « Les Soutoulets » se rattacheront à quatre catégories .
1/ La découverte
Elle sera constituée par la frange altérée des matériaux dolomitique. Cette frange qui pourra atteindre, selon les secteurs, une épaisseur de l’ordre de 3 à 25 mètres, correspondra à des niveaux dolomitiques hétérogènes, fracturés , entrecoupés d’indices karstiques et de niveaux entièrement argileux ou oxydés.
Sur l’ensemble de la période d’exploitation, soit 25 ans, le volume global de matériaux de découverte a été évalué 262 000 m 3, soit environ 650 000 tonnes .
2/ Les matériaux calcaires internes au gisement
Les différentes investigations géologiques ont permis de mettre en évidence des niveaux calcaires situés en intercalation avec les niveaux dolomitiques .
Ces stériles calcaires internes au gisement représenteront environ 49 500 m3, soit 124 000 tonnes sur l’ensemble de la durée d’exploitation sollicitée.
3/ Les matériaux stériles issus des opérations de prétraitement des matériaux sur site
Les opérations de prétraitement des matériaux produiront des stériles qui correspondront, pour l’essentiel, à des sables et des argiles. Ces matériaux stériles représenteront environ 20 % du volume global de matière première traitée , soit approximativement 10 000 t/an et 200 000 tonnes (ou 80 000 m 3) sur l’ensemble de la durée d’exploitation de 25 ans.
4/ Les matériaux inertes issus de l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys
Le process de fabrication de l’usine de Saint-Martin-Lys abouti la restitution de déchets inertes qui correspondent exclusivement à des refus de dolomie.
En 2012 , l’usine a produit 5 800 tonnes de déchets de ce type . Ces déchets ont fait l’objet d’une valorisation, à hauteur de 65 % du volume produit , avec différents types d’application :
. utilisation directe comme amendements en arboriculture ;
. introduction dans la formule de certains engrais calciques , afin de rehausser le taux de magnésie ;
. utilisation comme « fondants » pour les activités de production céramique .
La fraction non valorisable, soit environ 35 % dans l’état actuel sera ramenée sur le site de la carrière. Ils seront déposés au niveau de la zone de stockage définitive où ils seront employés comme matériaux de remblayage de la partie inférieure du gisement.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 59 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Ces matériaux représenteront une faible quantité, de l’ordre de 2 000 tonnes par an, soit 50 000 tonnes sur la durée totale de l’autorisation.
Au regard des critères retenus par l’annexe I de l’arrêté du 22 septembre 1994 relatif aux exploitations de carrières et aux installations de premier traitement des matériaux de carrières, ainsi que par l’article 3 de l’arrêté du 19 avril 2010, relatif à la gestion des déchets des industries extractives, les résidus minéraux issus de l’activité de la carrière « des Soutoulets » se rattachent à la catégorie des déchets inertes (voir annexe 6.3.6).
En raison de leur très faible granulométrie, ces matériaux feront l’objet d’une humidification préalable avant leur transport et leur déversement sur le site de la carrière « Les Soutoulets ».
Ils seront ensuite mis en dépôt définitif sur les zones de verse, puis immédiatement recouverts par une couche de matériaux plus grossiers afin d’éviter les envols de poussières.
0.1.6.20. Impact sur les équipements publics et la sécurité des tiers
Dans le cadre du projet d’exploitation « les Soutoulets », la société Imérys Minéraux France a retenu un ensemble de dispositions de nature à améliorer la sécurité des usagers sur les axes routiers empruntés par les véhicules de transport et à faciliter le croisement des camions :
. l’aménagement de la voirie forestière gérée par l’ONF (mise en place quatre aires de dégagement, de glissières de sécurité sur un linéaire global de 1 kilomètre et de panneaux de signalisation) ;
. l’aménagement d’un tronçon complémentaire de la RD 322 sur la base des recommandations du Conseil général (création de trois aires de dégagement et implantation d’une signalisation routière adaptée) ;
. l’aménagement d’une piste de liaison interne et indépendante dans l’extrémité Sud-Est de l’emprise réservée à l’usine de traitement des feldspath, exploitée par la société Imérys Ceramics France, avec création d’un accès direct sur la RD 22.
Ces différents aménagements permettront aux véhicules de transport de circuler dans les deux sens sans être contraints d’opérer de délicates manœuvres de marche arrière .
S’ajoute à cela, le fait que les véhicules de transport, qui assureront la desserte de l’usine de Saint-Martin-Lys, ne traverseront pas le bourg de Salvezines, mais emprunteront le nouveau tronçon de la RD 322 créé au immédiatement au Nord de la carrière de feldspath exploitée par la société Imérys Ceramics France, puis transiterons par une piste de liaison existante située dans l’emprise de la carrière, puis de l’usine de traitement des matériaux feldspathiques.
Les véhicules de transport trouveront directement un débouché sécurisé sur la RD 22 grâce à un aménagement spécifique réalisé en concertation avec le Conseil général .
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 60 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Enfin, le trafic cumulé des activités sylvicole et de la future activité d’extraction se situera à un niveau modeste et devrait pouvoir être géré sans difficulté particulière grâce à des moyens techniques de bon sens (communication téléphonique ou radio pour indiquer l’arrivée ou le départ d’un grumier, système de feux tricolores pour le franchissement des secteurs les plus délicats).
Le montant global des travaux d’aménagement du réseau routier susceptible d’être utilisé dans le cadre du projet représentera environ 410 000 euros HT .
Il est convenu que la société Imérys Minéraux France prenne à sa charge la totalité de ces travaux.
Les différents travaux d’aménagement routiers prévus dans le cadre du projet se traduiront par des impacts positifs , notamment du point de vue de la sécurité, pour tous les usagers des axes routiers évoqués ci-avant.
0.1.6.21. Impact sur les loisirs et le tourisme
Les activités liées au tourisme et aux loisirs apparaissent bien développées sur le secteur de la commune de Salvezines et des communes périphériques.
Toutefois, en périphérie immédiate de la future carrière « Les Soutoulets », il n’existe aucune activité de loisir identifiée et aucun chemin de randonnée n’est référencé.
D’autre part, le volume d’activité contenu de la carrière et son incidence raisonnable sur le paysage local constituent des facteurs qui plaident en faveur d’une incidence non significative sur les activités de tourisme et de loisirs .
0.1.6.22. Impact sur les activités spéléologiques
Plusieurs cavités souterraines visitables ont été identifiées en périphérie du projet d’exploitation :
la Fédération Aude Claire a indiqué la présence de deux cavités karstiques significatives :
. une cavité visitable se développant sur 50 mètres de long et trouvant son débouché au niveau des gorges de Saint-Georges. A titre indicatif, la limite Ouest du projet d’exploitation se situe à une distance minimale de 650 mètres des gorges de Saint-Georges ;
. une grotte située dans l’emprise de l’actuelle carrière de Sainte-Colombe-sur- Guette localisée côté rive droite du ruisseau de l’Ayguette, à une distance minimale de 2 kilomètres au sud du projet « Les Soutoulets ».
Le système cavernicole correspondant à la grotte du TM 71, qui se trouve éloigné de plus de 20 kilomètres en direction du Sud-Ouest .
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 61 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Seules, les vibrations induites par les tirs de mines seraient susceptibles de présenter une incidence potentielle sur les réseaux cavernicoles périphériques.
En moyenne, 10 tirs de mines indispensables à l’abattage des matériaux seront réalisés chaque année.
Dans le cas de la carrière « Les Soutoulets », les tirs seront effectués par des intervenants compétents disposant d’une maîtrise reconnue en matière de minage. Cette maîtrise se trouve attestée par les excellents résultats obtenus en matière d’émission de vibrations sur le site de l’actuelle carrière de Sainte-Colombe-sur- Guette.
L’abattage des matériaux s’effectue par tirs séquentiels avec micro-retard, afin d’obtenir le meilleur rendement possible et d’abaisser les niveaux de vibrations.
L’article 22.2 de l’arrêté interministériel du 22.09.1994 impose que les tirs de mines ne soient pas à l’origine de vibrations susceptibles d’engendrer dans les constructions avoisinantes des vitesses particulaires pondérées supérieures à 10 mm/s mesurées dans les trois axes de la construction.
Le plan de tir présentera des caractéristiques similaires à celui qui est actuellement utilisé sur le site de la carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette , site pour lequel les vitesses particulaires limites autorisées par l’article 22.2 de l’arrêté du 22 septembre 1994 sont très largement respectées . En particulier, la charge unitaire des tirs de mines restera identique.
Compte tenu de ces éléments, les vibrations émises par les tirs de mines ne seront pas susceptibles de créer de nuisances significatives au droit des réseaux cavernicoles les plus proches, réseaux qui présentent la particularité d’être plus éloignés que les habitations périphériques utilisées comme référence pour garantir le respect des niveaux admissibles des vibrations.
0.1.6.23. Impact sur la consommation énergétique
Le projet d’exploitation présenté intègre dans sa conception même des dispositions spécifiques visant à mutualiser l’utilisation de certains équipements et à optimiser la ressource disponible :
Le roulage dans l’emprise du site sera limité au strict minimum grâce à l’aménagement de pistes d’accès ou de liaison judicieusement disposées, y compris dans les zones spécifiquement réservées au stockage définitif des matériaux ;
L’utilisation d’une installation mobile de traitement des matériaux, qui suivra l’avancement des travaux d’extraction permettra d’optimiser l’exploitation du gisement en réduisant de manière significative les opérations de reprise et de roulage dans l’emprise de la future carrière ;
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 62 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Les véhicules de transport utilisés pour ramener sur le site de la carrière les refus issus de l’usine de fabrication, repartiront du site avec un chargement de dolomie pré-concassée ;
Le bois issu des opérations de défrichement sera valorisé comme combustible de chauffage par les foyers de Salvezines.
0.1.6.24. Analyse des impact cumulés de la future exploitation « des soutoulets », avec les autres installations périphériques relevant du régime des ICPE, actuellement en fonctionnement ou susceptibles d’être autorisées à court terme
A/ Installations périphériques existantes
L’exploitation de la base de données du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement a permis d’identifier méthodiquement les installations classées pour la protection de l’environnement existantes à l’échelle du territoire des communes situées dans un rayon de 7 kilomètres.
Dans le périmètre du rayon d’affichage, les installations classées suivantes ont été identifiées :
La carrière de feldspaths exploitée par la société Imerys Ceramics France sur le territoire de la commune de Salvezines à une distance de l’ordre de 5,1 kilomètres du projet.
Initialement autorisée pour une production maximale de 95 000 tonnes , la carrière de feldspath ne dépasse pas aujourd’hui un rythme d’extraction de 5 000 tonnes .
L’usine de fabrication attenante à la carrière de feldspath est également exploitée par la société Imérys Céramics France. Cette usine initialement dimensionnée pour valoriser le gisement de feldspath, est actuellement employée pour traiter un minerai d’alumine acheminé sur site par la société ALTEO.
Cette unité de fabrication se trouve localisée à 6 kilomètres à l’Est du projet « Les Soutoulets ».
La carrière de dolomie de Sainte-Colombe-sur-Guette exploitée par la société Imerys Minéraux France , côté rive droite et rive gauche de l’Aude.
Ce site se trouve localisé à 3,5 kilomètres du projet.
L’usine de fabrication autorisée au profit de la société Imerys Minéraux France , sur le territoire de la commune de Saint-Martin-Lys, à une distance de 4,5 kilomètres du projet.
Cette usine assure la production de produits de charge carbonatés pour l’industrie à partir du gisement de dolomie de la carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 63 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Il convient de noter que la future carrière « Les Soutoulets » viendra se substituer à l’actuelle carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette pour assurer l’alimentation de l’usine de Saint-Martin-Lys.
En conséquence, les deux exploitations ne seront jamais amenées à fonctionner de manière concomitante .
Il convient de signaler la présence, à environ 2 kilomètres au Sud-Est du projet, de la centrale hydroélectrique de Nentilla.
Cette unité de production d’électricité n’est pas rattachée à la catégorie des installations classées pour la protection de l’environnement, mais l’importance des équipements qui caractérisent cette unité méritait d’être signalée.
La centrale hydroélectrique de Nentilla se trouve concernée par un important programme de travaux qui trouvera son achèvement en 2013 .
B/ Installations classées pour la protection de l’environnement en projet sur le territoire des communes rattachées au rayon d’affichage
Une recherche concomitante menée auprès de la DREAL Languedoc-Roussillon et de la préfecture de l’Aude n’a pas permis de mettre en évidence de projets de nouvelles installations classées pour la protection de l’environnement , sur le territoire des communes rattachées au rayon d’affichage des 3 kilomètres.
Il convient de relever qu’au regard du code de l’environnement , les projets connus sont ceux qui ont déjà fait l’objet, à minima, de la rédaction d’un avis de l’autorité environnementale.
L’analyse des vecteurs de transfert naturels susceptibles de déterminer des incidences cumulées permet de mettre en évidence les points déterminants suivants :
Sur le plan hydrographique , les différentes installations apparaissent déconnectées :
. la carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette, le futur site « Les Soutoulets » ainsi que l’usine de Saint-Martin-Lys sont rattachés au bassin versant de l’Aude ;
. la carrière de feldspath de Salvezines et l’usine de traitement attenante se trouvent situées dans le bassin versant de la Boulzane, affluent de la rivière Aggly .
Sur le plan hydrogéologique , les formations géologiques exploitées par les carrières existantes ne renferment aucune ressource aquifère .
S’agissant des facteurs climatiques , les vents dominants, qu’ils soient issus du Nord-Ouest (Tramontane) ou de l’Est (vent marin) dans le secteur de Lapradelle- Puilaurens, atteignent le secteur de Salvezines par la vallée de la Boulzane et les gorges de la Folie, qui transforment ces vents en vent tourbillonnant ou vent du Nord d’intensité très atténuée .
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 64 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Compte tenu de la distance séparant les différents sites identifiés et des effets de vallée qui induisent un effet de cloisonnement, les différents sites doivent être considérés comme totalement déconnectés les uns des autres .
L’analyse réalisée dans le cadre de l’étude d’impact montre qu’il n’existera aucun impact cumulé pour ce qui concerne :
. les eaux superficielles ; . les eaux souterraines ; . le paysage ; . les zones institutionnalisées au titre de la reconnaissance ou de la protection du patrimoine naturel ; . les nuisances de voisinage.
Le seul impact cumulé à envisager serait lié au transport sur la RD 22 . Toutefois, cet impact apparait peu significatif en raison du volume d’activité limité de l’activité projetée et l’usine de traitement existante à Salvezines .
0.1.6.25. Analyse des impacts cumulés de la future exploitation « Les Soutoulets » avec l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys
Le gisement concerné par le projet correspond à des dolomies cristallines se développant sur une épaisseur minimale de 40 mètres .
Le rythme moyen d’exploitation envisagé s’établira à 40 000 tonnes/an .
Les matériaux abattus feront l’objet d’un prétraitement grâce à un concasseur mobile qui suivra l’avancement du front de taille , avec pour conséquence une réduction des opérations de reprise des matériaux, et en conséquence, des nuisances induites par cette activité.
La durée de fonctionnement journalière du concasseur mobile ne dépassera pas 6 heures , ce qui constituera un gage de maîtrise des nuisances .
Le prétraitement réalisé in-situ génèrera des matériaux stériles impropres à une valorisation en usine à hauteur de 10 000 tonnes/an.
En conséquence, seule la fraction résiduelle, considérée comme valorisable au regard du process de l’usine, soit 30 000 tonnes par an , fera l’objet d’un transport jusqu’à l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys.
Ce transport sera effectué par des véhicules d’une charge utile de 20 tonnes.
La zone d’exploitation proprement-dite, d’une emprise utile de 2,13 hectares, sera associée à deux zones de stockage définitives des matériaux stériles qui s’étendront sur une superficie globale de l’ordre de 5,92 hectares.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 65 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
La nouvelle carrière « Les Soutoulets » viendra se substituer à l’actuelle exploitation de Sainte-Colombe-sur-Guette , sans accroissement du rythme d’extraction actuellement autorisé.
Les matériaux dolomitiques feront l’objet d’un traitement sur le site même de la carrière, grâce à un concasseur mobile qui suivra l’avancement du front d’extraction.
Pour des raisons liées à la climatologie locale, les travaux d’exploitation et de traitement se dérouleront sur une période comprise entre le début du mois de mars et la fin du mois de novembre .
En dehors de cette période , les matériaux dolomitiques concassés indispensables au fonctionnement de l’usine de Saint-Martin-Lys seront repris depuis un stock aménagé dans l’emprise de l’actuelle carrière de feldspath exploitée par la société Imérys Ceramics France.
L’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys se trouve localisée à 4,5 kilomètres à vol d’oiseau du gisement « Les Soutoulet ». Toutefois, la distance routière s’établit à 24 kilomètres .
Ce gisement constituera la source d’approvisionnement exclusive de l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys.
Au cours de la période du mois de mars au mois de novembre, les matériaux concassés seront directement transportés depuis la carrière jusqu’à l’usine de fabrication en utilisant l’itinéraire suivant :
. une piste forestière existante dans l’emprise de la parcelle communale B 647 ; . un chemin forestier existant longeant le ruissau de Resclause, côté rive gauche, et propriété du GFRM de la commune de Sainte-Colombe-sur-Guette et de la commune de Salvezines ; . une route forestière gérée par l’ONF ; . la route départementale n° 322, gérée par le Conseil général ; . une piste de liaison interne traversant la carrière de feldspath exploitée par la société Imérys Ceramics France à Salvezines ; . la route départementale n° 22 ; . la route départementale n° 117 jusqu’à l’usine de Saint-Martin-Lys.
Les véhicules de transport emprunteront la piste de liaison existante entre la carrière de feldspath et l’usine de fabrication de Salvezines, toutes deux exploitées par la société Imérys Ceramics France.
Un accès direct et indépendant à la RD 22 sera créé dans l’extrémité Sud-Est de l’emprise réservée à l’usine de traitement des feldspaths.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 66 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Le fonctionnement de l’usine est autorisé par l’arrêté préfectoral n°77.2I.80 du 02/11/1994 pour les activités suivantes :
. le broyage et le concassage de produits minéraux ; . les installations de combustion ; . le stockage et la distribution de liquides inflammables ; . les installations de compression.
Les matériaux dolomitiques bruts font l’objet d’un traitement en usine, qui comprend principalement le broyage et la sélection granulométrique.
L’usine de Saint-Martin-Lys ne possède pas d’émissaire de rejets gazeux.
L’analyse réalisée dans le cadre de l’étude d’impact montre qu’il n’existera aucun impact cumulé pour ce qui concerne :
. les eaux superficielles ; . les eaux souterraines ; . le paysage ; . les zones institutionnalisées au titre de la reconnaissance ou de la protection du patrimoine naturel ; . les nuisances sonores ; . les effluents gazeux ; . les vibrations.
Seul le transport pourrait être concerné par un impact cumulé de faible ampleur .
En effet, quelle que soit la période d’activité concernée, les matériaux concassés seront transportés depuis la carrière « Les Soutoulets » jusqu’à l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys en utilisant systématiquement :
. la route départementale n° 22 . la route départementale n° 117
Ce transport sera effectué par des véhicules d’une charge utile de 20 tonnes .
Sur la base d’une activité planifiée sur 230 jours en moyenne par an, la desserte de l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys nécessitera en moyenne 6 à 7 rotations journalières, soit 12 à 14 passages par jour.
Les véhicules routiers qui assureront le transport des produits finis emprunteront obligatoirement la route départementale n° 117 , soit en direction de Perpignan, soit en direction de Carcassonne.
Le trafic moyen de l’usine s’établit à environ 850 véhicules par an, soit 3 à 4 rotations journalières sur la base d’une activité s’exerçant sur 230 jours.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 67 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
En supposant que le trafic routier lié au fonctionnement de l’usine soit équitablement réparti entre Perpignan et Carcassonne, le trafic cumulé résultant avec celui de la carrière « Les Soutoulets » s’établirait à environ 6 à 7 camions par jours ouvrés , ce qui reste faible au regard du trafic routier moyen journalier relevée sur cet axe routier en 2007 (2 350 véhicules par jour).
0.1.6.26. Impact des travaux préparatoires
L’accès au gisement ne pourra pas s’effectuer immédiatement après la délivrance de l’arrêté préfectoral d’autorisation , mais restera subordonné à la réalisation de travaux préparatoires significatifs :
. le défrichement de l’emprise réservée à la future zone de verse « Ouest », ainsi qu’à la zone basse de l’exploitation ;
. la découverte préalable des formations superficielles impropres à toute valorisation ;
. la création de l’aire technique destinée aux opérations de ravitaillement et d’entretien léger ;
. l’aménagement de la voirie forestière gérée par l’ONF (mise en place quatre aires de dégagement, de glissières de sécurité sur un linéaire global de 1 kilomètre et de panneaux de signalisation) ;
. l’aménagement du tronçon de la RD 322 sur la base des recommandations du Conseil général (création de trois aires de dégagement et implantation d’une signalisation routière adaptée) ;
. l’aménagement d’une piste de liaison interne et indépendante dans l’extrémité Sud de l’emprise réservée à l’usine de traitement des feldspath , exploitée par la société Imérys Ceramics France , avec création d’un accès direct sur la RD 22 .
La réalisation effective de ces différents travaux préparatoires restera, elle-même, tributaire de contraintes spécifiques :
. le défrichement devra être réalisé en dehors de la période de nidification ;
. les aménagements routiers nécessiteront des conditions climatologiques favorables .
Pour ces différentes raisons, il convient de considérer que l’exécution de la totalité de ces travaux préparatoires pourra éventuellement nécessiter une période globale de 12 mois , notamment dans le contexte d’aléas climatiques durables.
Analyse des incidences des travaux préparatoires
L’impact potentiel des travaux de défrichement a fait l’objet d’un développement exhaustif dans le paragraphe 2.2.5 .
Le futur atelier implanté sur site se présentera sous la forme d’un container pré- équipé et son installation ne nécessitera pas de fondation préalable.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 68 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
L’aire de service étanche qui aura vocation à être employée pour les opérations d’entretien léger, ainsi que pour les opérations de ravitaillement correspondra à une structure béton d’environ 20 m 2 de superficie.
Les travaux de création de cette aire de service ne sont pas susceptibles de présenter une incidence spécifique sur les eaux souterraines .
En effet, cette structure sera implantée dans le secteur Ouest de la future carrière, secteur caractérisé par la présence de calcaires cristallins massifs présentant peu d’indice de fissuration de karstification.
Par ailleurs, au sein du synclinal des Boucheville dans lequel s’inscrit le projet, les formations marneuses et marno-calcaires dominent largement, ce qui limite, là encore, les possibilités de connexion et d’interaction avec des aquifères karstiques profonds.
S’agissant des eaux superficielles , le ruissellement présente essentiellement un caractère diffus, puisqu’il n’existe pas de fossé, ni de ruisseau pérenne dans l’emprise du projet.
Les risques d’altération de la qualité des eaux superficielles pourraient donc uniquement se manifester dans le cadre de travaux spécifiques réalisés par temps de pluie.
La seule source potentielle d’altération de la qualité des eaux superficielles lors des opérations de coulage du béton nécessaires à la réalisation de la dalle, pourrait provenir de béton contenant des adjuvants spécifiques mal dosés ou mal préparés.
Les incidences liées à ce type d’activité seront toutefois très mesurées en raison notamment de la faible quantité de produits mises en jeux.
Pour ce qui concerne les adjuvants employés pour la fabrication du béton, il convient de rappeler les éléments suivants :
• Une fois combinée à la structure du béton, les adjuvants ne sont pas lixiviables et ne présentent donc pas un caractère réellement nuisible pour les eaux superficielles ;
• Les adjuvants sont toujours employés en très faibles concentrations (500 grammes environ par tonnes de béton produit) ;
• Ils sont systématiquement utilisés selon les prescriptions de leur fabricant, tout surdosage étant en réalité nuisible à la bonne tenue ultérieure du matériau.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 69 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Enfin, dans le cadre du projet d’exploitation « les Soutoulets », la société Imérys Minéraux France a retenu un ensemble de dispositions de nature à améliorer la sécurité des usagers sur les axes routiers empruntés par les véhicules de transport et à faciliter le croisement des camions :
. l’aménagement de la voirie forestière gérée par l’ONF (mise en place quatre aires de dégagement, de glissières de sécurité sur un linéaire global de 1 kilomètre et de panneaux de signalisation) ;
. l’aménagement d’un tronçon complémentaire de la RD 322 sur la base des recommandations du Conseil général (création de trois aires de dégagement et implantation d’une signalisation routière adaptée) ;
. l’aménagement d’une piste de liaison interne et indépendante dans l’extrémité Sud-Est de l’emprise réservée à l’usine de traitement des feldspath, exploitée par la société Imérys Ceramics France, avec création d’un accès direct sur la RD 22.
Les différents travaux d’aménagement routiers prévus dans le cadre du projet se traduiront par des impacts positifs , notamment du point de vue de la sécurité, pour tous les usagers des axes routiers évoqués ci-avant.
0.1.7. Mesures d’atténuation ou de suppression des incidences
Dans le cadre du projet d’exploitation, la société IMERYS MINERAUX FRANCE a développé un programme de mesures spécifiques susceptibles d’atténuer ou de supprimer les incidences liées au fonctionnement de la carrière.
Ces différentes mesures représentent un coût enveloppe de l’ordre de 700 000 euros HT.
Les principales mesures proposées sont présentées ci-après.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 70 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Dispositions pour assurer une meilleure insertion paysagère
maintien des boisements en périphérie de la zone d’exploitation notamment dans les secteurs Est, Nord et Sud
réalisation d’une remise en état coordonnée aux travaux d’extraction
travaux de défrichement réalisés de manière progressive en fonction des besoins de l’exploitation, sur une durée globale de 20 ans
restitution au terme de l’exploitation d’un site à vocation naturelle et écologique avec une alternance de nouveaux milieux favorables à la biodiversité (zones de verses, zones rupestres, zones humides)
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 71 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Dispositions pour atténuer l’impact sur les eaux
création d’une aire étanche équipée d’un décanteur-déshuileur et spécifiquement destinée aux opérations d’entretien léger, ainsi qu’au ravitaillement en carburant des engins
interdiction de toute décharge par la création d’un merlon de protection périphérique et la mise en place d’un portail de fermeture
matériel d’intervention d’urgence dans les cabines des engins en cas d’incendie ou de pollution accidentelle par hydrocarbures (extincteurs, feuilles et rouleaux absorbants)
traitement des eaux usées provenant des sanitaires par un WC chimique
absence de stock de carburant sur le site, ravitaillement des engins effectué grâce à une cuve mobile équipée d’un pistolet de distribution, disposée sur un véhicule tout-terrain
stocks de lubrifiants neufs indispensables à la réalisation des appoint, réduits au strict nécessaires. Ces stocks seront disposés sur une capacité de rétention de dimensions adaptées
évacuation des lubrifiants usagés le jour même de l’opération d’entretien
traitement des eaux de ruissellement pluviales par un bassin de traitement gravitaire de 250 m 3, équipé d’un dispositif de filtration complémentaire constitué de pouzzolane, localisé dans le secteur Sud-Ouest du site
caractérisation annuelle du rejet du bassin de traitement avec détermination des paramètres : température, pH, MES, DCO et hydrocarbures (1 analyse annuelle)
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 72 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Dispositions d’ordre général pour réduire l’impact sur la faune et la flore (sur l’ensemble de la durée d’exploitation)
travaux de défrichement réalisés graduellement sur 20 ans en respectant strictement l’échéancier fixé par l’arrêté préfectoral d’autorisation
travaux de défrichement et de découverte du gisement exclusivement réalisés en dehors de la période du 15 mars au 15 septembre
travaux de défrichement et de découverte réalisés sur la période la plus courte possible afin de minimiser la gène pour les espèces présentes
suivi ornithologique de fréquence quinquennale sur l’ensemble de la période d’exploitation
interruption des travaux d’extraction sur la période du mois de novembre au mois de mars
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 73 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Dispositions spécifiques aux reptiles
Maintien à demeure des deux zones de verse « Ouest » et « Nord » créées dans le cadre des travaux d’exploitation. Ces verses constituées de blocs de taille hétérogène constitueront un habitat de choix pour les reptiles.
Création dans le cadre des travaux de remise en état d’un grand nombre de pierriers et de zones d’éboulis à la fois au niveau du carreau résiduel et des gradins. Ces éléments pourront idéalement être restitués de manière graduelle, au fur et à mesure de l’abandon des gradins supérieurs ;
Installation « d’abris reptiles » conçus sur le modèle développé par Monsieur Daniel Guérineau et la Fédération Aude Claire .
L’abri se compose d’un trou creusé à environ 0,50 mètres de profondeur, dans lequel des briques couvertes de sable et de lauze permettent aux reptiles de trouver des conditions de températures régulées et optimums.
Dans la mesure du possible, l’implantation de ces abris, ainsi que leur gestion seront confiées à une association locale impliquée dans la protection et la gestion des milieux naturels dans le cadre d’une convention spécifique.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 74 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Mesures spécifiques aux amphibiens
Maintien à demeure du bassin de décantation des eaux qui sera créé dans le secteur Sud-Ouest de la carrière sur la durée totale de l’exploitation sollicitée, puis à l’issue de l’arrêt des travaux d’extraction . Les espèces inféodées à cet ouvrage ne subiront donc aucun dérangement .
Dans le cadre des travaux de remise en état proposés , certains aménagements spécifiques seront de nature à favoriser l’implantation sur site d’espèces d’amphibiens.
La valorisation écologique du carreau d’exploitation sera obtenue grâce à trois dispositions majeures :
- La création de petites « mares » déconnectées et dispersées sur l’emprise du carreau.
Ces petites mares de tailles variables constitueront des milieux clos et protégés favorables au développement des batraciens et invertébrés. Les zones humides, ainsi restituées, pourraient se développer sur environ 500 m 2.
- Des amoncellements erratiques de blocs de taille variable en bordure des mares, seront de nature à constituer des abris pour les batraciens et les invertébrés et à favoriser leur nidification. Des débris végétaux de taille hétérogène pourront également être déposés de manière aléatoire pour constituer des refuges favorables aux batraciens .
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 75 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Mesures mises en œuvre dans le cadre des futurs travaux de remise en état du site coordonnés à l’exploitation
aménagement de petits décrochements horizontaux sur différents secteurs de la paroi rocheuse, au fur et à mesure de l’abandon des gradins résiduels, de manière à faciliter la fixation des nids
création dans le cadre des travaux de remise en état d’un grand nombre de pierriers et de zones d’éboulis . Ces éléments pourront idéalement être restitués de manière graduelle, au fur et à mesure de l’abandon des gradins supérieurs
remise en état progressive et coordonnée à l’extraction afin de maintenir en permanence un linéaire significatif favorable à la nidification annuelle de certaines espèces
aménagements spécifiques aux batraciens et aux amphibiens dans le cadre des travaux de remise en état (création de petites mares déconnectées, amoncellements erratiques de blocs, conversion de l’ancien bassin de traitement des eaux de ruissellement pluviales en zone humide…)
maintien à demeure des deux zones de verse « Ouest » et « Nord » créées dans le cadre des travaux d’exploitation. Ces verses constituées de blocs de taille hétérogène constitueront un habitat de choix pour les reptiles
création dans le cadre des travaux de remise en état d’un grand nombre de pierriers et de zones d’éboulis , à la fois au niveau du carreau résiduel et des gradins. Ces éléments pourront idéalement être restitués de manière graduelle, au fur et à mesure de l’abandon des gradins supérieurs
maintien à demeure du bassin de décantation des eaux qui sera créé dans le secteur Sud-Ouest de la carrière sur la durée totale de l’exploitation sollicitée, soit 25 ans, puis à l’issue des travaux de remise en état, afin de favoriser le développement des populations d’amphibiens
valorisation écologique du carreau d’exploitation avec : - création de petites « mares » déconnectées et dispersées sur l’emprise du carreau. - amoncellements erratiques de blocs de taille variable en bordure des mares, seront de nature à constituer des abris pour les batraciens et les invertébrés et à favoriser leur reproduction. Des débris végétaux de taille hétérogène pourront également être déposés de manière aléatoire pour constituer des refuges favorables aux batraciens.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 76 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Dispositions spécifiques à l’atténuation des incidences vis-à-vis de la Chouette de Tengmalm et du Pic noir
suivi quinquennal des populations de chouettes de Tangmalm et de pics à une échelle plus importante afin d’améliorer les connaissances sur ces deux taxons et d’enrichir par là-même les éléments de connaissance spécifiques à la ZPS, référencée FR 9112009 dénommée « Pays de Sault »
mise en place de nichoirs, ainsi que d’îlots de vieillissement en périphérie immédiate de la zone d’exploitation qui pourraient être favorables à la Chouette de Tengmalm
maintien en l’état et gestion pérenne d’un espace foncier immédiatement localisé à l’Est du projet d’exploitation et qui présente la particularité de constituer un milieu semi-ouvert , essentiellement occupé par des pelouses et des landes . Ce milieu apparaît particulièrement favorable pour les rapaces, les passereaux et les gallinacées .
ON AU AU ON gmalm etgmalm au groupe des
ITATION Secteurfavorable au Pic noir, Chouetteà la de Ten (réservoir Perdrix trophique) PIC CHOUETTE LA A NOIR, DE TENGMALM ET GROUPE AU OBJET D’UNE PROPOSITION DE PRESERVATION ET DE GESTI (Source : CPIE (Source Expertise – ornithologique) DES PERDRIX EN PERIPHERIE PROJET PERDRIX DU DES » EST D’EXPLO « SECTEUR DE LANDES ET DE PELOUSES FAISANT L’ SECTEUR ET DE DEFAISANT PELOUSES LANDES TITRE DE LA PERENNISATION TITRE DE AU MILIEUX PERENNISATION LA DES FAVORABLES
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 77 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Mesures spécifiques aux grands mammifères
Défrichement réalisé de manière graduelle, sur une durée globale de 20 ans
Gestion pérenne des habitats périphériques destinée à améliorer ou restaurer leur qualité
Travaux de défrichement réalisés en dehors de la période du 15 mars au 15 septembre
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 78 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Dispositions complémentaires spécifiques aux actuelles carrières de Sainte-Colombe-sur-Guette
Introduction d’un éventuel arrêté préfectoral de protection du biotope
Les actuelles carrières de dolomie existantes sur le territoire de la commune de Sainte- Colombe-sur-Guette, côté rive droite et côté rive gauche, sont explicitement reconnues par le DOCOB relatif à la ZPS « Pays de Sault », comme étant des sites présentant un impact favorable vis-à-vis du groupe des rapaces, et notamment le Faucon pèlerin et l’Aigle royal , qui constituent indéniablement deux espèces patrimoniales à enjeux forts .
Par ailleurs, la Fédération Aude Claire a rapporté l’existence d’une grotte dans l’emprise de la carrière localisée côté rive droite du ruisseau de l’Ayguette, ce qui renforce l’intérêt de ce site d’un point de vue naturaliste.
Ces sites pourraient donc faire l’objet d’une caractérisation complémentaire destinée à préciser leurs enjeux spéléologiques , en intégrant la faune cavernicole .
Compte tenu de l’intérêt et de la qualité des habitats identifiés sur ces sites, des éléments patrimoniaux mentionnés par le DOCOB relatif à la ZPS « Pays de Sault » et des éléments relevés par la Fédération Aude Claire, la société Imérys Minéraux France propose qu’à l’issue de leur remise en état, les actuelles carrières de dolomie de Sainte-Colombe-sur-Guette puissent bénéficier d’une protection adéquate, qui pourrait prendre la forme juridique d’un arrêté préfectoral de protection du Biotope (APPB ).
Ces sites seraient donc susceptibles de faire l’objet d’un suivi scientifique essentiellement basé sur l’ornithologie , et éventuellement les populations des Chiroptères si nécessaire, suivi qui serait idéalement confié à une instance ou une association locale , dans le cadre d’une convention qui s’inscrirait à minima sur la durée de vie du site « Les Soutoulets".
Les informations scientifiques rassemblées dans le cadre de ce suivi scientifique pourraient être exploitées dans le cadre de l’élaboration d’un éventuel arrêté préfectoral de protection du biotope (APPB) .
Proposition de création et de gestion de placettes d’alimentation destinées aux rapaces mécrophages
L’implantation de placettes d’alimentation normalisées pourrait être envisagée sur le site des actuelles carrières de Sainte-Colombe-sur-Guette, immédiatement après l’achèvement des travaux de remise en état du site. Une telle disposition présenterait à priori une incidence potentielle favorable vis-à-vis des populations de vautours percnoptères .
Toutefois, sa mise en œuvre et sa pertinence restent tributaires de l’avis technique préalable de la LPO de l’Aude, ainsi que des services de la Direction Départementale des Services Vétérinaires (DDSV) .
Dans l’hypothèse où le site des actuelles carrières de Sainte-Colomble-sur-Guette serait jugé non pertinent pour la mise en œuvre de cette disposition, la DDSV, la LPO, ainsi que toute autre association impliquée dans la gestion des milieux naturels seront invitées à proposer d’éventuels sites susceptibles de présenter des caractéristiques et une localisation plus adéquates.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 79 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Dispositions pour réduire l’impact des nuisances sonores
conduite d’exploitation adaptée
matériel conforme aux normes
mesures et contrôles tous les 3 ans
maintien des écrans boisés périphériques
remplacement des klaxons de recul par des avertisseurs à fréquences mélangées (3 véhicules)
poste de traitement primaire évoluant en fonction de l’avancement des travaux d’extraction avec effet d’écran lié à la présence du front de taille
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 80 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Dispositions concernant la réduction des émissions de poussières
maintien en place des boisements périphériques Sud, Est et Sud-Est
implantation du poste de traitement primaire au niveau du front de taille avec restitution d’un effet d’écran susceptible de limiter la propagation des poussières, avec pour conséquence une meilleure maîtrise des nuisances acoustiques, ainsi que des émissions de poussières
humidification préalable des refus dolomitiques issus de l’usine de Saint-Martin-Lys , avant leur transport et leur déversement au niveau des zones de verse
limitation de la vitesse de circulation des véhicules à 20 km/h dans l’emprise de la carrière, ainsi que sur les pistes de liaison
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 81 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Dispositions mises en œuvre au titre de l’amélioration des équipements publics et de la sécurité des tiers
aménagement de la voirie forestière gérée par l’ONF (mise en place de 4 aires de dégagement, de glissières de sécurité sur un linéaire global de 1 km, avec pose de panneaux de signalisation)
aménagement d’un tronçon complémentaire de la RD 322 sur la base des recommandations du Conseil général (création de 3 aires de dégagement et implantation d’une signalisation routière adaptée)
aménagement d’une piste de liaison interne et indépendante dans l’extrémité Sud-Est de l’emprise réservée à l’usine de traitement des feldspath, exploitée par la société Imérys Ceramics France, avec création d’un accès direct sur la RD 22, évitant la traversée du bourg de Salvezines
Modulation saisonnière de l’itinéraire des véhicules de transport des matériaux préconcassés :
. période du début du mois de mars à la fin du mois de novembre ; . période de la fin du mois de novembre au début du mois de mars.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 82 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Dispositions spécifiques aux opérations de défrichement
Défrichement réalisé de manière graduelle selon un échéancier précis, coordonné à l’avancement des travaux d’extraction, sur une période globale de 20 ans
Travaux de défrichement interrompus lors des périodes de précipitations importantes
Respect des critères géométriques retenus pour le futur front de taille résiduel
Evacuation immédiate des arbres abattus et des débris végétaux au sol
Travaux de défrichement réalisés en dehors de la période estivale et de préférence, en dehors de toute période sèche significative
Travaux de défrichement exclusivement réalisés sur la période du 15 septembre au 15 mars
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 83 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
ACCES A LA FUTURE EXPLOITATION ET ITINERAIRE DE LIAISON AVEC L’USINE DE FABRICATION DE SAINT- MARTIN-LYS AU COURS DE LA PERIODE COMPRISE ENTRE LE DEBUT DU MOIS DE MARS ET LA FIN DU MOIS DE NOVEMBRE (Echelle : 1/25 000 ème )
Légende
Emprise cadastrale globale de la demande d’autorisation (24,95 hectares)
Zone d’exploitation (environ 2,13 hectares)
Zones connexes à l’exploitation et dévolues au stockage des matériaux stériles (environ 5,92 hectares)
Secteur de la carrière de feldspaths
Piste forestière existante (propriété communale) 1
2 Piste de liaison existante, propriété de la commune de Salvezines, de la commune de Sainte- Colombe et du groupement forestier de reboisement des Montagnes (GFRM)
2bis Piste forestière existante longeant le ruisseau de Las Aigues entre le Col de Frayche et le secteur « La Condamine »
Route forestière (propriété de l’ONF) 3
4 Route départementale 322 gérée par le Conseil Général
Piste de liaison existante reliant la carrière de feldspath et l’usine de fabrication de Salvezines 5 exploitées par la société Imérys Ceramics France
6 Routes départementales n° 22 et n° 117 gérées par le Conseil Général
Emplacement des futures aires de dégagement (RD 322)
Aires de dégagement créées aux abords de la route forestière gérée par l’ONF
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 84 -
Route départementale 117 Usine de Saint-Martin- Lys
Route départementale 22
Route départementale 118 6
Hameau du Caunil
Secteur carrière de Feldspaths 5
Usine de fabrication Rivière (Imerys Ceramics France) Aude
4 Ancienne route départementale 322
Bourg de Salvezines
3
Ruisseau de Resclause 2bis
1
2
Pièce 0 : Résumé non technique C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 85 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
ITINERAIRE DE LIAISON ENTRE LA CARRIERE « LES SOUTOULETS » ET L’USINE DE SAINT-MARTIN-LYS AU COURS DE LA PERIODE NOVEMBRE/MARS (Echelle : 1/25 000 ème )
Légende
Emprise cadastrale globale de la demande d’autorisation (24,95 hectares)
Zone d’exploitation (environ 2,13 hectares)
Zones connexes à l’exploitation et dévolues au stockage des matériaux stériles (environ 5,92 hectares)
Piste de liaison reliant la carrière de feldspath et l’usine de fabrication de Salvezines exploitées par la 2 société Imérys Ceramics France
1 Routes départementales n° 22 et n° 117 gérées par le Conseil Général
Station de transit de dolomie concassée implantée dans l’emprise de la carrière de feldspath exploitée par Imérys Ceramics France, au niveau de la plate-forme Sud-Ouest de l’usine de fabrication
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 86 -
Route départementale 117 Usine de Saint-Martin- Lys
Route départementale 22
Route départementale 118 1
Hameau du Caunil
Secteur carrière de Feldspaths 2
Usine de fabrication Rivière (Imerys Ceramics France) Aude
Ancienne route départementale 322
Bourg de Salvezines
Ruisseau de Resclause
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 87 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Contrôles et surveillance environnementale proposés sur la durée totale de l’exploitation
Réseau de contrôle
SITUATION DES POINTS DE TYPE DE CONTROLE NOMBRE DE POINTS DE CONTROLE CONTROLE . maison forestière, bergerie Acoustique (émergence) 2 aménagée, réservoir de la Condamine . maison forestière, bergerie Vibrations liées aux tirs de mines 3 aménagée, réservoir de la Condamine Rejet des eaux du bassin de . secteur Sud-Ouest de la future 1 traitement sud-ouest autorisation
Contrôles proposés et fréquence
TYPE DE CONTRÔLE FRÉQUENCE Vibrations liées aux tirs de mines Triennale Niveau sonore Triennale Qualité des eaux superficielles Annuelle
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 88 - ème CARRIERE « LES SOUTOULETS » - RESEAU DE CONTROLE ET DE SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE PROPOSE PAR LE MAITRE D’OUVRAGE (Echelle : 1/25000 )
Route départementale
117
Usine de Saint-Martin- Lys
Route départementale 22
Route départementale 118 6
2 Hameau du Caunil
Réservoir
Secteur carrière de Feldspaths
Usine de fabrication Rivière (Imerys Ceramics France) Aude
Ancienne route départementale 322
Bourg de Salvezines
Bergerie aménagée
3 Ruisseau de Resclause
1
Maison forestière Point de contrôle du niveau de vibrations des tirs (fréquence triennale)
Point de contrôle du niveau sonore (fréquence triennale)
Réseau de contrôle hydrochimique Carrière de Ste-Colombe-sur-Guette)
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 89 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
0.1.8. Les risques du projet sur l’environnement
L’étude des dangers potentiels, présentée en pièce 3 , montre que l’activité du site ne produira aucun risque grave ou irrémédiable pour l’environnement extérieur.
A/ Risques analysés
Les risques suivants et leurs conséquences sur l’environnement ont été examinés :
. Un scénario principal relatif à l'explosion des charges d'explosifs utilisés sur le site de la carrière, consécutif :
* soit à un acte de malveillance ;
* soit à une grave erreur lors de la manutention des explosifs avant introduction dans les trous de mines ;
* soit à un coup de foudre tombant sur les charges d'explosifs.
. Des scénarios secondaires concernant notamment :
* l'explosion du réservoir d'air comprimé d’un engin consécutivement à une rupture de l'enveloppe de ce réservoir ;
* Un scénario relatif à un incendie sur un véhicule ravitailleur de gas-oil ;
* Un scénario relatif à un déversement accidentel de gas-oil , sur le sol ;
* Un scénario relatif au relâchement de la roue d’entraînement du concasseur (risque induisant un danger pour le personnel et non pour l’environnement).
B/ Conséquences potentielles pour l’environnement des risques analysés
Les différents types de risques analysés et leur conséquence pour l’environnement sont résumés dans le tableau ci-après.
Il convient de relever que le scénario le plus pénalisant correspondrait à l’explosion accidentelle de l’ensemble de la charge d’explosif nécessaire à un tir de référence. Dans un tel cas de figure, le seuil létal qui correspond à une valeur de surpression de 140 mbars, ne se développerait pas au-delà de 93 mètres de distance .
En configuration d’exploitation, la zone habitée la plus proche de l’exploitation correspondra à une bergerie aménagée située à une distance minimale de 600 mètres de sa limite cadastrale du projet avec une distance au plan de tir qui sera en réalité bien supérieure .
L’analyse des risques potentiels montre que l’influence de ces derniers resterait circonscrite à l’emprise du site, sans conséquence pour l’environnement extérieur .
Une représentation cartographique de la zone d’influence de chaque risque se trouve présentée ci-après.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 90 -
Synthèse des risques analysés et conséquence pour l’environnement extérieur
CONSEQUENCES DISTANCE CONSEQUENCES POUR MESURES PROBABILITE GRAVITE RISQUE ETUDIE IMMEDIATES DE D’INFLUENCE L’ENVIRONNEMENT CINETIQUE MESURES PREVENTIVES D’INTERVENTION D’OCCURRENCE (1) (2) L’INCIDENT MAXIMALE PERIPHERIQUE DU SITE D’URGENCE . Contrôle du plan de tir ; Explosion prématurée et . Réalisation du plan de tir par des accidentelle de la totalité Aucune. opérateurs techniques salariés des charges d’explosifs Dans le cas le plus défavorable, de l’entreprise IMERYS (600 kg). Explosion l’habitat le plus proche (bergerie MINERAUX France et qui 93 m E Négligeable Rapide - chimique aménagée) se situera à une disposent de toutes les Propagation d’une onde distance minimale de plus de 600 accréditations nécessaires ; de choc d’une intensité m de la zone d’abattage . Respect des protocoles de proportionnelle à la sécurité ; charge initiale. . Pas de tir de mines lors d’orage. . Rupture d’un réservoir sous pression ; Explosion Vérification technique préventive 5 m Aucune E Négligeable Rapide - pneumatique du matériel. . Propagation d’une onde de choc. . Entretien régulier des engins . Surface contaminée : dans un atelier adapté situé à environ 10 m 2 ; . Confinement de la Déversement l’extérieur de l’emprise de la Pas de conséquence , le pollution à partir de accidentel de carrière ; . Profondeur de 3 m phénomène restera circonscrit E Négligeable Lente feuilles et rouleaux gasoil sur le sol . Plan de circulation interne des percolation du dans l’emprise du site absorbants ; (250 l) engins ; polluant : . Plan d’intervention. . Consignes de sécurité et 0,25 m. formation du personnel. Ince ndie d’un véhicule de . Présence d’un Incendie se propageant Distance de Pas de conséquence, le . Entretien des engins ; chantier à partir extincteur de classe par rayonnement sécurité calculée : phénomène restera circonscrit E Négligeable Lente . Clôture périphérique et portail d’une nappe de B dans chaque thermique 10 m dans l’emprise du site de fermeture. gasoil de 2,0 m engin. de diamètre . Entretien régulier de l’installation ; Relâchement de Rupture mécanique avec Distance Pas de conséquence, le . Remplacement systématique des la roue projection de la pièce théorique phénomène restera circonscrit E Négligeable Rapide pièces défectueuses ; - d’entraînement dans l’environnement maximale de 25 dans l’emprise du site . passage d’un organisme de du concasseur immédiat m. prévention extérieur.
(1) Classe de probabilité définie en fonction des critères retenus par l’annexe 1 de l’arrêté ministériel du 29.09.2005 (2) Gravité évaluée au regard des critères de classement de l’annexe 3 de l’arrêté ministériel du 29.09.2005.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 91 - CARRIERE « LES SOUTOULETS » - REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA ZONE D’INFLUENCE DES RISQUES POUR L’ENVIRONNEMENT (Echelle : 1/4500°)
Emprise cadastrale globale (24,95 hectares) Piste forestière existante (propriété communale) Limite de la zone d’influence létale d’une explosion accidentelle de la totalité des charges explosives Influence maximale de la rupture d’un réservoir sous pression (5 m) Influence maximale d’un déversement accidentel d’hydrocarbure (250 l) sur le sol (3 m) Influence maximale d’un incendie se produisant sur un véhicule de chantier (10 m) Influence maximale du relâchement de la route d’entraînement du concasseur (25 m)
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 92 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
C/ Probabilité d’occurrence, gravité des conséquences et cinétique
Compte-tenu des données recensées auprès du BARPI et des mesures mises en œuvre sur l’installation, la classe de probabilité d’occurrence retenue pour les différents scénarios étudiés est E, événement possible mais extrêmement peu probable.
D’autre part, les dégâts consécutifs à un incendie ou un épandage accidentel d’hydrocarbures resteraient circonscrits au site. Ces scénarios ne seront à l’origine d’aucune conséquence pour l’homme (niveau de gravité négligeable, probabilité d’occurrence de classe E, et cinétique lente).
En définitive, compte tenu des procédés mis en œuvre et des divers moyens et mesures mis en place, il apparaît que les dangers pour l’environnement seront limités et pourront être considérés comme maîtrisés.
0.1.9. Risques du projet sur le plan sanitaire
Les aspects particuliers suivants se dégagent de l’étude des effets sur la santé :
L’air constitue le seul vecteur potentiel de propagation des substances émises ;
Les deux catégories de substances émises (effluents gazeux et poussières) présentent un rayon d’influence limité :
▪ En raison d’un effet de dilution rapide, les concentrations en effluents gazeux s’estompent sur des distances inférieures à 10 mètres .
▪ Pour ce qui concerne les particules solides, l’expérience montre que l’essentiel du flux produit se dépose généralement dans un rayon maximum de l’ordre de 200 m autour du point d’émission.
▪ Dans le cas de la carrière « Les Soutoulets », ce faible rayon d’influence se trouve corroboré par les résultats obtenus dans le cadre du contrôle des retombées de poussières en périphérie du site.
L’identification des cibles peut donc être réalisée en prenant en considération le voisinage immédiat jusque dans un rayon de 200 m maximum, par rapport au chantier d’extraction ou de transformation des matériaux .
Dans ce rayon, il n’existe aucune véritable cible potentielle .
En effet, la zone habitée la plus proche correspond à une bergerie aménagée localisée à 600 mètres à l’Est des limites cadastrales du projet.
Les mesures effectuées sur les poussières inhalables et sur les poussières alvéolaires siliceuses, dans le cadre des dispositions réglementaires relatives à l’hygiène et à la santé du personnel employé sur le site similaire de Sainte-Colombe-sur-Guette, confirment l’innocuité des poussières émises sur la santé.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 93 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Les différentes substances identifiées (oxyde d’azote, oxyde de carbone et poussières inhalables) présentent des concentrations très inférieures à celles des valeurs toxicologiques de référence (VTR).
0.1.10. Orientations en matière de remise en état
Les orientations en matière de remise en état ont été définies à partir de la synthèse des différentes contraintes identifiées et préconisations formulées dans le cadre de l’expertise écologique destinée à caractériser le milieu naturel et les enjeux patrimoniaux.
Cette expertise a été réalisée par la société d’Histoire Naturelle Alcide d’Orbigny en partenariat avec l’Institut des Herbiers Universitaires de Clermont-Ferrand et le Centre Permanent d’Initiative à l’Environnement (CPIE) de Theix pour la partie avifaune.
Cette expertise a notamment permis de démontrer qu’à l’issue des travaux de remise en état, la carrière « Les Soutoulets » constituerait un habitat propice à l’avifaune, tout en offrant d’autres possibilités intéressantes, notamment pour des reptiles et les amphibiens .
En effet, à l’issue des travaux de remise en état, l’exploitation restituera, à terme , une mosaïque de milieux et se traduira par plusieurs incidences positives vis-à-vis des enjeux fixés par le document d’objectif spécifique à la zone de protection spéciale « Pays de Sault » :
Elle constituera localement une zone d’ascendance thermique préférentielle qui favorisera la montée en altitude des rapaces ;
Les fronts rupestres laissés en l’état dans l’emprise de la carrière constitueront des habitats de choix pour certains nicheurs spécifiques tel que le Grand-duc d’Europe ou encore le Faucon pèlerin ;
La zone « basse » de l’exploitation La zone « basse » de l’exploitation fera l’objet d’un remblaiement jusqu’à la cote 995 m NGF, avec restitution d’un carreau minéral. Ce carreau sera nivelé de manière à restituer des zones déprimées qui permettront d’accueillir des zones humides temporaires.
Il en résultera la formation de petites mares déconnectées de taille variable, qui constitueront un milieu favorable à l’apparition d’une biodiversité qui n’existait pas initialement.
Les zones de verse « Ouest » et « Nord » essentiellement constituées de matériaux grossiers matérialiseront des milieux favorables aux reptiles.
Les principaux axes directeurs dégagés pour les travaux de remise en état du site de la carrière « Les Soutoulets » sont les suivants :
Reconstitution d’une alternance de milieux rocheux, de pelouses, de surfaces minérales et de landes semi-ouvertes, avec quelques bosquets d’essences arbustives et arborescentes endogènes au site disposés de manière irrégulière, en bouquets, au niveau des plate-formes résiduelles.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 94 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Compte tenu de la nature du substrat, chercher à masquer impérativement les gradins résiduels ne constitue pas un objectif réaliste, d’autant que le résultat obtenu à partir d’essences implantées artificiellement pourra s’avérer décevant. Les anfractuosités du front de taille constitueront un élément favorable à la nidification de certains oiseaux .
Après avoir été reprofilés, purgés et sécurisés , les gradins résiduels conserveront un caractère « ouvert », et ne feront pas l’objet d’une végétalisation systématique. Une végétalisation pourra être envisagée dans certains secteurs, mais elle sera menée de manière erratique par bouquets dispersés et de faible densité.
Dans la mesure du possible, des décrochements horizontaux seront aménagés sur différents secteurs de la paroi rocheuse , de manière à faciliter la fixation des nids.
Accélération éventuelle de la végétalisation par semis ou plantation d’espèces exclusivement locales au droit de la plate-forme résiduelle obtenue par remblaiement de la partie basse de l’ancien front d’extraction.
Végétalisation arbustive et arborescente du carreau résiduel restera facultative, car elle s’avère peu adaptée à ce type de milieu. Cette végétalisation pourra être réalisée, mais uniquement de manière localisée et par « bouquets » en privilégiant exclusivement les essences endogènes (fruticée à buis, chèvrefeuille, troène, noisetier, alisier blanc), sachant qu’une colonisation spontanée sera toujours beaucoup plus efficace .
Valorisation écologique de l’ancien bassin de traitement des eaux de ruissellement pluviales d’une capacité de 250 m 3 grâce à des aménagements spécifiques susceptibles de favoriser la reproduction des batraciens et de certains groupes d’invertébrés. Ces dispositions permettront de restituer une zone humide de l’ordre de 300 m 2.
Atténuation de l’aspect géométrique et artificiel des gradins par des « ruptures » locales et la création de verses de matériaux stériles.
Remblaiement de la zone « basse » du futur front de taille jusqu’à la cote 995 m NGF, à partir de matériaux stériles, avec restitution d’un carreau minéral uniforme .
La valorisation écologique du carreau d’exploitation sera obtenue grâce à deux dispositions majeures :
- La création de petites « mares » déconnectées dispersées sur l’emprise du carreau. - Ces petites mares de tailles variables constitueront des milieux clos et protégés favorables au développement des batraciens et invertébrés.
- Des amoncellements erratiques de blocs de taille variable en bordure des mares, seront de nature à constituer des abris pour les batraciens et les invertébrés et à favoriser leur nidification.
La superficie de zone humide restituée au droit du carreau résiduel atteindra au minimum 500 m 2.
A l’issue des travaux de remise en état, le site de l’ancienne exploitation restituera un paysage local plus ouvert qui se caractérisera par la présence d’une mosaïque de milieux favorables à divers groupes d’espèces , notamment les amphibiens, les reptiles et l’avifaune, en particulier les rapaces.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 95 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
A l’issue des travaux de remise en état, le site de la carrière « Les Soutoulets » aura une vocation exclusivement naturelle et écologique . Ce site sera susceptible de « vivre » par lui-même sans entretien, ni intervention particulière de l’homme.
Par ailleurs, compte tenu de ses caractéristiques futures, le site de l’ancienne carrière s’intègrera idéalement dans l’emprise de la zone de protection spéciale « Pays de Sault » et se traduira par des incidences positives , vis-à-vis des enjeux fixés par le Document d’objectifs spécifique à cette zone de protection spéciale.
Le plan de masse de la remise en état, ainsi que les coupes et profils associés sont présentés ci-après.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 96 -
CARRIERE « LES SOUTOULETS » - PLAN DE REMISE EN ETAT (Echelle : 1/4500 ème )
Partie supérieure du front de taille purgée et laissée en l’état (milieu rupestre)
Ruisseau de A A’ Resclause
Chemins de promenade
Ancienne verse maintenue en l’état (structure minérale)
Petites mares temporaires déconnectées, créées au niveau 2 Ancien bassin de de l’emprise remblayée du carreau d’exploitation (500 m ) traitement des eaux
de ruissellement Bosquets arbustifs disposés essentiellement au droit du pluviales converti en carreau résiduel obtenu par remblaiement de la partie zone humide de inférieure du site (fruticée à buis, chèvrefeuille, troène, 300 m 2 noisetier, alisier blanc) Partie basse de l’ancienne zone d’extraction Zones d’éboulis, pierriers… remblayée jusqu’à la cote 995 m NGF Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 97 -
Front de taille purgé et maintenu en l’état (milieu rupestre)
Cônes d’éboulis de hauteur variable Bosquets arbustifs (fruticée à buis, chèvrefeuille, troène, noisetier, alisier blanc) Partie basse de l’ancienne zone d’extraction remblayée Zone humide (mare avec des stériles temporaire) localisée Zone humide (mare d’exploita tion jusqu’à la cote temporaire) localisée 995 m NGF
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 98 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
prioritairement des
de taille de front 0 0 cm) permettrontqui fixationla des rs du ertaines espèces rupestres ongchambon) cm, :H 50 cm, L : m)2-3 accompagnés d’encoches (1 ces spécifiques, est il prévu sur différents secteu nagements destinés à favoriser nidificationla de c (Schéma et créditphotographique : CPIE Laurent– L : Amé
PLANCHE B Afin deAfin favoriser nidificationla de certaines espè décrochements horizontaux sur les falaises (P : 50 nids.
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 99 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Planche C – Profil type définitif du front de taille résiduel à l’issue des travaux de mise en sécurité (Echelle : 1/500 ème )
1045 m NGF
5 m Front nu 10 m 1035 m NGF 1040 m NGF
1025 m NGF
Cône d’éboulis ou de matériaux stériles jusqu’à mi hauteur (voir détail D)
5 m 1015 m NGF
Front nu Carreau résiduel (partie 5 m Cône d’éboulis ou de inférieure de la zone matériaux stériles créé d’exploitation 1005 m NGF jusqu’à 1/3 de la hauteur remblayée jusqu’à la du front (voir détail E) cote 995 m NGF)
5 m Cône d’éboulis établi sur la totalité de la hauteur du gradin résiduel (voir détail F)
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 100 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Détail D –
Cône d’éboulis créé jusqu’à mi-hauteur du gradin
Cône d’éboulis de matériaux de stériles disposé à mi -hauteur
10 m
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 101 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Planche G –
Illustration des conditions pratiques d’aménagement des zones humides dans l’emprise du carreau résiduel remblayé
Carreau (550remblayé m NGF) jusqu’à la cote 995 m NGF
0,20 m
Substratum minéral
1) Terrassement préalable : création d’une dépression n’excédant pas 0,20 mètres.
Carr eau remblayé jusqu’à la cote 995 m NGF
Couche d’argile compactée à l’optimum proctor (1 à 4 cm)
Substratum minéral
2) Création d’une imperméabilisation (argile compactée)
Blocs disposés Carreau remblayé jusqu’à la cote 995 m NGF Végétation spontanée en amas
Tranche d’eau inférieure à 0,15 m
Substratum minéral
3) Aménagements définitifs
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 102 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
Planche H –
Illustration des conditions pratiques d’aménagement de la zone humide au niveau de l’ancien bassin de décantation Sud-Ouest
1) Etat actuel
Fines argileuses
1,50 m
Restitution d’une surface 2) Remblaiement partiel du bassin irrégulière Remblai pulvérulent
1,50 m
3) Aménagement final
Hauteur marnage Végétation aquatique inférieure à 30 cm Blocs de taille hétérogène
1,50 m
Pièce 0 : Résumé non technique
C:\Users\Public\Travail\STEPHANIE\IMERYS-Axat-11.38.C11\DA\Pièce0.doc - 103 - Alliance Maître d’ouvrage : Société Imérys Minéraux France Environnement Conseil
0.2. RAISONS DU PROJET
La demande d’autorisation formulée par la société Imérys Minéraux France repose sur plusieurs raisons qui peuvent être hiérarchisées de la manière suivante.
0.2.1. Raisons liées à l’intérêt général, aux applications et débouchés industriels
Rattachée à la branche opérationnelle « Minéraux de performance et filtration », du groupe IMERYS, l’usine de Saint-Martin-Lys produit des charges minérales obtenues par broyage de dolomie cristalline .
Ces charges minérales présentent de hautes qualités de finesse et de blancheur et sont essentiellement utilisées dans les secteurs de la chimie, du bâtiment et de la céramique .
Les applications sont nombreuses :
. joints . adhésifs . peintures . revêtements et matériaux de construction . polymères et films . substrats catalytiques . caoutchouc . peinture . céramiques . papier . hygiène
L’un des principaux opérateurs du secteur de la chimie fine en France s’approvisionne exclusivement auprès de l’usine de Saint-Martins-Lys en raison des qualités intrinsèques exceptionnelles des produits finis.
Par ailleurs, les débouchés commerciaux de cette activité intéressent non seulement le marché français, mais également le marché européen .
Une démarche prospective menée au cours des dernières années a par ailleurs permis d’identifier de nouvelles opportunités commerciales de premier plan susceptibles de se concrétiser à court ou moyen terme .
0.2.2. Raisons liées à la qualité du gisement « des Soutoulets »
L’identification du gisement « Les Soutoulets » résulte d’un long et minutieux travail d’investigations .
La société Imérys Minéraux France a procédé à l’analyse comparative de plusieurs sites potentiels d’exploitation dont une possibilité d’extension de l’actuelle carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette en 2008, côté rive gauche, ainsi que la reprise d’exploitation d’anciennes carrières de dolomie actuellement abandonnées et situées sur le site de Nentilla en 2010 . Pièce 0 : Résumé non technique
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Cette analyse préalable a permis de démontrer que seul le gisement « Les Soutoulets » disposait de caractéristiques susceptibles de garantir un approvisionnement pérenne de l’usine de Saint-Martin-Lys, en matières premières de qualité , dans des conditions économiquement viables.
Le gisement concerné par le projet correspond à des dolomies rattachées au Callovo-oxfordien, présentant une puissance de 40 mètres environ .
Le gisement se trouve encadré par des schistes du Lias supérieur, ainsi que par des calcaires cristallins appartenant au complexe marmoréen Kimméridgien-Portlandien.
Le gisement « des Soutoulets » a fait l’objet d’une caractérisation géologique et chimique exhaustive , qui a permis de faire la démonstration de sa qualité et du caractère viable d’une exploitation.
Les résultats obtenus mettent notamment en évidence les points suivants :
- Homogénéité et continuité de la qualité/blancheur sur de fortes épaisseurs de dolomies ; - Puissance minimum démontrée du gisement : 40 mètres (puissance potentielle probable, de l’ordre de 50 mètres) ; - Dans la partie centrale, 2 zones peuvent être identifiées : • Une zone basse (Ouest et Centre du gisement) présentant un indice de confiance fiable, avec pas ou peu de découverture apparente et des dolomies entièrement homogènes et blanches ; • Une zone haute (Nord et Est) qui se caractérise par la présence d’un niveau supérieur de dolomies plus hétérogènes, avec des produits stériles ou potentiellement convenable pour des mélanges , selon les secteurs. Au droit de cette zone haute, les dolomies retrouvent cependant graduellement leur homogénéité avec la profondeur .
En synthèse, le gisement identifié au lieu-dit « Les Soutoulets » correspond à une dolomie cristalline , d’une grande pureté, qui se caractérise par son homogénéité chimique et un indice de blancheur exceptionnel , permettant de garantir un approvisionnement pérenne des différents opérateurs de premier plan, intervenant dans le secteur de la chimie fine.
Les éléments de connaissance disponibles permettent d’envisager idéalement un démarrage de l’exploitation dans la zone inférieure du gisement (secteur ouest et central), qui se caractérise par des dolomies présentant un excellent indice de blancheur et une grande homogénéité .
Dans un second temps, le niveau supérieur du gisement pourra faire l’objet d’une exploitation sachant qu’en profondeur, sa qualité s’améliore pour devenir similaire à celle qui caractérise la zone inférieure .
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0.2.3. Raisons liées à la nécessité de disposer sous un délai rapide d’une source d’approvisionnement en dolomie permettant de garantir la pérennité de l’usine de Saint-Martin-Lys
L’usine de Saint-Martin-Lys est actuellement tributaire de la carrière de Saint-Colombe- sur-Guette pour son alimentation en matière première .
Cette exploitation est autorisée par l’arrêté préfectoral n° 2010-11-1586 du 9 novembre 2010, jusqu’à la date du 12 décembre 2021 inclus (voir annexe 6.2.1 ).
Toutefois, les derniers travaux de caractérisation du gisement ont permis de démontrer que les réserves réellement exploitables ne permettaient pas d’envisager une poursuite de l’exploitation au-delà de la fin du premier trimestre de l’année 2015.
0.2.4. Nécessité d’assurer la pérennité de l’usine de Saint-Martin-Lys et des emplois liés à l’activité
Le fonctionnement de l’usine de Saint-Martin-Lys nécessite 13 emplois directs permanents et non délocalisables :
- un directeur technique - une secrétaire administrative - un chef de fabrication - six opérateurs de fabrication - un mécanicien - un laborantin - une secrétaire logistique - un électricien
L’exploitation de l’actuelle carrière de Sainte-Colombe-sur-Guette représente 4 emplois directs permanents et non délocalisables :
- un chef de carrière - deux chauffeurs d’engins (pelle mécanique, chargeur et dumper) - un foreur-mineur
Les salariés employés sur les deux sites résident à Saint-Martin-Lys, Axat, Belvianes, Lapradelle-Puilaurens, St Ferréol, Ginoles ou Esperaza.
Par ailleurs, l’activité de l’usine de fabrication génère également au moins 6 emplois indirects permanents et non délocalisables . Différents corps de métiers sont effectivement amenés à intervenir régulièrement dans le cadre de l’activité du site :
- mécaniciens - électricien - chaudronniers - contrôleurs techniques - géomètres - laboratoires d’analyses - livraison d’explosifs pour les tirs de mines
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0.2.5. Un projet susceptible de garantir le maintien d’une source durable de recettes fiscales pour les collectivités locales
Le projet d’exploitation constituera une source de recettes fiscales non négligeable pour la commune de Salvezines et la communauté de communes du Pays du Canton d’Axat .
En définitive, sur l’ensemble de la durée prévisionnelle d’activité, soit 25 ans , la ressource financière globale susceptible de revenir à la commune de Salvezines, à la commune de Sainte-Colombe-sur-Guette, ainsi qu’à la communauté de communes d’Axat , sur la base de la fiscalité applicable en 2012, représenterait un montant global de l’ordre de 1 million d’euros .
0.2.6. Raisons liées à la compatibilité du projet avec le schéma départemental des carrières de l’Aude
Le schéma départemental révisé des carrières de l’Aude a été approuvé par l’arrêté préfectoral n° 2000-3144 du 19 septembre 2000.
S’agissant des minéraux industriels susceptibles de faire l’objet d’une valorisation dans le département de l’Aude, le schéma des carrières fait explicitement référence à la dolomie .
Il précise notamment que les dolomies sont utilisées en tant que charge minérale dans de nombreuses aplications, c’est-à-dire peintures et enduits, élastomères, papiers et revêtements de sol. Dans le département de l’Aude, ces dolomies sont exploitées par la Société AGS-BMP dans les carrières de Ste-Colombe-sur-Guette avec transformation des produits à St-Martin-Lys, près d’Axat.
Il s’agit de dolomie du Jurassique, plus précisément de l’Oxfordient. Ces formations ont une structure grossière, mais s’avèrent bien cristallisée.
Le matériau extrait demande des caractéristiques particulières notamment quant à la pureté chimique la plus élevée possible, l’absence de certains éléments tels que cuivre et manganèse, une blancheur très élevée et encore des granulométries précises.
Les gisements de dolomie, à blancheur exceptionnelle, s’observent essentiellement dans la zone métamorphique du front nord pyrénéen (carrières actuelles de Ste-Colombe-sur- Guette), ou dans la zone primaire axiale et plus particulièrement dans le Dénovien.
Les autorisations d’exploitation de carrière doivent être compatibles avec les orientations et objectifs définis par le Schéma Départemental des Carrières. Ce dernier devant être lui-même en cohérence avec les autres instruments planificateurs élaborés par les pouvoirs publics, notamment le SDAGE et le SAGE.
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Les orientations majeures du schéma départemental consistent à :
favoriser une utilisation rationnelle et économe des matériaux ; limiter les distances de transport pour les granulats ; respecter les contraintes environnementales ; réduire l’impact des exploitations sur l’environnement et le paysage ; favoriser un réaménagement adapté des sites pendant et après leur travaux d’extraction ; chercher à réhabiliter les sites avec leur insertion optimale dans le contexte local.
Le projet d’exploitation présenté concerne la mise en valeur d’un gisement de roches massives , ce qui garantir de facto son adéquation avec les prescriptions du schéma départemental ces carrières.
Du point de vue de ses orientations générales, le projet de schéma interdit explicitement toute nouvelle extraction dans le lit mineur des cours d’eau et en accord avec les orientations du SDAGE, il retient le principe d’un transfert progressif des extractions de matières minérales vers les hautes terrasses alluviales et les roches massives .
Le projet d’ouverture d’une carrière de dolomie, au lieu-dit « Les Soutoulets » apparaît compatible avec les orientations et les règles fixées par le projet de schéma départemental des carrières :
. dans le cadre de l’élaboration du schéma départemental des carrières, l’industrie de fabrication de produits de charges minérales à partir de dolomie fait l’objet d’un référencement explicite ;
. le projet d’ouverture se situe en dehors de l’emprise de toute ressource aquifère alluviale et vise l’exploitation d’un gisement en roches massives ;
. le projet respecte l’intégrité du lit mineur et du lit majeur des cours d’eau proches ;
. le projet ne porte atteinte, ni à la protection des ressources aquifères ni à leur potentiel d’utilisation ;
. l’exploitation a été conçue et organisée pour optimiser au mieux la ressource, tout en limitant l’impact vis à vis des populations et de l’environnement ;
. l’exploitation envisagée préservera les paysages environnants ;
. la remise en état, réalisée au fur et à mesure, visera à restituer un espace à vocation naturelle et écologique, sans créer de mitage ni restituer un site dont la gestion resterait aléatoire.
La compatibilité détaillée du projet d’ouverture de carrière avec le schéma départemental des carrières de l’Aude se trouve présentée en annexe 6.2.15 .
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0.2.7. Compatibilité du projet avec le SDAGE Rhône-Méditerranée
Le SDAGE Rhône-Méditerranée révisé a été approuvé par un arrêté du préfet coordonnateur de bassin, le 20 novembre 2009, sachant que les règles définies par ce nouveau document sont pleinement applicables dès le 1 er janvier 2010 .
Le projet d’exploitation présenté apparaît en conformité avec le schéma départemental d’aménagement et de Gestion des eaux (SDAGE) du secteur Loire-Bretagne.
L’exploitation de la future carrière « des Soutoulets » se déroulera exclusivement à sec , sans véritable communication avec le réseau hydrographique local. Toute altération de la qualité des eaux superficielles par entraînement de matières en suspension est donc à exclure.
L’exploitation n’aura aucune incidence sur les ressources en eaux souterraines, pas plus que sur les captages d’alimentation en eau potable du secteur d’étude.
La remise en état du site intègre la création de nouvelles zones humides au droit du futur carreau d’exploitation.
La compatibilité détaillée du projet avec le SDAGE Rhône-Méditerranée se trouve exposée en annexe 6.2.13.
0.2.8. Raisons liées à la maîtrise des contraintes environnementales
La zone d’implantation du projet est issue d’une réflexion aboutie permettant à la fois de concilier les besoins en dolomie de la société Imérys Minéraux France , tout en limitant au maximum les impacts environnementaux .
La future exploitation sera ainsi directement accessible, sans qu’il ne soit nécessaire de créer de nouvelles infrastructures de transport.
Par ailleurs, il est démontré que le projet d’exploitation n’est pas susceptible de présenter une incidence particulière sur la zone de protection spéciale référencée FR 9112009 et dénommée « Pays de Sault ».
0.2.9. Raisons liées à la compatibilité du projet avec les documents d’urbanisme de la commune de Salvezines
La commune de Salvezines sur laquelle est envisagée l’implantation de la carrière se trouve dépourvue de documents d’urbanisme.
En conséquence, seul s’applique le règlement national d’urbanisme (RNU). Ce dernier ne présente aucun aspect rédhibitoire vis-à-vis du projet présenté.
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Le règlement national d’urbanisme (RNU) constitue un ensemble de règles générales applicables sur la totalité du territoire français. Ces règles sont essentiellement destinées à encadrer les constructions et aménagements dans les secteurs déjà boisés.
L’article L. 111-1-2 du code de l’Urbanisme indique qu’en l’absence de plan local d’urbanisme ou de carte communale opposable aux tiers, ou de tout document d’urbanisme en tenant lieu, les constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole, à des équipements collectifs dès lors qu’elles ne sont pas incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière sur le terrain sur lequel elles sont implantées, à la réalisation d’aires d’accueil ou de terrains de passage des gens du voyage, à la mise en valeur des ressources naturelles et à la réalisation d’opérations d’intérêt général, sont autorisées en dehors des secteurs actuellement urbanisés de la commune .
Au regard de ces éléments, le projet d’exploitation qui se trouve localisé en dehors de toute zone urbanisée, apparaît donc en cohérence avec le Règlement National d’Urbanisme.
Par ailleurs, il n’existe actuellement aucune procédure en cours visant à doter la commune de Salvezines d’une carte communale ou d’un PLU.
0.2.10. Un projet compatible avec les orientations fixées par les différents documents planificateurs
Le projet d’exploitation apparaît en adéquation avec les orientations retenues par les différents documents ou projets de document planificateurs :
. les Aires de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AMVAP) . schéma départemental des carrières de l’Aude . le SDAGE Rhône-Méditerranée . le SAGE « Aude » . le contrat d’entretien et de restauration de l’Aude . le plan départemental des itinéraires de promenades et de randonnées (PDIR) . le DOCOB de la zone de protection spéciale référencée FR 9112009 et dénommée « Pays de Sault » . le projet de schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (S.R.C.A.E) . le projet de Schéma Régional de Cohérence Ecologique (S.R.C.E) actuellement en cours d’élaboration.
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0.3. AUTEURS DE L ’ETUDE
Les participants à cette étude sont les suivants:
Pour la société Imérys Minéraux France :
Monsieur Patrick BUNOT, Directeur de l’usine de fabrication de Saint-Martin-Lys ;
Monsieur Jean-Louis LABADIE , chef de carrière ;
Monsieur Gautier AILLOUD , géologue ;
Monsieur Jean-Michel NEGRONI , géologue.
Pour la société Alliance Environnement Conseil (A.E.C ) :
Monsieur Julien VANTARD , Ingénieur consultant ;
Monsieur Jean-Christophe SOURIMANT , Ingénieur consultant ;
Madame Audrey DELABRE , Ingénieur consultant ;
Madame Stéphanie SENTENAC , Assistante.
Intervenants externes
RAISON SOCIALE DOMAINE DE COMPETENCE COORDONNEES 5, avenue du Grand Chêne SARL GEOPIC Cabinet de géomètres et cartographes 34270 Saint-Mathieu-de-Tréviers Tél. : 04.67.55.27.78 1 place de la gare 11140 AXAT HYDROGEOSPHERE Expertise acoustique Tél. : 04.68.20.55.59/Fax : 04.68.20.55.63 www.hydrogeosphere.com Château Saint-Étienne Ecologues CPIE 15000 Aurillac (ornithologie) Tél. : 04.71.48.49.09 Institut des Herbiers 3 boulevard Lafayette Ecologues Universitaires de Clermont- 63000 Clermont-Ferrand (botanique) Ferrand Tél. : 04.73.40.62.36 57 rue de Gergovie Société d’Histoire Naturelle Ecologues 63170 Aubière Alcide d’Orbigny (entomofaune, reptiles et amphibiens) Tél. : 09.54.69.57.69 . Expert herpétologue résidant à Lapradelle-Puilaurens . Membre de la société française FEDERATION AUDE CLAIRE Monsieur Daniel GUERINEAU d’Herpétologie 32 rue des Augustins . Co-auteur de l’Atlas des reptiles du 11300 LIMOUX Languedoc-Roussillon . Trésorier de la Fédération Aude Claire
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