La Municipalité souhaite la Bienvenue à Magazine Changement d’adresse Shade Méricourt NotreOctobre Ville 2013 Coiffure Mixte Directeur de la publication : Bernard BAUDE, Maire a déménagé Rédaction-Photos et Conception graphique : Service Communication Séverine vous accueille désormais dans la galerie Retrouvez le Magazine «Méricourt Notre Ville» sur le site Internet de la Ville de Méricourt marchande d'Intermarché www.mairie-mericourt.fr Avenue de Flöha 62680 Méricourt - Tél. 03 21 40 35 68 Du mardi au samedi de 9h00 à 19h00 avec ou sans rendez-vous Au sommaire sommaire

PIZZ’AMIS Pizzas fraîches, à emporter à partir de 6,90 € Pauline et Jean-Claude vous accueillent Place Jean Jaurès - 62680 Méricourt Tél. 06 25 70 22 76 Le mercredi de 17h30 à 21h30

P4/5 : Avec nos Elus «Les racines de la démocratie, c’est la commune» P6/7 : Citoyenneté «Entretien rencontre avec notre nouveau Commissaire de Police : «La sécurité est d’abord une affaire D-A Coiffure Mixte de bon sens» à domicile P8/9 : Social «Du RSA Jeune à la Garantie Jeune» «Bientôt une Halte Répit à Méricourt» Annabelle Dubois P10/12 : Sport «Hockey : sport et respect font bon ménage Diplômée visagiste «Cross au collège : sport et solidarité dans un même élan» «Au Tél. 06 32 23 30 31 Football Club Méricourt : de nouveaux dirigeants et des projets» P13 : Environnement «Comme un arbre dans la ville» P14/15 : Vie associative « A l’aube de sa renaissance, la Cité des Cheminots a fêté ses 90 ans» «40 ans pour La Belle Epoque et les Cœurs Joyeux» P16 : Seniors «Une semaine bleue haute en couleur pour le plus grand bonheur des Seniors» P17/20 : Dossier ÉLECTIONS «Jobs d’été, une nécessité très constructive» Inscriptions sur les Listes Electorales P21 : Education «La Bourse D’Etudes Communale» P22/25 : Enfance, Jeunesse, Education populaire Ils ont encore mis leur grain de SÉL et comptent bien continuer» «Chocolat, la joie de vivre et l’amitié» POUR VOTER EN 2014, «Powitanie à tous» ‘Expo Photographique de Samuel lemore» PENSEZ A VOUS INSCRIRE P26/27 : Démocratie participative «Faîtes-en vos égaux si vous voulez qu’ils le deviennent» P28/30 : Culture «Le Mois du Film Documentaire fait une escale à La Gare» AVANT LE 31 DECEMBRE 2013. «40 jours après ma mort, le deuxième roman de Samira El Ayachi» «Plutôt ré- jouissante la rentrée littéraire cette année, franchement réjouissante même» P31/33 : Travaux «Vers la dernière phase des rénovations des cités minières» 1. Si vous avez changé de domicile (changement de com- P34 : Tribune libre mune), il s'agit de vous rendre au Service ELECTIONS P35 : Vie des quartiers «Concours éco-citoyen, le travail collectif valorisé sur les initiatives ci- toyennes» pour procéder à votre inscription muni d'une pièce d'identité (carte d'identité, passeport...) et d'un docu- ment justifiant de votre domicile (facture d'électricité, LA MAIRIE À VOTRE SERVICE de téléphone fixe, avis d'imposition, quittance de l MAIRIE DE MÉRICOURT Place Jean Jaurès B.P. 9 62680 MERICOURT loyer...) Tél. 03 21 69 92 92 – Fax. 03 21 40 08 96 http : // www.mairie-mericourt.fr - E-mail : [email protected] 2. Si vous avez changé d'adresse à l’intérieur de Méri- Ouverture au public : Du Lundi au Vendredi de 9H00 à 12H00 et de 13H30 court, vous pouvez également effectuer votre change- à 18H00 (Ouverture tous les mardis jusque 19H00) ment d'adresse auprès du Service Elections. l Un problème à signaler ? Une suggestion à faire ? Une question à poser ? 3. Les jeunes qui viennent d'avoir 18 ans ou qui auront LE NUMERO VERT DE LA MAIRIE EST À VOTRE ECOUTE 18 ans jusqu'à la veille du prochain scrutin (Elections Municipales Scrutin du 23 Mars 2014) sont inscrits d'of- fice par la Mairie sur demande de l'INSEE.

2 L’avenir de nos enfants n’est pas un coût financier ! a réforme des rythmes scolaires fait mune rurale de l'Essonne, appellent «à la couler beaucoup d'encre, sans que désobéissance civile» et n'appliqueront les inquiétudes ne soient levées. En pas la réforme en 2014. ,L un écolier sur quatre seulement vit Nos enfants méritent mieux. Pour cette rai- cette réforme depuis cette dernière ren- son, et après les vacances scolaires de la trée. Dans la plupart des communes qui Toussaint, je propose une large consulta- ont appliqué la réforme en l'état, des pro- tion des parents d'élèves Méricourtois, des blèmes ahurissants sont apparus, tels ces enseignants, et de tous ceux qui veulent enfants de maternelles réveillés de leur participer au débat sur l'avenir de notre sieste afin de «profiter» de leurs nouveaux école de la République. rythmes ! Pour ma part, il me semble évident que cet Mis devant le fait accompli, la plupart des avenir ne peut pas se construire avec une maires affirment que le coût ne peut être multitudes d'écoles municipales, aux supporté par leur commune. Certains d'en- moyens financiers différents, mais au sein tre eux, comme le maire de cette com- d'une école nationale, assurant l'égalité sur l'ensemble du territoire. Parlons-en en- semble...

Bernard BAUDE Maire de Méricourt

3 en bref... Avec nos nos Elus... Elus... «Les racines de la c’est la Attention, danger ! Les projets de grandes métropoles se Méricourt ne mérite pas de sortir de multiplient partout en France. la Politique de la Ville ! Méricourt n'échappe pas à ce Derrière les termes de Contrat Urbain de Cohésion So- coup de couteau dans le dos de la ciale (CUCS) se cache, en fait, du concret pour Méricourt. démocratie et de la proximité Dans le cadre, en effet, d'une politique en faveur des avec un projet de pôle quartiers en difficulté, dite Politique de la Ville (notre quartier du Maroc est concerné), le CUCS permet de pen- métropolitain s'étendant du ser et concevoir des projets forts comme l'accompagne- Douaisis au Bruaysis. ment à la scolarité, les stages multi-sports, des projets culturels, sociaux, éducatifs... Or, cette politique va être réformée en 2014 avec une nouvelle pas très rassurante : sur les 2 500 quartiers ac- tuellement retenus au niveau national, seuls 1 000 res- teront dans le dispositif et continueront d'obtenir des subventions. Le paradoxe pour Méricourt réside dans le fait que les Élus ont largement travaillé à une mixité so- ciale dans l'ensemble de nos quartiers, rendant ainsi les difficultés plus diffuses sur l'ensemble de notre Ville. L’État, quant à lui, veut réserver les moyens sur les terri- toires ayant une concentration «géographique» de po- pulation en difficulté. Aurait-il donc fallu entretenir des zones à grandes difficultés, promouvoir des grands en- sembles, pour espérer bénéficier de ces crédits ? Lors de la dernière rencontre du Groupe Local du CUCS (le 20 Septembre dernier), Méricourt a défendu la pour- suite de son inscription parmi les quartiers prioritaires. Pourquoi ? Tout simplement pour pouvoir continuer à mener à bien des projets en faveur des Méricourtois. 'est un des plus puissants hé- ritages de la Révolution fran- çaise de 1789. Créée dès 1790,C la commune demeure le lieu privilégié de l'échange direct entre le citoyen et ses élus, l'exemple même de la proximité et des rap-

Bienvenue à Frédéric TERMINE ! Jacques DUCHEMIN, le Directeur des Services Tech- niques, vient de brillamment terminer sa carrière profes- sionnelle. Nous lui souhaitons donc une agréable retraite et nous souhaitons la bienvenue à Frédéric TERMINE qui dirige désormais les Services Techniques de la Ville de Méricourt

4 en bref... démocratie, commune»

Un Bureau municipal itinérant... Le Bureau municipal (réunion de travail des Adjoints au Maire) se retrouve tous les 15 jours, en général à la Mai- rie. Le 7 octobre dernier, les élus concernés ont opté pour une formule moins «statique», et se sont retrouvés sur divers chantiers méricourtois du moment. Ainsi, et après avoir constaté l'avancée des travaux dans la future salle associative, rue Jules Mousseron, le Bureau municipal s'est déplacé jusqu'aux locaux de la cyberbase bientôt en fonctionnement dans le prolongement de l'école Mer- moz. Pour finir, les dossiers du jour ont été examinés dans une salle du Foyer Henri Hotte.

ports à taille humaine. bitants !). À cette échelle, la démo- Or, il se trouve qu'un nouveau projet cratie s'éloigne des lieux de déci- institutionnel est en débat dans sion, et le citoyen voulant notre pays. La volonté est de créer s'exprimer ne pèsera plus grand de nouvelles structures appelées chose. «grandes métropoles». Ces struc- D'autre part, et alors que les aides tures, regroupant plusieurs cen- de l'État aux communes diminuent, taines de milliers d'habitants, notre collectivité aura encore moins disposeraient d'importants pouvoirs de financements, eux-mêmes dilués comme le logement, l'aménage- sur une plus grande échelle. ment du territoire, l'urbanisme... Alors que la démocratie participa- D'où les interrogations des Élus tive montre, à Méricourt, tout l'in- Médaillés chez Renault Communistes et Républicains au térêt républicain de la mise en Il s’agit de MM. Jean-Pierre Bridelance, Mohamed Lasfer, Conseil Municipal de Méricourt : qui commun et de la réflexion collec- Didier Cointre. Ces trois Méricourtois ont reçu la Médaille décidera, à notre place, des aména- tive, Bernard BAUDE, Maire de Mé- du Travail (Promotion du 06 Juillet 2013) en présence de gements pour notre Ville ? ricourt, tient à préciser que ce Sylvain Sergent, Conseiller Municipal, lui-même salarié Déjà dans les cartons, un projet de projet de pôle métropolitain amène de Renault Douai, Marc Lecubin, Maire Adjoint et de Ro- super-métropole pour notre terri- à terme «la suppression des com- sanna Di Pasquale, Conseillère Municipale. toire comprendrait les secteurs de munes ou à les vider de toute subs- Lens-Liévin, plus celui d'Hénin-Car- tance, et ainsi à éloigner toujours vin, de la communauté urbaine plus les citoyens des centres déci- d' et de celles de Béthune- sionnels. Les racines de la démocra- Bruay et de Douai (soit 900 000 ha- tie, c'est la commune».

5 Citoyenneté Entretien rencontre avec notre nouveau Commissaire de Police «La sécurité est d’abord une affaire de bon sens» Jean-Baptiste FRAY vient d'être nommé à la tête du commissariat d'Avion. Sa mission de protection des biens et des personnes se par- tage entre les villes de Rouvroy, Drocourt, Avion et... Méricourt. Nous sommes alllés à sa rencontre pour connaître les perspectives et le projet de l'homme qui dirigera près de 90 fonctionnaires dans le plus récent commissariat du Pas-de-...

Quelles sont les particularités de notre circonscription ?

J-B. Fray. «Tout d'abord, les quatre villes de la circonscription comptent 42 000 habitants. La particularité la plus visible réside dans le fait que ces habi- tants se partagent entre des zones ur- baines pour l'essentiel, mais aussi des zones périurbaines puisque touchant l'Artois. C'est, peut-être, pour cette rai- son que nous constatons peu de cas de vols à mains armées mais, en revanche, des cas de cambriolage en hausse. J'y reviendrai. Autre particularité, les problèmes liés à

la situation sociale se font ressentir ici de manière forte, ce qui n'est pas sans conséquence sur les incivilités. Enfin, les habitants ont su conserver un «esprit de village» et nous sentons bien qu'il encore possible de faire respecter l'or- dre républicain. Mais attention toute- fois à l'excès de confiance qui peut amener à faire rentrer chez soi des gens aux intentions malhonnêtes !»

6 Vous parlez de cambriolages en hausse...

J-B. F. «Nous allons mener une cam- pagne de sensibilisation au plus près des populations. La sécurité est d'abord une affaire de bon sens. Et pas seule- Vous êtes un acteur, avec les Ser- ment pour ce qui concerne les cambrio- vices de la mairie et les élus, avec Dépôt de plainte lages au domicile. La mission de la les bailleurs sociaux, de la Cellule et main courante police comporte un volet «répression» de veille-sécurité. Comment abor- ET un volet «prévention». C'est pour- dez-vous ce partenariat ? Le commissaire souhaite apporter les précisions quoi je veux rappeler de simples suivantes concernant le dépôt de plainte et la conseils de prudence, comme fermer sa main courante. Et de dire d'emblée que la main J-B. F. «En vous disant d'abord qu'il est courante n'a pas moins d'importance que le maison, portes et fenêtres, même le indispensable ! Ma mission première dépôt de plainte. Ce dernier concerne des faits temps d'une petite sieste, mais aussi sa est de faire respecter la loi. Mais le rè- qui réclament obligatoirement une réponse pé- voiture, avec rien de visible de l'exté- glement des problèmes, notamment nale. Ce qui n'est pas le cas pour un certain nom- rieur, et même pour l'achat d'une ba- ceux liés aux incivilités, peuvent se ré- bre de faits. guette de pain. Je dois également soudre par la concertation. Par exem- Un maître mot : «Faire confiance aux agents !». Ils attirer l'attention, notamment des per- ple, faire arrêter des troubles du savent ce qui relève du dépôt et ce qui relève de sonnes âgées, sur les escroqueries : un voisinage passe par des informations la main courante. On sera d'autant plus rassuré en sachant que les mains courantes sont super- faux artisan, par exemple, qui vous de- passées entre le bailleur, le Maire et nos mande de régler immédiatement des visées par la hiérarchie qui pourra, le cas échéant, Services. C'est une bonne manière de demander qu’une plainte soit prise en complé- travaux dont vous n'avez pas besoin. raisonner, ensemble, pour la tranquil- ment de la main courante. Téléphonez immédiatement à un lité publique sur le long terme. proche ! Enfin, nous voyons aussi une Dans cet esprit, je voudrais rappeler augmentation des escroqueries par In- que nous sommes entièrement au ser- ternet. Dans le cas de la vente en ligne vice des 99 % des habitants gênés par qui se développe, n'envoyez pas votre le 1 % de fauteurs de trouble. Nous marchandise vendue à un tiers sans avons un accueil du public 24 heures avoir réellement encaissé son chèque. sur 24 et il ne faut pas hésiter à télé- Le «bon sens» encore : ne rien laisser phoner directement au 17 Police se- sans surveillance, son portefeuille, son cours.» sac à main...»

7 Social Du RSA Jeune à la Garantie Jeune Mode d'emploi de ces revenus de solidarité

RSA Jeune : Le principe Depuis le 1er septembre 2010, le RSA est étendu au moins de 25 ans. Il a pour objectif d'aider les jeunes ayant eu une activité professionnelle et qui, malheureusement l'ont perdue. Les conditions d'éligibilité sont les mêmes que le RSA généralisé hormis les conditions d'activité. Le RSA Jeune s'adresse aux jeunes de 18 à 24 ans de nationalité française, ayant exercé une activité professionnelle pen- dant au moins 2 ans à temps plein au cours des 3 dernières années précédent la demande. N'hésitez pas à contacter le CCAS sur ce dispositif au 03 21 69 26 40. L'équipe du CCAS est en capacité d'ef- fectuer une estimation de vos droits, à l'aide d'un simulateur de calcul et peut vous accompagner dans vos dé- l'augmentation de la pauvreté en cause tion de grande précarité et d'isolement. marches. les bas niveaux de revenus, la précarité 10 départements sont concernées en Cependant, Le RSA Jeune est un dispo- de l'emploi, le chômage, la crise écono- 2013. sitif drastique et peu de jeunes y ont mique... Pour le Pas de Calais, l'expérimentation accès. Une partie des jeunes adultes qui ne commencera début 2014. Le critère de l'activité professionnelle disposent pas de soutien familial se Une commission départementale est si exigeant que moins de 10 000 trouvent en grande difficulté car écartés constituée à cet effet, aura pour rôle jeunes bénéficient de cette allocation. des minima sociaux. d'analyser les demandes et sélectionner Et pourtant, le taux de chômage des C'est ainsi que peut intervenir La Garan- les jeunes bénéficiaires. jeunes était de 24,6% au 2ème trimes- tie Jeune. En contrepartie, le jeune signera un tre 2013 et 120 000 jeunes quittent contrat avec la mission locale s'enga- chaque année le système éducatif sans La Garantie Jeune : le principe geant à un suivi personnalisé intensif qualification. C 'est un dispositif expérimental des- (groupe de travail, formation, accompa- Les jeunes sont les plus touchés par tiné aux jeunes de 18 à 25 ans en situa- gnement personnalisé, entretiens, ex- périences professionnelles...). Une allocation de 434 € leur sera ver- sée. La garantie Jeune vient compléter le RSA Jeune, mais contrairement à lui, elle n'est pas conditionnée à une pé- riode préalable de travail. Le RSA Jeune est identique au RSA clas- sique soit 492,90 € pour une personne seule sans activité, ni ressources. Les bénéficiaires de La Garantie Jeune toucheront 434 € soit l'équivalent du RSA Jeune. Pour toutes informations complémen- taires, se rapprocher de la mission lo- cale en début d'année.

8 Bientôt une Halte Répit à Méricourt Les locaux, situées rue Mousse- Qu'est ce qu'une Halte Répit ? ment de répit pour les familles, soula- ron, sont actuellement en réfec- Une structure souple et humaine ani- ger les aidants en leur offrant du temps tion (adaptation des locaux pour mée par un réseau de bénévoles et des libre, une ou plusieurs fois dans la se- les Personnes à Mobilité Réduite, familles. Un endroit où l'on donne son maine. Changer le regard de la société un peu de peinture, d'isolation...) temps aux autres. sur le Handicap Ce projet travaillé depuis de longs Quelles sont les activités mois, par l'association Vie Parta- A qui s'adresse la Halte Répit proposées ? gées 62 en partenariat avec la de Méricourt ? Aux personnes âgées atteintes de mala- Il s'agit avant tout de travailler avec les municipalité va voir le jour à la mi dies cognitives et leurs familles partenaires du territoire et profiter des décembre. structures et ateliers existants. C 'est aussi la suite des nom- Quels sont les objectifs Aller à la Médiathèque, à la cyberbase, breuses actions menées en direc- de la Halte Répit ? faire du sport, effectuer des ateliers cui- tion des personnes handicapées Offrir un moment de détente dans un sine, travailler les arts plastiques, solli- et des personnes âgées avec les lieu convivial à des personnes âgées at- citer les associations de la ville... associations Famille en Harmonie, teintes de maladies cognitives et vivant Mais aussi accompagner les aidants ANDEPHI, UNICITES et la ville de- à domicile afin de soulager les aidants dans leurs démarches administratives, puis quelques années. qui les accompagnent quotidienne- être à leur écoute, leur permettre de ment. Maintenir une vie sociale pour les s'exprimer, d échanger … personnes porteuses d'un handicap et La Halte Répit sera ouverte 4 après midi leurs familles et rompre l'isolement. par semaine de 13h30 à 17h30 et ponc- Permettre aux personnes handicapées tuellement en fonction des besoins et d'effectuer des activités en dehors de demandes. chez eux et s'ouvrir au monde. Un mo- Ce projet vous intéresse ? Prenez contact avec Pascale HUNET, Présidente de l'association au 06 59 95 93 51 Ou avec Catherine PAGIES, coordina- trice au 06 86 77 30 90 ou par mail : viespartagé[email protected]

SIA HABITAT Permanence Gestion Sociale Pascale Hunet, Sur Rendez vous le 3ème lundi après- présidente midi de chaque mois de 14H à 16H30 et (sauf vacances scolaires et jours fériés) Catherine Pagies, Mme MATUSZAK au 03 21 69 36 14 coordinatrice, Cyberbase, angle des rues des Ecoles de l'association et du Marquenterre Vie partagées 62

9 Sport Hockey : sport et respect font Sur gazon ou en salle, en loisir ou en compé- tition, à Méricourt, le hockey se pratique dans une super ambiance. Sur les terrains, jamais un mot plus haut que l’autre, sport et respect font bon ménage.

avid Van Thorre, président de- puis 2 ans y tient à cette am- biance de détente et loisirs avantD tout. «Les jeunes viennent pour se défouler, s’amuser et jouer. Sur le ter- rain, on est tous des copains» lance t-il. Et le message est bien passé parmi la vingtaine de licenciés que compte le club. Autour de l’entraîneur di- plômé d’état, Didier Raison qui évolue aussi en senior à Arras, les élever la voix et avec beaucoup de sé- vingtaine d'adhérents de moins de 18 jeunes sont rénité» affirme le président. ans. Nous avons beaucoup diminué de- calmes et dé- Méricourt a été l’un des premiers nou- puis 2 ans» constate David Van Thorre tendus. Ils veaux clubs créés par la ligue en 2006. qui reste optimiste. «Chaque année, il écoutent avec Sur les cinq dernières années, elle a mis est vrai que l’on perd la moitié des attention les en place un programme de développe- jeunes qui ne reviennent pas. On ne sait conseils prodi- ment de ce sport encore trop méconnu. pas forcément pourquoi. Alors comme gués par le maî- C’est donc dans les municipalités et les pub, on compte sur le bouche à oreille. tre qui est aussi professeur à l’école de écoles primaires que la ligue est allée à Et ça marche bien». hockey de Ronchin. «C’est un excellent la rencontre de la jeunesse pour faire Pour les plus jeunes, jusque 8 ans, ils or- éducateur, très patient et qui sait ap- connaître le hockey. ganisent des rencontres plateaux avec porter toutes les qualités positives que Depuis près de 7 ans, le club local a les autres clubs, sur des parcours tech- le hockey peut drainer. Il inculque aux connu des hauts et des bas. «Il y a deux niques et quelques petits matchs. «Le jeunes les règles de la discipline, le fair- ans, nous étions près de 40 licenciés et but, c’est de les faire se rencontrer, play, l’entraide et tout cela sans jamais aujourd’hui, nous sommes une bonne qu’ils apprennent, qu’ils se mélangent

Cross au collège : sport et solidarité dans un même élan 640 collégiens avaient rendez-vous pour le cross annuel à l'espace sportif Jules Ladoumègue.

En ce dernier jeudi de septembre, le cross était organisé, en avance sur la date habituelle, dans le cadre des virades de l'espoir» justifie Odile Le- grand, professeur EPS du collège et coordinatrice de l’équipe des six pro- fesseurs« d'éducation physique et sportive à la tête de l’organisation. «Nous avons cherché à donner du sens au cross en l'associant à l'opération de lutte contre la mucoviscidose au cours de laquelle on sensibilise les élèves pendant les cours de sciences et vie de la terre au fonctionnement de la respiration, du souffle» explique Emmanuel Lesage, principal adjoint du collège Henri Wallon. Les collégiens et des élèves de quatre classes de primaires se sont unis dans l’effort et se sont donnés à fond sur les parcours proposés avant d'être récom- pensés par un diplôme de la solidarité. 10 en bref... bon ménage A vos raquettes pour cette rentrée A l’association sportive de Tennis de Table

’ASTT a repris la com- Méricourt 1 et 2 pétition pour cette L nouvelle saison. En championnat, une équipe supplémentaire a été enga- gée. Elles seront donc six au total pour défendre les cou- leurs du club fort, actuelle- ment, d’une cinquantaine de licenciés. L’équipe 1 jouera en Elite, la 2 en Excellence, la 3 en Pro- motion d’Excellence, la 4 en Honneur et la 5 et 6 en Promotion d’Honneur. En coupe B, l’ASTT , championne de France 2011/2012 et vice championne tout en découvrant la compétition». de France 2012/ 2013 a inscrit trois équipes cette année dans cette compé- Pour les autres, on va parler de cham- tition. Une équipe jeune est aussi en- pionnats réguliers qui se jouent à 11 sur Méricourt 5 et 6 gagée en coupe. gazon et pour défaut d’effectifs, aussi à En individuel B, après trois podiums 6 dans le cadre des championnats de obtenus au championnat de France développement «Cela permet aux pe- de Bar-le-Duc par Jean-Claude JOLY tits clubs de pouvoir faire jouer les en- vice-champion vétéran 3, Antoine fants en compétition». Douchy 3e en messieurs et Hugues Douchy 4e en vétéran 2, cette année, Tous les jeunes intéressés sont les bien- les locaux tenteront d'accéder à ces venus le samedi matin, pour les plus championnats qui auront lieu à grands jusque 14 ans, de 9h à 10h30 et Brest dans le Finistère. Le chemin en dessous de 10 ans et les filles de 10h pour y parvenir sera rude. à 12h00. Deux séances d’essai gratuites ASTT Méricourt: Salle Raoul Briquet au Parc Léandre Létoquart. sont possibles, prêt de matériel assuré. Renseignements sur le site : http://asttmericourt.fr/

Hockey Club de Méricourt : Espace sportif Jules La- doumègue. Le bureau : David Van Thorre, président, Gaëlle Au Speed Bad Club Caffray trésorière, Stéphanie Bouchez secrétaire ne nouvelle saison a et Ingrid Degardin secrétaire adjointe. Renseigne- démarré pour le club ments au 06 61 49 01 84 ou par mail ; hockey.me- U de badminton pré- [email protected]. sidé par Michel Pauriche. Après les bons résultats ob- tenus lors des différents championnats régionaux et départementaux, et ceux des jeunes dans les tournois régionaux et nationaux, cette année, ce sont trois équipes qui vont s'engager en championnat dès le 10 novembre. Pour l'heure, tous les licenciés ont re- pris les entraînements avec sérieux car l'ambition du président et de son équipe de dirigeants serait de faire monter l'équipe A en régionale 1 dans les trois années à venir. «Nous en avons les capacités. Tout comme nous comptons dans nos rangs de très bons jeunes qui ne demandent qu'à progresser» précise Michel Pauriche avec optimisme pour son club qui enregistre un effectif de 50 licenciés dont 20 enfants de 8 à 14 ans. Speed Bad Club, salle Michel Bernard, Espace sportif Jules Ladoumègue. Renseignements à Michel Pauriche au 06 79 16 31 79 ou Ludovic Lesur (secré- taire) au 06 08 30 09 46.

11 Sport Au Football Club Méricourt : De nouveaux dirigeants et des projets Après avoir fêté ses 40 ans de belle manière en mai dernier, le Football-Club Méricourt a débuté cette saison 2013/2014 avec à sa tête une nouvelle équipe.

lu à l'unanimité, le nouveau bu- reau (voir encadré) est désormais présidé par Gilles Lefranc, au club depuisE 7 années à suivre ses fils Thomas et Quentin sur les terrains. «Après la démission des anciens dirigeants, je souhaitais voir le club poursuivre sa route. Aujourd'hui, le FC Méricourt compte 110 licenciés dans ses rangs, de débutant à senior». A souligner que dans cet effectif, le club enregistre une vingtaine de féminines. Et si dans son projet pédagogique, les dirigeants espè- rent développer cette catégorie, ils se sont aussi donné pour priorité de conti- nuer et d'améliorer la formation des tif, les responsables ont à cœur de met- les jeunes travailleront sur un thème de jeunes. «Des séances pédagogiques tre en place des stages durant les va- leur choix». entre éducateurs seront programmées cances scolaires. Le premier aura lieu Sur le plan sportif, Gilles Lefranc entend régulièrement. Notre ambition est aussi du lundi 28 au vendredi 31 Octobre bien maintenir toutes les catégories, de créer un esprit de travail et de soli- avec au programme du soutien scolaire l'organisation des tournois en salle ainsi darité entre tous les membres du club et des activités diverses suivis de que ceux en herbe et en particulier,«le afin que celui-ci vive en pleine harmo- séances d'entrainements. «Les jeunes tournoi de la pentecôte qui fut une nie» confirme le président. pourront faire leurs devoirs et bénéfi- grande réussite». Son objectif, c'est Dans le cadre du projet social et éduca- cieront d'aide pour ceux qui le néces- aussi de dynamiser l'équipe senior pour site. En deuxième partie, ils qu'elle devienne une véritable locomo- retrouveront le terrain pour une séance tive pour la jeunesse, lancer une équipe foot» indique Mustapha Taleb, respon- féminine en championnat et poursuivre sable de l'école de foot. Et les dirigeants le travail effectué autour du foot et du envisagent des rappels permanents sur loisir pour les enfants au sein de l'école la discipline incluant respect et tolé- de foot. «La jeunesse, les joueurs, les rance. entraîneurs mais aussi les bénévoles, ce Un second stage pour les vacances de sont eux l'avenir du FC Méricourt». février s'orientera vers la représentation théâtrale (communication, gestuelle, sketches) toujours suivie de séances d'entrainement . «Enfin pour le dernier,

Football-Club Méricourt : Parc Léandre Létoquart, rue Raoul Briquet Renseignements : Gilles Lefranc au 06 05 41 92 15 et Rudy Lenglet au 06 14 52 33 98 Le bureau : Président Gilles Lefranc ; Vice-président Jérôme Hénon ; secrétaire Rudy Lenglet ; secrétaire adjoint Olivier Rougemont ; trésorier Fabien Du- camp ; Trésorier adjoint Anthony Monteiro.

12 EnvironnementEnvironnement

CommeComme unun arbrearbre dansdans lala villeville L'arbre est un précieux ami de Auprès de mon arbre atmosphère. Les arbres abritent aussi l'Homme : il embellit les rues, il Cité du Maroc, 350 arbres ont été plan- de nombreuses espèces animales, comme naturellement les oiseaux, qui améliore les sols, il est capable en tés par les habitants et les enfants du quartier. Il s'agissait de fruitiers, plantés débarrassent nos jardins d'espèces pas été de faire baisser la température non sur les trottoirs mais sur les par- toujours très amicales pour nos petites de 3 degrés dans un rayon de plu- celles des maisons. Le but étant de plates-bandes. sieurs dizaines de mètres autour de créer un lien, tous habitants confondus, lui. Il prévient les accidents de voi- grands et petits. Quoi de mieux que de Certes, les arbres ont des feuilles, et des ture, et on a même constaté que les veiller à la bonne croissance du sujet, et racines. Parfois un peu embarrassantes. quartiers plantés d'arbres connais- de se réunir à l'occasion d'une savou- Il suffit peut-être de penser à leurs in- sent un taux de délinquance plus reuse récolte ? nombrables avantages pour relativiser bas que les autres. Ils sont aussi les Sur le chemin piétonnier dit du Bossu ces inconvénients tout à fait limités. plus vieux êtres vivants de notre en cours d'aménagement entre le rond En attendant, rendez vous à tous pour les prochaines plantations ! terre, car beaucoup d'entre eux point des droits des enfants et le col- lège, une plantation collective de plus sont éternels. Leur horloge biolo- *(du 23 au 29 Novembre 2013) de 300 sujets sera effectuée par les en- gique est remise à zéro à chaque fants en Novembre. hiver. Excusez du peu, le plus vieil Comme un arbre dans la ville arbre du monde a... 43.000 ans ! J'ai grandi loin des futaies Un argument de poids Où mes frères des forêts Vous avez bien lu : 43.000 ans. Au- Ailleurs, comme le long du boulevard Ont fondé une famille tant de raisons qui conduisent la Salvador Allende, un terrain est en Comme un arbre dans la ville ville à planter dans notre ville des cours d'aménagement pour accueillir centaines d'arbres tous les ans. de nouvelles frondaisons. Une centaine Entre béton et bitume d'arbres seront bientôt accueillis sur le Pour pousser je me débats site. C'est que la ville s'associe au plan Mais mes branches volent bas forêt lancé par le conseil régional Nord Si près des autos qui fument Entre béton et bitume Pas-de-Calais et participe au festival de l’Arbre*. «Les arbres participent à la Comme un arbre dans la ville lutte contre le réchauffement clima- J'ai la fumée des usines tique» constate le botaniste Francis Pour prison, et mes racines Hallé. «Savez vous en effet que 60 % du On les recouvre de grilles poids d'un arbre est constitué du car- Comme un arbre dans la vile bone qu'il absorbe pour sa crois- sance ?». C'est autant de moins dans Maxime Le Forestier

13 Vie Associative Associative A l’aube de sa renaissance, La Cité des Cheminots a fêté ses 90 ans Le 30 septembre, la cité des cheminots fêtait ses 90 ans en compagnie des membres de l'association «Bien vivre dans sa cité», des représentants de l'organisme ICF Habitat Nord-Est, des élus, des habitants.

ne exposition retraçait l'his- munautaires permettant aux cheminots toire de cette cité construite en de vivre ensemble. «On ne se conten- 1923 à la jonction des villes tait pas de bâtir des maisons, mais on Ud'Avion, Méricourt et . «Les construisait aussi école, église, terrain constructeurs, à l’époque avaient un ca- de sport, espace consacré à la santé hier des charges extrêmement précis. Il etc. Et une particularité importante que fallait construire à un prix abordable et l’on retrouvait, c’est le jardin. Pour que pas loin du travail, des habitats de les enfants y jouent, mais c’était aussi confort avec un lien social entre chemi- un potager pour nourrir la famille». nots» soulignait Après 90 ans d'existence, la cité a Pierre Breyda, le conservé son architecture d'origine et directeur géné- bénéficiera prochainement d'une réha- ral d'ICF Habitat bilitation (voir ci-contre). Trois ans de Nord-Est, socié- travaux qui vont perturber la vie quoti- taire immobi- dienne des habitants. «Mais sachez lière des qu’on ne laisse pas tomber nos loca- chemins de fer. taires et on sera avec vous dans l’ac- Véritable ville compagnement social». dans la ville, la Avant ces travaux, un atelier mémoire a cité des chemi- permis de recueillir des témoignages, passé intéressant. Les rencontres de cet nots a été sortir des vieilles photos. L’idée princi- atelier mémoire ont donné naissance conçue avec des pale, c’est de partager et de faire au journal, «La gazette de la cité», dis- principes com- connaître aux jeunes générations un tribué aux habitants.

documents dans les archives à Arras, Le centres de loisirs et on a terminé par le top Deux passionnés par Mans, Roubaix etc., et surtout en allant voir pour nous, la découverte des origines de les anciens de la cité. Ce sont eux qui m’ont l'église Saint-Georges à Rouen avant d'être l'histoire de la cité apporté toutes les photos de classes. Dans démontée et remontée dans la cité des che- Ils font vivre le site cdclens.fr, Jean- mes recherches, il est certain que j’ai été minots et rebaptisée Saint Eloi». Claude Bellanger (au micro) et Jean- très têtu, mais j’ai aussi eu beaucoup de Et maintenant ? Marc Gouin (au clavier) ont présenté chance. Comme celle de retrouver un des- «Le travail n’est pas fini, et face au succès une projection photos sur le thème cendant d'Henri Flament, polytechnicien in- d’aujourd’hui, on va poursuivre nos re- des ateliers mémoires retraçant les té- génieur de la SNCF, après 150 à 200 coups cherches. Nous avons encore énormément moignages de ses habitants et le récit de téléphone à travers la France ou les ori- de documents à éplucher avant le cente- de leur vie. gines de l’église Saint-Eloi.». naire de la cité des cheminots». Pour ces 90 ans, qu'avez-vous présenté ? Comment vous est venue l'idée ? «Environ 150 pièces sont exposées, une Jean-Claude Bellanger : « L’idée m’est venue quarantaine de photos de classes et une avec mon copain Jean-Marc qui a récupéré quinzaine de registres des écoles. C’est une les diapositives de Monsieur Roger Blezel véritable mine d’or ces registres journaliers qui était responsable du centre de loisirs. avec les raisons d’absences etc. On rentre Pour les diffuser et en faire profiter tout le vraiment dans l’histoire des familles avec monde, nous avons créé le site «cdclens.fr». ces registres et ces papiers. ICF Habitat Soucieux de conserver le patrimoine de ce nous a donné des plans originaux des mai- qui fut l’une des plus belles cités ouvrières sons et de la cité à différentes époques». de France, je me suis lancé dans l’histoire de Et votre diaporama ? la cité depuis sa création». «La première partie était une présentation Quelle a été votre manière de travailler ? générale de la cité avant sa construction. «J’ai essayé de rechercher un maximum de Ensuite nous avons évoqué la musique, les

14 en bref... En 1973, naissait la première association d'anciens à Méri- court. Louise Sueur et Georges Rucart formèrent le premier bureau du club «La Belle Epoque». Le 13 Octo- bre, Françoise Tourtois, pré- sidente, a retracé brièvement quatre décen- nies de souvenirs pour cet anniversaire. Elle a rendu hommage à tous ceux qui, de près ou de loin, ont œuvré pour l'associa- tion. 40 ans pour «La Belle Epoque» et «Les Cœurs Joyeux» Le club du 3e âge «Les Coeurs Joyeux» a fêté ses 40 années d'existence lors d'un banquet or- ganisé à la salle des fêtes des cheminots le 25 septembre. En- touré des 72 adhérents, le prési- dent, Jacques Chéret, a retracé l'histoire du club, présidé à ses débuts par Alfred Bourdon, et qui a la particularité d'accueillir des retraités issus des villes de Méricourt, Avion et Sallaumines.

Les Virades de l’Espoir ont rapporté 22 581 euros Le 9 octobre, le comité départemental de lutte et de soutien contre la mucoviscidose a remis un chèque de 22 581 euros à l’association «Vain- cre la mucoviscidose». Le résultat de la virade de l’espoir qui a rassemblé de nombreuses personnes solidaires à l'action, lors des activités spor- tives au sein des établissements scolaires, sur le marché aux puces, lors des foulées de l'avenir... De nombreux participants, mais aussi des bénévoles, représentants d’associations et autres partenaires ont été remercié par le président du comité départemental. «Notre volonté, c’est de soutenir la recherche Les habitants informés et de vaincre la mucoviscidose» rappelait L’association «Bien vivre dans sa cité» a convié les locataires Marcel Humez au moment de remettre le du quartier des cheminots à une réunion d’information sur la chèque de 22 581 euros à François Fallouey, réhabilitation de leur cité. 198 logements sont concernés par délégué régional Nord-Pas-de-Calais de l'as- les travaux qui s’étaleront sur trois années. Le président, Mar- sociation nationale. Ce fut l'occasion pour ce cel Verschelde, et son équipe ont réuni les habitants sensibi- dernier de remettre la médaille d’honneur argent de Vaincre la mucoviscidose à Marcel lisés par le projet afin de leur apporter les dernières Humez. «Il a consacré deux tiers de sa vie informations et écouter les interrogations de chacun. La pre- pour les enfants mière phase débutera en mars 2014, suivie d’une seconde atteints de la qui commencerait un an après. Deux maisons témoins (27, mucoviscidose. rue Hector Wacheux et 35, rue Fernand Taverne) seront ré- Ce n’est pas une novées pour le mois de février. fatalité et il faut Pour les gros travaux, des opérations dites à tiroir seront continuer à lutter mises en place pour permettre aux locataires de déménager car j’en suis per- (déménagement pris en charge par ICF Habitat) dans une suadé, un jour, on la battra cette ‘’salo- autre maison durant les travaux. Ils pourront ensuite réinté- perie’’ de maladie». grer leur logement remis à neuf. 25 logements vides sont dis- ponibles pour servir de maisons-tiroir. 15 Seniors Une Semaine Bleue haute en couleur pour le plus grand bonheur des Seniors

uverture de la Semaine Bleue connaître et travailler tous en harmonie née qu’ils sont nombreux à participer par un tour de chant des rési- pour le bien-être des aînés. Puis tout aux activités en direction des aînés dents du Foyer Henri Hotte à la s'est enchaîné dans la semaine : Une comme aux ateliers informatique, le Gare.O sortie dans l'Avesnois à la découverte club mémoire mais aussi les différents Bonne humeur et gaîeté au pro- des produits locaux (bière, les vergers, projets municipaux tel «Maudite soit la gramme. fromage de chèvre...) ainsi que le patri- Guerre». Ils ont même revisité la célèbre Java moine du territoire notamment le mou- Bleue en «La Semaine Bleue», refrain lin de Grand Fayt. repris joyeusement par le public. Le spectacle patoisant de l'association Puis ce fut l'occasion d'ouvrir les portes «Parler et Parlache» avec des fous rires du foyer à l'ensemble de nos parte- assurés, séance cinéma, goûter intergé- naires (médecins, assistants sociaux, nérationnel... aides soignants...) et les familles des ré- Une semaine chargée en activités pour sidents autour d'un repas bien sympa- le plus grand bonheur des séniors ! thique où chacun a pu échanger. Des La semaine Bleue terminée, à Méri- moments chaleureux pour mieux se court, ça continue... Car c'est toute l'an-

16 DossierDossier JobsJobs d’été,d’été, uneune nécessiténécessité trèstrès constructiveconstructive

u'ils ou elles soient lycéens, étu- diants ou à la recherche d'un pre- mier travail, les jeunes (de 16 ans auQ moins) sont nombreux aujourd'hui à profiter des grandes vacances scolaires pour gagner un salaire. Leurs motivations sont très différentes mais, en ces temps de crises financière, économique et «so- ciétale», ils conservent cependant un point commun : relever la tête et penser courageusement à l'avenir. Méricourt notre Ville est parti à leur ren- contre. Nous les avons trouvé en anima- teurs de centre de loisirs, en peintres sur les chantiers municipaux de l'été, dans les entreprises méricourtoises...

17 ennifer n'a pas sa langue dans la cherche un emploi». Même sous ce poche. Cette jeune Méricourtoise beau soleil de juillet, ce n'est pas trop de 20 ans manie le franc parlé dur ? «On a appris plein de choses en commeJ son pinceau : avec énergie. En peinture. Et puis, on est fiers ! Les gens plein cœur du quartier du Maroc, elle du quartier viennent nous voir, nous en- travaille avec une dizaine d'autres courager. Les enfants voient le soir jeunes au renouvellement des pein- notre travail de la journée sur leur ter- tures de l'espace de jeux (combi- rain de jeux. Ils sont très contents... et sports), rue du Marquenterre. «Aidée nous aussi !». par le Service Jeunesse de la ville, j'ai Le discours est le même pour Arnaud, déposé un CV. J'ai eu un entretien et, Taïeb, Kévin ou Loan. Tous parlent avec voilà, je suis dans mon quartier à parti- enthousiasme de « leur » chantier. 15 ciper à le rendre plus beau». Sa motiva- jours de boulot, même à 35 heures, ce tion ? «Un salaire, ça me permettra n'est pas encore assez pour vivre plei- d'améliorer mes vacances. Je viens nement ses désirs de jeunes, mais tous conduire, un stage BAFA... Et comment d'avoir un bac, et maintenant, je re- sont aussi très en phase avec la réalité. ne pas être ému face à cette jeune fille Il y a ceux qui poursuivront à la rentrée qui nous déclare vouloir gagner leurs études un petit pécule en poche. quelques sous pour assurer son véhi- D'autres pensent à un permis de cule et lui ajouter le carburant néces- saire afin de partir sérieusement à la recherche d'un emploi ?

18 Un coup de pouce de la Municipalité On aura bien compris que trouver un apport financier est devenu une néces- sité pour la très grande majorité des jeunes. Quelle que soit son utilisation, cet apport est vécu comme « obliga- toire » pour faire face aux frais d'inscrip- tion à l'université, pour financer ses transports, etc., et alors même que les parents rencontrent souvent des diffi- cultés à financer des études et à répon- dre aux besoins légitimes de leurs enfants. Forte de son expérience passée (notre ville embauche depuis de nombreuses années des jeunes pour les remplace- ments d'été, pour ces centres de loisirs et de vacances...), Méricourt a voulu, cette année, aider encore plus de Là encore, des motivations très diverses jeunes à décrocher un job d'été. Une pour tous ces jeunes, mais une réalité simple, mais efficace, mise en relation crue : cet argent gagné durant ces va- avec les entreprises locales (et elles cances est désormais indispensable sont nombreuses!) ou encore avec les pour poursuivre des études ! sociétés ayant des contrats avec la ville, a permis à une dizaine de Méricourtois Ne nous aveuglons pas cependant ! Ce de décrocher un contrat d'un ou deux «coup de pouce» municipal met en lu- mois. Nouveauté supplémentaire cette mière bien souvent toutes les difficultés année, avec la création des ateliers rencontrées par la jeunesse au sein d'été, en coopération avec une associa- d'une société en crise. Mais met aussi tion (lire l'encadré). en évidence le fait qu'une très forte ma- Enfin, et comme à chaque vacances jorité d'entre ces jeunes a une volonté scolaires, notamment en juillet-août, un magnifique pour travailler à leur ave- nombre important de titulaires du BAFA nir... en tordant le cou ainsi à bien des viennent animer les centres de loisirs. clichés.

Un combi-sports et une équipe hauts en couleurs !

Ils et elles ont envoyé un CV et une lettre de motivation en mairie, ou ont remis leurs courriers directement à un animateur du Centre social et d'édu- cation populaire. Il faut dire que le bouche à oreille a bien fonctionné ! Au dé- part, une idée simple : créer un chantier d'été durant lequel des jeunes pourraient s'impliquer dans le cadre d'un contrat rémunéré. Deux fois quinze jours auront suffit à une dizaine de jeunes pour repeindre entièrement l'aire de jeux de la rue du Marquenterre, dans le quartier du Maroc. Pour cela, il aura fallu apprendre un véritable métier, la peinture, en- cadrés l'association 3ID et les Services municipaux. L'expérience a bien vite tournée en belle aventure humaine. Les habitants du quartier sont venus, nombreux, les encourager. Les enfants fréquentant d'or- dinaire l'aire de jeux étaient ravis de leur travail. Les résidents du Foyer Henri Hotte ont offert des ra- fraîchissements à ces «courageux», et les ont même applaudis leur dynamisme. Les animateurs sont formels : une grande ponctualité et du sérieux au travail chez ces jeunes qui ont même réussi à créer une véritable équipe. Ce qui donne à chacun l'envie de recommencer. Pourquoi pas aux prochaines vacances ?

19 Emeline, à la caisse tout l’été

«C'est sûr, cela demande une bonne orga- nisation !». Émeline est étudiante (3ème année d'espagnol) à Arras. Bénéficiaire, depuis cette année seulement, d'une pe- tite bourse, elle ne nous cache pas qu'elle n'avait pas vraiment le choix. Alors, elle a décroché un emploi au supermarché local. «J'ai conscience du coût de mes études pour mes parents. Ils m'aident, mais face aux frais d'inscription, les transports, il est nécessaire que je tra- vaille un peu. En plus, j'aimerais passer mon permis de conduire...». Émeline est contente : elle a décroché un «contrat- étudiant» dans ce même supermarché. En plus de ses cours, elle assurera des heures de caisse le week-end.

Les animateurs au Service Jeunesse

Cette année, rien que pour les vacances d'été, 90 animateurs titulaires d'un BAFA et direc- teurs de centres (BAFD) ont été recrutés au sein des Services municipaux d'animations. Ils ont permis de vivre de bonnes vacances à 751 enfants, répartis sur 9 centres de loisirs sur Méricourt.

20 EducationEducation J’étudie, tu étudies, il étudie... Mais... Qui peut m’aider ? La Bourse d’Etudes Communale a bourse d'études communale d'un montant de 47 Euros ( sans condition de ressources) est al- louéeL aux Méricourtois qui poursuivent des études ne pouvant être dispensées à Méricourt, comme la préparation d'un CAP, BEP, d'un diplôme d'études secon- daires ou supérieures dans un lycée, une faculté ou une école spécialisée. Les élèves qui fréquentent un établisse- ment spécialisé tel qu'un I.M.P. (Institut Médico Pédagogique) ou I.M.PRO (Ins- titut Médico Professionnel), à l'exclu- sion des SEGPA (Sections d'Enseignement Général et Profession- nel Adapté) ou ULIS (Unités Localisées pour l'Inclusion Scolaire), peuvent bé- néficier de cette bourse, qui peut être versée aux parents ou à l'établissement scolaire. Les élèves qui fréquentent les lycées de Quant aux jeunes collégiens fréquen- Wingles, Liévin et Bully-les-Mines ne tant le collège de Méricourt, la ville ne D’autres aides peuvent prétendre à la totalité de cette leur verse pas de bourses communales bourse car la Ville subventionne des as- directement. possibles sociations qui organisent des prêts de li- Une somme de 20 € est allouée au col- vres. lège pour chaque méricourtois pour l LES BOURSES DE COLLEGE Enfin, les Méricourtois inscrits dans les l'achat des fournitures scolaires distri- Les bourses départementales s'adres- collèges et lycées d'Avion ( de la 6ème buées en début d'année. Ces fourni- sent aux collégiens et sont versées sous conditions de ressources. Le dos- à la Terminale ) ne peuvent en bénéfi- tures sont achetées par la municipalité sier de demande est remis par le col- cier puisque la Ville participe aux frais en fonction des besoins des ensei- lège aux élèves en début d'année de fonctionnement et de fournitures. gnants, ainsi les familles n'ont aucune scolaire. fourniture à acheter à la rentrée. education.gouv.fr De plus, les élus laissent au collège la l LES BOURSES DE LYCEE subvention versée par le Conseil Géné- Les bourses nationales sont octroyées ral pour l'utilisation du complexe Jules aux lycéens sous conditions de res- Ladoumègue d'un montant de 4 260 sources. euros. education.gouv.fr l LES BOURSES D'ETUDES SUPERIEURES Les dossiers de bourses Les bourses d'Etudes Supérieures concernent les étudiants. communales sont à retirer www.crous-lille.fr dès septembre au Service l LA BOURSE COMMUNAUTAIRE Financier, 1ére étage du Cette bourse destinée aux étudiants centre administratif. de 3e cycle est attribuée par la Com- munaupole de Lens-Liévin selon cer- tains critères. http://www.communaupole lens-lie- vin.fr

21 Education Populaire Populaire Ils ont encore mis leur grain de SÉL et comptent bien continuer Les acteurs de «Grains de SÉL» se présentent ainsi :

«Nous sommes nombreux à agir dans nos villes respectives, soit dans un service enfance soit dans un centre social ou dans un service jeunesse… Certain(e)s sont permanent(e)s d’autres va- cataires, travaillant ici ou là, selon les embauches. Tous, nous agissons pour pro- mouvoir des activités éducatives de loisirs. Nous voulons être utiles aux enfants et aux jeunes, pour qu’ils s’ouvrent au monde, qu’ils découvrent des choses nouvelles. Qu’ils vivent les yeux En été 2012 les Services Enfance Jeu- L’an dernier, avec les J.O. de Londres grands ouverts, qu’ils s’appro- nesse d’une dizaine de villes du Pas- comme décor, ils avaient imaginé «A vos prient leur environnement de-Calais décidaient de faire œuvre jeux» des dizaines de rencontres inter-cen- proche pour regarder au-delà. commune pour défendre la fonction tre, une journée d’ouverture. Cette année Nous souhaitons que les enfants éducative de leurs activités. Ils ont ré- l’ouverture du Louvre Lens leur a inspiré grandissent heureux, qu’ils ap- «La caravane de l’imaginaire - La culture cidivé cette année et prolongeront prennent à vivre ensemble, à dans tous ses états». partager, qu’ils découvrent dans leurs actions durant toute l’année Avec les enfants ils ont imaginé des ateliers 2013/2014. nos structures, par nos activités, ludo-éducatifs sur ce thème de la culture. la tolérance, le partage. Pour Ces ateliers ont été présentés à Wingles qu’ils s’engagent à aider, à être lors d’une grande journée qui a rassemblé solidaire. Confrontés à une diffi- un peu plus de 1200 enfants et jeunes. Les culté, nous voulons qu’ils relè- ados quant à eux ont présenté un spectacle vent des défis, qu’ils produisent qu’ils avaient préparé pour l’occasion. les efforts nécessaires pour aller En octobre/novembre, ils vont concevoir à de l’avant. Qu’ils aient soif d’ap- partir des jeux inventés par les enfants et prendre et de découvrir. Qu’ils leurs animateurs «La caravane de l’imagi- apprennent en s’amusant pour naire» qui sera présentée au printemps finir par s’amuser à apprendre. 2014. Il s’agira de 20 à 25 ateliers qui per- Ainsi quotidiennement nous dé- mettront aux enfants de réfléchir à cette veloppons des projets pédago- question : «Qu’est ce que la Culture ?». giques originaux qui prennent Grains de Sél est un collectif qui reste ou- appuis sur des projets éducatifs vert à toutes celles et à tous ceux qui sou- ambitieux. Nous voulons affir- haitent défendre bec et ongle la fonction mer notre parti pris pour des loi- éducative des loisirs, à toutes celles et à sirs éducatifs. Alors nous semons tous ceux qui ont décidé de rester sourdes «ces grains de sels» pour qu’ils et sourds aux sirènes de la consommation. deviennent autant de «grains de folie» qui fassent pétiller la vie Les Villes à l’initiative de l’édition 2013 de «Grains de SÉL» : Wingles, Avion, Vitry en Artois, Billy-Montigny, des mômes. » Noyelles-sous-Lens, Ablain St Nazaire, , Sallaumines, et Méricourt

22 Chocolat, la joie de vivre et l’amitié Chocolat, la chatte de Ch’bio Gardin, hante, comme les concours de pétanque ou de deux cochons d’Inde, sans oublier le chat telle une princesse hautaine, son domaine. Elle belote, les repas de fin d’année, etc. Chocolat et les poissons rouges du bassin. pose sa patte légère là où bon lui semble. Ch’bio Gardin est aussi un jardin pédago- C’est à chaque fois un émerveillement Ch’bio gardin lui appartient. Elle n’est pas une gique qui enchante les enfants des écoles pour les enfants d’approcher ces ani- mascotte, de celles ridicules qui ponctuent les et des centres de loisirs. Une partie du jar- maux. din est même aménagée pour que ceux- Mais surtout, à Ch’bio Gardin on y jardine, évènements sportifs internationaux. Non, elle ci y plantent graines et semis et voient les en qualité et en quantité. Cette année on est l’âme de ce jardin partagé, qui vient de vivre légumes pousser. On y apprend à identi- y a planté sur les mille six cents mètres sa sixième fête de la patate. Elle symbolise la fier tel ou tel légume, parfois très ancien carrés de terrain, six cents kilos de joie de vivre et l’amitié qui sont au coeur de ce comme le panais, le rutabaga ou le topi- pomme de terre, mille cinq cents poi- petit paradis terrestre. nambour. On découvre les animaux de la reaux, cinquante pieds de tomates, hari- ferme. Ch’bio Gardin compte sept pin- cots, courgettes, carottes, navets en tades, quarante cinq poules, deux coqs, quantité. Ch’bio jardin est le premier jar- n temps clément, des moules cinq oies, deux canards, trois lapins et din partagé à avoir vu le jour, le second est sans oublier les frites, beaucoup le jardin du Bois Vilain (4800 mètres car- de visiteurs, voilà les in- rés). Bientôt nous aurons aussi grédientsU d’une fête réussie si à un jardin partagé au 3/15 ainsi cela vous ajoutez de la convivia- qu’à la cité du Maroc. lité. Ch’bio Gardin compte de- Ces jardins reçoivent le soutien puis lors, soixante et un de l’association «Les Ajonc» qui adhérents. Renforcer l’associa- crée des jardins ouverts et néan- tion est un peu le but de la fête moins clôturés. Si vous voulez de la patate. Le jardin du Bois Vi- des renseignements complé- lain a organisé en septembre un mentaires, adressez-vous à l’as- concours de boules avec le sociation «Les ajonc» au 42, même objectif. Le point fut ga- place de la République à Méri- gnant également, puisque deux court ou le mercredi matin à nouveaux jardiniers ont adhéré. Ch’bio Gardin et le mercredi L’activité de ces jardins partagés après-midi au jardin du Bois Vi- crée du lien. On a plaisir à s’y re- lain, rue Dulcie September. trouver à y monter des projets Au Bois Vilain, le concours de boules a permis l’adhésion de deux nouveaux jardiniers 23 Enfance/Jeunesse

Powitanie* à tous ! Powitanie* à Méricourt , Powitanie* à Tar- ’est déjà une longue histoire rences, le plaisir de la rencontre, du par- nowskie- Gory : voilà ce que l’on a pu en- entre nos deux villes, alors cette tage se sont imposés tendre en juillet lors de l’échange qu’ont année ce sont les familles qui les Riches de ces expériences françaises, ontC accueillis, les ont logés. Certes les nos jeunes polonais ont invité leurs ca- vécu 12 Méricourtois et 15 Polonais origi- naires de Tarnowskie-Gory , ville de silésie adolescents étaient timides au départ, marades français à découvrir leur cul- mais les familles méricourtoises par la ture ; direction la Pologne pour le dans le sud de la Pologne. chaleur de leur accueil les ont vite mis deuxième chapitre de cette belle his- à l’aise. Dans la journée les activités par- toire. Ce sont 12 adolescents français tagées avec les centres de loisirs leur qui ont été accueillis chaleureusement ont fait découvrir la région, et surtout à Tarnowskie-Gory. Durant le séjour en ont permis un réel échange avec des Pologne les sorties ont été mysté- adolescents de leur âge. Le soir et le rieuses, artistiques mais surtout chaleu- week-end ils ont pu découvrir la vie à la reuses. En effet, riches de l’expérience française. Il est certain que la première vécue en France les familles polonaises soirée ce fut la découverte de l’autre, ont également ouvert leurs demeures mais au fur et à mesure une complicité et leurs cœurs aux voyageurs méricour- est née. Au- delà de nos «légères» diffé- tois. En 2013, l’amitié légendaire France/ Po- logne a connu une embellie grâce à ces 27 jeunes. Gageons que les plus belles pages restent à écrire.

*Bienvenue 24 25 Démocratie participative participative «Faîtes-en vos égaux si vous voulez Parce que les habitants sont les experts du quotidien, Méricourt fait avec eux pour faire mieux...

La ville a fait le pari d'une dé- mocratie «tout terrain» : tout peut être discuté et tout le monde peut participer aux projets. Pour cela, différents outils, différentes expériences, différents espaces de parole ont été mis en place pour mettre en mouvement les habitants.

Pas à pas se construisent d'école» pour la suite. Alors que la Munici- des chemins piétons palité avait prévu de l'éclairer pour les col- Le projet «Si on faisait un bout de chemin légiens, les habitants notent d'autres ensemble ?» commence par un tirage au problèmes et veulent aller plus loin. Très sort citoyen pour aller chercher des Méri- vite par exemple est pointée la traversée courtois que l'on voit peu dans les ateliers dangereuse de la RD262 par les piétons. participatifs. Un collectif se met en place. Il Seulement celle-ci relève de la compétence dispose d'un budget de 50 000 euros en du Département. Une rencontre est donc 2013 pour créer des itinéraires piétons sé- organisée avec un technicien du Conseil curisés, ludiques voire pédagogiques. Pre- Général. De leur côté, les enfants des Cen- mier secteur choisi : le Chemin du Bossu tres de Loisirs apportent eux aussi leurs qui servira au groupe de travail de «cas contributions et imaginent des aménage-

26 qu’ils le deviennent»

L'aménagement du quartier du 3/15 : ce qu'ils en pensent...

Anne-Catherine, habitante rue ments, notamment pour les personnes de : .Je suis dans âgées. La route se poursuit, le chantier le quartier depuis + ans et avance, une belle dynamique est en dans le collectif depuis marche. sa création 021. J,ai pra3 tiquement assisté à Les habitants du 3/15 dessinent toutes les réunions et l'aménagement de leur quartier nous avons fait le tour des et suivent le chantier problèmes de la cité dont Depuis plus d'un an les habitants du quar- celui de la circulation. On a es3 tier du 3/15 sont régulièrement concertés sayé entre voisins d,apporter nos idées et de sur l'aménagement de leur quartier. Portes trouver des solutions/. à portes, réunions publiques, rencontres avec l'architecte-paysagiste … autant de Édith, paysagiste à l'Agence Odile Guerrier : rendez-vous qui ont permis d'enrichir le .Les habitants ont été consultés en phase projet initial. La sécurisation de la circula- d,étude du projet et maintenant on échange sur tion routière, l'aménagement d'une aire de l,avancement du chantier. En terme de vitesse, jeux, l'amélioration de l'accès à la halte on constate une réelle amélioration même s,il SNCF, et plus récemment la volonté de reste quelques habitudes à prendre. Si les places de stationnement restent insuffisantes, nous, créer un jardin partagé, autant de proposi- nous avons exploité le maximum qui était dis3 tions qui ont été entendues et prises en ponible, notamment sur la chaussée grâce aux compte par la Municipalité. D'ailleurs les voies placées en sens unique. Pour l,aménage3 habitants peuvent eux-mêmes le constater ment de la halte SNCF, les cheminements en lors des rencontres organisées avec les élus, béton se terminent, l,éclairage et l-engazonne3 les services de la Ville, l’architecte paysa- ment vont suivre. L,aire de jeux va accueillir des giste et les entreprises à l'issue des réu- structures un peu sportives, un terrain de jeux nions de chantier. de ballons avec des buts en bois et sur l,espace central un kiosque, une zone dégagée pour Mais les habitants aident aussi jouer à la pétanque ainsi que du mobilier urbain la ville à faire ses choix pour s-asseoir et permettre de discuter et de se dans d'autres domaines rencontrer. C,était une demande des habitants. Fonds de Participation des Habitants au- Ce sera un lieu complètement ouvert avec un jourd'hui élargi à la Culture et au Sport, éclairage programmé 0souhait des habitants1/. groupes de parents dans les cantines, jour- Contacts en Mairie : Robert, résidant du béguinage : Sophie MOLLET, Responsable du nal citoyen «Bouche@oreille»... autant .Avoir l,avis de plusieurs per3 Service Projet de Ville-Territoires d'espaces de paroles, autant d'occasions sonnes dans le quartier, (03.21.69.92.92). données aux Méricourtois de venir se cela peut donner matière Richard MARCZINIAK, Chargé de mêler de ce qui les regarde. Élus et services à réflexion. Ce sont les Mission Démocratie Participative municipaux, n'ont pas le monopole du sa- habitants qui vivent le (03.21.74.65.40). voir et du bon sens alors n'hésitez pas à venir enrichir nos projets et nos services ! quotidien dans la cité, qui connaissent les incon3 vénients, les choses à amé3 UNE NOUVELLE AIDE POUR LES SPORTIFS ! liorer et qui peuvent se Les Elus ont décidé la mise en place d'une aide exceptionnelle et sociale pour le déplacement permettre d,évoquer leurs souhaits/. des sportifs participant à des compétitions extérieures. Dans le cadre de la dynamique de démocratie participative, le Comité de Gestion du Fonds de Participation des Habitants donnera un avis sur la demande au Conseil Municipal qui attribuera la subvention. Pour plus d'informations contacter Christophe TALAGA au 03 21 74 32 77

27 Culture Le Mois du Film Documentaire fait une escale à La Gare Alors que le Cinégare s’est installé un vendredi par mois à la Gare, l’espace culturel va plus loin dans son offre cinéma en ce mois de novembre en accueillant le Mois du film documentaire. Au pro- gramme : la Cordillère des ch’tis.

Découvrir et partager Quels sont les objectifs de cette mani- festation ? Tout d’abord, découvrir des films documentaires rares ou habituel- lement peu diffusés, mais aussi parta- ger des moments de convivialité autour de projections, réfléchir sur le cinéma et développer son point de vue sur le monde, et surtout rencontrer les au- teurs et débattre des films.

Une odyssée au pays des terrils demi de lutte pour la dignité ouvrière. Le documentaire proposé s’intitule La Il musarde, avec armes et bagages, à Cordillère des ch’tis. Bernard Gillain, le travers cette chaîne de terrils et de co- réalisateur, enfourche son vélo pour un rons aujourd’hui totalement reverdie et périple au cœur du bassin minier du inscrite au patrimoine mondial de Nord et du Pas-de-Calais. Il s'intéresse l’UNESCO. à la survivance des traditions minières, à la culture spécifique de ce métier et Rencontre avec le réalisateur recueille les témoignages d'anciens ou- Rendez-vous donc le mardi 5 novembre vriers des mines. Dans un patois ch’ti à 19h30 à la Gare pour découvrir ce savoureux comme un bon maroilles, film. La projection sera suivie d’une ren- d’anciens mineurs évoquent avec lui le contre avec le réalisateur et d’un mo- temps de la mine. De la révolte ment de convivialité. Entrée gratuite sur d’Etienne Lantier décrite par Zola à la réservation au 03.91.83.14.85. grande grève de 1963 en passant par celle suscitée par la catastrophe de Courrières en 1906, les personnages qu’il rencontre lui parlent d’un siècle et

28 «40 jours après ma mort» Le deuxième roman de Samira El Ayachi mpossible de présenter la rentrée De l’écrit à l’oral… littéraire sans parler de notre au- Parce que la lecture est aussi un mo- teure méricourtoise : Samira El Aya- ment de partage, Samira propose éga- Ichi, qui a publié il y a quelques mois son lement des lectures musicales de son deuxième roman «Quarante jours après dernier roman, accompagnée de Salim ma mort». L’histoire ? Le narrateur est Sferdjella à l’accordéon. Une autre mort. A trente-cinq ans. Définitivement. façon de découvrir son œuvre et la mu- Certes, il l'a voulu. Son corps est rapa- sique de ses mots… Une belle rencontre trié au Maroc, mais ses parents absents, à faire à la médiathèque dans peu de il faut qu'il patiente. Il patientera. Long- temps… temps. Quarante jours. Et chacun lui rendra visite, une dernière fois, viendra devant sa dépouille et parlera sans re- tenue, enfin. Les révélations se succè- dent, le voile se lève. Il écoutera et entendra. Souvent avec surprise, faut-il être mort pour connaître son entourage ? Les démons se dévoilent, les secrets jaillissent.. Une écriture élégante, poé- tique, ciselée –et drôle !- pour parler de la famille, de sa relation aux autres, de son époque. A lire de toute urgence.

29 Plutôt réjouissante la rentrée littéraire cette année, franchement réjouissante même !

Et la course aux prix dans tout ça ? Il y a des favoris, et des paris. Dans ce rayon, nous pouvons clas- ser Pierre Lemaître avec Au revoir là-haut, qui sera à coup sûr ré- compensé cette année, ou du moins nous en prenons le pari. Ce roman est époustouflant : après la Première guerre mondiale, l’in- Au programme, les trigue oppose deux rescapés du Enfin, coup de projecteur sur un traditionnels poids lourds. massacre, dont une gueule cas- Et c'est particulièrement vrai pour Yann sée, qui tentent de survivre, et un roman qui fait parler, et qui le mé- Moix et les 1152 pages de Naissance, officier opportuniste qui profite rite franchement en raison de son par- son dernier ouvrage, roman d'initiation des juteux marchés des cimetières cours pour le moins chaotique. Jugez-un "gros comme une femme enceinte de militaires, car la « nation recon- peu : le livre connait un grand succès à neuf mois" dixit l’auteur... naissante » exige pour ses soldats l’étranger (Taïwan, la Corée, l’Albanie, les On peut citer également Amélie No- tombés des monuments et cime- Etats-Unis, le Canada, l’Australie…) avant thomb, Jean-Louis Fournier, Franck Thil- tières militaires dignes de ce nom. d'être édité en France, alors que l'auteur, liez... Entre discours héroïques et lende- Romain Puértolas, est... Français ! Quid Pas question ici de critiquer ces chefs de mains difficiles, une intrigue verti- de l'histoire ? Rien qu’à lire le titre, on se file, attardons-nous même sur l'un d'en- gineuse qui donne à réfléchir, cent dit que la lecture de ce livre va être mou- tre eux : Eric-Emmanuel Schmitt qui ans après le début de cette vementée et farfelue. Et c’est le cas ! On y signe une nouvelle réjouissance : Les per- guerre. suit les aventures d'un fakir hindou de se- roquets de la place d'Arezzo, ou l’histoire cond ordre, escroc assez qui débarque un des habitants d’un quartier de Bruxelles beau jour à Paris afin de se rendre chez qui se retrouvent fort chamboulés par Ikea pour y acquérir un outil de travail, à une colombe leur ayant apporté un mes- savoir un lit à clous dernier modèle. Notre sage pour le moins mystérieux : « Je héros se laisse enfermer la nuit dans le t’aime. Signé : tu sais qui. » magasin afin de roupiller tranquille dans Le quotidien de ces habitants, ainsi que une armoire, mais se retrouve embarqué leurs relations, vont se retrouver bien malgré lui dans un camion de meubles à mis à mal par ce message anodin. L’occa- destination du Royaume-Uni, puis toute sion pour l’excellent Schmitt de dresser l'Europe et même dans la Libye d'après une galerie de portraits dont il a le se- Kadhafi ! Une découverte. cret avec une plume toujours aussi élé- gante.

Espace Culturel et Public La Gare 03 91 83 14 85

30 TravauxTravaux A la Cité Pierard : Vers la dernière phase des rénovations des cités minières Méricourt, comme certaines de ses com- munes voisines, a connu une belle his- toire minière dynamique. Au terme de l’activité charbonnière, elle a hérité d’un patrimoine immobilier qui, dans les an- nées 2000, représentait 18% de loge- ments miniers sur les 4442 recensés sur la commune à l’époque.

u quartier du 3/15 à la cité du Maroc en passant par la cité Pierard, c’est tout un patrimoine vieillissantD qu’il a fallu restructurer. Dès 1972, avec l’aide des crédits Girzom (Groupe interministériel pour la restruc- Après la voirie, les derniers travaux de rénovation des logements vont bientôt démarrer dans les turation des zones minières), la munici- rues de l'Yonne, de l'Oise et de la Seine. palité a entrepris un grand chantier de rénovation pour apporter un meilleur une véritable politique de réhabilitation vent désormais des heures paisibles et confort aux habitants de ces maisons. du logement minier et de ses quartiers, agréables, ce sont les habitants des rues Les travaux se sont étalés sur plusieurs les cités des mines ont pris un tout de L’Yonne, de L’Oise et de la Seine qui décennies afin de réhabiliter non seule- autre visage et bénéficié d’un véritable doivent patienter encore un peu. Les ment les maisons, mais aussi les voiries lifting mérité. voiries terminées, ils subiront encore et ses réseaux (gaz de ville, eau, assai- Les maisonnettes de la cité Pierard font quelques désagréments dans les mois à nissement..). partie des dernières concernées par ce venir durant les travaux d’isolation et de Grâce à la persévérance et la ténacité vaste programme. Après les rues de rénovation de leurs logements (une des élus qui ont su maintenir le cap avec l’Eure et du Loing où les riverains y vi- trentaine). Mais le résultat sera à la hau- teur de leurs attentes.

Aujourd'hui, dans les rues de l'Eure et du Loing, une cité entièrement rénovée où il fait bon vivre. 31 Travaux

Pour faciliter le stationnement au parc Léandre Létoquart, un parking de près de 500 m2 a été aménagé rue Raoul Briquet par les agents municipaux. Près de 60 tonnes de chiste ont été né- cessaires pour niveler l'endroit qui pourra accueillir une cinquantaine de véhicules. Pour sécuriser l'endroit en contre bas, des rondins bordurent le périmètre et des portiques limités à 2 mètres de haut ont été dressés aux entrée et sortie. Dans un même temps, une ouverture et un accès bitumé ont été réalisés vers le stade et la salle Briquet.

La rue Robespierre était inscrite au pro- gramme de rénovation des voiries. Un en- robé coulé à froid a redonné un coup de jeune à cette voie fréquentée. Le marquage au sol des places de stationnement a ensuite été réalisé par les services techniques de la ville.

Lors de la tempête du 9 octo- bre, un acacia malade est tombé dans le mini-parc rue Jean-Claude Lampin. Les ser- vices des espaces verts l'ont débité et par mesure de sécu- rité en ont abattu un second. Les autres acacias sont parfai- tement sains.

Dans le cadre de la restructuration du quartier du 3/15 et de l'amélioration de l'accessibilité, le pas- sage sous le pont de la halte a été rénové et dans un même temps, le trottoir côté accès des quais a été élargi pour assurer une meilleure sécurité aux pié- tons et aux usagers SNCF.

32 Les travaux avancent sur le premier immeuble qui se dresse face à l'espace culturel et public La Gare. Dans quelques mois, 23 logements (T3, T4 et T5) collectifs BBC (bâtiment basse consommation), mais aussi des cellules commerciales et une structure petite enfance prendront vie au sein de l'écoquartier.

Dans un chantier pluriannuel de rénovation du centre social et d'éducation populaire Max-Pol Fouchet, toutes les fenêtres, qui ont plus de 30 ans, sur la façade de la rue Jean-Jacques Rousseau ont été remplacées par des huisseries modernes à double- vitrage. Une seconde phase interviendra en 2014.

Le réseau de chauf- fage enterré à l'école Pierre et Marie Curie étant devenu vétuste, un nouveau réseau a Des bordures réparées à certains endroits et été posé afin d'ali- 1100 m2 de trottoirs ont été rénovés dans la rue menter en chauffage du 8 Mai. Prochaine étape, la cité Logez où du toutes les salles de macadam neuf va revêtir les 2000 m2 de trot- classes, la cantine et le toirs des rues Joliot-Curie, Barbusse, Markert, de gymnase. Verdun et du Bois-Vilain.

33 Suite à la modification du règlement intérieur tel qu’il a été défini lors de la séance du Conseil Municipal du 28 Mars 2003 et en vertu de la démocratie locale, Monsieur le Maire a proposé aux têtes de listes composant le Conseil Municipal un espace réservé à l’expression libre. Les contributions publiées dans cette page n’engagent pas la rédaction de Méricourt Notre Ville. Pour la Liste d’Union de la Gauche Pour la Liste d’Union de l’Opposition Municipale LE RACKET LÉGAL DE L’ÉTAT SOCIALISTE

Le projet de budget 2014 de la France est actuellement débattu à l'As- semblée Nationale et déjà les ménages, c'est-à-dire vous les Méricour- tois, vont de nouveau être ponctionnés et ce, malgré la pause fiscale...ou pas... avec HOLLANDE et AYRAULT, on ne sait plus !!! LA SANTÉ N’EST PAS UNE L'Etat socialiste va gagner sur votre dos un milliard d'euros en abaissant votre quotient familial, par demi-part, de 2000 à 1500 euros, mais les VARIABLE D’AJUSTEMENT députés ont eu la bonne idée de ne pas supprimer les avantages fiscaux des frais de scolarité, ce que voulait faire le gouvernement socialiste ! La majoration des pensions de retraite pour ceux qui ont eu trois en- C'est incompréhensible ! D'un côté, l'espérance de vie augmente et il fants ou plus sera fiscalisée...pour financer les régimes de base des re- faut se serrer la ceinture pour «sauver» notre système de retraite par traites ! On vous donne d'une main et on vous reprend de l'autre ! Misère répartition. Ainsi, et pour l'instant, la jeune génération qui entre au- pour vous les retraités, on vous disait «faites des enfants, votre retraite jourd'hui sur le marché du travail, à 23 ans en moyenne, devra travailler en tiendra compte» et PAN, voilà que les socialistes vous sucrent tout ! jusqu'à 66 ans pour prétendre à une retraite. De l'autre côté, l'austérité La participation de l'employeur à votre mutuelle santé sera soumise à imposée par les financiers étrangle notre système de santé. Le constat l'impôt pour élargir l'accès à la CMU. Quand je vous disais que la misère est alors simple : il nous faudra travailler plus pour gagner moins, et en sous l'ère socialiste s'accélérait en France... moins bonne santé. Quel paradoxe ! Les «frais de notaire» aujourd’hui passent de 3,8 à 4,5 %...

Pour les hôpitaux, essentiels pour la santé, il ne s'agit plus de raboter Quant aux baisses, très peu, elles ne concernent pas notre vie de tous les dépenses. Un massacre à la tronçonneuse est programmé : 440 mil- les jours, comme par exemple la baisse des plus values des cessions im- lions d'euros de diminution ! E toutes les occasions de faire payer les mobilières, comme les résidences secondaires, mais c'est vrai, à Méri- salariés sont bonnes. Malades, ils perdront des droits à une qualité de court nous sommes nombreux, très nombreux à posséder une résidence soins hospitaliers. Cotisants, ils perdront l'avantage fiscal dont ils béné- secondaire que ce soit en Espagne ou ailleurs ! On se moque de qui ! ficient sur les contrats complémentaires en entreprise. Leurs impôts en La baisse de la TVA sur les tickets de cinéma qui passent de 7 à 5,5 % ! seront donc alourdis. Parents, ils perdront sur leur quotient familial au Au prix où sont les places, combien de familles peuvent aller au cinéma, point de payer, pour les ménages avec enfants, 12 % d'impôts supplé- c’est quand même un budget, avec des places à 8 euros. mentaires, soit un milliard d'euros. Le gouvernement socialiste poursuit son matraquage fiscal sur les mé- nages, et je dirais même plus sur les faibles revenus de ces ménages, Les grosses entreprises ont des perspectives bien différentes. Alors personne n'est épargné ! qu'elles alimentent le chômage qui prive la Sécurité sociale de recettes, leurs cotisations familiales vont baisser de 0,15 point. Ceci dit, il est honteux que certaines catégories de personnes utilisent cette misère pour en faire un terreau électoral ! L'augmentation des dépenses de santé n'est pas à combattre. Elle est à encourager ! Débarrassée des gâchis et des monstrueux profits des Pendant que les journalistes nous abreuvent de tout et de n'importe multinationales du médicament, l'augmentation des dépenses de santé quoi, chez nous, en France, l'Etat socialiste songe sérieusement à taxer est un indice et un facteur de développement, au même titre que la rétroactivement à 15,5 % l'épargne longue des Français (en remontant formation ou les pratiques culturelles. La santé, elle non plus, n'est pas jusque 1997). Mais ça, personne n'en parle ! une variable d'ajustement. Les caisses de l'Etat sont vides et d'un seul coup de baguette magique, HOLLANDE et AYRAULT trouvent 15 millions d'euros pour la filière agroa- Je voudrais m'exprimer aussi sur un autre sujet d'actualité. Qui peut limentaire en Bretagne... mais quand même 283 millions pour le Mali; croire qu'une collégienne posait un problème de sécurité à notre pays ? Cherchez l’erreur ! HOLLANDE aussi a promis aux pompiers, aux sidé- Leonarda évoque désormais le nom de celle qui devait choisir entre ses rurgistes (encore)... études ou sa famille : c'est une violation de la Convention internationale des droits de l'enfant, dont la France est signataire. La rhétorique qu'on En son temps, Alain JUPPE alors qu’il était 1er Ministre et avait un taux espérait passée de mode depuis juin 2012 sévit encore. Comment ne d'impopularité phénoménal, a eu la décence de quitter son poste, alors pas se retrouver dans l'inquiétude de la Ligue des droits de l'homme, le que AYRAULT, au plus bas, reste accroché à son poste espérant je ne Mrap et la Licra devant des faits qui conduisent «à abaisser le débat sais quoi pour enfin plaire aux français, changement de communica- public, à réactiver des postures racistes et, d'avance, à en légitimer les tion... C'est pire ! HOLLANDE ne pourra pas toujours fuir les problèmes conséquences» ? en essayant de contenter tout le monde et de ne rassurer personne. Les Français ont besoin d'un président courageux, fort, pas de quelqu'un qui Olivier LELIEUX se défile comme on l’a vu encore avec l’affaire Leonarda où une ga- Liste d’Union de la Gauche mine l’a mené par le bout du nez. «Ensemble pour Méricourt» Et sur notre ville, me direz-vous, la jurisprudence fait savoir qu'il faut être motus bouche cousue en cette période pré-campagne électorale !

Enfin c'est juste ma façon de penser.

Daniel SAUTY Pour l’Union de l’Opposition Municipale

34 Vie desVie des quartiers quartiers Concours Eco-Citoyen : Le travail collectif valorisé sur les initiatives citoyennes La gestion des espaces verts de la ville est orientée vers des pra- tiques respectueuses de l’environ- nement avec comme objectif permanent l’amélioration de la biodiversité. Le fleurissement mu- nicipal évolue et devient donc plus naturel.

e fleurissement réalisé par les ha- bitants contribue également à l’embellissement du cadre de vie deL chacun. Depuis plusieurs années, le apparition cette année dans le règle- concours des maisons et balcons fleuris, ment du concours, les initiatives ci- organisé par la ville, récompensait les toyennes ont mis en avant le travail de réalisations les plus remarquables. Au- groupe réalisé par les résidants du foyer jourd’hui, le challenge s’est orienté vers Henri Hotte, les habitants du béguinage un concours éco-citoyen offrant aux Marcel Cerdan et les fidèles bénévoles participants plusieurs catégories diffé- des jardins partagés « A ch’bio gardin ». rentes. Si la traditionnelle «Maisons et Pour ces derniers, c’est une première façades fleuries» est restée d’actualité, participation. Avec ses 1600 mètres car- d’autres concepts ont intégré le règle- rés de verdure nichés en plein centre- ment du concours comme «Jardins et ville, l’équipe de jardiniers actifs a Potagers Fleuris» ou encore «Initiatives démontré son savoir-faire collectif et citoyennes». Et sur cette dernière série, partagé dans des pratiques respec- de cultures potagères et aromatiques. le travail collectif est valorisé. Pour son tueuses de la gestion des espaces pota- En plein cœur du béguinage de la cité gers, intégrant une certaine synergie du 3/15, les habitants bichonnent en- avec les réalisations florales. semble et avec plaisir depuis plusieurs Du côté des patios et du jardin central années, leur petit coin de verdure. Un du foyer résidence Henri Hotte, ce sont environnement arboré, fleuri et harmo- les résidants eux-mêmes qui ont sou- nieux entretenu avec soin par les rési- haité réfléchir sur la meilleure manière dants. de se réapproprier ces espaces. Ensem- Et il fut difficile au jury de départager ble en hiver, ils ont planifié les planta- ces trois initiatives et le travail collectif tions qu’ils souhaitaient voir fleurir et engagé de la part de ces citoyens méri- au printemps, se sont mis au travail. courtois, tout comme les 39 autres par- Leur projet, ce sera de réaliser des bacs ticipants à cette édition 2013.

Les Résultats l «Maisons et façades fleuries» : 1) Sandra Robert, 2 Paolo Di Pas- quale, 3) Yvette D’Hondt. l «Jardins potagers et fleuris» : 1) Eliane Maciejewski. l «Initiatives citoyennes» : 1 ex aequo) Le béguinage Marcel Cerdan, le Foyer Henri Hotte et A ch’bio gardin. l «Prix spécial» : 1) Marthe Deguin.

1er Prix Catégorie Jardins Potagers et Fleuris 1er Prix Catégorie Maisons et Façades Fleuries 35