Les conseils municipaux sont en ‘ quelque sorte des assemblées loca- les où l’on débat des problèmes d’intérêt local. La première chose que j’attends de ces conseils muni- cipaux, c’est d’abord qu’ils soient une école de la démocratie où l’on discute des problèmes concrets : va-t-on faire une adduction d’eau par-ci ? Peut-on construire une route par-là ? C’est une école de la démocratie…

Son Excellence Monsieur Paul BIYA, ‘Président de la République du Cameroun SOMMAIRE

5 EDITORIAL

8 DOSSIER : ISO 9001 Version 2008

10 Entretien avec Mme Barbara Haïming

14 Mieux comprendre la certification

17 Actions planned in connection with quality approach

13 Les enquêtes de satisfaction

WOLD EXPO 2010 : Le FEICOM conduit une 24 délégation de Maires 29 Des cadres du FEICOM en formation

Le partenariat au secours du développement 30 local 32 Onzième session du CCFF

34 Des Magistrats municipaux au Conseil d’Administration de Métropolis

36 Tranferts des compétences de l’Etat aux Communes

38 Les Maires camerounais au Sommet Ville et Biodiversité

46 Guichet PPTE ouvert au FEICOM 50 NDOUKOULA : les voies du devéloppement

Le Communal est une publication du FEICOM • B.P.718 Yaoundé - Tél : +237 22 22 27 28 / 22 23 51 64 - Fax : +237 22 23 17 59

• Directeur de publication : Philippe Camille AKOA, Directeur général • Conseillers à la rédaction : Georges BOUDET ETOUNDI, Jean Aloïse Biwole, Daniel Elisé NTYE NTYE, Habiba Félicie MENDO, Aliou ISSA, • Directeur de la Rédaction : Suzanne NGANE • Rédacteur en Chef : Bouli Zacharie • Rédacteur en chef adjoint : Abena Otto Joseph Désiré • Secrétariat de rédaction : Abena Ottou Joseph Désiré, Mekinda Bilounga Eric, Amom Jeannette, Yolande Lekassa Ont collaboré à ce numéro : Suzanne NGANE, Claude Bouli Belobo, Clément Tanda , Séverin Zo'obo, Arlette Nyangon, Eric Mekinda, Emeline NTAMACK, Yolande Lekassa, Jeannette Amom, Antoinette Nemy, Armand Penda • Traduction : Clément Tanda, Elias Ayuk Conception - Réalisation - Edition : Ipec Sarl au capital de 30.000 € RCS Pontoise 449 829 787 0018 Naf 221 E Siège social : 15 Rue des Pas Perdus B.P. 8338 F-95804 Cergy-Pontoise Cedex • Cameroun : +237 22 00 40 61 Impression : Firstprint Yaoundé • Crédits photos : FEICOM

5 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 EDITORIAL EDITORIAL

Une saine compétition, pour le bénéfice du Title plus grand nombre !

Chers lecteurs ! tante de pertinence et d'impact des projets Dear readers ! Councils), the establishment is constantly look- Philippe Camille qu'il finance. C'est le sens du Prix National Philippe Camille ing for ways of ensuring that the projects that AKOA Un événement majeur a marqué le début de FEICOM des Meilleures Pratiques de AKOA The start of the year 2011 in Cameroon wit- it is funding are relevant and generate sustain- Directeur Général General Manager l'année 2011 au Cameroun. Sous la très Haute Développement Local, lancé en partenariat nessed a landmark. Under the distinguished able effects. One of the initiatives taken in this Présidence du Chef de l'Etat, Son Excellence avec ONU-Habitat. Les Communes et leurs chairmanship of the Head of State, His light is the FEICOM National Award for Paul BIYA, s'est tenu à Ebolowa du 17 au 22 regroupements sont appelés à présenter leurs Excellency Paul BIYA, the 6th edition of the Councils' Local Development Best Practices, janvier la 6ème édition du Comice agro-pasto- expériences les mieux réussies au concours Agro-Pastoral Show held in Ebolowa from 17 set up in partnership with UN-HABITAT. to 22 January. FEICOM took part in this ral. Le FEICOM, qui a apporté sa contribution qui est ainsi organisé, la période allant du Councils and Councils groupings will be national event whose importance for the devel- à cet événement national dont l'importance mois de mai au mois de septembre 2011. expected to submit their most outstanding opment of the country can not be overempha- dans le cadre du développement du pays achievements for this contest which will be L'organisme voudrait encourager l'innova- sized and on that occasion, it was honoured by n'est plus à démontrer, s'est vu honoré par tion et promouvoir les pratiques qui, par leurs open from May to September 2011. une visite de son stand par le Président de la the Head of State, President of the Republic of qualités dans les domaines de la gouvernance Cameroon, who visited its stand. The establishment intends to enhance innova- République du Cameroun. locale, de la gestion durable de l'environne- tion and promote outstanding practices in the Councils' contribution to rural development is La contribution des Communes au dévelop- ment, de la sensibilité aux questions de genre, areas of local governance, sustainable develop- unquestionable and FEICOM is assisting them pement rural est certaine et le FEICOM les y de la mobilisation des ressources communales ment, gender inclusion and collection of therein. The Agro-Pastoral Show was an ideal accompagne. C'était donc une occasion de seraient dignes de capitalisation et de diffu- Council's revenue. Such practices shall be opportunity to showcase this assistance geared choix pour présenter ces interventions qui sion en vue d'un partage d'expériences positi- acknowledged and disseminated as a means of towards production, improving production s'intègrent aussi bien dans la production, que ves. sharing positive experiences. facilities, improving the living conditions of the dans l'amélioration de l'appareil de produc- A cet égard, il y a lieu de relever l'intérêt qu'a rural population and opening up production In this respect, it is worth underscoring the tion, l'amélioration des conditions de vie en manifesté l'Institut Supérieur de Management areas. interest shown by the Higher Institute of milieu rural et le désenclavement des zones Public (ISMP) pour l'expérience de la restruc- Public Management (ISMP) for the restructur- A vast number of visitors who made it to de production. turation du FEICOM et de la modernisation ing of FEICOM and the modernization of its Ebolowa showed great interest and envy to de son management. C'était dans le cadre de management. This was during the second edi- L'intérêt marqué par la multitude de visiteurs know more about FEICOM's missions and tion of the Management Club which held at qui ont fait le déplacement d'Ebolowa, et leur la deuxième édition du Club Management qui assistance mechanisms. Their expectations Hotel Mont Febe in Yaounde on 31 January soif d'en savoir davantage sur les missions du s'est tenue à l'Hôtel Mont Febe de Yaoundé le were met. Similarly, observations and sugges- 2011. On that occasion, FEICOM management FEICOM et ses mécanismes d'intervention 31 janvier 2011. Le management du FEICOM tions were taken down with a view to improv- was analysed using relevant theories in order ont été assouvis. De même, des remarques et a ainsi été disséqué au regard des théories en ing the listening capacity towards customers to enable the entire guests, especially Managers suggestions ont pu être relevées dans l'esprit la matière afin d'en faire profiter l'ensemble and ensuring strategic intelligence as required of Public Institutions, make the most of it. de l'écoute-client et de la veille stratégique des invités, prioritairement des Managers by the quality approach which FEICOM has auxquelles nous invite la démarche qualité à d'Institutions Publiques. taken up. FEICOM has resolutely taken up the quality laquelle le FEICOM s'est engagé. management system with a view to sustainably Le FEICOM s'est résolument inscrit dans un Also, in line with this quality approach and satisfying its clients (the Mayors). C'est aussi dans cette optique de démarche système de management de la qualité afin de with a view to continuously improving the qualité, et dans le souci de l'amélioration satisfaire de manière durable, les Maires, ses products offered to its customers (the Pleasant reading. continue de son offre de produits aux clients. Communes, ses clients, que l'organisme vou- drait arrimer son action à une recherche cons- Bonne lecture

6 7 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA

ans son discours de cir- l'ouverture d'une banque agricole constance, le Président et celle des Petites et Moyennes BIYA a redéfini la poli- Entreprises et des Petites et tique agricole nationa- Moyennes Industries. Dle. Les grands axes de cette nou- Le président de la République, velle politique concernent la mise accompagné de son épouse et de en place d'une unité de produc- plusieurs autres personnalités a tion d'engrais, la mise en activité parcouru les stands des produc- d'une usine de montage de machi- teurs le 18 janvier 2011. Pendant 5 nes agricoles à Ebolowa, la réhabi- heures, il a pris contact avec les litation des fermes semencières et acteurs et apprécié les produits le renforcement du dispositif de des différentes filières agricoles, financement des activités rurales. pastorales et piscicoles. Le Chef de l'Etat a aussi relevé les La diversité et la qualité des pro- difficultés auxquelles sont duits exposés étaient en effet une confrontées les acteurs du secteur véritable démonstration de la agro-pastoral au rang desquelles, richesse de notre pays et de la l'insuffisance des financements. vitalité de ce secteur. A la fin de la Pour y remédier, il a invité les visite des stands, le Chef de l'Etat

Le FEICOM et les Communes honorés par le Chef de l'Etat acteurs du développement du sec- a félicité les agriculteurs camerou- teur rural à œuvrer afin que la nais. Il a déclaré qu'il a confiance nouvelle politique agricole qu’il a en l'avenir économique du Le Chef de l'Etat, S.E. Paul BIYA a présidé le 17 définie, devienne une réalité dans Cameroun. janvier 2011, la cérémonie officielle d'ouverture les six prochains mois. C'est dans Le stand du FEICOM a lui aussi du Comice agro-pastoral d'Ebolowa. cette optique qu'il a préconisé eu l'insigne honneur de recevoir la 8 9 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février -Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA

Le Dg du FEICOM attentif

visite très significative du Chef de jets communaux en matière agri- l'Etat le jeudi 20 janvier 2011. Il a cole et pastorale sont évalués à félicité le Directeur Général pour plus de 33 milliards de francs le travail accompli pour les CFA. Ces financements correspon- Communes, il l'a encouragé à dent aux compétences transférées continuer dans cette lancée. aux Communes dans ce secteur, Le FEICOM était venu à cette notamment, la modernisation de 3• Le Dg FEICOM accueillant Charles Ndongo au stand du FEICOM grande foire agro-pastorale pré- l'appareil de production, le désen- senter ses réalisations dans le sec- clavement des zones de produc- construction des ouvrages favori- teur rural ainsi que ses outils de tion, la construction des infras- sant l'amélioration des conditions financement. En effet, Les finan- tructures de commercialisation et de vie des populations rurales. La présence du FEICOM à cette cements du FEICOM pour les pro- de stockage des produits, et la Le Dg du FEICOM en discussion avec Gilbert Tsimi Evouna importante manifestation était 10 11 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA

Le Comice côté FEICOM en images Le Comice côté FEICOM en images

Ici, le Dga de la SNI au stand

Le Ministre des Finances en visite au stand du FEICOM, signe le Livre d’Or

Le personnel du FEICOM s’entretenant avec un visiteur

Le Dg du CNCC, Auguste Mbappe s’interessant au brochures du FEICOM remarquable par un stand de té du stand était assurée par un Les visiteurs, 18m2, logé dans la zone A, chapi- fronton de 9m, portant le nom et le nombreux, interéssés par les activités du teaux 37-38 aux couleurs nationa- logo de l'entreprise, suivi du slo- FEICOM les, jalonnant l'entrée principale gan intitulé «FEICOM, Partenaire du Village du Comice. La visibili- Privilégié du Développement

Signature du Livre d’Or par le Ministre des PME

Local ». Cet important évènement que les Collectivités Territoriales a permis de mettre en exergue la Décentralisées et les partenaires place du secteur rural dans la lutte au développement sont appelés à contre la pauvreté et la promotion jouer dans ce secteur. de la croissance ainsi que le rôle Le Dg de l’ART et le Pca de la SIC 12 13 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA

La contribution du FEICOM au secteur du développement rural

Produits du terroir exposés au Comice agro-pastorale.

Il est à noter que l'organisme a éga- du Littoral et du Sud, a été ouvert lement accompagné les Communes au public. Les interventions du dans le cadre de la prise de partici- FEICOM prennent véritablement

ans le cadre de ses mis- nisation de l'appareil de produc- Refection tion. d’une route rurale sions relatives au finan- cement des projets d'é- Les ouvrages réalisés dans ce cadre quipement des sont des marchés à bétail, des mar- DCommunes et de leurs groupe- chés de vivre, des abattoirs, des ments, le FEICOM contribue de magasins de stockage, etc. façon significative à la stratégie Le FEICOM intervient dans l'amé- nationale du secteur rural déclinée lioration des conditions de vie des dans le DSCE. Les interventions de populations rurales à travers le l'organisme relèvent aussi bien du financement des projets d'approvi- désenclavement des zones de pro- sionnement en eau et d'assainisse- duction à travers la construction et ment, des projets d'électrification, la réhabilitation de routes et de des projets de construction de cent- ponts que de la construction des res de santé, des projets de cons- pations à la SOCAPALM, lorsque le en compte les orientations de la infrastructures de stockage et de truction et d'équipement d'écoles, capital de cette société agro-indus- stratégie de développement du sec- Un parc à bétail commercialisation ou de la moder- etc. trielle, implantée dans les Régions teur rural. Dans cette optique, il est 14 15 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA

Feicom's achievements for the development of the rural sector FEICOM provides support for the imple- tructures for agro-pastoral products, fun- mentation of government policy spelt out ding income-generating micro-projects in in the GESP in the fields of agriculture, rural areas, creation of a poultry farm, livestock and fisheries. This support is creation of production and processing granted through funding of Council pro- plants, funding of acquisition of shares jects relating to modernization of produc- by Councils of the Littoral Region at tion, opening-up production areas, cons- SOCAPALM. truction of storage and marketing infras-

The table below states some of FEICOM's achievements for the development of the rural sector

Projects funded Amount Councils Regions

Acquisition of civil engineering machines, 1 178 131 066 Foumban, Mbouda, West, South, North tractors, farm tractors Sangmelima, Bandjoun, Bazou, Beka

Construction, rehabilitation of roads 5 574 137 380 Several Councils All the Regions and bridges

Construction, extension, rehabilitation, 4 313 764 746 Several Councils All the Regions development of markets

Construction, rehabilitation of sheds 473 376 849 Nganha, Mbé, Edzendouan, Adamawa, Centre, East, and storehouses Bogo, Bassamba, Tinto, Far-North, West, South-West Ekondo-Titi

Le Vice-Premier Ministre en charge de l’Agriculture en visite au stand du FEICOM Construction of cattle rearing pen, cattle 185 140 276 Yaoundé I, Ngaoundéré CU, Centre, Adamawa, Market, slaughterhouses, cold chamber Pette, Ebolowa, Bana, Santa Far-North, South, West attendu des magistrats municipaux Income- generating micro projects 44 038 671 Akono, Beka, Ngaoundal Centre, North, Adamawa la présentation de demandes de financement liées aux activités de Potatoes processing plants 498 965 000 Kumbo North-West leur localité. Il s'agira par exemple Acquisition of shares by Councils at 190 094 500 Bonaléa, Loum, Mbanga, Littoral de chambres froides pour les activi- SOCAPALM , Mombo, Melong, II, , tés piscicoles ou d'élevage, des , Edéa II , abattoirs modernes, des équipe- Dizangué, Massock, Ndom, ments spécifiques aux productions , , locales soit pour leur conservation, Water Supply 11 038 130 685 Several Councils All the Regions soit pour leur transformation et leur Rural electrification 9 236 080 477 Several Councils All the Regions commercialisation. Ces projets qui pourraient être des sources de reve- Health Centers, Health Unit, Hospital 564 283 225 Zina, Messok, Edzendouan, Far-North, East, Centre, North, Guider, Meiganga, Yaoundé I Adamawa, South-West nus pour la Commune devraient Djohong, Gashiga, Touroua, également générer des emplois Alou nouveaux. La présence du FEICOM au comice agro-pastoral d'Ebolowa, au-delà d'être justifiée, était donc judicieuse. Elle a permis de faire connaître activité à tous les visi- teurs et de présenter les résultats Le Secrétaire du MINATD signant le Livre d’Or déjà obtenus. 16 17 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA SIGNATURE DU LIVRE D’OR DU FEICOM SIGNATURE DU LIVRE D’OR DU FEICOM

PARTENARIAT POUR LE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR RURAL directement solliciter le FEICOM. des structures de production, que Les membres du Gouvernement de la construction d'infrastructu- et secrétaires généraux de res liées à la commercialisation, Intégrer la contribution de tous les acteurs Ministères souhaitent pour l'es- au stockage et à la conservation. sentiel une collaboration dans le Mais ces infrastructures une fois De nombreux visiteurs ont été reçus au stand du FEICOM au cours de cette grande ren- cadre de la mise en œuvre des construites, requièrent une ges- contre nationale. C'étaient des personnalités diverses qui avaient toutes une attache avec transferts des compétences aux tion professionnelle et bien pen- le monde rural. Communes ; les Directeurs sée pour assurer la création d'em- Généraux d'entreprises publiques plois, la génération de ressources

souhaitent la mise en œuvre de synergies devant permettre d'at- Le Secrétaire général teindre, de façon plus efficace, du Minatd, M. Essomba es membres du maient à coup sûr de façon diffé- leurs objectifs en ce qui concerne (3è à partir Le Dga rente. Les organisations paysan- le développement rural, etc. de la gauche) de la SODECAO Gouvernement, des en visite au stand Secrétaires généraux nes voulaient, en général, savoir Le développement rural préoccu- FEICOM. de ministères, des quel appui pouvait leur être pe en effet divers acteurs qui DDirecteurs Généraux d'entreprises apporté pour le désenclavement apportent tous une contribution. publiques ou privées, des univer- des zones à forte production, pour La coordination et la mise en sitaires, des leaders d'organisa- la commercialisation de leurs pro- cohérence de ces actions, qui res- tions paysannes, des jeunes diplô- duits, pour leur conservation le tent encore dispersées, dans le but més, des étudiants, des chefs tra- cas échéant, pour l'acquisition des d'assurer aux populations de ditionnels, des producteurs, des intrants. Les étudiants souhai- meilleures conditions de vie, s'a- taient savoir quel profil scolaire et vère alors indispensable. PME du secteur agro-industriel, Femme Bororo etc. universitaire pouvait donner droit Plusieurs des demandes expri- au stand du FEICOM Les centres d'intérêt des uns et à une place au sein de l'organis- mées relèvent aussi bien de la des autres, s'ils convergeaient vers me; les ONG voulaient quant-à fourniture des infrastructures de le développement local, s'expri- elles, savoir si elles pouvaient base, nécessaires à l'implantation 18 19 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA

Le Dg FEICOM en compagnie de……………

dresser. Elles restent donc comme des frustrations et des besoins insatisfaits. La Commune, qui peut apporter une réponse aux besoins en équipements publics, apparaît ici comme une entité clé autour de laquelle les intérêts de chacun des acteurs devraient pou- voir trouver un compromis. Elle ne pourra cependant pas se sub- stituer à ceux-ci pour assurer l'en- semble des rôles. Le comice agro- pastoral a fait ressentir la nécessi- té de la création au niveau des Communes, de plateformes de concertation entre les différents acteurs. La Commune, organe planifica- teur devrait en effet pouvoir anti- ciper sur les besoins futurs de ses pour les producteurs et pour la habitants en prenant en compte Visite du stand Commune. Les requêtes ainsi for- leur expression qui pourrait se par une formatrice APAVE mulées au cours de ce Comice faire à travers les ONG, les orga- semblent pourtant n'avoir jamais nisations de producteurs, les chefs été exprimées, faute pour les dif- traditionnels et tous les autres férents acteurs de savoir à qui s'a- acteurs. 20 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA

ENTRETIEN AVEC LE DOCTEUR EBODE, Communes, et notamment des marchés à Au moment où la décentralisation se met DIRECTEUR DES PRODUCTIONS ET INDUSTRIES ANIMALES / MINEPIA bétail, des abattoirs etc. Que vous inspire petit à petit en place, le rôle des cela ? Communes va être plus important. Il est Le développement du Cameroun est appe- impératif que les principes de gestion Un apport important au développement rurale lé à être financé par les collectivités territo- moderne soient appliqués par les maires et riales décentralisées. En fait, le développe- leurs conseillers. Parmi les visiteurs reçus au stand FEICOM tout au long du Comice agro-pastoral 2010 ment est une vision. Il est important que Il faut dire que le premier cinquantenaire d’Ebolowa, le Dr. Ebodé, Directeur des productions et industries animales au ministère de les décideurs administratifs et financiers, de notre pays s'est fait avec plus ou moins l’Elevage, des pêches et des Industries animales. A cette occasion, il a bien voulu repon- s'inspirent des besoins des populations à la de succès dans plusieurs domaines, dre à quelques questions de notre magazine. base. La construction des infrastructures notamment dans le secteur agro-pastoral. telles que les abattoirs, les marchés à bétail Il est à souhaiter qu'avec une gestion et même les fermes au profit des popula- rigoureuse, honnête et efficace, le cinquan- tions participe de la mise en œuvre du pro- cessus de décentralisation entrepris il y a peu de temps par notre pays. C'est, à mon avis, une bonne chose parce que ces unités seront construites sur mesure et seront, à coup sûr, conçues selon les besoins et les moyens réels des bénéficiaires.

La contribution du FEICOM au secteur du développement rural vous semble-t- elle appropriée ? La contribution du FEICOM au dévelop- pement du secteur rural est indispensable car 80% des Communes sont majoritaire- ment peuplées de ruraux. Les Communes étant appelées à animer de manière effecti- ve la vie des populations, une participa- tion réelle dans les activités de celles-ci s'imposait. Entre la sélection des acteurs (producteurs agro-pastoraux), le choix des marchés, la transformation et la conservation, il faudra que les Communes aident les populations à se munir d'éléments de production dont les coûts sont prohibitifs, souvent hors de portée des populations prises individuel- lement. De plus, la mise en place des pro- jets ne peut se faire avec succès que lorsque ceux-ci ont été conçus avec la par- ticipation et la contribution des concernés. tenaire qui va suivre et qui va consacrer Sans la participation des Communes dans une gestion axée sur les résultats soit cou- le processus de développement du ronné de succès, permettant aux popula- Cameroun, il sera difficile de faire une éva- tions camerounaises de produire l'essen- luation de l'impact des financements effec- tiel de la nourriture dont elles ont besoin et Comment appréciez-vous la présence du Communes de participer à cette grande tués également, en termes de subventions d'exporter les excédents vers toute FEICOM à cet événement ? kermesse du monde agro-pastoral. que d'appuis technico-économiques. l'Afrique. Protéines, glucides, lipides, vita- La présence du FEICOM est grandement mines devront être traduits en produits appréciée, dans la mesure où elle exprime Le FEICOM présente sur son stand des Avez-vous des souhaits particuliers dans végétaux et animaux achalandant de très la volonté de l'organisation faitière des projets qu'il finance au profit des ce sens ? beaux marchés. 22 23 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA SIGNATURE DU LIVRE D’OR DU FEICOM

«Le FEICOM joue un rôle important dans le processus de décentralisation» Jules Doret Ndongo, Secrétaire Général UNE PHRASE, des Services du Premier Ministère UN MOT, UN SOUVENIR !

Le Comice agro-pastoral d’Ebolowa a vu la participation du Chef de l’Etat et de son épouse, des membres du Gouvernement, des producteurs agrico- les, pastoraux et piscicoles, des instituts de recherches agricoles, des pro- ducteurs et des promoteurs des machines agricoles, des organismes de «Le FEICOM, maîtrise d’ouvrage» Janvier Mongui Sossombo Maire de Dimako production et de transformation des produits agricoles et pastoraux, des institutions d’appui aux producteurs, des autorités militaires, politiques reli- gieuses et traditionnelles, des artisans, des artistes et de nombreux visi- teurs.

Bien entendu, une délégation du FEICOM a participé à cet évènement orga- nisé par le Gouvernement dans le but de promouvoir la compétitivité des filières de production par la mise en place d’un cadre permanent d’échan- ges, de concurrence entre acteurs en vue de susciter l’excellence et l’ac- croissement quantitatif et qualitatif des productions agricoles et pastorales. Cet évènement a aussi permis de valoriser les valeurs artistiques et cultu- relles du pays.

Nombreux sont ceux de ces visiteurs qui ont visité le stand du FEICOM. Ils ont laissé chacun dans son style, une trace de ce passage en signant le Livre d’Or mis à leur disposition. «Le FEICOM, cadre de financement des activités des collectivi- ABILA Hélène tés locales décentralisées» Essimi Menye, Ministre des Finances 25 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA SIGNATURE DU LIVRE D’OR DU FEICOM SIGNATURE DU LIVRE D’OR DU FEICOM

«Le FEICOM, promotion de l’image de la Commune» «Le FEICOM, contribue au développement de l’économie» Gervais Eric Ndo, Maire d’Ebolowa 2 L.S. Etoundi Ngoa, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises

«Toutes nos appréciations» Jean Claude Eko’o Akouafane «Le FNE, pour un partenariat avec le FEICOM» Secrétaire Général Minader Camille Mouté à Bidias, Directeur Général FNE

«Le FEICOM, pour des financement nécessaires aux services «Le FEICOM, excellence dans l’organisation» des populations rurales» Edouard Ebah Abada, Secrétaire Général Minpostel David Nkoto Emane, Directeur Général CAMTEL 26 27 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA SIGNATURE DU LIVRE D’OR DU FEICOM SIGNATURE DU LIVRE D’OR DU FEICOM

«Le FEICOM, dynamique équipe» «Prêt pour financer les cités municipales aux côtés du FEICOM» Minette Libong Likeng, Directeur Général des Douanes Camille Ekindi, Directeur Général du CFC

Visitors at the FEICOM stand during the Agro-Pastoral Show at Ebolowa

«Never knew before coming her» «Développer la communiation» Djonkeng Victor, Senior Agro-Economist, Minader Stephan Toko, Association des Jeunes de Deido FEICOM took a stand in the Agro-Pastoral Show which took place in Ebolowa in the South Region precisely at the Ngalane Village. This Stand was honored by the visit of the Head of State and his Wife Madame Chantal Biya who said is satisfied by the report he got from the Mayors about FEI- COM. The stand was also visited by representatives of Ministries and other Institutions who are working hand in hand with the Company and with which they have signed partnership convention with the Company.

The question on very lip during the agro-pastoral show was why FEICOM took a stand at the Ngalane Agric Village and what the Institution had to offer to the Agric world. With the gadget’s that were prepared by the Company and the exhibition boards which demonstrated all the various domains of intervention of the Company many visitors left the stand satisfied and gave their word encouragement as indicated in the following extracts from the visi- tors’ book. «You may reach village communities» «Le FEICOM, une grande entreprise nationale» AMOM Jeannette HRH, Njokom Thaddeus Anoh, Traditional Ruler of Mbengwi CD Bihina, Conseiller Technique DGRE

28 29 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA SIGNATURE DU LIVRE D’OR DU FEICOM SIGNATURE DU LIVRE D’OR DU FEICOM

«Encouragements» Victor Yene Ossomba, «Notre espoir repose sur le FEICOM» «Très beau stand et grandeur de la société» «Très heureux» Mekulu……… Directeur Général CNPS Secrétaire Général, Assemblée Nationale Marthe Angéline Mindja, Directeur Général de l’API Jean Martin Ngotty, Ministère des Finances

Artisan handicapé, signant le Livre d’Or du FEICOM

«We hope to work with FEICOM» Nick Valera, United States Peace Corps «Merci pour tout» André Tina Okono, Maire d’Ambam

«Il y a tellement à faire» «Encouragements» G. Bomba Atangana, DAG, Ministère des Forêts «Plein de choses, merci» Elèves anonymes Louis Yinda, Directeur Général SOSUCAM «Dynamisme social» Dr Bidjogo, ADG, Ad Lucem

30 31 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA DOSSIER COMICE AGRO-PASTORAL D'EBOLOWA

Des distinctions, une reconnaissance et une interpellation

La préparation du comice agro-pastoral d'Ebolowa a requis une mobilisation particulière pour assurer la réussite de l'événement

n nombre important d'infrastructu- res et de bâtiments ont dû être cons- truits afin d'abriter les nombreux visiteurs attendus et de leur donner Uun cadre de vie décent et agréable. Autour du Délégué du Gouvernement et des Maires de la Ville et sous la haute coordination du Ministre d'Etat, Ministre de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation, le FEI- COM a apporté sa contribution dans le grand le ne donnent en effet pas toujours l'assurance cependant reconnaître que les ouvrages sont chantier que la ville d'Ebolowa était deve- du respect des conditions d'hygiène. Les relativement coûteux et nécessitent des études nue.Mais cette action ponctuelle et ciblée qui Communes pourraient ici apporter un soutien techniques appropriées pour en assurer la a mobilisé les équipes techniques du FEI- à la production en offrant des infrastructures durabilité. COM en particulier ne saurait faire oublier le appropriées. Ce sont des équipements qui La Commune, c'est certain, est un acteur travail qui est mené au quotidien auprès de rentrent bien dans l'offre de financement du important du développement local autour l'ensemble des magistrats municipaux afin de FEICOM, mais qui n'ont jusqu'ici fait l'objet duquel les autres acteurs seraient bien inspi- valoriser les actions relatives au développe- que de très peu de sollicitations. rés de se mobiliser afin que les objectifs que ment rural. C’est ainsi que madame le Maire Dans ce cadre, l'organisme recherche de Bangangté arbore fièrement sa médaille d'ailleurs des partenariats afin de mobiliser reçue des mains du Premier Ministre, Chef de des ressources adéquates. Les Communes Gouvernement. L'attribue au succès de l'amé- peuvent aussi construire des espaces de stoc- nagement du marché de pastèques de sa loca- kage tel que le magasin de la Commune de lité. Ce projet pour lequel le Maire a sollicité le Mbe, reconnue pour sa production d'ignames. concours technique et financier du FEICOM Le Cadre Particulier du FEICOM pour est véritablement un atout pour les planteurs l'Investissement dans les Communes à fort de la région. Le nombre impressionnant de potentiel, donne spécifiquement la possibilité voyageurs qui s'y donnent rendez-vous pour aux Communes et à leurs regroupements s'approvisionner en fruits et légumes frais est d'envisager des projets liés à la production, un gage de rentabilité de leur activité. De quitte à les confier à des concessionnaires qui même, la Commune en tire parti dans le cadre reverseraient des dividendes à la Commune. de la location des espaces mais aussi de la col- Ainsi, le FEICOM s'est engagé dans l'expé- lecte des taxes liées à l'activité. rience avec la Commune de Massock pour la L'un des axes de la stratégie du secteur rural création d'une ferme avicole industrielle et, la est en effet la construction d'espaces de com- Commune de Kumbo pour la création d'une mercialisation. Le succès du marché de usine de pommes de terre. L'organisme, avant Bangangté et de quelques autres, construits cela, avait déjà accompagné les Commune dans les Communes, montre bien que la riveraines de la SOCAPALM, dans le cadre de Commune a un rôle majeur à jouer dans le la prise de participations dans le capital de cadre de l'augmentation de l’offre de la pro- cette importante société agro-industrielle. duction agricole. L'assurance de l'écoulement Un autre défi du secteur rural et qui figure de leur production est un encouragement cer- bien dans les axes de la stratégie est le désen- tain pour les planteurs qui pourront ainsi clavement des zones de production. Dans ce rechercher à améliorer leur rendement. cadre, plusieurs routes et ponts ont été finan- Dans le secteur de l'élevage, au-delà de la cés par le FEICOM au profit des Communes construction des marchés à bétail pour les- qui en ont fait la demande. Ces infrastructures s'est fixé notre pays puissent être atteints. Les quels plusieurs demandes de concours finan- sont financées dans le cadre du Code d'inter- distinctions reçues, sont à ce titre des encoura- ciers sont reçues au FEICOM, une demande vention du FEICOM suivant des modalités gements certes, mais interpellent davantage réelle se fait sentir auprès de la population très avantageuses pour les collectivités. Il les Communes et leur partenaire privilégié, le pour des abattoirs et des boucheries moder- n'est attendu de celles-ci qu'une contribution FEICOM, pour la réalisation ce projet natio- nes. Les conditions d'abattage, de stockage, de propre de 10% du coût global du projet, le nal. transport et de vente de la production anima- reste étant apporté en contribution de solida- Suzanne NGANE rité sous forme de subvention. Il faudrait 32 33 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 ACTUALITÉ ACTUALITÉ

mieux cerner son interlocuteur. En prenant la parole, le Directeur Général du FEICOM a tour à tour parlé de la restructura- Le Directeur Général du FEICOM à la tribune tion du FEICOM, de la situation actuelle et de l'avenir de cette institution. L'orateur a rappelé le contexte de la mise sous administration provisoire en 2005, de cet outil du «Club Management» de l'ISMP de promotion du développement local. Il a remémoré, ensuite, les missions, les délais et les objectifs prescrits par le Président de la République. A l'invitation du Directeur Général de l'Institut Supérieur du Management Public (ISMP), le Le Directeur Général est revenu sur les Directeur Général du FEICOM a été l'hôte de la deuxième édition du Club Management de actions conduites aux plans institutionnel et interne: le retour vers l'orthodoxie budgétai- l'ISMP qui s'est tenue le 31 janvier 2011 à l'Hôtel Mont Febe de Yaoundé. re, le recentrage des missions du FEICOM vers son objet et vers l'unique bénéficiaire de ses prestations : les Communes. Il a évoqué les mesures douloureuses liées au Plan d'Organisation et d'Effectifs. Sans fausse modestie, il a présenté les résultats qui lui ont valu le renouvellement de la confiance du Chef de l'Etat qui, en septembre 2006, réta- blissait les organes sociaux du FEICOM et le nommait au poste de Directeur Général du vail à 6h du matin et n'en partir, sauf urgence FEICOM. qu’après 19h. Le cas échéant, le Conseil de Le Directeur Général Le conférencier pense qu'aujourd'hui, le FEI- discipline se charge de rappeler les contreve- repondant aux ques- COM est véritablement une entreprise nants à l'ordre. tions de l’assistance. moderne : de nombreux cadres de concerta- tion internes ont vu le jour et se tiennent régu- Quels sont les gages de transparence dans la lièrement. Le FEICOM s'est doté d'un gestion ? Un plan et un rapport de gestion Observatoire du Système d'Information sont disponibles. De plus le FEICOM publie Géographique qui permet de compiler toutes chaque année, depuis cinq ans, un rapport les informations sur ses actions mais aussi sur annuel qui présente tous les chiffres de l'en- la carte communale. De nouveaux outils de treprise et rend compte des activités par rap- mesure tels que l'Indice de Développement port aux missions. Local ou la Prospective Territoriale sont explorés afin de mieux accompagner la Quel sentiment, lorsqu'on pense que la res- modernisation des Communes. Un «Prix FEI- tructuration a renforcé le taux de chômage COM des meilleures pratiques de développement au Cameroun ? C'est vrai que des personnels local» est en cours de lancement. Les procédu- ont été licenciés. Il s'agissait de dégraisser un res sont formalisées à travers de nouveaux effet pléthorique, non indispensable. Mais le outils de financement. FEICOM a mieux recruté, selon des besoins Sans fausse modes- Au chapitre de la gestion des ressources précis. tie, il présente les humaines, le personnel s'est remis au travail résultats qui lui Quelles sont les principales difficultés ren- et le climat social est assaini. Les recrutements valent le renouvelle- se font selon les postes de travail. Le cadre et contrées ? La première a trait au caractère les conditions de travail se sont considérable- soudain de la nomination qui a nécessité un ment de la confiance ment améliorés. Des progiciels sont mis en délai d'adaptation de la méthode de travail au du chef de l'Etat qui, œuvre afin de moderniser et de rendre plus personnel. La deuxième est liée au caractère en septembre 2006, ces et habiletés, leurs pratiques et procédés de a conduite de la restructuration du efficace la gestion. douloureux de certaines mesures, notamment rétablit les organes travail éprouvés dans des situations réelles de La Dga et le Dg FEICOM, la consolidation des acquis Au delà de tout ce qui précède, le FEICOM est les licenciements. La troisième réside dans la « management. sociaux du FEICOM et de l’ISMP entouraient et l'arrimage de l'entreprise à la désormais certifié à la norme ISO 9001 lourdeur de la tutelle dans la mise en œuvre Quant à la justification du choix fait à l'en- le nomme au poste le Dg du FEICOM modernité», tel est le thème sur Version 2008. Cela lui assure une crédibilité de certaines dispositions. pendant son exposé. lequelL M. Philippe Camille AKOA a entretenu droit du Directeur Général du FEICOM pour de Directeur Général sur la scène internationale, tout en lui permet- cette 2ème édition, le Directeur Général de du FEICOM. l'assistance, constituée des auditeurs de tant d'adopter une démarche qualité : satisfai- Quelles sont vos valeurs ? La conscience pro- l'ISMP a indiqué qu'il s'agit là d'un cas d'éco- l'ISMP, de nombreuses personnalités prove- re ses clients, améliorer les compétences et fessionnelle, la sécurisation de l'emploi qui le, puisque M. Philipe Camille AKOA est le nant de diverses administrations publiques, rechercher une amélioration continue. sous entend l'amour et l'attachement au tra- seul Administrateur Provisoire qui soit deve- privées et de la société civile, des hommes de Comme prévu, cette présentation a soulevé vail, la satisfaction du travail bien fait. nu Directeur Général de la structure dont il médias et bien sûr, des responsables du FEI- de nombreuses interrogations au sein de l'au- avait la charge. Ce facteur à lui seul, couplé à COM. ditoire. Quels sont les éléments positifs et négatifs Dans son propos introductif, M. MOKWE son cursus professionnel fait du Directeur de la restructuration ? Comme éléments posi- Edward MISIME, Directeur Général de Général du FEICOM, une source d'inspira- Morceaux choisis : tifs, on note le renforcement des liquidités du tion, une référence enrichissante. La présenta- l'ISMP a rappelé que le «Club Management» se Quelle est la méthode utilisée pour amener FEICOM avec une augmentation des investis- tion de la biographie de l'intervenant, par veut un cadre d'échanges qui permettra aux le personnel à acquérir les habitudes de sements communaux, la baisse de l'endette- Mme EVEZO'O, Directeur Général Adjoint de managers de partager avec le grand public ponctualité ? Prêcher par l'exemple. Le ment et de la masse salariale. Comme élé- l'ISMP, permettra ensuite à l'auditoire de leurs expériences positives, leurs connaissan- Directeur Général a dit être à son poste de tra- ments négatifs, le départ des personnels. 34 35 N°18/Janvier - Février 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 ACTUALITÉ ACTUALITÉ

Conférence des services centraux et exterieurs du FEICOM : la consolidation des acquis en 2011 C'est sous le signe de la consolidation des acquis en vue de résultats probants, que le Directeur Général a placé l'année 2011 pour le FEICOM.

L'autre principe est la satisfaction client (les Une vue de l’assistan- Peut-on dire que la restructuration est termi- Maires). L'accompagnement des Maires se ce pendant l’exposé née ? La restructuration a pour objectif de fait par les Chefs de services techniques du Directeur Général garder tout le personnel en éveil. Il s'agit locaux. Des enquêtes régulières sont réalisées d'une action continue comme le terme lui- pour évaluer la satisfaction des Maires et plu- même l'indique. Restructurer c'est mettre en sieurs supports de communication sont place une nouvelle structure. publiés. Enfin, la gestion implique la notion de responsabilité. Ecouter les autres et déci- Quelles garanties sur la transparence dans der en dernier ressort : le dirigisme démocra- l'octroi des prêts et les risques de favoritis- tique me ? Un Comité des Concours Financiers comportant des représentants des élus locaux Quelle est votre vision de l'avenir du FEI- (pas nécessairement des Communes riches) et COM ? Le DG rappelle que la restructuration de la tutelle siège et accorde les financements du FEICOM n'a pas porté sur les missions de après étude scrupuleuse des dossiers sur la l'organisme, qui restent pertinentes, mais sur base de textes clairs. sa gestion. Les fonds de l'organisme sont des fonds de mutualité dont le bénéfice devrait onsieur Philippe Camille résultats obtenus : Remise officielle du Quelle est la place de l'intercommunalité et être rotatif. L'approche actuelle consiste donc AKOA ouvrait ainsi les certificat à la norme ISO 9001 version Photo de famille de la coopération décentralisée ? Le FEICOM à capter la plus grande partie des flux de la 2008, plus de 110% des objectifs fixés à l’issue des travaux. La conscience pro- est bâti sur le principe de l'intercommunalité coopération en plus de ceux de l'Etat afin d'é- travaux de la 6ème au recouvrement, de multiples fessionnelle, la et tous ses outils de financement accordent largir l'offre financière du FEICOM. Conférence des Services une place particulière aux projets intercom- MCentraux et Extérieurs de l'organisme conventions permettant au FEICOM sécurisation de munaux. De plus, l'organisme est fortement L'avenir du FEICOM devrait se trouver dans l'ap- de mettre des ressources additionnel- l'emploi qui sous dont il a la charge. Les travaux, tenus engagé dans une réflexion sur comment pro- propriation par le personnel du triptyque: du 1er au 04 février 2011 au Centre les à la disposition des Communes et entend l'amour et mouvoir l'intercommunalité au Cameroun. l'attachement au tra- Jean XXIII de Mvolyé à Yaoundé, se des Agences et un personnel de mieux Quant à la coopération décentralisée, elle Qui sommes-nous ensemble ? qui sous- en mieux performants. vail, la satisfaction occupe une place importante de l'activité du entend la reconnections : métier-raison d'être sont déroulés dans un contexte où le du travail bien fait. FEICOM. Un outil spécifique a été mis sur et processus FEICOM effectue un saut qualitatif, pied afin d'accompagner les Communes pour par lequel le management qualité se 2010, une année faste, quoique… un meilleur rendement de la coopération Où allons-nous ? qui implique la vision. situe définitivement au cœur de l'ac- Lors du bilan brossé à l'occasion, les décentralisée. Celle du FEICOM étant l'amélioration conti- tion de l'entreprise. objectifs fixés pour 2010 ainsi que la nue de la qualité du service ; Cadre d'échange par excellence entre le performance des agences sont passés Quelles sont les stratégies d'adhésion du au crible afin d'envisager des mesures personnel et de communication ? L'un des Comment ? par des choix stratégiques (stan- top management, les services centraux principes de la politique qualité est le partage dardisation, certification…), la définition de et les agences régionales, la conférence correctives. Au finish, mention : peut de la vision de l'entreprise. Ceci se fait à tra- l'organisation et des règles du jeu, la défini- a été l'occasion, pour la centaine des mieux faire. Quant à la politique quali- vers de nombreux cadres de concertation mis tion des processus de décision, vérification et personnels présents, de revisiter l'ac- té, elle s'en tire avec une mention : sur pied (conférences des services, réunions contrôle des résultats. tion de l'organisme en 2010. Une année acceptable mais des efforts s'imposent. matinales, rencontres des chefs d'agences…). à nulle autre pareille à en juger par les Normal, le concept reste encore nou- 36 37 N°18/Janvier - Février 2011 N°18/Janvier - Février 2011 ACTUALITÉ ACTUALITÉ

personnel, lui qui a bénéficié au total, de 31 formations. La remise en cause permanente ne pouvant être totalement efficace sans une autoévaluation des structures, l'audit interne, a quoique timidement, bien cherché son chemin dans le tumulte de ce FEICOM nouvelle géné- ration. Les projets engagés prendront certainement de l'envergure en 2011. Une année placée sous les auspices de la consolidation des acquis.

Consolider les acquis en 2011… 05 axes stratégiques ont été définis dans le plan d'actions 2011 : finance- ment de projets communaux et inter- communaux, mobilisation des ressour- ces financières et la mise à disposition auprès des Communes, renforcement des capacités des communes, l'amélio- ration de la gestion interne de l'entre- En somme, le FEICOM prise, l'amélioration des interventions s'est engagé dans de l'entreprise au profit des CTD. un système qui vise Renforcement de l'assistance conseil la satisfaction vers les Communes n'ayant pas encore client. Ce qui lui obtenu d'accord de financement, vul- impose que les qua- garisation des produits FEICOM, amé- lités d'ouverture et lioration continue du circuit de traite- d'écoute et la capa- cité de prise de ment des décomptes. Tels sont les décision de correc- grands axes inscrits dans la politique tion. Mais également de financement des projets. une probité morale Afin d'atteindre les 64 milliards fixés adossée sur les par la DPO, il sera nécessaire d'amélio- principes d'intégrité, rer l'efficacité du recouvrement, de de morale et de sécuriser et optimiser les recettes du rigueur. FEICOM, mettre en œuvre le processus de recouvrement des recettes dans le cadre du SMQ, résoudre tous les pro- blèmes de suivi des recettes du réseau trésor. Tout un programme ! La DCPCA compte consolider les acquis qui sont entre autres le guichet PPTE, le guichet CFC, les différentes collaborations établies avec les parte- naires. Elle compte également soigner l'image de l'entreprise, contribuer à la cohésion de l'équipe et au sentiment d'appartenance, suivre les projets enta- veau et son appropriation totale, à tra- milliard de francs recouvrés sur CAC. du mouvement municipal camerou- més, notamment l'évaluation de la res- Une vue des travaux vers une meilleure imprégnation sur Mention : acceptable. Sûr que le Prix « nais et à la mobilisation des ressources tructuration, le fonctionnement du en atelier. les audits, prendra encore quelque FEICOM des meilleures pratiques » additionnelles. Des résultats liés à l'a- CAPIC et l'arrimage aux politiques temps. viendra booster ce secteur. mélioration continue de la qualité des nationales.Quant à la DAF, les actions Avec 218 financements accordés pour La participation du FEICOM et des services et un pas décisif vers le posi- de 2011 seront essentiellement tour- 30 milliards de francs, le budget d'in- Communes à de nombreuses rencont- tionnement d'acteur incontournable du nées vers l'acquisition des biens et ser- vestissement du FEICOM enregistre res nationales et internationales a cer- développement local. Une améliora- vices, l'aménagement et la réhabilita- 61% du taux de réalisation et 1,5 tainement contribué au rayonnement tion qui continue qui s'est imposée au tion de certaines infrastructures du 38 39 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 ACTUALITÉ ACTUALITÉ

Un exposé pendant le séminaire

tion sensibilisation sur la Charte d'au- dit interne qui permettra la participa- tion de tous. permis au personnel d'être mieux du paiement des décomptes et du rem- Avec l'extension du périmètre de la imprégné sur les principes essentiels boursement des prêts, les délais d'exé- Remise du bouquet certification à l'ensemble des Agences qui constituent le fondement de la cution des financements, de réalisa- de fleurs au Dg et principalement l'inscription du pro- norme ISO 9001V2008. En somme, le tion, ainsi que la qualité des projets. par Mme Amom. cessus « mobilisation des ressources » FEICOM s'est engagé dans un système Pour ce qui est des ressources financiè- dans le SMQ, la politique qualité qui vise la satisfaction client. Ce qui lui res, elles pourraient être renforcées par prend une dimension toute particuliè- impose que les qualités d'ouverture et des mesures telles que l'amélioration re. Les enjeux de la mise en œuvre de d'écoute et la capacité de prise de déci- du suivi des recettes du FEICOM au ce processus résident en effet dans l'as- sion de correction. Mais également une trésor, la vulgarisation des textes et surance de la disponibilité des ressour- probité morale adossée sur les princi- clés de répartition des recettes, la créa- ces afin d'accroître la satisfaction des pes d'intégrité, de morale et de rigueur. tion d'un cadre de concertation formel clients et de respecter leurs exigences Il avec les partenaires, l'implication du permettra en outre de formaliser et ….Avec la participation de tous. FEICOM au processus de mission et de d'uniformiser les modes de recouvre- Le brainstorming introduit au cours de recouvrement des recettes, la vulgari- ment dans tout le système. cette conférence a permis au personnel sation de l'ensemble des documents L'autoévaluation permettra à chacun d'exprimer sa conception et de faire cadrant l'activité de recouvrement, la de réaliser le diagnostic de son propre des propositions concrètes sur la ges- création d'un cadre de collaboration : travail en rapport avec un référentiel tion du SMQ, le suivi des projets, impôts, douanes, trésor, et FEICOM. déterminé. notamment l'amélioration de l'opéra- Les préoccupations soulevées par les tionnalité du CAPIC. Quelques orien- participants, ainsi que les recomman- Dans une amélioration continue… tations stratégiques dévoilées permet- dations qui en émanent seront décli- Loin d'être un faire-valoir, la certifica- tront au FEICOM de jouer véritable- nées en actions concrètes que s'em- tion du FEICOM à la norme ISO est ment son rôle de catalyseur du déve- presseront de mettre en œuvre les une attitude, un comportement, une loppement local, tout en étant à mesu- structures concernées, afin d'assurer la siège et des agences et des études et démarche. Et pour s'assurer que l'on se re d'évaluer l'impact de ses interven- participation de tous aux résultats recherches. Le système d'évaluation Le personnel l'approprie effectivement, la 1ère cam- tions sur l'amélioration des conditions escomptés en 2011. anthousiate passera à sa phase pratique d'impré- pagne de communication interne a été de vie au niveau local. Il s'agira, bien pendant gnation. lancée durant cette conférence. Elle a plus, d'améliorer le dispositif de suivi Eric MEKINDA BILOUNGA l’exposé. Un accent sera mis sur la communica- 40 41 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 ACTUALITÉ ACTUALITÉ

de santé intégrés en 2010, le transfert des compétences aux Communes en Décentralisation, transfert de compétences 2011 porte sur les centres de santé d'ar- rondissement. Les six décrets signés par le Premier de seconde génération Ministre, fixent les modalités suivant lesquelles les communes exercent cer- taines compétences transférées par Le Premier Ministre a signé le 13 janvier 2011, six décrets portant modalités d'exercice des l'Etat dans les secteurs d'activités ci- compétences transférées par l'Etat aux Communes dans les 06 secteurs identifiés par le dessus mentionnés. Dans l'ensemble, Conseil National de la Décentralisation (CND) et ce pour le compte de l'exercice 2011. l'Etat, incarnant l'intérêt général, défi- L'examen des six départements ministériels intéressés par ce transfert, révèle que le CND nit les grandes orientations et suit a choisi les ministères dont les activités participent de manière significative à la création l'exécution des actions locales assurées d’emplois et à la promotion de la croissance visée par le DSCE. par les Communes. Ce qui signifie que les Communes exercent les compéten- ces transférées par l'Etat sans préjudice des responsabilités et prérogatives reconnues à ce dernier dans les domai- nes concernés. Raison pour laquelle les textes évoquent les dispositions léga- les et réglementaires en vigueur. Par ailleurs, chacun de ces textes préci- se que le transfert par l'Etat des compé- tences dans les secteurs d'activités concernés s'accompagne du transfert concomitant des ressources nécessaires à leur exercice normal par les Communes. Les décrets du Premier Ministre précisent ensuite que les res- sources financières affectées par l'Etat sont exclusivement réservées à l'exerci- ce des compétences correspondantes. Elles doivent être inscrites aux budgets des communes. La gestion de ces res- sources obéit aux principes budgétai- res et comptables en vigueur. Ces tex- tes précisent aussi que la Commune peut bénéficier des concours prove- nant des partenaires pour l'exercice des compétences transférées. Les conditions et les modalités tech- rées aux Communes. Les services niques d'exercice des compétences déconcentrés compétents de l'Etat En haut : pont sur la transférées par l'Etat, dans un secteur jouent un rôle important d'appui aux rivière Céné d'activités données ainsi que l'utilisa- Communes. (Commune de e transfert des compétences de 2010, quant à lui, visait l'éducation de Banwa). tion des ressources correspondantes Travaux de construc- seconde génération concerne base, la santé, les affaires sociales, la D'autres transferts de compétences de sont précisées par un cahier de charges En bas : marché tion routière à Konye. la formation professionnelle, promotion de la femme et de la famille, l'Etat aux Communes sont attendus, élaboré par le Ministre en charge du de Njikwa. l'artisanat, la santé, le touris- l'eau, l'agriculture et le développement conformément au principe de progres- secteur concerné. Lme, l'urbanisme, le commerce. Le nom- rural, l'élevage et la pêche, les routes sivité arrêté par les lois de décentrali- L'accompagnement du transfert des bre de départements ministériels ayant rurales et les ouvrages de franchisse- sation. compétences, est assuré par l'Etat à tra- transféré certaines compétences aux ment, la culture. vers le suivi, le contrôle et l'évaluation Communes est porté à 14. Le transfert Le secteur de la santé en est à son NYANGON ALO'O de l'exercice des compétences transfé- de première génération, de l'exercice deuxième transfert. Après les centres Marthe Harlette 42 43 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 ACTUALITÉ ACTUALITÉ

Les communes camerounaises au Congrès de CGLU à Mexico Du 12 au 22 Novembre 2010, le FEICOM à accompagné une délégation de Maires à Mexico, à l’effet de prendre part aux activités prévues dans le cadre du Sommet Mondial de Cités et Gouvernement Locaux Unis (CGLU).

3) Sur les objectifs liés au changement cli- fin, les Nations Unies et les autres organi- matique, les gouvernements nationaux et sations internationales clés ont été appelés Le président des toute réduction devrait prendre en compte es questions traitées au cours des la Communauté internationale sont appe- à reconnaitre formellement le rôle de CVUC, La délégation les pressions sur les coûts en termes démo- répondant aux ques- sessions plénières et des travaux lés à prendre des mesures plus audacieu- CGLU en tant qu’organisation représenta- camerounaise graphique et autre, et devrait être graduée tions des journalistes à présente à Mexico en ateliers relevaient des deux ses afin de prévenir les dérèglements cli- tive des villes et des gouvernements l’issue du Congrès dans le temps pour permettre une planifi- principaux défis identifiés par matiques et d’amortir leurs impacts ; ils locaux et régionaux, et à collaborer en par- Ll’organisation à savoir la crise économique cation appropriée et la préservation des sont également appelés à travailler en col- tenariat avec CGLU au développement et services essentiels. Les investissements qui a affaibli les collectivités locales et le laboration avec les villes et les gouverne- à la mise en œuvre des politiques et des nécessaires pour le futur doivent être défi de l’urbanisation au regard de la pré- ments locaux à la protection et à la valori- programmes clés. maintenus même dans les périodes délica- servation de l’environnement. sation de la biodiversité. 6) Sur les droits des femmes – élément tes. 4) Sur la bonne gouvernance locale dans essentiel de la gouvernance, la 2) Concernant la recentralisation, tous les A la fin du sommet, les recommanda- le développement des villes et des Communauté Internationale, et particuliè- gouvernements, quelle que soit leur orien- tions ci-après issues des présentations et régions, il a été soulevé la question des rement ONU-Femmes, a été appelée à tra- tation politique sont appelés à compléter, à des débats ont été retenues : politiques d’inclusion, de participation et vailler en partenariat avec CGLU afin de renforcer et à maintenir des lois efficaces et 1) Sur l’impact de la crise économique et de transparence. L’importance de déve- réaliser le objectifs pour l’égalité. Aussi des politiques favorables à la décentralisa- financière, il a été décidé d’inciter les gou- lopper des procédures efficaces de planifi- l’engagement pour atteindre l’égalité des tion démocratique et à l’autonomie locale, vernements nationaux à veiller à ce que les cation stratégique a également été rappe- femmes et des hommes dans tous les incluant les pouvoirs et un cadre fiscal et gouvernements locaux et régionaux ne lée ; domaines a-t-il été pris. financier solide permettant d’aboutir à un subissent pas de manière disproportion- 5) La communauté internationale, les gou- La participation camerounaise a été effec- développement local efficace par la mise née les réductions fiscales et budgétaires vernements nationaux et les bailleurs ont tive dans les sessions parallèles où plu- en œuvre des missions confiées aux collec- provoquées par les crises économiques et été invités à être des partenaires dans la sieurs Maires camerounais sont interve- tivités locales. fiscales. Il a été notamment relevé que nouvelle gouvernance mondiale. A cette nus comme panélistes.

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thique, l'intégrité, etc. • Aussi actionnait-on déjà des mécanis- Le FEICOM dit non à la corruption mes comme le conseil de discipline au FEICOM et autres. Il est certes constant que le Conseil de Discipline agit quand pied un comité de lutte contre la corrup- le «pot au roses» est découvert. tion mouvance qui en principe s'impose • C'est le lieu de dire que le comité inter- à tous les camerounais et à toutes les ne de lutte contre la corruption action- structures nationales. nera les leviers plus efficaces pour déni- BOULI Zacharie, Président du dit comi- cher les informations relatives aux mau- té a déjà son plan d'action pour l'année vaises pratiques et proposer au 2011, à savoir de sensibiliser le person- Directeur Général des actions en consé- nel sur le concept. quence.

Intérêt de la création d’un comité interne II. Les étapes rationelles de l’action du de lutte contre la corruption comité • La prévention : • Une politique nationale de lutte cont- elle consiste à faire éli- re la corruption est impulsée personnel- miner les opportunités de corruption ou lement par le Chef de l'Etat. Ceci est les conditions favorables à la réalisation d'autant plus pertinent que le des actes de corruption. • L'éducation : Cameroun a eu dans la perception géné- elle consiste à faire rale des institutions internationales, à asseoir, auprès des personnels, les prin- priori négatif régulièrement classé cipes d'intégrité, de morale et de rigueur parmi les pays corrompus dans le afin de les outiller et s'opposer à la cor- monde, ce qui a forcement déteint sur ruption ou, leur enseigner le refus de la l'image de notre pays en diluant sa cré- corruption avec pour corolaire la sensi- dibilité dans plusieurs milieux d'affai- bilisation sur la corruption et les recours res internationaux. Des multiples mesu- éventuels lorsqu'on en est victime. • Les conditions : res ont été prises, notamment l'interpel- il s'agit d'identifier les lation des camerounais à travers le dis- actions qui contribuent à ne pas rendre cours : «La corruption (…) Il faut que cela les acteurs positifs vulnérables compte cesse» a martelé le Chef de l'Etat ; la créa- tenu des conditions inappropriées dans tion des institutions de lutte contre la lesquelles ils conduisent les initiatives corruption (la CONAC, l'ANIF et aut- anti-corruption. • L'incitation : res). elle consiste à valoriser • Le FEICOM, comme entreprise l'agent ou le service intègres, s'opposant citoyenne, et en quête de l'excellence, à la stigmatisation de l'agent ou du ser- s'arrime, pour ce faire, à cette mouvance vice corrompus. En gros, il s'agit d'en- qui en principe s'impose à tous les courager les bons comportements, camerounais et à toutes les structures récompenser et encourager les bonnes pratiques, les attitudes de probité d'inté- nationales sous la forme. deniers publics ; grité, les modèles positifs, afin de susci- • Nous devons enchaîner et nous poser • La violation des dispositions Affiche FEICOM ter l'adhésion de ceux qui sont dans le une autre question : «Existe-t-il des cas de sur les marchés publics ; de lutte contre mauvais camp. la corruption corruption au FEICOM ?» La réponse • L'intérêt dans un acte ; • La sanction : C'est l'action ultime où n'est pas à chercher loin : Nous dirons • Le trafic d'influence ; e FEICOM, entreprise certifiée à intervient la punition afin de dissuader «OUI, sinon le comité ne serait pas créé». • L'enrichissement injustifié ; Affiche FEICOM la norme ISO 9001 version 2008 tous les actes et attitudes négatifs. de lutte contre •Dans tout groupe humain, le FEICOM • Le recel des produits de corruption ; a placé la satisfaction durable la corruption constituant un, la mise en commun des • L'abus de fonction, les conflits d'intérêt ; des Maires et la qualité de ses III. Le champ d’action du comité instruments et des moyens de travail • Le favoritisme Lservices au centre de ces préoccupation de lutte contre la corruption au FEICOM rencontre très souvent des velléités, des • Le faux et usage du faux l'une de raison pour laquelle le • La corruption ; égoïsmes, des instincts égocentriques • Etc. • Les détournements des biens ou Directeur Général du FEICOM a mis sur qui heurtent la morale publique, l'é- 46 47 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 ACTUALITÉ ACTUALITÉ

valeur totale de 100 millions de francs CFA prix se tient tous les deux ans et la premiè- sont mis en jeu pour les Communes qui se re remise de prix aura lieu en décembre seront distinguées dans les domaines du 2011. recouvrement des recettes, de la gestion des Le prix National FEICOM des Meilleures équipements et infrastructures, de la gou- Pratiques Communales de Développement vernance locale et du développement dura- Local bénéficie de l'appui technique ble. Les participants au Prix National FEI- d'ONU-HABITAT avec qui le FEICOM a COM sont exclusivement les Communes, signé une convention de partenariat depuis les Communautés Urbaines et les regrou- juin 2008. C'est à effet que le Directeur du pements de Communes camerounaises. Le Bureau Régional pour l'Afrique et les Pays

Le FEICOM prime les meilleures initiatives des Communes à 100 millions de francs CFA

e Ministre d'Etat, Ministre de développement, de Magistrats Municipaux l'Administration Territoriale et de et de toute la presse locale. Arabes a pris part à la cérémonie de lance- proche «meilleures pratiques» par les la Décentralisation, Marafa HAMI- La cérémonie de lancement officiel du Prix ment officiel et au comité de pilotage du 1er Magistrats Municipaux, le FEICOM s'enga- Interview du National FEICOM a donné lieu à la présen- mars 2011 en présence d'autres membres ge pendant un mois dans une campagne représentant de DOU YAYA a lancé le 02 mars 2011 l’ONU-HABITAT Là Yaoundé, le Prix National FEICOM des tation du prix dont le but est de promou- que sont des responsables des administra- intensive de sensibilisation sur toute l'éten- à l’issue de la cérémo- Meilleures Pratiques Communales de voir la gouvernance locale au Cameroun en tions publiques, les Magistrats Municipaux due du territoire camerounais pour une nie du lancement du Développement Local. C'était en présence vue de l'amélioration des conditions de vie et les Universitaires. bonne participation de tous et un plein suc- Prix National FEICOM. d'un parterre de personnalités, d'acteurs au des populations. Les financements d'une Pour une meilleure appropriation de l'ap- cès à ce projet de grande envergure.

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Meilleures pratiques communales : Title organisation des prix

1. OBJET 1. PURPOSE Le Prix vise l’identification et la diffusion des The Award is aimed at disseminating local meilleures pratiques de développement local, development best practices, in line with the conformes aux OMD, dans le but de promou- Millennium Development Goals (MDGs), in voir l’adoption des expériences probantes par order to encourage Cameroonian Regional and les Collectivités Territoriales Décentralisées Local Authorities (RLAs) to adopt outstanding (CTD) camerounaises. experiences.

2. CONTENU DU PRIX 2. THE AWARD 2.1 Les récompenses attribuées à l’issue du 2.1 The award consists of : concours seront de deux ordres : - distinctions (trophies) ; - des distinctions honorifiques (trophées) ; - cash prizes intended for improving the award - des financements destinés soit à l’améliora- winning practice or funding another practice. tion des projets mis en compétition, soit à la 2.2 Each shortlisted project shall receive a certi- réalisation d’autres projets. ficate. 2.2 Tous les participants recevront des certifi- 2.3 The overall best three (03) practices shall cats de participation. receive a distinction and a cash prize. 2.3 Seuls les trois (03) premiers, tous domaines 2.4 A Special Innovation Prize shall be awarded confondus, recevront en guise de récompense à fore each of the den Regions to the most inno- la fois une distinction honorifique et un finan- vative practice. cement. 2.5 The cash prize will be divided up as follows: 2.4 Un Prix Spécial Innovation sera remis à cel- - 1st Prize : 50 000 000 CFA Francs ; les des pratiques dans chacune des dix Régions - 2nd Prize : 20 000 000 CFA Francs ; qui auront démontré le plus d’originalité. - 3rd Prize : 10 000 000 CFA Francs ; 2.5 Les récompenses sont réparties comme suit: projets soumis doivent avoir été réalisés par la - Special Innovation Prize : 20.000.000.CFA Francs, - 1er Prix : 50 000 000 FCFA ; Commune soumissionnaire. i.e 2 000 000 CFA Francs per Region - 2ème Prix : 20 000 000 FCFA ; 2.6 Prizes shall be discerned during an official - 3ème Prix : 10 000 000 FCFA ; 5. ORGANES DE GESTION award ceremony. - Prix Spéciaux Innovation : 20 000 000 FCFA, Le Prix comprend trois organes de gestion : le soit 2 000 000 Francs CFA par Région. comité de pilotage, le Jury international et le 3. PERIODICITY 2.6 Les récompenses seront décernées au cours Secrétariat Technique du Prix (STP). The Award shall be organized biennially. the Technical Secretariat (TS). d’une cérémonie officielle. 5.1 Le comité de pilotage est l’organe d’orienta- 5.1 The Steering Committee is the deliberating tion et de coordination du Prix. Il désigne les 4. ELIGIBILITY and coordinating organ of the Award. 3. PERIODICITE membres du jury international. 4.1 The Award is open to Councils and grou- 5.2 The International Jury made up of eleven Le Prix se déroule tous les deux ans. 5.2 Le jury international compte onze (11) mem- pings or associations of Councils who shall pre- (11) eminent personalities reviews the shortlis- bres dont la probité et l’expertise sont avérées. sent their submissions directly to FEICOM. ted submissions and does the final selection of 4. ELIGIBILITE Il représente les partenaires au développement, 4.2 Each Council may submit as many practices winning practices. Jury members include deve- 4.1 Le Prix est ouvert aux Communes, aux la société civile, le milieu universitaire, les as it feels relevant. Councils can submit only lopment partners, the civil society, the academic Communautés Urbaines et à leurs groupe- associations professionnelles et les élus locaux. their own practices. circle, professional associations and municipal ments qui devront adresser directement leurs 5.3 Le STP est chargé de la préparation tech- authorities soumissions au FEICOM. nique et matérielle des sessions du Comité de 5. MANAGEMENT ORGANS 5.3 The TS ensures technical and material pre- 4.2 Chaque soumissionnaire peut présenter Pilotage. Il présélectionne les soumissions à The Award is implemented by three organs: the paration of activities and documents relating to autant de projets qu’elle juge pertinents. Les transmettre au jury international. Steering Committee, the International Jury and the Award. 50 51 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 ACTUALITÉ ACTUALITÉ

Le FEICOM, partenaire des institutions universitaires Financement des projets Sur invitation de son Président, le Comité des Concours Financiers du FEICOM (CCFF) créé par décision N°002/D/FEICOM/CA du 16 novembre 2007, a tenu sa douzième session le 15 mars 2011 à 14H30, à la salle de réunion de la Direction Administrative et Financière du FEICOM. Au terme de l'examen des requêtes pré- sentées par les Communes, le Comité au cours de cette session a accordé soixante dix huit (78) appuis pour un montant total de neuf milliards six cent millions cent trente deux mille quatre cent quatre vingt dix sept Francs CFA (9 600 132 497). • Sur le plan géographique, parmi ces appuis on compte :

5 projets pour l'Adamaoua 3 projets pour le Nord 18 projets pour le Centre 8 projets pour le Nord-Ouest 5 projets pour l'Est 4 projets pour le Ouest 11 projets pour l'Extrême-Nord 7 projets pour le Sud 8 projets pour le Littoral 9 projets pour le Sud-Ouest

Tableau1 : répartition géographique des appuis accordés Figure 1 : répartition géographique des appuis accordés

Région Montant (FCFA) Adamaoua 428 968 000 Centre 2 699 091 087 Est 546 054 101 Extrême-Nord 1 225 013 380 Littoral 948 180 036 Nord 352 878 508 Nord-Ouest 1 117 749 647 Ouest 275 521 534 Sud 727 268 329 epuis décembre 2010, le FEICOM s'est étudiants. Ces conventions cadre de partena- Sud-Ouest 1 279 407 875 engagé dans un processus de signature riat s'accompagnent également d'un plan d'ac- TOTAL 9 600 132 497 Dde convention de partenariat avec des tivité annuel qui concoure à l'évaluation des structures universitaires de renom comme actions menées au cours d'une année entre les l'IFORD, l'IPD-AC et tout récemment la Faculté différents partenaires. • Sur le plan typologique on compte parmi ces appuis : des Arts, Lettres et Sciences Humaines de A travers ces partenariats, le FEICOM entend l’Université de Yaoundé I. Ces partenariats ren- donner une toute autre envergure à trent en droite ligne du projet ambitieux du l'Observatoire SIG des Communes Gilbert 16 projets d'approvisionnement en eau 29 projets d'équipements de fonction FEICOM de mettre en place un Observatoire BIWOLE qui devra disposer de données fiables 4 projets d'électrification 3 projets d'équipements de santé des Communes, dont l'un des enjeux majeurs et actualisées, susceptibles d'aider à la prise de 6 projets d'équipements commerciaux 15 projets d'équipements éducatifs est de comprendre et maîtriser l'environne- décision. Cet Observatoire se veut donc un ment communal au Cameroun. espace de référence où l'on pourrait fournir, à 1 projet d'équipements culturels 4 projets de routes et ponts Les établissements Les conventions cadre de partenariat entre la demande, des informations brutes ou trai- postsecondaires dés- tées de type démographique, géographique, l'Institut de Formation et de Recherche Tableau 2 : répartition typologique des appuis accordés Figure 2 : répartition typologique des appuis accordés ormais partenaires Démographiques (IFORD), l'Institut Panafri- socio-économique, financière et bien d'autres sur les collectivités camerounaises. Les établis- du FEICOM apportent cain de Développement Afrique Centrale (IPD- Nature du projet Montant (FCFA) chacun en ce qui le AC) et la Faculté des Arts, Lettres et Sciences sements postsecondaires désormais partenai- Adduction d'eau 1 448 598 300 concerne, une exper- Humaines (FALSH) et le FEICOM s'inscrivent, res du FEICOM apportent chacun en ce qui le tise dans les ques- d'une part, dans la politique gouvernementale concerne une expertise dans les questions de Electrification 538 847 803 population pour l'IFORD, les études du milieu tions de population de rapprocher l'entreprise de l'école et, d'autre Equipements commerciaux 528 330 010 part, dans le souci du FEICOM de disposer et les monographies pour IPD-AC et la gestion pour l'IFORD, les étu- Equipements culturels 28 586 588 d'un véritable système d'informations sur les intégrée des territoires pour la FALSH. Le FEI- Equipements de fonction 4 947 137 808 des du milieu et les Communes qui prend en compte les avis des COM, pour sa part offre un cadre propice pour monographies pour spécialistes de diverses chapelles scientifiques. les étudiants de ces établissements afin qu'ils Equipements de santé 169 840 000 IPD-AC et la gestion Les domaines de coopération entre le FEICOM mettent en pratique les enseignements reçus et, Equipements éducatifs 1 562 048 804 intégrée des territoi- et ces établissements postsecondaires sont : la pour les chercheurs et universitaires, de Routes et ponts 376 743 184 res pour la FALSH. formation continue des compétences, la pro- publier certains travaux de recherche. TOTAL 9 600 132 497 duction et la diffusion des données communa- les, les échanges d'expertise et la formation des Melanie MEGOUO 52 53 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 ACTUALITÉ ACTUALITÉ

54 55 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 ACTUALITÉ ACTUALITÉ

Finally, potable water has been pro- vided to Avebe Yekombo village. The inhabitants jubilated and thanked the General Manager for providing them with water which is gene- rally said to be the source of life. Funded to the tune of CFA F 45 million, the water supply provi- des water for over 700 inhabitants.

Field trip to Sangmelima

o ensure that projects funded by City Council Hall, the electrification of FEICOM are effectively carried the Town with solar energy, and the pro- out and delivered on time, the vision of drinking water which were the General Manager of the main focus of a technical working ses- TCorporation undertook a field trip to the sion he held after visiting the construc- told the Contractors who was awarded South Region in the month of March in tion site. the contract to provide the town with A HAPPY MAN order to evaluate the progress of pro- During the visit, 90% of construction electricity by solar energy that he will jects. Accompanied by the Mayor, Mr works has already been carried out in give them enough means to round up The Mayor of Sangmelima, had this to say after André-Noël Essiane, the Divisional the City Hall whose cost stands at CFA F the project, and to make sure the project the Visit of the General Manager of FEICOM who took a trip to the South Region to inspect Officer, Mr Jean-Bienvenu Abanda, his 300L? The General Manager gave the is completed; he gave an additional one the projects funded by Company. The Mayor collaborators, contractors and some Contractor executing the project till week to the three weeks deadline. who was all smiles, said was honored by the inhabitants of the village and Press September this year to complete the pro- Finally, potable water has been provided visit of the General Manager and so happy that Organs covering the visit, the General ject instead of November, the deadline to Avebe Yekombo village. The inhabi- during his reign as Mayor these projects could Manager made his last stop at suggested by the Company. The General tants jubilated and thanked the General be carried out, referring to the construction of Sangmelima. said sufficient funds have been put at Manager for providing them with water the Sangmelima City Hall, the electrification of Over the years, FEICOM has funded their disposal, so he did not see any rea- which is generally said to be the source the Town with solar energy and the provision of many projects in this area but the son why the project should not be com- of life. Funded to the tune of CFA F 45 drinking to Council. He also said will work closely with the contractors to see to it that these projects are finished on time for General Manager's main concern this pleted before the end of the month of million, the water supply provides the inauguration programmed for the end of September 2011. time around was on the Sangmelima September. Also during the session, he water for over 700 inhabitants. 56 57 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 N°18/Janvier - Février - Mars 2011 LE FEICOM ET LES MAIRES

suivi des réclamations clients issues des Quelques réclamations Agences et des enquêtes de satisfactions. Le rôle de ce comité, qui se tient deux fois par mois La réclamation est l'expression ou la manifesta- est d'analyser et d'identifier les remèdes et solu- tion d'une insatisfaction. Elle est le premier indi- tions attendues par le client. Les réclamations cateur de la qualité de service d'une entreprise. sont enregistrées et prises en compte selon leur Le Fonds Spécial d'Equipement et d'Intervention nombre, leur fréquence. Depuis janvier 2011, le Intercommunale améliore la qualité de service FEICOM a identifié sept types de réclamations pour réduire le volume des réclamations clients. clients. Celles - ci ont porté sur l'activité de finan- Dans l'optique d'un meilleur service, le Directeur cement des projets avec une prépondérance Général a mis en place, un comité chargé du pour les délais de livraison. Extraits de quelques réclamations et des réponses fournies

Ngaoundal : Edéa 1 : Le Maire souhai- Bafoussam 3 : Le Maire se plaint te que les finan- de la baisse du cements de pro- Les avis de non montant accordé jets soient accor- objection pren- pour la construc- dés aux Maires nent trop de tion de son Hôtel les plus dyna- temps. de ville. miques. REPONSE DU FEICOM REPONSE DU FEICOM REPONSE DU FEICOM Les Avis de Non Objection visent à s’assurer de Une première phase de travaux sera réalisée Le CAPIC permet le financement de projets sur la conformité des Dossiers d’Appel d’Offres avec avec le montant alloué. Les phases suivantes la base de leur rentabilité propre et indépendam- les conventions de financement. Il est donc pos- seront préparées avec les services techniques du ment de la capacité d’endettement de la sible que la mise en cohérence nécessite des FEICOM. Cependant, aucune modification ne Commune. échanges de documents qui prennent du temps. sera désormais faite sans un accord préalable avec le maire.

Djohong : Bourha : Kouaptamo : Le Maire se plaint Pense que le des textes du Le Maire sollici- FEICOM devrait FEICOM qui exi- te voir la clôture prendre en charge gent la signature des dossiers au le personnel des comptes plus tard le 30 Communal et doter administratifs par décembre de les Communes des le Gouverneur. l'année en cours. véhicules de liaisons. REPONSE DU FEICOM REPONSE DU FEICOM REPONSE DU FEICOM La réclamation a été prise en compte et désor- La procédure de traitement des dossiers prévoit Le FEICOM ne pourrait aller au-delà de ses mais, la signature du Préfet, tutelle des que les maires soient notifiés de la suite réservée missions statutaires. Il est cependant prévu Communes est suffisante pour les documents à à leur demande de financement, que celle- ci soit dans le cadre de la Dotation générale de soumettre au FEICOM. positive ou non. Les dossiers qui n’ont pu être Décentralisation (DGD), que les salaires des retenus au cours d’une année peuvent cepen- Maires passent par le FEICOM. dant être présentés à nouveau l’année suivante.

Somalomo :

Le Maire se plaint qu'il ne dispose pas d'in- frastructures. REPONSE DU FEICOM Les services de l’Agence Régionale du FEICOM pour l’Est pourraient aider le Maire à préparer des demandes de financement dans le cadre des projets identifiés par la Communes

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