PREFET DE L'

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS

NORMAL - MAI 2015 - SEMAINE 1 SOMMAIRE

ANAH Délégation locale de l’Aude – Programme d’actions 2015…………………………………………..1

ARS DECISION ARS LR /2015-715 Portant autorisation de transfert d'une officine de pharmacie à SAINT-LAURENT-DE- LACABRERISSE (Aude)……………………………………………………………………………32

DDTM Arrêté Préfectoral organisant la lutte contre la maladie de la flavescence dorée de la vigne……………………………………………………………………………………………...…..34

SATO Arrêté portant permission de voirie N° DDTM-SATO-2015-001…………………………………..45 Arrêté préfectoral n° DDTM-SATO-2015-002 autorisant l'installation d'une enseigne pour la Société «CABALLE DISTRIBUTION » à 11160 RIEUX-MINERVOIS…………………………………………………………………...….52 Arrêté N°DDTM-SATO-2015-003 modifiant l’arrêté de voirie N° 2014014-0001 portant occupation du domaine public routier par un opérateur de télécommunications……………...…….54 Arrêté portant permission de voirie N° DDTM-SATO-2015-004……………………………….....61

SEMA Arrêté préfectoral n° 2015110-0001 portant prescriptions particulières à déclaration en application de l'article L. 214-3 du Code de l'Environnement relatives au système d'assainissement de la station d'épuration intercommunale des communes de , , et Malviès………………………………………………………………………………..65

SUEDT Arrêté n° DDTM-SUEDT-UFB-2015-001 portant autorisation de destruction d’œufs et de nids de l'espèce Larus michahellis (Goéland leucophée)……………………………………..70 Arrêté N° DDTM-SUEDT-UFB-2015-003 autorisant les tirs de défense réalisés avec fusil de chasse à canon lisse en vue de la protection du troupeau de Monsieur MARTIN Jacques contre la prédation du loup (Canis lupus) sur la commune de Fonters-du-Razès………………………………………………………………...72

DREAL LR Arrêté n° DREAL SE- 2015-002 autorisant la réalisation de travaux de réhabilitation du pont d'accès à l'usine de Gesse, dans la concession hydroélectrique des chutes de Gesse et de Saint-Georges, sur l'Aude, par EDF - Unité de Production Sud-Ouest - Groupe d'Exploitation Hydraulique Aude-Ariège………………………………………………….75

UT DREAL N° 2015100-0001 Extrait d’arrêté préfectoral actualisant les prescriptions techniques applicables à l'unité de distillation exploitée par la SCA Distillerie Sud-Languedoc située sur la commune de aux lieux-dits « La Prade », et l'Estagnol »……………………………………………………………………..…77 ONF Arrêté préfectoral n° 2015049-0009 modifiant la liste des parcelles relevant du régime forestier et constituant en forêt communale de ……………………………………………………78

PREFECTURE DCT-BAT Arrêté préfectoral portant modification du siège du syndicat intercommunal de gestion du regroupement pédagogique -………………………………………………………82 Arrêté préfectoral n° DCT-BAT-2015-001 portant ouverture d'une enquête publique unique dans le cadre de la réalisation sur la commune de d'un projet de création d'entrepôts logistiques couverts - objet de la demande de permis de construire n° 011076J4Y0037 d'une part et de la demande d'autorisation d'exploiter au titre des installations classées pour la protection de l'environnement d'autre part…………………………………………………………...84

DCT-BCI Arrêté N° 2015 DCT-BCI-2015-006 portant fixation de la dotation globale de financement, au titre de l'exercice 2015, pour le centre éducatif fermé « Chemins du Sud » sis « Rond-Point St Crescent 11000 »……………………………………………………………….…91 ARRÊTE N° DCT-BCI-2015-007 portant tarification 2015 du Service d'Investigation Éducative Géré par l'Association ADSEA 11………………………………………………...... 94

DLP-BUR Arrêté préfectoral n° DLP BUR 2015-001 délivrant un agrément à M. Francis CHAMP (SECUROUTE) pour l'exploitation à NARBONNE, Hôtel NOVOTEL, 130 rue de l’Hôtellerie, d'un centre de sensibilisation à la sécurité routière………………………..96 Arrêté préfectoral n° DLP BUR 2015-002 délivrant un agrément à Mme Véronique BENAZECH, présidente de l'Association Adhère à la Sécurité Routière (AASR) pour l’exploitation à NARBONNE, Hôtel CAMPANILE, 30 rue de Ratacas, d'un centre de sensibilisation à la sécurité routière……………………………………….……………………..98 Arrêté préfectoral n° DLP-BUR 2015-003 portant extension de l'agrément délivré à l'organisme de formation professionnelle New Drive Formations pour lui permettre l'exploitation d'un nouveau centre de sensibilisation à la sécurité routière à ………..….100 Arrêté préfectoral n° DLP-BUR 2015-004 portant extension de l'agrément délivré à la SARL ReçuPointsPermisConduire (RPPC), pour l'exploitation à NARBONNE d'un nouveau centre de sensibilisation à la sécurité routière……………………………………………………………..102

PREFECTURE MARITIME DE MEDITERRANEE ARRETE PREFECTORAL N° 59/2015 PORTANT MODIFICATION DE L'ARRETE PREFECTORAL N° 125/2013 DU 10 JUILLET 2013 REGLEMENTANT LA NAVIGATION LE LONG DU LITTORAL DES CÔTES FRANCAISES DE MEDITERRANEE………………………………………………………………………………....104 ARRETE PREFECTORAL N° 65/2015 REGLEMENTANT LA NAVIGATION, LE MOUILLAGE ET LA PLONGEE SOUS-MARINE AU DROIT DU LITTORAL DE LA COMMUNE DE (Aude) A L'OCCASION DU «DEFI WIND» DU 14 AU 17 MAI 2015 (Compétition de Windsurf)…………………………….118 ARRETE PREFECTORAL N° 73 / 2015 REGLEMENTANT LA NAVIGATION, LE MOUILLAGE DES NAVIRES, LA PLONGEE SOUS-MARINE ET LA PRATIQUE DES SPORTS NAUTIQUES DE VITESSE DANS LA BANDE LITTORALE DES 300 METRES BORDANT LA COMMUNE DE NARBONNE (Aude)……………………..123 ARRETE PREFECTORAL N° 75 / 2015 REGLEMENTANT LA NAVIGATION, LE MOUILLAGE DES NAVIRES, LA PLONGEE SOUS-MARINE ET LA PRATIQUE DES SPORTS NAUTIQUES DE VITESSE DANS LA BANDE LITTORALE DES 300 METRES BORDANT LA COMMUNE DE LA PALME (Aude)……………………………………………………………………………134 ARRETE PREFECTORAL N° 8412015 PORTANT AGREMENT D'UNE ZONE POUR L'UTILISATION D'UNE HELISURFACE EN MER« M/Y SERENE »…………………139 ARRETE PREFECTORAL N° 85/2015 PORTANT AGREMENT D'UNE ZONE POUR L'UTILISATION D'UNE HELISURFACE EN MER « M/Y SPUTNIK »………………………………………………………………………………...145

PREFECTURE DU TARN Arrêté interdépartemental du 30 avril 2015 portant modifications à l’arrêté interdépartemental du 31 janvier 2013 portant désignation d'un organisme unique de gestion collective de l'eau pour l'irrigation agricole sur le sous-bassin du Tarn…………………...151

• Agence nationale Anan de l'habitat

ANAH DELEGATION LOCALE DE L'AUDE Programme d'Actions 2015 ------~- ---_._-----~

approuvé par la Commission Locale d'Amélioration de l'Habitat du 1010312015 validé par le délégué de l'Anah dans le département le 29/0412015

Ana1-j ~DL11~ Progn,mme dJac!ions territoda! 2015 1 Sommaire

1. Contexte du logement privé dans le département de l'Aude

1. Contexte législatif et réglementaire 2. Fonctionnement de la délégation locale de l'Anah

Il. L'action en faveur du parc privé en 2014

1. Bilan qualitatif de l'action menée en 2014 2. Bilan quantitatif de l'action menée en 2014

III. Axes prioritaires de l'action locale en 2015

1. Priorités d'intervention de la délégation audoise 2. Secteurs programmés 3. Dotation 2015 4. Adaptation des loyers relatifs aux logements conventionnés

IV. Renforcer les démarches pllrtenaires

V. Renforcer les contrôles

VI. Suivi, évaluation et restitution des actions mises en oeuvre

Annexes

Annexe 1 : Arrêtés préfectoraux relatifs au renouvellement des membres de la CLAH Annexe 2: Plan de contrôle Anah 2015 délégation de l'Aude

Anah ~DL 11" Programme d'ac~ons tefïttorlaJ ::-:015 2 Introduction

Le présent programme d'action s'inscrit dans le cadre du chapitre 1 de l'article A de la version du Règlement général de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) du 2 février 2011.

La circulaire C 2015-01 cencernant les orientations pOUf la programmation 2015 des actions et des crédits de l'Anah s'inscrit dans la continuité. Les cibles prioritaires 2015 sont: • le traitement de l'habitat indigne et dégradé le redressement des copropriétés en difficulté et la prévention de la dégradation des cepropriétés fragiles • la lutte centre la précarité énergétique dans le cadre du plan de rénovation • énergétique de l'habitat à travers le programme Habiter mieux • l'accompagnement des personnes en situation de handicap ou de perte • d'autonomie pour J'adaptation de leur logement l'humanisation des centres d'hébergement le développement d'un parc privé cenventionné à vocation sociale

Les partenariats engagés avec les cellectivités territoriales et l'Anah pemnettent d'envisager des actions particulièrament efficaces pour le parc privé. La vitalité du plan de rénovation énergétique de l'habitat avec ses nombreux acteurs mobilisés est un gage de réussite, notamment pour le développement du programme Habiter mieux.

Le programme d'action s'applique sur l'ensemble du territoire départemental, puisque aucune délégation de compétence des aides à la pierre n'y a été conclue au titre de la loi n"2004-809 du 13 aoûl 2004 relative aux libertés et responsabilités locales.

Anah -DL'11~ Programme d'8ctions œrritoria: 2015 3 3 Ce document se propose de rappeler les caractéristiques majeures du parc de logements privés du département en illustrant ses spécificités, ses dynamiques et les enjeux d'intervention qui lui sont propres. Il ne peut, à lui-seul, constituer en revanche un état descriptif détaillé du parc de logements privés du département.

La situation du département en quelques chiffres

Le département compte 165 681 résidences principales qui sont habitées par 62,5 % de propriétaires occupants, 35 % de locataires (26 % dans le parc privé et 9% dans le parc public) et 2,5 % selon un autre mode d'occupation selon les données Filocom 2013.

Les principales spécificités du parc sont:

Des copropriétés fragiles de petite taille:

Le département compte 2 249 copropriétés. L'Anah a développé un outil sur le repérage des copropriétés fragiles à partir d'indicateurs statistiques issus du fichier Filocom (situation socio-économique des occupants, état du bâti, positionnement sur le marché, capacité à entretenir la copropriété,,). Les copropriétés sont réparties en 4 catégories (A, B, C et D) du plus faible potentiel de fragilité au plus fort. Des études plus approfondies seront nécessaires pour détemniner si ces copropriétés fragiles sont en difficulté. L'observatoire des copropriétés en difficultés élaborées par l'Anah et le Ministère identifie dans l'Aude: Plus de deux tiers (68%) des copropriétés du département présentent des critères de fragilités et 23 % un fragilité potentiellement importante ( 562 copropriétés).

Un habitat dégradé et indigne important

Les logements potentiellement indignes représentent 11,81 % des résidences principales du département soit 19 575 logements. La majorité de ces logements a été construit avant 1949 (65 %) et sont plutôt occupés par des locataires (50,2%).

Fi/ocom 2011

Le PPPI correspond au nombre de residences principales privées " de catégorie 6, occupées par un ménage au reveml fiscal de référence infüieur à 70% du seuÎl de {J8uvreM, de catégories 7 elB, occupées par un ménage au revenu fiscal de référence inférieur à 150% du sauil de pauvreté

An8h -Dl.11- programme d'actions terr!tori81 2015 4 4 Le logement énergivore avec un nombre de PO Très Modestes conséquent

Filooom 2013

Plusieurs textes législatifs et réglementaires ont modifié ces dernières années le cadre de référence d'intervention de l'Anah, parmi lesquels:

1. la loi n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement (ENL) ;

2. la loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable (DALO) et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale;

3. la mise en place fin 2008 du dispositif d'intermédiation locative i( SOLIBAIL » pour inciter les bailleurs à pratiquer un loyer maîtrisé: le conventionnement est rendu financièrement plus attractif par l'adoption de deux mesures; rune augmentant l'avantage fiscal pour le conventionnement social ou très social (qui passe de 45% à 60%), l'autre créant un nouveau taux à 70% pour la location avec sous-location en zone tendue:

4. la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion du 25 mars 2009 ainsi que le plan de relance de l'économie sont venus renforcer et compléter les possibilités d'intervention de l'Anah en faveur de la luite contre l'habitat indigne ou à destination des personnes défavorisàes ;

5. l'instruction du 4 octobre 2010 de la directrice générale relative aux aides de l'Anah octroyées aux propriétaires occupants, aux propriétaires bailleurs et à certains autres bénéficiaires à compter du 1er janvier 2011 ;

6. l'instruction du 4 juin 2013 relative aux évolutions du régime des aides de l'Anah et du programme Habiter Mieux en 2013 ;

7. le décret n° 2013-610 du 10 juillet 2013 relatif au règlement des aides du fonds d'aide à la rénovation thermique des logements privés (FARD et Circulaire du 22 juillet 2013 relative à la territorialisation du plan de rénovation énergétique de l'habitat:

8. la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové(ALUR) du 24 mars 2014.

9. l'Arrêté ministériel du 1er août 2014 pris en application de l'article R. 304-1 du code de la construction et de l'habitation révisant de l'anrélé classant les communes par zones géographiques dites AiBIC applicable à certaines aides au logement.

10. la note de l'Anah du 18 décembre 2014 relative aux éVOlutions réglementaires impactant le conventionnement en vigueur à compter du 1er janvier.

11. le décret n02014-17 40 du 29 décembre 2014 relatif au règlement des aides du FART

Anah -DLi1- Pragramme d'ac~ol1s terl'itOl"ial20~5 .,< 5 1-2.1 La commission locale d'amélioration de l'habitat (CLAH) du département de l'Aude Conformément il l'article R 321-10 du Code de la construction et de l'habitation, la CLAH est composée de représentants de l'Etat, des propriétaires, des locataires, d'Action Logement et de personnes qualifiées pour leurs compétences dans les domaines social et du logement. La CLAH est composée pour 3 ans et a été renouvelée en 2013. L'arrêté n'2013-176-0001 du 19 août 2013 ainsi que l'arrêté modificatif 2013288-0001 du 15 octobre 2013 définissent la composition de la CLAH.

3 Clah se sont tenues en juin, septembre et novembre 2014, ainsi que 10 Clah déléguées.

1-2.2 Délégations de signature. Le Préfet, délégué local de l'agence dans le département, a pris un arrêté nommant le Chef du service Habitat et Bâtiments Durables de la Direction Départemental des Territoires et e la Mer, délégué local adjoint et a accordé délégation de signature du délégué local de l'agence à plusieurs de ses collaborateurs.

1-2.3 Contacts Agence nationale de l'HabITat - Délégation locale de l'Aude Point rénovation Informations Services (PRIS) Direction départementale des territoires et e la Mer 105, Boulevard Barbès 11838 9 Tél: 04 681031 00 - Fax: 046810

Horaires d'accueil: mardi, jeudi de 9h à 11 h45

Horaires permanence téléphonique Du lundi au vendredi de 9h à 11 h45.

Téléopérateurs Anah : 082680 39 39 (0,15 €!min) du lundi au vendredi de 9~ à 19h.

Courriel : [email protected] http://www.anah.fr

" Annexe 1: arrêté relat:f a'J renouvellement des membres de la commIssion locale d'amélioration de l'habitat

Anah ~OL 11- Programme d'actions territorial 2015 6 6 Le parc privé social joue un rôle complémentaire pour répondre aux besoins d'un territoire caractérisé par un parc datant d'avant 1949 important avec un fort taux de vacance, En effet, en matière de logement social, l'action menée deDuis de nombreuses années aboutit, aujourd'hui, à disposer d'un parc locatif d'environ 15500 logements composé essentiellement de logements publics, La production annuelle du parc social publie est en hausse ces demières années (environ 500 logements par an), Néanmoins, le parc public actuel (15000 logements environ en 2014 ) est insuffisant et ne paut permettre de résorber les 6 200 demandes de logements sociaux en instance à ce jour compte tenu du faible taux de rotation, Ces demandes sont situées majoritairement sur les deux principaux bassins de vie du département (Carcassonne et Narbonne ),

,11·1 Bilan qualitatif de l'action menée en 2014

Rappel de la programmation 2014

La programmation arrêtée en CRH en avril 2014 déclinait chaque politique de l'Anah répartissant dotation et objectifs par type de politique à savoir' À lutte contre l'habitat indigne, À lutte contre la précarité énergétique, À maintien à domicile des personnes à mobilité réduite, À lutte contre la dégradation des copropriétés que ce soit à destination des Propriétaires Occupants (PO) ou Propriétaires Bailleurs (PB).

Les dotations et les objectifs initiaux en nombre de logement conrespondants pour le département sont les suivants pour 2014 :

Déclinaison par type de priorité hors ingénierie et hors FART:

10 19 12 9 9 9 85 120 2

Consommation !155409€ 380513€ 120162€ 94808€! 119161€ 191508€ 297901€ 600809€ 9763€

TOTAL Glossaire PB LH 1 : Propriétaire Bailleur Logement Habitat Indigne ! Dotation totale travaux 1 970033 € PB LTD : Propriétaire Bailleur Logement Très Dégradé PB LD : Propriétaire Bailleur Logemen: Dégradé PO cHI : Propriétaire OCC\lpant Logement Habitat Indigne TOTAL PO :. TD : Propriétaire Occupant Logement Très Dégradé PO LD : Propriétaire Occupant Logement Dégradé 1 Dotation ingénierie 523480 €

,A.nah ~DL 1:<> Programme d'actior~ territoriai 2015 7 7 La dotation initiale 2014 allouée à la délégation locale était de 2,5 M€, Elle a été abondée en fin d'année, œ qui a permis un engagement de 3,06 M€ soit une consommation de l'enveloppe supérieure à la dotation initiale de 22,5 %,

A œtte consommation sont venues s'ajoutaient 476 000 € de FART. Cette dotation a également été abondée en fin d'année permettant un engagement de 917 000 € de FART équivalent au double de la consommation initiale,

Concernl!!!tl",yplE!1d'l!çtIQn : lutte contre l'habitat indigne, :

Les objectifs PB ont été atteints à 60%. Ce sont donc 30 logements conventionnés qui ont été mis sur le marché locatif, Il est noter que le nombre de logements aidés PB restent faibles par rapport au volume total de logements aides soit 7 % des logements (30/414 ). Il semblerait que: - pour le narbonnais, les loyers sociaux ou très sociaux même dérogatoires ne permettent pas d'amortir l'investissement financier, - pour le carcassonnais, Il est proposé dans le secteur privé libre des logements et un taux de vacance important rendant l'investissement privé risqué,

Les objectifs PO ( comprenant Logement indigne-très dégradè ) ont été atteints à 39 % , Ce sont seulement 7 logements aidés pour un objectif de 18 hors "autres travaux" représentant 1,7 % par rapport au volume total de logements aides,

Concernant le volet d'action: lutte contre la précarité énergétique,

Les objectifs «PO Energie» ont été atteints à 193% (232 logements pour un objectif de 120). Seul 1 dossier "PB Energie" de 2 logements a été engagé alors que 9 logements étaient prévus, Les objectifs sont faibles pour ce volet d'actions dans la mesure ou les logements PB sont plutôt traités en tant que logements dégradés.

Concernant le volet d'action: maintien à domicile des personnes à mobilité réduite,

Le coût des travaux PO Autonomie ( 8 200 €TTC en moyenne) reste relativement raisonnable car œ ne sont pas des travaux lourds; alliés à des subventions de l'Anah et autres financeurs (CARSAT, MSA, mutuelles,,,) il n'y a pas vraiment de frein à la production. Avec rallongement de l'espérance de vie ( 75 ans pour les hommes et 84 ans pour les femmes) et le vieillissement de la population ( les +de 60 ans représentent 28 % population) , la part des personnes âgées dans l'ensemble devrait continuer de s'accroître dans les années à venir ( + 35,5 % d'ici 2030 ). Cette évolution touche surtout les zones rurales, où les personnes âgées sont souvent sur-représentées.

Concernant le volet d'action: lutte contre la dégradation des copropriétés

Leur problématique est traitée dans le cadre de plusieurs OPAH (4 mises en place depuis 2014), Aucun logement n'a été traité sur 2014, le montage d'un tel dossier étant très long et nécessitant un gros travail de pré étude sur la gestion, l'équilibre financier et les travaux néœssaires ou indispensables de la copropriété comme de tous les logements,

Programme Habiter Mieux: 266 primes ont été octroyées, ce qui signifie que 216 logements "propriétaire occupant" modestes ou très modestes et 50 logements "propriétaire bailleur" ont pu réaliser des travaux d'amélioration leur permettant un gain énergétique suffisant.

11-2 Bilan quantitatif de l'action menée 2014

Pour information, en 2014, la région Languedoc-Roussillon a ainsi consommé 24,53 M€ soit la totalité de la dotation notifiée de 24,5 M€.

Le bilan de l'année 2014 est globalement positif, avec un nombre significatif de logements rénovés (414).

AI~ah ·-DL 11~ Programme d'actiolls œ:riforif1! 2015 8 8 Tableau récapitulatif aide travaux tous objectifs confondus

Il convient de rajouter 6 dossiers "Autres travaux" PO (dossiers inondation sur le Gd Narbonne) et 2 dossiers "autres travaux" PB (transformation d'usage).

Objectifs 155409 € 380 513 € 119161 € 191508€ ! 297901 € 600 8D9 € 9763€ 1970033€ 475975€ Consommation • '20 '62€ 1

Résultais O€ 347698 € 80555 € 4942€ 377:4 € 6519L € 495699 € 1469455€ 0 2539505 € 917375€

Taux de 0% 91% 67% 5% 32% 35% 167 % 245 % 0% 129 % 193 % réalisation %

Ingénierie

Le financement des études, qui permettent une bonne connaissance des besoins des territoires et déterminent le choix des programmes, ainsi que ce'ui de l'animation des programmes (9 actifs en 2014 dont 1 en régie) est l'un des aspects importants de la réussite de l'action en matière de rénovation du parc privé.

Un montant de 518 642 € a été consommée représentant 17 % de la dotation totale (ingénierie + travaux) en 2014.

Conclusion

Anan ·DL11- Prc.grBmme d' actions territorial 2015 9 9 111-1 Priorités d'intervention de la délégation audoise liées à la dotation ANAH - FART - Hiérarchisation des priorités

La programmation 2015 confirme la pérennisation des priorités de l'An ah établies dès le second semestre 2014 et seront suivies dans le département de l'Aude selon l'ordre de priorité suivant:

Lutte contre l'habitat indigne et dégradé, contre l'insalubrité et les risques pour la santé (plomb, radon, installations électriques, ".) dans les logements occupés et vacants PB et occupés PO, sur tout le des copropriétés fragiles ou en difficulté: repérage, diagnostic, suivi et

Tous les autres dossiers ne sont pas prioritaires.

- Priorités territoriales:

Le tableau ci-dessus refiète tout d'abord la volonté de transcrire la vocation sociale de l'Anah et donc de traiter en priorité les projets des propriétaires très modestes et les logements frappés d'un arrêté de péril, d'insalubrité ou d'urgence sanitaire, quels que soient les territoires.

Certains territoires ont été ciblés au regard des difficultés particulières et méritent donc une mobilisation prioritaire des aides de droit commun. Il convient donc également de préciser les priorités déclinées territorialement sur le département selon l'ordre de priorité suivant:

Projets situés sur commune SRU ou Quartier Prioritaire Ville ou Communes candidates à l'Appel à Manifestation d"intérêt Centre bourg (Bram, , Sigean)

- Aide à la Solidarité Energétjgue ( A.S.E. )

Conformément au décret n'2014-1740 du 29 décembre 2014 relatif au règlement des aides du FART, il convient de préciser les cas dans lesquels la majoration plafonnée à 500 € est attribuée. Pour le département, quelque soit le secteur, la maioration de l'ASE (Aide solidarité énergétique) ne pourra plus être attribuée en complément de l'aide financée par la ou les collectivités associées pour les dossiers déposés à compter du 01 janvier 2015. Pour les dossiers déposés complets avant le 31 décembre 2014, il sera appliqué la réglementation en vigueur au moment du dépôt du dossier soit une prime de 3000 € majoré de 500 € sur tous les secteurs programmés et uniq uement pour les PO très Modestes.

Anah -DL11- Programme d'actions territorial 2015 10 10 CeUe démarche s'inscrit dans une volonté de satisfaire le maximum de demandeurs de prime ASE à revenus très modestes déjà conséquente sur le territoire de la délégation,

Au vu du nombre de dossiers déposés réputés complets entre le 1er ianvler 2015 et le1!i. avril 2015, la délégation locale ne fiancera plus aucun nouveau dossier rép~té complet à partir du 16 avril 2015: Une dotayon complémentaire est prévue pour le second semestre 2015. Dès connaissance du montant de la dotation alloué à la délégation locllle, un avenant sera élaboré afin de définir les nouvelles orientations des ,crédits FART pour le second semestre 2015 .

• Critères de sélectivité des projets:

Tout d'abord, il convient de rappeler qu'une subvention n'est jamais acquise de droit et que les taux de subvention sont toujours susceptibles d'être minorés, L'agence n'est engagée, sur le plan juridique et financier, qu'à réception par le bénéficiaire de la notification de la décision expresse d'octroi de subvention,

Il est également rappelé que, pour les dossiers déposés incomplets ( pièces manquantes ou incohérentes: formulaire ou pièces principales citées en page 4 du formulaire, à savoir l'avis d'imposition, la fiche de synthèse de l'opération, l'évaluation énergétique et les devis de travaux) peuvent être directement retournés à l'opérateur (ou au proprtétaire s'il est déposé en direct) pour être complétés et redéposés ultérieurement.

Enfin, une attention particulière devra être portée concernant la gestion des délais entre la prise de contact par le bénéficiaire auprès d'un opérateur et la décision d'octroi de la subvention par l'ANAH de part les possibles orientations définies par la délégation locale au vu de ses capacités financières.

En 20151e régime des avances a été modifié ( Délibération n° 2014-40 du 3 décembre 2014 relative à la modification du régime des avances) et restreint aux propriétaires occupants trés modestes éligibles au programme Habiter Mieux et ceux bénéflciant d'une aide de l'Anah au titre des travaux pour l'autonomie de la personne pour les demandes d'avances déposées à compter du 1er janvier 2015,

1) Les dossiers ne répondant pas aux premières prtorités ci-dessus ne seront pas subventionnés,

2) Pour les types de dossiers présentant des similitudes avec les cas ci-dessous, il est défini de pratiquer ainsi :

CasW1 : Tout dossier PB présentant une demande de subvention d'un montant élevé au regard de la dotation annuelle estimée dans l'opération d'une part et des capacités financières de l'ANAH d'autre part,

Conformément à l'article 11 du RGA, le délégué de l'Anah dans le département, après avis de la CLAH, appréciera l'opportunité de la prise en compte des travaux envisagés en fonction de l'intérêt économique, social, environnemental et technique du projet, des orientations fixées par le conseil d'administration et des crédits alloués à la délégation, Des refus OJ des minorations peuvent être motivés sur ces bases après avis de la CLAH,

Cas W 2:

Tout dossier PO dont l'objet est la réalisation de travaux lourds pour lequel l'antériorité de propriété est inférieure à 1 an,

Conformément à l'article 11 du RGA, le délégué de l'Anah dans le département, après avis de la CLAH, appréciera l'opportunité de la prise en compte des travaux envisagés en fonction de l'intérêt économique, social, environnemental et technique du projet, des orientations flxées par le conseil d'administration et des crédits alloués à la délégation, Des refus peuvent être motivés sur ces bases, Il pourra cependant être retenu au titre du volet d'action "précarité énergétique" s'il est recevable après avis de la CLAH,

Il sera demandè à l'opérateur de présenter des arguments précis permettant d'évaluer l'opportunité, l'urgence de financer ce type de dossier ( par exemple, événement familial, professionnel survenu depuis l'achat de la maison entre autres bouleversant le plan de financement prévu initialement par les propriétaires,,,,)

Anah -DL 11- Pmgramme d'aciions territorial 2015 J1 11 Enfin, l'action de la délégation de l'Anah s'appuiera sur les pliorités fortes de l'An ah au niveau national et de l'Etat:

• Lutter contre l'habitat indigne et dégradé, Le « pôle départemental de lutte contre l'habitat indigne Il créé en 2010 et le PIG MOUS insalubrité ont placé la délégation de l'Anah au centre du dispositif de LHI départementale.

L'objectif est de : À Remettre des logements décents sur le marché en incilant les propriétaires à réaliser les travaux de réhabilitation subventionnées par l'Anah À Renforcer le repérage et le nombre de signalements (par l'information des élus et travailleurs sociaux) Â Assurer un suivi des logements frappés d'arrêtés d'insalubrité remédiable de péril imminent et/ou ordinaire

• Dynamiser la lutte contre la précarité énergétique et ainsi améliorer les conditions de vie des propriétaires audois modestes

Dans le cadre du programme « Habiter Mieux )1, la mise en place d'un Fonds d'Aide à la Rénovation Thermique (FART) en lien avec le grand emprunt de l'Etat se traduit par une mobilisation de l'ensemble des acteurs locaux pour l'aide des propriétaires occupants aux revenus modestes. Cette mobilisation a été officialisée par l'avenant d'un Contrat local d'Engagement effectif depuis le 01 janvier 2014, entre l'Anah, l'Etat, des collectivités locales el des acteurs locaux du secteur.

En juillet 2014, une deuxième circulaire (2014-02 du 09 juillet 2014 a complété et ajusté les orientations à mi-parcours pour la programmation 2014 des actions el des crédits de l'Anah. Il a été décidé de limiter l'octroi des subventions et par voie de conséquence le oomplément FART accordé par l'Etat aux: • propriétaires occupants « très modestes» • propriétaires occupants « modestes» lorsque les travaux d'économies d'énergie sont en eccompagnement d'une situation d'habitat indigne ou trés dégradé ou relèvent de l'adaptation, de la perte d'autonomie ou du handicap.

Ces dispositions seront reprises en 2015 et applicables aux dossiers déposés en 2015. Tous les dossiers de PO Modestes déposés ( ou réputés complets) après le 01er octobre en 2014 au litre de la luite contre la précarité énergétique sont rejetés.

- Signature d'un protocole thématique pour l'Implication de GDF Suez

Une instruction de l'Anah du 19 décembre 2013 définit les nouvelles règles de valorisation des CEE, Les opérateurs d'ingénierie n'auront plus à oonstituer à part, à la fin d'une opération soldée, un dossier de récupération des CEE à destination des énergéticiens, obligés référents. Une attestation d'exclusivité signée par les professionnels du bâtiment intervenus sur le chantier devra obligatoirement être fournie à l'Anah. Pour les bénéficiaires ayant pris des engagements en matière de CEE, la production de cette attestation du professionnel conditionne le versement de l'ASE ( aide de solidarité écologique) et de la subvention Anah.

• Adapter les logements à la perte d'autonomie

Les besoins d'aide en termes d'adaptation des logements à la perte d'autonomie sont en constante augmentation sur le département en raison de la structuration de la population audoise.

i\nah ~DU 1· Pro[Jramme d'actions territorial 2015 12 • Permettre le redressement de copropriétés en difficulté

La mise en place d'un plan de redressement de la copropriété et d'un programme de travaux demandant du temps, les demandes de subvention seront à déposer dans un second temps sur l'opération.

Les îlots englobant les copropriétés à redresser ont été identifiés et l'étude plus approfondie ainsi que la mise en place du plan de redressement sont prévues dans le cadre d'opérations contractualisées. Leur traitement suivra les consignes de la mission nationale spécifique crée par l'Agence .

• Développer l'offre de logements à loyer maîtrisé

Il convient également de placer dans la politique de l'Anah un axe d'intervention important à savoir le développement de logements il loyers conventionnés dans le parc privé,

L'Etat veut prioriser son action en terme de production de logements à loyer modéré dans les zones où le marché de l'habitat est tendu, notamment par la mise en œuvre de conventionnement sans travaux, Dans ce contexte et dans le souel d'adapter au mieux son action aux besoins du territoire, la délégation locale appuie son programme d'actions, sur une connaissance fine du territoire, notamment dans les zones tendues (loyer conventionné, loyer intermédiaire) sur tous les secteurs programmés et diffus,

Cette action permet de créer des logements à loyer modéré, prioritairement dans les secteurs définis selon les priorités territoriales définies précédemment

Articulation avec travaux simples d'amélioration énergétique

Pour rappel, ce type de les travaux simples dit d'amélioration" correspond aux travaux d'isolation des combles, d'installation ou remplacement de chaudière pour lesquels les artisans labelisès sont en capacité d'évaluer le gain de perfonmance énergétique, Ces dossiers travaux peuvent ètre déposés avec accompagnement de l'entreprise labellisée RGE seulement en secteur diffus, En secteur programmé, les dossiers propriétaires occupants répondant à la problématique précarité énergétique doivent être accompagnés et déposés par l'organisme désigné pour l'animation de l'opération, dossiers travaux simples y compris,

Adaptation locale des règles d'instruction

Afin de s'assurer de la cohérence de l'instruction des dossiers en rap;>ort avec les problématiques et les objectifs de la délégation, la liste des travaux recevables établie le 1'juin 2013 par l'An ah est appliquée par la délégation est restreinte selon les priorités locales:

Travaux Application locale de la recevabilité

Création, modification ou remplacement d'équipements 2.'!Qitaires et robine~e.n~e.~vier, lavabo",) PO autonomie avec justificatifs -~ Installation ou remplacement du système de refroidissement PAC air/air PO : sur dérogation de la CLAH avec justification de nécessité impérieuse - - i Installation, adaptation ou tnavaux de mise aux normes PO autonomie avec justificatifs 1 d'un ascenseur Installation de mains-courantes PO autonorni

Anall·OL11· Programme d'actions territorial 2015 13 13 orlail .... hors création -1 Elargissel11ElQt ou aménagement de plt12§

Les transformations d'usage pour la réalisation de logements locatifs ne sont pas considérés comme prioritaires et devront faire l'objet d'un avis de la CLAH. Ne pourront être pris en compte que les projets dans les zones dites tendues c'est à dire remplissant une des deux condttions suivantes: - en secteur programmé, - en centres bourgs anciens à faible taux de vacance, avec un conventionnement trés social si la CLAH le demande.

Pour les dossiers comportant plus de trois logements, la CLAH se réserve la possibilité d'exiger des logements à loyer très sociaux dans l'opération,

Sauf examen spécifique de la CLAH, la durée de conventionnement est de 9 ans.

Sauf proposition spécifique contraire de la CLAH, tout dossier de propriétaire bailleur, à l'exception de ceux concernant les travaux sur parties communes (hors travaux économies d'énergie), ne pourra se faire que si le logement est au minimum en étiquette D après travaux, Un OPE avant et après travaux devra accompagner le dossier. Des dérogations sont possibles dans le cas de travaux pour la sécurité (arrêté insalubrité, péril,,,,).

A titre dérogatoire, la CLAH a validé l'éligibilité des travaux dont le monlant est inférieur à 1 500 € HT et supérieur à 750 € HT pour les ménages très modestes,

Il est rappelé que les pourcentages d'aides issus du règlement général de l'Anah sont un maximum, Le montant de l'aide dépend de nombreux facteurs parmi lesquels la nature des travaux envisagés, le montant de ces travaux, l'intérêt social, économique dans la limite de certains plafonds fixés par l'Anah, La CLAH se réserve le droit de proposer des taux minorés de ces pourcentages lorsque le montant de la subvention de l'Anah paraît particulièrement important ou lorsque la situation géographique paraIt peu opportune,

Grille dégradation et Grille insalubrité

Pour les logements vacants, l'outil de référence de sélectivité des dossiers sera la grille de dégradation ( indice de dégradation compris entre 0,35 et 0,55 =logement moyennement dégradé / indice de dégradation à partir de 0,55 = logement très dégradé,

Pour les logements occupés, l'outil de référence de sélectivité des dossiers sera la grille de d'insalubrité. - si la grille insalubrité donne un coefficient d'insalubrité supérieure à 0.4, les plafonds pris en compte seront ceux des travaux lourds, - si la grille insalubrité donne un coefficient entre 0.3 et 0.4, un avis de la CLAH sera demandé pour examiner si le dossier est classé en travaux lourds ou en « petite LHI » - si la grille insalubrité donne un coefficient proche de 0.3, il sera toléré l'utilisation de la grille dégradation pour détenniner l'état du logement,

La CLAH donnera systématigl!~m~nt~n avis défavorable pour les dossiers suivants

.À Les ruines Une ruine s'apprécie en tant que r&Ste de construction dont la destination a été et est restée l'habilalion. De plus, si la nature et l'ampleur des travaux pour remettre en état le bâtiment est trop importante 1travaux de gros œuvre oonséquents - création ou remise en état proche de la création des réseaux secs et humides - ... ) ou/et si le coOl de la rénovation est proche ou supérieure à celle d'une construction neuve, le dossier sera rejeté. Dans des cas sujets à discussion, les dossiers sont présentés à la CLAN pour avis avant de décider du rejet ou de l'agrément. A Les logements non décents (contrôles après travaux), A Les projets qui ne correspondent pas à une demande sociale certaine, par la localisation et la taille des logements.

Al1a~ -DL 11- Programme d'actions territorial 2015 14 14 A Les projets dont l'économie n'est pas avérée, A Ceux qui ne sont pas conformes aux principes du développement durable, mauvaise desserte, défaut de mixité sociale. A Ceux dont la qualité d'usage serait, maintenant et à terme, insuffisante, 111-2 Les secteurs programmés:

Les OPAH et PIG Eî.ncours au 1" janvier 2015

• PIG Haute Vallée actif depuis octobre 2012 • PIG Carcassonne Agglo actif depuis juillet 2014 PIG Montagne Noire actif depuis décembre 2013 OPAH RU de Castelnaudary actif depuis décembre 2012 • OPAH-RU de La Bastide-Pont Vieux actif depuis mai 2013 • OPAH-RU Centre ancien de Cuxac, actif depuis avril 2014 • OPAH-RU Centre ancien de actif depuis avril 2014 • OPAH-RU Centre ancien de Narbonne actif depuis avril 2014

Les Volets d'intervention Les volets d'intervention des opérations découlent des axes prioritaires nationaux de l'Anah : À Le logement Indigne À Les copropriétés dégradées A La précarité énergétique À L'autonomie

Bilan PIG Grand - Narbonne 2012-20_1,4,,;

Ce programme s'est tenminé le 31 décembre 2014, Sur les 3 années, 486 logements ont été aidés dont 87 au titre du volet patrimoine, 837 k€ de travaux ont été réalisés avec un apport de 236 k€ de l'ANAH, 86 k€ du Grand Narbonne, 14 k€ au titre du Fond Bamier et 26 k€ du Conseil Général, Dans le cadre de sa réflexion sur le futur PLH en cours d'élaboration, Le Grand Narbonne étudie les piste d'action afin de poursuivre son action sur l'amélioration de l'habitat privé

Mise enjl@ce du PIG Carcassonne Agglomération

La convention, dont les études ont débuté début 2Q14, est en application depuis le 1er juillet 2014 pour une durée de 3 ans. L'objectif de ce dispositif est d'améliorer les conditions de logements décliné autour de la qualité énergétique, l'adaptation, l'habitat indigne, les c-propriétés et la valorisation du bâtI, Les objectifs annuels de cette convention se traduisent par l'aide financière à 156 logements pour un montant d'aides de la part de l'ANAH et de l'Etat supérieur il 1 M€ ,

Anah -DL11- Programme d'actions territorial 2015 15 15 Mise n place des 3 OPAH-RU Centre ancien Narbonne, Cuxac et Coursan.

- OPAH-RU Centre ancien Narbonne: La convention est en application depuis le 1er avril 2014 pour une durée de 5 ans. Les objectifs globaux sont évalués à 425 logements minimum sur 5 ans, répartis comme suit: - 75 logements occupés par leur propriétaire sur 5 ans soit 15 par an - 250 logements locatifs appartenant à des bailleurs privés sur 5 ans soit 50 par an - 100 logements inclus dans 20 copropriétés rencontrant des difficultés importantes ou en situation d'habitat indigne sur 5 ans avec une répartition différente selon les années l'aide aux travaux de l'Anah représente un montant annuel de 1 350 k€ en moyenne,

• OPAH-RU Centre ancien Coursan: La convention est en application depuis le 1er avril 2014 pour une durée de 5 ans, Les objectifs globaux sont évalués à 153 logements minimum sur 5 ans, répartis comme suit: - 99 logements occupés par leur propriétaire sur 5 ans soit 25 par an - 54 logements locatifs appartenant à des bailleurs privés sur 5 ans soit 11 par an l'aide aux travaux de l'Anah représente un montant annuel de 288 k€ en moyenne,

• OPAH-RU Centre ancien Cuxac: La convention est en application depuis le 1er avril 2014 pour une durée de 5 ans. Les objectifs globaux sont évalués à 74 logements minimum sur 5 ans, répartis comme suit: - 48 logements occu pés par leur propriétaire sur 5 ans soit 10 par an - 24 logements locatifs appartenant à des bailleurs privés sur 5 ans soit 5 par an l'aide aux travaux de l'Anah représente un montant annuel de 144 k€ en moyenne,

Articulation avec la MOUS 11

les communes couvertes par les opérations suivantes sortent du champ d'intervention de la MOUS11 :  PIG Carcassonne Agglo (73 communes)  OPAH-RU centre ville de Castelnaudary  OPAH-RU Bastide Pont Vieux de Carcassonne  OPAH-RU Centre ancien de Narbonne  OPAH-RU Centre ancien Cuxac À OPAH-RU Centre ancien Coursan

Chaque opérateur bénéficie d'un comité d'habitat indigne qui se réunit au minimum tous les 4 mois

la MOUS poursuit son intervention sur le secteur diffus, sur le secteur de la Haute Vallée et du Haut Cabardès, les PIG n'ayant pas pris la compétence pour le traitement des signalements logements indignes, l'ensemble des signalements et de leur traitement doit être transmis à la OOTM 11 dans le cadre de l'observatoire mis en place par le pôle départemental de lutte contre l'habitat indigne.

111-3 dotation 2015 les moyens financiers mis à disposition de la région Languedoc Roussillon pour l'exercice 2015 se composent de deux enveloppes:

• Une enveloppe « travaux et ingénierie» de 24,8 M€ soit une hausse de 1,22% par rapport à 2014 • Une enveloppe de 5,9 M€ au titre du « FART» (Fond d'Aide à la Rénovation Thermique) soit une hausse de 20 % par rapport à 2014 financée par le grand emprunt et destinée à venir abonder le financement des dossiers propriétaires occupants modestes,

Anah -DLI1, Programme d'actions \err!to'iaI2015 i6 16 Soit un lotal de 30,7 M€ qui constitue une hausse de 4,4 % par rapport à l'enveloppe 2014 ( 29,4 M€ ) les objectifs régionaux sont de 3280 logements.

Une réserve régionale minimale de 2,48 M€ a été appliquée et l'enveloppe mise ainsi en réserve permettra une grande souplesse dans les ajustements de moitié et de fin de gestion. Elle sera distribuée selon les deux critères suivants: • pour 2/3 au vu du nombra de dossiers en instance dans OPAL et du niveau de consommation de la dotation • pour 1/3 au vu du taux de réalisation des objectifs copropriétés.

La stratégie régionale de répartition de la dotation 2015 est basée sur un croisement entre la «capacité à faire)) des territoires et les priorités définies dans le cadre de la «feuille de route)) régionale sur l'Habitat Privé. Cette stratégie régionale s'appuie sur les orientations de l'Anah formalisées par les délibérations, instructions et autres notes diffusés régulièrement tout au long de l'année.

Les dolalions et les objectifs initiaux en nombre de logement ccrrespondants pour le département sont les suivants pour 2015 :

Déclinaison par type de priorité hors ingénierie et hors FART:

9

93576 82319 395976 430 592 1 224 233 • 65 641

1 TOTAL Glossaire ~------~.------~ PB LHI : Propriétaire Bailleur Logement Habitat I"digre 1 Dolation totale travaux 1 2728558 PB LTD : Prop~ètaire Bailleur Logement Très Dégradé pa LD : Propr:éta're Bailleur Logement Dégradé PO LHI : Propriétaire Occupant Logement Habitat Irdigne PO LTD : Prcpriétaire Occupant Logement Très Dégradé PO CD : Propriétaire Occupant LOGement Dégradé Dolation ingénierie

111-4 Adaptation des loyers relatifs aux logements conventionnés

Il est détemniné les zones pour lesquelles les loyers plafonds pourront être adaptés en fonction du type de logement.

Le zonage A ! B ! C caractérise la tension du marché du logement en découpant le territoire en 5 zones, de la plus tendue (A bis) à la plus détendue (zone Cl. L'objectif était de s'adapter le plus finement possible aux réalités locales du marché Immobilier. Pour l'Aude, 5 communes actuellement en zone C sont reclassées en zone B2 à savoir Coursan, , Carcassonne, Cazilhac et .

Le département compte maintenant 16 communes classées en zone B2.

CommuneSlln zone B2 1 Comm.u.nes en zone C - Bages· Berriac - Carcassonne· . Autres ccmmunes du départememt

Anah ~DL 11· Programme élacUons tenltorja! 2015 17 17 azilhac -C~ursan - FI~ury d'Aude - Gruissan - - Narbonne - Port la Nouvelle- Pennautier - Peyriac de mer - Salles d'Aude - , ~, Sigean - __~ Les plafonds de loyer Les plafonds de loyers sont en euros par mètre carré de surtace habitable dite "fiscale", charges non comprises, La surface habitable 'fiscale" est la surface habitable, à laquelle s'ajoute la moitié de la surface des annexes (dans la limite de 8 m').

PLAFONDS DE LOYERS applicables en 2015 en euros/m' par mois

8,19 6,38 6,99 5,78 6,02 5,40 5,85 5,21

Les plafonds du tableau ci-dessus sont des montants maximaux définis au niveau national. Ils sont ensuite adaptés au niveau local en fonction des loyers de marché, Des ajustements sont possibles au niveau local selon la tension du marché locatif. Les loyers appliqués dans le cadre d'un conventionnement Anah doivent être inférieurs aux loyers réglementaires et aux plafonds fixés localement. Les plafonds de loyers du tableau ci-dessus sont révisés au 1er janvier de chaque année.

Les dérogations suivantes sont issues d'une réflexion menée à partir d'une enquête menée en régie fin 2013 de 1540 annonces immobilières. Une nouvelle étude des loyers sera effectuée en juin 2015 dont les conclusions pourraient se traduire éventuellement par un avenant au PAT 2015,

111-4-1 Le loyer intermédiaire

Une zone tendue présente un prix moyen au m' supérieur de 5 euros au prix au m' des logements "PLUS» (soit 10, 14 euros du m~ conformément à la réglementation propre à l'ANAH. Une analyse a révélé que seul le parc de T1/T2 sur le grand Narbonne présentait une tension de ce type, Le loyer intermédiaire ne sera pas appliquée sur le reste du département réputé comme une zone détendue

111·4·1·1 Détermination du loyer intermédiaire sans travaux

Le loyer intermédiaire n'existe que si l'écart entre le loyer de marché et le plafond de loyer social est au moins de 30 %, dans le cas contraire il n'y a pas lieu de fixer un plafond de loyer intermédiaire. al le loyer intermédiaire réglementaire est inférieur au « marché - 10 % » : application du loyer intermédiaire réglementaire. b) le loyer intermédiaire réglementaire est supérieur à « marché -1 0 % » : application au moins de (i marché -10 % »

L'écart entre le loyer marché et le plafond de loyer social étant de 30% el plus pour les T1/T2 en zone B, le loyer intermédiaire sans travaux sera appliquè uniquement dans ce cas.

Ana~, -01.11- Programme d'actions territorial 2015 18 18 Plafond de loyer intermédiaire_sans travaux applicable en 2015 en euros/m' par mois

• Logements T1/T2 de moins de 50 m2 situés à Armissan - Bages - Coursan - Fleury d'Aude- GrUiSSan - Leucate Narbonne - Port la Nouvelle - Peyriac de mer·· Salles d'Aude - Sigean­ Vinassan L ...... '" ...... _---- Loyer-I Loyer S' (m") plafond : S' (m') plafond

retenu i retenu 1 20 10,17 35 10,17

21 10,17 1 36 1017 ! 22 10,17 ! 37 1017 23 10,17 38 10,17 24 10,17 39 10,17 25 10,17 40 10,17 26 10,17 41 10,11 27 10,17 42 10,01 28 10,17 43 9,92 29 1017 44 984 30 10,17 45 975 31 10 17 46 967 32 10,17 47 960 33 10,17 48 9,52 34 10,17 49 9,45 35 10,17 50 9,39

Il n'y a pas de mise en place de loyer intermédiaire sans travaux sur le reste du territoire du département de l'Aude.

Le logemen: maximal fixé dans les conventions à loyer intermédiaire ne pourra jamais dépasser le montant maximal calculé dans les conditions fixées au l' du 1de l'article 2tercedies D de l'annexe III du Code Général des irnpôts,

Il a été exclu les communes en zone B2 Carcassonne, Berriac, Pennautier et Cazilhac ne présentant pas les caractéristiques d'une zone tendue suivant les critères définies par l'Anah.

111·+1·2 Q_étermination du loyer intermédiaire avec travau~

Le loyer intermédiaire n'existe que si l'écart entre le loyer de marché et le plafond de loyer social est au moins de 30 %, dans le cas contraire il n'y a pas lieu de fIXer un plafond de loyer intermédiaire, al le loyer réglementaire est inférieur au Il marché -15 %» : application du loyer intermédiaire réglementaire, b) le loyer réglementaire est supérieur à 1( marché --15 % » : application au moins de 1( marché - 15 % »

Au vu des régies d'adaptations possibles, des prix et de la structure du marché libre, un loyer intermédiaire avec travaux est mis en place sur l'ensemble de la zone B et sur les petits logements de la manière suivante:

Anan -DL 1i - Programne d'aelions terr:to~al 2015 19 19 Plafond de loyer intermédiaire avec travaux applicable en 2015 en euros/m' par mois

Logements T1/T2 de moins de 50 m2 situés à Armissan - Bages - Coursan - Fleury d'Aude­ Gruissan - Leucate - Narbonne - Port la Nouvelle - Peyriac de mer - Salles d'Aude - Sigean­ Vinassan

Loyer Loyer 2 2 S' (m ) plafond S' (m ) plafond 1 retenu retenu 20 961 36 9.61 21 9,61 37 961 22 9,61 38 9,61 23 961 39 9,61 24 9,61 40 9,61 25 9,61 41 9,61 26 9,61 42 9,61 27 9,61 43 9,61 28 9,61 44 9,61

29 961 i 45 9.61 30 9,61 46 961 31 9,61 47 9,60 32 9,61 48 9,52 33 9,61 49 9,45 34 9,61 50 9,39 Le logement maximal fixé dans les conventions à loyer intermédiaire ne pourra jamais dépasser le montant 0 maximal calculé dans les conditions fixées au 1 du 1 e l'article 2 tercedies 0 de l'annexe III du Code Général des impôts.

Il a été exclu les communes en zone B2 Carcassonne, Berriac, Pennautier et Cazilhac ne présentant pas les caractéristiques d'une zone tendue.

111·4-2 Le loyer social dérogatoire

Le loyer social reste le plafond réglementaire.

111·4·2·1 Détermination du loyer conventionné social sans travaux

Le loyer social dérogatoire ne peut s'appliquer que si l'écart entre le loyer de marché et le loyer social, donc entre le marché et le plafond réglementaire est au moins de 30 %. Le loyer social dérogatoire sera fixé comme suit: a) le loyer réglementaire est inférieur au \( marché - 15 % » : application du loyer dérogatoire réglementeire, b) le loyer réglementaire est supérieur au " marché - 15 % » : application au moins de "marché -15 %"

Ce loyer est applicable sur les communes en zone B et en zone C uniquement pour les logements de type T1lT2 de moins de 50 m2.

Anah ,DLI1- Programme cI'actions territorial 2015 20 20 Les modalités d'application seront indiquées ci aprés

111·4·2·2 Détermination du loyer conventionné socÎal avec trava\lJ<:

Le loyer social dérogatoire ne peut s'appliquer que si l'écart entre le loyer de marché elle loyer social, donc entre le marché el le plafond réglementaire est au moins de 30 %. Le loyer social dérogatoire sera fixé comme suit: a) le loyer réglementaire esl inférieur au ({ marché - 25 % » : application du loyer dérogatoire réglementaire. b) le loyer réglementaire est supérieur au « marché - 25 % )) : application au moins de "marché - 25 %"

Conditions permettant l'éligibilité à la prime« réduction de loyer» de l'An ah :

Ana.h ~DL11- Progmmme d'actlors terrltorial 2015 21 21 Il ressort que seule la Communauté d'Agglomération du Grand Narbonne peut être considérée comme zone tendue. A partir de 2014, les OPAH-RU de Narbonne, Cuxac et Coursan ont défini la mise en place de la prime de réduction de loyer. Ce dispositif sera maintenu en 2015 el revu en 2016 suivant les conclusions de la nouvelle étude des loyers prévue en juin 2015. IV Renforcer les démarches des partenaires

iÙhê~PêItenaires D'une manière générale, la collaboration partenariale est amenée à se renforcer pour réussir la mise en œuvre du programme habiter mieux. Les partenariats entre les collectivités locales, l'Etat et l'Anah sont instaurés au travers des OPAH et PIG. Ils résuttent d'une communication faite en amont sur l'habitat et le rôle de l'Anah, ce qui a permis de sensibiliser fortement les élus et de les impliquer dans ce domaine depuis plusieurs années.

Un partenariat étroit et ancien lie l'Anah et la CAPES depuis de nombreuses années. Des réunions d'infonnations sont organisées annuellement, les artisans étant les premiers informateurs auprès de leurs clients de l'existence possible d'aides de l'Anah. La CAPES et la FFB sont par ailleurs signataires du CLE.

Autour du pôle départemental de luite contre l'habitat indigne, une véritable politique partenariale s'est construite entre le conseil général, les SCHS, la CAF, la MSA, l'ARS, l'Anah et les différents selVices de l'Etat. Les premiers bilans du pôle départemental de lutte contre ,'habitat indigne témoignent d'un besoin important sur le terri;oire. b) La communication et la formation La délégation locale reste très attentive aux actions de communication et de formation notamment en direction des animateurs des OPAH et PIG. Ces derniers seront réunis régulièrement dans l'année pour les infonner de toutes nouvelles dispositions.

Un « club précarité éneryétique }) indispensable pour fiabiliser le conseil sur les travaux de maîtrise de l'éneryie dans le cadre du programme « Habiter Mieux }) a été activé en fin d'annèe 2011. Il devrait se réunir chaque trimestre de l'année 2015.

V Renforcer les contrôles

L'Anah a publié une nouvelle instruction sur les contrôles le 29 février 2013 afin de renforcer les procédures de contrôle interne garantissant ainsi la régularité des attributions des subventions. La délègation locale doit désormais définir une politique de contrôle pluriannuelle (3 ans) dans un document à faire valider par la direction générale de l'Anah. Forte de son réseau de correspondants territoriaux formés à effectuer des contrôles sur place avant et après travaux, cette action sera encore renforcée.

D'autre part, un plan de contrôle annuel détaillé incluant le suivi des contrôles effectués devra être validé par la CLAH chaque début d'année. L'instruction souligne la nécessité d'effectuer des contrôles sur les dossiers conventionnés avec ou sans travaux par des visites sur place avant signature de la convention. La mise en place locale de ce dispositif sera proposée à la validation de la CLAH. L'ANAH effectuera ègalement des audits dans les délègations notamment sur l'instruction des « dossiers sensibles }).

Le plan de contrôle mis en place sur 2015 est présenté en annexe 2 ; l'évaluation du plan de contrôle 2014 sera fournie ultérieurement.

La (( surveillance » des conventions est poursuivie notamment lors de la vente signalée de logements conventionnés.

VI Les conditions de suivi, d'évaluation et de restitution annuelle des actions mises en oeuvre

Anal ~DL 11- pmgramme d'ect:ons territorial 2015 22 22 Un suivi de la mise en œuvre des priorités se fera tous les trimestres auprès de la CLAH.

Un bilan annuel sera présenté à la CLAH dans le premier trimestre de chaque année. Ce bilan devra pemnettre une évaluation du Programme d'Action Territorial et devra proposer les adaptations nécessaires à ce programme. Après avis de la CLAH, ce bilan sera transmis au délégué régional de l'Anah.

000

Ce programme d'actions territorial, accompagné de ses annexes, a été préparé par la délégation locale et soumis à la commission locale du lQ mars 2015 qui a émis un avis favorable sur le contenu du programme d'action.

Les règles d'adaptation locale mise en place dans ce programme (priorités d'intervention et critère de sélectivité, modalités de financement d'intervention, dispositif relatif aux loyers conventionnés) seront applicables à partir du 1er janvier 2015,

Il est transmis, sous couvert du délégué régional Languedoc Roussillon, à Madame la directrice générale de l'ANAH.

Anar: -DL 11· Programme d'actions terr!Toriai 2015 ,.J7" 23 PRÉFET DE L'AUDE

Arrêté préfectoral 2013' 7S.{)001 renouvelant la composition de la Commission loca!e d'amélioration de l'habitat

LE PREFET DE L'AUDE Chevalier de l'Ordre National du Méri:e

Vu le Coae de la construction et de l'habitation, notammant son artlole R. 321-10 ; Vu le décret n'2009':625 du 24 décembre 2009 relatif à l'Anah, sur sen organisation et son action, Sur proposition du Délégué de l'Agence r.ailonale de l'hâilltatdans le départeme,,!,

A'rête:

ArtlcJu er : La commission locale d'Amélioration de l'Habitat de j'Aude est constltuée comme suit:

Membres de droit Je délégué loaal de l'Anan dans J'Aude ou SC.1 représentant, - le directe~rdépartemen'al des dépans6s p:.bliques de"AJde ou son représentant

Membres désignés

Représentants des propnétairu . Titulaire: M DURl\ND-DASTES Laurent 76 al!ée d'Iena -11000 Carcassonne Suppleant: Mme CROS--MEYREVIEILLE Hélène 51 rue d'Alsace -11 000 Carcassonne "

Réprësenlants d. locataires Titulairé: Mme CARON Madeleine 12 rue Hugùes Berna~ " 11000 Carcassonne 8upléant : Mme CLAUDE Brlgifle 24 impasse Roland gallOS - 11000 Carcassonne

Représentant du 1 %logement "fitulalre: M . MARTINEZ Joaquir 10 rue Jfian Marie Lahn -11100 Narbonne • Mme LEGROS MiChelle 10 rue Jean Marle Loon -11100 Narbonne Suppléants: M . CAYROL Jacques 10 rue Jean Maria Lahn -11100 Narbonne Mme SIMON Fabienne 10 rue Jean Mare Lahn -11100 Narborre

Personnes qualifiée par leurs compétences en matière d'habitat 1 Titulai:es : Mme GARCIA Marie Pierre CAF de l'Aude 18 avenue des Berges -11 000 Caroassonne 1 1 MDELBOURG Claude CAPEB 2û avenue du Ml)réchal Juin -11000. Cij(CIlSSOOM,. . 1 Suppléants: M M:LOT Laurent CAC de l'A~de 18 avenue des Berges -11000 Carcassonne­ M FARGUES Jean Claude CAPES 20 a'Jenue du Maréchal Juin -11000 Carcassonne 1 1

1 1 1 . Article 2 : MonSÎeur le délégué lo~al de l'Anah est désigné en qualité de président de la commission locale d'amélioration de l'habitat En 1 oas d'empêche~eni du délégué local, la préSidence sera assurée par son représe~tant.

24 Article 3: Les membres de la commission li l'exoeption des membres d~ droit sont nommes pou: une durée de Irois ans IJ compler du 31 Mers 2C13, Leur mandat esl renouvelable.

Article 4 : Monsieur le directeur départemental des finances publiques ou son l'eprésentan~ assistera en qualité de conseiller aux réunions cie la dite oommissio",

Art/çle 5 : Monsieur le secrétaire générai de le préfecture, Monsieur le directe.ur départemental des temtolras et de la mer sont chargês, chooun pour ce q~i le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sara affiché en préfecture et publié au recueil des acl.es admlnîsuat1fs de la préfecture, .

CARCASSONNE, le 19 M~f Zif! Li C_...

25 PRÉFET DE L'AUDE

krêM prél\!orotal 20132se"OOQ1 modifiant la composition de la Comrniselon looale d'améiloration de l'habitat

LE PREFET DE L'AVOt:: Cnevaller de l'Ordre National du Merit~

Vu le Code de la oorstruo~Ot1 el de l'habitation, notamment son artlole R. 321-10;

Vu le déoret n'2013-703 du 1er 60Q: 2013 relatif à l'Anah, i'Jr son organlGilion et $on aoUon,

Vu l'arrêté 2013176·0001 !'enouvelant la oO'11positlon de la Commisston looale c'amèlioration de l'habitat

Sur propos tion du Délégué de'Agilnoo nationale de l'~abltat dans le département

Arrêre :

81:11919 1er : L'arrété fixant 1. composition de la oommisslon d'améllor~Uon de l'habitat es! modiné oomme wlt:

Les merrbras nommés an qualité de persornes quallflés par lelirs oompè\enœs en matére d'habitat Membre m\llall'll : MFABRE Pierre, lJDAF - Rue J. de vauoanson -11000 eJ.,RCASSONNË Membre suppléant: MASSEN8 Gérard, UDAF - Rue J. da VauoanGon -11000 CARCASSONNE

Cea deux rœmbres sont nommés pO'Jr la durés du mandat r\lsta~t il oourir dlOs autres membres de la commission. Ce m@odal est ranouvsleblel dans les çond, tlona fixées Il l'/!l'tiole ~.321·1 0QU oooa de la oonstruotlon at de l'habitation.

Mlolt 3 i

Le préesnt arrêté enhl en appllo

M/oleS:

Monsieur le soorétall'e génèral da la préfecture, Monsleur le directeur dépa1Gmertai des ternto res el de la tror sont ohargés, cI1soun pour ca qui le oonoerna, de !'a.~.OOution du présent arrêté qui sera affiohé en préfecture el publié liU reouell des actes administra~fs da la préfecm,

CAROASSONNE, la

'X'M:l '!i[!tCII0W

26 Rlân<,de'cohtrôle.ANAH.2015 . Agence Dél êgatiôrll ()éaleti~;li'lf.!.rdé nationale .',,;' - .". - ,- ---"-- ''-'- ","

Le présent plan de contrôle a été élaboré conformément à l'instruction du 29 février 2012 de la direction générale de l'Anah. Il vise à définir sur le département de l'Aude une politique de contrôle annuel. Ce document a été validé par la CLAH lors de sa séance du 10 mars 2015 et sera transmis à la Mission Contrôle Audit de l'agence ainsi qu'à la DREAL Languedoc­ Roussillon, Ce plan de contrôle comprend 2 volets:

les contrôles internes, qui concernent les procédures tout au long de l'instruction des dossiers de demande de subvention; les contrôles externes, qui concernent les contrôles sur place et des expertises complémentaires sur les pièces fournies;

Il précise également les modalités de collaboration avec la MCAI et les contrôles qu'elle conduit sur le département de l'Aude

Le contrôle des rfigles de déontologie Tous dossier déposé par une personne ayant un lien direct avec le personnel de la Délégation doit faire l'objet d'un signalement au délégué local adjoint. L'avis de la CLAH est sollicité pour: ({ les demandes de subvention déposées par des sociétés ou des personnes morales, ou par une personne physique ou morale ayant un lien direct avec l'Anah (personnels de la délégation locale ou de la Direction Départementale des Territoires ou des prestataires des dispositifs opérationnels) ou avec une entreprise intervenant sur le projet. ».

La charte locale des dossiers sensibles indiquée au 3) du présent document continue à s'appliquer pour apprécier le caractère sensible des dossiers et les règles de dèontologie. Cette charte locale pourra être modifiée en fonction d'instructions nationales ultérieures, s'appliquera alors la dernière version validée par la CLAH.

Lf!$ contrôles de premier niveau Les instructeurs instruisent les dossiers « propriétaires occupants» et « propriétaires bailleurs)} quelque soit le secteur géographique ou l'opération. - 1 agent traite principalement les dossiers des Propriétaires occupants ( PO) - 2 agents traitent prinCipalement les dossiers des Propriétaires bailleurs ( PB) dont 1 agent assurant l'instruction des dossiers de conventionnement sans travaux.

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27 Le Chef de pôle assure la coordination, l'harmonisation et la coordination dans la cellule. La répartition de la charge de travail entre instructeurs entraîne une mutualisation autant que de besoin. De plus, Pendant les congés, les instructeurs effectuent les paiements (acompte ou solde) des dossiers des absents, effectuant de facto, une double instruction de quelques dossiers par an au « hasard» .

Un contrôle de premier niveau sera effectué par le responsable du pôle et un agent, sur un échantillon de 30 décisions sur un volume estimé de 600 :

- 10 décisions d'engagement - 10 décisions de paiement d'acompte - 10 décisions de paiement de solde

Ces 30 actes devront comprendre:

10 décisions bailleurs et 20 décisions Occupants - 10 décisions par instructeur; 3 décisions par opérateur excepté HOM et 15 HOM

Seront également contrôlés 5 dossiers de conventionnement sans travaux.

Cet échantillonnage ne concerne pas les dossiers dits « sensibles» qui seront systématiquement contrôlés. Ces contrôles sur dossier seront effectués en suivant la trame que constitue la check-list établie par l'Anah (annexe à l'instruction du 29 février 2012).

Les contrôles hiérarchiques

Il s'agit de contrôler un nombre de dossier à n'importe quel stade de l'instruction. Ces contrôles seront menés une fois par an, par le chef du service habitat et Bâtiment durable de la DDTM, le responsable d'Unité et le chef de pôle. Ils concerneront 8 dossiers (24 décisions) dont 4 dossiers PO et 4 dossiers PB. Ces contrôles pourront porter sur une thématique d'instruction particulière et sur un échantillon représentatif des dossiers instruits à la délégation. De plus cet échantillon devra concerner l'ensemble des instructeurs. Ces contrôles sur dossier seront effectués en suivant la trame que constitue la check-list établie par l'Anah (annexe à l'instruction du 29 février 2012).

Les vérifications sur place concernant des habitations, objet d'une demande de subvention et/ou de conventionnement peuvent viser un ou plusieurs objectifs différents parmi les quatre cas suivants:

• en cas de travaux, compréhension, éventuellement discussion, du projet et de son adéquation avec les objectifs et priorités de l'agence et le cas échéant du programme local (OPAH, PIG ... ) ;

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28 • contrôle sur place de la véracité des éléments du dossier: existence, nature, non exécution des travaux, dimension du local, niveau de dégradation permettant de prétendre à un régime d'aide majoré ... , • avant paiement d'une subvention (acompte ou solde) : réalité des travaux et conformité des factures au projet, • vérification de l'absence de défaut manifeste de décence (pièce aveugle, absence d'un garde corps, fils électriques dénudés accessibles, pas de point de chauffage ... ) ou de sa correction par les travaux prévus, • exceptionnellement, après versement du solde ou entrée en vigueur de la convention, vérification du respect des engagements.

Ces vérifications constituent un contrôle pour l'Anah moyennant la rédaction d'un « rapport de visite» écrit, daté et signé par l'agent vérificateur, concluant à un résultat favorable ou défavorable et conservé dans le dossier papier, accompagné d'une saisie dans le dossier informatique (OPAL ou CRONOS). Ce rapport peut être très succinct si le résultat est favorable. Ce rapport sera conforme au modèle-type de fiche de contrôle avant paiement figurant en annexe 4 de l'instruction sur les contrôles du 29 février 2012.

En revanche, si les constatations faites sont susceptibles de conduire à une décision défavorable (rejet de la demande, retrait de la subvention, refus de validation ou résiliation de la convention), ce rapport devra être parfaitement explicite sur les constatations qui mènent à un résultat défavorable, et assorti autant que possible de photographies. Le cas échéant, il respectera le formalisme exigé par l'article 17-B du RGA. Les agents qui effectuent les contrôles sur place feront l'objet d'une décision spécifique du délégué de l'Agence dans le département. Cette décision est conforme au modèle qui figure en annexe 4 de l'instruction sur les contrôles du 29 février 2012.

Au COL1.rs de l'instruction d'un dossier de sul:wention

Le service instructeur est amené à effectuer une vérification sur place avant engagement ou avant paiement. Dans le premier cas, cette vérification comporte souvent une composante de compréhension et d'appréciation de l'intérêt du projet; la dimension de contrôle peut même être mineure, voire nulle.

La visite sur place avant engagement: C'est une vérification sur place avant engagement, quels que soient les objectifs. Elle s'effectue en général à l'initiative de l'instructeur, après avis si nécessaire du responsable d'équipe; elle est réalisée par l'instructeur. L'opérateur, lorsqu'î1 yen a un, peut-être présent à la visite.

La visite sur place vise à : • vérifier l'existence, la nature et l'état du ou des locaux et leur conformité avec la description de l'état initial jointe à la demande; • comprendre le projet et apprécier son opportunité et son adéquation avec les objectifs et priorités de l'agence • confirmer le niveau de dégradation du bâti et l'opportunité de majoration de subvention.

La visite sur place doit faire l'objet d'une saisie dans OPAL, de manière à constituer un contrôle pour l'Anah.

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29 Le contrôle sur place avant paiement (acompte ou solde)

Tous les logements bénéficiant d'une subvention {( bailleur )l et les logements « occupants » bénéficiant d'une subvention supérieure à 100 000 devront faire l'objet au moins d'un contrôle sur place avant le solde du dossier. Tout contrôle sur place fait l'objet d'un rapport de contrôle écrit avec photographies et les renseignements recueillis sont enregistrés dans l'onglet « contrôles » de l'application Op@1.

Le contrôle à la volée

Il s'exerce généralement à l'occasion d'un déplacement par rapport auquel il ne demande qu'un détour mineur (coQt marginal), selon le temps disponible. Cette vérification peut s'effectuer aussi bien avant engagement qu'avant paiement, aussi bien à l'initiative du responsable d'équipe que de l'instructeur, même si elle n'est pas nécessairement réalisée par celui-ci. Elle consiste à s'assurer de l'existence et de l'état extérieur apparent du logement ainsi que, selon la position du dossier et les possibilités sur place, de l'existence et de l'avancement des travaux. En cas de non-conformité, il est souhaitable que des photographies justificatives soient prises. Pour constituer un contrôle au sens de l'Anah, il faut et suffit que ce passage sur place soit suivi: • d'un rapport de visite écrit en quelques lignes, daté, signé, concluant à un résultat favorable ou non, et inséré dans le dossier d'instruction correspondant • d'une saisie dans OPAL.

Ce type de contrôle peut conduire, en fonction des constats effectués, à diligenter un contrôle sur place dans les conditions de l'article 17-8 du RGA(rendez vous avec le propriétaire pour entrer dans le logement), à demander des explications, des adaptations ou des pièces complémentaires, ou encore, dans le cas où les éléments constatés de l'extérieur sont incontestables, à prononcer un rejet de la demande voire à engager une procédure contradictoire préalable au retrait.

Après solde ou validation de la convention

Le contrôle sur place après solde (ou validation d'une convention), qui demeure exceptionnel est effectué par le PCE ( Pôle contrôle engagements) dont l'initiative peut être soit: • du délégué territorial local sur signalement (il peut alors s'accompagner d'un contrôle sur pièces), • ou à la demande du PCE, comme suite à un contrôle sur pièces qui a mis en évidence des incohérences.

Il vise à contrôler le respect par le propriétaire des engagements qu'il a souscrits,. Ce contrôle s'effectue dans le cadre de l'article 17-8 du RGA et comprend en général plusieurs aspects: demande de pièces, vérITication des surfaces, de l'occupation des lieux, de l'absence de défaut manifeste de décence, des travaux le cas échéant...

Ces vérifications constituent un contrôle pour l'Anah moyennant la rédaction d'un « rapport

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30 de visite » écrit, daté et signé par l'agent vérificateur, concluant à un résultat favorable ou défavorable et conservé dans le dossier papier, accompagné d'une saisie dans le dossier informatique (OPAL ou CRONOS). Cette procédure sera conforme à l'instruction sur les contrôles du 29 février 2012.

Schéma de contrôle externe

40 contrôle~ externes seront prévus pour l'ensemble des dossiers et des typologies de vérifications. Une répartition à minima sera malgré tout imposée: • 7 visites sur place avant engagement au moins; • 7 contrôles sur place avant paiement d'acompte ou de solde au moins; • 7 visites sur place avant conventionnement sans travaux.

Tous les dossiers dont le montant des travaux est supérieur à 100 000 € seront visités.

Les dossiers sensibles sont ceux qui, par leur nature, leurs enjeux, présentent un risque potentiel pouvant impacter significativement l'image de l'agence, justifiant une attention particulière dans leur instruction.

Il existe deux modes de détermination des dossiers sensibles: • un critère national uniforme, fondé sur le montant des dossiers • des critères locaux définis par le service instructeur.

Critère national:

Est classé sensible tout dossier ( hors ingénierie, humanisation, des structures d'hébergement provisoire et résorption de l'habitat indigne) dont le montant total des travaux subventionnables est supérieur à 100 000 €.

Est classé sensible tout dossier:

• déposé par une personne ayant un lien direct avec le personnel de la Délégation • jugé particulièrement délicat ( par exemple une demande pour des travaux importants concernant une propriété en situation de démembrement ou présentée par un dirigeant d'entreprise de travaux - éventuellement sous couvert d'une SCI, une société inconnue, ... ) • déposé par une personne ayant un lien avec un opérateur

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31 DECISION ARS LR /2015-715

Portant autorisation de transfert d'une officine de pharmacie à SAINT-LAURENT-DE-LA­ CABRERISSE (Aude).

Le Directeur Général de l'Agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon.

VU le Code de la Santé Publique et notamment ses articles L.5125-3 à L.5125-14; R.5125-1 à R.5125-11 ;

VU le décret n° 2010-336 du 31 mars 2010 portant création des Agences Régionales de Santé;

VU le décret du 01 avril 2010 portant nomination de Madame Martine AOUSTIN, Directeur Général de l'Agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon;

VU la demande présentée le 30 décembre 2014 par Madame Hélène PAGE. titulaire de la licence W 11#000077 depuis le 01 juin 2010, au nom de la SARL PHARMACIE DES CORBIERES. afin d'obtenir l'autorisation de transférer l'officine de pharmacie Qu 'elle exploite à SAINT-LAURENT-DE-LA-CABRERISSE- 31 avenue de Narbonne, dans un nouveau local situè avenue de Narbonne, section A, parcelle 2074-2276, dans la même commune;

VU l'avis de Monsieur le Préfet de l'Aude du 25 février 2015 ;

VU l'avis du Conseil Régional de l'Ordre des Pharmaciens du 23 février 2015 ;

VU l'avis de l'Union des syndicats des pharmaciens d'officine de l'Aude du 26 février 2015 ;

VU la saisine du Syndicat des Pharmaciens de l'Aude du 08 janvier 2015 ;

VU la saisine de l'Union Nationale des Pharmacies de du 08 janvier 2015 ;

CONSIDERANT qu'il appartient au Directeur Général de l'Agence Régionale de Santé d'a utoriser les transferts permettant de répondre de façon optimale aux besoins en médicaments de la population résidant dans les quartiers d'accueil de ces officines, n'ayant pas pour effet de compromettre l'approvisionnement nécessaire en médicaments de la population résidente de la commune ou du quartier d'origine et dans un lieu qui garantit un accès permanent du public à la pharmacie et permet à celle-ci d'assurer un service de garde ou d'urgence;

CONSIDERANT que la décision de création, de transfert ou de regroupement est prise par le Directeur Général de l'Agence Régionale de Santé après avis du représentant de l'Etat dans le département, du Conseil Régional de l'Ordre des pharmaciens et des syndicats représentatifs de ta profession;

CONSIDERANT que la condition posée par l'article L.5125-3 du Code de la Santé Publique s'apprécie notamment au regard des populations rés identes et de l'approvisionnement préexistant en médicaments dans le quartier d'accueil;

CONSIDERANT l'avis du Pharmacien inspecteur de santé publique du 23 avril 2015 ;

CONSIDERANT que la commune de SAINT-LAURENT-DE-LA-CABRERISSE compte au dernier recensement publié une population municipale de 772 habitants et possède une officine, la Pharmacie PAGE, sise 31 avenue de Narbonne ;

ARS du Languedoc--R04J$siOon 26-28 Parc dub du MlDÔflal •• - 1025. rue Henri BeCQuerel - CS30001 - J.4067 MOI1tpelll ... Cede, 2 Tél . : 04.67.07.20.07 - Fa, : 04.67.07.20.08 - www.arS .languedocroussitlon.santeJr

32 CONSIDERANT que le projet de transfert de la Pharmacie PAGE, situé à environ 250 m du local d'origine, ne compromet pas l'approvisionnement nécessaire en médicaments de la population résidente du quartier d'origine et, de ce fait, n'entraine pas d'abandon de clientéle ;

CONSIDERANT que l'emplacement souhaité pour la future pharmacie garantit un accès permanent des patients à l'officine et que le projet de transfert apportera de ce fait une optimisation de la desserte existante du quartier et qu'ainsi, la condition posée par l'article L.5125-3 est remplie ;

CONSIDERANT ainsi que le dossier présenté par Madame Hélène PAGE, déclaré complet le 30 décembre 2014 sous le n° 2015/001, instruit par les services du pôle des Soins de Premier Recours de l'Agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon, répond aux exigences de la règlementation en vigueur;

DECIDE

ARTICLE 1"': Madame Hélène PAGE, titulaire de la licence N° 11#000077 depuis le 01 juin 2010, est autorisée à transférer, au nom de la SARL PHARMACIE DES CORBIERES, l'officine de pharmacie qu'elle exploite à SAINT-LAURENT -DE-LA-CABRERISSE - 31 avenue de Narbonne, dans un nouveau local situé avenue de Narbonne, section A, parcelle 2074-2276, dans la même commune. La licence ainsi octroyée est enregistrée sous le numéro N° 11#000559.

ARTICLE 2 : Sauf cas de force majeure constaté par le Directeur Général de l'Agence Régionale de Santé, l'officine de pharmacie qui fait l'objet du transfert doit être ouverte dans un délai d'un an, et ne peut faire l'objet d'une cession totale ou partielle ni être transférée ou faire l'objet d'un regroupement avant un délai de cinq ans à compter de la notification de la présente décision .

ARTICLE 3: Si pour une raison quelconque, l'officine faisant l'objet de la présente licence venait à être fermée définitivement, le pharmacien propriétaire ou ses héritiers devraient retourner la licence à l'Agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon.

ARTICLE 4: La présente décision est notifiée à l'auteur de la demande et une copie est adressée au Président du Conseil Régional de l'Ordre des Pharmaciens du Languedoc-Roussillon.

ARTICLE 5 : La présente décision peut faire l'objet d'un recours contentieux auprès du Tribunal administratif territorialement compétent dans un délai de deux mois à compter de la date de publication au Recueil des actes administratifs de la Préfecture de l'Aude et de la notification de la présente à l'auteur de la demande.

ARTICLE 6: Le Directeur de l'Offre de soins et de l'autonomie est chargé de l'exécution de la présente décision qui sera publiée au recueil des actes adm inistratifs de la Préfecture de l'Aude.

MONTPELLIER, le 27 avril 2015

Docteur Martine AOUSTIN

Directeur Général

33 ~~~;::!"~~~E~,~~.!:.:.atBT1fiti RÊPU8L1QPE FRANÇAlSE

PREFET DE L'AUDE

Arrêté Préfectoral organisant la lutte contre la maladie de la flavescence dorée de la vigne

LE PREFET DE L'AUDE, Chevalier de la Légion d'Honneur

VU les articles L.251-1 à L. 251-21 et L. 252-1 à L. 252-4 du code rural et de la pêche maritime, VU l'arrêté ministériel du 31 juillet 2000 modifié relatif à la lutte obligatoire contre les ennemis des cultures; VU l'arrêté ministériel du 19 décembre 2013 relatif à la lutte contre la flavescence dorée de la vigne et contre son agent vecteur (Scaphoideus titanus) ; VU I!avis de la commission départementale en date du 24 avril 2015 ; VU ravis du Directeur Régional de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Forêt Languedoc-Roussillon;

CONSIDERANT que la maladie de la flavescence dorée représente un réel danger pour les vignes du département;

SUR proposition du secrétaire général de la préfecture de l'Aude;

ARRETE ARTICLE 1: La lutte contre la flavescence dorée et son vecteur est obligatoire sur l'ensemble des communes du périmètre de lutte obligatoire défini par l'annexe 1.

Les communes en périmètre de lutte obligatoire département sont classées en deux catégories:

Catégorie 1 : les communes contaminées où la flavescence dorée est toujours présente, et les communes voisines de ces communes. Dans le présent arrêté, les communes classées en catégorie 1 sont indiquées dans l'annexe l, et elles constituent le périmètre de lutte. Catégorie 2 : les communes où la lutte contre la cicadelle vectrice de la flavescence dorée peut être aménagée selon les modalités décrites dans l'article 3. L'annexe Il du présent arrêté précise la liste des communes inscrites en catégorie 2, dont les critères d'éligibilité sont définis en annexe III.

34 ARTICLE 2 • MESURES PROPHYLACTIQUES CONTRE LA FLAVESCENCE DOREE:

Tout propriétaire ou détenteur de vignes conformément aux dispositions du code rural (art L,251-6) est tenu de déclarer la présence sur ces parcelles de la maladie citée à l'article 1 du présent arrêté, déclaration qui devra être effectuée auprès de la Direction Régionale de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Forêt (Service Régional de l'Alimentation) ou de l'organisme à vocation sanitaire(FREDON-FEDONll} qui transmettra à la D.R.AAF. (S.R,AL.),

Toute parcelle ou partie de parcelle contaminée dans une proportion supérieure à 20% du total des ceps présents, devra être arrachée en totalité.

Chaque viticulteur devra en outre repérer, marquer puis arracher tous les ceps contaminés.

Par ailleurs, des actions collectives de repérage et de destruction des pieds contaminés sur la totalité ou partie de commune pourront être décrétées par décision de l'organisme à vocation sanitaire (FREDON-FEDONll), Cette action, validée par la direction régionale de l'agriculture, de l'alimentation et de la forêt (service régional de l'alimentation) sera encadrée par l'organisme à vocation sanitaire (FREDON-FEDONll). L'organisme à vocation sanitaire (FREDON-FEDONll) portera à la connaissance de tous les viticulteurs les dates des opérations de détection et de destruction des ceps contaminés,

Enfin, l'assainissement des communes devra être complété par la destruction ou l'éradication des repousses de Vitis proches des parcelles cultivées ainsi que dans les parcelles de vignes non cultivées ou récemment arrachées, à l'intérieur des périmètres de lutte, si un risque de dissémination de la maladie est mis en évidence par les services régionaux chargés de la protection des végétaux. Une vigne non cultivée est caractérisée par l'absence manifeste de pratiques culturales,

L'organisme à vocation sanitaire (FREDON-FEDONll) dressera, pour tout ou partie de la commune, la liste des parcelles devant être assainies, Validée par le maire de la commune, cette liste concernant l'identification et la propriété des parcelles sera envoyée à la direction régionale de l'agriculture, de l'alimentation et de la forêt (service régional de l'alimentation) qui ordonnera et contrôlera au besoin par délégation l'exécution des travaux d'assainissement Cette tâche pourra être déléguée à l'organisme à vocation sanitaire (FREDON-FEDONll),

ARTICLE 3: LUTTE CONTRE L'AGENT VECTEUR DE LAFLAVESCENCE DOREE: SCAPHOIDEUS TITANUS

La lutte contre l'agent vecteur de la flavescence dorée sera réalisée au moyen d'un insecticide disposant d'une autorisation de mise sur le marché pour cet usage,

Les périodes d'application du traitement chimique seront préciSées en concertation par la direction régionale de l'agriculture, de l'alimentation et de la forêt (service régional de l'alimentation), la chambre d'agriculture et l'organisme à vocation sanitaire (FREDON­ FEDONll), Le nombre de traitements obligatoires sera de trois, dès la première année de plantation, pour l'ensemble des communes inscrites dans le périmètre de lutte. Toutefois, dans les communes en catégorie 2, un ou deux traitements pourront être rendus facultatifs par l'organisme à vocation sanitaire (FREDON-FEDONll) selon la présence ou l'absence du vecteur de la flavescence dorée. Les modalités de cet aménagement seront précisées dans des avis techniques de l'organisme à vocation sanitaire (FREDON-FEDONll), en fonction du niveau de mobilisation locale pour la surveillance de l'insecte vecteur.

35 Pour les parcelles des exploitations en viticulture raisonnée, répondant aux critères et aux exigences définies dans l'annexe IV, un autre traitement pourra être facultatif dans les communes en catégorie l, et dans les communes en catégorie 2, selon la présence ou l'absence du vecteur de la flavescence dorée au niveau parcellaire. En revanche, cet aménagement de la lutte insecticide ne peut pas s'appliquer aux parcelles de vigne-mères et aux pépinières.

ARTICLE 4: En cas de carence d'un propriétaire ou d'un exploitant pour l'une des mesures citées aux articles 2 et 3, les dispositions de l'article L251-10 du code rural et de la pêche maritime sont appliquées.

ARTICLE 5: L'arrêté préfectoral n02014143-0004 du 02106/2014 portant sur l'organisation de la lutte contre la flavescence dorée et le bois noir de la vigne est abrogé.

ARTICLE 6: M. le secrétaire général de la préfecture, M. le Directeur Départemental des Territoires et de la Mer, M. le Directeur Régional de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Forêt sont chargés, chacun pour ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

CARCASSONNE, le - 6 MAllOt5

36 ANNEXE 1 : LISTE DES COMMUNES CLASSEES EN CATEGORIE /

~GUEs:yiVES ....••.-.-~--~. CAMBIE , CAMPA -... _~-~ ... _~~- ... - '00=...... CAMPA

._-.... _-_.... CAM PLO CAMPS- AlBAS .. _--... CAMU ALBIERES CANET ALET-lES-BAINS CAPEND .AŒ6NNE-~-···_~··· CARCAS •. _~_ ... -~~--~ ... _-C:::-:--.- CARLIP ~=-_ ... _~. .._--=.... ARAGON CAS CAS ':';-~ .... - --..._~=;_ ... ARGELlERS~_~~TAN

Page1/3 37 ANNEXE 1 : LISTE DES COMMUNES CLASSEES EN CATEGORIE 1

~ ...... ------LA DIGNE:[)'I'IIv1()NT PENNAUTIER LA DIGNE-D'AVAL MAS-CABARDES :UX MAS-DES-COURS LA -Url""" MASSAC PEYREFITTE-DU-RAZES LA LOUVIERE-LAURAGAIS MAS-SAI NTES-PUELLES PEYREFITTE-SUR-L'HERS LA POMAREDE PEYRIAC-DE-MER LA TOURETTE-CABARDES MAZEROLLES-DU-RAZES PEYRIAC-MINERVOIS LABASTIDE-D'ANJOU IMAZUBY ,LABASTIDE-EN-VAL MERIAL ILABASTIDE-ESPARBAIRENQUE MEZERVILLE ~I'IBECEDE-LAURAGAIS MIRAVAL-CABARDES 1 ILACOMBE , LADERN-SUR-,LAUQUET !MIREVAL-LAÜRAGAIS IPOMY

LAFAGE MISSEGRE rpORTEL-DES-CORBIERES...... IPORT -LA-NOUVELLE

1 ! 1 LAIRIERE POUZOLS MINERVOIS ...... _...... ~------ILANET MONTAURIOL PRADELLES-CABARDES LAPALME PRADELLES-EN-VAL LAPRADE MONTBRUN-DES-CORBIERES LAREDORTE MONTCLAR LAROQUE-DE-FA MONTFERRAND PUICHERIC LASBORDES MONTFORT-SUR-BOULZANE LASSERRE-DE-PROUILLE MONTGAILLARD ! QUILLAN IMONTHAUT ! IMONTIRAT

LAURAGUEL RAISSAC-D'AUDE , LAURE-MINERVOIS MONTJOI RAISSAC-SUR-LAMPY 1 - --'" LAVALETTE MONTLAUR RENNES-LE-CHATEAU MONTMAUR RENNES-LES-BAINS MONTREAL ...... ~----- ILES CASSES MONTREDON-DES-CORBIERES RICAUD ~ .... - MONTSERET RIEUX-EN-VAL [ESMARTYS MONZE RIEUX-MINERVOIS LESPINASSIERE LEUCATE ROQUECOURBE-MINERVOIS ... _---_..... - LEZiGNAN-CORBIERES ROQUEFERE ROQUEFEUIL NARBONNE ---,-, NEBIAS ROQUEFORT-DE-SAULT LIMOUX NEVIAN ROQUEFORT-DES-CORBIERES NIORT -DE-SAULT ROQUETAILLADE

LUC-SUR-AUDE ONS 1

LUC-SUR-ORBIEU ORSANS ROUFFIAC-D'AUDE 1 ROUFFIAC-DES-CORBIERES 1 ~ ...... MAISONS ROUTIER ._--- _.. ,._-._,.,._---- ROUVENAC MALVES-EN-MINERVOIS RUSTIQUES IMALVIES ,SAINT-AMANS PAYRA-SUR-L'HERS ISAINT-ANDRE-DE- ._._- PECHARIC-ET-LE-PY !ROQUELONGUE..... MARSA PECH-LUNA SAINT-BENOIT •••••••••••...... •

Page 213 38 ANNEXE 1: LISTE DES COMMUNES CLASSEES EN CATEGORIE 1

Page 3/3 39 ANNEXE 2 : LISTE DES COMMUNES CLASSEES EN CA TEGORIE /1

GDON D'ALAiGNE ALAIGNE BELLEGARDE BELVEZE ROUTIER BREZILHAC BRUGAIROLLES

CAMBIEURE

FANJEAUX FENOUILLET LA COURTETE LA FORCE LASERRE DE PROUILH. LACASSAIGNE LAURAC LAURAGUEL MALVIES MAZEROLLES MONTCLAR MONTGRADAIL St MARTIN de VUEREGLAN VILLARZEL VILLENEUVE les MON7REAL VILLESC IBCLE GDON D' ALAIRAC ARZENS LAVALETTE MONTREAL ROULLENS GDON D'OUVEILLAN OUVEILLAN SALLELES O'AU)E GOON DE BOUTENAC- GDON DE CAf.lPLONG FABREZAN FON,COUVERTE GDON DE CAVES FEUILLA LAPALME LEUCATE ROQUEFORT des COR8:ERES GOON DE LEZIGNAN CONILHAC des CQRBIERES

LEZIGNAN CORB~ERES GDON DE LIMOUX AJAC ALET LES BAINS Be.LCASTEL el BUC BELVIANES ET CAVIRAC aOURIG.OLLES BRENAC

CAMPAG,~E SUR AUDE 40 Page 1 de 3 ANNEXE 2 : LISTE DES COMMUNES CLASSEES EN CA TEGORIE 1/

CAST CEPIE

: LA MU'" 1 AI.>N.

COURTAULY ESPERAZA FA FESTES ET SAlNT ANDRE GAJA et VillEDIEU GARDlE GlNOLES GRANES ... ~ ... LA DIGNE D'M10NT ~ ... ~ .. LA DIGNE D'AVAL LADERN SUR LAUQUET LIMOUX LOUPIA LUCSURAUDE MAGRIE MALRAS MONTAZELS PAULIGNE PEYROLES PIEUSSE POMY PREIXAN QUiLLAN RENNES LE CHATEAU - ROUFFIAC.... _.... _-- D'AUDE ROUVENAC SA!NT COUAT DU RAZES SAlNT FERRIOL SAI'T POLYCARPE ST JEAN DE PARACOL ST JULIA LE BEC TOUREILLES VlLLARS SAINT ANSELME VILLELONGUE GDON DE MONZE .. MONT:RAT ----- r.lO~ZE ~-_. -- PRADELLES EN VAL GDON DE MOUX MOUX GDON DE PORTEL DES CORBIERES ...... 0--- BAGES PEYRIAC DE MER PORT LA NOUVELLE PORTEL SIG EN, GDON .DE__ SERVIES ._.... EN VAl CAUNETTES EN VAL LABASTIDE EN VAL SAINT PIERRE DES CHAMPS 1 VlLLETRITOULS ···1 GDON DE C----.. ALBAS

41 Page 2 de 3 ANNEXE 2 : LISTE DES COMMUNES CLASSEES EN CA TEGORIE 1/ 11<. LAGRASSE

QUINTILLAN ROUFFIAC TALAIRAN GDON DE DURBAN TUCHAN VILLENEUVE LES CORBiERES GDONDE i i GDON DU CABARDES CARCASSONNE CASTELNAUDARY , CAUX et SAUZENS CAZILHAC CENNEMONESTIES FRAISSE CABARDES ISSEL LEUC MONTOLIEU MOUSSOULENS PALAJA fiER RAISSAC SAINT PAPOUL STEULALIF VENTENAC VILLANIERE VILLEGAIHENC VILLEMAUSTOUSSOU GDON DU MINERVOIS GDON DU NARBONNAlS ARMISSAN FLEURY D'AUDE GRUISSAN MOUSSAN RAISSAC D'AUDE SAINT MARCEL GDON DE LA VALLEE DU PARADIS CASCASTEL

42

Page 3 de 3 ANNEXE 3

Critères d'éligibilité des communes en catégorie 2

1 - Présence d'un groupement de défense contre les organismes nuisibles (GDON) communal ou intercommunal, agréé par la D.D.T.M et dont le fonctionnement est conforme aux statuts du Code rural (assemblée générale avec compte-rendu, adhésion à la fédération de défense contre les organismes nuisibles ... ).

2 -Activités du GDON pour organiser et enregistrer par écrit:

des comptages sur les niveaux de populations des cicadelles vectrices de la Flavescence dorée, une surveillance de la présence éventuelle de symptômes de Flavescence dorée. les résultats des comptages sur les populations de cicadelles vectrices de la Flavescence dorée, et sur la surveillance des éventuels symptômes de cette maladie, seront communiqués par le GDON à l'organisme à vocation sanitaire (FREDON-FEDONll).

Des modalités de suivi des cicadelles et de surveillance de la Flavescence dorée seront précisées dans les avis techniques de la Fédération de défense contre les organismes nuisibles.

3 - Attestation du Président du GDON, sur une présence non-significative de la Flavescence dorée lors des deux dernières campagnes, à partir des informations collectées auprès des viticulteurs et des techniciens.

4 -lettre du Président du GDON au Directeur de la D.D.T.M, avec copie au Service Régional de l'Alimentation (antenne régionale de Carcassonne) et à l'organisme à vocation sanitaire (FREDON-FEDONll) pour:

demander l'inscription en catégorie 2 des communes concernées, présenter les éléments d'information stipulés aux points 1, 2 et 3.

Ce dossier de demande d'inscription doit être envoyé avant la fin du mois de janvier, pour une évaluation lors de la réunion de la Commission départementale sur la Flavescence dorée.

5 - le classement de la commune en catégorie 2 sera réévalué annuellement.

43 ANNEXE 4

Critères d'éligibilité pour l'aménagement de la lutte insecticide dans les exploitations en viticulture raisonnée, et exigences de mise de œuvre.

1 - Le Président de la structure représentative d'une charte de conduite raisonnée conforme à la Commission Nationale de Certification Environnementale, formule une demande argumentée d'éligibilité à l'aménagement de la lutte insecticide auprès du Directeur de la D.D.T.M, avec copie au Service Régional de l'Alimentation (antenne régionale de Carcassonne) et à l'organisme à vocation sanitaire (FREDON-FEDONll).

2 - Le viticulteur doit appliquer la charte de conduite raisonnée et être membre d'un groupement de défense contre les organismes nuisibles (GDON). De plus, les parcelles de son exploitation concernées par l'aménagement de la lutte, se trouvent dans le périmètre du GDON.

3 - Ces réductions seront justifiées pour chaque parcelle, par des comptages et des observations démontrant l'absence de la maladie sur l'exploitation et l'absence du vecteur sur chaque parcelle ayant fait l'objet d'une réduction du nombre de traitements, Ces observations seront enregistrées conformément au cahier des charges du référentiel de l'agriculture raisonnée et aux points de contrôle (CNCE).

4 - Le Président de la structure représentative de chaque charte d'agriculture raisonnée concernée par ce dispositif s'engage à fournir annuellement à la Commission: le nombre et la répartition par commune des exploitations en conduite raisonnée sur le département, le nombre et la répartition par commune des exploitations en conduite raisonnée qui auraient fait l'objet de radiations pour cause de non-respect de la législation relative à la lutte obligatoire. Il pourra par ailleurs être sollicité pour la réalisation d'enquêtes sur les populations de cicadelles et dans le cadre de la réalisation des contrôles de traitements par le SRAL.

5 - La commission évaluera annuellement la mise en œuvre de ce dispositif pour chacune des chartes de conduite raisonnée,

44 Libuli • É80firé • FrOl ernili RÉpuBLIQue FRANÇAJSE PREFET DE L'AUDE

ARRETE PORTANT PERMISSION DE VOIRIE N° DDTM-SATO-2015-001

LE PREFET DE L'AUDE Chevalier de l'Ordre National du Mérite,

VU Je décret n02010-1 46 du 16 février 2010 modifiant le décret n02004-374 du 29 avril 2004, relatif aux pouvoirs des préfets et à l'organisation et à l'action des services de l'État dans les régions et dép311ements,

VU le décret du 18 avril 2013 pmtant nomination de Monsieur Loui s LE FRANC en qualité de Préfet de l' Aude

VU l'arrêté du Premier Ministre du 19 février 2013 nommant M. Jean-François DESBOUIS, ingénieur en chef des ponts, des eaux et forêts, Directeur Départemental des Territoires et de la Mer de l'Aude,

VU l'aITêté Préfectoral N °2014087-020 du 1 avril 2014 dOlmant délégation de signature a M. Jean-Francois DESBOUIS, Directeur Dépm1emental des TeITitoires et de la Mer de l'Aude

VU le code de la route et notamment les miic1es R. 4 11-8- 1 et R. 411-9 ,

VU la circulaire nO 96-14 du 6 février 1996 relative à l'exploitation sous chantier,

VU l'instruction intemlinistérielle sur la signali sation routière, livre l, 8e partie, signali sation temporaire, approuvée par arrêté ministériel du 5 et 6 novembre 1992,

VU la demande en date du 2 1 av ril 20 15 par laquelle

ORANGE UI Languedoc Roussillon GEST AFF AUDE N°30 Rue Proudhon 111 00 NARBONNE demande L'AUTORISATION POUR LAREALlSATTON DE TRAVAUX SUR LE DOMAINE PUBLIC: Réali sation de co nduite multiple, pose de 2 armoires de répartition et une chambre souteITaine RN 113, au nO23 Avenue Franklin Roosevelt commune de CARCASSONNE 11000

vu l'avis favorable déli vré par le maire de Carcassonne en date du 22 avril 2015,

VU l'av is du service France Domaine en date du 28 avril 20 15,

VU l'état des 1i eux,

45 ARRETE

ARTICLE 1 - Autorisation.

ORANGE FTTH est autorisé à install er et à maintenir des infrastructures de télécommunication s sur le domaine public routier national et ses dépendances, Sur la commune de CARCASSONNE, RN 113, 23 , avenue Franklin Roosevelt (trottoir côté yoies SNCF)

Ces infrastructures comprennent: • la pose de 2 armoires de 0,5m2 d'emprise au sol chacune soit un total de 1m ', • la pose d' un e chambre L3T enterTée d'emprise au sol de O,77m' • le ra ccord ement par la pose de 4 fourreaux 080 dans une tranchée de 6,00ml , so it un e artère souterraine de 6,00m l.

La présente autorisation expire le 3 1 décembre 2030 ou à la date d'échéance de la licence de l'opéra­ teur si celle-ci est antérieure. Il appartiendra à Orange d'en solliciter le renouvellement, au moins deux mois aya nt J'expiration de l'autorisation en cours, s'il entend poursuivre l'exploitation de son réseau . Dans l' hypothèse où le ministre chargé des postes et télécommunications supprimerait l'autorisation d'exploitation ou en refuserait le renouvellement, la présente permission deviendrait caduque. Les ins­ tallations seraient supprimées et les lieux remis en état, à moins que la commune ne préfère prendre possession des installations, sa ns versement d'indemnités au protit de l' opérateur.

La présente permission est délivrée à titre personnel, précaire et révocable, dans le cad re d ' un e exploi­ tation normale du service de télécommunication. Elle ne peut-être cédée et n' est donn ée que sous ré­ serve des droits des tiers et règleme nts en yigueur.

La prése nte permission peut être retirée, après avoi r mis Orange en mesure de présenter ses observa­ ti ons, notamment dan s les cas suivants: • cession partielle ou totale de l'autorisati o n, sous quelle que forme que ce soit, sans accord préalable, • cessation de l' usage des installations dans des conditions conformes à l'autorisation d'exploi­ tation au vu de laquelle la permission de voirie est délivrée, • dissolution de la société,

ARTICLE 2 - Organisation des services du pétitionnaire.

Orange avel1it des changements intervenus dans l' organisation de ses services, notamment ceux char­ gés de l'entretien et de l'exploitation de son réseau de télécommunications.

ARTICLE 3 - Prescriptions techniques particulières.

Orange procède à ses insta llations techniques en respectant strictement les normes techniques en vi­ gueur et les règles de l'art.

Il peut être fait appel, pour assurer le contrôle de la qualité des travaux à un cabinet ou à IIne ou plu­ sieurs sociétés spécialisées dûment qualifiées. De telles interventions sont aux fra is exclusifs du per­ m ISSLonnane.

Le pétitionnaire est infonné qu'il doit se renseigner en mairi e pour connaitre l'existence d'ouvrages à proximité de son projet. Il devra également demander aux adm inistrations et établissements posses­ seurs de câbles ou de canalisations souterraines, susceptibles d'exister aux lieux des travaux, toutes in­ formations sur la présence, l'emplacement ,la profondeur de ces installations, ainsi que les prescrip­ tions à observer. Pour cela, il adressera à chaque propriétaire de réseaux un e déclaration d'intention de commencer les trava ux DrCT. Les opérations de piquetage des travaux avec l'entreprise devront rece­ voir obligatoirement Jlagrément du se rvice gestionnaire de la voie. Lorsqu e Ja circulation est mainte-

46 nue à proximité de laquell e la tranchée est ouverie, la longueur maximale à ouvrir sera égale à cell e que l' en trepri se sera capable de refermer dans la même journée. Dans le cas d'empl oi de matéri aux au­ to-compactants nécessitant un te mps de séchage, un a lternat par feux sera maintenu de jour comme de nuit par le pétitionn a ire et à ses f rais. Il sera confonne au schéma correspondant du manuel du Chef de chantier Signalisation Temporaire d'Avril 1994. S' il Y a emplo i d'engins à chenill es, ils seront spé­ c ialement équipés afin de ne pas marquer les chaussées. Les tranchées seront exécutées au maximum par y; chaussée. Le PREDECOUPAGE est OBLIGATOIRE; Les travaux doivent être exécutés de façon à ne pas gê­ ne r l' écoulement des eaux, à ne pas déformer le profil normal de la voie . Aucun dépôt de matériaux ou de matériel nécessaire à l'exécution des travau x n'empiètera sur la chaussée. Les matériaux d'ex­ traction seront évacués et mis en dépôt. Les matéri aux d'appOli (GNT 0/20 , Graves ci ment ou remblai auto comp actant) seront compactés en fo ncti on du guide technique de re mblayage des tranchées et réfecti on des chaussées de ma i 1994 de la Nonne NFP 98-33\ de septembre 1994 el du dossier CERTU N - 78 sur l'utilisation des matéri aux au to compactant d'avril 1998 ; le compactage minimum demandé est de type m. Dans le cas où la couche de roul ement définitive est différée, le permissionnaire est tenu de mettre une couche de ro ul ement provisoire qu'il maintiendra en bon état et il devra notamment intervenir à la demande du gestionnaire pour les fl ashes supérie ures ou égales à 5 cm. Si dans un délai de 2 jours la défaillance du permi ssionnaire est constatée, il se sub stitue à lui et réali se les travaux à ses frais. En cas d'urgence, le gestiollna ire exécute sans mi se en demeure et aux frais du permissionn aire, les tra­ vaux nécessaires au maintien de la sécu ri té ro utière. Réa li sati on de la couche de roulement définiti ve: elle est réalisée conformément aux prescripti ons techniques particulières. S'il a eu une réfection provisoire, la réfection définitive devra intervenir dans un dé lai maximum de 6 mois à compter de la date de fin des travaux de remblayage. Lorsque le bord de la fouill e se tl'Ouve à moins de 0,50m du bord du caniveau ou trottoir, la couche de roulement com­ prise entre le bord de la fouille et le trottoir sera enlevée et remplacée par les matériaux utilisés pour la couche de roul ement définitive. Chaussées: les matériaux utilisés seront des enrobés à chaud dont la mise en œuvre répondra au guide commun et à la paliie Il du guide d'application des nonnes pour le Réseau Routier National. Les maté­ riaux calcaires ne sont pas admis; qualité des matériaux: B III a. Trottoirs: ils sont soumis aux mêmes règles de réalisation des chaussées, à l'exception de la couche de ro ul ement qui sera refaite à l'identi~ . Période de garantie: la du rée de la gmantie est de UN AN. L'intervenant est responsable de l'évolution des tranchées remblayées jusqu'à la fin de la garantie. S i un défaut est constaté, l'intervenant devra ré­ parer sous CINQ jours, sauf en cas d'urgence, et remédier au défaut. En cas d'urgence ou d' in exécu­ ti on des travaux, le gestionna ire de la route pourra faire exécuter les travaux aux frais de l'intervenan t. Toutes les réparations pe ndant la période de garantie sont à la charge de l'intervenant. Tous les ouvrages réalisés sont à la charge du bénéfi c iaire de l'autorisation. To ut aménagement devra se conformer à la réglementation relative aux personnes à mobilité réduite.

Orange se prémunit par des précautions adéquates et sous sa responsabilité des suj étions inhérentes à l'occupati on clu doma ine public_ Ell e doit notamment se prémunir contre les mouvements du sol, les tassements des remblais, les vibrations, l'effet d' écrasement des véhi cul es lourds, les infiltrations )' compris de sel de déverglaçage, le ri sque de déversement, sur ses install ations, de prod uits corrosifs ou autres par des usagers, des mouvements affectant les tabliers des ouvrages d'art.

ARTICLE 4 - Dispositions à preudre avant de commencer les tI-avaux,

La permission de voirie ne donne pas autorisation d'ouveliure de chantier.

Celle-ci est soumi se à la pl'Océdure de coordinati on de travaux dans les conditions prévues par le code de la voirie routière et par les règlements de vo irie. Elle est égale ment soumise, conformément aux dispos itions du code des postes et télécommunications, à la procédure de déclaration d' intention de commencement des travaux prévue par le décret nO 9 1-11 47 du 14 octobre 1991.

La présente permi ss ion de voirie ne vaut que sous réserve des droits des tie rs et des règlements en vi­ gueur, notamment en mati ère d'environnement, d'urbanisme ou d'installations c lassées et ne préjuge en

47 rien des sujétions ou servitudes qui peuvent être imposées au titre de la voirie nationale lorsque les ouvrages ou installations sOnt également situés en bordure de ceJles-ci,

Le présent arrêté ne dispense pas d'obtenir si nécessaire les autorisations prévues par le code de l'urba­ nisme.

ARTLCLE~ - Sécurité et sigualisation de chantier.

Sauf prescription explicite contraire, il est interdit d'exécuter les travaux de nuit

En cas d'intempéries de nature à gêner la visibilité des usagers tels que la pluie ou le brouillard, les travaux doivent être interrompus et une signalisation adaptée mise en place.

Orange a la charge de la slgnalisatiol1 réglementaire de son chantier et est responsable des accidents pouvant survenir par défaut ou insuftisance de cette signalisation qui doit être maintenue de jour comme de nuit

La signalisation est conforme à la réglementation en vigueur ft la date du chantier telle qu'elle résulte notamment de Pinstruciion interministérielle sur la signalisation routière (livre 1- geme partie - signa­ lisation temporaire) approuvée par l'arrêté interministériel du 6 novembre 1992 modifié, Elle doit, en outre, respecter les prescriptions particulières de l'arrêté de police réglementant la circulation cité ci­ après.

Orange 11 l'obligation d'informer Sans délai l'autorité de police compétente s'il lui apparaît que les prescriptions de de circulation doivent être complétées ou adaptées, En cas de dal1ger pour les usagcrs, les travaux sont, sur J'initiative de Orange ou de l'autorité de police, différés 011 interrompus,

Orange est également tenuç de prendre toutes les mesures l1écessaires pour que l'exécution des tra­ vaux et le fonctionnement de son serviœ d'exploitation n'apportent ni gêne, ni trouble aux services pu­ blics, !llui revient en outre d'obtenir toutes les autorisations administratives uécessaires il la réalisa­ tion des travaux et ouvrages,

ne pent rechercher la responsabilité de l' État du fait des contrail1tes qui lui sont imposées, pas plus que cie la nature, de la consistance 011 de la disposition des emprises ou des ouvrages routiers oc­ cupés; dont le gestionnaire ne garantit ni la stabilité, ni ta pérennité ni l'adéquation avec r installatÎon d'ouvrages de télécommunications"

ARTICLE 6, - Implantation ouverture de chantiel:

Orange sollicite auprès du service jnslrllc(eur une autorisation de travaux un mois au moïns avant l'ouverture du chantier, accompagnée d'une demsnde, à l'autorité de police compétente, d'ull arrèté de circulation précisant les restnctions cl la signalisation minimale correspondante li mettre en place durant les travaux, sous sa responsabi1 ité durant les travaux,

Avant toute ouvclture de chantier) Orange un avis menl-ionnant Je nom de l'entreprise chargée des travaux et informe le service susvisé du début des travaux au moins 10 jours ouvrables avant rO!!­ verturc du chantier.

Il informe également les services pmpriétaires et concessionnaires de toules canalisations concer- nées par les travaux à exécuter.

A ce Jour, Orange déclare réaliser les travaux entre le 18 et le 22 mai 2015 ; les trllvaux n'excéderont pas 2 jours,

ARTlCLE 7 - Exploitation, "n,II',elil'n et maintenance des ouvrages,

Orange s'engage il maintenir les occupés en bon état d'entretien pondant toute la durée de son oc­ cupatlOll et il ce que les ouvrages restent conformes aux oon

48 ces prescriptions entraîne le retra it de l'autorisation, indépendamment des mesures qui pourraient être pri ses pour la répressio n des contraventions de voirie et la suppression des ouvra ges.

L'exploitation, J'entretien et la maintenance des ouvrages auto ri sés s'exercent sous la responsabilité de Orange. Lors de ces opérations, aucun empiétement sa uf autori sation spécifique n'est possible sur la plate-forme de la voie.

En cas d'urgence justifiée, Orange peut entreprendre sans délai Jes travaux de réparation sous réserve que le service responsable de la gesti on de la route en so it avisé immédiatement (par fax notamment), afin d'o bvier à tout incon véni ent immédiat pour la circul ation.

Dans les 24 heures du début des travaux d'urgence, s'il y a li eu, Orange sera infonnée des conditions de leur exécution. Cell e-ci est tenue de s'y confÜlmer quell es que soient les dispositions déjà prises.

ARTICLE 8 - Travaux ultérieurs sur le réseau routier,

En cas d'événements imprévisibles ou d'acc idents nécessitant le déplacement te mporaire des équipe­ ments de Orange les travaux d'urgence qui s' impo sent seront réal isés sa ns préav is.

En de hors des cas décrits c i- dessus, Orange sera avisé de l'i ntentiotl d'exécute r des trava ux nécessitant le déplaceme nt temporaire des équipements de télécommunications, avec un préavis qui ne peut être jn féri eur à deux mois.

En cas de travaux dans l'intérêt du domaine occupé touchant l' un ou plusieurs des emplacements mis à dispositi on et conduisant so it à la suspension temporaire du fo nctionnement des équ ipements de télé­ commun icati ons so it à leur dépl acement définitif ou provisoire, Orange sera averti avec lin préavis de deux mois au moins avant le début des travaux .

Quelle que soit l'importance des travaux, Orange devra suppmter sa ns indemn ité Jes frais de déplace­ ment de l' ouvrage ou de tn od ification de ses installations lorsque les frais sont Ja conséquence de tra­ vaux entrepri s dans l'intérêt du domaine public occupé et que ceux-ci constituent une opération d'amé­ nagement co nforme à la dest ination du domaine.

ARTICLE 9 - Conditions fin a ncières,

La redevance est calculée conformément à l'article R 20-52 du décret 2005 -1676 du code des postes et télécommunications.

Orange s'ob li ge à acqui tter une red evance exigible pou r la premi ère année dans les 15 j ours suivant la réception de l'avis comptable sans qu'il so it nécessaire de procéder à un e mi se en demeure.

La redevance est caleu lée pour l'année entière sur l' intégralité des installation s sans tenir compte de la date de leur implantation. En revanche, il ne sera rien réclamé pour les ouvrages supprimés dans le comant de l'année expirée. En cas d'instalJatio tl susceptible de partage, O range a l' obli gation d'ave11i r l'État de l'implantation de tout nouveau câble d' un occupant ti ers.

Dans le cas où, par suite de classement ou d'extens ion de pl ates-formes, cet1a ines parties de canalisa ­ tions actuell ement implantées en terra ins d'un e autre collectivité pnblique ou en terrains privés, vien­ dra ient à se tr ouver dans le domaine public, Orange aurait à verser les redevances cmrespondantes à l'emprunt de ce domai ne.

Les éléments servant de base à son calcul sont les suivan ts :

Implantation de 2 al11lOires: 0,5 m2 x 2 = lm': 26,83€

Implantation_d ' un e chambre enterrée (L3T) de O,77m': 20,66€

49 CARCASSONNE, le 28 avrn 2015

DIRECTION GEN ERALE DES FINANCES PUBLIQUES DIRECTION OEPART EMENTALE DES FINANCES PUBLIQUES DE L 'Ali lJE SERVICE DIRECTION PLACE GASTON JOURDANNE 11 &33 - CARCASSONNC CEDEX 9 Teliphon c 0468 77 44 44 Direction Départementale des Territoires et de la Mer i rinances. A l'attention de M. Gérard DENGO f7-= ==:-"""'7"'-====='-'------j 105 bd Barbès

Affàire sui vie pm V irgi rù c HEIBLE CS 4000 1 Pôle Gestion Pu blique 11838 CARCASSONNE CEDEX Service France Domaine TÜÉPHON E . 04 68 Il 55 92

TELECOPIE : 0468 Il 56 00 '. Fr Obj et: arrêté préfectoral portant AOT du domaine public routier

Pennission de voirie il Carcassonne, 23 avenue F D Roosevelt / ORANGE

Vous m'avez adressé pour aV IS un projet d'arrêté préfectoral portant autorisation d'occupation temporaire du domaine public routier national et de ses dépendances pour l' installation d ' infrastructures (armoire et raccordement) dans l'Aude à Carcassonne (11000), 23 ave nue Roosevelt par ORANG E VI Languedoc Roussillon, 30 rue Proudhon 111 00 NARBONNE.

Compte tenu des éléments de calcul fournis et des tarifs mentio1ll1és au décret n02005 -1 676 du 27 décembre 2005 actualisés:

- implantation de deux armoires de D,Sm d'emprise au sol (total 1m '): 26,83 € 2 - implantation d'une chambre enterrée de D,77m : 20,66 € - li gne téléphonique 4 fourreaux de 6,00ml : 0,97 €

soi/ un total de 48,46 E arrondis à 48 E.

Le projet d'arrêté préfectoral n'appelle pas d'observation de ma paIt et je vou s confirme l'avis tàvorable pour une redevance de 48 € annuelle.

Le Directeur Départemel al des Finances Publiques

Par

Inspectrice Divisio1ll1ai

MI NISTÊRE--­ DES l'INANCi:S ET DES COM PTES PliBLICS

50 Ligne téléphonique: un e allère de 6,00ml avec 4 fourreaux 0 80 : 0,97€

Le montant de la redevance annllelle est de 48,46€ arrondi à 48€.

ARTICLE 10 - Charges.

Orange devra seul suppOiier la charge de tous les impôts notam ment de l'impôt foncier, auxquels sont actue ll ement Oll pourraient être assuj ettis les terrains, aménagements ou installations quelles qu'en soient J'importance et la nature qui seraient exploités e l) vellu du présent arrêté. Il fera, en outre, s' il y a lieu et sous sa responsabilité la déclaration de construct ions nouvelles prévue par l'article 1406 du code général des impôts.

ARTICLE 11 - Responsabilité.

Orange sera responsable des accidents de tOlite nature qlli pourraient résulter de ses installations; ell e conservera cette re sponsabilité e n cas de cession non autorisée de celles-ci.

Le cas échéant, Orange informera l'État des conditions dans lesquelles sa responsa bilité est ga rantie dans le cad re d' un contrat d'assurances dont il aurait pris l'initiative. Elle reste par ailleurs respon­ sable de la compatibilité de fon cti onnement de son propre réseau avec les réseaux déjà en place.

ARTICLE 12 - Expiration de l'autorisation.

La présente autorisation est consentie pour un e durée de 15 ans soit jusqu'au 31 décembre 2030. Dans le cas où Orange se verrait retirer son agrément, la présente permission de voirie serait caduque. A l'expiration de l'autorisation, Orange peut être illVitée à remettre en état, à ses frais, Je domaine pu­ blic routier notamment par le comblement des cavités qui y subsisteraient. En cas d'inexécuti on et après mise en demeure restée sans effet, les travaux seraient exécutés aux frais de l'occupant. Les ouvrages de géni e civil sont ,-éputés incorporés, dès leur réalisation, dans le domaine public rou­ tier et reviennent gratu itement à l'État en fin d'occupation, quels qu'en soient les motifs. En reva nche, les équipements techniques te ls que câbles, fibres, dispositifs électroniques sont et de meurent la pro­ priété de Orange. S i ces ouvrages sont occupés par un câble appartenant à un autre opérateur, l'État se substitue de plein droit à Orange et perçoit, en ses li eux et places, les éventuell es rémunérations qu e le deuxième opérateur devait verser au premÎer occupant par voie conventionnelle.

Carcassonne, le _ 4 MAI 2015

le Dtrecteur DépartemllPlal des Terrllolres.el dé-- la Mer Jean-F~EsaOUIS

DIFFUSIONS • Le bénéficiaire pour attribution • La commune de CARCASSONNE pour informatiol) • FRANCE DOMAINE La présente décision pourra faire l'objet d'un recours devant le Tribunal Administratif de MONTPELLIER dans les deux Illois à compter de sa notification. Conformément au x dispositions de la loi 78- 17 du 06/0 1/1978 relative à l' informatique, aux fich iers et aux libellés, le bénéficiaire est infollné qu'il dispose d'un droit d' accès et de rectification qu ' il peut exercer, pou,- les infonnations le concernant, auprès de la subdi vision dépaliementale de l' équipement ci-dessus désignée.

51 \

L/ l.erti • ÉSQliti • FrtlftrnÎ l 1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

PRÉFET DE L' AUDE

Direction départementale des terrifoires el de la Mer de l'Aude ARRÊTÉ PRÉFECTORAL Service Aménagement TenitoriaJ Ouest N° DD TM-SA TO-2015-002 autorisant l'installation d'u.lle enseigne pOlir la Société« CABALLE DISTRIB UT/ON )) sur llll ;ml1tellble 2 Avel1ue G. Clémenceau 11160 RIEUX-MINERVOIS

LE PREFET DE L'AUDE Chevalier de la Légion d'Honneur

VU le code de l'Environnement, notamment ses articles 1.581-18 et 1.581-21, R,581-9 à R.581-13, R.581-16 et R.581-58 à R.581-65,

VU la demande d'autorisation préalable emegistrée sous le nO AP-011-315-15-000 l, concernant j'installation d' une enseigne sur un immeuble situé, 2 Avenue Georges Clémence au à RlEUX­ MINERVOIS, déposée le 13 avril 2015 par ['établi ssement Société « CABALLE DISTRlBUTION » 2 Avenue Georges Clémenceau, Il 160 RIEUX-MINERVOIS,

CONSIDÉRANT que le projet d'enseigne tel que défini dans la demande d'autorisation préalable est conforme aux dispositions du Code de l'Envirotmement en ce qui concerne les enseignes (miicle R 581-58 à R 581-65),

ARRÊTE

ARTICLE 1 : L'autorisation d' installation d'une enseigne sur un immeuble, 2 Avenue Geo rges Clémenceau à RIEUX-MINERVOIS, objet de la demande susvisée est accordée et assOliie des prescriptions suivantes:

Cette enseigne doit respecter les prescriptions du Code de l'EnvirOlmement, et notamment l'ar1icle R.581-58 relatif à la constitution, le maintien en bon état de propreté et à la suppression de l'enseigne dmls l' hypothèse de cessati on d'activité.

Cette enseigne doit respecter les prescriptions du Code de l'environnement, et notamment l'article R.581-59 relatif aux obligations d'extinction des enseignes lumineuses.

52 ARTICLE 2: Le Secrétaire Général de la Préfecture et le Directeur Dépatiemental des Territoires et de la Mer sont chargés, chacun en ce gui le conceme, de l' exécution du présent anêté.

Fait à CARCASSONNE, le - 7 MAI 2015

Copie du présent alTêté sera adressée à Monsieur le Maire de RlEUX-MINERVOIS.

Voies et délais de recourS: D é:l ns un délai de deux mois à compter de la date de la notification ou de lû publi catio n du présent arrêté au recueil des actes administratifs de la préfecture, les recours sui vant s peuvent être introduits eonformément aux dispositio ns des articles R. 42 1-1 et suivants du code de justice admini s trati v~ : - un recours gracieux, adressé à M. le Préfet de l'Aude Prefecture de l' Aude 52, rue Jean Bringer CS 20 001 Il 836 CARCASSONNE Cedex 9; - UII recours hiérarchique, adressé il la ministre de l'Écologie, du Développement Durab le et de l'Énergie ; Dans ces deux cas, le silence de l'Administration vaut rej et implic ite au terme d'lill dé lai de dcux mois. Après un recours gracieu x; o u hiérarchique, le délai dll reco urs cont entieux Ile court qu'à compter du rejet explicite ou implicite de l'un de ces recours. - un recours contentieu:\:, en sai sissant le Tribunal Administ ratif de Monlpell ier : 6, rue Pitor CS 99 002 34063 MONTPELLIER Cedex 2

Sous peine d'irrecevabilité, sauf dans les cas de dérogations ou d'exceptions pl"évus à l'article 1635 bis Q du code général des impôts, un e contribution pour J' aid e juridique de 35 euros, en application du déeret n02011-1202 du 28 septembre 2011, doit êt re acquittée en cas de recours contentieux.

53 Libuti • ESQllti • FrQterniri ,RÉPU8L1QUE FRANÇAISE PREFECTURE DE L'AUDE

ARRETE N°DDTM-SATO-2015-003 MODIFIANT L'ARRETE DE VOIRIE N° 2014014-0001 PORTANT OCCUPATION DU DOMAINE PUBLlCROUTlER PAR UN OPERATEUR DE TELECOMMUNICATIONS

LE PREFET DE L' AUDE Chevalier de l'Ordre National du Mérite,

VU la demande en date du 12 décembre20 13 par laquelle ORANGE Ul MP FlTH . Adresse :45, rue SOUPETARD; BP 15100 ; 3 1504, TOULOUSE 5 sollic ite L'A UTORISATION POUR LA REALISATION DE TRA VAUX SUR LE DOMAINE PUBLIC: pose d'une annoire FTTH PMZ I 03 et travaux de génie civil pour branchement. Situation : RN 113 , n08 1 avenue Général LECLERC, 11000 CARCASSONNE

VU le code de la voirie routiere,

VU le code général de la propriété des personnes publiques,

VU le code général des collectivités territoriales, vu le code des Postes et Télécomlntlllications, vu le code de l'urban isme,

VU la loi 82-21 3 du 02 mars 1982 relative aux droits et libertés des comlllunes, des départements et des régions, modifiée et complétée par la loi 82-623 du 22juillet 1982 et par la loi 83-8 du 07 janvier 19 83 , vu le décret n° 2010-146 du 16/02/2010 modifiant le décret n° 2004-374 du 29/0412004 modifié rela­ ti f aux pouvoirs des préfets et à l'organisation et à l'acti oll des services de l'Etat dans les régions et les dé­ partements vu le décret du 18 avril 20 13 pOl1ant nomination de Monsieur Louis LE FRANC en qualité de Préfet de l'Aude vu l'arrêté du Premier Ministre du 19 fëvrier 2013 nommant M. Jean-François DESBOUIS, ingénieur en chef des ponts, des eaux et forêts, Directem Départemental des Territoires et de la Mer de l' Aude,

VU l'alTêté Préfectoral N °2013 164-0024 du 17.i uin 2013 donnant délégation de signature a M. Jean-Francois DESBOUIS, Directeur Dépal1emental des Territoires et de la Mer de l'Aude vu l'avis du service France Domaine en date du 29 avri l 2015, vu l'avis de Monsieur le Maire de CARCASSONNE en date du 17 décembre 20 13 , vu l'état des 1ieux ,

54 ARRETE

ARTICLE l - Autorisation.

ORANGE FTTH est autorisé à in staller et à mai ntenir des infrastructures de télécommun ications sur le domaine public ro uti er national et ses dépendances, sur la commune de CARCASSONNE, RN 113, 81 , avenue du Général LECLERC

Ces infrastructures comprennent : • la pose d'une armoire de 0,5m2 d'emprise au sol, • Je raccordement par la pose de 4 fo urreaux 080 dans une tranchée de 8,00011 , soit une a l1ère souterraine de 8,00ml.

La présente autorisation expire le 3 \ décembre 201 8 o u à la date d'échéance de la licence de l'opéra­ teur si celle-ci est antérieure. Il appartiendra à Orange d'en sollic iter le renouvellement, au moins deux mois ava nt J' expiration de l'autorisation en cours, s'il entend pours uivre l'exploitation de son réseau. Dans J'hypothèse où le ministre chargé des postes et télécommunications supprimera it l'autori sation d'exploitation ou en refuserait le renouvellement, la présente pennission deviendrait caduque. Les ins­ tallati ons sera ient supprimées et les li eux remis en état, à moins que la CO mmune ne préfère prendre possession des in stallations, sans versement d' indemnités au profit de l'opérateur.

La présente pe rmission est délivrée à titre personnel, précaire et révocable, dans le cadre d' une exploi­ tation normale du servi ce de télécommunication. Elle ne peut-être cédée et n'est donnée que sous ré­ serve des droits des tiers et règlements en vigueur.

La présente permission peut être retirée, après avoir mis Orange en mesure de présenter ses observa­ tions, notamment dans les cas s uivants: • cession partielle ou totale de l'autori sati on, sous quelle que forme que ce soit, sans accord préalable, • cessatio n de l' usage des installations dans des conditions confonnes à l'autorisation d' exploi­ tation au vu de laquelle la pennission de voirie est délivrée, • di ssolution de la société.

ARTICLE 2 - Organisation des services dn pétitionnaire.

Orange avertit des changements intervenus da ns l'organisation de ses services, notamment ceux char­ gés de l'entretien et de l'exploitation de son réseau de té lécommunications.

ARTICLE 3 - Prescriptions tecbniques particulières.

Orange procède à ses in stallations techniques en respectant stri ctement les normes techniques en vi­ gueur et les règles de ,'aI1.

li peut ètre fait appel, pour assurer le contrôle de la qualité des travaux à un cabinet ou à une ou plu­ sieurs sociétés spécialisées dùment qu aliftées. De telles interventions sont aux frai s exclu sifs du per­ missionnaire.

Le pétitionna ire est in formé qu'jJ do it se renseigne r en ma irie pour conn aître l'existence d'ouvrages à proximité de son projet. Il devra également demander aux ad ministrations et établissements posses­ seurs de câbles ou de cana li sations souterrain es, susceptibles d'exister aux li eux des travaux, toutes in­ fOlmations sur la présence, l'emplacement ,la profondeur de ces in stallati ons, ains i que les prescrip­ tions à observer. Pour cela, il adressera à chaque propriétaire de réseaux une déclaration d'intention cie

55 commencer les travaux DrCT. Les opérations de piquetage des travaux aVec l'entreprise devront rece­ voir obligatoirement l'agrément du service gestionnaire de la voie, Lorsque la circulation est mainte­ nue à proximité de laquelle la tranchée est ouverte, la longueur maximale à ouvrir sera à celle que J'entreprise sera capable de refermer dans la même joumée. Dans le cas d'emploi de matériaux au­ to-compactants nécessitant un temps de séchage, un alternat par feux sera maintenu de jour comme de nuit par le pétitionnaire et il ses frais. Il sera confonne au schéma correspondant du manuel du Chef de chanlÎer Signalisation Temporaire d'Avril 1994. S'il Y a emploi d'engins à chenilles, ils seront spé­ cialement équipés alll1 de ne pas marquer les chaussées, Les tranchées seront exécutées au maximum par ~î chaussée. Le PREDECOUPAGE est 0 BLlGA TOIRE; Les travaux doivent être exécutés de façon à ne pas gêner l'écoulement des eaux, il ne pas défunner le profil normal de la voie. Aucun dépôt de matériaux ou de matériel nécessaire à l'exécution des travaux n'empiétera sur la chaussée, Les matériaux d'ex­ traction seront évacués et mis en dépôt Les matériaux d'apport ( GNT 0/20 , Graves ciment ou remblai auto compactant) seront compactés en fonction du guide technique de remblayage des tranchées et réfection des chaussées de mai 1994 de la ~orme NFP 98-331 de septembre 1994 et du dossier CERTU N _. 78 sur l'utilisation des matériaux auto compactant d' avri 1 1998 ; le compactage minimum demandé est de type QJ. Dans le cas où la conche de roulement définitive esl différée, Je permissionnaire est tenu de mettre une couche de roulement provisoire qu'il maintiendra en bon état et ri devra notamment intervenir à la demande du gestionnaire pour les flashes supérieures ou à 5 cm. Si dans un délai de 2 jours la défaillance du est constatée, il se substitue à lui et réalise les travaux à ses frais. En cas d'urgence, le exéClllc sans mise en demeure et aux frais du permisslOnnaire, les tra- vaux nécessaires au maintien de la sécurité routière. Réalisation de la couche de roulement définitive: elle est réalisée conformément aux prescriptions techniques particulières. S'il a eu uno réfection provisoire, la réfection définitive devra intervenir' dans un délai maximum de 6 mois li compter de la date de fin des travaux de remblayage. Lorsque le bord de la fouille se trouve à moins cie O,SOm du bord du caniveau ou trottoir, la couche de roulement COI11- prise entre le bord de la fouille et le trottoir sera enlevée et remplacée par les matériaux utilisés pour la couche de roulement définitive. Chaussées: matérlmlx utilisés seront des enrobés à chaud dont la mise en œuvre répondra al1 guide commun et à la partie II du guide d'application des normes pour le Réseau Routier National. Les maté­ riaux calcaires ne sont pas admis; qualité des matériaux: B ru a, Trottoirs: ils sont soumis aux mêmcs règles de réalisation des il l'exception de la couche de rou lement q uj ~~IT!hlk.uJJj~ful~, Période de garantie: la durée de la garantie est de UN A'I. L'intervenant est responsable de l'évoln­ tion des tranchées remblayées la tin de la garantie, Si un dèfam est constaté, l'intervenant de­ vra réparer sous CINQ jours, sauf Cil cas d'urgence, et remédier au défaut En cas d'urgence ou d' in­ exécution des travaux, le gestionnaire de la route pourra faire exécuter les travaux aux frais de l'inter- venant Toutes les réparations pendant la période de sont il ta charge de j'intervenant Tous les ouvrages réalisés sont il la charge du de l'autorisation, Tout aménagement devra se cOl1fonner à la réglementation relative aux personnes il mobilité réduite,

Orange sc prémunit par des précautiollS adéquates et sous sa responsabilité des sujétions inhérentes il l'occupation du domainc public, Elle doit notanunent se prémunir contre les mouvements du sol, les tassements des remblais, les vibrations, l'effet d'écrasement des véhicules lourds, les infiltrations y compris de sel de déverglaçage, le risque de déversement, sur ses installations, de produits corrosifs ou autres par des usagers, des mouvements affectant les tabliers des ouvrages d'art.

MITKL!~ - Dispositions il prendre avant de commence" lèS tl'avaux.

La permission de voil'ie ne donlle pas autorisation d'ouverture de chantier.

56 Cell e-ci est soumise à la procédure de coordination de travaux dans les conditions prévues par le code de la voirie routière et par les règlements de voirie. Elle est également soumise, conformément aux dispositions du code des postes et télécommunicati ons, à la procédure de déclaration d' intenti on de commencement des travaux prévue par le décret nO 91-1 147 du 14 octobre 199 1.

La présente permission de voirie ne vaut que sous réserve des droits des ti ers et des règlements en vi­ gueur, notamment en matière d'e nvironnement, d'urbanisme ou d'installations classées et ne préjuge en rien des sujétions ou servitudes qui peuvent être imposées a u titre de la voirie nationa le lorsque les ouvrages ou install atio ns sont également situés en bordure de celles-ci.

Le présent arrêté ne dispense pas d'obtenir si nécessaire les autorisations prévues par le code de l'urba­ ni sme.

ARTlCLE 5 - Sécnrité et signalisation de chantier.

Sauf prescripti on explicite contraire, il est interdit d 'exécuter les travaux de nuit.

En cas d'intempéries de nature à gêner la visibilité des usagers tels que la pluie ou le brouillard, les travaux doivent être interrompus et un e signa li sation adaptée mise en place.

Orange a la charge de la signalisation réglementaire de son chantier et est responsable des accidents pouvant survenir par défaut ou insuffisance de cette signa li sat ion qui doit être maintenue de jour comme de nuit.

La signa li sation est confonne à la réglementation e n vigueur à la date du chantier telle qu'e ll e résulte notamment de l' in struction interm inistéri e ll e sur la signalisation routi ère ( li vre 1 - 8'm' partie - signa­ lisation temporaire) approuvée par l'a rrêté interministériel du 6 novembre 1992 modifié. Ell e doit, en outre, respecter les prescriptions particulières de l'arrêté de police réglementant la circulation cit é ci­ après.

Orange a l'obli gation d' informer sans délai l'auto rité de police compétente s'il lui ap paraît que les prescriptions de l' arrêté de ci rculation doivent être complétées ou adaptées. En cas de danger pour les usagers , les trava ux sont, sur l'initiative de O range ou de l'autorité de po li ce, différés ou intenompus.

Orange est également tenu e de prendre toutes les mesures nécessaires po ur que l'exécution des tra­ va ux et le fonctionnement de son service d'exploitation n'apportent ni gêne, ni trouble aux services pu­ blics. li lui revient en outre d 'obtenir toutes les autori sations administratives nécessaires à la réalisa­ ti on des travaux et ouvrages.

Orange ne peut rechercher la responsabilité de l'État du fa it des contraintes qui lui sont imposées, pas plus que de la nature, de la con sistance ou de la disposition des emprises ou des ouvrages rou ti ers oc­ cupés, dont le gestionnaire ne garantit ni la stabilité, ni la pérennité ni l' adéquati on avec l' in stall ati on d ' ouvrages de télécommunications.

ARTICLE 6 - Implantatioll ouverture de chantier.

Orange sollicite auprès du service instructe ur une autorisation de travaux un mois au moin s avant l'ouvelture du chantier, accompagnée d' un e dema nde, à l'autorité de po li ce compétente, d'un an êté de circul ation précisant les restrict ions et la signali sation minimale correspondante à mettre en place durant les travaux, so us sa responsa bilité durant les travaux.

57 Avant tou te ouverture de chantÎer , Orange dépose un avis mentionnant le nom de l' entreprise chargée des travaux et informe le service susvisé du début des travaux au moins 10 jOll rs ouvrables avant l' ou­ vel1ure du chantier.

Il infonne également les services propriéta ires et concessionna ires de toutes les cana lisations concer­ nées par les travaux à exécuter.

ARTICLE 7 - Exploitation, entretien et maintenance des ouvrages.

Orange s'engage à mai ntenir les li eux occupés en bon état d'entretien pen dant toute la durée de son oc­ cu pation et à ce que les ouvrages restent conform es aux conditions de l' occupation. L'inexécuti on de ces prescriptions entraîne le retrait de l'autorisation, indépen damment des mesures qui pourraient être pri ses pour la répression des contraventi ons de voirie et la suppression des ouvrages.

L'exploitation, l'entretien et la maintenance des ouvrages autorisés s'exercent sous la responsabilité de Orange. Lors de ces opérations, aucun empiétement sauf autorisation spécifique n'est possible sur la pl ate-folme de la voie.

En cas d'urgence j ustifiée, Orange peut entre prendre sans délai les travaux de réparation sous réserve que le service responsable de la gestion de la route en so it av isé imm éd iatement (par fax notamm ent), afin d'obvier à tout inconvénient immédiat pour la circulati on.

Dans les 24 heures du début des travaux d'urgence, s'il y a li eu, Orange sera inform ée des conditions de leur exécution. Cell e-ci est tenue de s'y conformer quelles que soient les d ispositions déjà prises.

ARTICLE 8 - Travaux ultérieurs sur le réseau rontier,

En cas d'événements imprév isibles ou d'accidents nécessitant le déplacement temporaire des équipe­ ments de Orange les travaux d'urgence qui s' imposent seront réalisés sans préavis.

En dehors des cas décrits ci-dessus, Orange sera avisé de l'intention d'exécuter des tra va ux nécessitant le déplacement temporaire des équipements de télécommunications, avec un préavis qui ne peut être inférieur à deux mo is.

En cas de travaux dans l'intérêt du domaine occupé touchant l'un ou plusieurs des emplacements mis à disposition et conduisant so it à la suspension temporaire du fo nctionnement des équipements de té lé­ communications soit à leur déplacement définitif o u provisoire, Orange sera avelti avec lin préavis de deux mois au mo ins avant le début des travaux.

Q ue ll e que soit l'importance des travaux, O range devra supporter sans indemnité les frai s de déplace­ ment de l'ouvrage ou de modification de ses installations lorsque les frais sont la conséquence de tra­ vaux entrepris dans l'intérêt du domaine publi c occupé et que ceux-ci constituent un e opération d'amé­ nagement conforme à la destinat ion du domaine.

ARTICLE 9 - Conditions financières.

La redevance est ca lcul ée conformément au décret n02005-1 676 du 27/12/2005 du code des postes et télécommunications.

Orange s'obl ige à acquitter une redevance exigible pour la première année dans les 15 j ours suivant la réception de l'avis comptab le sans qu 'il so it nécessaire de procéder à une mi se en demeure.

58 La redevance est calculée pour l'année entière sur l'intégralité des installations sans ten ir compte de la date de leur implantation. En revanche, il ne sera ri en réclamé pour les o uvrages supprimés dans le coura nt de l'année expirée. En cas d'installation s usceptible de pmiage, Orange a l'obligation d'avertir l' Etat de l'implantation de to ut nouveau câble d'un occupant tiers.

Dans le cas où, par suite de classement ou d'extension de plates-formes, certain es pmiies de canali sa­ ti ons actuellement implantées en telTains d'une autre coll ectivité pu blique ou en terrains privés, vien­ draient à se tro uver dans le domaine public, Orange aurait à verser les redevances correspondantes à l' emprunt de ce domaine.

Les éléments servant de base à son calcul sont les s ui vants:

Implantation d'une armoire: D,5m2

Ligne téléphonique: une artère de 8,00ml avec 4 fourreaux 080

Le montant de la redevance annue ll e est de 15 €.

ARTICLE 10 - Charges.

Orange devra seul supporter la charge de tous les impôts notamment de l'impôt foncier, auxquels sont actue l.lement ou poulTaient être assujettis les terrains, aménagements ou installations quelles qu'en soient l'importance et la nature qui seraient exploités en veliu du présent arrêté.

Il fera, en outre, s'il y a lieu et sous sa responsabilité la déclaratio n de constructions nouvelles prévue par l'alticle 1406 du code généra l des impôts.

ARTICLE 11 - Responsabilité.

Orange sera responsable des accidents de toute nature qui pourraient résu lter de ses installations; ell e conservera cette responsabilité en cas de cession non autorisée de cell es-ci.

Le cas échéant, Orange informera l'État des conditions dans lesquelles sa responsabilité est garantie dans le cadre d ' un contrat d' assurances dont il aura it pris l' initiative. Ell e reste par ail leurs respon­ sabl e de la compatibilité de fonctionnement de son propre réseau avec les réseaux déjà en place.

ARTICLE 12 - Expimtion de l'autorisation.

La présente autorisation est consentie po ur un e durée de 5 ans soit jusqu'au 3 1 décembre 2018. Dans le cas où Orange se verrait retirer son agrément, la présente permÎss ion de voiri e serait caduque.

A l'expiration de l' autorisation, Orange peut être in vitée à remettre en état, à ses frais, Je domaine pu­ blic routier notamment par le comblement des cavités qui y subs istera ient. En cas d'inexécution et après Ini se en demeure restée sans effet, les travaux seraient exécutés aux frais de l' occupant.

Les ouvrages de géni e civil sont réputés incolvorés, dès leur réa lisation, dans le domaine publ ic rou­ tier et reviennent gratuitement à l'État en fin d'occupation, quels qu'en soient les motifs. En revanche, les équipements techniques tels que câbles, fibres, dispos itifs é lectl"O niques sont et demeurent la pro­ priété de Orange.

59 Si ces ouvrages sont occupés par un câble appa.tenant à un autre opérateur, l' État se substitue de plein dmit à Orange et perçoit, en ses lieux et places, les éventuelles rémunération s que le deuxième opérateur devait verser au premier occupant par voi e conventionnelle,

Carcassonne, le - 4 MAI 2015

Le Directeur Dêpartemmtal des Terrltolre~1 dil.-- la Mer

Jean-Fr~ESBOUIS

DIFFUS IONS Le bénéficiaire pour attribution La commune de CARCASSONNE pour infonnation FRANCE DOMAINE Le serv ice aménagement territorial carcasso nnais lauraga is pour information

La présente décision pourra faire l'objet d' un recours devant le Tribunal Administratifde MONTPELLIER dans les deux mois à compter de sa notification.

Confmmément aux dispositions de la loi 78-17 du 06/0 III 978 relative à l' informatique, au x fichiers et aux libe.tés, le bénéficiaire est informé qu ' il dispose d 'un droit d'accès et de rectification qu'il peut exercer, pour les informations le concernant, auprès de la subdivision dépa.tementale de l'équipement ci-d ess us désignée.

60 FRANÇAISE PREFECTURE DE L'AUDE

ARRETE PORTANT PERMISSION DE VOIRIE - Numéro DDTM-SATO-201S-004

LE PREFET DE L'AUDE Chevalier de J'Ordre National du Mérite,

VU le décret n02010- 146 du 16 février 2010 modifiant le décret n02004-374 du 29 avril 2004, relatif aux pou voirs des préfets et à l'organisation et à l'action des services de l'État dan s les régions et départements,

VU le décret du 18 avril 2013 portant nomination de Monsieur Louis LE FRANC en qualité de Préfet de l'Aude

VU l'arrêté du Premier Ministre du 19 février 2013 nommant M. Jean-François DESBOUIS, ingénieur en chef des ponts, des eaux et forêts, Directeur Départemental des TelTitoires et de la Mer de l'Aude,

VU l'arrêté Préfectoral N °2013164 -0024 du 17 juin 2013 dormant délégation de signature a M. Jean-Francois DESBOUIS, Directeur Départemental des TelTitoires et de la Mer de l'Aude

VU le code de la route et notamment les articles R. 411-8-1 et R. 41 1-9 ,

VU la circulaire n° 96-14 du 6 février 1996 relative à l'exploitation sous chantier,

VU l'instruction interministérielle sur la signalisation routière, livre 1,8' partie, signalisation temporaire, approuvée par arTêté ministériel du 5 et 6 novembre 1992,

VU la demande en date du 18 février 2015 par laquelle

GrDF- service Gaz Méditerranée immeuble le Clos des muses 172 rue Raimon de Trencavel CS 90970 34961 MONTPELLIER Cedex 3

demande

L'AUTORJSA TIaN POUR LA REALISA TIaN DE TRAVAUX SUR LE DOMAINE PUBLIC :

Remplacement d'une vanne défectueuse sur réseau Gaz RN 113, angle avenue Pdt Franklin Roosevelt et rue St Michel commune de CARCASSONNE 11000

VU l'avis favorable délivré par le maire de Carcassonne en date du 23 avril 2015, vu l'état des lieux,

61 ARRETE

ARTICLE 1 - Autorisation.

Le bénéficiaire est autorisé il exécuter les travaux énoncés dans sa demande, il charge pour de se conformer aux dispositions du règlement de voirie de la ville de Carcassonne, et des articles suivants:

- Prescriptions techniques particulières.

Le pétitionnaire est informé qu'il doit se en mairie pour cotU1aître l'existence d'ou- vrages il proximité son projeL Il devJa demander aux administrations ct établis- sements de câbles ou de canalisations souterraines, susceptibles d'exister aux lieux des travaux, toutes informations sur la présence, l'emplacement ,la profondeur de ces installations, ainsi que les prescriptions il observer. Pour cela, il adressera à chaque propriétaire de réseaux une déclaration d'intention de com­ mencer les travaux DICT. opérations de piquetage des travaux avec l'entreprise devront obligatoirement l'agrément du service gestionnaire de la voie. Lorsque la circulation e.st maintenue à proximité de laquelle la tranchée est ouverte, la longuclll' maximale il ouvrir sera il celle que l'entreprise sera capable de refermer dans la mêmejolll11ée. Dans le cas d'emploi de matériaux auto-compactants nécessitant un temps de séchage. un altemal par feux sera maintenu de jour comme de nuit par le pétitiOlIllaire et à ses fi·ais. Il sera au schéma cOlTespondant du manuel du Chef de cbantier Signalisation Temporaire d'Avril 1994. S'il Y a emploi d'engitls il chenilles, ils seront spécialement équipés afin de ne pas marquer les chaussées. Les tranehées seront exécutées au maximum par Y, chaussée. Le PREDECOUPAGE est OBLIGATOIRE; Les travaux doivent être exécutés de façon à ne pas gêner l'écoulement eaux, à ne pas déformer le profilnonnal de la voie. Aucun dé­ pôt de matériaux ou de matériel nécessaire à l'exécution des travaux n'empiétera sur la chaus­ matériaux d'extraction seront évacués et mis en dépôt. cas nécessité, Les racines platnnes devront être coupées en coupe franche et nette. Les d'appOlt (ONT 0/20, Graves ciment ou remblai auto compactant) seront COlll- pactés en fonction du guide teclmique de remblayage des tranchées et réfection des chaussées de mai 1994 de la :\onne :\FP 98-331 de septembre 1994 et du dossier CERnJ N 78 sur l'utilisation des auto compactant d'avn11998 ; le compactage minimum demandé est de type li Dans le cas où la eouche de roulement définitive est dim"rée, le pennissionnaire est tenu de mettre une couche de roulement provisoire qu'i 1 maintiendra en bon et il devra notamment intervenir à la demande du gestionnaire pour les tlashes supérieures ou égales à 5 cm. Si dans un délai de 2 jours la délàillance du permissionnaire est il se substitue à lui et réa- lise les travaux il ses frais. En cas le gestionnaire exécute sans mise en demeure et aux frais du permissionnaire, les travaux au maintien de la sécurité routière. Réalisation de la couche de roulement définitive: elle est réalisée confi.ml1ément aux prescrip­ tions techniques pa.rticulières. S'il a eu une réfection pro\'isoirc, la réfection devra intervenir dans un délai maximum de 6 mois à de la date de fin des travaux de rem- blayage. Lorsque le bord de la fouille se trouve à de 0,50m du bord du caniveau ou trot- toir, la couche de roulement comprise entre le bord de la fouille et le trottoir sera enlevée et remplacée par les matériaux utilisés pour la couche de roulement définitive.

62 les matériaux utilisés seront des enrobés à chaud dont la en œuvre répondra au guide commun et à la paliie Il du guide d'application des nom1CS pour le Routier NationaL matériaux calcaires ne sont pas admis; qualité des matériaux: B II[ a,

Trottoirs ils sont soumis aux mêmes règles réalisation des chaussées, à J'exception de la couche de roulement qui scra rctàite à l'identique,

Période de garantie: la durée de la garantie est de UN AN. L'intervenant est responsable de l'évolution des tranchées jusqu'à la fin de la garantie, un défaut est constaté, l'intervenant devra réparer sous CiNQ jours, sauf en cas d'urgence, et remédier au défaut En cas d'urgence ou d'inexécution travaux, le gestionnaire de la route poulTa faire exécuter les travaux aux fi'ais de l'intervenant les réparations pendant la période de garantie sont il la charge de l'intervenant. Tous les ouvrages réalisés sont il la charge du bénétlciaire de l'autorisation, Tout aménagement devra se conformer à la réglementation relative aux personnes à mobilité réduite. AUTORISATION D'ENTREPRENDRE- OUVERTURE DE CHANTIER ET DELAI D'EXECUTION DES TRAVAUX Les travaux se situent en agglomération, les travaux n'ont pas tàit l'objet d'une procédure de coordination, le gestionnaire de la route, ou le maire, peuvent, dans leur autorisation d'entreprendre les travaux, t1xer une pé­ riode d'exécution différente de celle proposée par le pétitionnaire, Ils peuvent en outre, fixer dans cette autorisation, une fin d'exécution du chantier. EII ..l!.\!l:un cas. il ne devra pas v avoir de fouilles ouvertes pendant le week-end,

ARTICLEJ - Sécurité et signalisation de chantier,

L'intervenant doit prendre ,de jour comme de nuit, sous sa responsabilité et à ses fi'ais, toutes les mesures relatives à l'exploitation du domaine public et à sécurité de la circulation pétitionnaire est tenu de mettre en place la signalisation temporaire réglementaire, dans strict des règles énoncées,

ARTICLE 4 - Implantation ouverture de chantier et récolement.

La réalisation des travaux autorisés dans le du présent alTêté ne poulTa CXICCé!er la durée de 3 jours.

La conformité des travaux sera contrôlée par le gestionnaire de la voirie au telme du chantier.

ARTICLE 5 - Responsabilité,

Cette autorisation est délivrée à litre personnel et ne peut être cédée, Son titulaire est responsable tant vis-à-vis de la collectivité représentée par le signataire que vis-à-vis des des accidents de toute nature qui poulTaient résulter de la réalisation de ses travaux ou de l'installation de ses biens mobiliers, Dans le cas où l'exéeution de l'autorisation ne contorme aux prescriptions tech- niques dénnies précédemment, le bénéficiaire sera en demeure de remédier aux maltà- çons, dans un délai au tenne duquel .le gestionnaire de la voirie se substituera à lui, de cette intervention seront à la charge du bénéficiaire et récupérés par l'administration comme en matière de contributions directes,

63 Il se devra d'entretenir l'o uvrage implanté sur les dépendances domaniales, à charge pour lui de solliciter l'autorisation d'intervenir pour procéder à cet entretien, du signataire du présent aITêté . Les droits des tiers sont et demeurent expressément réservés.

ARTICLE 6 - Validité et renouvellement de l'alTêté remise en état des lieux

La présente autorisat ion est délivrée à titre précaire et révocable, et ne confère aucun droit réel à son titulaire: elle peut être retirée à tout moment pour des rai sons de gestion de voirie sans qu'il puisse résulter, pour ce demier, de droit à indemnité.

Carcassonne, le - 4 MAI 2015

le Directeur Oépalteilt!lh!if des Territoires et de la !'11er Jean-François--- OESBOUIS

DIFFUSIONS Le bénéficiaire pour attribution La commune de CA RCASSONN E pour information

La présente décision poulTa faire l'objet d'un recours devant le Tribunal Administratif de MontpeJJier dans les deux mois à compter de sa notificati on. Conformément aux dispositions de la loi 78-17 du 06/0 1!l978 relative à l' infolTl1atique, aux flchiers et aux libertés, le bénéficiaire est informé qu'il dispose d' un droit d' accès et de rectifi­ cation qu ' il peut exercer, pour les informations le concemant, auprès des services de la D.D.T.M ci-dessus désignés.

64 F3.l'mi . É[l abJ l • FrvJrndu REt'UBUQUE FRANÇAISE PREFET DE L'AUDE

Arrêté préfectoral n° 2015110-0001 portant prescriptions particulières à déclaration en application de l'article L. 214-3 du Code de l'Environnement relatives au système d'assainissement de la station d'épuration intercommunale des communes de Brugairolles, Cambieure, Lauraguel et Malviès

Le Préfet de l'Aude, Chevalier de la Légion d'Honneur,

VU le Code de l'Environnement et notamment ses articles L.211-1, R.214-1, R214-6 à R.214-56 ; VU le code général des collectivités territoriales et notamment ses arlicles L.2224-6, L.2224- 10 à L.2224-15 et L.2224-17, R.2224-6 à R.2224-17; VU le code de la santé publique et notamment ses articles L.1331-1 à L.1331-16 et L.1337-2 ;

VU le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Rhône Méditerranée approuvé le 20 novembre 2009 ;

VU le décret n° 2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage modifiant le code de la santé publique;

VU le décret n° 2010-365 du 9 avril 2010 relatif à l'évaluation des incidences Natura 2000 ;

VU l'arrêté interministériel du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transporl et au traitement des eaux usées des agglomérations d'assainissement ainsi qu'à la surveillance de leur fonctionnement et de leur efficacité;

VU l'arrêté ministériel du 25 janvier 2010 relatif aux méthodes et critères d'évaluation de l'état écologique, de l'état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface pris en application des articles R.212-10, R.212-11 et R.212-18 du code de l'environnement;

VU l'arrêté préfectoral n° 2014087 -0003 du 1" avril 2014 donnant délégation de signature à Monsieur Jean-François Desbouis, Directeur départemental des territoires et de la mer de l'Aude;

VU le dossier de déclaration n° 11-2014-00213 déposé au guichet unique police de l'eau de la Direction départementale des territoires et de la mer par le SIVU du Razès relatif à la construction de la station d'épuration inter-communale du Razès sur la commune de Malviès;

VU le récépissé de déclaration n° 11-2014-00123 en date du 21 janvier 2015 ;

VU l'avis du pétitionnaire en date du 17 avril 2015 sur le projet d'arrêté de prescriptions parliculières à déclaration qui lui a été soumis conformément à l'article R.214-35 du code de l'environnement en application de l'article L,214-3 du code de l'environnement;

65 CONSIDERANT que le projet proposé permettra d'améliorer la qualité du rejet de la station, dans le respect des principes proposés par l'article L.211-1 du code de l'environnement, notamment en permettant de satisfaire à l'atteinte du Bon État de la Masse d'Eau réceptrice: le ruisseau du sou (FRDR199) :

CONSIDERANT que les données fournies par l'exploitant sur le milieu récepteur des rejets ne sont cependant pas suffisantes pour s'assurer de la compatibilité du projet de station d'épuration avec le respect de l'objectif de qualité du milieu récepteur: le ruisseau du Sou (FRDR199) :

CONSIDERANT que des prescriptions particulières doivent être prises en compte dans le cas de cette installation notamment, pour prescrire un suivi de l'état du milieu récepteur:

SUR proposition du secrétaire général de la préfecture de l'Aude:

ARRÉTE

ARTICLE 1 : OBJET DE L'ARRETE Le présent arrêté fixe les prescriptions particulières imposées au système d'assainissement intercommunal du Razès du syndicat intercommunal de la station d'épuration du Razès. En tout ce qui n'est pas contraire aux présentes dispositions, le système d'assainissement est soumis aux dispositions de l'arrêté interministériel du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transport et au traitement des eaux usées des agglomérations d'assainissement ainsi qu'à la surveillance de leur fonctionnement et de leur efficacité, Les dispositions du dossier de déclaration n° 11-2014-00213 déposé au guichet unique pOlice de l'eau de la Direction départementale des territoires et de la mer par le président du syndicat intercommunal de la station d'épuration du Razès, relatif à la mise en place de la station d'épuration intercommunale du Razès sont également applicables pour ce qui n'est pas contraire au présent arrêté ou à l'arrèté du 22 juin 2007.

ARTICLE 2 : RUBRIQUES CONCERNEES

RUBRIQUE NATURE ~ VOLUME DES ACTIVITÉS RÉGIME

Station d' épuration des a gglomérations 21.1.0. d'assainissement ou dispositif d'assainissement non collectif devant traiter une charge brute de pollution Déclaration organique supérieur à 12 kg mais inférieure ou égale à 600 kg de DB05 (D) ~114k9/j ~

Déversoir d'orage situé sur un système de collecte des 2.1.2.0. eaux usées destiné à collecter un flux polluant Déclaration journalier supérieur à 12 kg mais inférieur ou égal à (114 kg/j) 1 600 kg de DB05 (D) ------'---- ARTICLE 3 : SUIVI DU MILIEU RECEPTEUR, PRESCRIPTIONS

L'exploitant mettra en oeuvre un suivi des débits déversés au déversoir d'orage en tête de station d'épuration, au by-pass et aux quatre postes de relevage (page 40 du dossier de déclaration). Ces données seront transmises au titre de l'autosurveillance au service de l'eau et des milieux aquatiques de la Direction départemental des territoires et de la mer de l'Aude.

L'exploitant mettra en oeuvre un suivi du milieu récepteur, dans le but de caractériser précisément l'impact des rejets du système d'assainissement intercommunal des communes

66 de Brugairolles, Cambieure, Lauraguel et Malviès dans le ruisseau du Sou.

Ce dispositif portera sur 3 points représentatifs; - un point 50 m en amont du rejet dans le ruisseau du Sou; - un point à l'aval immédiat du rejet Uuste après la zone de mélange du rejet) dans le ruisseau du Sou; - un point aval à environ 200 m du rejet, dans le Sou.

Ce suivi de l'impact sur le milieu est prévu aux périodes les plus représentatives de l'état du milieu (une campagne hivernale et une campagne en étiage), si possible aux mêmes dates que des prélèvements d'auto-surveillance et portera sur les paramètres DB05, DCO, MES, N02-, NH4+,N03-, NGL et Pt.

Le sUivi est prévu sur 2 années consécutives et pourra être prolongé en fonction des résultats obtenus.

Ces points seront géoréférencés (Lambert 93 et GPS) et l'ensemble des mesures seront transmises au service de l'eau et des milieux aquatiques de la DDTM de l'Aude

L'ensemble de ces résultats donnera lieu à une interprétation annuelle sur l'impact des rejets sur le ruisseau du Sou et sur la capacité auto-épuratoire du milieu.

Sauf en conditions de fonctionnement dégradées précisées au présent article, le rejet de la station doit respecter toutes les concentrations maximales indiquées ci-dessous (1).

Les concentrations sont mesurées sur des échantillons moyens journaliers prélevés proportionnellement au débit, homogénéisés, non filtrés ni décantés et analysés selon des méthodes normalisées.

1Concentration 1Rendement minimum MESURES maximale du rejet de la station PARAMÈTRES (1) (2) 1 i

20 mg/I 1 80 % ) ; Demande biochimique en oxygène (OB05 '------.-._- -. - 55 mg/I 85% Demande chimique en oxygène (DCO) ; - 30 mg/I 80 % Matières en suspension (MES) ; ,! NTK 6 mg/I • 60 % 1 Pt 3 mg/I 30%

1 1 En cas de forte intrusion d'eaux claires parasites, les rendements précisés ci-dessus (2) seront également examinés pour déterminer la conformité du rejet.

Toutes les précautions sont prises pour éviter toutes nuisances olfactives.

Coordonnées Lambert93du point -de re'jll'-e-'-:I =-______

x = 633677 1 Y =6239816

Le risque de déversement au milieu naturel existe au-delà d'une pluie de 10 mm/h sur un cumul de 3 heures. Le débit de référence est de 421,6 m3/j.

67 Début des travaux. juin 2016.

Dans le cas où la commune ne peut pas respecter ce planning, la commune avertira le service de l'eau et des milieux aquatiques de la Direction départementale des territoires et de la mer de l'Aude.

Un plan de recollement sera transmis au service de l'eau et des milieux aquatiques de la Direction départementale des territoires et de la mer de l'Aude, dès l'achèvement des travaux. Pendant la période de construction de la nouvelle station d'épuration, les effluents seront traités par les stations d'épuration existantes qui seront donc maintenues en bon état de fonctionnement. Dans l'attente de la mise en place d'une filière réglementaire de valorisation des boues, celles-ci ne doivent pas être évacuées en décharge. Les démolitions des quatre stations actuelles feront l'objet d'une information au SEMA de la DDTM au moins 1 mois avant le commencement des travaux dans les conditions suivantes. transmission d'une fiche d'intervention remplie et paraphée par le maître d'ouvrage pour l'opération de vidange (eaux claires et surnageants) ; les boues décantées et 1 ou séchées sont soutirées vers la filière boue existante et réglementaire; • les autres déchets seront transférés vers une décharge spécialisée suivant leur type et le bon de transport Justificatif sera également transmis; • les terrains des anciennes stations seront remis en état.

ARTICLE 4: DUREE DE L'AUTORISATION En applicatiol de l'article R. 214-51 du code de l'environnement, la mise en service de l'installation, la construction des ouvrages, l'exécution des travaux, et l'exercice de l'activité objets de votre déclaration, doivent intervenir dans un délai de 3 ans à compter de la date du récépissé de déclaration n° 11-2014-00123 en date du 21 janvier 2015, à défaut de quoi la présente décl~ration sera caduque.

ARTICLE 5 : MODIFICATION DE L'INSTALLATION Toute modification apportée aux ouvrages, installations, à leur mode d'utilisation, à la réalisation des travaux ou à l'aménagement en résultant, à l'exercice des activités ou à leur voisinage doit être portée, avant sa réalisation, à la connaissance du préfet conformément à l'article R.214-40 du code de l'environnement.

ARTICLE 6 : DROITS DES TIERS Les droits des tiers sont et demeurent expressément réservés.

ARTICLE 7 : AUTRES REGLEMENTATIONS La présente autorisation ne dispense en aucun cas le maître d'ouvrage de faire les déclarations ou d'obtenir les autorisations requises par d'autres réglemèlltations.

ARTICLE 8 : SANCTIONS Toute infraction aux dispositions du présent arrêté relève des articles R.216-12 à L.216-13 du code de l'Environnement.

68 ARTICLE 9 : DEL.AIS ET VOIES DE RECOURS La présente décision sera notifiée au président du syndicat intercommunal de la station d'épuration du Razès et un extrait sera affiché dans les lieux réservés à cet effet dans les locaux des communes de Brugairolles, Cambieure, Lauraguel et Malviès, pendant une durée d'un mois. Procès-verbal de l'accomplissement de cette formalité sera adressé par les soins des maires au préfet de l'Aude. La présente décision peut être déférée à la juridiction administrative par les tiers, personnes physiques ou morales, les communes intéressées ou leurs groupements, en raison des inconvénients ou des dangers que le fonctionnement de l'installation présente pour les intérêts mentionnés aux articles L.211-1 et L.511-1 dans un délai d'un an à compter de la publication ou de l'affichage de ces décisions. Toutefois, si la mise en service de l'installation n'est pas intervenue six mois après la publication ou l'affichage de ces décisions, le délai de recours continue à courir jusqu'à l'expiration d'une période de six mois après cette mise en service, La présente décision peut être déférée par les demandeurs ou exploitants, dans un délai de deux mois à compter de la date à laquelle la décision leur a été notifiée.

ARTICLE 10 : EXECUTION Le secrétaire général de la préfecture de l'Aude, le directeur départemental des Territoires et de la Mer, la directrice de l'Agence Régionale de Santé, le président du syndicat intercommunal de la station d'épuration du Razès, les communes de Brugairolles, Cambieure, Lauraguel et Malviès, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aude.

A Carcassonne, le 3 0 AVR, 2015

LIt O"flGI 1 Oi'pHrlemenlal des TernIO"e& -el oe III Me' JM".Françol'----- ESBOlllS

69 Préfet de l'Aude

Arrêté n° DDTM-SUEDT-UFB-2015-001 portant autorisation de destruction d'œufs et de nids de l'espèce Larus michahellis (Goéland leucophée)

LE PREFET DE L'AUDE Chevalier de la Légion d'Honneur,

VU la directive 2009/147/CE du parlement européen et du conseil du 30 novembre 2009 concernant la conservation de oiseaux sauvages;

VU le code de l'environnement et notamment des articles R 211-1 à R 211-11 ;

VU l'arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire;

Vu l'arrêté n02014087-0003 du 1/04/2014 donnant délégation de signature à M. Jean-François DESBOUIS, Directeur Départemental des Territoires et de la Mer de l'AUDE;

Vu la décision n02014-064 du 10/12/2014 donnant subdélégation de signature à certains agents de la DDTM de l'AUDE;

VU la demande de la commune du Gruissan du 9 février 2015;

VU l'avis favorable de l'expert du Conseil national de la protection de la nature en date du 23 mars 2015;

CONSIDERANT les risques qu'occasionnent les Goélands leucophée pour la santé et la sécurité publique sur la commune de Gruissan;

CONSIDERANT qu'il n'existe pas d'autre moyen pour prévenir les nuisances occasionnées par les Goélands leucophée ;

ARRETE

ARTICLE 1

La commune de Gruissan est autorisée à procéder à des opérations de stérilisation des œufs de goélands leucophée pour la saison 2015. Le nombre d'œufs maximum à stériliser est de 2000.

Les opérations de stérilisation des œufs seront menées sur les sites urbains de la commune de Gruissan et les principaux sites de nidification de la commune (l'ilot du Grazel notamment).

Les agents habilités à procéder aux opérations sont les agents assermentés de la Brigade bleue et verte dont les noms sont mentionnés ci-dessous:

- Antoine Espi, brigadier chef de la police municipale détaché aux services techniques en tant que chef de la brigade bleue et verte; - Franck Codorniou, agent de la brigade et assermenté garde du conservatoire du littoral.

70 ARTICLE 2

Un compte rendu détaillé des opérations de destruction et un suivi de leurs effets à l'i ssue de la saison, sera communiqué par la commune de Gruissan au Préfet de l'Aude, à la DREAL Languedoc Roussillon et au Ministére de l'Écologie du développement durable des transports et du logement.

ARTICLE 3

Cette autorisation sera présentée à toute réquisition des services de contrôle.

ARTICLE 4

Tout recours à l'encontre du présent arrêté pourra être porté devant le tribunal administratif de Montpellier dans un délai de deux mois suivant sa notification. Dans ce même délai, un recours gracieux peut être présenté à l'auteur de la décision. Dans ce cas, le recours contentieux pourra alors être introduit dans les deux mois suivant la réponse (le silence gardé pendant deux mois suivant le recours gracieux emporte le rejet de la demande).

ARTICLE 5

Le directeur départemental des territoires et de la mer, le directeur départemental de la sécurité publique, le commandant du groupement de gendarmerie, les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune sauvage, le Maire de GRUISSAN, sont chargés chacun en ce qui le concerne de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au recueil des actes administratifs.

Carcassonne, le 4 mai 2015

Pour le Préfet et par délégation,

le Chef du Sercice Environnement Urbanisme et Développement des Territoires de la DDTM de '

71 l.ib,rti • Ésolili • fralerni1i RÉPU1ILIQUE F'RANÇAISE PREFET DE L'AUDE

ARRETE N° DDTM-SUEDT-UFB-2015-003

autorisant les tirs de défense réalisés avec fusil de chasse à canon lisse en vue de la protection du troupeau de Monsieur MARTIN Jacques contre la prédation du loup (CallÎs lI/plis) sur la commune de Fonters-du-Razès.

LE PREFET DE L'AUDE Chevalier de la Légion d'Honneur,

Vu les articles L.4I1-2 et R.411-6 à R.411 -14 du code de l'environnement; Vu le décret n02013-700 du 30 juillet 2013 portant application de la loi n° 2012-304 du 6 mars 2012 relative à l'établissement d'un contrôle des armes moderne, simplifié et préventif; Vu l'arrêté du 23 avril 2007 modifié fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection; Vu l'arrêté du 19 février 2007 modifié fixant les conditions de demande et d'instruction des dérogations définies au 4° de l'article 1. 411-2 du code de l'environnement portant sur les espèces de faune et de flore sauvages protégées; Vu l'arrêté du 15 mai 2013 fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus); Vu l'arrêté du 30 juin 2014 fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015 ; Vu l'arrêté préfectoral n02014206-0012 du 5 août 2014 délimitant pour le département les unités d'action prévues par l'arrêté du 15 mai 2013 susvisé; Vu l'arrêté préfectoral n02014087-0003 du 1er avril 2014 donnant délégation de signature à M. Jean-François DESBOU1S, Directeur Départemental des Territoires et de la Mer de l'Aude. Vu la demande en date du 31 mars 2015, par laquelle Monsieur Jacques MARTfN souhaite obtenir une dérogation à l'interdiction de destruction du loup, en vue de la protection de son troupeau, par autorisation de réalisation de tirs de défense; Considérant que l'unité pastorale exploitée par le troupeau de Monsieur MARTfN se trouve dans l'unité d'action RAZES définie par l'arrêté préfectOIal du 5 août 2014 susvisé; Considérant que Monsieur MARTfN a mis en œuvre les mesures de protection contre la prédation du loup suivantes: - mise en sécurité du troupeau la nuit;

72 - - présence d'un âne au milieu du troupeau; - mise en place de clôtures électriques.

Considérant que la mise en œuvre de ces tirs de défense ne nuira pas au 'maintien du loup dans un état de conservation favorable dans son aire de répartition naturelle, dans la mesure où elle s'inscrit dans le respect du plafond de spécimens de loups dont la destruction peut être autorisée, fixé par l'arrêté du 16 mai 2013, qui intègre cette préoccupation; Sur proposition du directeur départemental des territoires et de la mer;

ARRETE

ARTICLE 1" : Monsieur Jacques MARTIN est autorisé à mettre en œuvre des tirs de défense en vue de protéger son troupeau contre la prédation du loup, selon les modalités prévues par le présent arrêté et par l'arrêté ministériel du 15 mai 2013 susvisé, ainsi que dans le respect des conditions générales de sécurité édictées par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

ARTICLE 2 : Monsieur Jacques MARTIN peut délèguer la réalisation de ces tirs de défense aux personnes mentionnées ci-dessous: M. MARTIN Jacques : N° permis de chasser: 11-01-10228 M. MARTY Pierre : N° permis de chasser: 20l-401-180-l98-06-A

Toutefois, le tir ne peut être réalisé que par une seule personne à la fois.

ARTICLE 3 : Les tirs de défense seront réalisés à proximité immédiate du troupeau de Monsieur Jacques MARTIN, au lieu-dit Saint-Christol, sur la commune de Fonters-du-Razès. ARTICLE 4 : Les tirs de défense peuvent avoir lieu de jour comme de nuit, sur les territoires mentionnés à l'article 3, à compter de la notification du présent arrêté.

ARTICLE 5: Les tirs de défense sont réalisés avec un fusil de chasse à canon lisse de catégorie Cl ou DIa mentionné à l'article 2 du décret n0 2013-700 du 30 juillet 2013. L'utilisation de sources lumineuses est autorisée.

ARTICLE 6 : La présente autorisation est subordonnée à la tenue d'un registre précisant: - Le nom du tireur ainsi que le numéro de son permis de chasser; - Le lieu, la date et les heures de début et de fm de l'opération; - Le nombre de tirs effectués, la distance de tir et la réaction éventuelle du loup; - Le modèle de l'arme utilisée.

Ce registre est tenu à la disposition des agents chargés des missions de police.

ARTICLE 7 : Si un loup est blessé dans le cadre de la présente autorisation, Monsieur Jacques MARTIN informera sans délai la DDTM de l'Aude. Le service départemental de l'ONCFS est chargé de rechercher l'animal.

73 Si un loup est prélevé dans le cadre de la présente autorisation, Monsieur Jacques MARTIN infonnera sans délai la DDTM de l'Aude. L'autorisation est suspendue pour une période de 24 heures, dans le cas d' un loup blessé retrouvé mort ou considéré par l'ONCFS comme mortellement blessé, ou d'un loup prélevé dans le cadre d' une autre opération de tir de défense ou de prélèvement, dès lors qu 'un seuil correspondant au plafond défini par l"arrêté du 30 juin 2014 susvisé minoré de quatre spécimens est atteint. La présente autorisation cesse de produire effet si le plafond défini par l'article 1er de l'arrêté du 30 juin 2014 susvisé est atteint ou si un loup est détruit dans le cadre du présent arrêté.

ARTICLE 8 : La présente autorisation est valable jusqu'au 30 juin 2015. Elle peut être retirée à tout moment sans indemnité si le bénéficiaire n'en respecte pas les clauses ou les prescriptions qui lui sont liées.

ARTICLE 9 : La présente autorisation est délivrée sous réserve des droits des tiers.

ARTICLE 10 : Cet arrêté est susceptible, dans les deux mois à compter de sa notification, d'un recours contentieux devant le Tribunal Administratif de Montpellier.

ARTICLE 11 : Le Secrétaire Général de la Préfecture de l'Aude, le directeur départemental des territoires et de la mer de l'Aude et le chef du service départemental de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage de l'Aude, le Commandant du groupement de gendannerie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture de l'Aude.

Carcassonne, le - 6 MAI 2015

Le Directeur Départe!ll8ntal des Territoires ét.- de la Mer

J Ba ~S DESBOU IS

74 Liberté 0 Égalité ~ Fraternilé RÉPUBLIQUE FRANÇAISE PREFET DE L'AUDE

Direction Régiollale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Languedoc-Roussillon Sel1lice Énergie Division Énergie Véhicules Air

ARRETE nO DREAL SE- 2015-602

Autorisant la réalisation de travaux de ïéhabiiitaHon du pont d'accès à l'usine de Gesse, dans la concessiou hydroélectrique des chutes de Gesse et de Saint-Georges, sur l'Aude, par EDF - Unité de Production Sud-Ouest - Groupe d'Exploitation Hydraulique Aude-Ariège

Le Préfet de l'Aude, Chevalier de la Légion d'Honneur,

vu le code de l'énergie, et en particulier son livre V;

vu le code de l'environnement et notamment ses articles L.120-1-1 et R.214-3 ;

vu le décret n094-894 du 13 octobre 1994 modifié relatif à la concession et à la déclaration d'utilité publique des ouvrages utilisant l'énergie hydraulique;

vu le décret n099-872 du Il octobre 1999 approuvant le camer des charges type des entreprises hydrauliques concédées;

vu l'arrêté préfectoral n02001-1646 du 1er juin 2001 relatif à l'exploitation des chutes de Gesse et Saint-Georges dans le département de l'Aude;

vu J'arrêté préfectoral n02003-3006 du 20 octobre 2003 portant règlement d'eau des chutes hydroélectriques de Gesse et St-Georges ;

vu la demande d'autorisation par courrier du 4 décembre 2014 et le dossier du projet d'exécution des travaux référencé ll-I .GESSE.ENV.OOOOl.A, transmis par EDF - Unité de Production Sud­ Ouest - Groupe d'Exploitation Hydraulique Aude-Ariège;

vu la mise du dossier à disposition du public, organisée du 13 au 28 janvier 20 J 5, en application de l'article L.120-1-1 du code de l'environnement;

vu l'avis formulé sur le projet d'exécution des travaux paï la DDTM par courrier électronique en date du 12 mars 2015 ;

vu les compléments au dossier du projet d'exécution transmis par le concessionnaire par courriers électronique des 8 et 27 avril 2015 ;

vu le rapport en date du 27 avril 2015 de la Direction Régionale de l'Environnement, de j'Aménagement et du Logement du Languedoc Roussillon;

Considérant qu ' il incombe au concessionnaire d'entretenir en parfait état les ouvrages de la conceSSIOn ;

75 212

Considérant que la réalisation de travaux. d'entretien ou de grosses réparations sur les ouvrages de la concession doit faire l'objet d'une autorisation préfectorale;

Considérant que le dossier du projet d'exécution déposé, additionné des compléments transmis par le concessionnaire, comporte les éléments nécessaires à l'appréciation de l'incidence des travaux projetés ;

Considérant que l'incidence des travaux projetés ne nécessite pas la prescription au concessionnaire de dispositions complémentaires;

Considérant dès lors que la réalisation des travaux visés par le projet d'exécution peut être autorisée sous réserve du respect des dispositions figurant dans le dossier déposé et ses compléments ;

Sur proposition de M. le Secrétaire Généra! de la préfecture de l'Aude ;

ARRETE

ARTICLE lor : Autorisation d'exécution des travaux

EDF - Unité de Production Sud-Ouest - Groupe d'Exploitation Hydraulique Aude-Ariège (Cité de l'Ayroule - 09400 Tarascon-sur-Ariège) est autorisé à exécuter des travaux de réhabilitation du pont d'accès à l'usine de Gesse, au sein de la concession hydroélectrique des chutes de Gesse et de Saint-Georges, sur l'Aude, confonnément aux dispositions figurant dans le projet d'exécution déposé par transmission du 4 décembre 2014 et complété les 8 et 27 avril 2015.

ARTICLE 2 : Délais et voies de recours

Le présent arrêté est soumis à un contentieux de pleine juridiction. Il peut être déféré à la juridiction administrative: par l'exploitant, dans un délai de deux mois à compter de la date de sa notification, par les tiers, personnes physiques ou morales, les communes intéressées ou leurs groupements, dans un délai de un an à compter de sa publication ou de son affichage.

ARTICLE 3 : Exécution et notification

Le Secrétaire Général de la préfecture de l'Aude, la sous-préfete de Limoux, le directeur régional de l'environnement de l'aménagement et du logement, le directeur départemental des territoires et de la mer, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté.

Le présent arrêté sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aude, et sera notifié au concessionnaire.

Copie du présent arrêté sera adressée à l'ensemble des services énumérés au présent article.

Carcassonne, le ~ 5 HAl !IJ'~ Le Préfet

76 N" 2015100-0001 EXTRAIT D'ARRETE PREFECTORAL INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

actualisant les prescriptions techniques applicables à l'unité de distillation exploitée par la SCA Distillerie Sud-Languedoc située sur la commune de SIGEAN aux lieux-dits {{ La Prade ), et l'Estagnol »

L'arrêté préfectoral n" 2015100-0001 du 15 avril 2015 autorise la SCA Distillerie Sud Languedoc dont le siège social est situé 76 avenue des Corbières - 11200 ­ à exploiter les installations de l'unité de distillation sur la commune de SIGEAN - aux lieux­ dits « La Prade » et l'Estagnol ».

Les arrêtés préfectoraux n° 95-1786 du 7 septembre 1995 et n° 2012171-0020 du 26 juin 2012 sont abrogés.

Une copie Intégrale du présent arrêté est tenue à la disposition du public dans la mairie de SIGEAN el à la préfecture de l'Aude - Direction des collectivités et du territoire ­ Bureau de l'administration territoriale.

Carcassonne, le 15 avril 2015 Pour le Préfet et par délégation Pour le secrétaire général absent le sous-préfet de Narbonne

Béatrice OBARA

77 Li. ,,1 . t, 4Iit; . F'atl r"it' REPUBLIQ..U E FRA NÇAIS!! PRÉFET DE L'AUDE

Arrêté préfectoral nO 2015049-0009 modifiant la liste des parcelles relcvant du régime forestier et constituant en forêt communale de Salvezines

LEPREFEI DEL-AUDE Cheva lier de J'ordre Ilalional du mérit e,

VU Les articles L 2111, L 2 14-3, R 214-2 et R 2 14-8 du Code Foresti er,

VU La circul a ire DGFARJSDFB/C2003/5002 du J avril 2003,

VU L'arrêt" préfect"ral nO 20 140 87-0003 du 1" avril 20 14 do nn ant delegation de signature à Monsieur Jean-Fl1\nçois D ES BOUIS, Directeur Départemental des Territoires et de la Mel' de l'Aude,

VU La Décisio n nO 2014-064 du 10 decembre 2014, donnant subdé légati on de signature'; cenains agents de la Direction Depanementale des Territoires et de la Mer de l'Aude.

VU L'arrèré préfectoral du 20 14127-0013 clu 17 septembre 20 14 relatif '; l'appli cati on du régim e foresti er en forët com mllnale de Salvezines.

VU Les ex traits du registre des delibérations du Conse il Munic ipal de Salvezines des 21 Octobre 2014 et 16 Décembre 2014,

VU Le relevé de la matrice cadastrale du 26 j anvier 20 15,

VU Le rappOl1 de l'Office National des Forêts du 26 janv ier 20 15.

VU Le pl<'lll de siw(l tion et les plan ~ cadas traux,

SUR propositi on de Mons ie llT le Directeur de l'agence interdépmtementale Aude/Pyrénées Orientales, de l' Off'ce National des Fo rêts à Carcassonne.

78 ARRETE

ARTICLF: 1

Le régime forestier s'appliqlle à l'ensemble des parCèlles ou parties de parcelles figurant dans le lableml ci-dessous pour une surface de 453 ha 98 a 87 ca.

Personne morale propriétaire Salvezines - -- - - Lommune de situation Salvezines parcelle cadastrale

sectioll n° lieu-dil surface èl1 ha A 1477 L'htreit Est 8,1520 A 1551 La '>aline 0, 1500 1 '---cA_ _ 1553 La Saline 1,9647 A 1561 La Saline 0,0220 f---- A 161 7 La Forêt Sud 0,0175 A - 163 7 La Forer Sud 04, 0-• / j- - - r A 1638 La Forêt Sud 0,0930 A 164 1 La Forêt Sud 1,5055 A 1644 La Forêt S ud 0,3955 A 1648 La Furêt Sud 0,1250 A 1654 La Forêt Sud 0,8800 A 1662 La Forêt Sud 0,1400 A 1668 La Forêt Sud 3 ,991 :i f-- A 1703 Le Soula Sud - 0,3 790 A 1704 Le SULIla Sud 0,1195 A 1724 Le Soula Sud 0,6500 A 1725 Le Soula Sud 0,2690 A 1732 La Bourdasse Slid 0,4610 A 1 1734 La Bourdasse Sud 1,6180 A 1813 Clot de l'Arbre Esl 0,3845 A 1817 Clot de l'Arbre h t 1,3165 A 1831 Les Bacs 0,5130 A 1848 Les Bacs 0,0590 A 1849 Les Bacs 21 )360 , A 1852 Nourral d'en Caxicu 0,6585 A 1855 Nourral d'en Caxicli 7,6320 A 1856 Curbeille 16,7085 A 1859 Curbeille 0,8330 A 1860 Curbeille 1,4420 A 1867 Curbeitle 0,0850 A 1876 Gaubert 0,44 ïu A 1878 Gallbert 1 0,1170 A 1879 Gaubert 2,90(){) A 1881 Gallbert 0,5950 A 1972 Cames Blanches Ouest 6)170 A 1981 Soula de Bragairass\! 51 ,6 5~ u A 1982 Bragasse 1,2260 \ 1991 Bragasse 1,0115

2 79 A 1993 Cames Blanches Est 1,7610 A 199 5 Cames Blanches Esi 0,7800 A 1997 Cames Blanches Est 0,4870

A ê260 Prat Daillé 3,7(710) A :261 Prat Daill" 3, 14 14 A 2 2 6~ Prat D",lIé 0,0920 A 2309 Curbeille 10,1365 B 41 Col d'El Bouich Est 0,7120 B 67 Col dTI Boui ch Est 2,5580 B 68 Champ d'En Jordy 9,7660 B 74 1 Le' Sou la Ouest 42)975 B 84 Les Cloutets 0,5360 B 95 1 es C10utets 0,1560 B 110 Les C loutets 0,2885 B 215 Roc de Lassestadou 4, 5ï20 B 222 Roc de Lassc,tadou 0,'1400 13 225 Roc d'El Batail 0,3960 B 290 Roc dei Batail 0,1030 13 295 Roc d'El Batail 7,8660 B è96 Roc dei Batail U6,IO

B i 307 Les Fountel", 0,0820 B 329 Les Fountetos \9560 B 330 A Pourtelile 2,45UO B 336 CI6i de la Seringue 0,3920 El 139 Clôt dc la Seringue 0.3 120 B 341 Clôt de la Seringue 0. 44 00 B ,44 Clôl de la Seringue 1.5320 B 352 Toromilla 22,5000 13 367 Le s Artigues d' En Malo 0,056u B 374 Les Artigues d' En Malo 0,2440 13 177 Les Artigues d'En Malo 0,04~ I:! r8 Les Artigues d'Ell Malo 3,7960 B 379 Les Artigues d' En Malo 1,4880 B 380 Les Artigues d'Ell Malo 0,061 7 B 385 Les Artigues d'En Malo 10,5220 lJ 386 La Soulane 0,9160 El 387 La Soulane 4,J 4~() B 388 La Soulane 17,77 10 El 389 I.ès Artigues d'I staple 23,2320 B 586 Le Soula des S,,"tf) ulcts 0,0550 - - - B 594 Le Soula des Soulou lets 18,4160 B 595 Le Gibradou 80,29 50- B 604 Le Gibradou 3,8260 n 612 Le Gibradoll 0,5550 B 6~4 Lc<; Soutoulets 0,1830 B 643 Les SOll toul,,!s 0,0840 -S'- /,·17 Les Soutou kts 28,0160 B 649 Les Soutoulets 0,0490

3 80 B 656 Les Soutou lets 0,0220 J l " Surface totale. de la forêt communale. 453,9887

ARTICLE 2

L'arrêté prefectoral du 17 septembre 2014 nO 201,1127-0013 relatifà l'application du régime forestier en forêt cOI111)1unale de Salvezines et qui concernait une surface de 453 ha 21 a 77 ca, est abrogé.

ARTICLE 3 lvlonsieur le iVlaire de Salvezines fera procéder à l'affichage du present arrêté préfectoral, et tré'tllsrnettra ensuite à l'Office National des Forêts, agence interdépartementale Aude / Pyrénées Orientrllcs à Carcassonne, un certificat artesUlilt ]'é'tccomplissernent de cene formalité.

ARTICLE 4

Le présent arrêté pourra faire l'objet d'un recQurs devanL le tribunal administratif de Montpellier dans un délai de deux mois à compter de la date de publication au recueil des Actes Administratifs de la Préfecture de l'Aude,

ARTICLE 5

Monsieur le Secrétaire Général de la Prefecture de l'Aude chargé de l'administration de l'Etat d"ns le depal1ement, Monsieur le Directeur Dép"rtemental des Territoires et de la Mer de l'Aude, Monsieur le Maire de Salvezines et Monsieur le Directeur de l'Agence Interdépal1ementale Aude/Pyrénees­ Orientales de l'Office National des Forêts à Carcassonne, sont chélrgés, chacun en ce qui les concerne, de l'exécution du présent ",-rête qui ser" publié au recueil des Actes Adillinistf"tifs de la préfecture de J'Aude,

C"rcassonne, le 2 ' AVR 2015

Pour le préfet et par delCgatiol1,

Claire BUGNI----COURT

4 81 t~l( ... I.1 • Ir 'va I{ ÈI'UUt.IQUC l' ItANt';-\lSE

1'1{1·11 ' 1 Ill' 1 '';''1 [IJL

Seerelarial ",~':neral

DireClion des colleeliviles el du lL'Fl\l'ire Bureau de l"admini~\fa!ion lcrri!orial~·

Arrêté préfectoral portant modification du sicge du syndicat intercommunal de gestion du regroupement pédagogique Badens/Rustiques

Le Préfet de 1'Aude, Chevalier de la Légion d' Honneur,

Vu le code général des collectivités territoriales, et notamment ses articles LS211-S-1 et L5211-20 ;

Vu l'arrêté préfectoral nO 97-0316 du 17 février 1997 portant création du syndicat intercommunal de gestion du regroupement pédagogique BadenslRustiques ;

Vu la délibération du 29 avril 2014 du syndicat intercommunal de gestion du regroupement pédagogique Badens/Rustiques relative au transfert du siège du syndicat à la mairie de Rustiques jusqu'au prochain renouvellement des membres du conseil syndical;

Considérant que les statuts dudit syndicat prévoient le transfert de son siège sur proposition de son conseil syndical;

Sur proposition du secrétaire général de la préfecture de l'Aude,

ARRETE:

ARTICLE 1 : Le siège du syndicat intercommunal de gestion du regroupement pédagogique BadenslRustiques est transféré à la mairie de Rustiques.

ARTICLE 2: Les autres dispositions de l'arrêté nO 97-03 16 du 17 février 2014 susvisé demeurent inchangées .

.. .1..

~ 2 r:.: :.: J..:an Brm w.er - CS l l)tJI.H - ! ! 8 6 ( \RC \ S"ï O'\jM- CEDEX 9 1)ll,:UfC). d'ouven .:T': du [1 11,,11 1:1 1.( J.::odl . 8h,,1I\lh - i l h ] ( ~ ' l (,h ~' i le v ~' l1 drt 4 1 de 8hJO/12 h U hJCil5JI i êlt phnne !I-1 68 1011 Ou - 1l kcople . IJ 1 68 "l" ;;! "1.. , 98 82 Sile Inlem ,'; ,k~ ~l'rvl;. · , "k I"[tal dan:-. j'Au de : h 11 " \\ Il \\ ,nllk..a\"II\ Ir_ - 1 ~ .. ch"'H)k tmr " " . Il 1~:(b<1l1~~ r f(: ; l1 Llr ~' ... .J ,k 2

ARTICLE 3: Le présent arrêté peut faire l'objet d'un recours contentieux devant le tribunal administratif de Montpellier (6 rue Pitot - CS 99002 - 3406J MONTPELLIER CEDEX 02), dans un délai de deux mois a compter de sa publication au recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aude.

ARTICLE 4: Le secrétaire général de la préfecture de l'Aude, le directeur dé parte mental des finances publiques, le président du sy ndicat intercommunal de gesti on du regroupement pédagogique Badens/Rustiques, les maires des communes concernées, sont charges, chacun en ce qui les conceme, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la prefecture de l'Aude.

Carcassonne, le = & Mlil 2015

Pour le préfet et par délégation , Le secrétaire général,

Thilo FIRCHOW

83 Uberrl • t~(l'ir ' • Fra/ H llil! RÉPUBLIQUE FRANÇAISE:

PREFET DE L' MJDE

ARRETE PREFECTORAL N° DCT-BAT-201S-001 a ortant ouverture d'une enquête publique /Inique dans le cadre de la réalisation sur la commune de Castelnaudary d'ull projet de création d'entrepôts logistiques couverts objet de la demande de permis de construire nOOJJ076J4Y0037 d'/lne part el de la demande d'autorisation d'exploiter au titre des installations classées pour la protection de l'environnement d'autre part

Le préfet de l'Aude Chevalier de la Légion d'Honneur,

VU le code de l'urbanisme et notamment les articles L.42J - J et suivants, R420-1 et suivants et R42J-I etsuivants;

VU Je code de J'environnement, et notamment le chapitre III du titre II du livre 1" et le titre 1" du livre V et notamment l'article L.123-6;

VU la demande deposee le 23 decembre 2014 et complétée le 24 fevrier et 31 mars 2015 par la société SOCAMIL, 1 Chemin Larramet et 60 avenue du Marquisat- 31170 Tournefeuille, représentée par son président directeur général, Monsieur Pascal PAYRAUDEAU, en vue d'obtenir l'autorisation d'exploiter et de créer des entrepôts logistiques couverts, au titre de la législation des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) et la demande déposée le 23 décembre 2014 en vue d'obtenir le permis de construire de ces entrepôts logistiques cou verts;

VU les pièces des dossiers et notamment l'avis de l'autorité environnementale du 04 mai 2015 et l'étude d'impact transmises en vue d'être soumises à l'enquête publique préalable précitée;

VU le rapport de recevabilité de l'inspecteur des installations classées en poste à la Direction Régionale de l'Envjronnement, de l'Aménagemen! et du Logement Languedoc-Roussillon du 1er avril 2015

52 rue Jean 8ringer - CS 20 001 - II 836 CARCASSOK.'lL CEDEX 9 Horaire, d'ouverture: du lundi au jeudi: 8h301 12h - 13h301l6h elle vendredi de 8h30/12h - 13h30i15h Téléphone: 04.68.10.27.00 - Télécopie: 04.68.72.32.98

SiLe InLemet des services de ['Clat dans l'Aude: IIHO, I\I'W\~'.Jll(~lÔ, • 1!J\ 1 J Facebook: lm" \\'\ \/\\1. J~H:: ; h(l(lk.c()m/DrcrcClure.a\l

84 VC les décisions des commissIons fixant la liste d'aptitude aux fonctions de commissaires enquêteurs au titre de l'année 2015 pour les départements du ressort du Tribunal Administratif de Montpellier;

VU la décision nO E 15000077/34 en date du 29 avril 2015 de Madame le président du Tribunal Administratif de Montpelher désignant Madame Claire MERICQ en qualité de commissaire enquêteur; vu l'arrêté ministériel du 24/04/2012 fixant les caractéristiques et dimensions de j'affichage de l'avis d'enquête publique mentionné à l'article R.123-II du code de l'environnement,

VU la concertation effectuée avec le commissaire enquêteur pour l'organisation de J'enquête publique conformément il j'article R.123-9 du code de l'environnement,

VU la lettre de M. le Maire de Castelnaudary en date du 10 février 2015 demandant au préfet d'ouvrir et d'organiser l'enquête publ untque;

VU la lettre du 22 avril 2015 par laquelle le préfet de l'Aude accepte d'ouvrir et d'organtser l'enquête publique selon l'article 123,6 du code de l'environnement;

CONSiDERANT que le projet précité relève des projets de la rubrique n036 du tableau annexé à l'Article R.I du code de l'environnement, qui sont soumis, de façon systématique, il étude d'impact et que ce projet doit en conséquence faire J'objet d'une enquête publique;

CONS!DERl\NT que Je projet relève de la rubrique nO) du tableau annexé il l'article R.I du code de l'environnement qui soumet il étude d'impact les installations pour la protection de j'environnement soumises à autorisation et que ce projet doit en conséquence faire ['objet d'une enquête publique;

CONSIDERANT qu'il y a lieu de soumettre à enquête publique unique au titre 1 de l'article L.123-6 du code de l'environnement à la fois le permis de construire et l'autonsation d'exploiter au titre des installations pour la protection de l'environnement,

CONSIDER.i\NT que les autorités compétentes ont désigné d'un commun accord les services de la préfecture pour oUV[j[ et cette enquête;

CONSIDERANT qu'il y a lieu de soumettre cette demande d'autorisatIon à enquête publique conformément aux lois el décrets susvisés,

SUR proposition de Monsieur le secrétaire général de la préfectUIc de l'Aude;

ARRÊTE

ARTICLE 1 ; II sera procède à une enquête publique unique d'une période de 31 jours, du 1er juin 2015 au 1" juillet 2015 indus, dans la commune de Castelnaudary, comme suite à la demande présentée par la société SOCAMJL, dont le SOCial est situé t Chemin de Larramet et 60 avenue du Marquisat 31170 TOU~"IEFEU1LLE

85 Cette enquête publique portera sur : - la demande de permis de construire d 'entrepôts logistiques couverts situes ZAC Nicolas Appert - route de Mirepoix - 11400 Castelnaudary, enregistree sous le nO 0 II 07614 Y003 7 ; Le projet est decrit dans le cerfa joint à la demande du 23 décembre 2015 comme: construction d' une platefonne logistique. Le projet est constitué de trois bâtiments principaux de stockage, d'un bâtiment de bureaux administratifs en R+2 d'un restaurant d'entreprise destiné au personnel, etc .. la surface de plancher mentionnée dans le cerfa est de 88 881.80 m' section ZE et ZH macro lot L2 de la ZAC.

-la demande d'autorisation d'exploiter au titre des installations classées pour la protection de Ij:nvironner:r!.ent. releva l1 Ldes nlbrigues suivantes d~ I ~ nomenclature ; Désignation et importance de l'installation Rubrique Régime Rayon d'affichage Toxique (emploi ou stockage de substanc,)s et preparations) telles que definies à la rubrique 1000. à l' exclusion des substances et préparations visées explicitement ou par famill e par d'autres rubriques 1131-2.b A Ikm de la nomenclature ainsi gue du methanol. Stockage de substances et préparation liquides: la quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 10 tonnes, mais inferieure n 200 tonnes Chlore (emploi ou stockage), en récipients de capacité unitaire inférieur à 60kg, la quantité totale susceptible d'être présente dans J'établissement 1138-4.a A Ikm étant supérieure ou égale à 500kg mais inférieure à 1 tonne Entrepôts couverts (stockage de matieres, produits - -+ ou substances combustibles en quantité supérieure à 500 tonnes dans des) à l'exclusion des dépôts !utilisés au stockage de catégories de matières, produits ou substances relevant par ailleurs de la présente nomenclature, des bâtiments destinés 1510-1 A Ikm exclusivement au remisage de véhicule à moteur et 1de leur remorque, des établissements recevant du : public el des entrepôts frigorifiques. Le volume des 1 entrepôts étant supérieur ou égal à 300 000m3 +- Entrepôts frigorifiques, à l'exception des dépôts 1 utilisés au stockag..; de catégories de matières, 1 produits ou substances relevant par ailleurs de la 1511-1 A Ikm nomenclature. Le volume susceptible d'être stocké étant supérieur ou égal à ISO 000m3 . - --

1 Comburants (rabrication, ~ mploi ou stockage de substances ou mélanges) telles que définies à la Irubrique _1000 à l'exclusion des substances visées

86 nominativement ou par famille par d'autres 1200-2.c o rubriques: emploi ou stockage. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant suPérieure ou égale à 2 tonnes, mais inférieure à 50 ltonnes Gaz intlammables liquéfiés (stockage en réservo- i-rs--jl-- ­

manufacturés de), à l'exception de ceux visés 1 explicitement par d'autres rubriques de la 1 nomenclature: les gaz sont maintenus liquéfiés à une température telle que la pression absolue de vapeur correspondante n'excède pas 1,5 bar 1412-2.b OC (stockages réfrigérés ou cryogéniques) ou sous pression quelle que soit la température. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure il 6 tonnes, mais inférieure il 50

1 tonnes _ _ 1

1 Liquides inflammables (stockage en réservoirs

1 manufacturés de). Stockage de liquides inflammables visés a la rubrique 1430: 1432-2.b OC 1 représentant une capacité équivalente totale

1 supérieure il 10m3 mais inférieure ou égale à 100m3 Solides facilement inflammables à l'exclusion des . substances vIsées explicitement par d'autres l i rubriques Emploi ou stockage: la quantité 1450-2.a A lkm i susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure Ou égale à 1 tonne

1 Ammoniac - Emploi. La quantité totale susceptible

,d'être présente dans l'installation étant supérieure 1 II36-B,c OC 'ou égale il 150kg, mais inférieure ou égale à 1,5. tonnes Houille, coke, lignite, charbon de bois, goudron,

asphalte, brais et matières bllumineuses (dépôt de ) 1 la quantité totale susceptible d'être présente dans 1520-2 0 l'installation étant supérieure ou égale à 50 tonnes, : mais inférieures à 500 tonnes Bois ou matériaux co-m- b-u-s-ti-b-Ies analogu ~ YI­ 1 compris les produits finis conditionnés et lesl ,produits ou déchets répondant à la définition de la biomasse et visés par la rubrique 29 1O-A, ne

1 relevant pas de la rubrique 1531 (stockage de), à 1532-3 0 l'exception des établissements recevant du public. Lc volume étant susceptible d'être stocké étant supérieur à 1000m3, mais inférieur ou égal à 20 OOOml

87 Combusti on à l'exclusion des installations visées par les rubriques 2770 et 2771. Lorsque l'installation consorrune exclusivement, seul s ou en mélange, du gaz naturel, des gaz de pétrole liqué fi és, du fi oul domestique, du charbon, des fiouls lourds, de la biomasse telle que définie au a) ou au b)i) ou au b)iv) de la définition de la biomasse, des produits connexes de scierie issus du 29 10-A.2 DC b)v) de la définition de la biomasse est issue de déchets au sens de l'article L541-4-3 du code de l'environnement, à l'exclusion des installations visées par d'autres rubriques de la nomenclature pour lesquelles la combusti on participe à la fusion, la cuisson ou au traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières entrantes, si la puissance thermique nominale de l'insta.llation est supérieure à 2MW, mais inférieure à 20MW Accumulateur (atelier de charge d') La puissanc\O 2925 o maximale de courant continu utilisable pour cette opérati on ~ tan t supérieure à 50kW ~~~-=~------~-- Régim~ : A ~ Autorisation, 0 : DéclaratIOn, OC = declaration avec contrôle

L'étude d'impact du projet fi gurera parmi les pièces du dossier mis à la di sposition du publi c pendant l'enquête publique ainsi que l'avis rendu par le Prefet de la Région Languedoc­ Roussillon en sa qualité d'autorité environnementale. À l'issue de la procédure, les décisions seront soit : - un arrêté préfectoral d'autori sation au titre des installations classées pour la protection de l'environnement assorti de prescriptions ou un arrêté préfectoral de refus, - un arrêté municipal d'autorisati on, assorti ou non de prescriptions, ou de refus, en ce qui concerne la demande de permis de construire.

ARTICLE 2: Le préfet de l'Aude est chargé d'ouvrir et d'organi ser cette enquête publique.

ARTICLE 3 : Madame Claire MERICQ est désignée en qualité de corrunissaire enquêteur chargé de conduire l'enquête publique re lative à la demande susvisée.

ARTICLE 4: L'avis d'ouverture de l'enquête publique précisant la nature des travaux et leur localisation, les dates d'ouverture et de clôture de l'enquête publique, le nom du commissaire enquêteur, les jo urs, heures, et lieu où ce dernier recevra les observations rles intéressés, se ra affiché dans un rayon minimum de 1km autour du site prévu pour la réalisation du projet 15 jours au moins avant l'ouverture de l'enquête publique et pendant tou te la durée de cell e-ci. Sont concernées par le rayon d' affichage les communes de Villeneuve La Comptal. Fend eille et Mireval-Lauragais.

Le maltre d'ouvrage a ffi chera dans le périmèt re du projet l'avis au public selon les modalités de l'arrêté du 24 avril 20 12 du Ministre de l'Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement. Ces affiches, mesurent au moin s 42 X 59,4 cm (format A2) établies en caractères

88 noirs sur fond jaune et dont le titre « avis d' enquête publique» sera en caractères gras majuscules et d 'au moins 2 cm de haut eur, devront être visibles et lisibles de la ou des voies publiques.

Un avis sera affiché à la mairie de Castelnaudary, aux endroits habituellement réservés à cet effet, et, dans la mesure du possible, publié par tout autre procédé en usage dans la commune, quinze jours au moins avant l'ouverture de l'enquête et pendant toute sa durée. L'accomplissement de cette formalité devra être justifié par un certificat du maire de la commune de Castelnaudary établi à la clôture de l'enquête,

L'avis au public sera diffusé par les soins du Préfet dans deux journaux locaux ou régionaux de l'Aude au moins quinze jours avant le début de l'enquête. Le même avis sera rappelé dans les mêmes journaux dans les 8 premiers jours de l'enquête et publié sur le site internet des servi ces de l'État dans l'Aude. Les frai s d'affichage et d'insertion son t à la charge du demandeur.

L'avis au public, l'avis de l'autorité environnementale, le ré sumé non technique de l'étude d'impact sont consultables sur le site internet des services de l'État dans l'Aude à l'adresse su ivante: !lltr : 'I \\w\ \ , ~ dq!()uv.fr rubrique « publications » puis « les installations classées pour la protection de l"en vironnement ».

ARTICLE 5: Toute personne pourra prendre connaissance du dossier aux heures habitue ll es d'ouverture de la mairie de Castelnaudary récapitulées dans le tableau ci-après et consigner ses observations sur les registres ouverts à cet effet ou les adresser par courrier à Madame le commissaire enquêteur en mairie de la commune de Castelnaudary désignée comme siège de l'enquête, pendant la durée de l'enquête et avant la date de clôture de l'enquête. Les observations du public sont consu ltables et communicables aux frais de la personne qui en fait la demande pendant toute la durée de l'enquête. Par ailleurs, toute personne peut, su.r sa demande et à ses frais, obtenir communication du dossier d'enquête publique auprès du Préfet de l' Aude, direction des collectivités et du territoire, bureau de l'administration tenitoriale . Commune Jours et heures d'ouverture au public Castelnaudary Dulundiaujeudide: 08h30 à 12h00 et de l3h30à 17h30 22 cours République ILe ve ndredi de: 08h30 à 12h00 et de 13b30 à 17h00 11400 CASTELN, UDARY

ARTICLE 6: Les registres d'enquête à feuillets non mo biles seront côtés et paraphés par le commiss aire enquêteur. Le commissaire enquêteur recevra en personne, les observations du public selon le calendrier suivant· Communes Date Heure début Heure fin Lundi 1 juin2015 9hOO 12h00 Mairie de Castelnaudary t Vendredi 19juin 2015 14h00 1 17h00 1 - Mercredi 1" juillet 2015 14h00 17h00 _. - Le dernier jour de l'enquète, le ou les registres d'enquêtes il feuillets non mobile$, mis il la disposition du public, seront clos et signés par le commi ssaire enquêteur.

89 •

ARTICLE 7: Les conseils municipaux des communes de Castelnaudary, Villeneuve la Comptal, et Mireval-Lauragais sont appelés à donner leur avis sur la demande d'autorisation dès l'ouverture de l'enquête publique. Ne pourront être pris en considération que les avis exprimés au plus tard, dans les quinze jours suivant la clôture de l'enquête.

ARTICLE 8: Après la clôture de l'enquête publique, le commissaire enquêteur convoquera dans les huit jours le demandeur et lui communiquera les observations formulées par le public, consignées dans un procès-verbal, en l'invitant à produire, dans un délai de 15 jours, un mémoire de réponse. Le commissaire enquêteur enverra le dossier d'enquête déposé au siège de l'enquête au Préfet, avec le rapport et ses conclusions motivées en précisant si elles sont favorables, favorables sous réserve ou défavorables au projet dans les trente jours après la clôture de l'enquête sauf demande de report motivée.

ARTICLE 9: À l'issue de la procédure d'enquête, toute personne physique ou morale pourra prendre connaissance en préfecture - Direction des Collectivités et du Territoire - Bureau de l'Administration Territoriale - 52 rue Jean Bringer - Il 836 Carcassonne Cedex 9, ainsi qu'à la mairie de Castelnaudary, du mémoire en réponse du demandeur, du rapport unique et des conclusions motivées du commissaire enquêteur pendant un délai d'un an. Ce rapport Sera consultable sur le site internet des services de l'État dans l'Aude.

ARTICLE LO: Le Secrétaire Général de la préfecture de l'Aude, le Directeur Régional de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Languedoc-Roussillon, les maires de Castelnaudary, Villeneuve­ La-Comptal, Fendeille, Mireval-Lauragais et le commissaire enquêteur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de J'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Prefecture de l'Aude.

CARCASSONèi E, le 0 7 MA1 ZB15 Pour le préfet de l'Aude et par délégation, Le secrétaire général

. Thilo FI R C HOW'--~

90 UbV't~ • t,otiti. • FrOtlr7f ;Ii. \liPUBUQUE FRANÇAISE PRÉFET DE L'AUDE

Direction interrégionale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse Sud 371 rue des Arts BP 57160 31671 LABEGE Cedex

Le Préfet du département de l'Aude Chevalier de la Légion d'Honneur

ARRÊTÉ N° 2015 ..0- ,)(..1 - 2P1) - .;06 Portant fixation de la dotation globale de financement, au titre de l'exercice 2015, pour le centre éducatif fermé ({ Chemins du Sud» sis « Rond-Point St Crescem 11000 NARBONNE»

Vu le code de l'action sociale et des familles et notamment: - les articles L.314-1 et suÎvanls relarifs aux dispositions financières applicables aux éLablissemenls el services sociaux et médico-sociaux; - les articles R.314-l et suivants relatifs à la gestion budgétaire, comptable el finaocière, et aux modalités de fmancement et de tarification des établissements el services sociaux et méd;co-sociaux enumérés au 1 de l'article L312-1 dumêmecode, - J'article R. 314-126 relatif au mode de tarification des prestations foumies par les elablissements et services dont le financement est assuré exclusivement par le budget de l'Etal; - les articles R.314-1 06 à R. 314-1 10 relatif à la dolalion globale de flnancemenl ;

Vu l'ordonnance n045-174 du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante; el notamment l'article 33 ;

Vu l'ordonnance n045-1845 du 18 aoûl 1945 relative au remboursement aux institutions privées des frais d'entretien et d'éducation des mineurs délinquants;

Vu Je décret n088-949 du 6 ocwbre 1988 relatif à l'habilitation des personnes physiques, établissemenlS, services ou organismes publics ou privés auxquels l'autorité judiciaire confie habituellement des mineurs ou l'exécution de mesures les concernant;

Vu le décret n02010-214 du 2 mars 2010 relatif au resson territorial, à 1'organisation el aux attribullons des services déconcentrés de la proteclion judiciairc de la jeunesse;

Vu J'arrêlé prefecwral en date du 24 avril 2008 ponant autorisant de création du centre éducatif fenne ({ Chemins du Sud }) géré par J'association ANRAS ;

Vu 1'arrête préfectoral en date du 24 avriJ 2008 portant habilitation du centre éducatif fenné ;

Vu l'arrêté préfeclOral en date du 31 juillet 2013 portant renouvellement d'habilitation du centre éducatif fenné ;

Vu les propositions budgétaires et leurs annexes présentées, au litre de l'exercice 2015, par J'association gestionnaire «ANRASn pour l'établissement menr·ionné à l'article 1er du présent arrêté;

Vu la réunion de concertation du 20 mars 2015 ;

Vu les propositions budgétaires transmises par courrier en date du 3 avril 2015 ;

91 Sur Rappor1 de la directrice interrégionale de la protectioo judiciaire de la jeunesse de Sud

Sur proposition du secrétaire général de la préfecrure de l'Aude,

-ARRÊTE-

Article 1" : Pour l'exercice budgétaire de l'année 2015, les charges et les produils prévisionnels du centre éducaLif fenné ,

Groupes fonctionnels Montanls Total en euros en eurOS Groupe 1 : Charges afférentes à l'exploitation 168099 € ~ rante

Groupe 11 : 1 Cbarges 1371885€ Charges afférentes au personnel 1883119€ Grcupe III : 343 135 € Charges a ffèrentes à la structure

Résultat DéficIt Of

Groupe 1 : 1 865719 f Produits de la tarificalion

~ , .• Groupe Il : Produits 2400 € Autres produits relatirs à l'exploitation 1883119€ Groupe 1Il : Produits fmanciers et produits non encaissables Of

Résultat Ex.cédent 15000 f

Article 2 : La dotation globale de fmancement applicable à compter du 1" janvier 2015 au centre éducatif fenné « Chemins du Sud » sis, « Rond Point St Crescent 11000 Narbonne » est fixée à 1865 719 € (UU million buit cent soixante-ciuq mille sept ecnt dix-neuf euros).

Article J : Le règlement de celte dotation sera effectué par fractions forfaitaires égales à 152 838.75 € de jao~ier à mai 2015, et a 157 360.75 € de juin à décembre 2015, à échéance fixe, le 20 du mois ou le demier jour ouvré précédent.

Article 4 ; Les recours contentieux contre le présent arrélé doivent parvenir au secrétariat du Iribunal interrégional de la tarification sanitalre et sociale sis 17 cours de Verdun 33074 Bordeaux Cedex dans le délai franc d'un mois à compter de sa notification pOlU' les personnes auxquelles il a été notifié ou de sa publication pOlU' les autres personnes.

Article 5: Une ampliation du présent arrèlé sera notiftée à l'établissemenl concemé.

92 Article 6 : Le Secrétaire général de la préfecture de l'Aude, la Directrice interrégionale de la protection judiciaire de la jeunesse Sud sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aude.

Fait à Carcassonne, le - fi fol AI Z015

Le Préfet,

=

93 Libtrrl • É6 alirl • Frallrnill RÉpuBLIQUe FRANÇAISE PREFET DE L'AUDE

Direction lnterrégionale de la Protection Judiciaire De la Jeunesse Sud DIRPJJ Sud

Le Préfet du département de l'Aude Chevalier de la Légion d'Honneur

ARRÊTE N° nG -~ - û;() - Dot

portant tarification 2015 du Service d'Investigation Educative Géré par J'Association ADSEA 11 vu le code de l'action sociale et des fami Iles, et notamment les articles LJ 12-1 ,LJ 14-1 à LJ 14-9 et R314-125 à R314-127; vu l'ordonnance nO 45-1845 du 18 août 1945 relative au remboursement aux institutions privees des frais d'entretien et d'éducation des mineurs deIinquants; vu le décret nO 2010-214 du 2 mars 2010 relatif au ressort territorial, à l'organisation et aux attributions des services deconcentres de la protection judiciaire de la jeunesse ;

VU l'arrêté du Garde des Sceaux, ministre de la justice et des libertés en date du 2 février 20 II portant création de la me sure judiciaire d'investigation éducative; vu l'arrêté préfectoral du 15 décembre 2011 autorisant la création d'un servIce d'investigation éducative, sis ZAC de Cucurlis 9 rue des Gabarres 11000 CARCASSOl\'NE géré par l'ADSEA II ; vu l'arrêté préfectoral du 15 décembre 20t 1 habilitant le service d'investigation éducative, sis ZAC de Cucurlis 9 rue des Gabarres 11000 CARCASSONNE géré par l'ADSEA 1 1 ; vu le courrier transmis le 30 octobre 2014 par lequel la personne ayant qualité pour représenter le service a adressé ses propositions budgétaires et leurs annexes pour l'exercice 2015, vu la réunion de concertation du 10 mars 2015 avec l'association ADSEA 1 1 ; vu les propositions budgétaires transmises par courrier en date du 8 avril 2015;

Sur rapport de Madame la Directrice interrégionale de la protection judiciaire de la jeunesse Sud; Sur proposition du Secrétaire Général de la prefecture de l'Aude,

Direction Interrégionale de la Protection JudicÎaire de la Jeunesse Sud 371, rue des Arts - B.P. 57160 31671 LABEGE CEDEX

94 ARRETE:

Article l : Pour l'exercice budgétaire 2015, les recettes et les dépenses previsionnelles du service d'investigation éducative, sis 9 rue des Gabarres à Carcassonne géré par l'ADSEA Il, sont autorisées comme suit :

Montant Total en Groupes Fonctionnels en euros euros .. ~~ Liroupe 1 : 21 580 € Dépenses afférentes à J'exploitation courante Groupe Il : 356693 € Dépenses 271 18SE' Dépenses afférentes au personnel Groupe III : 63 925 E Dépenses afférentes à la structure Excédent à reprendre _. 13 848 € Groupe 1: -- 342662 E Produits de la tarification Groupe li : 356693 E Recettes OE Autres produits relatifs li J'expJoitation - Groupe m: 18H Produits ftnanciers et eroduits non encaissables

Article 2 : Pour l'exercice budgétaire 2015, le prix de la mesure judiciaire d'investigation éducative par jeune est fI xé à : 2903.92 eurOS

Article 3 : Le tarif mentionné à l'article 2 est calculé en intégrant un résultat excédentaire de 13 848 eu ros .

Article 4 : Confol1Dément à l'article RJ 14-36 du code de l'action sociale et des familles, le présent arrêté est publie au recueil des actes administratifs et notifié au service concerné.

Article 5: Les recours dirigés contre le présent arrêté doivem être portés devant le Tribunal Interrégional de la Tarification Sanitaire et Sociale de Bordeaux, 17 Cours de Verdun 33074 BORDEAUX Cedex, dans le délai d' un mois à compter de sa publication ou, pour les personnes auquel il sera notifié, à compter de sa notification.

Article 6: Le Secretaire Général de la préfecture de l'Aude, la Directrice Interrégionale de la protect ion judiciaire de la jeunesse Sud sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté.

- 6 MAI 2015 Fait à Carcassonne, le

Le Prefet

Direction Interrégionale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse Sud 371. rue des Arts - BP. 57160 31671 LABEGE CEDEX

95 PRÉFET DE L'AUDE

Arrêté prOfectoral n" DLP BUR 2015001 délivrant un agr6ment' M. Francia CHAMP (SECUROUTE) pour l'exploitation il NARBONNE, Hôtel NOVOTEL, 130 rue de l'HOIellerle, d'un centre de sensibilisation il la sécurité routière

Le préfet de l'Aude, Chevalier de la Légion d'Honneur

Vu le code de la route et notamment ses articles L213-1 il L213-6 et R313-1 il R.213·6 ;

Vu le décret n" 2012-686 du 7 mai 2012 lelatif il l'enseignement de la conduite et à l'animation de stages de sensibilisation il la sécurité routiére ;

Vu l'arrêté ministériel du 26 juin 2012 fixant les oond ilions d'exploitation des établissements chargés d'organiser les stages de sensibilisa ti on • la sécurité rouliére ;

Vu la demande présentée le 13 mars 2015 pa r M. Francis CHAMP (SECUROUTE), il reffet d'obtenir un agrément pour l'exploitation d'un centre de sensibilisation il la sécurité routiére il NARBONNE, HOtel NOVOTEL, 130 rue de l'HOtellerie:

Vu l'avis favorable rendu le 28 avril 2015 par la commission départementale de la sécurité routière (formation spécialisée n"2) ;

Considéra nt que la demande remplit les conditions réglementaires.

Sur proposition du secrétaire général de la préfecture,

ARRETE

Article 1" : Un agrément est délivré il M. Francis CHAMP (SECUROUTE), pour l'exploitation il NARBONNE, HOtel NOVOTEL, 130 rue de l'HOlellerie, d'un centre de sensibilisation à la sécurité roulière.

ArtIcle 2 : Cel agrément est déli...,é sous le numéro R 15011 00020 pour une durée de cinq ans il compter de la date du prése nt arrêté. Il pourra être suspendu ou retiré en cas de manquement avéré aux obligations réglementaires qui s'imposent à l'exploitant Sur demande de ce dernier présentée deux mois avant ra dale d'expiration de la valiclilé de son agrémenl, celui·ci sera renouvelé si l'établissement rernpliltoules les conditions requises.

96 Article 3 : POOf tout changement d'adresse du local d'activité ou toute reprise de ce tocat par un autre e~ploitan t, une nouvelle demande d'agrément d'exptoiter devra être présentée deux mois avant ta date du changement ou de ta reprise,

Article 4 ; le secrétaire général de la préfecture, le directeur départemental des territoires et de la mer, le commandanl du groupement de gendarmerie de l'Aude et le directeur départemental de la sécurité publique, son t chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes admÎnÎstratifs de ta préfecture.

Csrcassonne, le 0 2 111\\ lOIS

le préfet,

Poor le préfet et par délégalion le secrétaire géné/al.

Thilo FtRCHOW

97 PR ÉFET DE L'AUDE

Arrêté préfectoral n- DLP BUR 2015002 délivrant un agrément à Mme Véronique BENAZECH, présidente do l'Association Adhère à la Sécurité Routière (AASR) pour l'exploltallon à NARBONNE, Hôtel CAMPANILE, JO rue de Ratacas, d'un cantre de sensibilisation à la sécuritë routière

l e prélet de l'Aude, Chevalier de la légion d'Honneur

Vu le code de la roule et notamment ses articles L.213·1 à L.213-6 et R.313-1 à R.213-6 :

Vu le décret n- 2012-688 du 7 mai 2012 relalif à renseignement de la conduite et â l'animation de stages de sensibilisation li la sécurité routiére :

Vu l'arrêté ministériel du 28 Juin 2012 fi;ltant les conditions d'exploitation des établissements chargés d'organiser les slages de sensibilisation à la sécurité routi ére :

Vu la demande présentée le 02 février 2015 par Mme Véronique BENAZECH, présidente de l'Associa tion Adhére à la Sécurité Routière (MSR), à l'effet d'obtenir un agrément pour l'exploitalion de centres de sensibilisation à la sécuritè routière à NARBONNE, Hôtel CAMPANILE, 30 rue de Ralacas et é TRËBES, Hôtel l a Gentilhommiére, rue de l'Industrie:

Vu l'avis rendu te 28 SVlil 2015 par la commission départementale de la sécurité routiére (fOlmalion spécialisée n-2) :

Sur proposition du secrétaire général de la préfecture,

ARRETE

Article 1"' : Un agrément est délivré â Mme Véronique BENAZECH, présidente da rAssociation Adhére à la Sécurité Routière (AASR), pour l'exploitation d'un centre de sensibilisation à la sécurité rout ière à NARBONNE, HOtel CAMPANilE, 30 rue de Ralacas.

Article 2 : Cet agrément, délivré sous le numéro R 15011 0003 a pour une durée de cinq ans à compter de la date du présent arrêté, ne porte que sur la salle dont la superficie satlafalt aux conditions rég lsmentalres (35m' minimum). Il pourra être suspendu ou retiré en cas de manquement avéré aux obligations réglementaires Qui s'imposent il l'exploitant. Sur demande de ce dernier présentée deux mois avant la

98 date d'expiration de la validité de son agrément, celLli·cj sera renouvelé si l'établissement remplit toutes les co nditions requises.

Article J: La visite de conformité du loc al situé à TRÈBES, HÔte l La Gentilhommlére, rue de l'Industrie, effectuée le 17 Ivril 2015, ayant fa it reBlortlr son Inadaptation à l'enseignement de la sécurité rou tière, l'agrément est refusé pour celui-ci.

Articte 4 : Pour tout changemen t d'adresse du tocal d'activité ou Ioule reprise de ce local par un aulre exploitant. une nouvelle demande d'a grément d'exploiter devra être présentée deux mois avanlla date du changemenl ou de la repr is e.

Article 5: Le secrélaire général de la préfecture, le directeur départemental des territoires et de la mer, le commandant du groupement de gend armerie de l'Aude el le directeur départemental de la sécurité publique, son t chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du prése nt arrêté qui sera publié au recueil des actes adminis!fati fs de la préfecture.

Carcassonne, la O 2 MAI 2015

Le préfet,

Pour le préfet el par délégation Le secrétaire général,

Thil0 FIRCHQW

99 PRÉI:IT DE t 'AUDE

Arrëté préfectoral n° BUR DLP 2015003 portant e)(tenslon de l'agrément délivré à l'organisme de formation professionnelle New Drive Formalions pour lui permettre l'exploitation d'un nouveau contre de sensibilisation "a sécurité rouUère à LIMOUX

Le préfet de l'Aude, Chevalier de la légion d'Honneur

Vu le code de la roule el notamment ses articles l,213·1 a l,213·6 el R313·1 il R.213·6 ;

Vu le décret n" 20 12·688 du 7 mai 2012 relalil à l'enseignement de la conduite et il l'animation de stages de sensibilisation à la sécurité roulière :

Vu l'arrêté ministériel du 26 Juin 2012 fixant les conditions d'exploitalion des établissements chargés d'organiser les slages de sensibilisation à la sécwilé rou'ière ;

Vu l'affété préfecloral du 19 décembre 2014 délivran!, sous le numéro R1 4 011 0004 0, à Mme Edwige CATTET, représentant l'organisme de fOllllBtion professionnelle New Drive FomlaUons dont le siège social est à MARAUSSAN (34370), 61 place Marcel Barrére, un aglément pour l'exploitation de cen tres de sensibi lisation à la sécurité routière dans le département de rAude ;

Vu la demande présentée le 13 mars 2015 par Mme Edwige CAnET afin d'obtenir une eldension de SOI'l agrément pour "utilisation d'une nouvelle salle de forma tion il LIMOUX, salte Louis Coste, rue Blanquelie;

Vu l'avis favorable rendu le 28 avril 2015 par la commission départementale de la sécur!!é routière (Iolmation spédalisée n' 2);

Considérant que la demande remplit tes conditions réglementaires,

Sur proposition du secrélaile général,

ARRETE :

100 ARTICLE 10r : L'agrément délivré le 19 décembre 2014 sous ra numéro R14 011 0004 0 a Mma Edwige CAnET, représentant l'organisme de formation professionnelle New Drive Formations, est étendu pour tui permettre l'expk:litation d'un nouveau centre de sensibilisation à la sécurité routière à LIMOUX, salle louis Coste, rue Btanquerie,

ARTICLE 2 : le secrétaire général de la préfecture, le directeur dépar1emenlal des leffiloires el de la mer, le directeur dépar1emental de la sécurité publique et le commandant du groupement de gendarm erie de l'Aude sonl chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au re cueil des actes administratifs de la préfecture,

CarcassOflne, le 0 2 Il fI j lOIS

Pour le préfet et par délégation Le secrétaire génélal,

Thiro FIRCHOW

101 PRr:FI!T ilE L'/\UDE

Arrêté préfecloral n- SUR OlP 2015004 portant extension de l'agrément délivré il la SARL RecuPolntsPerrnisCondulre (RPPC), pour l'exploitation à NARBONNE d'un nouveau centra de aenslbllfsallon il la sécurité routière

le préfel de l'Aude, Chevalier de la légion d'Honneur

Vu le code de la route et notamment ses articles L213-1 li L213-6 el R313-1 li R213-6 ;

Vu le déclel n- 2012-688 du 7 mai 20 12 relatif li l'enseignement de la conduite et li J'animation de slages de sensibilisation li la sécurité routière;

Vu l'arrêté ministériel du 26 juin 2012 fixant les conditions d'exploitation des établissements chargés d'organiser les stages de sensibilisation li la sécurité roulière ;

Vu l'arrêté préfectoral du 31 janvier 2014 délivrant, sous le numéro R14 011 0001 0, à Mme Brigitte BOCOGNANO, représentant la SARL RecuPointsPermisConduire (RPPC) dont le siège social est il MARSEillE (13008), bureau Prado Plaza, 42 rue des Mousses, un agrément pour l'exploitation d'un centre de sensibilisation li la sécurité routière dans le département de rAude ;

Vu la demande présentée le 08 octobre 2014 par Mme Brigille BOCOGNANO, en vue d'obtenir un agrément pour l'exploitation de nouveaux centres de sensibilisation è la sécurité routiére situés li NARBONNE, J'un Hotet Campanile, 30 rue de Ratecas et l'au tre Place Roger Salengro, Maison de Jeunes et de la Culture ;

Vu l'avis rendu le 28 avril 2015 par la commission départementale de la sécurité routière ;

Sur proposition du secrétaire général de la préfeclure,

ARRETE :

ARTICLE 1": L'agrément délivfé le 31 janvier 2014 sous te numéro R14 011 0001 0 li Mme Brigitte BOCOGNANO. représentant la SARL RecuPointsPenTIisCooduire (RPPC), est étendu pour lui pennetlre rexploitation d'un nouveau centre da sensibHisalion li la sécurité routière à NARBONN E, HOtel Campanile, 30 rue de Ratacas,

102 Cel agrément ne porte que sur la saUe donlla superficie sallsfail aux conditions réglementaires (35m' minImum). Il pourra être suspendu ou retiré en cas de manquement avéré aux obligations réglementaires qui s'imposent â l'exploilant. Sur dem ande de ce dernier pré senlée deux mols al/anlla date d'expiration de la validilé de SM agrémenl, celui·ci sera renoul/elé si l'élablissemenl remp lil toutes les condilions requises.

ARTICLE 2 ; Pour ce qui concerne le local sllué i NARBONNE, Maison des Jeunes et de la Culture, Place Roger Salengro , la I/isite de conformité effectuée sur place le 17 avril 2015 ayant fait rs ssoriir l'impossibilité d'occultar l'éclairage naturel, j'agré ment est refusé pour celui-ci.

ARTICLE 3 ; Le secrélaire général de la préfeclure, le direcleur départementa l des tef/iloires el de la mer, le direcleu( dépa rtemental de la séclllité publique el le commandant du groupement de gendarmerie de l'Aude sont chargés, chacun en ce qui le cooceme, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administrai ifs de la préfeclure.

Carcassonne, le 0 2 NId 201S

Pour le préfet et paf délégalion Le secrélaire général,

Th ilo FIRCHOW

103 FRANÇAlSB PRÉFECTURE MARITIME DE LA MÉDITERRANÉE

~ R :::~-;:RE Q Toulon, le. 3 0 AVR.Z015: MARITIME MEDITERRANEE -p

DIVISION « ACTION DE L'ETAT EN MER»

ARRETE PREFECTORAL N° 59/2015 PORTANT MODIFICATION DE L'ARRETE PREFECTORAL N° 125/2013 DU 10 JUILLET 2013 REGLEMENTANT LA NAVIGATION LE LONG DU LITTORAL DES CÔTES FRANCAISES DE MEDITERRANEE

Le vice-amiral d'escadre Yves Joly préfet maritime de la MéditelTanée

vu le code des transpolis et notamment son article L. 5242-2, VU les articles 131-13 et R. 610-5 du code pénal, VU le code général des collectivités telTitoriales, VU le code de l'environnement, VU la loi nO 86.2 du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral, VU le décret nO 77-733 du 6 juillet 1977 modifié portant publication de la convention de 1972 sur le l'èglement international pour prévenir les abordages en mer (COLREG 1972), VU le décret nO 84-810 du 30 août 1984 modifié relatif à la sauvegarde de la vie humaine en mer, à l'habitabilité à bord des navires et à la prévention de la pollution, VU le décret nO 96-611 du 4 juillet 1996 modifié relatif à la mise sur le marché des bateaux de plaisance et des pièces et des éléments d'équipement et notamment son ariicle 3 et son annexe I, paragraphe 5.8, VU le décret nO 2004-112 du 6 février 2004 modifié relatif à l'organisation de l'action de l'État en mer, VU le décret nO 2007-1167 du 2 aoÎlt 2007 modifié relatif au pelmis de conduire et à la fOlmation à la conduite des bateaux de plaisance à moteur, VU l'anêté ministériel du 23 novembre 1987 modifié relatif à la sécurité des navires et son règlement annexé, VU l'arTêté ministériel du 27 mars 1991 relatif au balisage et à la signalisation de la bande littorale des 300 mètres,

104 GeRM de Toulon- BP 900 - 83800 Toulon cedex 9 - 'ii : 04.22.42.09.74 - Il, : 04.22.42.13.63 chri$!jue.1rronde®'I"c nl al"-mçd îtçuuoce.IlQU\' r, ARRETE

ARTICLE 1 L'arrêté préfectoral n° 125/2013 dn 11 juillet 2013 réglementant la navigation le long du littoral des côtes françaises de Méditerranée est ainsi modifié: - Le paragraphe 3.2 de l'article 3 est modifié et remplacé par les dispositions suivantes: « Les véhicules nautiques à moteur doivent effectuer une navigation diurne à une distance d'un abri n'excédant pas: 2 milles, lorsque leur capacité d'embarquement est d'au maximnm une personne, 6 milles, dans les autres cas. L'utilisateur et chaque perSOillle embarquée doivent porter un équipement de flottabilité conforme à la réglementation. » Le paragraphe 10.5.2 de l'article 10 est modifié et remplacé par les dispositions suivantes: « Dans les zones prévues par les plans de balisage et créées par le préfet maritime, on distingue:

• Les zones interdites aux embarcations motorisées (Z.I.E.M). L'accès à ces zones est interdit aux navires et engins immatriculés. • Les zones interdites au mouillage (Z.I.M) Le mouillage des navires et engins immatriculés, quel que soit le type d'ancrage, y est interdit. • Les zones de mouillage propre (Z.M.P) Ces zones sont réservées aux navires qui répondent aux normes édictées pour la prévention des rejets en mer. Ces navires doivent être effectivement équipés de réservoirs fixes ou mis en place à titre temporaire pour recevoir les déchets organiqnes. »

ARTICLE 2

Les modifications introduites par le présent arrêté sont applicables à compter du 1er mai 2015.

ARTICLE 3 Les infractions au présent arrêté exposent leurs auteurs aux poursuites et peines prévues par les m1icles 131-13 et R. 610-5 du code pénal, par l'article L. 5242-2 du code des transp0i1s et pm' les articles 6 et 7 du décret nO 2007-1167 du 2 août 2007 susvisés.

105 2/4 ARTICLE 4 Les directeurs départementaux des territoires et de la mer, les officiers et agents habilités en matière de police de la navigation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté.

106 3/4 DESTINATAIRES MM. les préfets des régions Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse Madame et Messieurs les préfets des départements des Pyrénées-Orientales - de l'Aude - de l'Hérault du Gard des Bouches-du-Rhône - du Var - des Alpes-Maritimes - de Haute-Corse - de Corse du Sud M. le directeur interrégional de la mer Méditerranée M. le directeur régional des douanes, chef de la direction régionale garde-côtes de MéditelTanée Madame et Messieurs les directeurs dépaliementaux des territoires et de la mer des Pyrénées-Orientales - de l'Aude - du Gard - de l'Hérault - des Bouches du Rhônc - du Var - des Alpes-Maritimes - de Haute-Corse - de Corse du Sud Madame et Messieurs les directeurs adjoints délégués à la mer et au littoral des Pyrénées-Orientales et de l'Aude - de l'Hérault et du Gard - des Bouches du Rhône - du Var - des Alpes-Maritimes - de Haute-Corse - de Corse du Sud M. le directeur du CROSS MED M. le chef du sous-CROSS Corse MM. les commandants de regloll de gendannerie Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse M. le commandant du groupement de gendatmerie maritime de la Méditerranée M. le commandant du centre national d'instruction de la gendatmerie maritime MM. les commandants des groupements de gendannerie dépattementale des Pyrénées-Otientales - de l'Aude de l'Hérault du Gard "" des Bouches du Rhône - du Var - des Alpes-Maritimes de Haute-Corse - de Corse du Sud Monsieur le directeur zonal des CRS Sud Madame et Messieurs les Procureurs de la République près les TG! de : Perpignan - Carcassonne - Narbonne - Béziers Montpellier - Nîmes - Tarascon - Marseille - Aix-en-Provence - Toulon - Draguignan - Grasse - Nice - Bastia - Ajaccio COMAR Marseille COMAR Ajaccio EPSHOM Brest Parc national de POIt-Cros Parc national des Calanques. COPIES Agence des aires marines protégées siège à Brest Agence des aires marines protégées antenne MédîtelTanée CECMED/OPSN3 (OP SCOT) TOUS SEMAPHORES AEMIPADEMIRM Archives.

107 4/4

PRÉFECTURE MARITIME DE LA MÉDITERRANÉE

Toulon, le 10 juillet 2013

DIVISION « ACTION DE L’ETAT EN MER »

ARRETE PREFECTORAL N° 125 / 2013

REGLEMENTANT LA NAVIGATION, LE LONG DU LITTORAL DES CÔTES FRANCAISES DE MEDITERRANEE

A jour au 1er mai 2015 des modifications de l’arrêté préfectoral n° 59/2015 du 30 avril 2015

Le vice-amiral d'escadre Yann Tainguy préfet maritime de la Méditerranée

VU les articles L. 5242-1 et L. 5242-2 du code des transports,

VU les articles 131-13 et R. 610-5 du code pénal,

VU le code général des collectivités territoriales,

VU le code de l'environnement,

VU la loi n° 86.2 du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral,

VU le décret n° 77-733 du 6 juillet 1977 modifié portant publication de la convention de 1972 sur le règlement international pour prévenir les abordages en mer (COLREG 1972),

VU le décret n° 84-810 du 30 août 1984 modifié relatif à la sauvegarde de la vie humaine en mer, à l'habitabilité à bord des navires et à la prévention de la pollution,

VU le décret n° 96-611 du 4 juillet 1996 modifié relatif à la mise sur le marché des bateaux de plaisance et des pièces et des éléments d'équipement et notamment son article 3 et son annexe I, paragraphe 5.8,

VU le décret n° 2004-112 du 6 février 2004 modifié relatif à l’organisation de l’action de l’État en mer,

VU le décret n° 2007-1167 du 2 août 2007 modifié, relatif au permis de conduire et à la formation à la conduite des bateaux de plaisance à moteur,

108

VU l'arrêté ministériel du 23 novembre 1987 modifié, relatif à la sécurité des navires et son règlement annexé,

VU l'arrêté ministériel du 27 mars 1991 relatif au balisage et à la signalisation de la bande littorale des 300 mètres,

Considérant la nécessité de faire coexister harmonieusement les différentes activités exercées le long des côtes françaises de Méditerranée et d'assurer la sécurité des différents usagers de la mer,

Considérant que des arrêtés du préfet maritime de la Méditerranée définissent par ailleurs les voies d’accès aux principaux ports maritimes français de la Méditerranée et les règles spécifiques applicables aux navires transportant des hydrocarbures ou des substances dangereuses,

Considérant que le présent arrêté réglemente la navigation et les activités nautiques sans préjudice des pouvoirs de police spéciale détenus notamment par les maires en application de l’article L.2213-23 du code général des collectivités territoriales.

A R R E T E

ARTICLE 1- OBJET DE L'ARRETE CHAMPS D'APPLICATION

Le présent arrêté réglemente dans les eaux territoriales françaises de Méditerranée, la navigation, le mouillage et la pratique des sports nautiques quel que soit le pavillon des navires concernés ou la nationalité du capitaine, chef de quart ou de la personne qui exerce la responsabilité ou la conduite du navire.

Les définitions utilisées dans le présent arrêté sont celles du règlement annexé à l'arrêté ministériel du 23 novembre 1987 susvisé.

Il est précisé que le terme « motorisé » appliqué à un navire, une embarcation ou un engin signifie que ce dernier est équipé d’un moteur de propulsion quels qu’en soient le type et la puissance et qu’il soit utilisé ou non.

ARTICLE 2- LIMITATION DE LA VITESSE EN ZONE MARITIME LITTORALE

2.1. La vitesse des navires et engins immatriculés est limitée à 5 nœuds à l'intérieur d'une zone littorale comprenant :

- une bande continue de 300 mètres de large, comptés à partir de la limite des eaux, le long des côtes françaises de la Méditerranée et autour des îles et îlots du littoral y compris les rochers émergés, balisés on non, ainsi que les ouvrages artificiels gagnés sur la mer (digues, jetées, marques fixes de balisage,...) ;

109 2/10

- les plans d’eau des lagunes ou étangs salés sur le domaine public maritime, sauf dispositions particulières.

La limitation de vitesse à 5 nœuds dans la bande littorale des 300 mètres est générale et permanente ; elle n'est pas subordonnée à la présence d'un balisage.

2.2. Au-delà de la bande littorale des 300 mètres, des limitations locales de vitesse peuvent faire l'objet d'arrêtés particuliers du préfet maritime de la Méditerranée.

2.3 La limitation de vitesse à 5 nœuds ne s’applique pas dans les chenaux de vitesse créés par arrêté préfectoral, dans le cadre du plan de balisage des communes littorales, ni dans les chenaux faisant l'objet d'une réglementation spécifique.

2.4 Nonobstant les dispositions qui précèdent, des arrêtés particuliers du préfet maritime de la Méditerranée peuvent réglementer la vitesse dans des zones définies à l’intérieur de la bande littorale des 300 mètres lorsque des activités spécifiques le justifient.

ARTICLE 3- LES VEHICULES NAUTIQUES A MOTEUR (VNM)

3.1 La navigation des véhicules nautiques à moteur dans la bande littorale des 300 mètres est réglementée comme suit :

3.1.1 Lorsque le plan de balisage de plage est matérialisé, les véhicules nautiques à moteur ne peuvent naviguer qu'à l'intérieur du ou des chenaux prévu(s) à cet effet.

Dans ces chenaux, les véhicules nautiques à moteur doivent transiter selon des trajectoires parallèles à l’axe du chenal ; toute autre évolution y est interdite. Leur vitesse est limitée à 5 nœuds sauf dispositions particulières.

3.1.2. Lorsqu'il n'y a pas de plan de balisage ou lorsque celui-ci n'est pas matérialisé, les véhicules nautiques à moteur ne sont pas autorisés à évoluer dans la bande littorale des 300 mètres. Toutefois, leur transit de la terre vers le large et inversement y est autorisé selon une trajectoire perpendiculaire au rivage, dans le respect de la limitation générale de vitesse à 5 nœuds.

3.2. Les véhicules nautiques à moteur doivent effectuer une navigation diurne à une distance d’un abri n’excédant pas : - 2 milles, lorsque leur capacité d’embarquement est d’au maximum une personne, - 6 milles, dans les autres cas. L’utilisateur et chaque personne embarquée doivent porter un équipement de flottabilité conforme à la réglementation.

110 3/10

ARTICLE 4- PRATIQUE DU SKI NAUTIQUE ET SPORTS NAUTIQUES TRACTES

4.1. Le ski nautique

Le ski nautique et les disciplines associées (dont le wakeboard,..) doivent être pratiqués exclusivement de jour et au-delà de la bande littorale des 300 mètres.

Ces activités au départ du rivage, et inversement, ne peuvent s'effectuer qu’en empruntant un chenal de vitesse qui doit être dégagé et libre de tout obstacle.

Le ou les skieurs doivent porter un équipement individuel de flottabilité conforme à la réglementation.

Le navire à moteur tractant un ou plusieurs skieurs doit arborer une flamme fluorescente orange de 2 mètres placée à une hauteur suffisante pour assurer sa visibilité.

Deux personnes doivent être présentes à bord de tout navire remorquant un ou plusieurs skieurs. L’une doit se consacrer exclusivement à la conduite du navire, l’autre à la surveillance du ou des skieurs tractés. La personne chargée de la surveillance doit avoir l’âge minimum de 16 ans requis pour le passage des épreuves du permis plaisance français.

Les titulaires du brevet d’Etat de moniteur de ski nautique peuvent assurer seuls la conduite du navire et la surveillance, sous réserve que le navire à moteur tractant soit équipé d’un rétroviseur.

Le navire tracteur doit être en mesure d'embarquer à son bord la totalité des skieurs en plus de son équipage.

4.2. Les engins pneumatiques tractés par des navires à moteur

Cette activité doit être pratiquée exclusivement de jour et au-delà de la bande littorale des 300 mètres.

Cette activité au départ du rivage, et inversement, ne peut s'effectuer qu’en empruntant un chenal de vitesse.

Les personnes embarquées sur l’engin doivent porter un équipement individuel de flottabilité conforme à la réglementation.

L’engin tracté doit être d’une couleur vive aisément repérable. La remorque doit être de couleur vive et flottante. Le remorqueur doit disposer d’un système de largage rapide de la remorque et arborer une flamme fluorescente orange de 2 mètres placée à une hauteur suffisante pour assurer sa visibilité.

Deux personnes doivent être présentes à bord de tout navire à moteur remorquant un tel engin. L’une doit se consacrer exclusivement à la conduite du navire, l’autre à la surveillance des personnes transportées par l’engin tracté et au largage éventuel de la remorque. La personne chargée de la surveillance doit avoir l’âge minimum de 16 ans requis pour le passage des épreuves du permis plaisance français.

111 4/10

Le navire tracteur doit être en mesure d'embarquer à son bord la totalité des personnes transportées par l'engin tracté en plus de son équipage.

ARTICLE 5- LES PARACHUTES ASCENSIONNELS TRACTÉS PAR DES NAVIRES A MOTEUR

La pratique du parachutisme ascensionnel tracté par des navires à moteur doit s'effectuer exclusivement de jour et au-delà de la bande littorale des 300 mètres.

Cette activité au départ du rivage, et inversement, ne peut s'effectuer qu’en empruntant un chenal de vitesse. Les chenaux utilisables sur un même site par les navires tractant un parachute doivent être espacés d’au moins 240 mètres.

La ou les personnes tractées doivent porter un équipement individuel de flottabilité conforme à la réglementation.

La pratique du parachutisme ascensionnel tracté par des navires à moteur est interdite au-delà de 2 milles de la côte ainsi que dans les zones de servitudes aéronautiques. Elle est limitée à une hauteur de 50 mètres, sauf en cas d’accord préalable de l’autorité aéronautique locale concernée et après diffusion éventuelle d’un avis aux navigateurs aériens.

Le navire tracteur doit arborer une flamme fluorescente orange de 2 mètres placée à une hauteur suffisante pour assurer sa visibilité.

Deux personnes doivent être présentes à bord du navire tractant un parachute ascensionnel. L’une doit se consacrer exclusivement à la conduite du navire, l’autre à la surveillance du ou des parachutistes tractés. La personne chargée de la surveillance doit avoir l’âge minimum de 16 ans requis pour le passage des épreuves du permis plaisance français.

Le navire tracteur doit être en mesure d'embarquer à son bord la totalité des personnes transportées par l'engin tracté en plus de son équipage.

ARTICLE 6- LA PLONGEE SOUS-MARINE

Les navires de plaisance ou embarcations participant à des opérations de plongée de loisirs doivent arborer le pavillon A (Alfa) du code international des signaux. Les plongeurs isolés doivent signaler leur présence au moyen d’un pavillon rouge portant une croix de Saint-André blanche ou d’un pavillon rouge portant une diagonale blanche.

Dans un rayon de 100 mètres autour d'un pavillon signalant la présence d'un plongeur, il doit être maintenu en permanence une vitesse appropriée garantissant la sécurité du plongeur ; en tout état de cause, cette vitesse sera limitée à 5 nœuds. Cette dernière disposition s'applique également autour d'une bouée de couleur vive signalant la présence d'un chasseur sous-marin.

112 5/10

ARTICLE 7- LES ENGINS A SUSTENTATION HYDROPROPULSES (ESH)

La navigation et la pratique des ESH doivent s'effectuer exclusivement de jour et au-delà de la bande littorale des 300 mètres, et à une distance n'excédant pas 2 milles d’un abri. La pratique de ces engins doit s’effectuer dans des zones dégagées, libres de tout obstacle susceptible de représenter un danger pour l’utilisateur ou pour les tiers. Dans les zones et chenaux où la navigation et l’utilisation des VNM sont interdites, celles des ESH le sont également.

Dans les chenaux où les ESH sont autorisés, ils doivent transiter selon des trajectoires parallèles à l’axe du chenal ; toute autre évolution y est interdite. Leur vitesse est limitée à 5 nœuds.

Les personnes embarquées sur l’engin doivent porter les équipements de sécurité prévus par la division 240 du règlement annexé à l’arrêté ministériel du 23 novembre 1987 modifié susvisé.

ARTICLE 8- LES HYDRO-ULM ET LES HYDRAVIONS

Lorsqu'il n'y a pas de plan de balisage ou lorsque celui-ci n'est pas matérialisé, les hydro-ULM et les aéroglisseurs ne sont pas autorisés à évoluer dans la bande littorale des 300 mètres. Seul leur transit de la terre vers le large et inversement y est autorisé selon une trajectoire perpendiculaire au rivage, dans le respect de la limitation générale de vitesse à 5 nœuds.

Dans la zone des 300 mètres, lorsque le plan de balisage est matérialisé, les hydro-ULM et les aéroglisseurs ne peuvent naviguer qu'à l’intérieur des chenaux où leur présence a été explicitement autorisée, selon une trajectoire parallèle à l’axe du chenal et à moins de 5 nœuds.

ARTICLE 9- LES ZONES DE NAVIGATION

Au-delà de la zone des 300 mètres, la navigation des engins de plage est interdite.

La navigation de tous navires et engins doit être effectuée conformément aux dispositions pertinentes de l'arrêté ministériel du 23 novembre 1987 susvisé.

ARTICLE 10- LES PLANS DE BALISAGE

10.1. Principe :

Les plans de balisage des plages ont pour objet de réglementer, dans la zone des 300 mètres, les diverses activités nautiques. Ces activités concernent d’une part la navigation, le mouillage des navires et des engins immatriculés, la plongée sous-marine (compétence du préfet maritime), et d’autre part la baignade et les activités nautiques pratiquées à partir du rivage avec des engins de plage et des engins non immatriculés (compétence du maire).

113 6/10

10.2. Forme réglementaire :

Le plan de balisage des plages est constitué des arrêtés du préfet maritime et du maire réglementant les activités qui relèvent de leurs compétences respectives.

10.3. Contenu du plan :

Pour chaque commune, en tenant compte de la configuration géographique et des activités de loisirs pratiquées, le plan prévoit le balisage de tout ou partie de la bande littorale jusqu’à la limite extérieure des 300 m ainsi que la création de zones et de chenaux traversiers réservés aux activités nautiques. Les chenaux traversiers sont des couloirs de transit qui permettent un accès de la côte vers le large et inversement.

10.4. Matérialisation du plan de balisage :

Les bouées de balisage doivent être conformes aux normes fixées par l'arrêté ministériel du 27 mars 1991 susvisé.

10.5. Règles de circulation et de stationnement découlant du plan de balisage :

Il est interdit pour tout navire ou engin de s'amarrer sur les bouées de balisage.

10.5.1. Dans les chenaux traversiers prévus par les plans de balisage et relevant de la compétence du préfet maritime de la Méditerranée, on distingue :

• Chenaux réservés aux navires, embarcations et engins motorisés.

Ces chenaux permettent aux navires et engins motorisés d'accéder au rivage ou inversement de le quitter. Ils ne peuvent être empruntés qu'à partir de l'une de leurs extrémités (côté terre ou côté mer). La navigation doit s’y effectuer d'une manière régulière, directe et continue. Le stationnement et le mouillage y sont interdits.

Sauf disposition particulière, la limitation générale de vitesse est fixée à 5 nœuds.

• Chenaux ou circuits réservés aux sports nautiques de vitesse.

Le terme « sport nautique de vitesse » désigne un sport pratiqué avec des navires ou engins motorisés qui nécessite une vitesse supérieure à 5 nœuds.

Ces chenaux ou circuits sont affectés au seul usage autorisé à cet effet.

Les chenaux réservés aux sports nautiques de vitesse sont des couloirs soumis aux mêmes règles que les chenaux réservés aux navires, embarcations et engins motorisés, à l’exception de la limitation de vitesse.

114 7/10

10.5.2. Dans les zones prévues par les plans de balisage et créées par le préfet maritime, on distingue :

• Les zones interdites aux embarcations motorisées (Z.I.E.M) L'accès à ces zones est interdit aux navires et engins immatriculés. • Les zones interdites au mouillage (Z.I.M) Le mouillage des navires et engins immatriculés, quel que soit le type d’ancrage, y est interdit. • Les zones de mouillage propre (Z.M.P) Ces zones sont réservées aux navires qui répondent aux normes édictées pour la prévention des rejets en mer. Ces navires doivent être effectivement équipés de réservoirs fixes ou mis en place à titre temporaire pour recevoir les déchets organiques.

ARTICLE 11- POURSUITES ET PEINES

Les infractions au présent arrêté exposent leurs auteurs aux poursuites et peines prévues par l'article L.5242-2 du code des transports et par les articles R. 610.5 et 131.13 du code pénal, et par les articles 6 et 7 du décret n° 2007-1167 du 2 août 2007 modifié, relatif à la conduite des bateaux de plaisance à moteur.

ARTICLE 12- TEXTES ABROGES

Le présent arrêté abroge et remplace les textes suivants :

-L’arrêté préfectoral n° 24/ 2000 du 24 mai 2000 modifié réglementant la circulation des navires et engins le long des côtes françaises de Méditerranée.

- L’arrêté préfectoral n° 47/1988 du 07 juillet 1988 réglementant la pratique du parachute ascensionnel tracté par un navire sur le littoral de la 3ème région maritime.

- L’arrêté préfectoral n° 58/2001 du 07 septembre 2001 modifiant l’arrêté préfectoral n° 24/ 2000 du 24 mai 2000 modifié réglementant la circulation des navires et engins le long des côtes françaises de Méditerranée.

- L’arrêté préfectoral n° 01/2004 du 06 janvier 2004 modifiant l’arrêté préfectoral n° 24/ 2000 du 24 mai 2000 modifié réglementant la circulation des navires et engins le long des côtes françaises de Méditerranée.

-L’arrêté préfectoral n° 38/2005 du 30 juin 2005 réglementant la pratique de diverses activités de loisirs nautiques le long des côtes françaises de Méditerranée.

115 8/10

ARTICLE 13- APPLICATION DU PRESENT ARRÊTE

13.1. Le présent arrêté est inséré au recueil des actes administratifs des préfectures des départements littoraux.

13.2. Les prescriptions fixées par les articles qui précèdent ne sont pas opposables aux bâtiments et navires de l'Etat ni à tout autre navire agissant dans le cadre de leurs missions opérationnelles de police ou de sauvegarde de la vie humaine en mer.

13.3. Les directeurs départementaux des territoires et de la mer et les officiers et agents habilités en matière de police de la navigation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté.

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DESTINATAIRES (transmis par voie électronique par DIV/AEM) :

- MM. les préfets des régions Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse - MM. les préfets des départements des Pyrénées-Orientales – de l’Aude – de l’Hérault – du Gard – des Bouches-du-Rhône – du Var - des Alpes-Maritimes – de Haute-Corse – de Corse du Sud - M. le directeur interrégional de la mer Méditerranée - M. le directeur régional, chef de la direction régionale garde-côtes de Méditerranée - Madame et Messieurs les directeurs départementaux des territoires et de la mer des Pyrénées- Orientales - de l’Aude – du Gard - de l’Hérault - des Bouches du Rhône - du Var - des Alpes- Maritimes - de Haute-Corse - de Corse du Sud - Madame et Messieurs les directeurs adjoints délégués à la mer et au littoral des Pyrénées- Orientales et de l'Aude - de l’Hérault et du Gard - des Bouches du Rhône - du Var - des Alpes- Maritimes - de Haute-Corse - de Corse du Sud - M. le directeur du CROSS La Garde - M. le chef du Sous-CROSS Corse - MM. les commandants de région de gendarmerie Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes- Côte d’Azur, Corse - M. le commandant du groupement de gendarmerie maritime de la Méditerranée - M. le commandant du centre national d’instruction de la gendarmerie maritime - MM. les commandants des groupements de gendarmerie départementale des Pyrénées- Orientales - de l’Aude – de l’Hérault – du Gard – des Bouches du Rhône – du Var – des Alpes-Maritimes – de Haute-Corse – de Corse du Sud - Monsieur le directeur zonal des CRS Sud - Madame et Messieurs les Procureurs de la République près les TGI de : Perpignan - Carcassonne - Narbonne - Béziers – Montpellier - Nîmes - Tarascon - Marseille - Aix-en- Provence - Toulon - Draguignan - Grasse - Nice - Bastia - Ajaccio - COMAR Marseille - COMAR Ajaccio - SHOM - Parc national de Port-Cros - Parc national des Calanques

COPIES EXTERIEURES - Agence des aires marines protégées siège à Brest - Agence des aires marines protégées antenne Méditerranée

COPIES INTERIEURES - @CECMED/OPSN3 (OPSCOT) - @FOSIT et tous sémaphores - @AEM/RM - DOSSIER D’AFFAIRE (AEM/PADEM/RM)

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~ R:::~-::RE Q Toulon, le 0 5 MAI 2015 MARITIME MEDITERRANEE .p

DIVISION « ACTION DE L'ETAT EN MER »

ARRETE PREFECTORAL N° 65/2015 REGLEMENTANT LA NAVIGATION, LE MOUILLAGE, ET LA PLONGEE SOUS-MARINE AU DROIT DU LITTORAL DE LA COMMUNE DE GRUISSAN (Aude) A L'OCCASION DU «DEFI WIND» DU 14 AU 17 MAI 2015 (Compétition de Windsurf)

Le vice-amiral d'escadre Yves Joly préfet malitime de la Méditenanée,

vu le code des transpOiis et notalrunent son article L.5242-2, VU le code pénal et notamment ses aliicles 131-13 et R, 610-5, VU le décret nO 2004-112 du 06 février 2004 modifié, relatif à l'organisation de l'action de l'Etat en mer, VU le décret n° 2007-1167 du 2 août 2007 modifié, relatif au pennis de conduire et à la formation à la conduite des bateaux de plaisance à moteur, VU l'an'êté intenninistériel du 3 mai 1995 modifié, relatif aux manifestations nautiques en mer, VU l'anêté préfectoral nO 14 / 2008 en date du 24 juillet 2008 relatif à l'organisation des manifestatiolls nautiques sur les plans d'eau de la Méditen'anée, VU l'aITêté préfectoral nO 125 / 2013 du 10 juillet 2013 modifié réglementant la navigation le long du littoral des côtes fiançai ses de Méditen'anée, VU 1'3ITêté municipal n° 2015 / 324 du 9 avril 2015 du maire de la commune de GlUissan, VU la déclaration de mani festation nautique déposée par Monsieur Michel Ouallet, président de l'association « GlUissan Windsurf Organisation », en date du 3 févlier 2015, VU l'avis du directeur dépaliemental des telTitoires et de la mer du 8 avril 2015,

Considérant qu'il impOlie d'assurer la police du plan d'eau et qu'il appartient au maire de GlUissan de prendre, les di spositions relatives à la police des baignades et des activités nautiques pratiquées à p31iir du livage avec des engins de plage et des engins non immatriculés, dans la bande littorale des 300 mètres,

BCRM de Toulon- BP 900 - 83800 Toulon118 cede.' 9 - ~ : 04.22.42.09.20 - ~ : 04.22.42.13.63 Ijliane.pegIÎi'lsco@pren\ilc-mml!crmnoÇ'ç tytlv.([ ARRETE

ARTICLE 1 Pour permettre le bOIl déroulement de la mallifestatiollllllutÏque « Défi Wind », organisée par l'association {( GnlÏssan Windsurf Organisation», du 14 au 17 mai 2015 de 9hOO à 20h00 locales, au droit du littoral de la commune de Gruissan, il cst créé une zone délimitée par le trait de côte et les points de coordonnées géodésiques suivantes: Point A: 43° 05,72' N .... 003° 06,77' E Point B: 43° 05,92' N 003 0 06,91' E Point C: 43° 05,87' N ~ 003 0 07,12' E Point D : 43° 05,64' N ~ 003 0 06,96' E Compé/et/ce dll préfet mElritime (Ialls la bamle Iitlomle des 300 mètres: cette zone est interdite à la navigation et au mouillage des navires et engins immatriculés ainsi qu'à la plongée sous-marine. COII/pétence {III préfet mal'itÎllle (JII-delà la bal/de littorale des 300 mètres: cette zone est interdite à la navigation et au mouillage des navires et engins de toute nature ainsi qu'à la baignade et la plongée sous-marine.

ARTICLE 2 Les interdictions édictées à l'article 1 ne concernent pas les bâtiments et embarcations de l'Etat chargés de la police du plan d'eau, les moyens nautiques mis en place par le comité organisateur ainsi que eeux affeetés à la surveillance et à la sécurité de la manifestation.

ARTICLE 3 Le comité organisateul' de la manifestation est autorisé à mettre en place les bouées nécessaires au bon déroulement des épreuves. 11 veillera à disposer les bouées exclusivement sur des fonds sableux afin de ne pas pOlter atteinte aux herbiers de posidonies et autres espèces protégées. li demeure responsable des dommages pouvant être occasiOlmés par ces installations. Il est tenu de remettre les lieux en l'état à l'issue de la manifestation.

ARTlCLE4 Les infractions au présent arrêté exposent leurs auteurs aux poursuites et peiues prévues par les mticles 131-13 et R. 610-5 du code pénal, par l'article 1.. 5242-2 du code des transp0l1s ainsi qtle pal' les articles 6 et 7 du décret 2007-1167 d1l2 août 2007 susvisés.

119 2/5 ARTICLES Le directcur départemental des telTitoires et de la mer des Pyrénées-Orientales, les otliciers et agents habilités en matière de police de la navigation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté,

Pour le Pré~~ritiiii;;d~!;Mé~anée et par délégation, I~on~missaire g néral I~vè Parlange adjoint au 'èfet maritime, chargé de l~~ r~Etate::er,

~---,/ ~------

120 3/5 ANNEXE à l'arrêté préfectoral nO 65 / 2015 du 0 5 MAI 1015

3°7 . Gruissan

N

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>

L~qende

-",-", Repêl"'es w~4 Zone r"êglementée

o 100 200 300 Mètres

Fond cartographique ENC-SHOM Coordonn"s en degres, mInutes declmales Syst_me geodéslque WGS84 Ne p~,-s utll!;.!L5:1:0ur [3 n8Vtgation

4/5 121 DESTINATAIRES M. le préfet de l'Aude M. le maire de Gruissan M. le directeur interrégional de la mer Méditerranée M. le directeur régional des douanes, chef de la direction régionale garde-côtes de Méditerranée M. le directeur dépmtemental des territoires et de la mer de l'Aude M. le directeur départemental des territoires et de la mer des Pyrénées-Orientales M. le directeur adjoint, délégué à la mer et au littoral des Pyrénées-Orientales et de l'Aude M. le directeur du CROSS MED M. le commandant de la région de gendarmerie Languedoc-Roussillon M. le commandant du groupement de gendarmerie maritime de la Méditenanée M. le commandant du groupement de gendarmerie dépmtementale de l'Aude M. le procureur de la République, près le TG! de Narbonne M. Philippe Bl'll p_ [email protected]

COPIES CECMED /OPSN3 (N34COAST) SEMAPHORE DE LEUCATE PREMAR MED/AEMIPADEMIRM Archives.

5/5 122 R!PU1IUQlJB FRANÇAlSB

~ R;::~ -;:RE Q Toulon, le 7 mai 2015 MARITIME MEDITERRANEE .j)

DIVISION « ACTION DE L'ETAT EN MER»

ARRETE PREFECTORAL N° 73 / 2015 REGLEMENTANT LA NAVIGATION, LE MOUILLAGE DES NA VIRES, LA PLONGEE SOUS-MARINE ET LA PRATIQUE DES SPORTS NAUTIQUES DE VITESSE DANS LA BANDE LITTORALE DES 300 METRES BORDANT LA COMMUNE DE NARBONNE (Aude)

Le vice-amiral d'escadre Yves Joly préfet maritime de la Méditerranée

vu le code des transpOIts et notamment son mticle 1. 5242-2, VU le code général des collectivités territoriales et notamment son alticle 1. 2213-23, VU le code pénal et notamment sesmticles 131- 13 etR. 610-5, VU le décret nO 2004-112 du 6 février 2004 modifié relatif à l'organisation de l'action de l'Etat en mer, VU le décret nO 2007-1167 du 2 août 2007 modifié relatif au permis de conduire et à la fonnation à la conduite des bateaux de plaisance à moteur, VU l'arrêté ministériel du 27 mars 1991 relatif au balisage et à la signalisation dans la bande littorale des 300 mètres, VU l'anêté préfectoral n° 125/2013 du 10 juillet 2013 modifié réglementant la navigation le long du littoral des côtes françaises de Médite11'anée, VU l'an'été municipal du 7 avril 2015 portant modification du plan de balisage de la commune de Narbonne,

Sur proposition du directeur dépmtemental des tenitoires et de la mer des Pyrénées-Orientales.

BCRM de Touloll - OP 900 - 83800 Touloll123 cedex 9 - ~ : 04.22.42.09.20 - Ill : 04.22.42.13.63 'j ljllne.negl [email protected]'dilem mcç,goLlyCr ARRETE

ARTICLE 1 Dans le dispositif du plan de balisage de la commune de Narbonne sont créés:

1.1. Trois chenaux d'accès au rivage, de 25 mètres de large ct 300 mètres de long situés: chenal A: au droit du poste de secours nO 2 (annexe lI) ; chenal B : au droit du poste de secours nO 1 (annexe III et IV) ; chenal C : au droit du poste de secours n° 3 (amlexe III et IV).

1.2. Un chcnal résel'vé aux sports nautiques de vitesse, chenal D, de 50 mètres de large et 300 mètres de long situé au droit du poste de secours n04 (amlexe V).

Etant des zones de transit, ces chenaux ne doivent pas être utilisés conune zone d'évolution. A l'intérieur de ces chenaux, la navigation doit s'effectuer de manière directe et continue. Le stationnement et le mouillage ainsi que la plongée sous-marine y sont interdits. Dans les chenaux d'accès au rivage, la vitesse est limitée à 5 nœuds. Dans les chenaux dc sports nautiques de vitesse qui ne peuvent être utilisés que s'ils sont dégagés et libres de tout obstacle, la limitation de vitesse à 5 nœuds ne s'applique pas aux navires tt'acteurs dans le cadre de la pratique des sports llllutiques tractés.

ARTICLE 2 La navigation des véhicules nautiques à moteur (VNM ou jet-skis) est interdite dans la bande littorale des 300 mètres balisée à l'exception du chenal réservé aux SpOlts nantiques de vitesse défini à l'article 1 qni doit être empmnté à une vitesse limitée à 5 nœuds.

ARTICLE 3 Dans les zones créées par l'arrêté municipal susvisé, la navigation et le mouillage des navires, embarcations et engins immatriculés ainsi que la plongée sous-marine sont interdits.

ARTICLE 4 Les interdictiolls et restrictions édictées aux articles l, 2 et 3 ne s'appliquent pas, en situation opérationnelle, aux moyens nautiques chargés de la surveillance et du secours ainsi qu'à ceux chargés des missions de police. L'interdiction de navigation édictée à l'article 3 ne s'applique pas aux embarcations de sécurité des écoles de voile et de kitesmf dans les zones réservées à ces activités.

124 2i9 ARTICLES Le balisage des chenaux définis à l'article 1 sera réalisé conformément aux nOlTIleS édictées par le service des phares et balises. Leur affeetation sera signalée par des panneaux disposés à terre selon les directives de l'arrêté ministériel du 27 mars 1991 susvisé. L'amarrage des navires et embarcations est interdit sur les bouées de balisage. Les dispositions du présent arrêté sont opposables lorsque le balisage correspondant est en place.

ARTICLE 6 Lc pl'ésent al'l'êté abl'oge et remplace l'arrêté préfectol'al nO 10212011 du 11 juillet 2011.

ARTICLE 7 Les infractions au présent arrêté exposent lems auteurs aux poursuites et aux peines prévues par les articles 131-13 et R. 610-5 du code pénal, pal' l'aIticie L. 5242-2 du code des transpOlts, ainsi que par les articles 6 et 7 du décret n02007-1167 du 2 août 2007 susvisés.

ARTICLES Le directeur départemental des territoires et de la mer des Pyrénées-Orientales, les oftlciers et agents habilités en matière de police de la navigation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent an'été qui sera publié au recueil des actes administratifs du département de l'Aude.

Pour le préfet marit' ~e-la..r..téditelTanée et pal' délégation, 1 llllllissaire générât ervé Pm'] ange adjoint 1 préfet antnue, . chargé de l' Iio e l'Etat cnl1ler,

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127 ANNEXE ID à l'arrêté préfectoral nO 73 /2015 du 6 mai 2015 et à l'arrêté municipal du 7 avril 2015

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ZONE RESBIVEE IIfIlQtŒlmlT A LA BAlGllADE, ET A L'ElltlLUnOM DES BrGIHS DE PLAGE ( CAJf06«AYAICS, EIIBARCAlTOJlS ET EHGIJIS As B, C, D: CHENAUX D' ACCES IIAUT1QUES SAJIS a OTElJRS, GONDOLys' PEDALOS) POUR LESCUEL.S LA VInSSE EST lJIIITEE A 5 NOElJ1)S AUX POSTES DE SECOURS D: CHENAL RESERVE AUX SPORTS NAUTIQUES DE VITESSE Plaqe du Poste de secours n01

128 6/9 ANNEXE IV à l'arrêté préfectoral nO 73 / 2015 du 6 mai 2015 et à l'arrêté municipal du 7 avril 2015

~, \ . ~~;fr'Z , .., ...:~ ..,...... ~ P:mog $: " ~_. . ~ ' ~< ~, 1 -:::::= . ::::::---- " - " " ~ ~; c .. : ,". ~ . " 'ail . -J_.-._ - = .,..,." ...f ' . 1 - ______- ~- . /-~ ...-.~ ---Il6-.. _ ;;;;-t:,êJ .Q '. " ~ \ te)

--::..: z: o=o P: ..: . .,: . g~ :s.. o~ .:J; V. :; ~ 0400 .:: -: g~ W' ~ . := :=: D40C :'-' __ 00&00- -a ~ '- """ O~ ," ~ ~ - ~ -. ~- ~ '5 -- O4.OQ :::: ~ Vl' _ ' v O~ ~ :~ . - ! ~ ! ~ : .- 0=" MER o ~ ~ .- &6 = ~. coo M ~ ._ Il, ,,, !:,! ra "'~ :s ::; .... ,- ~ F. ..., ...... _ 0 ::'" _- - --- :..;.; ?: D~ , ~ ~ ; , - "'"', - --.'" .-.. 1').v-- ~...~ , . - - - .- ":."<."- ft1 -;;:- s sao_- ' - '~ '" T 15" ,~ ~OO '-' - ~. "' ssoo - '" - ..:;;- - ...... _ -..J' :""\...... ~ 1 ...... ""t ' - n.- ; ~ ;:;~ "',...... ·-c - "J -.0 _ _ ---~..:I".. 'I L ~J!..: 1 ...... :;.;. ..,. , 0 ... . '~ 'è~ ~ i _...... L .... '..) r.. l ~ . .. 4:,V •. \. .::U :":"t ______'- - --, --=:::::::,. ~ ___ .B L.'~......

A, B, C, D: CHENAUX D' ACCES ZOIΠRESEIlVEE UJiIIQIIEIIBrr A LA BAIGRADE, ET A L'EVOU1110H AUX POSTES DE SECOURS DES EXG IHS DE PLAGE: ( CAJIOE.ItlT AXS, EllBARCA110HS ET EHGDIS NA11T1QUiS SAXS MU 1ElIAS, GONDOlYS, PEDALOS J POUR IRSQUELS D: CHENAL RESERVE 1 LA \llTESSEEST IJIIITEE A 5 NOBJDS AUX SPORTS NAUTIQUES DE VITESSE Plage du Poste de secours n0 3

7/9 129 ANNEXE V à l'arrêté préfectoral nO 73/2015 du 6 mai 2015 et à l'arrêté municipal du 7 avril 2015

~ ~ _ .:... _ .;;; ",,/ .. .. 0""'"-'-- · QI. '" . ~ . ___ ------! ::::"",""-=; _.- ~-=c= .'1!.fj '­ , l ' :li: -~. . \ ." ,\ ...... , __--, '-' 1 2 .•'!;. : .=. '- , . • _.1 '~2 = , ~- '\ "'; i ~a _ !;(" " III ,:-_ . _~_ *'' i *-r..,~ ' A .A ,,,,,,<~. "s:> " .- _0 ~- n ~ 7 " ~ :!. _ 'f ~ JIll : :,' <> 0= • ~Z . - ' 7 :r. '" m ~ ;: :: :~ = < __ ; , : . ~ % _ .. . 000 - -:;, "'7 ~ 11'2:'" ~ ;>·U ·'" C C ' ' - ",.. :- ~ . ~4- 5 ~ :I1;t :: é~ ::; c ,' '\\ ~ ~ ... . Il M, 'o. \ ~...... ~ ~ 'T_ 0 400 ;::; \ \ ~ ICJ ~ ~ );, !;s,.... ~ ~ ~ ~ -' ~ecr. c ., :: .... § 250 ...... 00 0 &00- - .,..,.... 0 800 F ... 0: t.O ~--~~,,,'~ ~-~ '.' ... ??5 ..~ ~ ... ~ __ _ ~- 3 -' _ 0 rr·-. - 2 20, ::>! o 1. . : ~ ~u.-. -==-2r--~ r.1'- - ... - ?;"i(" - --?OO rr:-----' ~ i 25-J-- ZDIŒ lIlIII SIIlMIIm !lIRE ZÇJIE lIITtlIDIT'E A U %I)XJ; iii 1wm & LA.1I.IlGII.IIlE lie TOUmICMlES lUX lIISQUEl UlGUllLIŒS!XYtU U IlDEJMEATJX EJIGDI$IWmQt!'ES--:O ~ ET P91$ CES lI'lU!otmIIIS PUl1QQE llIJ mE SUIF EXCEI'TEIIOM_ LE mE SUIF =~1ŒSIl!YS NAUTlQITES CE VlTESSI: 1

Zeno:. d"~ on r:tppOrt !N'OC r~ do t3 plaQo LgN~ tœ:Ii~yct: uNIQUEMENT A LA BAIGNADE, ET A L'EVOLUTION DES ENGINS DE PLAGE ( CANOE-KAYAKS. EMBARCATIONS ET ENGINS ...:'51. ~~ 'J'It! , . 2 . ( . 5 . 11 :.:I rl ! =d 8 . S . 12 . ' -' ~ NAUTIQUES SANS MOTEURS, GONDOLYS. PEDALOS ) POUR LESQUELS , ~ LA VITESSE EST U.MITEE A 5 NOEUDS :5 =... 10 . 13.15 -~·M~ =~ 3 . 6 . 7 . 15 Plaqe du Poste de secours n0 4

130 8/9 DESTINATAIRES M. le préfet de l'Aude (pour illseltioll au R.A.A.) M. le maire de Narbonne DDT'MIDML 66/11. COPIES PREMAR MEDIAEMJP ADEMlRJ\1 Archives.

131 9i9 ./ i

Ville de Narbonne Objet: NARBONNE-PLAGE - MODIFICATION DU PLAN DE BALISAGE

Arrêté Permanent Le Maire de la Ville de NARBONNE,

vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment les articles L2211-1, L2212-1, L2212-3, L22124 et L2213-23,

VU l'artlcle 32 de la 101 n·86/2 du 3 Janvier 1986 relative à j'aménagement, la prolectlon el la mise en valeur du littoral,

VU l'arrêté ministériel du 21 novembre 1963,

VU l'arrêté ministériel du 27 mars 1991 rclalif au balisage et à la Signalisation de la bande littorale des 300 mètres,

VU rarrété préfecloral n012512013 du 10 Juillet 2013 modifié, réglementant la navig;'ltion le long du Ilftoral des côtes françaises de Méditerranée,

vu l'arrêté municipal du 16 mal 2013 réglementant la police des plages de la commune de Narbonne à Narbonne-Plage,

CONSIDERANT qu'Il convient d'assurer la sécurité des usagers des plages de la commune à NARBONNE- PLAGE,

-';

ARRETe ARTICLE 1er: Sont approuvés, sUr toute la largeur de la bande littorale des 300 métres des plages de la.commune de .; Narbonne à NARBONNE- PLAGE, le plan de balisage corrrne défini ci-dessous, du nord au sUd, ainsi que la réglemenlallon de la baignade et des activités nautiques qui en découlent.

• ZONE 0 : Située entre la dlguesuct du port de plaisance et la ligne de bouées Implantées à partir de la cale des dériveurs. Dans cette zone, Interdite Il la baignade, seule la navlgaUon des dériVeurs et des engins Il voile non Immatriculés est autorisée.

• ZONES 1, 2, 3, 4 et 5, réservées exclusivement il la baignade et il l'évolution des engins de plage (cano!!s-kayaks, embarcaUons et engins pneurmUques sans moteur, gondolys, pédalos,&helllp;) pour lesquels la vitesse est limitée Il 5 nœuds.

ZONE1 : • Délimitée au nord par la ligne de bouées de la zone 0 Implantée à partir de la cale des dér1veurs. • Délimitée au sUd par la ligne de bouées nord du chenal A située au droit du poste de seCours n·2.

ZONE 2 : • Délimitée au nord par la ligne de bouées sud du chenal A située au droit du poste de secours n02. • Délimitée au sud par la ligne de bouées nord du chenal B située au droit du poste de secours 0'1.

ZONE3: • Délimitée au nord par la Rgne de bouées sud du chenal B située aU droit du poste de secours n'1. • Délimitée au sUd par la ligne de bouées nord du chenal C slluée au droit du poste de seCQurs n·3.

ZONE 4 : • Délimitée au nord par la ligne de bouées sud du chenal C située au droit du posle de secours n'3•.

132 - Délimitée au sud par la ligne de bouées nord du chenal D située au droit du poste de seoours n04. !l ZONE5: ,i - Délimitée au nord par la ligne de bouées sud du chenal D située au droit du poste de secours 0°4 .. - Délimitée au sud par la ligne de bouées nord de la zone 6.

- ZONE 6, non surveillée, de 100 métres de large au rivage et d'environ 200 métres de large il la limite de la bande litlorale des 300 métres, réservée à la navigation des engins nautiques non motorisés pour lesquels la vitesse est limitée à 5 n&oellg;OOs. Celte mne est Interdite à la baignade et aux planches nautiques tractées.

- Délimitée au nord par la ligne de bouées sud de la ZOne 5. - Délimitée au sud par la ligne de bouées nord de la zone 7.

-ZONE 7: - Délimitée au nord par la ligne de bouées sud de la zene 6 • • Délimitée au sud par la ligne de bouées nord de la zone B.

Dans celte zone non surveillée, seule est autorisée la pratique du kite surf. La baignade la navigation et le mouillage des engins de plage et des engins non Immatriculés sont Interdits.

-ZONE 8: - Délimitée au nord par la ligne de bouées sud de la mne 7. - Délimitée au sud par la digue nord de l'écouleroont hydrau~lque de " Pech Rouge ".

Dans cette zone non surveillée, toules les activités nautiques sont pratiquées aux risques et périls des utilisateurs.

ARTICLE 2 : Dans les chenaux créés par Arrêté Préfectoral, la baignade, la navlgallon et le rroulllage des engins de plage et des engIns non immatriculés sont Interdits.

ARTICLE 3 : Le balisage des zones définies à l'article 1 du présent arrêté sera réalisé conformément aux normes arrêtés par le service des phsres et balises, son affectation sera signalée par des panneaux disposés à terre selon les dispositions de farrêté mlnistMel du 27 mars 1991 .

... ARTICLE 4 : Les dates el heures de surveillance des baignades el des activités nautiques sont fixées chaque année par arrêté municipal.

ARTICLE 5 : L'arrêté municipal du 27 juin 2011 est abrogé, ainsi que toutes les disposiUons contraires anlérleures à ce jour.

ARTICLE ($ : Madame la Directrice Générale des Services, Monsieur la Directeur Général des Services Techniques, Monsieur le Commandant de la Brigade de Gendarmerie, Monsieur le Chef du Corps Municipal de Sécurité et Monsieur le Chef de Poste CRS-MNS sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exéculion du présent arrêté.

FAIT en l'Hôtel de Ville de Narbonne ~;: Ma1tre Didier MOULY, Maire de NARBONNE

133 ~PR~~;:RE Q Toulon, le 7 mai 2015 MARITIME MEDITERRANEE -P DIVISION ({ ACTION DE L'ETAT EN MER»

ARRETE PREFECTORAL N° 75 / 2015 REGLEMENTANT LA NAVIGATION, LE MOUILLAGE DES NAVIRES, LA PLONGEE SOUS-MARINE ET LA PRATIQUE DES SPORTS NAUTIQUES DE VITESSE DANS LA BANDE LITTORALE DES 300 METRES BORDANT LA COMMUNE DE LA PALME (Aude)

Le vice-amiral d'escadre Yves Joly préfet maritime de la MéditelTanée

VU le code des transports et notamment son article L. 5242-2, VU le code général des collectivités telTitoriales et notamment son alticle L. 2213-23, VU le code pénal et notamment ses articles 131-13 et R. 610-5, VU le décret nO 2004-112 du 6 février 2004 modifié relatif à l'organisation de l'action de l'Etat en mer, VU le décret nO 2007-1167 du 2 août 2007 modifié relatif au pemüs de conduire et à la fOl1nation à la conduite des bateaux de plaisance à moteur, VU l'an'été ministériel du 27 mars 1991 relatif au balisage et à la signalisation dans la bande littorale des 300 mètres, VU l 'mTété préfectoral nO 125 / 2013 du 10 juillet 2013 modifié réglementant la navigation le long du littoral des côtes françaises de MéditelTanée, VU l'alTété municipal nO2015 / 031 du 26 mars 2015 du maire de la commune de La Palme réglementant la baignade et les activités nautiques pratiquées à partir du livage avec des engins de plage et des engins nautiques non immatriculés dans la bande littorale des 300 mètres,

SUl' proposition du directeur départemental des territoires et de la mer de l'Aude.

BCRM de Toulon - BP 900- 83800Tolll011134 cedex 9· .... : 04.22 .42.09.20 - ~ : 04.22.42.13.63 li liane. nul [aSa;Q{â'prem.'1r -111 ed i term nee . !..~u v. fr ARRETE

ARTICLE 1 Dans le dispositif du plan de balisage de la commune de La Palme est créé: un chenal d'accès au rivage de 50 mètres de large et 300 mètres de long, réservé aux embarcations de secours et de surveillance, situé entre les deux zones de baignade au droit du canal du Rouet. Dans ce chcnal, les navires et embarcations chargés de la sUl'veillance et du secours ainsi que ceux chargés des missions de police ne sont pas limités à la vitesse de 5 nœuds lorsqu'ils sont en situation opératiollnelle.

ARTICLE 2 Dans les zones réservées uniquement à la baignade (ZRUB) créées par l'arrêté municipal susvisé, la navigation et le mouillage des navires, embarcations et engins immatriculés ainsi que la plongée sous-marine sont interdits. Ces interdictions ne s'appliquent pas, en situation opérationnelle, aux navires et embarcations chargés de la surveillance et du secours ainsi que ceux chargés des missions de police. Les embarcations des pêcheurs professionnels sont autorisées à pénétrer entre 22h00 et 7hOO dans les zones de baignade.

ARTICLE 3 Le balisage du chenal défini à l'article 1 sera réalisé conformément aux nonnes édictées par le service des phares et balises. Son affectation sera signalée par des panneaux disposés à terre selon les direetives de l'atTêté ministériel du 27 mars 1991 susvisé. L'amarrage des navires et embarcations est interdit sur les bouées de balisage. Les dispositions du présent arrêté sont opposables lorsque le balisage correspondant est en place.

ARTICLE 4 Les infractions au présent atTêté exposent leurs auteurs aux poursuites el aux peines prévues par les articles 131-13 et R. 610-5 du code pénal, par l'article L. 5242-2 du code des transports, ainsi que par les articles 6 et 7 dn décret n"2007-1167 du 2 ao(\! 2007 susvisés.

ARTICLE 5 Le di recteur dépaJtemental des tenitoires et de la mer des Pyrénées-Orientales, les officiers et agents habilités en matière de police de la navigation sont chargés, chacun en ce qui le conce11le, de l'application du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs dn département de l'Aude.

Le préfet mari' {le la Médit(;î:re ée et par délégation, le c umissaire gé u\ral H vé Parlange adjoint au pl 'fet aritime, chargé de l'ac~ ~~ en l1~er, 2/4 135 ANNEXE l à l'arrêté préfectoral nO 75 / 2015 du 7 mai 2015 et à l'arrêté municipal nO 2015 / 031 du 26 mars 2015

J.~" ./",' ., . ~ 'f r;tnuns de LA pALME § /./ ""'"\ ROUFT __ .... L :' . f," """"s PLAN DE BALISAGE ~- ,. $ r Î n -'<-n ---- ,." Plage du Rouet - LA PALME ~/' ,." .~. ::;:1 . 7:': -'i:" c: 0.. '.'"i:"'. \~ '::; ,0 ...... -"" 'J~-. ~ œ· ..... " . .~ ..... "' ..... ~~ I?..rl .:~ -'r- ,r' LEGENDE .il.....il _,----à~-;: ,"'~ . 1osto d. s«:oun ~- a EnginS Motorisés autorisés l ~ .\-" Il IlBaignade autorisée 200~ "'~ 450 -- °fr -1- "0 o Bouées de délimitation des 300 m,.....- --- (.,0 D(j)~ u C \ ~2ICIC~Dl

136 3/4 DESTINATAIRES M.le préfet de l'Aude (pour inseltion au R.A.A.) M. le maire de La Pahne DDTMIDML Il.

COPIES PREMAR MEDI AEMIPADEMIRM Archives.

137 4/4 2015/03~ DEPARTEMENT DE L'AUDE REPUBLIQUE FRANCAISE LIBERTÉ - EGALlTÉ - FRATERNITÉ

MAIRIE. DE LA.. PALME.· (11480) /J,RVE JOË BOU$OUE T

.liI' 04 6848/523 - {jJ 04 68485206

-1J maÎ[email protected] g. Is o pafme.fr ARRONDISSEMENT DE NARBONNE

ARRËTÉ REGLEMENTANT LA BAIGNADE ET LES ACTIVITES NAUTIQUES PRATIQUEES A PARTIR DU RIVAGE AVEC DES ENGINS DE PLAGE ET DES ENGINS NAUTIQUES NON IMMATRICULES DANS LA BANDE LITTORALE DES 300 METRES

Le Malr. de LA PALME

Vu la 101 n' 86-2 du 03 Janvier 1986 relative il l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral, yu l'arrêlé ministériel du 27 mars 1991 relallf au balisage et il la signalisation de la bande littorale des 300 métres, Vu l'arrêté préfecloral n'16/1990 du 01 Juin 1990 réglementant la circulation des navires et la prallque des sports nautiques de vilesse sur le littoral de la trois lé me région maritime, Vu l'àrrêté préfectoral n'12512013 du 10 juillet 2013 modifié, réglementant la navigation la long du littoral des côtes fiançalses de Méditerranée, Vu le code général des collectivités locales, et notamment les articles L 2211-1, L 2212-1, L 2212-2, L 2212-3 et L 2213-23,

Considérant la nécessité da faire coexister harmonieusement la baignade et les dilférentes activités pratiqUées dans la bande littorale des 300 métres sur la commune de La Palme en saison esllvale.

ARRETE Artlcla 1 ; Un plan de balisage est établi en saison estivale sur la plage du Rouet de La Palme, dans la banda littorale des 300 métres, sur une distance de 700 mélres selon le schéma Jolnl en annaxe. Il comprend: Une zone réservée il la baignade surveillées (zones 1) Une zone réservée Il la baignade non surveillée (zone 3)

Article 2 : A l'Intérleur du chenal créé par arrélé du Préfet maritime, la baignade, la navlgalion et le mouillage des engins de plage et des engins non Immatriculés sont Interdits.

Artlcla 3 : La baignade est interdite dans les zones de beignade, enlre 22h00 el 07h00 du malin.

Article 4 : Le balisage des zones définies il l'article 1 du présenl arrêté sera réalisé conformément aùx normes arrêlées par le service des pharas el balisas. L'affectation des zones ainst définies sera signalée par des .p~nneaux disposés il terre selon les dispositions de l'arrêlé ministériel du 27 mars 1991.

Article 5 : Les infracllons au présent arrêté exposent leurs auteurs aux poursuites et aux peines prévues par les articles131-13 el R. 610-5 du code pénal, par les articles L4252-1 et L5242-2 du code des transports, ainsi que les articles 6 el 7 du décrel n'2007-1167 du 2 ao012007.

Article 6 : Madame la secrétaire de mairie de La Palme, l'agent de police municipale sonl chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêlé.

Fail il LA PALME, le 26 mars 2015

Le Maire Jean-Paul FÀURAN

le Mafre Certlfle sous la responsabilité, la caractère exécutoire de cel acte . Informe qu'en appHcatlon des dispositions du décret 11° 65.25 su 11 JanvIer 1985 modifié, le présent arcêlé peut falré l'objet d'un recours, pour excès de pouvoir, devant [e tribunal admlÎlislfalif dans un délai de 2 mols à compter p~ésenle noUficallon. 138 Llbntl • 11&41111 • P('4t,rntll RÉPUIIUCWB FRANÇAISE

Toulon, le 7 mai 2015 (tpR ;;E~ -::R E Q MARITIME MEDrTERRANEE -ft DIVISION « ACTION DE L'ETAT EN MER»

ARRETE PREFECTORAL N° 8412015 PORTANT AGREMENT D'UNE ZONE POUR L'UTILISATION D'UNE HELISURFACE EN MER « MIY SERENE »

Le vice-amiral d'escadre Yves Joly préfet maritime de la Méditerranée

VU le code des transports et notamment ses articles, L. 5242-2, L. 6142-1, VU le code pénal et notamment ses articles 131-13 et R. 610-5, VU le règlement international pour prévenir les abordages en mer, VU le code de l'aviation civile, VU le code des douanes, VU le décret n° 91-660 du Il juillet 1991 modifié relatif aux règles de l'air et aux services de la circulation aérienne, VU le décret nO 2004-112 du 6 février 2004 modifié relatif à l'organisation de l'action de l'Etat en mer, VU l'arrêté interministériel du 10 octobre 1957 modifié relatif au survol des agglomérations et des rassemblements de personnes ou d'animaux, VU l'arrêté intenninistériel du 17 novembre 1958 modifié relatif à la réglementation de la circulation aérienne des hélicoptères, VU l'aITêté interministériel du 22 févlier 1971 portant réglementation de l'utilisation d 'hélisurfaces aux abords des aérodromes, VU l'anêté intenninistériel du 24 juillet 1991 modifié relatif aux conditions d'utilisation des aéronefs civils en aviation générale, VU l'aITêté intenninistérie1 du 13 mars 1992 relatif aux procédures de rédaction et de communication des plans de vol déposés (FPL) et plans de vol répétitifs (RPL), VU l'arrêté intenninistériel du 6 mai 1995 modifié sur les aérodromes et autres emplacements utilisés par les hélicoptères, VU l'arrêté intelT1linistéIiel du 20 avril 1998 modifié pOltant ouverture des aérodromes au trafic aérien international, VU la demande présentée par Mme Suzie Mutch, reçue le 15 avril 2015, VU les avis des administrations consultées,

BeRM de TOlllon - BP 900 - 83800 Toulon139 cedex 9 - \il : 04.22.42 .09.20 - ~ : 04.22.42.IJ.63 Illia ne,pegliasco ftlipmnar-medilswmçç muy.fr ARRETE

ARTICLE 1 A compter de la date dc publication du présent alTêté préfectoral et jllsqll'au31 décembre 2015, l'hélisurface du navire « MIY Sel'elle» (OMI: 1010090) pourra être utilisée, dans les eaux intériew'es et la mer territoriale sous souveraineté française en Méditerranée, pour effectuer des vols au bénéfice du propriétaire du navire. L'hélisUlface est utilisée sous la responsabilité du pilote commandant de bord ou de l'exploitant de l'hélicoptère.

ARTICLE 2 L'hélisurface ne devra pas être utilisée lorsque le navire est à quai, ou dans la bande côtière de 300 mètres, mesurée à partir du ri vage.

ARTICLE 3 Aucun vol à destination ou en provenance directe de l'étranger, h01'8 espace Schengen, n'aura lieu à partir de la platefonne. Toutefois, dans les conditions fixées par l'mTêté intCI111Înistériel dl! 20 avril 1998 modifié susvisé, l'hélisurface est ou velte aux vols intérieurs au sens de l'miicle 1 de la convention d'application de l'accord de Schengen. Toutes les fonnalités de douanes et de police devront être aecomplies dans les aéroports ouverts à ces opérations. Les fonnalités douanières concernant les perSOIlnes et les marchandises sous sujétioIl douanière susceptibles d'être transportées devront être accomplies auprès des services douaniers compétents. Les services de la douane pourront accéder librement aux installations.

ARTlCLE4 Les dispositions dcs arrêtés intenninistériels du 22 février 1971 et du 6 mai 1995 susvisés qui régissent la création et l'utilisation d'une hélisurface devront être strictement respectées. Il est rappelé que les documents du pilote et de l'aéronef devront être confonnes à la réglementation en vigueur, en cours de validité. A ce titre, le pilote de l'aéronef devra être titulaire d'une habilitation à utiliser les hélisUlfaecs. Ces documents seront présentés à première réquisition des services chargés du contrôle. L'aéronef ne procédera à aucun survol de rassemblement de personnes ou d'embarcations en dessous des hauteurs réglementaires. Les trajectoires d'an'ivée et de dépalt seront définies en mer dans des secteurs dégagés afin de ne pas constituer un danger pour la sécurité des personnes et des biens. L'hélisurface sera isolée par tous les moyens appropriés et ne sera accessible qu'au seul personnel strictement nécessaire au déroulement de l'opération.

140 2/6 ARTICLES

5.1. Le présent arrêté n'emportc aucuue dérogation anx l'ègles de l'ah' ct an règlemcnt des transports aériens notammcnt aux restrictions de l'espace aérien (décret nO 91-660 du Il juillet 1991 moditlé); au respect du statut des espaees aériens traversés et à l'obligation de contact radio avec les organismes gestionnaires; aux règles de vol (an'êtés du 10 octobre 1957 et du 17 novembre 1958 modifié) ; aux équipements et documents réglementaires en palticulier pour les survols maritimes (arrêté du 24 juillet 1991 modifié).

5.2. Rappels En application de l'article 15 de l'arrêté du 6 mai 1995 modifié susvisé, l'utilisation de l'hélisurface aux abords des aérodromes est soumise à J'accord préalable de l'autorité aéronautique responsable. L'utilisation de l'hélisurfaec est fOI'lncllemeut intcrdite lorsque celle-ci est située: à moins de 6 kilomètres des aérodromes de Béziers Vias .. Cannes Mandelieu - Ghisonaccia Alzitone et Propriano Tavaria ; à moins de 8 kilomètres des aél'Odl'Omes de Ajaccio Bonaparte - Bastia Poretta - Calvi Sainte Catherine - Figari Sud-Corse - Montpellier MéditClTanée et Nice Côte d'Azur.

5.3. Avant de pénétrer dans la zone cl'entral'nement en Méditen'anée D. 54, le pilote de l'hélicoptère prendra obligatoirement contact avec l'organisme gestionnaire de la zone (FANNY - fréquences: 127,975(P) 1118,5 (S) MHz).

5.4. POUl' tont vol au départ effectué dans les limites « CTR Nice 1 », le dépôt d'une intention de vol auprès du bureau d'infonnation aéronautique de Nice (Tél. 04.93.17.21.18), est obligatoire au plus tard trente minutes avant le vol. Cette intention de vol devra mentionner entre auh'es : l'indicatif de l'aéronef, le nom du navire, la position en radiale et distance de l'hélicoptère avant le déeollage par rappOlt à la balise VOR/DME AZR (109,65 MHz), l'heure estimée de décollage, la destination, le premier point de repOli. De plus, 10 minutes avant son décollage, le pilote devl'a l'appeler le responsable de la tour via le BRIA (04.93.17.20.75) pour confh'lller son vol et la position du navÎl·e.

5.5. POIll' tout yol au départ cffectué daus les limites des « CTR d'Ajaccio, Bastia, Calvi ou Figari », le dépôt d'une intention de vol auprès du bl1l'eau d'information aéronautique d'Ajaccio (Tél. 04.95.22.61.85 1 04.95.23.59.80) est obligatoire au plus tard trente minutes avant le vol. Cette intention de vol devra mentiûlll1er entre autres: l'indicatif de l'aéronef, le n01l1 du navire,

141 316 la positioll en radiale et distance de l'hélicoptère avant le décollage par rapport à la balise VORJDME BTA (114,15 MHz) ou FGI (116,70 MHz) ou à l'ARP pour Ajaccio ct Calvi, l'heure estimée de décollage, la destination, le premier point de report.

De plus, 10 minutes avant SOlI décollage, le pilote devra appeler le responsable de la tolU' ponr Bastia (04,95.59.19.20) et pour Figari (04.95.71.10.81) pour confirmer son vol et la position du navit'c. n est rappelé aux pilotes que le contact radio bilatéral est obligatoire avec l'organisme de contrôle avant l'envol de l'bélisurface,

L'exploitation d'hélicoptères en t1'8nSp011 public est soumise aux dispositions de l'mTêté du 25 février 1985 modifié relatif aux conditions d'utilisation des hélicoptères exploités pm' une entreplise de transport aérien, de l'arrêté du 23 septembre 1999 modifié relatif aux conditions techniques d'exploitation d'hélicoptères pm' une entreprise de transpOlt aétien public (OPS 3) et de l'instruction du 23 avril 2004 modifiée, prise en application de cc même aITêté.

ARTICLE 7 Tout incident ou accident devra être signalé à la brigade de la police aéronautique (TéL 04.42.95.16.59) et à défaut, au centre d'infol1nation et de commandement de la direction zonale de la poliee aux frontières à Marseille (Tél. : 04.91.53.60.90), ainsi qu'au disllict aéronautique compétent.

ARTICLE 8 Les infractions au présent alTêlé exposent leurs auteurs aux peines prévues par le code de l'aviation civile, par l'mticle L. 5242-2 du code des transports et par les articles 131-13 et R. 61 0-5 du code pénal.

ARTICLE 9 Lcs personnes énumérées à l'article L. 6142-1 du code des transports, les officiers et agcnts habilités en matière de police mm'itime sont chargés, chacun en ce qui le COllceme, de l'exécution du présent arrêté.

Le préfet maritime de la Méditel1'anée et par délégation, le coml~" g nera . ervé Parlange Il'fijoint au pl •fet m 'Wme, chargé de l'actiol de ' tat cn mer,

142 4/6 DESTINATAIRES Mme la préfète du dépmtement des Pyrénées-Orientales (polir insertion ail R.A.A.) M. le préfet du département de l'Aude (pour insertion ail R.A.A.) M. le préfet du département de l'Hérault (pour insertioll au R .. A.A.) M. le préfet du dépaltement du Gard (pOlir illserlioll ail R.A.A.) M. le préfet du dépmtement des BoucheHlu-Rhône (polir insertion au R.A.A.) M. Je préfet du dépaJtement du Var (polir insertion ail R.A.A.) M. le préfet du dépmtement des Alpes-Maritimes (polir insertion ail R.A.A.) M. le préfet du département de Haute-Corse (polir insertion ail R.A.A.) M. le préfet du dépaliement de Corse du Sud (pour insertion au R.A.A.) M. le directeur intetTégional de la mer Méditel1"anée M. le directeur déprutemental des telTitoires et de la mer des Pyrénées Orientales M. le directeur départemental des te11"itoires et de la mer de l'Aude M. le délégué à la mer et au littoral des Pyrénées-Orientales et de l'Aude Mme. la directrice dépmtementale des tel1"itoires et ele la mer de l'Hérault M. le directeur départemental des tetTitoircs et de la mer du Gard M. le délégué à la mcr et au littoral du Gard et de l'Hérault M. le directeur eléprutemental des tetTitoires et de la mer des Bouches-du-Rhône 1 délégation à la mer et an littoral des Bouches-du-Rhônc M. le directeur départemental des teni.toires et de la mer du Var 1 délégation à la mer et au littoral du Var M. Ic directeur départemental des territoires et de la mer des Alpes Maritimes! délégation à la mcr et au littoral des Alpes Maritimes M. le directeur dépaltemental des tenitoires et dc la mer de Hautc-Corse 1 délégation à la mer et au littoral de Haute-Corse M. le directeur dépmtemental des territoires et de la mer de Corse du Sud 1 délégation à la mer et au littoral de Corse du Sud M. le directeur du CROSS MED M. le chef du SOUS-CROSS Corse M. le directeur régional des douanes, chef de la direction régionale des garde-côtes dc Méditen·anée M. le contrôleur général, directeur zonal de la police aux frontières Sud M. lc chef de la direction zonale des CRS Sud M. le général commandant la région de gendal1llerie de Languedoc-Roussillon M. le général commandant la région de gendatmcrie P ACA M. le général commandant la région de gcndal111erie Corsc M. le commandant du groupement de gel1danlletic des transports aétiens Sud M. le commandant du groupement de gendarmerie départementale des Pyrénées­ Orientales M.le commandant du groupement de gcndunllcrie dépmtcmentale de l'Audc M. le commandant du groupement de gendarmerie départementale de l'Hérault M. le commandant du groupement de gendanuerie dépaltementale du Gard M. le commandant du groupement dc gendarmerie départementale des Bouches-elu-Rhône M. le commandant du groupement de gendarmerie départcmentale du Var

143 5/6 M. le commandant du groupement de gendarmerie départementale des Alpes-Maritimes M. le commandant du groupement de gendaIl11erie départementale de Haute-Corse M. le commandant du groupement de gendallnerie départementale de Corse du Sud M. le commandant du groupement de gendarmerie maritime de la MéditelTanée M. le procureur de la République, près le TOI de Perpignan M. le procureur de la République, près le TOI de Carcassonne M. le procureur de la République, près le TOI de NarbOlUle M. le procureur de la République, près le TOI de Béziers M. le procureur de la République, près le TOI de Montpellier M. le procureur de la République, près le TOI de Nîmes M. le procureur de la République, près le TOI de Tarascon M.le procureur de la République, près le TOI d'Aix-en-Provence M. le procureur de la République, près le TOI de Marseille M. le procureur de la République, près le TOI de Toulon M. le procureur de la République, près le TOI de Draguignan M. le procureur de la République, près le TOI de Grasse M. le procureur de la République, près le TOI de Nice M. le procureur de la République, près le TOI de Bastia M. lc procureur de la République, près le TOI de Ajaccio DSAC Sud-Est - Subdivision aviation générale travail aérien M. le président du SDRCAM- Sud CCMAR MED (bureau aérocae) BAN de Hyères M. le délégué à l'aviation civile de Provence M. le délégué à l'aviation civile du Languedoc-Roussillon M.le délégué à l'aviation civile de Côte d'Azur M. le délégué à l'aviation civile de Corse Mme Suzie Mutch. [email protected]

COPIES CECMED/OPSN3 (N34COAST) TOUS SEMAPHORES AEMIP ADEMIRM Archives.

144 6/6 l.lbutl • lf.!111lt1 • Pra',rnl,1 RÉPUBUQlJB FRANÇAISB

Toulon, le 7 mai 2015 ~p R ::-e-:-:: RE Q MARITIME MEDITERRANEE ~

DIVISION ({ ACTION DE L'ETAT EN MER»

ARRETE PREFECTORAL N° 85/2015 PORTANT AGREMENT D'UNE ZONE POUR L'UTILISATION D'UNE HELISURF ACE EN MER « M/Y SPUTNIK »

Le vice-amiral d'escadre Yves Joly préfet maritime de la Méditenanée

VU le code des transpOiis et notamment ses miicles, L. 5242-2, L. 6142-1, VU le code pénal et notamment ses articles 131-13 et R. 610-5, VU le règlement intemational pour prévenir les abordages en mer, VU le code de l'aviation civile, VU le code des douanes, VU le décret na 91-660 du Il juillet 1991 modifié relatif aux règles de l'air et aux services de la circulation aérienne, VU le décret na 2004-112 du 6 févtier 2004 modifié relatif à l'organisation de l'action de l'Etat en mer, VU l'arrêté interministétiel du 10 octobre 1957 modifié relatif au sUlvol des agglomérations et des rassemblements de personnes ou d'animaux, VU l'atTêté intenninistéliel du 17 novembre 1958 modifié relatif à la réglementation de la circulation aérienne des hélicoptères, VU l'mTêté interministériel du 22 février 1971 pOliant réglementation de l'utilisation d'hélismfaces aux abords des aérodromes, VU l' atTêté intenninistériel du 24 juillet 1991 modifié relatif aux conditions d'utilisation des aéronefs civils en aviation générale, VU l'arrêté intem1Înistériei du 13 mars 1992 relatif aux procédures de rédaction et de communication des plans de vol déposés (FPL) et plans de vol répétitifs (RPL), VU l'arrêté intenninistériel du 6 mai 1995 modifié sur les aérodromes et autres emplacements utilisés par les hélicoptères, VU l'atTêté intenninistériel du 20 avril 1998 modifié portant ouverture des aérodromes au trafic aérien intemational, VU la demande présentée par Mme Suzie Mutch, reçue le 14 aVlil 2015, VU les avis des administrations consultées,

BCRM de TOllloll - BP 900 - 83800Tollion145 cedex 9 - ~ ; 04.22.42.09.20 • ~ : 04.22.42.13.63 II l ia ne . peg t i asço@p[çmJ[~ mçd i ,çrmDçe . PPU\'. fr ARRETE

ARTICLE 1 A compter de la date de publication du présent anêté préfectoral et jusqu'au 31 décembre 2015, l'hélisurface du navire {( Mlf Splltllik}) (01.11: 9327920) pourra être utilisée, dans les eaux intérieures et la mer territoriale sous souveraineté française en Méditenanée, pour effectuer des vols au bénéfice du propriétaire du navire. L'hélisurfaee est utilisée sous la responsabilité du pilote commandant de bord ou de l'exploitant de l'hélicoptère.

ARTICLE 2 L'hélisurface ne devra pas être utilisée lorsque le navire est à quai, ou dans la bande côtière de 300 mètres, mesurée à partir du rivage.

ARTICLE 3 Aucun vol à destination ou en provenance directe de l'étranger, hors espace Schengen, n'aura lieu à partir de la plateforme. Toutefois, dans les conditions fixées par l'arrêté intCl1uinistériel du 20 avril 1998 modifié susvisé, l'hélisurface est ouverte aux vols intérieurs au sens de l'article 1 de la convention d'application de l'accord de Schengen. Toutes les fonualités de douanes et de police devront être accomplies dans les aéropolts ouverts à ces opérations. Les formalités douanières concemant les personnes et les marchandises sons sujétion douanière susceptibles d'être transportées devront être accomplies auprès des services douaniers compétents. Les services de la douane pO\ln"ont accéder librement aux installations.

ARTICLE 4 Les dispositions des alTétés intcnninistériels du 22 février 1971 et dn 6 mai 1995 susvisés qui régissent la création et l'utilisation d'une hélisurface devront être strictement respcctées. Il est rappelé que les documents du pilote et de l'aéronef devront être conformes il la réglementation en vi!,'lleUr, en cours de validité. A ce titre, le pilote de l'aéronef devra être titulaire d'une habilitation à utiliser les hélîsurœces. Ces documents seront présentés il première réquisition des services chargés du contrôle. L'aéronef ne procédera à aucun survol de rassemblement de personnes ou d'embarcations en dessous des hauteurs réglementaires. Les trajectoires d'anivée et de départ seront définies en mer dans des secteurs dégagés afin de nc pas constituer un danger Jlour la sécurité des personnes et des biens. L'hélisurface sera isolée par tous les moyens appropriés et ne sera accessible qu'au seul personnel strictement nécessaire au déroulement de l'opération.

146 2/6 ARTICLES

5.1. Le présent arrêté n'emporte ancnne dérogation aux règles de l'air et au règlement des tI'ansports aériens notamment aux restrictions de l'espace aérien (décret nO 91-660 du 11 juillet 1991 lllodif1é) ; au respect du statut des espaces aériens traversés et à l'obligation de contact radio avec les organismes gestiollnaires ; aux règles de vol (al1'êtés du 10 octobre 1957 el du 17 novembre 1958 modifié); aux équipements et documents réglementaires en particulier pour les survols maritimes (arrêté du 24 juillct 1991 modifié).

5.2. Rappels En application de l'alticle 15 de l'arrêté du 6 mai 1995 modifié susvisé, l'utilisation de l'hélisurface aux abords des aérodromes est soumise à l'accord préalable de l'autorité aéronautique responsable. L'ntilisation de l'béIisurfacc est formellement intcniite lorsque celle-ci est située: à moins de 6 kilomèh'es des aérodromes de Béziers Vias Call1les Mandelieu - Ghisonaccia Alzitone el Propriano Tavaria ; à moins de 8 kilomètres des aérodromes de Ajaccio Bonaparte Bastia Poretta .. Calvi Sainte Catherine - Figari Sud-Corse - Montpellier MéditelTanée et Nice Côte d'Azur.

5.3. Avant de pénétrer dans la zone d'entraînement en Méditerl'llllée D. 54, le pilote de l'hélicoptère prendra obligatoirement contact avec l'organisme gestionnaire de la zone (FANNY - fi'équences: 127,975(P) /118,5 (S) MHz).

5.4. Pour tout vol au départ effectué dans les limites « CTR Nice 1 », le dépôt d'une intention de vol auprès du bureau d'infoI111atio11 aéronautique de Nice (TéL 04,93.17 .2L18), est obligatoire au plus tard lrente minutes avant le voL Cette intention de vol devra mentionner entre autres: l'indicatif de l'aéronef, le nom du navire, la position en radiale et distance de l'hélicoptère avant le décollage par rapport à la balise VORIDME AZR (109,65 MHz), l'heure estimée de décollage, la destination, le premier point de report. De plus, 10 miuntes avant SOli décollage, le pilote devra rappeler le respousable de la tOllr via le BRIA (04.93.17.20.75) pOUl' confirmer son vol et la position du navire.

5.5. POUl' tout vol au dépal't effectué dans les limites des «CTR d'Ajaccio, Bastia, Calvi ou Figari», le dépôt d'une intention de vol auprès du bureau d'infOlmation aéronautique d'Ajaceio (Tél. 04.95,22,61.85 / 04.95.23.59.80) est obligatoire au plus tard trente minutes avant le voL Cette intention de vol devra mentionner entre autres: l'indicatif de l'aéronef, le nom du navire,

147 3/6 la position en radiale et distance de l 'hélicoptère avant le décollage par rapport à la balise VOR/DME BTA (J 14,15 MHz) ou FŒ (116,70 MHz) ou à l'ARP pour Ajaccio et Calvi, l'heme estimée de décollage, la destination, le premier point de report. Dc plus, 10 miuutes avant sou décollage, le pilote devra appeler lc responsable de la tour pOUl' Bastia (04.95.59.19.20) et pour Figari (04.95.71.10.81) pour confirmer SOli vol ct la position dUllavi!·c. Il est rappelé aux pilotes que le contact radio bilatéral est obligatoire avec l'organisme de contrôle avant l'envol de l'hélisurface.

ARTICI,E 6 L'exploitation d'hélicoptères en transpOit public est soumise anx dispositions de j'arrêté du 25 février 1985 modifié relatif aux conditions d'utilisation des hélicoptères exploités par une entreprise de trunspOit aérien, de l'an'êté du 23 septembre 1999 modifié rclatif aux conditions techniques d'exploitation d'hélicoptères par une entreprise de transpott aérien public (OPS 3) et de l'iustruction du 23 3Vlil 2004 modifiée, prise en application de ce même ruTêté.

ARTICLE 7 Tout incident ou accident devra être signalé à la brigade de la police aéronautique (Tél. 04.42.95.16.59) et à défaut, au centre d'infolïllation et de commandement de la direction zonale de la police aux fi'ontières à Mru'seille (Tél.: 04.91.53.60.90), ainsi qu'au district aéronautique compétent.

ARTICLES Les infi'llctiol1s au présent aJ1'êté exposent leurs auteurs anx peines prévues par le code de l'aviation civile, par l 'ar1icle L. 5242-2 du code des transports et par les articles 131-13 et R. 610-5 du code pénal.

ARTICLE 9 Les personnes énumérées à l'article L. 6142-1 du code des transports, les officiers et agents habilités en matière de police maritime sont chargés, chacun en ce qui le eonce11le, de l'exécution du présent arrêté.

Le préfet maritime de la MéditeJ1'3née et par délégation, le COI . SaIre généra~CrVé ParIarlge adjoint au réfet aritimc, c ial'gé de l'aeti n l'Etat en mer,

148 4/6 QESTINATAIRES Mme la préfète du dépmtemcnt des Pyrénées-Orientales (pol/r insertion ail R.A.A.) M. le préfet du département de l'Audc (polir insertion al/lU1.A.) M.le préfet du département de l'Hérault (polir insertion (lI1 R .. A.A.) M. le préfet du département du Gard (polir insertion au R.A.A.) M. le préfet du dép31tement des Bouches-du-Rhône (pOUl' insertion ail R.A.A.) M. le préfet du département du Var (polir insertion ail R.A.A.) M. le préfet du dépmtement des Alpes-Mmitimes (polir insertioll au R.A.A.) M. le préfet du dépmtemellt de Haute-Corse (polir insertion au R.A.A.) M. le préfet du département de Corse du Sud (polir insertion ail R.A,A.) M. le directeur interrégional de la mer Méditell'anée M. le directeur départemental des territoires et de la mer des Pyrénées Orientales M. le directeur départemental des ten'itoires et de la mer de l'Aude M. le délégué à la mer et au littoral des Pyrénées-Orientales et de l'Aude Mme. la directrice départcmentale des tClTitoires et de la mer de l'Hérault M. le directeur départemental des tCll'itoires et de la mer du Gard M. le délégué à la mer et au littoral du Gard et de l'Hérault M. le direeteur départemClltal des ten1toires et de la mer des Bouches-du-Rhône 1 délégation à la mer et au littoral des Bouches-du-Rhône M. le directeur départemental des territoires et de la mer du Var 1 délégation à la mer et au littoral du Var M. le directeur départemental des tell'itoires et de la mer des Alpes Maritimes / délégation à la mer et au littoral des Alpes Mari times M, le directeur dépuI1emental des tetTitoires et de la mer de Haute-Corse 1 délégation à la mer et au littoral de Haute-Corse M. le directeur départemental des territoires et de la mer de Corse du Sud 1 délégation à la 111er et au littoral de Corse du Sud M. le directeur du CROSS MED M. le chef du SOUS-CROSS Corse M. le directeur régional des douanes, chef de la direction régionale des garde-côtes de Méditell'anée M. le contrôleur général, directeur zonal de la police aux frontières Sud M. le chef de la direction zonale des CRS Sud M. le général commandant la région de gendal1nerÎe de Languedoc-Roussillon M. le général commandant la région de gendarmerie P ACA M. le général commandant la région de gendarmerie Corse M. le commandant du &'foupement de gendannerie des transports aéliens Sud M. le cOlllmandant du groupement de gendannerie départementale des Pyrénœs• Orientales M. le conunandant du groupement de gendarmerie départementale de l'Aude M. le commandant du groupement de gendarmerie dépmtementale de l'Hérault M. le cOlll1umldant du groupement de gendarmerie dépmtementale du Gard M. le commandant du groupement de gendarmeric départementale des Bouehes-du-Rhône M. le connnandant du groupement de gendallnerie départemcntale du Var

149 5/6 M. le commandant du groupement de gendarmerie dépmtementale des Alpes-Maritimes M. le commandant du groupement de gendannerie départementale de Haute-Corse M. le commanda1lt du groupement de gendarmerie dépmtementale de Corse du Sud M. le commandant du groupement de gendannerie maritime de la Méditerranée M. le procureur de la République, près le TGI de Perpignan M. le procureur de la République, près le TGl de Carcassonne M. le procureur de la République, près le TGl de Narbonne M. le procureur de la République, près le TGl de Béziers M. le procureur de la République, près le TGl de Montpellier M. le procureur de la République, près le TGl de Nîmes M. le procureur de la République, près le TGI de Tarascon M. le procureur de la République, près le TG! d'Aix-en-Provence M. le procureur de la République, près le TG! de Marseille M. le procureur de la République, près le TG! de Toulon M. le procureur de la République, près le TG! de Draguignan M. le procureur de la République, près le TGI de Grasse M. le procureur de la République, près le TG! de Nice M. le procureur de la République, près le TG! de Bastia M. le procureur de la République, près le TG! de Ajaccio DSAC Sud-Est - Subdivision aviation générale travail aérien M. le président du SDRCAM-Sud CCMAR MED (bureau aérocae) BAN de Hyères M. le délégué à l'aviation civile de Provence M. le délégué à l'aviation civile du Languedoc-Roussillon M. le délégué à l'aviation civile de Côte d'Azur M. le délégué à l'aviation civile de Corse Mme Suzie Mutch suzi [email protected].

COPIES CECMED/OPSN3 (N34COAST) TOUS SEMAPHORES AEMIP ADEMIRM Archives.

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PRÉFET DU TARN

DIRECTION DÉPARTEMENTALE DES TERRITOIRES DU TARN Service eau, risques environnement et sécurité Pôle risques, Eau et Biodiversité Bureau Ressources en eau

Arrêté interdépartemental du 30 avril 2015 portant modifications à l’arrêté interdépartemental du 31 janvier 2013 portant désignation d'un organisme unique de gestion collective de l'eau pour l'irrigation agricole sur le sous-bassin du Tarn

Les préfets des départements du Tarn, de l’Aude, de l’Aveyron, du Gard, de la Haute- Garonne, de l’Hérault et de Tarn-et-Garonne ;

Vu le code de l'environnement, et notamment ses articles L 211-1 à L 211-3, ainsi que ses articles R 211-1 à R 211-117, R 214-31-1 à R 214-31-5 ; Vu le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Adour-Garonne approuvé le 1er décembre 2009 ; Vu l'arrêté interpréfectoral n°00-0075 du 6 janvier 2000 fixant le périmètre du SAGE Tarn- Amont ; Vu l'arrêté préfectoral du 15 octobre 2012 fixant le périmètre du SAGE Agout ; Vu l’arrêté préfectoral du 27 mars 1996, fixant dans le département du Tarn la liste des communes incluses dans la zone de répartition des eaux ; Vu l’arrêté préfectoral n°95-2368 du 10 novembre 1995, fixant dans le département de l’Aude la liste des communes incluses dans la zone de répartition des eaux ; Vu l'arrêté préfectoral n°94-2037 du 17 octobre 1994 modifié par l'arrêté préfectoral n° 2003-324-4 du 20 novembre 2003, fixant dans le département de l’Aveyron la liste des communes incluses dans la zone de répartition des eaux ; Vu l’arrêté préfectoral n°38 du 05 mars 1996, fixant dans le département de la Haute- Garonne la liste des communes incluses dans la zone de répartition des eaux ; Vu l’arrêté préfectoral n°1994-1487 du 22 août 1994 qui classe la totalité des communes du département de Tarn-et-Garonne dans une zone de répartition des eaux ; Vu l’arrêté interdépartemental du 31 janvier 2013 désignant la chambre d’agriculture du Tarn comme organisme unique de gestion collective pour l’irrigation agricole sur le sous-bassin du Tarn ;

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Vu le courrier en date du 04 avril 2013 relatif au mode de gestion du périmètre élémentaire du Bernazobre (UG 100) adressé par l’organisme unique de gestion collective du sous-bassin du Tarn ; Vu la demande de report et ses justifications reçues en préfecture le 29 décembre 2014 et le 12 février 2015 et relative au dépôt du dossier d’autorisation unique pluriannuelle formulée par l’organisme unique de gestion collective du sous-bassin du Tarn ;

CONSIDERANT l'intérêt pour une gestion équilibrée de la ressource en eau que représente la désignation d'un organisme unique chargé de la gestion collective des prélèvements pour l'irrigation ; CONSIDERANT que le périmètre sollicité à l’échelle de l'ensemble du sous-bassin du Tarn répond pleinement aux exigences de gestion de la ressource selon des périmètres cohérents hydrologiquement et hydrogéologiquement ; CONSIDERANT que l'ensemble des irrigants du périmètre seront représentés équitablement dans le cadre du service commun regroupant les chambres d'agriculture concernées par le périmètre ; CONSIDERANT que le dossier de demande d’autorisation unique pluriannuelle doit comporter une étude d’impact environnementale sur tous les prélèvements (cours d’eau – nappe d’accompagnement – eaux souterraines) puisque qu’il existe des prélèvements en eaux souterraines hors nappes d’accompagnement ; CONSIDERANT que la note de cadrage nationale datée du 6 juin 2014 et relative à l’étude d’impact de la demande d’autorisation unique pluriannuelle n’a été portée à la connaissance de l’organisme unique que par courrier du directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement du 26 juin 2014, soit près de 17 mois après la désignation de l’organisme unique ;

Sur proposition de monsieur le préfet du Tarn, coordonnateur du sous-bassin du Tarn,

Arrêtent

Article 1er : Dispositions du présent arrêté Les dispositions du présent arrêté ont pour objet de modifier les articles 3 et 4 de l’arrêté du 31 janvier 2013, les autres articles restant inchangés. Le premier paragraphe de l’article 3 est modifié comme suit : « Le sous-bassin du Tarn bénéficie sur une partie de son territoire de mesures de gestion dérogatoires en application du protocole signé le 4 novembre 2011. Ces dernières sont conditionnées à la mise en œuvre par l'organisme unique d'un protocole de gestion pour anticiper et

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limiter les périodes de crises. De plus, des mesures de gestion alternative par tours d'eau adaptés sur les périmètres de l’Assou (n°105), l’Agros (n°106), le Bagas (n°107) et l’En Guibaud (n°137) devront être mises en place. » L’article 4 est modifié comme suit : « L’organisme unique de gestion collective dispose d’un délai de deux ans (délai initial) et 7 mois (délai complémentaire) à compter de la date de signature de l’arrêté de désignation pour déposer le dossier complet de la demande d’autorisation, soit jusqu’au 31 août 2015, comme prévu par l’article R.211-115 du code de l’environnement ».

Article 2 : Publication et information des tiers Le présent arrêté est publié au recueil des actes administratifs et sur les sites internet des préfectures du Tarn, de l’Aude, de l’Aveyron, du Gard, de la Haute-Garonne, de l’Hérault et de Tarn-et-Garonne. Un avis mentionnant l'arrêté est publié dans au moins un journal local diffusé sur le périmètre de l'organisme unique par les soins de chaque préfecture et aux frais de l'organisme unique. Une copie de l'arrêté est adressée aux présidents des commissions locales de l'eau des SAGE Tarn- Amont et Agoût. Une copie du présent arrêté sera déposée dans les mairies concernées par le périmètre de l'organisme unique pour un affichage pendant une durée minimum d'un mois.

Article 3 : Délais et voies de recours Pour les tiers : dans un délai de 2 mois à compter de la date de publication au recueil des actes administratif du présent arrêté, les recours suivants peuvent être introduits conformément aux dispositions des articles R 421-1 et suivants du code de justice administrative : - un recours gracieux adressé à monsieur le préfet, - un recours hiérarchique adressé au ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Le silence de l'administration vaut rejet implicite au terme d'un délai de deux mois. Le présent arrêté est susceptible de recours par les tiers devant le tribunal administratif de Toulouse, à compter de sa publication au recueil des actes administratifs dans un délai de deux mois. Pour le pétitionnaire : tout recours à l’encontre de la présente décision pourra être porté devant le tribunal administratif de Toulouse dans un délai de deux mois suivant sa notification. Dans ce même délai, un recours gracieux peut être présenté à l’auteur de la décision. Dans ce cas, le recours contentieux pourra alors être introduit dans les deux mois suivants la réponse (le silence gardé pendant les deux mois suivant le recours gracieux emporte rejet de cette demande).

- 3/4 - 153 Article 4 : Exécution

Les secrétaires généraux des préfectures du Tarn, de l'Aude, de l'Aveyron, du Gard, de la Haute­ Garonne, de l'Hérault et de Tam-et-Garonne, les directions départementales des territoires des départements concemés sont chargés, chacun en ce qui Je conceme, de l'exécution du présent arrêté.

Le préfet du Tarn Le préfet de Tarn-et-Garonne

POllf le Préfet ~ l pET d ~ g at i !) ll, Le secn!.tt e g~ néral,

H~.,...é TOURMENTE

Le préfet de l'Aveyron Le préfet du Gard

~ Prlllet. Pour I!l Préfet. Le Sea'lIÎ ~<1 ~~ DidIer MARTIN

1

Le préfet de l'Hérault,

~œ~ ' ~ Olim: Jn.LUB

Le préfet de l'Aude

""';rie: 1'rI~ I$~~ "

- 4/4 -

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