DÉÉPARTÉMÉNT DÉ LA DROMÉ

Commune de La Beégude de Mazenc

Révision du Plan local d'Urbanisme de la Commune de La Bégude de Mazenc

Rapport du Commissaire Enquêteur

1/ Objet de l'enqueête 2/ Deéroulement de l'enqueête 3/ Observations enregistreées et analyse 4/ Observations du Commissaire Énqueêteur 5/ Pieèces annexes.

Le 17 aouêt 2018

Le Commissaire Énqueêteur

Jacques SÉRRÉT

Destinataires:

Mairie de La Beégude de Mazenc Tribunal Administratif de Grenoble Archive Commissaire Énqueêteur

1 SOMMAIRÉ

RAPPORT D’ENQUÊTE 1. PRÉÉAMBULÉ p3 1.1 -Preésentation du territoire p3 1.1.1- Une commune rurale du sud Droême p3 1.1.2- Une commune inscrite dans plusieurs intercommunaliteés de projets p4 1.1.3- Analyse paysageère p5 1.1.4- Hydrogeéologie, Hydrologie et qualiteé des eaux p5 1.1.5- Risques naturels et technologiques p6 1.1.6 - Les deéplacements p6 1.1.7 - Le milieu naturel p7 1.1.8 -les activiteés humaines et eéconomiques p8 1.1.9 – L’assainissement p9

2.OBJET DE L’ENQUÊTE ET RÉSUME DU PROJET p9 2. 1.1 Objet de l’enqueête p9 2.1.2 Reésumeé du Projet p9 2.1.3 Analyse du projet p10 2.1.4 Cadre de l'enqueête et contexte juridique p14 2.1.5 Phase preéalable aè l'enqueête publique p14

2.2 Organisation et déroulement de l'enquête p15 2.2.1 Organisation de l'enqueête p15 2.2.2 Contenu du dossier d'enqueête p15 2.2.3 Publication et affichage p16

2.3 Déroulement de l'enquête p16 2.3.1 Dureée de l'enqueête p16 2.3.2 Reéunions et visites preéalables p16 2.3.3 Permanences du Commissaire Énqueêteur p17

2.4 Observations du Commissaire Enquêteur sur le déroulement de l'enquête, l'analyse et la qualité du dossier p17 2.4.1 Deéroulement de l'enqueête p17 2.4.2 Analyse et qualiteé du dossier p17

3. EXAMEN DES OBSERVATIONS DU PUBLIC ET COMMENTAIRES p20 3.1 Observations orales aupreès du Commissaire Énqueêteur p21 3.2 Observations sur le registre d'enqueête p21 3.3 Analyse des observations,courriers et commentaires p25 3.4 Commentaires sur le projet de reévision du PLU p36 Annexes : - Arreêteés municipaux d'organisation de l'enqueête publique - Copie des observations et courriers - Documents de publiciteé et affichage.

2 1/Préambule

Cette enquête porte sur la révision du PLU de la Commune de La Bégude de Mazenc.

La délibération du Conseil Municipal en date du 15 janvier 2018 décidait de soumettre le projet à enquête. J'ai été désigné Commissaire Enquêteur par décision n° E/18000088/38 du 21 mars 2018 de M. le Président du Tribunal Administratif de Grenoble. L'Arrêté n°2018-58 de Mr le Maire de La Bégude de Mazenc , en date du 14 mai 2018, fixe les modalités de l'enquête.

1.1- Présentation du territoire

1.1.1- Commune rurale avec une croissance démographique dynamique.

La Commune de La Beégude de Mazenc, situeée dans le Deépartement de la Droême, est au carrefour de la Drome Provençale et du Pays de -Boudeaux. Élle est implanteée dans la plaine sur l’axe qui relie Monteélimar aè Dieulefit. Élle s'eétend sur une superficie de 2362 hectares. Au recensement de 2013, sa population eétait de 1634 habitants et de 1700 en 2016. Il convient de preéciser que la commune connaîêt une forte croissance deémographique, sa population ayant pratiquement doubleé depuis 1975.

Sur l'occupation de l'espace, la commune reste dans la moyenne des communes Droêmoise. Ce territoire est essentiellement occupeé par des espaces agricoles et naturels, la surface deédieé aè l'urbanisation est d'environ 116 hectares, soit environ 5% du territoire communal. Les surfaces deédieées aè l'agriculture repreésentent 1554 hectares, soit approximativement 66 % de la superficie communale. Les zones naturelles couvrent 695 hectares. On le voit, il s'agit d'une commune rurale dont la ville la plus importante la plus proche est Monteélimar, situeée aè 15 km. Dieulefit, chef lieu du Canton, est aè 12 kilomeètres. Les communes limitrophes sont : la Baêtie- Rolland, Saint-Gervais-sur-Roubion, Cleéon-d’Andran, , Salettes, Souspierres, Le Poeët-Laval, et Portes-en-Valdaine. Én plus du village principal, la commune comporte plusieurs hameaux : Chateauneuf de Mazenc, le Barbier, le Sage, les Mourettes, Boulagne. Én termes de voies de communication, elle est essentiellement desservie par deux routes deépartementales, la RD540 (4900 veéhicules/jour) et la RD9 (3000 veéhicules/jour, toutes deux classeées «routes aè grande circulation» par deécret du 3 juin 2009 du fait qu’elles constituent l’itineéraire bis de la valleée du Rhoêne et l’itineéraire de report depuis l’A7 sur cet itineéraire bis.

Les caracteéristiques de ce territoire communal sont la canalisation hydrocarbures et la canalisation de gaz qui la traversent et l’impactent sous forme de servitudes d’utiliteé publique.

3 Les principales voies de communication de la Valleée du Rhoêne sont distantes d'environ 20 km, notamment l'eéchangeur autoroutier de Monteélimar Nord sur l'A7. Il faut moins d'un quart d'heure en voiture pour s'y rendre.

Le reéseau hydrographique est essentiellement composeé par deux cours d'eau de faible importance, le Jabron et le Vermenon. Il convient d’y rajouter le Roubion qui s’eécoule en limite nord de la commune. Ceux ci peuvent parfois en cas de fortes preécipitations deéborder de leur lit et entraîêner des risques d'inondation de part et d'autre de leur cours. Des zones en bordure de des rivieères sont d'ailleurs classeées avec des risques inondation de faible aè fort. Il n'existe pas de PPRI sur la Commune. Une eétude des aleéas du bassin versant du Roubion-Jabron est en cours.

1.1.2- Une commune inscrite dans plusieurs intercommunalités de projets Sur le plan administratif, elle fait partie depuis 2015 du canton de Dieulefit. Élle appartient aè la Communauteé de Communes Dieulefit-, issue en 2014 des anciennes Communauteés de communes de Dieulefit et Bourdeaux et qui regroupe 21 communes, comptant environ 9660 habitants en 2015. Les compeétences communautaires qui s'appliquent sur La Beégude de Mazenc sont les suivantes et sont listeées dans le rapport de preésentation: ➢ Compeétences obligatoires : - Ameénagement de l'espace communautaire : scheémas de coheérence territoriale et de secteur (hors documents d'urbanisme), creéation de zones d'ameénagement concerteé d'inteéreêt communautaire, politiques d'ameénagement du territoire - Deéveloppement eéconomique : actions, creéation/ameénagement/entretien/gestion de zones d'activiteé industrielle/commerciale/tertiaire/artisanale/touristique, promotion eéconomique et touristique, ➢ Compeétences facultatives : • Pour le compte des communes du canton de Dieulefit, la communauteé de communes « assure la gestion de l'emprunt lieé aux travaux de voirie reéaliseés dans le cadre du programme inteégreé meéditerraneéen de l'anneée 1990 ». • Action sociale : coordination de la politique enfance/jeunesse, creéation/ameénagement/entretien/gestion d'un accueil loisirs sans heébergement et de structures d'accueil petite enfance • Construction/ameénagement/entretien de la treésorerie, gestion de la maison de la ceéramique aè Dieulefit et d'une chambre funeéraire • Aides aux associations • Énseignement musical

D’autre part, un scheéma de Coheérence territoriale (Scot) est en cours de reéflexion sur le territoire concerneé qui englobe la commune de La Beégude de Mazenc. Il ressort du rapport de preésentation que : »Le projet de périmètre, qui intègre 12 intercommunalités réparties sur les trois départements de l’Ardèche, la Drôme et le Vaucluse, a été délibéré par les EPCI et est actuellement soumis aux trois préfets concernés ».

Un PLH est eégalement porteé par la Communauteé de Communes Dieulefit-Bourdeaux.

4 1.1.3- Analyse paysagère et le milieu physique

Le territoire communal s'eétend sur 2362 ha . Caracteériseé par des altitudes assez modestes, le territoire releève de 3 secteurs topographiques : - le nord et le centre de la commune sont assez plats et ouvert -la colline de Chateauneuf de Mazenc au nord est du bourg principal, s'eéleève aè une altitude de 354 m - enfin, le sud de la commune est plus vallonneé, avec des contreforts atteignant 458 m d'altitude Au delaè de ces grands paysages, on peut eégalement distinguer plusieurs entiteés :

- la plaine agricole qui recouvre une large majoriteé du territoire communal - les valleées du Roubion, du Jabron et du Vermenon - le bourg de La Beégude de Mazenc avec sa partie ancienne et les lotissements qui se sont deéveloppeés aè l'ouest et aè l'est du Bourg le long de la RD 540 et au sud en bordure de la RD 9 - le vieux village percheé de Chateauneuf de Mazenc, autrefois chef lieu de Canton, domine le bourg et la plaine vers le sud Une des caracteéristiques du territoire communal sont les 4 canalisations qui traversent la commune : - une canalisation de transport de gaz naturel - trois canalisations de transport d'hydrocarbures sous forme liquide

Le climat peut eêtre qualifieé de tempeéreé avec des influences meéditerraneéennes. Une constance des ces territoires proches de la valleée du Rhoêne est le vent. Le mistral , qui souffle du nord est l’ÉÉole dominant.

1.1.4 Géologie, Hydrogéologie, Hydrologie et qualité des eaux

La Beégude de Mazenc repose majoritairement sur des terrains seédimentaires issus des peériodes glaciaires. Le reéseau hydrographique est composeé essentiellement par trois cours d'eau, Le Jabron au centre et qui traverse le bourg de La Beégude de Mazenc, et le Vermenon au Nord qui lui s'eécoule dans l'espace agricole. Le Roubion a fait son lit aè l’extreême nord du territoire communal.

SDAGE et SAGE : Le territoire communal appartient au bassin versant du Rhoêne et se trouve donc concerneé par le Scheéma Directeur d'Ameénagement et de gestion des Éaux (S.D.A.G.É) du bassin fluvial Rhoêne- Meéditerraneée et par le SAGÉ « Iseère aval et Droême » Il convient de preéciser que les dispositions prises dans la cadre du PLU prennent en compte les orientations particulieères du S.D.A.G.É., : • prise en compte du risque inondation et gestion des eaux pluviales, • affectation des sols suivant les zones humides, • preéservation des espaces de liberteé des cours d'eau et des champs d'expansion des crues, • preéservation de la ressource en eau.

5 1.1.5 Risques naturels et technologiques La commune de La Beégude de Mazenc n'est pas couverte par un PPRI, Plan de Preévention des Risques Inondation. Élle est cependant soumise aux risques inondations geéneéreés par le Jabron, le Roubion et leur affluents. Une carte des aleéas sur l'ensemble du bassin versant est jointe au dossier d’enqueête publique. Ce document de travail fait ressortir des aleéas forts en bordure du Jabron dans sa traverseée du village, ainsi que des aleéas forts, moyens et faibles qui impactent les terrains en zone naturelle ou agricole a proximiteé du Roubion, au nord de la commune et du Vermenon en son centre

D’autre part, la commune est classeée en risque faible concernant les risques de retrait et gonflement des argiles.

Én outre, la commune est soumise : • aux risques lieés aè la preésence de canalisations de transport de matieères dangereuses. Quatre canalisations traversent le territoire communal : - La canalisation de transport de gaz naturel,

- Les canalisations de transport d'hydrocarbures liquides , pipeline 1,2 et 3 exploiteée par la Socieéteé SPSÉ, Comme mentionneé dans le rapport de preésentation : « Les dispositions en matière de maîtrise de l’urbanisation sont les suivantes : - dans la zone des dangers significatifs pour la vie humaine correspondant aux effets irréversibles : informer le transporteur des projets de construction ou d’aménagement le plus en amont possible afin qu’il puisse analyser l’éventuel impact de ces projets ; - dans la zone des dangers graves pour la vie humaine correspondant aux premiers effets létaux : proscrire la construction ou l’extension d’immeubles de grande hauteur et d’établissements recevant du public relevant de la 1ère à la 3ème catégorie ; - dans la zone des dangers très graves pour la vie humaine correspondant aux effets létaux significatifs : proscrire la construction ou l’extension d’immeubles de grande hauteur et d’établissements recevant du public susceptible de recevoir plus de 100 personnes »

Dans un autre domaine, un eétablissement est viseé par la leégislation sur les ICPÉ, Installation classeée pour la protection de l'environnement, il s'agit de GRT GAZ, dont une nouvelle version de l'eétat de dangers du site est en cours d'eévaluation.

1.1.6 Les déplacements Les voies qui desservent ou traversent la commune sont constitueées par 2 axes principaux. Il s'agit de :

- la RD 9 qui traverse le centre bourg dans le sens Nord -sud et accuse un trafic de 3900 veéhicules jour, avec un pourcentage de 4,5 % de poids lourds - la RD 540 qui traversent la commune dans le sens Ouest-Ést, relie Monteélimar aè Dieulefit et enregistre un trafic moyen de 4500 veéhicules jour. Comme indiqueé dans le rapport de preésentation :

6 « Ces deux axes sont classés en route à grand circulation par un décret du 3 juin 2009. En effet, la loi Barnier du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l’environnement, a introduit un principe d’inconstructibilité aux abords des grandes infrastructures routières. L’article L.111-6 du code de l’urbanisme dispose qu’en dehors des espaces urbanisés, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de 100 mètres de part et d’autre de l’axe des autoroutes, des routes express et des déviations au sens du code de la voirie routière et de 75 mètres de part et d’autre de l’axe des autres routes classées à grande circulation. Sur la commune de La Bégude-de-Mazenc, ses dispositions sont applicables à la RD 540 jusqu’au carrefour du centre village (dans le sens Montélimar-Dieulefit) et la RD 9. »

- transports collectifs La commune est desservie par le service deépartemental de cars avec une ligne de bus : - ligne 35 : Monteélimar/Dieulefit/Valreéas, avec trois arreêts sur la commune

Cependant, on peut consideérer que la voiture particulieère demeure le moyen de transport privileégieé pour les deéplacements sur la commune ou en direction des communes limitrophes. L’eéchangeur le plus proche desservant l’autoroute A7 est situeé aè 20 km environ - Deéplacements doux Les principaux eéquipements collectifs de la commune sont proches du centre village avec des liaisons pieétonnes sur trottoirs.

1.1.7 - Le milieu naturel Comme cela ressort du rapport de preésentation: « La commune de la Bégude-de-Mazenc est concernée dans sa partie Nord par la Zone Natura 2000 «Rivière du Roubion», d’une superficie de 621 hectares. La Natura 2000 concerne également les commune de Bonneuil-sur-Marne, Charols, Cléon-d'Andran, Laupie, Manas, Montélimar, Pont-de-Barret, Saint-Gervais-sur-Roubion, Saint-Marcel-lès Sauzet, Sauzet, . La zone Natura 2000 se situe entre le pont de Pont-de-Barret en amont et le pont du contournement Est de Montélimar. On retrouve des forêts alluviales sur les deux rives du Roubion. La rivière du Roubion est située à la limite de deux aires climatiques et accueille de nombreuses espèces des milieux alluviaux »

La commune est incluse dans deux zones d’inventaire ou de protection (Zone Naturelle d’Inteéreêt ÉÉcologique Faunistique et Floristique), de type 1. -26000028 Le Jabron - Superficie 369,1 hectares - -26150002 Ripisylve et lit du Roubion - Superficie 783,15 hectares - La zone s’eétend de aè Monteélimar, le long du Roubion. Des espeèces d’inteéreêt y ont eéteé recenseées : « Le Roubion constitue, ainsi, un des plus beaux milieux aè Castor d’Éurope. Outre un garde-manger pour le ce rongeur nocturne, la Ripisylve (galerie forestieère bordant la rivieère) abrite plusieurs espeèces d’oiseaux nicheurs. Plus d’une vingtaine de couples de Milan noir peuvent eêtre observeés. Une colonie d’Aigrettes garzette et de Bihoreaux gris est installeée depuis 1991 ».

Élle est eégalement impacteée par une ZNIÉFF de type 2 : -2615 Énsemble fonctionnel du Roubion - Superficie 4 920 hectares - Énfin, La commune de la Beégude-de-Mazenc est concerneée par 22 zones humides. 7 De fait, Le Plan Local d'Urbanisme de La Beégude de Mazenc est soumis aè la proceédure d'eévaluation environnementale qui doit deéterminer si les plans, projets, travaux ou ouvrages preévus dans le PLU sont susceptibles d’avoir des incidences sur la conservation des zones Natura 2000. en vertu du deécret n°2012-995 du 23 aouêt 2012 relatif aè l’eévaluation environnementale des documents d’urbanisme. Cette eétude apparaîêt dans le rapport de preésentation et prend en compte l’eétat initial de l’environnement et les enjeux environnementaux.

1.1.8- Les activités humaines et économiques

Én preéambule, il convient de preéciser que la commune de La Beégude de Mazenc connaîêt depuis 30 ans une croissance deémographique importante. Élle se caracteérise par un caracteère reésidentiel.

La commune a une forte vocation agricole (plus de 70 % de la surface communale est utiliseée par l’agriculture). 37exploitations sont recenseées actuellement, contre 50 en 1988, sur le territoire communal. Il preésente une diversiteé de productions : ceéreéales, maraîêchage, sylviculture, eélevage. La superficie agricole utiliseée est 1107 hectares

Comme l'indique le rapport de preésentation,le tissu eéconomique est assez conseéquent, la commune dispose de plus de 150 entreprises.

- 14 entreprises dans le domaine de l’industrie - 25 entreprises dans le domaine de la construction - 37 entreprises dans le domaine du commerce, transport, heébergement et restauration - 34 entreprises dans le domaine du service aux entreprises - 46 entreprises dans le domaine du service aux particuliers.

On y recense 38 commerces :

- Agro-alimentaire (1 commerce), - Architecture (1 commerce), - Art et artisanat (4 commerces), - Art floral, jardinage et espaces verts (5 commerces), - Beauteé et bien-eêtre (3 commerces), - BTP et artisans du baêtiment (7 commerces), - Bureau de tabac-presse (1 commerce), - Commerces de bouche, eépiceries fines et traiteurs (5 commerces), - Habillement et accessoires (1 commerce), - Heébergement et hoêtellerie (2 commerces), - Informatique et internet (1 commerce), - Meécanique automobiles et motocycles (1 commerce),

Énfin, La zone d’activiteés situeée aè l’entreée ouest du village est geéreée par la Communauteé de communes. Élle s’eétend sur environ 5 ha. 8 Quatre activiteés y sont implanteées : un pole de santeé, une entreprise de maçonnerie- carrelage, une clinique veéteérinaire et un pisciniste.

1.1.9 L'assainissement Comme indiqueé dans le rapport de preésentation : - L’assainissement collectif : 810 abonneés sont raccordeés aè la station d’eépuration de la commune. Le reéseau d’assainissement ne couvre pas la totaliteé du centre bourg. - La station d’eépuration Mise en service en 1989 elle fonctionne correctement. D’une capaciteé de 1000 eéquivalents/habitants, elle traite aujourd’hui 810 abonneés, ce qui est proche du seuil maximum de sa capaciteé. . - L’assainissement non collectif Le SPANC inspecte reégulieèrement les installations autonomes sur la commune. Les reésultats sont connus. 370 logements environ sont en assainissement autonome sur La Beégude de Mazenc.

Il n’existe pas de plan de zonage d’assainissement sur la commune, seul un scheéma du reéseau d’assainissement existant apparaîêt au dossier d’enqueête.

On peut regretter que les eélus n’aient pas profiteé de cette reévision du PLU pour mettre en place un zonage d’assainissement, reprenant le preésent et se projetant dans le futur.

Én ce qui concerne les eaux pluviales, il existe un reéseau de drainage dans le centre du village. Sur les autres zones, les eaux pluviales sont geéreées par un reéseau de fosseés de drainage.

2/Objet de l’enquête et résumé du Proje t

2.1.1/Objet de l’enquête La preésente enqueête prescrite en application des articles L.110, 121-1 et suivants , L.151 et suivants , R151 et suivants du Code de l’Urbanisme et L.123-1, R123-1 et suivants du Code de l’Énvironnement a pour objet la reévision du PLU de la Commune de La Beégude de Mazenc

2.1.2/Résumé du Projet La commune de La Beégude de Mazenc dispose actuellement d'un Plan Local d’Urbanisme (PLU), qui a eéteé approuveé en 2006 et modifieé en 2009, 2010, et 2012..

Par deélibeération du 2 mai 2016, le Conseil Municipal a deécideé d'engager la reévision de son Plan Local d’Urbanisme, conformeément aux dispositions de la loi Solidariteé et Renouvellement Urbains (S.R.U.) et de la loi Urbanisme et Habitat (U.H.) et Éngagement National pour l’Énvironnement (ÉNÉ dite « Grenelle2) du 12 juillet 2010 et aux dispositions de la loi ALUR du 24 mars 2014. L’ordonnance 2016-1060 du 3 aouêt 2016 et son deécret d’application du 25 avril 2017 ont bien eéteé pris en compte. La deélibeération prescrivant la reévision du PLU motive la deécision par les objectifs suivants:

9 • Assurer un deéveloppement urbain maîêtrise et eéquilibreé, et pour cela : • Maîtriser la croissance démographique • Modérer la consommation foncière • Poursuivre la diversification de l’offre en logements • Recentrer les actions sur le village pour : • Améliorer le fonctionnement urbain • Pérenniser l’attractivité économique • Préserver l’environnement rural du territoire

Én 2006, aè la date d'approbation du PLU, la commune de La Beégude de Mazenc comptait environ 1350 habitants. Én 2008, elle en posseédait 1457, soit 100 habitants suppleémentaires en 3 ans. Én 2013, le recensement fait ressortir une population de 1634 habitants, soit 177 de plus en 5 ans, ce qui eéquivaut aè un taux de croissance deémographique de 3% environ. Il en ressort qu' aè ce jour, apreès les 10 anneées d’application de son PLU, la commune paraîêt avoir atteint les objectifs qu’elle s’eétait fixeée.

Partant de ce constat, la reévision du PLU de la commune de La Beégude de Mazenc recherche un eéquilibre entre les objectifs qui ont preésideé aè la reévision du PLU, tels que deécrits ci-dessus. Cette reévision du PLU permettra d’avoir un projet d’ensemble pour les prochaines anneées au vu des eévolutions des dernieères anneées. Dans ce cadre, le projet communal affiche clairement une ambition de maîêtrise de l'eétalement urbain et une recherche d'optimisation des interstices urbains inscrits dans l'enveloppe urbaine ou dans sa continuiteé, meême si une eétude plus pousseée du potentiel mobilisable en zone UC aurait pu pu eêtre meneée.

2.1.3 Analyse du projet A partir du diagnostic eétabli dans le rapport de preésentation, la commune a pu en imaginer les enjeux aè venir, eévaluer les besoins et se fixer une politique d’eévolution de la commune en maîêtrisant l’essor deémographique et garantir une protection de l’environnement et des activiteés agricoles. Le PADD exprime les choix retenus dans ce projet communal, traduit dans les orientations et les reèglements eécrits et graphiques.

A/ Le PADD.

Les objectifs principaux eévoqueés dans le Rapport de Preésentation et repris dans le PADD sont au nombre de trois:

• Assurer un deéveloppement urbain maîêtriseé et eéquilibreé, et pour cela : • Maîtriser la croissance démographique • Modérer la consommation foncière • Poursuivre la diversification de l’offre en logements

• Recentrer les actions sur le village pour : • Améliorer le fonctionnement urbain • Pérenniser l’attractivité économique 10 • Preéserver l’environnement rural du territoire en : • Préservant les éléments constitutifs du paysage • Préservant la sensibilité écologiques • Prenant en compte les risques et nuisances dans les choix opérés

Le PADD affirme plusieurs lignes directrices que je reprends ci-dessous :

- La protection des ressources (eau, agriculture, …), - La protection de la dimension naturelle. Én effet le territoire communal s’inscrit dans un grand ensemble agro-naturel et plusieurs corridors eécologiques traversent la commune. - La prise en compte des risques (naturels) et des nuisances, - L’attention aè porter au paysage : la preéservation des typiciteés du patrimoine veégeétal et du patrimoine baêti traditionnel, - La qualiteé des formes urbaines produites dans les eévolutions futures de la commune, - Les deéplacements en favorisant une mobiliteé moins peénalisante pour l’environnement que le « tout voiture », - La production de logements suffisamment diversifieés et attractifs permettant de reépondre aux besoins d’un large eéventail des habitants, - Un deéveloppement eéconomique adapteé au contexte communal dans le cadre de la politique de la communauteé de communes et du PLH.

Le projet communal vise aè deévelopper une capaciteé en logements correspondant aux besoins deémographiques, tout en preéservant les trames vertes communales et en limitant les consommations foncieères. Cela est bien traduit dans le rapport de preésentation (page109) :

« Avec une population de 1 700 habitants en 2016, la Bégude-de-Mazenc connaît une croissance démographique forte et dynamique, comme l’atteste la variation annuelle de la population qui atteint plus de 2%. La commune attire avant tout des familles comme le montre le nombre de personne par ménage (2,4) un chiffre stable depuis 1999. Tout comme l’évolution de la population, l’évolution du parc de logements a été importante et régulière depuis 1968. On recense aujourd’hui sur le territoire communal plus de 900 logements. La commune doit continuer à se développer. Cependant l’enjeu principal est de maîtriser cette croissance démographique à un rythme plus cohérent par rapport aux équipements communaux : école, station d’épuration, voirie ... C’est pourquoi le premier objectif du Projet d’Aménagement et de Développement Durables est d’accueillir environ 110 logements à l’horizon 2028, pour une croissance démographique d’environ 1,4%/an. La Communauté de Communes du Pays de Dieulefit-Bourdeaux a débuté l’élaboration d’un Programme Local de l’Habitat. Ce programme identifie la commune de la Bégude-de- Mazenc comme un centre bourg. La commune doit alors construire 65 logements neufs sur la durée du programme (6 ans), soit 10 à 11 logements par an, ce qui représente 110 logements sur la durée du Plan Local d’Urbanisme (10 ans). La construction de 110 nouveaux logements pour les 10 prochaines années représente une croissance démographique d’environ 1,4%/an. En effet, en 2016 la 11 commune compte environ 1 700 logements. Avec la prise en compte d’un léger recul du nombre de personnes par ménage (2,3), la commune devra accueillir 253 habitants supplémentaires sur la durée du PLU. Ainsi, le rythme de croissance est ralenti et maîtrisé afin de permettre à la commune d’absorber l’arrivée de nouvelles populations. »

Sur le premier enjeu, le PADD preécise un certain nombre de points : - l’urbanisation de plusieurs secteurs aè proximiteé immeédiate du cœur de village. pour permettre d’eéquilibrer et « d’eépaissir » le deéveloppement du bourg. L’ameénagement de ces secteurs inteégrera : - La reéalisation de cheminements doux pour offrir aux futurs habitants de ces quartiers un acceès commode aux eéquipements et commerces du centre-bourg. - La reéalisation d’un habitat diversifieé, aè la fois en termes de formes urbaines (habitat individuel groupeé ou semi-groupeé, petit collectif…) et de statuts (locatif public, accession), avec un objectif de 20 % de logements sociaux aideés. Dans ce cadre le PADD vise aè accueillir environ 110 logements pour les 10 anneées futures, avec une croissance deémographique d’environ, 1,4 % par an, soit 253 habitants suppleémentaires jusqu’aè 2028. - afin de modeérer la consommation foncieère, les objectifs du PADD sont : de valoriser les disponibiliteés foncieères dans le cadre du baêti existant avec un deéveloppement urbain aè proximiteé des reéseaux, l’ouverture maximum aè l’urbanisation de 2,8 ha d’ici 2028. - De trouver un eéquilibre entre un deéveloppement urbain et la protection des espaces naturels et agricoles

Sur le second point :

L’adaptation des deéveloppements urbains aux contraintes du territoire est aujourd’hui neécessaire, elle doit permettre : - De limiter la multiplication des deéplacements automobiles sur le reéseau communal non dimensionneé pour recevoir des circulations importantes en ameéliorant les liaisons pieétonnes et cyclistes, - D’adapter les deéveloppements aux capaciteés d’investissement de la commune en matieère d’ameénagement des reéseaux d’assainissement collectif et d’eau, sur ce point la STÉP est presque en limiteé de charge - Renforcer la qualiteé et l’attractiviteé des ambiances villageoises de proximiteé et pour cela, soutenir, maintenir voire deévelopper le commerce de proximiteé ainsi que les eéquipements existants, en portant un attention particulieère sur la zone d’activiteé de Boulagne. - Dans le cadre de l’accueil touristique, maintenir les capaciteés d’heébergement et ameénager les berges du Jabron dans le cadre de la reéflexion sur la voie verte.

Sur le troisième point :

«Le projet communal poursuit les objectifs suivants : - Preéserver les espaces deédieés aè l'agriculture. - Preéserver les corps de ferme tout en autorisant les changements de destination des baêtiments remarquables. 9 ont eéteé reépertorieés, un 10°, qui a eéteé oublieé, meérite d'y figurer. - Proteéger les reéservoirs de biodiversiteé ainsi que les zones humides

12 On sait que la population communale s'eéleève fin 2013 aè 1207 habitants. L'on sait eégalement que la croissance envisageée est de 10 aè 11 habitations nouvelles par an pour les prochaines anneées. Par analogie, appliqueé aè la commune de La Beégude de Mazenc, cette projection entraîênerait la production de 100 aè 120 logements sur les 10 prochaines anneées. C'est l'hypotheèse de travail retenue par les eélus de La Beégude de Mazenc. Dans ce cadre, il s'agirait d'accueillir environ 253 habitants suppleémentaires durant la peériode 2018 aè 2028. Én tenant compte du pheénomeène de desserrement des meénages, les eélus communaux ont estimeé que les besoins en logements nouveaux , dans le cadre des hypotheèses preéciteées, seraient de 118 logements. Concernant le foncier et notamment l'impact en terme de superficie, il ressort du rapport de preésentation et du PADD qu'entre 2006 et 2016, preès de 14 ha de fonciers ont eéteé utiliseés pour de la construction neuve aè usage d’habitat, soit 1.4 ha par an en moyenne. Le nombre de logements construits sur la peériode preéciteée a eéteé de 134 logements, soit une densiteé de 11 logements aè l’hectare. Celle ci est estimeée trop faible au regard de la reéglementation actuelle.

Le PLU en reévision en deégagera 3 fois moins, soit environ 2,5 ha ce qui eéquivaut aè un potentiel de 0.25 ha constructible par an.

Cela passe par une baisse des surfaces foncieères deédieées aè l'urbanisation, le comblement de dents creuses et les divisions parcellaires listeées.

Le zone agricole a eéteé agrandi de 98 hectares. Le tableau ci dessous, qui ressort du dossier montre bien cette eévolution, qui repreésente la volonteé des eélus de mieux maîêtriser le foncier, la neécessiteé de se mettre en conformiteé avec la loi.

PLU 2006 (surface en PLU 2018 (surface en hectares) hectares) Zone U 53,8 106 Zone AU 62,8 2,2 Zone A 1554 1652 Zone N 696 631,8

Ce dernier encadre fortement le deéveloppement de l'urbanisation au travers trois ideées force : - densifier la forme urbaine au travers les OAP et la densiteé des logements aè l'hectare, - renforcer la centraliteé autour du bourg

B/ Les Orientations d'Aménagement et de programmation.

Ces OAP sont localiseées sur les secteurs suivants, les surfaces ressortent du rapport de preésentation et des orientations d’Ameénagement et de programmation : • Secteur des Mourettes 0.5 ha , • Secteur de le Manautieère 0.8 ha 13 • Secteur du Sage, sur une surface aè urbaniser de 0,9 hectares.

Én conclusion, il ressort de la lecture de ces documents ( rapport de preésentation, PADD et OAP) la volonteé afficheée des eélus d’assurer l’efficaciteé eéconomique de la commune, en visant tout aè la fois aè la protection de l’environnement, aè l’ameélioration du cadre de vie des reésidents, sans deéroger aux reègles d’eéquiteé et de coheésion sociale. Le projet d’une urbanisation maîêtriseée – pas de nouveaux poêles urbains et des extension limiteées sur les 10 prochaines anneées – ne doit pas nuire aè la capaciteé de production des exploitations agricoles ou aè la beauteé des paysages.

2.1.4/ Cadre de l’enquête et contexte juridique

L’eélaboration d’une reévision du PLU est soumise aè l’application de la loi Urbanisme et Habitat n°2003-590 du 3 Juillet 2003 – inscrite dans l’article 123-1 du code de l’environnement, deéfini par l’enqueête publique – Article L110 et L121-1 du code de l’urbanisme (PADD) – Loi SRU (Solidariteé et Renouvellement Urbain – loi n°2000-1208 du 13 Deécembre 2000). Loi ALUR du 24 mars 2014, la loi Macron d’aouêt 2015. La deélibeération du Conseil Municipal de La Beégude de Mazenc prescrivant la reévision du PLU datant du 2/05/ 2016, est soumis aux prescriptions du Grenelle 2 consacreé par la Loi 2010-788 du 12 juillet 2010, portant engagement national pour l’environnement.

2.1.5/ Phase préalable à l’enquête publique

• Deélibeération du Conseil Municipal en date du 2 mai 2016 prescrivant l’eélaboration et la concertation de l’eélaboration du PLU sur la commune.

• Deélibeération du Conseil municipal en date du 15 janvier 2018 tirant le bilan de la concertation et arreêtant le projet de PLU

Conformeément aè l'article L 300-2 du Code de l'Urbanisme, la concertation avec les Personnes Publiques Associeées et avec la population de la commune a eéteé engageée par la municipaliteé deès septembre 2016. Dans ce cadre la concertation a reçu la forme suivante : • Reéunion publique du 16 novembre 2016 pour preésenter le projet de reévision de PLU • Preésentation du PADD aux PPA le 29 mars 2017, suivi de la meême preésentation en reéunions publique les 23 juin et 15 novembre 2017 • Information de la population par la mise aè disposition d'un dossier consultable en mairie. • Mise aè disposition d’un questionnaire distribueé lors des reéunions publiques, aè compleéter et retourner en Mairie • Organisation de reéunions de concertation avec les acteurs eéconomiques : agriculteurs, artisan et commerçants, chefs d’entreprise ( 6/11/2017) • Parution d’articles consacreés au PLU dans le bulletin Municipal • Éxposition en mairie sur le preésentation du projet de reévision de PLU. • Possibiliteé d'eécrire aè M . le Maire et de le rencontrer sur rendez vous

14 2.2- ORGANISATION ET DÉROULEMENT DE L’ENQUÊTE

2.2.1- Organisation de l’enquête

Deésignation du Commissaire Énqueêteur : Par deécision n°E/18000088/38 du 21 mars 2018 de M. le Preésident du Tribunal Administratif de Grenoble, j'ai eéteé deésigneé Commissaire Énqueêteur pour diligenter l’Énqueête Publique relative aè la reévision du Plan local d’urbanisme de la Commune de La Beégude de Mazenc

L’enqueête publique a eéteé prescrite par arreêteé n°2018/58, du 14 mai 2018, de M. le Maire de La Beégude de Mazenc en application des articles L121-1, L.123-1 et suivants et R. 122-18 et R.123-1 du code de l’environnement.

2.2.2 Contenu du dossier d'enquête le dossier de reévision du PLU contient: • un Rapport de preésentation • un PADD (Plan d'ameénagement et de deéveloppement durable) • les orientations d’ameénagement et de programmation (rendues obligatoires par la loi dite Grenelle 2) • les documents graphiques: plan de zonage global, plans de zonage Nord, Sud et Centre

• le reèglement eécrit • Pieèces administratives: deélibeérations du Conseil Municipal relatives aè l’arreêt du projet de reévision et de prescription de l'enqueête.

Avis des personnes publiques associeées. • Annexes : Annexes sanitaires : eau potable, assainissement, deéchets Servitudes d'utiliteé publique Arreêteé de classement sonore Loi BARNIÉR Reécapitulatif des risques : inondation, feux de foret,

Un registre d’enqueête publique que j'ai coteé et parapheé le 15 mai 2018.lors d'une visite en Mairie de La Beégude de Mazenc.

Pièces annexées: • Un courrier en date du 27 juillet 2018 de recueil des observations et de mes questions notifieées au Maîêtre d’ouvrage: M. le Maire de la Commune de La Beégude de Mazenc. • Le meémoire en reéponse de M. le Maire de La Beégude de Mazenc en date du 13 aouêt 2018.

15 J’ai parapheé l’ensemble des documents mis aè ma disposition qui est resteé accessible et consultable par le public en Mairie de La Beégude de Mazenc pendant les deélais reéglementaires, aè savoir toute la dureée de l’enqueête publique, soit du 18 juin 2018 au 26 juillet 2018, aux jours et heures d’ouverture des bureaux de la mairie. Les 4 permanences ont permis eégalement d’apporter les explications neécessaires aux questions poseées par les administreés ainsi que de recevoir leurs observations.

2.2.3 Publication et affichage

Conformeément aè l’arreêteé de M. le Maire de La Beégude de Mazenc, des avis d’enqueêtes ont eéteé publieés dans la presse reégionale au moins quinze jours avant l’ouverture de l’enqueête publique avec rappel dans les huit premiers jours de celle ci, soit:

• La Tribune: 31 mai et 21 juin 2018 • Dauphineé Libeéreé : 31 mai et 19 juin 2018

L’avis d’enqueête a fait l’objet d’un affichage au moins quinze jours avant le deébut de l’enqueête publique et pendant toute sa dureée. Le certificat d’affichage est annexeé au registre d’enqueête.

Un avis d’enqueête avec les dates des permanences du Commissaire Énqueêteur, l'ensemble des documents relatifs au PLU ont eégalement eéteé mis en ligne sur le site internet de la Commune. Un adresse mail a eéteé ouverte pour le recueil des observations.

2.3. Déroulement de l’enquête

2.3.1 Durée de l’enquête Celle ci s’est deérouleée du 18 juin au 26 juillet 2016 soit 38 jours conseécutifs.

2.3.2Réunions et visites préalables Élles ont permis de mieux connaîêtre la reéaliteé des eéleéments du dossier et d'avoir une approche plus objective des observations des particuliers.

• Le 24 avril 2018, de 14h aè 16 h, j'ai rencontreé M le Maire de La Beégude de Mazenc ainsi que Mr MOULIN, Responsable du Service Urbanisme, dans une premieère prise de contact qui a permis de balayer le dossier, eévoquer les enjeux et objectifs de la reévision du PLU, fixer les dates de deébut et de fin de l'enqueête publique, ainsi que les jours et heures de permanence.

• Le 15 mai 2018, de 9h aè 11h, reéunion de travail en Mairie avec M. le Maire, M. MOULIN et les repreésentants du Cabinet G2C, missionneé par la mairie pour travailler sur le dossier du PLU • de 14 h aè 16h avec M. le Maire, j'ai visiteé la commune de La Beégude de Mazenc et notamment les zones qui font l'objet d'une OAP et des principaux hameaux de la Commune

16 2.3.3.Permanences du Commissaire Enquêteur

J'ai tenu 4 permanences en mairie : • le lundi 18 juin 2018 de 14h aè 18h • le mardi 26 juin 2018 de 8h aè 12h • le samedi 7 juillet 2018 de 9h aè 12h • le jeudi 26 juillet 2016 de 8 h aè 12h

Énfin, aè l’issue de cette dernieère permanence, j'ai cloêtureé le registre d’enqueête.

2.4 Observations du Commissaire Enquêteur sur le déroulement de l'enquête, l'analyse et la qualité du Dossier

2.4.1 Déroulement de l’enquête

Celle ci s’est deérouleée normalement et le public, bien informeé, s’est deéplaceé au cours des permanences et a pu consulter le dossier durant les heures d’ouverture de la Mairie. Une salle au rez de chausseée de la Mairie a eéteé mise aè ma disposition, permettant de fait l'acceès aè tous et en toute discreétion. Les documents graphiques sont resteés afficheés sur des panneaux muraux durant toute la dureée de l'enqueête. Je voudrais insister sur l'excellent accueil qui m'a été réservé, tant par M. le Maire que par les élus et le personnel du secrétariat de Mairie et en particulier M.MOULIN, en charge de l’urbanisme.

L'affluence a eéteé celle habituelle pour les enqueêtes publiques de PLU.

2.4.2 Analyse et qualité du dossier

Meême si les documents du PADD et des OAP peuvent paraîêtre succincts, ils me paraissent suffisant pour une enqueête de reévision du PLU et permettent une bonne compreéhension du projet. Le diagnostic reéaliseé dans le rapport de preésentation est complet et permet une bonne compreéhension des enjeux concernant cette reévision du PLU. Le PADD reésume bien le projet communal et est d’une lisibiliteé simple permettant aè un citoyen non averti d’avoir une ideée claire des buts de celui-ci et des reéalisations aè venir, reéalisations consacreées dans les orientations d’ameénagement et transcrites dans les reèglements eécrits et graphiques. Toutes les pieèces requises et avis des personnes publiques associeées permettent une approche objective des documents contenus dans ce projet de PLU.

On peut regretter toutefois quelques erreurs ou omissions tant dans le texte que sur des documents graphiques qui manquent parfois de lisibiliteé et de preécision (N° de parcelles et traceés parfois difficiles aè identifier, ) Je consideère cependant que celles ci n'entachent pas la perception globale ni la compreéhension des enjeux et de la finaliteé de la reévision du PLU.

17 Concernant les remarques des personnes Publiques associeées et des Services de l’ÉÉtat, il ressortent des avis:

• du Preéfet de la Droême (DDT-Service Ameénagement du Territoire et Risques) du 20 avril 2018, • du Secreétariat CDPÉNAF en date du 5 avril 2018 • de la DRAC Auvergne-Rhoêne Alpes, en date du 26 mars 2018 • de Monteélimar Agglomeération en date du 12 mars 2018, • de la Chambre d'Agriculture et Territoires de la Droême en date du 30 mars 2018 • de la Communauteé de Communes Dieulefit-Bourdeaux en date du 23 mars 2018

La commune de La Bégude de Mazenc n’étant pas couverte par un SCoT, elle doit inteégrer le principe de l’urbanisation limiteée qui consiste aè interdire l’extension de l’urbanisation dans le cadre de toute eélaboration ou eévolution d’un document d’urbanisme. (reévision, modification ouvrant une zone aè l’urbanisation) . Conformeément aux dispositions de l’article L142-4 du code de l’urbanisme, l’ouverture aè l’urbanisation n’est donc pas permise pour : - les zones agricoles (A), naturelles et forestieères (N) des POS et des PLU.

L’article L 142-5 du code de l’urbanisme preévoit toutefois un reégime d’exception permettant de deéroger aè ce principe par décision de l’autorité préfectorale apreès avis de la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF). Pour toutes les communes non couvertes par un SCoT applicable, seul le preéfet est compeétent pour accorder une deérogation apreès avis simple de la CDPÉNAF. l’Arrêté de dérogation au principe de l’urbanisation limitée en l’absence de ScoT de M. le Préfet de la Drôme, en date du 4 mai 2018, met en exergue les eéleéments suivants : La commune de La Beégude de Mazenc, conformeément aè sa demande est autoriseée aè ouvrir aè l’urbanisation les secteurs 2,3,4,5,6,7,8,11,12,13,14 et 15 mais n’est pas autoriseée aè ouvrir aè l’urbanisation les secteurs 1,9 et 10 .

Les 3 derniers secteurs correspondent : - 1 , extension de la zone d’activiteés par le passage en AUi d’une parcelle afin d’y ameénager des noues. Celle ci peut demeurer en zone N. - 9, OAP du Sage qui peut eêtre reporteée aè « un horizon ulteérieur » - 10, secteur situeé aè l’est du village, actuellement classeé en N au PLU de 2006 devient une zone UC dans le projet de PLU actuel. Én l’absence d’analyse de potentiel mobilisable dans le dossier preésenteé et d’assainissement collectif, il est demandeé de le laisser en zone naturelle.

- D’autre part, il est demandeé la suppression de l’ÉR8 preévoyant leé creéation d’un parking pour la salle des Feêtes. - Sur la carrieère de 10 hectares situeée « Aux basses Blaches Nord », actuellement en zone agricole suite aè la cessation d’activiteé et remise en eétat pour une exploitation agricole comme l’indique le PV de reécolement en date du 25 juillet 2016. La commune envisage de l’exploiter pour une station de meéthanisation. Cette ancienne carrieère doit eêtre conserveée en zone A. - La communauteé de communes Dieulefit-Bourdeaux demande que les mentions : 18 • sur l’opeération de reconqueête pastorale dans les bois communaux et de la remise en paêturage de 170 ha au sud de la commune • « la prise en compte des enjeux lieés aè la filieère bois permettant de veérifier l’accessibiliteé des massifs » soient prises en compte.

- la DRAC Auvergne-Rhoêne Alpes demande de compleéter le reèglement du secteur Ua par la mention de « l’interdiction de la couleur blanche des volets roulants et de la matieère plastique sur les menuiseries du centre ancien »

- Énfin la Chambre d'Agriculture eémet des reéserves sur la zonage de certaines parcelles agricoles classeées en zone N. Il s’agit de la parcelle zh115 quartier Senouil et Paulet, qui meériterait d’eêtre classeé en zone A. De meême qu’il serait plus coheérent de classer en N des parcelles entieèrement boiseées ( quartier Paucieère et Perlonne)

Ces avis sont clairs et relativement précis. J'émettrai cependant deux commentaires : - le premier porte sur la zone de la carrière et son maintien en zone agricole. Je comprends parfaitement le souci de la Chambre d'Agriculture de maintenir ce secteur en zone agricole dans le but de préserver celle ci. Il convient de préciser toutefois que les parcelles concernées ne sont plus exploitées et qu'elles sont en friche, sans doute dû au fait d'une qualité médiocre des sols après remise à l'état initial et de la difficulté d'accès. - la seconde porte sur le foncier à vocation d'habitat et sur l'analyse « des secteurs d'une superficie supérieure à 2500 m et non bâtis, au sein de l'enveloppe urbaine ». Certaines parcelles sont listées et peuvent effectivement en théorie être prises en compte dans le potentiel mobilisable. Dans la réalité, qu'en est il de la volonté et du souhait de chacun des propriétaires fonciers. Sont ils disposés à céder leur terrain pour une urbanisation relativement densifiée dans le cadre ou non d'une ou plusieurs OAP.

Sur la croissance démographique et les besoins en logements, la Commune de la Beégude de Mazenc connaîêt depuis 1999 une croissance soutenue d’environ 2 % par an

Dans le projet de PLU , la commune de La Beégude de Mazenc deéfinit ses besoins en logements de la façon suivante : • La population eévoluerait de 1700 habitants actuellement aè 1953 en 2028, soit 253 habitants suppleémentaires qui eéquivalent aè une croissance de 1,4 % par an

Sur cette base, la commune estime d'une part, les besoins lieés aè l'accueil de cette population nouvelle et les besoins lieés au desserrement des meénages pour un total de 118 logements . Cet objectif est exprimeé dans le PADD et le dossier de preésentation au CDPÉNAF. Il est compatible avec les objectifs du PLH de la communauteé de communes Dieulefit- Bourdeaux.

19 Pour cela la commune de La Beégude de Mazenc envisage la construction de 11 logements par an dont 23 logements aè caracteère social. Cela eéquivaut aè 37 logements dans les dents creuses, 20 en divisions parcellaires et 45 logements neufs dans le cadre des 3 OAP preéciteées et 6 logements faisant l’objet d’une servitude de mixiteé sociale aè 100 %

Sur la diversiteé de l'habitat et la limitation de consommation du foncier : Pour la construction de ces nouveaux logements, au total l'objectif serait de les reéaliser sur une surface totale de 3,2 hectares pour ceux preévus en « dents creuses » et de 2,2 hectares pour les 45 logements neufs preévus dans le OAP. Cette hypotheèse qui se traduit dans la volonteé afficheée des eélus locaux, tend aè reéduire fortement la consommation foncieère des espaces deédieés aè l'habitat par rapport aè la peériode anteérieure. La densiteé ainsi prescrite dans le PLU est donc plutoêt vertueuse. C'est d'ailleurs ce qui est souligneé dans les avis des personnes publiques associeées.

D'autres remarques ont eéteé effectueées relatives aè des points du reèglement concernant : • les dispositions geéneérales • les dispositions applicables au diffeérentes zones Je ne les reprendrai pas dans le deétail, il est toujours possible de les consulter dans la syntheèses des avis des PPA.

3. EXAMEN DES OBSERVATIONS DU PUBLIC ET COMMENTAIRES

Comme dans beaucoup d'enqueêtes publiques concernant l'urbanisme, J'ai duê expliquer aè plusieurs reprises qu'une reévision de PLU eétait un projet global, encadreé par des reègles et qu'il n'eétait pas la somme des remarques, observations et souhaits de chacun.

C'est aussi pour cela, lorsque c'eétait neécessaire, qu'aè chaque personne reçue lors des permanences, j’ai preéciseé l’objet de l’enqueête, expliqueé la philosophie, les enjeux, les objectifs, l’impact et les conseéquences de la mise en place d’un PLU. J’ai ainsi indiqueé que le PLU visait aè deélimiter des zones urbaniseées ou aè urbaniser, agricoles ou naturelles et que son eélaboration avait pour objectif premier de preéserver l’identiteé du village, preéserver les activiteés agricoles et les paysages, conforter et structurer les poêles d’urbanisation existants preésentant un niveau d’eéquipement suffisant et adapteé et deéfinir des zones aè urbanisation future. J’ai eégalement preéciseé que les objectifs et la philosophie de cette reévision n’eétait pas de rendre «aè la demande» des terrains constructibles en proceédant ci et laè aè des changements d’affectation de zones mais qu’il convenait tout au contraire d’eéviter le mitage, sauf cas particulier ne remettant pas en cause l’eéconomie geéneérale du PLU.

J’ai eégalement indiqueé, et cela a eéteé neécessaire aux yeux de certaines personnes, que je n’eétais pas la courroie de transmission de la Mairie, mais que je menais cette enqueête de façon tout aè fait indeépendante, dans le cadre des reègles juridiques en cours et en fonction des appreéciations des personnes Publiques associeés, tout en entendant en prenant en compte les remarques et observations du public. 20 J’ai eégalement deétailleé lorsque cela m’a eéteé demandeé la nomenclature du zonage dans le PLU, en rappelant le fondement leégal justifiant de cette nomenclature, dont s’agit: - Les zones urbaines, dites «zone U»: ce sont «les secteurs deéjaè urbaniseés et les secteurs ouè les eéquipements publics existants ou en cours de reéalisation ont une capaciteé suffisante pour desservir les constructions aè implanter» - Les zones aè urbaniser AU: le code de l’urbanisme les deéfinit comme «pouvant eêtre classeées en zone aè urbaniser les secteurs aè caracteère naturel de la commune destineés aè eêtre ouverts aè l’urbanisation». - Les zones agricoles, dites «zones A»: il s’agit des secteurs de la commune, eéquipeés ou non, aè proteéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou eéconomique des terres agricoles». - Les zones naturelles et forestieères, dites «zones N»: ce sont les secteurs de la commune, eéquipeés ou non, aè proteéger en raison soit de la qualiteé des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur inteéreêt, notamment du point de vue estheétique, historique ou eécologique, soit de l’existence d’une exploitation forestieère, soit de leur caracteère d’espaces naturels».

3.1 Observations orales directes auprès du commissaire enquêteur

Élles ont consisteé en des demandes de preécisions geéneéralistes, comme je l'ai indiqueé, sur la nomenclature des zonages, le reèglement du PLU ou des questions de pure curiositeé sur les objectifs du PLU. Je me suis efforceé d'y reépondre oralement aè l'aide des documents supports de l'enqueête publique. J'ai demandeé aè ces personnes si elles souhaitaient inscrire leurs questions ou remarques sur le registre ou bien si elles voulaient que je le fasse, elles m'ont reépondu par la neégative, en m'indiquant que mes reéponses verbales leur suffisaient.

3.2 Observations sur le registre

4 observations y ont eéteé deéposeées, dont certaines sont compleéteées par un courrier ou un dossier remis en Mairie lors d'une permanence ou adresseés par courrier aè mon attention. Ceux ci sont au nombre de 15.

Les observations porteées sur le registre d'enqueête publique, les observations adresseées par lettres et par mail ont eéteé jointes au registre. Chacune de ces lettres et pieèces jointes a reçu la meême numeérotation que l'observation porteée au registre. Pour plus de compreéhension je les classerai par theèmes.

1-Observations ou courriers de personnes sur le classement en zone 1AU de la parcelle faisant l’objet de l’OAP secteur du Sage :

• Il s’agit d’un courrier remis en Mairie de La Beégude de Mazenc co-signeé par M. Roger FAURE, M. Yves DOMERGUE et M. Jean LAMACCHIA. ( courrier A) Ces personnes, qui reésident aè proximiteé du terrain de M. BAGNOL, objet de l’OAP, demandent que celle ci puisse se reéaliser, car cela leur permettrait de se raccorder au reéseau d’assainissement collectif de la commune. Il ont eégalement remis un courrier adresseé aè M. le Maire de la Beégude de Mazenc en date du 12 feévrier 2018, sollicitant une eétude afin de concreétiser ce raccordement. 21 2-Observations portant sur des demandes de changement de zonage:

• M. BOUILLANNE Philippe (courrier n°B) • Mme VERGIER Marie Hélène ( observation 1) Ces deux demandes portent sur des changements de zonage de la zone N en zone UC. Mme VÉRGIÉR souhaitent que ses parcelles cadastreées 499 et 500, limitrophe de la zone UC y soient inclues afin de pouvoir effectuer une extension de son habitation. M. BOUILLANNÉ a fait une demande similaire concernant sa parcelle section H n°1346. Il a eégalement joint un courrier adresseé aè M. le Maire de la Beégude de Mazenc le 31 deécembre 2008 portant sur cette demande. • Mme Odile TASSI ( courrier n°C) Élle est actuellement domicilieé aè CLANSAYÉS (26130), 1554 Chemin de la Suqueée Élle vient d’acheter un teènement immobilier avec 9,1 hectares, quartier Fontaine Chaude sur la commune de La Beégude de Mazenc. L’ensemble de ces terrains dont le deétail est joint aè son courrier sont en zone N. Élle sollicite un classement en zone A afin de pouvoir remettre ces parcelles en culture avec de la lavande et du lavandin bio. Élle indique qu’elle installera son activiteé agro-touristique sur ce site avec accueil du public. Élle ne preécise pas le cadre de cette activiteé. • M. SAUVAN Jean François ( observation 3) est coproprieétaire en indivision de la parcelle N°220 situeée La Sauleée Le clos, d’une superficie de 1200 m² environ. Élle eétait classeée en zone AU au PLU de 2006 et passe en zone N ( naturelle) dans le cadre du PLU en cours. Il demande que cette parcelle reste constructible. • M. Jean Marie BLACK, ( observation 4) est membre du conseil municipal et proprieétaire de la parcelle 242 situeée quartier Boulagne. Classeée en zone A au PLU de 2006, elle est classeée en zone N au PLU en cours de reévision. Il indique que « cette reévision m’empeêche de pouvoir ceéder une partie de ce terrain aè mon fils pour y construire une maison ». • M. MORENT Michel (courrier E), 285 Impasse du Calvaire aè La Beégude de Mazenc est proprieétaire de plusieurs parcelles et notamment les parcelles 1208 et 1211, classeées en AU au PLU de 2006. Un permis de construire avait eéteé demandeé et obtenu en 2004 afin d’eédifier une annexe aè l’habitation principale. Apreès plusieurs prorogations de ce permis de construire, le projet a eéteé abandonneé. Cette zone passant en N dans le projet actuel de PLU, M. MORÉNT demande le maintien de ces parcelles en zone constructible.

• Mme BRACHET Séverine (mail H), 310 Avenue Jean Jaureès aè la Beégude de Mazenc, est proprieétaire de la parcelle H1171, situeé en surplomb de la RD 9, en sortie de l’agglomeération de La Beégude de Mazenc en direction du Nord vers Charols. Cette parcelle eétait classeée en UD au PLU de 2006 et change de zonage pour eêtre classeée en N au PLU en cours de reévision.Mme BRACHÉT demande le maintien de celle ci en zone constructible. • M. BARNAVON Victor (courrier L) et observation 5, 725 D Route de Dieulefit aè la Beégude de Mazenc est proprieétaire de la parcelle 636 quartier du Sage s’eétonne que celle ci soit placeée en zone naturelle eétant entoureée de parcelles classeées en UC (489,635,602,603,519,527, et 522). 22 il demande qu’une partie de cette parcelle soit classeée en zone UC dans la continuiteé des parcelles 489,635 et 522. Il souhaite eégalement « pouvoir raccorder son habitation au reéseau d’assainissement « qui sera prolongeée dans le cadre de l’OAP du Sage.

3-Observations portant sur des demandes de reéhabilitation, d’extension ou de changement de destination de baêtiments

• Mme COMTE Murielle a deéposeé un courrier (G)assorti de photos, concernant un baêtiment 1280 Chemin de la Colline sur la parcelle ZB 13. Celle ci est situeée en zone agricole. Élle souhaite reénover ce baêtiment en effectuant un changement de destination pour celui ci qui eétait en partie utiliseé comme seéchoir aè tabac. • Ashwini et Gaël LEOPOLD (courrier D), sont domicilieés 405 Chemin du Chaêteau aè La Beégude de Mazenc. Ils ont un projet d’extension de leur habitation afin que Mme LÉOPOLD puisse y exercer une activiteé d’accompagnement de femmes enceintes ou ayant reécemment accoucheé. Il expliquent avoir acheteé ce baêtiment en septembre 2017 en connaissant le classement de la Zone en N, mais avec la possibiliteé d’eédifier des annexes aè l’habitation dans la limiteée de 50 m², si implanteées aè proximiteé immeédiate du baêtiment principal. Dans le projet de PLU en cours, le reèglement preévoit la preéservation de l’inteégraliteé du Chaêteau ÉÉmile Loubet et des deépendances assorties et de fait l’interdiction des extensions. Mme et M. LÉOPOLD demandent aè pouvoir beéneéficier de la possibiliteé qui eétait offerte en Zone N lors de l’achat de ce baêtiment en septembre 2017.

• Fabrizio et Laure BOGHI (courrier J), 120 Route de Costardin aè la Beégude de Mazenc, sont proprieétaires d’un corps de ferme dont ils souhaitent reéhabiliter des granges accoleées aè l’habitation. Ils sont effectueé pour cela une demande dans la phase d’eélaboration du PLU, avec visite des lieux le 28 novembre 2017 des membres de la commission ( repreésentants Mairie, chambre agriculture et DDT). Un avis favorable unanime en aurait deécouleé, mais ce teènement immobilier ne fait pas partie des 9 changements de destination de baêtiments qui entrent dans le cadre de la preésente enqueête. Ils demandent tout simplement de pouvoir beéneéficier de cette possibiliteé.

• M. SARRAZIN Robert et la SCI CLEMATIS (courriers N et O), 1330 A Route de Monteélimar aè La Beégude de Mazenc demandent le changement de destination d’un hangar attenant au logement existant et le changement de destination de la partie supeérieure d’un autre hangar agricole.

• M. ARQUILLIERE (courrier K), 470 Vieille Route des Portes aè La Beégude de Mazenc est proprieétaire de terrains et d’une maison en zone agricole. Il souhaiterait que le zonage change sans preéciser comment. Il compare sa situation avec d’autres qui ont fait l’objet de changement des destination.

23 4-Observations portant sur des demandes de preécisions

• M. BARDIN Frédéric (observation 2), Preésident du Syndic du lotissement de la Manotieère (observation D), souhaite des preécisions concernant l’OAP de la Manotieère et notamment sur les infrastructures de ce nouveau lotissement en geéneéral et sur le drainage et recueil des eaux pluviales ainsi que sur le raccordement au reéseau d’eélectriciteé.

5-Observations portant sur des demandes de preécisions sur le devenir de l’ancienne carrieère.

• M. Henri BALSAN ( courrier F)est proprieétaire des parcelles cadastreées CO1, Section D ZN45. Certaines de ces parcelles ont fait l’objet d’une autorisation d’exploitation de carrieère pour une dureée de 15 ans le 6 mai 1996. Actuellement fermeée, cette zone d’une superficie de plus de 9 ha est entoureée de talus et rampes d’acceès. Situeée en zone A, ces parcelles ne sont plus exploiteées. Un projet a eéteé envisageé sur le site de cette ancienne carrieère relatif aè un ensemble d’eénergies renouvelables, associant du photovoltaîëque et de la meéthanisation. Favorable aè ce projet, M. BALSAN constate que dans le cadre de la reévision du PLU, il n’est fait aucunement mention de ce projet et demande qu’il soit pris en compte.

• M. Bertrand SCHUTZ, a remis un dossier (classé M) de preésentation d’un projet de deéveloppement d’un mini parc d’ÉÉnergies renouvelables sur le site de la carrieère preéciteée. Il s’agit d’un projet de parc photovoltaîëque et d’une centrale de meéthanisation neécessitant pour cela un changement de zonage des parcelles actuellement classeées en zone A.

• M. ARQUILIERE J, deéjaè citeé, dit aè mots couverts son opposition aè ce projet du fait des nuisances potentielles pouvant en deécouler.

6- Observation portant sur le reèglement :

• M. DUBESSET Gérald et Mme DUBESSET Laetitia (mail I), 95 Impasse Gambus La Beégude de Mazenc, demandant un changement de reédaction du reèglement de la zone UC concernant les limites seéparatives des constructions. Il souhaitent que l’impossibiliteé de construire en limite seéparative en zone UC soit reconsideéreée

7- Observations diverses :

• M. ARQUILIERE J..dans son courrier manuscrit deéjaè eévoqueé souhaiterait la creéation d’un rond point sur la RD 540 ( au carrefour dit de la Gare pour les deux deépartementales concerneées.)

J'indique qu'aè la cloêture de l'enqueête publique, le 26 juillet 2018, aè l'issue de la dernieère permanence, j'ai donneé connaissance de l'ensemble de ces observations aè M. le Maire de La Beégude de Mazenc, qui a fait copie de chacune d'entre elles. 24 Le 28 juillet 2018, je lui ai demandeé par proceès verbal de syntheèse vouloir reépondre aè celles ci et de me donner son avis, qui m'est parvenu par courrier le 13 aouêt 2018.

3.2.1 Analyse des observations, courriers et commentaires

Les observations formuleées s’analysent au regard de la leégislation, de l’inteéreêt public, de la philosophie de la reévision du PLU, des remarques de M. le Maire de la commune de La Beégude de Mazenc, ainsi que des ressentis, des opinions diverses et des inteéreêts particuliers des personnes qui se sont deéplaceées, mais eégalement au vu des avis des personnes publiques associeées et Services de l’ÉÉtat.

Én preéambule, il convient de preéciser que je n'ai pas releveé de remarques ou observations rejetant en bloc les objectifs et la finaliteé de cette reévision du PLU, meême si certains points de ce dernier font deébat notamment aupreès de proprieétaires des zones faisant l'objet d'un changement de destination.

Pour plus de compreéhension, j'analyserai les observations dans le cadre de la theématique retenue. Je preécise que les avis porteés par la municipaliteé sur les observations regroupeées selon les theématiques preésenteées ci-dessus et, s'il y a lieu, pour telle ou telle observation sont mentionneées en caracteères italiques.

1-Observations ou courriers de personnes sur le classement en zone 1AU de la parcelle faisant l’objet de l’OAP secteur du Sage

Il s’agit d’un courrier remis en Mairie de La Beégude de Mazenc co-signeé par M. Roger FAURE, M. Yves DOMERGUE et M. Jean LAMACCHIA. ( courrier 1). Toutes reésident aè proximiteé du terrain de M. BAGNOL, objet de l’OAP, et souhaitent la reéalisation de celle ci. Je n'ai pas de remarque particulieère concernant cette demande, sauf quelle paraîêt justifieée. Concernant l’OAP du Sage, je m'exprimerai plus avant sur ce sujet dans le corps du rapport et dans mes avis et conclusions.

A la suite du proceès verbal de syntheèse remis aè Mme le Maire le 27 juillet 2018, son meémoire en reéponse m'est parvenu le 13 aouêt 2018.

La reéponse est la suivante : « La commune adhère à cette demande car il s’agit d’une opportunité technique afin de raccorder plusieurs habitations dont les systèmes individuels de traitement des eaux usées sont à réhabiliter. Cela sera réalisable seulement si le projet d’OAP n°3 est validé, projet qui a reçu l’aval de la Chambre d’Agriculture et de la DDT lors des visites sur sites, et que la commune soutien. »

25 2-Observations portant sur des demandes de changement de zonage:

Élles sont au nombre de 9 Je les analyserai une par une, dans un ordre aleéatoire.

- Mme VERGIER est proprieétaire d'une maison de 100 m² environ situeée sur la parcelle 498, d'une superficie de 420 m², en zone UA aè Chateauneuf de Mazenc, en limite avec la Zone N. Mme VÉRGIÉR souhaiterait reéaliser une extension de son habitation. Il existe dans ce contexte des contraintes reéelles. La baêtisse est en limite de la route au sud, en limite de la Zone N aè l'est avec la parcelle cadastreée 499, qui lui appartient. A l'ouest, le terrain cadastreé 497, d'une surface de 8O m² environ est enclaveé dans sa proprieéteé et ne lui appartient pas. Élle pourrait cependant l’acqueérir. Objectivement, la solution serait de proceéder aè une extension sur la parcelle 499, d'une superficie de 200 m², en zone naturelle. Cela pose cependant question: Ést il possible de reéaliser l’extension d’une habitation implanteée en zone UA sur une parcelle limitrophe en Zone N ? Cela me paraîêt inopportun et difficilement justifiable sur un plan leégal. La reéponse de M. le Maire de La Beégude de Mazenc aè cette demande est la suivante :

« Ces parcelles se situent en extension de la zone UC et UA dans un espace à dominante boisé et non urbanisé, ce qui explique le classement en zone N. Afin d’harmoniser le zonage environnant, il est proposé d’intégrer les parcelles n°497 et 498 à la zone naturelle. Cela autorisera aussi une extension de l’habitation existante selon le règlement de la zone N (demande attendue par la propriétaire). »

Je prends acte de cette réponse qui me paraît réaliste, permet une extension et non une construction nouvelle. Je suis favorable au déclassement de ces deux terrains (497 et 498) de la Zone UA à la Zone N. Outre l'extension projeteée, et non pas une construction nouvelle, cela permettrait aè Mme VÉRGIÉR de reéaliser un drain autour de sa maison pour eéviter l'humiditeé au bas des murs, comme elle me l’a indiqueé verbalement.

- M. Philippe BOUILLANNE sollicite le classement de son terrain H 1346, actuellement en zone naturelle en zone UC. Il ne preécise pas les motivations de cette demande. S 'agit il d'y eédifier une construction ou bien reéaliser une plus value foncieère ? J'indique que M. BOUILLANNÉ est deéjaè proprieétaire de deux maisons sur deux parcelles diffeérentes, en limite de celle preéciteée. Je note eégalement qu'il a construit une piscine sur la parcelle cadastreée 578, classeée en zone naturelle. Il ne s'agit pas d'une extension d' un baêtiment deéjaè eérigeé sur ce terrain. La reéponse de M. le Maire de La Beégude de Mazenc aè cette demande s'eétablit comme suit :

« La parcelle H1346 se situe en extension de la zone UC dans un espace à dominante boisé et non urbanisé, ce qui explique son classement en zone N. »

Pour ce diverses raisons, je ne suis pas favorable au classement de la parcelle cadastrée 1346 en zone UC

26 - Mme Odile TASSI, demeurant aè (26), exploite quelques hectares de lavande et commercialise des produits deériveés de cette activiteé dans le cadre d'une SARL Éssentiel de Lavande, dont elle est la geérante. Cette activiteé commerciale se double de visites peédagogiques des champs de lavande et de la ferme. Dans son courrier, deéposeé au secreétariat de mairie de La Beégude de Mazenc, elle indique avoir acquis en mai 2018 un teènement immobilier sur 9 hectares de terres sur la commune de la Beégude de Mazenc, lieu dit Fontaine Chaude. Élle souhaite reénover cette habitation et en utiliser les parties couvertes pour de l'accueil du public. S'agissant de terrains situeés en Zone naturelle, elle demande un classement en Zone A. Je prends acte de cette demande en déplorant cependant de ne pas avoir pu rencontrer Mme TASSI pour obtenir plus de précisions quant à son projet. Ceci eétant dit, il convient de preéciser que l'ensemble de ces parcelles sont classeées en Zone naturelle depuis de nombreuses anneées et apparaissent comme telles au PLU de 2006. C'est donc en toute connaissance de cause que Mme TASSI a reéaliseé cette acquisition. Le releveé cadastral fourni par cette dernieère et les vues sur le site Geéoportail font apparaîêtre qu'environ 2,5 hectares sur les 9 de la proprieéteé sont entieèrement boiseés. De fait, si l'on veut conserver ces parcelles boiseées, la culture de la lavande ne pourrait se faire au mieux, sur ce site que sur environ 6,5 hectares. De plus, la lavande fine, ne beéneéficie de l'AOP que si elle est cultiveée sur les communes listeées en Preéfecture de la Droême, situeées au dessus de 8OO m d'altitude et 600 sur certaines communes par deérogation. Énfin, le reèglement du PLU en cours de reévision stipule : « l'exploitation agricole est ici deéfinie comme une uniteé eéconomique et technique d'une surface pondeéreée au moins eégales aè 10 hectares ». L'ensemble des ces contraintes sont aè mettre au passif de la balance. Il faut consideérer toutefois que l'activiteé de Mme TASSI, dans le domaine agro-touristique peut eêtre un plus en terme d'attractiviteé pour la commune de La Beégude de Mazenc. Il convient enfin de preéciser que le reèglement de la Zone naturelle n'empeêche en rien une activiteé agricole par l'usage des sols. Concernant les annexes aux baêtiments existants, les possibiliteés offertes sont similaires en terme de surface en Zone N et A. La reéponse de M. le Maire de La Beégude de Mazenc aè cette demande est la suivante : « Le classement en zone naturelle n’interdit pas de travailler une terre. Pas de changement. »

Compte tenu de ce qui précède et en l'absence de précisions sur l'activité future à La Bégude de Mazenc, il ne me paraît pas opportun en l'état de procéder au classement en Zone A des 9 hectares acquis par Mme TASSI. Je preéconise que, dans un futur proche, aè l'occasion d'une modification du PLU, une eétude preécise soit eétablie permettant de concreétiser une proceédure de STÉCAL comme le permet l'article L 151-13 du Code l'Urbanisme. Il rend possible en zone agricole ou naturelle, en preésence d'un PLU, la creéation aè titre exceptionnel de secteurs de taille et de capaciteé d'accueil limiteées (STÉCAL) ouè les constructions qui n'entreraient pas dans le cadre preéceédemment deéfini peuvent eêtre autoriseées. Il convient toutefois d'apporter tout eéclaircissement pour deémontrer qu'un tel secteur ne compromet pas l'objectif de protection de la zone agricole ou naturelle. Cette proceédure doit eêtre soumise pour avis aè la CDPÉNAF.

27 - M. SAUVAN Jean François, coproprieétaire en indivision de la Parcelle cadastreée 220 aè La Sauleée le Clos, classeée en Zone AU au PLU de 2006, et reclasseée en Zone naturelle dans le PLU en cours de reévision, demande que ce terrain demeure constructible. J'ai indiqueé verbalement aè M. SAUVAN lors de ma permanence du 7 juillet 2018, qu'un zonage n'eétait jamais deéfinitivement acquis et qu'il pouvait eévoluer dans le temps. Je lui ai preéciseé eégalement que les Services de l’ÉÉtat avait eémis une reéserve sur l'ensemble de la zone UC situeée aè l'est de la commune en direction de Dieulefit, en demandant un classement de celle ci en zone N. La parcelle de M. SAUVAN est limitrophe de cette zone preésenteé en UC au PLU et pour laquelle un classement zone N est exigeé. J'indique de plus que ce terrain est quasiment entieèrement boiseé qu'il convient de preéserver comme le stipule l'Art R 151-24 du Code de l'Urbanisme. La reéponse de M. le Maire de la Beégude de Mazenc est la suivante :

« L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme s’inscrit dans un cadre réglementaire strict. Comme indiqué dans l’article L101-2 du Code de l’Urbanisme, « dans le respect des objectifs du développement durable, l’action des collectivités publiques en matière d’urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants […] ▪ Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux, ▪ Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et des paysages naturels. » La commune doit alors resserrer son développement. Ainsi, le développement linéaire de la commune et la diffusion de l’habitat ne sont aujourd’hui plus possibles. De par, la localisation de cette parcelle, ce secteur n’a pas vocation à se développer, d’autant plus qu’il se situe dans un paysage à dominante boisé. De surcroît, la commission CDPENAF a demandé le classement en zone naturelle de toute l’extrémité EST de la commune. »

De fait, il ne me paraît pas opportun, pour les raisons précisées ci dessus et le fait qu'elle n'est pas desservie par l'assainissement collectif, d'accéder à la demande de M. SAUVAN.

-M. Jean Marie BLACK demande pourquoi la parcelle 242, Quartier BOULAGNÉ, lui appartenant a eéteé classeée en Zone N alors qu'elle eétait preéceédemment en zone A. Ce terrain, situeé en limite de la parcelle qui accueille la station d'eépuration de La Beégude de Mazenc est impacteée sur sa partie sud, qui borde le Jabron, d'un risque aleéas fort inondation. Comme il l'indique, M. BLACK est membre du Conseil Municipal. Je suppose qu'aè ce titre, il a eu connaissance de l'eélaboration du PLU et de la philosophie de celui ci. J'ajoute enfin que, meême si cette parcelle eétait demeureée en zone A, cela n'aurait offert aucune possibiliteé aè son fils d'y eédifier une habitation. La reéponse de M. le Maire de la Beégude de Mazenc est la suivante :

« Cette parcelle ne fait l’objet d’aucune culture et n’est pas identifié comme un îlot agricole au registre de la PAC. Ainsi, afin de respecter la vocation principale de ce site, cette parcelle a été classée en zone N. Le classement en zone A n’aurait pas permis au fils de Monsieur Black de réaliser « la construction d’une maison ». En effet, la réalisation d’une 28 construction à usage d’habitation en zone A est soumis à des règles strictes. Elle doit notamment être nécessaire à l’exploitation (élevage), ce qui ne semble pas être le cas ici. Pas de changement. »

Compte tenu de ce qui précède, le classement en zone naturelle me paraît adéquat.

- M. Michel MORENT, proprieétaire des parcelles 1208 et 1211 Quartier Piery, souhaite que celles ci demeurent potentiellement constructibles en Zone AU et ne passent pas en Zone N comme preévu dans le PLU en reévision. Au PLU eétabli en 2006, la parcelle 1208 et une partie de la 1211 eétaient effectivement classeées en AU. La encore, j'ai indiqueé aè M. MORÉNT qu'un zonage, notamment AU n'eétait pas figeé dans le temps mais pouvait eévoluer en fonction de l'eévolution de la commune, de ses besoins, de la philosophie et de la leégislation en vigueur. Il m'a indiqueé avoir demandeé et obtenu en 2004 un permis de construire sur ces terrains et, qu'apreès plusieurs prorogations, il avait abandonneé son projet de construction. Depuis le zonage a eévolueé. Je comprends le souhait de son fils de s'eétablir aè La Beégude de Mazenc sur ce secteur. Je preécise que ce dernier n'est pas relieé au reéseau d'assainissement collectif.

La reéponse de M. le Maire de la Beégude de Mazenc a eéteé la suivante :

« L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme s’inscrit dans un cadre réglementaire strict. Comme indiqué dans l’article L101-2 du Code de l’Urbanisme, « dans le respect des objectifs du développement durable, l’action des collectivités publiques en matière d’urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants […] ▪ Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux, ▪ Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et des paysages naturels. »  Un classement en zone constructible augmenterait de façon substantielle les surfaces consommées ; cela pourrait aussi créer un précédent. Pas de changement. La commune doit alors resserrer son développement. Ainsi, la diffusion de l’habitat n’est aujourd’hui plus possibles. De part, la localisation de ces parcelles, ce secteur n’a pas vocation à se développer, d’autant plus qu’il se situe dans un paysage à dominante boisé ce qui explique son classement en zone N. Cependant, les annexes non accolées aux bâtiments d’habitation existants et les extensions des bâtiments d’habitation existants sont possibles de façon limitée comme développé dans le règlement du Plan Local d’Urbanisme. Le classement en zone constructible pourrait créer un précédent dommageable. »

Je preécise laè aussi que le reèglement de la zone naturelle permet effectivement, sous certaines conditions de proceéder aè une extension d'une habitation. Dans ce contexte, il ne me parait pas opportun de revenir sur le classement en Zone naturelle de ces parcelles.

29 - Mme Séverine BRACHET, par mail, a preéciseé sa situation. Élle est proprieétaire du terrain H1171 situeé en sortie Nord de La Beégude de Mazenc, coteé droit de la RD 9 en direction de CHAROLS. Sa maison est eédifieée sur ce terrain depuis plus de 3O ans. Il eétait classeé en UD au PLU de 2006 et passe en Zone naturelle dans le cadre de la preésente reévision. Mme BRACHÉT s'insurge contre cette proceédure qu'elle consideère injustifieée et injuste aè son eégard et demande un classement en Zone UA ou UC. La reéponse de M. le Maire de la Beégude de Mazenc est la suivante :

« L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme s’inscrit dans un cadre réglementaire strict. Comme indiqué dans l’article L101-2 du Code de l’Urbanisme, « dans le respect des objectifs du développement durable, l’action des collectivités publiques en matière d’urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants […] ▪ Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux, ▪ Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et des paysages naturels. » La commune doit alors resserrer son développement. Ainsi, la diffusion de l’habitat n’est aujourd’hui plus possibles. De part, la localisation de cette parcelle en sortie de centre bourg et en discontinuité de l’enveloppe urbaine principale, ce secteur n’a pas vocation à se développer, d’autant plus qu’il se situe dans un paysage à dominante boisé ce qui explique son classement en zone N. Cependant, les annexes non accolées aux bâtiments d’habitation existants et les extensions des bâtiments d’habitation existants sont possibles de façon limitée comme développé dans le règlement du Plan Local d’Urbanisme. La commission considère aussi qu’elle a rendu une partie de la parcelle n°1172 constructible, parcelle appartenant au même propriétaire. Pas de changement. »

Au delà des précisions évoquées ci dessus, il ne me paraît pas judicieux d'accéder à la demande de Mme BRACHET pour les raisons suivantes : - La modification N°3 du PLU reéaliseée en 2011 afin de mettre ce document d'urbanisme en adeéquation avec la loi BARNIÉR, a institueé sur cette zone en geéneéral et sur la parcelle 1171 en particulier une bande « verte » de 20 m de profondeur en bordure de la RD9. Cette contrainte a eéteé mise en place afin de mettre en valeur le site du vieux village de Chateauneuf de Mazenc et proteéger le coteau bordant la RD9 pour maintenir des espaces boiseés et veégeétaliseés. Cette modification a eéteé adopteée par le Conseil Municipal de la Beégude de Mazenc apreès enqueête publique. Mme BRACHÉT n'ignore pas cette contrainte puisqu'elle en fait eétat dans son courrier. - D'autre part, il m’a eéteé indiqueé verbalement par M. MOULIN, Responsable de l’Urbanisme en Mairie de La Beégude de Mazenc, qu’une canalisation d’alimentation en eau potable traverse dans le sens Sud-Nord la parcelle 1171. Il me paraîêt indispensable de maintenir le sol en eétat et vierge de construction, afin, si neécessaire de pouvoir intervenir sur cette conduite d'eau. De plus, il convient de preéciser, comme indiqueé dans le meémoire en reéponse de M. le Maire, que la parcelle 1172, qui jouxte au sud la 1171, n'est pas impacteée par la bande « verte »preéciteée et a eéteé conserveée dans sa partie ouest en Zone UA avec possibiliteé d'y eédifier une ou deux maisons. Ce terrain est proprieéteé eégalement de Mme BRACHÉT.

30 - M. Victor BARNAVON, proprieétaire entre autres, de la parcelle 636, situeée Quartier du Sage, s'eétonne qu'elle soit classeée en Zone N alors qu'elle eétait preéceédemment en Zone AU. Comme dans les cas preéceédents, j'ai indiqueé aè Mme BARFÉTY, sa fille, qui a deéposeé un courrier annexeé au registre le 26 juillet 2018, qu'un classement AU pouvait eévoluer selon les besoins, contraintes eévolutions juridiques affectant l'utilisation des sols. La reéponse de M. le Maire de la Beégude de Mazenc est la suivante :

« L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme s’inscrit dans un cadre réglementaire strict. Comme indiqué dans l’article L101-2 du Code de l’Urbanisme, « dans le respect des objectifs du développement durable, l’action des collectivités publiques en matière d’urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants […] ▪ Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux, ▪ Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et des paysages naturels. » La commune doit alors resserrer son développement. Ainsi, la diffusion et le développement linéaire de l’habitat ne sont aujourd’hui plus possibles. De part, la localisation de cette parcelle et de son caractère non urbanisé à ce jour, cette parcelle a été classée en zone N. Cependant, les annexes non accolées aux bâtiments d’habitation existants et les extensions des bâtiments d’habitation existants sont possibles de façon limitée comme développé dans le règlement du Plan Local d’Urbanisme. La commission considère que la partie Sud de la parcelle n°636 pourrait être classée en UC, ceci uniquement si l’OAP n°3 se réalise, avec un raccordement obligatoire au réseau collectif d’assainissement ( voir remarque n°1). » Én y regardant de preès, cette parcelle est entoureée d'habitations aè l'ouest (N°635), aè l'est (N°522 et 575) et au sud (parcelles 519, 603 et 604).

Dans ce contexte, La dernieère phrase de la reéponse de la commission urbanisme pourrait eêtre envisageée dans le futur . Cependant, comme demandeé par les Services de l’ÉÉtat, l’OAP du Sage n’eétant pas ouverte aè l’urbanisation, suite aè la deécision de la CDPÉNAF, reprise dans l’arreêteé de deérogation de M. le Preéfet de la Droême, de ce fait, il ne me paraîêt pas opportun aè ce jour, d’acceéder aè la demande de M. BARNAVON pour un changement de zonage en totaliteé ou partie de sa parcelle.

- M. ARQUILLIERE a indiqueé par courrier manuscrit avoir acquis une maison en zone agricole au Nord ouest de la commune, quartier la Condamine. Il s'eétonne qu'apreès son achat, cette surface soit demeureée en zone Agricole. Je lui ai indiqueé que le fait d'avoir acquis cette ferme et qu'elle ne soit plus exploiteée, ne doit pas enlever la caracteère agricole aè la zone. La reéponse de la Mairie est la suivante :

« Monsieur ARQUILLIÉRÉ est un commerçant en retraite, il reéside aè l’anneée. Pas de changement ».

31 3-Observations portant sur des demandes de reéhabilitation, d’extension ou de changement de destination de baêtiments

-Ashwini et Gaël LEOPOLD ont acheteé en septembre 2017 une baêtisse d'habitation, « La Bergerie », sur un terrain de 5000 m² environ situeée dans l'environnement du Chaêteau ÉÉmile Loubet . Il est bien exact qu'aè la date de l'acte notarieé en septembre 2017, le PLU de 2006 eétait en application. Toutefois, des reéunions publiques et d'information ont eéteé organiseées les : 16/11/2016, 23/06/2017 et 15/11/2017 et un dossier eétait consultable en Mairie. Le PLU en cours de reévision preévoit de preéserver l'inteégraliteé du chaêteau ÉÉmile LOUBÉT et ses deépendances assorties. Il prescrit que les annexes et extensions sont interdites. Or, Mme et M. LÉOPOLD ont un projet d'extension de 5Om2 aè proximiteé du baêtiment existant afin d'y creéer une activiteé d'accompagnement de femmes enceintes, avec stages et massages selon la peériode. Énfin, des seéminaires de 6 aè 10 personnes pourraient eégalement s'y deérouler. On le voit, il ne s'agit pas d'une simple extension à l'habitation familiale, mais de la création d'un bâtiment destiné à l'accueil du public dans le cadre d'une activité commerciale.

Il convient eégalement de preéciser que le chaêteau, ses deépendances et terrains sont classeés en zone naturelle depuis de nombreuses anneées. Le reèglement de la Zone N stipule :

« Les destinations et sous-destinations, constructions, activités et affectations des sols suivantes sont autorisées sous réserve de ne pas compromettre l’activité agricole ou la qualité paysagère du site, à condition d’assurer le maintien du caractère naturel, agricole ou forestier de la zone, et à condition de respecter les dispositions mentionnées : Les annexes non accolées aux bâtiments d’habitation existants dans la limite de deux annexes pour les bâtiments d’habitation de moins de 250 m² de surface de plancher et d’une annexe (les piscines sont considérés comme des annexes) pour les bâtiments d’habitation de plus de 250 m² de surface de plancher à la date d’approbation du PLU et à condition de respecter les articles 4 et 5 suivants, - Les extensions des bâtiments d’habitation existants dans la limite d’une extension à la date d’approbation du PLU et à condition de respecter les articles 4 et 5 suivants »

Il n'est pas fait eétat d'une possibiliteé de construction ou extension d'un baêtiment destineé aè une activiteé commerciale avec accueil du public. La reéponse de M. le Maire de La Beégude de Mazenc ressort comme suit :

« Le château Émile Loubet représente un élément du patrimoine bâti que la commune souhaite préserver. Afin de ne pas multiplier les extensions et les annexes qui pourraient dénaturer cet ensemble bâti originel, la commune a souhaité préserver l’intégralité du château en interdisant tout développement secondaire. Pas de changement. »

32 S'agissant d'une volonté exprimée par le Conseil Municipal de la Bégude de Mazenc de protéger le site du château, qui est légitime, il ne me paraît pas judicieux d'accéder à la demande de Mme et M. LEOPOLD. Une solution concernant leur projet d'activiteé pourrait eêtre trouveée dans le cadre d'un local dans la maison meédicale en cours de creéation.

J'ai reçu trois autres demandes relatives aè des changements de destination de baêtiments agricoles. Deux concernent la meême personne sur le meême site. Il s'agit de M. SARRAZIN ROBERT et de la SCI CLEMATIS, Route de Monteélimar aè La Beégude de Mazenc. Élles recouvrent toutes deux un changement de destination d'un hangar d'une part et d'autre part de la partie supeérieure d'un autre hangar agricole. Ces demandes n'ont pu faire l'objet d'un examen par la commission composeée de membres de la Chambre d'Agriculture, de la DDT Droême et de la Mairie, .M. SARRAZIN ayant refuseé de la recevoir. Cela ressort de la reéponse de M. le Maire : « Lors des visites sur sites en présence de la Chambre d’agriculture et de la DDT, Monsieur SARRAZIN a refusé notre visite. Sans objet. » Dans ce contexte, et compte tenu de cette attitude, il ne m'appartient pas d'acceéder aux demandes preéciteées. La proceédure de changement de destination doit passer obligatoirement par une visite du site et un avis de la CDPÉNAF. Je ne puis que faire la meême reéponse pour la demande de Mme COMTE Murielle. Élle n'a pas effectueé de deémarche en ce sens dans le cadre de la phase de preéparation du PLU. Il ressort de la reéponse de M. le Maire dans son meémoire : « Il y a deéjaè deux appartements dans ce baêtiment ». A vu de ce qui précède et des réponses de M. le Maire, je ne puis que rejeter les requêtes de ces deux personnes.

- La troisieème observation eémane de Mme et M. BOGHI, 120 Route de Costardin aè la Beégude de Mazenc. Ils demandent le changement de destination de deux granges accoleées aè l'habitation principale . Le cas est totalement diffeérent des deux preéceédents, car la demande a eéteé faite en phase d'eélaboration du PLU et la commission d'eévaluation s'est rendu sur place le 28 novembre 2017. A l'issue de cette visite, un avis favorable unanime a eéteé eémis oralement et noteé sur les documents de travail. Or, ce changement de destination n’apparaîêt pas dans les 9 sites proposeés dans le cadre de l'enqueête. La reéponse de M. le Maire de la Beégude de Mazenc est la suivante :

« Lors des visites sur sites en présence de la Chambre d’agriculture et de la DDT, il avait été convenu unanimement d’acter deux changements de destination sur ce tènement. Il s’agit d’un oubli de notre part non retranscrit. A régulariser pour deux habitations. »

33 Compte tenu de ce contexte, je suis favorable à l'intégration de ces bâtiments dans le cadre des changements de destination, et qu'ils apparaissent dans les documents du PLU soumis à la délibération du Conseil Municipal.

4-Observations portant sur des demandes de preécisions

L'observation et la demande de M. BARDIN Frédéric me paraissent totalement justifieées. Il conviendra lors de la reéalisation de l'OAP de la Manotieère d'eêtre vigilant et de prendre en compte cette probleématique des eécoulements des eaux pluviales afin d'eéviter des nuisances suppleémentaires aux riverains du futur lotissement.

C’est ce qui ressort de la reéponse de M. le Maire :

« Le règlement du PLU prévoit que les eaux pluviales issues de l’ensemble des surfaces imperméabilisés doivent être gérées sur l’emprise du projet. Les systèmes de stockage et d’infiltration doivent être adaptés à la nature du sous-sol et aux contraintes locales. Lorsque la gestion à la parcelle des eaux pluviales est impossible, les aménagements réalisés sur le terrain doivent assurer l’écoulement des eaux pluviales dans le réseau collecteur s’il existe. Les aménagements ne doivent pas augmenter les débits de pointe des apports aux réseaux par rapport au site initial. En l’absence de réseau ou si le réseau est insuffisant, le constructeur doit prendre toutes les dispositons conformes à l’avis des services techniques compétents responsables. Ainsi, les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge exclusive du propriétaire ou de ’aménageur qui doit réaliser les dispositfs adaptés à l’opératon et au terrain. Le rejet d’eaux pluviales dans une canalisaton d’évacuaton d’eaux usées d’un réseau séparatf est interdit.

Les Orientatons d’Aménagement et de Programmaton ne représentent pas un permis d’aménager. Le raccordement aux diférents réseaux, dont le réseau électrique, seront obligatoirement étudiés lors du permis d’aménager. L’OAP quant à elle vise à prévoir, en cas de projet, une optmisaton du foncier ainsi qu’une diversifcaton du parc de logement.

Il sera demandé à l’aménageur de propose un dossier de traitement des eaux pluviales sérieux et adapté à la problématique de cette zone. »

5-Observations portant sur des demandes de preécisions sur le devenir de l’ancienne carrieère.

Deux observations et demandes entrent dans ce cadre. Il s'agit de celle de M. Henri BALSAN, proprieétaire du terrain et de M. Bertrand SCHUTZ, Directeur geéneéral de la socieéteé VARÉMTech. Quel est le contexte ? Les parcelles ZN45 d,e et g ont fait l'objet d'une autorisation preéfectorale d'exploitation d’une carrieère le 6 mai 1996 pour une dureée de 15 ans. Cette carrieère eétait situeée Les Basses Blaches Nord aè La Beégude de Mazenc. Fermeée en 2016, le site est classeé en Zone agricole apreès « remise en eétat » des lieux.

34 M. BALSAN a demandeé par courrier que soit transcris dans le PLU en reévision la possibiliteé de reéaliser sur place des projets d'eénergies renouvelables ( photovoltaîëque et meéthanisation). M. Bertrand SCHUTZ m'a remis un dossier sommaire que j'ai annexeé au registre d'enqueête concernant un projet de centrale de meéthanisation. Dans ce contexte, au vu des avis des services de l’État et de la Chambre d'Agriculture en particulier, qui demandent expressément à ce que la zone de l'ancienne carrière demeure classée en Zone A, un changement de zonage ne peut être pris en compte dans le cadre de l'enquête en cours. Il ne m'appartient pas de me prononcer sur ce point et sur les projets envisageés. Je consideère que les parcelles affecteées par l'ancienne carrieère ne peuvent que demeurer en Zone agricole au vu des avis eémis. Je ne suis pas favorable aè un changement de zonage permettant d'accueillir une uniteé de meéthanisation et ou un parc photovoltaîëque au simple fait que cela n'était pas prévu dans le cadre de la révision du PLU. L'information du public sur ce point précis n'a pas été faite et celui ci n'a pu s'exprimer en toute connaissance de cause sur le projet.

Én theéorie, un projet de meéthanisation peut eêtre reéaliseé en zone agricole s'il s'agit d'une installation mise en place par l'agriculteur dans le cadre de son exploitation. Én l’occurrence, le dossier porteé par M. SCHUTZ est un projet de nature industrielle qui neécessite effectivement un changement de zonage, puis preésentation d'un dossier avec eétude d'impact avant une nouvelle enqueête publique d'ICPÉ. Sur ce sujet, la reéponse de M. le Maire s'eétablit comme suit :

« Suite à la consultation des Personnes Publiques Associées, la Chambre d’Agriculture a indiqué dans son avis : « nous sommes fermement défavorables à l’orientation du PADD qui prévoit d’affecter les 10 hectares de cette ancienne carrière à un projet de méthanisation et/ou photovoltaïque, comme à toute affectation non agricole. » Le projet de méthanisation peut être envisagé sur le site de l’ancienne carrière à condition que les parcelles concernées par ce projet soient classées en zone UI et non en zone A. De plus, la Chambre d’Agriculture souhaite que par « mesures compensatoires » des terrains soient rendus à l’agriculture. Au vue de l’avancée du projet de PLU et de « l’imprécision » du projet, la mise en place d’une zone UI sur l’ancienne carrière pour un projet de méthanisation fera l’objet d’une déclaration de projet ultérieure à l’approbation du PLU. SANS OBJET »

6- Observation portant sur le reèglement :

• M. DUBESSET Gérald et Mme DUBESSET Laetitia, 95 Impasse Gambus La Beégude de Mazenc, demandent un changement de reédaction du reèglement de la zone UC concernant les limites seéparatives des constructions. Il souhaitent que l’impossibiliteé de construire en limite seéparative en zone UC soit reconsideéreée. Sur ce theème, la reéponse de M. le Maire est la suivante : « La zone UC n’a pas pour vocation de voir son urbanisation se renforcer. C’est pourquoi la commune a fait le choix d’interdire l’implantation des constructions sur les limites séparatives. »

35 Mme et M. DUBÉSSÉT ont un projet d'agrandissement ne pouvant, selon eux, se reéaliser qu'en limite seéparative. Je ne suis pas favorable à cette demande qui aboutirait à modifier une règle générale admise et de bon sens pour favoriser un intérêt particulier. Y acceéder ouvrirait la porte aè des difficulteés diverses et aè des conflits de voisinage qui ne manqueraient par de se faire jour.

7- Observations diverses :

• M. ARQUILIERE J..dans son courrier manuscrit deéjaè eévoqueé souhaiterait la creéation d’un rond point sur la RD 540 ( au carrefour dit de la Gare pour les deux deépartementales concerneées.) Cette demande n'entre pas dans le cadre de l'enquête en cours. Il s'agit d'une voie routière gérée par le Département de Drôme qui est le seul maître d’œuvre pour un tel projet. C’est ce qui est dit dans le meémoire en reéponse de la Commune :

« La réalisation d’un rond-point sur une route départementale ne dépend pas du PLU. »

3.3. Commentaires sur le projet de révision du PLU.

Apreès analyse des observations ci-dessus et de l’ensemble du dossier soumis aè l’enqueête, je suis ameneé aè faire les commentaires suivants.

Le projet d’eélaboration de la reévision du PLU est dans son ensemble coheérent et logique, meême si certains habitants sont parfois opposeés sur ce point, s'agissant de modifications affectant directement leurs souhaits et projets.

Quelques personnes rencontreées m'ont indiqueé ne pas avoir eéteé informeées de cela. Je consideère, comme deéjaè preéciseé que l'information a bien eéteé faite par les eélus communaux aè travers les meédias et reéunions publiques, mais qu'il revient en dernier lieu aè chacun de faire aussi l'effort de se tenir informeé, surtout que chacun se connaîêt plus ou moins dans une commune rurale de 1700 habitants comme peut l'eêtre La Beégude de Mazenc. Des changements de zonage dans un PLU apportent toujours leur lot d’incompreéhension, de sentiment d’injustice, de perte reéelle ou supposeée de le valeur veénale des terrains objet de ces changements.

Il s’agit de fait d'un changement de paradigme entraîênant un bouleversement d'un mode vie et d'habitudes parfois difficiles aè appreéhender et qui deérange. Mais il faut aussi comprendre l'eétat d'esprit de ces personnes qui espeéraient valoriser leur patrimoine ou tout simplement transmettre ces biens familiaux tous en souhaitant une valorisation la plus importante possible de leurs biens.

En effet, Les zones à urbaniser sont en baisse comme cela ressort du rapport de présentation, 2,5 hectares seulement sont ouverts à l'urbanisation pour l'horizon 2028. Les Orientations d’Ameénagement prennent en compte la neécessiteé de diversification de l’habitat avec des programmes susceptibles de permettre l’accession des personnes aè revenus plus faibles aè la proprieéteé ou la location. 36 Le rapport de preésentation fait un eétat complet de l’historique de la commune, de son eévolution urbanistique, deémographique. Il deéfinit les grandes orientations reprises dans le PADD. Il prend bien en compte les enjeux environnementaux importants pour la commune. Il se limite aè une progression maîêtriseée d’eévolution de la population.

Il appreéhende les parameètres susciteés par la nouvelle loi ÉNÉ du 12 juillet 2010, transports, nuisances, eénergies renouvelables, mixiteé sociale, diversiteé de l’habitat, consommation limiteée des espaces agricoles, protection des sites, du patrimoine, des espaces boiseés, la loi ALUR de mars 2015 et la loi LAAF et MACRON d’aouêt 2015 . Le PADD deéfinit des objectifs raisonnables d’eévolution de l’urbanisme en maîêtrisant la consommation de l’espace, en densifiant les zones existantes et se traduite comme suit:

J'ai pu constater que la phase de concertation du projet de reévision avait eéteé bien meneée, avec des parutions reégulieères dans le Bulletin communal, l'organisation de reéunions publiques et de reéunions de travail avec les principaux acteurs comme la Chambre d'Agriculture de la Droême, ainsi que la disponibiliteé des eélus en Mairie.

Des avis de consultation ont eéteé adresseés aux personnes publiques associeées- Services de l’ÉÉtat, communauteé de communes, Deépartement, organismes aè caracteères associatifs ou d’inteéreêt public.

Aucun avis deéfavorable sur l'ensemble du projet n'y apparaîêt, meême si des reéserves sont eémises concernant notamment la prise en compte exhaustive du potentiel mobilisable.

Or il apparaît bien en pages 109 et110 du Rapport de Présentation les éléments suivants : « En effet, la commune dispose d’importantes disponibilités foncières au sein de son tissu. Il est donc essentiel dans un premier temps de hiérarchiser les disponibilités existantes et de valoriser les disponibilités foncières au sein de l’enveloppe bâtie afin de limiter l’étalement urbain. Comme cela a été développé dans le chapitre précédent et conformément à la réglementation en vigueur, une analyse des disponibilités foncières du document d’urbanisme de 2006 (potentiel de densification) a été réalisée. Cette dernière a visé à recenser: - les dents creuses qui représentent des parcelles d’un seul tenant de moins de 1,5 hectare situées dans les zones U et AU du PLU de 2006, directement accessibles depuis les voies, non construites et indépendantes d’une unité foncière contenant une ou plusieurs constructions, - les divisions parcellaires qui représentent le détachement d’une unité foncière de plus de 2 500 m² accueillant une ou plusieurs constructions (il s’agira très souvent d’espace de jardin) en vue de réaliser une ou plusieurs constructions nouvelles. - les gisements fonciers supérieurs à 1,5 hectares en zone U et AU du PLU de 2006. Suite à un premier recensement brut, une première hiérarchisation des disponibilités foncières a été réalisée par la commune. Cette dernière a consisté à classer les disponibilités en deux catégories : - les disponibilités présentant un potentiel constructible fort. Ces disponibilités ont été considérées comme prioritaires pour être urbanisées (accessibilité, présence de réseaux ...) - les disponibilités présentant un potentiel constructible faible. Ces disponibilités n’ont ainsi pas été retenues dans l’étude de densification (non raccordé aux réseaux d’assainissement, risques ...) Une fois que les disponibilités considérées comme prioritaires ont été identifiées, la commune a évalué le potentiel constructible de chaque secteur. Ainsi, les dents creuses représentent un potentiel de 54 constructions et les divisions parcellaires un potentiel de 41 constructions (base 700 m² = 1 construction). La commune a également 37 identifié avec l’aide de la chambre d’agriculture et du service agriculture de la DDT, 9 bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination, soit la création d’environ 12 logements. Enfin, le Programme Local de l’Habitat a identifié 8 logements vacants à réhabiliter sur la durée du Plan Local d’Urbanisme. Cependant, la mobilisation des dents creuses, des divisions parcellaires, des changements de destination et la réhabilitation des logements vacants ne suffiront pas à assurer la construction d’environ 110 logements sur la durée du PLU. En effet, une partie seulement des dents creuses et des divisions parcellaires seront mobilisées dans les 10 prochaines années : - 85 % des dents creuses seront consommées soit environ 45 logements, - 50 % des divisions parcellaires seront consommées soit environ 20 logements Il en est de même pour les changements de destination et la réhabilitation des logements vacants. En effet, la plupart des changements de destination identifiés (environ 6) représente des extensions du bâtiment d’habitation initiale et non la création d’un nouveau logement. Ainsi, seulement 50% des changements seront retenu soit environ 6 changements de destination. Il en est de même pour les réhabilitations ou seulement 50% seront réalisés, soit 4 réhabilitations. Ainsi après pondération, le potentiel constructible dans l’enveloppe bâtie s’élève à environ 75 logements. Attention, il est important de rappeler que le secteur de la Manotière (Orientation d’Aménagement n°2) a été compté initialement comme une dent creuse. Afin de ne pas comptabiliser deux fois le nombre de logements qui pourrait être réalisé sur ce secteur, il est essentiel de retirer ce terrain de l’étude de densification. Ainsi, la commune peut construire dans son enveloppe bâtie 67 logements. »

On peut consideérer, au vu de ce qui preéceède, que l'analyse du potentiel mobilisable a bien eéteé effectueée, avec les criteères retenus par les eélus communaux et le Cabinet G2c.

Je ne me suis pas contenté d'une étude théorique des documents graphiques pour apporter un avis, je me suis rendu à proximité des parcelles précitées afin de visualiser la topographie des lieux. La parcelle la plus eétendue (1016) ne posseède qu'un acceès aè la voirie communale situeé entre les parcelles 255 et 1148, d'une largeur de 4 m environ, dans un terrain relativement pentu et dans une courbe. De plus, aè titre d'exemple, deux parcelles citeées dans l'avis de la DDT, la parcelle 537 de 4400 m² est directement impacteée par les canalisations 1 et 2 d'hydrocarbures liquides ou liqueéfieés sous pression. La seconde, cadastreée 694, situeée en bordure de la RD 540 Monteélimar-Dieulefit subit la loi Barnier qui s'applique avec un recul de 75 m de l'axe de la route. Cela ampute cette parcelle d'environ la moitieé de sa surface potentiellement constructible. Énfin, et cela est bien visible sur les documents graphiques, toutes les parcelles reprises dans l'avis de la DDT sont en totaliteé ou partie dans le peérimeètre des canalisations d'hydrocarbure liquide ou liqueéfieé sous pression. Si le reèglement n'interdit pas les constructions sous conditions dans ce peérimeètre, il me paraîêt toutefois important d'inteégrer cette servitude dans la reéflexion, cela engageant la responsabiliteé des deécideurs et des eélus.

Malgré tout cela, la CDPENAF a considéré qu'il convenait de prendre en compte ces parcelles et a émis un avis qui entraîne le report de l'urbanisation du secteur du Sage dans le cadre de l'OAP éponyme, même si la Chambre d’Agriculture de la Drôme ne s’y est pas opposée.

38 Je preécise ne pas avoir eu de remarques deéfavorables sur cette OAP, ni de la part du proprieétaire de la parcelle, ni de l’agriculteur exploitant. L'avis de la CDPÉNAF sur le PLU est un avis simple.

Toutefois, celui ci est repris dans l’arrêté de dérogation de M. le Préfet de la Drôme et devient de fait conforme avec obligation de s'y conformer.

Cependant, plus largement, ouvrir ce secteur en totalité ou partie à l'urbanisation dans le cadre de l'OAP du Sage aurait permis le prolongement de l'assainissement collectif vers l'est de la commune et de raccorder à celui ci entre 6 et 8 habitations, dont certaines ont un assainissement autonome potentiellement polluant. Il est vrai que le principe de densification doit eêtre appliqueé preéfeérentiellement aè l'extension et que la commune doit deémontrer qu'elle a mobiliseé l'ensemble des solutions visant aè minimiser la consommation d'espaces agricoles, naturels et forestiers. C'est ce que pensaient avoir fait les eélus municipaux, ne souhaitant peut eêtre pas imposer aux proprieétaires des parcelles 1016, 563, 537, 694,695,696 et 698 pour une surface cumuleée de 3 hectares, soit une division de leur proprieéteé, soit l'obligation de vendre leurs parcelles en vue d'une densification, en ayant connaissance des contraintes exposeées ci dessus.

Le dilemme auquel se sont confrontés les élus est le suivant : aller dans le sens précité en laissant les propriétaires libres, ou consommer 0,9 hectare de Zone A pour urbaniser dans le cadre de l'OAP du Sage, permettant ainsi l'extension du réseau d’assainissement collectif et le raccordement à celui ci de 6 à 8 habitations. La solution qui avait été adoptée me paraît réfléchie, réaliste et de compromis. Il convient de préciser que la zone A augmente de 98 hectares par rapport au PLU de 2006, ce qui veut dire que la consommation des espaces agricoles a bien été prise en compte.

Énfin, et cela a deéjaè eéteé dit dans le corps de mon rapport, des erreurs de reédaction , ainsi que sur les plans concernant les limites de zones on implantation de baêtiments ont eéteé releveées sur les documents graphiques.

Ceci eétant preéciseé, je consideère que celles ci n'entachent pas l'eéconomie geéneérale de la reévision du PLU, ni ses objectifs ni les lignes essentielles qui le sous tendent. Énfin, il conviendra de proceéder aux rectifications demandeées par les Services de l’ÉÉtat dans le document de syntheèse des avis, qui concernent des erreurs de reédaction dans le Rapport de Preésentation, les OAP, les dispositions eécrites du reèglement.

Le Commissaire Énqueêteur, Jacques SÉRRÉT

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