Musique Chorale Et Durabilité
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Le magazine de la vie chorale en Afrique N° 2 07 /2013 CAJ 2013 Cotonou, la confirmation CHORALIES A VAISON LA ROMAINE L’Afrique y sera FESTIVAL Madagascar décolle GHANA Au cœur du tourisme WSCM SEOUL 2014 Le CAJ sélectionné African CrossVoices Musique chorale et durabilité SOMMAIRE < 2 AGENDA Les grands rendez-vous >AGENDA 4 FOCUS African CrossVoices ou quand le 1er-9 août 2013 chant dialogue •ACJ International : Choralies 2013, Vaison la Romaine (France) 29 Juillet-5 Août 2013 •FIMC : 5th Multicultural & Ethnic Choral Conference Voices of Mediterrannean, Espagne 6 COUP DE CHOEUR 10-20 Août 2013 Choralies 2013 : l’Afrique sera là •CAJ/AYC : Camp annuel d’été, concerts, Cotonou (Bénin) 2 16-17 Août 2013 7 FESTIVAL •CAJ/AYC : Colloque international : Musique chorale et développement durable, Cotonou Madagascar : décollage amorcé 23-28 août 2013 •ACJ International : Masterclass for choir conductors, Vaison la Romaine (France) 29 Juillet-5 Août 2013 8 TAM TAM •FIMC : 5th Multicultural & Ethnic Choral Conference Voices of Mediterrannean, Espagne RDC : Vox Awards, du classique • Ghana : Au cœur du tourisme Togo : le Chœur national engrange Maroc : Casablanca en fête 10 AFRIK’EXPRESS LE SAVIEZ‐VOUS Cameroun : La culture chantée James Stephen Mzilikazi Khumalo est né le 20 Juin 1932 dans la ferme de l’Armée du Afrique du Sud : Pour toi, Mandela Salut, KwaNgwelu (connue sous le nom de Mountain View en anglais), dans le district de Vrijheid du Natal, en Afrique du Sud, où ses parents ont été formés en tant que ministres de l'Armée du Salut. Né de parents profondément religieux, Dr Khumalo est 10 C’EST COMMENT? imbibé d'une spiritualité telle qu’elle transparait dans toutes ses compositions musi- cales. D’abord, passionné de musique traditionnelle en fréquentant, durant son cycle Je dis : « musique africaine »... primaire, la chorale d’enfants de l’école à Durban et plus tard à Hlabisa, Khumalo découvre la musique vocale occidentale avec la chorale du collège, et le groupe de chant de l’église, au sein duquel il joue de l’euphonium en tant que soliste et apprend la notation musi- cale, en plus du tonic sol‐fa avec lequel il s’était déjà familiarisé, à cette époque. 11 FORMATION A la fin de ses études, Dr Khumalo commence à enseigner à l'école secondaire Wallmansthal, dans le district de Pretoria, et débute dans la composition de pièces musicales, dont la première, Ma Ngificwa Maroc : la chanson française revisitée Ukufa, en 1959, est sélectionnée dans la « section Enseignants » lors de la première édition du Festival National de chant Choral de l'Association des enseignants africains de l'Afrique du Sud (ATASA), en 1961 Sénégal : Pari sur la qualité à Bloemfontein. Il emmène de nombreuses chorales à ce festival, où il truste les concours, et s’engage également à composer de nombreuses œuvres chorales. Il étudie le solfège, l'harmonie, le contrepoint, la forme et la composition avec Charles Norburn de Pretoria et continue de composer, sur beaucoup de poèmes par BW Vilakazi. Il étudie également le chant auprès du professeur Khabi Mngoma de l'Universi- 12 PORTRAIT té du Zululand, et, plus tard, sous les ordres de Zandi Casan de l'Université de Witwatersrand. Puis il en- tame une carrière d’enseignant au sein du Département des langues africaines de l'Université de Witwa- Soweto Gospel Choir tersrand, à Johannesburg en 1969 et passe du rang de professeur de langues à celui de chef du Départe- ment Afrique. Après 1980, il renouvelle son intérêt pour la musique traditionnelle africaine et suspend la composition pour un certain temps, afin d'étudier le genre, en se concentrant sur la collecte et l’arrange- ment de pièces de la musique folklorique des noirs. Après avoir écrit Izibongo ZikaShaka, il rencontre le professeur Themba Msimang, un poète qui lui fournit les paroles de plusieurs de ses compositions. Il est à la fois chef d'orchestre et directeur des Songsters Soweto, de la division centrale de l'Armée du Salut avec qui il effectue des tournées en Grande-Bretagne, en Israël et en Norvège. Un festival de musique est organisé en l'honneur de Dr Khumalo en Novembre 1983, par le Amazwi KaZulu Choir "en reconnais‐ sance de ses publications de haute qualité en tant que compositeur, et pour la beauté de l’usage de la langue Zulu dans certaines de ses meilleures compositions". Il remporte le concours de composition à l’occasion du 10ème anniversaire de la Banque africaine avec une œuvre intitulée Isibaya Esikhulu Se‐ Afrika, et écrit Intonga YoSindiso pour l'intronisation en 1986 de l'archevêque Desmond Tutu (avec qui il a appris à jouer au cricket). Depuis 1989, Dr Khumalo officie en tant que directeur musical du Festival annuel de Soweto pour la construction de la nation. Five African Songs est une pièce avec 4 chansons traditionelles et 1 moderne pour chœur et orchestre symphonique sur le thème : Peuple d’Afrique, unis‐ sez‐vous! (Orchestre symphonique 1995). Dr Khumalo est également le compositeur de l'opéra Ushaka KaSenzangakhona : Une épopée en musique et en poésie sur Shaka, fils de Senzangakhona, un mélange d’éléments zoulou et européens. Dr. Khumalo est aujourd’hui, professeur émérite de l'Université de Witwatersrand, membre honoraire de du département Recherche professionnelle de son école de mu- sique, et vice-président du conseil d'administration de SAMRO (Southern African Music Rights Organiza- tion. Il a également joué un rôle dans la production d'une version officielle de l’hymne national de l’Afrique du Sud, à la demande du président Nelson Mandela. Dr Khumalo a également siégé au comité de la musique du Conseil national des Arts. TUIMBE N°2/Juillet 2013 EDITO < S’INSCRIRE dans la durabilité 3 Et de deux pour TUIMBE ! Le numéro que vous te- nez entre vos mains vient prolonger l’aventure enta- mée depuis quelques mois, dans le but d’offrir une meilleure visibilité aux réflexions et iniaves me- N°02 nées ça et là en Afrique dans le champ de la mu- sique chorale. Assurément, le secteur bouge et les Juin 2013 nombreuses acvités relatées à travers ce magazine sont là pour l’illustrer. Sur le connent, d’abord, grâce à l’imaginaon et à l’engagement des acteurs qui posent des jalons es- RETROUVEZ senels s’appuyant qui, sur le volet formaon, qui sur le volet promoon ou diffusion de spectacles. Ainsi, de Casablanca à Tananarive, en passant par Douala, les idées foison- NOUS nent et prennent forment. Au grand bonheur des millions de choristes et mu- www.africanyouthchoir.org siciens partageant, aujourd’hui, cee passion nommée « musique chorale ». BP 5040 - Libreville, Gabon Hors du connent, aussi, la musique chorale africaine s’exporte avec une pré- Tel : 00241072755628 sence de plus en plus remarquée d’ensembles ou chœurs africains, à l’image [email protected] du Soweto Gospel Choir, sur les scènes européennes et même asiaques voire américaines. La sélecon du Chœur Africain des Jeunes pour le prochain Symposium mondial sur la musique chorale prévu à Séoul en 2014 vient con- sacrer la reconnaissance internaonale du talent, mais surtout de la per- TUIMBE nence des projets iniés par les acteurs du connent . Un bouillonnement qui augure de perspecves promeeuses pour l’avenir de cee discipline ars- Directeur de la rédaction : que en Afrique. Lucien Mendy Cependant, il ne faut pas se leurrer. Les acquis, encore fragiles, glanés par le monde choral africain méritent d’être consolidés, malgré toutes les difficultés Rédacteur en chef adjoint : que vivent les acteurs, qui ont pour nom manque de souen instuonnel, ab- Ambroise Kua Nzambi Toko sence de moyens, marginalisaon de ce sous secteur musical par les autorités, parce souffrant souvent d’une connotaon religieuse, défaut de mobilité et de Ont participé à la rédaction : circulaon des œuvres et des arstes, entre autres. Au risque de déstabiliser et Yveline Damas d’annihiler toutes ces acons menées par des hommes et femmes qui n’ont, très Sylvain Gameti souvent, que la foi en bandoulière. Foi en la musique chorale, facteur d’enraci- Adnane Matrone nement culturel, de socialisaon, d’épanouissement au plan individuel et collec- Hilaire Pankui f, de réconciliaon, d’intégraon des peuples, de dialogue interculturel, bref, Christian Pariot facteur de paix; cee paix à laquelle aspirent tous les peuples, aujourd'hui, se- Lala Raherimanantsoa vrés par une mondialisaon lourde de périls avec son lot de crises financières, et Maxime Selemani de conflits, sur fond d’impérialisme économique et culturel. D’où l’intérêt que revêt la rencontre de Cotonou, au cours de laquelle, acteurs Crédits photos : du secteur, autorités, organismes et partenaires plancheront sur les voies et moyens de réussir une meilleure intégraon de cee acvité dans le développe- CAJ/AYC-A Cœur Joie Côte d’Ivoire - A Cœur Joie Gabon - A Cœur Joie Togo - A Cœur Joie Sénégal– ment durable de notre connent. Opportunité de démontrer que la musique Fédération Béninoise de Chant Choral - Fédération chorale reste une composante culturelle à part enère dans l’élaboraon et la Congolaise de Musique Chorale mise en œuvre des poliques visant l’émergence de notre connent. Et non en- èrement à part. Dépôt légal : Lucien Mendy ISSN en cours TUIMBE N°2/Juillet 2013 FOCUS < African CrossVoices Cotonou 2013 CHANT CHORAL ET DURABILITE SI, AUJOURD’HUI, LE CONSENSUS EST ETABLI AU SEIN DE LA COMMU‐ NAUTE INTERNATIONALE SUR L’APPORT DE LA CULTURE DANS LE DEVELOPPEMENT HUMAIN, SOCIAL ET ECONOMIQUE DURABLE, LES ACTEURS DE LA MUSIQUE CHORALE AFRICAINE, CONSIDERES COMME LES PARENTS PAUVRES DU SECTEUR CULTUREL., NE SOUHAITENT PAS 4 ETRE EN RESTE. RENDEZ‐VOUS LES 16 ET 17 AOUT 2013, A COTONOU. Depuis l’adoption de la convention de l'UNESCO de 2005 sur la protec- > ORGANISATEURS : Chœur Africain des Jeunes tion et la promotion de la diversité des expressions culturelles et, plus récemment, des pas sont franchis chaque jour en vue d’accorder une > PARTENAIRES place de plus en plus importante au secteur culturel, considéré comme la quatrième dimension du développement durable.