LA Comédie-Française, M. Denis d'Inès vient, dans l'œuvre de M. Émile Fabre, de nous faire .revivre un Vidocq d'une saisissante véracité. Mais il y a une quarantaine d'années, alors qu'il jouait le mélodrame populaire au Théâtre de Belleville, le futur sociétaire y interprétait, dans « La Belle Limonadière », pièce où Vidocq tenait également une place importante, non pas le rôle du bagnard devenu chef de la Sûreté, mais celui de Coco Latour, son second, comme lui forçat en rupture de bans. Durant sa brillante carrière dans laquelle il a interprété plus de neuf cents rôles différents, l'éminent sociétaire aura fréquemment évoqué à la scène des personnages historiques, réussissant toujours à ressembler physiquement à ses modèles. Grand artiste de composition, autant qu'éminent comédien, M. Denis d'Inès fut, on s'en souvient, dans «Les Compères du Roi Louis» de Paul Fort, un Louis XI ieffarant d'exactitude, autant par son jeu scénique que par son extraordinaire ressemblance avec le terrible maître d'Olivier le Daim. Pour réaliser son personnage, M. Denis d'Inès s'était d'ailleurs inspiré de la statue du roi par Jean Baffïer, qui se trouve à Bourges et dont la figure anguleuse présente une frappante analogie avec la sienne. Dans « Gringoire », le chef-d'œuvre de Théodore de Banville, M. Denis d'Inès fut également Louis XI avant d'être, avec son talent si personne!, le famélique poète de la «Ballade des Pendus» lui-même. Déjà, avant d'être Vidocq, M. Denis d'Inès a incarné chez Molière un autre policier fameux, puisque c'est lui qui fut Fouché dans «Madame Sans-Gêne». De même, en 1905, au Théâtre de Belleville, il avait joué dans «Plus que Reine» le rôle de Talleyrand, sous les traits duquel il est encore apparu dans une des annuelles « Revues de Vingt Scènes » et dans l'une desquelles il parodia l'auteur de « Vidocq chez Balzac », alors son administrateur général, Robespierre dans « Le Sang de Danton », Richelieu dans l'à-propos d'Émile Moreau, « Corneille et Richelieu », Judas dans « La Passion », Molière, dans « Molière et son ombre », Voltaire dans « Dialogues des morts » de Renan et dans « Si Dieu n'existait pas » et aussi le célèbre chanteur Paulus de l'époque boulangiste. telles ont été, jusqu'ici, au théâtre, les têtes de rechange de M. Denis d'Inès qui, grâce de son ami le peintre Max Moreau, a eu la grande joie de se constituer une véritable galerie de portraits historiques. Dans la pièce de M. Émile Fabré, aux côtés de M. Denis d'Inès, MM. André Brunot, dans Balzac, et Valcourt dans le journaliste Léon Gozlan, ont prouvé qu'ils savaient eux aussi se faire des têtes de rechange, se rapprochant autant que possible de la vérité historique. Et André Brunot nous fait penser au portrait de l'auteur de la « Comédie Humaine » par Bertoll qui serait sorti tout vivant de son cadre. Henry COSSIRA.

Voici d'après Bertoll, le portrait le plus classique de Balzac fort et puissant.

M. André Brunot nous apparaît sous les traits de Balzac aux cheveux longs.

1. Avec sa belle voix en demi-teinte, André Dassary, qui fut un bel athlète... 2. Est aujourd'hui, au Châtelet, le ténor Capoul de l'Opéra-Comique (à droite).

3. Un fond de teint, une couche de blanc gras, quelques coups de crayon.

4. ... Et André Dassary doit adorner son visage d'une barbiche postiche.

EUX ans ne se sont pas ençore écoulés depuis qu'André Dassary a révélé aux Parisiens sa belle et chaude voix dans « L Auberge qui chante » à la Gai'é « Vedettes » avait alors relaté les débuts de ce délicieux chanteur qui, avant de monter sur les planches fut champion de courses à pied et de rugby. Aujourd'hui, la consécration est faite, et dans « Rêves de Valses », au Chatelet, André Das- sarv montre qu'il est bien un graAd chantaur et qu'à tous les points de vue, aussi bien vocal que physique, nul mieux que lui ne pouvait faire revivre le célèbre ténor Victor Capoul, dont le charme fut peut-être plus irrésistible que ne le fut jamais celui de Valen- tino ou de Tino Rossi. Chaaue époque a les chanteurs qu'elle mérite. , , „ , . Capoul' De quel éclat briUa le nom de ce Toulousain à la voix de chérubin! Après qu'il eut débute a 1 Opera-Comique dans «Le Chalet », Den 1861 il devait être, durant près de vinqt-cinq ans, l'idole des mélomanes et aussi l'homme le plus fêté, le plus entouré d admirateurs et surtout 'd'admiratrices. Gentilhomme accompli, pratiquant l'escrime, montant à cheval, Capoul avec ses moustaches conquérantes et sa barbe en pointe, connut les plus grands succès de chanteur aussi bien que ceux du coeur! Ce fut après qu i! eut crée à ! Opèra-Com.que « Le Premier Jour de Bonheur», d'Auber, qu'il déchaîna l'emballement de ses adoratrices. Ce fut une véritable folie dans On n ap- plaudissait pas seulement le chanteur! On admirait, on exaltait le bel homme! Les élégants se coiffèrent à la Capoul portèrent des cols évasés à la Capoul! Quand, pour jouer « Vert Vert », il coupa ses moustaches, ce fut un événement. Que de Prions .1 inspira aux femmes du ^nde au^i bien qu'aux modestes ouvrières. Une idylle très prononcée s'était même ébauchée entre lui et Mlle Alice Greyy. Sans beauté ni jeunesse la fille du futur président de la République, alors Président du Sénat, avait voulu prendre des leçons de chant avec le ténor et, tout en déchiffrant la « Berceuse de Jocelyn », elle avait senti battre son cœur à tel point qu'avant d épouser le députe Wilson, elle au- rait voulu convoler avec Victor Capoul. F.ntrt? un chanteur et un député il n'y a souvent qu'un maître de différence. Bien que très pénétré de son charml irrésistible, Capoul avait, avant tout, le culte de son art et n'admettait pas qu on ^ troubla, quand il chantait Un soir, pendant une représentation de « Paul et Virginie », au Théâtre Lyrique, une de ses adoratrices lu. jeta de sa loge de bal- bouquet qui, tombé-ftalencontreusement. menaçai, de gêner son jeu de scène. Il avait été inexorable. Au lieu de ramasser le ^^^rdcon un grosT ^x^^^^'^'v^nèk chanter et, lorsque s;était trouvé,à proximité des fleur, d'un '««P^Pi' il les avait envoyées s'éparpiller dans la coulisse... côté jardin, tandis qu'une plainte douloureuse, partie de la loge de balcon, lui a çait qu'il venait ainsi de briser le cœur d'une femme ! Gageons qu'André Dassary, en pareille circonstance, ne se montrerait pas si cruel. I Mary Morgan et Viviane Romance débutèrent ensemble naguère dans le film "Retour au Paradis". 2. Avant d'être actrice, Mary Morgan LE TOUT VEDETTES LE TALENT FOU est une mère et une maitresse de maison affable et convaincue. Mien art 1 {Sim*»9*e) De tous temps, et à propos de tout, l'exagération a sévi dans les conversations. Pour dire qu'une chose est étonnante, on la qualifie est n ée un T 9 n> ri à A m ierrs, de pa rent s 3; Marianne a 4 ans. Pour la première de fantastique. Qu'elle soit simplement ennuyeuse, on la déclare fois elle mange à la table des gran- picards tous les deux, descendant d'un « catastrophique ». Et ceci n'est pas seulement le propre des méri- des personnes. Et elle se tient bien. grand-père hongrois et d'une grand'mère dionaux . n n 'y a pas comme les Parisiens pour forcer ainsi leur pensée. espagnole. 4. Mary Morgan a cru être l'actrice là Parler de la sorte et affirmer constamment que « c'est formidable » plus laide. Elle est, en tout cas, une Sa vie. ——■ Passe à Amiens l'enfance ou que « c'était inouï » est « très parisien », comme disent les pro- de nos plus élégantes comédiennes. heureuse d'une fille unique tellement choyée vinciaux qui ne veulent pas avoir l'air de débarquer de leur pro- que, lorsqu'elle souhaite entrer au Conser- vince. vatoire, elle obtient sans discussion de Dans cet ordre d'idée, il est extraordinaire de constater le peu venir à Paris. Elle a Ï5 ans. Ses parents de prix que certains font du talent et la facilité inconsciente avec espèrent... peut-être... secrètement qu'elle laquelle ils en accordent à l'un ou à l'autre. échouera... Elle réussit ! Et puisqu'elle est heureuse, ils sont contents. Trois ans de Dernièrement, on parlait d'un auteur dramatique du genre touche-à- classe. Second prix île comédie dans le tout; de ceux qui font beaucoup de tapage autour d'eux. rôle de Sylvia, des « Jeux de l'Amour et — Il a un talent fou, affirma quelqu'un, du genre «qui a quelque du Hasard ». chose dans le ventre ». Caractéristiques physiques et morales. Blonde, vraiment blonde, rose, fi-niche, Et allez donc. gaie, réservée pourtant, In jeunesse même. Voulez-vous essayer de lancer l'expression «c'est un génie»? Aime par-dessus tout le théâtre et le ci- Persévérez un peu. Je vous parie qu'avant six mois, le moindre manne- néma, même comme spectatrice, la campa- quin de music-hall en sera un. gne, la musique, la lecture (elle a un faible pour les livres ardus et- graves),, les lean ROLLOT. chats, sou intérieur, les appartements à terrasse, le bleu, le vert dur, les longues promenades solitaires à pied, l^xcellente marcheuse, n'a pas peur des talons plats. Paresseuse un peu, travailleuse beaucoup pour son métier, indépendante au maxi- mum. En tournant (juste comme on ne voulait pas de vaudevilles !-) « On ne roule pas Amélie », a fait la connaissance de ce délicieux garçon qu'est le metteur eu scène Christian Jaque. Ça s'est terminé par un mariage. • A Vernon. ré- Sa carrière. —■ Débute au Vieux-Colom- cemment, au cours bier de René Rocher, où elle joue beaucoup d'un gala au profit t de classique. Passe au Gymnase : « Le des prisonniers, Bonheur », « Espoir ». Tout petit rôle Louise Carletti a dans « 11 était un prisonnier... », une des fait, avec Georges toutes premières pièces d'Anouilh, et re- Rollin, des débuts grette fort de n'avoir plus rien joué de lui. scéniques très ap- Ensuite, parmi d'autres choses très di- plaudis. Les deux verses, « Quand jouons-nous la comédie ? » artistes interpré- de Sacha Guitry, et, juste avant l'exode, taient « La Danseu- « Baignoire B ». Grande' tournée pendant se de papier et le la première partie de la guerre avec Harry Soldat de plomb », Baur, notamment en Belgique et en Afri- un acte en vers de que du Nord, avec « Jazz », de Pagnol, Maurice Magre. et « Le Greluchon délicat ». Après l'ar- Dans la salle se mistice, « Une jeune fille savait ». qui trouvait M. Yves 1 tent l'affiche pendant de longs mois. A Ducygne, directeur peu tourné encore et a envie extrême de du music-hall de tourner beaucoup. Après « On ne roule l'Etoile, qui, le lias Amélie », précédemment cité pour un spectacle terminé, tout autre motif, une si 1 hoquette " dans se rendit auprès de « L'Auge du Foyer », avec Baroux; un Louise Carletti et long arrêt, puis remarquée dès son appa- de Georges Roi 1 in. rition flans « Mam'zelle Bonaparte », à Après une brève coté d'Arletty, et dans « La Duchesse de conversation, leur Langeais », à côté d'Edwige Eeuillère, engagement était la voilà dans « Romance à trois » entre signé. Nous les ver- Fernand Gravey et Bernard Blier. dans rons donc prochai- Fraîche et ravissante, Louise Carletti, au côté de Georges « Lettres d'Amour », à côté «l'Odette nement à !' Etoile, Rollin, dans "La danseuse de papier et le soldat de plomb". Joyeux, applaudie et définitivement consa- et dans le même crée. Elle attend, avec une joie non dissi- sketch.

mulée. Je premier tour de manivelle de 0 « Domino ». Pour v retrouver Gravev et Au st u d io des Butt es- Des « jeuîics-gens-au-regard- de films historiques, auteur Ulier. Chaumont, Henry Decoin domînateur - mais - qui-peut- de l'inoubliable « Miracle Parce quelle se trouvait trop laide Fiche établie par a donné le dernier tour de devenir-doux » et des des Loups » et du récent DORINGE. manivelle de « L'Homme « Blondes-jeunes-filles-aux- « Mermoz », qui prépaie de Londres », le film tiré yeux-rêveurs » se pressent un film sur l'épouse mor- elle renonça à l'écran pendant 6 ans! du roman fameux de Geor- dans le hall on passe ganatique de Louis XIV. Simone Renant dans Lettres d'amour» ges Simenon. Aux côtés de des auditions. Parisys dé- Mais on cherche un Roi. Pernand Ledoux, de ) ules Photo extraite du film. cou vrira-t-elle une nouvelle Un producteur, qui atta- i ARY Morgan est revenue au cinéma. Elle est l'actuelle héroïne de « Coup de feu Berry. île Suzy. Prim, on y Juliette Falier ? che moins d'importance à la dans la nuit ». Depuis six ans, elle n'avait plus tourné. Le cinéma l'avait déçue. Dans applaudira une nouvelle ve- vraisemblance qu'à la va- * . .Nous appi 'enons que le i Retour au Paradis », [son premier film, elle était trop laide dans les premiers plans. dette de l'écran en la per- leur commerciale d'une ve- Théâtre du Non pas qu'elle prétende être belle, mais elle avait, ce qui est impardonnable, cette sonne de Mony Dalmès, la Vieux-Colom- dette, conseillai! l'autre hier vient de recevoir une # laideur sans appel et sans charme qui est plus grave que la vraie laideur. Son récent jeune sociétaire de la Co- jour de donner le rôle du essai l'a consolée. En effet, on a retrouvé la véritable Mary Morgan, son élégance, sa fougue, médie-Française. pièce de M.. Stève' Passeur, Roi Soleîl à... Jean Tissier! son regard tendre, sa bouche spirituelle et ses authentiques qualités de comédienne. Toute intitulée « Le Vin du Sou- Pourquoi pas à René Dary, venir », qui sera créée très petite fille, Mary Morgan était déjà éperdue de théâtre. En voyant « Britannicus » à la Comédie- * Quand la « Nuit Blan- qui recevrait Louvois à prochainement. Française, sa vocation lui fut révélée. Son père, un fonctionnaire important, ne voulut rien en- che » sera passée sur la coups de poing ou Aimos tendre. Pour parvenir à son but, elle prit un .chemin détourné: elle devint étudiante en droit. grande ville, nous rever- * ï^es deux matinées consé- qui taperait sur le ventre rons les «Jours Heureux ». Fille apparemment obéissante, elle suivait en cachette les cours du Conservatoire. Sortie cutives du dimanche, occa- de Gilbert en disant : « Sa- Ce. n'est pas une obscure de l'école de la rue de Madrid avec deux prix, tragédie et comédie, elle fut aussitôt en- sionnant à " Maria Casarès lut, mon p'tit pote! » prédiction de Nostradamus. gagée aux Français. Elle y parut pour la première fois dans le rôle d'Éliante du « Misan- une trop grande fatigue; le thrope ». C'était son premier contact avec le public. De trac, elle faillit s'évanouir dès le C'est une information très Théâtre des Mathurins • Xïcole Schmîdt, Fran- premier vers et, quelques jours plus tard, dans « La Nuit de Mai », elle s'arrêta, défaillante, sérieuse. En effet, Parisys (Marcel Herrand et \Jean çoise Beauté et Robert prépare avec Claude-André au milieu d'une tirade interminable, souhaitant éperdument le tremblement de terre Marchât) a été contraint de Frétel, du Cours Miha- Puget une reprise des ou l'incendie qui interromprait la représentation. Elle fut une des «nouvelles» les plus reprendre son ancien ho- lesco, sont engagés au « Jours Heureux ». Comme employées, jouant les princesses de tragédie, les jeunes filles de Molière et les héroïnes du raire à partir du dimanche Théâtre de l'Avenue. pour la création, cette pièce répertoire moderne. En 1937, eUe tourna « Retour au Paradis », avec Viviane Romance et _'.S mars J» matinée à 15 pleine de fraîcheur et de Jean Tissier qui faisaient leurs premiers pas au cinéma et ne se sont pas arrêtés sur le chemin heures, et soirée à 19 h. 30. ® Dans son prochain nu- du succès. Mary Morgan, elle, bouda l'écran. Elle épousa le maire de Deauville, Robert Fosso- jeunesse sera interprétée méro, « Vedettes » com- rier. On la vit présider les fêtes de la plage fleurie, les galas de bienfaisance elles rallyes spor- par des acteurs qui auront * M me de Maintenon nous mencera la publication de tifs. Ce n'est que l'année dernière qu'elle remonta sur les planches en créant « Marché Noir » de l'âge de leurs rôles. Et le apparaîtra bientôt sous les «COTE D'AZUR 43». Stève Passeur. Enfin, le cinéma l'a reprise. Et, cette fois, Mary Morgan est décidée à continuer. Théâtre Michel, les jours traits de Gabrielle Dorziat. un grand reportage de no- Michèle NICOLAI. de relâche, connaît 'une Ainsi en a décidé M. Henri tre envoyé spécial George animation inaccoutumée. Dupuy-Mazuel, spécialiste Fronval, AU THEATRE DE PARIS : Jean Desailly, le jeune voyageur d e la Toussaint, i en compagnie de sa fiancée, SI mone Valère. "LES INSÉPARABLES" Jean Desailly, défenseur d'une jeune veuve, aux C'est du théâtre d'il y a vingt ans. Mais 2 prises avec un jeune dévoyé (Serge Reggiani). il y a Gaby Morlay. On y respire les relents Le groupe de notables réunit entre eux : Jules d'alcôve d'« Amoureuse » et de « La Femme Berry, Gabrielle Dorziat, Louis Seigner, Roger Karl. Nue ». Mais il y a Gaby Morlay. Au moment premier. Elle l'aime toujours. Elle se * là... voila... » d une voix étranglée comme de vous raconter la pièce, je m'aperçois croit trompée. La réalité est plus cruelle. un sanglot. qu'il n'y en a pas. Mais il y a Gaby Morlay. B ne l'aime plus. Il s'ennuie dans ce J'ai beaucoup aimé Marthe Marsans, qui André Brûlé chante son texte et dit faux grand amour. Le bonheur a toujours une semble incarner la maman de chaque spec- avec une obstination qui devait paraître, le odeur de lessive. Elle, déchirée, pantelante, tateur, et Hélène Tossy, dans le rôle d'une fin du fin en 1900. Mais il y a Gaby Morlay. se tue, en écoutant le duo d'amour de leuis amie bien en chair, qui ne semble pas prête, Les trois décors sont d'une banalité rare. deux voix gravées dans la cire, de leurs elle, à mourir d'amour. Celui d'un atelier de peintre à la mode fait voix enlacées comme des initiales. bien démodé. Mais il y a Gaby Morlay... Le troisième acte de Germaine Lefrancq Et l'on refuse du monde tous les soirs au est bouleversant. Mais il faut y arriver... AU THEATRE DE LA PORTE SAINT-MARTIN: Théâtre de Paris. Et c'est long, la « décristallisation » d'un Mme Germaine Lefrancq avait rajeuni amour... Mais on regarde, on écoute Gaby "LE PAVILLON D'ASNIÈRES" le vaudeville avec « Vingt-cinq ans de bon- Morlay. Et tout le reste ne semble là que heur ». mais elle s'est contentée d'exhumer pour mettre en valeur ses multiples qualités. C'est une excellente pièce policière, le drame d'amour cher à Henry Bataille, L 'écrin est quelconque, mais le bijou est écrite par Charles Méré d'après le roman a Porto-Riche et à Paul Hervieu. Tous ces de prix. de Georges Simenon « La Nuit des 7 Minutes ». analystes pénétrant de l'amour, qu'ils ont Gaby Morlay, c'est toutes les femmes en L'influence du cinéma y est visible. C'est pris pour thème exclusif de leur théâtre, une : au premier acte, sa gaîté est celle pourtant la première fois qu'un auteur dra- étaient alors les grands médecins du cœur. des êtres qui ont déjà beaucoup souffert. matique porte à la scène un des mystérieux On se passionnait pour leur « anatomie Ce nouveau bonheur lui fait peur. Elle sait récits de Simenon. Sa fabuleuse imagination sentimentale ». Mais aujourd'hui, on n'a plus que toute joie se paye avec des larmes. n'avait séduit, jusqu'à maintenant, que les guère le temps ni le goût de disséquer son Elle sourit, mais avec un petit sourire triste, cinéastes. cœur au microscope. On se contente de celui des pauvres ou des êtres trop sen- Le directeur de la Porte Saint-Martin joue vivre, sans penser à se regarder vivre. sibles que la souffrance a déjà éprouvés. dans cette pièce le rôle de l'inspecteur Qu'on le regrette ou non, les préoccupa- Ensuite, c'est le drame bref, déchirant. Jacquemin, qui ressemble comme un frère tions alimentaires ont remplacé les petites Elle reçoit la confidence de son mari comme au commissaire Maigret, Seule, une pipe secousses sentimentales et les obsessions un coup de poing. Elle encaisse crânement. nous permet de les distinguer l'un de l'autre. sexuelles. Le théâtre psychologique nous Mais, quand l'adversaire est parti, elle s'ef- Romuaid Joubé fait une composition hal- paraît boursouflé et enflé comme une outre fondre... lucinante du vieux Général Molotzoff. J'en vide. C'est pourtant le seul mode d'expres- Derrière le jeu de Gaby Morlay, la pièce ai rêvé pendant deux nuits... Jeanne Reinhardt sion qui surnagera au-dessus des modes s ' efface. C ' est à peu près la perfection. est rayonnante d'élégance et de beauté. Là" et des caprices du jour. Et le public se J'ai honte d'employer pour cette admirable sincérité de son talent semble survivre à passionnera toujours pour ces études de artiste les mots qui ont déjà servi pour des toutes les héroïnes de mélos qu'elle joue psychologie courante, dans lesquelles il comédiennes de talent, mais riches surtout depuis des années. Rognoni est un inspec- Photos du filhn retrouve ses propres joies, ses propres d'expérience et pleines de trucs, de ficelles, teur dont la truculence vulgaire est d'un inquiétudes, ses propres souffrances. de métier... C'est bien simple depuis naturel parfait. Et Jacques Varennes, par son « Les Inséparables », c'est la petite his- que j'ai vu Gaby Morlay dans « Les Insépa- jeu cynique, son élégance un peu rasta, sa toire d'un grand amour. Ils sont amants. rables », je regrette tous les compliments voix cinglante, laisse trop tôt tomber le Elle, c'est un être frémissant de sensibilité. que j'ai faits à des comédiennes qui ne les masque. Le traître, le « troisième couteau », Un nouveau] Lui, un peintre mondain. C'est le grand méritaient pas. Seulement, je ne m'en rends devrait avoir une figure d'archange et une amour partagé. Mais les grandes passions compte que maintenant, après avoir vu voix séraphique. Sinon, il n'y a plus de jeu : durent toujours beaucoup moins longtemps palpiter devant moi une pauvre petite chose, on se dit tout de suite : « C'est lui!... » que les petits caprices. Lui se lasse le toute brisée de douleur, et qui disait : « Voi- jeon LAURENT. de Simenon i

NCORE un romani non porté à l'écra Ce scénario, qui n'est évidemment pas s» cteurs. tels que Henri Rollan, Grètillat romancier à la mode 5 très original, est l'œuvre de MM. Veit Harlan Clariond, Aimos, Jean Meyer, Nane Germon, E à un genre qui Riait érT et Alfred Braun ; ils se sont inspirés pour etc., il faut détacher Mlle Mary Morgan, public, il réalise le tour de fore1 l'écrire d'une pièce de M. Richard B£Uinger qui montre un sens réel du pathétique. Mais renouveler dans chacune de ses œuvres. qui, par nécessité scénique, devait négliger que faire contre tant d'insanités accumulées ? Dans « Le Voyageur de la Toussaint ». tout le pittoresque folklorique pour serrer que Louis Daquin a réalisé" pour le compte de près le drame intérieur des personnages. LE NAVIRE BLANC. — Voici l'un des meil- de Francinex, et dont le scénario a été adapté A cet égard, le cinéma enrichit assurément leurs films étrangers que nous aurons cet et dialogué par Marcel Aymé, nous retrou- le sujet; nous voyons notamment des cou- hiver — le meilleur peut-être ! — H est fait vons tous les personnages chers à Simenon LA VILLE DORËE. — Depuis la guerre, le tumes de la Bohême ancestrale, quelques- selon la formule de « S.O.S. 103 », mais il comme à ses nombreux lecteurs; tous, sauf, cinéma en couleurs paraissait en sommeil uns des sites les plus caractéristiques de est plus réussi parce que moins sec, moins peut-être, le principal : le fameux Commis- en ; VeitHarlan, qui est probablement Prague et ces marais des bords de la Moldau schématique. C'est un documentaire à peine saire Maigret à la pipe proverbiale. Mais, le metteur en scène le plus intéressant de qui ne manquent pas d'une sauvage et fa- romancé. L'opérateur, qui semble ici se par contre, il y a le fils de famille dévoyé, la nouvelle école allemande, a décidé de rouche grandeur. Malgré ces à-côtés origi- confondre avec le scénariste, nous conduit perdu de dettes et faisant des faux pour les remettre en question le problème : et voici naux, nous ne pouvons pas ne pas juger sur un navire de guerre puis sur un bateau- payer, la vieille provinciale imbue de préju- « La Ville Dorée ». comme très faible l'anecdote. hôpital où sont évacués les blessés des gés, mais qui n'hésite pas à commettre un Voyons d'abord l'histoire. Jobst est un Reste la couleur. Disons tout de suite combats navals. Pour relier entre eux tous crime pour préserver l'honneur de la fa- riche fermier des environs de Prague. n qu'elle nous offre une large compensation ! les épisodes de cette épopée, nous sui- mille ; une assemblée de « corbeaux » vit en compagnie de sa fille, Anna, et d'une Certains effets sont absolument réussis ; vons un brave marin qui n'a qu'un désir ; réunissant tous les notables de la ville grou- gouvernante perfide, Marouchka, qui n'a les bruns particulièrement « viennent » faire la connaissance de sa marraine de pés en syndicat et acharnés à la perte d'une qu 'une ambition remplacer auprès de très bien sur l'écran coloré, et le grain des guerre, une institutrice, qui devait venir le jeune veuve sans défense. Pour leur faire Jobst la maîtresse du domaine, morte tra- visages garde cette chaleur humaine qui voir à l'escale. Quelques heures avant son face, un jeune homme, armé de son seul giquement jadis dans les marécages qui manquait si souvent à d'autres films en cou- arrivée, l'escadre reçoit l'ordre d'appareil- courage et de sa bonne volonté. Et tous ces entourent le pays. Anna, par ailleurs, est personnages s'agitent dans une atmosphère leurs que l'on nous montra naguère. ler et de se porter au-devant de l'ennemi, vaguement fiancée à un brave cultivateur en Méditerranée... Ce n 'est que sur son, lourde, oppressante, une atmosphère char- L'interprétation est dominée par Chris- du voisinage, Thomas, mais on devine dès lit d'hôpital, sur le « navire blanc », que le gée de crime et de brouillard comme celle tine Soderbaum, qui joue le rôle d'Anna. les premières images que la jeune fille est marin retrouvera fortuitement sa marraine qui plane chaque année à l'époque de la Eugène KlÔpfer (le fermier Jobst), Paul .•davantage tentée par la vie brillante de la devenue infirmière. Toussaint sur les ports de l'Ouest. Une seule grande ville que par le paisible et bour- Klinger (Leitwein), Kurt Meisel (Toni), et note fraîche et gaie, une jeune fille un peu geois bonheur que peut lui offrir le bon d'autres bons acteurs tiennent les premiers L'histoire est volontairement très simple. coquette, minaudière, qui semble dépaysée Thomas. rangs : ils ont tous sans aucun doute beau- Elle n'est que l'occasion de nous montrer dans ce milieu, comme un oiseau des îles Et l'aventure s'engage. coup de talent, mais comment le décèlerait- la vie des combattants sur mer. Le metteur transplanté dans nos climats et qui laisserait Sournoisement conseillée par Marouchka, on à travers le doublage qui les prive de en scène, Roberto Rosselini, l'a tracée avec dans son sillage un peu de soleil et de bon- qui espère arriver à ses fins après avoir cinquante pour cent — au moins ! — de une extraordinaire magnificence de détails heur... Cette jeune fille, c'est la charmante éloigné Anna, celle-ci tente un jour le grand leurs moyens d'expression ?... frappants. On gardera comme morceaux Simone Valère fiancée, un peu forcée, de voyage et débarque sur le sol de Prague. classiques la salle d'opérations du cuirassé Jean Desailly, le jeune homme qui s'érige Elle retrouve sa tante Donata et le fils de COUP DE FEU DANS LA NUIT. — Il est pendant la bataille, le départ de l'escadre en défenseur de la jeune veuve sans défense celle-ci, Toni, deux personnages en vérité inutile de préciser, après un tel titre, qu'il et plusieurs scènes à bord du navire-hôpi- (Assia Noris). assez peu recommandables avec lesquels, s'agit d'un film policier! Mais quand vous tal . Aucun acteur professionnel, paraî-t-il Nos lecteurs sont déjà au ' courant des du reste, Jobst n'entretenait plus de relations saurez que « Coup de feu dans la nuit » ne joue ce film ; ceux qui représentent les brillants débuts de Jean Desailly à la Comédie- depuis longtemps. Alléché par l'héritage est tiré d'une pièce de Brieux intitulée « L'a- marins, les infirmières, les médecins, sont Française ? Nous n'insisterons donc pas sur du domaine sur la Moldau, Toni séduit vocat», que l'on a déjà vue à l'écran une anonymes. Ils montrent tous une admirable ce jeune artiste, qui voit s'ouvrir devant lui Anna et l'abandonne dès qu'il apprend le ou deux fois si j'ai bonne mémoire, vous sobriété, une conscience et un effacement un avenir des plus heureux, au théâtre et mariage de Jobst avec sa gouvernante, pourrez mesurer l'ahurissant travail d'à adap- rares. Il faut voir «Le Navire.blanc», que au cinéma. La distribution est complétée par mariage qui dépossédera Anna des trois- tation » auquel on s'est livré I... Les person- ses auteurs ont dédié à tous les marins du Gabrielle DOrziat, Marguerite Ducouret, quarts de son bien. Désespérée, l'enfant nages de l'auteur de « Blanchette » devien- monde qui combattent et meurent sur les Mona Dol, Jules Berry, Guillaume de Sax, prodigue reviendra vers son père, mais nent des héros de Simenon : cela ne leur mers du globe : c'est une œuvre qui compte. Alexandre Rignault, Louis Seigner, Roger celui-ci n'ouvrira pas les bras pour l'ac- va pas. La mise eh scène, le dialogue et Et il ne nous arrive pas fréquemment, depuis Karl, Serge Reggiani. Tous ces éléments, cueillir; alors Anna refera le chemin, suivi tout le travail cinématographique de ce quelque temps, de voir, au cinéma, une joints à la parfaite réalisation de Louis Daquin, naguère par sa mère : les marais l'enseve- film en général sont extrêmement médiocres. oeuvre qui compte. feront du « Voyageur de la Toussaint » un liront... D'une interprétation qui comprend de bons Roger RECENT. film qui obtiendra tous les suffrages des très nombreux adeptes du septième art. OS lecteurs n'ignorent pas qu'il existe deux classes d'aveugles : ceux qui ont perdu la vue par accident ou par suite de quelque affection morbide, et les aveugles-nés qui n'ont jamais joui de la faculté de voir. Les premiers, sous H un certain rapport, paraissent plus à plaindre que les autres, car ils connaissent le prix de la lumière, et, à tous les maux qu'ils éprouvent, se joint le regret toujours amer du bien précieux entre tous qu'ils ont perdu. Et cette infirmité est encore plus navrante lorsqu'elle frappe des aveugles illustres tels que Homère, Bélisaire, Milton, Michel-Ange, Galilée, Mme du Deffant, Piron. Augustin Thierry, Jacques Arago et tous ceux dont Dieu avait empli l'esprit de lumière, mais auxquels il ferma les yeux, car « les destins n'ont jamais de faveurs qui soient pures ». La plupart de ces grands aveugles se résignèrent à leur triste sort, car ils avaient pour eux la foi d'un art dans lequel ils excellèrent encore plus lorsqu'ils furent atteints par leur infirmité .qu'aupara- vant. D'ailleurs, le célèbre auteur des « Contemplations » n'adressa-t-il pas à Jacques Arago — et en quelque sorte a tous les illustres aveu- gles — ces vers qui se terminent par ce quatrain si émouvant :

« Chante ! Milton chantait; chante ! Homère a chanté. Le poète des sens perce la triste brume ; L'aveugle voit dans l'ombre un monde de clarté. Quand l'œil du corps s'éteint, l'œil de l'esprit s'allume. »

C'est bien cela que devait se dire le jeune sculpteur Jacques Mar- tin, devenu aveugle à la suite de la guerre, en retrouvant, tout ému, l'atmosphère sympathique et chaude et l'affection de ses anciens camarades étudiants du club de « La Vache Enragée » aux destinées duquel il préside. Jacques Martin n'est autre que Jean-Louis Barrault, un des person- nages principaux de la comédie dramatique «L'Ange de la Nuit », qu'André Berthomieu vient de réaliser pour Pathé-Cinéma et qu'André Obey a adaptée et dialoguée d'après une pièce inédite de Marcel Lasseaux: << Famine-Club ». Ce film a pour cadre le milieu des étudiants, avec toutes ses vicis- situdes... :et Jacques, le héros principal, qui souffre atrocement d'être aveugle èt de ne plus pouvoir sculpter, a des accès de colère furieuse auxquels succède un découragement immense. L'art et l'amour l'ont abandonné. Son ancienne fiancée Simone (Gaby Andreu) s'esy mariée pendant qu'il était mobilisé. Heureusement que Genevièvt# (Michèle Alfa), une jeune étudiante que le club avait recueillie mou- rante de faim, et qui était fiancée à Bob (Henri Vidal), le trésorier porté disparu après l'armistice. Geneviève, que sa propre douleur rend pitoyable et compréherisive, se rapproche de Jacques, lui re IfcTonne un certain goût à la vie et l'encourage à reprendre la sculpture. Elle lui promet même de devenir sa femme puisque Bob qu'elle aime toujours n'est jamais revenu. Bob revient, cependant, libéré d'un camp lointain, après avoir sauvé d'une noyade deux enfants. C'est Geneviève qu'il recherche directement, certain qu'elle l'aime et l'attend. Nous n'en dirons pas. davantage pour que vous soyez à même d'apprécier personnellement les mérites et.les qualités de « L'Ange de la Nuit ». Outre lès quatre excellents artistes déjà cités, vous pourrez aussi y applaudir Pierre Larquey, Yves Furet, René Fluet, Gynette Qtiéro, Lidye Valois, Solange Delpgrte et une quantité de futures vedettes, tous élèves de l'école de diction de la Société d'Exploitation des Établissements Pathé-CinénJ^ |eon d'ESQUELLE.

Photos extraites du t(lm. LES DISQUES ÉCOLE ET CLUB PRIVÉ COURRIER de DE LA CHANSON véneries Direction Artistique : JANE PIERLY et RIESNER 55 bis, RUE DE PONTHIEU Darytiste. — René Dary n'a jamais été BALZAC 4MP le fils naturel de Maurice Chevalier... Il n'a pas d'enfont et vit à la campagne Avant de paraître au" music-hall, où avec sa femme. C'est un garçon exquis. sa grâce simple et son sourire ouvert lui PRÉPARATION au TOUR de CHANT Colo. — Pour « L'Honorable Cathe- ont assuré tout de suite l'accueil le plus rine », renseignez-vous aux Films Orange. DICTION — RYTHME - MISE EN SCÈNE sympathique, Jacqueline Moreau avait Pour « Les Inconnus dans la Maison », fait apprécier par les auditeurs du dis- INTERPRÉTATION adressez-vous à la Continental. Hubert que et de ta radio l'exquise qualité d'une de Malet n'est pas marié. Georges Rollin voix pure et agile, colorée à souhait, se DÉBUTS EN PUBLIC CERTAINS o quitté le célibat depuis déjà longtemps. jouant des difficultés avec un brio qui Le père de Rose dans « La Grande Mar- ne fait aucun tort au naturel et à l'émo- nière » était interprété par Sinoël. En tion." Voici deux disques de Jacqueline ce qui concerne les concours, vous n'avez Moreau dont chaque face est impeccable ENREGISTRER pas tort, et nous ne manquerons pas d'y d'exécution vocale et de mordant : je VOUS POUVEZ SUR DISQUES songer dès que l'occasion s'en présentera. me permets pourtant d'indiquer ma préfé- Deux cœurs fendus. — Ahï Ah! Beau- rence, d'une part, pour la « Chanson des service des enregistrements coup d'artistes sont pourvues de belles Violons» (H, fantaisie tzigane dont le particuliers des studios "POLYDOR" poitrines et de jolies jambes, mais ce n'est pas mon rôle de vous communiquer pittoresque demeure de bon goût, et, 6 et 8, rue Jenner, Paris - GOB. 48-90 d'autre part, pour « Chiquita » (2), les adresses de ces merveilles de l'esthé- chanson d'un rythme entraînant à la- tique ! quelle la jeune artiste donne un mouve- Yveyye. — jimmy Gaillard est céliba- ment souple et vif, charmant de ■ grâce taire et ne songe pas, tout au moins pour et de fraîcheur. l'instant, à. convoler. Vos hypothèses, en COURS DE CINÉMA ce qui concerne son âge, sont exactes. Il est reposant, après les déchaînements Vous pouvez lui écrire à «Vedettes», du jazz, d'écouter à loisir une jolie MIHALESCO nous transmettrons votre lettre. valse, dont le rythme enveloppant berce 35, RUE BALLU • TRInité 40-12 Vénus. — Oui, Viviane Romance a les sens et l'imagination de rêves gra- bien été élue « Miss Paris », mais elle a cieux et légers. Ecoutez donc la voix été « démissionnée » quelques jours après Parmi les films que l'on nous promet geuse qui prépure sa prochaine escapade. moelleuse et riche de Lucienr- !>'gard, son élection. Elle a une petite fille. Le dans un proche avenir, nous allons voir « Alors, que sait-on d'elle ? » qui, dans « Nuits de Vienne » et <» Tour- dernier numéro de « Vedettes » vous a « Madame et le Mort », un film que Rien, très exactement, sinon qu'elle nez, Musettes» (3), renouvelle l'attrait Vedeties donné tous renseignements sur son acti- l'on dit déjà passionnant, dont la dis- aime le soleil dans tous les paysages, la de la valse chantée par la tenue distin- l'hebdomadaire du théâtre, de la vie pa- vité artistique du moment. Impossible de tribution comporte de grandes vedettes et lecture à toute heure, et les fourrures en guée de son interprétation. risienne et ducinéma * Paraît le Samedi satisfaire votre curiosité sur vos autres demandes : ce sont là de petits secrets qui pura le précieux avantage de nous tous temps. On sait que Louis Daquin 4" Année faire connaître un des visages les plus cherchait une vamp d'aspect américain C'est un tout autre genre de plaisir que les artistes gardent jalousement. énigmatiques de l'écran. pour son film, qu'il apprit, par le plus que nous demanderons à deux disaues 73, RUE CHAUCHAT, PARIS - 9- Don. — « Vedettes » possède les pho- « Encore une débutante !... » pensez- grand des hasards, qu'elle promenait sous d'Hélène Sully, interprète fidèle des chan- TAI. 50-43 (lignes groupées) tos, en format 18x24, de tous les artis- vous. Certes non ! Car Labarr a le ciel de sa soif d'aventures et sons de Raymond Asso. Ici, écoutons par- Chèques postaux : Paris 1790-33 .es. Nous les tenons à la disposition de déjà tourné plus de trente films sous de connaissances et qu'il l'engagea. Dans ticulièrement le texte, qui est d'un vrai nos lecteurs au prix de 20 fr., plus 3 fr. toutes les latitudes habitables. quel coin perdu alla-t-il la dénicher ? poète... La diction d'Hélène Sully, parfois PRIX DE L'ABONNEMENT: pour frais d'envoi. <:< C'est son premier film en France, Un palace somptueux, un palais de contes un peu dure dans son constant et géné- Swing Cirl. — Votre suggestion concer- •alors?» Non plus. Elle en est b:en loin. de fées, un Trianon magique où elle reux effort de persuasion, ne laisse pas Un an (52 numéros) 180 fr. 6 mois (26 — ) 95 fr. nent le « Club Vedettes » est très inté- Elle tourna « Stradivarius » avec Pierre Ri- jouait à la fermière comme une reine perdre un mot' ni une intention de l'au- ressante et nous la mettons à l'étude. chard-Wilim et, dès la présentation du oubliant sa cour. Quelle femme sensible teur ; et c'est parce qu'elle s'applique Vous pouvez écrire aux artistes par l'in- film, on remarqua son mince visage aux ou cruelle cache cet aspect lointain ? uniquement à servir l'œuvre au lieu de termédiaire du journal, nous nous char- yeux terribles et l'on prédit un grand Nous n'avons pas voulu perdre une si chercher des effets personnels qu'elle VOICI LES PHOTOGRAPHIES geons, pour être agréables à . nos lecteurs, avenir à la jeijne star. belle occasion de le savoir et nous avons réussit à ne jamais paraître monotone. de les transmettre aux destinataires. « Alors, pourquoi, après ce succès, ne fatigué plusieurs photographes, pourtant Suivant le moment, l'auditeur choisira la rompus à la chasse aux vedettes, à nous Jeune rose des vents. — Votre lettre continua-t-e!le pas ? » confidence passionnée, du Cours Molière. « Ce n'est pourtant pas une ingénue ? » Nous nous sommes contenté de l'écou- franco de port et d'emballage. Régine-Madeleine. — Vous êtes déli- ter, il "y a quelques jours, à la Radio- cieuse de sa voix n'y suffirait pas. L'émo- Non. ce n'est pas son emploi. Joignez le montant de vos comman- cieuse de gentillesse et me paraissez « Que fait-elle après son travail au diffusion Nationale, accompagnée par le tion qu'elle répand vient du cœur. Un disque exceptionnel, à ce point de vue, des en chèque ou mandat ou, mieux d'une naïveté charmante. Gn ne devient studio ? » Grand jazz Symphonique, sous la direc- pos une Danielle Darrîeux ou une Louise est celui qui ^réunit deux œuvres exqui- encore, en. un versement à notre Elle reste la femme du monde réser- tion de Jo Bouillon... Et nous l'entendrons Carletti comme ça. S- veus y tenez pour- ses de sentiment et de ferme : « Ma car- vée qui s'occupe de ses livres et la voya- prochainement encore. B. F. compte de chèques postaux : Paris tant, accrochez-vous bien, travaillez, vous riole », devenue populoire, et « Le pai- 1790.H3. verrez toujours. sible village» 16) qui ne mérite pas moins, à mon avis, la faveur des audi- Demandez-nous donc les photogra- Vieille lectrice. — Vieille par la fidé- Le dimanche 11 avril, à 15 heures, 1. Notre photo- teurs sensibles et délicats. Ce disque, phies des vedettes. Nous pouvons four- lité avec laquelle vous suivez < : Ve- l'âge. Mme Tonia Navar, qui reçoit avec le graphe a pris un dont la perfection m'enchante, me paraît nir n'importe quelle photo d'artiste. dettes », mais sûrement pas par charme et l'élégance que l'on sait, pré- instantané de hors de comparaison avec d'autres enre- Ecrivez à l'A.C.E., 34, avenue de Fried- sentera chez elfe, 47, avenue Hoche, aux Martha Labarr, gistrements pourtant fort agréables de land, qui se fera un plaisir de répondre rencontrée par Jean Lumière, par exemple : « La mélodie eux questions qui vous intéressent. directeurs de théâtre, producteurs et met- h a s a rd sur les teurs en scène (qui voudront bien deman- du rêve », d'une suavité plus facile, et Pierre, à Neuilly. — Certainement, les quais ces jours-ci. enfants peuvent faire du cinéma. Souve- der des invitations au Cours Molière, 1 I, «Nuits de Casablanca» (7), rumba Photo Teddy Piaz chantée d'un effet pittoresque dont il AVEZ-VOUS NOTÉ nez-vous de « Nous, les Gosses ». Mais rue Beaujon, Car. 57-86) ses meilleurs faut laisser presque tout le mérite à l'Or- pepa et maman seraient-ils satisfaits de élèves qu'elle considère prêts à jouer ou chestre d'accompagnement, dirigé par NOTRE vous voir embrasser cette carrière ? Si à tourner. Tous sont animés de cette foi Marcel Cariven. oui, ils peuvent s'adresser au C.O.I.C., ardente que sait leur communiquer la NOUVELLE ADRESSE ? 92, Champs-Elysées, où tous renseigne- grande artiste et à laquelle s'ajoutent Gustave FREJAVILLE. ments leurs seront donnés. les encouragements venus d'exemples cé- Halte-là ! — Allez donc voir Raymond 2. Une scène du Rouleau, dans « Le Survivant », au théâ- lèbres, tel celui de la belle vedette Maria film «Madame et ■if m (l_> Columbia, DF 2890. (2) Columbia, e tre. Il n'est pas trop tard, à 16 ans, pour Holst, ancienne élève de Toniû Navar. 23, rue Chauchat, IX le Mort », entre DF 2906. (3) Pathé, PA 2.088. (4) Pa- suivre les cours de Tonia Navar. Je pro- Au cours de scènes brèves et modernes, Martha Labarr, thé, PA 2.062. (5) Pathé, PA 2.038. fite oe votre pseudonyme pour terminer .es jeunes artistes donneront la preuve Lucien Gallas (6) Voix de son maître, K 8556. (7) mon courrier ! et Bussières qu'ils sont déjà beaucoup plus que de Voix de son maître, K 8.567. Tél. : TAfibOBt 50-43 Bel-Ami. simples débutants. Photo Sirius. EMTAf AE)IODIMION A

\0 Françoise Elgé^ une jeune comé- dienne de grand talent que l'on peut entendre souvent dans les II est minuit, La petite ville de province dort depuis déjà une émissions drama- i^ans 1 e s grands c'oncerts publics réputation est mondiale, est l'élève et l'ami bonne heure... Aucune voiture ne frôle le trottoir. Pas un tiques de la Ra- radiodiffusés que « Radio-Paris » offre a de Richard Strauss. Ses préférences musi- ivrogne attendr'issari t n'étreint un seul bec de gaz avec famï- diodiffusion Na- liarité.. ses auditeurs le dimanche au Grand Théâ- cales vont à Jean-Sébastien Bach, à Schubert, tionale et à qui Les rues sont noires. Et pourtant, quelle est cette lumière har- tre des Champs-Élysées, nous sommes le plus bel avenir a Rossini et c'est un programme comprenant die et dorée qui traverse ces baies vitrées ? Quel est ce café où est promis. accoutumés d'entendre des programmes une sélection des œuvres de ces maîtres qu'il retentit un air de valse évaporée ? Quels sont ces gens souriants q;n sont toujours d'une qualité exceptionnelle. dirigea avec une fougue, une maîtrise et une et hautains qui se parlent ,ovec condescendance et bonhomie, Les œuvres des maîtres classiques et moder- compréhension qui firent l'admiration de tous ainsi que le feraient des rois en vacances ? nes exécutées par le Grand Orchestre de les connaisseurs. Ne les reconnoissez-vous pas ? Ce sont les comédiens de la petite ville ! Radio-Paris parvenu par sa cohésion à un M. Ekitaï Ahn conduit l'orchestre degré de perfection rarement égalé en France La représentation vient just3 de finir ; quelques couples attar- sans nervosité excessive, mais les yeux dés ou romanesques contemplent encore la noirceur du ciel, furent dirigées par des chefs d'orchestre de ce petit homme, derrière de grosses pendant que les acteurs viennent au café discuter de leurs mé- de réputation mondiale : Fritz Lehmann, 1 Ekitaï Ahn interviewé par Francoii lunettes, brillent d'un éclat et d'une flamme rites respectifs et se faire oayer quelques consommations par Mazeline lors de la réception au Club Cari Schuricht, Eduard Kunneke et Wilhem qui reflètent ses impressions. Son visage leurs admirateurs ! de la Presse, avant le grand concert. Mengelberg. Chacun d'eux, choisissant ses lui-même se livre parfois à une mimique Monsieur le maire s'est assis à côté de la jeune première, Christiane Nérée, tandis que le baryton Jocques Jansen écoute compositeurs préférés, avait donné au public expressive qui va de la douleur à l'enthou- une impression de puissance, de précision les roucoulements d'Alice Tissot, voisine de Marcel Vallée. siasme et qui communique aux musiciens Personne n'écoute et chacun parle... de soi, bien entendu. L'or- et d'originale personnalité dans l'interpré- l'état d'âme de leur chef. chestre anime les vieux souvenirs de Marcel Valtée: « Quand tation des œuvres sélectionnées. Le programme comprenait également une j'étais irlvîté à prêter mon concours à la cour de... » Mais il Au cours de son 22*" concert, et à l'occasion musique solennelle à la gloire du Japon, ne se rappelle plus la fin. Ça n'a d'ailleurs aucune importance. du 2.600" anniversaire de la fondation de écrite par Richard Strauss sur de vieux Le garde champêtre est tout fier de se voir en si bonne com- l'Empire Japonais, la direction de Radio- pagnie. Et chacun berce ses rêves, passés ou futurs. Où som- thèmes japonais, qui permit de goûter ces mes-nous donc ? Mais au Café du Théâtre, que dirige notre Paris a fait appel, au célèbre compositeur harmonies curieuses pleines de cet Orient brillant collaborateur Jean Laurent... t chef d'orchestre japonais Ekitaï Ahn. ensoleillé. Enfin, une œuvre d'Ekitaï Ahn Il évoque spirituellement tous ces comédiens de tournée, tous Rarement, pour ne pas dire jamais, un chef «Etenraku*», fit apprécier ses grandes qua- ces « cabots » lamentobles, dont on ne sait s'il faut s'indigner |d'orchestre japonais vint à Paris diriger lités de compositeur et sa parfaite connais- s'apitoyer, de ces personnages bien connus et, hélas ! bien un grand orchestre symphonique et la curio- sance de la musique. classiques dont Lenormand nous fait une si profonde descrip- sité, autant que l'intérêt artistique, avaient tion dans « Les Ratés », Le succès qu'il a obtenu ce jour-là fut De l'idée de ce chef-d'œuvre, puissamment dramatique, Jean attiré une foule nombreuse dans la belle sal- considérable. Et les sans-filistes qui écou- Laurent a voulu dégager surtout l'action comique. Et l'esprit le de l'avenue Montaigne. tèrent cet orchestre aussi religieusement que satirique le plus mordant anime cette amusante émission que Les amateurs de belle musique ne furent les spectateurs, ont souhaité que soit donné on peut entendre tous les vendredis à midi. point déçus. M. Ekitaï Ahn, dont la un deuxième concert d'une classe aussi belle. Bertrand FASRE.

Photos Lido.

Ekitaï Ahn ou pupitre du Grand Orchestre de Radio-Paris.

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ATELIER TH. EDOUARD VII L'HONORABLE NT PEPYS SO Représentation! exceptionnelle! de de M. Georges COUTURIER Soirées 19 h. 30 (sauf dimanche el lundi. Matinées : dimanche 14 h. et 17 h. 30. L'INSOUMISE PTBce'en 4 acres ma nwro " v^-w - .irsyi t i Hisi'itii in' WATIX Dans les " I n s é p à r a b Te Pierre MAGNIER Andrée GUIZE I L'AVESI V K pour les débuts de MARIA FAVELLA Théâtre de Paris, la charmaTiTti I 5, rue du Colisée. - Métro : Marbeuf et l'outeur GIPSY'S B U G E T T E Camille Fournier est habillée RENÉE DEVILLERS dans | PIERRE FRONDAIE | avec une rare élégance par 20, KMC CUjtMS I L, / K I N G SI CRÈS il, rue de la Paix). ELECTRE Tous les soirs, 20 h. (saul lundi l, Sam., Dim.. li h. I t I g-j- le BALLET KRIXA Luaggga de ^ SIMKO, 35, avenue Friedland, présente PRO. 52-76 NOUVEAUTÉS Montmartre LE GRAND JEU BOUFFES PARISIENS sa collection de couture L'AMUSEUR PUBLIC N I Sa nouvelle revue RENÉ DARY chaque jour à 15 heures C. GÉNIA et G. KERJEAN LE GRAND JEU... GEORGIUS Û 553 Elysées 74-33. dans son nouveau tour de chant DE PARIS Maurice PORTIER Mise en scène rie Jean SILVIO Qans la nouvelle pièce de Mme Ger- Jean - Jacques nie JACQUELINE MORLAND maine Lefrancq au Théâtre de Paris ; VIVE PARIS ! MAURICE FORTIER Comédie de ROBERT BOISSY les "Inséparables", le renommé artiste Revue 43 en 2 actes Mlmi Gilbert — Nadia Astruc 28, bd des Italiens - M Richelieu Drouot E. LYN N C . DIDIER et 25 tableaux avec Le Ballet de Dorys Orey André Brûlé est habillé avec un chic M. PIERRAT et Jean DAX et les vedettes du cirque ALEX et ZAVATTA L'HONORABLE CATHERINE extrême par TOMASINI, le grand maî- ALICE TISSOT NOMBREUSES ATTRACTIONS Tous les soirs Isauf lundi) 20 heures. avec KIIWHiK FElMlXÈRK tre-tailleur du 20, rue Royale. 58, RUE PIGALLE - Tél.: TRI. 68-0O Mat. : samedi, dimanche et fête 1 5 h. Une production GERMAIN CHAMPELL Les ravissants chapeaux de Ga- |DAUNOU| by Morlay, la vedette des " Insé NOCTAMBULES Cabaret ï. rnt dis italiini - PRO. BB-31 - M" Richslieu-Dmuol parables" au Théâtre de Paris, 4 e 31 a u r a n t sont des créations de BLANCHE 700 % Orchestre Tzigane La Couronne de Fer et SIMONE ((, rue de la Paix;. 34. rue d'A'msterdam I CAROLINE RANCHIN, modes, FLEUVEAMOUR GARE Le Bout MOULIN de la GALETTE MONTPARNASS! f* 10, rue Duphot, présente sa Comédie gaie d'ANDRÉ BIRABEAU Tous les Dimanches matinée à 15 heures DAN 41 -0: collection tous les jours .1 E A M PAQl'I de la Route CAF'-CONC SURPRISE (matin et après-midi). Avec les meilleures Vedettes de Paris SUZF.T MAIS Un Grand Amour Opéra 22-62. ■ de JEAN GIONO ■ ORCHESTRE MARCEL MÉLET

Mlle Andrée CLEMENT, qui va créer le principal rôle féminin de « Lo Lu- mière devant l'Icône », au Théâtre de La ravissante tantaisiste parisienne Cinette LECLERC, marraine du Salon de Coiffure Moddy BRETON, qui obtient un très Raymond RAYNAL et Henri RICHARD dans une scène du « Ca- Poche qui ouvre ses portes ce soir. « ELECANS », inaugure les nouveoux salons par pitaine Paul » au Théâtre du |eune-Colombier. Photo Harcourt. Photo Harcourt. grand succès toutes les nuits à un original shampooing. Photo Piaz. Shchéraiode. Photo Rosardy. Janine CHÂRRÀT et* Roland PBIH dansent Il I'KIMMII'N

Une danse est née, inspirée par les premières caresses du soleil printanier, par la brise légère et encore fraîche, par les tendres bourgeons qui percent et les timides violettes des bois. C'est en observant la nature en éveil que les Jeunes danseurs Janine Charrat et Roland Petit ont conçu cette danse pleine de fraîcheur, qu'ils ont nommée « Eclosion ». Parce qu'ils ont trente-six ans à eux deux et qu'ils symbolisent le Printemps, ils peuvent s'identifier avec tant de franchise aux branches flexibles des jeunes arbustes et aux pétales des fleurs ; parce qu'ils sont purs et pleins de candeur, ils miment avec tant de persucsion l'éveil du premier amour. Ils ont choisi pour leur récital de danse, qui aura lieu dans quelques jours à la Salle Pleyel, des thèmes idylliques. Ils vont personnifier, tour à tour, la muse et le jeune poète adolescent ému par un amour idéal ; « |unie et Britannicus » s'avouant leur flamme ; « Paul et Vir- ginie », perdus dans la forêt ; deux petits paysans, ivres de soleil dans « La Course au Soleil », et enfin, dans « Printemps », ils sont le symbole même de la jeunesse. Cette dernière danse, sur la musique du compositeur slave Siïk, vient d'être réglée pour le jeune couple par Serge Lifar lui-même. Aussi bien que dans « Britannicus », il a su, avec une sensibilité surprenante, faire vibrer l'émotion juvénile de ses disciples et plier dans des arabesques inattendues leurs corps souples et dociles. De son côté, le jeune Marc Dolnitz contribue à la perfection de cette danse en créant des costumes merveilleux de coloris et de lignes. Tout en travaillant avec un sérieux quasi mystique, Janine Charrat et Roland Petit restent des enfants terribles, amoureux eux et de rires- Revêtus de tuniques, ils profitent du prin- îs précoce pour danser en liberté, parmi les arbres, à la turr/tere du soleil, déjà chaud. Et c'est en les regardant, mêlés ifoturel qu'ûl^Konirar^J'hajinT.onie parfaite et la touchante