Ouest- 12-13/01/1991 J.C Champion la va financer un tronçon

Pour rattraper le temps perdu sur la section de plan à partir de 1993, la TVA -Rennes de la route des correspondant aux 400 millions), la Estuaires, le département de la Manche à décision est méritoire de la part d'une accepté le principe de prendre à sa charge collectivité qui supporte le poids budgétaire les 400 millions nécessaires à la mise à deux (240 millions soit 16 % du .total des fois deux voies du tronçon de route dépenses) de 7 550 km de routes départementale Pontaubault. Saint-James. départementales. Effort méritoire de la part d'une collectivité Cadeau empoisonné, le transfert des qui supporte déjà le poids budgétaire du routes? "L'État ne l'a pas assorti de réseau routier départemental le plus long de véritables ressources rappelle Pierre France ! Aguiton. Il a bien sûr, attribué une Parce qu'ils sont pleinement, conscients enveloppe d'un montant équivalent à ce que que, sans mesures, exceptionnelles la route le réseau transféré lui avait coûté l'exercice des Estuaires ne sera pas ouverte en même précédent. Mais il n'y a pas eu de temps que Calais-Bayonne, ni terminée en réévaluation les années, suivantes. Autant l'an 2000 ; les Bas-Normands ont décidé de dire qu'après trois ou quatre ans, ce que prendre le taureau par les cornes et de nous percevons s'approche de zéro mettre la main au porte-monnaie. La Manche n'en fera pas moins son devoir : A la demande de la Région, c'est ce que va "L'enjeu de la route des Estuaires est tel faire le département de la Manche. Il que nous ne pouvons nous dérober", dit prendra à sa charge la mise à deux fois sobrement Pierre Aguiton. Muet sur deux voies de la départementale 998 de l'échéancier, par souci de ne pas anticiper Pontaubault à Saint-James. Un chantier de sur un montage financier qui, avant d'être 400 millions de francs dont les 50 premiers. soumis au conseil général manchois, doit être exposé en mars, prochain à l'occasion "Les Bretons sont prêts à faire l'effort d'une conférence de presse commune aux d'achever leur tronçon aux alentours de deux régions concernées. 1996 et 1997 sous réserve que nous en fassions autant de notre côté, nous a expliqué, lors de la dernière session du La douloureuse du chemin des écoliers conseil régional, le président Garrec en remerciant son vice-président Pierre Aguiton, également président du conseil Si nos amis Bretons nous avaient suivis..." général manchois, d'avoir accepté le Soupir de regret ne vaut pas vraiment principe de l'opération assurant la reproche chez un homme aussi posé que continuité de l'itinéraire à la frontière Pierre Aguiton. Le successeur de Léon Normandie-Bretagne. Jozeau-Marigré suggère simplement que le "Le département fait son devoir " retard pris sur la route des Estuaires ne peut être imputé aux Manchois : "Même en escomptant une .aide (on Entre Villedieu et Avranches, le demandera, par exemple, à l'État de département a été à, l'avant-garde, pour réinvestir sûr la RN 175, en plus du contrat. réaliser des routes à deux fois deux voies";

1 De 1975 à 1985, il est vrai, cela répondait précises, mais la partie principale de cet à une priorité du plan routier breton : Itinéraire se trouve dans le département d'itinéraire nord. Ce que constate le d'Ille-et-Vilaine qui souhaitait alors rapport présenté par son délégué général investir ailleurs (...) Il fallut attendre 1983, pour les vingt ans du Consortium de la que la réalisation du plan routier breton rocade Nord Manche Atlantique : soit très avancée et que satisfaction soit "Avranches-Rennes a la particularité donnée à l'lle-et-Vilaine sur ses principales d'être situé sur deux départements routes nationales. appartenant à deux - régions différentes, Tunnel sous la Manche et Arc Atlantique de comprendre - à l'origine - une route aidant, tout le monde s'accorde neuve située entre une route nationale, la aujourd'hui, de part et d'autre du RN 12, et une route départementale, la D Couesnon, pour donner priorité à la route 998, et d'être orientée perpendiculairement des Estuaires, promue au rang de LACRA aux routes convergeant sur Paris qui, dans (liaison assurant la continuité du réseau les dernières décennies, furent celles dont autoroutier), c'est à dire d'autoroute sans la modernisation était prioritaire". péage. "Dès 1980, , note encore le rapport, les "Classement bon en soi, observe René réclamations du président du conseil Garrec. Mais il a substantiellement gonflé général de la Manche se firent plus les coûts"

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