C'est La Sensation Des Diversités Qui Éveille Le
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« C’est la sensation des diversités qui éveille le géographe qui sommeille en chacun de nous » Paul Vidal de la Blache, 1899. REMERCIEMENTS Marie-Claire Robic, directrice de thèse, pour le temps consacré, les pistes de recherches suggérées, les ouvrages et articles conseillés, les échanges stimulants et surtout pour l’art de la maïeutique intellectuelle, Sebastian Lentz, directeur de thèse, pour son accueil à Leipzig au Leibniz-Institut für Länderkunde qu’il dirige et son soutien efficace auprès de l’université de Leipzig, Ute Wardenga, qui a pris soin de m’intégrer au département d’histoire et de théorie de la géographie qu’elle dirige au Leibniz-Institut für Länderkunde, L’UMR CNRS Géographie-cités et l’équipe « Epistémologie et histoire de la géographie » dirigée par Jean-Marc Besse, pour l’accueil chaleureux, les discussions avec les chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants, sans oublier le soutien logistique de Martine Laborde, Le Leibniz-Institut für Länderkunde de Leipzig, en particulier : Heinz Peter Brogiato, directeur de la bibliothèque centrale, Dorothee Zickwolff, bibliothécaire de la bibliothèque centrale et pianiste à l’amitié précieuse, Bruno Schelhaas, responsable des archives géographiques, Michael Dorn, directeur administratif, qui a élaboré la version allemande de ma cotutelle de thèse, L’université de Leipzig et le rectorat de leipzig, en particulier Silvia Richter, qui a soutenu mon projet avec enthousiasme en m’aidant à finaliser l’épineux dossier de cotutelle de thèse, et en facilitant mes démarches administratives avec le rectorat et l’université franco-allemande, L’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, en particulier Madame Sorel du service de la recherche, cellule européenne, et Madame Merien du service des thèses, L’école doctorale de géographie de Paris, notamment Chantal Béranger, L’université franco-allemande, en particulier Madame Langlois, qui a été mon interlocutrice pour la cotutelle de thèse, 2 Le CIERA (Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne), en particulier Michael Werner, Falk Bretschneider, Anne Kwaschik, Elissa Mailander-Koslov, Nathalie Faure, Annette Schläfer, La Mission Historique Française en Allemagne de Göttingen, devenue l’Institut français d’histoire en Allemagne à Francf.ort, L’UMR CNRS PRODIG, en particulier : Jean-Louis Chaléard, qui en a été le directeur de 2006 à 2009 et qui, dans un contexte particulièrement difficile, a accepté de m’accorder un congé formation en 2006 me permettant de séjourner dix mois à Leipzig, Thierry Sanjuan, directeur depuis 2010, qui a autorisé la publication des photographies issues du fonds documentaire Emmanuel de Martonne, Les interlocuteurs privilégiés sur mon thème : Jean-Marc Besse, Karl-Martin Born, Christian Giusti, Barbara Konecka, Morgane Labbé, Gilles Palsky, Winfried Schenck, Jean-Louis Tissier, Michael Werner, Denis Wolff, les participants du séminaire de doctorants franco-allemands du CIERA, les membres du groupe de recherche franco-allemand PROCOPE, et spécialement Norman Henniges, Pour leur aide à la traduction et/ou à la relecture : Caroline Doublier, Juliette Guilbaud, Sylvie Haim, Danielle Hallair, Florent Hallair, Jean-Marie Hallair, Ludivine Hallair, Brigitte Haumont, Christine Kosmopoulos, Helga Luz Casas Monroy, Jorge Nunes, Clarisse Sabbagh, Jan Scheithauer, Pour leur aide à la cartographie, à l’accessibilité et au traitement des archives photographiques : Geneviève Decroix, Thierry Husberg, Daniel Siau, Nicolas Verdier. La Bibliothèque de l’Institut de géographie de Paris : Melle Bernadette Joseph, Mme Rachel Créppy, et tout le personnel de la bibliothèque (Lisa, Karim, Marie-Thérèse, Nicole, Patrick, ….), Les personnels des bibliothèques et archives de Leipzig, Berlin, Halle, Bonn, Marburg / Lahn, Braunschweig, Breslau, Riga, en particulier Dorothee Zickwolff (Leipzig), Andreas Lutjen (Braunschweig), Irmtraut Vogt-Schmickler (Bonn), Ira Zaneriba (Riga), P. Wörster et Dorothee Goeze (Marburg / Lahn), 3 L’Institut historique allemand de Paris, notamment Mareike Koenig, Herr Seitenhauptkontroleur Klaus Thiere, Le coach de la dernière ligne droite : Jorge Nunes, La famille et les amis pour leur soutien et leur patience…. Je dédie cette thèse à ma famille et à la mémoire de mes grands-pères, tous les deux prisonniers militaires à Olsztyn pendant la Seconde Guerre mondiale : Jean Hallair, qui m’apprit mon premier mot d’allemand, et Raymond Lucas que je n’ai pas connu. 4 5 SOMMAIRE RESUMES 7 LISTE DES ABREVIATIONS ET CONVENTIONS UTILISEES 12 INTRODUCTION 13 PARTIE 1. PAYSAGE-LANDSCHAFT : DES QUESTIONS DE TRADUCTIONS 56 Chapitre 1. Le flou des traductions 57 Chapitre 2. Evolution du contenu terminologique et sémantique des notions liées au paysage / Landschaft 79 Chapitre 3 . Les inter-références au filtre des recensions bibliographiques 104 Conclusion partie 1 123 PARTIE 2. LES FIGURES DE LA GEOGRAPHIE DU PAYSAGE 127 Chapitre 4. Les théoriciens et les praticiens de la géographie du paysage en Allemagne 129 Chapitre 5. Les théoriciens et les usagers de la géographie du paysage en France 186 Conclusion chapitres 4 et 5 220 Chapitre 6. Les figures de passeurs et de tiers 222 Conclusion partie 2 239 PARTIE 3. DEUX SCENES DE LA RENCONTRE FRANCO-ALLEMANDE : LES CONGRES INTERNATIONAUX DE GEOGRAPHIE ET LE TERRAIN 242 Chapitre 7. Le paysage aux Congrès internationaux de géographie 243 Chapitre 8. Le terrain : une pratique croisée du paysage ? 270 Conclusion chapitre 8 314 Conclusion partie 3 316 CONCLUSION GENERALE 318 BIBLIOGRAPHIE 325 ANNEXES 325 INDEX DES NOMS DE PERSONNES 326 6 Résumés Histoire croisée entre les géographes français et allemands dans la première moitié du XXe siècle : la géographie du paysage (Landschaftskunde) en question Cette thèse en épistémologie de la géographie vise à savoir dans quelle mesure et comment les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle s’appuient sur la géographie du paysage pour définir leur discipline et/ou pour la pratiquer. En utilisant la méthodologie de l’« histoire croisée » développée par Michael Werner, on examine les modes de circulation des savoirs entre géographes français et allemands, en menant des approches terminologiques, bibliographiques, sémantiques, institutionnelles et thématiques sur un ensemble de lectures croisées concernant la question du paysage et celle de la géographie du paysage. On insiste sur les mises en tension, les similitudes et les articulations entre géographie du paysage et géographie régionale. La partie 1 présente le contexte des relations franco-allemandes concernant la géographie du paysage, d’où l’étude des concepts paysagers, les problèmes de leur traduction et de leur évolution sémantique ainsi que de leur réception dans les revues de géographie. La partie 2 centre l’analyse sur les acteurs et sur les possibles options offertes par le concept de paysage, en Allemagne comme en France, pour définir la géographie. L’accent est mis d’une part sur les géographes académiques : Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz et surtout Passarge, ainsi que Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier et Cholley. D’autre part, cette partie est consacrée à des auteurs qui assurent une circulation des savoirs, des filtrages ou une reconfigurations, et que je définis comme des « passeurs », des « tiers » et des « pivots ». Enfin, la partie 3 permet d’aborder deux scènes privilégiées de la rencontre franco- allemande : la section Paysage des Congrès internationaux de géographie et l’analyse paysagère effectuée en géomorphologie, via les excursions internationales et l’étude des carnets de terrain. Mots-clés : Epistémologie de la géographie, Géographie du paysage, géographie régionale, Histoire croisée, Ecole française, Ecole allemande, Analyse du discours, Acteurs, Congrès international de géographie, Pratique, Terrain, Excursion, Revue de géographie, Analyse bibliographique, Traduction 7 Abstract « Histoire croisée » between French and German geographers in the first half of the XXth century : The landscape geography (Landschaftskunde) put into question. In this doctoral thesis of epistemology of geography, I would like to know how French and German geographers in the first half of the XXe century use landscape geography to define and / or to practice geography. In the methodology of histoire croisée developed by Michael Werner, I’m trying to show the knowledge circulation between French and German geographers. In this aim I study the crossing approaches of landscape concept in the semantic, terminological, bibliographical, institutional and thematic fields focusing on the strained relationships, the similarities and links between the landscape geography and the regional geography. The first part deals with the context of the French-German relationships regarding the landscape geography, hence the study of landscape concepts, its translation problem and its semantical evolution as well as its reception in geographical reviews. The second part focuses upon actors and the possible given options in France and Germany through the landscape concept to define geography. The emphasis is put on academic geographers on one hand : Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz and mostly Passarge in Germany, as well as Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier and Cholley in France. On the other hand, I emphasize geographers who ensure a knowledge circulation of landscape geography and that I see as « passeurs », « tiers » and « pivots ». At least, the third part analyses two priviledged scenes of the