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mars 2015 la lettre n° 251 R D

- e r è i m u L s i u o L

p Lumière ! Le cinéma inventé Exposition du 27 mars au 14 juin 2015 Grand Palais, Salon d'Honneur e s i e e a u i

ç Films AFC sur les éCrAns > p. 2 ACtivités AFC > p. 4 à 8 q h i n p h a

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n billet d’humeur > p. 9 çà et là > p. 9 et p. 12 à 17 o e g t o t i o o c t t e h a a r i p i c

d FestivAls > p. 10 & 11 le CnC > p. 11 presse > p. 17 & 23 a o

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s n s i e e C d d A internet > p. 17 nos AssoCiés > p. 24 à 31 leCture > p. 31 sur les éCrAns :

 A 14 ans , d'Hélène Zimmer, photographié par AFC Dictionnaire embarqué Caroline Champetier dans l'application Avec Kevin Château, Louis Jacq, Dictionnaire de traductions de termes techniques du cinéma Yassine Douighi et de l’audiovisuel En salles depuis le 25 février 2015 Avec le soutien du CNC , de Film France et de la commission Île-de-France [  p. 18 ]

Le Cinedico devient une application entièrement installé e sur  Le Dernier coup de marteau, votre iphone ou ipad ne nécessitant plus de connexion à Internet d’Alix Delaporte, photographié par http://www.lecinedico.com / Claire Mathon AFC Avec Romain Paul, Clotilde Hesme, Grégory Gadebois Sortie le 11 mars 2015 [  p. 19 ] Revue Lumières, Les Cahiers de l’AFC  La Femme bourreau , de Jean-Denis Bonan, photographié Des directeurs par Gérard de Battista AFC de la Avec Myriam Mézières, Claude photographie Merlin, Solange Pradel parlent de cinéma, Sortie le 11 mars 2015 leur métier [  p. 20 ]

http://www.afcinema.com/-Lumieres-magazine-.htm l  Big Eyes , de Tim Burton, photographié par Bruno Delbonnel AFC, ASC Avec Amy Adams, Christoph Waltz, Danny Huston Sortie le 18 mars 2015 [  p. 21 ]

 Un homme idéal , de Yann Gozlan, photographié par ... Notez que l'Assemblée Générale Antoine Roch AFC Avec Pierre Niney, Ana Girardot, Ordinaire de l'AFC se tiendra le samedi 21 Thibault Vinçon Sortie le 18 mars 2015 [  http://www.afcinema.com/Antoine-roch-AFC-termine-le- mars 2015 ... premier-long-metrage-tourne-avec-les-nouveaux-objectifs- Cooke-Anamorphic-i.html ]

 A trois on y va, de Jérôme Bonnell, photographié par Pascal Lagriﬀoul AFC Avec Anaïs Demoustier, Félix Moati, Sophie Verbeeck Sortie le 25 mars 2015 [  p. 20 ]

Deux pans de verdure hauts de soixante pieds meublaient à perte de vue un large chemin bombé comme une allée de jardin, et composaient un monument naturel qu’un homme pouvait s’enorgueillir d’avoir créé. Les arbres, non taillés, formaient tous l’immense palme verte qui rend le peuplier d’Italie un des plus magnifiques végétaux. Un côté du chemin atteint déjà par l’ombre représentait une vaste muraille de feuilles noires ; tandis que fortement éclairé par le soleil couchant qui donnait aux jeunes pousses des teintes d’or, l’autre offrait le contraste des jeux et des reflets que produisaient la lumière et la brise sur son mouvant rideau. honoré de balzac, Le Médecin de campagne , octobre 1832 – juillet 1833 Autour de la table

Le mardi 24 février 2015, le conseil d’Etat a annulé l’arrêté d’extension de la convention collective de la production cinématographique. Donner un cadre légal aux professions du cinéma serait néfaste à sa diversité selon certains. Nous pensons évidemment qu’aucun ﬁlm ne mérite d’être abandonné au bord de la route. Les mécanismes qui permettront

d’y parvenir ne doivent cependant pas se retourner contre ceux qui fabriquent ces ﬁlms, y compris – et surtout – dans un contexte économique particulièrement diﬃcile. l

Le cinéma français a pourtant de la chance ! Les mécanismes contraignants de " l’exception française " (décret Tasca de 1990) obligent les diffuseurs à " produire français " (9 % du chiffre d’affaire pour Canal+, 3,2 % pour les autres chaînes), et à " diffuser français " a (40 % d’œuvres d’expression originale française). Il va sans dire que sans ces obligations, ni les programmes des salles de cinéma ni ceux des i chaînes de télévision ne ressembleraient à ceux que nous connaissons aujourd’hui… La vie d’un film dépend de la volonté des chaînes de participer au projet. La décision se prend au cours d’un " tour de table ". Mais la table est r petite – les convives qui l’occupent tiendraient facilement dans une cabine d’ascenseur – et en plus l’appétit n’est plus au rendez-vous. La participation dépasse rarement les " 3,2 %" qui ont été imposés…

La France produit cependant, bon an mal an, plus de 200 films de long métrage (hors coproductions à majorité étrangère). C’est deux fois plus o qu’en 1990, date de l’entrée en vigueur du décret Tasca. C’est aussi beaucoup trop pour satisfaire tout le monde, seuls 140 (chiffres 2013) de ces films trouvent donc un financement auprès des chaînes de

t télévision. Les autres, ces films " non désirés ", " mal aimés ", se feront malgré tout, mais dans des conditions précaires… Ces films sont-ils des " films d’auteurs ", qui est une notion très i subjective souvent reprise par les médias ? Ce sont en tous les cas les projets qui par leur audace ou par leur manque d’attractivité n’ont pas réussi à séduire les chaînes car ils ne répondent pas à l’idée que celles-ci se font des désirs supposés de leur public. Paradoxalement donc, les mécanismes de " l’exception culturelle "

d favorisent donc plutôt le cinéma " populaire " que les films " difficiles ", "audacieux " et " fragiles ". Ces mécanismes doivent-ils donc être réajustés afin de permettre de mieux soutenir un cinéma exigeant qui permet à notre production nationale de rayonner à travers le monde ?

AFC

é Matthieu Poirot-Delpech

Pour son quinzième anniversaire, le Micro Salon de l’AFC aura su une nouvelle fois soutenir sa réputation en répondant, du moins nous l’espérons, aux attentes non seulement de ses visiteurs mais aussi de nos membres associés qui, avec la remarquable énergie qu’on leur connaît, ont animé les plus beaux moments de ces deux intenses journées.

 Faut-il rappeler, une fois n’est pas coutume, que des mem - Remerciements génériques bres actifs de notre association dépensent sans compter une Les directeurs de la photographie de l’AFC tiennent à adresser semblable énergie – bénévole, ne l’oublions pas – afin que cet leurs plus vifs remerciements à celles et ceux qui, grâce à un ensemble " associés-visiteurs " vive en parfaite harmonie. Que soutien et une aide appréciables, ont permis, cette année en - la réussite du Micro Salon tient en partie au fait que l’AFC n’est core, que ce Micro Salon puisse se dérouler dans des condi - pas un organisateur classique pour ce type d’évènement et tions optimales. que nous nous efforçons à ce qu’il G Raoul Peck président de La fémis, conserve coûte que coûte une dimen - Marc Nicolas, directeur général, sion humaine. Marc Urtado, directeur technique, Elisabeth Ledanois, directrice ad - Certes, la potion magique ne varie ministrative et financière, Pierre- guère d’une année sur l’autre. Au William Glenn, codirecteur, avec risque de nous répéter : locaux aty - Jean-Jacques Bouhon, du départe - piques, découvertes et rencontres for - ment Image, les équipes adminis - tuites, interlocuteurs à l’écoute, convi - tratives, pédagogiques, techniques vialité et enthousiasme ambiants, et l’ensemble du personnel pour présentations et échanges de qualité... leur hospitalité renouvelée et leur Au fil des éditions, l’intérêt que le Micro aimable concours Salon suscite auprès de nombreux pro - G Nos partenaires membres asso - fessionnels venus d’Europe et au-delà ciés qui sont les principaux acteurs va grandissant (à l’exemple, cette de notre manifestation et à qui l’on année, d’une délégation chinoise, in - doit sa réussite, en partie grâce à la vitée de Paris Images Cinéma – L’in - présence de leurs propres invités : dustrie de rêve). Aaton-Digital, Acc&Led, ACS France, En nous faisant aussi l’honneur d’une Airstar European Network, Arri, visite suivie, Igor Primault, directeur Broncolor-Kobold, Canon France, de l'innovation, de la vidéo et des in - Carl Zeiss, Cartoni France, Ciné Lu - dustries techniques au CNC, Francine mières de Paris, Cinesyl, Cininter, Lévy, directrice de l’Ecole nationale su - Photo Romain Bassenne Codex, CW Sonderoptic-Leica, Di - périeure Louis-Lumière, Thierry de Segonzac, président de la matec, Eclair Group, Eclalux, Emit, Fujifilm Holgings France, HD Ficam, Angelo Cosimano, délégué général de la CST, Olivier- Systems, K5600 Lighting, Key Lite, KGS Development, Lee Fil - René Veillon, directeur général de la Commission du Film Ile- ters, Loumasystems, Lumex, Maluna Lighting, Mikros image, de-France et organisateur de Paris Images Location Expo, Next Shot, Nikon France, Panalux, Panasonic France, Panavi - Etienne Traisnel, organisateur de Paris Images Pro, Anne sion Alga, Panavision Cinecam, Papa Sierra, Propulsion, Ros - Bourgeois, déléguée générale de Paris Images Cinéma, ont té - colab, RVZ Caméra, RVZ Lumière, Smartlight Motion, Softlights, moigné du vif intérêt qu’ils portent à notre manifestation. Sony France, Technicolor, Thales Angénieux, Transpacam, Trans - pagrip, Transpalux, Transvideo, TSF Caméra, TSF Grip, TSF Lu - Conscients que les murs de La fémis ne s’écarteront pas d’un mière, Vantage Paris, Vitec Videocom coup de baguette magique mais tenant particulièrement à ce G Les invités AFC, ayant parfois dépassé le stade de la lieu pour d’évidentes raisons, nous avons fait de notre mieux "bidouille ": Bernard Stellam (véhicule Steadicar V3), Nicolas pour accueillir non seulement cinquante-trois de nos membres Charruet et Frédéric Vieille (grue Tescam), Georges Harnack associés participants mais aussi sept " invités AFC " et nos amis et Pascal Martin (Flounetoscope), Michel Galtier (G-6 Team de l’AFSI, conviés de nouveau à animer un Espace son où se te - Colorbox), Guillermo Grassi (Ruby Light), les techniciens de naient dix partenaires exposants. l’image numérique de l’ADIT, les assistants opérateurs de l’AOA, les administrateurs/modérateurs du forum Cinematographie.info Temps fort de ce 15 e Micro Salon, la Carte blanche donnée à G " Nostri cari amici " Daniele Nannuzzi, Vittorio Storaro et une association étrangère – cette année l’AIC – fut de haut Luciano Tovoli, directeurs de la photographie venus de Rome niveau grâce à une présentation et une projection magistra - présenter leur association, l’AIC, la photo de cinéma italienne lement orchestrées par trois des grands noms de la et L'Arte della Cinematografia , le livre dont ils sont les maîtres cinématographie contemporaine en Italie. d’œuvre

G Christine Janeau (Airstar), Olivier Oudart (Ciné Lumière de Paris), Marc Galerne (K 5600 Lighting), Franck Ledesma (Key Lite), Gilles Rousseau (Lumex), Patrice Millet (Maluna Lighting), Marie-José Collet, Yann Blitte (Panalux), Aurélie Savean, Abdel Méziane (TSF Lumière), pour leur aide lumineuse (distribution électrique et matériel d’éclairage divers) ; Jean-Marc Meunier (Flam and Co), pour le matériel régie ; Gilles Henry, Sarah Delooz (TSF Véhicules), pour les transports multiples et variés ; Xavier Vincens, Sébastien Brun (TSF Ciné Boutique), pour les roulantes des boissons et en-cas ambulants G L'équipe en charge de l’organisation : Marie Garric, pour la Un aperçu du RDC coordination administrative, secondée par Margaux Duroux Photo Jean-Noël Ferragut et assistée de Manon Gauthier-Faure, pour la gestion des ins - criptions et des badges ; Eric Vaucher pour la direction tech - nique ; Jacques Vilaplana, pour la régie générale, secondé par Olivier Bargès et assisté d’Antoine Bisson, Elise Gouin, Henri Inkimo et Frédéric Simier G L’équipe chargée de l’accueil des visiteurs et du bien être de tous (fixe ou ambulant) : Lou Cezon, Clément, Margaux et Quentin Duroux, Ivan Eltchaninoff, Justine Garric, Manon Gauthier-Faure, Delphine Grand, Nicolas et Sarah Guichard, Sacha Herr, Jérôme Casajus, Lilas Seewald, Inès Sieule G Fabien Corée et Simon Legros, pour l’habillage décoratif et la signalétique générale G Au niveau -1 Allain Vincent, pour la répartition de l'énergie électrique à tout Photo Romain Bassenne les étages, secondé par Martin Rossini et assisté de Brice Bar - bier, Benjamin Chaudagne, Clément Duroux, Frédéric Ghibaudo, Cyrille Hubert, Camille Jaulent, Paul Morin et Sophie Patalano G Jean-Jacques Bouhon et Eric Dumage pour la préparation et le suivi des projections ; Stéphane Gadroy et Jérôme Pocholle, projectionnistes chevronnés ; François Reumont, pour les présentations habituelles G Olivier Binet (Tapages & Nocturnes), pour le prêt de walkies- talkies G Juliette Lavat, pour les créations graphiques de l'affiche et du carton d'invitation G Hervé Toucheron (Typofset), pour les charrettes d'impression G Romain Bassenne et Pauline Maillet, pour leur reportage Niveau +2 photographique Photo Romain Bassenne G La presse professionnelle – hexagonale et étrangère – pour l'écho indispensable qu'elle se fait de notre manifestation G Les directeurs de la photo de l’AFC qui ont pris un malin plai - sir à retrousser leurs manches au moment de préparer, d’ins - taller, de mettre en lumière, de photographier mais aussi de ranger – Richard Andry, Lubomir Bakchev, Dominique Brenguier, Laurent Brunet, Laurent Chalet, Olivier Chambon, Stéphane Massis, Vincent Mathias, Claire Mathon, Philippe Pavans, Philippe Piffeteau, Jean-Louis Vialard, Myriam Vinocour " Nostri cari amici " Daniele Nannuzzi, Luciano (avec l’aimable participation de Jean-Claude Aumont) – et aussi Tovoli et Vittorio Storaro, les nombreux membres actifs, qui, au côté d’un de nos copré - directeurs de la photographie, sidents, Matthieu Poirot-Delpech, ont dignement représenté membres de l’AIC notre association tout au long de ces deux jours Photo Pauline Maillet G Les membres de l'Afsi ayant préparé et animé l’Espace son : Michel Casang et Yves Marie Omnès pour l'organisation, et aussi Antoine Bourdin, Nicolas Boyer, Stéphane Bucher, Yves Capus, Dominique Davy, Rodrigo Diaz, Anne Ducoureau, Laurent Ga - biot, Rémi Galibert, Vincent Goujon Denis Guilhem, Emmanuel Legall, Olivier Le Vacon, Denis Martin, Xavier Pirouelle, Laurent Poirier, André Rigaut, David Rit, Benjamin Silvestre, Ludovic Tafforeau, Emmanuelle Villard et Olivier Villette G Et enfin les deux mille quatre-cents et quelques visiteurs in - vités, venus à la rencontre de leurs amis et connaissances mais surtout à la découverte d'un savoir-faire que les représentants des industries techniques ont pris l'habitude de mettre en va - Espace Son par l'AFSI leur de manière exemplaire tout au long des deux jours que I Photo Romain Bassenne dure notre Micro Salon.

Aﬁn de se faire l’écho de quelques-uns des sujets de discussion entendus ici ou là pendant le 15 e Micro Salon, Madelyn Most a demandé à six directeurs de la photographie de l’AFC d’évoquer brièvement leur sujet d’actualité favori.

Glaurent Chalet AFC , à propos du croisement des outils entre les mondes du cinéma et de la télévision. Glaurent dailland AFC , à propos de sa nouvelle passion : l’emploi des optiques anciennes. GJean-marie dreujou AFC , à propos de son travail sur Le Dernier loup , film en 3D de Jean-Jacques Annaud. Gvincent mathias AFC , à propos des relations entre prise de vues et "workflow" numérique. Gphilippe ros AFC , à propos des enjeux de la texture de l’image en numérique à travers, notamment, le contrôle du piqué, sujet qu’il a exposé, essais de filtres et extraits d’un film à l’appui, en salle de projection. Gmarie spencer AFC , à propos des essais avec des optiques des années I 1970 à nos jours qu’elle a présentés en projection salle Renoir.

Vidéos à voir à l’adresse : http://www.afcinema.com/Petits-echos-des-discussions-entendues-au-Micro-Salon-AFC-2015.html

Découvrez les photos du Micro Salon à l'adresse http://www.microsalon.fr

Carte blanche à l'AIC - Vittorio Storaro Au niveau RDC Au niveau +2, plateau 4 Photo Jean-Jacques Bouhon Photo Romain Bassenne Photo Pauline Maillet

L’AFC dans la presse professionnelle

G le micro salon 2015, A la pointe de l’image… et du son, Dans le supplément spécial Paris Image Trade Show, N° 1028 d' Ecran total G en avant-première, micro salon AFC Dossier préparé par François Reumont et Benoît Stéfani, N° 603, février 2015, Sonovision Broadcast Grémy Chevrin, " A la vie ", au numérique , par Françoise Noyon, Miediakwest , hiver 2015 http://www.mediakwest.com/tournage/item/remy-chevrin-a-la-vie-au-numerique.html G I Jean-marie dreujou : éclairer les autres , N° 603, février 2015, Sonovision Broadcast.

Quelques impressions  ACs France a présenté, au micro salon 2015, la shotover F1 est tout à fait sensé. Et tout équipée d'une red scarlet avec un zoom Angénieux optimo particulièrement si vous 15-40 mm. les visiteurs ont également pu voir la shotover K1 êtes fatigué de voir systé - et apprécier la qualité des produits de la marque shotover. matiquement des ronds de ACS France vient donc d’acquérir la Shotover F1. Il s’agit de la lumière dans les yeux des dernière génération de têtes gyrostabilisées. Une nouvelle mannequins et comédiens. expérience pour le monde de la prise de vues aérienne, in - On peut aussi changer la comparable, futuriste et opérationnelle pour l'industrie du forme de ce reflet en film. La Shotover F1 ainsi que la Shotover K1 possèdent un contrôlant individuelle - sixième axe de stabilisation par gyro électronique. Ces sys - ment chaque section de la source. Vous pouvez conserver une tèmes permettent de faire des plans en Top Shot qui n’étaient ligne seulement, une forme en L ou deux barres horizontales, pas possibles avant. Vous pouvez ainsi suivre plus facilement par exemple. l’action dans des scènes de poursuites notamment. Plus au - cune limite de contrôle de l'opérateur quels que soient les G RVZ propose un nou - mouvements de l'hélicoptère. Les Shotover F1 et K1 permet - veau support rotatif qui tent l’installation des dernières générations de caméras pour peut accueillir une série les deux (Arri, Red, Sony) et peuvent être transportées en ex - complète de demi-bon - cédent de bagage. Toute la famille Shotover (K1 et F1) propose nettes de différentes puis - l'accès aux données de travail, enregistrées en temps réel et sances. C’est idéal pour fournies sur une clé USB en fin de vol. Ces données regrou - des plans composés de pent les informations inscrites sur l'écran de l'opérateur (Over - deux objets très proches, lay) et sont enregistrées à chaque enregistrement d'image dans des zones différentes I (Pan, tilt, roll, focus Iris, Zoom, date et position GPS). du cadre, et pour lesquels le point doit aussi être assuré sur un élément à distance " normale ". Les fans de Sergio Leone, qui  Arri souhaitent refaire " Pour quelques dioptries de plus ", peu - Encore un fabuleux Micro Salon grâce à toute l’équipe de l’AFC vent avoir non pas un seul mais deux " méchants " qui chas - qui se dévoue chaque année pour organiser cette manifesta - sent les mouches de leur visage en gros plan, sur les deux côtés tion unique au monde ! Pas un moment ne se passe sans re - du cadre 2.40. Et, au lointain, au centre, le " bon " qui entre par trouvailles, belles rencontres et découvertes… Merci à tous, les portes battantes du saloon. Les possibilités sont énormes. organisateurs, membres associés, visiteurs, invités d’honneur, RVZ nous a montré une série d’optiques Hasselblad système d’y participer si chaleureusement et de créer chaque année V modifiées en monture PL (série classique pour les appareils I un moment inoubliable pour tous ! 500 / 2000 / 200 / 900) couvrant 56 x 56 mm.

 panavision Alga G Enﬁn, RVZ a Merci à tous ceux qui sont venus sur notre stand au dernier annoncé la Micro Salon, évènement qui a été une vraie réussite. création d’une Cette année, nous avons été particulièrement attentifs à société de ser - présenter un nombre de matériels plus restreint mais beau - vice DIT. Tra - coup plus innovants, tels que les vaillant avec les nouveaux objectifs 70 mm meilleurs DIT, Panavision, la nouvelle gamme elle exploite d’optiques anamorphiques des unités de plateau pour les déchargements, sauvegardes, Panavision Série T, les nouveaux copies, data management et pré-étalonnage. Celles-ci sont sliders Alga, la nouvelle tête Ulti peu encombrantes, équipées d’ordinateurs Mac Book Pro ré - Head et la nouvelle Varicam. cents avec disques Raid Thunderbolt 2 Promise, sur chariot. Nous tenons à remercier cha - (Traduit de l’américain par Laurent Andrieux) leureusement l’AFC d’organiser cet évènement qui permet Voir en ligne : News from RVZ Paris I une rencontre avec des échanges de professionnels à pro - http://www.fdtimes.com/2015/02/17/new-from-rvz-paris/ I fessionnels.

 des nouvelles de rvZ  thales Angénieux tient à remercier l'AFC et toutes les per - Par Jon Fauer, Film and digital times sonnes impliquées dans l'organisation de cette très belle nou - RVZ a montré d’intéressantes nouveautés au Micro Salon AFC 2015. velle édition du Micro Salon. Le Micro Salon est devenu au fil Elles ont été présentées par Jon Fauer, directeur photo et éditeur des ans un rendez-vous unique et incontournable pour toutes de Film and Digital Times , dans un article publié sur le site Inter - les industries techniques du cinéma français. Que ce soit dans net du célèbre magazine américain. Nous vous en proposons ici les allées du salon ou à la sortie des projections, le Micro Salon une traduction, avec l’aimable autorisation de son auteur. est toujours l'occasion de belles rencontres et d'échanges pas - G Leur prototype de " ring light " rectangulaire (c’est para - sionnés entre utilisateurs de nos produits, clients, nouveaux doxal, mais le nom décrit bien la chose), se fixe à l’avant d’un venus dans le métier... Nous avons vraiment apprécié cette pare-soleil LMB5. Il s’agit de diodes, bicolores lumière du jour/ar - année l'effort tout particulier porté à la sécurité du salon. En - tificielle et dimmables. Personne n’a dit qu’un tel dispositif se core une fois, merci à tous ! Bon courage pour vos nouveaux I devait d’être rond, et, en alternative, un dispositif rectangulaire challenges.

Luciano Tovoli et Jacques Perrin Dominique Maillet et Luciano Tovoli Pierre Lhomme et Matthieu Poirot-Delpech Les impressions de Jimmy Glasberg AFC Regards Nouveaux 7 pays / 7 films

 Très intéressante sélection de sept très révélateurs de notre époque et de fait le relai en insistant sur les rencontres courts métrages de fin d'études d'étu - l'univers de la jeunesse. et échanges avec d'autres étudiants diants de diverses écoles de cinéma in - Un bémol toutefois à cette belle mani - issus de différents pays et culture peu - ternationales. festation. vent être un enrichissement ? Révélateur des différentes cultures et Peu de public dans la salle ? Je trouve très regrettable que les jeunes approches cinématographiques, cette Bien que l'organisation et la communi - Français ne soient pas ouverts à la créa - manifestation nous a ouvert aux visions cation ont été très bien faites par le bu - tion de jeunes provenant d'autres na - de ces cinéastes en herbe. reau de l'AFC et l’équipe de Caméflex, tions et ne fassent pas l'effort, malgré la Les sujets, les points de vue, la forme qui ont choisi le dimanche après midi froidure, pour ce déplacer et voir, dans sont évocateurs d'un regard d'une nou - pour que les gens puissent être disponi - cette très belle salle de projection du velle génération sur leur société, leurs bles, il semble que la froidure hivernale Grand Action, des images venant d'ail - angoisses, leurs imaginaires... les ai effrayés et qu’ils sont restés sous leurs. Techniquement très bien géré, utilisant leur couette devant leur écran de télé... Bravo et merci à Alain Coiffier et à toute les nouvelles technologies suivant leur Est-ce que les membres du corps ensei - l’équipe de Caméflex pour cette belle gnant des diverses écoles de cinéma, des après-midi de cinéma authentique et ces moyen de production, ces petits films I issus du festival de San Sebastián sont arts plastiques et université n'ont pas rencontres chaleureuses.

Grazie Signore Luciano Tovoli Merci Maestro de nous avoir régalés avec tes images et tes propos si riches d'expériences et d'humour sur l’exercice de notre profession. Un show magnifique accompagné d'une sublime et sensuelle gestuelle à l'italienne que je n’ai pas pu m’empêcher de photographier. Un bel hommage au style cinématographique de tous genres et de toutes nationalités. Merci pour cette vision poétique de la photographie si riche d'humanité et de tendresse. Jimmy Glasberg AFC

AFC la lettre n°251 / 8 [ activités AFC | billet d’humeur | festivals | çà et là | le CNC | films AFC | associés | revue de presse | du côté d'internet | lecture ] billet d'humeur Record d’affluence au BSC Expo, reflet de l’économie du cinéma britannique ? Par Marc Galerne , K5600 Lighting Le succès du BSC Expo, qui s’est tenu ce weekend (30-31 janvier), est-il le reflet de l’économie du film en Angleterre ? Occupation massive des plateaux oblige, le BSC Expo a encore changé de lieu en 2015. L’expo organisée par la British Society of Cinematographers était cette année à Pinewood dans l’un des rares plateaux libres entre les besoins gargantuesques de Star Wars et du nouveau Bond (James Bond, des fois que vous ne vous souveniez plus de son prénom). Les studios Warner, qui avaient accueilli l’évènement, n’ont pu se libérer car là aussi, on affiche complet.  Ah, la belle efficacité des Tax Shelters trie du film sur l’économie anglaise était de 4,6 milliards de li - qui laisse rêver pas mal de pays euro - vres sterling et une incidence sur l’emploi de 177 400. Le British péens (et autres) ! Le froid, la pluie et Film Institute estime que chaque livre dépensée en subven - même un peu de neige n’ont pas réussi tions et " Tax Benefits " en rapporte 12. à dissuader les visiteurs. Plus de 2 000 vi - En l’absence de ces aides, le BFI estime que la production bri - siteurs le vendredi, ce qui, aux dires de tannique chuterait de 71 %, le PIB perdrait 1,4 milliards de livres Frances Russel, la secrétaire dévouée de et le Trésor Public accuserait une baisse de 430 millions de li - la BSC, est un record d’affluence. vres de recettes. Et on sait que les chiffres n’ont fait qu’aug - Un loueur de plus sur le sol britannique : menter depuis 2011. MBS (Manhattan Beach Studios) s’est L’arrivée de la nouvelle trilogie Star Wars qui va tourner pen - implanté à Pinewood Studios dans le dant encore quatre ans a entrainé le secteur dans une spirale cadre d’un accord mondial entre le groupe de Studios Pine - extensive : Pinewood a mis en œuvre la construction de sept wood et MBS. En quatre ans, c’est donc trois nouveaux loueurs plateaux sur les douze prévus dans les quinze ans à venir. majeurs qui se sont installés afin de se partager la grande quan - Warner, de son côté, a commencé une nouvelle phase de dé - tité de projets hollywoodiens qui viennent créer un nombre veloppement avec trois plateaux portant le nombre de studios impressionnant d’emplois en Angleterre. à treize. Peter Pan et Tarzan sont les deux méga-productions Warner Studios avait ouvert la marche suivi de peu par Cine - qui occupent les studios Warner de Leavesden. On attend quoi, franchement ? Qu’il n’y ait plus d’industrie du lease, filiale de Hertz. La concurrence est rude mais le gâteau I devient aussi de plus en plus gros. En 2011, l’impact de l’indus - tout en France ? çà et là L'IMF : Un pas vers une dématérialisation totale ? Darius Khondji AFC, ASC  l'ecole nationale supérieure louis- invité de " Projection privée " sur France Culture lumière organise une journée professionnelle d'information et  Lors de son émission d'échange autour du nouveau format "Projection privée " sur France de master imF (interoperable master Culture, samedi 21 février 2015, Format) : master unique, outil de travail Michel Ciment recevait le collaboratif, véritable solution pour directeur de la photographie AFC, ASC l'industrie, cette innovation suscite Darius Khondji . intérêt et interrogations dans le monde du cinéma et de Ecouter ou réécouter l’émission sur l'audiovisuel, à chaque extrémité du workflow. le site Internet de France Culture http://www.franceculture.fr/emission-projection-privee-darius- Les présentations et tables rondes avec des acteurs du I monde professionnel (CST, Marquises Technologies, khondji-2015-02-21 Mikros image, Eclair Group, France Télévisions) permettront de mieux appréhender cette nouvelle technologie et de mesurer les répercussions qu'elle pourrait avoir sur les métiers, les techniques et les formations. Mercredi 11 mars 2015 de 14h à 18h à l'Ecole nationale supérieure Louis-Lumière, La Cité du Cinéma - 20 rue Ampère 93200 Saint-Denis Accès gratuit sur inscription avant le 6 mars : I [email protected]

 Présidé par le réalisateur, Prix Adami du meilleur Espoir Féminin G scénariste et producteur Sarah Adler dans La Vie des bêtes , écrit et réalisé par Orso Pascal Thomas, le jury Miret, photographié Pierre Aïm AFC Fiction du 17 e Festival des Prix de la meilleure Musique Originale G Créations Télévisuelles, qui Nicolas Jorelle pour La Permission , de Philippe Niang, s’est tenu à Luchon du 4 au 8 photographié par Dominique Bouilleret AFC février 2015, a décerné ses prix. Le prix Pyrénées d’Or du Prix de la meilleure Photographie G meilleur Unitaire a été décerné ex aequo aux Fusillés , de Pierre Milon AFC pour Deux , d’Anne Villacèque Philippe Triboit, photographié par Gilles Porte AFC et aux Prix attribués par le Public en salle Heures souterraines , de Philippe Harel, photographié par Prix du Meilleur Unitaire G Matthieu Poirot-Delpech AFC . Les Fusillés , de Philippe Triboit, photographie par Gilles Porte AFC Prix attribués par le Jury Professionnel Fiction Prix attribués par la Presse présente au Festival Pyrénées d’Or du meilleur Unitaire Prix Ex aequo Prix Isabelle Nataf (parmi les Unitaires 2015) G G Les Fusillés , de Philippe Triboit, photographie par Gilles Arletty, une passion coupable , d’Arnaud Sélignac, Porte AFC photographié par Eric Guichard AFC . G Les Heures souterraines , de Philippe Harel, photographié par Matthieu Poirot-Delpech AFC Voir le palmarès complet sur le site Internet du Festival de Parmi les autres prix Luchon. http://www.festivaldeluchon.tv/palmares-2015_du-festival-des- Prix de la meilleure Interprétation Féminine I G Marie-Sophie Ferdane dans Les Heures souterraines , de creations-televisuelles-de-luchon.html Philippe Harel, photographié par Matthieu Poirot- Delpec h AFC

Goya 2015 Magritte du Cinéma

Lors de la cérémonie de Présentée par l’Académie André remise des Goya 2015, qui Delvaux, la 5 e cérémonie des Magritte s’est déroulée à Madrid du Cinéma s’est déroulée à Bruxelles samedi 7 février, l’Académie samedi 7 février 2015. espagnole des Arts et des  Le Meilleur film a été décerné à Deux jours, sciences du cinéma a une nuit , de Jean-Pierre et Luc Dardenne, décerné ses récompenses. Le Goya du Meilleur ﬁlm a photographié par Alain Marcoen SBC . été attribué à La isla mínima , réalisé par Alberto Pour ce film, la Meilleure réalisation a été AEC attribuée aux frères Dardenne. Rodríguez et photographié par Álex Catalán . La Meilleure image est allée au directeur de la SBC  Le Goya de la Meilleure Direction de la photographie a été photographie Manu Dacosse , pour L’Etrange attribué à Álex Catalán AEC pour La isla mínima , d’Alberto couleur des larmes de ton corps , d’Hélène Rodríguez. Cattet. Concernant la Meilleure image, étaient les autres directeurs de la photo nommés étaient : SBC G Gonzalo "Kalo" Berridi AEC , pour Ocho apellidos vascos , d’Emilio également nommés : Hichame Alaouié pour Tokyo fiancée , de Stefan Liberski, et Virginie Martínez-Lázaro SBC SBC G Carles Gusi AEC , pour El Niño , de Daniel Monzón Saint-Martin et Philippe Guilbert pour Le G Alejandro Martínez, pour Autómata , de Gabe Ibáñez. Goût des myrtilles , de Thomas de Thier. Voir la liste complète sur le site Internet de l’Academia de las Artes y las Parmi les autres récompenses, le Meilleur Ciencias Cinematográficas de España scénario original ou adaptation a été décerné à I http://premiosgoya.academiadecine.com/ganadores/?&idioma=ES Lucas Belvaux pour Pas son genre , photographié par Pierric Gantelmi d’Ille AFC . Voir le palmarès complet sur le site Internet des Magritte du Cinéma http://www.lesmagritteducinema.com/palmares2015. I php?lang=fr

Prix Lumières 2015

Lors de la 20 e édition des Prix Lumières, dont la cérémonie s’est déroulée lundi 2 février 2015 à l’Espace Pierre Cardin, le film Timbuktu , d’Abderrahmane Sissako, photographié par Sofiane El Fani, a reçu le prix du meilleur film et celui du meilleur réalisateur. Le directeur de la photographie Rémy Chevrin AFC , s’est vu attribuer le Prix spécial de la CST pour A la vie , de Jean-Jacques Zilberman. Rémy Chevrin recevant le Prix spécial CST de la main de Pierre-William Glenn - Photo Prix Lumières  décernés chaque année par les correspondants de la presse étrangère en France, les prix lumières récompensent les meilleurs talents du cinéma français et francophone de l’année. Les autres directeurs de la photo nommés étaient : G Yves Cape AFC, SBC pour Vie sauvage , de Cédric Kahn G Josée Deshaies pour Saint Laurent , de Bertrand Bonello G Sofian El Fani pour Timbuktu , d’Abderrahmane Sissako G Darius Khondji AFC, ASC pour Magic in the Moonlight , de Woody Allen G Arnaud Potier pour Respire , de Mélanie Laurent. I Voir le palmarès complet sur le site Internet de l’Académie des Lumières http://www.academiedeslumieres.com le CNC Xavier Lardoux nommé directeur du cinéma du CNC

Paris, 13 février 2015 Frédérique Bredin, présidente du CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée), a nommé Xavier Lardoux directeur du cinéma.  Xavier lardoux est diplômé de Etudes et Esprit (1996-2010), il a l’institut d’etudes politiques de paris collaboré au Guide du cinéma de et d’un 3 e Cycle d’etudes supérieures Télérama (2010), à L’Atlas de l’influence européennes (iep de paris). française au XXI e siècle (Robert Laffont- Après avoir travaillé au sein de la 2013) et a notamment publié Le Mission Cinéma de la Ville de Paris Cinéma de Benoît Jacquot (préface d’I. (2002-2008), il rejoint le cabinet du Huppert- Editions Ina / Arte) en 2012. Maire de Paris (2008-2010) en tant Enfin, il est l’auteur, en juin 2014, d’un que chargé de mission pour la culture, rapport commandé par le ministère puis rejoint en 2010 UniFrance films de la Culture et de la Communication comme secrétaire général puis, et le CNC, intitulé " Pour une politique comme directeur général adjoint, européenne d’éducation au cinéma ". depuis avril 2013. (Source CNC) Maître de conférence à Sciences Po Xavier Lardoux succède à Olivier Paris sur le cinéma français (depuis Wotling qui a rejoint Arte comme I 2010), critique de cinéma aux revues directeur de la fiction.

11 / n°251 la lettre AFC [ activités AFC | billet d’humeur | festivals | çà et là | le CNC | films AFC | associés | revue de presse | du côté d'internet | lecture ] çà et là L’AFAR renouvelle son bureau pour l’année 2015 Les Monteurs associés s’affichent Les films qu’ils ont montés, les avez-vous vus ?  l’Association Française des Assistants réalisateurs de fiction (AFAr) a tenu, samedi 31 janvier 2015, son assemblée générale ordinaire, renouvelé son conseil d’administration Les Monteurs associés pour l’exercice 2015-2016 et procédé à l’élection de son proposent la première nouveau bureau. laure monrréal a été réélue présidente de édition d’un festival qu’ils l’AFAr. organisent au cinéma Composition du conseil d’administration pour l’exercice 2015-2016 parisien La Clef du 4 au 8 Administrateurs : mars 2015. Une bonne Romain Baudin, Ali Cherkaoui, David Ferrier, Frédérique Lagarde, occasion de voir ou revoir Anne-Marie Lefèvre, Laure Monrréal, Elodie Moralès, Alain Olivieri, Jérémie Steib, Dominique Talmon, Olivier Vergès. neuf films de fiction et Scrutateurs : documentaires qu’ils ont montés et qui Elodie Baticle, Olivier Berlaud, Olivia Delplace, Aurélia Hollart, parfois sont sortis sans faire de bruit. Et Frédérique Juhel, Véronique Labrid, Eugénie Piolat, Alexandre aussi de parler avec eux de leur métier. Talmon.  Les films Composition du bureau pour l’exercice 2015 G Laure Monrréal, présidente ; Alain Olivieri et Jérémie Steib, vice- Fifi hurle de joie (2013), documentaire de Mitra présidents ; David Ferrier, trésorier ; Romain Baudin, secrétaire Farahani, monté par Yannick Kergoat, Suzana Pedro et Pershang Shafigh général ; Ali Cherkaoui, trésorier adjoint ; Elodie Moralès, G secrétaire générale adjointe ; Olivier Vergès, secrétaire adjoint 2 automnes 3 hivers (2013), fiction de Sébastien chargé des candidatures. Betbeder, montée par Julie Dupré I G Consultez le site Internet de l’AFAR http://www.afar-fiction.com Les Interdits (2013), fiction d’Anne Weil et Philippe Kotlarski, montée par Mathilde Muyard et Bernard Sasia G L’Escale (2013), documentaire de Kaveh Bakhtiari, monté par Charlotte Tourres et Sou Elections du CA de l’ACFDA pour l’exercice 2015 Abadi G Au-delà des nuages (2011), documentaire de Mari  suite à son assemblée générale ordinaire, qui s’est tenue Gulbiani, monté par Anita Perez lundi 16 février 2015, l’ACFdA – Association des Chargés de G Keep Smiling (2012), fiction de Rusudan Chkonia, Figuration et de distribution Artistique – a procédé à l’élection montée par Jean-Pierre Bloc du nouveau conseil d’administration, élu pour deux ans. G Entrée du personnel (2013), documentaire de nathalie de médrano a été réélue présidente de l’ACFdA. Manuela Fresil, monté par Marc Daquin G Composition du nouveau CA Lame de fond (2013), documentaire de Perrine Nathalie de Médrano, présidente ; Franck Jouard, vice- Michel, monté par Marie-Pomme Carteret G président ; Bastien Beltrami, secrétaire général ; Gaëlle Baud, Après le Sud (2011), fiction de Jean-Jacques trésorière. Jauffret, montée par Lise Beaulieu. I Consultez le site Internet de de l’ACFDA http://www.acfda.fr Les rencontres Samedi 7 mars à 11h : " Questions sur la distribution " Dimanche 8 mars à 11h : Nouveau bureau des Scriptes Associés (LSA) " Le métier de monteur " Les 4, 6, 7 et 8 mars 2015  Cinéma La Clef suite à son assemblée générale ordinaire du samedi 7 février e 2015, les scriptes Associés (lsA) a le plaisir de présenter son 34, rue Daubenton – Paris 5 nouveau bureau pour l’exercice 2015. nathalie Alquier et valérie Métro Censier-Daubenton Chorenslup ont été réélues présidentes de lsA. Informations complémentaires le site Internet du Festival des Monteurs associés I Composition de bureau de LSA http://festival.monteursassocies.com Nathalie Alquier et Valérie Chorenslup, présidentes ; Laurence Couturier, trésorière ; Florianne Abelé et Betty Greffet, secrétaires ; Sylvie Koechlin, relations extérieures ; Marie- Florence Roncayolo et Rachel Goldenberg, activités intérieures ; Natasha Gomes de Almeida et Fanny Picon, référents auprès des assistants scriptes ; Marine Billet et Karen Waks, relais Web. I Consultez le site Internet de LSA http://www.lesscriptesassocies.org

Mise en ligne du catalogue illustré des collections d’appareils de la Cinémathèque française et du CNC

La Cinémathèque française publie en ligne en février 2015 son catalogue illustré des collections d’appareils de la Cinémathèque française et du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).

 La Cinémathèque française, essentielle - Pierre Beauviala, fondateur de la société ment grâce à de généreux donateurs, a Aaton, devient un donateur régulier et gé - constitué depuis 1936 l’une des plus belles néreux. Le cinéaste Jacques Perrin donne à collections d’appareils au monde. Parmi les la Cinémathèque les prototypes qui ont servi appareils les plus prestigieux, figurent ceux au tournage mouvementé d’ Océans (2010). d’Étienne-Jules Marey, de Louis Lumière, Notre but, grâce à ces achats et ces dons, Georges Méliès, le Chronomégaphone et le est de rassembler les pièces uniques et de Chronochrome Gaumont, le projecteur et reconstituer la gamme complète de certains haut-parleur Vitaphone, les appareils et ar - grands fabricants français et étrangers : chives Aaton de Jean-Pierre Beauviala (dont Pathé (Continsouza), Eclair (Jean Méry et la " 8-35 " de Godard), des caméras Panavi - André Coutant), Debrie, Gaumont, Kudelski, sion, mais aussi l’essentiel de la production Ernemann, Lumière, Mitchell, Arriflex, An - des constructeurs Pathé, Gaumont, Eclair, génieux, Thomson, Aaton – dont nous avons Debrie, Kudelski, Ernemann, Arriflex, Mit - presque toute la production, de la caméra chell, Bell & Howell, Thomson, etc. La col - n° 1 produite pour l’ORTF (1972) jusqu’à la lection est devenue réellement de première Pénélope hybride (2010). La fin de l’année importance en 1959, lorsque la Cinéma - 2013 a été marquée par l’acquisition, par le thèque, grâce à André Malraux alors ré - CNC, de la collection de Jean-Pierre cemment nommé ministre d’Etat chargé Verscheure (projecteurs, systèmes sonores, des affaires culturelles, a pu acquérir la fa - objectifs de projection). Et l’année 2014 a buleuse collection du technicien et historien été également très fructueuse, grâce no - anglais Will Day (1873-1936). tamment au don, par Bernard Tichit, de a En 1996, un premier catalogue des collec - très importante collection de caméras. tions d’appareils est publié : Le Mouvement Ce catalogue en ligne doit être considéré continué, Catalogue illustré de la collection comme un " work in progress ", un travail des appareils de la Cinémathèque française , sans fin qui doit sans cesse être enrichi et (Milan-Paris, Mazzotta – Cinémathèque fran - amélioré (notamment grâce à l’aide des in - çaise, Musée du cinéma, 1996), contenant ternautes). Ce travail ne recense pas la to - la description de 1 460 pièces. Cet ouvrage talité des collections d’appareils car celles- est depuis longtemps introuvable. ci sont toujours en train d’être augmentées En 1997, le Centre national du cinéma met et enrichies (on estime aujourd’hui à envi - en dépôt à la Cinémathèque française sa pro - ron 6 000 le nombre de pièces conservées). pre collection d’appareils anciens. Les deux 4 200 fiches illustrées sont disponibles au - collections de la Cinémathèque et du CNC, jourd’hui. Cet outil, qui sera augmenté pé - une fois réunies, ont formé un ensemble co - riodiquement, permettra, nous l’espérons, hérent, l’une complétant l’autre, et per - de faire avancer l’historiographie des tech - mettant de retracer les grandes lignes de niques, de mieux comprendre les relations l’évolution quasi internationale de la tech - entre esthétique et technique, et d’aider à nique cinématographique. la conservation de ces précieuses machines. A partir de 1997, les acquisitions reprennent, (Source Cinémathèque française) par exemple la célèbre collection de jouets d’optique de Jac Remise. Une politique ac - Consultez le catalogue des appareils cinéma - tive de collecte de dons est pratiquée et tographiques de Cinémathèque française et du donne des résultats : en 1997 et 1998, Kodak- CNC. http://www.cinematheque.fr/fr/catalogues/ap - Pathé et la Société française de production I offrent des centaines d’appareils. Jean- pareils/collection.html

 Lors de la cérémonie de remise des 86 es Oscars, qui s’est déroulée dimanche 22 février 2015 au Dolby Theatre à Los Angeles (Californie), l’Oscar du meilleur film a été décerné à Birdman (The Unexpected Virtue of Ignorance) , d’Alejandro González Iñarritu. Film pour lequel le cinéaste mexicain a reçu l’Oscar du meilleur réalisateur et le directeur de la photographie Emmanuel Lubezki AMC, ASC celui de la meilleure " Cinematography ". Emmanuel Lubezki a reçu un premier Oscar en 2014 pour Gravity , d’Alfonso Cuarón. Etaient également nommés aux Oscars 2015 : G ASC, BSC Emmanuel Lubezki Roger Deakins pour Unbroken , d’Angelina Jolie G BSC Photo Robyn Beck – AFP / Getty Images Dick Pope pour Mr. Turner , de Mike Leigh G Robert D. Yeoman ASC pour The Grand Budapest Hotel , de Wes Anderson G Ryszard Lenczewski PSC et Łukasz Żal PSC , pour Ida , de Pawel Pawlikowski I Palmarès complet sur le site Internet des Oscars http://oscar.go.com/nominees

Au palmarès des César 2015 Exposition éphémère, à New York, de la Galerie Cinéma Sofian El Fani, César 2015 de la Meilleure Photo pour Timbuktu Du 10 mars au 10 avril - New York - Etats-Unis  Lors de la 40 e cérémonie de remise des César qui s’est  la Galerie Cinéma, animée à paris par la productrice déroulée, vendredi 22 février 2015, au Théâtre du Châtelet à Paris, Anne-dominique toussaint, présentera à new York une le César du Meilleur film a été décerné à Timbuktu , exposition temporaire du 10 mars au 10 avril 2015. d’Abderrahmane Sissako. Six autres César lui ont été attribués, Y seront proposées des œuvres de dix personnalités en particulier celui de la Meilleure Photo à notre confrère Sofian ayant une vision singulière et une influence certaine dans El Fani. le domaine de la création artistique contemporaine et etaient également nommés pour la meilleure photo : internationale. G Christophe Beaucarne AFC, SBC , pour La Belle et la Bête , de Anne-Dominique Toussaint Christophe Gans présentera, dans son exposition G Josée Deshaies pour Saint Laurent , de Bertrand Bonello new-yorkaise à la Maison des G Thomas Hardmeier AFC , pour Yves Saint Laurent , de Jalil Lespert services culturels de l’ambassade de G Yorick Le Saux pour Sils Maria , d’Olivier Assayas. France, des œuvres des réalisateurs Voir le palmarès complet sur I Cédric Klapisch, Atiq Rahimi et Jan http://www.academie-cinema.org/ceremonie/palmares.html Kounen, des directeurs de la photographie Ed Lachman ASC , et Agnès Godard AFC , des acteurs Les Oscars Scientifiques & Techniques 2015 James Franco et Vincent Perez, des photographes Kate Barry et Harry Gruyaert, et du photographe et réalisateur Raymond Organisé par l’" Academy of Motion Picture Arts and Depardon. Sciences ", le 87 e dîner de remise des Oscars Scientifiques & Techniques s’est tenu samedi 7 février 2015 au Beverly Wilshire Le vernissage aura lieu le 9 mars 2015, conjointement avec Hotel à Beverly Hills (Californie). Au total, vingt-et-une la 20 e édition du festival new-yorkais d’UniFrance Films, récompenses ont été décernées à cinquante-huit personnalités "Rendez-Vous with French Cinema ". Cette exposition, de l’industrie du cinéma. Leica et Sony, membres associés de organisée par les Services culturels de l’ambassade de l’AFC, ont ainsi fait partie des bénéficiaires. France, est rendue possible grâce au Fonds Culturel G Un " Scientific and Engineering Award (Academy Plaque) " Franco-Américain, à Natixis et au fabricant d’optiques de a été attribué à lain Neil, pour la conception optique, et à André cinéma Thales Angénieux, ainsi qu’au soutien de la de Winter, pour la conception mécanique, de la série d’objectifs Fondation Aperture. Leica Summilux-C. Du 10 mars au 10 avril 2015 G Un " Scientific and Engineering Award (Academy Plaque) " Du lundi au samedi, de 11h à 19h a été attribué à Ichiro Tsutsui, Masahiro Take, Mitsuyasu Tamura Dimanche, de 11h à 18h et Mitsuru Asano pour le développement de la série de 972 Fifth Avenue New York – Etats Unis moniteurs Sony BVM-E Professional OLED Master. A noter également qu’à la Galerie Cinéma à Paris, Anne- Liste détaillée des Oscars Scientifiques & Techniques sur le site Dominique Toussaint présentera, du 13 mars au 16 mai Internet de l’AMPAS. 2015, "San Clemente", une série de photographies de I I http://www.oscars.org/sci-tech/ceremonies/2015 Raymond Depardon.

Du Free Cinema à la British New Wave Conférence de Christophe Dupin et Walter Lassaly

Christophe Dupin est administra - teur délégué de la Fédération In - ternationale des Archives du Film (FIAF) et historien du cinéma. Ses recherches ont notamment porté sur l’histoire du British Film Insti - tute (pour lequel il a travaillé), et le mouvement du Free Cinema. Il a produit le coffret DVD sur le Free Cinema édité par le BFI, puis en France par Doriane Films.

Walter Lassally , chef opérateur bri - tannique d’origine allemande, a tourné plus de quatre-vingts films. Walter Lassaly et Karel Reisz sur le tournage de We Are the lambeth boys - DR Il fut d’abord associé au Free Ci - nema, dont il a filmé la plupart des  De tous les mouvements de re - ment avec un regard humain et courts métrages dans les années nouveau du cinéma ayant émergé poétique. 1950, puis à la Nouvelle Vague bri - à la fin des années 1950 et 1960, le Christophe Dupin examinera les ori - tannique, par sa collaboration no - Free Cinema (et, par extension, la gines et l’évolution de ce mouve - tamment avec Tony Richardson ( Un Nouvelle Vague britannique) n’est ment, ainsi que ses méthodes de Goût de miel , 1961 et La Solitude du peut-être pas le plus connu, mais production et son esthétique pro - coureur de fond , 1962). De 1956 à garde le bénéfice de l’antériorité. pre, définie à la fois par l’engage - 1967, il fut aussi le chef opérateur Dès février 1956, un petit groupe ment social et les moyens techno - attitré du Grec Michael Cacoyannis, de jeunes réalisateurs et techni - logiques. Quant à Walter Lassally, pour qui il filma notamment Zorba ciens emmenés par Lindsay An - l’un des chefs opérateurs attitrés le Grec , ce qui lui valut l’Oscar de la derson propose une vision nouvelle du Free Cinema et de la British New meilleure photographie (1965). Il a de la technique et du métier de ci - Wave, il analysera plus particuliè - également travaillé à plusieurs re - néaste. Leurs films – des courts mé - rement les apports techniques du I prises avec James Ivory . trages documentaires jusqu’en Free Cinema, notamment dans l’uti - 1959, des longs métrages de fiction lisation de caméras légères portées Cinémathèque française, 51 rue de Bercy ensuite – mettent en scène le quo - et d’une pellicule ultra-sensible (la 75012 Paris, salle Georges Franju tidien des petites gens, qu’ils fil - fameuse Ilford HPS).

Walter Lassaly , mon compagnon des nouvelles vagues Par Willy Kurant AFC, ASC

 Walter lassaly, né en 1926 à berlin, fuit le nazisme en 1939 vers londres où s'est refugiée une petite colonie de chefs op’ comme suschtzky, père et fils, otto heller, etc. A ce jour, ce petit groupe (ceux qui sont encore vivants) maintient encore un contact fort et chaleureux. Le nom de Walter Lassaly est indissociablement attaché à la naissance d’une nouvelle vague " British " avec d’abord le Free Cinema qui deviendra la Nouvelle Vague britannique. Activité pédagogique : Walter devient le directeur du département caméra de la National Film School. En parallèle il tourne toujours avec des options non conventionnelles. Reconnu par ses pairs, il reçoit un Oscar pour Zorba le Grec et une nomination pour The Bostonians . Il mélange les tournages de ﬁctions et de documentaires, options créatives toujours en marge. Outils préférés : Arri IIB ou IIC et pellicules très sensibles (Ilford). Informations sur http://www.cinematographers.nl/GreatDoPh/lassally.htm Bienvenue à Paris à mon compagnon des nouvelles vagues. I Nous nous connaissons depuis deux ans et avons passé quelques jours ensemble en tant que membres d’un jury.

Pluie de chiﬀres cette première semaine de février 2015 sur le secteur de la production cinématographique française en 2014 ! Think and Act vous propose un double numéro spécial de sa Newsletter d’analyse et de comparaison des chiﬀres du CNC et et de la Ficam pour réussir à se projeter dans l’avenir.

 Le baromètre Métiers/marchés Longs métrages 2014 de la episode 1 : le bilan 2014 FICAM a été publié lundi 2 février, les premiers chiffres de la pro - lire la suite de l’article à l’adresse : duction cinématographique du CNC, mercredi 4. http://www.afcinema.com/les-bilans-2014-de-la-FiCAm-et- Baisse légère ou baisse sensible des films d’initiative française ? du-CnC.html Baisse du devis moyen des films ? Hausse du nombre de films de 2 à 4 M€ et baisse des très petits et gros budgets et/ou ré - production cinéma episode 2 : duction de la bipolarisation de la production française ? Baisse bilan 2014 et perspectives à venir http://www.thinkandact.fr/production-cinema-episode-2- du nombre de semaines de tournage ou stabilité de la durée I moyenne de tournage ? Stabilité de la délocalisation des tour - bilan-2014-et-perspectives-a-venir/ nages ? ThinkandAct vous propose un double numéro 7 de sa Newsletter sur l’analyse et comparaison de ces chiffres pour réussir à se projeter dans l’avenir. (Sources : Valérie Champetier pour ThinkandAct, CNC, FICAM)

Lumière ! Le cinéma inventé Exposition Velázquez 25 mars 2015 - 13 juillet 2015 Exposition dédiée à Louis et Auguste Lumière Grand Palais, Galeries nationales 27 mars 2015 - 14 juin 2015

 A l’occasion du 120 e anniversaire du Cinématographe, l’institut lumière organise une exposition inédite dédiée aux inventions phares des pionniers lyonnais du cinéma, louis et Auguste lumière, dont l’histoire est intimement liée à paris : la première séance publique payante fut ainsi organisée au salon indien du Grand Café le 28 décembre 1895, et les frères lumière présentèrent les premiers films en 75 mm lors de l’exposition universelle de 1900 non loin du Grand palais… Du Cinématographe, appareil permettant tout à la fois de ﬁlmer, de tirer des copies et de les projeter, à l’Autochrome mettant la photographie couleur à la portée de tous, en passant par le Diego Velázquez, Autoportrait, © Museo de Bellas Artes, Valencia Photorama, premier essai concluant de projection de vues à 360°, la première partie de l’exposition présente les multiples innovations de la famille Lumière. […] La seconde partie de l’exposition aborde, au sens large, la question de l’héritage Lumière : l’évolution des techniques de ﬁlmage – le passage de l’argentique au numérique –, la trace de l’esthétique Lumière chez les cinéastes contemporains, la mythologie des I salles de cinéma… Lumière ! Le cinéma inventé 27 mars 2015 - 14 juin 2015 - Grand Palais, Salon d'Honneur Commissaires : Thierry Frémaux et Jacques Gerber. Scénographe : Nathalie Crinière Exposition produite par l'Institut Lumière http://www.institut-lumiere.org http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/lumiere-le-cinema-invente

La Marche de l’empereur projeté au ciné-club de l’Ecole Louis-Lumière Mardi 3 mars 2015 à 19h30 – Cinéma Grand Action

 Pour leur prochaine séance, le Ciné-club et les étudiants de l’ENS Louis-Lumière recevront le directeur de la photographie Laurent Chalet AFC , et projetteront La Marche de l’empereur , le film documentaire de Luc Jacquet dont il a signé les images. La projection sera suivie d’une rencontre avec le directeur de la photographie Laurent Chalet, l’occasion renouvelée pour le public d’échanger avec lui à propos de son travail sur le film et sur d’autres projets auxquels il a participé.

Mardi 3 mars 2015 à 19h30 Cinéma Grand Action 5, rue des Ecoles - Paris 5 e (Entrée au tarif en vigueur dans le cinéma) Rappelons qu’Arri, Thales Angénieux et Transvideo apportent leur soutien au Ciné-club de l’Ecole Louis-Lumière. I Consulter le site Internet du Ciné-club de l’ENS Louis-Lumière http://www.cineclub-louislumiere.com revue de presse Du côté d’Internet Régime des intermittents : une bonne nouvelle au printemps, par Emmanuelle Bouchez French Equipment Télérama.fr , jeudi 12 février 2015 Manufacturer Association – AFFECT – Attends the AFC Micro-Salon  Ce mercredi soir, le Premier ministre une enveloppe budgétaire précise. L’Aﬀect et le Micro Salon Manuel Valls a réitéré ses annonces du 7 Cette sanctuarisation par une loi sociale ont les honneurs de janvier sur le régime d’assurance- (et non pas dans la loi sur la liberté de l’édition en ligne de Variety chômage des intermittents du spectacle création réservée au seul milieu culturel) devant la dernière séance plénière de la ajoute à la légitimité du métier dans le concertation qu’il avait lui-même cadre d’un régime général. Si une telle  Le 5 février dernier à la veille confiée, au printemps dernier, au trio méthode de négociation semble enfin du Micro Salon, Variety , Gille-Archambault-Combrexelles. correspondre à la spécificité de ce l’hebdomadaire américain secteur si complexe, on comprend en consacré à l’industrie, entre Face à une cinquantaine de représentants revanche que cette remise à plat des autres, du cinéma, mettait en de la profession, réunis comme avant au annexes 8 et 10, au vu du travail qui reste ligne sur son site Internet un Conseil économique et social, épaulé de à faire par le milieu lui-même, ne sera pas article dans lequel Martin Dale ses deux ministres de la Culture et du prête avant… la prochaine négociation mettait en lumière l’Association Travail, il a précisé les modalités de l’assurance-chômage, en mars 2016. des Fabricants Français de législatives de son plan. La […] matériels Cinématographiques, sanctuarisation des annexes 8 et 10 dans La suite de l'article à l'adresse dont Aaton-Digital, K5600 le régime général se fera dans le cadre du http://www.afcinema.com/Regime-des- Lighting, Thales Angénieux et projet de loi sur « la modernisation du intermittents-une-bonne-nouvelle-au- Transvideo sont les membres. dialogue social dans les entreprises » printemps.html Lire l’article, en anglais, sur le site présenté au parlement au printemps Lire aussi de Variety. prochain. Tout comme le mode Le ministère de la Culture communique http://variety.com/2015/film/ d’organisation de ces annexes impliquant Intermittents : le plan d’action du news/french-equipment- une synthèse préalable du milieu gouvernement manufacturer-association- http://www.afcinema.com/Intermittents-le- affect-attends-the-afc-micro-salon- professionnel, avant sa ratification à la I I table de négociation de l’UNEDIC, dans plan-d-action-du-gouvernement.html 1201426072/

A 14 ans est le ﬁlm d’une jeune femme de 23 n’ayant jamais fait d’études de cinéma ni de court métrage mais n’ayant, selon les mots de Benoît Jacquot qui l’a présentée à Kristina Larsen, « pas froid aux yeux ». Kristina, des Films du Lendemain, m’a donc demandé d’accompagner Hélène Zimmer tout au long de la préparation et de la fabrication du ﬁlm.

 Les premiers échanges à partir d’un Nos jeunes acteurs, pour la plupart non texte brillant et ultra dialogué racontant professionnels, se sont jetés assez joyeu- la dernière année de collège de trois ado- sement dans la danse, il y a parmi eux des lescentes se sont faits autour de films acteurs nés de ceux qui tiennent la scène que nous aimions elle et moi, L a Ciénaga, dans les cours de collège, tchatcheurs de Lucrecia Martel, F ish Tank, d’Andrea ou tchatcheuses admirables. Arnold… A partir de là, tout un système Le travail d’image doit beaucoup à mon de références s’est mis en place, beau - équipe, Martin Roux et Arthur Scharwtz, coup de photos et d’images contempo- Thibault de Saint-André, Guy Auguste raines dont le point commun était la pos- Boléat et leurs coéquipiers. ture des corps dans l’espace. Elle Il me semble que l’intimité avec laquelle souhaitait saisir ces moments adoles - Yann Dedet et moi avons travaillé dès le cents où ce qui n’a pas encore de forme tournage donne au film une fluidité et en prend une par l’extérieur, dans le rap- une souplesse " adolescente ". Je sou - ports aux autres, les affrontement avec haite à beaucoup d’entre nous de voir parents et professeurs, la fusion parfois leurs images interprétées par un mon - I animale avec les copains, les tentatives teur aussi talentueux. sexuelles. La banlieue blanche était son autre sujet, Carrière-sur-Seine, un agrégat urbanis - tique confus à quelques minutes de RER A 14 ans ecrit et réalisé par hélène Zimmer de La Défense. Nous avons tourné l’été produit par Kristina larsen / Films du puis l’automne sur sept semaines dans lendemain un collège de Carrière-sur-Seine avec une Assistants opérateurs : martin roux Sony F55 nouvellement arrivée à TSF que et Arthur scharwtz mon équipe et moi découvrions, Chef électricien : conduits par Eric Martin et Réginald Gal- thibault de saint-André lienne de Technicolor ; pour les optiques Chef machiniste : une série Zeiss T 2,1 et un zoom 25- Guy Auguste boléat 250 mm qui n’a plus quitté la caméra. matériel caméra : tsF Caméra (sony F55, série Zeiss t 2,1 et zoom Le principe a souvent été d’interpréter 25-250 mm) la scène de façon non littérale, chercher matériel machinerie, lumière : les masques et les angles qui décalent le tsF Grip, tsF lumière regard. J’ai plus d’une fois eu le sentiment laboratoire : technicolor de me lancer dans des bœufs de jazz. eﬀets spéciaux : mikros image Photogrammes

Le Dernier Coup de marteau est la suite d’une collaboration commencée sur Angèle et Tony .

 Alix m’envoie très en amont une incarnant Victor. A le voir grandir, chan - contrastes, jouant des mélanges de cou - photo d’une plage sauvage comme un ger au cours du tournage, rentrer avec leurs et des zones d’ombre. Un univers nouveau décor fascinant à explorer, à ha - plaisir dans la fabrication. totalement étranger à Victor dans lequel biter. Nous sommes allées de nom - Nous avons poursuivi une idée déjà pré - nous avons beaucoup varié et multiplié breuses fois en repérages en Camargue sente sur Angèle et Ton y : que la caméra les types de source : PAR, découpe, fluo, pour se familiariser avec cette immensité, fasse corps avec Victor, cherchant une ca - LED, dichroïque. ces couleurs, pour chercher à traduire la méra encore plus libre et donc encore plus Pour Alix, il est important que nos inten - fascination et le sentiment de liberté res - en mouvement, que le film épouse son tions (lumineuses entre autres) ne pren - sentis par Alix. rythme, ses déplacements, ses accéléra - nent pas le dessus mais que nos choix res - La rencontre avec Romain (Victor dans le tions et ses hésitations. tent dictés par les scènes, par l’émotion, film), le jeune interprète a bien sûr été dé - Nous voulions un film solaire, que l’on par les comédiens. cisive. Dès les premiers essais filmés, son sente le soleil, la chaleur, la beauté du mi - La postproduction s’est faite chez Digi - regard, sa présence nous ont beaucoup lieu naturel dans lequel vit Victor. J’ai pri - mage. Le film a été scanné en 4K grâce à portées. vilégié la lumière naturelle et n’ai éclairé la ténacité de la productrice Hélène Cases. Alix m’a aussi fait partager sa vision des les mobil homes en jour que par l’exté - Je remercie vivement toute mon équipe. rieur. Alix souhaitait de la chaleur dans Je suis très heureuse d’avoir fait ce film répétitions d’orchestre, m’emmenant I voir un chef d’orchestre au travail. J’ai ap - l’image. Nous avons donc majoritaire - riche en complicité avec Alix. préhendé l’espace de l’auditorium et la ment tourné en fin de journée les exté - musique comme le fait Victor dans le film, rieurs, nous obligeant souvent à tricher à son niveau. les intérieurs pour les raccorder. La forte J’ai aussi eu la chance d’assister aux ré - présence de la lumière extérieure (porte pétitions avec les comédiens principaux qui joue beaucoup, plafond non opaque) en amont du tournage. et notre limite dans la puissance des Pendant la préparation, nous avons dé - sources ne permettaient pas de dominer couvert les films d’Alexei Guerman au le soleil, ni de masquer les passages nua - Grand Action, une leçon marquante dans geux mais obligeaient à inventer avec la sa sobriété et sa force. lumière naturelle. Alix cherche beaucoup, réécrit jusqu’au La nuit, seuls les mobil homes sont éclai - dernier moment, reste concentrée à rés, accentuant l’isolement de Victor et Alix Delaporte et Claire Mathon chaque scène sur l’enjeu, sur l’émotion. de sa mère. Le 35 mm était un désir, une nécessité Tournant au mois de septembre en Ca - pour Alix dès le départ ( Angèle et Tony margue, nous nous étions préparés à déjà tourné en 35 mm). La production par - vivre avec les moustiques, nous avons sur - tage ce choix. Dès les premiers essais tour - tout souffert du vent, qui obligeait à pro - nés sur la plage du film, la texture et le téger systématiquement la caméra. Nous rendu des carnations nous enthousias - avons eu parfois recours à un peu de sta - ment. Le rendu des hautes lumières m’en - bilisation en postproduction. Heureuse - couragera à laisser " claquer " le soleil. ment une courte accalmie nous a permis J’aime définitivement beaucoup la finesse de tourner le plan de grue où Victor est et la richesse des couleurs en film. ramené par son père en voiture. Nous avons eu beaucoup de plaisir à re - En contraste, les espaces dans l’audito - garder, à capter les réactions de Romain rium sont plus hétéroclites : colorés, Grégory Gadebois - Photos JC Lother

Le Dernier coup de marteau matériel lumière : transpalux Chef électricien : ernesto Giolitti, assisté matériel caméra : panavision Alga matériel machinerie : transpagrip de François Gallou Caméra Aaton penelope 3 perfs, laboratoire : digimage Chef machiniste : marc Wilhelm ; assisté optiques série primo sphérique Assistant opérateur : François Chevreau, de Charles lagorce et zoom primo 24-275 mm assisté de stéphane Cabale etalonneur : Guillaume lips

La Femme bourreau , de Jean-Denis Bonan, a été tourné entre début mai et fin juin 1968. J'avais 21 ans.  La caméra était une Eclair 16, mais je ne sais plus d'où elle venait. Il y en a peut-être eu plusieurs, puisque je crois me souvenir qu'il y avait parfois alternance entre tournage de La Femme bourreau , et tournages de manifs ou occupations d'usines, films militants, en liaison avec les " Etats Généraux du Cinéma ". Le film est en noir et blanc, mais je ne sais plus si c'était du négatif ou de l'inversible, ni dans quel labo c'était développé. Pas de machino, ni d'électro (on devait avoir trois ou quatre floods de 500 W en tout), Gilbert Igel était l'assistant opérateur. Je suis assez épaté qu'il y ait une sortie maintenant. A l'époque, je ne pouvais évidemment pas signer la photo de ce film, puisque je n'avais pas l'ombre d'un début de la moindre carte professionnelle. Je n'ai pu avoir une dérogation pour faire un court métrage, après m'être fait jeter trois fois par la commission du CNC, que deux ans plus tard, et la carte de directeur de la photo dix ans plus tard, en 78. Le film est un polar légèrement gore et légèrement sexy, fait avec vraiment des " bouts de ficelles ". Le bourreau officiel de la République, notre décapiteur diplômé, se travestit nuitamment en femme pour aller violer et assassiner des prostituées dans les rues de Pigalle. Il est traqué et finalement abattu par une séduisante commissaire de police dont il était en fait amoureux. A noter que devrait être programmé en même temps un court métrage du même réalisateur, dont j'ai également fait l'image, et tourné (en 35 mm...) Sur le tournage de la Femme bourreau deux ans plus tôt ! Debout, le réalisateur Jean-Denis Bonan ; derrière le Leica M3, Gilbert Igel, mon assistant ; et celui dont on ne voit pas le Ce court métrage surréaliste, audacieux, insolent, parfois carrément scato, visage, avec une Eclair 16 dont la maudite batterie métallique longtemps interdit par la censure, s'appelle Tristesse des anthropophages . semble égarée au sol, c'est moi. Matériel électrique Signe des temps : le CNC vient de contribuer à sa rénovation ! Tout peut imposant : une pince (sans bol) équipée d'une ampoule " RFL " arriver... Pour moi, tout çà est bien loin, de la poussière, des fantômes, de de 500 W, probablement sa petite sœur sur la gauche hors de I la photo, et moteur ! Photo Gilbert Gibdouni l'argentique...

A trois on y va de Jérôme Bonnell , photographié par Pascal Lagriffoul AFC Avec Anaïs Demoustier, Félix Moati, Sophie Verbeeck Sortie le 25 mars 2015

A trois on y va 1ère assistante caméra : olivia Costes matériel caméra : transpacam 2e assistant caméra : nicolas Caracache Caméra red epic, série Cooke s4 Assistante vidéo : Fanny dujardin matériel machinerie : transpagrip Chef électricien : stéphane bourgoin, assisté matériel lumière : transpalux de matthieu dequirot et Adèle belliot postproduction : m 141 Groupiste : patrick okonski etalonnage : Christophe bousquet Chef machiniste : romain riché, assisté d’emilien moreau

Sophie Verbeeck, Anaïs Demoustier et Félix Moati - DR

" voir c’est croire " ou l’art et la manière de bruno delbonnel AFC, AsC de photographier big eyes, de tim burton Extraits d’un article de Kevin H. Martin, intitulé Seeing is Believing , traduits de l’américain par Laurent Andrieux et paru dans le numéro de décembre 2014 d’ ICG Magazine – la revue de l’International Cinematographers Guild à propos du travail de Bruno Delbonnel AFC, ASC sur le dernier ﬁlm de Tim Burton, Big Eyes . Tourné en Arri Alexa, Studio et Plus, avec quatre des courtes focales de la série d’optiques ﬁxes Cooke S4.

 « L’esthétique générale de Big Eyes « Peter Doyle, qui avait étalonné mon Pot - qui, combinée avec notre décision d’uti - est presque hyperréaliste. On peut être ter et Faust , a fait des tests en amont qui liser l’Alexa à 500 ISO, produisait un "né - surpris de voir ce type de look chez Tim m’ont permis de voir jusqu’où je pouvais gatif "dense et riche en informations, pré - Burton, et chez moi. Cette esthétique dé - aller. Tim a apprécié le résultat. Nous servant les détails dans les ombres afin pendait en partie des décors naturels. Tim avions un excellent DIT, Simon Jori. Je lui que Peter puisse travailler avec en post - voulait tourner à San Francisco mais les ai demandé de sortir une image à mi-che - production. » conditions de production imposées à min entre ce que Peter Doyle et moi Les corrections de température de cou - l’époque par l’état de Californie ne l’ont avions fait et l’esthétique que j’avais créée leur pouvaient être faites en caméra. pas permis et nous avons tourné au Ca - sur le plateau. » « Plutôt que de chercher à élaborer une nada. Tout le monde nous avait esthétique avec des correc - dit que Vancouver ressemblait tions permanentes via les LUTs vraiment à San Francisco, mais et les CDLs, Bruno pouvait uti - c’est totalement faux ! » liser ce système de prévisuali - sation comme un étalonnage Big Eyes a été tourné en Arri à lumière unique en temps Alexa Studio et en Alexa Plus. réel. », explique Jori. Bruno Delbonnel explique que « Il pouvait éclairer la scène lui et Tim Burton voulaient tour - comme il l’aurait fait en film, à ner en pellicule, mais « tous les travers le viseur, en toute laboratoires de Vancouver confiance. Pendant les prises, avaient fermé quelques mois Bruno restait à côté de Tim, de - avant le tournage ! La seule pos - vant le moniteur mise-en- sibilité était d’envoyer les scène. Tim a une énergie créa - rushes à Los Angeles, à un coût tive extraordinaire et si le prohibitif. C’est alors que Tim Bruno Delbonnel (à gauche) et Tim Burton sur le plateau de big eyes - DR directeur photo ne peut pas m’a demandé si je pouvais en - être avec lui, il risque de perdre visager de tourner en numérique. Ç’aurait Pouvoir éclairer comme il l’aurait fait en quelque chose d’important. Donc mon été mon premier film en numérique, et film, à travers le viseur travail était de contrôler l’exposition, les pourquoi pas ? » Simon Jori explique que « comme c’était hautes lumières, le point, et essentielle - Bruno Delbonnel et son cadreur, Des la première expérience de Bruno Del - ment d’être la seconde paire d’yeux de Whelan, n’aiment pas travailler au moni - bonnel en numérique, il s’agissait de pro - Bruno. » teur. L’Alexa avec viseur optique s’est poser un processus aussi proche que pos - donc avérée être un choix évident. sible de ce à quoi il était habitué en film, Technicolor à Vancouver s’est occupé des « Le numérique a été pour moi un ap - le protégeant des aléas techniques inu - rushes et Jori remercie l’étalonneur des prentissage pas-à-pas. Les scènes de nuit tiles qui l’auraient éloigné de la narration rushes, David Wilkinson, « qui travaillait me posaient un problème car la caméra du film. Bruno est un maître de la lumière auprès de Peter pour nous fournir des en voit plus que mes propres yeux. J’avais et des ombres. Je devais donc juste lui rushes les plus proches de ce que Bruno l’habitude de travailler avec des 20 kW, il donner une base à laquelle il pouvait faire souhaitait. Du plateau, je fournissais des a fallu m’habituer à travailler avec des confiance pour savoir où se situer à tout notes afin d’expliquer ce que nous fai - 5 kW. J’utilisais ma cellule, mais les ren - moment. Peter Doyle, un maître de son sions, ce que nous souhaitions, les plans dus étaient différents de ce que j’aurais art, a créé une LUT 3D pour le plateau qui avaient besoin d’être tirés dans un obtenu en film. J’avais tendance à ouvrir dans cette optique, plus douce et au sens ou un autre, éventuellement avec la plus en film à 500 ISO, là je devais fermer rendu plus " pellicule " que la LUT K1S1 CDL, comme point de départ. A partir de le diaph, à cette sensibilité. standard que nous utilisons souvent, et là, David exerçait son art. »

exemple. La définition de l’image est lar - le reste en décor naturel. De vrais gre - gement influencée par la façon d’éclai - niers sont presque impossibles à trouver rer, et comme j’utilise presque toujours et à utiliser, ils sont trop petits pour y tour - des sources très douces, je n’ai pas be - ner, alors nous en avons trouvé un qui soin de diffuser devant l’objectif autant nous plaisait, et avons construit notre que certains directeurs photo. décor sur cette base. Les galeries d’art « J’aime les grosses sources, avec trois sont des décors réels, la galerie Keene ou quatre couches de diffusion devant. ayant été reconstituée. Tim voulait voir Je n’utilise plus de diffuseurs devant l’ob - l’extérieur, alors nous avons trouvé un jectif depuis longtemps. Je recherche un magasin dans une rue passante et Rick

Amy Adams et Christoph Waltz - DR négatif –ou un fichier - le plus propre pos - l’a recréée. Il s’agit de simples murs, éclai - sible, et je ne diffuse ou n’altère l’image rer les œuvres d’art était simple. » qu’en postproduction. A l’époque où nous avons travaillé ensemble sur Harry La qualité de la lumière pour l’esthétique Potter , Peter Doyle et moi avons déve - du film a fait l’objet d’une discussion. « Je loppé une solution logicielle pour adou - me souviens de Tim disant : " Bruno, on cir ou flouter l’image en postproduction. » est au nord de la Californie, pas à Los An - geles. La lumière n’est pas la même. " Je L’opérateur français dit qu’il ne se lui ai demandé de m’expliquer et il m’a dit contente jamais de sources "primaires ". qu’à Burbank, la lumière est plate, alors « Quand la 800 ISO est sortie, j’ai trouvé qu’au nord, elle est plus claire, brillante ça trop sensible. Ça me paraissait ridicule. et propre. » Je ne suis pas sensé tourner en décor na - « Ces couleurs saturées sont un point de turel sans lumière. Mon travail, c’est de départ pour moi. J’ai même demandé à créer une ambiance avec la lumière, donc ce que l’on fasse onduler l’eau d’une j’essaye d’éclairer là où j’en ai besoin. Avec piscine à l’extérieur de la maison, avec un son capteur, l’Alexa permet de tourner à éclairage bleu accentué, ce que je ne fais 1600, dans n’importe quelle condition. absolument jamais, mais donne un bon D’accord, alors, qu’est-ce que je fais en contraste avec le reste. Je ne cherchais tant que directeur photo ? Je me contente pas un effet du temps, comme avec le d’enregistrer ? Je pense profondément Kodachrome, donc tout est d’époque, que la photographie cinématographique sauf l’esthétique », indique Bruno en est une forme d’art, et il se pose une vraie s ouriant. question quant à ce que l’exercice de la Il attend la sortie avec enthousiasme : 1 600 ISO ? Il se pose une vraie question profession va exiger dans l’avenir, avec « Les réactions sont bonnes en projection pour la profession les évolutions technologiques. » et le film laisse à penser que Tim revient « L’image était enregistrée sur des Ge - au type de narration de Ed Wood , que mini de Convergent Designs, sur disques Un décor extérieur de Big Eyes j’adore. La comédie est forte et prenante, SSD de 1,8 ". Le choix a été d’enregistrer Big Eyes a nécessité trois jours de tour - il sera intéressant de voir s’il continue en ArriRaw non compressé afin de pou - nage à San Francisco, pendant l’hiver dans cette veine avec ses prochains I voir fournir à Peter chaque bit de donnée 2013, afin de tourner les pelures d’in - films. » de l’image », explique Jori, « la pleine crustation des fenêtres de découverte plage de dynamique et de couleur (sur 12 du tournage en studio. Le DIT Dane bit) fournies par le capteur incroyable de Brehm décrit les deux équipes caméra : l’Arri Alexa. Le Gemini de Convergent Tim Burton et Bruno Delbonnel tour - avait déjà fait ses preuves de stabilité naient avec une Alexa Studio, la caméra pour moi, sur Godzilla . Les nouvelles Alexa B étant une Alexa Plus 4:3. « Nous n’avons XT commençaient tout juste à sortir et pas traité l’image de plateau de cette comme les modules Codex XR n’auraient équipe », indique Brehm, « qui se devait rien apporté de plus à la qualité de d’être réduite et rapide ». l’image, mais risquaient de nous exposer Bruno Delbonnel a apprécié d’avoir tra - aux problèmes potentiels d’un nouveau vaillé peu de temps avant avec les frères système, nous avons opté pour ce que Coen. nous savions fonctionner. Tim Burton n’a « C’était la première fois depuis long - pas besoin d’être distrait par les pro - temps que me trouvais à tourner inté - blèmes caméra. » gralement en décor naturel. Je suis un Bruno Delbonnel dit préférer les courtes homme de studio. J’aime partir de rien, focales de 18, 21, 25 et 27 mm. « J’utilise dans le noir, et créer à partir de ce "rien ". depuis longtemps les Cooke S4. », dit-il. Cette fois, nous avions des journées en « Ils sont contrastes et bien définis, mais studio et des décors naturels, deux pla - pas aussi durs que les Master Primes, par teaux principaux pour l’appartement, et Installation en extérieur jour - DR

 Frédérique Bredin est présidente du CNC depuis 2013. Au - ment pour ces films, dont la production devrait être relancée. paravant, elle a été directrice générale de Lagardère Active, En outre, l’octroi du crédit d’impôt est conditionné à une très rédactrice en chef du Journal du Dimanche , ministre de la jeu - forte localisation des dépenses en France. La mesure devrait nesse et des Sports de 1991 à 1993 et secrétaire nationale du donc avoir un effet très positif sur l’activité et l’emploi dans la Parti Socialiste, chargée de la Culture et de la Communication, filière française. Un film dit du milieu représente en moyenne entre 1995 et 2000. Le CNC organise le soutien au cinéma fran - plus de 400 emplois. çais, dont le programme TRIP de crédit d’impôt pour les pro - ductions internationales, qui a été profondément amélioré Quels sont les principaux avantages de la 2 e édition du " Paris en décembre 2014. Dans cette interview, elle explique à V ariety Images Trade Show " ? ses objectifs clé pour le futur proche. Le Paris Images Trade Show que nous soutenons est une ma - nifestation essentielle pour la mise en avant des savoir-faire En renforçant le TRIP (Crédit d‘impôt international), qui est dés - dans l’industrie audiovisuelle mais aussi cinématographique. ormais un incitatif fiscal fort et concurrentiel – notamment vis La France excelle en matière de création artistique tout autant à vis du Royaume-Uni – la France entend bien attirer les block - que de maîtrise technologique, les deux sont d’ailleurs indis - busters américains avec des budgets de l’ordre de 100 M€ ou sociables. plus. Quelle est votre évaluation sur le fonctionnement du cré - En regroupant cinq manifestations consacrées à ces talents et dit d’impôt en 2014 (et les perspectives pour 2015), pour les atouts, des artistes aux techniciens en passant par les indus - grandes productions internationales ? tries techniques des métiers de l’image animée, le Paris Images Depuis sa création en 2009, le crédit d’impôt international a Trade Show fédère des initiatives avec le soutien d’organisa - permis de replacer la France au sein des pays susceptibles d’at - tions professionnelles structurantes telles que Film France, la tirer les tournages des plus grands films américains. Nous avons Ficam ou la CST. Ce regroupement permet cette année d’offrir également su attirer des films asiatiques, africains ou d’autres une seule et même vitrine du savoir-faire français et c’est avec pays européens. Ce sont 8 œuvres de 15 nationalités différentes la réforme des crédits d’impôt, un signal fort que nous envoyons qui en ont bénéficié comme Midnight in Paris , de Woody Allen, aux pays internationaux. Inception , de Christopher Nolan, The Grandmaster , de Wong- Kar-Wai mais aussi les séries Merlin et Death in Paradise pro - Est-ce que la région de Paris - Ile de France peut être considérée duites par la BBC, et je m’en réjouis. une « production hub » au niveau Européen ? Et qui sont ses prin - Dans le domaine de l’animation, le bilan est encore plus ex - cipaux partenaires – (p.e. Londres, la Belgique, etc.) ? ceptionnel : en ancrant en France la fabrication des films pro - Oui. Mais plus généralement, c’est la France toute entière qui duits par Universal via sa filiale française Illumination MacGuff, s’impose plus que jamais comme un " production hub ", grâce ce sont près de 600 emplois que le TRIP a permis de créer et à des monuments d’exception et des paysages naturels d’une pérenniser. Une réussite symbolisée d’ailleurs par le succès exceptionnelle variété. C’est le cas de la Bretagne ou encore mondial, Moi moche et méchant 2 , qui a généré plus d’un mil - de la région Rhône Alpes qui offre aussi un véritable pôle d’in - liard de dollars de recettes monde, étant devenu le film le plus novation. Ce " hub " s’étend naturellement aux départements rentable de l’histoire d’Universal. d’outre-mer, qui ont ainsi attiré le tournage de plusieurs sai - Il devenait nécessaire pour nous de rendre plus compétitif ce sons de la série de la BBC, Death in Paradise . dispositif : non seulement parce que de nombreux pays n’ont cessé d’améliorer leurs propres dispositifs fiscaux ces dernières Quelles sont les stratégies pour augmenter l’attractivité du ter - années, réduisant de fait la compétitivité du C2I, mais aussi ritoire comme lieu de tournage et aussi afin d’améliorer la visi - pour attirer à l’avenir des tournages qui s’inscrivent dans la bilité de la France comme destination culturelle, touristique et durée sur le territoire. Dès 2016, grâce à un relèvement du taux économique ? (de 20 à 30 %) et du plafond (de 20 à 30 M€) du dispositif, la L’amélioration majeure du C2I est la pierre angulaire de cette France espère se positionner comme une terre d’accueil ma - stratégie. Film France joue également un rôle important pour jeure des plus grands tournages étrangers. la promotion de ce dispositif auprès des producteurs étran - gers, aux côtés de l’ensemble des Commissions du film. Est-ce que vous pensez que l’augmentation du taux du crédit Mais l’attrait principal de la France réside dans ses talents et d‘impôt domestique permettra de maintenir sur le territoire son savoir-faire, au plus haut niveau mondial dans tous les do - français les films cinématographiques dont le budget est com - maines de la création comme de la prestation technique, sans pris entre 4 et 7 M€ ? lesquels tout dispositif fiscal, si incitatif soit-il, est vain. La pré - Oui ! Il s’agit d’une revalorisation importante du crédit d’impôt, sence de décors français dans des films internationaux a un im - puisque le taux passe de 20 à 30 %, soit une augmentation de pact touristique majeur : en accueillant la série de la BBC Merlin , 50 % de l’avantage fiscal. La mesure est ciblée sur la catégorie le château de Pierrefond a vu sa fréquentation augmenter mas - sivement ! C’est aussi ça l’effet économique décisif de nos dis - de films dits « du milieu » (20 % de la production française), qui I est la plus fragilisée par la contraction des investissements. Le positifs. crédit d’impôt constitue donc un véritable relais de finance - (Source : Variety )

" save the date " : le jeudi 9 avril 2015  L’équipe d’ACS France est heureuse de vous inviter à son brunch ! Le printemps arrive et les portes s’ou - vrent... et vous verrez nos nouveautés : les deux " Shotover ". N’hésitez pas à prendre RDV au 01 39 56 79 80 ou par email [email protected] I (sur invitation seulement). Arri associé AFC

 Arri Amira : enregistrement en 4K UHD  Nouvelle caméra Arri Alexa Mini Les nommés pour l’Oscar 2015 de la Meil - et en MPEG-2 MXF grâce à deux mises à Arri annonce un nouveau membre de la leure Photo G jour famille Alexa, l’Alexa Mini, un outil poly - Roger Deakins ASC, BSC pour Unbroken , valent qui allie compacité et légèreté à d’Angelina Jolie. Tourné en Arri Alexa XT l’extraordinaire qualité d’image qui a fait Arriraw et Arri/Zeiss Master Prime G la réputation du système Alexa. Conçue Dick Pope BSC pour Mr. Turner , de Mike pour des prises de vues spécialisées, Leigh. Tourné en Arri Alexa Arriraw et l’Alexa Mini s’intègrera parfaitement Cooke Speed Panchro et S4 G dans un tournage à plusieurs Alexa et Robert D. Yeoman ASC pour The Grand permettra d’élimi - Budapest Hotel , de Wes Anderson Arri annonce deux nouvelles mises à jour, ner les complica - Tourné en Arricam LT et TechnoCooke la SUP 2.0 et la SUP 3.0, pour ses camé - tions qu’entraîne Anamorphic & Cooke S4 G ras Amira. La première mise à jour per - l’utilisation de ca - Ryszard Lenczewski PSC et Łukasz Żal PSC , mettra l’enregistrement en 4K UHD pour méras de diffé - pour Ida , de Pawel Pawlikowski les productions en haute résolution tan - rentes marques en Tourné en Arri Alexa Arriraw et Arri/Zeiss dis que la deuxième proposera l’enre - offrant un système unique, reconnu et Ultra Prime G gistrement en MPEG-2 MXF pour la dif - éprouvé partout dans le monde. Le prix a été décerné à : fusion télévisuelle. Ces deux mises à jour Lire la suite Emmanuel Lubezki ASC AMC pour Birdman , I élargissent l’éventail de possibilités d’en - http://www.imageworks.fr/?p=8128 d’Alejandro González Iñarritu registrement de l’Amira et lui confèrent Tourné en Arri Alexa XT Arriraw et Leica une plus grande polyvalence.  Arri félicite tous les nommés et les Summilux & Arri/Zeiss Master Prime Lire la suite gagnants de cette “ Awards Season “ Voir interview de Emmanuel Lubezki ASC, AMC I http://www.imageworks.fr/?p=8094 2015 http://www.arri.de/news/news/emmanuel- Les nommés pour le César 2015 de la Meil - lubezki-asc-amc-on-birdman/  Arri Alexa : enregistrement en ProRes leure Photo : 3.2K grâce à la mise à jour SUP 11.0 G Christophe Beaucarne AFC, SBC pour La Les nommés pour les ASC Awards 2015 G Belle et la Bête , de Christophe Gans Robert D. Yeoman ASC pour The Grand Tourné en Sony F65 et Arri/Zeiss Master Budapest Hotel , de Wes Anderson Prime Tourné en Arricam LT et TechnoCooke G Josée Deshaies pour Saint Laurent , de Anamorphic & Cooke S4 G Bertrand Bonello Óscar Faura pour The Imitation Game , Tourné en Arricam et Leica Summilux de Morten Tyldum. Tourné en Arricam G Yorick Le Saux pour Sils Maria , d’Olivier LT et Arri/Zeiss Master Prime G Arri annonce la disponibilité sur son site Assayas Dick Pope BSC pour Mr. Turner , de Mike de la mise à jour gratuite SUP 11.0 pour Tourné en Arricam LT et Panavision Leigh. Tourné en Arri Alexa Arriraw et les caméras Alexa. Cette onzième mise Primo Cooke Speed Panchro et S4 G à jour logicielle de l’Alexa apporte de G Thomas Hardmeier AFC pour Yves Saint Roger Deakins ASC, BSC pour Unbroken , nombreuses nouvelles fonctionnalités, Laurent , de Jalil Lespert d’Angelina Jolie. Tourné en Arri Alexa XT y compris l’enregistrement au format Tourné en Arri Alexa et Hawk Anamor - Arriraw et Arri/Zeiss Master Prime G Alexa ProRes 3.2K pour les productions phiques Le prix a été décerné à : qui requièrent du 4K UHD dans leur G Le prix a été décerné à : Emmanuel Lubezki ASC AMC pour Birdman , workflow et l’ADA-5, un algorithme de Sofian El Fani pour Timbuktu , d’Alejandro González Iñarritu débayérisation qui améliore la qualité d’Abderrahmane Sissako d’image de l’Alexa. Tourné en Arri Alexa et Cooke S4 Les nommés pour le BAFTA Award 2015 Lire la suite: (Voir ou revoir Interview de Sofian El Fani de la Meilleure Photo I G ASC http://www.imageworks.fr/?p=8105 à Cannes : https://www.youtube.com/ Robert D. Yeoman pour The Grand watch?v=OhUred3tfJ8) Budapest Hotel , de Wes Anderson

Arri associé AFC

Tourné en Arricam LT et TechnoCooke  Les sorties du mois mars Schwentke, image Florian Ballhaus ASC , Anamorphic & Cooke S4 G L’Art de la fugue , de Brice Cauvin, image Arri Alexa XT Arriraw, Hawk et Arri/Zeiss G Ryszard Lenczewski PSC et Łukasz Żal PSC , Marc Tevanian, Arri Alexa Master Anamorphics G pour Ida , de Pawel Pawlikowski G Chelli (At Li Layla), de Asaf Korman, Gente de Bien , de Franco Lolli, image Tourné en Arri Alexa Arriraw et Arri/Zeiss image Amit Yasur, Arri Alexa Oscar Duran, Arri Alexa XT Plus, Arri/Zeiss Ultra Prime G Snow in Paradise , d’Andrew Hulme, G.O. G G Hoyte Van Hoytema FSF, NSC pour Inter - image Mark Wolf, Arri Alexa XT Plus, Hacker , de Michael Mann, image Stuart stellar , de Christopher Nolan Lomo Anamorphics Dryburgh ASC , Arri Alexa XT Arriraw, Hawk Tourné en Panavision 35 mm et IMAX G Selma , d’Ava Duvernay, image Brad - Anamorphics et Arri/Zeiss T 2.1 G G Dick Pope BSC pour Mr. Turner , de Mike ford Young, Arri Alexa XT, Hawk Ana - Tu dors Nicole , de Stéphane Lafleur, Leigh. Tourné en Arri Alexa Arriraw et morphics image Sara Mishara, Arricam, Arri/Zeiss Cooke Speed Panchro et S4 G Big Eyes , de Tim Burton, image Bruno Master Prime G G Le prix a été décerné à : Delbonnel AFC, ASC , Arri Alexa Arriraw, Un homme idéal , de Yann Gozlan, Emmanuel Lubezki ASC AMC pour Birdman , image Antoine Roch AFC , Arri Alexa Arri - I Cooke S4 I d’Alejandro González Iñarritu. G Divergente 2 : L’Insurrection , de Robert raw et Cooke Anamorphic. Codex associé AFC  Codex, leader de l’industrie dans Dando, directeur général de Codex. l’enregistrement de jusqu’à huit sources l’enregistrement numérique et la ges - « Nous sommes très fiers de pouvoir pré - en HD-SDI ainsi que des métadonnées tion des images pour le cinéma et la pro - senter cette technologie d’enregistre - et de l’audio correspondants. En Arri - duction télévisuelle a, une fois de plus, ment de pointe avec cette nouvelle ca - Raw, il peut enregistrer le signal de qua - collaboré avec Arri pour développer le méra et de notre partenariat avec Arri, tre Arri Alexa Mini, une solution idéale système d’enregistrement et le work - qui nous permet de proposer à l’indus - pour le tournage de publicités, clips, cas - flow d’un nouveau membre de la famille trie les outils dont elle a besoin. » cades ou même de plateaux de télévi - Alexa, l’Alexa Mini. L’Alexa Mini est un outil polyvalent qui sion. Son design unique et osé intègre « Une fois vient rejoindre la gamme déjà très éten - un système polyvalent d’attaches pour de plus, due de caméras Arri Alexa et qui allie la fixation d’accessoires. Arri a en - compacticité et légèreté à la qualité « L’Alexa Mini constitue un ajout pré - tendu ses d’image qui a fait la réputation du sys - cieux à la famille Alexa, et nous sommes clients et tème Alexa. Dotée d’un capteur 4:3, ravis que Codex ait, une fois de plus, été est par - l’Alexa Mini peut d’enregistrer en Arri - capable de repousser les limites de la venu, en Raw ou en ProRes jusqu’à 120 i/s sur le technologie grâce à ce nouvel enregis - collabora - nouvel enregistreur multi caméra Codex treur », déclare Stephan Schenck, direc - tion avec et jusqu’à 30 i/s sur les cartes CFast 2.0 teur général d’Arri. « Et bien sûr, comme Codex, à proposer une nouvelle et in - de la caméra. Tous les workflows de pour chaque caméra de la famille Alexa, croyable solution. Il ne s’agit pas que Codex, les standards de l’industrie, sont Codex proposera le workflow solide et compatibles avec ces deux options. fiable qu’attendent nos clients mu - d’une nouvelle caméra. C’est tout un I nouveau workflow », explique Marc Le dernier enregistreur Codex permet tuels. » K 5600 Lighting associé AFC

 Changements dans le site internet Autre nouveauté, l’arrivée de stickers de K 5600 lighting QR code sur les kits aﬁn d’amener di - Le site Internet de K 5600 Lighting rectement les utilisateurs en un simple devient www.k5600.eu. Mais ce n’est pas scan sur la page du kit pour y retrouver tout. C’est le site en lui-même qui a le plus toutes les informations : sa composition, changé pour une meilleure visibilité, des ses accessoires et ses caractéristiques accès plus rapides aux informations et tou - techniques (poids et dimensions, rele - jours une importance accrue accordée aux vés photométriques). Les applications expériences d’utilisateurs. iOS et Android gratuites permettent cela Simplicité également pour les adresses en un clic. e-mails : vos interlocuteurs habituels Visitez le nouveau site Internet de K 5600 Lighting voient leur adresse écourtée pour de - I venir " pré[email protected] " . http://www.k5600.eu

 Kodak finalise ses accords avec les plus, certains des films les plus attendus majors d’Hollywood en 2015 sont tournés en pellicule Kodak, Non, le film n’est pas mort ! tels que Star Wars, Episode VII – Le Réveil Kodak a annoncé le 4 février avoir fina - de la force , Mission impossible 5 , Batman lisé des accords avec les six Majors d’Hol - contre Superman , Jurassic World , Ant- lywood concernant la fourniture de pel - man , Cendrillon , Entourage et Trainwreck . licule film. Les studios continueront à Les accords annoncés permettent à utiliser la pellicule pour les tournages de Kodak de continuer à fabriquer du film longs métrages et de télévision. et de rester le premier fournisseur de négative, de pellicule intermédiaire de « La pellicule fait partie intégrante de postproduction, de film de tirage et notre culture. », indique Jeff Clarke, di - d’archivage. recteur général de Kodak. « Avec le sou - « Nous avons demandé à des réalisateurs L’été dernier, les réalisateurs hollywoo - tien des studios, nous allons pouvoir ce qui rendait pertinent l’usage de la pel - diens avaient exhorté les studios à ap - continuer à fabriquer du film, dont la ri - licule sur un projet. », indique Andrew porter leur soutien à Kodak. chesse incomparable et la texture Evenski, Président du pôle long métrage Judd Apatow avait déclaré au Wall unique permettent aux réalisateurs de et publicité de Kodak. « La profondeur Street Journal cet été que le film comme raconter leurs histoires et exposer leur exceptionnelle, son grain caractéris - le numérique « constituent des choix art. » tique, ont-ils répondu. Mais, plus que possibles, mais ce serait une tragédie si Kodak a organisé des débats avec des tout, la réponse a été " l’histoire ", ils ont d’un seul coup les réalisateurs n’avaient réalisateurs importants, les studios, des besoin de la pellicule pour raconter leurs plus la possibilité de tourner en pelli - artistes indépendants, des sociétés de histoires de la façon dont ils les voient. cule. » Apatow tourne son prochain production et des professionnels de l’in - Ils expriment ce désir qu’elle continue à film, Trainwreck , en pellicule : « Il y a dustrie du film, afin de permettre à la pel - exister comme élément fondamental de quelque chose de magique dans le grain licule de perdurer comme support ma - leur grammaire visuelle. Permettre aux et la qualité de la couleur que l’on ob - jeur de production. En juillet dernier, les artistes d’utiliser la pellicule les aidera à tient avec le film. » studios avaient fait connaître leur in - créer ces moments qui font l’histoire du tention de jouer un rôle clé dans ce pro - cinéma. Les accords signés aujourd’hui Avec la montée en puissance des nou - cessus. constituent un témoignage fort de la velles technologies, et l’équipement des Avant même les accords, plusieurs films puissance du film et de la vision créative salles en numérique, les ventes de pelli - remarquables avaient été tournés en pel - des artistes qui l’écrivent. » cule Kodak ont chuté de 96 % en 10 ans. I licule : Boyhood (nommé aux Oscars), Pour Indiewire.com, c’est la pression Sources : Kodak, Indiewire.com The Grand Budapest Hotel , Imitation exercée par Martin Scorsese, Christo - Game , Interstellar , Foxcatcher , Into the pher Nolan, Quentin Tarentino, (Traduit de l’américain par Laurent Woods (Promenons-nous dans les bois ), J. J. Abrams et Judd Apatow qui a fait la Andrieux) Leviathan , Inherent Vice et Le Juge . De différence.

Nikon associé AFC

 Palmarès du 5 e Nikon Film Festival Les autres prix G Je suis un choix Le Prix Canal+ a été décerné à Je suis Présidé par Michel Hazanavicius, le jury une moustache , de Vincent Liveira, photo de la 5 e édition du Nikon Film Festival – Ludovic Grenier G dont Vincent Muller AFC et Ludovic Drean Le Prix de la Meilleure réalisation, à Je (Nikon Pro) étaient deux des membres – suis à l’heure , d’Isabelle Quintard et Fa - a décerné ses prix jeudi 12 février 2015. Il a bien Motte, photo Fabien Motte G attribué son Grand Prix à Je suis l’ombre Le Prix des Ecoles, à Je suis tambour de mes envies , réalisé et photographié battant , d’Antoine Martin G par David Merlin-Dufey. Une Mention spéciale, à Je suis un mi - Avec 1091 films en compétition et plus de grant , de David Bouttin G 5 millions de visionnages sur la plateforme Le Prix du Public, à Je suis à l’heure , Je suis l’ombre de mes envies en ligne www.festivalnikon.fr, le festival d’Isabelle Quintard et Fabien Motte. s’impose comme un rendez-vous incon - Informations complémentaires sur le site Internet du Nikon Film Festival tournable dans la création de courts mé - I trages en France. http://www.festivalnikon.fr

AFC la lettre n°251 / 26 [ activités AFC | billet d’humeur | festivals | çà et là | le CNC | films AFC | associés | revue de presse | du côté d'internet | lecture ] Panasonic associé AFC  Sur le tournage de la première vidéo Nous avons ainsi monté quelques dé - 3) Métadonnées Wifi et contrôle des de la Panasonic VariCam 35 cors dans un petit studio, où nous avons techniques LUT. Le fait de pouvoir cor - La première projection de la vidéo de dé - tourné les scènes plus artistiques d’in - riger les couleurs de l’image grâce à une monstration réalisée par Light Iron pour la terprétation (une femme dans la neige, connexion sans fil et appliquer une tech - VariCam 35 de Panasonic a été bien accueillie une petite fille sur une balançoire, des nique LUT non destructive à la sortie du par la centaine de journalistes présents au gouttes sur une vitre, un homme à son moniteur donne aux réalisateurs et pro - dernier salon IBC. Entretien avec Suny Behar, bureau). Comme la photographie de na - ducteurs l’assurance d’acquérir un ré - directeur de la photographie. ture est également essentielle, nous sultat conforme à leurs souhaits en avons fait appel à un dresseur anima - termes de structure et de couleur de lier pour qu’il amène des araignées, gre - l’image. nouilles, serpents et autres reptiles afin de reproduire des contenus typiques Quels défis se sont présentés ? Avez-vous sur le thème de la vie sauvage, dans le rencontré des difficultés à utiliser de style de National Geographic . nouvelles fonctionnalités ne vous étant Pour les plans d’ensemble, nous avons pas familières ? Comment les avez-vous réalisé un incroyable trek à travers la surmontées ? Californie. Nous sommes partis depuis Nous avons dû faire face à quelques Los Angeles vers le Nord jusqu’aux défis liés au statut bêta des caméras, parcs naturels Yosemite et Tahoe, puis auxquels les consommateurs finaux ne nous sommes redescendus le long de seront donc pas confrontés, comme le Autour de quel concept la vidéo de dé - la côte du Pacifique vers le Sud, en pas - contrôle des signaux entre autres. Mais monstration de la VariCam s’articulait- sant par Big Sur et San Simeon. Nous ce qui nous a le plus surpris et nous a de - elle ? avons parcouru près de 2 500 km en six mandé le plus d’efforts d’adaptation, L’idée directrice était de produire une jours. Enfin, certains plans de Los An - c’est la sensibilité ISO. vidéo qui puisse montrer un maximum geles ont été réalisés depuis un héli - Toutes les sensibilités ISO autres que de lieux et de scénarios d’utilisation de coptère. L’engin était équipé d’une ins - 800 ou 5 000 (1 250, 2 500, etc.) impli - la VariCam 35. Pour Michael Cioni, le réa - tallation PictureVision. Nous avons pu quent un certain niveau de gain. Il lisateur, il était primordial d’aller plus y monter un objectif Fujifilm 18-80 mm, s’avère que la sensibilité 5 000 ISO gé - loin qu’une simple vidéo narrative de ce qui nous a ouvert de nombreuses nère moins de bruit que celle de 2 000 courte durée, qui aurait forcément li - possibilités. Les éléments photogra - ISO, ce qui n’est pas du tout intuitif pour mité le choix des lieux et le type d’élé - phiés de nuit ont été capturés avec une un cinéaste. En effet, ces valeurs ISO in - ments apparaissant à l’écran. Nous sensibilité de 5 000 ISO, saisissant ainsi termédiaires ne correspondent pas à la avons donc choisi de nous concentrer d’incroyables détails parmi les struc - sensibilité native du capteur et requiè - sur une approche favorisant la pluralité tures des bâtiments et leurs reflets rent donc un ajustement du gain. des plans afin d’exposer fidèlement le spectaculaires. Celui-ci affecte les sensibilités natives caractère polyvalent de la caméra. ISO (800 et 5 000) sur le signal analogue Comment la caméra a-t-elle fonctionné ? de la caméra, en aval du capteur et en Quand avez-vous filmé et combien de Qu’est-ce qui la distingue des autres ca - amont de la compression puis trans - temps le tournage a-t-il duré ? Quels méras haut de gamme ? Quelles en sont mission du signal, ce qui permet un types de lieux avez-vous sélectionnés et les principales qualités ? rendu extrêmement propre. Il a fallu pourquoi ? Bien que les modèles utilisés soient nous y habituer. L’ensemble de la vidéo a été réalisé dans issus de la pré-production, ils se sont des délais serrés car la date du salon IBC avérés extraordinairement perfor - Pensez-vous utiliser cette caméra à approchait à grands pas. Nous avons mants. Il existe de nombreuses camé - l’avenir ? Pour quels types d’applications tourné juste avant son ouverture. En ras numériques d’excellente qualité l’estimez-vous mieux adaptée ? tout, le tournage s’est déroulé sur 10 destinées à un usage cinématogra - Sans aucun doute. À mon avis, les ap - jours. Nous disposions de deux camé - phique, mais la VariCam 35 présente des plications immédiates relèveront du do - ras et avions prévu une vingtaine de caractéristiques qui la font sortir du lot. maine des séries télévisées. La qualité plans différents lors de la pré-produc - 4K étant exigée par de nombreuses tion pour montrer ce dont la caméra 1) Double sensibilité native ISO (800 et chaînes, la VariCam 35 s’impose comme était réellement capable. 5 000) permettant de bénéficier de un choix évident pour le tournage d’épi - Pour le domaine sportif, nous avons deux supports complètement diffé - sodes télévisés grâce à son excellente choisi de filmer un match de football du rents. colorimétrie, sa grande fluidité et sa ré - club Galaxy de Los Angeles. L’héritage 2) Double enregistrement permettant solution native 4K. de la VariCam contient en effet un im - de stocker à la fois une piste master (au portant volet sportif. Nous souhaitions format VLog) et une piste de rushes pour le montage avec les techniques Voir la bande démo de la VariCam sur Vimeo également représenter des clips vidéo, I spots publicitaires et films narratifs. LUT et TC en une seule opération. https://vimeo.com/105522587

 Sorties en salles de mars  Départs tournage du mois de février G G L’Art de la fugue, de Brice Cauvin, image Anton Tchekhov - 1890, de René Féret, G Irremplaçable, de Thomas Lilti, image Marc Tevanian, 1 ère assistante Eléonore image Lucas Bernard, 1 ère assistante My - Nicolas Gaurin Huisse, tourné en Arri Alexa PV, optiques riam Robin, tourné en Canon C300PL, G Dans les forêts de Sibérie, de Safy Neb - ensemble Primo Standard, matériel Pa - optiques Zeiss T1.3, matériel Panavision bou, image Gilles Porte AFC navision Alga Alga G Secrets d’hiver, de Vincent Harter, G G Le Dernier coup de marteau, d’Alix Voyage en Chine, de Zoltan Mayer, image Sébastien Alcaraz Delaporte, image Claire Mathon AFC , image Georges Lechaptois, tourné en G La Forêt de quinconces, de Grégoire Le - I 1er assistant François Chevreau, tourné en Arri Alexa Studio XT Raw, optiques en - prince, image David Chambille. sembles Primo Standard et Primo Clas - Penelope 35 Aaton 3 perfs, optiques en - I semble Primo Standard, 24-275mm Primo sic, tourné Panavision Alga. zoom, matériel Panavision Marseille

Sony associé AFC Les clients de Sony Professionnel expliquent le succès de la F55 sur le marché de la location A l’occasion du succès, en 2014, de l’utilisation de la caméra CineAlta PMW-F55 sur de nombreuses productions françaises de longs mé - trages et de ﬁctions télévisées, Sony met en avant ses raisons, présentées par les personnes en charge de la préparation du matériel avant le tournage et celles recueillant les premières impressions des clients après de longues semaines d’utilisation. paris, le 10 février 2015 Espace colorimétrique, ergonomie, poids, fiabilité et bien plus encore. Ce ne sont là que quelques caractéristiques de la caméra PMW-F55 appréciées par les principales sociétés de location en France. Pierre Souchar, directeur de la photographie, a inter - viewé quelques acteurs clés du secteur pour comprendre le vif intérêt suscité par ce modèle phare de la gamme CineAlta de Sony.

 Danys Bruyère - Directeur Général Et qu’en est-il de son espace colorimé - est très important quand vous devez sa - TSF - Exploitation et technologie trique ? tisfaire des demandes de plus en plus DB : Il est clair que les utilisateurs re - croissantes. Travailler avec Sony, c’est Comment expliquez-vous l’engouement connaissent l’approche de la F65, mal - rassurant car on sait que leurs produits français pour la caméra CineAlta gré le capteur différent et le fait que nous sont de qualité et qu’ils fonctionnent à PMW-F55 ? ne soyons pas en 16 bits ou en 8K. Mais peine sortis du carton. DB : D’abord, elle est arrivée à un mo - quand on fait des essais comparatifs D’autre part, Sony tient ses promesses ment dans l’évolution des caméras où entre l’Alexa, l’Epic et la F55, c’est chaque de mises à jour et cela est également très 70 % des tournages se faisaient en Alexa jour plus difficile de les différencier et il appréciable. et il y avait une réelle envie de quelque est de plus en plus aisé de rapprocher à chose de différent. Les directeurs de la l’étalonnage les images de ces trois ca - Certains directeurs de la photographie photographie n’aiment pas avoir méras phare. Si l’on veut faire ressortir critiquent-ils les choix faits par Sony sur qu’une seule option. Il y a ensuite, bien les différences, ce que nous aimons la connectique, les accessoires ou le vi - sûr, les caractéristiques spécifiques de beaucoup faire en France, on y arrive, seur ? la caméra : la qualité de l’image, en par - mais si, au contraire, on veut les gom - DB : La F55 est une caméra qui a été ticulier pour les teints de peau, et l’op - mer, c’est très facile, également. conçue pour satisfaire un grand nombre tion intégrée d’enregistrement en RAW d’utilisateurs et pour s’adapter à de nom - (sans enregistreur externe) qui sont Quels sont les plus grands avantages de breuses situations. De ce fait, certains très intéressantes, le tout pour un prix cette caméra pour vous, loueur ? directeurs de la photographie travaillant abordable. DB : Pour nous, le plus grand avantage sur des longs métrages pourraient re - Grâce à la F55, et au fait que l’image RAW de cette caméra est qu’elle satisfait nos gretter des choix faits par Sony, mais soit légèrement compressée, les direc - clients. En termes de fiabilité, il n’y a rien cette caméra a tout à fait sa place dans teurs de la photographie peuvent louer à dire. En plus, elle se marie très bien avec le monde du cinéma de fiction. une caméra différente sans dépasser un grand nombre de nos accessoires. leurs budgets de tournage ou de post - Nous sommes très satisfaits de cette ca - Est-ce que le " 4K pour le futur " est un cri - production. L’ergonomie de la caméra méra et surtout de pouvoir proposer une tère de choix ? satisfait également un certain nombre alternative à notre clientèle. DB : Actuellement, en France, tourner de critères, y compris le poids. Nous sommes également heureux de en 4K en prévision de la généralisation En effet, le poids et le format compact pouvoir retravailler avec Sony qui est de la diffusion en 4K n’est pas une prio - de la F55 en font une vraie alternative à une marque avec laquelle nous avons rité. Le choix de cette caméra se fait prin - tous grandis. Sony a toujours été très ra - cipalement pour des raisons esthé - l’Alexa et à l’Epic, qui arrivaient en fin de I cycle avant l’arrivée de la Dragon. pide dans la livraison des caméras et cela tiques.

Sony associé AFC

Piotr Stadniski - Transpacam - Directeur Quelles sont ses principaux atouts ? Et en plus, vous pouvez tourner en 4K technique caméras numériques DG : Les caractéristiques qui séduisent sur les cartes SxS. le plus sont la possibilité d’enregistrer L’autre grand avantage de la F55 est Quelles sont, selon vous, les caractéris - en RAW embarqué et bien sûr son faible que vous pouvez faire du ralenti, tiques de la PMW-F55 qui séduisent au - encombrement. Nous avons également jusqu’à 240 i/s en 2K, sans recourir à une tant les directeurs de la photographie ? constaté une excellente consommation caméra supplémentaire. Et pour des PS : De notre point de vue, la principale électrique. Si vous limitez les accessoires, plans d’action, même sur un film en 4K, raison de ce succès est l’excellent espace son rendement électrique est très bon. c’est une possibilité très intéressante. colorimétrique du capteur, qui satisfait Les filtres embarqués sont également Sa faible consommation électrique est tant les directeurs de la photographie un excellent atout, même si nous re - également très appréciée. Vous pou - les plus exigeants que les étalonneurs. marquons que les directeurs de la pho - vez tourner une journée avec seule - Grâce à ces performances, ils se retrou - tographie et les assistants utilisent tou - ment deux batteries, à condition de ne vent avec des images très faciles et jours des filtres en verre à mettre devant. pas avoir une myriade d’accessoires. agréables à manipuler, et qui offrent de Grâce aux filtres à l’arrière de l’optique nombreuses possibilités d’étalonnage. vous éliminez les problèmes de double Et justement, qu’en est-il des acces - Les autres avantages de cette caméra image et ainsi accélérez le tournage, sur - soires ? par rapport aux modèles concurrents tout lorsque vous tournez en exté - PL : Notre politique, chez Panavision, sont sa taille et son poids moindres. Elle rieur/jour. Nous avons fait des tests et est de proposer au client la meilleure peut ainsi être utilisée de multiples fa - nous avons remarqué que les filtres neu - accessoirisation possible. Nous avons çons. La possibilité d’enregistrer au for - tres proposés par Sony font un excellent conçu en interne un support de loupe mat RAW de manière intégrée et en pro - filtrage des infra-rouges. longue, un distributeur électrique et fitant d’un faible encombrement est un bien plus encore. C’est ce que nous ai - atout indéniable. Et quels seraient ses défauts de jeunesse ? mons faire au sein de Panavision et Les dimensions de son capteur Super DG : Les directeurs de la photographie c’est ce qui nous différencie des autres 35 mm en font également un excellent regrettent qu’en mode relecture, la LUT loueurs. choix pour la fiction-télé ou les petits bud - utilisée ne s’affiche pas à l’écran si vous gets de tournage en 2K qui peuvent ainsi tournez en Log + LUT. De même, lorsque Combien de caméras PMW-F55 avez- se servir des optiques S16, plus com - vous tournez en vitesse variable, il est vous et combien de films ont été tour - pactes et plus économiques que les sé - impossible d’afficher de LUT. nés avec cette caméra cette année ? ries 35 mm. Et nous en avons en stock ! Et certains parlent d’un manque de dé - PL : Nous proposons à la location autant Nous avons accompagné de nombreux finition du viseur. En effet, la technolo - de F55 que d’Alexa. Quant au nombre longs métrages et fictions télévisées tour - gie qui a été choisie est l’OLED et il est de tournages, nous atteignons au - nés avec cette caméra, et tout le monde vrai que les LED manquent quelque peu jourd’hui quasiment l’équilibre entre les en est très satisfait. Mais hélas, certains de définition mais c’est un choix qui peut tournages réalisés en Alexa et en F55. se comprendre dans l’idée d’avoir une Enfin, selon les clients, la caméra F55 est critiquent la qualité du viseur et la ges - I tion des menus qui peut paraître un peu meilleure consommation électrique. le partenaire idéal grâce à sa taille et son abstraite pour certains utilisateurs. poids offrant plus de liberté à l’utilisa - Pour le long métrage Belle et Sébastien 2,  Patrick Leplat - Panavision - Direc - teur ainsi que sa faible consommation l’équipe a réalisé des tests comparatifs teur général et marketing technique d’énergie permettant un excellent ren - entre l’Alexa, la Red et la F55, et c’est la dement électrique. La possibilité d’en - F55 qui a finalement été choisie. Et ils Que pouvez-vous nous dire sur l’utilisa - registrer au format RAW est également I sont partis avec deux corps caméras. tion de la PMW-F55 en France ? très appréciée et compatible à de nom - PL : Nous avons été les premiers à croire breux accessoires elle offre de larges I  Didier Grèzes - Next Shot - Directeur et à développer l’offre de la F55 dans possibilités de tournage. technique notre parc de location. Cette caméra nouvelle génération proposait une al - Comment Next Shot utilise-t-elle la ternative à l’Alexa dominante et vieillis - PMW-F55 ? sante avec une excellente qualité DG : De nombreux projets utilisent la F55 d’image, et amenait une nouvelle ergo - et la F65. Actuellement, nous avons un nomie, grâce à son faible encombrement projet qui tourne avec une F65 et deux et à sa souplesse d’utilisation. F55. Etant donné que ces deux caméras La F65 reste une caméra bien supé - partagent le même espace colorimé - rieure en termes de finesse et surtout trique, il est très facile de les ” matcher ”, dans les basses lumières mais le couple bien qu’elles n’aient pas exactement le F65 et F55 reste possible et peut s’adap - même piqué. L’une est en 8K et l’autre ter à toutes les situations. Mais si vous en 4K. La F55 est une caméra très bien ne pouvez tourner avec une F65, vous adaptée à une utilisation comme pouvez partir sur une F55 et conserver deuxième caméra, pour des scènes d’ac - une excellente restitution des peaux. tion ou lorsque vous êtes dans un espace Son faible poids et sa petite taille per - réduit. Mais elle sort également pour mettent de la placer sur un drone, par tourner des publicités et des clips vidéo. exemple.

 Jean-Marie Dreujou AFC , tourne en sonnes, dont neuf Français. L’équipe 3D Le Dernier loup pour Jean-Jacques image est constituée de 27 techniciens Annaud à la caméra, 17 à la machinerie, 19 à l’élec - Adapté du best-seller en Chine de Jiang tricité, et une interprète.... Car seul mon Rong, Le Dernier loup a été tourné en "gaffer " chinois parle anglais. Chine en 3D. Le directeur de la photo - Le langage du cinéma étant universel, graphie Jean-Marie Dreujou AFC , nous a grâce à la compétence des techniciens, livré son expérience avec les zooms nous arrivons toujours à nous com - Angénieux lors du tournage. prendre. Denis Scozzesi, mon chef ma - chiniste, m’accompagne. Sa compé - 1969. Chen Zhen, un jeune étudiant origi - tence, et notre complicité, sont naire de Pékin, est envoyé en Mongolie- indispensables pour coordonner tous Jean-Marie Dreujou, zoom Angénieux Optimo et Arri Intérieure afin d’éduquer une tribu de ber - les mouvements de caméra. Alexa - Photo China film Co LTD Repérage gers nomades. Mais c’est véritablement Chen qui a beaucoup à apprendre – sur la Quels sont les équipements que vous uti - Concernant les caméras, qu’utilisez-vous ? vie dans cette contrée infinie, hostile et lisez sur le tournage ? J-MD : Pour la 2D, je tourne avec des Arri vertigineuse, sur la notion de commu - J-MD : Je tourne avec cinq caméras : trois Alexa, et pour la 3D, avec des RED. J’en - nauté, de liberté et de responsabilité, et caméras 2D et deux caméras 3D. J’utilise registre en RAW, et ainsi, nous raccor - sur la créature la plus crainte et vénérée un rig allemand Screenplane pour les ca - dons rapidement les deux systèmes. Je des steppes – le loup. méras 3D, sur lequel j’installe soit des suis accompagné d’Olivier Garcia, qui a Séduit par le lien complexe et quasi mys - packs 3D 16-42 mm, soit des packs 3D 30- installé le laboratoire sur place et qui tique entre ces créatures sacrées et les 80 mm. Sur les caméras 2D, j’utilise es - règle tous les problèmes. Nous arrivons bergers, il capture un louveteau afin de sentiellement des objectifs Angénieux : aussi à raccorder rapidement grâce aux l’apprivoiser. Mais la relation naissante 15-40 et 28-76 mm, 24-290 et 28-340 mm. objectifs Angénieux. entre l’homme et l’animal – ainsi que le Nous tournons environ 1/4 en 3D natif et mode de vie traditionnel de la tribu, et 3/4 en 2D. Le film sera ensuite entière - A quoi cela est-il dû d’après vous ? l’avenir de la terre elle-même – est mena - ment spatialisé pour sortir dans les salles J-MD : A une très grande qualité de fa - cée lorsqu’un représentant régional de en 3D. brication. Avec l’Alexa combinée aux Op - l’autorité centrale décide par tous les timo, je retrouve exactement ce que je moyens d’éliminer les loups de cette ré - Quelles sont vos impressions sur les pouvais obtenir en argentique. La mixité gion. zooms Angénieux ? est bluffante. J-MD : J’ai aimé utiliser, sur Le Dernier Jean-Marie Dreujou : Le Dernier loup est loup , le nouveau 28-340 mm avec le dou - Comment se traduisent vos choix tech - ma deuxième expérience cinématogra - bleur Angénieux. J’apprécie sa qualité niques par rapport aux contraintes ? phique chinoise : j’ai tourné en 2001 Bal - optique très homogène. Lorsque j’ai J-MD : J’ai souvent une caméra sur une zac et la petite tailleuse chinoise , de Dai commencé comme opérateur, j’utilisais grue et deux autres sur travelling ou sli - Sijie. Pour ce film, j’avais utilisé un 25-250 beaucoup les objectifs Panavision, no - der, avec les zooms. Nous pouvons choi - HR que j’avais mixé avec une série Zeiss tamment le 24-275 mm qui avait déjà une sir les focales adaptées rapidement, no - Distagon. Nous étions à l’époque qua - ouverture à 2.8, ce qui est un avantage tamment lorsqu’il faut capter les regards tre Français pour faire ce film, entière - énorme particulièrement lorsque l’on de nos loups. ment en chinois. Le Dernier loup est mon tournait encore en 35 mm argentique. La difficulté de ce film est qu’il se passe quatrième film avec Jean-Jacques An - J’alternais cet objectif avec le 25-250 HR sur plusieurs saisons. En Mongolie, le naud, il se passe en 1969. Un jeune étu - Angénieux qui avait une ouverture moin - passage de l’une à l’autre est visible quo - diant originaire de Pékin est envoyé en dre. tidiennement. Le jaune change très vite Mongolie intérieure, dans une tribu de J’ai utilisé l’Optimo 24-290 dès sa sortie, du marron au vert (entre l’hiver et le prin - bergers nomades. Il va beaucoup ap - car il correspondait exactement à ce que temps), et du vert au marron (entre l’été prendre sur la vie dans cette contrée in - je recherchais dans la qualité des peaux, et l’automne). finie, hostile et vertigineuse, sur la no - dans la colorimétrie. C’était pour moi L’autre difficulté était de suivre l’évolu - tion de communauté, de liberté et de l’objectif idéal. J’ai retrouvé cela, bien tion d’un petit loup (un des personnages responsabilité, et sur la créature la plus sûr avec le 28-340 mm, mais aussi avec du film) depuis sa naissance en avril crainte et vénérée des steppes... le loup ! les Optimo Lightweight 15-40 et 28- jusqu’au début de l’automne. Nous 76 mm où je pouvais passer d’une ca - avons conçu un plan de travail complexe Comment se passe la mixité des équipes ? méra fixe en longue focale à une caméra pour concilier ces deux contraintes. J-MD : J’ai tourné un peu partout dans le à l’épaule avec harmonie. Ma cohérence Andrew Simpson a éduqué seize loups, monde. Il m’est déjà arrivé de me re - de tournage est vraiment centrée autour dont quatre petits pour le rôle principal. trouver seul dans une équipe étrangère de cela. Je mélange en général cela avec Nous avons commencé à tourner des pour faire un film. Nous sommes ac - des Cooke S4 et cela fonctionne très bien plans d’été très larges au mois d’août tuellement une équipe de 450 per - car je retrouve la même qualité. 2012, en très petite équipe, dans des

Thales Angénieux associé AFC lecture endroits isolés de Mongolie qui ne per - L’Arte della Cinematografia mettaient pas d’accueillir toute l’équipe. Puis nous avons tourné une scène com - Par Vittorio Storaro , Bob Fisher et Lorenzo Codelli pliquée d’hiver : des loups attaquent des chevaux dans la nuit et le blizzard. C’était assez terrible, mais les hommes ainsi que Invités à venir présenter au Micro Salon AFC 2015 l’AIC le matériel, ont résisté ! (Association italienne des auteurs de la photographie de A la naissance des petits loups en avril, le cinéma) et la cinématographie italienne, Vittorio tournage a repris. Deux autres coupures Storaro AIC, ASC, Luciano Tovoli AIC, ASC et Daniele Nannuzi, ont ensuite été nécessaires : pour leur permettre de grandir, et aussi pour res - président de l’AIC, avaient apporté dans leurs bagages pecter l’évolution des saisons. l’ouvrage dont ils sont, avec Gabriele Lucci, les initiateurs, Nous abordons actuellement le tournage L’Arte della Cinematografia , hommage à 150 " auteurs de la des séquences d’hiver, dans le grand froid photographie cinématographique ". et la neige !  Comment fonctionnez-vous entre focales L’Arte della Cinematografia débute par une fixes et zooms ? introduction de Vittorio Storaro sur l’art de la J-MD : J’utilise très peu les objectifs fixes. photographie de cinéma et les auteurs du D’une manière générale, depuis que les langage de l’image. Viennent ensuite une 15-40 et 28-76 sont sortis, je ne les utilise présentation par Luciano Tovoli de la quasiment plus. Fédération européenne des directeurs de la photographie Imago, un texte de Gabriele Pourtant les Optimo Lightweight ne sont Lucci sur l’orientation éditoriale de l’ouvrage, pas les plus répandus en Chine à l’inverse un autre de Daniele Nannuzzi sur les origines de l’Europe ou des Etats Unis… de la " cinématographie ", un aperçu J-MD : Cela évolue vite... Mon équipe chi - historique de la technologie du cinéma durant noise a très vite vu que ces objectifs sont un siècle par Bob Fisher, une vision prospective du devenir de l’art d’une très grande qualité, et je dois lut - cinématographique par Lorenzo Codelli. Les chapitres traitant des ter avec le photographe de plateau qui "auteurs de la photographie cinématographique " proprement dits me ” vole ” systématiquement le 28-76 s’articulent autour de neuf périodes clés, dont huit décennies. dès qu’il n’est plus sur une caméra ! Les textes concernant chaque directeur de la photo retenu, écrits sur une pleine page – en italien et en anglais – par Bob Fisher et Lorenzo Codelli, Quand se termine le tournage ? proposent une courte biographie suivie d’une étude des œuvres qui ont J-MD : Mi novembre 2013. J’ai encore eu marqué sa filmographie. En vis-à-vis, une composition de Vittorio Storaro quelques raccords à tourner au mois souligne visuellement quelques images emblématiques de films qu’il a d’avril 2014. photographiés. Pour clore cet ouvrage, un DVD, proposé par Daniele Nannuzzi et intitulé " Videopedia ", rassemble les images les plus Vos prochains projets ? significatives de 150 films, photographiés par autant d’opérateurs, qui J-MD : D’autres aventures aussi belles restent gravés dans la mémoire collective. I que Le Dernier loup ! l’Arte della Cinematografia Présenté par Vittorio Storaro, Luciano Tovoli, Gabriele Lucci et Daniele Nannuzi Par Vittorio Storaro, Bob Fisher et Lorenzo Codelli http://www.angenieux.com I Edité par Aurea et Skira Photography

Micro Salon Italia 2015 14-15 mars 2015 http://www.microsalonitalia.com

Nos associés présents : Aaton Digital, Arri, Canon, Cartoni, Codex, Fujinon, K 5600 Lighting, Panasonic, Rosco, Sony, Transvideo et Zeiss.

31 / n°251 la lettre AFC Coprésidents François CATONNÉ Antoine HÉBERLÉ Pierre NOVION www.afcinema.com Matthieu POIROT-DELPECH Laurent CHALET Gilles HENRY Luc PAGÈS Rémy CHEVRIN Benoît CHAMAILLARD Jean-François HENSGENS Philippe PAVANS de CECCATTY Nathalie DURAND Olivier CHAMBON Julien HIRSCH Philippe PIFFETEAU Caroline CHAMPETIER Jean-Michel HUMEAU Gilles PORTE Président d’honneur Renaud CHASSAING Thierry JAULT Pascal POUCET •Pierre LHOMME Denys CLERVAL Vincent JEANNOT David QUESEMAND Arthur CLOQUET Darius KHONDJI •Edmond RICHARD Membres actifs Laurent DAILLAND Marc KONINCKX Pascal RIDAO Michel ABRAMOWICZ Gérard de BATTISTA Willy KURANT Jean-François ROBIN Pierre AÏM Bernard DECHET Romain L ACOURBAS Antoine ROCH •Robert ALAZRAKI Guillaume DEFFONTAINES Yves LAFAYE Philippe ROS Jérôme ALMÉRAS Bruno DELBONNEL Pascal LAGRIFFOUL Denis ROUDEN Michel AMATHIEU Benoît DELHOMME Alex LAMARQUE Philippe ROUSSELOT Richard ANDRY Jean-Marie DREUJOU Jeanne LAPOIRIE Guillaume SCHIFFMAN Thierry ARBOGAST Eric DUMAGE Jean-Claude LARRIEU Jean-Marc SELVA •Ricardo ARONOVICH Patrick DUROUX François LARTIGUE Wilfrid SEMPÉ Yorgos ARVANITIS Jean-Marc FABRE Pascal LEBEGUE Eduardo SERRA Lubomir BAKCHEV Etienne FAUDUET •Denis LENOIR Gérard SIMON Diane BARATIER Jean-Noël FERRAGUT Dominique LE RIGOLEUR Andreas SINANOS Laurent BARÈS Stéphane FONTAINE Philippe LE SOURD Marie SPENCER Christophe BEAUCARNE Crystel FOURNIER Hélène LOUVART Gérard STERIN Renato BERTA Pierre-Hugues GALIEN Laurent MACHUEL Tom STERN Régis BLONDEAU Pierric GANTELMI d'ILLE Armand MARCO André SZANKOWSKI Patrick BLOSSIER Claude GARNIER Pascal MARTI Manuel TERAN Jean-Jacques BOUHON Eric GAUTIER Stephan MASSIS David UNGARO Dominique BOUILLERET Pascal GENNESSEAUX Vincent MATHIAS Kika Noëlie UNGARO Céline BOZON Dominique GENTIL Claire MATHON Charlie VAN DAMME Dominique BRENGUIER Jimmy GLASBERG Pierre MILON Philippe VAN LEEUW Laurent BRUNET •Pierre-William GLENN Antoine MONOD Jean-Louis VIALARD Sébastien BUCHMANN Agnès GODARD Jean MONSIGNY Myriam VINOCOUR Stéphane CAMI Éric GUICHARD Vincent MULLER Romain WINDING Yves CAPE Thomas HARDMEIER Tetsuo NAGATA •Membres fondateurs

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