Matisse Paires Et Séries 7 Mars - 18 Juin 2012 Matisse Matisse Paires Et Séries 7 Mars - 18 Juin 2012
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DIRECTION DE LA COMMUNICATION DOSSIER DE PRESSE MATISSE PAIRES ET SÉRIES 7 MARS - 18 JUIN 2012 MATISSE MATISSE PAIRES ET SÉRIES 7 MARS - 18 JUIN 2012 31 janvier 2012 SOMMAIRE Direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 1. COMMUNIQUÉ DE Presse PAGE 3 Directrice Françoise Pams 2. PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION téléphone – TROIS QUESTIONS AU COMMISSAIRE PAGE 4 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel – PRÉSENtatioN D’UNE SÉlectioN D’œuvRES PAGE 5 [email protected] – PLAN DE L’EXPOSITION PAGE 9 attachée de presse – TEXTES DE SALLE PAGE 10 Céline Janvier téléphone 00 33 (0)1 44 78 49 87 3. EXTRAITS DU cataloGUe PAGE 11 courriel [email protected] 4. LISTE DES œuvRES EXPOSÉes PAGE 19 www.centrepompidou.fr 5. CHRONOLOGIE PAGE 22 6. AUtoUR DE L’EXPOSITION PAGE 25 7. PUBlicatioNs PAGE 26 8. MÉCÈNES ET ParteNaires PAGE 28 9. VISUELS POUR LA PRESSE PAGE 29 10. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 33 31 janvier 2012 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Direction de la communication 75191 Paris cedex 04 UNE RÉTROSPECTIVE DE L’ŒUVRE D’HENRI Matisse Directrice Françoise Pams À TRAVERS UNE SÉLECTION DE CHEFS-D’ŒUVRE téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 POUR UN NOUVEL ÉCLAIRAGE. courriel [email protected] Matisse. Paires et séries éclaire l’un des aspects les plus singuliers de l’œuvre d’Henri Matisse : la répétition d’un même sujet, d’un même motif, qui permet à Matisse d’explorer la peinture attachée de presse Céline Janvier elle-même. Ces ricochets formels s’expriment, à travers des variations de cadre, de dessin, de téléphone touche et de couleurs. 00 33 (0)1 44 78 49 87 courriel [email protected] L’exposition rassemble une sélection exceptionnelle de chefs-d’œuvre provenant des plus prestigieuses collections publiques et privées dans le monde : soixante peintures, dont quatre grands papiers gouachés découpés, ainsi qu’une trentaine de dessins, parfois réunis et confrontés www.centrepompidou.fr pour la première fois depuis l’époque de leur création. Henri Matisse : Blouse roumaine, 1940 Don de l’artiste en 1953, C’est tout l’œuvre de l’artiste qu’il est ainsi permis de découvrir, avec ses interrogations, Musée national d’art moderne, Centre Pompidou © Succession Henri Matisse, 2011 ses ruptures, ses revirements, ses conquêtes. L’exposition invite le visiteur à comprendre combien son travail a contribué à engendrer et à nourrir la peinture moderne, interrogeant sans cesse la représentation, la notion de réalisme, le rapport entre le dessin et la couleur, entre la surface et le volume, entre l’intériorité et l’extériorité. Étudiant de nouveaux processus créatifs, remettant en cause chacune de ses avancées plastiques, Matisse fut un penseur profond de la forme. De la méthode pointilliste à laquelle Matisse s’essaye à l’été 1904 - Luxe, Calme et Volupté et Le Goûter se trouvent exceptionnellement réunis pour l’occasion - aux ambitieux papiers découpés des années 1950 - la célèbre série Nu bleu de 1952 - en passant par l’ensemble de dessins en partenariat media avec de Thèmes et variations, les grandes périodes du peintre sont représentées dans un parcours chronologique. L’exposition permet également un nouvel éclairage de la genèse de chaque œuvre présentée. Cette exposition est organisée par le Centre Pompidou, en collaboration avec la National Gallery of Denmark, Copenhague et le Metropolitan Museum of Art, New York. Elle est présentée du 14 juillet au 28 octobre 2012 à la National Gallery of Denmark, Copenhague et du 4 décembre 2012 au 17 mars 2013, au Metropolitan Museum of Art, New York. Le catalogue Matisse. Paires et séries est publié par les Éditions du Centre Pompidou, sous la direction de Cécile Debray, commissaire de l’exposition et conservateur au Musée national d’art moderne. E-album Matisse pour iPad® disponible sur l’App StoreSM 4 2. PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION TROIS QUESTIONS À CÉCILE DEBRAY, COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION En quelques mots, quelle piste avez vous suivie pour cette rétrospective thématique de l’œuvre d’Henri Matisse et qu’est-ce que cette exposition apporte dans la connaissance et la découverte de son œuvre ? Depuis la très grande rétrospective organisée par le MoMA de New York en 1992, on a rarement présenté l’intégralité du parcours de Matisse pour privilégier davantage l’approche par techniques ou grandes périodes, telle la dernière belle exposition du Mnam, il y a presque 20 ans, en 1993, sur les années 1909-1917. Or, je souhaitais montrer la cohérence de son œuvre à travers un aspect singulier, essentiel et continu : la manière dont l’artiste a travaillé en reprenant ou répétant les mêmes compositions selon des toiles et des traitements formels distincts, en paires ou séries. Cette lecture, étayée par les analyses des meilleurs spécialistes de Matisse dans le catalogue, des analyses physiques des œuvres par des équipes de restaurateurs, permet de mettre en évidence une tension permanente dans l’œuvre de Matisse qui en fait sa force et sa profondeur, une dualité fondamentale entre jaillissement rapide et spontané et reprise, parachèvement lent et heurté. Cette dualité se traduit par des processus de création qui évoluent au cours du temps : les strictes paires qui remettent en cause la notion d’esquisse, la relecture des séries de Monet dans les années 1920, l’utilisation de la photographie pour garder la trace de l’« idée première », le dessin automatique… Quels sont les clous de cette exposition ? Quelle est la spécificité de cette sélection d’œuvres ? Nous avons pu réunir plusieurs chefs-d’œuvre à l’aune desquels toute la sélection a été faite – Luxe I (Paris, Mnam) et II (Copenhague, SMK) ; Nature morte, Séville I et II (St Pétersbourg, Ermitage), Capucines à la Danse I (New York, Met) et II (Moscou, Musée Pouchkine) ; Intérieur, bocal de poissons rouges (Mnam) et Poissons rouges et palette (New York, MoMA,), Intérieur au violon et Le Violoniste à la fenêtre, La Fougère noire (Fondation Beyeler) et Intérieur au rideau égyptien (New York, The Phillips Collection), La Blouse roumaine (Paris, Mnam) et Le Rêve (coll. part.), les quatre grands papiers gouachés des Nus bleus… Le choix d’œuvres s’est opéré sur des critères historiques et de qualité exigeants (ensembles réalisés au même moment, caractéristiques des époques de l’art de Matisse). Il permet de couvrir l’ensemble du parcours et d’éclairer chacun des tableaux dans le contexte de leur gestation, à travers leur confrontation à des œuvres « sœurs » avec lesquelles ils dialoguaient dans l’atelier. Lors d’une exposition, Matisse avait fait accrocher la Nature morte au magnolia avec des photographies de ses états antérieurs. Une installation avant l’heure ? De manière très étonnante, Matisse présente dans la galerie Maeght, en 1945, six tableaux entourés de tirages photographiques agrandis et encadrés des états successifs et antérieurs des peintures – accrochage que nous évoquons dans l’exposition. Le peintre a commencé à garder la trace photographique des étapes de son travail depuis les années 1935. Souhaitant se référer à « l’idée première » qui a présidé à la création d’une peinture, la photographie vient subsumer l’articulation en paire ou série. L’accrochage ordonné de ces grands tirages photographiques noir et blanc, répétitifs, qui viennent reconstituer le déroulé du « work in process » à la manière d’un film, est très novateur et relève d’un projet conceptuel qui, à certains égards, semble préfigurer la démarche d’artistes tels que On Kawara ou Armleder… 5 PRÉSENtatioN D’UNE SÉlectioN D’œuvRES Extrait de l’Album d’exposition «Matisse, Paires et séries». Éditions du Centre Pompidou Textes d’Elsa Urtizverea Ces deux toiles de mêmes dimensions et à première vue quasiment identiques présentent une opposition importante entre une version en volumes du motif et un traitement plus en aplats de la même scène. Matisse peint Le Luxe I à Collioure, durant l’été 1907, avant de partir un mois pour l’Italie où il découvre les fresques de Giotto. À son retour, il expose l’œuvre au Salon d’automne de Paris sous le titre « Le Luxe (esquisse) ». Séparé de son tableau, il réalise alors, à l’aide d’une mise au carreau sur un dessin de même taille (carton conservé au Mnam), Le Luxe II, qui présente d’ailleurs de nombreuses caractéristiques de la peinture à fresque. Ces deux chefs-d’œuvre figurent parmi les exemples les plus aboutis de la double interprétation d’un même motif. Le Luxe I Le Luxe II 1907 1907 Huile sur toile Détrempe sur toile 210 × 138 cm 209,5 × 139 cm Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris Statens Museum for Kunst, Copenhague Achat à l’artiste en 1945 Don de Johannes Rump, 1928 CES DEUX TOILES SE TROUVENT EXCEPTIONNELLEMENT RÉUNIES À L’OCCASION DE L’EXPOSITION 6 Autour de l’été 1912, Matisse réalise ces deux natures mortes de très grandes dimensions autour du motif d’une des ses œuvres, La Danse. Le premier tableau, aux couleurs pâles et aux plans superposés est probablement une esquisse pour le deuxième tableau. Capucines à La Danse I qui indique l’idée de départ de la peinture a longtemps été considérée comme la seconde version des deux par la modernité qui en émane. Dans Capucines à La Danse II, réalisé dans un deuxième temps, Matisse reprend son sujet et modifie de manière considérable l’espace, notamment en accentuant fortement les diagonales. L’œuvre est achetée par le marchand russe Chtchoukine pour la décoration de son palais moscovite où elle est alors intégrée dans un triptyque composé des œuvres Conversation (au centre) et Coin de l’atelier. Capucines à La Danse I Capucines à La Danse II 1912 1912 Huile sur toile Huile sur toile 191,8 × 115,3 cm 192 × 114 cm The Metropolitan Museum of Art, New York Musée d’État des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou Legs de Scofield Thayer, 1982 Ancienne collection Sergueï Chtchoukine 7 Au printemps 1914, Matisse revient sur un motif déjà abordé, celui des poissons rouges.